D.584 – Qui est Israël ? – Chapitre 3

Par Roch Richer

Chapitre 3

Qui est l’Israël d’origine ?

Qui a toujours été Israël ?

« Et cet homme lui dit : Quel est ton nom ? Il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël ; car tu as été le maître en luttant avec Dieu et avec les hommes, et tu as été le plus fort. Et Jacob demanda, disant : Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. Et Jacob nomma le lieu, Péniel ; car j’ai, dit-il, vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée » (Genèse 32:27-30).

Dans ce passage, avons-nous quelque doute quant à savoir qui était « l’homme » qui lutta avec Jacob ? Il y a ici quelques indices solides que nous devons noter. Nous croyons que c’est Jésus qui lutta avec Jacob et que Jésus lui donna Son propre nom « d’Israël » ! Veuillez prendre en considération les quelques points suivant tirés du texte :

« Et cet homme lui dit : Quel est ton nom ? Il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël ; car tu as été le maître en luttant avec Dieu et avec les hommes, et tu as été le plus fort. Et Jacob demanda, disant : Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. »

Voyez la similitude entre les textes de Genèse 32:27-28 et Jean 14:8-9 qui contiennent des réponses d’apparence évasive de Jésus, mais lesquelles conduisent à une conclusion évidente :

« Philippe lui dit : Seigneur ! montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui répondit : je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m’as point connu ? Philippe, celui qui m’a vu, a vu mon Père ; et comment dis-tu: montre-nous le Père ? » (Jean 14:8-9).

Dieu appelle Israël « mon fils », « mon premier-né » :

« Tu diras donc à Pharaon, ainsi a dit l’Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né. Et je t’ai dit : laisse aller mon fils, afin qu’il me serve ; mais tu as refusé de le laisser aller. Voici, je m’en vais tuer ton fils, ton premier-né » (Exode 4:22-23).

Qu’est-ce que cela veut vraiment dire ? Jacob n’était pas un fils premier-né. Les Israélites peuvent bien avoir été des fils « adoptés » (Romains 9:4), mais ils ne pouvaient pas se déclarer « fils premiers-nés » de Dieu. Se peut-il que Dieu Se référât à la « semence promise » (Galates 3:16) qui devait provenir des enfants physiques d’Abraham, appelés par la suite « Israël » ? Bien que se rapportant à la nation physique dans son ensemble, ne faisait-Il pas plus spécifiquement référence à « Son Fils unique engendré » qui allait un jour sortir de la lignée d’Abraham ? Les Écritures indiquent que, lorsque Moïse choisit d’être avec Israël, il choisit en réalité le Christ plutôt que l’Égypte : « Choisissant plutôt d’être affligé avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un peu de temps des délices du péché. Et ayant estimé que l’opprobre de Christ était un plus grand trésor que les richesses de l’Egypte ; parce qu’il avait égard à la rémunération » (Hébreux 11:25-26).

Examinez également les écrits inspirés d’Osée et de Matthieu et leur lien avec Exode 4:22 et Christ Lui-même :

« Tu diras donc à Pharaon, ainsi a dit L’Eternel : Israël est mon fils, mon premier-né. Et je t’ai dit : laisse aller mon fils, afin qu’il me serve ; mais tu as refusé de le laisser aller. Voici, je m’en vais tuer ton fils, ton premier-né » (Exode 4:22).

« Quand Israël était jeune enfant, je l’ai aimé, et j’ai appelé mon fils hors d’Egypte » (Osée 11:1).

« Joseph donc étant réveillé, prit de nuit le petit enfant, et sa mère, et se retira en Egypte. Et il demeura là jusques à la mort d’Hérode ; afin que fût accompli ce dont le Seigneur avait parlé par un Prophète, disant : J’ai appelé mon Fils hors d’Egypte » (Matthieu 2:14-15).

Sous l’inspiration de Dieu, Matthieu relie les premières années de l’enfance de Jésus à ces deux passages de l’Ancien Testament, accolant directement à Jésus-Christ l’expression « Israël est mon fils ».

Notez les autres passages qui parlent du « fils premier-né » de Dieu. Peut-on former un doute quelconque quant à savoir qui Il est ?

« Il m’invoquera, disant : Tu es mon Père ; mon Dieu Fort, et le Rocher de ma délivrance. Aussi je l’établirai l’aîné et le souverain sur les Rois de la terre » (Psaume 89:27-28). À noter : « souverain sur les rois » ou « Roi des rois » (1 Timothée 6:15 ; Apocalypse 17:14 ; 19:16).

« Car ceux qu’il a préconnus, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre plusieurs frères » (Romains 8:28).

« Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés au Royaume de son Fils bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, savoir, la rémission des péchés. Lequel est l’image de Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car par lui ont été créées toutes les choses qui sont aux Cieux et en la terre, les visibles et les invisibles, soit les Trônes, ou les Dominations, ou les Principautés, ou les Puissances, toutes choses ont été créées par lui, et pour lui. Et il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est le Chef du Corps de l’Eglise, et qui est le commencement et le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car le bon plaisir du Père a été que toute plénitude habitât en lui » (Colossiens 1:13-19).

« Car auquel des Anges a-t-il jamais dit : tu es mon Fils, je t’ai aujourd’hui engendré ? Et ailleurs : je lui serai Père, et il me sera Fils ? Et encore, quand il introduit dans le monde son Fils premier-né, il est dit : et que tous les Anges de Dieu l’adorent » (Hébreux 1:5-6).

« Mais vous êtes venus à la montagne de Sion, et à la Cité du Dieu vivant, à la Jérusalem céleste, et aux milliers d’Anges, et à l’assemblée et à l’Eglise des premiers nés qui sont écrits dans les Cieux, et à Dieu qui est le juge de tous, et aux esprits des justes sanctifiés ; et à Jésus, le Médiateur de la nouvelle alliance, et au sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. Prenez garde de ne mépriser point celui qui vous parle… » (Hébreux 12:22-25).

C’est donc ainsi que : « Israël est mon fils, mon premier-né » (Exode 4:22). Le Seigneur Jésus-Christ EST l’Israël original, le premier-né !

Qui est le serviteur nommé Israël appelé à ramener « Jacob » vers Dieu ?

« Ecoutes-moi, Iles, et soyez attentifs, vous peuples éloignés ; l’Eternel m’a appelé dès le ventre ; il a fait mention de mon nom dès les entrailles de ma mère. Et il a rendu ma bouche semblable à une épée aiguë ; il m’a caché dans l’ombre de sa main, et m’a rendu semblable à une flèche bien polie, il m’a serré dans son carquois. Et il m’a dit : Tu es mon serviteur ; Israël est celui en qui je me glorifierai par toi. Et moi j’ai dit : j’ai travaillé en vain ; j’ai usé ma force pour néant et sans fruit ; toutefois mon droit est par-devers l’Eternel, mon œuvre est par-devers mon Dieu. Maintenant donc l’Eternel, qui m’a formé dès le ventre pour lui être serviteur, m’a dit que je lui ramène Jacob ; mais Israël ne se rassemble point ; toutefois je serai glorifié aux yeux de l’Eternel, et mon Dieu sera ma force. Et il m’a dit : c’est peu de chose que tu me sois serviteur pour rétablir les Tribus de Jacob, et pour délivrer les captifs d’Israël ; c’est pourquoi je t’ai donné pour lumière aux nations [les Gentils], afin que tu sois mon salut jusques au bout de la terre » (Ésaïe 49:1-6).

Notons ici une nuance de traduction qu’il vaut la peine de relever. Dans la version David Martin, le verset 3 se lit comme suit : « Et il m’a dit : tu es mon serviteur ; Israël est celui en qui je me glorifierai par toi. » Le verbe être ne se trouve pas dans le manuscrit original hébreu et c’est pour cette raison qu’il est imprimé en lettres italiques. Dans les versions King James et d’Ostervald, le texte est correctement rendu ainsi : « And said unto me, Thou art my servant, O Israel, in whom I will be glorified » et « Il m’a dit : Tu es mon serviteur, Israël en qui je me glorifierai. » Donc, la traduction exacte éclaircit le fait que Jésus est l’Israël original.

Car, en effet, comment le serviteur nommé « Israël » pourrait-il ramener Jacob à Dieu si cet Israël est Jacob ou ses descendants ? Comment quelqu’un nommé « Israël » et appelé dès le ventre maternel, serait-il en mesure de rétablir les tribus de Jacob et de délivrer les captifs d’Israël ? Autrement dit, comment Israël peut-il délivrer Israël ? Il n’y a qu’une Personne qui puisse avoir été l’Israël original. Il n’y en a qu’un seul qui ait le pouvoir de ramener Jacob/Israël physique vers Dieu. Jésus est le seul qui pouvait accomplir cette prophétie et Il porte le nom « d’Israël ». Examinons plus soigneusement le passage d’Ésaïe 49:1 à 6 :

Verset 1 : « L’Éternel … a fait mention de mon nom dès le ventre de ma mère » [m’a appelé par mon nom avant ma naissance.]

Y a-t-il des preuves bibliques démontrant que ce « serviteur » nommé « Israël » soit Jésus-Christ ?

« C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe ; voici, une Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et appellera son Nom EMMANUEL » (Ésaïe 7:14).

« Voici, la Vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils ; et on appellera son nom Emmanuel, ce qui signifie, DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:23).

« Car l’enfant nous est né, le Fils nous a été donné, et l’empire a été posé sur son épaule, et on appellera son nom, l’Admirable, le Conseiller, le Dieu Fort et puissant, le Père d’éternité, le Prince de paix » (Ésaïe 9:6).

« Mais comme il pensait à ces choses, voici, l’Ange du Seigneur lui apparut dans un songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de recevoir Marie ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit. Et elle enfantera un fils, et tu appelleras son nom Jésus ; car il sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:20-21).

Verset 2 : « Et il a rendu ma bouche semblable à une épée aiguë… »

« Mais il jugera avec justice les chétifs, et il reprendra avec droiture, pour maintenir les débonnaires de la terre, et il frappera la terre par la verge de sa bouche, et fera mourir le méchant par l’esprit de ses lèvres » (Ésaïe 11:4).

« Car la Parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante que nulle épée à deux tranchants, et elle atteint jusques à la division de l’âme, de l’esprit, des jointures et des moelles, et elle est juge des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).

« Et il avait en sa main droite sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée aiguë à deux tranchants, et son visage était semblable au soleil, quand il luit en sa force » (Apocalypse 1:16).

« Repens-toi : autrement je viendrai à toi bientôt ; et je combattrai contre eux par l’épée de ma bouche » (Apocalypse 2:16).

« Et il sortait de sa bouche une épée tranchante, pour en frapper les nations ; car il les gouvernera avec une verge de fer, et il foulera la cuve du vin de l’indignation et de la colère du Dieu tout-puissant … Et le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval, et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:15, 21).

Verset 3 : « Il me dit : Tu es mon serviteur, Israël, en qui je me glorifierai »

« Voici mon serviteur, je le maintiendrai : c’est mon Elu, auquel mon âme prend son bon plaisir ; j’ai mis mon Esprit sur lui ; il manifestera le jugement aux nations » (Ésaïe 42:1).

« Ecoute maintenant, Jéhosuah, grand Sacrificateur, toi, et tes compagnons qui sont assis devant toi, parce que ce sont des gens qu’on tient pour des monstres, certainement voici, je m’en vais faire venir Germe, mon serviteur » (Zacharie 3:8).

« Et comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante qui les couvrit de son ombre ; puis voilà une voix qui vint de la nuée, disant : celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris mon bon plaisir ; écoutez-le » (Matthieu 17:5).

« Et comme il fut sorti, Jésus dit : maintenant le Fils de l’homme est glorifié ; et Dieu est glorifié en lui » (Jean 13:31).

« Qu’il y ait donc en vous un même sentiment qui a été en Jésus-Christ. Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un Nom, qui est au-dessus de tout Nom ; afin qu’au Nom de Jésus tout genou se ploie, tant de ceux qui sont aux cieux, que de ceux qui sont en la terre, et au-dessous de la terre, et que toute Langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:5-11).

Verset 5a : « l’Éternel, qui m’a formé dès le ventre, pour lui être serviteur, m’a dit que je lui ramène Jacob »

« Car Dieu a commandé, disant : honore ton père et ta mère. Et il a dit aussi : que celui qui maudira son père ou sa mère, meure de mort » (Matthieu 15:4).

« …c’est ce qu’il a envoyé signifier aux enfants d’Israël, en annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:36).

« Or je dis que Jésus-Christ a été Ministre de la Circoncision, pour la vérité de Dieu, afin de ratifier les promesses faites aux Pères » (Romains 15:8).

Verset 5b : « …mais Israël ne se rassemble point ; toutefois je serai glorifié aux yeux de l’Éternel, et mon Dieu sera ma force »

« Enfin, il envoya vers eux son propre fils, en disant : ils auront du respect pour mon fils. Mais quand les vignerons virent le fils, ils dirent entre eux : celui-ci est l’héritier ; venez, tuons-le, et saisissons-nous de son héritage. L’ayant donc pris, ils le jetèrent hors de la vigne, et le tuèrent. Quand donc le Seigneur de la vigne sera venu, que fera-t-il à ces vignerons ? Ils lui dirent : il les fera périr malheureusement comme des méchants, et louera sa vigne à d’autres vignerons, qui lui en rendront les fruits en leur saison » (Matthieu 21:37-41).

« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les Prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez point voulu ! » (Matthieu 23:37).

« Ô ! si toi aussi eusses connu, au moins en cette tienne journée, les choses qui appartiennent à ta paix ! mais maintenant elles sont cachées devant tes yeux » (Luc 19:42).

« Car, mes frères, vous avez imité les Eglises de Dieu qui sont dans la Judée en Jésus-Christ, parce que vous avez aussi souffert les mêmes choses de ceux de votre propre nation, comme eux aussi de la part des Juifs ; qui ont même mis à mort le Seigneur Jésus, et leurs propres Prophètes, et qui nous ont chassés ; et qui déplaisent à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes : nous empêchant de parler aux Gentils afin qu’ils soient sauvés ; comblant ainsi toujours la mesure de leurs péchés. Or la colère de Dieu est parvenue sur eux jusqu’au plus haut degré » (1 Thessaloniciens 2:14-16).

Verset 6a : « Et il m’a dit : c’est peu de chose que tu me sois serviteur pour rétablir les tribus de Jacob, et pour délivrer les captifs d’Israël »

« En ses jours Juda sera sauvé, et Israël habitera en assurance ; et c’est ici le nom, duquel on l’appellera : l’Eternel notre justice » (Jérémie 23:6).

« En ces jours-là Juda sera délivré, et Jérusalem habitera en assurance, et c’est ici le nom dont elle sera appelée : l’Eternel notre justice » (Jérémie 33:16).

« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils au monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui ne sera point condamné ; mais celui qui ne croit point est déjà condamné; parce qu’il n’a point crut au Nom du Fils unique de Dieu. Or c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue au monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque s’adonne à des choses mauvaises, hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient censurées. Mais celui qui s’adonne à la vérité, vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites selon Dieu » (Jean 3:16-21).

« Je suis la Porte : si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé, et il entrera et sortira, et il trouvera de la pâture » (Jean 10:9).

« Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:12).

« C’est pourquoi, si tu confesses le Seigneur Jésus de ta bouche, et que tu croies en ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car de cœur on croit à justice, et de bouche on fait confession à salut. Car l’Ecriture dit : quiconque croit en lui ne sera point confus. Parce qu’il n’y a point de différence du Juif et du Grec ; car il y a un même Seigneur de tous, qui est riche envers tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10:9-13).

« Et ainsi tout Israël sera sauvé ; selon ce qui est écrit : le Libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les infidélités » (Romains 11:26).

Verset 6b : « …c’est pourquoi je t’ai donné pour lumière aux nations, afin que tu sois mon salut jusques au bout de la terre »

« Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a relui sur ceux qui habitaient au pays de l’ombre de la mort » (Ésaïe 9:2).

« Car en ce jour-là il arrivera que les nations rechercheront la racine d’Isaï, dressée pour être l’enseigne des peuples ; et son séjour ne sera que gloire » (Ésaïe 11:10).

« Moi l’Eternel, je t’ai appelé en justice, et je prendrai ta main, et te garderai ; et je te ferai être l’alliance du peuple, et la lumière des nations » (Ésaïe 42:6).

« Et les nations marcheront à ta lumière, et les Rois à la splendeur qui se lèvera sur toi » (Ésaïe 60:3).

« Or Jésus ayant ouï dire que Jean avait été mis en prison, se retira en Galilée. Et ayant quitté Nazareth, il alla demeurer à Capernaüm, ville maritime, sur les confins de Zabulon, et de Nephthali. Afin que fût accompli ce dont il avait été parlé par Esaïe le Prophète, disant : Le pays de Zabulon, et le pays de Nephthali, vers le chemin de la mer, au-delà du Jourdain, la Galilée des Gentils ; ce peuple, qui était assis dans les ténèbres, a vu une grande lumière ; et à ceux qui étaient assis dans la région et dans l’ombre de la mort, la lumière s’est levée. Dès lors Jésus commença à prêcher, et à dire : Convertissez-vous : car le Royaume des cieux est proche » (Matthieu 4:12-17).

« Or voici, il y avait à Jérusalem un homme qui avait nom Siméon, et cet homme était juste et craignant Dieu, et il attendait la consolation d’Israël ; et le Saint-Esprit était en lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit, qu’il ne mourrait point, que premièrement il n’eût vu le Christ du Seigneur. Lui donc étant poussé par l’Esprit vint au Temple ; et comme le père et la mère portaient dans le Temple le petit enfant Jésus, pour faire de lui selon l’usage de la Loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut ; lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples. La lumière pour éclairer les nations ; et pour être la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:25-32).

« En elle [la Parole] était la vie, et la vie était la Lumière des hommes. Et la Lumière luit dans les ténèbres, mais les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme appelé Jean, qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour rendre témoignage, pour rendre, dis-je, témoignage à la Lumière, afin que tous crûssent par lui. Il n’était pas la Lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la Lumière. Cette Lumière était la véritable, qui éclaire tout homme venant au monde » (Jean 1:4-9).

« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils au monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui ne sera point condamné ; mais celui qui ne croit point est déjà condamné ; parce qu’il n’a point crut au Nom du Fils unique de Dieu. Or c’est ici le sujet de la condamnation, que la lumière est venue au monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque s’adonne à des choses mauvaises, hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient censurées. Mais celui qui s’adonne à la vérité, vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites selon Dieu » (Jean 3:16-21).

Comparons maintenant Ésaïe 49:6 à Luc 2:25 :

« Et il m’a dit : c’est peu de chose que tu me sois serviteur [ô Israël (v. 3)] pour rétablir les Tribus de Jacob, et pour délivrer les captifs d’Israël ; c’est pourquoi je t’ai donné pour lumière aux nations, afin que tu sois mon salut jusques au bout de la terre » (Ésaïe 49:6).

« Or voici, il y avait à Jérusalem un homme qui avait nom Siméon, et cet homme était juste et craignant Dieu, et il attendait la consolation d’Israël [la consolation de Jésus-Christ] ; et le Saint-Esprit était en lui. Et il avait été averti divinement par le Saint-Esprit, qu’il ne mourrait point, que premièrement il n’eût vu le Christ du Seigneur. Lui donc étant poussé par l’Esprit vint au Temple ; et comme le père et la mère portaient dans le Temple le petit enfant Jésus, pour faire de lui selon l’usage de la Loi, il le prit entre ses bras, et bénit Dieu, et dit : Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut ; lequel tu as préparé devant la face de tous les peuples. La lumière pour éclairer les nations ; et pour être la gloire de ton peuple d’Israël » (Luc 2:25-32).

Dans Ésaïe 49, peut-on douter que le « serviteur » de Dieu qui Se nomme « Israël » (v. 3) soit notre Seigneur Jésus-Christ, le Fils de Dieu et la Lumière du monde de Luc 2 ?

L’Israël physique fut-il nommé d’après l’Israël original ?

« Et que mon peuple, sur lequel mon Nom est réclamé, s’humilie, et fasse des prières, et recherche ma face, et se détourne de sa mauvaise voie, alors je l’exaucerai des cieux, et je pardonnerai leurs péchés, et je guérirai leur pays » (2 Chroniques 7:14).

« En ce temps-là je relèverai le Tabernacle de David qui sera tombé, et je réparerai ses brèches, et je refermerai ses ouvertures ; je le rebâtirai comme il était aux jours anciens. Afin qu’ils possèdent le reste de l’Idumée, et toutes les nations sur lesquelles mon Nom sera invoqué ; dit l’Eternel, qui fait cela » (Amos 9:11-12).

« Et après qu’ils se furent tus, Jacques prit la parole, et dit : hommes frères, écoutez-moi ! Simon a raconté comment Dieu a premièrement regardé les Gentils pour en tirer un peuple consacré à son Nom. Et c’est à cela que s’accordent les paroles des Prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela je retournerai et rebâtirai le Tabernacle de David, qui est tombé, je réparerai ses ruines, et je le relèverai, afin que le reste des hommes recherche le Seigneur, et toutes les nations aussi sur lesquelles mon Nom est réclamé, dit le Seigneur, qui fait toutes ces choses. De tout temps sont connues à Dieu toutes ses œuvres » (Actes 15:13-18).

« A cause de cela je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ; (duquel toute la parenté est nommée dans les Cieux et sur la terre.) » Éphésiens 3:14-15).

Les passages ci-dessus sont essentiels pour comprendre l’identité d’Israël. Scofield les a interprétés tout de travers et toute sa théologie déraille.

Si quelqu’un se trouve « en Christ », il fait partie de « l’Israël de Dieu ».

« Jésus répondit, et lui dit : en vérité, en vérité je te dis : si quelqu’un n’est né de nouveau, il ne peut point voir le Royaume de Dieu … Ce qui est né de la chair, est chair ; et ce qui est né de l’Esprit, est esprit. Ne t’étonne pas de ce que je t’ai dit : il vous faut être nés de nouveau » (Jean 3:3, 6-7).

Être « né de nouveau », c’est accéder à la Première Résurrection et ainsi entrer dans le Royaume de Dieu. Pour avoir ce privilège, il faut adhérer à l’Israël de Dieu, qui est Christ et, par extension, l’Église.

En Christ = en « Israël »

En Christ = naître de nouveau à la Première Résurrection, naître de l’Esprit

« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont faites nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).

A notre conversion à Christ, nous devenons une nouvelle créature engendrée par le Père grâce à Son Saint-Esprit. Cela ne s’obtient pas par la race.

En Christ = en Israël

En Christ = une nouvelle créature

« La Loi a donc été notre Pédagogue pour nous amener à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi. Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous le Pédagogue. Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ; où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:24-29).

En Christ = en Israël

En Christ = « vous êtes tous des enfants de Dieu »

En Christ = « tous un », il n’y a plus de « Juifs » ou de « Grecs »

En Christ = la semence d’Abraham

En Christ = héritiers selon la promesse

« Car en Jésus-Christ ni la Circoncision [les Juifs], ni le prépuce [les Gentils] n’ont aucune efficace, mais la nouvelle créature. Et à l’égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu » (Galates 6:15-16).

En Christ = une nouvelle créature

En Christ = l’Israël de Dieu

« L’Israël » original étant Christ, tous ceux qui sont « en Lui » sont « l’Israël de Dieu », la « famille de Dieu », par l’adoption et l’engendrement.

« Elle [la Parole] était au monde, et le monde a été fait par elle ; mais le monde ne l’a point connue. Il est venu chez soi ; et les siens ne l’ont point reçu ; mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son Nom ; lesquels ne sont point nés de sang, ni de la volonté de la chair [la race], ni de la volonté de l’homme; mais ils sont nés de Dieu » (Jean 1:10-13).

« Or tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption, par lequel nous crions Abba, c’est-à-dire, Père. C’est ce même Esprit qui rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes donc héritiers : héritiers, dis-je, de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:14-17).

« Mais quand l’accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, et soumis à la Loi. Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la Loi, et que nous reçussions l’adoption des enfants. Et parce que vous êtes enfants, Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans vos cœurs, criant Abba, c’est-à-dire Père. Maintenant donc tu n’es plus serviteur, mais fils ; or si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:4-7).

Contrairement au sionisme dispensationnaliste, tous ceux qui sont en Christ sont de la « famille », les saints de l’Ancien Testament comme ceux du Nouveau. À Son retour, tous ceux qui Lui appartiennent seront rassemblés et inclus dans « l’Épouse de Christ ».

« Afin que dans l’accomplissement des temps qu’il avait réglés, il réunît tout en Christ, tant ce qui est aux cieux, que ce qui est sur la terre, en lui-même » (Éphésiens 1:10).

« A cause de cela je fléchis mes genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ ; (Duquel toute la parenté est nommée dans les Cieux et sur la terre.) » (Éphésiens 3:14-15).

« Mais vous êtes venus à la montagne de Sion, et à la Cité du Dieu vivant, à la Jérusalem céleste, et aux milliers d’Anges, et à l’assemblée et à l’Eglise des premiers nés qui sont écrits dans les Cieux, et à Dieu qui est le juge de tous, et aux esprits des justes sanctifiés » (Hébreux 12:22-23).

« Puis je vis un nouveau Ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi, Jean, je vis la sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du Ciel, de devers Dieu, parée comme une épouse qui s’est ornée pour son mari … Alors un des sept Anges qui avaient eu les sept fioles pleines des sept dernières plaies, s’approcha de moi et me parla en disant : Viens et je te montrerai l’Epouse, qui est la femme de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande Cité, la sainte Jérusalem, qui descendait du Ciel de devers Dieu » (Apocalypse 21:1-2, 9-10).

Qui est l’Épouse de Christ ? Qui a le droit de réclamer Son nom « d’Israël » ?

Les douze apôtres sont les douze fondements de la nouvelle Jérusalem et les pierres de fondation de l’Église, Christ étant la Pierre angulaire. Les douze portes sont nommées d’après les douze tribus d’Israël et pourtant, la nouvelle Jérusalem est également appelée « l’Épouse » (l’Église) de l’Agneau (Apocalypse 21:9). Cette combinaison sera l’assemblée que Jésus aura achevé de réunir et elle demeurera unie pour l’éternité (Hébreux 12:22-23).

L’Épouse de Christ se compose de tous les saints (les Élus) qui aient jamais vécu jusqu’à Son retour. Tous les croyants de l’Ancien et du Nouveau Testaments feront partie de la « famille de Dieu ». la « sainte cité ». La « nouvelle Jérusalem » l’illustre :

« Alors un des sept Anges qui avaient eu les sept fioles pleines des sept dernières plaies, s’approcha de moi et me parla en disant : Viens et je te montrerai l’Epouse, qui est la femme de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande Cité, la sainte Jérusalem, qui descendait du Ciel de devers Dieu, ayant la gloire de Dieu ; et sa lumière était semblable à une pierre très précieuse, comme à une pierre de jaspe tirant sur le cristal. Et elle avait une grande et haute muraille, avec douze portes, et aux portes douze Anges ; et des noms écrits sur elles, qui sont les noms des douze Tribus des enfants d’Israël. Du côté de l’Orient, trois portes ; du côté de l’Aquilon, trois portes ; du côté du Midi, trois portes ; et du côté de l’Occident, trois portes. Et la muraille de la Cité avait douze fondements, et les noms des douze Apôtres de l’Agneau étaient écrits dessus » (Apocalypse 21:9-14).

Les douze portes (12 tribus) et les douze fondements (12 apôtres) symbolisent les Élus de l’Ancien et du Nouveau Testaments. Éphésiens 1:10 et 3:15 indiquent que la « famille de Dieu » se compose de tous les saints. (Voir aussi Jean 10:16 ; Éphésiens 2:14 et Colossiens 1:20).

Selon la tradition, quand a lieu un mariage, la nouvelle épouse prend le nom de son mari. L’officiant prononce : « Je vous déclare maintenant, M. et Mme Untel, mari et femme. » Comme il a été démontré ci-haut, le nom de Jésus est « Israël ». Il s’agit de « l’Israël original » et tous ceux qui forment Son Épouse seront aussi conviés aux noces sous le nom « d’Israël ». Ceux qui ne sont pas engendrés, qui ne sont pas circoncis de cœur, qui ne croient pas en Christ, qui ne sont point adoptés dans Sa famille, ne sont pas Israël :

« Toutefois il ne se peut pas faire que la parole de Dieu soit anéantie ; mais tous ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël. Car pour être de la semence d’Abraham ils ne sont pas tous ses enfants ; mais, c’est en Isaac qu’on doit considérer sa postérité, c’est-à-dire, que ce ne sont pas ceux qui sont enfants de la chair, qui sont enfants de Dieu ; mais que ce sont les enfants de la promesse, qui sont réputés pour semence » (Romains 9:6-8).

Une théologie impossible

En dépit du fait évident que tous les descendants physiques de Jacob ne peuvent avoir été sauvés, un grand nombre de membres d’églises sortent l’argument que « tout Israël sera sauvé » fondé sur leur interprétation de Romains 11:26 qu’ils appliquent au peuple juif physique. Étudions cela, si vous le voulez bien.

« Car mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous en fassiez pas accroire, c’est qu’il est arrivé de l’endurcissement en Israël dans une partie, jusqu’à ce que la plénitude des Gentils soit entrée ; et ainsi tout Israël sera sauvé ; selon ce qui est écrit : le Libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les infidélités » (Romains 11:25-26).

Si la Bible ne contient aucune erreur, alors comment est-il possible que tout Israël soit sauvé ? Simple. C’est qu’à la fin, seuls les Élus sont le vrai Israël. La fin de Romains 11 ne peut être citée et interprétée de manière correcte que dans le contexte élargi de Romains 8, 9, 10 et 11. Si on ne cite que Romains 11:26, on se montre illogique avec le texte, voire malhonnête. Il y a trop d’autres Écritures qui désapprouvent la théorie que « tout Israël » se réfère exclusivement à un groupe ethnique ancestral particulier.

« Car en Jésus-Christ ni la Circoncision [les Juifs], ni le prépuce [les Gentils] n’ont aucune efficace, mais la nouvelle créature. Et à l’égard de tous ceux qui marcheront selon cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu » (Galates 6:15-16).

Un autre exemple de « folie dispensationnaliste » fut donné récemment par un prêcheur baptiste américain, un certain Sam Gipp. Orateur invité à l’Église Baptiste de Treasure Valley, à Meridian, en Ohio, Gipp prêcha un sermon dans lequel il ridiculisa publiquement deux autres prédicateurs baptistes à cause de leur vision particulière de l’eschatologie. Dans son sermon, Gipp fit la déclaration suivante :

« Vous savez comment je n’appelle jamais Jésus-Christ ? Je ne l’appelle jamais “mon Messie”. (La foule réagit en disant “Amen”.) À moins que vous ne soyez un Juif, il n’est pas votre Messie. Êtes-vous de descendance gentille ? (La foule réagit en disant “Amen”.) L’on ne nous a jamais promis un Messie. »

Cette hérésie sort directement du sionisme dispensationnaliste. C’est la fausse doctrine du scofieldisme qui ignore la Parole de Dieu et se concentre sur les notes d’un homme. Elle sépare l’humanité en deux groupes, ou deux races d’êtres humains – les Juifs et les Gentils. Non seulement cela n’est-il pas scripturaire, mais c’est carrément impie. Cela contribue à soutenir le racisme du sionisme et, pire encore, cela encourage les Juifs à se distancier de Christ et de Son Église. Certaines personnes peuvent être sincères dans leurs croyances dispensationnalistes, mais elles ont sincèrement tort.

Il est évident que Jésus est le Messie – pour tout le monde ! Pour les Juifs comme pour les Gentils. Il est le Messie de la femme samaritaine. Il est le « Messie de Händel ». Il est le Messie de cet auteur-ci. Il est aussi le Messie de Sam Gipp, que ça lui plaise ou non. Le mot « Messie » ou Messias était le mot hébreu de l’Ancien Testament et il fut traduit en grec par le mot Christos ou « Christ » dans le Nouveau Testament.

« Celui-ci trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : nous avons trouvé le Messie ; c’est-à-dire, le Christ » (Jean 1:41).

« La femme lui répondit : je sais que le Messie, c’est-à-dire le Christ, doit venir ; quand donc il sera venu, il nous annoncera toutes choses. Jésus lui dit : c’est moi-même, qui parle avec toi. Sur cela ses Disciples vinrent, et ils s’étonnèrent de ce qu’il parlait avec une femme ; toutefois nul ne dit : que demandes-tu ? ou pourquoi parles-tu avec elle ? La femme donc laissa sa cruche, et s’en alla à la ville, et elle dit aux habitants : Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait, celui-ci n’est-il point le Christ ? » (Jean 4:25-29).

Dans Galates 3, Paul a franchement déclaré : « Sachez aussi que ceux qui sont de la foi, sont enfants d’Abraham » (Galates 3:7). Est-ce que la foi d’un Gentil en Jésus-Christ (le Messie) équivaut à la bénédiction d’Abraham envers ce Gentil ? Paul n’emploie-t-il pas le pronom « nous » pour se référer à la fois aux croyants juifs et aux croyants gentils ?

« Afin que la bénédiction d’Abraham parvînt aux Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:14).

Paul n’associe-t-il pas les Juifs et les Gentils ? Ne dit-il pas clairement que, par la foi en Christ (le Messie), tous sont enfants de Dieu ? Notez le nombre de fois où Paul utilise le mot « Christ » (le Messie) dans le passage suivant :

« Parce que vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ ; où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:26-29).

Dans l’épître aux Romains, Paul répète cette doctrine stipulant qu’il n’y a pas de différence entre Juifs et Grecs (Gentils) :

« La justice, dis-je, de Dieu par la foi en Jésus-Christ, s’étend à tous et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a nulle différence, vu que tous ont péché, et qu’ils sont entièrement privés de la gloire de Dieu. Etant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ ; Lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu ; pour montrer, dis-je, sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit trouvé juste, et justifiant celui qui est de la foi de Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle Loi ? est-ce par la Loi des œuvres ? Non, mais par la Loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la Loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? ne l’est-il pas aussi des Gentils ? certes il l’est aussi des Gentils. Car il y a un seul Dieu qui justifiera par la foi la Circoncision, et le Prépuce aussi par la foi » (Romains 3:22-29).

« C’est pourquoi, si tu confesses le Seigneur Jésus de ta bouche, et que tu croies en ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car de cœur on croit à justice, et de bouche on fait confession à salut. Car l’Ecriture dit : quiconque croit en lui ne sera point confus. Parce qu’il n’y a point de différence du Juif et du Grec ; car il y a un même Seigneur de tous, qui est riche envers tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Romains 10:9-13).

Les passages que nous venons de voir sont en quelque sorte les poteaux indicateurs qu’emploient ceux qui « gagnent les âmes » un peu partout. On l’appelle le « chemin aux Romains ». Nous devons donc citer ces versets afin de les partager avec quiconque a des oreilles pour entendre, de quelque race que ce soit, Juif comme Gentil, parce que la race ne fait aucune différence ! Suite à cela, comment des dispensationnalistes comme Sam Gipp peuvent-ils prétendre que Jésus n’est pas leur « Messie » ? Le mot « Christ » veut dire Messie ! La loyauté d’un homme au dispensationnalisme le rend aveugle devant la criante vérité, et elle encourage un Juif sioniste à poursuivre son chemin dans son orgueil racial et à renier son propre Christ-Messie !

« Mais n’y a-t-il pas vraiment une différence entre Juifs et Gentils ? » demanderont encore certaines mal affermies. La réponse est NON.

À cause de la réussite de l’endoctrinement du sionisme dispensationnaliste, un grand nombre de croyants persiste toujours à proclamer qu’il y a réellement une différence entre les Juifs et les Gentils. Ils ignorent évidemment que cette idée provient, non pas de la Bible, nous venons bien de le voir, mais plutôt du Talmud, le recueil de traditions des pharisiens, qui déclare que les Juifs sont d’une race infiniment supérieure à celles des autres hommes. Les Écritures disent le contraire. Qu’allons-nous croire ? L’on prétend que la race juive est « purement Israélite », alors que tous les autres sont des goyim (des Gentils, du bétail humain).

Un documentaire récemment produit et intitulé Marching to Zion amène les preuves qu’il n’y a personne aujourd’hui sur terre qui puisse retracer son ADN sans compromission jusqu’à Abraham. Cependant, en fait, nous sommes tous d’un seul sang : « Et il a fait d’un seul sang tout le genre humain, pour habiter sur toute l’étendue de la terre » (Actes 17:26). Existe-t-il quelqu’un qui soit en mesure de garantir qu’il n’y a jamais eu de fornication, d’adultère ou de viol dans sa lignée ancestrale ? Nous savons de manière certaine qu’Abraham eut plusieurs femmes, comme David, d’ailleurs – et Salomon eut 1 000 femmes et 300 concubines ! Il est tout à fait possible que nous ayons tous un peu de l’ADN d’Abraham dans notre arbre généalogique. Cela fait en sorte que tout cet argumentaire disant que la terre de Palestine n’appartient qu’aux Juifs modernes seuls est complètement nulle et non avenue.

Un grand nombre de gens n’ont jamais réalisé que la mère et le père de Jésus, Marie et Joseph, avaient du goy dans leur lignée ancestrale. Lisez les chapitres 1 de Matthieu et 3 de Luc et vous verrez que Rahab, la prostituée Canaanite, et Ruth, la Moabite, sont dans la lignée directe de Jésus. Quand les Juifs ont sous-entendu que Jésus était né de la fornication (Jean 8), ils voulaient insinuer qu’Il n’était pas un « pur Juif ». Ils le disent toujours aujourd’hui dans leur Talmud. Il est parfaitement sûr que Jésus n’est pas « né de la fornication ». Il fut le Germe du Père, provenant entièrement de Dieu, étant Dieu le Père sur terre, sans père, sans mère, sans généalogie comme nous l’entendons humainement parlant. Jésus leur a même dit que, bien qu’ils fussent des enfants d’Abraham sur le plan physique et « purement Israélites », en réalité, ils avaient « pour père le diable ».

Le dessein de Dieu de maintenir une « lignée juive pure » n’avait pour but unique que d’assurer que la promesse d’un Christ, à travers la lignée d’Abraham et de David, soit fidèlement gardée. L’emphase n’était pas mise sur la conservation d’un ADN pur ou d’une certaine ethnicité placée au-dessus des autres. Maintenant que le Christ est venu, nous n’avons pas à nous préoccuper de « généalogies sans fin ».

Toute cette question de Juifs et de Gentils est inutilement montée en épingle.

En lisant l’épître aux Romains, dans les chapitres 8, 9, 10 et 11, on remarque certaines formulations intéressantes. Nous découvrons d’abord que « ceux qui sont d’Israël, ne sont pas pourtant Israël » (9:6). Et nous devons en venir à la conclusion que, non seulement y a-t-il eu un Israël physique, mais il y a de tout temps un « Israël spirituel » (le vrai Israël). Nous voyons aussi que Paul utilise le pronom « nous » d’une manière assez inhabituelle pour son époque, en attachant tous ceux qui sont prédestinés au salut (Juifs et Gentils) à une seule famille. Comparez ce pronom « nous » à tous les enfants adoptés dont parle Romains 8 :

« Et qu’il a appelés, c’est-à-savoir nous, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils » (Romains 9:24).

Nous pouvons toutefois aussi découvrir que Paul définit les Gentils d’une manière surprenante. Citant du livre d’Osée, il révèle que la race mixte (les dix tribus perdues) d’Israël est considérée comme faisant partie des Gentils.

« Puis je la [Lo-ruhama, Jizréhel, Israël du nord] sèmerai pour moi en la terre, et je ferai miséricorde à Lo-ruhama ; et je dirai à Lo-hammi, tu es mon peuple ; et il me dira, mon Dieu » (Osée 2:23).

« Toutefois il arrivera que le nombre des enfants d’Israël [les dix tribus du nord] sera comme le sable de la mer, qui ne se peut ni mesurer, ni compter ; et il arrivera qu’au lieu où on leur aura dit : Vous êtes Lo-hammi [pas mon peuple], il leur sera dit : Vous êtes les enfants du Dieu vivant. Aussi les enfants de Juda [les Juifs], et les enfants d’Israël [les Gentils – voir citation suivante] seront assemblés, et ils s’établiront un Chef, et remonteront hors du pays ; car la journée de Jizréhel aura été grande » (Osée 1:10-11).

« Et qu’il a appelés, c’est-à-savoir nous, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils. Selon ce qu’il dit en Osée : j’appellerai mon peuple celui qui n’était point mon peuple [les tribus du nord assimilées aux Gentils] ; et la bien-aimée, celle qui n’était point la bien-aimée ; et il arrivera, qu’au lieu où il leur a été dit : vous n’êtes point mon peuple, là ils seront appelés les enfants du Dieu vivant » (Romains 9:24-26).

Comme Paul, Pierre reconnut aussi que « les tribus perdues d’Israël » (les Gentils) pouvaient être « retrouvées » par l’intermédiaire du salut, enlevant de ce fait le statut de « privilège spécial » que les Juifs de son époque croyaient détenir sur les Gentils de la classe inférieure, ce que les Juifs modernes croient également détenir aujourd’hui.

« Mais vous [l’Église composée de Juifs et de Grecs (Gentils)] êtes la race élue, la Sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point son peuple, mais qui maintenant êtes le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Le Nouveau Testament enseigne que tous (qu’ils soient Juifs ou Gentils) ceux qui ont reçu le Christ (le Messie) par la foi en tant que Sauveur seront « l’Épouse » lors de la noce de l’Agneau, alors que tous les autres (qu’ils soient Juifs ou Gentils) qui rejettent le Christ (l’Israël original de Dieu) ne seront pas aux noces de l’Agneau. Demeurez-vous « en Christ » ? Si oui, vous êtes alors Israël ! C’est une promesse de Dieu.

Ainsi donc, qui est Israël ?

Israël est le Seigneur Jésus-Christ

Israël est quiconque est appelé du nom du Seigneur

Israël est la Famille de Dieu dans son entier

« Et ainsi tout Israël sera sauvé… » (Romains 11:26)

 




D.583 – Qui est Israël ? – Chapitre 2

Par Roch Richer

Chapitre 2

La Grande Prostituée de l’Apocalypse

Il y a une question qui hante les milieux religieux depuis des siècles :

Qui est la Prostituée décrite dans le livre de l’Apocalypse ?

« Il se pourrait bien que cette même race étonnante soit, dans les temps présents, réellement en processus de produire un autre système de moralité et de philosophie aussi malveillant que le christianisme a été bienveillant … Il semblerait que l’Évangile du Christ et l’évangile de l’antichrist soient destinés à provenir du même peuple. »

  • Winston Churchill, tel que cité du journal The Illustrated Sunday Herald, Londres, 8 février 1920

Qui est la « Prostituée de Babylone », la « Mère des Impudicités » ? Qui peut-elle bien être ?

« Alors l’un des sept Anges qui avaient les sept fioles, vint, et il me parla, et me dit : Viens, je te montrerai la condamnation de la grande prostituée, qui est assise sur plusieurs eaux » (Apocalypse 17:1).

« Et la femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses, et de perles ; et elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations de l’impureté de sa prostitution. Et il y avait sur son front un nom écrit : Mystère, la grande Babylone, la mère des impudicités et des abominations de la terre. Et je vis la femme enivrée du sang des Saints, et du sang des martyrs de Jésus ; et quand je la vis je fus saisi d’un grand étonnement » (Apocalypse 17:4-6).

« Et disant : hélas ! hélas ! la grande Cité, qui était vêtue de fin lin, de pourpre, d’écarlate, qui était parée d’or, ornée de pierres précieuses, et de perles, comment en un instant ont été dissipées tant de richesses ? … Ô ciel ! réjouis-toi à cause d’elle ; et vous aussi, saints Apôtres et Prophètes réjouissez-vous : car Dieu l’a punie à cause de vous … Et en elle a été trouvé le sang des Prophètes, et des Saints, et de tous ceux qui ont été mis à mort sur la terre » (Apocalypse 18:16, 20 et 24).

Voici quelques faits concernant la Prostituée :

  • Elle porte des vêtements aux couleurs prédominantes d’or, de pourpre et d’écarlate
  • Elle est la « Mère des impudicités et des abominations de la terre»
  • Elle est « la grande prostituée » et « un mystère »
  • Elle est « Babylone la grande »
  • Elle est responsable du sang versé des prophètes, des saints et des martyrs de Jésus

Pendant des siècles, On a enseigné aux protestants que cette femme était l’Église catholique romaine. Ces dernières années, à cause de l’activité terroriste, d’autres croient plutôt maintenant qu’il s’agit de la nation/religion de l’islam. D’autres encore pensent qu’elle est l’Amérique impie. Toutes ces présomptions ont un fonds de validité. Mais rencontrent-elles tous les critères bibliques ? Y a-t-il des indices que nous devrions rechercher dans la Parole de Dieu ?

  • Les couleurs de son attirail devraient être un indice
  • Sa description spirituelle en tant que « mère » doit être un indice
  • Sa description spirituelle en tant que « prostituée » doit être un indice
  • Son nom de « Babylone la grande » doit être un indice
  • Le sang qu’elle est coupable d’avoir répandu doit être un indice

Qui est-elle ? Selon sa description biblique, il n’y a qu’un seul groupe religieux/ethnique de gens qui aligne toutes les preuves : « Voyez l’Israël selon la chair ».

Le sang qu’elle a répandu est un indice

Même si l’Église catholique est responsable de nombreux bains de sang contre les vrais membres du Corps de Christ, au fil des siècles, principalement au Moyen-âge, elle n’est pas assez vieille pour être la « mère des impudicités ».

« …enivrée du sang des saints et du sang des martyrs de Jésus… »

« …en elle a été trouvé le sang des prophètes, et des saints et de tous ceux qui ont été mis à mort sur la terre… »

Le catholicisme n’existait pas durant la période de l’Ancien Testament, ni au premier siècle de l’Église biblique. Le catholicisme n’est pas coupable du sang des prophètes de l’Ancien Testament. Bien qu’elle soit assurément une « fille de la prostituée », elle ne cadre pas avec la description de la « mère des impudicités ». Cela rend également obsolète tout argument contre l’islam ou l’Amérique comme « Mystère : Babylone la grande ». Même si l’islam est responsable de nombreuses décapitations de chrétiens, même aujourd’hui, il ne peut néanmoins être tenu responsable de la mort des prophètes de l’Ancien Testament. C’est aussi vrai pour l’Amérique apostate. Il n’y a qu’un seul groupe religieux/ethnique qui remplit toutes les conditions : « Voyez l’Israël selon la chair ».

« Afin que vienne sur vous tout le sang juste qui a été répandu sur la terre, depuis le sang d’Abel le juste, jusques au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le Temple et l’autel. En vérité je vous dis, que toutes ces choses viendront sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les Prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez point voulu ! » (Matthieu 23:35-37).

« Qui [les Juifs, c.f. v.14] ont même mis à mort le Seigneur Jésus, et leurs propres Prophètes, et qui nous ont chassés ; et qui déplaisent à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes » (1 Thessaloniciens 2:15).

Sa description en tant que « mère » est un indice

Le catholicisme pratique une prêtrise humaine qui n’est pas biblique, mais il ne fut pas le premier à inventer un système sacerdotal non biblique. L’idée lui provient de la « mère ». Au moment où Jésus-Christ mourut sur la croix, « le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusques en bas » (Matthieu 27:51), et Dieu déclara que le système du temple de l’Ancien Testament était « accompli » (Jean 19:30). Le voile était déchiré en deux et le croyant avait dès lors directement accès au « trône de la grâce » (Hébreux 4:12-16), de par son seul et unique Grand-Prêtre, Jésus-Christ. Des centaines d’années avant que le catholicisme remplace Jésus-Christ par ses prêtres humains, le judaïsme – le judaïsme rebelle – poursuivit son système sacerdotal même après la crucifixion de Christ [c. 33 apr. J.-C.]. Quatre décennies plus tard, en l’an 70 de notre ère, Dieu permit que l’idole de ce peuple rebelle, le Temple, soit détruite. Ils avaient été prévenu quarante ans auparavant

« Jérusalem, Jérusalem, qui tues les Prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez point voulu ! Voici, votre maison va devenir déserte » (Matthieu 23:37-38).

Bien sûr, le système sacerdotal du temple de l’Ancien Testament était initialement une institution ordonnée par Dieu, mais depuis l’époque de Salomon, il avait été corrompu, perdant ainsi sa signification première et son dessein. Christ a dit Lui-même que c’était une « cavernes de voleurs ». Lorsque Jésus a crié sur la croix « Tout est accompli », le voile du temple s’est déchiré en deux, imaginez, à partir du haut jusqu’en bas – ce qui ne pouvait se faire que par l’intervention divine – et cela voulait dire que le système du temple de l’Ancienne Alliance prenait fin ; les sacrifices d’animaux étaient nuls et non avenus, étant remplacés par le Sacrifice de l’Agneau sur la croix.

C’est ce qu’indique le livre aux Hébreux, comme d’ailleurs tout le Nouveau Testament, lequel est une Nouvelle Alliance de Dieu. Même s’il y a un gros débat à ce sujet, nous croyons que c’est ce que signifie le passage de Daniel 9:27 : « …et à la moitié de cette semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation… » Il n’y a aucun doute que, s’il devait y avoir un autre temple construit à Jérusalem, ce n’en serait pas un ordonné par Dieu; il s’avérerait plutôt l’idole la plus universelle de l’histoire de l’humanité depuis la Tour de Babel !

Comment pouvons-nous en être si sûr ? C’est qu’aujourd’hui, le temple biblique du Nouveau Testament est l’Église et les individus qui composent son assemblée. Et elle ne cessera jamais d’exister !

« Ne savez-vous pas que vous êtes le Temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le Temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le Temple de Dieu est saint, et vous êtes ce Temple » (1 Corinthiens 3:16-17).

« Ne savez-vous pas que votre corps est le Temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et que vous avez de Dieu ? Et vous n’êtes point à vous-mêmes » (1 Corinthiens 6:19).

« Etant édifiés sur le fondement des Apôtres, et des prophètes, et Jésus-Christ lui-même étant la maîtresse pierre du coin ; en qui tout l’édifice posé et ajusté ensemble, s’élève pour être un Temple saint au Seigneur. En qui vous êtes édifiés ensemble, pour être un Tabernacle de Dieu en esprit » (Éphésiens 2:20-22).

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé ; lequel s’oppose et s’élève contre tout ce qui est nommé Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à être assis comme Dieu au Temple de Dieu voulant se faire passer pour un Dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4).

« Celui qui vaincra, je le ferai être une colonne dans le Temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; et j’écrirai sur lui le Nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, qui est la nouvelle Jérusalem, laquelle descend du Ciel de devers mon Dieu, et mon nouveau Nom » (Apocalypse 3:12).

« Alors il me fut donné un roseau semblable à une verge, et il se présenta un Ange, qui me dit : lève-toi et mesure le Temple de Dieu, et l’autel, et ceux qui y adorent » (Apocalypse 11:1).

« Et je ne vis point de Temple en elle ; parce que le Seigneur Dieu Tout-puissant et l’Agneau en sont le Temple » (Apocalypse 21:22).

« Et je te dis aussi, que tu es Pierre, et sur cette pierre j’édifierai mon Eglise ; et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

« Mais vous êtes venus à la montagne de Sion, et à la Cité du Dieu vivant, à la Jérusalem céleste, et aux milliers d’Anges, et à l’assemblée et à l’Eglise des premiers-nés qui sont écrits dans les Cieux, et à Dieu qui est le juge de tous, et aux esprits des justes sanctifiés » (Hébreux 12:22-23).

Pour mieux illustrer encore la réjection par les Juifs de Jésus-Christ en tant que Messie, bon nombre d’entre eux préparent actuellement la « génisse rousse » pour la prétendue purification du « site du Temple ». Le Livre des Nombres, chapitre 19, enseignait aux saints de l’Ancien Testament le rituel de purification au moyen des cendres d’une vache rousse. Toutefois, l’épître aux Hébreux du Nouveau Testament déclare clairement que les sacrifices d’animaux sont terminés. Or, à présent, quiconque, n’importe où, qui pratique un rite religieux de sacrifices d’animaux s’engage dans un culte à Satan ! Et pourtant, les chrétiens sionistes parlent aveuglément de la restauration du Temple d’Israël – avec des sacrifices d’animaux !

« L’Institut du Temple » a dépensé des millions de dollars à fabriquer un énorme chandelier en or (une Menora) qu’on utilisera dans le futur temple. Bien qu’on le qualifie « d’artéfact », le mot le mieux approprié serait « idole ».

Bien qu’il ait une vision dispensationnaliste d’Israël et de la fin des temps, David Cloud admet tout de même : « La plupart des Juifs ne recherchent pas un Messie à ce moment-ci ; ils cherchent un prophète qui exécutera les choses pour eux et apportera la paix, et ce pourrait bien être l’antichrist. »

Sa description en tant que « prostituée », Mère des impudicités, et sa couleur manquante pourraient être un indice

La couleur manquante

« Quelque chose d’emprunté, quelque chose de bleu… » Dans les temps anciens, le bleu était le symbole de la fidélité, de la pureté et de la loyauté. Souvent, il s’agissait de la jarretière qui était bleue et, à une époque plus ancienne, les couples portaient des bandes bleues sur la bordure de leurs vêtements de noces pour indiquer leur amour, leur modestie et leur fidélité. Comme autre façon de porter le bleu, vous pouviez accrocher une fleur bleue à votre coiffure, ou faire en sorte que le thème de votre arrangement floral soit le bleu. Aujourd’hui, certains fiancés vont jusqu’à porter un tatouage bleu, ou des ongles polis en bleu, ou encore à mettre des chaussures bleues. “Se marier en bleu rend l’amour authentique” ». [tiré du site web BHS Wedding Collection.]

Dans les Écritures, rien ne tient du « hasard » ou n’est une « coïncidence ». Tout fut écrit sous inspiration. Tout vient du même Auteur. Tout est relié, de la Genèse à l’Apocalypse. Dans un « roman à mystères », les indices importants sont souvent donnés au début de l’histoire, mais le lecteur inattentif passera par-dessus sans les voir parce qu’ils lui semblent si peu pertinents. Il en est de même avec « Mystère : Babylone ». L’Auteur des Écritures a semé des indices après coup évidents, mais qui sont souvent négligés ou oubliés, et on les laisse échapper en adoptant des théories théologiques qui ne tiennent pas compte de ce l’Auteur de la Bible a caché dans Ses livres.

La Prostituée de l’Apocalypse ne porte que trois couleurs prédominantes : l’or, le pourpre et l’écarlate. Cependant, si l’on compare ceci à d’autres Écritures de l’Ancien Testament, à premier abord sans pertinence, il apparaît qu’il y avait quatre couleurs prédominantes et que la quatrième couleur manque de façon flagrante dans l’Apocalypse.

La couleur manquante est le bleu.

En lisant les livres de l’Exode et des Nombres, l’on s’aperçoit qu’il y avait quatre couleurs principales dans le tabernacle et le système sacerdotal, et des quatre, le bleu prédominait. Aucune autre couleur ne se remarquait plus que le bleu. Quand le peuple d’Israël voyageait, l’Arche de l’Alliance était couverte d’un tissu bleu. En fait, presque tous les items étaient couverts d’un tissu bleu (voir Nombres 4). Le bleu était la couleur dominante dans la tenue du souverain sacrificateur. Sur la frange du vêtement de chaque enfant d’Israël, il y avait un « ruban bleu ». (Il est probable que c’est le ruban bleu sur la robe de Jésus que toucha la femme qui avait un problème de perte de sang, dans Matthieu 9:20.) Dieu avait aussi commandé que le souverain sacrificateur portât quelque chose écrit sur son front et cela était attaché grâce à un cordon bleu.

« Et tu feras une lame de pur or, sur laquelle tu graveras ces mots, de gravure de cachet : LA SAINTETÉ A L’ETERNEL. Laquelle tu poseras avec un cordon de pourpre, et elle sera sur la Tiare, répondant sur le devant de la Tiare. Et elle sera sur le front d’Aaron ; et Aaron portera l’iniquité des saintes offrandes que les enfants d’Israël auront offertes, dans tous les dons de leurs saintes offrandes, et elle sera continuellement sur son front, pour les rendre agréables devant l’Eternel » (Exode 28:36-38).

Avant d’aller plus loin, il est bon d’apporter une précision importante. Vous noterez qu’il est écrit ici : « un cordon de pourpre », mais dans le texte hébreu original, il s’agit bien de la couleur bleue. La Bible King James Autorisée le rend bien : « And thou shalt put it on a blue lace ». Le mot hébreu original est tekeleth qui est un bleu violet. David Martin a traduit tekeleth par pourpre, ce qui amène un peu de confusion. Curieusement, la version Louis Segond est demeurée plus proche du texte original et rend fidèlement les textes que nous allons citer. Nous allons donc prendre soin de mettre en parallèle les trois versions de David Martin, Louis Segond et King James afin que vous puissiez bien comprendre la Parole de Dieu.

Nous insérerons également les mots hébreux et grecs afin de faciliter la compréhension. Les voici, d’ailleurs : en hébreu, tekeleth (bleu ou violet) ; argaman (pourpre ou rouge) ; shani (écarlate, cramoisi) ; en grec, porphura (pourpre) ; kokkinos (écarlate).

Donc, le souverain sacrificateur portait sur son front des écritures attachées avec un cordon bleu. Or, la Prostituée a aussi quelque chose d’écrit sur le front et pourtant, remarquez que la couleur bleue manque.

« Et la femme était vêtue de pourpre [porphura] et d’écarlate [kokkinos], et parée d’or, de pierres précieuses, et de perles ; et elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations de l’impureté de sa prostitution. Et il y avait sur son front un nom écrit, mystère, la grande Babylone, la mère des impudicités et des abominations de la terre » (Apocalypse 17:4-5, version David Martin ; les autres versions ont les mêmes couleurs).

Il manque donc une couleur à la Prostituée. Dans les Écritures suivantes, prenez soin de noter que Dieu a choisi quatre couleurs à utiliser dans la première maison de culte. Une des quatre couleurs est employée de manière spéciale, ce qui la distingue et la place au-dessus des autres couleurs. Voici le passage d’Exode 28:4-6, 8, 15, 28, 31, 33, 36-37 :

« Et ce sont ici les vêtements qu’ils feront ; le Pectoral, l’Ephod, le Rochet, la Tunique, qui tienne serré, la Tiare, et le Baudrier ; ils feront donc les saints vêtements à Aaron ton frère, et à ses fils, pour m’exercer la Sacrificature. Et ils prendront de l’or, de la pourpre [tekeleth], de l’écarlate [argaman], du cramoisi [shani], et du fin lin. Et ils feront l’Ephod d’or, de pourpre [tekeleth], d’écarlate [argaman], de cramoisi [shani], et de fin lin retors, d’un ouvrage exquis … Le ceinturon exquis dont il sera ceint, et qui sera par-dessus, sera de même ouvrage, et tiré de lui, étant d’or, de pourpre [tekeleth], d’écarlate [argaman], de cramoisi [shani], et de fin lin retors … Tu feras aussi le Pectoral de jugement d’un ouvrage exquis, comme l’ouvrage de l’Ephod, d’or, de pourpre [tekeleth], d’écarlate [argaman], de cramoisi [shani], et de fin lin retors … Et ils joindront le Pectoral élevé par ses anneaux, aux anneaux de l’Ephod, avec un cordon de pourpre [tekeleth], afin qu’il tienne au-dessus du ceinturon exquis de l’Ephod, et que le Pectoral ne bouge point de dessus l’Ephod … Tu feras aussi le Rochet de l’Ephod entièrement de pourpre [tekeleth] … Et tu feras à ses bords des grenades de pourpre [tekeleth], d’écarlate [argaman], et de cramoisi [shani] tout autour, et des clochettes d’or entre elles tout autour … Et tu feras une lame de pur or, sur laquelle tu graveras ces mots, de gravure de cachet: LA SAINTETÉ A L’ETERNEL. Laquelle tu poseras avec un cordon de pourpre [tekeleth], et elle sera sur la Tiare, répondant sur le devant de la Tiare. » [version David Martin]

« Voici les vêtements qu’ils feront : un pectoral, un éphod, une robe, une tunique brodée, une tiare, et une ceinture. Ils feront des vêtements sacrés à Aaron, ton frère, et à ses fils, afin qu’ils exercent mon sacerdoce. Ils emploieront de l’or, des étoffes teintes en bleu [tekeleth], en pourpre [argaman], en cramoisi [shani], et de fin lin … La ceinture sera du même travail que l’éphod et fixée sur lui ; elle sera d’or, de fil bleu [tekeleth], pourpre [argaman] et cramoisi [shani], et de fin lin retors … Tu feras le pectoral du jugement, artistement travaillé ; tu le feras du même travail que l’éphod, tu le feras d’or, de fil bleu [tekeleth], pourpre [argaman] et cramoisi [shani], et de fin lin retors … On attachera le pectoral par ses anneaux aux anneaux de l’éphod avec un cordon bleu [tekeleth], afin que le pectoral soit au-dessus de la ceinture de l’éphod et qu’il ne puisse pas se séparer de l’éphod … Tu feras la robe de l’éphod entièrement d’étoffe bleue [tekeleth] … Tu mettras autour de la bordure, en bas, des grenades de couleur bleue [tekeleth], pourpre [argaman] et cramoisi [shani], entremêlées de clochettes d’or … Tu feras une lame d’or pur, et tu y graveras, comme on grave un cachet : Sainteté à l’Éternel. Tu l’attacheras avec un cordon bleu [tekeleth] sur la tiare, sur le devant de la tiare. » [version Louis Segond]

« And these are the garments which they shall make; a breastplate, and an ephod, and a robe, and a broidered coat, a mitre, and a girdle: and they shall make holy garments for Aaron thy brother, and his sons, that he may minister unto me in the priest’s office. And they shall take gold, and blue [tekeleth], and purple [argaman], and scarlet [shani], and fine linen … And the curious girdle of the ephod, which is upon it, shall be of the same, according to the work thereof; even of gold, of blue [tekeleth], and purple [argaman], and scarlet [shani], and fine twined linen … And thou shalt make the breastplate of judgment with cunning work; after the work of the ephod thou shalt make it; of gold, of blue [tekeleth], and of purple [argaman], and of scarlet [shani], and of fine twined linen, shalt thou make it … And they shall bind the breastplate by the rings thereof unto the rings of the ephod with a lace of blue [tekeleth], that it may be above the curious girdle of the ephod, and that the breastplate be not loosed from the ephod … And thou shalt make the robe of the ephod all of blue [tekeleth] … And beneath upon the hem of it thou shalt make pomegranates of blue [tekeleth], and of purple [argaman], and of scarlet [shani], round about the hem thereof; and bells of gold between them round about … And thou shalt make a plate of pure gold, and grave upon it, like the engravings of a signet, HOLINESS TO THE LORD. And thou shalt put it on a blue [tekeleth] lace, that it may be upon the mitre; upon the forefront of the mitre it shall be. » [version King James]

D’après les passages suivants, il apparaît clairement dans les Écritures que Dieu a fait du bleu la couleur dominante pour mettre la nation-état d’Israël en garder contre la prostitution spirituelle. L’emploi du bleu, tel que requis par Dieu, devait rappeler Ses commandements aux Israélites et, tant qu’ils leur obéissaient, ils ne deviendraient pas des prostitués spirituels. Lisez bien le passage suivant :

« Et l’Eternel parla à Moïse, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et leur dis : Qu’ils se fassent d’âge en âge des bandes aux pans de leurs vêtements, et qu’ils mettent sur les bandes des pans de leurs vêtements un cordon de couleur de pourpre [tekeleth (bleu-violet)]. Ce cordon sera sur la bande, et en le voyant il vous souviendra de tous les commandements de l’Eternel, afin que vous les fassiez, et que vous ne suiviez point les pensées de votre cœur, ni les désirs de vos yeux, en suivant lesquels vous paillardez. Afin que vous vous souveniez de tous mes commandements, et que vous les fassiez, et que vous soyez saints à votre Dieu. Je suis l’Eternel votre Dieu, qui vous ai retirés du pays d’Egypte, pour être votre Dieu ; je suis l’Eternel votre Dieu » (Nombres 15:37-41).

Examinez maintenant le passage de l’Apocalypse qui a fait l’objet de bien des débats au fil des siècles :

« Alors l’un des sept Anges qui avaient les sept fioles, vint, et il me parla, et me dit : Viens, je te montrerai la condamnation de la grande prostituée, qui est assise sur plusieurs eaux ; avec laquelle les Rois de la terre ont commis fornication, et qui a enivré du vin de sa prostitution les habitants de la terre. Ainsi il me transporta en esprit dans un désert ; et je vis une femme montée sur une bête de couleur d’écarlate, pleine de noms de blasphème, et qui avait sept têtes et dix cornes. Et la femme était vêtue de pourpre [porphura] et d’écarlate [kokkinos], et parée d’or, de pierres précieuses, et de perles ; et elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations de l’impureté de sa prostitution. Et il y avait sur son front un nom écrit, mystère, la grande Babylone, la mère des impudicités et des abominations de la terre. Et je vis la femme enivrée du sang des Saints, et du sang des martyrs de Jésus ; et quand je la vis je fus saisi d’un grand étonnement » (Apocalypse 17:1-6).

L’étudiant biblique faisant preuve d’observation aura remarqué la couleur manquante en comparant les passages de l’Exode et des Nombres avec celui de l’Apocalypse. Il manque le bleu (tekeleth). Où est la couverture bleue ? Où est le « rappel en bleu » ?

Selon ce que l’Éternel dit dans Nombres 15:37-41, si la couleur bleue vient à manquer, cela voudra dire que la nation en est venue à délaisser les commandements de Dieu et s’est prostituée spirituellement en adoptant la culture religieuse des nations païennes ! Le bleu était un type de notre Seigneur Jésus-Christ, l’unique Messie qu’Israël eût et aura jamais de Dieu. Le bleu était Jésus-Christ et Jérusalem a rejeté son Messie. À la suite de quoi elle devint une prostituée spirituelle. Or, le bleu (Jésus-Christ) manque toujours officiellement au sein de la Jérusalem moderne. Elle est encore une prostituée spirituelle devant Dieu. L’Épouse de Christ, l’Agneau de Dieu, c’est la nouvelle Jérusalem céleste, non pas la Jérusalem terrestre d’aujourd’hui qui exerce une grande persécution contre les enfants de Christ.

Si Jésus-Christ n’est pas dans la vie de quelqu’un, cette personne attend la condamnation de Dieu. Même chose pour les villes sans Christ. Jetez un coup d’œil sur Chorazin, Bethsaïda et Capernaüm (Matthieu 11:20-24) qui seront jugées plus sévèrement parce qu’elles ont rejeté le Messie en bloc. Jérusalem est « la ville internationale » et Jésus-Christ a été rejeté par tous les gouvernements officiels de Jérusalem, arabes comme israéliens. Le seul espoir de cette ville est qu’elle soit refaite à neuf ! Or, il y aura une nouvelle Jérusalem ! Elle est même déjà en construction depuis Abel le juste !

Nombres 15:37-41 indique l’importance de la couleur bleue (tekeleth). Comparez les deux passages suivants d’Exode et d’Apocalypse :

« Et ce sont ici les vêtements qu’ils feront ; le Pectoral, l’Ephod, le Rochet, la Tunique, qui tienne serré, la Tiare, et le Baudrier ; ils feront donc les saints vêtements à Aaron ton frère, et à ses fils, pour m’exercer la Sacrificature. Et ils prendront de l’or, de la pourpre [tekeleth], de l’écarlate [argaman], du cramoisi [shani], et du fin lin » (Exode 15:4-5).

« Et disant : hélas ! hélas ! la grande Cité, qui était vêtue de fin lin, de pourpre [porphura (pourpre rouge)], d’écarlate [kokkinos (rouge écarlate)], qui était parée d’or, ornée de pierres précieuses, et de perles, comment en un instant ont été dissipées tant de richesses? » (Apocalypse 18:16).

Le bleu manque dans l’attirail de Mystère : Babylone !

Apocalypse 18:16 dit que la Prostituée est parée d’or, ornée de pierres précieuses et de perles. Faites la comparaison avec des passages de l’Ancien Testament concernant un Juda apostat (Jérusalem) :

« Je te parai d’ornements, je mis des bracelets en tes mains, et un collier à ton cou. Je mis une bague sur ton front, des pendants à tes oreilles, et une couronne de gloire sur ta tête. Tu fus donc parée d’or et d’argent, et ton vêtement était de fin lin, de soie, et de broderie ; tu mangeas la fleur du froment, et le miel, et l’huile ; et tu devins extrêmement belle, et tu prospéras jusques à régner. Et ta renommée se répandit parmi les nations à cause de ta beauté, car elle était parfaite, à cause de ma magnificence que j’avais mise sur toi, dit le Seigneur l’Eternel. Mais tu t’es confiée en ta beauté, et tu t’es prostituée à cause de ta renommée, et tu t’es abandonnée à tout passant pour être à lui. Et tu as pris de tes vêtements, et t’en es fait des hauts lieux de diverses couleurs, tels qu’il n’y en a point, ni n’y en aura de semblables, et tu t’y es prostituée. Et tu as pris tes bagues magnifiques, faites de mon or et de mon argent, que je t’avais donné, et tu t’en es fait des images d’un mâle, et tu as commis fornication avec elles. Et tu as pris tes vêtements de broderie, et les en as couvertes : et tu as mis mon huile de senteurs et mon parfum devant elles. Et mon pain que je t’avais donné, la fleur du froment, et l’huile, et le miel que je t’avais donné à manger, tu as mis cela devant elle en sacrifice de bonne odeur ; il a été fait ainsi, dit le Seigneur l’Eternel. Tu as aussi pris tes fils et tes filles que tu m’avais enfantés, et tu les leur as sacrifiés pour être consumés. Est-ce peu de chose, ce qui est procédé de tes adultères ; que tu aies égorgé mes fils, et que tu les aies livrés pour les faire passer par le feu, à l’honneur de ces idoles ? » (Ézéchiel 16:11-21).

Étant donné que cette « femme », fiancée de Dieu devenue ensuite prostituée, est un symbole de toute la nation d’Israël, nous devons comprendre que les ornements et les couleurs sont également des symboles décrivant les bénédictions spirituelles que l’Éternel lui donna : les commandements, les ordonnances, les lois – bref, la bonne manière de se conduire devant Dieu. Au fil des siècles, Israël, puis Juda, abandonna les commandements de Dieu et adopta les coutumes religieuses des autres nations, allant jusqu’à faire des sacrifices d’enfants à Moloch (Satan). Lisez tout le chapitre d’Ézéchiel afin de noter les nombreuses références comparant Juda à une prostituée et ses fornications, et à Sodome et le sang versé des enfants sacrifiés. D’autres passages sont en corrélation directe avec Ézéchiel 16, comme Ézéchiel 23, Osée 2 et Jérémie 3-4. Le dernier livre de la Bible est-il relié aux soixante-six autres ? Vous feriez bien de croire que oui.

Pendant que le reste du monde, surtout l’Amérique du Nord, sombre dans les dettes impayables, l’économie d’Israël est florissante. Les États-Unis donnent près de 10 millions de dollars par jour à Israël ! Et l’État d’Israël s’établit comme puissance mondiale. Même s’il se réjouit qu’on le traite comme une victime et un opprimé, la table est mise pour qu’Israël se mette à dominer jusqu’à devenir un empire mondial.

Tout cela est dû au fait que la nation d’Israël se nomme… Israël. A-t-il le droit de s’appeler « Israël » ou est-ce une usurpation, un truc mensonger ? C’est ce que nous verrons dans le Chapitre 3.

 

 




D.582 – Qui est Israël ? – Chapitre 1

Par Roch Richer

Chapitre 1

Les promesses de Dieu faites à Abraham

Il y a en ce moment une recrudescence inquiétante des conflits dans le Proche-Orient, principalement concentrés dans la Bande de Gaza. Encore une fois, les Israéliens et les Palestiniens sont aux prises. Beaucoup de désinformation a été véhiculée dans les médias traditionnels et l’on a peine à démêler ce qui est vrai de ce qui est faux.

Mis à part le fait que des civils sont tués, dont des enfants et des femmes, ce qui est franchement malheureux, c’est de constater que la vaste majorité des églises chrétiennes d’occident soutiennent Israël sans condition, fermant volontairement les yeux devant tous les frères et sœurs chrétiens arabes massacrés sous les bombardements israéliens.

Y aurait-il de la désinformation au sein même des églises qui se disent chrétiennes pour qu’elles avalisent ainsi l’atroce persécution de frères et de sœurs en notre Seigneur Jésus-Christ ? N’y a-t-il pas une contradiction flagrante avec l’Esprit de l’Évangile ? Comment peut-on se mettre du côté de gens qui détestent le Christ et méprisent les chrétiens ?

Pour ces chrétiens sionistes, le pays d’Israël moderne constitue encore le « peuple de Dieu » de par sa race. Est-ce une affirmation que soutient la Bible ? Sinon, d’où vient cette idée ? Dans ce document, nous allons tenter d’y voir clair dans ce qu’enseigne véritablement la Parole de Dieu au sujet « d’Israël », son origine et son identité.

« Je ne crois pas que l’État juif et le sionisme moderne eussent été possibles sans le sionisme chrétien. Je crois que les nombreux supporteurs chrétiens de la renaissance de l’État juif et du rassemblement du peuple juif au 19e siècle ont rendu possible la montée du sionisme juif. »

  • Benjamin Netanyahou

La doctrine de deux peuples de Dieu séparés – les Juifs d’un côté, l’Église de l’autre – provient du Dispensationalisme prémillénariste qui connut son grand envol avec la Bible de Références Scofield rédigée par Cyrus I. Scofield au début du 20e siècle. Elle fut publiée grâce à l’appui financier d’importants hommes d’affaires à majorité juifs dont les liens religieux étaient plus que douteux.

Cyrus I. Scofield faisait partie d’un club sélect, le Lotos Club, se réunissant à New York, où il fut introduit par des hommes qui allaient ensuite le financer et l’aider à concocter sa Bible de Références. On y trouvait entre autres les Carnegie, Guggenheim, Hearst, Herbert, Luce, Macy, Morgenthau, Ochs, Salomon, Schiff, Segliman, Warburg, Clemens et Untermeyer. Veuillez noter la quantité disproportionnée de Juifs.

Nous voyons qu’un des membres du comité littéraire du Lotos Club, en 1901, était un dénommé Samuel Untermeyer. Il s’agissait d’un avocat d’entreprises et un sioniste fanatique. Il a aussi participé à la formation de la Réserve Fédérale. Quand l’Allemagne a tenté de se libérer du système bancaire mondial, ce fut ce même Untermeyer qui appela à la « guerre sainte » et au boycott des produits allemands, en 1933. L’on croit que c’est le boycott d’Untermeyer et d’autres actions entreprises par des Juifs puissants qui ont mené à la Deuxième Guerre Mondiale.

Il était tout à fait logique qu’Untermeyer, côtoyant Scofield au Lotos Club, ait reconnu la valeur de la « Bible d’Étude Dispensationnaliste Sioniste » de Scofield pour son propre agenda sioniste. Le dispensationalisme enseignait que les Juifs seraient restaurés dans le territoire d’Israël. C’est exactement ce que les sionistes voulaient entendre. Le point de vue prophétique de Scofield s’avéra d’une aide immense à la cause sioniste. Si les sionistes pouvaient gagner le support des chrétiens évangéliques d’Amérique, ce serait tout un allié d’ajouté !

Après trois décennies de distribution de la Bible de Références Scofield, dans les séminaires, en chaire et chez les membres d’églises d’Amérique, les sionistes obtinrent leur « terre sainte ». Imaginez l’enthousiasme qui frappa les érudits évangéliques quand ils virent les « notes prophétiques » de Scofield se réaliser devant leurs yeux ! À partir de ce moment, personne n’aurait pu convaincre un disciple de Scofield de penser autrement. Ce phénomène catapulta Scofield au rang de « saint ». Aucune de ses faiblesses personnelles de caractère ne pouvait plus le remettre en question, peu importe que l’homme ait été dénué d’éthique morale.

Que l’on croit ou non que les sionistes conspirèrent avec Scofield sur ce projet, il n’en demeure pas moins que les notes de la Bible de Références Scofield semblaient définitivement « surnaturelles » ; quelque chose de spirituel avait guidé sa plume, assurément. Mais quel sorte « d’esprit » ? (1 Jean 4:1)

Scofield enseignait que Dieu a « deux corps » : Israël et l’Église. Il dit qu’Israël est le peuple terrestre de Dieu, alors que l’Église est le peuple céleste de Dieu ; que Dieu a deux plans séparés pour les deux peuples distincts, et qu’Israël et l’Église ont deux destins différents. Israël, dit-il, passera l’éternité sur terre, pendant que l’Église, composée de Juifs et de Gentils, passera l’éternité au ciel. Faisant face à un des nombreux dilemmes où mène ce genre de raisonnement, Scofield avança que l’on doit faire la différence entre la femme de Dieu (Israël) et l’Épouse de Christ (l’Église). Il dit qu’une femme et une épouse sont deux choses bien différentes ! Or, c’est faux, la femme d’un mari est bien son épouse, ce sont des synonymes. Conclusion scofieldienne : Dieu aurait deux épouses !

« J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; et il me les faut aussi amener, et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, et un seul berger … Moi et le Père sommes un » (Jean 10:16, 30).

« Et maintenant je ne suis plus au monde, mais ceux-ci sont au monde ; et moi je vais à toi, Père saint, garde-les en ton Nom, ceux, dis-je, que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:11).

Si les Juifs ont une alliance autre que celle de l’Église, un destin autre que celui de l’Église, un plan de salut autre que celui de l’Église, alors pourquoi Dieu a-t-Il débuté Son Église par des Juifs ? L’Église ne devrait-elle pas être composée exclusivement de Gentils ? Mais Dieu dit qu’Il a détruit le mur de séparation qui s’érigeait traditionnellement entre les Juifs et les Gentils ; de quoi Scofield se mêlait-il d’en construire un autre ?

« Mais maintenant par Jésus-Christ, vous [Gentils éphésiens] qui étiez autrefois loin, êtes approchés par le sang de Christ. Car il est notre paix, qui des deux [les peuples juifs et gentils] en a fait un, ayant rompu la clôture de la paroi mitoyenne ; ayant aboli en sa chair l’inimitié, savoir la Loi des commandements qui consiste en ordonnances [ce qui séparait les Juifs des Gentils] ; afin qu’il créât les deux en soi-même pour être un homme nouveau, en faisant la paix ; et qu’il réunît les uns et les autres pour former un corps devant Dieu, par la croix, ayant détruit en elle l’inimitié » (Éphésiens 2:13-16).

Dans Romains 11, y a-t-il un olivier franc ou deux ? Puis, il est aussi écrit : « Où il n’y a ni Juif ni Grec ; où il n’y a ni esclave ni libre ; où il n’y a ni mâle ni femelle ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Or si vous êtes de Christ, vous êtes donc la semence d’Abraham, et héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29). Est-il mentionné en quelque part dans les Écritures qu’Abraham avait deux semences ? « Or les promesses ont été faites à Abraham, et à sa semence ; il n’est pas dit, et aux semences, comme s’il avait parlé de plusieurs, mais comme parlant d’une seule, et à sa semence : qui est Christ » (Galates 3:16).

Il n’y a pas deux plans de salut, il n’y en a qu’un seul et il passe obligatoirement par Jésus-Christ : « Sachez vous tous et tout le peuple d’Israël, que ç’a été au Nom de Jésus-Christ le Nazarien, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts ; c’est, dis-je, en son Nom, que cet homme qui parait ici devant vous, a été guéri. C’est cette Pierre, rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la pierre angulaire. Et il n’y a point de salut en aucun autre : car aussi il n’y a point sous le ciel d’autre Nom qui soit donné aux hommes par lequel il nous faille être sauvés » (Actes 4:10-12). Limpide.

Il n’y a pas de « parenthèse temporelle » appelée « ère de l’Église » ayant débuté à la Pentecôte suivant la résurrection de Christ pour prendre fin lors de Son retour. Dans Hébreux 11, Paul fait la liste de ceux qui, dans l’ancien Testament, ont été sauvés par la foi et feront donc partie de la Première Résurrection ; et il nomme en premier lieu Abel le Juste ! Abel, fils d’Adam, a été le premier membre de l’Église, et celle-ci va se terminer… quand ?

« Or à celui qui par la puissance qui agit en nous avec efficace, peut faire infiniment plus que tout ce que nous demandons et pensons, à lui soit gloire dans l’Eglise, en Jésus-Christ, dans tous les âges du siècle des siècles, Amen ! » (Éphésiens 3:20-21). Autrement dit, l’Église n’aura jamais de fin. « Et je te dis aussi, que tu es Pierre, et sur cette pierre [Jésus-Christ, la Pierre angulaire] j’édifierai mon Eglise ; et les portes de l’enfer [la mort, le séjour des morts, le Hadès] ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). « L’ère de l’Église » a commencé avec Abel et ne se terminera jamais.

Maintenant, pour bien comprendre le niveau de tricherie de Scofield, voyez ceci : « L’Eternel parla aussi à Moïse, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et leur dis : Au septième mois, le premier jour du mois il y aura repos pour vous, un mémorial de jubilation, et une sainte convocation. Vous ne ferez aucune œuvre servile, et vous offrirez à l’Eternel des offrandes faites par feu » (Lévitique 23:23-25).

De ce passage, pouvez-vous déduire qu’il s’agissait d’une prophétie de Dieu annonçant « le rassemblement moderne d’Israël en Palestine » ? Scofield, lui, a cru y voir ceci : « Cette célébration a un caractère prophétique qui trouvera sa réalisation dans le futur rassemblement du peuple d’Israël après sa longue dispersion … cet événement interviendra lorsque l’ère de l’Église aura pris fin. » [Version Louis Segond avec Références Scofield, pp. 160-161.] Or, nous venons juste de voir que l’ère de l’Église ne se terminera jamais ! Comment Scofield en est-il arrivé à sa conclusion loufoque et anti-biblique ?

L’Église est l’unique Épouse du Christ-Roi ; elle se tiendra à Ses côtés pour l’éternité. Quant au « rassemblement futur d’Israël moderne », voici ce que Scofield dit dans sa note attachée à Deutéronome 30 : « L’alliance avec Israël pour la Terre promise révèle les conditions d’entrée d’Israël en Canaan. Il importe de remarquer que jusqu’à ce jour le peuple élu n’a jamais possédé le pays selon les clauses de l’alliance inconditionnelles contractée avec Abraham (voir Genèse 12:2, note) et qu’il ne l’a jamais occupé en entier (Ge. 15:18 ; No. 34:1-12). »

Cette déclaration péremptoire du sieur Scofield est-elle vraie ? Ne lisait-il donc la Bible qu’en partie seulement ? Ou comptait-il plutôt sur le fait que les membres d’églises ne la lisent pas beaucoup ? Se rendait-il compte qu’il faisait passer Dieu pour un menteur ? Voici quelques versets de l’Ancien Testament montrant clairement la promesse, puis l’accomplissement de la promesse. D’abord, la Terre promise :

« Et Abram passa au travers de ce pays-là jusqu’au lieu de Sichem, et jusqu’en la plaine de Moré ; et les Cananéens étaient alors dans ce pays-là. Et l’Eternel apparut à Abram, et lui dit : Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l’Eternel qui lui était apparu. Et il se transporta de là vers la montagne, qui est à l’Orient de Béthel, et y tendit ses tentes, ayant Béthel à l’Occident, et Haï à l’Orient ; et il bâtit là un autel à l’Eternel, et invoqua le nom de l’Eternel » (Genèse 12:6-8).

« En ce jour-là l’Eternel traita alliance avec Abram, en disant : J’ai donné ce pays à ta postérité, depuis le fleuve d’Egypte jusqu’au grand fleuve, le fleuve d’Euphrate » (Genèse 15:18).

« Alors Moïse monta des campagnes de Moab sur la montagne de Nébo, au sommet de la colline qui est vis-à-vis de Jéricho, et l’Eternel lui fit voir tout le pays, depuis Galaad jusques à Dan, avec tout le pays de Nephthali, et le pays d’Ephraïm et de Manassé, et tout le pays de Juda, jusqu’à la mer Occidentale [la Méditerranée] ; et le Midi, et la campagne de la plaine de Jérico, la ville des palmes ; jusqu’à Tsohar. Et l’Eternel lui dit : C’est ici le pays dont j’ai juré à Abraham, à Isaac, et à Jacob, en disant : Je le donnerai à ta postérité ; je te l’ai fait voir de tes yeux ; mais tu n’y entreras point » (Deutéronome 34:1-4).

Nous voyons dans ce passage que la promesse que Dieu avait faite à Abraham, Isaac et Jacob commençait à se profiler à l’horizon de manière concrète. Qu’est-ce que Scofield eut à dire de cela ? Rien. Pas une note. Silence radio. Nous allons maintenant examiner des passages décrivant l’accomplissement de la promesse d’une Terre à l’époque de Josué, successeur de Moïse, et du roi Salomon, fils de David.

« Or il arriva après la mort de Moïse, serviteur de l’Eternel, que l’Eternel parla à Josué, fils de Nun, qui avait servi Moïse, en disant : Moïse mon serviteur est mort ; maintenant donc lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d’Israël. Je vous ai donné tout lieu où vous aurez mis la plante de votre pied, selon que je l’ai dit à Moïse. Vos frontières seront depuis ce désert et ce Liban-là, jusqu’à ce grand fleuve, le fleuve d’Euphrate ; tout le pays des Héthiens jusqu’à la grande mer, au soleil couchant » (Josué 1:1-4).

Dans ses notes, Scofield ne mentionne rien du « rassemblement futur d’Israël », probablement parce que cela entrait trop en contradiction avec ce passage biblique qui décrit le début du rassemblement d’Israël en Palestine dès l’époque de Josué.

« Josué donc prit tout le pays, suivant tout ce que l’Eternel avait dit à Moïse, et il le donna en héritage à Israël, selon leurs portions, et leurs Tribus ; et le pays fut tranquille, sans avoir guerre » (Josué 11:23).

Aucune note de Scofield, le néant. Nous voyons ici que la promesse s’est accomplie. Israël a pris possession de la Terre promise à Abraham par Dieu. Mais soyons encore plus précis…

« L’Eternel donc donna à Israël tout le pays qu’il avait juré de donner à leurs pères ; et ils le possédèrent, et y habitèrent. Et l’Eternel leur donna un parfait repos tout alentour, selon tout ce qu’il avait juré à leurs pères ; et il n’y eut aucun de tous leurs ennemis qui subsistât devant eux ; mais l’Eternel livra tous leurs ennemis en leurs mains. Il ne tomba pas un seul mot de toutes les bonnes paroles que l’Eternel avait dites à la maison d’Israël ; tout arriva » (Josué 21:43-45).

Sans surprise, Scofield ne dit pas un traître mot, car, contrairement à ce que Dieu dit au verset 45, «  il tomba tous les mots de toutes les paroles frauduleuses que Scofield avait écrites au sujet d’Israël ». Vous remarquerez également un autre aspect : les Juifs modernes se donnent prétexte pour leurs conquêtes qu’ils doivent poursuivre et terminer la mission de prendre tout le pays pour achever ce qu’ils disent ne pas avoir terminé à l’époque de l’Ancien Testament. Mais Dieu les contredit franchement, ici : « il n’y eut aucun de tous leurs ennemis qui subsistât devant eux ; mais l’Eternel livra tous leurs ennemis en leurs mains » (v. 44).

La mission de conquête était complétée. Ce que Dieu avait promis fut entièrement accompli. Les Juifs modernes n’ont aucune justification biblique pour faire la guerre aux Palestiniens.

« Or voici, je m’en vais aujourd’hui par le chemin de toute la terre ; et vous connaîtrez dans tout votre cœur, et dans toute votre âme qu’il n’est point tombé un seul mot de toutes les bonnes paroles que l’Eternel votre Dieu a dites de vous ; tout vous est arrivé, il n’en est pas tombé un seul mot » (Josué 23:14).

Scofield : le néant. Il ne savait peut-être plus lire… Toutes les promesses de Dieu furent bel et bien accomplies au mot près. Or, s’il en était ainsi des peuples conquis, qu’en était-il de l’étendue du territoire ? Aujourd’hui, les Israélites cherchent à étendre leurs conquêtes pour couvrir ce qu’ils appellent « le Grand Israël », de l’Euphrate au Nil. Mais voyons ce que dit la Bible :

« Salomon … dominait sur tous les Rois, depuis le fleuve [l’Euphrate] jusqu’au pays des Philistins, et jusqu’à la frontière d’Egypte » (2 Chroniques 9:25-26).

Toujours pas de note de Scofield qui se garde bien de réveiller le lecteur qui dort. Or, nous voyons que le territoire s’étendait exactement tel que Dieu l’avait promis à Abraham, Moïse et Josué. C’était le « Grand Israël ».

« Juda et Israël étaient en grand nombre, comme le sable qui est sur le bord de la mer, tant ils étaient en grand nombre ; ils mangeaient et buvaient, et se réjouissaient. Et Salomon dominait sur tous les Royaumes, depuis le fleuve [l’Euphrate] jusqu’au pays des Philistins, et jusqu’à la frontière d’Egypte ; et ils lui apportaient des présents, et lui furent assujettis tout le temps de sa vie » (1 Rois 4:20-21).

Toujours pas de commentaire de la part de Scofield qui devait trouver ce passage fort embarrassant. Il y est pourtant clair que le royaume d’Israël s’étendait jusqu’aux frontières que Dieu avait préfixées et promises aux patriarches. On se demande comment les croyants des églises peuvent lire ces versets sans les voir.

« Tu es l’Eternel Dieu, qui choisis Abram, et qui le tiras hors d’Ur des Chaldéens, et lui imposas le nom d’Abraham. Tu trouvas son cœur fidèle devant toi, et tu traitas avec lui cette alliance, que tu donnerais le pays des Cananéens, des Héthiens, des Amorrhéens, des Phéréziens, des Jébusiens, et des Guirgasiens, que tu le donnerais à sa postérité ; et tu as accompli ce que tu as promis, parce que tu es juste » (Néhémie 9:7-8).

Encore ici, Scofield demeure muet parce que ce passage détruit sa note de Deutéronome 30. La Bible dit nettement que le peuple d’Israël a possédé le territoire dans toute l’étendue que Dieu avait promise dans Son alliance avec Abraham. Donc, Scofield était un fieffé menteur.

« Et tu multiplias leurs enfants comme les étoiles des cieux, et les introduisis au pays duquel tu avais dit à leurs pères, qu’ils y entreraient pour le posséder » (Néhémie 9:23).

Toujours rien du malhonnête Scofield dont la plume sécha. Tous ces passages prouvent que la promesse de Dieu d’une Terre promise fut accomplie avant l’époque du Nouveau Testament. Or, si la Terre promise a déjà été donnée au peuple physique d’Israël ancien, il y a quelques trois mille ans, sur quelle autorité scripturaire peut bien se fonder le sionisme d’aujourd’hui ? Une mauvaise théologie ne mène-t-elle pas à une « mauvaise politique étrangère » ?

En plus des preuves scripturaires démontrant que la promesse de Dieu d’une Terre promise fut entièrement accomplie, la Parole de Dieu nous enjoint à ne pas faire attention aux généalogies. « Suivant la prière que je te fis de demeurer à Ephèse, lorsque j’allais en Macédoine, je te prie encore d’annoncer à certaines personnes de n’enseigner point une autre doctrine ; Et de ne s’adonner point aux fables et aux généalogies, qui sont sans fin, et qui produisent plutôt des disputes, que l’édification de Dieu, laquelle consiste en la foi » (1 Timothée 1:3-4). Les notes de Scofield sont des fables et les généalogies juives sont impossibles à produire.

« Mais réprime les folles questions, les généalogies, les contestations et les disputes de la Loi ; car elles sont inutiles et vaines » (Tite 3:9).

Lorsque notre Seigneur Jésus-Christ est venu sur terre, il n’y eut plus besoin de généalogies, parce que, dès lors, tout homme devait être régénéré, ou engendré, spirituellement. La dernière liste de généalogie fut celle de Christ, son aboutissement final (Matthieu 1 ; Luc 3). Après Sa naissance, toute autre généalogie s’avérait inutile. Les généalogies antérieures prouvaient que Dieu avait tenu Sa promesse faite à Abraham, David, Jérémie et les autres de susciter un Sauveur — Jésus-Christ est le Messie, la semence promise. Dieu nous dit de ne pas nous adonner aux « généalogies qui sont sans fin ». Or, c’est précisément ce que le sionisme moderne enseigne.

Les Juifs modernes l’admettent : il est impossible de retracer son lignage jusqu’aux douze tribus d’Israël. Alors, posons-leur la question : « Qu’est-ce qui fait de la Palestine votre héritage ? » Dans un documentaire intitulé The Hope et produit par The 700 Club, le narrateur Gordon Robertson dit ceci :

« En 1936, les Britanniques envoyèrent un comité pour enquêter sur le “problème de la Palestine”. Quelques leaders arabes et juifs furent appelés à témoigner devant la Commission Peel et Ben-Gourion était parmi eux. »

[Commission Peel] « M. Ben-Gourion, puis-je vous poser une question ? Où êtes-vous né ? »

[David Ben-Gourion] « En Pologne. »

[Commission Peel] « Mais comme c’est curieux. Tous les leaders arabes qui sont apparus devant nous sont nés en Palestine. La plupart des leaders juifs qui sont apparus devant nous sont nés en Europe de l’Est. Le peuple arabe a une terre ottomane, un droit à ce territoire. Possédez-vous un document disant que la Palestine vous appartient ?

[David Ben-Gourion] « Voici mon document [en brandissant ce qui semblait être une Bible]. C’est le livre le plus respecté, et je crois que vous [les Britanniques] le respectez aussi. Notre droit à la Palestine ne découle pas du mandat de la Déclaration Balfour. Cela date de bien avant. La Bible, la Bible qui a été écrite par nous, dans notre propre langue, dans ce pays même, voilà notre mandat. Notre droit à la Palestine est aussi vieux que le peuple juif. Nous devons posséder cette terre. »

[Alon Ben-Gourion, petit-fils de David Ben-Gourion] « Pour nous, nous n’avons pas besoin d’un morceau de papier contenant le mandat britannique, ou le mandat ottomane, ou le romain, ou le grec. La terre est à nous. La Bible dit qu’Il l’a donnée aux Juifs. Dieu l’a donnée aux Juifs. C’est ce que nous célébrons aujourd’hui … Quand l’Angleterre est-elle née ? Quand l’Irak est-il né ? Quand l’Égypte est-elle née ? La Bible nous le dit exactement, c’est notre pays. Il nous appartient. »

Toutes ces réclamations et ces revendications sont-elles justifiées ? Évidemment, quand Ben-Gourion brandit la Bible, il ne s’agissait que de l’Ancien Testament seulement. Comme Juif, il rejetait le Nouveau Testament et Jésus-Christ. Néanmoins, en employant le mot « Bible » dans la narration, cela contribua à tromper les chrétiens sionistes de manière à ce qu’ils pensent que le Nouveau Testament était inclus. Le spectateur moyen du 700 Club est trop naïf pour réaliser que « Bible », dans la bouche d’un Juif, ne signifie pas à la fois les Ancien et Nouveau Testaments. Comme ils ne réalisent pas que « Dieu » ne veut pas dire « Jésus » pour un Juif. Il ne se trouve RIEN dans le Nouveau Testament (ni dans l’Ancien, d’ailleurs) pour soutenir l’occupation juive en Palestine. Au contraire. L’apôtre Paul nous dit clairement que nous, les croyants sauvés en Jésus-Christ, nous sommes la « semence d’Abraham » et les « enfants de la promesse » (Galates 3 et 4 ; Romains 9).

Il est stupéfiant de réaliser que depuis maintenant plus de 60 ans, des milliers de gens ont combattu et sont morts pour un bout de terre en se basant sur des arguments qui découlent d’une théologie corrompue ! Mais qu’est-ce que le sionisme nous a fait à tous ?

« La reconnaissance d’un peuple distinctif qui soit le récipiendaire de bénédictions rédemptrices de Dieu et qui, pourtant, existe de façon séparée de l’Église de Jésus-Christ crée des problèmes théologiques insurmontables. Jésus-Christ n’a qu’un seul corps et qu’une seule Épouse, un seul peuple qu’Il déclare Sien et qui est le vrai Israël de Dieu. Ce peuple unique, composé de Juifs et de Gentils, croit que Jésus est le Messie promis » [O, Palmer Robertson, The Israel of God : Yesterday, Today and Tomorrow, Phillipsburg, New Jersey : Presbyterian and Reformed Publishing Co., 2000, p. 49.]

Les Juifs modernes sont-ils les grands alliés des États-Unis et des autres pays occidentaux ? Voici une transcription prise d’un enregistrement audio de Benjamin Netanyahou, en 1990, en discussion au Fink’s Bar, à Jérusalem, et confirmé par un participant durant un débriefing :

« Si nous nous faisons prendre, on va simplement nous remplacer par d’autres personnes du même acabit. Donc, peu importe ce que vous faites, l’Amérique est un veau d’or, et nous allons le saigner à blanc, et le dépecer, et le vendre morceau par morceau jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien que le plus gros état-providence du monde, que nous allons créer et contrôler. Pourquoi ? Parce que c’est la volonté de Dieu et l’Amérique est assez grande pour accuser le coup pour que nous puissions le refaire encore, encore et encore. C’est ce que nous faisons aux pays que nous haïssons. Nous les détruisons très lentement et les faisons souffrir pour avoir refusé d’être nos esclaves. »

Êtes-vous enclin à vouloir porter main forte à ce genre de dictateur ? Croyez-vous que le « Dieu » dont il parle soit Celui de l’Ancien Testament ? Est-ce ainsi que doit agir un membre du « peuple élu » ?

Netanyahou et la grande majorité des Juifs d’Israël proviennent de l’Europe de l’Est. Ils se font appeler « Juifs ashkénazes » par distinction vis-à-vis des autres, une minorité que l’on nomme « Juifs séfarades », et que les Ashkénazes méprisent et sont prêts à sacrifier en toutes circonstances. Les Ashkénazes ne descendent PAS de la tribu de Juda. Ce ne sont pas des Israélites, mais des Khazars, race turco-mongoloïde qui demeurait dans un grand empire, la Khazarie, avant d’être conquis par les Russes.

Ashkénaze (ou Askénaz) était un petit-fils de Japhet, fils de Noé (Genèse 10:2-3), alors que de Sem, premier-né de Noé, descendent les Sémites. Les descendants d’Ashkénaze ne sont pas des Sémites et on ne peut donc pas être qualifié d’antisémites en parlant contre les Juifs modernes.

Vers l’an 800 de notre ère, les Khazars, descendants d’Ashkénaze, se sont convertis au judaïsme pour des raisons politiques. Or, depuis toujours, le judaïsme, qui n’est pas la religion de l’Ancien Testament, transportait la « tradition des hommes » qui remontait à Nemrod et à la Babylone ancienne. Les Khazars ont conservé méticuleusement cette religion à Mystères dans ses recueils religieux, soit le Talmud babylonien et la Kabbale juive. Cette religion est aux antipodes du christianisme véritable de l’Évangile de Christ. Le terme « judéo-chrétien » que se plaisent à utiliser les théologiens et les ecclésiastiques, est un oxymore destiné à tromper les chrétiens dans le but de leur faire croire que le christianisme descend du judaïsme, alors que celui-ci, l’ancienne « loi orale », est cette tradition des hommes que Jésus-Christ a fortement condamnée.

Dans Sa prophétie, Dieu parle des Juifs khazars modernes. Voyez Apocalypse 2:9 où il est écrit : « Je connais tes œuvres, ton affliction et ta pauvreté (mais tu es riche), et le blasphème de ceux qui se disent être Juifs, et qui ne le sont point, mais qui sont la Synagogue de Satan. » Et encore, dans Apocalypse 3:9 : « Voici, je ferai venir ceux de la Synagogue de Satan qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais mentent ; voici, dis-je, je les ferai venir et se prosterner à tes pieds, et ils connaîtront que je t’aime. »

Ces Khazars modernes proclament partout qu’ils sont de descendance juive, c’est-à-dire, de la tribu israélite de Juda, mais ils mentent effrontément. Loin d’être le « peuple de Dieu », ils sont plutôt le « peuple de Satan » une race de vipères. Vous noterez que Dieu ne les appelle pas « l’Église de Satan », mais bien la « Synagogue de Satan », avec tous leurs rabbins sionistes et kabbalistiques. Pour plus d’informations sur les Khazars, veuillez consulter le livre de Benjamin Freedman à l’adresse suivante : L’Histoire occultée des Faux Hébreux : LES KHAZARS

« L’Amérique peut facilement se manœuvrer et être mise dans la bonne direction. Et même si les Américains disent quelque chose, alors, qu’ils le disent… et puis quoi ?! 80 % des Américains nous soutiennent ! C’est absurde ! Nous y avons tellement de support et ici, nous pensons “Que devrions-nous faire si…” »

  • Benjamin Netanyahou, parlant candidement dans une rencontre privée dans la colonie d’Ofra, en 2001, ignorant qu’il était enregistré sur vidéo.

« Chaque fois que nous faisons quelque chose, tu [Shimon Perez] me dit que l’Amérique va faire ceci ou cela … Je vais te dire quelque chose très clairement : Arrête de t’inquiéter de la pression américaine sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent. »

  • Ariel Sharon, Premier Ministre israélien, 3 octobre 2001

« Le judaïsme est le pouvoir le plus étroitement organisé sur terre. Il forme un État auquel les citoyens sont inconditionnellement loyaux, peu importe où ils sont, et s’ils sont riches ou pauvres. Le nom que l’on donne à cet État, et qui circule dans tous les états, c’est “All-Judaan”. Les outils de pouvoir de l’État d’All-Judaan sont le capital et le journalisme, ou l’argent et la propagande … La principale culture d’All-Judaan est journalistique ; les performances techniques, scientifiques et littéraires du Juif moderne passent par ses performances journalistiques. Celles-ci sont dues au merveilleux talent des Juifs à s’ouvrir aux idées des autres. Le capital et le journalisme se rejoignent dans la Presse afin de créer un médium politique et spirituel du pouvoir juif … En contrôlant les sources de nouvelles du monde, All-Judaan peut sans cesse préparer l’esprit des gens à leurs actions suivantes. La plus grande dénonciation, qui demeure encore à faire, c’est la façon avec laquelle les nouvelles sont manufacturées et la manière par laquelle l’esprit de nations entières est modelé pour atteindre un certain but. Lorsque le puissant Juif est enfin débusqué et que sa touche se révèle, alors survient le cri tout apprêté de “persécution” et qui fait écho dans toute la presse mondiale. On ne fait jamais de publicité à la cause réelle de la persécution (qui est l’oppression des peuples par les pratiques financières des Juifs).

  • Henry Ford, Fondateur & Président de la Ford Motor Co.

Comment manipule-t-on les masses ? Simplement en contrôlant leurs médias. Si la population en général a confiance en ses médias, alors posséder les médias permettra de contrôler la population en général.

« Je me fiche que les gens pensent que nous contrôlons les médias de nouvelles, Hollywood, Wall Street ou le gouvernement. Je veux simplement que nous continuions à les contrôler. »

  • Joel Stein, L.A. Times, et maintenant Times Magazine

Les Juifs d’Amérique s’établissent à environ 2 % de la population. On devrait toutefois examiner soigneusement jusqu’à quel point ces deux pourcent contrôlent l’Amérique du Nord :

  • Aujourd’hui, Cour Suprême est à 33 % juive
  • Hollywood est entièrement contrôlé par les Juifs
  • Les médias majeurs de nouvelles sont contrôlés par les Juifs
  • La Banque de la Réserve Fédérale est sous le contrôle juif
  • Même les Chinois savent que les Juifs contrôlent l’Amérique

Six compagnies juives contrôlent 96 % des médias dans le monde.

« Vous savez très bien, et les stupides Américains le savent aussi, que nous contrôlons leur gouvernement, sans égard à celui qui est assis à la Maison Blanche. Voyez-vous, je le sais, et vous le savez aussi, aucun Président américain n’est en position de nous défier, même si nous commettons l’impensable. Que peuvent-ils (les Américains) nous faire ? Nous contrôlons le Congrès, nous contrôlons les médias, nous contrôlons le show-biz, nous contrôlons tout en Amérique. En Amérique, vous pouvez critiquer Dieu, mais vous ne pouvez pas critiquer Israël. »

  • Tzipora Menache, porte-parole israélienne

« Si [Elena] Kagan [nominée du Président Obama à la Cour Suprême] est confirmée, les Juifs, qui ne représentent que 2 % de la population américaine, posséderont 33 % des sièges à la Cour Suprême. Est-ce l’idée que se font les Démocrates de la diversité ? »

  • Patrick Buchanan, dans un article intitulé

Are Liberals Anti-WASP ?, 14 mai 2010

Qu’est-ce qui fait que les Juifs « sont ennemis de tous les hommes » ? Que ceux qui se disent Juifs aujourd’hui descendent des Khazars ou de Juda importe peu. Ce qui les rend dangereux pour l’humanité, c’est leur culture religieuse : le judaïsme. La religion de l’Ancien Testament n’est pas le judaïsme.

Mais alors, quel est-il ? C’est ce que nous allons voir au Chapitre 2.

 




Une histoire remarquable dont les médias de nouvelles de New York ne vous ont rien dit

Bulletin du pasteur Chuck Baldwin

22 avril 2021

Les médias sionistes de nouvelles de New York œuvrent avec diligence à disséminer quotidiennement de la propagande chez le peuple américain vis-à-vis tout ce qui a trait à Israël. On penserait donc que les médias de New York tireraient avantage de la mort de l’un des rabbins juifs les plus renommés du monde pour promouvoir encore leur agenda sioniste – particulièrement à cause du fait qu’il résidait et est décédé à New York.

Eh bien, dans ce cas-ci, ils ne pouvaient pas ; et vous allez comprendre quand vous aurez lu ce reportage :

« Le peuple juif a subi une grosse perte ce 7 mars 2021 avec le décès du rabbin Yechezkel Roth, un des plus grands experts de notre génération sur la loi juive religieuse. Il est décédé à l’âge de 86 ans.

« Né en Roumanie en 1935, le rabbin Roth a survécu à l’Holocauste et a continué à vivre en Roumanie jusqu’en 1953, quand il a déménagé à Jérusalem. En 1972, il s’est installé à Brooklyn, New York, où il a œuvré en tant que dayan (juge religieux juif) dans plusieurs communautés et il fut reconnu internationalement comme autorité halachique, en répondant aux questions les plus difficiles et en formant de jeunes rabbins. À la fin de sa vie, il partageait son temps entre sa synagogue, la Congrégation Karlsburg de New York et une synagogue qu’il avait établie dans la ville de Meiron, en Terre Sainte.

« Ont assisté à ses funérailles à Brooklyn des dizaines de milliers de Juifs étant venus rendre leurs derniers hommages à ce géant de la Torah. On l’a transporté pour être enterré à Meiron, en Terre Sainte, où l’on a tenu d’autres grandes funérailles. Il y a été enseveli.

« Quatre ans avant son décès, le 11 juin 2017, le rabbin Roth a assisté à une assemblée antisioniste de 20 000 Juifs au Centre Barclay à Brooklyn où il s’adressa à la foule. »

Un des secrets les mieux gardés du monde – spécialement chez les chrétiens évangéliques – est le fait qu’un pourcentage assez considérable de Juifs orthodoxes (j’utilise le mot « Juifs » comme on le comprend couramment – mais je vous encourage à lire Apocalypse 2:9 et 3:9, et Romains 2:28-29), y compris des rabbins, s’opposent avec véhémence à l’État sioniste d’Israël. Le rabbin décédé récemment et auquel on se réfère ici était un de ces opposants.

Les évangéliques sont tellement ensorcelés par le futurisme de Scofield basé sur Israël qu’ils se ferment délibérément le cœur et l’esprit face à la vérité à propose du sionisme. Le rabbin Roth croyait manifestement que le sionisme est l’ennemi de tout le monde en Palestine. Et il combattait avec force l’État sioniste.

Je sais que cela choque les évangéliques.

Mais les chrétiens évangéliques n’ont même pas une compréhension biblique claire de ce qu’est réellement le judaïsme moderne. Ici, je voudrais encourager les chrétiens à lire le livre phénoménal de Michael Hoffman, Judaism’s Strange Gods (Les dieux étrangers du judaïsme, en anglais seulement).

Les évangéliques seraient aussi choqués de savoir que les sionistes d’Europe – particulièrement d’Allemagne – dans la décennie conduisant au début de la Deuxième Guerre Mondiale, étaient de grands supporteurs du Troisième Reich d’Hitler, et celui-ci était un ardent supporteur du mouvement sioniste.

J’encourage les lecteurs à lire soigneusement cet essai intitulé Zionism And The Third Reich (Le sionisme et le Troisième Reich), par Mark Weber.

La plupart des évangéliques seraient encore choqués d’apprendre que les sionistes allemands faisaient partie des agitateurs les plus énergiques poussant Hitler à aller en guerre contre la Grande-Bretagne, car ils considéraient l’Angleterre comme l’ennemi principal du sionisme. Les évangéliques seraient encore plus choqués de savoir que les sionistes juifs formèrent une alliance militaire avec les Nazis durant la Deuxième Guerre Mondiale.

Le leader sioniste de l’Organisation Nationale Militaire (ONM), aussi connue sous le nom de La Bande ou Les Combattants de Stern pour la Liberté d’Israël (Lehi), Avraham Stern, « était d’accord pour travailler avec l’ennemi mortel de son peuple afin de contribuer à entraîner un état juif » (Weber).

Que les sionistes juifs aient voulu collaborer avec le régime nazi, c’est un des faits les mieux cachés de toute l’ère de la Deuxième Guerre Mondiale. Mais c’est exactement ce qu’ils firent. Les sentiments anti-Hitler des Juifs d’Amérique durant les années 1930 n’étaient pas partagés par les Juifs sionistes.

L’État d’Israël est né de la purge génocidaire sioniste à partir de la Russie jusqu’à l’Allemagne et de l’Europe à la Palestine. Il importait peu à Théodore Herzl (fondateur du sionisme moderne) que ses victimes soient des chrétiens russes, des Juifs allemands et européens, ou des Palestiniens ; son ambition démoniaque d’un état sioniste valait, selon lui, tous les sacrifices de vie humaine, peu importe la dimension et l’étendue.

Le nettoyage ethnique de la Palestine, qui eut pour conséquence la mort de plus de cinq millions de Palestiniens et l’assujettissement de toute la région – sans mentionner les incessantes politiques d’apartheid du régime sioniste à Tel-Aviv – n’était que le dernier sur plus de cent ans d’assauts contre quiconque se dressait dans le chemin de l’agenda sioniste.

Je conseille encore vivement aux lecteurs qu’ils lisent le livre The EthnicCleansing of Palestine par l’historien israélien renommé, Ilan Pappe.

L’État d’Israël adore prendre le rôle de victime sur la scène mondiale, mais la vérité c’est que, depuis la Deuxième Guerre Mondiale, Israël est un des états les plus meurtriers, agressifs et terroristes du monde. Qu’une autre nation sur terre eusse commis les atrocités que l’on trouve documentées dans le livre de Pappe, le monde entier – spécialement les États-Unis – l’eut globalement condamnée. Mais vous n’avez probablement ni lu ni entendu quoi que ce soit à ce sujet. La vérité concernant la conquête sanglante de la Palestine par Israël a même été cachée au peuple israélien lui-même.

Les chrétiens évangéliques qui sont en amour avec l’état moderne d’Israël, en croyant qu’il s’agit d’un accomplissement de la prophétie biblique, devraient jeter un coup d’œil très attentif sur l’histoire brutale de l’état sioniste. Lire The EthnicCleansing Of Palestine est le meilleur endroit où commencer.

Le rabbin Roth comprenait cette réalité. Lui et des milliers d’autres rabbins juifs se joignaient souvent aux Palestiniens autour du monde pour protester contre l’occupation sioniste en Palestine. Évidemment, les rabbins antisionistes poursuivent ces protestations sur une base quasi quotidienne. Les évangéliques seraient choqués de savoir cela aussi.

Je traite du problème sioniste dans mon forfait de trois DVD intitulé The Israel Package.

Le premier DVD comprend ces messages qui abordent spécifiquement la secte sioniste :

*JewishZionists : The Spiritual Descendants Of The Pharisees(Les sionistes juifs : Descendants spirituels des pharisiens)

*How Christian Zionism Is Dividing And Deceiving The Church (Comment le sionisme chrétien divise et trompe l’Église)

*I Will CurseThem That Bless You (Je maudirai ceux qui te bénissent)

Le deuxième DVD de cette série comprend les messages suivants` :

*Judaizers Are AttackingYour Faith : Hold Fast ! (Les judaïsants attaquent votre foi : Tenez ferme !)

*Christian, Your Allegiance Is To Christ, Not False Israel ! (Chrétien, Ton allégeance est envers le Christ, pas envers le faux Israël !)

Le troisième DVD de cette série comprend le message suivant :

*The Proselytes Of The Pharisees : Taking America To The Pits Of Hell(Les prosélytes des Pharisiens : Abandonner l’Amérique au puits de l’enfer)

J’encourage le lecteur à acheter la série de trois. Il y a au total 31 messages dans cette série de The Israel Package.

La naissance de l’État sioniste d’Israël n’est pas un accomplissement de la prophétie de la Bible. Sionisme, communisme et fascisme sont des synonymes : chacun est une version légèrement nuancée du totalitarisme. Les chrétiens évangéliques qui soutiennent le gouvernement sioniste de Tel-Aviv pourraient tout aussi bien soutenir le gouvernement communiste de Beijing ou le gouvernement fasciste de Naypyidaw.

La bonne nouvelle, c’est qu’un nombre massif d’évangéliques commence à se réveiller de cette séduction de sionisme chrétien. Je prie pour qu’il y en ait assez qui se réveillent en temps pour aider à libérer l’Amérique de cette étreinte catastrophique.




D.104 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 19

 

Conclusion

Mon cher Docteur Goldstein, cela vous chagrine sans doute autant que moi de voir les valeurs morales de notre pays sombrer de jour en jour, vers des points toujours plus profonds. Il faudrait être bien aveugle pour ne pas constater cette chute vertigineuse. Or les valeurs morales de notre nation, que ce soit en politique, en économie, ou dans les domaines sociaux ou spirituels, sont les facteurs qui influenceront directement la position que nous occuperons dans le monde de demain. Tout se passera comme si les 94 % du reste de la population mondiale, nous auront rétroactivement jugés sur ce seul critère. Les 6 % de la population mondiale que nous sommes, ne conserveront leur position prépondérante dans le monde, qu’en s’appuyant sur les valeurs morales qui nous ont toujours portés jusqu’ici. Car en dernière analyse, ce sont les valeurs qui commandent le comportement et les activités d’une nation. Les valeurs morales sont le moule dans lequel se construit lentement le caractère d’une nation. Il n’y aura pas de miracles, sans ce moule on ne retrouvera jamais notre grandeur. Il ne faut jamais l’oublier.

Il y a tant de grandes choses que nous avons réalisées, et dont cette terre chrétienne peut être très fière. Mais nous avons fait des choses lamentables. Et la détérioration des valeurs morales est la cause de notre psychose actuelle qui se définit ainsi :

« Faire le plus d’argent possible ».

« Avoir le plus de fun possible ».

Aujourd’hui chez nous, il semble qu’il n’y ait plus que ces deux seules choses qui comptent.

Mon cher Docteur Goldstein, combien connaissez-vous de personnes, dans votre entourage, qui incluent à leur tâche quotidienne quelques petits services, ou quelques petits sacrifices, pour la défense de ces droits inestimables que nous tenons du Père Éternel, et qui dès la naissance font de nous des Américains libres, sur le sol libre des États-Unis d’Amérique ? Quels services ? Quels sacrifices ?

À très peu d’exceptions près, cette génération semble regarder toutes choses comme ayant plus d’importance que la responsabilité que nous porterons envers les générations futures pour la trahison de notre foi, et pour la vente du christianisme à ses ennemis consacrés. En outre, il ne faut pas se leurrer, le sabotage des valeurs morales de notre pays est davantage une phase de leur conspiration qu’un accident aléatoire dans la marche de l’humanité vers de meilleures conditions d’existence… Au cours des dernières décennies, les rênes de cette nation sont toujours tombées dans les mains des personnes les moins dignes de remplir cette responsabilité, et les plus engagées dans la conspiration. La situation actuelle est le résultat de leurs efforts ininterrompus pour fabriquer des « prostitués chrétiens de sexe masculin » qui puissent s’infiltrer partout, et devenir les éléments visibles de leur entreprise de démolition souterraine. Un très grand nombre de ces « prostitués chrétiens de sexe masculin » sont éparpillés un peu partout dans le pays, dans les institutions publiques, pour la plus grande sécurité de la foi chrétienne, et pour la stabilité politique, sociale, et économique, de notre pays…

Vous allez sans doute me demander ce qu’est « un prostitué chrétien de sexe masculin » ?… Et bien « un prostitué chrétien de sexe masculin » est un mâle qui offre les avantages de son anatomie à celui qui lui posera d’une manière conséquente la question : « C’est combien ? » ; exactement de la même manière que la femelle de cette espèce offre les avantages de son anatomie à toute personne qui lui posera de manière conséquente la question : « C’est combien ? ». Des milliers de ces « chrétiens-travestis » circulent incognito dans tous les axes de la société civile ; et pour un peu d’argent ou de pouvoir, se prêtent délicieusement aux exigences d’une propagande pernicieuse. Ils s’y donneraient même parfois par pur plaisir, jusqu’à en crever. Et leurs intrigues finissent par ronger lentement, mais sûrement, la moralité de la nation. Ce danger pour la foi chrétienne ne pourra jamais être surestimé. Ce péril pour la nation ne pourra jamais être sous estimé. Le clergé doit se maintenir dans un état d’alerte permanent en ce qui concerne les « chrétiens-travestis ».

Le plus grand crime de tous les crimes de toute l’histoire (le crime des crimes si vous voulez), l’iniquité qui dépasse toute mesure sur le plan de la politique internationale, a vu le jour en Palestine, il y a quelques années, presque par la seule conséquence de l’intervention des États-Unis, sous l’instigation de l’Organisation Sioniste Internationale, dont le quartier général se trouve à New York. Cette intervention des États-Unis du côté des agresseurs illustre mieux que tout autre exemple la puissance que peuvent avoir sur notre gouvernement ces « chrétiens travestis », qui agissent impunément pour le compte des conspirateurs sionistes… Cette intervention fut la page la plus sombre de toute notre histoire.

La responsabilité d’avoir voulu se compromettre dans cette cause a-chrétienne, anti-chrétienne et non-chrétienne, peut être entièrement inscrite au passif du clergé chrétien. Ce sont eux les seuls coupables de ce crime infernal, commis au nom de la charité chrétienne. Chaque dimanche, d’une saison à l’autre et d’une année sur l’autre, le clergé nous a hurlé dans les oreilles que notre « devoir de chrétien » était de soutenir la conquête sioniste de la Palestine. C’est à nous, les 150 000 000 de chrétiens qui vont régulièrement à la messe, que le clergé a dit cela, vous le savez bien. Maintenant, vous connaissez l’expression : qui sème le vent…

Les 150 000 000 de chrétiens des États-Unis ont été soumis à une très haute pression de la part du clergé, pour qu’ils accordent leur soutien inconditionnel au programme sioniste du « retour » de ces « Juifs » d’Europe orientale dans leur « patrie » de Palestine… « Juifs » prétendus et autoproclamés, qui étaient en réalité les descendants des Khazars. Le clergé nous a sommés de considérer les « Juifs » d’Europe orientale (prétendus ou autoproclamés tels), comme étant le « peuple élu » par Dieu, et que la Palestine était leur « Terre Promise ». Mais en vérité notre clergé savait pertinemment ce qu’il en était. Mon cher Docteur Goldstein, vous pouvez être bien certain que c’est leur cupidité et non leur stupidité qui les a poussés à nous cacher la vérité.

Comme la conséquence directe des activités de ces « chrétiens-travestis », travaillant pour le compte des sionistes, et à l’encontre de toutes les lois internationales, à l’encontre de la justice et de l’équité la plus élémentaire, les 150 millions de chrétiens des États-Unis d’Amérique demandèrent, à peu d’exception près, que le Congrès mette en œuvre tout le prestige et toute la puissance de notre nation, sur les plans diplomatiques, économiques et militaires, pour garantir un résultat heureux au programme sioniste de conquête de la Palestine. Nous sommes directement responsables.

C’est un fait historique bien établi que la participation active des États-Unis à la conquête de la Palestine par les sionistes, fut la condition nécessaire de son succès. Sans la participation active des États-Unis sous l’instigation des sionistes, il est certain que les sionistes n’auraient jamais entrepris la conquête de ce pays par la force des armes. Et la Palestine d’aujourd’hui serait un état indépendant et souverain, que le processus de décolonisation aurait transformé en une nation autodéterminée. Cela fut empêché par le versement de millions de dollar aux « chrétiens-travestis », sur une échelle qu’un novice en cette question de corruption aurait passablement de difficultés à concevoir.

En anticipant sur votre aimable permission, je voudrais soumettre maintenant à votre attention quelques-uns de mes commentaires relatifs à votre dernier article, paru dans le numéro de septembre du Bulletin A.P.J., sous le titre : « Ce que pensent les Juifs aujourd’hui ». Mon cher Docteur Goldstein, sachez que je pense très sincèrement pouvoir apporter une modeste contribution à votre réussite dans le travail de valeur que vous poursuivez face à tant d’adversités. Mes réactions à ce que vous déclarez dans votre article pourraient se révéler pour vous d’un grand secours, et c’est dans ce seul esprit que je les ai rédigées ; puis-je donc en conséquence vous demander de leur accorder la juste considération qu’une telle intention mérite ? Je crains que vous n’ayez le nez si près du problème, mon cher Docteur Goldstein, que vous ne pouvez plus le considérer dans toute sa véritable étendue. Je vous invite donc à accepter de ma personne l’expression très sincère d’un point de vue extérieur, qui pourrait vous être d’une grande assistance, si toutefois vous vouliez adapter vos prises de position d’hier aux dures réalités d’aujourd’hui, ainsi qu’aux événements de demain ; et j’ai la naïveté de croire que vous me ferez confiance.

Vous admettrez avec moi, mon cher Docteur Goldstein, que ce qu’on appelle « les Lois de la Nature » sont des choses irrévocables. « Les Lois de la Nature », qu’elles nous plaisent ou non, ne se votent pas, elles ne s’amendent pas, elles ne s’abrogent pas. Eh bien, je vous affirme que l’une de ces lois de la nature est la réponse fondamentale à la question qui constitue le sous-titre de votre article, et qui a attiré mon attention : « Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? ». Cette loi de la nature à laquelle je fais ici allusion s’énonce ainsi : « Chaque action déclenche une réaction de force égale et de direction opposée ». À mon humble avis, cette loi de la nature constitue l’alpha et l’oméga de toute les questions similaires à la vôtre : « Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? ».

Dans votre article, vous avancez un ensemble bien compliqué de raisons, et vous faites de la question un véritable mystère. Mais, mon cher Docteur Goldstein, la réponse est très simple. Les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) qui se convertissent au catholicisme aujourd’hui, le font inconsciemment en vertu de cette loi de la nature. La conversion au catholicisme des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) est cette réaction de force égale et de direction opposée, énoncée dans cette loi de la nature. Leur conversion est une « réaction », mon cher Docteur Goldstein, ce n’est pas une simple « action », ainsi que vous l’affirmez. Pouvez-vous encore en douter après que j’aie éclairé votre lanterne sur la nature véritable du judaïsme ?

Le catholicisme s’est révélé être sur le plan spirituel, la seule voie où puisse s’engouffrer « la réaction de force égale et de direction opposée » provoquée par le judaïsme chez les « Juifs » qui ne peuvent vraiment plus le tolérer. Ce qui est l’essence spirituelle du catholicisme, l’est précisément par son absence complète dans le judaïsme. Et ce qui est l’essence spirituelle du judaïsme, l’est, Dieu merci, précisément par son absence complète dans le catholicisme. Tout ce qui pourrait être dit pour établir le contraire ne repose sur aucune base factuelle ; car le catholicisme et le judaïsme constituent l’un pour l’autre deux extrêmes opposés sur le spectre spirituel.

Notre inconscient ne s’endort jamais ; il demeure éveillé, et particulièrement quand notre conscient dort à poings fermés. C’est leur inconscient qui a poussé tous ces « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) à se convertir au catholicisme. La partie la plus profonde et la plus sensible de leur âme, est depuis plus de 2 000 ans à la recherche d’un havre spirituel qui puisse les protéger du système de terreur imposé par le Talmud. Après avoir baigné pendant des générations dans l’atmosphère irrespirable du Talmud, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) trouvèrent dans le catholicisme un climat spirituel sain et vivifiant. Ils ne purent pas résister à cette force spirituelle qui concrétisait parfaitement la « réaction de force égale et de direction opposée » à l’action tyrannique exercée sur eux par le judaïsme.

Le catholicisme fut comme un sanctuaire, où la partie la plus sensible et la plus spirituelle de l’âme des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) a pu s’échapper de l’emprise du Talmud. Et beaucoup de « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) — pour lesquels la partie la plus sensible et la plus spirituelle de leur âme n’est pas encore éteinte, et se cache toujours dans un coin de leur inconscient — seraient tout prêts à suivre les plus courageux de leurs frères, qui ont déjà embarqué vers les plages du catholicisme. Mais ils ne le font pas. Et, mon cher Docteur Goldstein, savez-vous ce qui les retient de venir chez nous ? Il n’y a qu’une seule raison à cela. Ils tremblent devant les représailles que ne manqueront pas de leur infliger leurs coreligionnaires.

Dans votre article, vous ne mentionnez qu’un petit nombre des punitions que les « juifs » réactionnaires (prétendus ou autoproclamés) imposent à ceux de leurs coreligionnaires qui se convertissent au catholicisme. Car de nombreux « juifs » (prétendus ou autoproclamés), ont même perdu leur emploi, et la possibilité de trouver un emploi, après s’être convertis au catholicisme. De nombreuses familles ont souffert de la faim, pour cette seule et unique raison. Pour qu’un « Juif » décide de se convertir au catholicisme, il faut qu’il soit prêt à souffrir des ennuis financiers, des ennuis dans ses relations sociales, et des ennuis avec les autorités politiques ; ennuis par lesquels ses anciens coreligionnaires pensent lui faire payer toute la richesse spirituelle qu’il aura gagnée en franchissant le pas.

Une enquête sommaire de votre part auprès de personnes concernées, vous convaincra très vite que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ne se tournent jamais vers le catholicisme parce que « même chose sont la religion juive et la religion catholique », ainsi que vous l’affirmez dans votre article. Car si tel était le cas, avant de se convertir au catholicisme, un « Juif » (prétendu ou autoproclamé) pourrait légitimement s’interroger sur le bien fondé d’une entreprise visant à quitter un mode de vie donnée pour adopter la copie identique de ce mode de vie… N’est-ce pas ? De plus, ce qu’on appelle « judaïsme » n’est que le nom moderne du « talmudisme », et le « talmudisme » est le nom qui servit à désigner le « pharisaïsme » au Moyen-Âge, or mon cher Docteur Goldstein, vous savez avec quelle fréquence Jésus-Christ agonisait d’injure les pharisiens… Alors comment pouvez-vous écrire que « même chose sont la religion juive et la religion catholique » !

De nombreux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), qui se sont récemment convertis au catholicisme, sont devenus des amis personnels. Pas un de ceux à qui je l’ai demandé ne m’a dit qu’il était devenu catholique parce qu’il pensait que « l’Église catholique est la glorification de l’Église juive », ainsi que vous le déclarez dans votre article. « C’est quoi “l’Église juive” ? », me demandèrent-ils… Et j’étais bien incapable de leur répondre. Alors je vous le demande moi-même, mon cher Docteur Goldstein : c’est quoi “l’Église juive” ? Est-ce le pharisaïsme ? Est-ce le talmudisme ? Vous ne prendrez sûrement pas le risque de soutenir que l’Église catholique est la glorification du pharisaïsme, ou qu’elle est la glorification du talmudisme, n’est-ce pas ?

Il doit être bien clair pour vous maintenant que les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), qui se sont convertis au catholicisme, ne partagent pas l’opinion que vous exprimez dans votre article et selon laquelle : « l’église catholique est l’église des Juifs convertis, et de leurs descendants ». Sachez que les convertis ne considèrent pas Jésus-Christ comme un « converti » à l’Église catholique, alors que vous le désignez indirectement comme le premier des convertis lorsque vous dites : « D’abord vint le Christ, le plus juif de tous les Juifs » (je n’ai jamais entendu un tel titre pour désigner Jésus-Christ, mon cher Docteur Goldstein, est-ce une première ?). Par ailleurs les convertis ne partagent pas cette idée selon laquelle « les apôtres vinrent ensuite, ils étaient tous juifs », ainsi que vous l’affirmez encore. Ici incontestablement, votre désaccord avec les convertis au catholicisme est trop important pour que vous persistiez à l’ignorer comme vous le faites. Vous ne parviendrez jamais à faire croire à ces convertis au catholicisme : « qu’ensuite, vinrent les premiers membres de l’Église catholique, ils étaient des milliers, ils étaient juifs », ainsi que vous l’écrivez.

Mon cher Docteur Goldstein, vous fûtes un « Juif » pendant presque la moitié de votre existence, et lorsque vous vous êtes converti au catholicisme, l’avez-vous réellement fait pour les raisons que vous invoquez dans votre article ? Croyez bien que j’aurais beaucoup de mal à le croire, en dépit de cette déclaration que vous faites un peu plus loin dans le même article : « en réalité, l’Église catholique n’existerait pas sans les Juifs ». Une telle idée n’est pas même concevable à la vue des faits exposés ici, mais sans doute les ignoriez-vous lorsque vous avez rédigé tout cela.

Enfin, si les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) se mettaient à croire tout ce que vous dites dans votre article (« Pourquoi les Juifs se convertissent-ils au catholicisme ? »), ils auraient alors bien peu de raisons légitimes de vouloir quitter le confort spirituel que leur offre leur « Église juive », nom par lequel vous semblez vouloir désigner le judaïsme. On s’attendrait même beaucoup plus raisonnablement à ce que ce soient les catholiques qui se convertissent au judaïsme, pour revenir aux origines de leur Église, puisque cette origine est, selon vous : « l’Église juive ». Si l’on vous prend au mot, je vous assure que c’est ce qui paraîtrait le plus logique.

Mon cher Docteur Goldstein, savez-vous que vous me coupez tout simplement la respiration lorsque vous écrivez : « Le catholicisme n’existerait pas sans le judaïsme ». Dans un certain sens je pourrais comprendre votre point de vue si vous voulez dire par là que l’existence de ce qu’on appelle « judaïsme » (que ce soit aux temps de Jésus ou par la suite), fut la cause qui par contrecoup a donné naissance au catholicisme ; mais en aucune manière l’Église catholique ne pourrait être considérée comme une sorte d’évolution interne, ou même de scission par rapport au pharisaïsme, ou au talmudisme, et encore moins par rapport à ce qu’on désigne aujourd’hui sous le nom de « judaïsme ».

Il faudrait que nous nous rencontrions pour pouvoir discuter plus amplement de toutes ces choses ; et j’espère que vous voudrez bien m’accorder ce privilège dans un futur qui ne soit pas trop éloigné. Pour terminer cette lettre, je vous prie instamment de garder à l’esprit le sens profond du verset 16 chapitre 4, de l’Épître aux Galates : « Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? », et je voudrais y ajouter : « Je ne l’espère pas ». Je souhaite que nous continuions à être les meilleurs amis du monde. Car, pour que la foi chrétienne puisse être arrachée des griffes de ses ennemis consacrés, nous devrons tous nous tendre la main, et former une véritable chaîne humaine, en travaillant ensemble dans la même direction. Maintenant, mon cher Docteur Goldstein, je crois qu’il va nous falloir enterrer la hache de guerre.

En imaginant déjà toute la joie que j’aurais à vous rencontrer en personne le jour qui vous sera le plus agréable et qui vous conviendra le mieux ; dans l’attente impatiente de votre réponse pour laquelle je vous remercie par avance ; et en vous présentant mes meilleurs vœux de succès et de bonne santé dans la suite des vos activités ; je vous prie de croire, mon cher Docteur Goldstein, à l’expression de mon respect le plus haut.

Très sincèrement vôtre,

Benjamin H. Freedman




D.103 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 18

 

17. « Antisémite »

Le mot « antisémite » est encore un mot qu’on devrait retirer de la langue anglaise. Aujourd’hui, le mot « antisémite » ne sert plus qu’un seul objectif : c’est devenu le mot clef de la diffamation. Lorsque les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) sentent qu’un quidam va s’opposer à l’un de leurs objectifs quelconques, ils le prennent immédiatement pour cible, et ils le discréditent en lui collant systématiquement l’étiquette « antisémite ! ». Et ils le font dans tous les médias qu’ils possèdent ou qu’ils contrôlent indirectement. Je parle ici après une longue expérience personnelle, vous pouvez me croire. Lorsqu’en 1946, j’ai fait ma première déclaration publique sur les événements de Palestine, mes anciens coreligionnaires ont été bien incapables de me réfuter, ils ont donc dépensé des millions de dollars pour me salir, en faisant soudain de moi un grossier « antisémite » ; espérant par là me discréditer aux yeux du public qui manifestait pourtant un grand intérêt à ce que je lui disais. Jusqu’en 1946, j’étais un « petit Saint » pour tous les « Juifs » de ce pays (prétendus ou autoproclamés tels). Mais lorsque j’ai manifesté publiquement mon désaccord envers la politique sioniste en Palestine, je suis devenu d’un coup : « l’antisémite numéro 1 ».

Il est honteux de voir comment le clergé chrétien reprend à son compte l’usage à tout propos du terme : « antisémite ». Les prêtres devraient chercher à savoir de quoi ils parlent. Ils savent pourtant bien que ce mot n’a pas le moindre sens dans l’usage qu’on lui donne aujourd’hui. Ils savent que le terme correct pour désigner une personne qui s’opposerait au judaïsme en tant que religion, n’est pas « anti-sémite », mais bien « judéo-phobe »[1]. Mais s’ils ont préféré la racine « -sémite », à la racine « judéo- », c’est justement pour forger un terme de diffamation ; sachant pertinemment que dans l’esprit des chrétiens, le mot « Sémite » est étroitement lié à celui de « Jésus-Christ ». En tolérant l’usage de ce mot de diffamation, les chrétiens sont devenus des instruments dans l’entreprise de destruction de leur propre foi ; puisque ce mot permet de persécuter, puis de réduire au silence, tous les chrétiens qui s’opposent à la conspiration.[2]

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[1] « Anti-talmudiste » serait encore mieux, nous n’aurions plus le suffixe « -phobe », qui garde une connotation de « peur instinctive », ce qui n’est pas du tout le cas ici.

[2] Par ailleurs, étant donné que nous savons maintenant que 90 % des « Juifs-talmudistes » descendent des Khazars, et non des sémites (via les Hébreux puis les Israélites), le mot « Antisémite » apparaît comme doublement mal venu. Ce sont même la plupart du temps des Sémites qui s’ignorent (des descendants des vrais Israélites) qui se font traiter d’antisémites par les Khazars… C’est le monde à l’envers !




D.102 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 17

 

16. « Judéo-christianisme »

Un autre mot génère encore plus de confusion dans l’esprit des chrétiens. Je veux parler du merveilleux néologisme : « judéo-christianisme » ; de jour en jour, vous l’entendez de plus en plus. Mais lorsqu’on se base sur notre connaissance actuelle de l’histoire, ainsi que sur le bon sens appliqué à la théologie, le terme de « judéo-christianisme » sonne comme un véritable barbarisme. Est-ce que ce « judéo » signifie l’ancien pharisaïsme ? ou alors le talmudisme ? ou encore est-ce qu’il se réfère au judaïsme proprement dit ? En vertu de ce que nous savons maintenant, existe-t-il une seule chose que l’on puisse qualifier de « judéo-chrétienne » ?… Évidemment non. Avec ce que l’on sait maintenant, le terme de « judéo-christianisme » aurait autant de significations que pourrait en avoir le terme « froid-chaud », ou « vieux-jeune », ou « lourd-léger », ou « malade-sain », ou « pauvre-riche », ou « stupide-intelligent », ou « ignorant-savant », ou encore « triste-content »… Ce sont des antonymes et non des synonymes. À la lumière des faits évoqués plus haut, on comprendra vite que le préfixe « judéo » entretient une véritable relation antonymique avec le terme « christianisme ».

L’Institut des Études Judéo-Chrétiennes fut fondé à l’Université Seton Hall. C’est actuellement un institut dont le nombre d’employés s’élève à une personne. C’est un Institut universitaire composé d’une seule personne. Et le Père John M. Oesterreicher constitue tout cet Institut, à lui tout seul. L’Institut des Études Judéo-Chrétiennes occupe un petit bureau, dans un immeuble plein de bureaux du centre de Newark. Ce One-Man-Institute, si l’on en croit la documentation qu’il distribue, n’a pas non plus d’enseignants à son actif, à part bien sûr le Père Oesterreicher lui-même, et cet institut n’a pas non plus d’étudiants… Le père Oesterreicher est né « Juif » évidemment (prétendu ou autoproclamé tel), et devint ce qu’on appelle un « converti » au catholicisme, et j’ai eu la joie de l’entendre à de nombreuses occasions… Les discours du Père Oesterreicher et l’envoi de documentations sur son institut sont les activités principales de l’Institut des Études Judéo-Chrétiennes. Mais le Père Oesterreicher a également l’intention d’écrire des livres, et de les diffuser dans le monde, et en grands nombres.

Le Père Oesterreicher ne laisse rien au hasard, et soulève méticuleusement chaque question afin de convaincre les catholiques que « judéo-chrétien », c’est théologiquement la combinaison de deux synonymes… Rien ne pouvait être dit qui ne soit davantage éloigné de la vérité, mais le Père Oesterreicher essaie néanmoins de bien faire comprendre son point de vue à ses auditeurs catholiques. Car le Père Oesterreicher ne s’adresse qu’à des catholiques, à des catholiques seulement, tout au moins d’aussi loin que je puisse me souvenir. Dans ses discours, le Père Oesterreicher veut faire comprendre aux catholiques que la foi chrétienne entretient un rapport de dépendance directe par rapport au judaïsme. Mais les auditeurs du Père Oesterreicher se lèvent souvent pour aller faire un petit tour, pendant ses discours passablement confus.

On se sentirait tout de même plus catholiques, au sortir des discours du Père Oesterreicher, s’il nous revendait directement les paroles de Jésus-Christ et la doctrine de l’Église catholique, plutôt que d’essayer de nous refiler du judaïsme en douce. Cependant, de telles tentatives de récupération ont au moins le mérite de garder les chrétiens biens informés sur la question du judaïsme. Mais le Père Oesterreicher ferait néanmoins un bien meilleur apostolat s’il allait faire ses conférences aux « Juifs » (prétendus ou autoproclamés), pour leur refiler les paroles de Jésus-Christ. J’ai bien voulu lui dire, mais ce One-Man-Institute se nimbe d’un profond mystère quand on s’en approche… Et je suis certain que Monseigneur Mc Nulty n’autorisera jamais cet Institut des Études Judéo-Chrétiennes à jeter le discrédit sur l’excellence de Seton Hall, l’une des plus brillantes universités catholiques du monde ; même s’il va falloir surveiller tout cela de très près… Et je vous prie de croire que Monseigneur Mc Nulty saura toujours apprécier des remarques constructives sur son université.




D.101 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 16

 

15. A Jewess (Une Juive)

L’expression a Jewess soulève une question similaire. Si a Jewess (une Juive) est le féminin de a Jew (un Juif), je dois admettre que je n’ai pas été capable de trouver d’autres cas, où deux mots différents permettant de distinguer les pratiquants d’une religion donnée selon leur sexe. Ici encore le judaïsme a droit à l’exception.[1]

J’ai cherché un féminin pour a Catholic, a Protestant, a Hindu, a Muslim… allongez la liste autant que vous voudrez, mais je n’ai rien trouvé si ce n’est : a Jewess, (une Juive). Et il semble aujourd’hui qu’il soit devenu très populaire d’appeler Marie, la Sainte Mère de Jésus-Christ : a Jewess, (une Juive). Or, il ne semble pas très cohérent d’identifier les membres d’une foi religieuse avec les mêmes flexions morphologiques qu’on pourrait utiliser dans une autre langue, pour distinguer le mâle et la femelle d’une race donnée[2]. Mais j’ai quand même trouvé un autre exemple de la sorte, c’est le mot Negress[3] Mais la race nègre proteste vigoureusement contre l’utilisation de ce terme, et quand je dis vigoureusement, c’est vigoureusement…

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[1] Bien évidemment Monsieur Freedman se réfère ici à la langue anglaise, où il n’y a pas de mot unique pour désigner par exemple « une chrétienne », ou « une musulmane », et où il faut recourir à une périphrase : a Christian woman ou a Muslim woman ; alors que pour les « Juifs » c’est possible : a Jew, a Jewess.

[2] Car cela entretient dans l’inconscient du langage la confusion entre une race (domaine du génétique, relevant donc de la matière), et une pratique religieuse (domaine du culturel, relevant donc de l’esprit). Dans l’inconscient du langage, cela entretient le mythe de la race élue.

[3] « Négresse ».




D.100 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 15

 

14. « Le sang juif »

Tout au long des XVIIIe, XIXe et XXe siècles, une publicité bien planifiée et bien financée par les « Juifs » des pays anglophones (prétendus ou autoproclamés tels), est à l’origine de l’emploi à tout propos de l’adjectif « juif » qu’on connaît aujourd’hui. L’adjectif « juif » est utilisé aujourd’hui de toutes les façons, aussi fabuleuses qu’inexactes. L’adjectif « juif » est utilisé pour décrire toutes choses : depuis « le sang juif » (quoi que cela puisse désigner), jusqu’au « pain de seigle juif » (aussi ridicule qu’un tel objet puisse paraître). Les nombreuses associations d’idées, et autres insinuations, qui se cachent aujourd’hui derrière le terme « juif », et résultant de son usage dans le commerce quotidien, réclament une plus ample description :

En 1954, lors de la réunion annuelle de la Guilde de Saint Paul, à l’Hôtel Plaza de New York, et devant plus de 1 000 catholiques, le prête catholique romain qui était le principal orateur, et l’invité d’honneur de la réunion, faisait en permanence allusion à son « sang juif ». Après enquête, il s’est avéré que ce prêtre était né en Europe orientale, dans une famille « juive » (prétendue ou autoproclamée telle), et qu’il s’était converti au catholicisme ici, aux États-Unis, il y a environ 25 ans. C’est vraiment une chose incroyable qu’un prêtre, qui a professé le catholicisme pendant toutes ces années, se croit encore obligé de faire allusion à son « sang juif » devant des catholiques. Au même moment et dans la même ville, les radios crachaient à plein tube une publicité sur « LE PAIN DE SEIGLE JUIF LÉVY ! », et à la sortie on était matraqué par des panneaux publicitaires flamboyants préconisant « LE PAIN DE SEIGLE JUIF LÉVY ! »

Et entre ces deux extrêmes, il existe une quantité innombrable de produits ou de services, qui se font connaître dans les imprimés, à la radio, ou à la télévision, comme étant des produits ayant le label : « JUIF ».

Mais le plus inquiétant était que ce prêtre qui parlait à des catholiques de son « sang juif », nous parlait incontinent « du sang juif de Marie », la Sainte Mère de Jésus-Christ, ainsi que « du sang juif des apôtres », et « du sang juif des premiers chrétiens ». Mais ce qu’il voulait dire par l’expression « mon sang juif », rendait bien perplexes les catholiques qui l’écoutaient. Ils se demandaient : « Mais que peut-il donc vouloir dire par “sang juif” ? » Ils se demandaient ce qui pouvait bien arriver à ce fameux « sang juif », quand des « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) se convertissent au catholicisme. Et ils s’interrogeaient sur le cas extrême où un « Juif » (prétendu ou autoproclamé), devient comme ici, un prêtre de l’Église catholique romaine. Ils se demandaient comment le « sang juif » peut-il être biologiquement différent du sang d’une personne qui professerait une autre religion. Et il est vrai qu’il est assez difficile de comprendre pourquoi il y aurait une quelconque différence biologique dans le sang, en fonction de la religion pratiquée. Est-ce que les caractéristiques génétiques des peuples et des races peuvent être déterminées par un dogme religieux, ou par une doctrine ?[1]

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[1] Benjamin Freedman est issu d’une famille ashkénaze, il descend donc des Khazars de l’Europe orientale. Comme nous l’avons vu dans la première note, il s’est converti au catholicisme dans ses jeunes années, et il sait donc d’expérience qu’il s’agit d’une affaire spirituelle et culturelle, et non pas d’une affaire raciale. Il n’a pas senti le moindre obstacle relevant à proprement parler de la génétique, pour se dégager de l’étau du judaïsme. Ce fut seulement une question de force spirituelle.




D.099 – Histoire occultée des faux hébreux : les Khazars – Partie 14

 

13. « Juifs » ou « Judaïstes » ?

Partout dans le monde, le Dictionnaire anglais d’Oxford est reconnu comme la meilleure et la plus authentique source d’information sur l’origine, la définition et l’usage des mots de la langue anglaise. Des savants faisant autorité, appartenant à tous les domaines de la connaissance, et vivant dans tous les pays du monde, reconnaissent sans discuter la valeur du Dictionnaire anglais d’Oxford. Or, le Dictionnaire anglais d’Oxford fait apparaître clairement que le mot correct en anglais pour un adepte du judaïsme, est : Judaist[1], et que l’adjectif correspondant est : Judaic[2] ; et donc que les formes nominales : Jew, et adjectivale : Jewish, ne sont pas correctes. Au sens strict, les mots Jew et Jewish n’appartiennent pas à la langue anglaise ; ceci dit dans le cas où l’usage correct des mots se mettrait à bénéficier d’un quelconque intérêt de la part de nos contemporains.

Ainsi, les « Juifs » (prétendus ou autoproclamés) ne pouvant honnêtement se désigner comme des « Juifs » (car ils ne sont ni de près ni de loin des « Judéens » ou des « Israélites »), devraient donc en toute honnêteté se définir par le nom de leur pratique religieuse[3], et se présenter à nous comme des « judaïstes »[4]. Suivant le Dictionnaire Anglais d’Oxford, un « judaïste » est une personne qui se réclame de la pratique religieuse du « judaïsme », point final. L’origine du mot « juif », ainsi qu’il a été expliqué, ne vient pas du mot « judaïsme ». Et le mot « juif », comme adjectif relatif à ce qui ressort du « judaïsme », n’a pas non plus de raison d’être, l’adjectif correct est « judaïque »[5].

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[1] Pourrait se traduire par « judaïste », en français ; de même qu’un adepte du « communisme » est un « communiste », ou qu’un adepte du « tantrisme » est un « tantriste ».

[2] « Judaïque », en français. Ici dans la langue française, la forme adjectivale morphologiquement correcte : « judaïque », existe bien. Ce n’est pas le cas dans la langue anglaise, où le terme morphologiquement correct Judaic, est improprement remplacé par le terme Jewish.

[3] Ainsi que le font spontanément les chrétiens, qui eux, n’ont rien à cacher.

[4] Ou des « Judaïens », ou des « talmudistes » comme autrefois, ou des « pharisiens »… mais surtout pas comme des « Juifs », mot qui, encore une fois, provient de la contraction naturelle du latin « Iudaean » et qui a une connotation géographique et raciale, ce qui n’est pas le cas d’un enseignement religieux. Ainsi il y a des chrétiens japonais, et de la même race que les japonais. Il existe aussi des pratiquants du judaïsme en Inde, qui comme les Khazars sont des convertis, et qui n’ont aucun lien génétique avec les pharisiens de Judée, ces Judéens qui furent à l’origine du talmudisme. Certes, une fois les premiers temps de la conversion passés, le peuple converti au judaïsme fait bloc hermétique avec sa religion, et ne semble plus alors former qu’une seule et même entité ; mais ce phénomène est à attribuer au caractère foncièrement intolérant et xénophobe du judaïsme envers tout ce qui n’est pas lui, et non pas à une quelconque indissociabilité entre un peuple et une religion. C’est cette prétendue indissociabilité qui a autorisé toutes les mystifications relatives au « peuple élu », à la « race choisie », et autres foutaises qui vous catapultent comme d’un rien aux commandes des états.

[5] N’utilisons donc plus les termes impropres, si nous ne voulons pas que la confusion ne perdure indéfiniment dans la pensée, puisqu’elle s’est déjà fixée dans le langage.