D.185 – QUELLE EST VOTRE NOTION DE L’ENFER ?


feux

Par : Joseph Sakala

Si on demandait aux différents groupes religieux dans le monde de nous donner leur conception de ce qu’est l’enfer, on percevrait très vite qu’il n’y a pas unanimité dans leurs croyances respectives sur ce sujet. Pourtant, c’est un sujet auquel chaque individu qui prétend croire en Dieu s’intéresse sûrement, peu importe la dénomination religieuse à laquelle il témoigne de son appartenance. La grande majorité des religions du monde prêche l’enfer comme étant un endroit épouvantable, où le tourment est continuel et les souffrances inimaginables. Un feu infernal où Satan et ses démons savourent continuellement la souffrance éternelle de ceux qui ont raté leur salut. Cette évaluation a-t-elle du sens ? Sur quoi est-elle fondée ? Voilà ce que nous allons étudier ensemble.

Laissez-moi vous assurer dès le début que cette notion si populaire sur l’enfer, prêchée par la majorité des dénominations religieuses, toutes croyances incluses, comme étant la vérité divine, ne vient pas de la Bible ! Elle a été inspirée et propagée dans l’esprit des humains par nul autre que Satan, « le prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2:2), le même personnage qui, ayant pris la forme d’un serpent, avait réussi à séduire nos premiers parents dès leur création. Cette séduction s’est poursuivie tout au long des siècles par « le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Et cette séduction du monde entier se poursuit encore davantage aujourd’hui qu’auparavant, car le diable sait fort bien que son temps achève.

Le concept fondamental de Satan sur l’enfer est de présenter Dieu comme une espèce de monstre sadique qui Se plaît à détruire systématiquement Sa propre création. Et Satan a une raison toute spéciale de vouloir aveugler l’humanité avec ce mensonge sur l’enfer. Avec la désobéissance d’Adam et Eve face aux instructions reçues de Dieu, cette même attitude s’est propagée dans l’esprit de toute leur descendance. Ceci est donc devenu l’outil principal du diable pour empêcher l’humanité de connaître la vérité divine, qui leur était pourtant disponible, mais qu’ils ont volontairement rejetée. Alors, chaque personne, depuis le commencement du monde, porte en elle la culpabilité de naître avec un péché originel qu’elle ne peut pas expliquer, mais qui est néanmoins là, bien entretenue dans son subconscient par le vrai coupable.

Cette culpabilité a aussi créé chez l’humain une rébellion inconsciente contre son Dieu, le Seul qui possède le pouvoir d’enlever cette culpabilité par la vérité. Elle ne se trouve seulement que dans la Bible qui nous explique en détail la façon de parvenir à cette connaissance si précieuse. Cette vérité nous est révélée dans l’Évangile que Jésus Lui-même est venu apporter au monde entier. En implantant cette culpabilité dans l’esprit des humains, et en y substituant une rébellion contre Dieu, Satan a temporairement réussi à séduire tout le monde. Avec cet enseignement horrible sur l’enfer, imaginez un seul instant à quel point des millions de personnes ont vécu leur vie entière perpétuellement dans le doute, la crainte et le désespoir, ne sachant aucunement ce qui les attendait après la mort. Et leurs ministres, curés, ou pasteurs, n’ont certainement pas protégé leurs brebis contre cet enseignement fautif, ayant été eux-mêmes séduits.

La plus grande victoire de Satan jusqu’à ce jour fut de voiler l’Évangile. Mais sa victoire est temporaire, car un jour ce problème sera rectifié et éliminé. Sachez que cet obstacle existait déjà dans les débuts de l’Église, et Paul l’explique ainsi aux nouveaux convertis de Corinthe : « Si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). Par son truc d’enchantement, Satan garde la majorité des humains carrément dans l’incrédulité, les ayant bien aveuglés dans la crainte, en leur cachant la vérité.

Voilà pourquoi ceux qui ne saisissent pas encore la raison divine de la Deuxième Résurrection, demeurent eux aussi perplexes et voilés à la lumière du glorieux Évangile de Christ. Et dans cet état d’esprit lamentable, ils citent ce passage de Paul textuellement, et de manière exclusivement littérale, prêchant dur comme fer que seulement ceux de la Première Résurrection seront sauvés. TOUT LE RESTE des humains, selon eux, sera précipité dans la géhenne, où ils brûleront éternellement, sans même savoir pourquoi ils se sont ramassés dans un tel pétrin. Dans le Texte Reçu de ce que nous appelons la Sainte Bible, le mot « enfer » est traduit de trois sources différentes dans la langue grecque. Ces mots sont : tartaroo [tartarόw], hades [άdhj] et gehenna [gέenna], et chacun a un sens complètement différent. Il devient alors très important de comprendre le véritable enseignement biblique au sujet de l’enfer, en reconnaissant le contexte dans lequel ces trois mots sont utilisés dans les Saintes Écritures.

Commençons avec le mot tartaroo traduit simplement comme « abîme » ou « enfer » dans le Nouveau Testament. Dans 2 Pierre 2:4, nous lisons ceci : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme [tartaroo], liés avec des chaînes d’obscurité, il [Dieu] les a livrés pour être gardés en vue du jugement… ». Pour saisir le contexte dans lequel ce verset est écrit, un peu d’histoire biblique est utile ici. La Bible nous décrit un temps où l’archange Lucifer avait suscité une rébellion contre Dieu, ayant séduit le tiers des anges sur lesquels Dieu lui avait donné autorité, pour détrôner le Dieu Tout-Puissant de Son poste de Roi sur l’univers. Allons voir une description de cet évènement tragique qui a complètement changé le statut de Lucifer et de ses anges.

Dans Ésaïe 14:12, Dieu interroge Son archange déchu : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? » Maintenant, Dieu lui explique comment : « Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne [gouvernement] de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (vs 13-14). « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

En utilisant l’archange Michel, Dieu a écrasé la rébellion de Lucifer et ses anges, et les a tous précipités sur la terre, car leur place ne se trouva plus au ciel. Dès lors, Lucifer est devenu Satan (adversaire), et ses anges sont devenus des démons. Quand Jésus envoya soixante et dix disciples pour évangéliser, ils revinrent avec joie, disant : « Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom » (Luc 10:17). Ce transfert de pouvoir aux disciples de Christ pour apporter la lumière de l’Évangile dans le monde, fait déclarer ceci à Jésus : « Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair » (v. 18). Donc, nous voyons le véritable contexte dans lequel le mot tartaroo est utilisé. C’est une condition de restriction dans l’obscurité, et non la vérité, où tous ces démons sont maintenant enchaînés, attendant le jour de leur jugement final.

Jude, le frère de Jésus, nous dit ceci au sujet de ce que Dieu a fait de ces anges déchus : « Qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 6). Ces versets démontrent clairement que le mot tartaroo définit une espèce de prison ou abîme, dans lequel les démons sont retenus dans l’attente de leur jugement par les Saints de Dieu, un jour. « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges [déchus] ? », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:3. Il est évident que Paul nous parle des démons ici, car les saints anges qui sont demeurés fidèles à Dieu sont déjà jugés, et sont continuellement au service de leur Créateur.

Donc, les anges qui ont péché en décidant de suivre Satan plutôt que Dieu sont présentement enfermés dans le tartaroo ou « enfer ». Mais nul autre verset dans la Sainte Bible ne nous déclare que l’homme aussi pourrait être destiné à aller dans cette espèce d’enfer. La référence de Pierre à tartaroo est le seul verset dans tout le Nouveau Testament où ce mot est utilisé, car il est réservé exclusivement aux anges qui se sont rebellés contre Dieu, et non à des humains.

Le deuxième mot grec traduit comme enfer est hades. Ce mot apparaît onze fois dans le Nouveau Testament, et fait référence au séjour des morts dans la terre. Hades a le même sens dans le grec que sheol [lwH)#] dans l’hébreu, qui veut aussi dire le sépulcre où les morts dorment en attendant la résurrection. Cet endroit est le sort destiné aux humains, et auquel aucun n’a pu échapper. « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Salomon abonde dans le même sens quand il a déclaré : « Tout va en un même lieu ; tout a été fait de la poussière, et tout retourne dans la poussière » (Ecclésiaste 3:20). Il y a cependant pour les humains un espoir de sortir de cet enfer. Comment ? Par une résurrection ! « Parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre [hades], et que tu ne permettras point que Ton Saint voie la corruption » (Actes 2:27).

Ce passage, auquel Pierre fait allusion, est une citation prophétique de David sur la résurrection de Jésus, sur qui même la mort ne pouvait avoir aucun pouvoir, sauf pendant les trois jours qu’il avait consenti à demeurer dans le cercueil. Pierre a tiré ce verset de Psaume 16:10 : « Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre [sheol] ; tu ne permettras point que Ton Saint voie la corruption ». Nous voyons clairement ici que sheol dans l’Ancien Testament est l’équivalent de hades dans le Nouveau Testament. Et les deux font référence au cercueil dans lequel les morts séjournent. Il est extrêmement intéressant de noter que, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, l’âme est mentionnée comme étant dans le sépulcre et non au ciel. Car l’âme, c’est l’individu au complet, et non une partie spirituelle de l’individu qui peut se détacher.

Le patriarche Jacob savait fort bien ce qui lui arriverait après sa mort : « Je descendrai en deuil vers mon fils au Sépulcre ! ». Jonas, qui avait passé trois jours et trois nuits dans le ventre du grand poisson, a fait cette prière à Dieu : « Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a répondu ; du sein du Sépulcre [sheol] j’ai crié, et tu as entendu ma voix » (Jonas 2:3). Jésus a même utilisé cet incident pour donner aux incrédules scribes et pharisiens de Son temps le seul miracle par lequel ils devaient reconnaître qu’IL était le Messie. Jésus leur répondit : « Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40).

Plusieurs versets nous citent que Jésus fut effectivement dans Son cercueil trois jours et trois nuits, mais pas plus longtemps. Sinon, la seule preuve que Jésus leur avait donnée aurait été invalide pour leur prouver qu’Il était véritablement le Messie promis par Dieu. « Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il [Jésus] fût retenu par elle [la mort] » (Actes 2:24). Le corps de Lazare que Jésus avait ressuscité avait déjà commencé le processus de la corruption. N’ayant plus aucun espoir, Marthe, la sœur de Lazare dit à Jésus : « Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours » (Jean 11:39). Donc, Jésus ne pouvait absolument pas demeurer dans le cercueil plus de trois jours. Parce que Dieu ne pouvait pas permettre que Son Saint voie la corruption (Actes 2:27).

Certains prêchent qu’après la mort une personne peut continuer à penser et avoir une communication soit avec Dieu ou avec sa famille et ses amis. David fut inspiré d’écrire ceci : « Car dans la mort on ne se souvient point de Toi ; qui te célèbrera dans le Sépulcre ? » (Psaume 6:6). Et, dans Psaume 146:4, David nous déclare ceci au sujet de l’homme qui meurt : « Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là, ses desseins [pensées] périssent ». Salomon a déclaré : « Tout ce que ta main trouve à faire [de ton vivant], fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:10). Dieu lance un avertissement ici, à tous ceux qui croient pouvoir communiquer avec les morts, car c’est une activité purement satanique.

Il n’existe aucun record biblique nous indiquant qu’une personne décédée et ressuscitée ait mentionné quelque souvenir que ce soit de ce qui est survenu durant la durée de son décès. Encore plus important, dans aucun endroit où les mots hades (grec) ou sheol (hébreu) sont employés dans la Bible, est-il question d’un feu infernal en train de brûler des gens morts, mais assez conscients pour souffrir, suite aux brûlures perpétuelles reçues. L’enfer auquel hades, dans le Nouveau Testament, et sheol, dans l’Ancien Testament, se réfèrent est simplement un sépulcre ou un tombeau dans lequel on place les morts qui n’ont aucune connaissance de ce qui se passe sur cette terre après leur décès. Et ce, jusqu’à leur résurrection.

Il y a cependant un troisième enfer, nommé gehenna. Celui-ci est un véritable étang de feu très bien expliqué dans le Nouveau Testament. La Sainte Bible nous révèle que Dieu va Lui-même allumer cet enfer, qui sera extrêmement plus chaud que tous ceux avec lesquels Satan a séduit le monde entier depuis des siècles. Ce feu sera tellement chaud qu’il va incinérer entièrement les rebelles non repentants, pour en faire de la cendre. Jésus compare ces méchants à de la paille : « Mais il [Dieu] brûlera la paille au feu, qui ne s’éteint point » (Matthieu 3:12). Et aux Élus immortels, Dieu leur déclare : « Vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que Je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:3).

Pour ceux qui croient toujours qu’ils possèdent une âme immortelle qui ne peut être détruite, laissez-moi vous citer les paroles mêmes de Jésus. Pour encourager Ses disciples à prêcher la vérité, même si les méchants les menaçaient de mort, Jésus a dit ceci : « Ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme » (Mathieu 10:28). Un humain peut tuer un autre humain (corps), mais il ne peut pas détruire l’individu (l’âme), car Dieu peut facilement le ressusciter. Alors, qui faut-il craindre ? « Mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (v. 28, deuxième partie). Quand Dieu détruit, il ne reste rien de la personne. « Elles seront comme si elles n’avaient  jamais été » (Abdias 1:16). Dieu est tellement spécifique, qu’il vaudrait mieux sacrifier une partie de son corps que de demeurer rebelle à Dieu jusqu’à la fin. « Car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne » (Matthieu 5:30).

Le mot utilisé pour cet enfer est gehenna. L’individu qui sera destiné à la destruction dans ce feu ne sera pas torturé interminablement, mais périra en très peu de temps. La punition, par contre, sera éternelle, car ces gens seront éternellement privés de participer au Royaume de Dieu et à l’immortalité qui en est la récompense. Gehenna est une translittération de l’hébreu Gay Hinnom, qui veut dire « Vallée de Hinnom ». Cette région rocheuse qui longe le côté sud de Jérusalem, était l’endroit où, dans les temps anciens, des feux étaient continuellement alimentés dans l’adoration du dieu païen Moloch. Du temps de Christ, la vallée de Hinnom était devenue le dépotoir municipal où les gens brûlaient leurs ordures. On y jetait aussi les corps morts des animaux ainsi que les corps des criminels exécutés, mais non réclamés par leurs familles.

Avec tous ces déchets, les feux brûlaient sans jamais s’éteindre, mais les objets qu’on y lançait, ne brûlaient pas d’une manière continuelle. Ils étaient complètement consumés, incluant les corps humains. Cette Vallée de Hinnom du Nouveau Testament est aussi appelée Thopheth dans les écrits hébreux. « Car dès longtemps, il est réservé pour Thopheth, et Thopheth est préparé pour le roi. On a fait son bûcher, profond et large, avec du feu, du bois en abondance ; le souffle de l’Éternel, comme un torrent de soufre, va l’embraser » (Ésaïe 30:33). Ce verset nous parle du châtiment réservé à l’antichrist lors de la venue de Jésus dans la gloire. « Et la bête fut prise, et avec elle le faux prophète … tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre » (Apocalypse 19:20).

Après la destruction de ces deux énergumènes, le Royaume de Dieu sera établi sur la terre entière, et Jésus et Ses Saints commenceront le règne de mille ans. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection … ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et règneront avec Lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Ce feu, allumé pour détruire la bête militaire et le faux prophète religieux, sera maintenu allumé comme un témoignage aux survivants de la Grande Tribulation qui voudraient entretenir la pensée de se rebeller contre Christ et Son Gouvernement. Ce feu sera aussi un rappel continuel d’un autre feu à la fin des temps, où tous les rebelles seront détruits, alors que la terre entière sera purifiée par le feu. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). C’est la seconde mort (v. 14) de laquelle il n’y a pas de résurrection possible.

Ne trouvez-vous pas cela incroyable que Dieu nous parle d’un feu qui sera la seconde mort pour les rebelles, alors que les religions du monde nous parlent d’une souffrance épouvantable dans un feu qui brûle mais ne détruit pas, et qui gardera les méchants vivants et conscients dans leurs douleurs atroces durant l’éternité ? La Bible est claire et précise concernant cette doctrine ; pourtant, Satan a bien réussi à séduire le monde entier pour que celui-ci croie toutes sortes d’astuces sur l’enfer, au point de donner des cauchemars aux gens. Laissez-moi vous citer les croyances de quelques religions et ce qu’elles enseignent au sujet de l’enfer :

Bouddhisme : Les enfers sont des endroits où les âmes sont, soit purifiées, ou punies pour leurs méchancetés d’avoir violé les lois du Bouddha. Cette phase du purgatoire doit les préparer pour renaître, après un temps, dans un de leurs six états d’existence. Après un laps de temps prédéterminé (minimum 500 ans), chaque individu doit quitter ces enfers afin de passer par les autres étapes jusqu’au moment d’atteindre le Nirvana, ou l’extinction finale de son existence personnelle [A Dictionary of Chinese Mythology, par E. T. C. Werner.].

Islam : Dans l’enfer, les coupables sont enchaînés. Pour s’abreuver, ils reçoivent de l’eau chaude. Leurs vêtements sont faits de feu, et de l’eau chaude est versée sur leurs têtes. Quand leur peau sera adéquatement brûlée, Allah leur donnera une peau neuve afin de continuer à poursuivre la punition de leurs souffrances [Le Coran, iv : 590.].

Hindouisme : L’enfer dans la mythologie hindoue est divisé en sept régions, collectivement appelées naraka. Pour les péchés d’ignominie, de honte et bassesse profonde, la torture est très sévère. Les victimes reçoivent une sensibilité extrêmement aigue, afin de pouvoir souffrir chaque raffinement d’angoisse et de douleur au maximum [The Hindu World, par Benjamin Walker.].

Christianisme : Fondé sur les concepts juifs, le christianisme prêche que l’enfer est le domaine enflammé du diable et ses anges déchus. Un endroit de damnation éternelle pour ceux qui ont vécu une vie de péché, et qui, selon l’apôtre Paul ont renié Dieu. [Encyclopedia Britannica, « Hell », Vol. IV, 1974].

Le monde : Il est couramment accepté que l’enfer soit la demeure des esprits méchants, situé dans les régions infernales. Les âmes perdues sont condamnées à y aller, immédiatement après la mort, pour souffrir des tourments indescriptibles durant l’éternité. Certains croient que l’enfer est un endroit déjà existant, créé par Dieu, où Il punit avec une sévérité inconcevable durant toute l’éternité les âmes de ceux qui, par incrédulité, ignorance ou par adoration de faux dieux, se sont attirée Sa colère. C’est un endroit de vengeance divine, sans relâche et sans fin. Cette croyance fut généralement prêchée depuis bon nombre de siècles par la grande majorité des congrégations chrétiennes, catholiques comme protestantes. Nous constatons chez les théologiens du monde, qu’en général ces croyances sont essentiellement les mêmes chez les Hindous, les Perses, les Égyptiens, les Grecs et les Chrétiens.

Vous remarquerez que ces croyances forment un amalgame des trois sortes « d’enfer » que nous avons vues précédemment (tartaroo, hades et gehenna) savamment entremêlés par Satan pour faire croire au sort de la grande majorité des êtres humains ayant vécu sur terre : un abîme d’étang de feu éternel où rôtissent les ignorants du plan de salut.

Viendra un temps, cependant, où la vérité divine sera enseignée partout pendant les mille années qui suivront le retour de Christ. La vérité sur l’enfer sera aussi enseignée. Alors, on aurait tendance à croire qu’après mille années d’instructions dans la vérité, les gens ne pourront plus être séduits par Satan. Désolé, mais la Bible nous dit que plusieurs auront l’esprit disposé à accueillir sa séduction. « Et quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délivré de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il [Satan] les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer » (Apocalypse 20:7-8). Imaginez un instant que, même après mille années de paix sans la présence du diable, il se trouvera, parmi cette dernière génération d’humains, un bon nombre toujours prêt à écouter les séductions de Satan quand il sera relâché pour un peu de temps.

Temporairement libéré de sa prison, le diable, en colère, séduira ceux qui tarderont jusqu’à la fin à se convertir à Christ, et les incitera à attaquer la ville de Jérusalem, le quartier général de Jésus et Ses saints. « Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-aimée ; mais un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora » (Apocalypse 20:9). Leur jugement sera rapide et final. Car, avant même de pouvoir faire quoi que ce soit, Dieu enverra un feu du ciel pour les dévorer vivants, et c’en sera fini de la dernière rébellion organisée par Satan. « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète » (v. 10).

Vous noterez que le diable est jeté dans le même feu où, mille années auparavant, furent précipités la bête et le faux prophète. Rappelons-nous que ces deux personnages sont morts et déjà complètement calcinés depuis longtemps. Mais là où va le diable, ses démons le suivent. Donc, les démons suivront Satan dans ce feu « préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Un humain, jeté dans un feu aussi ardent, brûle immédiatement et devient poussière. Il ne souffre plus et cesse d’exister comme « s’il n’avait jamais été » (Abdias 1:16). Mais Satan et ses démons sont des esprits, et un esprit ne peut pas brûler ni ressentir la chaleur du feu. Ils peuvent cependant ressentir la frustration et le tourment éternel d’avoir œuvré en vain, en voyant dans l’impuissance tout leur travail complètement anéanti par Dieu. Voilà pourquoi la deuxième partie du verset 10, dans Apocalypse 20, nous décrit clairement ce que ressentiront et Satan et ses démons : « Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Un tourment éternel dans la frustration absolue.

Nous avons ici la véritable raison cachée derrière ce monstrueux mensonge du diable à l’humanité entière durant tous ces siècles. Car c’est Satan et ses démons qui seront tourmentés éternellement, et non les humains. Les rebelles, ressuscités physiques et mortels, seront anéantis et effacés complètement de l’histoire par le feu de la géhenne ; ils ne brûleront pas éternellement dans une souffrance atroce et indescriptible. Par contre, le diable et ses démons sont des esprits et ne peuvent pas mourir. Ils pourront, cependant, être tourmentés mentalement. Regardons ce que Jésus a déclaré au sujet de Ses Élus. « Mais ceux qui seront jugés dignes d’avoir part au siècle à venir et à la résurrection des morts, ne se marieront ni ne donneront en mariage. Car ils ne pourront non plus mourir, parce qu’ils seront semblables aux anges, et qu’ils seront enfants de Dieu, étant enfants de la résurrection » (Luc 20:35-36). Les Élus seront immortels !

Gardons toujours en mémoire que les démons étaient jadis des anges, avant leur rébellion. Même déchus, ils demeurent immortels et ne peuvent mourir. Donc, quand le diable et ses démons verront leur œuvre contre Dieu, depuis Adam et Eve, entièrement détruite, ils vivront sûrement une expérience où leur agonie et leur tourment mental seront pour eux un supplice tel qu’ils préféreraient mourir, si cela leur était possible. Ils seront plutôt tourmentés aux siècles des siècles. Sachez que ces démons sont parfaitement au courant de ce qui les attend un jour. Quand Jésus a commandé à une légion de démons de sortir de deux démoniaques : « Ils se mirent à crier en disant : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Jésus, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? » (Matthieu 8:29). Oui, les démons croient en Dieu, et ils tremblent ! (Jacques 2:19).

Satan et ses démons savent fort bien que c’est eux et non les humains qui seront tourmentés éternellement après la destruction des méchants par le feu de la géhenne. Dans leur folie tordue, néanmoins, ils persistent à vouloir détruire et anéantir tous les humains que Dieu avait pourtant créés pour devenir Ses enfants, à Son image et à Sa ressemblance. Alors, pourquoi Dieu a-t-Il consenti à ce qu’il y ait un feu de la géhenne pour les méchants ? Pour mieux répondre à cette question, il est nécessaire de faire une courte révision du but de Dieu pour l’homme sur cette terre. « L’Éternel Dieu prit donc l’homme [Adam], et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Il devait entretenir ce que Dieu lui avait donné et non le détruire.

« Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17). Il pouvait se nourrir librement de tous les arbres, sauf un. Il ne devait pas convoiter celui-là, car en faisant cela il désobéissait à Son Créateur. Ce n’était pas une suggestion de la part de Dieu, mais bien un commandement. Malgré cela, Satan est venu sournoisement dire à Eve : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant [vous aussi] le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Déjà, dès leur création, Adam et Eve avaient rejeté les instructions reçues pour les empêcher de pécher. En désobéissant, ils ont confirmé leur incrédulité en commentant le péché qui les ferait certainement mourir.

Satan a donc planté le péché de convoitise dans le cœur de nos premiers parents. C’était exactement le même péché qui l’avait poussé à convoiter le Trône même de Dieu au ciel. L’échec de Satan lui a sûrement donné l’idée à savoir comment tenter de détruire les humains par ce même péché. Et si nous étudions l’histoire de l’humanité, nous devons honnêtement admettre que son truc de séduction a drôlement bien réussi jusqu’à présent. Nos premiers parents, séduits à croire qu’ils ne mourraient pas et qu’ils seraient des dieux, se croyaient aussi immortels. Tout ce qui restait à faire à Satan pour que sa séduction soit complète, c’était de leur faire croire que, même si leur corps mourrait, ils avaient une âme immortelle qui survivrait au-delà de leur corps.

Et cette âme pourrait aussi aller au ciel, exactement là où sa propre place ne fut plus trouvée après sa rébellion contre Dieu. Ce mensonge perdure dans l’esprit des humains jusqu’à ce jour. Alors, depuis la création d’Adam et Eve, les humains croient pouvoir vivre éternellement tout en convoitant tout ce que Dieu nous défend. Pourtant, Dieu nous dit que : « L’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18:20). Jésus a aussi déclaré : « Craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). L’apôtre Paul nous dit : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). L’immortalité n’est pas quelque chose que nous possédons déjà ! Elle ne peut venir que de Dieu comme un don « à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité » (Romains 2:7).

Pourquoi l’homme refuse-t-il de croire la Parole de Dieu ; qu’il est mortel et périra, à moins de recevoir la vie éternelle comme un don gratuit de Dieu ? « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). L’homme doit se repentir de ses péchés et accepter Jésus-Christ en tant que son Sauveur personnel. Il doit aussi prendre la décision d’obéir à Dieu. Sinon, il ne peut recevoir le Saint-Esprit, ni l’immortalité qui lui sera accordée en Jésus. La parabole de Lazare et l’homme riche illustre bien cette vérité. Le riche (non converti) mourut et fut enseveli. « Et étant en enfer [hades, le cercueil], dans les tourments, il leva les yeux [dans une résurrection] » (Luc 16:23). L’homme riche ouvre les yeux et n’a aucune connaissance du temps écoulé depuis sa mort.

Il est soudainement frappé de peur, voyant qu’il sera détruit dans le feu de la géhenne avec tous les autres méchants incorrigibles qui ont persisté dans le mal sans jamais vouloir se convertir. La terre est en flammes et l’homme riche s’aperçoit qu’il y a un énorme abîme entre lui et Lazare. Il se met à crier : « Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue : Car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme » (Luc 16:24). Mais quelle flamme ? C’est Paul qui nous donne la réponse. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires [ennemis de Dieu] » (Hébreux 10:26-27). J’aimerais que vous portiez attention au fait que pour commettre ce péché impardonnable, il faut pécher volontairement, APRÈS avoir reçu la connaissance de la vérité.

Ceci veut simplement dire qu’une personne n’ayant aucune connaissance de la vérité révélée dans la Parole de Dieu ne peut pas commettre le péché impardonnable. Car il faut pécher volontairement, après avoir décidé de se repentir de ses péchés passés, et d’avoir consacré sa vie à Christ. Pour reprendre l’exemple de l’homme riche de la parabole, veuillez noter que celui-ci était revêtu de pourpre et de fin lin (v. 19), habits typique des membres du Sanhédrin, et qu’il appelait Abraham son « père » (v. 24). Cet homme devait être un Pharisien haut placé. Par ailleurs, Jésus avait déjà mentionné que les Pharisiens fermaient intentionnellement les portes du Royaume aux hommes, ne voulant pas y entrer eux-mêmes (Matthieu 23:13), et Il concluait donc, au verset 33 du même chapitre, par cette remontrance extrêmement sévère : « Serpents, race de vipères ! Comment éviterez-vous le supplice de la géhenne ? »

Il n’est donc pas étonnant de voir que l’homme riche de la parabole symbolise quelqu’un qui avait reçu le Saint-Esprit et qui par la suite avait commis le péché impardonnable, et se retrouvait maintenant dans le feu de la géhenne. Alors pour ceux qui décident de rejeter volontairement le seul sacrifice par lequel leur salut fut rendu possible, Pierre nous révèle que : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole [de Dieu], et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). « Or le jour du Seigneur viendra, comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre avec les œuvres [des hommes] qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (v. 10).

Toutefois, ce feu qui ne sera pas éteint par la main de Dieu ne brûlera pas éternellement. Comme tout feu qui brûle et détruit, quand tout sera brûlé et  consumé, le feu s’éteindra tout seul, et la terre entière sera renouvelée et purifiée. C’est exactement ce que Jean voit dans sa vision. « Je vis ensuite un ciel nouveau [dépollué] et une terre nouvelle [purifiée par le feu] : car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). Le prophète Malachie nous parle de ce même jour : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau … 3Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que Je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1, 3).

Dieu est pourtant exceptionnellement clair et précis dans cette description où les méchants seront brûlés comme de la paille et deviendront de la cendre sous les pieds de ceux qui seront immortels. Vous remarquerez que ces versets ne sont jamais cités par ceux qui prêchent un feu ardent qui brûle la chair des méchants dans une souffrance atroce sans les détruire. Doctrine d’hommes, complètement contraire à la déclaration divine ! Quelle devrait alors être notre réaction ? Les Saintes Écritures nous disent néanmoins que, lorsque nous sommes confrontés avec une situation où seulement deux choix sont disponibles : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Il faut vérifier toute chose, avec la Parole de Dieu à l’appui.

Jean aussi nous donne une description de cette destruction des méchants dans sa vision apocalyptique. « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer [séjour des morts] rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). Il est vraiment intéressant de noter comment Dieu s’exprime ici. Si l’enfer existait déjà, dans lequel des gens souffrent déjà, pourquoi, à la fin des temps Dieu prendrait-il cet enfer pour le jeter dans l’étang de feu ? Et ensuite prendre tous ceux qui sont en enfer pour les précipiter encore une fois dans l’étang de feu. Nous voyons ici une autre preuve évidente que, lorsque l’homme veut prêcher sa vérité pour contredire Dieu, il est capable des plus grands mensonges imaginables et de beaucoup d’incohérence.

Dieu a prédestiné et préconçu un plan de salut, dans lequel Il avait inclus tous les humains. Mais Dieu, dans son infinie bonté et Son amour, nous a aussi donné le libre choix de Lui obéir ou de Lui désobéir. C’est l’homme qui sera uniquement responsable de son choix et de sa destinée ultime. Ce choix décidera de son immortalité et son accès au Royaume de Dieu, où de sa seconde mort dans un étang de feu, duquel il n’y aura aucune résurrection possible. Ce feu le détruira complètement comme s’il n’avait jamais existé, et les justes marcheront sur la cendre que son corps consumé produira. Allez visiter les crématoriums où les corps sont incinérés pour vous convaincre si les morts souffrent éternellement sans jamais se consumer.

Pourtant, bon nombre de chefs religieux sont prêts à jurer que tout cela est possible et leurs pauvres brebis les suivent aveuglement dans la peur et la soumission totale, craignant l’excommunication qui les amènerait sûrement en enfer. Si l’excommunication d’une église quelconque était l’équivalent de commettre le péché impardonnable, il faudrait alors admettre que tous ceux qui sont rendus à leur troisième ou quatrième église, sont condamnés à une condition spirituelle très alarmante et même décourageante. Toutes les églises chrétiennes prétendent posséder les clefs du Royaume que Christ avait confiées à Pierre. Donc, on peut se demander combien de copies de ces clefs existent présentement ? Dieu Se serait-il rangé du côté de Satan pour l’aider à détruire Sa création ? Croire semblable mensonge serait réellement mal connaître la bonté, la compassion et la miséricorde d’un Dieu qui est amour.

La simple vérité des Saintes Écritures, c’est que Dieu n’a pas prédestiné tous les humains à être sauvés en même temps. Ce que les Ecritures nous dévoilent, cependant, c’est qu’il y a une petite récolte que Dieu Se prépare depuis la création humaine, formée de gens qui ont décidé volontairement de Lui obéir et de se laisser guider par Son Esprit. Dieu les appelle Ses prémices (Jacques 1:18), Ses Élus du Royaume, que Jésus viendra établir lors de Son second avènement. Tous les survivants de la Grande Tribulation des temps de la fin, seront instruits par ces Élus, et formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront pendant mille ans. À ces nations s’ajouteront tous ceux qui se convertiront à Christ dans la deuxième Résurrection, alors que le « Livre de Vie » sera ouvert pour les accueillir (Apocalypse 20:12). Et finalement, nous avons vu ce qui arrivera à ceux qui rejetteront le salut, préférant désobéir à Dieu jusqu’à la toute fin. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Aucun humain ne pourra jamais accuser Dieu d’être responsable de sa propre destruction dans l’étang de feu. Au contraire, Dieu veut sauver tout le monde ! Ce que très peu de gens savent, c’est que Dieu n’est pas en train de sauver tout le monde en même temps. Mais le plan de Dieu a été conçu, dès le commencement, de façon à ce que chaque individu soit appelé au moment le plus propice à son propre salut. En général, les humains connaissent mal la bonté et la patience de Dieu dans Sa promesse de vouloir sauver le monde entier. Dieu sait fort bien que tous les humains ne sont pas prêts à vouloir suivre Ses lois, et ce, pour toutes sortes de raisons. Mais : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Nous avons un Dieu vraiment admirable : « Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4).

Une chose est certaine, toutefois, Dieu ne forcera personne à se convertir. Chaque individu doit consentir à le faire volontairement ! Dieu n’est pas un dictateur qui profère des menaces sur Sa création par la promesse d’un enfer qui brûlera les rebelles éternellement sans jamais les consumer. Chaque humain a été créé libre de choisir, en commençant par Adam et Eve. Le fait qu’ils aient rejeté la vérité de Dieu pour croire le mensonge de Satan n’a aucunement annulé le plan de Dieu de donner l’immortalité à Ses enfants. Il avait déjà la solution toute prête dans le sacrifice de Jésus : « Par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné [à mourir] déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20). Si tous les humains avaient consenti à obéir à Dieu, le sacrifice de Christ n’aurait jamais eu lieu, mais Dieu savait que l’humain par lui-même, sans le Saint-Esprit, ne pourrait jamais se sauver.

Les humains doivent ardemment désirer le don gratuit de la vie éternelle, au point de reconnaître qu’on ne peut le recevoir que par Sa Grâce, et selon Ses conditions. Dieu ne fait pas acception de personnes ; donc, Il surveille le moment propice pour appeler les individus quand les indications sont visibles qu’ils veulent cheminer avec persévérance, vers ce Royaume que Dieu veut partager avec nous tous. Ce n’est qu’à ce moment que Dieu met Son Esprit dans le converti, afin de le guider et l’instruire dans la voie divine. Cette sorte de conversion n’est pas le contrecoup d’une émotion spontanée, ressentie pendant une évangélisation à l’emporte pièce. Elle est plutôt le fruit d’une décision mûrie dans la prière, la méditation, et l’étude de la Bible. C’est un contrat personnel entre Dieu et le converti. Ce contrat est tellement important pour Dieu, que la personne doit persévérer jusqu’à la fin de sa vie pour être sauvée (Matthieu 24:13).

Jésus prêchait un jour sur le Royaume à venir : « Et quelqu’un lui dit : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Et il [Jésus] leur dit : Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite ; car je vous dis que plusieurs chercheront à y entrer, et qu’ils ne le pourront » (Luc 13:23-24). Le salut facile vendu par certains télévangélistes n’existe pas. La véridique conversion n’est pas une simple déclaration de donner son cœur à Jésus, pour ensuite poursuivre sa vie comme avant, sans rien changer. Ces gens ne sont pas réellement prêts à entrer maintenant par la porte étroite et, par conséquent, risquent d’être drôlement désappointés de ne pas être de la première Résurrection.

Ils vont plutôt se réveiller à la Deuxième Résurrection, surpris de ne pas faire partie des Élus de la Première. Par contre, si notre véritable but est de choisir la vie éternelle et d’y persévérer, nous ne serons jamais détruits dans l’étang de feu, qui est la seconde mort. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et règneront avec Lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

Les Enfants immortels de Dieu vivront dans une atmosphère remplie de joie, de coopération, de productivité abondante durant l’éternité, étant les héritiers de l’univers entier. C’est Dieu Lui-même qui nous le confirme, en nous déclarant : « Celui qui vaincra, héritera toutes choses [l’univers] ; Je serai Son Dieu, et il sera Mon fils » (Apocalypse 21:7). Donc, chaque individu qui a vécu sur cette terre a une décision personnelle à prendre. Soit de se tourner vers ce Dieu d’amour et récolter la promesse réservée aux vainqueurs. Sinon, une autre rétribution leur est réservée ! « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de souffre ; ceci est la seconde mort » (v. 8). Dieu n’accordera jamais l’immortalité à des gens qui Lui sont rebelles ! Ils seront brûlés et anéantis comme s’ils n’avaient jamais existé.

Cependant, à ceux qui aiment Dieu et veulent être guidés par Sa Parole, il est physiquement impossible d’imaginer la grandeur et la splendeur de l’avenir glorieux qui les attend dans Son Royaume. Notre Créateur veut partager tout Son univers avec ceux qui ont le cœur disposé à choisir librement et volontairement de suivre le seul chemin de vérité qui mène à l’immortalité. Mais comment faire pour y arriver ? Les non convertis qui ont entendu le discours de Pierre, le jour de la Pentecôte et qui furent touchés de componction en leur cœur, lui dirent : Que ferons-nous ? « Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:38). Le don gratuit de l’Esprit de Dieu passe par Jésus et personne d’autre. C’est par Lui que l’accès au Royaume devient disponible, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Beaucoup de religions prêchent un salut par un autre que Jésus. La Bible nous dit le contraire ; donc, chaque individu est responsable de prendre sa propre décision, à savoir, qui il ou elle jugera de croire. Mais la Parole de Dieu ne nous laisse pas plusieurs choix. Un seul ! Jésus ! Et ceux qui choisissent Christ et se convertissent à Lui doivent aussi continuer à persévérer dans la foi jusqu’à leur mort. À ces chrétiens, Paul déclare : « Ainsi mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement » (Philippiens 2:12). Mais comment accomplir tout ça ? Tout simplement avec ce don du Saint-Esprit, gratuitement donné à ceux qui veulent lui obéir. « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire, selon Son plaisir » (v. 13).

Le plaisir de Dieu est de sauver Sa création. La folie de Satan est de tenter de détruire la création de Dieu. Pourtant, l’humanité entière, séduite par Satan, a préféré, dès le commencement, croire au mensonge. Dans le jardin d’Éden, l’arbre de vie symbolisait la vérité de Dieu qui amènerait Ses enfants à la vie éternelle. L’autre arbre, celui de la connaissance humaine de ce qui est bien ou mal, leur était défendu. Or, Satan a fait croire à Adam et Eve qu’en mangeant de ce fruit, ils seraient des dieux. Depuis ce temps, tous les êtres humains, dans leur for intérieur, se prennent pour des dieux. C’est dans cette séduction totale que Dieu a commencé à appeler Ses prémices du Royaume, que Jésus viendra établir ici-bas. Ces Élus de la première Résurrection sont aussi appelés Ses sacrificateurs, qui règneront avec Christ durant le Millenium pour rétablir toutes choses dans Son gouvernement à venir (Actes 3:21).

Ceux qui se convertiront durant le millénium formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront. Mais la bonté de Dieu ne s’arrête pas là. Après le millénium, Dieu ressuscitera tous ces milliards d’humains séduits tout au long des siècles, et qui sont morts sans jamais recevoir la vérité de Dieu. Cette vérité leur sera enfin offerte par les livres de la Bible qui leur seront ouverts à la connaissance de Dieu. Le Livre de Vie sera aussi ouvert, pour accueillir les noms de tous ceux qui se convertiront à Christ (Apocalypse 20:12). Ces individus s’ajouteront aux nations déjà existantes dans l’accroissement de la famille de Dieu. Et quand la Jérusalem céleste descendra sur cette terre renouvelée et purifiée par le feu, il ne restera que des êtres immortels prêts à faire éternellement le travail de Dieu.

Jean nous dit : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations [d’immortels] qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois de la terre [les Élus], y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:23-24). Les seuls qui n’y seront pas seront ceux que Dieu devra détruire, car ils ne seront d’aucune utilité dans Son Royaume. « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (v. 27). Chaque humain a donc deux choix. Soit de choisir la voie de Dieu et d’être inscrit dans le Livre de Vie pour l’immortalité ; ou de choisir la voie de Satan sans jamais s’en repentir et ne pas être inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. Ces gens ressusciteront mortels pour être jugés, puis détruits et brûlés complètement dans l’étang de feu, qui sera pour eux la seconde mort.

J’espère de tout coeur que, puisque la Bible nous dit qu’il y en aura, ils seront peu nombreux, très peu nombreux. Que Dieu soit plutôt avec chacun et chacune de vous pour vous guider et vous inspirer à prendre la BONNE DÉCISION !




D.136 – Le Premier Mensonge : une âme « immortelle » !

 

Par Roch Richer

 

AVERTISSEMENT FRATERNEL

Lorsqu’on aborde une question aussi délicate qu’une doctrine de fond du christianisme, il est toujours possible que le langage adopté paraisse méprisant, voire haineux, aux yeux du lecteur, spécialement si le dit lecteur est un défenseur de la doctrine enseignée, soit en tant que pasteur ou docteur en théologie. Qu’il soit bien entendu dans l’esprit de ceux à qui je m’adresse, que je ne vise nullement, dans certains passages sarcastiques, parfois teintés d’humour, à blesser ceux qui recherchent sincèrement la vérité, mais qui croient à la doctrine que je veux démontrer fausse et non biblique. Je sais qu’une bonne proportion des chrétiens ne sont pas au courant que la doctrine est fausse et ne tient pas la route bibliquement. À ceux-là, mes accusations ne s’adressent pas. Elles sont plutôt dirigées essentiellement vers ceux qui, en toute connaissance de cause, savent que la doctrine est fausse et s’attachent à la répandre dans le monde chrétien afin de maintenir les enfants de Dieu dans l’ignorance. Ils visent plusieurs buts. Ils sont ce que Paul a appelé les « loups ravisseurs », les ministres « revêtus d’un habit de brebis » et « déguisés en anges de lumière », servant leur père et maître, Satan, afin d’établir le plan de celui-ci sur terre pour perdre les vraies brebis.

« Il y a un complot de ses prophètes au milieu d’elle : ils seront comme des lions rugissants qui ravissent la proie ; ils ont dévoré les âmes ; ils ont emporté les richesses de la gloire ; ils ont multiplié les veuves au milieu d’elle. 26Ses sacrificateurs ont fait violence à la loi, et ont profané mes choses saintes ; ils n’ont point mis de différence entre la chose sainte et la profane ; ils n’ont point donné à connaître la différence qu’il y a entre la chose immonde et la nette, et ils ont caché leurs yeux de mes sabbats, et j’ai été profané au milieu d’eux. 27Ses principaux ont été au milieu d’elle comme des loups qui ravissent la proie, pour répandre le sang et pour détruire les âmes, pour s’adonner au gain déshonnête. 28Ses prophètes aussi les ont enduis de mortier mal lié : ils ont des visions fausses, et ils leur devinent le mensonge, en disant, Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel ; et cependant l’Éternel n’avait point parlé » (Ézéchiel 22:25-28).

Alors, à tous mes lecteurs, vous connaissez votre cœur, vous savez quelle attitude vous anime. Ne vous sentez pas visés par la dénonciation de cette fausse doctrine. Mais à ceux qui savent de quoi il retourne et qui persistent à enseigner le mensonge pour un gain déshonnête, vos protestations et vos récriminations, vos haut-cris et vos levées de bouclier ne changeront rien à la vérité. La doctrine de l’âme mortelle n’est pas nouvelle et je ne suis pas le seul à le démontrer. Cependant, il est de mon devoir de vous en faire part, en conscience devant Dieu.

Quel a été, selon vous, le premier mensonge à avoir été perpétré à l’endroit de la race humaine ? Petit indice : Satan en a été l’auteur. D’ailleurs, il est le père du mensonge, d’après ce qu’en a dit le Seigneur Jésus. Et nous pensons qu’Il savait de quoi Il parlait, n’est-ce pas ?

« Le père dont vous êtes issus [au niveau spirituel] c’est le démon, et vous voulez faire les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persévéré dans la vérité, car la vérité n’est point en lui. Toutes les fois qu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Satan s’est toujours affairé à présenter les choses sous un angle biaisé, afin de détourner les hommes de la vérité sans qu’ils s’en rendent vraiment compte. Depuis six mille ans, ses mensonges se sont élaborés pour devenir, avec le temps, des doctrines de fonds dans les églises institutionnalisées. Pour ce faire, Satan a malicieusement tordu les versets de la Bible, d’une manière si subtile, en fait, que, si l’on n’y fait pas attention et si l’on n’étudie pas la Parole de Dieu en profondeur, il est facile de s’y laisser prendre. C’est ce que vivent une grande majorité de chrétiens, par ailleurs fort bien intentionnés et zélés pour le Seigneur, mais trompés dans ce qu’il leur faut croire de la saine doctrine de Dieu.

Ainsi donc, c’est dans la Genèse, bien sûr, que vous retrouverez le premier mensonge. « Or le serpent était le plus fin [rusé, hypocrite] de tous les animaux des champs que l’Eternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu a dit, vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ? 2Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; 3Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous ne le toucherez point, de peur que vous ne mouriez. 4Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; 5Mais Dieu sait qu’au jour que vous en mangerez, vos yeux seront ouverts, et vous serez comme des dieux, sachant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5).

« Vous ne mourrez pas, voyons, vous avez la vie éternelle en vous ! Autrement dit, vous avez une âme immortelle, car — je vais vous dire un petit secret — en réalité, vous allez devenir des dieux ! » Et voilà pour le premier mensonge. Il est même si chargé qu’il a pu donner naissance à plusieurs religions encore actuelles et il est au fond des rituels et des illuminations des sociétés secrètes jusqu’à nos jours.

Combien de religions dites chrétiennes, qu’elles s’appellent catholiques, protestantes orthodoxes, protestantes évangéliques, charismatiques, pentecôtistes ou autres, professent l’existence d’une âme immortelle qui se détache du corps à la mort et, soit qu’elle monte au ciel, dans la béatitude, ou bien descende en enfer pour y souffrir les atrocités sadiques que l’on dit provenir d’un Dieu d’amour ?

Dieu avait pourtant assuré Adam et Ève, « quant à l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car dès le jour que tu en mangeras, tu mourras de mort » (Genèse 2:17). Assez précis, merci ! Dieu est très spécifique, ici. Quand Il dit à l’homme « tu mourras de mort, » Il n’est pas en train d’insinuer que c’est son corps qui va mourir et que son âme, espèce d’entité spirituelle autonome, va s’envoler vers les cieux ou vers l’enfer ! Si cela avait été le cas, laissez-moi vous dire que Dieu l’aurait clairement expliqué, car Il savait déjà que Satan essaierait dès le départ de remettre Sa Parole en question. La version David Martin est très précise, ici, car « mourir de mort » confirme l’absence de vie !

Remarquez les premiers mots de Satan à l’humanité : « Quoi ! Dieu a dit, vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ? » Satan sème intentionnellement le doute avec une formule détournée, depuis lors éprouvée, et qui a toujours très bien fonctionné avec les hommes. Il a simplement posé une question, se montrant tout étonné que Dieu Se soit permis un tel écart de conduite envers les êtres humains qu’Il venait de créer. « Dieu a fait cela ? Eh bien, vous me surprenez ! Ce n’est pas ce qu’Il m’a dit, à moi. Et, je vous l’apprends sans doute, mais mon nom est Lucifer, c’est-à-dire, “Porteur de lumière”. Alors, laissez-moi vous apporter un peu de lumière sur cette affaire. » Et Satan de se frotter les mains d’aise en voyant que la femme, Ève, marche à plein dans son mensonge. Et toute sa descendance a emboîté le pas. Des moutons de Panurge, vous dis-je !

Croyez-vous encore Satan ou pensez-vous que c’est Dieu qui a raison, quand Il dit : « Lui [notre Seigneur Jésus-Christ] qui seul possède l’immortalité, et qui habite une lumière inaccessible, lequel nul des hommes n’a vu, et ne peut voir ; et auquel soit l’honneur et la force éternelle, Amen » (1 Timothée 6:16).

Au moment où le Christ marchait sur la terre, Il a affirmé que « personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Eh bien, voyons ! Et Abel ? Et Noé ? Et Isaac ? Et Jacob ? Non ? Même pas Abraham, qui est pourtant le père des croyants ? Mes amis, comment voulez-vous interpréter autrement une Parole aussi claire que celle-ci provenant de notre Seigneur ? S’il y a quelqu’un qui ne parle jamais à tort et à travers, c’est bien le Seigneur Jésus-Christ ! Et Sa parole que voilà ne laisse aucun doute. De plus, elle confirme toute la Parole, partout dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments où vous ne trouverez aucun verset qui contredira cette affirmation péremptoire.

L’Église catholique prêche que le verset de Jean 3:13 ne s’appliquait que jusqu’à l’Ascension de Jésus au ciel, ce qui, d’après elle, ouvrait la porte à tous Ses serviteurs pour qu’ils puissent tous monter au ciel. Pas étonnant que le Magistère catholique ne cite jamais les paroles de l’apôtre Pierre, prononcées 10 jours APRÈS l’Ascension de Jésus : « Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour … Car David n’est pas monté aux cieux… » (Actes 2:29, 34). Sans aucun doute un petit blanc de mémoire…! Si ce genre de personnes a pu tomber dans le panneau de Satan et interpréter plusieurs Écritures pour qu’elles aillent dans le sens de leur vision personnelle du Plan de Salut de Dieu, raison de plus pour vérifier minutieusement leurs assertions. Et c’est ce que nous nous proposons de faire avec vous dans cet article, car…

l’âme de l’homme est mortelle !

Oui, messieurs-dames ! Et ne croyez pas que cela n’a pas beaucoup d’importance, parce qu’il s’agit d’une pièce maîtresse de la saine doctrine de la Bible. Plusieurs autres vérités demeurent inaccessibles si l’on ne comprend pas d’abord celle-ci qui est fondamentale.

Partons, en premier lieu, du principe que la Bible s’interprète ELLE-MÊME : « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. 21Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). La Bible répond donc elle-même aux questions qu’elle nous amène à nous poser. Ne laissons pas les hommes interpréter, par le seul moyen de leur esprit humain, les choses de Dieu qui se discernent spirituellement (1 Corinthiens 2:11-14).

Commençons par un verset qui ne porte pas du tout à confusion, même si certaines gens, tout embarrassées par sa franchise, essaient d’en altérer le sens : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra » (Ézéchiel 18:4). Et Dieu, pour être certain que l’homme sache bien qu’Il est sérieux, répète au verset 20 : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. » Il s’agit de l’être humain dans son entier ! Quand la vie cesse, le corps entier meurt et l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné.

Mais pourquoi mourra-t-elle ? Parce que « le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Qu’est-ce que la mort ? C’est l’absence de vie ! Voilà pourquoi la récompense des chrétiens, c’est la vie ! Et éternelle, en plus ! Ce verset est d’une simplicité tellement remarquable que la plupart des théologiens sont incapables d’en accepter l’absence de controverse. Ils disent plutôt que la mort, dans ce cas-ci, c’est une vie éternelle dans un lieu infernal. Pourquoi cette contradiction évidente et cette mauvaise foi flagrante ?

« Or vous n’êtes point en la chair, mais dans l’Esprit ; si toutefois l’Esprit de Dieu habite en vous ; mais si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à lui » (Romains 8:9). Prenez en sérieuse considération qu’une bonne partie des « théologiens » qui sèment la zizanie dans la compréhension des Écritures sont des athées ! Comment pourraient-ils, alors, être inspirés par le Saint-Esprit ? Dieu a écrit Sa Parole pour que la plus simple de ses brebis puisse la comprendre, mais avec Son Esprit ! Si Dieu dit que le salaire du péché, c’est la mort, ce n’est donc pas la vie ! La vie est un don !

Poussons notre enquête plus loin et regardons tout d’abord ce qui compose l’être humain. L’apôtre Paul a dit ceci : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Thessaloniciens 5:23). Voilà un excellent point de départ, provenant d’un homme fiable et inspiré par Dieu. Notez le moment précis auquel ce verset fait référence : « …l’avènement de notre Seigneur » ! C’est au moment exact de Son avènement que l’esprit, l’âme et le corps — l’homme entier —seront ressuscités irrépréhensibles, incorruptibles, comme Paul l’explique si bien dans 1 Corinthiens 15:35-36 : « Mais quelqu’un dira : comment ressuscitent les morts, et en quel corps viendront-ils ? 36O fou ! ce que tu sèmes n’est point vivifié, s’il ne meurt. » Lisez également les versets 38 à 55.

Paul s’adressait aux Élus de la 1ère Résurrection. Ce sont eux qui, à l’avènement de Jésus-Christ, auront été conservés irrépréhensibles. L’esprit, rempli du Saint-Esprit, le corps, devenu glorieux comme celui de Christ, et l’âme, la vie du corps, rendus immortels. Donc, l’être humain dans son ensemble deviendra immortel et aura un corps glorieux rempli du Saint-Esprit. Voyons maintenant les trois composantes de l’homme.

Le corps

Le corps est relativement facile à identifier. Il s’agit de la masse physique de chair, de muscles et d’os qui nous sert d’habitacle. Pierre, comme l’apôtre Paul, l’appelle une tente : « Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, 14Sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître » (2 Pierre 1:13-14). « Car nous savons que si notre habitation terrestre de cette tente est détruite … Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons étant chargés ; vu que nous désirons, non pas d’être dépouillés, mais d’être revêtus ; afin que ce qui est mortel, soit absorbé par la vie » (2 Corinthiens 5:1, 4). Le corps est donc un véhicule matériel temporaire qui serait inerte comme une pierre sans l’étincelle de vie que Dieu y a mis. Et sans la vie, il se décompose et retourne à la poussière. « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris : car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Cette étincelle de vie qui anime le corps de l’homme, comment Dieu l’appelle-t-Il ? L’âme ! Nous allons l’élaborer plus loin.

L’esprit

Regardons ce qu’il en est de l’esprit de l’homme. C’est d’abord ce qui différencie l’homme de l’animal. S’ils sont tous les deux des âmes, l’homme a toutefois un esprit pour lui permettre de penser, de planifier, de jongler avec les idées abstraites, d’inventer, d’aimer, de haïr, etc., à la différence de l’animal qui n’est doté que d’un instinct. Il ne faut pas croire, toutefois, que l’instinct remplace l’esprit chez l’animal, car l’homme aussi est doué d’instinct. Avoir faim, avoir soif, crier quand on se blesse, échapper un objet brûlant, se reproduire, se protéger quand on est attaqué, etc., ce sont tous là des instincts, et cela n’a rien à voir avec l’esprit.

Dieu a formé un esprit en l’homme pour qu’Il puisse éventuellement communiquer avec Sa créature par Son propre Esprit. Toutefois, cet esprit seul est insuffisant à l’homme pour lui permettre de comprendre les Paroles de Dieu.

« Car qui est-ce des hommes qui sache les choses de l’homme, sinon l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi nul n’a connu les choses de Dieu, sinon l’Esprit de Dieu. 12Or nous avons reçu non point l’esprit de ce monde, mais l’Esprit qui est de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; 13Lesquelles aussi nous proposons, non point avec les paroles que la sagesse humaine enseigne, mais avec celles qu’enseigne le Saint-Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. 14Or l’homme animal ne comprend point les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie ; et il ne peut même les entendre, parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2:11-14).

Il faut que l’homme reçoive l’Esprit de Dieu pour comprendre tout ce qui touche son salut. Voilà pourquoi, Satan ayant encombré l’humanité de diverses doctrines tordues, les hommes, avec leur seul esprit, n’arrivent pas à discerner la fausseté d’avec les doctrines bibliques véritables « parce [celles-ci] se discernent spirituellement. »

Dieu a installé l’esprit en l’homme : « Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui » (Zacharie 12:1). L’esprit accompagne le souffle de Dieu : « Tant qu’un souffle me restera, tant que l’esprit de Dieu sera dans mes narines » (Job 27:3). L’esprit est le siège de ses pensées, de son intelligence : « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). L’esprit n’est pas la vie, mais il accompagne la vie que Dieu insuffle par l’oxygène qu’Il fait pénétrer dans l’âme : « C’est l’Esprit de Dieu qui m’a fait ; c’est le souffle du Tout-Puissant qui m’a donné la vie » (Job 33:4).

L’esprit est ce qui rend l’homme intelligent et éventuellement apte à avoir une relation et une communication avec son Créateur. C’est l’esprit de l’homme qui le distingue bibliquement de l’animal et qui explique sa création à l’image de Dieu.

Alors, si nous prenons le verset décrivant la création de l’homme : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7), nous constatons que Dieu a mis de l’oxygène dans les narines de l’homme pour qu’il respire, déclenchant le processus de vie, a formé l’esprit en l’homme et en a fait une âme vivante, possédant un corps et un esprit. Il devient évident que l’homme est l’ensemble de cet esprit et du corps pour former un être complet et vivant. Et, chez l’animal, l’âme est l’amalgame de son corps et de son instinct, mais sans esprit.

Lorsque l’âme meurt, c’est que son corps perd le souffle de vie et que l’esprit de l’être humain retourne à Dieu, comme le dit l’Ecclésiaste, au chapitre 12, verset 9 : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné. » Nous comprenons donc que l’esprit est le reflet de l’intelligence de Dieu qu’Il a mis en l’homme. Cet esprit Lui revient lorsque meurt l’homme.

Pour nous résumer, l’esprit est un élément spirituel que Dieu a formé en nous pour nous donner l’intelligence de pouvoir communiquer avec notre Créateur. Il ne faut pas associer l’esprit dans l’homme à l’instinct dans l’animal. Tout animal a des instincts, et l’homme aussi. L’esprit rend l’homme intelligent, à l’encontre de l’animal qui ne l’a pas. Une autre preuve que nous ne descendons pas du singe…

L’âme

Maintenant, je vous pose la question : qu’est-ce que l’âme ? Comment Dieu la décrit-Il ? Voici très simplement ce que Dieu dit : « Seulement garde-toi de manger le sang ; car le sang c’est l’âme, et tu ne mangeras point l’âme avec la chair » (Deutéronome 12:23). Donc, en termes clairs, l’âme, c’est le sang des êtres vivants. De toute évidence, ici, Dieu dit que les animaux ont une âme : leur sang. Soyons encore plus spécifiques.

« Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme [de l’homme] que le sang [de l’animal] fait l’expiation. 12C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Personne d’entre vous ne mangera du sang, et l’étranger qui séjourne parmi vous, ne mangera pas de sang. 13Et si quelqu’un des enfants d’Israël, ou des étrangers séjournant parmi eux, prend à la chasse un animal ou un oiseau qui se mange, il en répandra le sang, et le couvrira de poussière ; 14Car, quant à l’âme de toute chair, c’est son sang ; il lui tient lieu d’âme. C’est pourquoi j’ai dit aux enfants d’Israël : Vous ne mangerez le sang d’aucune chair ; car l’âme de toute chair est son sang ; quiconque en mangera, sera retranché » (Lévitique 17:11-14).

« Toutefois vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est-à-dire, son sang » (Genèse 9:4).

Nous pouvons mieux comprendre que le sang des sacrifices d’animaux préfigurait le sang du sacrifice suprême de Jésus-Christ. Quand Il a répandu Son sang, c’est Son âme qu’Il a livrée pour nos péchés ! Ce fait éclaire davantage le sacrifice de notre Seigneur et Sauveur. « Et presque toutes choses selon la Loi sont purifiées par le sang ; et sans effusion de sang il ne se fait point de rémission » (Hébreux 9:22). Dans ses nombreuses prophéties concernant la venue du Messie, Ésaïe fut parfaitement inspiré de parler de l’âme du Christ comme étant l’objet de Son sacrifice : « Toutefois l’Eternel l’ayant voulu froisser, l’a mis en langueur. Après qu’il aura mis son âme en oblation pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours et le bon plaisir de l’Eternel prospérera en sa main … C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands, et il partagera le butin avec les puissants, parce qu’il aura épandu son âme à la mort, qu’il aura été mis au rang des transgresseurs, et que lui-même aura porté les péchés de plusieurs, et aura intercédé pour les transgresseurs » (Ésaïe 53:10, 12).

Et voilà pourquoi Dieu a accordé une si grande importance au sang versé, car le sang, c’est l’âme. Ces versets sont d’une telle précision et disent si clairement que l’âme est le sang de toute chair — ce qui inclut naturellement l’être humain — que vous ne verrez jamais un seul théologien, se faisant apologiste de l’âme immortelle, citer ces Paroles dans un de ses ouvrages. Ainsi donc, l’âme fait partie intégrante de l’homme par le sang qui coule dans ses veines. Le sang est un de ses composants homogènes indissociables. « Et certes je redemanderai votre sang, le sang de vos âmes [votre être vivant], je le redemanderai de la main de toutes les bêtes, et de la main de l’homme, même de la main de chacun de ses frères je redemanderai l’âme de l’homme » (Genèse 9:5). Le sang, c’est la vie !

Donc, en créant l’être humain, il est dit que Dieu « avait formé l’homme de la poudre de la terre, et il avait soufflé dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme fut fait en âme vivante » (Genèse 2:7). Le mot hébreu, ici, est nephesh, que l’on traduit par « âme ». En plus d’être traduit 428 fois par « âme », dans l’Ancien Testament, nephesh est aussi traduit comme suit : vie (119 fois), personne (29 fois), et créature (19 fois). « Il n’y a rien, dans les mots traduits par “âme” ou dans leur usage dans la Bible qui implique, même de loin, une entité consciente qui survive au corps après la mort ou qui lui attribue l’immortalité. Nephesh n’est pas une partie de la personne ; c’est la personne ! » [Dictionnaire biblique de Seigfried H. Horn, ph.d., p. 1061].

Ce qui anime l’homme, c’est la vie dans son sang qui circule dans son corps. Son esprit lui procure l’intelligence et non la vie physique. Sinon, pour se maintenir en vie, les animaux auraient aussi besoin d’un esprit. Voilà pourquoi l’âme, ou la vie du corps, est dans le sang, comme nous l’avons vu, car c’est le véhicule principal, créé par Dieu, par lequel le corps reçoit les trois principaux éléments qui soutiennent sa vie : l’oxygène qui sert à régénérer le sang, l’eau et la nourriture qui alimentent le corps par le sang. Enlevons le sang du corps humain, ou de tout animal, et la vie cesse. Donc, la vie est dans le sang qui devient, d’une certaine manière, l’âme du corps. Donc, dans notre existence physique temporaire, l’âme et le corps sont liés de façon indissoluble et ne peuvent pas fonctionner séparément. Donc, si l’âme et le corps sont inséparables, il est impossible que le corps meurt et que l’âme puisse continuer à vivre seule !

Les animaux sont des âmes aussi. Dans Genèse 9:10, le même mot nephesh est employé pour les décrire : « Et avec tous les êtres vivants [nephesh] qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre. » Allez-vous me dire que les animaux possèdent des âmes immortelles qui hériteront du Royaume de Dieu ? L’âme des animaux, c’est leur sang. C’est la vie qui coule dans leurs veines, comme dans celles de l’homme. Étudions un passage très révélateur à cet effet :

« Et il leur dit cette parabole : Les champs d’un homme riche avaient rapporté en abondance : 17Et il pensait en lui-même, disant : que ferai-je, car je n’ai point où je puisse assembler mes fruits ? 18Puis il dit : voici ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y assemblerai tous mes revenus et mes biens ; 19Puis je dirai à mon âme [il se parle à lui-même] : mon âme, tu as beaucoup de biens assemblés pour beaucoup d’années, repose-toi, mange, bois, et fais grande chère. 20Mais Dieu lui dit : insensé, en cette même nuit ton âme te sera redemandée [tu vas perdre la vie, tu vas mourir] ; et les choses que tu as préparées, à qui seront-elles ? 21Il en est ainsi de celui qui fait de grands amas de biens pour soi-même, et qui n’est pas riche en Dieu. 22Alors il dit à ses Disciples : à cause de cela je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. 23La vie est plus que la nourriture, et le corps est plus que le vêtement » (Luc 12:16-23).

Si nous nous mettons dans la perspective d’une âme « immortelle », sorte d’entité consciente et séparée du corps, mais qui doit vivre dans le corps jusqu’à la mort de celui-ci, cette parabole n’a plus beaucoup de sens, ou alors, c’est le riche commerçant qui en a raté un bout. Comment peut-on dire à son « entité séparée et immortelle » de se reposer, de manger, de boire et de faire grande chère ? Jésus sais fort bien, Lui, ce qu’est l’âme, puisqu’Il a dit, dans l’Ancien Testament, qu’il s’agissait du sang et, par extension, de la vie ! Si nous perdons la vie, nous perdons notre âme. « Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez… La vie est plus que la nourriture… » Nous avons vu que l’âme est le sang des êtres vivants. Et vous savez comme moi qu’un être blessé qui arrive au bout de son sang meurt ! Il perd la vie et son « âme [lui] est redemandée » par Dieu, c’est-à-dire qu’elle retourne d’où elle est venue : la poussière. L’esprit, lui, retourne aussi d’où il est venu : de Dieu.

De certains livres de la Bible que nous avons classés comme « poétiques » émanent un peu des pensées de Dieu. Et c’est en eux que nous retrouvons les réponses à certaines questions spirituelles que nous nous posons quant aux intentions de Dieu et Sa manière de fonctionner à notre égard. Pour le sujet qui nous préoccupe ici — l’âme de l’homme — nous voyons plusieurs versets qui nous révèlent ce qu’est cette âme. Nous y aurons donc recours pour expliquer notre propos.

Voyons ce que Job et le roi David écrivirent concernant l’âme. Certains d’entre vous serez peut-être fort étonnés de constater la clarté des Écritures sur ce sujet, clarté qui vous a probablement échappé jusqu’ici. Tout d’abord, Job nous parle de la fosse, que nous appelons la tombe, pour nous indiquer l’endroit où va l’âme à la mort.

« Ainsi il garantit son âme de la fosse, et sa vie, de l’épée … Ainsi il garantit son âme de la fosse, et sa vie, de l’épée … Pour retirer son âme de la fosse, afin qu’elle soit éclairée de la lumière des vivants » (Job 33:18, 22, 30). Incidemment, Élihu, le compagnon de Job qui parle, ici, fait référence à sa résurrection. Car, au verset 24, il déclare : « Alors il aura pitié de lui, et il dira: Garantis-le, afin qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé la propitiation [le sacrifice de Jésus]. » Dans la version d’Ostervald, il est écrit : « Alors Dieu prend pitié de lui, et dit : « Rachète-le; qu’il ne descende pas dans la fosse; j’ai trouvé une rançon ! »

« Leur personne mourra étant encore dans sa vigueur ; et leur vie finira parmi ceux qui se prostituent à la paillardise » (Job 36:14, Version Martin). Remarquez, ici, un fait très intéressant. Prise également des mêmes Textes Reçus, la version d’Ostervald rend ainsi ce passage de Job : « Leur âme meurt en sa jeunesse, et leur vie s’éteint comme celle des débauchés. » « Âme » et « personne » traduisent le même mot, nephesh, et sont donc synonymes. N’oubliez pas que nephesh peut se traduire par « âme », « vie » ou « personne » dans les Écritures.

David était un homme selon le cœur de Dieu et il possédait Son Esprit en lui. Il a parlé de l’âme à de nombreuses reprises et, comme vous allez le constater, il ne sembla pas comprendre cette entité de la même façon que les théologiens de tous les âges qui ont prêché une âme immortelle. En prêtant sa plume à Jésus-Christ, il a dit :

« Car tu n’abandonneras point mon âme au sépulcre, et tu ne permettras point que ton bien-aimé sente la corruption » (Psaume 16:10 ; cf. Actes 2:27, 31). Le sépulcre est la tombe. Pour David, l’âme ne va pas au ciel ou en enfer, elle va dans la tombe.

« Mais Dieu rachètera mon âme de la puissance du sépulcre, quand il me prendra à soi » (Psaume 49:16). C’est ce que le sacrifice de Jésus a fait. Et le Christ tirera l’âme de David de sa tombe, à la Résurrection.

« Puisque tu as délivré mon âme de la mort, ne garderais-tu pas mes pieds de broncher, afin que je marche devant Dieu en la lumière des vivants ? » (Psaume 56:14). David est encore plus spécifique, ici ; il savait que l’âme peut mourir !

« C’est lui qui a remis notre âme en vie, et qui n’a point permis que nos pieds bronchassent » (Psaume 66:9). Comment peut-on remettre en vie quelque chose qui est « immortel » ? Je vous pose la question ! Il parle de la résurrection, ici, quand les âmes seront remises en vie !

« Qui avait dressé le chemin à sa colère, et n’avait point retiré leur âme de la mort ; et qui avait livré leur bétail à la mortalité » (Psaume 78:50). Dans ce chapitre, David écrit un résumé des plaies d’Égypte lancées par Dieu et décrit Sa colère que le peuple n’a pas su reconnaître. Et, dans ce verset-ci, il démontre que Dieu possède le droit et le pouvoir de faire mourir l’âme de tout un chacun (car Il l’a faite en conséquence).

« Car ta bonté est grande envers moi, et tu as retiré mon âme d’un sépulcre profond » (Psaume 86:13). Le langage est poétique, mais parle d’une réalité tangible : la Résurrection.

« Qui est l’homme qui vivra, et ne verra point la mort, et qui garantira son âme de la main du sépulcre ? » (Psaume 89:49). Si l’âme était immortelle, David ne se poserait pas ce genre de question.

« Si l’Eternel ne m’eût été en secours, mon âme eût été dans peu [de temps] logée dans le lieu du silence … Quand j’avais beaucoup de pensées au-dedans de moi, tes consolations ont récréé mon âme » (Psaume 94:17, 19). David connaissait très bien le sort réservé à l’âme après la mort et les encouragements de la part de Dieu lui donnaient comme une prescience de la résurrection.

Parlant de l’état de l’âme dans la tombe, voici ce qu’en a dit l’Ecclésiaste : « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront, mais les morts ne savent rien ; il n’y a plus pour eux de récompense, car leur mémoire est mise en oubli. 6Aussi leur amour, leur haine, leur envie a déjà péri … 10Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:5-6, 10). Qui va au Sépulcre ? L’âme, dit David.

« Les morts, et tous ceux qui descendent où l’on ne dit plus mot, ne loueront point l’Eternel » (Psaume 115:17), dit encore David en développant le concept divin. Il n’y a donc aucun saint au ciel qui joue de la harpe en chantant des Alléluias. « Son esprit sort, et l’homme retourne en sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:4), ajoute-t-il en parfaite continuité avec tous les autres Psaumes.

« Mon âme, retourne en ton repos ; car l’Eternel t’a fait du bien. 8Parce que tu as mis à couvert mon âme de la mort, mes yeux de pleurs, et mes pieds de chute » (Psaume 116:7-8). Toujours l’âme menacée de mourir. Le concept de son « immortalité » est visiblement étrangère aux propos de David.

« Mon âme est attachée à la poudre [poussière] ; fais-moi revivre selon ta parole » (Psaume 119:25). C’est exactement ce que Dieu dit à Adam, dans Genèse 2:7 : « Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre » avant de lui marquer son sort, lors de sa mort : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes en la terre, car tu en as été pris ; parce que tu es poudre, tu retourneras aussi en poudre » (Genèse 3:19). Or, David n’est nullement confus en assimilant l’être humain à l’âme qui retournera d’où elle a été tirée, afin de connaître la mort. Il répète ce que Dieu a dit au premier homme. Mais il sait aussi que Dieu peut la faire « revivre selon [sa] parole » !

Salomon aussi a parlé de l’âme et de son sort. Voyons plutôt.

« On ne méprise point un larron, s’il dérobe pour remplir son âme, quand il a faim … Mais celui qui commet adultère avec une femme, est dépourvu de sens ; et celui qui le fera, sera le destructeur de son âme » (Proverbe 6:30, 32). Salomon fut l’homme le plus sage sur terre, hormis Jésus, et devait comprendre plus que tout autre ce qu’est l’âme. Peut-on remplir de nourriture une âme « immortelle » parce qu’elle a faim ? Et comment peut-on être le destructeur de son âme « immortelle » indestructible ?

« Tu le frapperas avec la verge, mais tu délivreras son âme du sépulcre » (Proverbe 23:14) dit Salomon, comme son père David. Toujours pas d’âme « immortelle » au tableau.

Le sort des méchants

Quelle est donc le sort de l’âme du méchant, si son âme n’est pas immortelle ? Voyons ce qu’Ésaïe, Abdias et Malachie en on dit :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils ne délivreront point leur âme de la puissance de la flamme » (Ésaïe 47:14). Il ne s’agit pas d’un feu qui va les brûler éternellement, ici, car l’âme peut mourir et être détruite. Soyons plus spécifiques encore.

Abdias, en parlant des nations qui adoreront la bête et le faux prophète, au temps de la fin, a dit ceci : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. 16Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront [de la coupe de la colère de Dieu], elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été » (Abdias 15-16). Leur existence cessera. Pas d’âme immortelle !

Et Malachie, parlant du même jour de la colère de l’Éternel, dit aux élus : « Et vous foulerez les méchants ; car ils seront comme de la cendre sous les plantes de vos pieds, au jour que je ferai mon oeuvre, a dit l’Eternel des armées » (Malachie 4:3). Il s’agit ici de la troisième Résurrection, celle qui est réservée aux incorrigibles qui auront commis le péché que Dieu ne peut pardonner : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui n’est point à la mort [la seconde mort], il priera pour lui, et Dieu lui donnera la vie ; savoir à ceux qui ne pèchent point à la mort. Il y a un péché à la mort ; je ne te dis point de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16). (Pour plus d’information, voyez notre document sur le Péché Impardonnable.)

Alors, il vaut mieux suivre la recommandation que Dieu nous faite : « Inclinez votre oreille, et venez à moi ; écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, savoir les gratuités immuables promises à David » (Ésaïe 55:3). Cette recommandation, Jésus la formulera à nouveau durant Son ministère terrestre : « Et ne craignez point ceux qui tuent le corps, et qui ne peuvent point tuer l’âme ; mais plutôt craignez celui qui peut perdre et l’âme et le corps en les jetant dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Ce sont ceux qui se font corrompre l’esprit à un tel point qu’ils rejettent Dieu qui Se voit ainsi obligé de les éliminer, car Il ne peut rien faire avec eux.

La série de versets que nous venons de voir n’est jamais citée dans les bouquins qui parlent de l’âme soi-disant « immortelle ». Et nous comprenons pourquoi : ils sont par trop embarrassants et trop clairs en contredisant carrément les présomptions de leurs auteurs. Voilà pourquoi ils ne s’en tiennent qu’à des versets qui, l’imagination aidant, peuvent sembler corroborer leurs dires. Mais en lisant d’abord ces versets qui ne laissent planer aucun doute, nous pouvons ensuite étudier sous leur angle véritable les autres versets utilisés par ces théologiens. Ils prennent alors une autre dimension et deviennent clairs et précis.

Donc, quand Dieu dit : « L’âme qui pèche est celle qui mourra, » il est parfaitement clair que cela veut dire que l’âme qui commettra un péché mourra, cessera de vivre, deviendra comme de la cendre sous les pieds ! À moins, bien entendu, qu’elle accepte le sacrifice de Celui qui a fait mourir Son âme pour nous, Jésus-Christ, notre Sauveur, et Il tirera notre âme de la tombe, du sépulcre, à la Résurrection des âmes qui sont mortes une première fois, tel que réservé à tous les hommes/âmes (Hébreux 9:27).

Dans cette perspective, révisons certains passages sur lesquels se rabattent nombre de gens pour essayer de prouver que l’âme est une entité spirituelle autonome emprisonnée dans un corps de chair méprisable jusqu’à ce que la mort la délivre enfin et qu’elle aille rejoindre le ciel, alors que Dieu a dit que c’était inaccessible à l’homme (1 Timothée 6:16).

Les âmes qui crient

Un des passages qu’utilisent les théologiens pour faire la preuve de l’immortalité de l’âme est celui-ci :

« Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. 10Et elles criaient à haute voix, disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang de ceux qui habitent sur la terre ? 11Et il leur fut donné à chacun des robes blanches, et il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet » (Apocalypse 6:9-11).

Se basant sur leur lecture superficielle et biaisée par leurs préjugés, ils croient que ces âmes sont immortelles, au ciel et qu’elles attendent que les derniers martyrs viennent les rejoindre afin de retourner dans leur corps, sur terre, lors de la 1ière Résurrection. Or, dès le début de Sa Parole, Dieu avait déjà jeté de la lumière sur ces versets. Lisez ceci :

« Et Dieu dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère [Abel] crie de la terre à moi » (Genèse 4:10).

« La voix du sang » ! Du sang qui crie ? Mais oui ! Et c’est tout à fait logique ! Nous avons vu que le sang, c’est l’âme de toute chair. Il est donc évident que les cris d’Abel faisaient partie de ceux des âmes nichées sous l’autel de Dieu et que l’apôtre Jean a vues en esprit. Pour le besoin de cette vision de Jean, Jésus fait crier ces martyrs qui sont morts en ayant hâte de ressusciter et en demandant à leur Sauveur de leur faire promptement justice.

Le but de Jésus n’est pas de les « protéger dans les nuages pendant sept ans ». Quant à cela, ils sont aussi bien protégés dans leur tombe ! Le but de Jésus est de nous annoncer le dernier martyr d’une Église devenue tiède et qui se devra de redevenir CHAUDE ! Ce martyr implique l’Église de Laodicée des temps de la fin, dernière étape de l’Église avant la 1ière Résurrection. Et que dire de nos chers pré-tribulationistes qui prêchent qu’après les messages aux Églises (Apocalypse 2 & 3), l’Église n’est plus mentionnée une seule fois avant le retour de Christ ? Qui sont ces âmes sous l’autel et ceux qui portent des robes blanches, au chapitre 7 ? Des athées, peut-être ?

Pour bien le comprendre, il y a deux points fort importants à considérer en lisant ce passage de l’Apocalypse. D’abord, Jean a eu une vision que Jésus lui a montrée par une succession de symboles. Étudiez Apocalypse 1:1 où Jésus dit qu’Il « les a fait connaître » à Jean. Le mot original traduit par connaître veut dire « montrer par des signes » ou « signifier par des symboles ». Dieu utilise ce procédé dans toute la Bible, mais plus spécifiquement dans les prophéties, et tout spécialement dans le livre de l’Apocalypse, afin de cacher aux yeux des non-convertis la signification de ce qu’Il énonce, tout en l’expliquant à Ses serviteurs.

Cependant, les serviteurs de Dieu doivent faire leurs devoirs et étudier TOUTE la Parole pour découvrir quelle signification Dieu donne Lui-même à Ses symboles. Voilà pourquoi la plupart des gens lisent l’Apocalypse en interprétant les symboles tout croche. Car ils ne se fient qu’à leur esprit humain. Or, ces symboles se discernent spirituellement, grâce au Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 16:13).

Quelqu’un qui ne sait pas ce qu’entend Dieu par « âme », dans toute la Bible, ne peut comprendre Apocalypse 6:9-11. Mais, à la lumière de Genèse 4:10 et de tous les passages traitant de l’âme, le passage d’Apocalypse 6:9-11 dévoile son mystère et devient clair.

Deuxième point à considérer avant de donner l’explication que Dieu offre du passage. Lorsque Jean a eu sa vision, il fut transporté en esprit dans un lieu OÙ LE TEMPS NE COMPTE PAS ! Dieu et Son trône ne sont pas soumis au passage du temps, l’Éternel en étant le Créateur ! Alors, pour Dieu tout est au présent. C’est d’ailleurs pour cela qu’Il Se nomme « Je Suis » ! C’est un élément fort important à garder en mémoire et valable dans toute la lecture de l’Apocalypse.

Nous pouvons maintenant étudier ce dont Jean a été témoin. Quand il vit les âmes des martyrs sous l’autel, le temps ne jouant pas, il a vu tous les martyrs qui, au fil des siècles, se faisaient torturer par leurs agresseurs pseudo-religieux. Les cris d’Abel lui parvinrent sans aucun doute en même temps que les millions de martyrs assassinés lors des débuts de l’Église et au cours de l’époque de l’Inquisition. Il y avait certainement aussi les saints martyrisés à notre époque, un peu partout dans le monde et dont les âmes, leur sang, crient à Dieu de les délivrer. Ils n’aimèrent pas leur vie au point de renier leur Dieu et acceptèrent la mort plutôt que devenir des renégats. Dieu connaissait leur cœur et leur a « donné à chacun des robes blanches », symboles de leur fidélité, indiquant qu’ils sont déjà assurés de faire partie de la 1ière Résurrection.

Tous leurs cris sont devant Lui, hors du temps, et pourraient sourdre ainsi pendant l’éternité, si Dieu le voulait. Leur sang crie ! Mais que leur dit Dieu ? « Il leur fut dit qu’ils se reposassent encore un peu de temps » ! Jean avait encore d’autres choses à voir, dont, entre autre, ce dernier martyre mondial, un assassinat à l’échelle planétaire ! « …jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux, soit complet » leur dit Dieu.

Or, dans plusieurs passages des Psaumes et ailleurs, nous avons constaté que le repos de l’âme se trouve dans la fosse, dans la tombe ! Voyons des exemples de cela :

« Que ne suis-je mort dès la matrice ; que n’ai-je expiré aussitôt que je suis sorti du ventre de ma mère … Car maintenant je serais couché, je me reposerais, je dormirais ; il y aurait eu dès lors du repos pour moi » (Job 3:11, 13).

« Il dit ces choses, et puis il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais j’y vais pour l’éveiller. 12Et ses Disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort il sera guéri. 13Or Jésus avait dit cela de sa mort ; mais ils pensaient qu’il parlât du dormir du sommeil. 14Jésus leur dit donc alors ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11:11-14).

Jésus Lui-même a donné l’explication de Son symbole apocalyptique. Lazare se reposait dans la mort jusqu’à ce que Jésus le réveille par une résurrection. Ce qui veut dire qu’aux âmes que Jean a vues, il fut accordé de reposer dans la mort, là où « les morts ne savent rien … car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9:5, 10).

Faisons donc une relecture du passage d’Apocalypse 6:9-11 afin de voir si notre connaissance de l’âme ne le rend pas plus clair :

« Et quand il eut ouvert le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes [le sang, les êtres vivants] de ceux qui avaient été tués pour la parole de Dieu, et pour le témoignage qu’ils avaient maintenu. 10Et elles criaient à haute voix [alors qu’on les torturait], disant : Jusqu’à quand, Seigneur, qui es saint et véritable, ne juges-tu point, et ne venges-tu point notre sang [notre âme] de ceux qui habitent sur la terre ? 11Et il leur fut donné à chacun des robes blanches [juste avant leur mort, comme preuve symbolique qu’ils avaient remporté la couronne], et il leur fut dit qu’ils se reposassent [de leurs tortures, dans la tombe] encore un peu de temps, jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons de service, et de leurs frères qui doivent être mis à mort comme eux [dans la dernière grande persécution], soit complet » (Apocalypse 6:9-11).

Jeté dans l’étang de feu

Un autre passage qui porte à confusion, quand on n’en fait qu’une lecture de surface et littérale, sans tenir compte du symbolisme et des explications qui se trouvent ailleurs dans les Écritures, est celui-ci :

« Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où est la bête et le faux-prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

On arrive trop rapidement à la conclusion que la bête et le faux prophète brûleront éternellement dans l’étang de feu et qu’ils possèdent donc une âme immortelle. Mais en étudiant ce verset, on arrive à une tout autre conclusion. Premièrement, il y a une erreur de traduction dans toutes les versions bibliques. Elle est justement due à la mauvaise compréhension de l’âme que les traducteurs traînaient probablement par devers eux. Dans le texte original, le verbe « est » n’y est pas ! Il est écrit : « …où la bête et le faux prophète… » Si nous voulons y mettre une forme du verbe « être », nous devons laisser tout le contexte de la Bible le mettre lui-même. Et, après une étude approfondie de l’âme, une seule conjugaison s’impose.

Regardons d’abord à qui est destiné l’étang de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche ; Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). Ce sont Satan et ses démons qui doivent habiter l’étang de feu pour l’éternité et y être tourmentés afin d’avoir toujours sous les yeux l’état de destruction de leurs œuvres maudites ! La bête, le faux prophète et tous les méchants incorrigibles qui n’auront pas accepté le plan de salut de Dieu seront, lors de la deuxième mort, jetés dans cet étang de feu que sera devenu la vieille terre entière. Mais la bête, le faux prophète et les méchants incorrigibles n’auront pas été transformés en corps immortels, car c’est la promesse faite aux saints. Ils seront demeurés des êtres charnels, faits de matière corruptible, inflammable ! Ils brûleront instantanément et deviendront de la cendre sous nos pieds, puis leur mémoire sera oubliée et ils seront comme s’ils n’avaient jamais existé ! C’est ce que la Bible dit, que vous l’acceptiez ou non !

Alors, quelle conjugaison doit-on donner au verbe « être », dans les versions françaises de la Bible ? « « Et le Diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où ont été [ou encore où furent] la bête et le faux-prophète ; et ils [le diable et ses anges déchus] seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » C’est toute la révélation des Écritures qui donne la bonne conjugaison. Car l’âme de la bête et du faux prophète « mourra de mort », comme Dieu le dit dans Genèse 2:17, s’ils n’acceptent pas le salut de Jésus-Christ. C’est la deuxième mort !

« Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Eglises. Celui qui vaincra sera mis à couvert de la mort seconde » (Apocalypse 2:11).

« Bienheureux et saint est celui qui a part à la première résurrection ; la mort seconde n’a point de puissance sur eux » (Apocalypse 20:6).

« Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde » (Apocalypse 20:14).

« Mais quant aux timides, aux incrédules, aux exécrables, aux meurtriers, aux fornicateurs, aux empoisonneurs, aux idolâtres et à tous menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, qui est la mort seconde » (Apocalypse 21:8).

L’enfer

Avez-vous remarqué, dans Apocalypse 20:14, que la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ? Donc, l’enfer n’est pas l’étang de feu ! Il est jeté dedans ! Mais alors, qu’est-ce que l’enfer ? L’enfer n’est-il pas le lieu de tourments éternels ? Eeeeeeh non ! Entrons un instant dans l’univers de l’enfer, parce qu’il est étroitement relié au concept de « l’immortalité » de l’âme des méchants. Au verset 13 du même passage, nous lisons : « Et la mer rendit les morts qui étaient en elle, et la mort et l’enfer rendirent les morts qui étaient en eux ; et ils furent jugés chacun selon ses œuvres » Les morts sont en enfer, en ce moment-même, et depuis le début de l’humanité ! Les saints comme les païens ! Car l’enfer, c’est la tombe !

Essayons de débrouiller la confusion qui règne à cause des enseignements des faux apôtres de tous les âges, en ce qui concerne l’enfer. Le Nouveau Testament a été écrit en grec et, dans cette langue, il y a trois mots qui ont été traduits en français par « séjour des morts », « géhenne » (ou « étang de feu ») et « abîme ». Le mot grec hades signifie tout simplement « fosse » ou « tombe », c’est-à-dire, l’endroit où sont placés les morts, soit le séjour des morts. C’est de cet enfer dont nous parlons plus haut. Si les âmes allaient immédiatement dans l’étang de feu ou au ciel, après la mort, il eut été bien étrange de la part de Pierre de dire ceci :

« Car David n’est pas monté aux cieux » (Actes 2:34). Et…

« Hommes frères, je puis bien vous dire librement touchant le Patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est parmi nous jusques à ce jour » (Actes 2:29).

Or, Dieu avait dit de David : « …j’ai trouvé David fils de Jessé, un homme selon mon cœur, et qui fera toute ma volonté » (Actes 13:22). Pierre le savait certainement, et il savait aussi que « personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), comme il l’avait entendu de la bouche même de Jésus. Ainsi, l’âme de David était toujours dans la tombe, le hades, l’enfer, comme elle y est encore aujourd’hui, d’ailleurs. Ainsi que l’âme de tous les prophètes. Et de tous les saints martyrs. Ils se reposent dans la tombe jusqu’à ce que le nombre de leurs compagnons soit complet, lors du retour dans la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.

Le deuxième mot grec désignant l’au-delà est tartaroo. Il ne se trouve que dans un seul passage de la Bible : « Car si Dieu n’a pas épargné les Anges qui ont péché, mais les ayant précipités dans l’abîme [tartaroo] chargés des chaînes d’obscurité, les a livrés pour être réservés au jugement… » (2 Pierre 2:4). Certaines versions bibliques provenant des textes corrompus d’Alexandrie rendent tartaroo par « le Tartare » ou bien par « l’enfer ». C’est une grossière erreur. Dans la mythologie grecque, le Tartare était la partie des « enfers » réservée à la punition des dieux rebelles. C’est l’expression que l’on retrouve, entre autres, dans la bible de Jérusalem et dans la Traduction du Nouveau Monde des Témoins de Jéhovah. C’est excellent pour tromper les gens ! Car si l’on croit que le Tartare est une partie de l’enfer, on dénature complètement l’enfer en question. Et la sauce tartare vire au vinaigre…

Ce que Dieu dit, en clair, c’est que, de l’abîme où les démons sont confinés (mais d’où ils sortent régulièrement pour tenter le monde), ils seront un jour jetés dans l’étang de feu qui est préparé à leur intention, étang où l’on jettera aussi l’enfer et la mort.

Le troisième mot grec, gehenna, désigne un lieu de châtiment que l’on a traduit par « géhenne » ou « étang de feu ». La géhenne, ou vallée de Hinnom, s’étendait juste aux portes de Jérusalem, à l’époque de notre Seigneur Jésus. C’était un endroit où les cendres, les déchets, les cadavres d’animaux et ceux des criminels étaient jetés pour être brûlés. Il s’agissait d’un dépotoir public d’où jaillissait, jour et nuit, un feu qui consumait tout ce qu’on y jetait.

Jésus et Ses disciples s’en servaient continuellement comme exemple dans leurs enseignements pour illustrer le feu qui consumerait entièrement, détruirait à jamais, anéantirait les pécheurs qui refuseraient mordicus de se repentir devant Dieu. Ce feu de la géhenne de Jérusalem signifie la même chose que l’étang de feu d’Apocalypse dans lequel seront jetés les rebelles incorrigibles à la fin des temps, lors de la troisième Résurrection. C’est le seul « enfer » que la Bible associe aux flammes et au feu. Nulle part, dans les Écritures, l’on ne rencontre la description de personnes se trouvant dans des salles remplies de tisons ardents et dont les corps sont torturés éternellement par un feu entretenu par les démons ! C’est absurde !

Cette version de l’enfer provient de La Divine Comédie de Dante Alighieri (1265-1321 après J.-C.) gracieusement adoptée par l’Église catholique pour soutirer des milliards de dollars à ceux qui voulaient acheter des indulgences pour raccourcir leurs vacances forcées dans la chaleur du four du purgatoire (invention d’Augustin – 345-430 après J.-C.). La peur alimentée par cette église dans le cœur de ses fidèles a beaucoup rapporté aux coffrets du Vatican, surtout grâce aux « pères de l’église » qui ont su si bien tordre les versets bibliques à leur guise, pour mieux enrichir leur secte.

La Parole ne dit jamais que les rebelles vivront dans l’étang de feu. Elle dit plutôt qu’ils Y MOURRONT ! « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu : c’est la mort seconde. 15Et quiconque ne fut pas trouvé écrit au Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:14-15).

Dieu n’a pas abandonné l’homme à son raisonnement charnel et à ses propres idées sur ces questions. L’avertissement sévère qu’Il donne, par Son serviteur Jude, à ceux qui devaient revenir à « la foi qui a été une fois donnée aux Saints » (v. 4), contient un exemple parfait des effets éternels laissés par l’étang de feu.

« Et que Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines qui s’étaient abandonnées en la même manière que celles-ci, à l’impureté, et qui avaient couru après les péchés contre nature, ont été mises pour servir d’exemple, ayant reçu la punition du feu éternel » (Jude 7). Les villes de Sodome et Gomorrhe ont subi le châtiment divin sous forme d’un feu éternel. Mais est-ce que ces villes brûlent encore ? Évidemment non ! « Feu éternel » veut tout simplement dire que les effets en sont permanents et DÉFINITIFS ! Les incendies qui ont détruit ces deux cités se sont éteints d’eux-mêmes. À cause de la connaissance que nous possédons maintenant de la nature de l’âme et de la fonction des trois Résurrections, aucune équivoque n’est possible quant au sens à donner à cette Écriture. Tous ceux qui persistent à se rebeller contre Dieu, malgré l’offre du Saint-Esprit et/ou en dépit de la réception du Saint-Esprit, seront brûlés vifs dans une tempête de feu comme l’humanité n’en a jamais connue auparavant et n’en connaîtra plus. Ils seront dissous en un clin d’œil, comme un fétu de paille, et deviendront presque instantanément de la cendre sous nos pieds. Ce feu sera si intense qu’en y plongeant, ils n’auront pas le temps de ressentir de douleur. Ils seront donc détruits sans souffrance physique. Ça, c’est dans le Plan d’un Dieu parfaitement aimant !

La fumée de leur tourment

Cela nous amène naturellement à parler d’un autre verset qui a subi des torsions de la part de ceux qui veulent croire au châtiment d’une âme immortelle.

« Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles, et ceux-là n’auront nul repos ni jour ni nuit qui adorent la bête et son image, et quiconque prend la marque de son nom » (Apocalypse 14:11).

Plantons d’abord le contexte. La bête, c’est le système religieux babylonien qui existe depuis environ 4 000 ans sans discontinuer. En l’an 538, ce système s’est assis dans le Temple de Dieu — l’Église — en y affichant son image — le pape blanc. Plus tard, en l’an 1534, a surgi le faux prophète, Ignace de Loyola, premier Général Jésuite, titre auquel on accola le nom de Pape Noir, celui qui a toujours fait qu’on adorât la bête et son image, au moyen de toutes ses religions et de ses sectes secrètes. Ce pape noir est l’éminence grise qui ne tient ses ordres que de Satan seulement et directement. Le pape noir fait et défait les papes, les empereurs, les rois, les princes, les présidents et tous ceux qui détiennent un poste d’importance dans le système babylonien. Pour pouvoir adhérer à cette hiérarchie, il faut faire vœu d’adoration à Lucifer et prendre sa marque (il y a plusieurs possibilités : le IHS qui est le sigle des Jésuites, Vicarius Filii Dei qui est le titre du pape, l’étoile de David à six pointes qui est le sigle des Juifs sionistes, etc.).

Nous espérons pour toutes ces personnes qu’elles pourront changer, grâce à Dieu. Mais elles sont déjà bien près du péché impardonnable. Durant la période de la colère de Dieu, suivant le retour de Christ, croyez-moi qu’ils vont trouver le temps long. Ils sont à la tête de la Grande Babylone qui va subir sa cuisante défaite absolue et définitive. Pendant toute la durée de la colère de Dieu — dont on ne sait sur combien de temps elle va s’étendre — ils n’auront effectivement de repos ni jour, ni nuit.

Et la fumée de leurs tourments sera exactement comme les cris des martyrs que nous avons vus et expliqués dans Apocalypse 6:9-11, sauf que leurs tourments seront distribués EN DOUBLE RATION : « Rendez-lui ainsi qu’elle vous a fait, et payez-lui au double selon ses œuvres ; et dans la même coupe où elle vous a versé à boire, versez-lui-en au double » (Apocalypse 18:6). Ces tourments montent pour l’éternité en fumée symbolique jusqu’au Temple céleste de Dieu où le temps n’existe pas, rappelez-vous. Mais le Temple de Dieu ne voudra rien savoir de cette fumée-là. Cela veut dire que les cris des méchants durent depuis le début de l’humanité, depuis le crime de Caïn, et dureront jusqu’à ce que le dernier rebelle, bourré d’orgueil, ayant refusé que Jésus règne sur lui, soit anéanti pour de bon. Alors seulement cesseront les tourments et l’on n’entendra plus de pleurs et de grincements de dents dus à la rage orgueilleuse des insoumis.

Dieu ne peut rien faire de celui qui refuse Son joug, pourtant si léger comparé à celui de Satan. Donc, Il ne Lui reste qu’à acquiescer à la volonté du rebelle et à le détruire instantanément. C’est pour cette raison-là que Dieu a fait de l’homme une âme vivante en chair et en os physiques : afin qu’Il puisse le détruire au cas où il refuserait Son salut ! Il ne l’a pas créé immortel pour le voir souffrir atrocement et éternellement s’il est trop stupide et orgueilleux pour accepter de devenir humble devant son Créateur et Sauveur ! C’est de la logique la plus pure et en parfaite harmonie avec un Dieu qui irradie un amour infini.

Si Dieu a dit qu’on « ne nuira et on ne fera aucun dommage à personne dans toute la montagne de ma Sainteté ; parce que la terre aura été remplie de la connaissance de l’Eternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9), c’est-à-dire, dans Son futur Gouvernement éternel, à partir de la fin des temps, on voit mal comment cela pourrait se concilier avec un « enfer » plein d’âmes qui brûlent éternellement et dont les cris nous parviendraient à tout jamais !

Parfois, nous avons l’impression que certaines personnes croient notre Sauveur complètement illogique et inconséquent dans Sa Parole !

Hénoc

Prenons un autre exemple, celui d’Hénoc et Élie. Nombreux sont ceux qui croient qu’ils ne sont pas morts et que leur âme est au ciel — à moins qu’ils errent incognito sur terre depuis des millénaires ! Examinons les versets sur lesquels les « érudits » se fondent.

« Hénoc marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5:24).

« Par la foi Enoch fut enlevé pour ne point passer par la mort ; et il ne fut point trouvé, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé il a obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5).

(Remarque : Si l’orthographe du nom d’Hénoc diffère de l’Ancien au Nouveau Testament, il s’agit néanmoins du même personnage.)

Selon la méthode de la « lecture rapide » exercée par nos chers érudits, il semble, en effet qu’Hénoc ne soit pas mort. Or, cela vient en contradiction flagrante avec certaines autres Écritures très spécifiques : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13), a dit Jésus. Dans Hébreux 9:27, nous voyons qu’« il est ordonné aux hommes de mourir une seule fois, et qu’après cela suit le jugement. » De plus, si l’on continue notre lecture d’Hébreux 11, on arrive au verset 13 où Paul a écrit distinctement :

« Tous ceux-ci [Hénoc compris !] sont morts en la foi, sans avoir reçu les choses dont ils avaient eu les promesses… »

Alors comment expliquer cette apparente contradiction ? Tout simplement en comprenant le Plan de Dieu, en sachant qu’il y a deux sortes de mort et en connaissant les Résurrections et leurs étapes ! Cela compris, les versets mêmes que l’on cite et leur contexte nous donnent les réponses ! Reprenons le passage de la Genèse et élargissons le contexte :

« Et Hénoc, après qu’il eut engendré Méthuséla, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. 23Tout le temps donc qu’Hénoc vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. 24Hénoc marcha avec Dieu ; mais il ne parut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5:22-24).

Nous voudrions attirer votre attention sur le verset 23. « Tout le temps donc qu’Hénoc vécut, fut trois cent soixante-cinq ans. » Ce verset implique indubitablement que la durée de la vie d’Hénoc fut de 365 ans, ni plus ni moins ! Après quoi, il est mort ! Au verset suivant, il n’est nullement écrit qu’il a reçu une vie éternelle, il est écrit qu’il « ne parut plus », sous-entendant clairement qu’il disparut aux yeux des gens de son entourage. Pourquoi ? « …parce que Dieu le prit » ! Mais pourquoi Dieu le prit-il, alors ? Parce qu’ « Hénoc marcha avec Dieu » et que Dieu, voulant le protéger afin qu’il ne lui arrive pas ce qui était arrivé à Abel, choisit de le faire mourir Lui-même, probablement dans son sommeil.

« Mais, dans Hébreux 11:5, » nous direz-vous, « il est bien écrit qu’Hénoc n’est pas mort, non ? » C’est justement là où nous voulions vous amener, car ce passage contient toutes les réponses à nos questions, à condition de savoir le lire ! Étudions-le grâce à la nouvelle connaissance que nous venons d’acquérir au sujet de l’âme et de la mort.

« Par la foi Enoch fut enlevé pour ne point passer par la mort… » Si Paul dit, au verset 13, que tous ceux dont il vient de faire la liste sont morts, de quelle mort parle-t-il au verset 5 ? Tout simplement DE LA SECONDE MORT ! Et qu’est-ce qui nous fait croire qu’il s’agit de la seconde mort ? C’est la fin du verset qui éclaire tout le passage et nous démontre qu’il s’agissait bel et bien de la seconde mort : « car avant qu’il fût enlevé il a obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. »

Enoch (ou Hénoc) s’est converti et a marché avec Dieu pendant trois cents ans. Or, à son époque, les gens vivaient régulièrement de huit à neuf cents ans. L’expérience d’Abel nous montre qu’il y avait un risque à être converti à cette époque, la connaissance divine étant très limitée. Nous pouvons vivre des persécutions pendant quelques décennies, mais pendant quelques centenaires, c’est peut-être une autre histoire ! C’est long !

Dieu, connaissant le cœur des hommes, n’a pas voulu faire subir à Hénoc une trop longue attente et des persécutions inutiles qui auraient pu risquer d’amener notre cher patriarche à finir sa vie en reniant Dieu, commettre le seul péché qui ne se peut être pardonné et subir ainsi la seconde mort. Dieu eut un grand geste de miséricorde envers Hénoc. En saisissant cela, relisez le verset et vous verrez comme il devient facile à comprendre.

Élie

Exactement le même principe s’applique au cas d’Élie. Examinons le passage de son enlèvement :

« Quand ils eurent passé, Élie dit à Élisée : Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit : Que j’aie, je te prie, une double portion de ton esprit. 10Et Élie dit : Tu demandes une chose difficile. Si tu me vois enlever d’avec toi, il t’arrivera ainsi ; sinon, cela n’arrivera pas. 11Et comme ils continuaient leur chemin et s’entretenaient en marchant, voici, un char de feu, et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre. Et Élie monta aux cieux dans un tourbillon » (2 Rois 2 9:11).

Où est-il écrit que le prophète Élie est demeuré en vie depuis ce temps ? Il fut enlevé de devant la face d’Élisée, cela est clair. Mais rien ne nous indique qu’il n’est pas mort, sauf si l’on a des idées préconçues qui viennent tordre notre entendement et biaiser notre interprétation ! De quel cieux s’agit-il, ici ? Du trône de Dieu ? Bien sûr que non, parce que (reprenons tous en chœur) : « Car personne n’est monté au ciel, sinon celui qui est descendu du ciel, savoir le Fils de l’homme qui est au ciel » (Jean 3:13). Donc, il s’agit évidemment du firmament, assez haut pour qu’il ne soit plus vu d’Élisée. Mais pourquoi Dieu a-t-Il fait cela ?

Il semblerait que l’Éternel voyait qu’Élie en avait assez fait, que son temps était terminé et qu’il fallait maintenant qu’Élisée prenne la relève. Mais le problème, c’est qu’Élisée, lui, ne se sentait pas prêt et collait aux basques d’Élie. Il ne voulait rien entendre de ce que son maître s’en aille. Lisez tous les versets précédant l’enlèvement d’Élie. Élisée ne veut pas quitter Élie et rabroue les fils des prophètes de Béthel, de Jéricho et sur le bord du Jourdain. Il dit même à Élie : « L’Éternel est vivant et ton âme est vivante ! je ne te quitterai point » (v. 6). Alors Dieu a pris les grands moyens pour faire passer le bâton d’Élie à Élisée et prouver à ce dernier qu’Il était aussi avec lui. « Et il [Élisée] prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber de dessus lui ; il en frappa les eaux et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? Lui aussi il frappa les eaux, qui se partagèrent çà et là, et Élisée passa » (v. 14).

Bien que ce ne soit pas spécifié, nous pouvons croire sans risque que Dieu a fait avec Élie ce qu’il avait fait avec Moïse et qu’Il l’a enterré Lui-même en un endroit qu’Il est seul à connaître. C’est tout le contexte biblique qui nous le démontre.

Le bon larron

Voyons maintenant un dernier passage que l’on prend souvent comme prétexte pour affirmer que l’âme de celui qui est sauvé monte immédiatement au ciel au moment de sa mort. Il s’agit de la parole prononcée par notre Seigneur Jésus-Christ qui S’adresse au bon larron lorsque tous deux étaient sur la croix :

« Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis » (Luc 23:43).

Selon ce verset, soit que Jésus a fait un mensonge, soit que la compréhension générale des gens est faussée. La première hypothèse est impossible, car Jésus n’a jamais commis de péché. Il faut donc rechercher la fausseté du raisonnement des chrétiens en général. Car voyez-vous, Jésus a bel et bien dit au larron qu’il serait AVEC LUI au paradis la journée même ! Or, Jésus est mort pendant trois jours et trois nuits (bien comptés) et N’EST PAS MONTÉ AU CIEL pendant ce temps-là ! Lorsque Marie de Magdala se rendit au tombeau où avait été déposé le corps de Jésus, elle rencontra Celui-ci, dans Son corps ressuscité, et Il prit la peine de lui dire une phrase très révélatrice.

« Jésus lui dit : Marie ! Et elle s’étant retournée, lui dit : Rabboni ! c’est-à-dire, mon Maître ! 17Jésus lui dit : ne me touche point ; car je ne suis point encore monté vers mon Père… » (Jean 20:16-17).

Si Jésus n’était pas monté au ciel trois jours et trois nuits après avoir assuré au larron qu’il était sauvé et irait Le rejoindre dans Son Royaume, comment expliquer ce qu’Il lui a dit ? Le larron n’est quand même pas monté tout seul au ciel pour attendre que Jésus arrive trois jours plus tard, non ? Évidemment non. La solution est tout autre et très simple.

Imaginons que nous mourons nous-mêmes personnellement demain matin. Que se passe-t-il pour nous ? Aussitôt que nous fermerons les yeux, à notre mort, nous aurons l’impression de les ouvrir immédiatement, transformés « en un clin d’œil », revêtus d’un corps immortel fait de matière spirituelle, lors de la 1ière Résurrection. Et cela parce que la notion de temps n’existe plus pour les morts ! C’est aussi simple que cela. Quand Abraham va se réveiller à cette 1ière Résurrection, il n’aura aucunement l’impression d’être passé au travers de plusieurs millénaires de sommeil et de repos dans la tombe. Paul avait compris ce fait qui était devenu un acquis dans sa prédication.

« Nous avons donc toujours confiance ; et nous savons que logeant dans ce corps, nous sommes absents du Seigneur ; 7Car nous marchons par la foi, et non par la vue. 8Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être avec le Seigneur » (2 Corinthiens 5:6-8).

« Mais s’il m’est utile de vivre en la chair, et ce que je dois choisir, je n’en sais rien. 23Car je suis pressé des deux côtés : mon désir tendant bien à déloger, et à être avec Christ, ce qui m’est beaucoup meilleur ; 24Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure en la chair » (Philippiens 1:22-24).

Paul ne faisait aucunement allusion à la possibilité de monter au ciel. Il faut nous situer dans le contexte de ces deux passages pour mieux comprendre le propos de Paul. Ancien pharisien (Actes 23:6), il était continuellement harcelé par les pharisiens et les sadducéens, partout où il fondait une congrégation.

À cause de ses voyages à dos de chameau, à pied ou en bateau, Paul devait souvent friser l’épuisement total. Si on ajoute à cela le harcèlement des Juifs attachés à la Loi de Moïse, on peut dès lors s’imaginer facilement que, dans de telles conditions, Paul, parfois au bord du découragement, aurait mieux aimé mourir et se réveiller lors de l’avènement de Jésus « en un clin d’œil, en un instant ». Mais Paul savait aussi « que logeant dans ce corps [physique], nous sommes absents du Seigneur », car la chair et le sang (l’âme) ne peuvent pas hériter le Royaume, d’autant moins monter au ciel.

Voilà pourquoi Paul dit, au verset 8 : « 8Nous avons, dis-je, de la confiance, et nous aimons mieux être absents de ce corps, et être AVEC le Seigneur. » Il avait hâte, comme nous d’ailleurs, d’être revêtu d’un corps GLORIEUX qui le mènerait auprès du Seigneur, lors de Son avènement dans la gloire. Paul devait être au bout de ses ressources physiques quand il a dit : « mon désir tendant bien à déloger [de mon corps physique et mourant], et à être avec Christ [lors de Son avènement], ce qui m’est beaucoup meilleur. » Regardons ce qu’il ajoute au verset 24 : « Mais il est plus nécessaire pour vous que je demeure en la chair. »

Que peut-on voir, dans ces versets, pour indiquer que l’âme va au ciel ? D’abord, nous avons vu que l’âme est physique. « Car l’âme de la chair est dans le sang… » (Lévitique17:11). « …car le sang c’est l’âme… » (Deutéronome 12:23). Si l’âme est physique, comme nous l’avons amplement constaté, et que « la chair et le sang [l’âme] ne peuvent point hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50), comment pourrait-on monter au ciel ?

Revenons à notre larron converti. Ce que Jésus lui a simplement signifié, c’est qu’Il l’assurait immédiatement, (aujourd’hui) qu’il hériterait du Royaume de Dieu en Sa compagnie, lors de Sa 1ière Résurrection, celle des Élus de Dieu. Aussitôt que le larron aurait fermé les yeux, il aurait nettement l’impression qu’une fraction de seconde se serait passée avant de les ouvrir à nouveau (« en un clin d’œil, en un instant ») et de se retrouver dans le Royaume avec la multitude des autres convertis formant le Sacerdoce royal de Jésus-Christ.

Conclusion

Il y a probablement d’autres exemples que nous pourrions prendre, mais, si cela est nécessaire, ils feront l’objet d’un autre document.

Étrange que certaines gens, malgré l’avalanche de preuves bibliques démontrant la mortalité de l’âme, s’accrocheront quand même au concept de l’âme immortelle qui monte au ciel ou qui va en enfer. Pourquoi tiennent-ils tellement et aveuglément à ce mensonge manifeste ? Dieu a mis en l’homme le désir de l’éternité dans son cœur (Ecclésiaste 3:11). Il ne l’a pas mis dans son âme. Mais Satan a fait croire à l’humanité que c’était le cas. Et depuis, les gens tiennent à croire qu’ils sont immortels et que la vie éternelle ne peut leur échapper.

Croient-ils vraiment que le Christ est mort pour eux, pour qu’ils aient ACCÈS à la vie éternelle ? C’est peut-être là que réside le problème de ces gens. Dans leur cas, il est peut-être encore question d’un salut par les œuvres…

Il est triste de voir combien certains chrétiens ont encore l’esprit borné face aux Écritures, vis-à-vis les fausses doctrines qui leur ont été enseignées depuis des années et qu’ils n’oseraient jamais remettre en question. Beaucoup de pasteurs et de prêtres se servent de cette fausse doctrine d’une âme immortelle qui va brûler en enfer pour l’éternité, si leurs ouailles n’obéissent pas à leurs directives. C’est carrément un abus de pouvoir et cela dure depuis des siècles !

Nous espérons de tout cœur que nos lecteurs vont fouiller à fond dans les Écritures pour se rendre compte eux-mêmes du véritable Plan de Dieu et du procédé du salut. Que Dieu ouvre votre entendement et vous porte à écouter ce qu’Il a à dire dans Sa Parole.




D.051 – Lazare et l’homme riche

 

Cinquième partie

Par Joseph Sakala

Combien de fois avons-nous entendu cette belle déclaration : DIEU EST AMOUR ? Le croyons-nous vraiment ? Si oui, pourriez-vous imaginer une situation où VOUS êtes au ciel, mais quelqu’un de votre FAMILLE est PERDU et en ENFER ? Imaginez maintenant que Dieu vous imposerait de regarder souffrir cette personne pendant l’éternité dans un feu qui le brûle SANS le consumer. Prenez le TEMPS de méditer un peu. Voudriez-vous vraiment passer l’éternité au CIEL à entendre un membre de votre famille gémir ainsi, et crier au secours, sans que vous puissiez apporter le moindre soulagement à son agonie ? Seriez-vous heureux dans un tel PARADIS ?

Pourtant, c’est exactement CE genre de CIEL que la plupart des églises prêchent par le biais de leur clergé. Plusieurs utilisent la parabole de Jésus concernant Lazare et l’homme riche pour prouver qu’à la mort, les JUSTES montent directement au CIEL, alors que les INJUSTES sont immédiatement plongés dans un feu infernal afin d’être torturés éternellement. Ceux qui nient aller au ciel ou en enfer au moment de leur mort prétendent que ce récit de Jésus est simplement une parabole sans conséquences. Par contre, ceux qui insistent sur l’immortalité de l’âme disent que ce n’est PAS une parabole ; que Jésus expliquait plutôt un évènement qui avait déjà eu lieu.

Alors, supposons que ceci n’était PAS une parabole, et prenons le texte d’une façon littérale. Allons voir ce que Jésus a déclaré. Luc 16:19 : « Il y avait un homme riche, qui se vêtait de pourpre et de fin lin, et qui se traitait chaque jour magnifiquement ». Alors, il y avait VRAIMENT un homme riche, très bien habillé, et qui vivait dans le luxe et la splendeur. Jésus continue aux versets 20 & 21 : « Il y avait aussi un pauvre, nommé Lazare, qui était couché à sa porte, couvert d’ulcères ; il désirait de se rassasier des miettes qui tombaient de la table du riche ; et les chiens même, venaient lécher ses ulcères ». Oui, il y en avait plusieurs de ces pauvres, en Judée, du temps de Jésus.

Au verset 22, Jésus nous dit ce qui arriva aux deux : « Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut PORTÉ par les ANGES dans le SEIN d’Abraham ; le riche mourut aussi, et fut ENSEVELI ». Les DEUX moururent. C’est exactement ce que Jésus a DIT. Relisez ce verset de NOUVEAU. Jésus a-t-Il DIT que le pauvre est MONTÉ au CIEL ? Absolument PAS ! Jésus a dit que le pauvre « fut porté par les anges dans le sein d’Abraham ». C’est quoi, un sein ? Si nous pouvons DÉTERMINER ce qu’est un SEIN — et, dans ce cas-ci, celui d’Abraham — nous pourrons savoir OÙ le pauvre a été PORTÉ. Consultez votre dictionnaire. Le sein est une partie du corps humain située au niveau de la POITRINE, avec les bras pour l’enlacer, tout comme une personne enlace une autre avec ses bras, dans un geste d’amitié intime. Alors Lazare fut porté vers une amitié intime AVEC Abraham.

Lazare nous est décrit, ici, comme une personne ayant reçu le SALUT. Une personne qui se CONVERTIT à Christ entre-t-elle dans une relation intime avec Abraham ? ABSOLUMENT ! Voici ce que Paul a déclaré aux Galates convertis, auparavant GENTILS, dans Galates 3:29 : « Et si vous êtes de Christ, VOUS êtes donc la POSTÉRITÉ d’Abraham, et les HÉRITIERS selon la promesse ». Au travers de Christ, ces Galates PAÏENS sont devenus des ENFANTS d’Abraham. « Sachez donc, que ceux qui ONT la FOI, sont les ENFANTS d’Abraham » (Galates 3:7). Ceci devient donc une relation TRÈS intime où le CONVERTI est PORTÉ dans le SEIN d’Abraham, comme s’il lui appartenait en propre, et devient ainsi SON HÉRITIER.

Rappelons-nous toujours qu’Abraham est un HÉRITIER de Dieu. Dieu lui a fait une PROMESSE, ainsi qu’à CEUX qui, au travers de Christ, deviennent ses enfants. TOUS sont donc héritiers selon la promesse que Dieu a faite à ABRAHAM. Mais que Dieu a-t-il promis à Abraham ? De quelle promesse le pauvre Lazare est-il devenu HÉRITIER ? Dieu a-t-il PROMIS à Abraham et à ses enfants de MONTER au CIEL ? De grâce, CESSONS de mettre NOS interprétations personnelles sur la Parole SACRÉE de Dieu. Les Saintes Écritures s’interprètent toutes seules par d’autres Saintes Écritures, et non par des HOMMES. Pour SAVOIR ce que Dieu a promis à Abraham, nous devons nous reporter dans Genèse 12.

« Et Abram prit Saraï sa femme … et ils SORTIRENT pour aller au pays de Canaan ; et ils ARRIVÈRENT au pays de Canaan … Et l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : JE donnerai CE pays à ta postérité ! » (Genèse 12:5-7). Le pays de Canaan est sur cette terre, et NON au CIEL. Lazare, au travers de Christ, est devenu la POSTÉRITÉ d’Abraham et dans une relation intime en tant qu’un de ses FILS. Alors Dieu INCLUAIT ce pauvre mendiant, quand IL a déclaré : « Je donnerai CE PAYS, à ta postérité ». Un peu plus tard, Dieu a AUGMENTÉ SA PROMESSE. « Car TOUT le PAYS que tu VOIS, Je te le donnerai, à TOI et à ta postérité, pour TOUJOURS » (Genèse 13:15).

Encore, un peu PLUS TARD, on peut lire, dans Genèse 15:18 : « En ce jour-là, l’Éternel traita ALLIANCE avec Abram, en disant : JE donne CE PAYS, à TA POSTÉRITÉ, depuis le fleuve d’Égypte, jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate ». Ici, Dieu DÉFINIT la frontière même de la propriété qu’Il lui donnait. À CE stade, il est TRÈS important de comprendre que l’expression « TA POSTÉRITÉ » fait particulièrement référence à CHRIST (Galates 3:16). Puisque Lazare appartenait à Christ, il devenait, par le fait même, de la POSTÉRITÉ d’Abraham et héritier selon la promesse. La promesse n’était PAS le CIEL. Tout ce territoire était situé sur CETTE TERRE, pour toujours.

Regardons maintenant ce qui est écrit au sujet de Jésus, LA POSTÉRITÉ de CELUI à qui la promesse avait été faite. « C’est pourquoi, IL est le Médiateur d’une NOUVELLE ALLIANCE, afin que, la mort INTERVENANT pour l’expiation des péchés commis sous la PREMIÈRE ALLIANCE, CEUX qui sont APPELÉS reçoivent la promesse de l’héritage ÉTERNEL » (Hébreux 9:15). Alors, la promesse était la VIE ÉTERNELLE sur cette terre. Mais, cette fois, sur la TERRE ENTIÈRE.

Remarquez maintenant un point très important. Lazare a été porté par les anges dans le sein d’Abraham qui, comme nous venons de voir en termes bibliques, veut simplement dire qu’il est devenu un des enfants d’Abraham et, par le fait même, héritier d’une VIE ÉTERNELLE sur CETTE TERRE, tout comme Abraham son père, selon la promesse. Voici ma question. QUAND Lazare devait-il RECEVOIR cet héritage et entrer en POSSESSION de cette terre promise, ainsi que de la VIE éternelle ? Jésus, dans Sa parabole sur Lazare et l’homme riche, n’a PAS expliqué ceci. Il a simplement raconté les faits, mais n’a pas dit QUAND.

Nous devons trouver notre réponse ailleurs dans la BIBLE, et non dans l’imagination fertile des hommes ou dans les faux enseignements. Un fils qui doit éventuellement devenir l’héritier de son père ne peut PAS prendre POSSESSION de SON héritage AVANT même que son père ne l’ait EU. Donc Lazare, devenu fils d’Abraham, ne peut PAS hériter NI de cette terre, NI de la vie éternelle, AVANT son père Abraham. Alors, QUAND au juste Abraham a-t-il reçu SON héritage ? La réponse fascinante des Saintes Écritures, c’est qu’il ne l’a PAS reçu ! Abraham n’a pas HÉRITÉ les promesses de Dieu, jusqu’à CE JOUR.

Les Saintes Écritures nous RÉVÈLENT cela dans le discours inspiré d’Étienne, le tout premier martyr chrétien. Voici les paroles pour lesquelles Étienne fut lapidé : « Hommes, frères et pères, écoutez. Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham … et IL lui dit : Sors de ton pays et de ta parenté, et viens dans le pays que JE te montrerai. Alors étant sorti du pays des Chaldéens … Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant, où IL ne lui donna AUCUN héritage, non PAS même un PIED DE TERRE ; mais IL lui promit de LUI en donner la POSSESSION, et à sa POSTÉRITÉ après lui, quoiqu’il n’eût point d’enfant » (Actes 7:2-5). Cette vérité fantastique nous est aussi citée dans le chapitre de la FOI : Hébreux 11.

Au verset 8, on peut lire : « Par la FOI, Abraham étant APPELÉ, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant OÙ il allait. Par la foi, il demeura dans la terre qui lui avait été PROMISE, comme dans une terre ÉTRANGÈRE, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les COHÉRITIERS de la MÊME promesse. » Verset 13 : « TOUS ceux-là sont MORTS dans la foi, SANS avoir REÇU les choses promises, MAIS les ayant VUES de loin, CRUES, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre ». Abraham est mort et, jusqu’à CE jour, n’a jamais HÉRITÉ sa promesse.

Abraham était toujours MORT, durant le Ministère terrestre de Jésus. Même les Juifs savaient ceci quand ils ont dit à Christ : « Abraham est mort » (Jean 8:52). Donc, à ce moment-là, des siècles APRÈS sa mort, Abraham ne vivait NI au ciel, NI sur la terre, NI ailleurs, et il est toujours mort aujourd’hui. Alors QUAND héritera-t-il les PROMESSES ? Sans aucun doute au moment de la RÉSURRECTION des JUSTES. Le Royaume de Dieu est le gouvernement qui sera établi à Jérusalem pour régner sur TOUTES les nations de la terre, lors du 2ème Avènement de Christ.

« Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’Archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les MORTS qui sont en Christ ressusciteront PREMIÈREMENT » (1 Thessaloniciens 4:16). Des êtres MORTELS, qui seront en Christ, recevront soudainement l’immortalité et deviendront ainsi les HÉRITIERS des promesses que Dieu a faites à Abraham. Ce n’est qu’à ce moment-là, devenus IMMORTELS, qu’ils pourront prendre POSSESSION du Royaume.

« Car la chair et le sang [des humains mortels] ne peuvent PAS hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous CHANGÉS, en un moment, en un clin d’œil, à la DERNIÈRE trompette ; car la trompette sonnera et les MORTS [incluant Abraham et Lazare] ressusciteront INCORRUPTIBLES, et NOUS seront CHANGÉS. Car il faut que CE corps MORTEL soit revêtu de l’IMMORTALITÉ » (1 Corinthiens 15:50-53). Vous noterez, en étudiant l’Apocalypse, que cette DERNIÈRE trompette va sonner vers la FIN de la Grande Tribulation, au moment où notre Seigneur Jésus-Christ DESCEND du ciel, et NON avant le DÉBUT de la Grande Tribulation, comme tant prêché par plusieurs dénominations.

Jésus Lui-même a déclaré qu’Abraham recevrait les promesses, incluant la vie ÉTERNELLE par une RÉSURRECTION. « Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est PAS le Dieu des MORTS, mais des VIVANTS » (Matthieu 22:31-32). Jésus n’a PAS dit qu’Abraham était vivant à ce moment-là. Mais les promesses de Dieu sont SI CERTAINES que nous pouvons les regarder AVEC les YEUX de la FOI, comme déjà ACCOMPLIES. Nous pouvons facilement constater, dans cette Écriture, qu’Abraham était mort. Mais Jésus parlait de lui quant à la résurrection des morts. Donc, Abraham SERA RESSUSCITÉ.

Dans Matthieu 25:31, on peut lire : « Or quand le Fils de l’homme viendra dans Sa Gloire, avec tous les saints ANGES, alors IL s’assiéra sur le trône de SA GLOIRE. » Ce verset nous décrit le SECOND Avènement de Jésus. Revenons maintenant sur les paroles de Jésus au sujet de Lazare. Jésus a dit que ce pauvre mourût. Alors, tout comme Abraham, il est toujours MORT. Mais après sa mort, Jésus a déclaré que : « Lazare fut porté par les anges dans le sein d’Abraham » (Luc 16:22). Nous SAVONS maintenant ce que CECI veut dire. Lazare n’est PAS monté au ciel, mais il est plutôt devenu le fils spirituel d’Abraham, et héritier de la MÊME promesse que Dieu lui avait faite. Il héritera de la vie éternelle sur cette terre en MÊME temps que son père Abraham recevra SON héritage : au moment de la RÉSURRECTION.

Remarquez que Lazare devait être porté LÀ par les anges. Mais quand les anges descendent-ils du ciel ? Nous venons de voir, dans Matthieu 25:31, que ceci arrivera au RETOUR de Christ — au moment de la résurrection. Regardons ce que Jésus nous dit dans Matthieu 24:31 : « IL enverra ses ANGES avec un grand éclat de TROMPETTE, et ils rassembleront ses ÉLUS des quatre vents ». Voici le moment précis où Lazare, avec TOUS les autres saints, sera PORTÉ par les anges dans le SEIN d’Abraham, afin de partager SON héritage. Nous serons alors tous réunis avec notre père Abraham, dans une intimité de père et fils. C’est ainsi qu’au travers de CHRIST, nous vivrons tous dans une intimité familiale parfaite SUR cette TERRE promise par Dieu à Abraham.

Il ne devrait pas exister un DOUTE quelconque sur la façon dont la BIBLE utilise le mot « sein ». Allons voir ce que le prophète Ésaïe nous dit sur l’avènement de Jésus : « Voici le Seigneur, l’Éternel, vient avec puissance ; il domine par la force de son bras ; voici, Son salaire vient avec Lui, et Sa rétribution devant Lui. Il paîtra Son troupeau comme un berger ; IL rassemblera les agneaux entre ses bras, et les portera dans SON SEIN ; IL conduira celles qui allaitent » (Ésaïe 40:10-11). Allons voir ce qui est écrit dans Jean 1:18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils Unique, qui est dans LE SEIN du Père, est celui qui l’a fait connaître ». Jésus avait cette UNICITÉ avec Son Père. Une intimité PARFAITE.

Moïse dit ceci à l’Éternel, en parlant de la Nation Israël : « Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, ou l’ai-je engendré, que TU me dises : Porte-le dans TON SEIN, comme le nourricier porte l’enfant qui tète » (Nombres 11:12). Donc, bibliquement parlant, être dans le SEIN de quelqu’un, c’est avoir son amour et sa protection, et avoir droit à toutes ses bénédictions, ainsi que son héritage. Voici ce qui va se passer lors de la résurrection des justes avec Abraham, Lazare, et TOUS les ÉLUS de Christ.

Maintenant, allons voir ce qui arriva à l’homme riche — et QUAND. De lui, Jésus a déclaré ceci : « Le riche mourut aussi, et fut ENSEVELI » (Luc 16:22). Notez que Jésus n’a PAS dit qu’à sa mort, l’homme riche est allé immédiatement dans un FEU éternel. Jésus n’a PAS dit non plus que son CORPS fut enterré, mais que son ÂME est allé en ENFER pour brûler éternellement. Jésus a simplement déclaré que l’homme riche est MORT, et l’homme riche tout ENTIER fut enterré.

Dans le verset 23, Jésus déclare : « Et étant en ENFER, dans les tourments, il leva les yeux ». Donc, l’homme riche était sans aucun DOUTE dans un endroit appelé ENFER. Et dans cet enfer « il leva les yeux ». Alors durant sa mort, ses yeux étaient fermés, mais il se réveille, et ses yeux s’ouvrent. Dans quelle sorte d’enfer était-il ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’homme riche fut enseveli dans la MÊME sorte d’enfer que Jésus. Allons voir le tout premier sermon que Pierre, inspiré par le Saint-Esprit, a prononcé le Jour de la Pentecôte. En parlant de David, au sujet de la résurrection, Pierre nous dit : « Prévoyant cela, il dit de la résurrection du Christ, que SON ÂME ne serait point laissée dans l’ENFER, et que sa chair ne verrait point la corruption » (Actes 2:31).

Jésus aussi est MORT et fut enseveli. Et dans l’enfer, Lui aussi leva Ses yeux, quand IL fut ressuscité. Ici, il faut absolument apporter une clarification. Le Nouveau Testament fut écrit dans la langue grecque. Le mot grec utilisé ici est hades, qui veut simplement dire « le sépulcre », ou « le séjour des morts ». Il est donc question d’un tombeau dans lequel on ENTERRE les morts. Voilà l’enfer dans lequel Jésus AUSSI fut enseveli, c’est-à-dire, une tombe de laquelle Il est ressuscité trois jours plus tard. C’est dans cette même sorte de tombe, ou ENFER, que l’homme riche fut enseveli.

Remarquez maintenant, dans le récit de Jésus, qu’Il ne nous dit pas QUAND, dans cet ENFER, l’homme riche a levé les yeux. Mais Jésus nous le présente comme un des méchants destinés à la destruction éternelle. En toute honnêteté, nous devons ENCORE scruter les Saintes Écritures afin de découvrir QUAND les INJUSTES ouvriront LEURS yeux dans leurs sépulcres. Le prophète Daniel nous parle de la résurrection des JUSTES et de celle des INJUSTES. « Et plusieurs de ceux qui dorment [les yeux fermés], dans la poussière de la terre [enterrés dans leurs sépulcres] se réveilleront [lèveront les yeux], les uns pour la VIE éternelle, les AUTRES pour l’opprobre, et une INFAMIE éternelle » (Daniel 12:2).

Il est question ici de DEUX sortes de résurrections. Une destinée à une VIE ÉTERNELLE, et l’autre à une destruction éternelle des méchants, (incluant l’homme riche). Dans le récit de Jésus, Il nous présente l’homme riche comme quelqu’un de tellement endurci qu’il demeure REBELLE jusqu’à la toute fin, complètement irrécupérable. Son nom ne fut JAMAIS inscrit dans le Livre de Vie, et il doit maintenant passer par le feu de la Géhenne. « Et quiconque ne fut PAS trouvé ÉCRIT dans le LIVRE de VIE fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Donc, ceci arrive après le MILLENIUM, à un moment où la terre et les cieux (autour de la terre) sont PURIFIÉS par le feu afin de recevoir la Jérusalem céleste sur CETTE terre (Apocalypse 21:1-2).

Vous noterez que Lazare, Abraham et TOUS les Saints sont déjà HÉRITIERS selon la promesse, car tous furent ressuscités lors de l’Avènement de Jésus AVANT le Millenium. Tandis que l’homme riche, selon les Saintes Écritures, ressuscite à la toute fin seulement pour être DÉTRUIT par le feu. Certains croient que l’homme riche sera conscient durant toute cette période de temps pour voir tout ce qui se passe. Les gens peuvent croire ce qu’ils veulent, mais la Bible nous dit justement le contraire. « Les vivants, en effet, SAVENT qu’ils mourront, mais les MORTS ne savent RIEN … car leur mémoire est mise en oubli » (Ecclésiaste 9:5). Pendant ce séjour dans le sépulcre, les morts sont dans un état où ils ne possèdent aucune connaissance de tout ce qui se passe.

Job nous parle d’un homme décédé et il dit ceci : « Que ses fils soient honorés, il n’en saura RIEN ; qu’ils soient méprisés, il ne verra PAS » (Job 14:21). Le roi David a été inspiré de dire ceci au sujet de l’homme : « Son souffle s’en va, il retourne à sa terre, et en ce jour-là ses desseins périssent » (Psaume 146:4). Au moment de la mort, toutes les pensées et tous les projets des hommes disparaissent. Revenons maintenant à l’homme riche dans cette histoire de Jésus.

Au moment de cette 3ème résurrection destinée à la destruction totale des rebelles par le feu, l’homme riche se réveille, n’ayant AUCUNE idée de la période de temps qu’il est demeuré mort. Pour lui, c’est comme s’il se réveillait d’un sommeil qui aurait duré quelques secondes à peine. Mais quand il ressuscite, il voit quelque chose de très bizarre. Luc 16:23 : « Et étant en enfer [hades — son sépulcre], dans les tourments, il LEVA les yeux, et vit de LOIN Abraham, et Lazare DANS son sein ». Croyant simplement s’être réveillé d’un sommeil profond, au verset 24, « l’homme riche s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue : Car je suis extrêmement TOURMENTÉ dans cette flamme ». Mais que lui arrive-t-il ?

Durant son ministère, Jésus a souvent parlé d’un feu dans lequel doivent périr, un jour, tous les individus incorrigibles et spirituellement irrécupérables. Apocalypse 20:14-15 : « Et la mort et l’enfer [hades] furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la SECONDE MORT. Et quiconque ne fut PAS trouvé ÉCRIT dans le LIVRE de VIE, fut jeté dans l’étang de feu ». Les Saintes Écritures nous décrivent cet évènement comme l’élimination ULTIME des méchants par le FEU. C’est une 2ème MORT dans un étang de feu, DE LAQUELLE il n’y a PAS de résurrection possible. Donc, une MORT ÉTERNELLE ! Pas une VIE éternelle dans un feu qui ne consume PAS ! Le feu CONSUME et réduit en cendres. Allez visiter un crématorium et vous serez convaincu.

Donc, ouvrant soudainement les yeux dans son sépulcre, l’homme riche voit Abraham et Lazare dans son sein. Il voit aussi cette flamme, cet étang de feu, en train de le détruire. C’est tout à fait normal qu’il soit terrifié. Qu’arrive-t-il dans une telle situation ? La bouche devient sèche et la langue colle au palais. Alors, dans son angoisse, il crie à Abraham d’avoir pitié de lui et d’envoyer Lazare lui mettre un peu d’eau sur sa langue, car les flammes commencent à le tourmenter. Il réalise soudainement qu’il est MORTEL, alors que Lazare est IMMORTEL et pas du tout affecté par ce feu qui s’approche de LUI et le fait souffrir énormément. Il est dans une angoisse épouvantable, comme jamais auparavant dans sa vie, alors qu’il voit SA mort approcher d’une manière CERTAINE.

J’aimerais apporter une précision ici. Je ne sais pas si ce Lazare et cet homme riche, étaient de vrais personnages. Ce qui PRIME, c’est le message de Christ pour NOUS. Ce que Jésus nous donne ici comme instruction PRÉCISE, c’est que nous n’avons que DEUX choix dans la vie. Soit de faire la volonté de Dieu et faire ainsi PARTIE de Son Royaume, ou demeurer rebelle jusqu’à la fin et être alors PRIVÉ de ce Royaume. Soit que l’on devienne IMMORTEL, et éternellement HÉRITIER de cette promesse que Dieu avait faite à Abraham et à sa POSTÉRITÉ (oui, Jésus, cette POSTÉRITÉ par QUI le SALUT est disponible à TOUS) ; ou bien que l’on décide de refuser ce don gratuit de Dieu en Lui demeurant rebelle et, de ce fait, hériter la MORT éternelle par le feu de la Géhenne. Cette histoire de Lazare et l’homme riche nous explique CLAIREMENT la RÉCOMPENSE  destinée aux deux EXTRÊMES.

C’est la PREMIÈRE résurrection avec IMMORTALITÉ dans la Famille de Dieu, ou la TROISIÈME résurrection pour la destruction TOTALE dans l’étang de FEU. Jésus Lui-même nous a déclaré : « Ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent [PAS] faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt CELUI qui peut faire PÉRIR, ET l’âme ET le corps, dans la Géhenne » (Matthieu 10:28). Aux prédicateurs d’un FEU ÉTERNEL qui ne consume PAS, je leur suggère de bien lire CE passage, ainsi que TOUTES les autres Écritures sur l’étang de feu. Mes chers amis, je vous exhorte à lire ce que JÉSUS nous A DIT, et NON ce que ces prédicateurs PRÉTENDENT que Jésus aurait dit.

Jésus a-t-Il déclaré que l’homme riche allait souffrir et brûler éternellement sans JAMAIS se CONSUMER ? Je regrette, mais il n’y a pas un SEUL mot dans ce récit de Jésus qui nous indique le temps que devait durer l’angoisse de l’homme riche. Rappelons-nous TOUJOURS que Jésus S’adressait, ici, à des gens qui ne voulaient PAS se REPENTIR [les Pharisiens]. Quelle était donc Son INTENTION, quand Jésus leur a raconté cet incident sur Lazare et l’homme riche ? Jésus Lui-même RÉPOND à ces questions, dans Luc 13:27-28 : « Et il répondra : Je vous dis que je ne sais d’où vous êtes ; retirez-vous de moi, vous tous qui faites MÉTIER de l’iniquité. Là seront les pleurs et les grincement de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac, et Jacob et tous les prophètes dans le Royaume de Dieu, et que VOUS serez jetés dehors ».

Le BUT du message de Jésus était de leur faire comprendre que, s’ils ne se repentaient pas de leurs péchés, ils risquaient de se retrouver, un jour, exactement dans la MÊME position  que l’homme riche. Jésus utilisait cette illustration pour démontrer quel SORT était réservé à CEUX qui demeureraient rebelles jusqu’à la FIN. Qu’ils seraient jetés dans cet étang de feu ardent qui les embrasera « et ne leur laissera ni racine ni rameau … car ils seront comme de la CENDRE sous la plante de vos pieds » (Malachie 4:1, 3). Ce passage vous donne-t-il l’impression que les méchants brûleront éternellement, SANS se consumer ? Avez-vous déjà vu de la cendre VIVANTE et qui SOUFFRE éternellement ?

L’homme riche, dans cette anecdote, crie au secours à cause de son angoisse et de sa souffrance physique occasionnées par ce feu qui s’approche de lui. Il était coupable et il le savait. Il n’essaie PAS de se justifier ; tout ce qu’il veut, c’est un peu d’eau sur la langue, pour se rafraîchir. Mais Abraham et Lazare sont LOIN de lui et ne lui donnent pas cette eau. Luc 16:25 : « Mais Abraham répondit : Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes BIENS pendant ta vie, et que Lazare y a eu des MAUX ; maintenant il est CONSOLÉ, et toi tu es dans les TOURMENTS ». Lazare a passé sa vie dans l’affliction, maintenant il était consolé (Matthieu 5:4). Tandis que l’homme riche convoitait des biens toute sa vie. Il en a eu beaucoup, mais, par cupidité, il à tout gardé pour lui-même sans rien partager. Il avait donc sa récompense.

Regardons maintenant ce qu’Abraham lui déclare : « Outre cela, il y a un grand ABÎME entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici à vous, NE LE PEUVENT ; non plus que ceux qui voudraient traverser de LÀ jusqu’à NOUS » (Luc 16:26). C’est quoi, cet abîme ? Simplement un mot : IMMORTALITÉ. Lazare était dans le Royaume, et IMMORTEL. Il ne pouvait pas être affecté par les flammes, NI la mort. Tandis que l’homme riche, toujours MORTEL, ne pouvait absolument pas TRAVERSER du côté du Royaume pour ÉCHAPPER à ce FEU qui le CONSUMERAIT totalement. « Car la chair et le sang ne peuvent [PAS] hériter le Royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50).

Pour ce qui est de Lazare et tous les autres ÉLUS : « Heureux et Saint celui qui a part à la PREMIÈRE résurrection ! La Seconde MORT n’a POINT de pouvoir sur EUX » (Apocalypse 20:6). Ils seront nés de Dieu, glorifiés dans Son Royaume et IMMORTELS. Mais les humains mortels PEUVENT être consumés par le feu et MOURIR une SECONDE fois. N’oublions jamais que le feu dont Jésus parle ici, et dans lequel l’homme riche souffrait, était un feu LITTÉRAL qui DÉTRUIT. C’est le SORT, nous dit Paul, réservé à ceux qui commettent le PÉCHÉ IMPARDONNABLE. Tout comme cet exemple de l’homme riche, ils n’ont plus d’espoir : « Mais une terrible attente du jugement, et un feu ardent qui doit DÉVORER les adversaires » (Hébreux 10:27).

Qu’arrive-t-il quand un corps humain brûle ? Il y a d’abord cette période de torture physique durant laquelle le feu CONSUME le corps AVANT que la personne ne sombre dans l’inconscience et meure. C’est ce qui arrivera à l’homme riche dans cette histoire. Jésus n’a PAS indiqué qu’il avait une ÂME IMMORTELLE qui pouvait brûler éternellement SANS se consumer. Il était physique, comme vous et moi, et ce qui est physique brûle et devient de la cendre. Donc, un corps PHYSIQUE ne peut PAS brûler ÉTERNELLEMENT. Cependant, allons voir un des versets au sujet d’un feu éternel qui ne consume PAS, souvent utilisés par les ministres pour justifier leurs allégations. Dans Matthieu 3:12, Jean le Baptiste avertit les pharisiens que, s’ils ne se repentent pas, ils seront brûlés comme « la paille au FEU qui ne s’éteint POINT ». Un feu qu’aucune quantité d’eau ne pourrait ÉTEINDRE.

Même si on pouvait l’arroser, ce feu serait tellement chaud que les flammes convertiraient l’eau en vapeur et le feu continuerait tout simplement à brûler. Il est VRAI que le feu qui doit détruire les méchants ne sera PAS éteint, pas même par Dieu. Nous voyons ce feu très bien décrit dans Apocalypse 20:14-15. Mais le verset SUIVANT nous déclare CLAIREMENT : « Je vis un ciel nouveau, et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus » (Apocalypse 21:1). Donc, ici, le feu est ÉTEINT et même l’eau de la mer est disparue. Qu’est-il arrivé au feu ?

L’apôtre Pierre a écrit ceci : « Or le jour du Seigneur viendra, comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là, les cieux passeront avec FRACAS, et les éléments EMBRASÉS, seront DISSOUS [chaleur extrême] et la terre avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement BRÛLÉE » (2 Pierre 3:10). Dieu n’éteindra PAS le feu, mais quand tous les méchants seront de la cendre et que toutes les œuvres des hommes seront ENTIÈREMENT brûlées, n’ayant plus RIEN pour l’entretenir, le feu s’éteindra TOUT SEUL. Exactement comme tous les feux qui n’ont plus RIEN de COMBUSTIBLE pour les garder actifs.

Dans Psaume 37:20, David nous dit : « Car les méchants périront, et les ennemis de l’Éternel seront CONSUMÉS, comme la graisse des agneaux ; ils [les méchants] PÉRIRONT, ils s’en iront EN FUMÉE ». Avez-vous ENCORE l’impression qu’ils sont en train de brûler VIVANTS et ÉTERNELLEMENT ? Donc, l’homme riche, étant toujours MORTEL, sera entièrement consumé par le feu, tout comme la graisse des agneaux. Et avec tous les AUTRES méchants, il s’en ira EN FUMÉE, comme nous venons de le voir. « Car le salaire du péché, c’est la MORT » et NON un tourment éternel en VIE, dans un feu. Mais revenons à notre récit biblique.

L’homme riche réalise finalement qu’il est perdu et il comprend soudainement ce que représente cet ABÎME entre lui et ceux qui sont devenus IMMORTELS. Abraham venait de lui expliquer l’impossibilité pour LUI de traverser cet abîme vers l’immortalité. La SUGGESTION, ici, c’est que cet homme avait auparavant COMPRIS que le Salut lui avait été offert, avec cette PROMESSE de faire partie du Royaume avec son père Abraham. Vous noterez, dans Luc 16:24, qu’il appelle Abraham SON PÈRE. Mais, malgré TOUT ça, il avait LIBREMENT décidé de REJETER ce DON magnifique pour s’attacher à sa fortune et aux choses du monde.

Dans cet exemple frappant de Jésus, ce REJET de la part de l’homme riche était un symbole qui décrivait l’équivalent entre CHOISIR le Salut et le Saint-Esprit, ou rejeter VOLONTAIREMENT le Saint-Esprit et commettre le péché impardonnable. Cet homme comprenait alors POURQUOI il passait par la Seconde Mort. C’est ce qui va arriver à TOUS ceux qui ont commis le péché impardonnable et qui seront jetés dans le même feu que lui. PERSONNE ne pourra JAMAIS accuser Dieu de ne PAS avoir été adéquatement instruit du SALUT et de la conséquence qui est attachée au REJET de ce DON GRATUIT de Dieu. Cependant, dans un dernier élan de zèle, l’homme riche pense à ses cinq frères et il plaide avec Abraham afin qu’il envoie Lazare dans la maison de son père pour leur attester ces choses, dans le but de leur ÉVITER le même sort que lui (vs 27-28).

Abraham lui répond que ses frères avaient Moïse et les prophètes ; qu’ils les écoutent (v. 29). Mais l’homme riche réalise que, tout comme LUI, ses frères ne voudront PAS suivre les instructions de Moïse. Au verset 30, il lui dit : « Non père Abraham ; mais si quelqu’un des MORTS va vers eux, ils se repentiront ». Vous croyez que consulter ou parler aux morts date d’aujourd’hui ? C’est une très vieille tradition INTERDITE par Dieu tout au long des Écritures. Mais cet homme croit que Lazare, maintenant IMMORTEL, pourrait réussir à les amener au repentir. Verset 31 : « Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne seraient pas non plus PERSUADÉS, quand même l’un des morts RESSUSCITERAIT ».

Jésus nous prouve AUSSI, par cette anecdote, que la SEULE possibilité de parvenir au SALUT et à l’immortalité, c’est par la RÉSURRECTION. Aller au CIEL, ou en ENFER, ou AILLEURS, immédiatement après la mort, est un enseignement sans AUCUN fondement BIBLIQUE. Jésus nous prouve ainsi l’erreur dans l’enseignement d’une ÂME IMMORTELLE. Si l’âme était déjà immortelle, pourquoi alors la RÉSURRECTION ? La résurrection est le procédé par lequel la PUISSANCE de Dieu ramène une personne de la MORT à la VIE, et NON de la VIE à la VIE.

Ce récit de Lazare et l’homme riche nous ASSURE que l’immortalité ne peut provenir QUE de Dieu. Tandis que la méchanceté sera éternellement détruite, sans que ces mortels méchants aient AUCUNE connaissance de l’avenir glorieux dans lequel vivront les IMMORTELS. Au risque de déplaire à certains pasteurs, j’insiste à dire que Dieu n’éprouverait AUCUN plaisir à torturer ou à voir souffrir les méchants éternellement dans un feu qui BRÛLE, mais ne CONSUME PAS. Avez-vous déjà vu un tel feu ? Mes chers amis, l’immortalité de l’âme est une doctrine purement PAÏENNE, et l’Enfer de Dante est une invention purement humaine, INSPIRÉE par le « dieu de ce siècle, qui a AVEUGLÉ leur esprit … afin de VOILER l’Évangile de Christ » (2 Corinthiens 4:4).

Jésus est venu nous annoncer l’Évangile du Royaume de Dieu. Il a prêché le SALUT, et la résurrection à la Vie Éternelle, comme un DON gratuit de Dieu. Jésus nous a promis d’être HÉRITIERS dans ce Royaume qui sera un jour établi sur CETTE TERRE. Jésus a clairement DÉCLARÉ qu’Il « bâtirait SON ÉGLISE » (Matthieu 16:18), et que cette Église serait fondée sur les apôtres et les prophètes, et que JÉSUS Lui-même serait la PIERRE angulaire (Éphésiens 2:20). Malheureusement, TROP de gens ne croient PLUS cette vérité.

Toute Écriture, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, est divinement inspirée afin de nous « instruire pour le Salut, par la Foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15). Et dans les versets 16 et 17, nous voyons que cette Écriture est « utile pour ENSEIGNER, pour CONVAINCRE, pour CORRIGER, et pour FORMER dans la justice ; afin que l’Homme de Dieu soit ACCOMPLI, et propre à toute BONNE œuvre. »

Ceux qui prêchent que les Commandements de Dieu ont été ABOLIS prêchent un évangile de PERDITION. Ceux qui prêchent la doctrine PAÏENNE de l’immortalité de l’âme prêchent exactement le CONTRAIRE de ce que JÉSUS a enseigné. Ils prêchent donc un autre ÉVANGILE et, par le fait même, un autre Jésus que CELUI par QUI le SALUT nous est gratuitement accessible. Puisse le Saint-Esprit vous guider et éclairer TOUS ceux qui lisent ce message. De grâce, VÉRIFIEZ TOUTES CHOSES en ne vous nourrissant QUE de la PAROLE de DIEU.