D.470 – Demeurez en Moi

Par Joseph Sakala

Dans Jean 15:4-5, Jésus déclare à Ses disciples : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Tel que cité dans Jean 14:16, plusieurs des dernières paroles de Jésus à Ses disciples, comme Il Se préparait à les quitter, impliquaient le mot « demeurez ». Le mot meno paraît 18 fois dans Ses paroles et est traduit différemment afin d’être encore plus clair.

Allons voir ce que Jésus leur disait au sujet de « demeurer », alors qu’Il était encore présent avec eux. Dans Jean 14:25, Jésus déclare : « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. » À Philippe qui Lui demandait : « Montre-nous le Père ? » Jésus lui dit : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:10). « Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes » (Jean 14:11).

Ce que Jésus leur annonçait, c’est que Lui et le Père était la même personne, inséparable, demeurant ensemble, disposant d’une grande puissance accessible à ceux qui croiraient en Jésus. « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14:12). Et de plus, l’Esprit même de Dieu, le Consolateur, habitera en vous, pour l’éternité. « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:16-18).

« Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui », nous assure Jésus, dans Jean 14:19-21. Demeurer en Jésus produit beaucoup de fruit, car c’est Jésus qui nous a choisis. « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Il devient alors évident que : « Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15:6-8). Il n’y a pas de troisième choix, soit que vous demeurez en Lui ou soit que vous soyez jeté dehors, loin de Celui qui soutient toutes choses par Sa Parole puissante (Hébreux 1:3).

Il y a une seule obligation : que nous gardions Ses commandements. « Judas, non pas l’Iscariote, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:22-24). Relisez ces versets et vous comprendrez pourquoi le monde entier est sous l’emprise de Satan et de ses faux ministres qui prêchent un autre Jésus en contradiction avec le vrai qu’ils ne peuvent connaître tant qu’ils persistent à appartenir au monde.

Mais si nous gardons Ses commandements, Jésus nous dit que : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:8-10). « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père, » nous déclare Jésus, dans Jean 15:11-15.

Non seulement devrions-nous demeurer en Lui alors que nous sommes dans ce monde, mais Jésus nous promet que nous serons avec Lui durant l’éternité dans Son Royaume. « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). C’est une promesse certaine pour ceux qui seront dans Son Royaume lorsqu’Il reviendra pour l’établir ici-bas sur cette terre.

En attendant ce merveilleux moment, Jésus nous prépare pour régner avec Lui, en nous enseignant d’abord à être soumis comme Jésus l’a été. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:13-17.

Bien qu’il soit difficile d’accomplir toutes ces lois, avec Dieu tout est et sera possible. Alors, étudions chaque catégorie en commençant avec l’honneur à tous. Ce que Dieu nous indique, c’est un choix conscient et continuel de faire cela, tout en honorant « le roi ». Il faut donc développer un style de vie Lui démontrant un respect pour l’autorité civile. Cela veut dire qu’il faut continuellement choisir de regarder des hommes non convertis avec honneur et dignité. « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres », nous dit Paul, dans Philippiens 2:3-4.

Aimez tous les frères et sœurs. Aimer d’un amour agape, d’un amour fraternel, non mérité, comme Dieu nous aime et ce, d’une manière habituelle envers tous les convertis. « Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement, » nous déclare l’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 1:22-23.

Craignez Dieu. Un style de vie marqué d’une crainte révérencielle envers le Dieu qui nous la commande. Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction. » Et dans Proverbes 3:7-8, Dieu nous dit : « Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Honorez le roi. Ceci est un engagement pour la vie, en reconnaissant l’autorité donnée par Dieu au gouvernement humain. L’apôtre Pierre nous exprime : « Ayant donc renoncé à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance, désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:1-6).

Mais Pierre continue en nous confirmant que : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien » (1 Pierre 2:1-14).

Ayant donc comme matière de vie une conduite honnête parmi les Gentils afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, ils glorifient Dieu, en voyant vos bonnes œuvres. Et ces œuvres sont maintenant fondées sur le Nouveau Testament parce que : « nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

« De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de celui qui lui a dit : C’est Toi qui es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, » nous instruit Dieu, dans Hébreux 5:5-10.

Mais notons ce que Dieu nous déclare dans Hébreux 7:11-28 : « Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ;) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec,) Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

« Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses. En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde. Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître » (Hébreux 8:6-13).

Mais notre Seigneur Jésus-Christ ne nous a pas laissés sans lois, car Il nous a enseigné la loi de la foi, la loi royale, la Loi de Christ. Donc, même si nous ne sommes pas sous l’Ancienne Alliance et ses lois, nous sommes maintenant sous la Nouvelle Alliance et Ses nouvelles lois. Pour ne vous citer qu’un exemple, Jésus nous a déclaré, dans Matthieu 5:21-22 : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par les juges. Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. » Et il en est ainsi avec tous les commandements. Alors, que les faux ministres qui prêchent que la loi est abolie relisent leur Bible qui ne cesse de nous instruire à l’effet que, pour être bénis, il nous faut suivre Ses commandements !

Jésus cita à Ses disciples une parabole dans laquelle Il leur dit : « Les terres d’un homme riche avaient rapporté avec abondance ; et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis. Mais Dieu lui dit : Insensé, cette nuit même, ton âme te sera redemandée ; et ce que tu as amassé, pour qui sera-t-il ? Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:16-21). Que font-ils, ces faux ministres, de la loi d’amour commandée par Dieu ?

Alors, Jésus dit à Ses disciples : « C’est pourquoi, je vous dis, ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement » (Luc 12:22-23). Jésus venait d’appeler l’homme riche insensé parce que, aussi riche qu’il était à ses propres yeux, il n’était pas riche en Dieu. Au lieu de choisir d’aider ceux qui étaient pauvres, il décida de bâtir de plus grands greniers et d’y amasser ses grandes récoltes. Le riche insensé n’en avait pas vraiment besoin, car il mourut la nuit même où il a pris sa décision égoïste. L’intensité de sa nature centrée sur lui-même est bien notée par le fait qu’il a utilisé des pronoms personnels pas moins de onze fois en trois versets.

Car : « il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je ? car je n’ai pas assez de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que je ferai : j’abattrai mes greniers, et j’en bâtirai de plus grands, et j’y amasserai toute ma récolte et tous mes biens. Puis je dirai à mon âme : Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années ; repose-toi, mange, bois et te réjouis » (Luc 12:17-19). D’abord, il n’a pas demandé conseil sur sa décision, il raisonnait en lui-même de tout garder pour son plaisir et son confort. Jésus a utilisé cette parabole, non seulement pour avertir les riches, mais pour nous mettre en garde aussi. « Faites donc mourir ce qui dans vos membres tient à la terre, la fornication, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et l’avarice, qui est une idolâtrie ; car c’est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants de rébellion ; dans lesquelles vous aussi vous avez marché autrefois, lorsque vous viviez en elles » (Colossiens 3:5-7).

En introduisant cette parabole, Jésus leur dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15). Jésus nous déclare que la vie éternelle ne vient pas par les richesses. Les riches devraient se souvenir du Psaume 49:17-21 qui dit : « Ne crains point, quand un homme s’enrichit, quand la gloire de sa maison s’accroît. Car, en mourant, il n’emportera rien ; sa gloire ne descendra pas après lui. Que dans sa vie il rende son âme heureuse, qu’on te loue parce que tu te fais du bien, tu iras pourtant vers la génération de tes pères, qui ne reverront jamais la lumière. L’homme qui est en honneur et qui n’a pas d’intelligence, devient semblable aux bêtes qui périssent. »

L’amour, par contre, devient très important. En commençant par Éphésiens 5:25-28, où Paul nous dit : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. » Beaucoup de choses ont été dites, depuis quelques années, au sujet du rôle et des responsabilités des époux dans les familles. Plusieurs appliquent mal ou ignorent simplement ce que la Bible a à dire à ce sujet.

Le plus beau passage sur le sujet entoure notre texte du début. Dans Éphésiens 5:21-24 Paul, déclare : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. » Dans un mariage divin, le mari est le chef de la femme, car Dieu a créé l’homme en premier. La femme ne fut pas créée en tant que telle, elle a été formée à partir d’une côte de l’homme. Notez aussi que l’homme est le chef de la femme et non son dictateur. Satan n’a pas accepté cela et a séduit la femme dans le Jardin d’Éden, pour qu’elle prenne une responsabilité qui n’était pas la sienne. Et nous connaissons sûrement les conséquences qui ont suivi cette aventure.

Donc, Paul tente de rétablir l’ordre que Dieu avait établi dans le mariage dès le début. Or, combien d’hommes citent ces versets de la femme soumise et arrêtent là ? Mais continuons pour en apprendre plus. Dans Éphésiens 5:25-28, nous lisons : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. » Pouvez-vous imaginer Jésus-Christ agissant en dictateur envers Son Église pour laquelle Il est mort ? Je ne veux pas insulter personne, mais combien de maris aiment leur femme comme Jésus aime Son Église ? Combien de mariages se seraient terminés en divorces si les maris suivaient ces conseils de Paul ? Et combien de divorces auraient pu être évités si les femmes avaient respecté leur mari comme chef ?

Regardons ce que Paul dit ensuite, aux versets: 29 à 31 : « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. » Avez-vous remarqué que ni l’homme, ni la femme ne doivent s’attacher à d’autres, car ce sont les deux qui doivent ne former qu’une seule chair ? Encore une fois, combien de divorces auraient pu être évités si cette seule règle était suivie ? Combien d’enfants n’auraient pas à vivre les traumatismes d’une famille brisée ?

Et Paul nous dit finalement que : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari » (vs 32-33). Ce que nous voyons dans cette instruction, c’est la soumission réciproque entre maris et femmes dans la crainte de Dieu. Alors, le mari doit aimer sa femme comme lui-même et la femme respecter son mari dans la crainte de Dieu, ce qui est la seule formule pour un véritable mariage heureux. Car, au tout début, Dieu avait pourvu au besoin de l’homme, dans Genèse 2:18 : « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Avez-vous noté que la femme doit être une aide, semblable à l’homme, et non une servante inférieure à lui ?

Alors, d’où viennent ces divorces, ces chicanes, ces séparations de propriétés et tous les problèmes attachés à cela ? Dans le jardin d’Éden, Satan s’est attaqué à la femme par la séduction. Une fois séduite, elle a pris la décision de manger de l’arbre de la connaissance du bien et du mal et cessa, par le fait même, d’être une aide à son mari, telle que conçue par Dieu. Elle est devenue dominante et, dans Genèse 3:16 : « Dieu dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. »

La clé pour arriver à revenir aux principes premiers établis par Dieu lors de la création, c’est de noter l’exemple de Christ et de Son Église. La femme doit être soumise avec respect à son mari : « comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Mais pourquoi ? « Parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses » (Éphésiens 5:23-24). Notez, s’il vous plaît, l’expression « propres maris » utilisée par Paul pour exclure la soumission à tout autre mari, comme il arrive parfois dans certaines congrégations. L’Église est l’Épouse de Christ et elle n’a pas de fonction légale, excepté sous la chefferie de Christ qui insiste sur une seule épouse.

Ainsi, nous voyons que Christ S’est donné pour Son Église : « Afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:26-27). Même maintenant, Jésus nourrit et chérit Son Église. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église » (Éphésiens 5:29). « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur » (Éphésiens 5:22). Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. Et les maris doivent aimer leurs femmes comme Christ a aimé l’Église, car : « Dieu [a] fait éclater Son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).




D.455 – La rivière de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaumes 65:9-11, il est écrit : « Et ceux qui habitent aux bouts de la terre, craignent à la vue de tes prodiges ; tu fais chanter de joie et le Levant et le Couchant. Tu visites la terre, tu l’arroses, tu l’enrichis abondamment ; les ruisseaux de Dieu sont pleins d’eau ; tu prépares leur froment, après que tu as ainsi préparé la terre. Tu abreuves ses sillons ; tu aplanis ses mottes ; tu l’amollis par la pluie menue ; tu bénis son germe. » L’inépuisable rivière de Dieu, qui arrose la terre entière, n’est rien de moins que la pluie rafraîchissante qui descend du ciel, visitant la terre dans son merveilleux voyage vers les océans, d’où elle remonte vers les nuages. Cette rivière incorpore toutes les rivières de la terre, mais, pourtant, elle n’est comme aucune autre rivière, car une fois qu’elle rejoint l’océan, elle remonte vers les cieux pour se promener sur la terre assoiffée, pour descendre encore une fois dans son voyage sans fin.

Quelle belle provision est cette rivière de Dieu ! Sans elle, toute vie sur la terre disparaîtrait. Plus précieuse que l’or, elle enrichit continuellement la terre par ses visites régulières : « Pour abreuver des lieux déserts et désolés, et faire germer et sortir l’herbe ? La pluie a-t-elle un père ? Ou, qui enfante les gouttes de rosée ? De quel sein est sortie la glace ? Et qui enfante le givre du ciel ? Les eaux se dissimulent, changées en pierre, et la surface de l’abîme se prend » (Job 38:27-30). Ainsi est-ce que Dieu prépare le blé pour nourrir l’homme et la bête. Le mot « blé », dans ce passage, nous réfère génériquement à toute céréale qui nous fournit la nourriture pour les peuples et les animaux du monde. Cela nous est révélé par le passage suivant : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:29-30).

C’est la formidable rivière de la vie par Dieu. Car : « De sa haute demeure, il abreuve les montagnes ; la terre est rassasiée du fruit de tes œuvres. Il fait germer le foin pour le bétail et l’herbe pour le service de l’homme, faisant sortir la nourriture de la terre » (Psaume 104:13-14). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous déclare Paul, dans Colossiens 1:16-17.

L’apôtre Jean nous rend cet étonnant témoignage sur Jésus en affirmant que : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:3-5). Cet apôtre, reconnu comme le disciple que Jésus aimait, a utilisé le concept d’agape (amour) plus que tout autre écrivain dans le Nouveau Testament. Jean est celui qui a enseigné que Dieu est amour. Dans 1 Jean 4:8-11, l’apôtre nous atteste que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. »

Pareillement, Jean nous confirme que Dieu est lumière. Dans 1 Jean 1:5, il nous fait part que : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Et il utilise le concept de « lumière » (phos) plus que tout autre dans la Bible. Dans la même veine, Jean utilise aussi le mot originel pour « vie » (zoe) plus que les autres auteurs lorsqu’il a écrit : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Il identifie la vie de Christ comme la Fontaine de vie. Christ a, en effet, existé dès le commencement et Il est le Créateur de toute vie physique sur terre. D’ailleurs, Paul nous l’assure dans Colossiens 1:16 : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. » Et Paul le réaffirme aussi aux hommes grecs, dans Actes 17:28-29 : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Mais, dans un sens distinct, Jésus est la Vie. Regardez cette déclaration sans équivoque, dans Jean 14:6, où Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Il certifie par le fait même que Jésus est le salut et la vie éternelle. Concernant la lumière, Christ n’a pas seulement créé la lumière physique, comme dans Genèse 1:3 où : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. » Mais, dans Genèse 1:14, Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Christ est la Lumière, selon la révélation de Dieu aux hommes, car Sa vie fut la lumière des hommes. Mais plus que tout autre chose, « Dieu est amour ». La première fois que Jean mentionne l’amour agape, nous recevons la bonne nouvelle que « Dieu a tant aimé le monde », que Son amour gratuit et non mérité L’a poussé à donner « son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 4:10.

Malgré Son amour pour les hommes, il est impensable que les hommes aient décidé de rejeter Son amour et même de témoigner contre Lui. « Un seul témoin ne sera point valable contre un homme pour quelque crime et péché que ce soit, quelque péché qu’on ait commis ; sur la parole de deux ou de trois témoins, une chose sera valable. Quand un faux témoin s’élèvera contre quelqu’un pour l’accuser d’infidélité, les deux hommes qui auront contestation entre eux, comparaîtront devant l’Éternel, devant les sacrificateurs et les juges qui seront en ce temps-là; et les juges s’informeront exactement ; et s’il se trouve que ce témoin soit un faux témoin, qu’il ait déposé faussement contre son frère, vous lui ferez comme il avait dessein de faire à son frère ; et tu ôteras le méchant du milieu de toi » (Deutéronome 19:15-19).

Dans la loi mosaïque, au moins deux témoins crédibles étaient requis pour condamner un homme de crime. Jésus fut accusé de blasphème parce qu’Il a déclaré être le Fils unique de Dieu. Non seulement les Juifs se sont-ils arrangés pour fournir le double témoignage requis, mais les témoins se sont parjurés en affirmant que le blasphème était vrai. Pourtant, Jean le Baptiste avait dit, dans Jean 1:34 : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est lui qui est le Fils de Dieu. » Ce témoignage était la raison d’être de Jean le Baptiste, car il a certifié que, de ce fait : « Il [Jean le Baptiste] n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu » (Jean 1:8-10).

Jésus, un témoin encore plus admissible, a certifié : « Mais moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que mon Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres même que je fais, rendent de moi ce témoignage, que mon Père m’a envoyé. Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. Et sa parole ne demeure pas en vous ; puisque vous ne croyez point à Celui qu’Il vous a envoyé. Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:36-40). Même le grand enseignant Nicodème a été obligé d’accepter cela, lorsqu’il est venu de nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2).

Il a eu un témoignage direct du ciel. « Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi » (Jean 5:37). Ce témoignage fut certifié par l’apôtre Pierre en faveur de Jésus lorsqu’il a déclaré : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1:17-18). Finalement, nous avons le témoignage de la Bible, où Jésus dit aux Juifs, dans Jean 5:39 : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. » Nous n’avons plus de témoignages directs, mais nous aurons toujours les Saintes Écritures proclamant la divinité de notre Seigneur Jésus-Christ.

« Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » nous atteste Paul, dans Philippiens 3:20-21. Le mot « citoyen », dans ce verset, vient du grec politeuma utilisé seulement une fois dans le Nouveau Testament. Il est relié au mot « cité » (polis) et définit le comportement juste d’un bon citoyen. Puisque nous sommes dans un pays étranger sur la terre, nous faisons partie d’une « colonie du ciel », une expression pittoresque pour déclarer que nous sommes citoyens des cieux. Nous sommes des pionniers sur la terre, présentement, tentant d’établir un logement dans un pays périlleux.

Jésus a prié au Père en déclarant : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 17:18-21). Et lorsque Jésus est ressuscité, Il envoya Ses disciples : « et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16).

Une locution similaire est employée dans 2 Corinthiens 5:20 où Paul nous dit que : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » Comme tel, il est très important que notre témoignage fasse honneur au Royaume des Cieux et à notre Grand Roi. Alors, lorsque nos efforts de colonisation s’avèrent un succès et que de nouveaux citoyens s’ajoutent au royaume, ceux-ci pourront témoigner avec nous en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:12-14).

En tant que citoyens, colonisateurs et ambassadeurs des cieux, nous sommes sur la terre de manière temporaire, car notre véritable domicile est avec Jésus-Christ et nous attendons qu’Il établisse Son gouvernement éternel ici-même sur la terre, tout comme il est maintenant établi dans le ciel. Mais plusieurs chrétiens se demandent : « Est-ce qu’il est possible pour un futur élu de ne pas pécher ? » L’apôtre Jean répond à cette question en déclarant : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Donc, si la question vous est posée : « Est-ce qu’un chrétien peut pécher ? » La réponse est oui ! « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).

Même le plus pieux des chrétiens pèche occasionnellement, soit en pensée, sinon en action ; ou soit par omission, sinon par commission. Mais notre antidote de Dieu se trouve dans 1 Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Le secret se trouve dans notre communion avec Dieu, en Lui demandant immédiatement pardon, et Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. Et ça doit être ainsi, car Jésus, dans Son humanité, nous sert d’exemple : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Jésus a accompli cela, non pas à cause de Sa divinité, mais uniquement à cause de Son humanité.

En deuxième lieu, Dieu nous a commandé de ne pas pécher et Dieu ne nous commanderait jamais de faire quelque chose qui nous serait impossible simplement parce que nous ne sommes pas divin. Voilà pourquoi, pour chaque tentation, Dieu nous a donné une porte de sortie. Car : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Nous n’avons donc aucune excuse pour ne pas prendre cette issue, puisque notre seul recours est de nous repentir et confesser notre péché.

Dieu nous commande de ne pas pécher, mais Il nous rappelle également que Christ est notre Grand Avocat qui plaide pour nous devant le Père. Christ est Justice, parce qu’Il a déjà payé le prix pour nos péchés par Son Sacrifice. Alors : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi, » nous dit Paul, dans Romains 1:17. Ce verset contient une portion d’Habaquq 2:3-4 où nous lisons : « Car c’est une vision qui est encore pour un temps déterminé. Elle tend vers la fin, et elle ne mentira pas. Si elle diffère, attends-la ; car elle arrivera certainement, elle ne tardera point. Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi. »

« Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Alors, utilisons ce que nous avons pour établir notre foi en Dieu. Moïse n’avait qu’une verge lorsque Dieu l’a appelé pour délivrer la nation d’Israël qui était en captivité en Égypte. Voici l’instruction que  l’Éternel lui a donnée : « Qu’as-tu à la main ? Il répondit : Une verge. Et il dit : Jette-la par terre ; et il la jeta par terre, et elle devint un serpent ; et Moïse s’enfuit devant lui. Alors l’Éternel dit à Moïse : Étends ta main et saisis-le par la queue. Il étendit la main, et le saisit, et il redevint une verge dans sa main. C’est afin, dit l’Éternel, qu’ils croient que l’Éternel, le Dieu de leurs pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob t’est apparu » (Exode 4:2-5).

Nous devrions utiliser le talent et l’équipement déjà en notre possession, tout comme la veuve de Sarepta et sa farine. Dieu dit à Élie : « Lève-toi, va-t’en à Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’ai commandé là à une femme veuve de te nourrir. Il se leva donc et s’en alla à Sarepta ; et, comme il arrivait à la porte de la ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du bois ; il l’appela et lui dit : Je te prie, prends-moi un peu d’eau dans un vase, et que je boive. Et elle s’en alla pour en prendre ; mais il la rappela et lui dit : Je te prie, prends en ta main une bouchée de pain pour moi. Mais elle répondit : L’Éternel ton Dieu est vivant ! je n’ai pas une galette ; je n’ai qu’une poignée de farine dans une cruche, et un peu d’huile dans une fiole ; et voici, je ramasse deux bûches, puis je rentrerai et j’apprêterai cela pour moi et pour mon fils ; nous le mangerons, et après nous mourrons. Et Élie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu l’as dit ; toutefois fais m’en premièrement une petite galette ; tu me l’apporteras dehors, et après tu en feras pour toi et pour ton fils. Car ainsi a dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : La farine qui est dans la cruche ne manquera point, et l’huile qui est dans la fiole ne finira point, jusqu’au jour où l’Éternel enverra de la pluie sur la terre. Elle s’en alla donc, et fit comme Élie avait dit ; et elle en mangea, elle et sa famille, ainsi que lui, pendant longtemps. La farine de la cruche ne manqua point, et l’huile de la fiole ne finit point, selon la parole que l’Éternel avait prononcée par Élie » (1 Rois 17:9-16).

Daniel utilisa sa foi en priant Dieu trois fois par jour. « Le roi, ayant entendu cela, en eut un grand déplaisir ; il prit à cœur de délivrer Daniel, et jusqu’au coucher du soleil il travailla à le sauver. Mais ces hommes se rendirent en tumulte vers le roi et lui dirent : Sache, ô roi ! que c’est la loi des Mèdes et des Perses que toute défense ou tout décret confirmé par le roi ne se doit point changer. Alors le roi commanda qu’on amenât Daniel, et qu’on le jetât dans la fosse aux lions. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Puisse ton Dieu, que tu sers sans cesse, te délivrer lui-même ! Et on apporta une pierre qui fut mise sur l’ouverture de la fosse, et le roi la scella de son anneau et de l’anneau de ses grands, afin que rien ne fût changé à l’égard de Daniel. Alors le roi rentra dans son palais, et il passa la nuit sans manger ; il ne fit point venir de femmes auprès de lui, et il ne put point dormir. Puis le roi se leva avec l’aurore, au point du jour, et alla en toute hâte à la fosse aux lions. Et comme il approchait de la fosse, il appela Daniel d’une voix triste. Le roi prit la parole, et dit à Daniel : Daniel, serviteur du Dieu vivant, ton Dieu, que tu sers sans cesse, a-t-il pu te délivrer des lions ? Alors Daniel dit au roi : O roi, vis éternellement ! Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu » (Daniel 6:14-23).

Esther a utilisé sa beauté et sa bravoure pour accomplir la volonté de Dieu. Dans Esther 4:13-17 : « Mardochée dit qu’on fît à Esther cette réponse : Ne pense pas que tu échapperas seule d’entre tous les Juifs parce que tu es dans la maison du roi. Car, si tu te tais en ce temps-ci, les Juifs respireront et seront délivrés par quelque autre moyen ; mais toi et la maison de ton père, vous périrez. Et qui sait si tu n’es point parvenue à la royauté pour un temps comme celui-ci ? Alors Esther dit qu’on fît cette réponse à Mardochée : Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé. » Et nous connaissons la suite.

Rien n’arrive à moins qu’on s’implique. Les prêtres d’Israël ont participé au miracle du Jourdain lorsqu’ils ont obéi et ont mis les pieds dans la rivière. Dans Josué 3:5-17, nous voyons : « Josué dit aussi au peuple : Sanctifiez-vous ; car demain l’Éternel fera au milieu de vous des choses merveilleuses. Puis Josué parla aux sacrificateurs, en disant : Prenez l’arche de l’alliance, et passez devant le peuple. Ils prirent donc l’arche de l’alliance, et marchèrent devant le peuple. Et l’Éternel dit à Josué : Aujourd’hui je commencerai à t’élever à la vue de tout Israël, afin qu’ils connaissent que, comme j’ai été avec Moïse, je serai avec toi. Tu commanderas donc aux sacrificateurs qui portent l’arche de l’alliance, en disant : Lorsque vous arriverez au bord des eaux du Jourdain, vous vous arrêterez dans le Jourdain. Alors Josué dit aux enfants d’Israël : Approchez-vous ici, et écoutez les paroles de l’Éternel votre Dieu. Puis Josué dit : Vous reconnaîtrez à ceci que le Dieu vivant est au milieu de vous, et qu’il chassera devant vous les Cananéens, les Héthiens, les Héviens, les Phéréziens, les Guirgasiens, les Amoréens et les Jébusiens. Voici, l’arche de l’alliance du Seigneur de toute la terre va passer devant vous dans le Jourdain. Maintenant donc, prenez douze hommes des tribus d’Israël, un homme par tribu ; et il arrivera qu’aussitôt que les sacrificateurs qui portent l’arche de l’Éternel, le Seigneur de toute la terre, auront mis la plante de leurs pieds dans les eaux du Jourdain, les eaux du Jourdain seront coupées, les eaux qui descendent d’en haut, et elles s’arrêteront en un monceau. Et lorsque le peuple fut parti de ses tentes, pour passer le Jourdain, les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance marchaient devant le peuple ; et dès que ceux qui portaient l’arche furent arrivés au Jourdain, et que les pieds des sacrificateurs qui portaient l’arche se furent mouillés au bord de l’eau (or le Jourdain déborde sur toutes ses rives tout le temps de la moisson), les eaux qui descendaient d’en haut s’arrêtèrent, elles s’élevèrent en un monceau, fort loin, près de la ville d’Adam, qui est à côté de Tsarthan ; et celles qui descendaient vers la mer de la campagne, la mer Salée, furent complètement coupées ; et le peuple passa vis-à-vis de Jérico. Mais les sacrificateurs qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel s’arrêtèrent de pied ferme sur le sec, au milieu du Jourdain, pendant que tout Israël passait à sec, jusqu’à ce que toute la nation eût achevé de passer le Jourdain. »

La veuve, dans 2 Rois 4:1-7, n’a pas eu sa bénédiction tant et aussi longtemps qu’elle n’a pas suivi les instructions d’Élisée et emprunté à tous les voisins leurs vases. « Or la veuve d’un des fils des prophètes cria à Élisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort ; et tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; et son créancier est venu pour prendre mes deux enfants pour esclaves. Et Élisée lui dit : Que ferai-je pour toi ? Déclare-moi ce que tu as à la maison. Et elle dit : Ta servante n’a rien dans toute la maison qu’une fiole d’huile. Alors il lui dit : Va, et emprunte dehors à tous tes voisins des vases, des vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. Puis rentre et ferme la porte sur toi et sur tes enfants, et verse dans tous ces vases, faisant ôter ceux qui seront pleins. Elle s’en alla donc d’avec lui ; puis elle ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui apportaient les vases, et elle versait. Et, lorsque les vases furent pleins, elle dit à son fils : Apporte-moi encore un vase ; et il répondit : Il n’y a plus de vase. Et l’huile s’arrêta. Alors elle vint le rapporter à l’homme de Dieu, qui lui dit : Va, vends l’huile, et paie ta dette ; et, toi et tes fils, vous vivrez du reste. » Après le miracle de l’huile, la veuve a sûrement souhaité de ne pas avoir limité la puissance de Dieu.

Un homme était aveugle. « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:1-7).

Et finalement, ceux qui ont assisté à la mort de Lazare furent obligés d’ouvrir sa tombe afin de participer à sa résurrection. Jésus leur dit : « Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44). Dieu commande, nous obéissons et Jésus agit.

Quand nous obéissons, il faut s’attendre à ce que ça arrive selon Sa volonté. Le centenier avait compris l’autorité du Seigneur lorsqu’il Lui demanda de guérir son serviteur. « Jésus étant entré dans Capernaüm, un centenier vint à lui, le priant, et lui disant : Seigneur ! mon serviteur est au lit dans la maison, malade de paralysie, et fort tourmenté. Et Jésus lui dit : J’irai, et je le guérirai. Et le centenier répondit, et lui dit : Seigneur ! je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri. Car quoique je sois un homme soumis à la puissance d’autrui, j’ai sous moi des soldats, et je dis à l’un : Va, et il va ; et à l’autre : Viens, et il vient ; et à mon serviteur : Fais cela, et il le fait. Jésus l’ayant entendu, en fut étonné, et il dit à ceux qui le suivaient : Je vous dis en vérité que je n’ai point trouvé une si grande foi, pas même en Israël. Aussi je vous dis que plusieurs viendront d’Orient et d’Occident, et seront à table dans le royaume des cieux, avec Abraham, Isaac et Jacob, mais que les enfants du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors ; là seront les pleurs et les grincements de dents. Alors Jésus dit au centenier : Va, et qu’il te soit fait selon que tu as cru ; et à l’heure même son serviteur fut guéri » (Matthieu 8:5-13).

« Jésus, partant de là, se retira dans les quartiers de Tyr et de Sidon. Et une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:21-28).

« Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, ses serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison » (Jean 4:46-53).

Nous constatons donc que la rivière de Dieu arrose la terre entière et fait également les miracles nécessaires pour le bien de Ses serviteurs et d’autres qui ont cru, et que Jésus voulait toucher. Les circonstances varient, mais la formule de Dieu est constante et juste.




D.242 – Jésus-Christ – notre exemple

 

Par Joseph Sakala

Dans le monde actuel, devenu de plus en plus virtuel, vous remarquerez que les gens ont spontanément tendance à se choisir des héros pour les émuler et les copier. Ces héros sont habituellement choisis à cause d’une qualité exceptionnelle que l’on voudrait imiter en tant que modèle de comportement. Jésus enseignait avec tellement d’autorité que plusieurs gens ont rapidement pris la décision de l’imiter en marchant dans Ses pas selon Ses instructions. Paul était un de ceux-là. Il voulait tellement imiter Jésus qu’il s’est fait une gloire de pouvoir l’enseigner et de se citer en exemple. Aux Corinthiens, il a dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). De nos jours, combien de télévangélistes pourraient honnêtement déclarer cela à leur congrégation sans risquer de se parjurer ?

Jésus prêchait le salut et la vie éternelle, et bon nombre ont accepté de Le suivre au risque de leur vie, pour parvenir à l’immortalité. L’apôtre Pierre l’explique aux chrétiens de son temps en leur disant : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Depuis des siècles, plusieurs convertis se sont fixé l’exemple de Christ comme modèle dans leur propre vie, en se demandant simplement, dans chaque situation où une décision était imminente : « Que ferait Jésus dans ma situation ? » Le texte de la citation de Pierre suggère fortement que nous devrions être prêts à aller jusqu’à sacrifier notre vie pour Lui. Car, dans le texte, Pierre déclare que : « Christ aussi a souffert pour nous, nous laissant un exemple, afin que nous suivions Ses traces, car c’est à cela que nous sommes appelés. » Dans 1 Pierre 2:19-20, l’apôtre nous affirme : « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. »

Pour suivre l’exemple de Christ alors, le converti doit consentir à endurer des souffrances injustes comme la diffamation et la persécution avec grâce et patience. Mais, plus que cela, nous devrions être prêts à endurer ces choses en silence. Tout comme Jésus : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). Le prophète Ésaïe Lui a rendu le même hommage en prédisant que : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Ésaïe 53:7). C’est une réaction tout à fait naturelle de vouloir répliquer à quiconque nous injure, nous ridiculise ou nous calomnie, surtout si cela se passe suite à un geste de gentillesse de notre part.

Mais notez bien que telle ne fut pas la réaction de Jésus lors de Son arrestation. Quand les soldats sont venus se saisir de Jésus : « voici, un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à l’épée, la tira et en frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée dans le fourreau ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26:51-52). C’était une réaction spontanée de Pierre pour venir en aide à notre Seigneur. Mais Jésus lui dit : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? » (vs 53-54). Pour Jésus, l’important n’était pas de Se protéger, mais plutôt de parachever la mission pour laquelle le Père L’avait envoyé sur terre. Alors, notre Seigneur a décidé de souffrir en silence.

Pourquoi Jésus en a-t-Il décidé ainsi ? Premièrement, s’Il avait invoqué les douze légions d’anges pour Le défendre, nous aurions été perdus dans nos péchés à tout jamais. Cependant, c’est : « Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois, afin qu’étant [maintenant] morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24). Deuxièmement, Jésus nous a laissé un exemple afin que nous marchions dans Ses pas. Christ est, non seulement demeuré silencieux dans Sa souffrance, mais Il a souffert pour nous. Si nous voulons Lui ressembler, nous devrions également être prêts à endurer en silence les offenses de la part des autres, même si ce sont eux qui mériteraient de souffrir. Cette attitude est très convenable aux yeux de Dieu.

Les Saintes Écritures nous enseignent ce que Jésus a déclaré aux Juifs : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5:39). Ce défi avait été lancé par Jésus aux chefs juifs qui s’objectaient fortement à ce que Jésus ait guéri un homme infirme le jour du sabbat. Plutôt que de justifier ce miracle, Jésus a réalisé que leur objection avait un fondement beaucoup plus sérieux. Alors, Il en a profité pour leur prêcher un message leur assurant que, non seulement Il faisait la volonté de Son Père céleste, mais également qu’eux n’avaient pas le droit de Le juger. Au contraire, Jésus serait leur juge un jour car : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23).

En conséquence, cette capacité de faire des miracles Lui accordait aussi le pouvoir de ressusciter à la vie éternelle tous ceux qui croiraient que Jésus était le Fils de Dieu. « Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:26). Les Juifs, autant les pharisiens que les sadducéens, prétendaient placer beaucoup d’emphase sur les cinq livres de Moïse comme source principale pour les guider vers le salut et la vie éternelle, alors que c’était le Talmud, sous forme de traditions orales accumulées au fil des siècles, qu’ils enseignaient au peuple. Le Pentateuque était pourtant les Saintes Écritures données à Moïse et sur lesquelles reposait l’autorité absolue. Paul abondait également en ce sens quand il a dit à Timothée : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Pour ceux qui ont des yeux spirituels pour voir et des esprits pour croire, les Écritures de l’Ancien Testament parlent clairement de la venue d’un Messie Sauveur, non seulement aux Juifs du temps de Jésus, mais aussi à ceux qui ont le cœur disposé à l’accepter de nos jours. Il est le Créateur, le Sauveur et le Rédempteur, mais également le Souverain Juge de tous les juges et le Roi Suprême de tous les rois. Pour ceux qui veulent prendre le temps de scruter honnêtement les Saintes Écritures de l’Ancien Testament, vous trouverez une preuve abondante sur la venue éventuelle de Dieu dans la chair humaine dans la Personne de Jésus-Christ.

L’apôtre Jean nous dit ceci : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-17). En étudiant les Écritures, nous découvrons que le peuple d’Israël a souvent rejeté le Plan de Dieu pour lui. Un jour, alors que les fils de Jacob se plaignaient selon leur coutume, Dieu a permis que son camp soit envahi par des serpents venimeux.

Allons voir le récit dans Nombres 21:5-6, où nous lisons : « Le peuple parla donc contre Dieu et contre Moïse, et dit : Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour mourir dans le désert ? car il n’y a point de pain, ni d’eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable [la manne]. Et l’Éternel envoya parmi le peuple des serpents brûlants, qui mordirent le peuple, en sorte qu’un grand nombre d’Israélites moururent. » Suite à cette catastrophe, ils ont compris que leur attitude n’était pas correcte. « Alors le peuple vint vers Moïse, et ils dirent : Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, pour qu’il éloigne de nous les serpents. Et Moïse pria pour le peuple. Et l’Éternel dit à Moïse : Fais-toi un serpent brûlant, et mets-le sur une perche ; et il arrivera que quiconque sera mordu et le regardera, sera guéri. Moïse fit donc un serpent d’airain, et il le mit sur une perche ; et il arriva que quand le serpent avait mordu un homme, il regardait le serpent d’airain, et il était guéri » (vs 7-9).

Cet épisode illustre clairement notre nature pécheresse, mais aussi la solution divine. Ceux qui ont réussi à développer la capacité spontanée de toujours se tourner vers la croix de Christ, avec des yeux pleins de foi, croyant que Sa mort nous fournit le remède ultime pour la guérison de notre âme, savent aussi que la vie éternelle les attend un jour, s’ils persévèrent ainsi jusqu’à la fin. Car nous savons que : « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:2-3). Donc, nous voyons que ce processus de rédemption fut initié pour nous lorsque le péché est entré dans le monde, comme nous pouvons lire dans Genèse 3. Et alors que Jésus parachevait Son sacrifice : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46). Tout était accompli ! Et ayant baissé la tête, Il rendit l’esprit.

Mais Sa mort n’était pas la fin de cette l’histoire. Car le séjour des morts ne pouvait pas retenir le Créateur de la vie. Alors, Jésus ressuscita, victorieux sur la mort et sur le tombeau qui ne pouvait non plus le contenir. Il a vaincu le péché, son pouvoir sur les humains ainsi que sa pénalité, qui est la mort éternelle. Quel merveilleux Sauveur dont nous disposons : « qui, étant la splendeur de Sa gloire [celle du Père] et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3).

Mais avant d’en arriver là, Jésus a dû passer par beaucoup de moqueries de la part des Siens alors qu’Il était pendu sur la croix. « De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui. Il s’est confié en Dieu ; que Dieu le délivre maintenant, s’il lui est agréable ; car il a dit : Je suis le Fils de Dieu » (Matthieu 27:41-43). Tout au long de Son procès, Il a été battu et humilié. « Alors ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing, et les autres le frappaient avec leurs bâtons » (Matthieu 26:67).

Ils Lui ont tissé une couronne d’épines et l’ont enfoncé sur Sa tête. « Puis, ayant fait une couronne d’épines, ils la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans la main droite, et s’agenouillant devant lui, ils se moquaient de lui, en lui disant : Je te salue, roi des Juifs. Et crachant contre lui, ils prenaient le roseau et lui en frappaient la tête » (Matthieu 27:29-30). Et après qu’ils aient fait fouetter Jésus, Celui-ci fut livré pour être crucifié. « Et après l’avoir crucifié, ils se partagèrent ses habits, en les tirant au sort ; afin que ce qui a été dit par le prophète s’accomplît : Ils se sont partagé mes habits, et ils ont tiré ma robe au sort. Et s’étant assis, ils le gardaient là. Ils mirent aussi au-dessus de sa tête la cause de sa condamnation, ainsi écrite : CELUI-CI EST JÉSUS LE ROI DES JUIFS » (Matthieu 27:35-37).

Pour ajouter à Son humiliation, même : « ceux qui passaient lui disaient des outrages, branlant la tête, et disant : Toi qui détruis le temple, et qui le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même ; si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix. De même aussi les principaux sacrificateurs, avec les scribes et les anciens, disaient en se moquant : Il a sauvé les autres, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix et nous croirons en lui » (Matthieu 27:39-42). Un tel traitement aurait été normalement réservé aux pires pécheurs ; pourtant, même Pilate ne pouvait le condamner et a finalement déclaré : « Je suis innocent du sang de ce juste » (v. 24). Jésus ne méritait sûrement pas d’être emprisonné, ni exécuté ; pourtant, tous le condamnèrent comme étant digne de mort.

Jésus n’était pas coupable, mais nous l’étions tous : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Donc, à cause du péché, nous étions tous sans salut : « Car le salaire du péché, c’est la mort [éternelle] ; mais le don [gratuit] de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Le Christ avait choisi la condamnation à notre place : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Nous avons ainsi hérité d’un pardon complet. Alors, Paul nous déclare : « Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30).

Porter le nom de « chrétien » implique aussi certaines responsabilités, car Satan est loin de nous aimer. « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:16). Le mot « chrétien » n’apparaît que trois fois dans les Saintes Écritures, mais son sens semble avoir changé de la première annotation à la troisième. La première fois que nous le voyons, c’est dans Actes 11:25-26 où : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. » Ce nom les identifiait simplement comme des disciples de Christ, sans contenir aucun reproche.

La deuxième fois que nous trouvons son usage, c’est quelques années plus tard alors que le mot « chrétien » était déjà bien connu, même parmi les non convertis. Dans Actes 26:28, Paul avait tenu un beau témoignage devant le roi Agrippa. « Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuades presque d’être chrétien. Paul lui dit : Plût à Dieu que non seulement toi, mais encore tous ceux qui m’écoutent aujourd’hui, vous fussiez et presque et tout à fait comme moi, à la réserve de ces liens ! » La remarque du roi « Tu me persuades presque d’être chrétien » nous indique un certain air de supériorité et même d’incrédulité de sa part, à savoir que cela prendrait beaucoup plus qu’un témoignage de Paul pour le convertir. Comme les années passent ensuite, nous découvrons l’Église harcelée de tout bord par la persécution.

La troisième fois, le mot « chrétien » est utilisé dans un contexte de reproche et de dédain (Actes 11:26). Mais l’apôtre Pierre nous dit qu’il ne doit pas y avoir aucune honte à suivre Christ et à porter le nom de chrétien. Pierre s’est sans doute souvenu qu’il avait nié connaître Jésus la veille de Sa mort, mais il se souvenait également de la joie qu’il avait ressentie devant le conseil des Juifs dans le fait de témoigner pour Jésus. « Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:40-42). Donc, glorifier Dieu implique beaucoup plus que de simplement rendre gloire au nom de Jésus. Nous devons glorifier Jésus dans la manière dont nous portons Son nom, et dans notre façon de nous comporter en tant que chrétiens, car nous pourrions déshonorer Son nom par nos actions. Nous avons donc une implication magnifique à rendre honneur et gloire à Dieu, par notre comportement, tout au long de notre vie.

Pierre, à qui Jésus avait confié la responsabilité de diriger les apôtres, nous dit ceci, dans 2 Pierre 3:13-15 : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » Pendant des millénaires, les disciples de Christ ont combattu les esprits impurs. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes », nous dit Paul, dans Éphésiens 6:12. Ces esprits sont dirigés par Satan, le serpent ancien, le grand accusateur des saints de Dieu.

Néanmoins, malgré notre assurance du triomphe ultime par notre Seigneur Jésus, nous, chrétiens, avons fréquemment souffert atrocement dans les griffes de Satan et de ses disciples. En tant que chrétiens, notre unique espérance de justice et de vivre en paix nous est accordée par nul autre que le Saint-Esprit créant en nous la nature divine, afin de nous libérer entièrement, un jour, de notre nature charnelle. Pour nous qui aspirons à ces choses, Jésus nous dit ceci, dans Matthieu 5:6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés. » Il est tout à fait naturel de parler ainsi de la part de Celui qui a déjà ressuscité notre Sauveur et l’a assis à Sa droite, car, dans le Plan éventuel du Père : « Il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6).

En tant qu’êtres charnels, nous sommes encore faibles et susceptibles de pécher. Subséquemment, tout comme Paul, nous pouvons également dire : « Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? » (Romains 7:24). Mais Paul connaissait aussi la réponse à sa requête, car, au verset 25, il témoigne ainsi : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Voilà pourquoi Paul nous exhorte à marcher dans la vérité : « Et à vous revêtir du nouvel homme [en Jésus-Christ], créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24) sachant fort bien que, présentement : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11:13). Donc, dans la société actuelle, le converti devient vraiment un étranger et un voyageur dans sa marche vers l’immortalité.

Une telle connaissance nous ravitaille dans notre cheminement vers une autre patrie. Paul dit : « Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu ne dédaigne pas d’être appelé leur Dieu ; car il leur a préparé une cité » (v. 16). Relisez cela, si jamais vous avez des doutes sur les efforts de Christ à nous préparer notre avenir. Mais si nous reconnaissons le trésor attaché à cette vérité, c’est-à-dire que nous passerons l’éternité avec Dieu dans de nouveaux cieux et une nouvelle terre purifiée où la justice régnera, nous serons réconfortés et encouragés, à savoir que le péché et ses conséquences seront totalement anéantis et absents.

Néanmoins, avant d’être rendus à cet état de perfection, soyons toujours aux aguets face aux ruses utilisées par Satan pour nous séduire. Paul nous dit ceci, dans Colossiens 2:8 : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » Il est significatif pour nous de noter qu’au seul endroit où la Bible mentionne le mot philosophie, nous sommes mis en garde de ne pas être séduit par elle. Les philosophes, dont Paul fait mention, s’amusaient à se moquer de lui par leurs railleries afin de le faire passer pour un déficient mental. En effet, dans Actes 17:18, nous lisons : « Et quelques philosophes épicuriens et stoïciens conféraient avec lui ; et les uns disaient : Que veut dire ce discoureur ? Et les autres : Il semble qu’il annonce des divinités étrangères. Car il leur annonçait la bonne nouvelle de Jésus et de la résurrection. »

On accusait Paul de balbutier parce qu’il prêchait l’Évangile sur Jésus et la résurrection. Il est intéressant de noter que le mot « philosophie » veut dire « ami de la science ». Et toute philosophie, ancienne ou contemporaine, est essentiellement humaniste et vouée exclusivement à la sagesse ou science de l’homme pour sa propre gloire. Mais une telle sagesse est une fausse sagesse. Elle est un dérivé de « l’arbre de la connaissance », utilisant la tromperie de Satan qui tente de nous persuader que manger de cet arbre donne la sagesse, ouvre nos yeux à la connaissance par la science, faisant ainsi de nous des dieux. Cette pensée perdure dans la société depuis nos premiers parents. Aujourd’hui, elle est devenue une religion omnisciente majeure portant plusieurs noms.

Cette philosophie injectée dans la religion donne un semblant de sagesse : « En vous disant : Ne mange pas, ne goûte pas, ne touche pas ; (Préceptes qui sont tous pernicieux par leurs abus) suivant les ordonnances et les doctrines des hommes, lesquelles ont, à la vérité, quelque apparence de sagesse dans un culte volontaire, et dans une certaine humilité, et dans une austérité du corps, qui n’a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair » (Colossiens 2:21-23). Méfiez-vous de ces gens : « Car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. Et encore : Le Seigneur connaît que les pensées des sages sont vaines » (1 Corinthiens 3:19-20).

Éventuellement, toute la sagesse de ce monde échouera en futilité. Tandis que Paul nous exprime ceci, dans 1 Corinthiens 2:6-7 : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire. » La véritable sagesse nous mène inévitablement à Christ : « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en Lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10). Notre seule et authentique source devrait toujours être Jésus : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).

Quand un ministre, qui se dit de Dieu, prêche autre chose que ce qui se trouve dans la Bible, il s’embarque sur une pente savonneuse. Et quand il prétend pouvoir trouver la vérité ailleurs que dans les Saintes Écritures, il commence déjà à glisser sur cette pente vers sa propre catastrophe. Un jour, Thomas a dit à Jésus : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » À cette question : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus ne lui a pas dit d’aller quérir la vérité ailleurs, mais plutôt qu’il n’y a pas d’autre vérité ni d’autre chemin que Christ. « Mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:24) qui nous mène à la vie éternelle. Toutefois, ceux qui ne sont pas appelés cherchent toujours leur vérité ailleurs.

Pourtant, cette vraie sagesse est disponible gratuitement à tous ceux qui la désirent. « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur » (Jacques 1:5-7). L’homme dont le cœur est partagé entre Christ et le monde n’est pas un disciple fidèle, car, pour Jésus, il est inconstant dans ses voies. Tandis que le frère d’humble condition, branché sur Christ, sera glorifié dans son élévation par Jésus lors de Son avènement. Donc, ne perdons pas le temps que Dieu nous accorde en le gaspillant sur la philosophie humaine qui est vaine et sans valeur aux yeux de Dieu.

Ce qui devrait plutôt préoccuper le chrétien, c’est de faire l’œuvre de Dieu dans la prière et la méditation. Le roi David criait souvent vers Dieu quand son problème dépassait sa solution. Mais il était continuellement prêt à remercier Dieu quand il était exaucé, comme dans le Psaume 138:3 où David se réjouit en disant : « Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » Dieu Se fait une allégresse d’exaucer nos prières pour affermir notre foi : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi » (Éphésiens 3:16-17). Trop souvent, nous sommes tellement concentrés sur la bénédiction physique pour laquelle nous avons prié que, lorsque la réponse arrive, nous échouons à saisir la profondeur spirituelle de la bénédiction qui la rend encore plus complète.

Notre Père céleste S’engage à nous fournir tout ce dont nous avons besoin. Notre responsabilité est de prier, nous disait Paul, dans Philippiens 4:19 : « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Mais ceci est d’une infime importance si nous le comparons à ce que Dieu souhaite nous accorder durant l’éternité. « Car je sais les pensées que je forme pour vous, dit l’Éternel, pensées de paix et non d’adversité, pour vous donner un avenir et une espérance » (Jérémie 29:11). Sans compter que : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13).

Ces choses nous sont données par le Père dans un but précis. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Nous avons ici une preuve irréfutable que Dieu avait, dès le début, le désir de Se former une famille avec qui Il partagerait toute Sa création. Dans ce plan majestueux, Dieu devait également nous donner l’exemple à savoir comment parvenir dans cette famille, en Se faisant Lui-même homme pour mourir pour nos péchés et devenir ainsi le premier-né parmi les morts, par une résurrection, nous indiquant le processus par lequel nous devrions aussi passer pour être conformes à l’image de son Fils bien-aimé Jésus.

Pendant que Dieu répond à nos besoins physiques, Son cœur et Son plan premier est de nous remplir de toute Sa plénitude. Car, comme nous le dit si bien Paul : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis » (Éphésiens 1:13). C’est ainsi que le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, nous bénit de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ, selon qu’Il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité. La Parole de Dieu nous est donnée afin que nous puissions y puiser les instructions : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Dieu Se fait un plaisir de répondre à nos prières tout comme un bon père qui veut bénir l’enfant qui lui est obéissant. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:9-12). Cette connaissance ne doit pas demeurer secrète et retenue à l’intérieur, mais doit plutôt déborder dans la joie que nous exprimons à accomplir l’œuvre de Dieu dans notre vie. « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3:13). Et tout cela pour Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8).

En agissant ainsi, le but de Dieu est de nous amener vers la perfection. « Afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:17). Le mot « propre » utilisé ici par Paul a comme assise le sens d’être fraîchement disposé et bien entraîné pour toute bonne œuvre. Si nous mettons tous ces concepts de Paul ensemble, il devient évident que « l’homme de Dieu » n’est pas nécessairement un homme sans péché ou déjà parfait, mais carrément disposé et bien entraîné à rencontrer les problèmes réels et, malgré cela, accomplir l’œuvre que Dieu veut produire au travers de lui. Et de toute évidence, ce qu’un homme de Dieu doit être confirme le témoignage de Paul sur la puissance des Saintes Écritures qui peuvent nous instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ.

Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). L’aboutissement final du bon enseignement selon la Parole de Dieu, de la conviction des autres dans la vérité, de la correction de tout écart vers l’égarement que Satan veut créer, produit chez l’homme et la femme de Dieu cette capacité de rencontrer toute critique de la part des non croyants dans la société confuse où nous vivons présentement. En contrepartie, le grand nombre de chrétiens institutionnalisés, qui n’étudient pas les Écritures avec diligence afin de les appliquer dans leur propre cheminement, ont souvent d’énormes difficultés à faire face aux épreuves de ces derniers temps.

Mais, pour ceux qui marchent selon l’Esprit, Paul nous déclare ceci, dans Romains 8:1-2 : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Cette déclaration de Paul suit ce qu’il avait écrit aux Galates. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi » (Galates 5:16-18). Et, au verset 25, Paul conclut : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. »

Le message que Paul veut nous livrer, en disant de marcher par l’Esprit, est simple. Le chrétien ne doit pas se sentir constamment angoissé, mais être plutôt en pleine liberté d’action pendant que nous marchons selon l’Esprit. Le contexte dans le livre aux Galates met l’emphase sur le choix entre un comportement basé sur notre nature humaine ou un cheminement dirigé par le Saint-Esprit. Les fruits de l’Esprit et ceux de la chair sont diamétralement opposés et ne peuvent absolument pas exister en harmonie. « Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit. Car l’affection de la chair c’est la mort ; mais l’affection de l’esprit c’est la vie et la paix ; parce que l’affection de la chair est inimitié [en rébellion] contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:5-8).

Le cheminement du chrétien comporte alors beaucoup de liberté, mais se fait : « Dans l’espérance qu’elle [la création entière] sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:21). Marchons honnêtement dans la lumière, dans les bonnes œuvres et dans la vérité, comme la Bible nous l’enseigne. Car nous marchons par la foi et non par la vue. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:8-9. « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:3-5).

Nous n’avons pas à nous poser des questions à savoir si nous pouvons vaincre ce monde dans notre cheminement vers le royaume, car nos armes de guerre ne sont pas charnelles ; c’est plutôt la puissance de Dieu qui agit en nous. Paul avait parfaitement compris cela et, dans 2 Corinthiens 12:10, il nous dit : « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » Voilà un des grands paradoxes de la vie d’un chrétien. Comment Paul pouvait-il prendre plaisir à être persécuté et éprouvé, à être souvent placé dans des conditions désastreuses et finalement à endurer dans un corps affaibli autant de souffrances corporelles ? Il est impossible qu’il puisse y avoir du plaisir dans toutes ces choses, si ce n’est qu’elles sont endurées pour l’amour de Christ.

Paul était un homme de foi et de prière, faisant bien attention de ne pas s’élever ou se glorifier dans sa mission. Il le faisait par amour pour Jésus. « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:7-9). Les plus grands témoignages pour la vérité, tout au long des siècles, furent donnés par les chrétiens, alors que dans la patience, la joie et la souffrance, ils ont pu endurer la persécution ou des conditions qui auraient été inexécutables sans la puissance de Christ en eux.

La grâce de Dieu nous soutient constamment pour accomplir des miracles incroyables qui seraient irréalisables sans Son aide. Même le roi David fut inspiré de dire à Dieu : « Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts » (Psaume 119:71). Souvenez-vous de l’Église de Philadelphie qui, malgré sa faiblesse, gardait la Parole de Dieu et ne reniait pas le nom de Jésus. Pourtant, le Seigneur lui dit : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom » (Apocalypse 3:8). Malgré sa faiblesse, Jésus lui fait cette promesse fabuleuse, au verset 10 : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Dieu ne veut pas savoir si nous sommes forts, Il veut seulement savoir si nous sommes disponibles, afin de nous rendre forts.

La plupart des chrétiens modernes ne prennent pas le temps d’étudier la Parole de Dieu et c’est quasiment tragique. Pourtant, c’est l’endroit idéal pour nous familiariser avec la loi de Dieu et ce qu’elle attend de nous. Car : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10). La loi de l’Éternel contient la joie et la nourriture nécessaire pour notre santé spirituelle. L’apôtre Pierre exhortait les nouveaux convertis en leur disant : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen » (1 Pierre 2:2).

Mais il ne faut pas rester à ce stade ; il faut croître dans la connaissance de la Parole, car Dieu veut nous préparer pour de grandes choses. Donc, Paul aussi a été obligé de secouer ceux qui se consolaient de demeurer sur le statu quo après leur conversion. Pour stimuler ces chrétiens, Paul déclare : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14). Non seulement les Écritures nous fournissent-elles les éléments du salut, mais elles nous purifient en nous lavant par l’eau de la Parole, car « ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche, » nous dit David, dans Psaume 119:103.

Les Israélites avaient vu beaucoup de miracles en sortant d’Égypte et, pourtant, ce peuple ne cessait de se rebeller contre son Sauveur. « Il t’a donc humilié et t’a laissé avoir faim ; mais il t’a fait manger la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères ; afin de te faire connaître que l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais que l’homme vivra de tout ce qui sort de la bouche de l’Éternel » (Deutéronome 8:3). Cette manne représentait la Parole qui devait, non seulement les nourrir physiquement, mais spirituellement aussi. Elle était le pain descendu du ciel sous l’éventuelle forme de Jésus qui leur disait de manger sa chair, car Sa chair était vraiment une nourriture. Ceux qui avaient compris ont grandi en Jésus : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23).

Les Écritures nous servent également de guide, pour ceux qui veulent suivre leurs instructions. David a déclaré : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). Chaque chrétien doit imiter son Sauveur en plantant la semence pour Christ, et : « La semence, c’est la Parole de Dieu » (Luc 8:12). Dans l’armure du chrétien, la seule arme offensive, c’est : « l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Ceci nous indique que le chrétien qui l’utilise aura une vie victorieuse dans son témoignage. Donc, le témoignage de David, dans Psaume 19:8-10, équivaut à la grande déclaration de Paul dans 2 Timothée 3:16 que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice. »

Les évènements actuels nous indiquent que nos Bibles seront peut être un jour confisquées et même brûlées, comme on a déjà vu dans le passé. La mémorisation de la Parole de Dieu est presque devenue un art perdu parmi les chrétiens d’aujourd’hui et c’est vraiment dommage. Dans une de ses prières, le roi David a dit : « J’ai serré ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119:11). Mémoriser certains passages de la Bible nous sert à répondre aux questions qui nous sont posées par ceux qui cherchent le salut et devient ainsi une grande bénédiction dans notre témoignage. Les exemples qui nous sont donnés par Pierre, Etienne et Paul sont clairs.

L’apôtre Pierre se souvenait sûrement de la prophétie de Joël pour avoir déclaré ce qui suit, le Jour de la Pentecôte : « Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Actes 2:16-21). Il en fut ainsi chez la plupart de ceux qui ont prêché la Parole au fil des siècles.

Il y a une multitude de situations où il est d’une grande aide de pouvoir citer des versets bibliques de mémoire, sans toujours recourir à la Bible, afin de donner des réponses appropriées aux questions qui nous sont posées. De nos jours, plusieurs groupes encouragent fortement les chrétiens à mémoriser des passages de la Bible, ce qui leur a apporté de grandes bénédictions. Tout chrétien se doit de le faire et découvrira que sa propre vie en sera grandement fortifiée dans le processus. Mais la raison principale pour laquelle on doit mémoriser les Saintes Écritures, c’est que la Bible elle-même nous le commande : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance » (Colossiens 3:16).

Jésus Lui-même recevait continuellement Sa connaissance directement du Père, et ce dès Son enfance. « Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses » (Luc 2:47). Mais le Père Lui donnait toutes ces instructions d’une manière progressive. « Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (v. 52). C’est ainsi que Jésus citait assidûment les Écritures dans Son enseignement, nous laissant un exemple, afin que nous suivions Ses traces. Jésus nous a parfaitement illustré la validité de mémoriser les Écritures en anéantissant les trois tentations de Satan, citant simplement trois versets de la Bible qu’Il avait préparés depuis longtemps dans Son cœur. (Voir Matthieu 4 et Luc 4.) Car, si la Parole doit véritablement faire partie de notre vie, elle doit être ancrée dans notre cœur.

Dieu a vraiment un cœur de mère poule quand Il S’engage envers Ses enfants. Sinon, pourquoi Jésus aurait-Il déclaré : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! » (Matthieu 23:37). Le genre éminent utilisé dans les Écritures pour décrire Dieu est le masculin et cela ne devrait pas nous surprendre, car Dieu en a voulu ainsi. Il existe cependant des versets comme celui cité plus haut qui nous indiquent carrément que Dieu a aussi un cœur de mère. Ce qui est encore plus surprenant, c’est ce que Dieu Lui-même nous dit au sujet de Sa création, dans  Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Il a de ce fait créé toutes les mères aussi à Son image !

Donc, Dieu ne fait acception de personne entre l’homme et la femme quand il s’agit de répandre Sa divine puissance. C’est ce que Pierre nous confirme quand il déclare : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous [hommes et femmes] soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4). Ceci se produit au baptême quand l’homme et la femme entrent dans le processus visant à naître de nouveau un jour, en cheminant dès leur baptême dans un renouvellement de vie, même dans cette chair. Il devient alors évident que celle que Dieu a choisi pour devenir la mère de l’humanité possèderait aussi un cœur de mère.

Il est intéressant de noter que le mot « sagesse », dans les quatre premiers chapitres de Proverbes, est personnifié au féminin. Toute sagesse prend sa source en Dieu le Père et en Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Un de ces trésors cachés fut dévoilé dans la déclaration de Christ pour Jérusalem et comment Il aurait voulu, comme une bonne mère, rassembler Ses enfants, tout comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes. Il y a également la femme vertueuse de Proverbes 31. Plusieurs érudits de la Bible ont suggéré que cette femme vertueuse et idéale est nulle autre qu’une représentation de ce que Jésus aurait été, s’Il avait pris une forme de femme lors de Son premier avènement.

La vertu de cette femme n’est pas ce que nous voyons normalement, mais nous devons admettre que cette beauté de femme excellait au-dessus de toutes les autres. Proverbes 31:29 nous dit : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes. » Nous voyons néanmoins qu’il est question ici d’une femme convertie à Christ. Car : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent » (Proverbes 31:30-31). Cette femme est un magnifique reflet de la mère et épouse dont le prix dépasse celui de toute pierre précieuse. Tout comme nous honorons nos mères physiques, nous devons aussi rendre gloire à Dieu qui leur a donné cette nature unique qui reflète l’amour pur et entier de Dieu pour Ses enfants. Jean nous déclare simplement : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19). Vive le jour où tous les enfants de la terre aimeront leurs mères de tout cœur parce qu’elles les ont aimés en premier !

Une excellente raison pour le chrétien de vouloir devenir un imitateur de Christ, c’est que Dieu nous a créés à Son image. Le converti doit le prendre en modèle. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, [il devient] à l’image de celui qui l’a créé. » (Colossiens 3:10). L’être humain est vraiment spécial, car Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Dieu avait donc un but extraordinaire pour l’homme : « Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint [soudainement] une âme vivante » (Genèse 2:7). Aucun animal, reptile, poisson ou oiseau n’a été créé à l’image de Dieu, sauf les êtres humains. Malheureusement, depuis le péché de nos premiers parents, tous leurs descendants sont nés avec ce trait inné de rébellion en eux. Alors, dans Éphésiens 2:1, Paul nous dit : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés. »

Cependant, la Bible nous rappelle que l’image de Dieu dans l’homme peut être renouvelée par le grand miracle d’une nouvelle création. Et ce grand miracle se trouve en Christ, le seul nom sous les cieux par lequel nous puissions être sauvés. Alors, Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Cela va au-delà de notre simple nature physique, puisque nous avons Sa promesse que notre résurrection sera également glorieuse, et : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Ce merveilleux miracle s’accomplira lors de Son retour.

Évidemment, notre Grand Créateur avait déjà ceci à l’Esprit dès le commencement quand Dieu créa l’homme, car Il le fit à Sa ressemblance. Alors, dès le début, Dieu savait qu’Il prendrait un jour la forme physique d’un homme dans la personne de Jésus. Subséquemment, Il créa l’homme sous une forme corps/âme/esprit qu’Il viendrait ravitailler. Donc, Jésus Lui-même, dans Son corps éternel glorifié, est déjà l’image du Dieu invisible, le premier-né par une résurrection de toutes les créatures qui un jour Lui ressembleront. Chose extraordinaire, Dieu qui nous avait connu d’avance nous a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères (Romains 8:29).

Si nous suivons fidèlement Son exemple : « …nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Donc, réjouissons-nous grandement dans la résurrection de Christ : « Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:25). Car nous savons très bien qu’Il nous a promis ceci : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez » (Jean 14:19). Sa propre résurrection devient alors notre garantie que nous aussi nous vivrons par le moyen d’une résurrection.

Il est très important pour le converti de réaliser clairement que si Jésus n’était pas ressuscité, nous serions perpétuellement dans nos péchés et séparés éternellement de Dieu. Mais Paul nous rappelle que Jésus : « est ressuscité pour notre justification. » L’immensité du fardeau des péchés que Jésus a portés sur la croix est au-delà de toute compréhension. Même si nous Le voyons couronné de gloire et d’honneur, ce Jésus qui, par la mort qu’Il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que, par la grâce de Dieu, Il souffrît la mort pour tous. Malgré qu’Il était Dieu, Il a consenti à venir vivre dans la chair humaine en Se détachant de Sa toute puissance. Dans cet état d’humilité, c’est Lui qui est devenu la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Puisque le salaire du péché est la mort, un tel fardeau était impossible à surmonter pour l’homme. Mais, par Sa puissance et Son amour infini, Christ est venu mourir à notre place afin de nous offrir le don de Dieu, qui est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

Comment aurions-nous pu savoir que nous sommes pardonnés et que Jésus a payé la rançon pour assurer notre salut ? Comment aurions-nous pu être acquittés et déclarés justes devant Dieu ? C’est précisément ce que la résurrection de Jésus est venu nous confirmer. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). La justice infinie de Dieu nous a donné l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. « Et il n’en est pas de ce don, comme de ce qui est arrivé par un seul qui a péché, car le jugement de condamnation vient d’un seul péché ; mais le don gratuit, de plusieurs péchés, a tiré la justification » (Romains 5:16).

Le don d’une justification éternelle est gratuit à cause de Son amour, mais même un don gratuit doit être accepté avant qu’on en prenne possession. Ceci ne peut pas arriver sans accepter le sacrifice de Christ par la foi, pour être justifié. Mais pour ceux qui s’engagent : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2). Le grand miracle de la conversion fait que nous appartenons à Christ. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24).

La mort par crucifixion est sûrement la plus cruelle que l’homme ait inventée. Pourtant, Jésus, le chef et le consommateur de la foi, méprisant l’ignominie de la crucifixion, à cause de la joie qui Lui était proposée, a souffert la croix, et S’est assis à la droite du trône de Dieu. « C’est pourquoi, » nous dit Paul, « considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). Suivons l’exemple que nous a laissé notre grand Sauveur : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Tout comme Jésus S’est sacrifié pour nous, nous sommes présentement privilégiés de pouvoir Lui présenter nos corps en sacrifices vivants, saints et agréables à Dieu. Ce sacrifice spirituel est comparé à une crucifixion : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:6). La crucifixion ne produit pas une mort instantanée, mais plutôt une mort lente et douloureuse. Ainsi, la mort d’un converti chrétien au péché n’arrive pas au moment de son baptême, mais tout comme dans une crucifixion, le processus est lent et parfois douloureux. Néanmoins, c’est ce que le disciple de Christ doit accepter dans son cheminement avec Christ.

Dans l’épître aux Galates, Paul nous rappelle à trois occasions que le croyant doit suivre Christ dans Sa crucifixion. D’abord, dans Galates 2:20, Paul déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » En deuxième lieu : « ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises » (Galates 5:24). Et finalement, nous devons être crucifiés aux attraits du monde. Dans Galates 6:14, Paul nous dit : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. »

Afin d’être un imitateur de Christ, Son disciple ne doit pas s’en glorifier, mais plutôt être prêt à servir. « Le disciple n’est pas plus que son maître, ni le serviteur plus que son seigneur », nous dit Jésus, dans Matthieu 10:24. Ce verset nous indique nettement notre relation avec Jésus. Nous sommes Ses disciples et serviteurs, alors que Lui est notre Seigneur et Maître. Il est essentiel pour le disciple de comprendre cela, car le mot disciple veut dire « élève », tandis que le mot maître veut dire « enseignant ». Jésus est donc notre Maître qui nous enseigne par Sa Parole ― les Saintes Écritures. Notre fonction est d’apprendre Ses instructions et de croire sans contester. Notre relation avec Christ en est une de maître/esclave. L’esclave dépendait de son maître qui était son chef suprême. Ce titre est d’ailleurs attribué à Dieu Lui-même dans le Nouveau Testament.

Alors, si le disciple de Jésus croit la Parole de son Maître sans hésitation, en tant que serviteur, il doit également obéir à cette parole. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-19). Le véritable chrétien n’a aucun droit de questionner ni rejeter l’enseignement de cette Parole, car s’il le faisait, il serait susceptible de devenir le plus petit dans le Royaume des cieux. Pourtant, le monde se permet de ridiculiser la Parole de Dieu ouvertement et de persécuter ceux qui veulent faire Sa volonté.

Nous ne devrions pas être surpris de ce comportement, car les religieux du temps de Jésus ont agi de la même façon. Non seulement ont-ils ridiculisé Jésus, ils L’ont également torturé, flagellé et battu pour finalement Le crucifier afin de Le laisser mourir sur la croix. Pourtant, nous sommes appelés à aller vers ce même monde avec les mêmes enseignements. « Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi » nous dit Jésus, dans Jean 20:21. Et, dans Sa prière au Père, Jésus Lui dit : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde » (Jean 17:18). Jésus nous avertit néanmoins en déclarant : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20).

Dans la propagation de l’Évangile, Dieu nous met pareillement en garde contre les faux ministres. Voici ce que Pierre, le chef des apôtres, nous dit, dans 2 Pierre 3:17 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. » Dans cette dernière épître de Pierre se trouve le passage classique sur les faux enseignants des derniers temps. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

Les siècles passent, mais rien ne change, nous dit Pierre. « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Cette prophétie de Pierre se concrétise de plus en plus de nos jours par les faux ministres ainsi que les membres actuels de la Synagogue de Satan et leurs enseignements hérétiques qui renient l’œuvre rédemptrice de Jésus. Ils le font par cupidité pour satisfaire ceux qui les enrichissent.

Éloignez-vous de ces prédicateurs : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ces gens tordent les Écritures pour les rendre conformes à leur préférence philosophique utilisant des paroles trompeuses dont le sens finit par transmettre la pensée de leur propre conviction. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement » (2 Pierre 2:18).

Nous les voyons déjà prêcher que le Déluge est un des « mythes ou une des allégories de la Bible », incluant la séparation de la mer Rouge lors de la sortie d’Israël de l’Égypte. Ils sèment le doute sur la recréation de la terre en sept jours, alors qu’elle était devenue tohu et bohu. On prêche plutôt des étapes d’évolution de plusieurs milliers ou millions d’années. Ils se moquent de l’avènement de Christ en disant : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Ce sont des individus qui s’opposent à toute forme de gouvernement, méprisants et très arrogants. « Principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:10).

Pierre nous dit que, non seulement ils pratiquent, mais ils justifient aussi leur comportement immoral. « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:14). Pourtant, ils maintiennent leurs liens religieux, car leur cœur est exercé à l’avarice, ne voyant aucun mal à s’enrichir avec l’argent dépouillé à leurs brebis assidues. Cette description de Pierre est fidèle à ce que font bon nombre de théologiens. Des religieux libéraux modernes qui dirigent de grandes dénominations, des prédicateurs « Nouvel Age », des enseignants universitaires de religion, etc. Malgré que ce ne soit pas un sujet plaisant, les chrétiens doivent néanmoins exercer une grande surveillance afin de se protéger contre ces individus.

Heureusement que Jésus reviendra pour rectifier toutes ces absurdités. Paul, dans sa lettre aux Hébreux, écrit : « C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:5-7). Ce merveilleux passage messianique fut cité par Paul à partir du Psaume 40, aux versets 7 à 9, de David : « Tu ne prends plaisir ni au sacrifice, ni à l’offrande ; tu m’as percé les oreilles ; tu ne demandes point d’holocauste, ni de sacrifice pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens ; il est écrit de moi dans le rouleau de ton livre. Mon Dieu, j’ai pris plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au-dedans de mes entrailles. »

Ce Psaume messianique était un témoignage prophétique sur le Fils unique de Dieu qui était dans le sein du Père et qui Se préparait à quitter éventuellement le ciel, car personne n’avait jamais vu Dieu, et Jésus serait Celui qui nous le ferait connaître (Jean 1:18). Alors, Dieu Lui ayant formé un corps, il descendrait sur la terre pour devenir le Fils de l’homme qui, à l’occasion, n’avait pas un endroit où reposer Sa tête (Matthieu 8:20). Sa première résidence fut dans le sein de Marie, ensuite dans une mangeoire pour les animaux. Ensuite, Il vécut un peu de temps dans une maison à Bethléem, mais devait la quitter en trombe pour Se déplacer en quelque part en Égypte jusqu’à la mort du roi Hérode qui voulait Le faire tuer. Il revint ensuite pour vivre dans la maison de son père adoptif, dans la petite ville méprisée de Nazareth. Éventuellement, Jésus fut crucifié pendant environ six heures et, finalement, Se reposa dans un tombeau emprunté pendant trois jours et trois nuits.

Notre Seigneur a librement consenti à faire cela afin d’exécuter la volonté de Son Père au ciel alors qu’Il savait fort bien que tout se terminerait par une mort terrible sur la croix. Pourtant, c’est avec joie que Jésus a dit : « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). Il est impossible pour nous de comprendre la véritable profondeur d’un tel amour. La seule chose est de l’accepter et de croire ces paroles extraordinaires de Jean : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Avec cette assurance, nous pouvons également témoigner avec Paul qui dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Quiconque n’a pas la foi et ignore cet amour de Dieu pour nous devrait néanmoins noter cette vérité : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Cela présuppose que cette personne persistera jusqu’à la fin à rejeter le seul nom par qui le salut lui est rendu disponible. Peu importe les raisonnements que cette personne utilisera pour ne pas croire, il demeure condamné : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Il n’y a qu’un seul accès au salut pour l’humanité. Les humains doivent ressusciter ! Ceci n’est pas une simple proposition religieuse venant d’une philosophie intellectuelle. C’est un fait inéluctable du Plan grandiose et irrésistible de Dieu.

La Bible nous indique clairement : « S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ aussi n’est point ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Corinthiens 15:13-14). La résurrection est absolument indispensable au converti afin de pouvoir entrer dans l’immortalité. Paul nous le dévoile carrément par ces paroles : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50). Alors, puisque le salut nous vient par Jésus et qu’Il ne serait pas ressuscité, comment pourrait-Il demeurer le seul nom sous le ciel par lequel nous devions être sauvés (Actes 4:12) ? Ceux qui renient la résurrection de Jésus prêchent une hérésie qui viendra les frapper durement un jour.

Puisque la chair ne peut hériter le Royaume, il faut que le converti naisse de nouveau, d’une forme physique à une forme spirituelle et du temporel à l’éternel. La mort physique est une véritable intrusion dans l’ordre parfait de la création originale. L’homme était destiné à vivre éternellement dès sa création s’il avait consenti à se nourrir de l’arbre de vie qui lui était pourtant disponible. Cependant, à cause du péché, Adam et Ève furent condamnés à mourir. Dans Genèse 3:19, Dieu leur déclara : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Mais grâce à la résurrection de Jésus : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Ce grand ennemi sera détruit afin de ne plus avoir aucun pouvoir sur les enfants de Dieu.

La résurrection devient primordiale pour corriger la distorsion entre le « très bon » que Dieu avait créé et l’opposé absolu dans la mort physique que le péché a créé. Donc, la corruption doit devenir bonté et le déshonneur doit devenir gloire. La faiblesse deviendra puissance et le naturel deviendra spirituel. Jésus a magistralement rendu tout cela possible car : « Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Voilà pourquoi Jésus, en parlant à Nicodème, lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3).

En effet, naître de nouveau accomplit le transfert de la mort à la vie. Jésus nous le confirme par ces paroles : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Le résultat suprême de tout ce processus sera que toutes les choses deviendront nouvelles. « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Nous attendons dans la foi l’accomplissement de cette merveilleuse promesse qui nous libérera éternellement de la malédiction de la mort.

Soyons continuellement les imitateurs de Jésus en le fixant toujours comme notre unique exemple à suivre, car en Lui nous recueillons de perpétuelles bénédictions. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1). Les bénédictions que nous avons en Christ sont trop abondantes à compter ; pourtant, c’est quand même très consolant pour nous de les découvrir dans les Saintes Écritures. En Jésus : « nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). Dans Romains 5:1, Paul nous dit que : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. »

En conséquence, avec de telles promesses, nous avons aussi l’assurance du salut. C’est l’apôtre Jean qui nous le confirme, dans 1 Jean 5:13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Une assurance additionnelle s’ajoute par le Saint Esprit en nous quand nous croyons en Jésus. Dans Romains 8:15-16, Paul nous dit : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. »

Plusieurs autres bénédictions nous sont disponibles en Christ. Comme exemple : « C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). « C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:17-20). Donc, Dieu Lui-même nous confirme Ses promesses et Dieu ne ment point.

En effet, puisque : « nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Jésus demeure toujours disponible pour intercéder en notre faveur auprès du Père. Nous savons également que si nous persévérons jusqu’à la fin, nous avons une résidence éternelle qui nous attend, qui n’a pas été faite de mains d’homme, même si nous ne pouvons l’habiter dans la chair présentement. « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5:8). Cette résidence nous est déjà réservée pour y vivre avec Dieu aux siècles des siècles.

Les gens non convertis se choisissent des humains comme idoles pour leur servir d’exemples, mais ils sont incontestablement déçus de leurs choix après un temps, car ils découvrent continuellement que Dieu seul doit être reconnu véritable, et que tout homme est menteur (Romains 3:4). Tandis qu’avec Jésus comme exemple, il est impossible de nous tromper, car Jésus-Christ est le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. Il est Celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par Son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu Son Père. Donc, à Lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles. Amen (Apocalypse 1:5-6).