D.450 – Souffrance et triomphe de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 1:8, nous lisons clairement : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. » Dans ce dernier livre de la Bible, nous découvrons à plusieurs occasions l’expression « Je suis » déclarée par le Christ glorifié se reportant toutes à Sa victoire ultime. Cependant, dans les Psaumes, nous voyons sept différentes déclarations de « Je suis » par Christ, mais cette fois prophétisant Ses souffrances. On les retrouve dans quatre Psaumes messianiques, tous écrits 1 000 années avant l’apparition de Christ dans la chair humaine. Néanmoins, chaque Psaume est cité dans le Nouveau Testament comme étant accompli par Christ.

La première citation se trouve dans Psaume 22:7-8 : « Mais moi, je suis un ver, et non un homme ; l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Tous ceux qui me voient se raillent de moi ; ils ouvrent la bouche, ils secouent la tête. » Jésus est comparé à un ver écarlate qui meurt afin que ses petits puissent vivre. En mourant, le ver dégage un fluide écarlate qui protège et nourrit ses petits. Le deuxième se trouve dans Psaume 40:18 : « Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » Ce verset nous indique Son entière soumission au Père, Son Libérateur, qu’Il implore de ne pas tarder à venir à Son secours.

Le troisième est dans Psaume 69:9 : « Je suis devenu un étranger pour mes frères, et un inconnu pour les fils de ma mère. » Nous voyons cela dans Jean 7:2-5 : « Or, la fête des Juifs, appelée des Tabernacles, approchait. Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. » La quatrième prophétie se trouve dans Psaume 69:21-23 : « L’opprobre m’a brisé le cœur, et je suis languissant ; j’ai attendu de la compassion, mais il n’y en a point ; des consolateurs, mais je n’en trouve pas. Ils mettent du fiel dans ma nourriture, et dans ma soif ils m’abreuvent de vinaigre. Que leur table devienne un piège devant eux, et un filet dans leur sécurité ! »

En contraste des souffrances solitaires de Christ, il y a les gloires qui suivront. Le premier des « Je Suis » se trouve au début de notre message, dans Apocalypse 1:8, suivi d’un autre proclamant cette grande vérité. Dans Apocalypse 1:9-11, nous lisons : « Moi Jean, votre frère et qui ai part avec vous à la tribulation et au règne, et à la patience de Jésus-Christ, j’étais dans l’île appelée Patmos, pour la parole de Dieu, et pour le témoignage de Jésus-Christ. Je fus ravi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme celle d’une trompette, qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée. »

Notez que Jean n’est pas monté au ciel, mais il fut ravi en esprit tout en étant sur la terre et il entendit cette voix qui lui dit d’écrire aux sept Églises qui sont en Asie mineure. Nous allons étudier ces sept Églises pour réaliser comment Jésus est en train de corriger certaines anomalies ou défauts qui se sont infiltrés dans Son Église au fil des siècles et que Jésus veut absolument corriger afin de rendre Son Épouse pure pour l’éternité. Vous remarquerez que Jésus S’adresse à l’ange de chaque Église pour faire passer Son message et non à un individu dans la congrégation. La première de ces Églises avait été fondée par Paul à Éphèse durant ses nombreux voyages en Turquie.

Dans Apocalypse 2:1-2, Jésus dit : « Écris à l’ange de l’Église d’ÉPHÈSE : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs. » Cette Église, fondée par Paul, avait grandi dans sa précision doctrinale et dans l’attention qu’elle portait aux Écritures. Les membres mettaient leur centre d’intérêt sur la pureté de leur leadership et étaient très vigilants contre toute forme d’enseignement faux. La plupart d’entre nous prendrions cette sorte d’Église comme un exemple rafraîchissant à suivre, surtout dans ces jours d’indifférence et souvent de théologie hérétique.

Mais soudainement, Jésus leur dit : « Tu as souffert, tu as eu de la patience, et tu as travaillé pour mon nom, et tu ne t’es point découragé. Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité » (Apocalypse 2:3-4). Paul avait fondé cette congrégation dans les années 60 et déjà, dans les années 90, elle avait perdu son premier amour, ce que Jésus voulait absolument corriger. Alors, dans Apocalypse 2:5, Christ leur dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place. »

« Toutefois tu as ceci, c’est que tu hais les actions des Nicolaïtes, lesquelles je hais aussi, » leur déclare Jésus, dans Apocalypse 2:6. Le chef des apôtres avait mis en garde les anciens des Églises contre l’attitude dominante de ces Nicolaïtes. « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4).

Éphèse était une bonne congrégation, mais le Seigneur ressuscité avait noté quelque chose contre elle. Apparemment, malgré toute son attention pour la doctrine et la pureté de son leadership, cette Église avait abandonné son premier amour (Apocalypse 2:4). Elle était déchue de cet amour qu’elle avait démontré plusieurs années auparavant, lorsque Paul avait appelé les anciens afin de les encourager. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang » leur dit-il, dans Actes 20:27-28.

« Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. Veillez donc, vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau » (Actes 20:29-38).

S’éloigner du premier amour était tellement sérieux que le Seigneur a averti Éphèse de se repentir sinon : « j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). L’autorité qu’ils possédaient de représenter Christ en tant que Son Église leur serait enlevée. Une doctrine précise ne devrait jamais altérer notre amour pour le peuple ou pour la vérité. « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de l’arbre de vie, qui est au milieu du paradis de Dieu » (Apocalypse 2:7). Donc, à celui qui vaincra Jésus lui donnera de manger de l’arbre de la vie, ce qui est équivalent d’avoir la vie éternelle.

Dans Apocalypse 2:8-10, nous lisons : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SMYRNE : Voici ce que dit le Premier et le Dernier, qui a été mort, et qui a repris la vie : Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche,) et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan. Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. »

Le Seigneur Jésus reconnaissait bien cette petite Église aux prises avec les calomnies de ceux qui se disent Juifs, mais ne le sont pas. Cette petite Église n’est pas mentionnée ailleurs dans le Nouveau Testament. Mais cette congrégation valait la peine d’être mentionnée. Jésus la considérait très  différemment de nos mouvements religieux d’aujourd’hui avec leurs énormes auditoriums et leurs grandes chorales. La plupart du monde vante ces églises qui enlèvent les restrictions doctrinales pour attirer et plaire aux gens iniques et populaires. Smyrne était pauvre, troublée par ceux qui haïssaient le message de Dieu, et souffrait toutes sortes de tribulations pour ses œuvres. Quelques-uns des membres furent jetés en prison pour leur volonté à être identifiés à la vérité.

Des générations se sont écoulées. Depuis, quelque chose du même genre est arrivé aux églises du monde occidental. Les pays qui le font semblent éparpillés dans le monde « civilisé ». Que Dieu nous protège d’avoir de telles attitudes. Mais Celui qui se tient parmi les chandeliers de Son Église voyait Smyrne comme riche et digne de la couronne de vie. Jésus a loué cette petite Église et l’a encouragé à demeurer fidèle. Dans Apocalypse 2:10, Christ lui dit : « Ne crains rien des choses que tu auras à souffrir ; voici, le diable va jeter en prison quelques-uns de vous, afin que vous soyez éprouvés ; et vous aurez une affliction de dix jours. Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » Lorsque le Roi donnera Ses récompenses à partir de Son trône de jugement, ces fidèles, persécutés, pauvres, troublés, et ces âmes emprisonnées entreront dans l’éternité avec de grandes richesses et une liberté joyeuse.

« Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24). Maintenant, regardez la merveilleuse promesse que Jésus réserve à cette belle congrégation, dans Apocalypse 2:11 : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : Celui qui vaincra, ne recevra aucun dommage de la seconde mort. »

Dans Apocalypse 2:12-14, le Seigneur dit : « Écris aussi à l’ange de l’Église de PERGAME : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants : Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône ; et tu retiens mon nom, et tu n’as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. »

Ce corps de croyants, vivant dans un environnement méchant, mérite d’être noté. Ils ont tenu fermement à Christ, même dans une ville où Satan habitait. Un de leurs membres, Antipas, fut tué à cause de sa foi. Malgré cela, l’Église de Pergame est demeurée fidèle dans son témoignage spirituel, une petite lumière dans une mer de méchanceté. Mais peut-être à cause de la pression qui les entourait, Jésus les a avertis contre deux doctrines destructives qui fleurissaient parmi eux. La première fut celle de Balaam : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:15-16). La deuxième doctrine destructive fut celle des Nicolaïtes, à laquelle leur sœur à Éphèse fut également confrontée et dont Jésus fait mention dans Apocalypse 2:14-15 : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. Pareillement, tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes ; ce que je hais. »

Balaam était un prophète bien connu à l’époque et qui accepta volontairement de maudire la nation d’Israël pour un gros montant d’argent. Mais, même si Dieu n’a pas permis que Son peuple d’Israël soit maudit, Balaam a continué à promouvoir son erreur et Israël a sombré dans le péché. « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré », déclare Jude, dans Jude 1:11. Les Écritures parlent très peu des Nicolaïtes. Le mot veut dire « conquérant du peuple ». Cet enseignement s’est développé dans la hiérarchie d’une certaine église dans les décennies qui ont suivi et, vers la fin du deuxième siècle, il fut bien établie dans les villes majeures.

Jésus a mis en garde contre ce genre de leadership. « Et Jésus, les ayant appelés, leur dit : Vous savez que les princes des nations les dominent, et que les grands leur commandent avec autorité. Mais il n’en doit pas être ainsi parmi vous ; au contraire, quiconque voudra être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur. Et quiconque voudra être le premier entre vous, qu’il soit votre esclave, comme le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Matthieu 20:25-28). Donc, Jésus était définitivement contre ceux qui dominaient sur le peuple. Voilà pourquoi Jésus félicite les Éphésiens en déclarant, dans Apocalypse 2:6 : « Toutefois tu as ceci, c’est que tu hais les actions des Nicolaïtes, lesquelles je hais aussi. »

Ensuite, Jésus dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de THYATIRE : Voici ce que dit le Fils de Dieu, qui a les yeux comme une flamme de feu, et les pieds semblables à un cuivre très fin. Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu souffres que la femme Jésabel, qui se dit prophétesse, enseigne et séduise mes serviteurs, pour les engager dans la fornication, et leur faire manger des choses sacrifiées aux idoles » (Apocalypse 2:18-20). La lettre de Jésus à Thyatire est la plus longue des sept inscrites dans l’Apocalypse. Malgré que cette Église eût été fidèle, avec beaucoup de charité, et grandissait évidemment en réputation et en nombre, Jésus a utilisé un langage assez dur pour corriger son comportement.

Nous ne savons pas si la femme qui était si dominante dans l’Église portait vraiment le nom de Jésabel, mais elle s’était déclarée prophétesse. Sa « sœur » de l’Ancien Testament était une méchante reine et la femme du roi Achab d’Israël au temps du prophète Élie. Ses mauvaises actions sont enregistrées dans sept chapitres de 1 Rois, ce qui est plus que n’importe quelle femme dans l’histoire d’Israël. La Jésabel de Thyatire se permettait de séduire les serviteurs de Dieu à commettre la fornication et à manger la viande sacrifiée aux idoles. Il n’est pas clair si le Seigneur parlait de fornication physique entre les membres de l’Église, mais la pratique de sacrifier aux idoles – fornication spirituelle – était une rébellion contre le second commandement. « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5).

Ceux qui commettaient l’adultère avec elle entraient, comme on dit, dans les profondeurs de Satan. L’adultère était très commun au sein des religions païennes du temps, mais même si ce n’était que l’adultère spirituel, ceux qui se disent de Christ ne peuvent pas adorer d’autres dieux. « Israël, ne te réjouis point, et ne sois pas transporté de joie comme les peuples, de ce que tu t’es prostitué en abandonnant ton Dieu ! Tu as aimé le salaire de la prostitution sur toutes les aires de froment », déclare Osée 9:1. Que Dieu nous protège contre un enseignement et un leadership pareils.

Dans Apocalypse 3:1, Jésus dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SARDES : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles : Je connais tes œuvres ; tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. » L’Église à Sardes a reçu la plus triste des lettres de l’Apocalypse. Cette Église semblait vouloir passer pour vivante dans son entourage, mais Jésus voyait son témoignage et sa réputation, et Il avait conclu qu’elle était morte. Dans le monde d’aujourd’hui, plusieurs endroits ont de grandes salles vitrées, avec de grandes croix sur leurs façades et des inscriptions portant le nom de christianisme écrit sur toute leur propriété et, pourtant, ils sont morts, spirituellement parlant. Ce sont des églises qu’on pourrait comparer à des monuments ou des pierres tombales dans les cimetières, conçus pour honorer la mémoire d’hommes et de femmes fidèles des générations passées qui furent vivantes pendant un temps, ayant de solides réputations envers Dieu, mais dont les familles se sont éventuellement éloignées de Dieu.

Mais, même à Sardes, il y en avait un petit nombre qui est demeuré fidèle malgré que l’Église se fut en allé à la dérive, tout comme il existe des familles présentement qui sont demeurées avec un héritage chrétien. Le conseil à Sardes, ainsi qu’à ces familles fidèles, est : « Souviens-toi donc de ce que tu as reçu et entendu, garde-le, et te repens. Que si tu ne veilles pas, je viendrai vers toi comme un larron, et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai vers toi » (Apocalypse 3:3). L’Église à Philippe a reçu le même conseil : « Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous », leur déclare Paul, dans Philippiens 4:9. Recevoir un héritage est bien beau, mais chacun de nous sera jugé selon son œuvre, ce qu’il aura accompli pour l’œuvre de Christ.

Nous arrivons maintenant à l’Église de Philadelphie où Jésus déclare, dans  Apocalypse 3:7-8 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de PHILADELPHIE : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre : Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. » Philadelphie est la seule Église qui n’a reçu aucune correction de la part de Jésus. Elle avait peu de force parce qu’elle tenait à prêcher sur deux fondations : La Parole de Dieu et le Nom de Jésus, le seul Sauveur. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ », nous confirme aussi Paul, dans       1 Corinthiens 3:11. À cause de cela, cette congrégation était peu fréquentée.

Et sur les fondations écrites : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22). Et tout est inspiré par Dieu, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Philadelphie avait fidèlement gardé ces principes éternels et, pour cela, elle a reçu cette porte ouverte que personne ne peut fermer.

L’introduction de Jésus à l’Église de Philadelphie cite celui qui a la clef de David, suggérant une référence à la maison du Roi où nous découvrons que : « Ainsi fut achevé tout l’ouvrage que le roi Salomon fit pour la maison de l’Éternel. Puis Salomon fit apporter ce que David, son père, avait consacré, l’argent, l’or et les ustensiles, et il les mit dans les trésors de la maison de l’Éternel » (1 Rois 7:51). Jésus a utilisé ce verset pour démontrer Son autorité en tant que Roi dans Son Royaume. « Je le vêtirai de ta tunique, et le ceindrai de ta ceinture ; je mettrai Ton autorité entre ses mains, et il sera le père des habitants de Jérusalem et de la maison de Juda. Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David ; il ouvrira, et nul ne fermera ; il fermera, et nul n’ouvrira. » Le trésor du Royaume éternel n’est pas une richesse physique : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun » (1 Corinthiens 3:11-13).

Mais, tout comme les dix vierges dans Matthieu 25:1-4, où Jésus nous déclare que : « le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent au-devant de l’époux. Or, cinq d’entre elles étaient sages, et cinq folles. Les folles, en prenant leurs lampes, n’avaient point pris d’huile avec elles. Mais les sages avaient pris de l’huile dans leurs vaisseaux, avec leurs lampes », la porte ouverte représente une opportunité d’utiliser les ressources du Roi pour Son profit et non pour une garantie de succès personnel. Le Roi nous offre les ressources, mais le travail et l’utilisation des ressources sont notre responsabilité. Et nous aurons à répondre pour nos actions, un jour. Si nous utilisons bien ces ressources que Dieu nous offre, même ceux de la « synagogue de Satan » viendront se prosterner à nos pieds, selon la déclaration de Jésus. « Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée » (Apocalypse 3:9). Et toute langue confessera que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

Mais, dans Apocalypse 3:14-16, Jésus déclare : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. » Le Seigneur a utilisé un langage intensif pour corriger cette Église, la dernière à laquelle Jean devait écrire. Laodicée était dangereusement proche de l’escarpement et d’être désavouée par le Chef de l’Église.

Certaines Églises de nos jours croient vraiment qu’elles sont autosuffisantes et qu’elles n’ont vraiment besoin de rien, leur système de doctrines étant fixé depuis parfois des siècles, sans avoir été vérifié scrupuleusement dans la Parole de Dieu afin de se débarrasser des influences néfastes exercées par les gens de la Synagogue de Satan, au sein même du christianisme. Mais Jésus n’est pas d’accord avec elle et dit : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17).

Les richesses mondaines, un grand nombre de propriétés, ainsi que la reconnaissance populaire avaient aveuglé ses membres, de même que ses leaders, au sujet de leur véritable condition spirituelle. Ils se disaient riches à cause de ce qu’ils avaient amassé et croyaient n’avoir besoin de rien. Mais selon la perspective de Jésus, ils étaient malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. La cause terrible de cette destitution spirituelle, c’est qu’ils sont devenus tièdes. C’est comme s’attendre à recevoir un verre d’eau froide pour se désaltérer dans les grandes chaleurs, ou une tasse de thé chaud pour se réchauffer dans les temps de froidure, mais recevoir tout à la température de la pièce, ni rafraîchissant, ni réchauffant. Aucun effet bienfaisant. Cette Église goûtait comme le monde qui l’entourait. « A ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? », comme le disait si bien Paul, dans    2 Corinthiens 2:16. Toutes de « bonnes personnes » se mêlant bien à la communauté.

Malgré cette évaluation, cette Église appartenait toujours au Seigneur et, parce qu’Il l’aimait, Jésus lui conseille : « d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3:18). Ils avaient besoin d’oindre leurs yeux afin de voir les valeurs éternelles du Seigneur. Dans Apocalypse 3:19, Jésus leur dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. » La balle est maintenant dans leur camp et Christ leur déclare : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône » (vs 20-21). Être tiède garde le Seigneur à l’extérieur. Quelle honte qu’une telle chose puisse arriver à une église !

Revenez à Jésus qui nous confirme continuellement qu’Il est le Je Suis et écoutez ces deux beaux témoignages de Sa part. Dans Apocalypse 1:18, Jésus nous confirme : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [la tombe, et le séjour des morts] et de la mort. » Dans Apocalypse 22:16, Jésus nous laisse avec ces paroles : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » À nous tous maintenant de réagir, avant qu’il ne soit trop tard.




D.355 – Je suis Celui Qui suis

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Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 30:4, Dieu nous pose cette question : « Qui est monté aux cieux ou qui en est descendu ? Qui a assemblé le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans sa robe ? Qui a dressé toutes les bornes de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de Son fils ? Le sais-tu ? » La réponse à cette question est évidente, car elle est centrée sur Dieu, le Créateur de toutes choses. Mais la révélation fascinante de ce passage de l’Ancien Testament est que, dans Son plan extraordinaire, Dieu nous révèle qu’Il a un Fils et les deux sont un, et portent le même Nom. Celui de Je Suis !

Lorsque Dieu décida de sortir les enfants d’Israël qui étaient esclaves en Égypte, Il a choisi Moïse pour aller vers Pharaon afin d’accomplir cette fonction. Dans Exode 3:9-14, Dieu dit : « Et maintenant, voici, le cri des enfants d’Israël est venu jusqu’à moi, et j’ai vu aussi l’oppression dont les Égyptiens les accablent. Maintenant donc, viens, que je t’envoie vers Pharaon, et fais sortir mon peuple, les enfants d’Israël, hors d’Égypte. Alors Moïse répondit à Dieu : Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d’Égypte les enfants d’Israël ? Et Dieu dit : Je serai avec toi. Et voici pour toi le signe que c’est Moi qui t’envoie : Quand tu auras fait sortir d’Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne. Et Moïse dit à Dieu : Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Avant de continuer, j’aimerais clarifier quelque chose au sujet de ceux qui insistent à dire que Dieu est une trinité. Si Dieu était trois personnes distinctes ne formant qu’un seul Dieu, Il a sûrement manqué une très belle occasion pour nous le prouver ici. Dieu S’identifie à Moïse comme : Je Suis Celui Qui Suis, et non « Nous sommes Ceux qui sommes ». Dieu insiste sur le « JE SUIS », au singulier. D’ailleurs la Parole de Dieu ne contient nulle part le mot « trinité » pour identifier Dieu, pas plus que le mot « évolution » pour remplacer « création ». Mais Satan a tellement bien séduit le monde entier qu’il lui a fait croire que Dieu S’est limité à une famille de trois personnes, au lieu d’une énorme famille éventuelle où Dieu serait le Père de milliards d’enfants de Dieu, immortels, tous faits à Son image et à Sa ressemblance.

Retournons maintenant au travail que Moïse devait accomplir. Ce nom unique — JE SUIS — fut donné pour mettre l’emphase sur la vérité que Dieu n’est pas limité par le temps. Dieu a toujours existé, sans aucun début. Notre Seigneur Jésus S’est approprié ce même nom divin lorsqu’Il a dit aux Juifs : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait Mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût [né]Je Suis » (Jean 8:56-58). Nous avons ici une preuve évidente que Jésus S’identifiait comme étant Dieu, vivant parmi nous dans la chair humaine (Emmanuel). « Alors [les Juifs] prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla » (v. 59).

Jésus avait-Il raison de faire une telle déclaration sur Abraham à ces Juifs ? Dans Genèse 15:6-7, nous lisons : « Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Nous découvrons l’expression « Je Suis » sept fois dans le livre de la Genèse. Le premier se trouve dans Genèse 15:1, où il est écrit : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, Je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. » Chaque fois, ce nom identifie Dieu avec une puissance attachée à Lui. Par exemple, dans Genèse 17:1, nous lisons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant [El Shaddaï] ; marche devant ma face, et sois intègre. Et j’établirai Mon Alliance entre moi et toi, et je te multiplierai très abondamment. » Notez qu’il n’est pas question de « NOTRE Alliance » mais bien de « Mon Alliance », au singulier.

Dans le livre d’Exode, nous découvrons que Dieu Se présente comme « Je Suis » vingt et une fois. L’emphase est toujours mise sur le fait que Dieu est éternel. On pourrait reculer aussi loin que possible dans l’histoire et Dieu serait toujours là au PRÉSENT. « Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles. » Dans Ésaïe 44:6, Dieu dit : « Je suis le premier et je suis le dernier, et il n’y a point d’autre Dieu que moi. » Notez que cette affirmation de Dieu ne laisse aucune possibilité de même penser qu’il pourrait y en avoir plus qu’UN ! Dans Genèse 26:24-25, en parlant d’Isaac : « l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits. »

Plus tard, en parlant de Jacob, nous lisons, dans Genèse 28:12-15 : « Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, Je Suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

Lorsque le temps est venu de retourner dans son pays, Jacob raconte : « Et l’ange de Dieu me dit en songe : Jacob ! Et je répondis : Me voici ! Et il dit : Lève les yeux, et regarde : tous les béliers, qui couvrent les brebis, sont rayés, picotés et marquetés. Car j’ai vu ce que te fait Laban. Je suis le Dieu de Béthel, où tu oignis un monument, où tu me fis un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta parenté » (Genèse 31:11-13). « Béthel » veut dire « maison de Dieu ». Finalement, lors d’une famine, alors que le nom de Jacob fut changé en Israël, nous lisons, dans Genèse 46:2-6 : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. Alors Jacob partit de Béer-Shéba, et les fils d’Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter. Ils emmenèrent aussi leur bétail et le bien qu’ils avaient acquis au pays de Canaan. Et Jacob et toute sa famille avec lui vinrent en Égypte. »

Nous avons vu jusqu’ici plusieurs variations du nom de « Je Suis ». D’abord Dieu S’identifie comme « Je Suis Celui Qui Suis » et, dans Exode 8:22, comme « Je Suis au milieu du pays ». Dans Exode 15:26, Dieu dit : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à Ses commandements et si tu gardes toutes Ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car Je Suis l’Éternel qui te guérit. » Dieu S’identifie de la même façon comme : « Je Suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent Mes commandements » (Exode 20:5-6).

Pour terminer, dans Exode 22:27, Dieu dévoile, au sujet de Ses enfants : « S’il arrive qu’il crie à moi, je l’entendrai, car Je Suis miséricordieux. » Et, dans Exode 31:13 : « C’est Moi, l’Éternel, qui vous sanctifie Au-delà de toutes ces affirmations sur Lui-même, Dieu S’est servi de Jésus, qu’Il a Lui-même engendré par Son Esprit pour nous dévoiler que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Dans Lévitique 19:1-2 : « L’Éternel parla aussi à Moïse, en disant : Parle à toute l’assemblée des enfants d’Israël, et dis-leur : Soyez saints, car Je Suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Donc, si Dieu est Esprit et qu’Il est aussi Saint, il va de soi que Dieu est également le Saint-Esprit. Un enfant de dix ans peut facilement comprendre cela ! Ce ne sont seulement que les théologiens qui voient deux personnes distinctes ici, au lieu de deux manifestations de la MÊME personne.

La trinité est carrément une invention humaine inspirée par Satan afin de limiter la Famille de Dieu à trois personnes, alors que Dieu avait préconçu de Se former une Famille composée de milliards d’enfants en créant les humains à Son image et à Sa ressemblance. Son but premier était et demeure toujours d’être le Père de milliards d’enfants, immortels, avec qui Dieu veut partager l’immense univers qu’Il a créé. Satan a séduit nos premiers parents à écouter ses instructions sur la façon de devenir des dieux, au lieu d’écouter leur Créateur sur la façon de devenir des Enfants de Dieu. Cette séduction a amené l’humanité, en 1 656 ans, au bord de l’autodestruction.

Donc : « l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits. Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:7-13). Le Déluge arriva et, avec ces huit humains et les animaux dans l’arche, Dieu commença à repeupler la terre.

Quelques temps plus tard, Dieu S’est choisi un homme, Abram, au travers duquel Dieu Se formerait une famille aussi nombreuse que le sable de la mer. Pour S’assurer qu’Abram, renommé Abraham qui veut dire « père d’une multitude de nations », serait fidèle à Dieu, Il lui demanda de sacrifier son fils Isaac. Dans Genèse 22:5, nous lisons : « Et Abraham dit à ses serviteurs : Demeurez ici avec l’âne. Moi et l’enfant nous irons jusque-là, et nous adorerons ; puis nous reviendrons vers vous. » Nous avons tous tendance à croire qu’adorer Dieu veut dire Lui chanter des cantiques, Lui faire des témoignages de fidélité ou écouter un puissant sermon sur le Plan de Dieu pour l’humanité. Il est évident que cela n’est pas le cas dans le verset que nous venons de lire.

Néanmoins, Abraham eut l’intention d’offrir son fils Isaac comme sacrifice sur un autel, en accord avec le commandement qu’il avait reçu de Dieu. Et de plus, Isaac était d’accord pour être sacrifié. Car : « Abraham prit le bois de l’holocauste, et le mit sur Isaac son fils ; puis il prit dans sa main le feu et le couteau, et ils s’en allèrent tous deux ensemble » (v. 6). Fait à noter ici, Isaac n’était pas un petit enfant, mais plutôt un jeune homme. La première fois que le mot hébreu traduit par « adorer » est utilisé, c’est dans Genèse 18:2, alors que : « Il [Abraham] leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre. » Ainsi, le mot « adorer » veut dire « se prosterner en toute obéissance à la volonté de Celui qui mérite d’être adoré ».

Donc, cet acte suprême d’adoration d’Abraham était de consentir volontairement à sacrifier son fils bien-aimé pour plaire à la demande de Dieu sans hésitation aucune. Il avait tellement de foi en cette demande de Dieu qu’Abraham : « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19). C’est pourquoi il avait dit à ses deux serviteurs « nous adorerons, puis nous reviendrons vers vous ». Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que : « Abraham reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée » (Romains 4:11). Abraham n’eut ni doute ni appréhension à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi et il donna gloire à Dieu. Cet homme était vraiment puissant dans la foi.

Dans le Nouveau Testament, le mot grec traduit par « adorer » veut essentiellement dire « se prosterner selon la volonté de Dieu ». Il apparaît pour la première fois lorsque Jésus naquit à Bethlehem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem. Dans Matthieu 2:2, ils dirent : « Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. » Donc, il y a bien longtemps de cela, un grand homme sur la terre s’est prosterné devant Celui qui est descendu du ciel avec deux anges à Ses côtés pour lui rendre visite. Dans le Nouveau Testament, des mages de l’Orient sont venus se prosterner devant Celui qui est descendu du ciel prenant une forme humaine, Lui apportant de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Le seul qui soit digne d’adoration.

En tant que le « Je Suis », Jésus fut réellement tout ce que la Bible dit de Lui. Et Jésus S’est Lui-même révélé à nous sous plusieurs symboles merveilleux. Dans le seul Évangile de Jean, nous découvrons Jésus identifié comme le « Je Suis » à sept reprises, chaque fois dans une profondeur spirituelle de toute beauté. Regardons-les de près :

  1. Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. » Et, aux versets 50 et 51, Jésus a dit : « C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est Ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »
  2. Jean 8:12: « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »
  3. Jean 10:7-9: « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité je vous dis, que Je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. »
  4. Jean 10:11: « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Aux versets 14 à 18, Jésus ajoute : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. »
  5. Dans Jean 11:25-27, Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. »
  6. Dans Jean 14:6-10, Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que Je Suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les oeuvres que je fais. »
  7. Dans Jean 15:1-5, Jésus a déclaré : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire.»

Cette magnifique révélation faite par Jésus de Ses attributs ne devrait laisser aucun doute quant à qui est vraiment Jésus, car ces attributs inondent la Bible entière. On le voit dès Genèse 15:1 où : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. » C’est Dieu le Père qui parle à Abram dans une vision, parce qu’étant Esprit, Abram ne pouvait pas le voir. La dernière fois que cet attribut de Dieu est utilisé est dans Apocalypse 22:16 où : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Tous ces beaux attributs devraient nous servir avec zèle dans nos prières, car, dans 1 Corinthiens 15:20-28, Paul nous confirme : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. [Jésus est devenu le premier ressuscité immortel chez les humains]. En effet, puisque la mort est venue par un homme [Adam], la résurrection des morts est venue aussi par un homme [Jésus]. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. Mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement [les Élus]. »

Après cela viendra la fin, quand Jésus remettra le Royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance rebelles à Dieu, par le feu. Car Jésus doit régner jusqu’à ce qu’Il ait mis tous Ses ennemis sous Ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort, causée par le péché ; car Dieu a mis toutes choses sous Ses pieds. Or, quand Dieu dit que toutes choses sont assujetties à Jésus, il est évident que Dieu le Père, qui Lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses Lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti au Père qui Lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. C’est alors que tous les enfants immortels de Dieu Le verront exactement comme Il est. Méditez sur ces choses que Dieu nous a promises par Jésus depuis 2 000 ans et qui deviendront réalité bientôt.

Jésus avait dit à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est Esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:3-8).

Nicodème était quelque peu confus lorsque Jésus lui parla de la nécessité de naître de nouveau pour voir et ensuite pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu. Donc, Jésus établit ces deux conditions : celle de naître d’eau et d’esprit, car il est né chair, mais devra pouvoir se déplacer comme le vent, comme un esprit, et il en sera de même de tout homme qui est né de l’esprit. Le miracle de la régénération commence par le travail du Saint-Esprit au baptême. « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Le miracle de la régénération sera rendu complet lorsque, nous aussi, nous nous déplacerons un jour comme le vent, en tant qu’immortels dans le Royaume de Dieu.

Ce travail du Saint-Esprit, donnant le salut à quelqu’un de non converti, est tellement grand et complexe qu’il doit être expliqué de différentes façons pour qu’on puisse le comprendre dans toute sa réalité. Car, lorsque le Consolateur : « sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi [Jésus] ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé » (Jean 16:8-11). Comme le pécheur se repent et croit en Christ, le Saint-Esprit, ou le Consolateur, le baptise en Christ. « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 12:13.

Maintenant, en tant que membre converti du corps de Christ : « En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de Sa gloire » (Éphésiens 1:13). « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple, » nous confirme 1 Corinthiens 3:16-17. Tout cela se passe à cause du grand miracle de la conversion en vous. « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). Et cette parole est certaine.

Dans Éphésiens 4:22-25, Paul exprime : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. » Chaque individu mérite un nouveau départ. La nouvelle année, c’est un peu cela, où les gens s’établissent des nouvelles résolutions et se forment des idéaux à atteindre pour l’année qui vient de commencer. Mais ce qui est malheureux, c’est que ces résolutions sont souvent brisées.

Pour le converti, les idéaux établis sont néanmoins spirituels et doivent être fondés sur la ressemblance à Jésus. Peu importe l’idéal que l’on s’est fixé, nous pouvons monter encore et, peu importe combien de fois nous sommes tombés, nous avons le droit de recommencer encore. Comment cela peut-il être accompli ? C’est simple : il faut retourner à l’école de Christ ! « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:20-24).

Ensuite, il faut apprendre, littéralement, comme disait Jésus, dans Matthieu 11:29-30 : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger. » Nous dépouiller du vieil homme et nous revêtir d’un nouveau fardeau offert par Jésus. Comme si c’était des vêtements nouveaux que nous mettons pour remplacer nos vieilles manières de vivre. Si, en tant que croyants, nous occupons toujours nos vieilles guenilles, faisant simplement un acte de foi, ce n’est pas assez. « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises » (Romains 13:14).

Ce seul acte de soumission résultera en un désir : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Le vieil homme ne sera pas enlevé ou changé dans le nouvel homme dès le baptême. Le nouvel homme est une nouvelle création de Dieu, modelée selon Lui : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).




D.301 – Quel est Son nom ?

 

Par Joseph Sakala

Dans Exode 3:13-14, Moïse a exprimé à Dieu : « Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Moïse, qui fut spécialement entraîné pour l’œuvre qu’il devait accomplir, a fait cela. Il fut élevé dans la maison de Pharaon et a été instruit dans la sagesse des Égyptiens. Il était parfaitement au courant de l’exécution de l’autorité, dans son apprentissage comme dans sa soumission.

C’est alors surprenant que, lorsque Dieu lui dit qu’il avait été choisi pour libérer le peuple d’Israël de l’esclavage, il s’est objecté à recevoir un tel rôle et a même questionné l’autorité de Dieu. Même lorsqu’il réalisa que Dieu avait raison, Moïse douta encore que Dieu puisse réaliser un tel projet. Il demanda des preuves à Dieu de Son Autorité sur l’humanité entière et non seulement qu’Il était le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a bien enveloppé sa question en disant que c’est le peuple d’Israël qui voudrait le savoir. « Moïse s’en alla donc avec Aaron ; et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Et Aaron dit toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il fit les prodiges aux yeux du peuple. Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et ils s’inclinèrent et adorèrent » (Exode 4:29-31).

Dieu avait gracieusement répondu à Moïse, avec sa déclaration « JE SUIS CELUI QUI SUIS ». Il était simplement Celui qui existait sans avoir été créé. Et Il créa tout ce qui existait après Lui, incluant Moïse et les Égyptiens. Cette assurance a ensuite fortifié Moïse pendant quarante ans dans le désert et devrait être suffisante pour nous fortifier. À nous, Il dit simplement : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Esaïe 45:5-6). Avec un tel décret et autant d’autorité, pouvons-nous encore croire à une trinité ?

Dans 2 Pierre 1:1, nous lisons : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. » Trop souvent, dans nos études bibliques, nous sautons par-dessus les versets d’introduction et de salutations. Cependant, ces versets contiennent fréquemment une information remplie de richesse. Tel est le cas dans le passage plus haut. Nous notons d’abord un paradoxe étrange dans l’identification personnelle de Pierre. Il était d’abord l’apôtre en autorité, établi par Jésus en tant que chef des autres apôtres. Il était officiellement chargé ambassadeur de Jésus-Christ. Mais il se déclare également Son serviteur ou esclave.

Historiquement, nous savons que Pierre faisait partie d’un cercle privilégié de disciples en qui Jésus avait placé une grande responsabilité. Malgré cela, nous savons aussi qu’il avait renié son Maître lors de Son procès. Christ l’avait racheté avec Son précieux sang pour qu’il devienne Son serviteur en lui pardonnant beaucoup de transgressions. Ensuite, Jésus l’a envoyé en mission d’évangélisation jusqu’à la fin de sa vie. L’épître de Pierre est adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que les apôtres, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Cela impliquait que ces gens avaient les mêmes privilèges devant Dieu, obtenus selon Sa grâce et Sa miséricorde.

Pierre utilise deux noms pour décrire Christ, L’appelant « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », se référant ainsi à Sa double nature divine/humaine dans Son rôle parmi nous. Vu que nous possédons la même précieuse foi que lui, la prière de Pierre à notre égard est touchante. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8).

Le désir de Pierre est de nous voir en paix et dans la joie, même dans l’adversité, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu. Pour y arriver, il faut être attaché au cep. Jésus Lui-même a dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Jésus a mis beaucoup d’emphase sur le fait de porter des fruits. Et il y a, en effet, beaucoup de fruits spirituels mentionnés dans la Bible. Et le fruit le plus important produit par le Saint-Esprit est le caractère même de Christ. Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

La sainteté, le sceau d’une vie entièrement dédiée à Dieu, est un autre fruit spirituel. « Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22), étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. Ceci comprend le fruit des bonnes œuvres faites au nom de Christ de sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour Lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant dans la connaissance de Dieu. L’habitude de Lui dire merci pour toute chose au lieu de se plaindre et critiquer est un autre fruit de grande valeur aux yeux de Dieu. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.

La générosité est un autre fruit très important. Paul l’a expliqué ainsi : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Finalement, un fruit vital chez le chrétien est celui que Paul pouvait porter dans ceux qu’il enseignait. Dans Romains 1:13, il dit ceci : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. »

Dans Romains 1:9-12, Paul témoigne : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. » Il est évident que Paul ne priait pas afin que son voyage chez les frères soit prospère financièrement, car, au verset 11, il dit « je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis. »

Cependant, le mot « prospérité » en est venu à inclure le don financier pour le pasteur, comme dans 1 Corinthiens 16:2-3, lorsque Paul leur dit : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. Et lorsque je serai arrivé, j’enverrai avec des lettres ceux que vous aurez approuvés, pour porter votre libéralité à Jérusalem. » Mais Paul ne demandait rien pour lui ; ce qu’il demandait, c’était de l’aide pour d’autres chrétiens dans le besoin. Le terme peut également se référer à la santé physique et spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où nous lisons : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité. »

Malheureusement, certains prédicateurs des derniers jours ont pris l’enseignement biblique de la prospérité spirituelle pour vouloir dire « prospérité financière », ce qu’ils prêchent être un droit de tous chrétiens. Cet évangile de prospérité est tellement contre ce que Jésus enseignait qu’il est devenu un témoignage de la cupidité des chrétiens qui y croient. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 6:9-10). Et là où Dieu nous fait prospérer financièrement, c’est strictement dans le but d’aider d’autres chrétiens. Un Dieu donnant généreusement.

Dans 1 Timothée 6:17-19, Paul dit à son évangéliste : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » La prière de Paul à ceux qui possèdent la foi précieuse est vraiment émouvante. Il désire pour nous la grâce sanctifiante de Dieu et la paix de Dieu qui apporte la joie, même dans l’adversité, afin que les deux soient multipliées. Ces traits nous viennent par le moyen de la connaissance de Dieu et de Jésus, notre Seigneur. Le but de tout cela est de faire de nous une pierre précieuse et éprouvée, comme Jésus.

Dans Esaïe 28:16, il est écrit : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Ce verset fait partie des grandes prophéties messianiques de l’Ancien Testament, nous promettant un Sauveur qui serait sûrement la fondation du Temple éternel de Dieu. Pourtant, cette promesse fut faite 700 ans avant son accomplissement. Sans doute, les Juifs devaient se demander pourquoi cela prenait si longtemps, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi. Il est si facile de devancer Dieu au lieu d’attendre que Sa volonté se fasse.

Avec de bonnes intentions et un zèle admirable les chrétiens planifient de grands projets, établissent de nouvelles organisations, font la promotion de nouvelles législations et s’impliquent dans mille et une activités, toutes au nom de Christ et de Son Royaume à venir. Un tel endoctrinement est urgent, croient-ils, car le temps est proche. La guerre nucléaire s’en vient et l’avènement de Christ aussi, et il faut faire vite. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Ésaïe 30:18). Cependant, lorsqu’Il nous guide par Sa parole, il faut réagir, mais lorsque cela vient des hommes, les résultats tournent à la confusion et à l’échec.

Lorsque l’apôtre Pierre cite le verset en disant : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:6-7). Donc, seuls ceux qui la rejettent sont confus et elle devient pour eux un rocher de scandale. Dieu n’est pas glorifié par les projets des hommes qui tournent à la confusion. Mais : « Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:14).

Dans la version David Martin de 1744, Malachie 3:15-18 nous certifie : « Et maintenant nous tenons pour heureux les orgueilleux ; et même ceux qui commettent la méchanceté, sont avancés, et s’ils ont tenté Dieu, ils ont été délivrés. Alors ceux qui craignent l’Eternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Eternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Eternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Eternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi. »

Cette précieuse promesse arrive à la fin de l’Ancien Testament, au moment où l’apostasie faisait partie du peuple d’Israël. Mais il en restait une partie qui craignait l’Eternel. C’est curieux comme l’histoire se répète puisque nous voilà à la fin du Nouveau Testament et la même situation se présente avec la même apostasie et avec le même petit groupe de chrétiens toujours prêts à combattre pour Dieu. La seule différence : ce sont les Élus de Dieu. Pour ceux qui connaissent leur Bible, cela veut dire formés de Juifs et de Gentils. Mais Dieu est toujours le même. Convertissez-vous donc et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui, non seulement ne l’a point servi, mais l’a carrément combattu. Notez cependant l’attitude de ceux qui se tournent vers Dieu. Ils craignent Dieu et pensent à Son nom.

Une bonne attitude en marchant avec Dieu a dû créer une bonne fraternisation, car ils se parlaient. Trop souvent, il semblerait que la simple fraternité entre chrétiens remplace la vraie fraternisation, tout comme entretenir des amis remplace la véritable hospitalité. Les relations humaines ne peuvent atteindre leur plénitude que lorsqu’elles sont centrées sur le Seigneur. Notez la réponse de Dieu aux chers saints, dans Malachie 3:16-18 : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »

Donc, nous serons assurés du salut et nous serons Sa propriété. Nous serons épargnés alors que les autres seront jugés. Notre Dieu tout-puissant nous garde comme Ses « bijoux » et nous amènera vers une nouvelle naissance. Dans Jacques 1:17-18, nous apprenons que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » Cette expression « engendrés selon Sa volonté » est devenue depuis quelque temps synonyme de « nés de nouveau » dans l’esprit des gens qui ont très peu de compréhension de sa véritable valeur. D’abord, aucun chrétien ne peut accéder au Royaume s’il ne naît de nouveau, car Jésus Lui-même a déclaré à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Avez-vous saisi ?

Combien de « chrétiens » sont nés de nouveau ? Peuvent-ils voir le Royaume de Dieu ? Jésus a ensuite dit ceci, au verset 5 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Nous sommes tous nés de la chair. Mais il faut être né de l’esprit pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu, et cela n’arrivera qu’à la Première Résurrection, lorsque nous serons rendus immortels. Alors, Jésus élabore la question pour Nicodème en disant : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » (vs 7-8).

Le Créateur de la nouvelle naissance est aussi le Créateur de l’univers. Il nous a engendrés comme les prémices de Ses créatures, les premiers-nés du Royaume qu’Il viendra établir. Naître de nouveau n’est pas seulement tourner la page grâce à une nouvelle moralité, mais devenir littéralement une nouvelle création dans l’immortalité où nous pourrons vraiment nous déplacer comme le vent. Dans Jean 3:5, Jésus répondit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Combien de chrétiens comprennent cela ? Le miracle est accompli au travers de la foi en Christ, dans la croyance véritable d’être sauvé par Son sang versé qui nous assurera l’immortalité lorsqu’Il reviendra dans la gloire. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui » (1 Jean 5:1). Notez attentivement qu’être engendré n’est pas naître.

Naître de nouveau veut dire de se débarrasser littéralement de notre chair, pour s’engager dans l’immortalité : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). « Régénérés » signifie que nous recevrons de nouveaux gènes, des gènes incorruptibles, faits d’une matière différente de celle qui compose nos gènes corruptibles actuels. Ceux qui seront nés de nouveau vont inévitablement exhiber les caractéristiques d’une naissance dans l’esprit, tout comme ceux qui naissent physiquement démontrent des signes de naissance physique. Une des caractéristiques de cette nouvelle naissance est : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9). Non seulement il ne pratique pas le péché, mais il ne peut pas pécher parce qu’il est né de Dieu. Est-ce le cas de ceux qui se disent « nés de nouveaux » aujourd’hui ?

Un autre attribut que les humains savent s’approprier est : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:4-7). Remarquez bien comment Jean les identifie. Dieu est Saint, Il Parle et Il est Esprit. Et ces trois-là sont UN. Croyez-vous encore à la trinité ? Il se peut fort bien que bon nombre d’entre vous ne trouverez pas le verset 7 dans votre Bible, car beaucoup de versions modernes ont tout simplement arraché cette Parole de Dieu de leur texte. La raison en est simple : il détruit le concept de la trinité !

La nouvelle naissance n’est pas un cliché religieux, mais un véritable miracle qui génère la vie éternelle. L’apôtre Paul nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, Il [Dieu] nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, [naître d’eau et d’esprit], qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7). Notez, dans ce même passage, Dieu et Jésus comme Sauveur. Est-ce qu’il y a deux Sauveurs où est-ce que les deux sont une même personne ? Croyez-vous encore à la trinité, c’est-à-dire, à une manifestation de Dieu en trois personnes ? Et Paul termine son témoignage, au verset 8, en déclarant que : « Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. »

Dans Genèse 7:15-17, il est écrit : « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Plusieurs livres émouvants furent écrits sur les différents noms de Dieu. La plupart se limitent à un, deux ou trois noms bien connus. Le premier est Élohim qui veut dire « le Puissant ». C’est un nom de forme plurielle, mais singulier dans son sens et son usage verbal, suggérant une manifestation de nature variée sous le nom de « Dieu ». Il est habituellement utilisé lorsque les événements mondiaux sont abordés, comme la création, le jugement, la souveraineté, la transcendance et le salut.

Le deuxième est Jéhovah qui veut dire « Celui qui existe » le plus souvent utilisé comme « Seigneur ». Il met l’emphase sur Sa Sainteté, disponible à l’homme, spécialement Israël, haïssant le péché, aimant les pécheurs, et Sa nature révélatrice en communication. Le troisième est Adonaï, voulant dire « Maître », et utilisé autant pour Maître des humains que pour Maître Dieu. Il paraît également comme « Seigneur », dans les Écritures. Par exemple, le nom Élohim, Créateur Dieu, est utilisé exclusivement dans Genèse 1:1-4 où nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. »

Ici, Dieu et l’Esprit de Dieu sont deux manifestations du même Dieu, une Personne divine unique (Élohim). Et Dieu dit, donc, Il parle. La Parole est alors une troisième manifestation, toujours du même Dieu. La Parole sera manifestée en chair, seulement dans le Nouveau Testament en la Personne de Jésus, mais elle a toujours existé. Melchisédech n’était-il pas une manifestation corporelle de Dieu dans l’Ancien Testament ? Dans Jean 1:1-2, il est écrit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. » Notez comme la Parole est nommée en premier, néanmoins la Parole était avec Dieu, qui Lui est toujours premier. Notez également que le Saint-Esprit n’est pas mentionné ici. Demandez pourquoi à ceux qui croient en la trinité. Pourtant, au commencement l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2).

Dans Genèse 2, nous découvrons la création selon la perspective de l’homme où le nom combiné Jéhovah-Élohim est utilisé. A ce stade, l’homme était sans péché, complètement en accord avec son Créateur et récoltant la plénitude de Son amour dans Sa communication. La malédiction arrive dans Genèse 3, où tout a changé entre Dieu et l’humanité, parce qu’Adam et Ève ont préféré écouter Satan plutôt que leur Créateur. Et, au chapitre 4, nous voyons le résultat de leur péché chez leur descendance, complètement conscients que leur péché a brisé la relation établie par Dieu, nécessitant un Sauveur pour régler le problème. Dans le texte d’aujourd’hui, nous voyons Noé obéissant aux ordres de Dieu, le souverain Juge, et entrant dans l’Arche, avec son Sauveur aimant le plaçant, lui et sa famille, en sécurité. Voilà ce que je souhaite, cette même sécurité à tous ceux qui liront ce message d’amour de Dieu.