D.488 – La foi dans tous les âges

Par Joseph Sakala

En lisant la Bible, nous découvrons avec joie que la foi a toujours existé, dès les débuts d’Israël. Car nous pouvons lire que : « Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés. Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours. Par la foi, Rahab, la courtisane, ne périt point avec les rebelles, parce qu’elle avait reçu les espions en paix. Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait, pour parler de Gédéon, de Barac, de Samson, de Jephté, de David, de Samuel, et des prophètes ; qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères » (Hébreux 11:28-34).

Hébreux 11 est un répertoire merveilleux de serviteurs honnêtes de Dieu, dans les âges anciens. Il y avait également Abel, Énoch et Noé avant le Déluge ; suivis d’Abraham, de Sarah, d’Isaac, de Jacob et de Joseph, dans l’ère des patriarches, pour nous amener à Moïse, Josué et Rahab, au temps de la conquête de la Terre promise. Et finalement, aux temps des juges, (Gédéon, Barak, Samson et Jephté), au roi David, ainsi qu’aux prophètes. Tous des hommes et des femmes d’une grande foi, malgré les épreuves qu’ils et elles ont endurées. Nous voyons que : « Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:35-40).

Dans chaque ère, des hommes et des femmes de foi furent détestés et persécutés par le monde, même par le monde religieux, mais la Bible nous mentionne que c’était par ceux du monde qui n’en étaient pas dignes. Mais ils ont obtenu de Dieu un bon témoignage par leur foi et ils se reposent dans leurs cercueils, présentement, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. Néanmoins, tous ces persécutés : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:2-3).

Le temps était venu pour Christ d’entrer dans le monde pour Se choisir douze personnes honnêtes à qui le Seigneur allait enseigner à développer la foi nécessaire pour continuer Son œuvre de salut. « Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher, et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons. C’était Simon, auquel il donna le nom de Pierre ; puis Jacques fils de Zébédée, et Jean frère de Jacques, auxquels il donna le nom de Boanerges, c’est-à-dire, enfants du tonnerre ; et André, Philippe, Barthélemi, Matthieu, Thomas, Jacques fils d’Alphée, Thaddée, Simon le Cananite, et Judas l’Iscariote, qui fut celui qui le trahit » (Marc 3:14-19).

« Alors, Jésus se retira avec ses disciples vers la mer, et une grande multitude le suivait de la Galilée, de la Judée, de Jérusalem, de l’Idumée et d’au-delà du Jourdain. Et ceux des environs de Tyr et de Sidon, ayant entendu parler des grandes choses qu’il faisait, vinrent aussi vers lui en grand nombre. Et il dit à ses disciples qu’il y eût une petite barque toute prête auprès de lui, à cause de la multitude, de peur qu’elle ne le pressât trop. Car il en avait guéri plusieurs, de sorte que tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher. Et quand les esprits immondes le voyaient, ils se prosternaient devant lui et s’écriaient : Tu es le Fils de Dieu ! Mais il leur défendait, avec menace, de le faire connaître », nous déclare Marc 3:7-12.

Une telle sélection de disciples ne pouvait pas être choisie à la légère et nous ne devrions pas non plus passer par-dessus ce choix ; alors, Luc nous donne des informations additionnelles : « En ce temps-là, Jésus alla sur la montagne pour prier ; et il passa toute la nuit à prier Dieu » (Luc 6:12), avant d’en choisir douze. Il serait bon de mentionner que, si Dieu le Fils S’en remettait tant à la sagesse de Dieu le Père avant de prendre des décisions si importantes, pouvons-nous également négliger la prière, comme nous le faisons si souvent ?

Quatre buts sont enregistrés pour Ses disciples, mais les trois derniers découlent du premier : que les disciples soient constamment avec Lui. Les disciples ont vu Jésus en action, ils ont appris la vérité de Lui, ils L’ont assisté dans Son travail ; mais le plus important de tout, ils ont vu Son caractère et Son comportement, et ils n’allaient plus jamais être pareils. Une partie de Leur entraînement comprenait qu’ils soient envoyés afin de mettre en pratique ce qu’ils avaient appris. Marc 3:14-15 nous dit : « Et il en établit douze pour être avec lui, pour les envoyer prêcher, et pour avoir la puissance de guérir les malades et de chasser les démons. » Jésus leur donna un message à prêcher et le pouvoir de le rendre authentique.

Une étude de Ses disciples, telle que révélée dans les Évangiles, nous porte à examiner si Jésus avait fait le bon choix. Néanmoins, dans le Livre des Actes, une fois Jésus monté au ciel et les disciples régénérés par le Saint-Esprit, nous reconnaissons que leur entraînement était alors parfaitement complété. Car nous sommes le résultat direct de leur ministère efficace. À un moment donné, Jésus : « prêchait dans leurs synagogues, par toute la Galilée, et il chassait les démons. Et un lépreux vint à lui, se jeta à genoux, le pria et lui dit : Si tu veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et dès qu’il eut dit cela, la lèpre quitta aussitôt cet homme, et il fut nettoyé. » (Marc 1:39-42). Ses disciples ont vu la réaction de Jésus.

Quand le Seigneur fait une promesse, nous pouvons être certains qu’elle sera accomplie. Lorsque Jésus a fait la promesse à ce lépreux, la lèpre quitta aussitôt cet homme et il fut nettoyé. Sa promesse ne sera pas toujours réalisée si rapidement, mais nous sommes sûrs qu’elle le sera. Examinons ensemble quelques merveilleuses volontés de Christ. Dans Matthieu 4:18-21 : « Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent. De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, avec Zébédée, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent. »

Mais il faut d’abord venir à Lui, car Il ne force personne. Jésus Lui-même a déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40).

Une autre promesse gracieuse lancée à tous ceux qui viennent vers Lui se trouve dans Matthieu 11:28-30 : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Jésus promet un amour spécial à ceux qui Lui obéissent. « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21).

Jésus nous fait également une promesse merveilleuse dans Jean 14:13-14 : « Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » Mais Sa plus belle promesse fut de revenir un jour et nous pouvons être certains que Christ le fera. Car Jésus a déclaré : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3).

Sa plus grande promesse fut faite à Son Père, lorsque Christ Lui a exprimé, dans Jean 17:24-26 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. »

Alors, Pierre nous lance ses salutations, dans 2 Pierre 1:1-2 : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. »

Nous remarquons un étrange paradoxe dans la manière que Pierre a de s’identifier lui-même. Il s’identifie d’abord par un nom changé de Simon à Siméon, sans doute pour se différencier de Simon le magicien qui faisait déjà ses ravages, et ensuite comme serviteur de Jésus, Son esclave en quelque sorte. Historiquement parlant, nous savons que Pierre fut celui qui a renié Christ à Son procès. Pourtant, Christ l’a racheté par Son sang, comme un esclave serait racheté, lui pardonnant beaucoup avant de l’envoyer accomplir sa mission. Ensuite, Pierre s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, ayant reçu de Christ les clés du Royaume. Sa mission officielle comme ambassadeur de Jésus fut de mettre ensemble tous les écrits du Nouveau Testament afin que tous ceux qui seraient appelés à servir aient la même vérité en main, et seulement la vérité.

Cette épître fut écrite à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la sienne, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. C’est-à-dire, la même précieuse foi possédée par les apôtres, impliquant le même statut et les mêmes privilèges devant DIEU, obtenus au travers de Sa droiture. Pierre utilise deux noms pour décrire Christ : « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », nous définissant ainsi Sa double nature divine/humaine. Sa prière faite à notre égard est très émouvante aussi. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:3-7).

Une bonne partie de son épître nous met en garde contre les faux prophètes : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3).

« Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement ; et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies ; et si, réduisant en cendres les villes de Sodome et de Gomorrhe, il les a condamnées à la destruction, les donnant en exemple à ceux qui vivraient dans l’impiété ; et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions ;) le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement » (2 Pierre 2:4-9).

Ce que Dieu prépare en nous, ce sont des chrétiens qui portent beaucoup de fruit. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Il existe, en effet, plusieurs sortes de fruits spirituels mentionnés dans les Écritures. Le plus important est de développer le caractère de Christ : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité », nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:9. La sainteté est le sceau d’une vie consacrée à Dieu. Puisque : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). « Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu », nous déclare Paul, dans Philippiens 1:9-11.

Cela implique nécessairement de faire de bonnes œuvres au nom de Christ : « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:10-15).

L’habitude de dire « merci » et de louer quelqu’un, plutôt que de se plaindre et critiquer, est un fruit chrétien de grande valeur. « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16). La générosité est un autre fruit important. Regardez ce que Paul déclare aux Philippiens : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:17-19).

Finalement, un fruit vital chez le chrétien, c’est son témoignage dans la vie des autres chrétiens. Le grand désir de Paul, c’était : « qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent » (Romains 1:12-13). Mais je vous mets en garde contre ceux qui utilisent l’Évangile pour en faire un évangile de prospérité pour ceux qui donnent le plus d’argent à leurs églises.

« Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis », nous dit Paul, dans Romains 1:9-11. Il est évident que Paul ne priait pas pour prospérer financièrement à partir de cette occasion favorable d’aller voir d’autres chrétiens, mais pour faire part de quelque don spirituel, afin qu’ils soient affermis. Mais avec le temps, le mot « don » en est venu à vouloir dire « une certaine richesse matérielle » parmi ceux qui prêchent la prospérité à ceux qui leur font des dons financiers. Leur verset favori est 1 Corinthiens 16:2 où Paul leur déclare : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. » Notez, cependant, que ces collectes étaient faites pour aider les chrétiens dans le besoin. Elles étaient faites sur une base strictement volontaire et selon les moyens de chacun.

Le mot « prospérer » peut aussi vouloir dire prospérité spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où Jean écrit : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité ». Malheureusement, certains ministres, dans ces derniers jours, ont décidé de prendre cette instruction biblique et de lui faire dire « prospérité financière », et c’est ce qu’ils enseignent comme étant le droit de chaque chrétien. Néanmoins, cet évangile de prospérité est si clairement anti-biblique qu’il est devenu un témoignage de cupidité pour les chrétiens qui veulent y croire. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 6:9-11.

Cependant, le but du chrétien devrait être l’amour agape et non l’amour de l’argent. Allons voir un belle histoire d’amour, dans l’Ancien Testament, qui est arrivée dans la vie de Jacob. Jacob aimait Rachel. Dans Genèse 29:20-21, nous pouvons lire : « Jacob servit donc sept ans pour Rachel ; et ils ne lui semblèrent que quelques jours, parce qu’il l’aimait. Et Jacob dit à Laban : Donne-moi ma femme ; car mon temps est accompli, et je viendrai vers elle. » Il est bien connu que le mot « amour », dans le Nouveau Testament, veut dire presque toujours un amour agape. Le grec pour l’amour sexuel ou romantique est eros qui n’est jamais utilisé dans tout le Nouveau Testament.

Même l’amour marital entre mari et femme est idéalement exprimé comme agape, comme dans l’exhortation de Paul aux Éphésiens lorsqu’il déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25). Dans l’Ancien Testament, par contre, il existe une douzaine de mots hébreux pour « amour » qui ont plusieurs variations, dépendant du contexte dans lequel ils sont utilisés. Par exemple, la volonté de Jacob de travailler pour Laban pendant sept ans pour obtenir la permission de marier Rachel nous indique clairement un très haut degré d’amour romantique de sa part. Jacob a également aimé sa sœur Léa après que Laban eût insisté pour qu’il l’épouse en premier. « Et Laban donna sa servante Bilha pour servante à Rachel, sa fille. Il vint donc aussi vers Rachel, et il aima Rachel plus que Léa, et il servit chez Laban encore sept autres années. Et l’Éternel, voyant que Léa était haïe, la rendit féconde ; mais Rachel était stérile » (Genèse 29:19-31).

Plusieurs mots différents sont utilisés dans le Cantique des Cantiques où Salomon et son épouse parlent fréquemment de leur amour romantique. Il n’y a aucun doute que Dieu approuve un tel amour quand il est véritable et pur, et qu’il implique un amour agape inconditionnel. Toutefois : « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères » (Hébreux 13:4). Cependant, le plus grand amour dans les deux Testaments est bien sûr l’amour de Dieu pour les hommes et les femmes qu’Il a créés et sauvés. Mais l’humanité n’a pas accepté la Parole de Dieu et a préféré recevoir son instruction de Satan, cet être qui, depuis le commencement, séduit la terre entière. Alors, pendant un temps, Dieu ne parla aux hommes que seulement par Ses prophètes, dont Moïse.

« C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner » (Actes 7:37-38). « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:18). Un autre mot pour « Parole » est « oracle » qui vient du grec logion, d’où nous vient le mot logos, la Parole. En parlant de circoncision, Paul déclare, dans Romains 3:1-2 : « Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. »

« Oracle » paraît encore deux autres fois ; une fois dans Hébreux 5:12, où Paul déclare aux convertis : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. » Et l’autre dans 1 Pierre 4:10-11, où le chef des apôtres nous déclare : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen. »

Ces oracles sont des paroles vivantes précisément parce qu’ils nous viennent de Dieu et sont inclus dans toutes les Saintes Écritures. Il est bon de noter que ces oracles nous viennent de Jésus Lui-même, dans Matthieu 4:4, lorsque Jésus répondit à Satan : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Nous sommes vraiment régénérés par Sa parole. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte, nous dit Hébreux 4:12-13.

La Bible n’est pas juste un livre, mais Le Livre, dit David, dans Psaume 119:89 : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. » Comme le disait si bien Paul à Timothée, son jeune évangéliste : « Et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15). « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », dit Paul, dans 2 Timothée 3:16-17. Subséquemment, les paroles de la Bible doivent guider nos propres vies, alors que nous cheminons vers le Royaume de Dieu.




D.459 – Sept preuves que Dieu existe

Par Joseph Sakala

Votre foi est-elle fondée sur l’évidence ou est-ce une « foi aveugle » ? Saviez-vous que Dieu a donné aux chrétiens convertis des preuves encourageantes, non seulement qu’Il existe, mais qu’Il a également un merveilleux Plan pour l’humanité ? Est-ce rationnel de croire en Dieu ? Ou avez-vous une foi aveugle de Son existence sans trop savoir pourquoi ? Des millions de gens dans le monde croient qu’il n’y a pas de Dieu. Et plusieurs autres ne croient pas que la science et la religion peuvent coexister. Parmi ceux qui croient en Dieu, plusieurs déclarent qu’on doit simplement avoir la foi sans examiner l’évidence. Mais que nous déclare la Bible ? Contrairement à la croyance commune, la Bible ne prêche pas une foi aveugle. Le Dieu de la Bible nous demande de prouver toute chose pour voir si ce qu’Il dit est vrai. Dieu nous lance comme défi d’ : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21).

Donc, nous allons prouver que Dieu existe. Mais quelle évidence avons-nous pour croire une pareille chose ? Ceux qui croient en Dieu ont parfois des opinions différentes sur la nature de Dieu. Mais que nous révèle la Bible sur la véritable nature de Dieu ? Voici ce que Dieu nous révèle en parlant de Lui-même, à la première personne. « A qui donc me feriez-vous ressembler ? Et à qui serai-je égalé, dit le Saint ? Levez les yeux en haut, et regardez : qui a créé ces choses ? C’est Lui qui fait sortir en ordre leur armée, et qui les appelle toutes par leur nom ; telle est la grandeur de Son pouvoir et de Sa force puissante, que pas une ne manque à lui obéir » (Esaïe 40:25-26). La Bible nous révèle un Dieu qui nous fournit l’évidence de Son existence, comme nous allons le découvrir en examinant les sept preuves de Son existence.

La première preuve. La création requiert un Créateur. Le télescope Hubble continue de nous révéler des galaxies inconnues. Notre univers ne cesse de nous émerveiller. Dans le ciel de la nuit, le roi David d’Israël a demandé à Dieu : « De la bouche des petits enfants et des nourrissons, tu tires ta louange, à cause de tes adversaires, pour réduire au silence l’ennemi et le rebelle. Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8:3-5). David appelle l’univers l’œuvre des doigts de Dieu, car il savait que Dieu avait créé l’univers. Mais l’univers a-t-il eu un commencement ? Que disent les hommes de Science ?

Le fameux astrophysicien Stephen Hawking, dans une conférence intitulée Le commencement du temps, a déclaré ce que la majorité des astronomes disent aujourd’hui : « L’univers n’a pas toujours existé. Au contraire, l’univers, ainsi que le temps, a en effet eu un commencement dans le Big Bang, il y a environ quinze milliards d’années de cela. » La science nous confirme donc qu’il n’y a pas eu une éternité de la matière. Il est étonnant que la science ait finalement rattrapé la Bible dans la reconnaissance que l’univers a déjà eu un commencement. La science est entièrement d’accord avec la Bible à savoir que l’univers n’a pas toujours existé. Mais comment l’univers est-il venu à l’existence ? Est-il survenu à partir de rien ? Et si oui, la science peut-elle nous donner une réponse ? Sir John Maddox, auteur de What Remains To Be Discovered, avait écrit un article dans le Time Magazine intitulé : « A Theorie of Everything ». Il y observe que, il y a à peine soixante-dix ans, l’univers semblait être en expansion, alors que maintenant, il existe un plan décrivant comment il a commencé par le Big Bang.

On y dit qu’au commencement il n’y avait littéralement rien, même pas l’espace. Mais où ont-ils pris cette théorie, puisque ces hommes de science ne croient pas en Dieu ? Pourtant, cette vérité était là, bien étalée dans la Bible, dans Genèse 1:1 où Dieu nous confirme : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Mais continuons selon leur théorie qui veut que l’univers de matière soit venu d’une petite quantité d’espace surchauffé qui contenait assez d’énergie pour créer toutes les étoiles et toutes les galaxies remplissant les cieux. Avec assez de reste pour maintenir l’expansion de l’univers depuis ce temps. Cependant, Maddox continue en disant : « Il y a de sérieux problèmes philosophiques créés par le Big Bang et qui ne peuvent pas être expliqués. »

Pire encore, personne n’a été capable de réconcilier le « grand triomphe » de la physique du 20ième siècle, i.e., la théorie d’Einstein sur la gravitation. Et puisque cela n’a pas été fait, la véritable nature de notre univers restera au-delà de leur connaissance. La candeur de Maddox est admirable. Il reconnaît que la vérité scientifique est valable, mais limitée. La science peut nous décrire le « comment » ou le mécanisme de la nature jusqu’à un certain point, mais ne peut absolument pas répondre aux questions plus profondes, comme « pourquoi l’univers » ? Et quel fut le but ultime de la création des humains. Mais la Bible peut répondre à toutes ces questions.

La science peut démontrer que l’univers a eu un commencement, mais ne peut pas nous révéler quoi ou Qui a causé ce commencement. Ici, la Bible est d’accord avec la science, mais elle ajoute une dimension vitale à notre compréhension d’un univers créé. Nous avons la Parole de Dieu qui nous confirme que : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Ensuite, nous avons la foi : « Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:2-3).

La deuxième preuve. La Vie demande nécessairement un Créateur de vie. Les savants ont tenté en vain de créer la vie à partir d’un objet sans vie, même à partir d’une « soupe » chimique en laboratoire. Ils ont raté lamentablement ! La loi de la biogenèse nous dévoile que la vie ne peut venir que de la vie. L’astrophysicien Hugh Ross nous décrit ce phénomène comme suit : « Même avec les conditions hautement favorables d’un laboratoire, ces “soupes” ont lamentablement échoué à produire quelque chose qui ressemblerait à une vie. Un de nos problèmes, c’est qu’elles produisent une distribution hasardeuse de molécules pré-biotiques de gauche ou de droite, alors que la vie chimique requiert que toutes les molécules soient de main gauche ou de main droite. Avec toute notre connaissance et notre technologie, nous n’arrivons même pas proche de créer la vie en laboratoire, » nous confirme M. Ross.

Malgré que, par la science, les hommes de science n’aient pas une seule fois créé la vie à partir d’un objet sans vie, quelques-uns parmi eux persistent à rejeter l’idée d’un Créateur Dieu, qu’ils mettent de côté en faveur de leur objectivité scientifique et de leur croyance scientifique qui, jusqu’à date, se sont avérées toujours impossibles. La méthode scientifique exige l’observation, l’expérimentation et le raisonnement humain. Aucune expérimentation  physique ne peut « prouver » l’existence de Dieu dans un sens scientifique, car elle doit se cantonner dans le domaine physique, alors que Dieu est Esprit. La science peut simplement produire des résultats expérimentaux qui sont, soit consistants, ou soit inconsistants avec l’hypothèse d’un Dieu Créateur.

Alors, qu’arrive-t-il lorsque des scientifiques rencontrent des faits qui sont consistants avec un Créateur ? Plusieurs déclareront dogmatiquement qu’il ne peut pas y avoir un Dieu, faisant ironiquement une « religion » de leur athéisme scientifique. Notez, s’il vous plaît, cette remarque venant d’un Prix Nobel scientifique, George Wald : « À première vue, il serait raisonnable de croire en une génération spontanée. La seule alternative serait de croire en un seul acte primaire de création surnaturelle. Il n’y a pas de troisième position. On n’a qu’à contempler la magnitude de cette tâche pour concéder que la génération spontanée d’un organisme vivant est impossible. Pourtant, nous voici comme le résultat, je crois, d’une génération spontanée. » [The origin of life, Scientific American, août 1954, p.46.]

Vraiment étonnant ! Un gagnant scientifique de Prix Nobel qui dit que la chose est impossible, mais qui croit pourtant qu’elle est vraie. Il ne faut pas être séduit par la théorisation scientifique qui n’a aucun fondement dans la réalité. L’expression « génération spontanée » utilisée par M. Wald peut paraître impressionnante, mais si érudite une expression pareille puisse-t-elle paraître, elle ne constitue pas une vérité scientifique et ne s’accorde point avec la véritable science et le vrai monde. La véritable science reconnaît que la vie ne peut venir que de la vie. « Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:26). Et Jésus a ouvertement déclaré : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort » (Jean 11:25).

La Bible nous explique qu’originalement la vie est venue de Celui qui pouvait la donner. « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). C’est Dieu qui a donné la vie physique aux humains, ainsi qu’aux animaux. Mais Dieu peut également nous donner une vie spirituelle, comme c’est très bien expliqué dans la Bible et nulle part ailleurs dans les livres de science.

La troisième preuve. La science a « découvert » que notre univers physique est apparu à partir de rien. Mais comment cela a-t-il pu arriver ? La science ne peut pas expliquer l’origine de l’univers, mais il doit certainement y avoir une réponse. Contrairement à ce que certains croient, la réponse biblique est consistante avec la vraie science : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Notez que la Bible ne nous dit pas quand cette création originale a eu lieu, mais simplement qu’il y a eu un début au temps, et un commencement à l’univers matériel. La science et la Bible sont d’accord pour dire que l’univers a eu un début et a immédiatement commencé à fonctionner selon des lois naturelles prédictibles. Dès le commencement, toutes les lois physiques et chimiques furent intactes, elles n’ont pas évolué.

Patrick Glynn, dans son livre God: The Evidence, déclare que « tout devait être parfait dès le commencement. « Tout, à partir des valeurs fondamentales comme l’électromagnétisme et la gravité de la masse relative de particules subatomiques variées, jusqu’au nombre de types neutrino, fois 1 seconde, que l’univers devait déjà savoir. La moindre variance dans les valeurs de base et sa relation dans la nature aurait eu comme résultat un univers très différent de celui que nous habitons présentement. Disons, un univers sans étoiles comme notre soleil, ou sans aucune étoile. Loin d’être accidentelle, la vie apparut comme étant le but vers lequel l’univers entier, dès le début de son existence, avait été orchestré à la fine pointe » [pages 7-8].

La science n’a trouvé aucune raison pour les nombreuses lois de la physique et de la chimie, ni pour les valeurs précises et réelles d’avoir existé  exactement comme elles le sont. D’un point de vue strictement mathématique, les chances pour que notre univers possède juste les bonnes lois pour maintenir la vie sont astronomiquement minimes. Rappelons-nous que ces lois ont existé dès le début de la création. Les scientifiques reconnaissent que cela devait être ainsi afin de bien fonctionner. M. Hawkins a reconnu, dans son bouquin The Nature of Space and Time : « La seule façon d’avoir une théorie scientifique est que les lois de la physique se maintiennent partout, incluant au début de l’univers » [p.40].

Est-il donc raisonnable de conclure que ces lois aussi furent mises en place à partir de rien, par pure chance ? Absolument pas ! L’existence de telles lois magnifiques et prédictibles dans la nature nous dirige inévitablement vers un Maître Législateur extrêmement intelligent. Ajoutez à cette preuve l’existence des lois spirituelles et vous doublez l’évidence d’un très grand Législateur. Quelle est l’origine de ces lois naturelles qui abondent dans l’univers entier ? L’apôtre Jacques nous le confirme : « Il y a un seul Législateur, qui peut sauver et perdre. Toi, qui es-tu, qui juges les autres ? » (Jacques 4:12). Oui, notre Créateur Dieu est le Législateur par excellence. « Car l’Éternel est notre juge, l’Éternel est notre Législateur, l’Éternel est notre Roi ; c’est Lui qui nous sauvera » (Esaïe 33:22).

Est-ce que certains scientifiques ont reconnu l’évidence significative de la grande intelligence derrière les lois naturelles dans l’univers ? Oui ! Albert Einstein, le grand physicien et gagnant du Prix Nobel, a remarqué une impressionnante intelligence révélée dans l’existence de la loi naturelle. Il a écrit : « que la sensation religieuse du scientifique prend la forme d’un ébahissement d’extase concernant l’harmonie de la loi naturelle qui nous révèle une intelligence d’une supériorité telle que, comparée au raisonnement systématique des humains, celui-ci n’est qu’une réflexion purement insignifiante » [Einstein: A Centenary Volume, éd. A. P. French, Harvard University Press, 1979, p. 305]. Einstein fut étonné de l’intelligence qu’il a vue dans la loi naturelle. Il qualifia l’intelligence humaine, comparée à l’intelligence supérieure révélée dans la loi naturelle, de réflexion purement insignifiante. Il a donc conclu que la supériorité derrière les lois universelles, c’est le Grand Dieu qui a créé l’univers, le Grand Législateur.

La quatrième preuve. Le dessein demande une intention du Concepteur. Non seulement trouvons-nous des lois physiques prédictibles dans la formation de l’univers, mais nous trouvons également l’évidence d’un magnifique dessein intelligent. Prenons le corps humain comme exemple. Même Darwin fut obligé d’admettre qu’un organe complexe comme l’œil serait difficile à expliquer en termes de procédé graduel de l’évolution, tel qu’il l’a avancé dans sa théorie. Si nous voyons une création, ou un but dans l’univers, il faut s’attendre à découvrir Celui qui a eu l’intention de la créer. Alors, on pourrait se demander : « L’a-t-Il conçu dans un but précis ? » Avant de répondre, regardons l’explication de quelques scientifiques.

La plus simpliste des explications en regard de l’univers serait qu’il semble être le processus orchestré afin d’atteindre la fin ou le but visant à créer les êtres humains. (Glynn, p.32). Il déclare ensuite : « Du point de vue du scientifique, le fait que l’univers semble avoir un commencement définissant un but peut être assez dérangeant pour nous. Mais ce qui paraît pousser les cosmologistes à la distraction est le principe anthropique que la terre et l’univers furent créés pour l’humanité » [ibid., p.42]. Quelle est donc l’alternative ? Certains hommes de science, comme le zoologue Richard Dawkins, tiennent mordicus à l’idée que les humains sont simplement des animaux sans aucun but dans un univers sans but. Il a déclaré : « L’univers que nous observons est sans dessein, sans but, sans méchanceté et sans bonté, rien que de l’indifférence sans but. Nous sommes des machines pour propager notre ADN, c’est le seul objet de notre vie. » [Science, 15 août 1997, p. 892].

On pourrait certainement ignorer le dessein derrière les lois qui gouvernent l’univers, ou derrière l’univers lui-même. Mais devant autant de preuves, cela prendrait une plus grande « foi » pour croire dans un univers sans Dieu que de suivre toutes ces preuves vers leur conclusion logique. L’existence d’un Créateur Dieu, qui a mis en place Ses lois dans un but spécifique, saute aux yeux. On pourrait se poser la question à savoir pourquoi autant de « foi » pour ignorer l’évidence qui nous saute aux yeux ? Mais certains athées et agnostiques admettent qu’en choisissant de demeurer ignorants, ils peuvent continuer à vivre leur vie sans Dieu, tout en reniant les conséquences. L’auteur anglais, Aldous Huxley, a très bien exprimé cette perspective en déclarant : « La plus grande ignorance est une ignorance vindicative. Nous ne savons pas, parce que nous ne voulons pas savoir. C’est notre volonté qui décide comment et sur quels sujets nous allons utiliser notre intelligence. Ceux qui ne détectent aucune raison d’être pour l’existence du monde le font en général parce que, pour une raison ou une autre, cela fait leur affaire que le monde soit ainsi. » [Ends and Means, p. 312.]

Quelle admission ! La déclaration d’Huxley est presque pareille à ce que l’apôtre Paul avait écrit, dans Romains 1:20-21 : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. » Ne devenez jamais comme ces soi-disant érudits. Examinez l’univers, la création et le but divin d’avoir créé la vie, et vous découvrirez que Dieu avait un dessein derrière Sa création, et c’était pour Se former une Famille divine à Son image.

La cinquième preuve. L’accomplissement des prophéties. Les étudiants des prophéties sont familiers avec leur réalisation. Des centaines de prophéties, échelonnées sur des milliers d’années, ont été réalisées à la perfection, ce qui nous indique que toutes les autres le seront dans les années à venir. Une telle prophétie impliqua le roi Nébucadnetsar de Babylone, qui eut un rêve qu’aucun de ses conseillers ne pouvait interpréter. Seul Daniel, par une révélation divine, a pu interpréter le songe du roi. « O roi ! tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile » (Daniel 2:31-33).

La tête d’or représentait le roi Nébucadnetsar. Le reste de l’image décrivait de futurs royaumes. Dans Daniel 2:39-41, le prophète lui révèle : « Et après toi il s’élèvera un autre royaume, moindre que toi ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. » Les historiens bibliques sont d’accord sur l’identité de ces empires.

Après l’Empire babylonien de Nébucadnetsar, de 625 à 539 av. J.-C., est venu l’Empire des Médo-perses, de 558 à 330 av. J.-C., suivi de l’Empire gréco-macédonien d’Alexandre le Grand, de 333 à 31 av. J.-C., et finalement l’Empire romain, de 31 av. J.-C. à 476 apr. J.-C.. Mais l’histoire ne se termine pas ici, car les dix orteils, un mélange de fer et d’argile, représentent une résurrection de tous ces royaumes, que Dieu appelle Babylone la Grande et, dans l’Apocalypse, la Synagogue de Satan Les prophéties de Daniel sont véritables, car ces quatre royaumes ont véritablement existé.

Il ne reste que la dernière résurrection de Babylone la Grande, lorsque nous verrons une résurrection des quatre royaumes combinés ensemble dans un seul royaume mondial. Car : « dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45).

Il existe, dans l’Ancien Testament, au-delà de cent prophéties accomplies prédisant l’arrivée du Messie. Parmi elles, regardons Esaïe 11:1-5 où le prophète a prédit : « Mais il sortira un rejeton du tronc d’Isaï, et un surgeon naîtra de ses racines. Et l’Esprit de l’Éternel reposera sur lui, l’Esprit de sagesse et d’intelligence, l’Esprit de conseil et de force, l’Esprit de science et de crainte de l’Éternel. Il prendra son plaisir dans la crainte de l’Éternel ; tellement qu’il ne jugera pas d’après l’apparence, et ne décidera pas sur un ouï-dire. Mais il jugera avec justice les petits, et décidera avec droiture pour les malheureux du pays. Il frappera la terre de sa parole, comme d’une verge, et fera mourir le méchant par le souffle de ses lèvres. La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité sera la ceinture de ses flancs. ».

Ce Messie allait naître d’une vierge. « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous) » (Esaïe 7:14). Il vivrait en Galilée. Dans Esaïe 9:1-2, nous lisons : « Car il n’y a point eu d’obscurité épaisse pour celle qui a été affligée, au temps que le premier se déchargea légèrement vers le pays de Zabulon, et vers le pays de Nephthali ; et que le dernier s’appesantit sur le chemin de la mer, au deçà du Jourdain dans la Galilée des Gentils. Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière, et la lumière a relui sur ceux qui habitaient au pays de l’ombre de la mort » (version David Martin 1744).

Sa mission allait inclure les Gentils. Dans Esaïe 42:1-4, nous pouvons lire : « Voici mon serviteur, je le maintiendrai : c’est mon Élu, auquel mon âme prend son bon plaisir ; j’ai mis mon Esprit sur lui ; il manifestera le jugement aux nations. Il ne criera point, et il ne haussera, ni ne fera ouïr sa voix dans les rues. Il ne brisera point le roseau cassé, et n’éteindra point le lumignon fumant ; il mettra en avant le jugement en vérité. Il ne se retirera point, ni ne se hâtera point, qu’il n’ait mis un règlement en la terre ; et les Iles s’attendront à sa Loi » (Version David Martin 1744). Il allait mourir parmi les méchants. « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9).

D’autres prophéties prédisaient que Jésus naîtrait à Bethléhem : « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels » (Michée 5:2). Qu’Il serait vendu pour trente pièces d’argent. « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier » (Zacharie 11:12-13).

Jésus entrerait à Jérusalem monté sur un âne. Dans Zacharie 9:9, nous lisons : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton Roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » Et finalement, que Jésus serait frappé. « Épée, réveille-toi contre mon pasteur, contre l’homme qui est mon compagnon, dit l’Éternel des armées ! Frappe le pasteur, et les brebis seront dispersées ; et je tournerai ma main contre les petits » (Zacharie 13:7). Voilà un petit échantillonnage des nombreuses prophéties accomplies sur la naissance, la vie et la mort de Jésus-Christ.

La sixième preuve. Les prières exhaussées. Ici les sceptiques et les douteurs ne pourront jamais expérimenter cette preuve, à moins qu’ils se mettent à étudier la Bible et à rencontrer ses critères. Cependant, la prière peut changer ce qui arrive dans la vie du converti. « Un jour que Jésus était en prière en un certain lieu, après qu’il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur, enseigne-nous à prier, comme Jean l’a aussi enseigné à ses disciples. Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père qui es aux cieux ; ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin » (Luc 11:1-4).

La Bible nous donne également quelques conseils sur notre façon de prier. Dans Matthieu 7:7-11, Jésus Lui-même nous déclare : « Demandez, et on vous donnera ;  cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! »

Le chapitre sur la foi nous rappelle : « Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Car nous découvrons ce principe : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24). Dieu a exaucé beaucoup de mes prières tout au long des années, tout comme Dieu a exhaussé les prières de tous les véritables chrétiens, et Dieu répondra aussi à vos prières, si vous décidez de vivre selon Sa volonté.

La septième preuve. Vivre une vie qui fonctionne bien. L’histoire du monde est généralement une histoire où l’humanité a décidé de vivre selon ses désirs, loin des instructions de Son Créateur. Les humains ont expérimenté et continuent d’expérimenter par le biais d’institutions d’éducation faites de mains d’hommes, et c’est également ainsi pour la science, le gouvernement et les loisirs. Alors, quels progrès ont-ils générés ? Ont-ils apporté la paix mondiale ? Comme l’apôtre Paul le disait si bien : « Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:15-18). La voie de l’homme apporte la mort, non la vie : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort. Même en riant le cœur sera triste ; et la joie finit par l’ennui » (Proverbes 14:12-13).

Mais il y a une voie qui fonctionne et cette voie est révélée dans la Bible. Comme Messie, Jésus proclamait : « Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:4). La Bible nous provoque à vivre cette sorte de vie et non à prendre la voie de la mort. La voie de Dieu produit une vie abondante et la véritable paix, pas la mort et la destruction. Jésus avait Lui-même proclamé : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:10-11).

Que Dieu vous aide à prendre la bonne décision. Prenez le temps d’étudier la Bible. Commencez à vivre selon les instructions de notre Créateur pour Sa création. Que vous le réalisiez ou non, le but de Dieu est de créer en vous Son caractère d’amour, de joie, de paix, dans une vie abondante. « Pourquoi dépensez-vous l’argent pour ce qui ne nourrit pas, et votre travail pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi, et vous mangerez ce qui est bon, et vous jouirez à plaisir de ce qu’il y a de meilleur. Prêtez l’oreille, et venez à moi : écoutez, et votre âme vivra ; et je traiterai avec vous une alliance éternelle, selon les gratuités immuables données à David. Voici, je l’ai établi comme témoin auprès des peuples, comme chef et législateur des peuples. Voici, tu appelleras la nation que tu ne connais pas, et les nations qui ne te connaissaient pas accourront vers toi, à cause de l’Éternel ton Dieu, et du Saint d’Israël qui t’aura glorifié. Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le, tandis qu’il est près ! Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées ; et qu’il retourne à l’Éternel, qui aura pitié de lui, et à notre Dieu, car il pardonne abondamment » (Esaïe 55:2-7).

Que le Grand Créateur vous inspire à suivre Sa voie pour devenir un jour des Enfants de Sa Famille, les véritables héritiers de Son Royaume.




T.035 – Un état des lieux honnête

« Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille, car l’Eternel parle… »

Du haut de Son trône, plus élevé que le ciel étoilé, le Créateur de l’univers ouvre la bouche pour S’adresser à toute Sa création. Sa voix résonne avec autorité, elle sort de l’antre de l’infini, jaillit au travers de certains hommes que le Tout-puissant a choisis parmi des milliers et parcourt la terre en vue d’atteindre les oreilles et les cœurs. Les prophètes parlent, mais on ne les écoute guère.

Et la Bible, témoignage immortel, comme une bouche vivante, vient parler à son tour. Elle ne crie pas sur les toits comme l’ont fait les prophètes, puisque ce temps est révolu. Mais elle vient chuchoter à l’oreille des humains, discrètement, en secret. Elle parle doucement, mais clairement, à ceux qui cherchent la Vérité. A ceux qui s’interrogent sur le pourquoi de leur existence, sur le motif de la fatalité qui s’acharne contre eux. Sur la raison de leurs difficultés et du silence de ce Dieu invisible et énigmatique. L’Eternel, par Sa Parole, vient donner et redonner Son message…

« J’ai nourri des enfants, et je les ai élevés… »

Mon âme, as-tu souvenir du jour où Dieu l’Eternel est devenu ton Père ? As-tu réminiscence de tout ce qu’Il a fait pour toi ? As-tu compté le nombre de jours où Il t’a nourri ? As-tu pensé réellement combien ta nourriture a été une grâce, un bienfait, un réconfort ? As-tu pris conscience de la parfaite paternité de ce Dieu, qui t’a nourri, aussi bien sur le plan physique que par Sa Parole pleine d’Amour et de Vérité ? Oui, le Seigneur nourrit Ses enfants. Libre à eux de prendre ou de laisser la nourriture. Cette nourriture, Il la leur a donnée.

Mon cœur, toi qui te plains sans cesse, pourquoi penses-tu si souvent que tu es livré à toi-même ? Depuis combien d’années l’Eternel Dieu t’a-t-Il pris sous Sa tutelle ? Depuis quand est-il ton Instituteur ? N’y a-t-il personne qui t’enseigne et t’indique la voie ? Dieu S’est proposé d’être ton éducateur, Il a donné Ses instructions. Il a exhorté, averti, châtié et il continue de le faire, comme un Père envers Ses enfants. Comment pourrait-Il Se prétendre Père s’Il ne le faisait pas ?

Le Seigneur a élevé Ses enfants depuis l’aube de la création, depuis le jardin d’Eden. Depuis qu’Il eut créé un fils, qu’il appela Adam, et une fille, qu’Il appela Eve. Tels furent Ses premiers enfants. Il les a nourris et Il les a élevés au milieu de la beauté qu’Il avait créée pour eux. Il a eu d’autres enfants depuis, des milliers d’enfants de toutes races, de toutes provenances, des quatre coins de la terre. Des milliers d’enfants inscrits dans le livret de famille de Dieu, par la vertu du cachet officiel de la foi en Jésus-Christ, l’unique et véritable Messie.

Le Père a nourri Ses enfants avec le meilleur pain, celui issu du Ciel, qui donne la vie. Il les a abreuvés avec la meilleure eau, celle qui renouvelle la pensée et donne l’intelligence, l’eau vive de Son Esprit. Et Il les a élevés : comme un père aimant élève ses enfants. Il les a élevés : du statut d’esclave au rang d’héritier. Il les a élevés au-dessus de leur condition de brebis errantes et pauvres.

« Mais ils se sont rebellés contre moi. Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence. »

La rébellion, terrible maladie. Terrible fléau. C’est cette maladie qui fit de Lucifer, l’ange porteur de lumière, une créature ténébreuse et un instrument du néant. C’est ce fléau qui détruisit la terre lorsque la guerre éclata dans le ciel, la guerre entre les anges rebelles et les anges fidèles à Dieu. La guerre entre le bien et le mal, entre la voix du mensonge et celle de la Vérité. La terre était devenue informe et vide, le néant l’avait emporté. Mais Dieu, Créateur de la vie, recréa la vie. Il créa un Eden à l’image de Son Royaume. Un Eden où poussaient les fleurs et les fruits, mais aucun chardon, aucune ronce. Un Eden habité par des animaux magnifiques, tous paisibles et bienveillants. Dieu ne pouvait pas créer de créatures malveillantes. Dieu n’est pas malveillant. Cet Eden qu’Il S’était créé ne connaissait ni violence, ni effluve de sang. Les animaux étaient là pour glorifier leur Créateur. Personne n’avait idée de leur faire du mal, ni de les sacrifier. La nourriture ne faisait pas défaut. La température était agréable, il n’y avait pas d’intempérie. Les premiers enfants de Dieu étaient nus, ils n’avaient besoin de se protéger de rien et ils n’avaient rien à cacher. Tout était parfait.

Les animaux, quelque soit leur rang dans la création, sont des créatures honorables. Ils sont cités en exemple, à la honte de l’humanité qui se croit de beaucoup supérieure et qui n’est pas capable de régner sur eux de manière douce et équitable. Les animaux connaissent leur maître, ils ne vont pas chercher ailleurs. Même les bêtes qui souffrent de la cruauté de leur possesseur sont capables de leur rester fidèles, alors qu’elles auraient raison de fuir pour chercher un meilleur maître. Mais l’humanité, qui pourrait avoir comme maître Dieu — le Créateur de la vie, l’Inventeur de l’Amour — est coupable de la plus grave des infidélités. Elle accorde à des idoles le divin pouvoir et s’y réfugie aveuglément, sans penser une seconde combien son choix est absurde et sa croyance irraisonnée. Elle confond création et Créateur, et adore n’importe comment, n’importe quoi. Les animaux, en termes de fidélité, semblent supérieurs, même à ceux qui se proclament enfants de Dieu.

Quel enfant n’aime son père que le dimanche ou le samedi ? Quel enfant prend des mains de son père le cadeau qu’il lui donne, pour le laisser fermé et le ranger dans le grenier, sans jamais le déballer ni en avoir l’utilité ? Quel enfant dit à son père « je t’aime » pour le trahir ensuite, en faisant exactement le contraire de ce qu’il lui a commandé ? Quel enfant remercie son père du bout des lèvres, mais se plaint et l’accuse par derrière, en parole, en acte et en pensée ? Quel enfant s’allie avec le pire ennemi de son père, malgré ses avertissements et tout le mal que cet ennemi a causé à ce dernier ? Quel enfant change de père, en lui préférant son ennemi ? Peut-on encore l’appeler « fils » ?

Un animal n’est pas un fils, mais il ne fait pas tout cela. Un animal — parce qu’il vit pleinement sa vie d’animal dans la condition que Dieu lui a choisi, sans s’élever au-dessus — adore son Créateur en Lui rendant gloire, même inconsciemment.

Toutes les mauvaises actions et les mauvaises paroles découlent d’un manque de connaissance et d’un manque de foi, non pas en la capacité de l’être humain, mais en Dieu, comme Père Tout-puissant et Source de Vérité absolue.

De tous les animaux, qui peuvent s’avérer simples et fidèles, il en est un qui est fourbe et rusé par-dessus tout. Malhonnête et pernicieux, il vient se faufiler dans l’humanité et rampe sans faire de bruit. Il a observé les humains et a trouvé les failles. Il vient proposer des vérités mensongères et des solutions utopiques, il offre des placébos et des chimères. Il extirpe peu à peu de l’humanité ce qui la rendait belle, comme il retira la beauté de la nudité des premiers humains en Eden, lorsqu’il fallut soudain confectionner de grotesques habits en fourrure au prix de la vie des animaux innocents. Adam et Eve ont-ils pleuré lors du tout premier sacrifice ? Peut-être ont-ils trouvé la dépouille de leurs protégés, peut-être l’ont-ils enterrée tristement en se promettant de ne plus jamais commettre le mal. Mais une fois chassés d’Eden, ils eurent faim. Il n’y avait plus autour d’eux l’abondance qu’il y avait dans le jardin magnifique que Dieu leur avait aménagé. Leur cœur s’endurcit. Prêtant foi au serpent, ils avaient choisi de devenir des dieux et à partir de ce moment, il se passa le contraire de ce que le menteur leur avait prédit : la connaissance devint de plus en plus rare sur la terre, ainsi que l’intelligence.

On construisit des tours, des citadelles, des nations. On inventa toutes sortes de choses. Alors, l’humanité prit l’envol d’une fusée vers l’inconnu. La connaissance de Dieu et la véritable sagesse se firent de plus en plus rares. Des religions se créèrent, toutes plus ou moins contradictoires et incertaines. Puis la science érigea son trône, comme la reine Certitude, mais elle changea constamment de visage, ne pouvant apporter aucune constance ni sécurité aux humains. Et même parmi les enfants de Dieu, le serpent ancien s’infiltra pour imposer sa marque, sans même qu’ils puissent s’en apercevoir. Les chrétiens se mirent à adorer la science. Les chrétiens se mirent à adorer l’argent et le prestige. Ils prirent l’habitude de puiser davantage dans les ressources humaines que dans les ressources de Dieu. Ils recherchèrent de plus en plus la sécurité dans le confort, au lieu de la chercher dans la Vérité.

Mon âme, ne comprends-tu donc pas que tout ce qui te freine, ce qui t’entrave, ce qui te fait souffrir est dû au manque de connaissance ? Pourquoi ne recherches-tu pas l’intelligence de Dieu, que Son Esprit et Sa Parole peuvent te procurer et développer en toi ? Pourquoi recherches-tu en permanence des solutions terrestres à tes problèmes terrestres ? Jusqu’à quand continueras-tu d’ignorer la cause du mal qui te ronge ?

« Ah ! Nations pécheresses ! Peuple chargé d’iniquités ! Race de méchants ! Enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Eternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détourné par derrière. »

Quelle souffrance que celle d’un Père qui a tout fait pour Ses enfants, qui a tout sacrifié, jusqu’à Sa vie et Sa sainteté… Quitter Son incomparable Royaume, Son trône magnifique, la compagnie du conseil des chérubins et des séraphins. Quitter la perfection, la quiétude, la transparence de la mer de cristal pour se plonger dans les eaux troubles et polluées de la vie sur terre, hors d’Eden. Quitter la Sainteté et l’excellence de la pureté pour se retrouver sur une terre profane et hostile, au milieu de nations païennes et de complots sournois. Renoncer à Son rang, à Sa divinité pour enfiler la tunique d’un simple homme, une tunique salie par les contraintes de la vie terrestre. Une tunique maculée de sang, du sang de Son propre sacrifice… Et tout cela, fut-ce-t-il annoncé ou accompli, a-t-il eu un réel impact dans le cœur des hommes ? Dans le cœur d’Israël ? Dans le cœur des enfants de Dieu ?

Les humains font des alliances qui ne durent pas. Celle que Dieu a proposée est une alliance qui ne finit pas. Elle n’a comme frontières que l’orgueil et la désobéissance des hommes. Cette alliance est sainte, mais qui la considère comme telle ? Qui prend soin d’elle comme de sa propre vie ? Qui considère sa valeur de manière concrète, quelles que soient les conditions présentes, sans les laisser prévaloir sur elle ? Qui adore Dieu sept fois par jour ? Qui se lève la nuit pour L’adorer ? Pas même moi qui écris ces lignes. A mes yeux, je suis un traître, un traître de cette alliance. Le regard des saints anges est rivé sur moi et, tandis qu’ils rapportent fidèlement à Dieu tout ce que je fais et tout ce que je dis, j’oublie leur regard. J’oublie le regard de Dieu. J’oublie qu’Il est mon Père. Je me mets en colère. Je parle comme s’Il n’était plus là. J’agis comme si j’étais livrée à moi-même. Je me lamente. Je laisse le serpent me dire beaucoup de choses. Je les écoute, plutôt que d’écouter Dieu. Je suis comme Eve. Je n’ai pas le droit de lui en vouloir pour ce qu’elle a fait, car à sa place, j’aurais certainement fait pareil.

Chaque jour, une voix se fait entendre pour nous dire « Ils ont abandonné l’Eternel. Ils ont méprisé le Saint d’Israël ». Chaque jour, le nom de Dieu est profané. Chaque jour, Son alliance est trahie. Mais même à Pierre, qui renia publiquement son Maître par trois fois, la repentance fut offerte, ainsi que le pardon. Cette voix, qui dénonce l’infidélité, ne s’adresse pas qu’aux malfaiteurs et aux traîtres. Nous sommes tous des traîtres, quand nous songeons à l’immense abîme qui nous sépare de Dieu, s’Il n’eut pas pris sur Lui l’initiative de faire de nous des fils et des filles. Or, Il choisit de nous remodeler à Son image, comme si nous avions été formés le sixième jour à partir de la poussière. A Ses yeux, grâce au premier-né d’entre les morts — Jésus-Christ le Juste — nous occupons le même rang qu’Adam et Eve avant leur acte de désobéissance et nous avons la perspective de vivre éternellement dans un Eden renouvelé et cette fois, incorruptible.

« Où vous frapper encore, si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur, languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures, et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile. »

Peut-on imaginer un enfant, qui a tant causé de mal et qui a tant été châtié, qu’il ne reste plus de place sur tout son corps pour le châtier une nouvelle fois, tant sa peau est couverte de bleus et de blessures ? S’il rentre ainsi à la maison en ayant une fois de plus dépassé les bornes, son père peut prendre la baguette, mais où frappera-t-il ? La question, qu’il se posera sera : comment châtier encore mon enfant ? Comment faire pour qu’il comprenne enfin ? » Bien sûr, les châtiments corporels violents sur les enfants sont à proscrire ; c’est une image pour nous faire comprendre le dilemme de Dieu. En réalité, les blessures dont il est question sont dans le cœur et dans la tête des humains. Elles ne sont souvent pas visibles physiquement, mais on peut aisément les voir au travers de leurs conséquences, à savoir, notre comportement.

Ce que décrit cette affirmation, c’est l’état de ma tête, siège de ma pensée et de mon entendement, et l’état de mon cœur, siège de mes sentiments et émotions. Et puisque la tête et le cœur sont ensembles le noyau qui constitue ma personnalité, mon être intérieur, s’ils sont malades, toute ma personne en est gravement affectée. Ce n’est pas une hypothèse. Dieu ne parle pas en hypothèses, mais Il dit la Vérité qu’Il connaît parfaitement, combien même cette vérité est intrinsèque. Le Seigneur, qui m’a faite et qui sait tout de moi, connaît mon état intérieur. Je peux le cacher sous des habits somptueux. Je peux le camoufler sous un sourire angélique. Dieu voit dessous. Il sait quand je suis au bord des larmes. Il connaît tous les drames que j’ai vécus. Il connaît le nombre des cicatrices dans mon cœur et déclare qu’il y a même des plaies vives qui n’ont pas pu cicatriser.

Quand on a une plaie sanglante, se prendre un autre coup fait extrêmement mal. Nous connaissons tous l’expression « remuer le couteau dans la plaie », c’est ce que nous faisons tous, nous, les humains. Nous remuons le couteau dans les plaies qui sont vives et nous concentrons nos efforts pour ne plus souffrir, en essayant tout un tas de stratégies. Mais certaines de nos plaies n’ont pas été pansées ni bandées, ni adoucies avec une huile. Quelle huile peut bien adoucir une plaie vive ? L’Esprit de Dieu est la seule huile bienfaisante. Et Sa Parole, le seul pansement, le seul bandage à appliquer, le temps de la cicatrisation et de la guérison.

Parfois, il suffit d’une odeur, parfois d’un son, d’une mélodie. Pourquoi le Seigneur nous a-t-Il créés avec des sens en si étroite relation avec notre émotivité ? Le sens olfactif, par exemple, est directement relié à une partie du cerveau propre aux émotions. Les personnes hypersensibles ne le sont pas seulement en qualité de sensibilité émotionnelle, mais également en termes de perceptions sensorielles. Pourquoi est-ce ainsi ?

Il suffit de sentir une odeur précise pour fondre en larmes, tandis que les pensées étaient à des milliers de lieues du sujet qui attriste subitement. Une seule odeur. Un seul son. Une seule mélodie. Et nous voilà plongés dans une souffrance torturante, dans une nostalgie sans fin, en dehors de l’espace et du temps, car ancrés dans nos souvenirs les plus personnels et les plus douloureux. C’est une plaie qui s’ouvre. Une blessure enfouie. Une meurtrissure, comme celles que nous accumulons tout au long de notre vie sur terre. Mais nous ne sommes pas en mesure de les soigner, même si certains payent des fortunes dans l’espoir d’y parvenir un jour. Aucun psychologue, ni aucun psychiatre, ni aucun guérisseur ne peut changer l’état des lieux que l’Eternel Dieu a fait sur l’être humain dans son for intérieur, depuis que le péché est entré dans l’homme.

Les plantes peuvent soigner les maux physiques et avoir des vertus apaisantes, mais elles ne peuvent procurer la paix intérieure. Les pierres sont des jolies créations de Dieu, mais elles n’ont aucun pouvoir pour guérir, ni aucun impact sur la personnalité. Les techniques de relaxation et activités sportives issues des traditions orientales ne sont que des moyens de capter les énergies émotionnelles pour donner à l’homme l’illusion qu’il les maîtrise et qu’il les transforme à sa guise. Mais en vérité, dans cette thématique ancestrale de la condition humaine et de son mal existentiel, il n’est pas question d’énergies, il est question de blessures, de meurtrissures, de plaies vives. Le cœur du problème reste le même, que l’on se détende, que l’on se sente un avec la nature ou que l’on fume un joint pour planer au-dessus de sa condition. La souffrance est là. Le réveil est là. La plaie finit toujours par s’ouvrir.

« Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, l’étranger dévore vos campagnes sous vos yeux ; tout est dévasté comme après un ravage fait par l’étranger. »

L’humanité a-t-elle des yeux pour voir ? A-t-elle des oreilles pour entendre ? Chaque pays ici-bas est dévasté par le péché et ses conséquences. Chaque ville est consumée par le feu de la convoitise, de l’idolâtrie, de l’orgueil. Et l’étranger dévore le fruit de notre labeur, il le fait sous nos yeux impuissants.

La société profite des humains. Quand nous travaillons, il y a toujours quelqu’un qui essaie de tirer profit de nos efforts. Même si nous épargnons de l’argent petit à petit dans l’espoir de réaliser un projet, il y a toujours quelqu’un qui tire profit de ce que nous espérons épargner. La société est faite ainsi : le gouvernement se sert, il fait des promesses, mais utilise ses fonds à sa guise, ne poursuivant en vérité qu’un seul but. Et une poignée d’hommes se partagent le monde. Pour l’instant, c’est eux les propriétaires par l’entremise de Satan, pendant que des millions d’humains triment, crèvent de faim et souffrent — en plus des meurtrissures invisibles — de blessures et maladies physiques. Malgré l’abolition de l’esclavage, il y a toujours des esclaves et il y a des hommes libres, mais un jour la justice de Dieu viendra s’établir sur la terre et ceux qui se croyaient libres reconnaîtront leur captivité dans le péché. Ils devront se repentir de leurs actes ou devront disparaître définitivement de la surface de la terre.

La terre est dévastée, comme après un ravage causé par l’étranger. L’étranger, c’est Lucifer qui apporte continuellement au monde, qu’il croit dominer pour toujours, une fausse lumière et de fausses promesses. Quand une vie est fondée sur cette fausse lumière, sur ces fausses promesses, la désillusion est un ravage incomparable et la mort est souvent la seule issue accessible à l’homme dans une pareille épreuve. Quand un foyer est fondé sur de fausses croyances et sur le mépris de la loi de Dieu — le mépris de Sa justice — la prospérité n’est que passagère et le bonheur apparent d’un tel foyer n’est pas solide.

« Et la fille de Sion est restée comme une cabane dans une vigne, comme une hutte dans un champs de concombres, comme une ville assiégée. »

Les véritables enfants de Dieu peuvent se retrouver dans cette parole, car elle décrit parfaitement l’état dans lequel ils se trouvent. L’apôtre Paul nous appelle « le temple de Dieu », mais actuellement, nous ne ressemblons pas à un temple, nous n’avons rien d’un bel édifice majestueux comme celui de Salomon. Nous ressemblons à une petite cabane précaire et fragile, comme une hutte au milieu de nulle part. Futurs citoyens et rois de la Jérusalem céleste, nous ne ressemblons pas encore à un beau temple. Les pierres sont souvent mal taillées, elles sont friables par endroit, elles ne sont pas encore bien cimentées ensembles. Tout est à venir.

Les véritables enfants de Dieu se sentent comme une ville assiégée, car les peuples ennemis qui adorent les idoles et servent d’autres dieux dévorent nos campagnes. Ils prennent toujours plus de place, toujours plus d’emprise dans notre vie, dans notre foyer, dans notre cœur. Nous luttons comme des exilés pour garder notre identité d’enfants de Dieu, de race élue. Nous luttons pour garder la foi dans les temps qui sont les nôtres. Nous nous sentons assiégés de toute part. Et si nous sommes seuls, c’est encore plus dur, parce que notre cabane est visiblement misérable et que rien ni personne ne nous rappelle qui nous sommes réellement.

Mais il y a une voix qui S’est fait entendre. Elle a été mise par écrit pour que nous la lisions, pour que nous l’apprenions, pour que nous l’entendions véritablement. Cette voix S’adresse à nous aujourd’hui, avec autant de force et de persévérance qu’il y a des milliers d’années. Elle interpelle et dit : « Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille, car l’Eternel parle… »

Cette voix m’a parlé et j’ai commencé à l’entendre au plus profond de moi. Elle m’a soulagée. Cette voix connaît qui je suis, ce que je suis, dans quel état je suis. Cette voix me rassure, et elle m’exhorte à la laisser me remplir. La connaissance qu’elle m’apporte est salvatrice et bienfaisante pour moi. Elle panse et bande mes blessures. Elle guérit mes meurtrissures. Elle cicatrise mes plaies vives.

J’ai commencé à l’apprendre par cœur, pour que l’ennemi ne cause plus de ravage en moi. Ainsi, je peux me la réciter pour que, si nouvelles blessures il y a, elles n’aient pas le temps de me faire mal.

Dieu a déversé Son huile sur mes plaies. L’Esprit-Saint, c’est Lui qui me montre quel pansement choisir ; c’est Lui qui a ouvert ma Bible au livre d’Esaïe, quand je demandais à Dieu « Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? ». Et dans ces lignes, dans tout ce premier chapitre, j’ai trouvé des réponses à mes questions et un miroir honnête pour ne plus me mentir.

Que ces lignes parlent également à tous ceux que le Seigneur veut toucher, aux quatre coins de la terre, car Sa Parole est intemporelle, immortelle et toute-puissante. Elle atteint l’âme au plus profond et sauve ceux qui se noient dans la douleur et dans l’ignorance.

Que Dieu vous touche et vous bénisse. Que Sa grâce surabonde, là où elle n’a pas encore été pleinement reçue.

Texte biblique tiré d’Esaïe 1:2-8.

Anne-Gaëlle

 




D.445 – Votre foi comme l’or pur

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 1:5-7, l’apôtre Pierre nous déclare au sujet des élus : « …qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ. » Ces paroles de Pierre sont encore plus applicables aujourd’hui, mais elles ont toujours été véritables. Le caractère et le témoignage demeurent toujours d’une extrême importance pour Dieu. Et cela fut reconnu par Job qui, au-travers des épreuves difficiles, a pu témoigner : « Il [Dieu] sait la voie que j’ai suivie ; qu’il m’éprouve, j’en sortirai comme l’or. Mon pied s’est attaché à ses pas, j’ai gardé sa voie, et je ne m’en suis pas détourné » (Job 23:10-11). Le contexte de sa foi peut nous être d’une grande instruction.

Comme beaucoup de personnes, qu’ils soient chrétiens ou non, Job a porté sa plainte vers le ciel où il a dit : « Oh ! si je savais où le trouver, j’irais jusqu’à son trône, j’exposerais ma cause devant lui, et je remplirais ma bouche de preuves ; je saurais ce qu’il me répondrait, et je comprendrais ce qu’il me dirait. Contesterait-il avec moi dans la grandeur de sa force ? Non, seulement il ferait attention à moi » (Job 23:3-6). Il connaissait assez Dieu pour savoir que Dieu avait un but dans toute sa souffrance. Mais Job voulait connaître ce but, sachant fort bien la bonté de Dieu et que Dieu ne le punirait pas pour ses questions. Mais cela lui donnerait une plus grande connaissance et la force de continuer. Or, sans cette révélation, Job savait fort bien qu’il ne pouvait pas comprendre ni trouver Dieu. Dans Job 23:7-9, il déclare : « Ce serait alors un juste qui raisonnerait avec lui, et je serais absous pour toujours par mon juge. Voici, si je vais à l’Orient, il n’y est pas ; si je vais à l’Occident, je ne le découvre pas. Est-il occupé au Nord, je ne le vois pas. Se cache-t-il au Midi, je ne l’aperçois pas. »

Dieu permet que nous ayons des épreuves afin de nous guider, de nous discipliner et de nous développer. Ces épreuves sauront, à la longue, travailler à notre avantage, alors que les impuretés sont enlevées, ne laissant découvrir que ce qui est éternel et précieux. Le but de nos vies devrait être de glorifier Dieu et, s’il y a des épreuves, tant pis. On devrait lui dire : « Éternel, tu as fait du bien à ton serviteur, selon ta parole. Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole. Tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes statuts » (Psaume 119:65-68). Dieu sait ce qui est mieux pour nous, Il sait ce qu’Il fait et nous pouvons nous reposer sur cela.

Dans Luc 21:33, Jésus a déclaré : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » La doctrine que toute Parole retenue dans la Bible fut inspirée par le Saint-Esprit, faussement considérée par les néo-évangélistes comme dépassée, est absolument essentielle pour une foi chrétienne. « Toute l’Écriture [c’est-à-dire, chaque Parole inscrite dans la Bible] est divinement inspirée [par Dieu et non par un homme], et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Nous reconnaissons cependant que certains problèmes de transmission et de traductions existent, mais ce sont des problèmes triviaux dans le texte entier. Nous reconnaissons également que le processus d’inspiration peut varier selon les traductions, mais que le résultat final demeure que la Bible entière fut dictée et transmise par la Parole de Dieu. C’est de cette façon que Jésus-Christ, la Parole vivante, l’Auteur des Écritures, considérait celles-ci. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli, » nous dit Jésus, dans Matthieu 5:18.

Ce même jour, deux d’entre eux s’en allaient à un bourg, nommé Emmaüs, qui était éloigné de Jérusalem de soixante stades. Et ils s’entretenaient ensemble de tout ce qui était arrivé. Et comme ils s’entretenaient et qu’ils discutaient, Jésus Lui-même, S’étant approché, Se mit à marcher avec eux. À un moment donné, Jésus leur dit : « O gens sans intelligence et d’un cœur tardif à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît ces choses, et qu’il entrât dans sa gloire ? Puis, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliquait, dans toutes les Écritures, ce qui le regardait » (Luc 24:25-27). La Bible alors, incluant chaque mot, est divinement inspirée, sans erreur, infailliblement vraie et en autorité absolue dans chaque aspect de notre vie.

Les Paroles de Christ qui enseignait ces vérités sont éternellement établies au ciel et ne passeront pas. D’ailleurs, le roi David le confirme par ces paroles : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89). Voilà pourquoi il est mortellement dangereux : « à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:18-19). Ne serait-ce pas beaucoup mieux de déclarer comme David, dans Psaume 119:24-25 : « Aussi tes témoignages sont mes plaisirs et les gens de mon conseil. Mon âme est attachée à la poussière ; fais-moi revivre selon ta parole ! »

Dans 1 Jean 5:14-15, l’apôtre nous déclare : « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » Cette promesse est claire et illimitée. Elle est d’une grande assurance pour le chrétien, mais elle contient une condition. Dieu nous exauce selon Sa volonté. Bon nombre de chrétiens, ayant les meilleures intentions, diront que c’est un manque de foi que d’ajouter « que Ta volonté soit faite » à notre prière. Mais Jésus Lui-même nous a donné l’exemple dans Sa prière au Père avant de mourir. Dans Matthieu 26:39, nous lisons : « Et étant allé un peu plus avant, il se jeta le visage contre terre, priant et disant : Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme je veux, mais comme tu veux. »

La question est de vraiment déterminer si nous prions selon la volonté de Dieu. La clé serait donc de sonder les Écritures. La volonté de Dieu ne peut jamais contredire Sa Parole. Il serait ainsi illogique de demander à Dieu de faire quelque chose que Sa Parole interdit. « Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:3. Néanmoins, si nous désirons sincèrement que Sa volonté soit faite et qu’il n’y ait point d’obstruction à notre demande, nous pouvons prier avec confiance, même si nous ne connaissons pas encore la volonté du Père dans notre affaire. Dans Romains 8:26-28, Paul nous rassure en disant : « Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. »

Dieu veut tellement nous bénir dans nos faiblesses que l’Esprit Lui-même intercède pour nous par des soupirs que nous n’arrivons pas à exprimer par des mots. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5). Malgré que nous ne puissions vraiment pas comprendre comment Dieu pouvait déjà nous choisir (élire) avant la création du monde, nous ne pouvons que nous réjouir et Le louer pour Son Plan qui nous fut révélé en Jésus. Voilà pourquoi, dans 2 Timothée 1:8-10, Paul dit à son jeune évangéliste : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. »

Il devient donc évident que le choix de Dieu en notre faveur ne se résume pas à la question qu’Il prévoyait que nous allions venir vers Lui, mais uniquement dans Sa propre volonté pour nous. Jésus nous le confirme lorsqu’Il a dit à Ses disciples : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Cela ne diminue d’aucune manière notre responsabilité de toujours nous confier en Lui, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:11-14).

Même si nous ne comprenons pas comment notre esprit fonctionne, nous pouvons quand même comprendre la corrélation entre ces deux concepts. Les deux sont vrais parce qu’ils sont enseignés par Sa Parole et les deux sont des occasions de réjouissance parce que les deux sont le reflet de Son amour et de Son omnipotence. Dieu a déclaré à Jérémie : « Je t’ai aimée d’un amour éternel, c’est pourquoi j’ai prolongé envers toi ma bonté » (Jérémie 31:3). Avant même que le monde soit, Dieu nous connaissait déjà, et nous aimait, et Dieu préparait Sa mort afin de nous sauver de nos péchés et nous attirer vers Lui. « Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au Sépulcre, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aube du jour, et que j’aille habiter au bout de la mer, là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira » (Psaume 139:6-10). Nous ne pouvons que Le glorifier, puis Le rechercher gentiment afin de vivre pour Lui le reste de nos jours.

Demandons toujours tout au nom de Jésus. Dans Jean 14:12-13, Jésus a dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons plusieurs endroits avec la promesse que, si nous prions au nom de Jésus, Dieu en Christ répondra à notre prière. Dans le texte plus haut, nous voyons la promesse que Jésus répondra à notre prière afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Prenons le temps d’aller voir d’autres expressions qui sont équivalentes à celle-ci.

Dans Jean 14:14-17, Jésus a déclaré : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. » Dans Jean 15:16-17, Jésus a été catégorique en disant : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Regardons ensemble ce beau passage, dans Jean 16:23-27, où Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. Je vous ai dit ces choses en paraboles. L’heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous ; car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que Je suis sorti de Dieu. »

De telles promesses semblent presque trop faciles et inconditionnelles pour être saisissables, littéralement parlant. La clé, cependant, demeure dans la véritable signification du terme « en Mon nom ». Il devient évident que cela veut dire beaucoup plus que de simplement terminer chacune de nos prières avec cette expression, comme une formule magique. D’abord, nous devons reconnaître que c’est seulement au-travers de Jésus-Christ, notre Médiateur, que nous osons nous présenter devant notre Dieu omnipotent. Jésus Lui-même a dit : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Cela étant vrai, il y a une implication que notre prière doit être en accord avec ce que Jésus Lui-même dirait dans Sa prière.

Aucun chrétien ne devrait demander à Dieu de lui accorder quelque chose qui va à l’encontre de Sa volonté. Car : « Nous avons auprès de Lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5:14-15). Quand nous nous présentons devant le Père au nom de Jésus, dans un sens nous devenons Son représentant. Donc, nous devons nous présenter purifié par le sang de Christ, avec des motifs dignes de Celui au nom de Qui nous venons devant Dieu. Avoir des péchés non confessés ou non repentis ne nous qualifierait pas en tant que Son représentant. Et nous ne pourrions sûrement pas demander quoi que ce soit au nom de Jésus dans une telle condition. Finalement, reconnaissant Son pouvoir et Sa promesse, nous devons demander avec foi, ne doutant jamais de Sa Parole, si nous venons en Son nom.

Ce n’est qu’à ce moment que le Père est glorifié, selon le texte de Jean 16:23-24 où Jésus a dit : « En ce jour-là, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. » Dans Matthieu 7:7-12, Jésus a dit : « Demandez, et on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; heurtez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les Lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. » La ressource extraordinaire que produit la prière est trop souvent négligée par plusieurs chrétiens.

S’il n’existe pas d’obstacles entre nous et Dieu qui nous empêchent de demander efficacement, comme le péché, le manque de foi ou des motifs égoïstes, alors Dieu a promis d’agir quand nous demandons, en exauçant notre requête. Et souvent en nous donnant encore davantage. Regardons seulement quelques-unes des promesses accordées à ceux qui demandent avec foi. L’apôtre Jacques nous dit : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). Cependant, Jacques ajoute : « Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur » (vs: 6-7).

À Ses disciples, Jésus a dit : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie » (Jean 16:24). En S’adressant au peuple qui Le suivait, Jésus a dit : « Qui est le père d’entre vous, qui donne à son fils une pierre, lorsqu’il lui demande du pain ? Ou, s’il lui demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou encore, s’il lui demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:11-13). Mais gardons toujours à l’esprit que : « Quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3:22).

« Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 5:14-15. Et Jésus confirme sa parole en nous disant : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14:14). « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples, » nous dit Jésus, dans Jean 15:7-8. Évidemment, ces merveilleuses promesses comportent comme conditions de garder Ses commandements, de vraiment désirer faire Sa volonté, de garder Ses priorités, d’avoir Ses pensées et de demander dans la foi en Son nom.

S’adressant à Ses disciples, Jésus a dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15:7-8). La précieuse promesse de ces versets a été une source d’inspiration aux disciples de Christ tout au long des siècles. Elle devient encore plus merveilleuse si nous portons attention au grec original dans lequel cette promesse fut écrite. Le mot « demeurer » implique une fraternisation très personnelle avec quelqu’un et, dans ce cas, notre Seigneur Jésus. « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour, » nous dit Jésus, au verset 9.

Pour avoir une telle relation, cela requiert de notre part l’obéissance et l’amour pour Lui et nos frères et sœurs. Dans Jean 15:10-14, Jésus nous dit : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Notre esprit et notre cœur seront alors en harmonie totale avec Lui, intégralement guidés par Ses paroles.

Quand Jésus a dit : « Vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez », Ses paroles impliquaient un commandement, un défi. Si nous sommes fidèles à Dieu, Il nous défie de demander ce que nous voulons pour constater Sa fidélité à nous exaucer. Désirer implique quelque chose de différent d’une nécessité, mais plutôt une inclination, et Dieu ne craint pas que notre inclination soit de nature égoïste. Car, si nous demeurons en Lui, nos désirs correspondront à Ses désirs pour nous et, naturellement, nous demanderons des choses qui glorifieront Dieu. Donc, Jésus nous dit : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (v. 8).

Dieu répondra aux prières demandées en toute humilité, même s’Il doit changer certaines lois naturelles pour y arriver. Il nous défie de demander sans hésitation. Dans Jean 15:1-5, Jésus a dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Si nous demeurons en Lui, Jésus placera en nous le désir de produire davantage de fruit pour Sa gloire et pour notre bonheur éternel.

Alors : « Priez sans cesse » (1 Thessaloniciens 5:17). C’est sans aucun doute le plus court commandement de la Bible, mais le plus difficile à obéir, semble-t-il. Comment est-ce possible de prier sans cesse ? Qu’en est-il du sommeil, ou du travail, ou de nos autres engagements ? Paul lui-même a prétendu prier sans cesse. Par exemple, il avait écrit à l’Église de Rome : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous » (Romains 1:9). Aux fidèles à Thessalonique, il avait écrit : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 1:2-3). Et dans sa dernière lettre à Timothée, Paul déclare : « Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie. »

Il est évident, par ces références, que Paul ne voulait pas dire prier d’une manière continuelle, mais plutôt d’être continuellement dans une attitude qui ne cesse jamais d’être toujours disponible pour prier. Cela impliquerait Ses élus qui crient au secours jour et nuit et que Dieu n’abandonne jamais dans leurs prières. « Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » Prier sans cesse veut simplement dire d’être dégagé et libre de communiquer avec Lui, nuit et jour, continuellement dans une attitude de prière. « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie » (Jean 15:7-11). C’est ça d’avoir une foi comme l’or pur.




D.443 – Prêché dans toute la création

Par Joseph Sakala

Paul nous parle de l’Évangile de Christ, dans Colossiens 1:22-24, et nous assure que : « Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église. » Souvent, nous entendons dire par des chrétiens : « Pourquoi nous exciter tant sur la création, pourquoi ne pas prêcher simplement l’Évangile ? »

Mais une telle question révèle une fausse connaissance de ce que l’Évangile est, car l’Évangile consiste, non seulement en l’œuvre rédemptrice de Christ, mais en toute Sa personne et en Son œuvre aussi. Le message de l’Évangile éternel, c’est d’adorer Celui qui a créé le ciel et la terre, et la mer, et les sources des eaux, tels que décrits dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. »

Ailleurs, l’Évangile inclut Son Royaume à venir également, comme dans Matthieu 4:23 où : « Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. » De la création à la rédemption, jusqu’à l’ultime restauration de toutes choses, car tout fait partie de la bonne nouvelle de l’œuvre et de la personne de Christ. Nous voyons dans certains passages que l’Évangile fut prêché à toute créature ou, mieux traduit, à toute création. Alors, quel était le message de l’Évangile dont Paul était si jaloux ?

Il était respectueusement emballé par Christ qui, dans Colossiens 1:15, est présenté ainsi : « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Parfaitement Dieu : « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). Jésus est le Créateur de toutes choses, physiques et spirituelles : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16). Et Jésus continue de maintenir Sa création : « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:17). Il mène Son Église, lui assurant la victoire sur la mort : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18).

Il est le Rédempteur, le sacrifice parfait pour les péchés. Son but est : « de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par Sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles » (Colossiens 1:20-22). Et, éventuellement, Jésus va restaurer toute la création dans son état original, lors de Son avènement. Au fur et à mesure que nous reconnaissons et croyons les enseignements de Sa Parole, sur la Bonne Nouvelle de la création à la restauration de tout, nous pouvons continuer à être victorieux dans la foi établie par notre Créateur.

Jésus nous déclare : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:9-12). L’expression « se faire plaisir » n’est jamais mentionnée dans la Bible et « maintenir » est seulement utilisé en référence à l’hospitalité. Des activités comme faire bombance ou faire ripaille reçoivent plutôt de la condamnation dans les Écritures sauf pour des petits enfants au jeu. Pourtant, de nos jours, plusieurs églises ou organisations religieuses mettent une abondance d’emphase sur les divertissements et les spectacles pour attirer leurs membres, spécialement les plus jeunes.

C’est leur façon d’attirer leurs fidèles pour le Seigneur, disent-ils. C’est peut-être ainsi, mais c’est bizarre que ni le Seigneur, ni les apôtres, ni les prophètes ne nous l’aient dit dans la Parole de Dieu. Est-ce un programme gardé en réserve par Jésus spécialement pour les jeunes gens de cette génération ? En réalité, les véritables chrétiens ont quelque chose de bien meilleur et de plus durable que de se divertir et avoir du plaisir en ce bas-monde. Dieu nous déclare que : « Le cœur joyeux vaut un remède ; mais l’esprit abattu dessèche les os » (Proverbes 17:22). Alors que la Bible n’utilise jamais le mot « plaisir », on y trouve plusieurs mentions de la joie. En voici quelques uns :

Dans Jérémie 15:15-16, le prophète déclare : « Tu sais tout, ô Éternel ! Souviens-toi de moi, visite-moi, venge-moi de mes persécuteurs ! Ne m’enlève pas, en différant ta colère ; reconnais que je souffre l’opprobre pour toi ! Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! » L’apôtre Pierre nous dit : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Et dans Néhémie 8:9-10 : « Et Néhémie, le gouverneur, Esdras, sacrificateur et scribe, et les Lévites, qui instruisaient le peuple, dirent au peuple : Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force. » Nous devrions nous rappeler continuellement que Jésus, au-travers de Ses paroles, partage Sa joie avec nous afin que notre joie soit complète.

Suivons Jésus dans Luc 17:11-19. « Comme il allait à Jérusalem, il passait par le milieu de la Samarie et de la Galilée. Et entrant dans un bourg, il rencontra dix hommes lépreux, qui se tenaient éloignés ; et ils s’écrièrent : Jésus, Maître, aie pitié de nous ! Les ayant vus, il leur dit : Allez, et montrez-vous aux sacrificateurs. Et il arriva qu’en s’en allant, ils furent nettoyés. Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri. »

Pourtant, Jésus avait guéri les dix, mais seulement un a eu la reconnaissance de revenir vers Jésus pour le remercier de Sa merveilleuse délivrance. Nous sommes en premier lieu étonnés par l’ingratitude des neuf autres, jusqu’au moment où nous réalisons que pas plus de dix pourcent de ceux qui connaissent Jésus, prennent le temps de Le remercier pour leurs bénédictions innombrables quotidiennes, comme la vie, la liberté, la nourriture, un abri, la santé, la famille et spécialement un accès à la Bible et Son offre gratuit du salut, don de loin plus grand que la guérison spéciale reçue par les dix lépreux. Eux avaient reçu le nettoyage extérieur du corps, tandis que celui qui est revenu vers Jésus avait reçu le nettoyage intérieur de son âme lorsque le Seigneur lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri.

Ces paroles prononcées par Jésus se trouvent à quatre autres endroits dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 9:20-22 : « une femme qui était malade d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha par-derrière, et toucha le bord de son vêtement, car elle disait en elle-même : Si seulement je touche son vêtement, je serai guérie. Jésus, s’étant retourné et la regardant, lui dit : Prends courage, ma fille ! ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie dès cette heure-là. » Dans Marc 10:46-53, un : « aveugle, était assis auprès du chemin, demandant l’aumône. Et ayant entendu que c’était Jésus de Nazareth qui passait, il se mit à crier et à dire : Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! Et plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait encore plus fort : Fils de David, aie pitié de moi ! Et Jésus s’étant arrêté, dit qu’on l’appelât. Ils appelèrent donc l’aveugle, et lui dirent : Prends courage, lève-toi, il t’appelle. Et jetant son manteau, il se leva et vint vers Jésus. Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Et l’aveugle lui répondit : Maître, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a guéri. Et aussitôt il recouvra la vue, et il suivait Jésus dans le chemin. »

Lors d’une autre occasion, une femme se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, se mit à Lui arroser les pieds de ses larmes et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds et les oignait de parfum. « Alors, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour me laver les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a cessé de me baiser les pieds. Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle a oint mes pieds d’une huile odoriférante. C’est pourquoi je te le dis, ses péchés, qui sont en grand nombre, lui ont été pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés ? Mais il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée ; va-t’en en paix » (Luc 7:44-50).

Ce mot grec sozo, qui veut dire « sauver » paraît plusieurs autres fois. Par exemple : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur, » que nous trouvons dans Hébreux 7:25. Dix lépreux furent guéris, mais seulement un fut sauvé. Et la preuve de son salut s’est manifestée par sa foi en Christ et par sa gratitude, donnant gloire à Dieu. « Rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5:20). Ceux qui ne rendent pas grâces à Dieu pour toutes choses reçues, font partie du 90 % qui n’ont pas encore compris que Dieu demande ces choses pour Se former des élus.

Même dans nos prières, l’humilité doit primer avant tout. Jésus Lui-même nous dit : « Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens [qui récitent le rosaire, par exemple] ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:6-8). Dans Matthieu 6:1, Jésus S’adresse à beaucoup d’individus lorsqu’Il déclare : « Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. »

Ayant dit cela, Jésus utilise maintenant le singulier en S’adressant à ceux qui voudraient devenir Ses disciples. Au sujet de l’aumône, dans Matthieu 6:2-4, Jésus déclare : « Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » Ensuite, au sujet de la prière, Jésus nous dit ceci : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues [ou devant un mur de lamentations], afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » (Matthieu 6:5-6).

Quand un chrétien jeûne, c’est un acte personnel entre le chrétien et Son Dieu. Dans Matthieu 6:17-18, Jésus nous dit : « Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement. » Regardez de quelle façon Jésus veut nous voir prier : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Il devient évident que Notre Seigneur met beaucoup d’emphase sur le fait d’accomplir ces choses en privé. Car donner des aumônes ainsi que jeûner publiquement est souvent fait pour bien paraître devant les hommes ainsi que pour avoir l’air très spirituel. Mais Jésus nous déclare qu’ils reçoivent leur récompense. La prière en publique n’est certes pas à dédaigner surtout entre frères et sœurs dans une assemblée, lorsque quelqu’un prie tout haut au nom de tous les autres membres de l’assemblée. Mais si quelqu’un s’affiche devant tout le monde en apparaissant prier son Dieu en silence afin de démontrer sa grande piété à tous, cette prière ne vaut pas grand-chose, même si le prieur reçoit sa récompense en voyant les regards admiratifs des autres qui le prennent pour un grand saint.

Jésus a également profité de l’occasion afin de donner un modèle de prière dans Matthieu 6:9-13. Mais notez ce que Jésus ajoute : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres. »

Prêcher le pardon, c’est bien, mais si vous n’êtes pas capables de pardonner aux autres, cessez de faire l’hypocrite. À Timothée, Paul lui dit : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » (2 Timothée 4:1-2). La charge de Paul à son jeune évangéliste, juste avant son martyr, était fortement requise des chrétiens de son temps, à cause des persécutions et de l’apostasie de certains individus. Et ses paroles sont encore plus appropriées aujourd’hui.

L’admonition « d’insister en temps » mérite une note spéciale. Le mot grec ephistemi est traduit de façons variées, comme « sois présent », ou « sois à la portée », c’est-à-dire, sois toujours prêts. L’idée est simplement d’être là, faisant ce qu’il faut faire, au moment où c’est nécessaire. Dans ce contexte particulier, Paul veut dire que la responsabilité du chrétien est d’être là, avec les Paroles de Dieu, pour exhorter avec doctrine, reprendre et même censurer en toute patience, en instruisant, même lorsque nous sommes refoulés par celui qui nous écoute. Aux Colossiens, Paul a déclaré : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Cette charge de Paul s’applique, non seulement lorsque nous sommes en devoir, pour ainsi dire, mais en tout temps. Le chrétien doit toujours être prêt lorsque Dieu lui demande de servir. Paul pouvait bien nous placer une telle charge, car lui-même nous a servi d’exemple. « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:7-8). Donc, il pouvait bien dire à Timothée : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes » (2 Timothée 3:10-11). « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche, » nous dit Paul, dans 2 Timothée 4:6. Il était prêt à mourir comme il l’a toujours été pour parler au nom du Seigneur.

Paul était convaincu que : « La justice produira la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours » (Esaïe 32:17). L’exposition de la droiture dans le Nouveau Testament rend clairement que nous, qui avons reçu le travail de prêcher la droiture de Christ par la foi, sommes devenus Ses ambassadeurs. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:20-21). « Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:4-5).

Ainsi, le salut devient la possession magnifique de ceux dont le travail de Christ leur est imputé par la foi. Par contre, l’assurance du salut, accompagnée de la paix dans le cœur, n’est expérimentée que par ceux qui sont sauvés et qui pratiquent et marchent avec le Seigneur quotidiennement. « Cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut, quoique nous parlions ainsi. Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:9-12).

Nous pouvons savoir, en effet, que nous sommes sauvés simplement au-travers notre foi en Son travail et en Sa parole. Regardons ce que l’apôtre  nous dit, dans 1 Jean 5:13-14 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. » Cependant, afin de savoir si notre foi est réelle, Dieu nous a donné ce petit test. Dans 1 Jean 2:3-6, l’apôtre déclare : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

C’est sûrement notre assurance de salut et un avant-goût de Sa gloire divine ! Car : « c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20). La résurrection de Christ n’est pas moins cruciale à l’Évangile que la mort de Christ. Si Jésus n’est pas ressuscité des morts : « Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:18-20.

La résurrection de Christ nous assure d’abord de notre justification. En parlant de la foi d’Abraham et la droiture de Dieu envers lui, Paul nous écrit : « Étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:21-25). Dieu a déployé en nous Sa puissance afin que nous puissions Le servir efficacement au-travers de la résurrection de Jésus.

« Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, » nous dit Paul, dans Éphésiens 1:18-20. Dans Son état glorifié, Christ continue Son ministère en nous. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Finalement, la résurrection de Christ nous confirme qu’un jour nous aussi serons ressuscités, si nous mourons avant Son retour. « Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous » (2 Corinthiens 4:14). Reculons un peu  dans le temps et allons voir ce que Dieu nous dit de Satan, dans Genèse 3:14-15 : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Lorsqu’Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu, Dieu avait prononcé une malédiction épouvantable sur toute Sa création, et non seulement sur les humains. À partir de cet instant-là, la mort fut attachée à tout. Mais au même moment, Dieu a prédit la venue d’un Rédempteur qui rétablirait toutes choses.

Et ce Rédempteur serait nul autre que Christ. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Donc, Jésus est né pour mourir. Dans l’Évangile de Jean, Christ a identifié plusieurs raisons pour lesquelles Il est né. Considérez ces versets comme références. D’abord Christ est venu pour offrir la rédemption à tous ceux qui croiraient en Lui. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Il y a cependant plusieurs autres aspects sous ce parapluie de rédemption.

Jésus Lui-même a déclaré : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34). La volonté de Dieu était parfaite, même dans Son jugement, ainsi que dans Sa résurrection, lorsque Jésus a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30). Dans Jean 6:40, Jésus a également déclaré : « C’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. »

Dans Jean 7:15-18, nous découvrons que : « les Juifs étaient étonnés, et disaient de Jésus : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Plusieurs aspects de l’œuvre de Christ doivent se réaliser dans cette vie, car Jésus a déclaré ceci, dans Jean 10:10-11 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »

Son désir premier fut que nous ayons une relation éternelle avec Dieu. « Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole » (Jean 17:3-6). Mais Son but premier fut d’amener à son apogée Sa stratégie de rédemption.

Jésus savait fort bien qu’aucun aspect de Son œuvre ne pouvait avoir effet sans l’expiation du péché, qui n’était possible que par le sacrifice du sang pour ce péché. « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père, » nous a confirmé Jésus, dans Jean 15:13-15. « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11).

Voilà la véritable raison pourquoi Christ est venu la première fois, sur la terre. Mais Il reviendra une deuxième fois bientôt ; cependant, cette fois, pour établir Son Royaume ici-bas, avec Ses Élus pour gouverner avec Lui pendant mille années. Et ce Royaume sera éternel et ne sera jamais donné à une autre nation. En voici la preuve : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45). Voilà ce que les serviteurs de Dieu ont reçu pour mandat de prêcher dans toute la création. Et lorsque : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations … alors la fin arrivera, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 24:14.




D.439 – La vie éternelle

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jean a déclaré ceci : « Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans Son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Nous avons auprès de lui cette assurance, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quelque chose que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous lui avons demandée » (1 Jean 5:11-15). Cette déclaration puissante de la part de Jean est pleine de vision pour les convertis et, pourtant, Jean nous l’adresse comme à des enfants.

Dans 1 Jean 5:20-21, Jean déclare : « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles. » Il nous parle ainsi afin que nous sachions que la vie éternelle est pleine de majesté merveilleuse. Mais pour y participer, nous devons nous débarrasser des idoles et adorer Dieu seulement.

Jean commence son épître en nous rappelant que : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite » (1 Jean 1:1-4).

Jean fut témoin oculaire de la résurrection de Jésus, ce qui s’avère une preuve herculéenne appuyant les déclarations et les promesses du Seigneur. Dans Actes 17:30-31, Paul déclare que : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir, parce qu’il a fixé un jour où il jugera le monde selon la justice, par l’Homme qu’il a désigné, ce dont il a donné à tous une preuve certaine en le ressuscitant des morts. » Dans son épître, une bonne partie du témoignage de Jean est fondée sur les instructions précises de Jésus Lui-même, entendues et enregistrées dans l’Évangile de Jean sous l’inspiration du Saint-Esprit, comme nous lisons dans Jean 20:31, où l’apôtre nous dit :  « Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom. »

Ceux qui croiront ne périront pas. « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:14-16). À la femme samaritaine, Jésus a dit : « Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:14), « …afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:23-24). Celui qui vient à Christ n’aura jamais faim. « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35).

Dans Jean 10:28-30, Jésus a dit : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un. » Jean nous confirme ici que le Père et le Fils est un et travaille en unité parfaite. À Marthe, lors du décès de Lazare : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde » (Jean 11:25-27).

Fondé sur la Parole de Dieu, Jean nous donne des indices par lesquels nous pouvons savoir que nous « vivons » :

Le premier indice est que nous aimons et gardons Ses commandements. Dans 1 Jean 2:3-5, l’apôtre nous dit : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. »

Ensuite, nous connaissons et aimons la vérité. Dans 1 Jean 2:20, nous avons la confirmation que : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. » Nous nous laissons guider par le Saint-Esprit.

Nous aimons les frères et les sœurs. Dans 1 Jean 3:13-15, Jean nous déclare : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères [et nos sœurs], nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère [ou sa sœur] demeure dans la mort. Quiconque hait son frère [ou sa sœur] est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

Nous savons que le Saint-Esprit vit en nous parce que, dans 1 Jean 4:12-15, nous apprenons que : « Personne n’a jamais vu Dieu : si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est accompli en nous. En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. »

Mais qui était Jésus ? Un simple homme ayant beaucoup de Saint-Esprit ? Ou était-Il plus que cela ? L’apôtre Jean nous donne un portrait condensé que nous avons lu tant de fois et que très peu semblent comprendre tellement le message est fort et puissant. Jean débute en disant : « Au commencement était la Parole, [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:1-4). Une multitude de biochimistes ont tenté depuis plus d’un siècle de déterminer comment la vie a pu évoluer à partir d’un objet sans vie. Une telle recherche est impossible et absurde, car le système de reproduction le plus simple serait infiniment plus complexe que la machine la plus élaborée créé par l’homme. La vie ne peut venir que de la vie. La première apparition d’une vie humaine, ou autre, ne pouvait entrer en existence que par une création du Dieu vivant.

Le roi David fut inspiré d’écrire cet hommage pour nous à son Créateur,  dans Psaume 139:14-16 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, oeuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Plus tard, Paul a rendu hommage à ce même Dieu : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu » (Actes 17:28-29).

Paul s’adressait à des Athéniens pour leur faire connaître le véritable Dieu : « Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17:23-27).

Paul ajoute maintenant ceci, dans Hébreux 1:2-4, au sujet de Dieu qui : « Nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Jésus était la personnification même de Dieu dans une chaire humaine. Emmanuel, Dieu parmi nous. Nos battements de cœur, la respiration de nos poumons, les atomes qui composent notre corps, tout est continuellement maintenu en vie pas la puissance de Sa parole.

Si Dieu décidait de retirer Sa puissance pour un seul moment, toute vie cesserait sur la terre et la lumière cesserait aussi, laissant une noirceur totale. Même les athées qui rejettent Dieu et blasphèment Son nom doivent leur existence à Sa puissance et à Sa grâce. Donc, quand on voit que « en Lui était la vie », cela ne voulait pas simplement dire qu’Il était vivant, mais plutôt que toute vie venait de Lui. Cela veut carrément dire avoir le pouvoir de donner la vie par une naissance, mais aussi de redonner la vie éternelle par une résurrection. Regardons ensemble les paroles de Jésus dans Jean 5:25-27 : « En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. »

La vie est en Jésus. Lui seul a vaincu la mort en ressuscitant des morts. « Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:21). L’apôtre Paul nous l’explique ainsi dans 1 Corinthiens 15:45-46 : « Suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam [Jésus] est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. » Ainsi : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie » (1 Jean 5:12). « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ;   mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire, » nous dit Paul, dans Colossiens 3:2-4.

Pour indiquer à Ses disciples de ne pas sommeiller en attendant Son retour, Jésus leur donna cette parabole. Dans Luc 19:12-13 : « Il dit donc : Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. » Jésus leur proposa cette parabole parce qu’Il était près de Jérusalem et qu’ils croyaient que le Royaume de Dieu allait paraître bientôt. Jésus voulait les voir plutôt occupés à utiliser leurs talents et les opportunités qui se présenteraient d’être au service de leur Maître jusqu’à Son retour.

Le mot traduit « valoir » utilisé par Jésus vient du grec pragmatenomai d’où nous tirons le mot pragmatique qui veut dire « d’une façon pratique », et ce mot paraît cette seule fois dans le Nouveau Testament. Un autre mot qui lui ressemble et qui paraît également une seule fois dans la Nouvelle Alliance se trouve dans 2 Timothée 2:4, où Paul dit : « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. » Ici, le mot « affaires » vient du grec pragmateia. Paul met en garde ceux qui souhaiteraient devenir des bons soldats pour Christ de ne pas trop s’engager dans les affaires du monde, s’ils veulent être appréciés par leur Officier commandant.

Au début, il semblerait y avoir une contradiction, ici. Jésus dit de demeurer occupé afin de faire valoir nos talents dans le monde jusqu’à Son retour, alors que Paul dit de ne pas trop s’engager dans les choses du monde. Il n’y a aucune contradiction ici si nous prenons en considération la motivation qui est impliquée dans ces deux passages bibliques. Quelle que soit notre vocation dans la vie, nous devrions faire ce travail et toutes les autres responsabilités qui s’y rattachent avec diligence et fidélité, par amour pour Jésus. Si, toutefois, nous permettons à notre vocation de devenir le but ultime de notre carrière au lieu d’être employés au service de Jésus, nous devenons alors mêlés dans les affaires de ce monde, et cela Lui déplaît.

Christ désire que nous soyons toujours diligents dans ce qu’Il nous a appelés à accomplir jusqu’à Son retour. Il faut cependant être certain que nous le faisons pour Lui et non pour nous-mêmes. Dans Jean 1:9-13, nous lisons : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » La Bible nous enseigne clairement que la Foi en la Personne et dans le travail de salut de Jésus-Christ est essentiel au dit salut. Jésus Lui-même a dit, dans Jean 14:6-7 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. »

En prononçant ces paroles à Ses disciples, Jésus Se déclarait l’image visible du Père. Pas une autre personne, mais la même que le Père et que les disciples voyaient devant eux. C’est pourquoi : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Cela veut dire qu’il n’y a pas de salut dans l’islam, dans le bouddhisme, dans le communisme et certainement pas dans l’humanisme évolutionnaire, ou toute autre foi sauf qu’en Christ ! Mais qu’en est il des millions et des milliards de gens, tout au long des siècles, qui sont nés et qui sont morts sans jamais avoir entendu le nom de Jésus-Christ ?

L’apôtre Paul nous dit, dans Romains 10:17-21 : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Je demande encore : Israël n’en a-t-il point eu connaissance ? Moïse dit le premier : Je vous provoquerai à la jalousie par ce qui n’est pas un peuple ; je vous exciterai à l’indignation par une nation privée d’intelligence. Et Ésaïe ose dire : J’ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient point, j’ai été connu par ceux qui ne s’informaient point de moi. Mais à l’égard d’Israël, il dit : J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant. »

C’est-à-dire qu’ils ont tous entendu, mais se sont-ils tous converti ? Regardez autour de vous et répondez ! Jésus était la lumière du monde envoyée à chaque personne. Dans Psaume 19:2-7, il est écrit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. » C’est à cela que Paul faisait allusion.

Paul a également insisté : « Car en lui [Jésus] la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:17-22).

Donc, selon Pierre : « En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Ancien païen, Corneille cherchait Dieu et il a reçu Pierre avec l’Évangile. Dans Actes 10:1-5, nous lisons : « Il y avait à Césarée un homme, nommé Corneille, centurion de la cohorte appelée Italique. Il était religieux et craignant Dieu, lui et toute sa famille, faisant aussi beaucoup d’aumônes au peuple, et priant Dieu continuellement. Il vit clairement dans une vision, environ la neuvième heure du jour, un ange de Dieu qui entra chez lui, et lui dit : Corneille ! Et ayant les yeux attachés sur l’ange et tout effrayé, il dit : Qu’y a-t-il, Seigneur ? Et l’ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées en mémoire devant Dieu. Envoie donc présentement des gens à Joppe, et fais venir Simon, qui est surnommé Pierre. »

Le lendemain, comme les serviteurs étaient en chemin et qu’ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le haut de la maison, à la sixième heure, environ, pour prier. « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. Mais Pierre répondit : Non, Seigneur ; car je n’ai jamais rien mangé d’impur ou de souillé. La voix lui dit encore pour la seconde fois : Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié. Et cela arriva par trois fois ; après quoi le vase fut retiré dans le ciel » (Actes 10 :10-16).

« Or comme Pierre hésitait en lui-même sur le sens de la vision qu’il avait eue, les hommes envoyés de la part de Corneille, s’étant informés de la maison de Simon, arrivèrent à la porte. Et ayant appelé, ils demandèrent si Simon, surnommé Pierre, était logé là. Et comme Pierre pensait à la vision, l’Esprit lui dit : Voilà trois hommes qui te demandent. Allons, lève-toi, descends, et t’en va avec eux, sans faire aucune difficulté ; car c’est moi qui les ai envoyés. Pierre étant donc descendu vers ces hommes qui lui étaient envoyés de la part de Corneille, leur dit : Me voici, je suis celui que vous cherchez ; pour quel sujet êtes-vous venus ? Ils dirent : Corneille, centurion, homme juste et craignant Dieu, et à qui toute la nation des Juifs rend témoignage, a été averti par un saint ange, de te faire venir dans sa maison, pour entendre ce que tu lui diras. Pierre les ayant donc fait entrer, les logea ;  et le lendemain il s’en alla avec eux, et quelques-uns des frères de Joppe l’accompagnèrent » (Actes 10:17-23).

« Le jour suivant, ils entrèrent à Césarée. Or, Corneille les attendait avec ses parents et ses plus intimes amis qu’il avait réunis. Et comme Pierre entrait, Corneille alla au-devant de lui, et se jetant à ses pieds, l’adora. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-toi ; moi-même aussi je suis un homme. Et s’entretenant avec lui, il entra, et trouva plusieurs personnes assemblées. Et il leur dit : Vous savez qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger, ou d’aller chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne dire aucun homme souillé ou impur. C’est pourquoi, ayant été appelé, je suis venu sans aucune difficulté. Je vous demande donc pour quel sujet vous m’avez fait venir. Alors Corneille dit : Il y a quatre jours, à cette heure, que j’étais en jeûne et en prières dans ma maison à la neuvième heure, et tout d’un coup un homme, couvert d’un vêtement resplendissant, se présenta devant moi, et dit : Corneille, ta prière est exaucée, et Dieu s’est souvenu de tes aumônes. Envoie donc à Joppe, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer ; quand il sera venu, il te parlera » (Actes 10:24-32).

« C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, après le baptême que Jean a prêché ; comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de puissance Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient opprimés par le diable ; parce que Dieu était avec lui. Et nous, nous sommes témoins de toutes les choses qu’il a faites, tant au pays des Juifs qu’à Jérusalem. Ils l’ont fait mourir, le pendant au bois ; mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donné de se faire voir, non à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance ; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts » (Actes 10:33-41).

Dans Actes 10:42-48, nous découvrons comment les premiers Gentils furent baptisés dans l’Église, car Pierre nous déclare : « Et il [Jésus], nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts. Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? Et il commanda qu’on les baptisât au nom du Seigneur. Alors ils le prièrent de demeurer quelques jours avec eux. »

Et notez bien que Pierre commanda qu’on les baptise au nom du Seigneur, et non pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, car Pierre avait compris que ces trois ne formaient qu’un seul Dieu. C’est ainsi que Dieu envoya encore plus de lumière afin que : « celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:21). Et c’est ainsi que les Gentils ont eu accès à la vie éternelle.




D.379 – Vivre par l’Esprit

humble

Par Joseph Sakala

Si nous examinons ce qui se passe présentement dans le monde chrétien, il est vraiment surprenant de percevoir combien de personnes se déclarent chrétiennes converties et persistent pourtant inlassablement à être en désaccord sur les choses spirituelles avec d’autres « érudits » qui se disent pareillement chrétiens. C’est ce qu’ils fabriquent tout en se glorifiant de leur grande connaissance des Écritures. Mais, qu’est-ce au juste qu’un chrétien ? Comment peut-on le reconnaître d’une façon claire et concluante ? Les déterminations humaines n’ont aucune valeur réelle, puisque les « chrétiens » eux-mêmes sont en contradiction sur la véritable définition. Il faut donc chercher dans la Bible pour le découvrir.

D’abord, Paul nous dit qu’il faut se soumettre à Dieu. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). Si un individu ne peut pas plaire à Dieu, comment pourrait-il être appelé par Dieu, puis donné à Christ afin de Lui appartenir ? « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix » (1 Corinthiens 14:33). Il devient évident que cela nécessite un autre ingrédient dans l’humain pour répondre à cette question délicate. Il faut abandonner notre comportement charnel et décider de laisser l’Esprit nous guider. Regardez bien ce que Paul dit maintenant aux convertis : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). De ce fait, si l’Esprit de Dieu ainsi que l’Esprit de Christ, ne vivent pas dans un individu, cette personne ne peut même pas se déclarer chrétienne.

Que faut-il donc faire pour être chrétien ? Nous devons appartenir à Christ. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, » dit Paul, « ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5:24-26). Quand une personne accepte Jésus en tant que Seigneur et Sauveur, ayant la foi qu’Il est le Fils de Dieu et son Rédempteur personnel, quelque chose de merveilleux survient. L’Esprit de Dieu entre littéralement dans son esprit afin de guider cet individu dans une nouvelle vie en Jésus. À partir de ce moment, qu’il le ressente ou non, il est dans l’esprit, car l’Esprit de Dieu habite en lui. Puisque Jésus était la personnification même de Dieu dans la chair humaine, alors l’Esprit de Christ habite pareillement en lui, car c’est toujours le même Esprit.

Le corps du croyant devient ainsi le temple du Saint-Esprit pour guider sa vie. Vous croyez que je plaisante ? Regardons ensemble ce que Paul nous dit, dans 1 Corinthiens 6:19-20 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » En plus de nous guider à mieux comprendre les Saintes Écritures : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Alors : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit » (1 Jean 4:13).

Regardons ensemble cette magnifique déclaration de Jésus pour consoler Ses disciples avant de retourner au ciel. « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:16-20). C’est ainsi que nous pouvons contempler l’amour de Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Durant Son ministère sur la terre, Jésus était incontestablement le parfait  Consolateur de Ses disciples, car ils se sentaient vraiment en sécurité avec Lui et remplis de la plénitude de Dieu. Une relation si merveilleuse avec Dieu ne peut que transformer nos vies maintenant, de façon que si nous vivons par l’Esprit, de la sorte marchons aussi par l’Esprit. Le résultat d’un tel comportement devient évident. Car : « Pour tous ceux qui suivront cette règle, » dit Paul, « que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » Voilà le nom que porte présentement l’Église que Jésus Lui-même a fondée au premier siècle. Lorsque Jésus reviendra pour établir le Royaume de Dieu éternellement sur cette terre, Il sera Lui-même le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, de ceux qu’Il établira comme Élus pour administrer ce Royaume durant le Millénium. Son message de salut tournait continuellement autour de cela. Mais la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume. Donc, il faut absolument naître de nouveau, avec un corps glorifié, pour voir ce Royaume et y entrer.

Attendu que la chair et le sang ne peuvent entrer dans le Royaume, il faut absolument qu’il y ait une transformation de la chair (i.e., ce que nous sommes présentement) à l’état d’esprit, (i.e., ce que nous serons). Jésus Lui-même nous l’explique dans Jean 3:1-2 : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Ne faisant aucun cas du magnifique compliment que Nicodème venait de Lui faire : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (v. 3). Voilà la première exigence pour voir le Royaume.

Aux versets 4 à 6 : « Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » De nos jours, des milliers, si non des millions de « chrétiens » prétendent être déjà nés de nouveau alors qu’ils sont toujours en chair et en os. C’est le contraire de ce que Jésus vient de nous expliquer. Alors, si jamais vous rencontrez quelqu’un qui se glorifie ainsi, demandez-lui s’il vit encore dans la chair et montrez-lui ensuite ce passage où Jésus explique ce que c’est que de naître vraiment de nouveau.

Nous devons donc appartenir à Christ en observant les commandements qu’Il nous a prescrits. En les observant, plusieurs changements s’effectuent en nous, dans cette nouvelle vie que Dieu nous accorde pour appartenir à Jésus. Or, ceux qui appartiennent à Christ, dit Paul, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Notre conduite devient carrément orientée sur les enseignements de Dieu. Non sur les œuvres de la chair qui sont manifestées dans : « l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

Au contraire, notre comportement d’auparavant devient plutôt orienté sur le fruit que l’Esprit se met à former en nous. « Car le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Et, avec le temps, ces vertus deviennent évidentes dans la conduite du chrétien qui vit par l’Esprit. Donc, si nous vivons par l’Esprit, il faut nécessairement que nous marchions aussi par l’Esprit. Cela veut simplement dire de ne plus rechercher notre vaine gloire en nous provoquant les uns les autres et en nous portant envie les uns aux autres, mais plutôt de s’entraider et de chercher à faire du bien aux autres.

Regardez ce qui se passe dans notre société actuelle et vous découvrirez que les instructions bibliques sont complètement rejetées par la majorité du monde, car les gens se plaisent à agir contrairement à la Parole de Dieu. Ensuite, ces mêmes individus se plaignent innocemment qu’il n’existe pas de véritable paix dans le monde. Dans 1 Timothée 6:13-16, Paul donnait cette instruction à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle. »

Montrez ces versets à ceux qui espèrent toujours pouvoir monter au ciel un jour. Pourtant, la déclaration de Paul, ici, ne faisait que confirmer les paroles mêmes de Jésus lorsqu’Il a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel, » dans Jean 3:13. Et Jésus devait sûrement le savoir, car, dans Jean 16:28, Jésus a dit : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. » En effet, Jésus est sorti du Père pour venir dans le monde afin de nous transmettre le moyen de faire partie du Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre. Mais Satan a tellement bien séduit le monde entier à croire que ce sont les humains qui peuvent monter au ciel. Il est incroyable de voir combien de personnes croient toujours ce mensonge. Un jour, cependant, tous connaîtront la vérité.

Dans tous les titres utilisés dans la Bible pour décrire le Christ, le plus significatif est peut-être celui de Roi, puisque ce titre décrit Son règne universel. Car le jour vient : « qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11). D’abord, puisqu’Il a créé toutes choses, Il est le Roi de toute la création. « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en Sa main que sont les abîmes de la terre ; à Lui sont les sommets des montagnes. A Lui appartient la mer, car il l’a faite, et Ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5).

Dans une perception spéciale, Jésus est également le Roi des Juifs. Car : « Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à Son règne » (Luc 1:33). Christ est pareillement notre Roi Rédempteur, nous ayant libérés du royaume de Satan. Rendons gloire à Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de Son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image [parfaite] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-15).

Il viendra un jour et tous les rois de la terre s’uniront pour Lui faire la guerre. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les Élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations [rebelles], car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:15-16). Dans l’attente de ce jour formidable, servons-Le comme notre véritable Roi en vivant fidèlement selon l’Esprit, dans la grande soumission que nous Lui devons.

Dans la Révélation que Jean a reçue sur l’île de Patmos, il nous dit ceci, dans Apocalypse 11:15-17 : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. » Ce passage merveilleux nous annonce le moment où Jésus Se prépare à revenir sur terre pour prendre le contrôle de toutes les nations du monde entier.

C’est la dernière référence de la Bible où quelqu’un rend grâce. La scène se passe au ciel et les vingt-quatre Anciens, qui représentent tous les Élus de Jésus, bénissent Dieu pour l’accomplissement de Sa promesse de venir en vainqueur afin de rétablir toutes choses selon Son Plan initial. La prière : « Que Ton Règne vienne » de tous les chrétiens au fil des siècles est sur le point de se réaliser avec l’exhortation de Pierre aux Juifs leur disant : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Cette septième trompette annonce précisément le moment du départ de Jésus vers la terre avec Ses saints anges. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). À toute cette réjouissance au ciel, Jean ajoute : « Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous, ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands. Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! Car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. »

Mais avant de vivre une période de 1 000 années de paix et de bonheur sous le règne de Christ, il faut absolument que le grand responsable de tous les malheurs du monde soit banni pendant ces 1 000 ans. Plusieurs personnes observent chaque année une fête appelée Yom Kippur comme un rappel annuel que Satan le diable sera bientôt enchaîné et emprisonné dans le grand abîme pendant 1 000 ans. Mais ce Yom Kippur, ou Jour des Expiations, représente beaucoup plus que cela. Même si la majorité des humains ne le réalisent pas présentement, Paul nous dit : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Jésus nous révèle qu’un jour Lucifer s’est rebellé contre Dieu et s’est attaqué au trône même de Dieu pour Le déloger et prendre Sa place. Le prophète Ésaïe nous raconte cette guerre au ciel. « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Dès ce moment, le nom de Lucifer (qui veut dire Porteur de Lumière) fut changé en Satan (qui veut dire Adversaire).

« Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre et ses anges [devenus des démons], furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Satan est un rebelle, un menteur et un tueur. Ne lui associez plus le nom de Lucifer, car, loin d’être un porteur de lumière, il est maintenant le Prince des Ténèbres. Aux Juifs qui Le harcelaient sans cesse, Jésus a dit ceci : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais parce que Je dis la vérité, vous ne me croyez point » (Jean 8:43-45).

Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu ne lui permettra pas de continuer longtemps comme le « dieu de ce siècle », car son temps se fait court et il le sait. Au retour de Jésus, l’apôtre Jean nous déclare : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Lisons maintenant la suite au verset 4 : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux [les martyrs] qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image [le faux prophète], et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. » C’est la Première Résurrection, celle  des Élus de Dieu.

« Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (v. 6). Ceux de cette première résurrection seront immortels et la mort n’aura plus aucun pouvoir sur eux. Toutefois, avons-nous vraiment compris ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons jamais connue nous-mêmes, de sorte qu’elle peut sembler éthérée et hors de notre portée. D’autre part, cette vie physique est bien plus réelle ou tangible pour nous. Elle peut même sembler beaucoup plus tangible que la promesse de vie éternelle !

D’abord, regardons les faits bibliques : nous savons que la vie éternelle est le don gratuit que Dieu nous a donné (Romains 6:23) et nous sommes justifiés par la grâce : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). La vie éternelle signifie vivre pour toujours, car la mort sera détruite quand le plan de Dieu pour les humains sera complet. Paul nous le décrit ainsi : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54).  L’apôtre Jean ajoute : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

Afin de recevoir cette promesse, la Bible dévoile qu’il y a quelque chose que nous devons faire maintenant. C’est de garder les commandements de Dieu. (Matthieu 19:16-19). Il faut les mettre en application dans notre vie quotidienne. Ce sont les mêmes commandements donnés par Dieu à Moïse sur la montagne, mais agrandis pour refléter l’amour que Christ est venu nous apporter. L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Donc, le véritable chrétien doit s’engager à vivre selon les commandements de Dieu jusqu’à sa mort. Et lorsque Christ viendra établir le Royaume de Dieu, les Élus règneront avec Lui… à faire quoi au juste ?

Ils seront ceux qui instruiront la terre entière dans la vérité pendant mille ans. Fini les milliers de religions, de sectes et de cultes sous la séduction de Satan dans une confusion totale. Il y aura une seule Église et une seule langue comme avant la construction de la Tour de Babel. « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). « Tous les bouts de la terre s’en souviendront, et reviendront à l’Éternel ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face. Car le règne appartient à l’Éternel, et il domine sur les nations » (Psaume 22:28-29).

Ce sera véritablement le temps de rendre gloire à Dieu avec Actions de Grâce pour ce qu’Il est, avec des remerciements pour ce qu’Il a fait. Et nos voix retentiront jusqu’au ciel lorsque Christ reviendra. Subséquemment, la vie de tous les saints immortels sera un témoignage perpétuel de louange et d’action de grâce. Voilà notre destinée si, par la foi, nous avons reçu le Christ comme Sauveur et Seigneur pour l’éternité. Il est primordial que nos vies commencent dès à présent à refléter un tel caractère afin que nous soyons bien préparés, alors que le jour approche. « Rendez grâces en toutes choses, » nous dit Paul, « car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. N’éteignez point l’Esprit. Ne méprisez point les prophéties. Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:18-22). Ne prenez rien pour acquis, vérifiez tout !

En tant que société, nous aimons tous entendre une bonne histoire. Les écrivains font des millions de dollars à inventer des mémoires qui nous tiennent en haleine. Le thème le plus populaire est celui du bien versus le mal. Et l’histoire devient de plus en plus intéressante quand le lecteur doit continuellement deviner qui sera le vainqueur. Plusieurs ont adopté l’image croyant que l’univers entier serait engagé dans un terrible combat entre le bien et le mal. Est-ce une guerre sans issue entre Dieu et Satan ? Ou pouvez-vous avoir la certitude que le bien triomphera du mal et que le règne de Satan tire à sa fin ?

D’abord, il est primordial de reconnaître que Satan est un être réel. Trop de gens ont faussement employé la logique humaine comme argument contre l’existence de Satan le diable. Ils sont séduits ! Après la guerre dans laquelle Lucifer a tenté de détrôner Dieu, Jean nous dit clairement : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Ils sont bel et bien sur la terre présentement en train de fomenter leur dernière tentative de détruire la race humaine. Et ils le font depuis le Jardin d’Éden en créant la division partout. Les guerres, les fraudes, les meurtres, les divorces, la violence conjugale, les vols etc. ne viennent pas de Dieu ! La plus grande séduction de Satan fut de créer le mythe dans l’esprit humain qu’il n’existe même pas !

Non ! Satan n’est sûrement pas une figure imaginaire fréquemment décrite comme un individu habillé d’un costume rouge avec des cornes et une longue queue. Il n’est pas non plus une créature avec qui on doit s’amuser le soir de l’Halloween. Le diable est votre ennemi qui veut vous détruire. Alors, pourquoi tant de personnes, même parmi les religieux, refusent de croire qu’une telle créature puisse exister ? Pour certains, c’est simplement leur crainte de la réalité que Satan existe. D’autres ne sont pas convaincus que Dieu pourrait vaincre Satan. Dommage qu’ils ne saisissent pas que la Bible nous donne la fin de l’histoire.

Ceux qui ont étudié les Jours Saints de Dieu, dans Lévitique 23, savent que Sept Fêtes nous indiquent les sept phases du Plan de Dieu pour les humains. Une de ces fêtes nous dévoile l’élimination de Satan et de son pouvoir sur l’humanité. Le Jour des Expiations (Yom Kippur) parle d’un temps où Satan sera bientôt enlevé. L’apôtre Jean l’a clairement vu dans une vision enregistrée pour nous dans le Livre de l’Apocalypse. «  Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20:1-3).

Donc, Satan sera lié et dépourvu de tout son pouvoir pendant mille ans, mais sera délié pour un peu de temps avant d’être banni pour toujours ! Nous n’avons pas à nous poser des questions, à savoir, qui de Dieu ou de Satan sera victorieux. C’est un « no contest » ! La Parole de Dieu nous indique clairement que les jours de Satan sont comptés. Et il est impossible que Dieu mente (Hébreux 6 :18). Si vous voulez connaître plus de détails sur l’avenir merveilleux que Dieu nous prépare, prenez le temps de lire les chapitres 19 à 22 de l’Apocalypse. Dieu nous a donné Sa révélation afin que nous puissions déjà voir la fin de l’histoire, confiant que Dieu vaincra et bannira Satan et ses démons pour l’éternité.

« Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, » dit Paul, « c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16).




D.309 – Il m’abritera au mauvais jour

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jour-mauvais

Joseph Sakala

Dans Psaume 27:5-6, nous lisons : « Car il m’abritera dans sa tente au mauvais jour ; il me cachera dans le lieu secret de son tabernacle ; il m’élèvera comme sur un rocher. Et maintenant ma tête s’élèvera au-dessus de mes ennemis qui sont autour de moi ; j’offrirai dans son tabernacle des sacrifices de cris de joie ; je chanterai et je psalmodierai à l’Éternel. » Dans ce Psaume de louange, David exprime sa confiance dans le Seigneur, même « quand les méchants, mes adversaires et mes ennemis, sont venus contre moi pour me dévorer, eux-mêmes ont bronché et sont tombés » (Psaume 27:2). En dépit du danger, il regarde vers Dieu pour sa sécurité. Car : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? », dit-il au v. 1.

Pourquoi Dieu a-t-Il protégé David ? La réponse est au moins double. D’abord David avait toujours Dieu à cœur. Dans Psaume 27:4, il dit : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. » Ensuite dans Psaume 27:7-8, il dit à Dieu : « Éternel, écoute ma voix, je t’invoque ; aie pitié de moi et m’exauce ! Mon cœur me dit de ta part : Cherchez ma face. Je cherche ta face, ô Éternel ! » Finalement, il L’invoque en disant : « Quand mon père et ma mère m’auraient abandonné, l’Éternel me recueillera. Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis » (vs 10-11).

La deuxième raison est la nature de Dieu Lui-même. Dieu, par Sa nature, hait le mal et étend Sa grâce sur les Siens. Dieu est montré ici comme un Guerrier Conquérant des ennemis de David. Ses lois sont en opposition à leurs actions, Son Évangile rompt l’emprise des méchants et Son Royaume les détruira. Tant et aussi longtemps que Sa justice, Son Évangile et Son but subsistent, nous pouvons être certains que Dieu va agir. Dans notre texte, David est caché dans Son « lieu secret ». Cette expression veut dire littéralement une couverture protectrice utilisée pour le « commandant-en-chef de l’armée ». C’était l’endroit le mieux gardé et sécurisé sur le champ de bataille. Si ce lieu secret flanchait, la bataille était perdue. Alors, de ce « pavillon », David nous déclare : « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:13-14).

Dans ce monde, nous sommes constamment en guerre, tandis que dans le Royaume, il existe une paix sans fin. Assuré de cela, attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! Dans Deutéronome 33:27-28, nous lisons : « C’est une retraite que le Dieu qui est de tout temps, et que d’être sous ses bras éternels. Il a chassé de devant toi l’ennemi, et il a dit : Extermine ! Et Israël habitera en sécurité ; la source issue de Jacob jaillit à part dans un pays de froment et de moût, et dont les cieux distillent la rosée. » Ce passage nous rappelle des moments de doute et d’inquiétude, mais témoigne également du repos en paix dans Son Amour dans les bras éternels de notre Sauveur.

Ce verset nous rappelle également le soir où Jésus et Ses disciples étaient dans le bateau et qu’un grand vent s’éleva. Les disciples ont réveillé Jésus de Son sommeil : « Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:38-40).

Le temps viendrait où Ses disciples apprendraient à se reposer sous Ses bras. Ce verset nous rappelle aussi la relation affectueuse entre Jésus et Jean. Alors qu’ils étaient assis à table, Jésus leur dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui reçoit celui que j’aurai envoyé, me reçoit ; et celui qui me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Quand Jésus eut dit cela, il fut ému en son esprit, et il rendit ce témoignage : En vérité, en vérité je vous dis, que l’un de vous me trahira. Et les disciples se regardaient les uns les autres, ne sachant de qui il parlait. Or, l’un d’eux, celui que Jésus aimait, était couché à table vers son sein » (Jean 13:20-23). Il y avait une grande intimité entre les deux et cette intimité pourrait aussi bien être la nôtre, si seulement nous voulions nous approcher de Jésus.

Aucun passage biblique n’exprime cette intimité si bien que le Cantique des Cantiques de Salomon qui utilise l’analogie entre un mari et une femme pour représenter l’amour entre Jésus et Ses enfants, l’Église qui est l’Épouse de Christ. « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis » (Cantique des Cantiques 6:3). Les soucis de cette vie nous empêchent parfois d’avoir cette intimité tant désirée avec Jésus, mais le jour vient où : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). Le mariage qui représente cette intimité est d’une valeur primordiale dans le couple. Satan le sait bien et il fait tout en son pouvoir pour le détruire. Alors, les Pharisiens posèrent la question à savoir pourquoi Moïse avait donné la permission de divorcer.

« Et Jésus, répondant, leur dit : Il vous a écrit cette loi à cause de la dureté de votre cœur. Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:5-9). Ces paroles du Seigneur devraient régler une fois pour toutes ce que Dieu avait comme but pour Sa Création. Les athées ne croient pas en Dieu, donc ils ne se soucient pas de ce que Dieu dit. Un individu qui croit en Dieu déshonore Son commandement s’il se met à croire toutes sortes de thèses humanistes plutôt que Sa parole.

Dieu est omniscient et omnipotent, tout en étant aimant et miséricordieux ; et Il ne divorcerait pas. Donner le droit aux êtres humains de divorcer serait assurément la méthode la plus inefficace et la plus cruelle d’accomplir Son Plan. Mais si nous considérons le fait que nos premiers parents ont désobéi dès le début au commandement de Dieu, nous comprenons également que c’est Satan qui contrôle présentement le comportement des humains. Cependant, Dieu avait déjà préparé un plan pour corriger la situation, en Jésus-Christ. « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:15-17).

Donc, étant le Créateur de toutes choses, Lui seul pourra régler tous les problèmes de ce monde lors de Son retour dans la gloire. Mais le chrétien est un enfant de la lumière et y est pour quelque chose dans le mariage. Dans Éphésiens 5:16-17, Paul affirme : « Rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. » Paul nous donne ce commandement : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9). Ce titre, « enfants de lumière », apparaît seulement trois autres fois dans le Nouveau Testament. D’abord, par Jésus pour établir le contraste entre la sagesse du monde et la sagesse divine, lorsqu’Il dit : « Et le maître loua cet économe infidèle de ce qu’il avait agi avec habileté ; car les enfants de ce siècle sont plus prudents dans leur génération, que les enfants de lumière » (Luc 16:8).

Pourquoi Jésus a-t-Il dit que les païens sont plus prudents que les enfants de Dieu, comme s’ils étaient supérieurs aux enfants de Dieu ? C’est que les enfants du monde se couvrent par toutes sortes de trucs, comme baisser le montant d’une facture, marquer un montant inférieur sur une contrat, dans le seul but d’en enlever au maître pour avantager les hommes. Tandis que les enfants de Dieu sont honnêtes et ne penseraient même pas à tricher ou à voler Dieu. Mais temporairement, ce truc pourrait sembler supérieur ou marcher pour les enfants du monde afin de s’attirer des faveurs plus tard dans la vie en cas de besoin.

Une autre fois où le titre « d’enfants de lumière » est utilisé, c’est afin de nous diriger vers la lumière. Dans Jean 12:36, Jésus a dit ceci : « Pendant que vous avez la lumière, croyez en la lumière, afin que vous soyez des enfants de lumière. Jésus dit ces choses, puis il s’en alla et se cacha d’eux. » Et finalement, par Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:5-6, afin de nous encourager en disant : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. » Pour le chrétien, vivre comme un enfant de la lumière est une preuve du Saint-Esprit en nous. Dans Romains 15:14, Paul nous assure : « Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres. »

Dans Romains 14:17-18, Paul dit : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. » Et, dans Éphésiens 5:9, Paul déclare : « Car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. » En réalité : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Ce fruit transforme notre caractère par un choix libre et volontaire, afin d’offrir notre corps comme un sacrifice vivant au Créateur.

C’est ce que Paul nous dit dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite, » en examinant souvent ce qui est agréable au Seigneur. Nous découvrons ainsi une adéquation entre un comportement divin et une sagesse divine. Il devient donc évident que les enfants de la lumière ne doivent prendre aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt les condamner. Dans Éphésiens 5:15-17, nous lisons : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. »

Cette prudence n’est pas la folle sagesse du monde. « Où est le sage ? Où est le scribe ? Où est le disputeur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas rendu folle la sagesse de ce monde ? Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:20-21. Étant donné que la sagesse de Dieu rend intelligent, « nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:7-8. « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:12-13).

Donc : « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:13-14). Il y a plusieurs pièces significatives attachées à ce commandement. Il faut tenir ferme selon l’ensemble du modèle des mots qui nous ont été donnés. Et par la foi, dans l’amour que nous manifestons envers Christ. Ceci n’est pas une option, nous devons tenir ferme dans l’ensemble des instructions. Paul nous déclare : « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:16).

Le but de ses deux lettres à Timothée fut de l’encourager à suivre l’exemple de Paul, qui était complètement soumis à l’autorité de toutes les  Écritures. Aux chrétiens à Rome, Paul était enchanté de leur affirmer : « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice » (Romains 6:17-18). Aux Corinthiens, Paul rappela les choses qui sont arrivées dans la vie des Israélites : « Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:11-13).

Paul a également insisté auprès de l’Église des Philippiens : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19). L’histoire des Églises nous fournit un modèle à suivre. Tandis que les paroles immuables de l’Écriture nous déclarent que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Jésus parlait au monde en paraboles. « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné. Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a. C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent et ne comprennent point » (Matthieu 13:10-13). Pour comprendre, il faut avoir l’Esprit de Christ. « Car, qui a connu la pensée du Seigneur pour L’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:16. Le dépôt que Christ a placé en nous n’est pas un supplément de Q.I. mais plutôt un don : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10). C’est le Saint-Esprit qui fait tout le travail.

Mais cette grande capacité spirituelle doit être bien conservée, car il n’y a aucune garantie de sagesse spirituelle assurée avant l’éternité. Il faut faire attention à ce dépôt. « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:8-9). Dieu a fait en sorte que vous, sans « doctorat », puissiez : « connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen » (1 Timothée 1:16-17).

Paul rend gloire à Dieu et rend grâces à Celui qui l’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’Il l’a jugé fidèle, en l’établissant dans le ministère. « Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier, » témoigne Paul, dans 1 Timothée 1:14-15. Paul utilise plusieurs termes majestueux pour décrire ses pensées dont chacune mérite notre attention. Au Roi éternel, immortel, invisible, seul sage. Tout cela se traduit en « Roi des siècles ». « Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le roi éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux, » déclare Jérémie 10:10.

Immortel. Le mot grec veut dire davantage qu’exemption de la mort. Il implique une incorruptibilité totale. Quel réconfort que de savoir que : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible » (1 Corinthiens 9:25). Et, dans 1 Corinthiens 15:52, Paul nous réconforte en disant que : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. »

Invisible. Dieu est Esprit et, comme tel, ne peut pas être vu. Dieu a choisi de paraître visible en Jésus-Christ. « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Dieu est unique, donc : « A Dieu seul sage soit la gloire dans tous les siècles, par Jésus-Christ Amen ! » (Romains 16:27). Son amour pour nous est éternel. Regardons comment Jérémie l’interprète : « De loin l’Éternel m’est apparu, et m’a dit : Je t’ai aimée d’un amour éternel, c’est pourquoi j’ai prolongé envers toi ma bonté » (Jérémie 31:3). Aucune doctrine n’est aussi clairement exprimée dans la Bible. Dieu nous aime ! Son amour est un amour éternel, ce qui Le pousse à agir fortement envers nous. « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés, et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Ce thème se retrouve dans l’expression : Je suis à Lui et Il est à moi.

Jésus priait ainsi, dans Jean 17:22-24 : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Ceci nous prouve que Dieu ne permettra jamais que nous soyons séparés de notre Sauveur. Cette promesse précieuse nous est confirmée par le Saint-Esprit, comme : « Toute l’Écriture [qui] est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

Considérez maintenant le passage suivant : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement » (Colossiens 2:9). C’est également une preuve irréfutable que la trinité est impossible ! Toute la plénitude de la divinité ne se pourrait pas, si le Père était une Personne distincte de Christ, car ainsi, Christ ne pourrait contenir toute la divinité parce que le Père existerait aussi indépendamment de Lui. Or, le Père et le Fils étant une seule et même Personne, il saute aux yeux que toute la plénitude de la divinité habite corporellement en Christ.

Il est le Consolateur, l’Esprit de vérité, qui nous guide : « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:7-11). Dieu nous a attiré vers Lui : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur, » nous dit l’apôtre dans 1 Jean 3:1-3. Par Sa grâce, nous venons vers Lui en approfondissant le doux pardon de nos péchés. En sécurité dans Son amour : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:3-4).

Dans 2 Corinthiens 1:20, il est écrit : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont Oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. » Le mot « Amen » est un mot remarquable. Il est traduit directement de l’hébreu au grec, ensuite du grec à l’anglais, au français et en plusieurs autres langues, pour être un mot universel. Il est le mot le mieux connu. Le mot est relié directement à l’hébreu « croire ». Lorsque quelqu’un croit Dieu, il confirme sa foi en disant « amen ». Et quand Dieu fait une promesse, la réponse du croyant est « amen », où « ainsi soit-il ». Dans le Nouveau Testament, il est souvent utilisé comme voulant dire « en vérité ». Alors, quand nous prions selon Sa Parole, et nous savons que Dieu va répondre, nous ajoutons le « amen » comme fermeture à notre prière.

Le mot « Amen » est un des titres de Jésus Lui-même. Dans Sa dernière lettre aux sept Églises, Il commence par une salutation tout à fait notable : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Nous pouvons donc être certains que Sa Parole est fidèle et véritable, car Jésus est nul autre que le Créateur de toute chose et, par le fait même, notre éternel Amen. Chaque promesse de Dieu en Jésus-Christ, commence par « En vérité » et se termine par « Amen », nous indiquant un affirmation qui ne peut être exprimée que dans le grec. Il est alors profondément brillant que la Bible clôt son témoignage avec un Amen. Apocalypse 22:21 affirme : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Cette déclaration est notre assurance, ainsi qu’à tous ceux qui lisent Ses mots, de la fidélité de notre Créateur envers tout ceux qui s’y intéressent.

 




D.286 – Avant les temps éternels

 

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble cette belle introduction que Paul utilise pour débuter la lettre à Tite : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:1-4). Il y a des choses que Dieu, même dans Son omnipotence, ne peut pas faire. Il ne peut pas faire le mal, ni Se tromper, car tout ce que Dieu fait est bon, et ce qu’Il dit est vrai. Et finalement, Dieu ne peut pas mentir, alors tout ce qu’Il a promis, Dieu l’accomplira.

Une de Ses plus belles promesses est celle de la vie éternelle, car cette promesse fut faite avant même que le monde existe, incluant l’espace et le temps. Mais comment est-il possible que quelque chose puisse se produire avant que le temps ne débute ? À son jeune évangéliste, Paul a déclaré : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon Son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:8-9). Nos esprits sont enfermés dans l’espace et le temps ; il nous est donc impossible de concevoir qu’il puisse y avoir quelque chose « au-delà » de l’espace et qu’il y ait eu quoi que ce soit « avant » le temps.

Néanmoins, Dieu est le Créateur et Il ne vit pas dans le temps comme nous, puisqu’Il est éternel et tout ce qui existe fut conçu par Lui et par Sa Parole. Donc : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Si l’univers existe, Dieu a dû créer l’espace ainsi que tous les phénomènes qui se trouvent dans l’espace et le temps. Le fait que nous ne puissions comprendre cela ne fait que confirmer Ésaïe 40:13-14 où nous lisons : « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? »

Même le psalmiste fut ébloui lorsqu’il déclara ceci, dans Psaume 139:4-6 : « Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! » Alors, ce que nous ne pouvons pas comprendre, nous le croyons par la foi, tout simplement parce que Dieu ne peut pas mentir. Même si le monde a eu un commencement, ainsi que nos vies, Dieu nous promet que le monde n’aura pas de fin. Et nous avons la promesse de vivre éternellement, dans la Famille de Dieu, si nous obéissons à Sa Parole. Donc, ceci nous confirme automatiquement que Dieu sera là aussi, éternellement avec Sa Famille. Nous recevons, par la foi, l’invariable promesse de l’immortalité en Jésus-Christ par la grâce qui nous est accordée par Son sacrifice sur la croix, prédestiné avant même que le monde existe.

Dans Hébreux 9:14, il est écrit : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » Ensuite, au verset 22, nous lisons : « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon. » Il est curieux de voir combien de personnes s’objectent à la doctrine biblique du salut par le sang versé par Christ. Certains évangélistes vont argumenter que le sang n’est qu’un mélange chimique et, conséquemment, c’était la mort de Christ qui était la rançon pour notre rédemption.

Pourtant, la Bible nous dit de nous réjouir en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14). Nonobstant toutes ces déclarations de certains évangélistes, Paul nous parle de Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Ce passage nous confirme clairement que Jésus était l’image visible du Dieu invisible, et non une deuxième personne dans une trinité.

Il est dit qu’Il a fait la paix par Son sang, dans Colossiens 1:20 : « Et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. » Et : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. » Et, dans Romains 3:25 : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Pourquoi toute cette emphase sur Son sang versé qui offense tant d’évangélistes ? Aurait-Il pu être mis à mort par d’autres moyens, comme par la noyade, la lapidation, par asphyxie, tous des moyens n’évoquant pas l’horreur du sang versé ?

Nous pourrions spéculer en utilisant plusieurs « si », mais nous devons nous en tenir à la Parole de Dieu. Il est théologiquement et biologiquement vrai que « la vie est dans le sang ». Lévitique 17:11 nous dit : « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation. » Donc, le sang des animaux fut offert pour l’expiation des péchés. Finalement, voici ce que spécifie Hébreux 10:12 concernant le Sang de l’Agneau de Dieu : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. » Quand le sang a jailli du côté de Christ, sur la croix, Sa vie fut également versée comme rédemption pour les péchés du monde.

Dans Jean 1:11-13, l’apôtre nous dit ceci au sujet de Jésus : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Les Écritures nous dévoilent que : « Vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Il est essentiel au chrétien de croire au sacrifice de Christ : « Afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:15-16).

Dans les versets 17-18, Jean ajoute : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Mais la foi ne s’arrête pas là. Cette foi grandit au fur et à mesure que le chrétien mature spirituellement. Regardons ensemble quelques attributs dominants chez le chrétien qui grandit dans cette foi divine. Le plus évident se traduit par l’entière confiance que nous plaçons dans notre Seigneur pour régler tous les problèmes auxquels nous n’avons pas de solutions. Nous croyons fermement dans le salut qu’Il nous promet.

Paul, qui fut violemment persécuté à cause de sa foi, témoignait : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par Sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12). Par la foi, nous avons cette assurance que Dieu va fidèlement remplir toutes Ses promesses. Les grands héros de la Bible, que nous trouvons dans Hébreux 11, avaient tous la même chose en commun. Ils sont morts dans la croyance que Dieu accomplirait même les promesses qui leur paraissaient impossibles. Considérons Josué : « Par la foi, les murailles de Jéricho tombèrent, après qu’on en eut fait le tour pendant sept jours » (Hébreux 11:30). Josué était en face d’un problème impossible à résoudre, mais il a mis sa confiance entièrement dans la puissance de Dieu pour solutionner son problème.

Quand nous faisons face à un problème situé au-delà de nos capacités à le régler, Psaume 37:5-7 nous dit : « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à Lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Pour quelle raison ? « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus » (vs 9-10). Dans toutes les étapes de notre vie chrétienne, Dieu nous donne des occasions pour pratiquer l’augmentation de notre foi. Car, dans Hébreux 11:6, nous découvrons : « [qu’]il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

Mais il faut autre chose, et c’est la grâce. Dans 1 Corinthiens 15:10-11, Paul a dit que : « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Ainsi donc, que ce soit moi, que ce soient eux, voilà ce que nous prêchons, et c’est ce que vous avez cru. » Paul fut, sans aucun doute, un des apôtres les plus dévoués à la cause chrétienne qui aient vécu. Si quelqu’un avait le droit d’être fier de ses écrits, de ses œuvres, où de sa vie en général, c’était bien Paul. Sans doute, lui comme d’autres ont dû lutter contre l’orgueil, en se rappelant constamment que tout ce qu’ils avaient accompli, c’était par la grâce et l’amour de Dieu qu’ils furent continuellement guidés.

Paul aurait bien pu s’en vanter, mais, tel que noté dans le passage du début, il a œuvré plus que les autres apôtres. Cependant, il avait toujours la présence d’esprit de reconnaître que : « ce n’est pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » Il devait tout cela à l’Esprit de Dieu qui le guidait dans toutes ses entreprises. Cette expression « non pas moi » paraît deux autres fois dans ses épîtres. La première fut lorsqu’il donnait son instruction pleine de sagesse aux Corinthiens concernant l’institution du mariage. Dans 1 Corinthiens 7:10-11, Paul déclare : « A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. »

Paul avait continuellement à cœur de sauver les mariages par le dialogue et la réconciliation. Autant ses paroles étaient pleines de sagesse, autant il se devait de rappeler à son auditoire que ses paroles furent inspirées par Christ et ne venaient pas de lui-même. La deuxième fois fut lorsque Paul a témoigné au sujet de sa nouvelle vie en Christ. Aux Galates, Paul a écrit : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20). La puissante vie sainte et transformée qu’il vivait n’avait rien à voir avec ses propres accomplissements, mais elle était due à la puissance de Christ en lui. Alors, si Paul devait se rappeler cela et faire de même auprès de ses auditeurs, comment devrions-nous faire davantage attention de ne pas nous vanter de nos accomplissements. Tout comme Paul, notre témoignage devrait également se limiter aux paroles « non pas moi, mais c’est le Seigneur qui vit en moi ».

Revenons cependant à la grâce qui est venue à cause du péché. Dans 1 Corinthiens 15:21, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. » Ce verset, associé à plusieurs autres dans l’Ancien et le Nouveau Testament, enseigne un principe important, très peu apprécié de certains individus se disant chrétiens, mais qui soutiennent que l’homme aurait évolué du singe sur une période de millions d’années. Leur argument de base serait que, si la terre est vieille, alors la mort fait partie de l’ordre naturel des choses. Donc, des milliards d’organismes ont vécu et sont morts, n’existant seulement que par les adaptés qui ont réussi à survivre. Par contre, la Bible nous indique un scénario totalement différent.

De toute évidence, au commencement, toutes les créatures vivantes ayant une connaissance furent créées afin de vivre éternellement. La mort n’existait pas. Dieu avait même créé un merveilleux jardin où tout ce dont les humains avaient besoin pour nourriture s’y trouvait afin qu’ils vivent éternellement. Mais Dieu avait ordonné une restriction afin de voir si les humains étaient prêts à obéir à leur Créateur. Alors, dans Genèse 2:16-17, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Nos premiers parents ont désobéi à Dieu en mangeant du seul arbre qui leur était défendu et ainsi, par eux, le péché est entré dans le monde et la mort aussi : « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23).

Sous la séduction du serpent et en écoutant Satan au lieu de leur Créateur, Adam et Ève ont placé la création entière sous la malédiction de la mort. « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:16-19).

Depuis ce temps, tous les humains qui ont vécu sur la terre sont morts, sauf la génération présente. Mais tous les morts avec leurs corps corruptibles sont retournés en poussière. En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. Parce que le sacrifice de Jésus sur la croix a rendu possible le salut par le sang versé de Christ, où tous ceux qui Lui appartiennent ressusciteront, un jour. incorruptibles. Donc, la création entière attend : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romans 8:21-23).

Mais si la mort fait partie de l’ordre créé, quelle est sa signification dans notre texte. Si la mort n’était pas spécifiée comme la punition du péché, que serait sa signification dans la mort de Christ ? La croyance dans les vieux concepts détruit les doctrines vitales, incluant notre rédemption par la mort de Christ. Heureusement, la mort sera abolie, un jour. Apocalypse 21:4 nous promet : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Et Apocalypse 22:3-4 continue : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. »

Notre cosmos est composé de plusieurs choses : chaque système, chaque structure, chaque organisme, donc tout ce qui existe dans les cieux et sur la terre. La cosmologie est l’étude du système entier du cosmos. Dans sa deuxième épître, l’apôtre Pierre nous donne un exposé de quatre cosmologies différentes. Une est fausse tandis que les trois autres sont vraies, mais à des époques différentes de l’histoire. Regardons ensemble ce que Pierre déclare dans 2 Pierre 3:13 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » La fausse cosmologie est celle de l’évolution, une doctrine enseignée par les intellectuels des derniers jours : « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4).

L’approche des évolutionnistes au sujet du premier cosmos est complètement fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Pourtant, le premier cosmos dans lequel : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut détruit par les eaux du grand Déluge.

Le cosmos actuel, c’est à dire : « les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Le présent siècle corrompu devait subsister pendant plusieurs siècles jusqu’au Jour du Seigneur. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10).

Dans Psaume 78:68-70, nous lisons que Dieu : « choisit la tribu de Juda, la montagne de Sion qu’il aime. Il bâtit son sanctuaire comme les lieux très hauts, comme la terre qu’il a fondée pour toujours. Il choisit David son serviteur, et le prit des parcs des brebis. » Il y a plusieurs passages dans la Bible qui déclarent sans équivoque que la terre continuera d’exister pour l’éternité. Le roi Salomon a également écrit : « Une génération passe, et une autre vient ; mais la terre subsiste toujours » (Ecclésiastes 1:4). Or, la terre dans son état actuel devra être purgée et nettoyée de tous les effets du péché, ainsi que de la malédiction sous laquelle elle existe présentement. Voilà pourquoi l’apôtre Pierre a prédit ceci : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10).

De toute évidence, ce cataclysme par le feu n’est pas destiné à détruire la terre complètement avec son atmosphère, comme certains prédicateurs prêchent, mais plutôt à effectuer un magnifique échange d’énergies. Tous les éléments embrasés seront convertis en énergie nucléaire, afin de dissoudre tous les restants de fossiles, ainsi que toutes les reliques du péché et de ses malédictions. Quand tout sera brûlé, Dieu renversera le processus afin de reconvertir tout cela en nouvelle matière, renouvelant ainsi la terre à son état pur et primitif lorsque : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). « Or, nous aussi attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3:13).

C’est cette terre purifiée et renouvelée qui subsistera éternellement. « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22). La terre entière sera délivrée de l’esclavage de la dégénérescence. En prévoyant cet événement extraordinaire pour notre terre, nous attendons : « Dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur.

Subséquemment, après la purification par le feu de cette terre corrompue, Dieu fera un nouveau monde sans corruption. « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:13). Ce cosmos subsistera éternellement ! « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Ésaïe 66:22).