D.500 – Pratiquer ce que nous prêchons

Par Joseph Sakala

Avant d’être crucifié, Jésus a lavé les pieds de Ses disciples. « Après donc qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut repris son manteau, s’étant remis à table, il leur dit : Savez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites vrai ; car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13:12-17).

Ce que Christ prêchait était exactement ce qu’Il faisait et cela devrait être la même chose pour nous. Considérez, par exemple, l’enseignement de Christ qui nous a déclaré : « Mais moi je vous dis  : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait », nous déclare Jésus, dans Matthieu 5:44-48.

Quelques-uns parmi nous avons déjà fait partie d’une église où l’on pratiquait la cérémonie du lavement des pieds. Je vous demande en toute sincérité, est-ce que chacun était prêt à laver les pieds de n’importe qui, ou si certains étaient considérés plus que d’autres par certains individus ? Je n’accuse personne, je vous laisse simplement le choix de vous juger. Et si quelqu’un vous avait blessé quelques jours avant la Pâque, auriez-vous été prêts à lui laver les pieds ? Regardons la prière de Jésus pour ceux qui L’ont tourmenté alors que Jésus souffrait sur la croix. « Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Puis se partageant ses vêtements, ils les tirèrent au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Et les principaux se moquaient avec le peuple, en disant : Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu. Les soldats aussi, en s’approchant pour lui présenter du vinaigre, se moquaient de lui, et disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même » (Luc 23:34-37).

Ce que Jésus a fait causa une grande consternation parmi Ses détracteurs. « Et les pharisiens et les scribes en murmuraient et disaient : Cet homme reçoit les gens de mauvaise vie et mange avec eux. Mais il leur dit cette parabole : Quel est l’homme d’entre vous qui, ayant cent brebis, s’il en perd une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et n’aille après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l’ait trouvée ; et qui, l’ayant trouvée, ne la mette sur ses épaules avec joie ; et étant arrivé dans la maison, n’appelle ses amis et ses voisins, et ne leur dise : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue ? Je vous dis qu’il y aura de même plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15:2-7).

Jésus nous a également enseigné de prier avec humilité. « Quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:5-8).

Ensuite, Jésus nous indique comment prier : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres » (Matthieu 6:9-15). Combien d’entre vous êtes très lents à pardonner aux autres ? Si c’est votre cas, sachez que Dieu ne vous pardonnera pas tant et aussi longtemps que vous ne pardonnerez pas à ceux qui vous ont offensés. C’est à bien y réfléchir, ne croyez-vous pas ?

Dans les Évangiles, nous voyons Jésus prier souvent dans des endroits solitaires. « Le matin, comme il faisait encore fort obscur, s’étant levé, il sortit et s’en alla dans un lieu écarté ; et il y priait. Et Simon, et ceux qui étaient avec lui allèrent à sa recherche. Et l’ayant trouvé, ils lui dirent : Tous te cherchent. Et il leur dit : Allons dans les bourgades voisines, afin que j’y prêche aussi ; car c’est pour cela que je suis venu. Et il prêchait dans leurs synagogues, par toute la Galilée, et il chassait les démons » (Marc 1:35-39).

Jésus venait de faire un miracle en nourrissant environ cinq milles hommes, sans compter les femmes et les enfants. « Aussitôt après il obligea ses disciples à entrer dans la barque, et à le devancer sur l’autre bord, vers Bethsaïda, pendant qu’il congédierait le peuple. Et quand il l’eut congédié, il s’en alla sur la montagne pour prier. Le soir étant venu, la barque était au milieu de la mer, et il était seul à terre. Et il vit qu’ils avaient beaucoup de peine à ramer, parce que le vent leur était contraire ; et environ la quatrième veille de la nuit il vint à eux marchant sur la mer ; et il voulait les devancer. Mais quand ils le virent marchant sur la mer, ils crurent que c’était un fantôme, et ils crièrent. Car ils le virent tous, et ils furent troublés ; mais aussitôt il leur parla et leur dit : Rassurez-vous, c’est moi ; n’ayez point de peur. Alors il monta dans la barque vers eux, et le vent cessa ; et ils furent excessivement surpris en eux-mêmes et remplis d’admiration » (Marc 6:45-51).

Jésus accorda une grande valeur aux enfants, comme nous pouvons le constater dans Matthieu 18:2-7 : « Et Jésus, ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. C’est pourquoi, quiconque s’abaissera, comme cet enfant, celui-là est le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! »

Un peu plus tard : « on lui présenta des petits enfants, afin qu’il leur imposât les mains, et qu’il priât ; mais les disciples les reprenaient. Mais Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez point de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Et leur ayant imposé les mains, il partit de là » (Matthieu 19:13-15). « Ainsi la volonté de votre Père qui est aux cieux n’est pas qu’un seul de ces petits se perde. Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. Que s’il ne daigne pas les écouter, dis-le à l’Église ; et s’il ne daigne pas écouter l’Église, regarde-le comme un païen et un péager. Je vous dis en vérité que tout ce que vous aurez lié sur la terre, sera lié dans le ciel ; et tout ce que vous aurez délié sur la terre, sera délié dans le ciel », nous confirme Jésus, dans Matthieu 18:14-18.

Et au sujet du pardon, regardons comment Jésus a corrigé Pierre doucement. « Je vous dis encore, que si deux d’entre vous s’accordent sur la terre à demander quoi que ce soit, ils l’obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Car où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles. Alors Pierre, s’étant approché, lui dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Sera-ce jusqu’à sept fois ? Jésus lui répondit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à septante fois sept fois » (Matthieu 18:19-22). Pour faire preuve de Sa miséricorde, Jésus a pardonné à Pierre qui l’avait renié trois fois avant que le coq ne chante et lui prouva ensuite qu’Il était ressuscité.

Car, le dimanche matin, lorsque les femmes sont venues embaumer le corps de Christ, elles ont eu toute une surprise. Puisque : « Après que le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps. Et elles vinrent au sépulcre de grand matin, le premier jour de la semaine, comme le soleil venait de se lever. Et elles disaient entre elles : Qui nous ôtera la pierre de l’entrée du sépulcre ? Et ayant regardé, elles virent que la pierre avait été ôtée ; or, elle était fort grande. Puis, étant entrées dans le sépulcre, elles virent un jeune homme assis du côté droit, vêtu d’une robe blanche ; et elles furent épouvantées. Mais il leur dit : Ne vous effrayez point ; vous cherchez Jésus de Nazareth qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis. Mais allez, dites à ses disciples et à Pierre qu’il vous devance en Galilée ; vous le verrez là, comme il vous l’a dit » (Marc 16:1-7).

Avant Sa résurrection, Jésus donna une belle leçon à Ses disciples. Car Jésus leur déclara : « Gardez-vous avec soin du levain des pharisiens et des sadducéens. Sur quoi ils raisonnaient en eux-mêmes, disant : C’est parce que nous n’avons point pris de pains. Et Jésus, l’ayant connu, leur dit : Gens de petite foi, pourquoi raisonnez-vous en vous-mêmes, sur ce que vous n’avez point pris de pains ? N’avez-vous point encore d’intelligence, et ne vous souvenez-vous plus des cinq pains des cinq mille hommes, et combien vous en remportâtes de paniers ; ni des sept pains des quatre mille hommes, et combien vous en remportâtes de corbeilles ? Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder » (Matthieu 16:6-12).

Est-ce que Jésus était contre le paiement des impôts ? « Ensuite ils lui envoyèrent quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, pour le surprendre dans ses discours. Étant donc venus vers lui, ils lui dirent : Maître, nous savons que tu es sincère et que tu n’as égard à qui que ce soit ; car tu ne regardes point à l’apparence des hommes, mais tu enseignes la voie de Dieu selon la vérité. Est-il permis de payer le tribut à César, ou non ? Le payerons-nous, ou ne le payerons-nous pas ? Mais lui, connaissant leur hypocrisie, leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? Apportez-moi un denier, que je le voie. Et ils lui en apportèrent un. Alors il leur dit : De qui est cette image et cette inscription ? Ils lui dirent : De César. Et Jésus leur répondit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. Et ils furent remplis d’admiration pour lui » (Marc 12:13-17).

Plus tard, Jésus aida Pierre à payer le tribut pour eux deux. Dans Matthieu 17:24-27, nous lisons : « Et quand ils furent arrivés à Capernaüm, ceux qui recevaient les didrachmes s’adressèrent à Pierre et lui dirent : Votre maître ne paye-t-il pas les didrachmes ? Il dit : Oui. Et quand il fut entré dans la maison, Jésus le prévint et lui dit : Que t’en semble, Simon ? Les rois de la terre, de qui tirent-ils des impôts ou des tributs ? Est-ce de leurs enfants, ou des étrangers ? Pierre dit : Des étrangers. Jésus lui répondit : Les enfants en sont donc exempts. Mais afin que nous ne les scandalisions point, va-t’en à la mer, jette l’hameçon et tire le premier poisson qui se prendra ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras un statère ; prends-le, et le leur donne pour Moi et pour toi. »

Jésus a également enseigné que la vie éternelle ne se trouve point dans l’abondance des richesses accumulées. Puis, Christ leur dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens. Et il leur dit cette parabole : Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:15-21).

Jésus Lui-même disait qu’Il n’avait pas d’endroit où reposer Sa tête. Dans Luc 9:52-58, Jésus : « envoya des gens devant lui, qui, étant partis, entrèrent dans un bourg des Samaritains, pour lui préparer un logement. Mais ceux-ci ne le reçurent pas, parce qu’il se dirigeait vers Jérusalem. Et Jacques et Jean, ses disciples, voyant cela, lui dirent : Seigneur, veux-tu que nous disions que le feu descende du ciel et qu’il les consume, comme fit Élie ? Mais Jésus, se retournant, les censura et dit : Vous ne savez de quel esprit vous êtes animés ; car le Fils de l’homme n’est point venu faire périr les hommes, mais les sauver. Et ils s’en allèrent dans un autre bourg. Comme ils étaient en chemin, un homme lui dit : Je te suivrai, Seigneur, partout où tu iras. Mais Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. »

Jésus a attaché une énorme importance à aider les pauvres. Voilà pourquoi, dans Luc 14:10-15, Jésus leur dit : « Mais, quand tu seras invité, va te mettre à la dernière place, afin que quand celui qui t’a invité viendra, il te dise : Mon ami, monte plus haut. Alors cela te fera honneur devant ceux qui seront à table avec toi. Car quiconque s’élève sera abaissé, et quiconque s’abaisse sera élevé. Et il disait à celui qui l’avait invité : Quand tu fais un dîner ou un souper, n’invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni tes voisins riches, de peur qu’ils ne t’invitent à leur tour, et qu’on ne te rende la pareille. Mais, quand tu feras un festin, convie les pauvres, les impotents, les boiteux et les aveugles ; et tu seras heureux de ce qu’ils ne peuvent pas te le rendre ; car tu en recevras la récompense à la résurrection des justes. Un de ceux qui étaient à table, ayant entendu cela, lui dit : Heureux celui qui mangera du pain dans le royaume de Dieu ! »

Jésus pratiquait toujours ce qu’Il prêchait afin d’établir un exemple pour Ses disciples. « En ce temps-là Hérode le tétrarque entendit ce qu’on publiait de Jésus ; et il dit à ses serviteurs : C’est Jean-Baptiste ; il est ressuscité des morts, et c’est pour cela qu’il se fait des miracles par lui. Car Hérode avait fait prendre Jean, et l’avait fait lier et mettre en prison, au sujet d’Hérodias, femme de Philippe, son frère ; parce que Jean lui avait dit : Il ne t’est pas permis de l’avoir pour femme. Et il aurait bien voulu le faire mourir ; mais il craignait le peuple, parce qu’on regardait Jean comme un prophète. Or, comme on célébrait le jour de la naissance d’Hérode, la fille d’Hérodias dansa au milieu de l’assemblée, et plut à Hérode ; de sorte qu’il lui promit avec serment de lui donner tout ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle lui dit : Donne-moi ici, dans un plat, la tête de Jean-Baptiste. Et le roi en fut fâché ; mais à cause de son serment et de ceux qui étaient à table avec lui, il commanda qu’on la lui donnât. Et il envoya couper la tête à Jean dans la prison. Et on apporta sa tête dans un plat, et on la donna à la fille, et elle la présenta à sa mère. Puis ses disciples vinrent, et emportèrent son corps, et l’ensevelirent ; et ils vinrent l’annoncer à Jésus » (Matthieu 14:1-12).

« Et Jésus, l’ayant appris, se retira de là dans une barque, en un lieu écarté, à part. Et quand le peuple le sut, il sortit des villes et le suivit à pied. Et Jésus, étant sorti, vit une grande multitude ; et il fut ému de compassion envers eux, et guérit leurs malades. Et comme il se faisait tard, ses disciples vinrent à lui, et dirent : Ce lieu est désert, et l’heure est déjà avancée ; renvoie ce peuple afin qu’ils aillent dans les bourgades, et qu’ils y achètent des vivres. Mais Jésus leur dit : Il n’est pas nécessaire qu’ils y aillent ; donnez-leur vous-mêmes à manger. Et ils lui dirent : Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. Et il dit : Apportez-les-moi ici. Et après avoir commandé que le peuple s’assît sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons, et levant les yeux au ciel, il rendit grâces ; et ayant rompu les pains, il les donna aux disciples, et les disciples les donnèrent au peuple. Tous en mangèrent, et furent rassasiés ; et on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restèrent. Et ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les petits enfants. Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples à entrer dans la barque, et à passer avant lui de l’autre côté, pendant qu’il renverrait le peuple. Et après qu’il l’eut renvoyé, il monta sur la montagne, à part, pour prier ; et le soir étant venu, il était là seul » (Matthieu 14:13-23).

Son but premier était de S’occuper des vivants. Ensuite, Jésus alla prier pour Jean le Baptiste, qui selon Jésus était vivant, car Il savait qu’il ferait partie de la première résurrection. Notre Seigneur avait déjà dit aux sadducéens qui ne croyaient pas à la résurrection : « Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Matthieu 22:31-32). Le même principe s’applique ici : Dieu est le Dieu de Jean le Baptiste, parce que Dieu est le Dieu des vivants.

Et de déclarer à Ses disciples : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Matthieu 5:44-45). Cette belle et tendre prière est très bien illustrée, eu égard à ceux qui Lui enlèveraient la vie, comme à Jean le Baptiste, alors que Jésus mourrait pour eux aussi. Que Dieu nous accorde la force de ne pas suivre nos propres enseignements, mais plutôt ceux de notre Sauveur.

Dans Colossiens 2:8, Paul leur dit : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » En dépit des ressources disponibles à ceux qui naîtrons une deuxième fois, et en dépit de l’assurance, l’ordre et notre fermeté inébranlable, une bonne démarche enracinée et bâtie dans le Seigneur, il est toujours possible pour un chrétien d’être saccagé par la ruse d’un message mondain. Même l’apôtre Pierre nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18).

« Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres », nous confirme 2 Jean 1:8-11. Ne laissez point entrer chez vous tous ceux qui viennent vous porter la bonne nouvelle de la fin du monde, tôt le matin. Laissez entrer ceux qui vous prêchent l’avènement du Royaume de Christ, pas au ciel, mais sur cette terre.

Celui qui viendra ravir un croyant utilisera sa philosophia, un mot grec qui veut dire « fier de sa sagesse ». Ce terme est utilisé une seule fois dans Actes 17:18-21, où Paul nous parle de : « quelques philosophes épicuriens et stoïciens [qui] conféraient avec lui ; et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? Et les autres : Il semble qu’il annonce des divinités étrangères. Car il leur annonçait la bonne nouvelle de Jésus et de la résurrection. Et l’ayant pris, ils le menèrent à l’aréopage, en disant : Pourrions-nous savoir quelle est cette nouvelle doctrine que tu annonces ? Car nous t’entendons dire certaines choses étranges ; nous voudrions donc savoir ce que cela peut être. Or, tous les Athéniens et les étrangers qui demeuraient parmi eux, ne s’occupaient qu’à dire et à écouter quelque nouvelle. » À être fier de leur sagesse.

Il est intéressant de savoir que le mot biblique pour « sagesse » est utilisé le plus souvent dans un sens négatif quand il s’agit de sagesse humaine. « Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas rendu folle la sagesse de ce monde. Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 1:19-21. Tout cela afin de nous confirmer qu’un croyant pourrait être privé de sa fermeté en Christ, s’il devient attaché à la sagesse du monde.

Parce que le ravisseur utilise la vaine séduction et la tradition des hommes pour dépouiller le croyant, Jésus a souvent corrigé les pharisiens avec des paroles sévères : « Mais vous, vous dites : Celui qui aura dit à son père ou à sa mère : Ce dont je pourrais t’assister est un don consacré à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère. Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15:5-9).

Paul aussi a mis en garde son jeune évangéliste, Timothée, contre de tels hommes. « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21). Le voleur d’âme utilisera même les rudiments du monde pour séduire les croyants. Or, le voleur est rusé et il sait que beaucoup de croyants ne sont pas assez affermis dans l’Évangile pour se parer contre ces rudiments et les avalent sans se poser assez de questions. Paul emploie par quatre fois le mot « rudiments », dont trois en parlant des « rudiments du monde » pour mettre en garde les Galates et les Colossiens contre les enseignements faux des pharisiens et des philosophes.

Essentiellement, cette technique utilise la logique humaine pour prouver un point, en s’assurant d’un changement d’esprit, même chez le croyant, par la ruse. Nous apprenons par la Bible que les rudiments du monde pourraient nous dépouiller de notre connaissance spirituelle, si nous ne faisons pas attention, lorsque leur logique humaine est contraire à celle de notre Seigneur Jésus-Christ. Alors, de grâce, priez et demeurez sur vos gardes.




D.448 – Histoire de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 15:1-2, nous lisons : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. » Le mot « Évangile », traduit en langue anglaise, est « gospel » qui veut littéralement dire « histoire de Dieu » et qui provient d’une forme plus ancienne, « God spell ». Le mot grec est euaggelion d’où vient le mot « Évangile » qui signifie « un bon message » ou « bon messager ». Le préfixe eu veut dire « bon » et aggelion signifie « messager ». Ainsi, l’Évangile est la merveilleuse histoire de Dieu qui doit être prêchée comme d’un ange envoyé de Dieu. Le mot est normalement employé dans le sens de « bonne nouvelle », directement de Dieu envoyé aux âmes perdues par un Dieu sauveur.

Comme le déclare le texte, c’est un message qui doit être annoncé par Son messager et reçu littéralement une fois pour toutes par ceux qui sont enseignés. C’est un message par lequel vous pouvez être sauvés (v. 2) si vous le gardez. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts » (1 Corinthiens 15:3-6). C’est un message dynamique de Christ, car c’est la puissance de Dieu pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite.

C’est également un message qui a été maintenant manifesté par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. « Or, je sais qu’en me rendant auprès de vous, je viendrai avec la plénitude des bénédictions de l’Évangile de Christ. Je vous conjure donc, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ, et par l’amour de l’Esprit, de combattre avec moi dans les prières que vous ferez à Dieu pour moi ; afin que je sois délivré des incrédules de Judée, et que mon ministère à Jérusalem soit agréable aux Saints ; en sorte que, par la volonté de Dieu, j’arrive chez vous avec joie, et que je me repose avec vous. Que le Dieu de paix soit avec vous tous ! Amen », déclare Paul, dans Romains 15:29-33.

C’est un Évangile éternel à annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et Lui donnez gloire, car l’heure de Son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer et les sources des eaux. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Alors l’apôtre Paul nous avertit, dans Galates 1:8-9 : « Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

Les prédicateurs ne réalisent pas la gravité et les conséquences du faux message de l’évangile qu’ils répandent dans le monde présentement. Pourtant, Jésus avait insisté sur la prédication de Son Évangile, venant directement du ciel, qui nous annoncerait le moyen de parvenir au salut. Jésus leur déclara : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Je sais en Qui j’ai cru pour être sauvé. Êtes-vous certain du message de celui qui vous a été prêché ? Vérifiez toutes choses afin de n’accepter que la pure vérité.

Dans 2 Timothée 1:8-12, Paul encourage son jeune évangéliste en disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. »

Un individu qui pense qu’il est chrétien, ou souhaite être chrétien, n’est probablement pas encore un chrétien. Un converti devrait le savoir, nous dit l’apôtre Jean. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). C’est une question de conviction, à savoir Qui l’on connaît et non ce que l’on connaît. Paul était direct quand il a avoué : « Je sais en Qui j’ai cru », c’est-à-dire, il connaissait le Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Mais comment pouvons-nous savoir que nous possédons la vie éternelle ? En premier lieu, nous le savons parce que Jésus l’a déclaré dans Sa Parole.

En plus, Jésus nous connaît ! « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). En ceci, nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’Il nous a donné de Son Esprit. Et nous avons vu et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu, nous déclare Jean dans 1 Jean 4:13-15. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Si le Saint-Esprit est vraiment devenu une partie de notre vie, comme c’est sûrement le cas si nous sommes venus à Christ en tant que pécheurs perdus, ayant confiance en Lui, seulement pour le pardon et le salut, Lui confiant nos vies et nos âmes éternelles, alors nous en viendrons à aimer la Parole qu’Il a inspirée. « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde Sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en Lui. Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:3-6).

Il y a plusieurs autres choses que nous pouvons connaître lorsque nous savons que nous sommes sauvés. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être  conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8:28-31).

Jésus était vraiment humain : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). Il existera toujours cette incapacité pour les humains physiques de saisir comment un Dieu omnipotent et omniscient puisse être devenu humain. Pourtant, c’est clairement l’enseignement des Écritures. Notez bien que toutes choses furent incorporées dans la vie de Jésus lorsqu’Il fut engendré, exactement comme ceux qu’Il appellerait ensuite Ses frères :

1- Le Christ ressentirait la faim, la douleur et la fatigue. L’apôtre Pierre nous dit : « Qui outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). Dans Matthieu 4:2, nous lisons : « Et après qu’il eut jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. » Et dans Jean 19:28-30, nous lisons : « Après cela, Jésus, voyant que tout était accompli, dit, afin que l’Écriture fût accomplie : J’ai soif. Or il y avait là un vase plein de vinaigre. Ils emplirent donc de vinaigre une éponge, et l’ayant mise autour d’une tige d’hysope, ils la lui présentèrent à la bouche. Et quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit. »

2- Jésus a connu la tentation par Satan. Dans Luc 4:1-2 : « Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et fut conduit par l’Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours, et il ne mangea rien durant ces jours-là ; mais après qu’ils furent passés, il eut faim. » Christ fut éprouvé en toutes choses aussi. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Et dans Hébreux 2:18, nous découvrons : « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés. »

3- Christ pouvait représenter l’humanité entière en donnant Sa vie et en versant Son sang précieux pour elle. « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-15). Jésus Lui-même a déclaré à un moment donné : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:31-32).

4- Christ fut identifié à Adam, dans 1 Corinthiens 15:45-47, lorsque Paul nous dit : « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. »

5- Jésus est monté au ciel, dans Actes 1:9-11 : « Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. » Paul nous confirme, dans Éphésiens 4:10 : « Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. »

L’apôtre Paul nous rend, en tout simplicité, ce qui s’est passé pour la première fois au ciel avant l’avènement de Christ. Dans Philippiens 2:6-8, nous lisons : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Le mot « dépouillé », en grec ekenosen, veut dire littéralement « se vider » de tout pouvoir qu’Il possédait auparavant. Jésus S’est donc vidé Lui-même en prenant la forme de serviteur. C’est alors qu’Il a revêtu la figure d’un homme.

Remarquez l’action dans les verbes. Dans Hébreux 10:5-7, il est bien dit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais Tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. » Une fois vidé de tout Son Sang, Il est devenu obéissant jusqu’à la mort sur la croix. Dans Philippiens 2:7-11, nous pouvons lire : « Mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Mais pendant que Jésus prêchait aux gens, Il leur parlait souvent en paraboles. Dans Marc 12:1-3, nous lisons : « Jésus se mit ensuite à leur parler en paraboles : Un homme planta une vigne, il l’environna d’une haie, et y creusa un pressoir, et y bâtit une tour, puis il la loua à des vignerons, et s’en alla. Et dans la saison il envoya un de ses serviteurs vers les vignerons, afin de recevoir d’eux du fruit de la vigne. Mais l’ayant pris, ils le battirent, et le renvoyèrent à vide. » Cette parabole de la vigne avait un sens évident, car même les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens s’approchèrent de lui, parce qu’ils savaient que Jésus parlait contre eux. Et ils lui dirent : « Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné l’autorité de les faire ? » « Alors ils tâchèrent de le saisir ; car ils connurent bien qu’il avait dit cette similitude contre eux ; mais ils craignirent le peuple ; c’est pourquoi le laissant, ils s’en allèrent. Ensuite ils lui envoyèrent quelques-uns des pharisiens et des hérodiens, pour le surprendre dans ses discours, » nous dit Marc 12:12-13.

La même parabole est citée dans Matthieu 21:33-41 où Jésus déclare : « Écoutez une autre similitude : Il y avait un père de famille qui planta une vigne ; il l’environna d’une haie, il y creusa un pressoir et il y bâtit une tour ; puis il la loua à des vignerons, et s’en alla faire un voyage. La saison des fruits étant proche, il envoya ses serviteurs vers les vignerons pour recevoir les fruits de sa vigne. Mais les vignerons, s’étant saisis des serviteurs, battirent l’un, tuèrent l’autre, et en lapidèrent un autre. Il envoya encore d’autres serviteurs, en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même. Enfin[,] il envoya vers eux son fils, en disant : Ils auront du respect pour mon fils ! Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : C’est ici l’héritier ; venez, tuons-le, et nous saisissons de son héritage. Et l’ayant pris, ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Quand donc le maître de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui répondirent : Il fera périr misérablement ces méchants, et il louera sa vigne à d’autres vignerons, qui lui en rendront les fruits en leur saison. »

Mais Christ poursuit aux versets 42 à 46 et Il leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. Et quand les principaux sacrificateurs et les pharisiens eurent entendu ces paraboles, ils reconnurent qu’il parlait d’eux ; et ils cherchaient à se saisir de lui ; mais ils craignirent le peuple, parce qu’il regardait Jésus comme un prophète. »

Mais il y a une autre question qui est souvent soulevée par cette parabole, tout comme par d’autres paraboles mentionnées dans les autres Évangiles. C’est-à-dire, si la Bible est exacte dans la citation des mots prononcés par Jésus dans Son enseignement, alors pourquoi les auteurs des Évangiles l’ont-ils variée dans l’explication d’une parabole ou une déclaration ? Comme par exemple dans Jean 10:33-39, où : « Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu. Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez point. Mais si je les fais, et quand même vous ne me croiriez point, croyez à mes œuvres, afin que vous connaissiez, et que vous croyiez que le Père est en moi, et que je suis en lui. Ils cherchaient donc encore à se saisir de lui ; mais il échappa de leurs mains. »

Il faut cependant se rappeler que Jésus parlait probablement en araméen, tandis que le texte biblique est en grec. De plus, deux des évangélistes, Marc et Luc n’étaient pas présents, alors ils ont dû recevoir leur version de quelqu’un qui était présent. Dans Luc 1:1-4, nous pouvons lire : « Plusieurs ayant entrepris d’écrire l’histoire des choses dont la vérité a été pleinement établie parmi nous ; selon que nous les ont transmises ceux qui dès le commencement les ont vues eux-mêmes, et qui ont été les ministres de la Parole ; j’ai cru aussi, très excellent Théophile, que je devais te les écrire par ordre, moi qui les ai toutes examinées avec soin ; afin que tu reconnaisses la certitude des choses dont tu as été instruit. » La flexibilité de la traduction est possible par les différents traducteurs même si les Écritures nous confirment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

La doctrine de l’inspiration divine des Écritures s’applique, non au processus utilisé, mais plutôt au résultat accompli. L’Esprit de Dieu était libre d’utiliser la recherche de l’auteur, le vocabulaire et le style de l’auteur dans son travail, en autant qu’il n’y avait pas d’erreurs dans le résultat final. Les styles d’écritures de Matthieu, Marc, Luc et Jean sont différents, mais le résultat final dans leur travail est intact. En effet, les petites différences de styles nous indiquent véritablement l’œuvre du Saint-Esprit dans les témoignages des évènements par chacun des évangélistes, sans collusion, mais simplement un exposé de chaque événement à partir d’une perspective différente. Mais l’histoire ou l’Évangile de Dieu se rapporte à la seule Personne qui pouvait S’identifier comme le « Je Suis ».

Au moment de Son arrestation, Ses accusateurs ont voulu Le questionner. « Mais Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni ? Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Marc 14:61-62). Or, les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus pour Le faire mourir ; et ils n’en trouvaient point. Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre Lui ; mais leurs dépositions ne s’accordaient pas, déclare Marc, dans Marc 14:55-56. Ce n’était pas la première fois que Jésus S’identifiait comme le seul Dieu éternel existant.

Lors d’une occasion, à Jérusalem, Jésus avait déclaré aux pharisiens : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Et Jésus leur dit : « Vous êtes d’en bas ; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde ; moi, je ne suis pas de ce monde. C’est pourquoi je vous ai dit, que vous mourrez dans vos péchés ; car si vous ne croyez pas ce que je suis, vous mourrez dans vos péchés. Ils lui disaient donc : Toi, qui es-tu ? Et Jésus leur dit : Ce que je vous dis, dès le commencement. J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à condamner en vous ; mais celui qui m’a envoyé est véritable, et les choses que j’ai entendues de lui, je les dis dans le monde. Ils ne comprirent point qu’il leur parlait du Père » (Jean 8:23-27).

Jésus a rendu Ses paroles très claires, quelques minutes plus tard, lorsqu’Il a confirmé, dans Jean 8:58 : « En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, Je suis. » Mais lorsque le souverain sacrificateur, se levant au milieu du sanhédrin, interrogea Jésus : « Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni ? Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème ; que vous en semble ? Alors tous le condamnèrent comme étant digne de mort. Et quelques-uns se mirent à cracher contre lui, à lui couvrir le visage, et à lui donner des soufflets en disant : Devine ! Et les sergents le frappaient avec des bâtons » (Marc 14:61-65). Imaginez, Jésus avait commis le crime capital du blasphème en déclarant être Dieu.

« Je suis » est, en réalité, le nom véritable de Dieu. Lorsque Moïse fut appelé par Dieu du buisson ardent : « Moïse dit à Dieu : Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:13-15).

On peut compter pas moins de 196 « Je suis » dits par Christ dans la Bible. Voici un exemple, dans Jean 14:6, où Jésus dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » En vérité, Notre-Seigneur Jésus-Christ est l’Éternel et, comme Jésus le déclare si bien dans Apocalypse 22:13 : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. »




D.404 – Hâter le retour de Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Actes 1:7-8, nous lisons : « Mais Jésus leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Ces paroles familières de Jésus sont considérées comme la déclaration de Son Grand Message : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15). En réalité, il n’était pas donné comme un commandement, mais plutôt comme une déclaration formelle, en effet, une prophétie nous exprimant que nous allons devenir Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

Ensuite, Ses disciples reçurent la promesse que ce même Jésus reviendrait, promesse émise par les deux anges qui, dans Actes 1:11, leur dirent : « Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, » avec la même promesse attachée à la prophétie. Quelques semaines plus tôt, les disciples Lui avaient posé une question : « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et Lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde » (Matthieu 24:3). Jésus leur donna le signe : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10).

Pierre nous dit que le Seigneur semble avoir retardé la promesse de Son avènement à ceux qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Mais Pierre déclare aussi que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Et il ajoute ceci, au verset 15 : « croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » Pierre suggère cependant : « Attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:12-13).

Nous ne pouvons faire autrement que de conclure, par de tels passages, que si nous désirons que le Seigneur revienne rapidement, nous pouvons hâter Sa venue ainsi que Sa prophétie en prêchant Son message. « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Il est important de savoir que ce travail aurait bien pu être accompli à n’importe quel moment. Mais il est évident que cela ne s’est pas fait encore, sinon Jésus serait déjà revenu. Subséquemment, il faudra que la dispensation de la grâce se fasse plus efficacement.

Dans Éphésiens 3:1-7, nous lisons cette déclaration de Paul : « C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. »

La soi-disant dispensation avait en effet ses avocats, mais également ses opposants parmi les croyants d’antan. Le mot grec pour « dispensation » est oikonomia d’ou vient le mot « économie ». Il veut aussi dire « intendance », ou « rendre compte de sa gestion ». Le nombre ou la nature des différentes dispensations ou économies, par lesquelles Dieu agit avec Sa création durant l’histoire, fut le sujet de discussions considérables parmi ses exégètes. La dispensation de l’économie post-Éden, instituée après le péché, et la malédiction divine qui s’en suivit, s’introduisit dans le monde. L’économie postdiluvienne établie par Noé après le Déluge, et l’économie commencée par Abraham lorsque Dieu commença à œuvrer d’une manière distincte avec la nation d’Israël.

Cependant aucune des ces économies n’est appelée « dispensation » dans les Écritures. Il n’y a que deux dispensations spécifiquement appelées comme telles dans la Bible. Une est la dispensation de la plénitude des temps : « Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:10-12). Ce sera l’économie éternelle avec de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Lisez Apocalypse 21-22 pour en avoir les détails.

Ensuite, il y a la présente dispensation de la Grâce de Dieu, où l’apôtre Pierre nous déclare : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11). Alors, tout comme Paul, chacun de nous peut déclarer que la dispensation de l’Évangile nous a été accordée. « Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 9:17-19.

Dans Colossiens 1:25-29, Paul nous confie : « Dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi. » Ainsi, la dispensation de la grâce est une responsabilité commise à chaque croyant, comme devant en rendre compte à Dieu.

La seule façon de l’accomplir, c’est de marcher dans Ses pas. Dans Psaume 37:23-24, nous apprenons que : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. » Il n’y a rien de plus satisfaisant pour un croyant que d’apprendre qu’il vit selon la volonté de Celui qui l’a créé. Et il est également bon de savoir que Dieu Se réjouit de nous conduire dans la voie qu’Il a préparée pour nous. Il existe plusieurs versets bibliques à cet effet. Un des plus populaires est Proverbes 3:6-7 qui dit : « Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. »

Cela nous donne une base à suivre pour connaître Ses voies. Nous devrions rechercher Sa voie en tout ! Il est certain que ce ne sera pas facile. Mais : « c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Même si Sa voie semble parfois difficile, c’est une bonne voie parce qu’elle honore Dieu. Car : « Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:3-4). Dieu est le bon Berger, et quand nous nous éloignons du chemin pour un bout de temps, Il peut facilement nous ramener. Comme disait si bien le prophète Jérémie : « Éternel ! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas. O Éternel ! châtie-moi, toutefois avec mesure ; non pas en ta colère, de peur que tu ne me réduises à néant » (Jérémie 10:23-24).

Une bonne façon de sonder si nous ne nous éloignons pas trop de Sa voie, c’est de nous assurer de ne jamais désobéir à Sa Parole ou de la remettre en question. Faisons comme David, dans Psaume 119:133-135, qui Lui demandait : « Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi ! Délivre-moi de l’oppression des hommes, afin que je garde tes commandements ! Fais luire ta face sur ton serviteur, et m’enseigne tes statuts ! » « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » nous dit Esaïe 30:21. Ce ne sera pas une voix audible par tous, mais vous l’entendrez. Jésus a promis : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:27-28).

Rappelez-vous constamment que les choses immuables persistent toujours. Hébreux 12:25-29 nous dit : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »

Dans ce monde méchant, il existe plusieurs impulsions qui pourraient tendre à ébranler notre foi afin de nous amener dans le compromis. Paul exhortait les fidèles persécutés à tenir ferme. Dans 2 Thessaloniciens 2:2, Paul déclare : « Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. » Alors, au verset 15, il ajoute : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. »

L’espérance placée devant nous : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20). La parole à laquelle notre texte nous réfère se trouve dans Aggée 2:6-9 : « Car ainsi a dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l’Éternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées. La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, a dit l’Éternel des armées ; et je mettrai la paix en ce lieu, dit l’Éternel des armées. »

« C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte, » nous dit Paul, dans Hébreux 12:28. Notez cependant la merveilleuse promesse divine : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point » (Esaïe 51:6). De la même manière, Jésus a également dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Même l’apôtre Jean a déclaré : « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17).

Le présent système périra et même nos corps retourneront en poussière, mais grâce à la résurrection des morts, la Parole de Dieu subsistera ainsi que Sa justice, Son Royaume sur terre à venir et surtout Son grand Salut. Si notre espérance est en Lui, et seulement en Lui, et si nous cherchons à faire Sa volonté, notre foi et notre destin ne pourront jamais être ébranlés. « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom. Et de mois en mois, et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel » (Esaïe 66:22-23).

La volonté de Dieu se fera toujours, mais Dieu veut simplement que Ses enfants sachent : « De qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:15-19). Cette prière de Paul s’applique aussi bien à nous qu’aux saints à Éphèse. Notez que Paul dirige sa prière vers le Père de Jésus en déclarant : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom » (Éphésiens 3:14-15).

Notre but unique est de faire partie de Sa Famille divine et, pour y arriver, cela prend une nouvelle naissance. Dans Galates 6:15-16, nous apprenons : « Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert de rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » Dans la Bible Louis-Segond, la traduction de nouvelle naissance est « nouvelle créature ». Mais Paul met beaucoup d’emphase sur une nouvelle naissance en Christ par le baptême au lieu de se faire circoncire comme jadis. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Et c’est cette même puissance créatrice qui fut utilisée lorsque l’univers fut appelé à exister et que Jésus a mis en action pour créer une nouvelle naissance dans la famille divine. C’est l’éternelle fraternisation avec Dieu, créée pour l’homme et la femme dès le commencement. Cette nouvelle création ou naissance ne fut pas créée seulement pour sauver leurs âmes, mais également pour transformer leurs vies. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Nous savons que les bonnes œuvres ne peuvent jamais nous amener le salut, mais le salut doit inévitablement amener de bonnes œuvres. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Alors, Paul vous exhorte : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Adam et Ève furent originalement créés à l’image de Dieu (Genèse 1:27). Mais cette image à l’état physique fut gravement altérée par leur désobéissance en commettant le péché. Cette image, résidant toujours en l’homme et la femme, et les distinguant des animaux, doit être renouvelée par le salut que l’on trouve seulement en Notre-Créateur/Rédempteur Jésus-Christ. Alors, les Écritures rappellent à tout véritable croyant : « Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:9-10). Donc, nous devenons de vaillants guerriers pour notre Seigneur.

Dans Juges 6:12-14, nous lisons : « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! Et Gédéon lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées, en disant : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Car maintenant l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés entre les mains des Madianites. Et l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » Gédéon n’était pas un leader qui promettait, selon les apparences extérieures. Il était de la tribu divisée de Manassé : « Et il lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé ; et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (Juges 6:15).

Mais c’est exactement le genre d’hommes que Dieu peut utiliser, car : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont » (1 Corinthiens 1:27-28). Alors, Dieu l’a accueilli ainsi : « Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! » En fait, il y avait sûrement d’autres qualités chez Gédéon que Dieu recherchait. Car Gédéon battait du froment dans le pressoir pour le soustraire aux Madianites. Il n’était pas assis à se prélasser, mais s’occupait déjà de ce qu’il pouvait faire pour son peuple.

Même s’il vivait à un moment de grande apostasie où son père avait un autel pour Baal, Gédéon adorait le véritable Dieu. Il était donc préoccupé à se demander pourquoi toutes ces choses leur étaient arrivées ? Et où étaient toutes ces merveilles que leurs pères leur avaient racontées ? Car maintenant l’Éternel les avait abandonnés et les avait livrés entre les mains des Madianites. Il était peiné pour son peuple et tout ce qu’il pouvait faire était de les nourrir et cacher du blé au regard de leurs envahisseurs. Cependant, avant d’être utilisé par Dieu, il devait détruire l’idole de son père et offrir son propre sacrifice à son Dieu, même s’il savait que sa famille et ses voisins tenteraient de le tuer.

« Or, dans cette même nuit, l’Éternel lui dit : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans, et démolis l’autel de Baal qui est à ton père, et coupe l’emblème d’Ashéra qui est au-dessus. Et bâtis un autel à l’Éternel ton Dieu, sur le haut de ce lieu fort, dans l’enceinte ; tu prendras le second taureau, et tu l’offriras en holocauste, avec le bois de l’emblème d’Ashéra que tu auras coupé. Et Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs et fit comme l’Éternel lui avait dit ; et comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il le fit de nuit et non de jour. Et au matin les gens de la ville se levèrent de bonne heure, et voici, l’autel de Baal avait été démoli, et l’emblème d’Ashéra, qui était au-dessus, était coupé, et le second taureau était offert en holocauste sur l’autel qui avait été bâti. Et ils se dirent les uns aux autres : Qui a fait cela ? Et ils s’en informèrent et firent des recherches, et on dit : C’est Gédéon, fils de Joas, qui l’a fait. Les gens de la ville dirent à Joas : Fais sortir ton fils, et qu’il meure ; car il a démoli l’autel de Baal, et il a coupé l’emblème d’Ashéra qui était au-dessus. Et Joas répondit à tous ceux qui s’adressèrent à lui : Est-ce à vous de prendre parti pour Baal ? Est-ce à vous de le sauver ? Quiconque prendra parti pour Baal sera mis à mort avant que le matin vienne. S’il est dieu, qu’il plaide pour lui-même, puisqu’on a démoli son autel. Et en ce jour-là, on appela Gédéon Jérubbaal (que Baal plaide), disant : Que Baal plaide contre lui, puisque Gédéon a démoli son autel » (Juges 6:25-32).

C’est alors que : « l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (Juges 6:14). Si nous étions tous vaillants pour Dieu comme Gédéon, nous devrions lui ressembler. Fidèles et préoccupés par la vérité de Dieu, faisant tout ce que nous pouvons, détruisant toute idole dans notre esprit et acceptant le Sacrifice de notre Sauveur pour nous.

Un autre vaillant guerrier fut Jacob, le serviteur choisi de Dieu pour une grande œuvre. Dans Genèse 46:2-4, on peut lire : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. » Imaginez la joie que Jacob a pu ressentir quand il apprit que Joseph était vivant et voulait qu’il déménage en Égypte. Son fils qu’il croyait mort depuis plusieurs années était, non seulement vivant, mais gouverneur en Égypte. Aussi peu crédible que puisse avoir semblé cette nouvelle, Jacob avait une myriade d’autres émotions qui l’occupait.

Dieu l’avait dirigé vers Canaan, tout comme ses pères Abraham et Isaac. C’était la Terre promise et, pourtant, les circonstances semblaient indiquer que Dieu le dirigeait ailleurs. Par le passé, Dieu lui avait parlé directement avant chaque déplacement et Jacob devait avoir cela à l’esprit comme il se déplaçait. La compagnie s’était arrêtée à Béer-Shéba, la frontière sud de la Terre promise. Ici, Jacob avait vécu avec ses parents et Dieu avait répété Son alliance avec Isaac. « Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits » (Genèse 26:24-25).

C’est ici que Jacob décida de bâtir un autel pour demander à Dieu de le diriger avant de quitter ce pays. Dans Genèse 46:1-5, on peut lire : « Et Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Shéba, et offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. Alors Jacob partit de Béer-Shéba, et les fils d’Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter. »

Notez comment Dieu dit à Jacob que, lorsque son œuvre en Égypte serait accomplie, Il le ferait remonter vers la Terre promise. Plusieurs détails étaient encore inconnus à Jacob, mais il a obéi.  Ce pattern s’applique à nous aussi, qui obéissons sans trop savoir le plan de Dieu pour nous, mais nous procédons au meilleur de notre connaissance, en poursuivant notre cheminement et en priant pour obtenir la sagesse et la clarification. Dieu peut fermer une porte afin de nous rediriger, ou Dieu peut confirmer notre décision. Nous pouvons sans crainte procéder avec confiance et Dieu sera toujours avec nous, lorsque le temps sera convenu. Dieu nous conduira selon Sa volonté, car Il est notre Sauveur.

Dans Tite 3:4-7, nous lisons : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Dans les épîtres de Paul, Dieu est reconnu six fois comme notre Sauveur. Dans 1 Timothée 1:1, nous lisons : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. » Et, dans 1 Timothée 2:3-4, Paul dit : « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. » Et, dans 1 Timothée 4:9-10, Paul confirme que : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance. Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. »

Ensuite, dans Tite 1:3, Paul déclare : « qu’il a manifestée en son temps par Sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur. » Et, dans Tite 2:10, Paul nous dit : « A ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur. » Et, finalement, dans Tite 3:4-7, Paul souligne : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Avez-vous noté que, dans ce passage, Jésus devient notre Sauveur ?

Sommes-nous obligés de vous rappeler que Jésus est notre Sauveur : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12) ? Donc, soit que Dieu le Père et Jésus sont Le même, une Personne unique, ou bien la Bible ment. Même le chef des apôtres nous le confirme, dans 2 Pierre 3:18, quand il nous dit : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Paul nous affirme avec autorité : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12).

Est-ce une contradiction ? Pas du tout, en autant que vous ne croyiez pas que Dieu puisse être une trinité. En effet, dans l’Ancien Testament, Dieu le Père est souvent cité comme Sauveur. Comme dans Esaïe 49:26 : « Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair ; ils s’enivreront de leur sang, comme de vin nouveau ; et toute chair connaîtra que je suis l’Éternel, ton Sauveur, et que le puissant de Jacob est ton Rédempteur. » Jésus a Lui-même déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40).

En écrivant à Tite, Paul fut très confortable de dire : « En vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:2-4). Cela nous confirme aussi que Jésus est Dieu. L’apôtre Jean nous explique : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Voilà tout ce que Dieu a fait pour nous afin que nous puissions combattre contre Satan et hâter la venue de Christ.




D.346 – Un autre évangile

evangile-de-christ

Par Joseph Sakala

Paul, inquiet pour les disciples en Galatie, leur fait cette remontrance : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Certains chrétiens ont confessé avoir de la difficulté avec ces versets, spécialement avec les mots « autre évangile » qui n’est pas « un autre ». Ce problème trouve sa résolution dans la compréhension de deux mots distincts en grec qui, malheureusement, sont tous les deux traduits comme « autre » dans ce passage. Dans le verset 6, Paul utilise le mot grec heteros qui implique quelque chose de différent, diamétralement opposé à celui avec lequel il est comparé. Tandis que dans le verset 7, Paul utilise le mot allos qui implique une comparaison entre deux items de la même sorte.

Une meilleure façon de l’expliquer serait comme suit : « Vous vous êtes éloignés du véritable Évangile de la grâce de Christ, pour passer à un autre système de croyance, qui est complètement opposé à la vérité ». Paul continue à enseigner que cet autre évangile est une perversion du véritable Évangile et, au lieu de vous apporter la paix, il vous trouble l’esprit. Le thème principal du livre aux Galates est le salut par la grâce au travers de la foi en Christ, en opposition à un salut par les œuvres de la loi. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles » (Galates 3:11-12).

Cette nouvelle merveilleuse fut reniée par plusieurs dans l’Église, mais Paul l’avait reçue de Jésus directement. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Paul aurait eu cette révélation alors qu’il était en Arabie. Tout mélange d’œuvres avec la grâce constituait une perversion du plan de Dieu, et tout ceux qui enseignaient une telle perversion méritaient une forte condamnation de la part de Paul. Voilà pourquoi Paul déclare, dans Galates 1:9-10 : « Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Paul était vraiment un serviteur de Dieu, tout comme Esaïe l’a été lorsque, dans Esaïe 43:12-13, il annonce ce que Dieu a dit : « C’est moi qui ai annoncé la délivrance, qui l’ai donnée, et qui l’ai fait connaître ; et ce n’a point été parmi vous un dieu étranger ; vous êtes mes témoins, dit l’Éternel, et je suis Dieu. Même avant que le jour fût, je le suis, et personne ne peut sauver de ma main ; Je ferai l’œuvre ; qui l’empêchera ? » Dans ce contexte, Dieu S’identifie comme Créateur omnipotent et seul Sauveur. Il permet des choses et Il empêche des choses d’arriver, donc Il est en charge de toute Sa création.

Dans les derniers jours, alors que les prophéties attendent toutes leurs derniers déclenchements, voici ce que nous lisons, dans 2 Thessaloniciens 2:6-9 : « Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant [Dieu], soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles. » Donc, si ce n’était de Dieu, l’Antichrist aurait déjà débuté ses dégâts sur la terre. Mais celui qui le retient, c’est Dieu afin que Sa volonté S’accomplisse. Ensuite, Celui qui le retient S’enlèvera et, puisque le mystère de l’iniquité agit déjà, l’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan.

Dieu lance un défi à tout homme en disant, dans Esaïe 43:11 : « C’est moi, c’est moi qui suis l’Éternel, et il n’y a point de Sauveur que moi. » Donc, même Satan ne pourra provoquer les évènements des derniers jours, si Dieu n’a pas d’abord préparé Son salut au sein de Sa création. Et, lorsque le temps sera prêt pour accomplir Son œuvre, que ce soit le salut ou le jugement, il n’y en a qu’Un seul qui le fera. En effet, qui l’empêchera ?! À nous donc, d’avoir la crainte de Dieu. Dans Actes 9:31, nous pouvons lire : « Cependant, les Églises étaient en paix dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, étant édifiées et marchant dans la crainte du Seigneur ; et elles se multipliaient par le secours du Saint-Esprit. »

Il existe un certain paradoxe dans le fait de marcher dans la crainte du Seigneur. Car, d’un côté : « vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:15). En contrepartie, nous recevons de l’autre côté l’instruction suivante de Paul : « Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7:1). Notre texte insiste sur le fait que nous devons marcher dans la crainte de Dieu. Évidemment, le contexte illustre un style comportemental divin, produit par notre attitude envers la majesté souveraine de Dieu. Une sainteté unique dirigée vers un Créateur tout-puissant soutenant toutes choses par Sa parole puissante. Donc, prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés ; tremblez devant lui, vous toute la terre ! (Psaume 96:9).

Il devient tout à fait évident que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints, c’est la prudence. Car par Moi tes jours seront multipliés et des années seront ajoutées à ta vie, nous déclare Proverbes 9:10-11. Et, finalement : « La crainte de l’Éternel enseigne la sagesse, et l’humilité va devant la gloire » (Proverbes 15:33). Par contre : « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; je hais l’orgueil et l’arrogance, la voie du mal et la bouche perverse. C’est à moi qu’appartient le conseil et l’habileté ; Je Suis la prudence ; la force est à moi. Par moi les rois règnent, et les princes ordonnent ce qui est juste. Par moi dominent les puissants et les grands, et tous les juges de la terre. J’aime ceux qui m’aiment ; et ceux qui me cherchent me trouvent » (Proverbes 8:13-17).

Alors, celui qui Le craint : « a une ferme assurance dans la crainte de l’Éternel ; et il y aura une sûre retraite pour les enfants de celui qui le craint » (Proverbes 14:26). Remarquez maintenant que : « La crainte de l’Éternel conduit à la vie ; et celui qui l’a sera rassasié, et passera la nuit sans être visité d’aucun mal » (Proverbes 19:23). En effet, celui qui craint Dieu aura ses jours prolongés et Proverbes 14:27 ajoute que : « La crainte de l’Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort. » La connaissance de Dieu doit produire une bonne crainte divine. C’est pourquoi, saisissant le Royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant, nous déclare Hébreux 12:28-29.

Pareillement, comme nous allons Le servir dans le Royaume, la crainte de Sa puissance, de Sa sainteté et de Son omniscience nous rassurera quant à ce que nous sommes l’œuvre de Ses mains. « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). La foi élimine également la confusion, telle qu’elle existe présentement dans le monde. En parlant de la Parole de Dieu, Paul déclare : « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus » (Romains 10:8-11).

À quel endroit la Bible enseigne-t-elle une chose pareille ? Paul semble nous expliquer la citation du prophète Ésaïe, quand il dit : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point » (Ésaïe 28:16). La question que nous pourrions nous poser c’est : pourquoi Paul a-t-il changé l’hébreu « ne s’enfuira point » avec le grec « point confus » ? Paul a fait la même chose dans Romains 9:33 où il dit : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. »

Ce verset nous implique encore davantage, en tant que chrétiens, parce que Paul combine la déclaration d’Esaïe 8:14 : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris. » Et la déclaration de 1 Pierre 2:6-8 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. » La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale de l’angle.

Plus important cependant, c’est que ces passages bibliques nous indiquent la vérité que le Saint-Esprit, le véritable auteur de la Bible, a entièrement le droit d’interpréter Son Écriture comme bon Lui semble. Quand nous croyons en Christ, nous n’avons pas a fuir nos ennemis, ni à avoir honte, lorsque nous sommes ancrés sur une fondation certaine. Comme le déclare le Seigneur, dans Esaïe 49:23 : « Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices ; ils se prosterneront devant toi, la face contre terre, et lécheront la poussière de tes pieds ; et tu sauras que je suis l’Éternel, et que ceux qui s’attendent à moi ne sont point confus. » La puissance de l’Évangile fait Son chemin dans toutes les parties du monde.

Dans Romains 1:15-16, Paul nous dit : « Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » Dans ce verset, Paul nous déclare que la puissance de Dieu demeure dans l’Évangile et que Sa puissance de salut demeure dans les deux, Juif et Grec. Donc, ce passage avait l’intention d’incorporer la propagation du véritable Évangile à l’humanité entière, au Juif comme au païen, tel que commandé par Christ dans Marc 16:15-16 lorsqu’Il leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. »

Évidemment, ce qui prend place quand une personne est convertie, ce n’est rien de moins qu’une création surnaturelle par le Créateur Lui-même, où Il nous commande : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Pas besoin de psychologie ou de finesse ou de vente technique, la puissance du Dieu vivant est transmise, appliquée et exercée quand l’Évangile est annoncé et que les personnes écoutent. Dans Éphésiens 2:8-9, l’Évangile nous annonce : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Et, dans Romains 10:17, Paul déclare : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. »

Dans Jean 6:63, Jésus nous annonce que : « C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous dis sont esprit et vie. » Dans 1 Pierre 1:23, nous découvrons que : « …étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. » Et, finalement, dans 1 Corinthiens 15:3-6, nous discernons que : « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. » La résurrection de Jésus ne s’est pas faite en cachette.

Pour avoir du succès dans l’enseignement, en plus de l’obéissance aux commandements de Christ, nous devons utiliser la puissance de Dieu qui nous est rendue disponible dans les Écritures. Sans oublier que Jésus, dans Colossiens 1:18, nous a confirmé que : « c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. » La tête a deux fonctions : elle est le chef et la source de toute connaissance. Lorsque le Seigneur a accompli Son travail de réconciliation sur la terre, Dieu le Père : « a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:22-23).

Par contre, l’Église est l’assemblée de notre Rédempteur, constituée et commissionnée pour faire le travail de l’évangélisation. « C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ » (Éphésiens 4:11-12). Le centre d’intérêt humain est de produire des disciples, comme Jésus l’avait commandé, dans Matthieu 28:19-20, lorsqu’Il leur dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

Mais il y a une galerie de surveillants qui veillent : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui » (Éphésiens 3:10-12). Malgré que tous les nouveaux-nés spirituels : « duquel tout le corps, joint et étroitement uni au moyen des jointures et des liens, s’accroît d’un accroissement selon Dieu » (Colossiens 2:19), notre participation est réalisée dans les assemblées de petits groupes locaux, dans tous les coins de la terre.

Un jour, l’Église entière sera assemblée sur la terre dans le merveilleux Royaume de Dieu, lors de l’avènement de Christ : « De l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits [maintenant] dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:23-24). Alors, la tête de l’Église sera dans toute Sa plénitude, le premier-né de tous les morts. Il sera également : « Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:21). Depuis 2 000 ans, l’Église s’engage dans une mission qui remonte au jardin d’Éden. Le Plan de Dieu sera accompli lorsqu’Il sera parvenu à : « la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:27).

Pour arriver à cette vérité, cela prendra une résurrection de tous ceux qui ont passé sur la terre, même les saducéens. Ceux-ci, qui disaient qu’il n’y a point de résurrection, vinrent trouver Jésus et lui firent cette question : « Maître, Moïse nous a ordonné que, si le frère de quelqu’un meure et laisse sa femme sans enfants, son frère devra épouser sa veuve pour susciter une lignée à son frère. » Et ils poursuivirent en essayant de Lui poser une colle : « Or, il y avait sept frères. Le premier ayant épousé une femme, mourut et ne laissa point d’enfants. Le second l’épousa, et mourut, et ne laissa point non plus d’enfants. Et le troisième de même. Tous les sept l’épousèrent et ne laissèrent point d’enfants. Et la femme mourut aussi, la dernière de tous. Duquel d’entre eux sera-t-elle donc femme quand ils ressusciteront à la résurrection ? Car tous les sept l’ont eue pour femme. Et Jésus, répondant, leur dit : N’êtes-vous pas dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu ? Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel » (Marc 12:20-25).

Jésus leur a simplement expliqué qu’à la résurrection, la procréation n’existera plus pour ces gens, car ils seront asexués comme les anges qui ne peuvent pas se reproduire. Dans Marc 12:26-27, Jésus ajoute : « Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, en disant : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est point le Dieu des morts ; mais le Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. » Le péché et la mort sont des réalités absolues dans le monde, mais ce sont des intrus temporaires. Le Dieu de la création est un Dieu vivant. Simon Pierre fut inspiré de déclarer ceci à Jésus : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:16-17).

Il est notre Sauveur vivant et éternel. Il est donc tout à fait approprié que le terme « vivant » soit appliqué sans cesse aux grandes vérités de la foi chrétienne. Par exemple, dans Actes 7:37-38, nous lisons que : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » Ainsi, la Bible est la parole vivante de Dieu par écrit. Dans Jean 6:51, Jésus a dit : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. » Et, dans les vs 57-58, Jésus ajouta : « Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme vos pères qui ont mangé la manne, et ils sont morts ; celui qui mangera ce pain vivra éternellement. »

Jésus a également promis que : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) » (Jean 7:38-39). Par Sa mort pour nous et Sa résurrection, Jésus nous a ouvert la justification par une voie vivante nouvelle qu’Il a consacrée pour nous en devenant notre grand Sacrificateur. « Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu » (Hébreux 10:18-21). Donc : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4).

Notre Seigneur Jésus est le fondement de la grande maison de Dieu, à laquelle nous avons accès grâce à Lui. L’apôtre Pierre nous dit : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:2-5).

Dans ce temple saint se retrouvera notre héritage, lors du retour de Jésus pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Alors, Paul déclare : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » (Romains 12:1). Oui ! Notre Dieu est véritablement le Dieu des vivants ! Voilà pourquoi vous ne devez vous inquiéter de rien, Dieu pourvoira, à la condition que vous cherchiez d’abord le Royaume. Ne vous laissez pas décourager par les actes terroristes un peu partout dans le monde, car Lui-même nous a promis que ne nous toucheront : « ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi » (Psaumes 91:6-7).

Avec la crise financière devenue mondiale, chacun recherche un peu de bonnes choses pour améliorer sa vie. Mais Jésus nous rassure en disant : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). Ce passage explique la réalité que vit chaque individu d’une façon quotidienne. Regardons attentivement, cependant, ce que ces versets nous disent réellement.

Remarquez en premier lieu le temps utilisé pour le verbe « chercher ». C’est un commandement de Jésus pour établir la véritable échelle des priorités de notre vie. Il nous commande d’établir nos priorités sur une base continuelle et de regarder ensuite comment Dieu prend soin des items secondaires. Notre priorité devrait être la même que celle de Dieu, afin de mouler notre esprit à penser comme Lui dans nos agissements. Ceci veut simplement dire que notre vie doit exhiber la pureté et la justice que Jésus a démontrées lors de Son passage sur la terre. Il est vrai que nous ne pourrons jamais atteindre Sa perfection, mais nous devrions fixer notre comportement vers ce but par la puissance de Son Esprit en nous.

Je sais qu’avec les troubles du monde, c’est difficile à faire, mais Jésus savait ce qu’Il disait lorsque, dans Matthieu 6:5-8, Il a déclaré : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez. »

Dans Matthieu 6:16-18, Jésus a également parlé de jeûne. « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement. » Les gens très riches passent pour être heureux, mais ils ne le sont pas. Voilà pourquoi, vous qui avez accès au Royaume, vous êtes privilégiés. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

Jésus nous dit que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Avec tout ce qui se passe dans le monde et ce que vous connaissez des prophéties bibliques, quelle maître voulez-vous servir ? « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25).

« Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:27-29. « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine, » déclare encore Jésus, dans Matthieu 6:31-34.

Si nous renversons l’ordre établi par Dieu, non seulement nous risquons de manquer le Royaume et Sa justice, mais nous n’aurons pas les choses secondaires, à cause de notre inquiétude. L’expression donné par-dessus suppose que nous les aurions, si nous nous concentrions sur le Royaume qui a existé auparavant. Sûrement, dans notre recherche du Royaume, nous devrions adopter la même prière que Jésus a enseignée aux apôtres : « Que Ton règne vienne et que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 8:7-8.

La grâce dont parle Paul est la grâce de pouvoir donner. Plusieurs chrétiens démontrent une certaine diligence dans l’amour, mais ils sont réticents à se donner en sacrifice vivant dans l’œuvre du Seigneur. Toutefois, le fait est que donner pour un chrétien n’est pas une loi obligatoire, mais plutôt une grâce à cultiver. La motivation citée par Paul d’abonder aussi dans cette œuvre de charité n’était pas une ordonnance de l’Ancien Testament, mais un exemple pris chez les Philippiens. Considérez que Paul a dit : « Or, nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. Et ils n’ont pas seulement fait comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu » (2 Corinthiens 8:1-5).

Un motif encore plus grand pour abonder en grâce est l’exemple de Christ. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 9:8.