D.467 – Un profond sommeil

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:21, nous lisons que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. » Voilà le premier de sept endroits où l’expression tardema, « profond sommeil », est utilisée dans l’Ancien Testament. Dans chaque cas, il est question d’un état spécial induit spécifiquement par Dieu Lui-même dans le but de révéler une expérience à quelqu’un ou au travers de quelqu’un. Dans le cas d’Adam, Dieu lui a fait une épouse durant son profond sommeil, épouse de la laquelle naîtraient toutes les nations de la terre. « Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam » (Genèse 2:22). L’alliance que Dieu a faite avec Adam et Ève leur déléguait l’autorité sur la terre et sur leurs descendants.

Le deuxième profond sommeil fut celui que Dieu fit tomber sur Abram. Dans Genèse 15:12-13, il est écrit : « Et comme le soleil allait se coucher, un profond sommeil tomba sur Abram ; et voici, une terreur, une obscurité profonde tomba sur lui. Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point, et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. » Dieu a fait une alliance avec Abram, lui promettant que de sa descendance naîtrait Sa nation choisie. « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction » (Genèse 12:2). Avec cette alliance : « En ce jour-là, l’Éternel traita alliance avec Abram, en disant : Je donne ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Égypte jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate » (Genèse 15:18).

Au travers de sa postérité, Ses descendants, Isaac et Jacob, ont reçu la promesse. « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12:2-3). Mais Adam était un type de Christ et Abraham aussi était un type de Christ, et leur sommeil profond préfigurait Son sommeil profond dans Sa mort sur la croix. Là, Il est devenu le dernier Adam et la postérité promise, mourant sur la croix et donnant ainsi la vie à Son épouse pour établir la nation des sauvés. C’est ainsi que Dieu a accompli toutes les anciennes alliances pour établir une Alliance éternelle dans Son sang pur et sans tache.

Lorsqu’Adam tomba dans son profond sommeil, son épouse fut née. Quand Abraham tomba dans son sommeil, une grande nation fut née. Mais lorsque Christ était dans Son profond sommeil, dans la mort sur la croix et dans le cercueil pendant trois jours et trois nuits, la mort et l’enfer furent jugés, et une nouvelle famille divine d’immortels fut née. « Si donc toute l’Église est assemblée en un même lieu et que tous parlent des langues, et que des gens du commun peuple, ou des incrédules y entrent, ne diront-ils pas que vous avez perdu le sens ? Mais si tous prophétisent et qu’il entre un incrédule, ou un ignorant, il est convaincu par tous, il est jugé par tous ; et ainsi les secrets de son cœur sont manifestés et ainsi, se prosternant la face contre terre, il adorera Dieu et publiera que Dieu est véritablement au milieu de vous, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 14:23-25.

Nous entrons dans une nouvelle naissance, de façon à ce que chacun doit naître de nouveau et doit commencer comme un petit enfant spirituel. « Et Jésus, ayant fait venir un enfant, le mit au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez, et si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:2-3). La vérité demeure cependant que plusieurs chrétiens restent des petits enfants spirituels dans les attributs qui devraient caractériser plutôt des hommes et femmes forts de Dieu. Et comment cela se reflète-t-il ?

Paul fait le lien en relation avec ces petits enfants spirituels en Christ lorsqu’il déclare aux Corinthiens : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3:1-3).

« Afin que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité, » insiste Paul, dans Éphésiens 4:14-16. La croissance spirituelle ne peut venir qu’au travers de la nourriture spirituelle et de l’exercice spirituel. Alors : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen, » nous dit 1 Pierre 2:2.

« Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal, » nous assure Hébreux 5:14. Les chrétiens solides, donc, doivent devenir matures dans la compréhension de la Parole ainsi que dans leur comportement. La dernière référence à la croissance, dans la Bible, s’applique à chaque chrétien. Alors : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen, » nous déclare 2 Pierre 3:17-18.

Il faut que chaque chrétien naisse éventuellement de Dieu. Voici la Bonne Nouvelle que l’apôtre Jean nous dévoile : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29). Donc, pour venir à naître de Lui, il faut absolument penser comme Lui. Voici la première de sept mentions de la phrase « nés de Dieu » ou « nés de Lui » dans cette petite épître de 1 Jean. Si quelqu’un désire savoir comment reconnaître celui qui sera vraiment « né de Dieu » voici sept descriptions qui nous sont disponibles pour nous aider. Le premier test se trouve dans les versets cités plus haut qui nous dévoilent que quiconque pratique la justice est né de lui.

La deuxième et la troisième se trouvent dans 1 Jean 3:9 où nous pouvons lire : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Cela veut dire que ce chrétien ne pratiquera pas le péché parce que la nature même de Dieu est implantée en lui. Une autre évidence est l’amour même de Dieu. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Encore une autre preuve est la véritable foi que nous avons en Christ, car cette foi produit l’amour. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5:1-3). Notez que nous sommes présentement engendrés de Dieu, mais nous serons nés lors de la première résurrection.

Une bonne preuve que quelqu’un est engendré de Dieu se manifeste par celui qui ne sera pas continuellement accablé par le monde. « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:4-5). Finalement : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). Le terme « né de nouveau » est utilisé librement de nos jours et il faut réaliser que la vraie régénération est permanente. C’est un miracle accompli par Dieu Lui-même dans la vie d’un converti, car la personne sera littéralement née dans la Famille de Dieu.

Dans 1 Jean 3:1-2, l’apôtre Jean déclare : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu [par Son engendrement], et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté [par la naissance] ; mais nous savons que quand il sera manifesté [lors de la Résurrection], nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Une des vérités les plus motivantes de la Bible est la doctrine que nous serons un jour des enfants de Dieu dans Sa Grande Famille. Nous serons nés de nouveau, immortels, au travers de notre foi en Jésus-Christ. Et Dieu traitera avec nous comme un bon père traite ses enfants bien-aimés. Nous devons répondre à cet appel comme des enfants obéissants qui aiment leur Père.

Cette petite épître de Jean nous donne plusieurs références à cette relation avec notre Créateur ainsi qu’à nos responsabilités qui en découlent. D’abord, dans 1 Jean 2:28-29, l’apôtre Jean dit : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Et, dans 1 Jean 3:9, il nous affirme que : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Jean écrit que quiconque est né de Dieu ne peut pécher, ce qui implique que ce n’est pas présentement, car nous péchons tous encore, même occasionnellement, parce que nous sommes engendrés de Dieu seulement.

Un autre attribut relié à notre élection, c’est l’amour fraternel. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui. Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements » (1 Jean 5:1-2). Et dans 1 Jean 4:7, nous lisons : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. » Ainsi, chaque enfant de Dieu est doué d’une foi victorieuse : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Tous ceux et celles qui sont véritablement des enfants de Dieu ne perdront jamais cette relation sainte. Car : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). C’est évident, parce que : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde » (1 Jean 4:4). Il existe plusieurs références comme celles-ci dans la Bible, qui mettent l’emphase sur le fait que notre caractère devrait être le reflet de celui du Père, sur la même longueur d’onde.  À cela, Sa promesse glorieuse ultime est : « Que nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2).

Mais en attendant ce précieux moment, restons fermes, car Dieu ne nous abandonnera jamais. Regardez ces paroles encourageantes du Seigneur alors que les enfants d’Israël se préparaient à entrer dans la Terre Promise : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession. C’est l’Éternel qui marche devant toi ; il sera Lui-même avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point ; ne crains point, et ne sois point effrayé » (Deutéronome 31:6-8).

La promesse que Dieu n’abandonnera pas Son peuple ou Ses enfants paraît plusieurs fois dans les Écritures. Cette promesse fut donnée par l’intermédiaire de Moïse aux enfants d’Israël comme ils se préparaient à entrer dans la terre promise à Abraham depuis longtemps. Puis Moïse appela Josué et lui fit la même promesse alors que Dieu l’avait choisi comme chef lors des batailles qui se préparaient dans l’exécution de la volonté de Dieu. Essentiellement, la même promesse fut faite à Jacob lorsqu’il commença à assumer le rôle qui lui était ordonné par Dieu. « Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit » (Genèse 28:12-15).

Elle fut répétée directement à Josué par Dieu. Dans Josué 1:5-6, Dieu lui dit : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. » David a également passé la même promesse à Salomon lorsqu’il est devenu responsable du royaume et de la reconstruction du temple. « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. Et voici les classes des sacrificateurs et des Lévites, pour tout le service de la maison de Dieu ; et tu as avec toi, pour toute l’œuvre, tous les hommes de bonne volonté, experts pour toute sorte de service ; et les chefs et tout le peuple sont prêts à exécuter tout ce que tu diras » (1 Chroniques 28:20-21).

Dans Esaïe 41:14-20, nous pouvons lire cette belle promesse : « Ne crains point, vermisseau de Jacob, faible reste d’Israël : Je suis ton aide, dit l’Éternel ; le Saint d’Israël est ton Rédempteur. Voici, je fais de toi une herse aiguë, neuve et armée de tranchants ; tu fouleras les montagnes, tu les écraseras, et tu rendras les collines semblables à de la balle. Tu les vanneras, le vent les emportera, la tempête les dispersera ; mais toi, tu te réjouiras en l’Éternel, tu te glorifieras dans le Saint d’Israël. Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; Moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

Nous, les chrétiens fidèles, pouvons aujourd’hui nous réjouir dans ces mêmes promesses incroyables. Car, dans Hébreux 13:5-6, Dieu nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » Ce verset remarquable contient cinq négations, dans le grec, alors qu’il pourrait très bien être exprimé littéralement ainsi : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », comme nous l’assure le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:4.

Nous avons toutes ces belles promesses qui nous attendent dans le Royaume, mais imaginez un instant ce qui nous attend sur cette terre, alors que nous attendons notre héritage. « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples », nous rassure Jésus, dans Jean 15:7-8. Cette inestimable promesse fut une inspiration pour les fidèles tout au long des siècles. Elle devient encore plus précieuse dans le grec original dans lequel elle fut écrite. « Demeurer » implique une relation toute personnelle avec quelqu’un. Dans ce cas-ci, notre relation personnelle est avec Jésus qui nous assure que : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour » (Jean 15:9).

Pour demeurer dans Son amour, il va absolument falloir que cela se manifeste dans notre amour pour Lui, ainsi que dans notre amour pour les frères et sœurs. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme Je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande » (Jean 15:10-14). Donc, nos esprits et nos cœurs seront en totale harmonie avec Son cœur, guidés par Ses Paroles. Ainsi, toute divergence d’opinion doctrinale entre chrétiens doit se régler par la Parole de Dieu, selon Jésus et non selon un homme.

« Vous demanderez tout ce que vous voudrez » n’a plus la même vigueur en français. Dans le grec, c’est un commandement, dans le mode impératif, un défi, si vous voulez. Dieu nous lance comme défi de Lui demander ce que nous voulons pour voir si Dieu sera fidèle. Désirer quelque chose est bien différent que d’avoir vraiment besoin de la même chose. Et Dieu ne craint pas que nous Lui demandions des choses à penchant égoïste, car si nous demeurons en Lui, nos désirs seront Ses désirs et nous demanderons les choses qui vont naturellement glorifier le Père. Donc : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples », nous déclare Jésus, dans Jean 15:8. Et quand Dieu nous dit que vous l’obtiendrez, le sens est le même dans le grec que « venir en existence ».

Alors, Dieu répondra à toute demande honnête, même si notre prière demandera de modifier une loi naturelle, ou si Dieu devra créer un miracle pour changer une loi naturelle. Il nous lance même le défi de demander sans hésitation. Et si nous rencontrons Ses conditions de demeurer en Lui, Dieu devient le cep et nous les sarments. Et, dans Jean 15:1-5, Jésus nous dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. »

Dieu mettra en nous le désir de porter beaucoup de fruit, pour Sa gloire et pour notre appétence éternelle. Pensez vraiment à ces choses. Parce que : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », déclare Paul, dans Philippiens 4:8. Il est quasiment impossible, de nos jours, d’ouvrir la télévision, d’aller magasiner, d’aller au restaurant, de lire les journaux, ou surfer sur Internet sans que notre esprit soit infiltré par toutes sortes de pensées malpropres. Dans le verset cité plus haut, Paul nous guide dans nos pensées. Prenons le temps d’en étudier quelques-unes.

Jean 3:33-35 nous déclare que : « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable. Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. » Et, dans Jean 8:14-16, Jésus déclara : « Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. Vous, vous jugez selon la chair ; moi, je ne juge personne. Et si je juge, mon jugement est digne de foi ; car je ne suis pas seul, mais avec moi est le Père qui m’a envoyé. » Il y a beaucoup de vérité, de sincérité et d’honnêteté dans les paroles de Jésus.

Dans 1 Timothée 2:1-3, Paul nous : « recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur. » Dans Colossiens 4:1, Paul s’adresse aux patrons et leur déclare : « Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous avez, vous aussi, un Maître dans les cieux. » Et à Timothée, Paul dit : « N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui, conserve-toi pur toi-même » (1 Timothée 5:22). Cette recommandation s’adresse à tout faux ministre qui voudrait se former une religion qui prêcherait quoi que ce soit de contraire à ce qui est dans la Bible.

L’apôtre Pierre nous instruit dans le même sens dans son épître où il nous déclare : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Nos paroles doivent être orientées vers ceux qui font le bien. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens » (1 Pierre 2:13-15).

Notre style de vie et nos pensées auront sûrement besoin d’ajustement, lorsqu’il faudra faire des demandes à Dieu en particulier, parce que cela implique des comportements pour la balance de notre vie et la façon de faire les choses. Car c’est Christ qui devient notre Maître. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2:10-12).

Le Seigneur ne nous demande jamais d’aller là où Il n’est pas passé avant. Il est littéralement le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre notre Leader divin : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris, » nous déclare Pierre, dans 1 Pierre 2:21-24.

Cependant, dans Actes 5:31-32 : « Dieu l’a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés. Et nous lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Cette merveilleuse vérité paraît sous plusieurs formes. Jésus nous dit qu’Il est notre Berger et : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Dans Jean 8:12, Jésus nous déclare avec puissance : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Jésus nous guide dans le droit chemin. Comment cela peut-il se faire ? « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-14). Avec un Leader parfait, un Berger aimant, une Lumière infaillible pour nous guider, nous devrions sûrement Le suivre, même si, à l’occasion, le chemin semble résistant. Jésus est le but, le prix au bout de notre chemin. Pour Lui, Paul a donné sa vie.

« Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ, » nous confirme Paul, dans Philippiens 3:8-12. Chacun de nous devrait avoir ce même but en tête jusqu’à l’avènement de Jésus.