D.260 – Hériter le vent

 

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 11:29, nous apprenons que : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage. » Ce verset fut choisi comme titre pour un des films les plus distribués d’Hollywood. Inherit the Wind était un film en noir et blanc produit en 1960, mettant en vedette Spencer Tracy jouant le rôle du fameux avocat athée Clarence Darrow. Le thème du film était la cause de l’évolution d’un dénommé Scopes, au Tennessee, en 1925. Le film glorifiait Darrow et l’évolutionnisme, faisant passer les croyants de la Bible et les créationnistes pour des bouffons fanatiques. Malgré l’anormalité de l’histoire, le film a continué à être présenté à plusieurs reprises.

Le cas Scopes, malgré l’absence de preuve scientifique en faveur de l’évolution, est quand même exhibé par les évolutionnistes dans leur zèle typique pour détruire ceux qui croient à la création. C’est caractéristique de leur comportement, mais Paul a bien enseigné son évangéliste : « O Timothée ! Garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). C’est vers cela que les évolutionnistes se tournent, faute d’évidence afin de proclamer une théorie comme étant la vérité.

Mais la Bible déclare : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6). Les évolutionnistes n’y croient pas, mais ce texte doit servir aux convertis pour les détourner de ceux qui troublent les églises, les maisons et les écoles avec leur doctrine meurtrière de l’évolution. Car ce sont eux qui, comme la paille, sont chassés au loin par le vent. Ce sont eux, les méchants, qui ne subsisteront pas dans le jugement.

Ce sont les évolutionnistes qui : « se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23). Ce sont eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, nous dit Paul dans Romains 1:25. Mais c’est : « l’insensé [qui] dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées, les anti-biblistes sont ceux qui vont hériter le vent, or : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Le jour redoutable de l’Éternel s’en vient et, dans Malachie 4:5-6, nous lisons : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Ce sont les derniers versets de l’Ancien Testament et ils font mention du thème des derniers temps ; ce jour sera grand et redoutable avant que l’Éternel ne vienne. Cette phrase paraît fréquemment dans la Bible et nous rappelle encore et encore que, malgré que Dieu soit miséricordieux, Il ne restera pas silencieux longtemps. Le jour de l’homme se terminera un jour et le Jour du Seigneur s’en vient.

Notez quelques autres prophéties : « Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! A quoi vous servira le jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres, et non lumière ; comme un homme, qui fuit devant un lion, et que rencontre un ours ; qui entre dans la maison, appuie sa main sur le mur, et un serpent le mord. Le jour de l’Éternel, n’est-il pas ténèbres, et non lumière ? obscurité, et non clarté ? » demande Amos 5:18-20. « Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne. Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera, » déclare Joël 2:31-32.

« Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre, » nous déclare Sophonie 1:14-18. Mais ceux qui invoquent Dieu seront protégés sous Ses ailes.

Et finalement, dans Esaïe 13:6-13, nous lisons : « Gémissez, car la journée de l’Éternel est proche ; elle vient comme un ravage fait par le Tout-Puissant. Aussi toutes les mains deviennent lâches, et tout cœur d’homme se fond. Ils sont dans l’épouvante, saisis de douleurs et d’angoisses. Ils souffrent comme une femme en travail ; ils se regardent l’un l’autre avec stupeur ; leurs visages ont la pâleur de la flamme. Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de fureur et d’ardente colère, qui réduira le pays en désolation et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles du ciel et leurs astres ne feront pas briller leur lumière ; le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera point luire sa clarté. Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux. »

L’apôtre Pierre nous dit ceci de ce grand jour : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Sans vouloir placer une séquence précise sur les évènements associés avec de telles prophéties, il est évident que le Jour du Seigneur sera un jour de jugement terrible sur tous ceux qui auront rejeté ou ignoré le Dieu qui les a créés. Mais les fidèles croyants peuvent se réjouir car : « L’Éternel sera Roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et Son Nom seul » (Zacharie 14:9). Je lance un défi aux trinitaires de détruire ce verset, s’ils le peuvent. Car la Bible ne se trompe pas.

Mais en attendant ce grand jour, Dieu nous dit de faire attention aux faux enseignants. Dans 2 Pierre 3:17-18, le chef des apôtres déclare : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Dans 2 Pierre 2:1-3, le chef des apôtres déclare : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Cette déclaration constitue un classique du Nouveau Testament sur les faux docteurs qui viendraient séduire l’Église dans les derniers jours.

Un bon nombre d’attributs nous sont donnés afin de nous guider. « Croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ils utiliseront des mots doux pour faire croire toutes les erreurs qu’ils voudront nous enseigner. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et, par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point et leur perdition ne sommeille point.

Regardez les télévangélistes qui cherchent à vous épater chaque semaine. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18). Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme cela, mais certains rejettent la doctrine d’une création spéciale, ainsi que le jugement par le déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6).

Ils diront plutôt, pour rassurer leurs fidèles, que la fin du monde est loin : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:13-14). Certains ministres ont littéralement vidé les comptes de leurs brebis et ne s’excusent même pas de leurs méfaits après s’être fait prendre la main dans le sac. C’est vraiment la description de plusieurs théologiens libéraux et bureaucrates religieux des grandes dénominations, des prédicateurs nouvel-âge, des enseignants religieux dans les collèges, etc. Ceci n’est pas un sujet plaisant, mais certains chrétiens devraient vraiment se réveiller pour apprendre ce qui se passe avec leurs offrandes.

Mais Dieu surveille la situation depuis le tout début de la création et il y aura une justice pour les justes. Dans Genèse 4:1-4, nous lisons : « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn [acquisition], et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel ; et Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation. »

Nous voyons en détail dans ce chapitre la première interaction entre ces deux frères. Abel était juste, mais Caïn était méchant. Parce que l’Éternel n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation, Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. « Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui » (vs 6-7).

Caïn refusa d’accepter ce conseil de Dieu et le résultat n’a pas tardé. « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua » (v. 8). « Et l’Éternel dit à Caïn : Où est Abel ton frère ? Et il répondit : Je ne sais ; suis-je le gardien de mon frère, moi ? Et l’Éternel dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (vs 9-10). Il tente de plaider l’ignorance, mais Dieu lui rend sa sentence sur place, car Dieu avait été témoin de tout ce qui s’était passé. Notez que Dieu ne le tue pas, Il lui impose une malédiction dans laquelle il devra apprendre une leçon qui lui servira très longtemps.

À ce stade, cette histoire nous amène à un dénouement inattendu. Dans Genèse 4:11-15, Dieu dit à Caïn : « Maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre. Et Caïn dit à l’Éternel : Ma peine est trop grande pour être supportée. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre ; et il arrivera que quiconque me trouvera, me tuera. Et l’Éternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel mit à Caïn un signe, afin que quiconque le trouverait ne le tuât point. »

Le meurtre d’Abel demandait justice, soit de manière odieuse ou par la peine capitale pour Caïn. Pourtant, aucune des deux façons n’est arrivée. Caïn a continué à vivre et le sort d’Abel n’est plus mentionné dans le reste de l’Ancien Testament. Mais le mot qui identifie son nom demeure. Dans Ecclésiastes 1:2, il est écrit : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. » En hébreu, le mot signifiant « vanité » est le même que celui utilisé pour « Abel ». Ceci nous amène vers une question fort intéressante : Abel aurait-il vécu en vain ? Heureusement que l’auteur du livre aux Hébreux nous dévoile Abel comme un modèle exemplaire sur la façon de vivre par la foi. « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle [la foi]. (Hébreux 11:4).

Une jeune fille venait de mourir et Jésus s’est rendu pour la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).

Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin, mais pleinement humain aussi, à l’exception de n’avoir jamais péché. Jésus n’avait rien dans Son apparence extérieure pour attirer l’attention, pourtant, Il guérissait les malades et faisait des miracles qui étaient complètement différents des œuvres de magie attribuées à plusieurs « guérisseurs » de Son temps. Et Il guérit instantanément le paralytique en déclarant : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12).

Ce n’était pas une pure coïncidence que Nicodème, un des plus illustres enseignants du temps de Jésus, soit venu la nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2). Ce fut la même chose lorsque Jésus enseigna et que des officiers furent envoyés pour l’arrêter à cause de Ses instructions. « Les sergents retournèrent donc vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:45-46).

Ses paroles furent exclusivement de Dieu et ceux qui les ont entendues devaient le savoir. Elles étaient tout à fait appropriées lorsqu’Il est venu accomplir la prophétie de Zacharie concernant la venue du Roi d’Israël entrant à Jérusalem assis sur un âne. Dans Marc 11:2-3, Jésus dit à Ses disciples : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. » D’autres avant Lui sont arrivés à Jérusalem assis sur un âne, mais jamais comme ici, sur un ânon n’ayant jamais été monté. Tout s’est passé selon l’Écriture.

Quand Il est mort, Il devait être mis dans un sépulcre neuf. Dans Jean 19:41, il est écrit : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. » Sa naissance fut différente de tous les hommes, ainsi que Sa vie, Sa mort et Sa sépulture. Et : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Par Jésus, nous sommes tous justifiés. Mais cette justification date depuis longtemps. Dans Genèse 7:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel dit à Noé : Entre, toi et toute ta maison, dans l’arche ; car je t’ai vu juste devant moi dans cette génération. »

Voilà la première mention de la merveilleuse doctrine de justification dans la Bible, c’est-à-dire, d’être vu juste devant Dieu. Nous voyons que cet homme était vraiment spécial, car, dans Genèse 6:9, Dieu dit : « Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. » La raison pour laquelle Noé fut trouvé juste, c’est que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel, nous dit Genèse 6:8. Voilà la première évocation de la grâce dans la Bible ; et la première mention de la foi, qui est associée à la justification, se trouve dans Genèse 15:6 où nous lisons que : « Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. »

Donc, autant dans l’Ancien Testament que certainement dans le Nouveau, la justification de quelqu’un s’effectue par la grâce au travers de la foi. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24). Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu, nous dit Paul, dans Romains 5:1-2.

La justification, c’est-à-dire, être proclamé parfaitement juste malgré nos péchés antérieurs, doit être autorisée par le Créateur Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:32-34). Donc, Dieu peut faire les deux, être Juste et justifier ceux qui se tournent vers Lui.

« Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, il l’est aussi des Gentils ; car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi » (Romains 3:24-30).

Maintenant que nous sommes justifiés par la grâce, cette justification génère inévitablement de bonnes œuvres aussi, puisque : « vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24, 26). C’est ainsi que nous arrivons à la véritable liberté selon la Bible. 1 Pierre 2:16 nous dit : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous qui vivons dans cette liberté, nous avons une grande responsabilité, non seulement de la préserver, mais également de l’enseigner aux autres. Car elle fut acquise à grand prix par notre Sauveur.

Alors, il ne faudrait jamais que nous tournions cette liberté en licence. Cela blesserait sûrement tous les braves disciples de Dieu de voir la liberté de choix utilisée à justifier le meurtre par avortement de millions d’enfants avant même qu’ils ne naissent. Ou de voir comment les gens utilisent la liberté de parole pour justifier la promotion de la pornographie et le comportement immoral de notre société en général. Aucune nation ne peut demeurer libre très longtemps quand de telles pratiques sont acceptées par ses citoyens. Notre devoir est de prier pour qu’il y ait un renouveau dans l’esprit des gens.

La même chose s’applique dans l’abus de notre liberté spirituelle en Christ. L’apôtre Paul a bien écrit : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune » (1 Corinthiens 6:12). Par exemple, les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Alors, ceux qui croient abuser de ces choses parce qu’ils ont la liberté de les faire se trompent. Dans 1 Corinthiens 10:23, Paul ajoute : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. »

Comme Pierre le disait si bien, nous sommes libres et bénéficions de la vraie liberté, mais nous demeurons serviteurs de Dieu. Le mot grec utilisé ici est doulos qui veut littéralement dire « esclaves », donc, nous sommes vraiment des esclaves de Jésus. Notre liberté en Christ ne nous donne aucunement le droit de retourner sous le joug du péché. « Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort » (Romains 6:18-21).

Alors que nos pays deviennent rapidement antichrétiens, dans notre croyance et nos pratiques, nous, convertis et croyants, nous pouvons encore servir notre Sauveur en proclamant le merveilleux Évangile de Salut et notre régénération vers la droiture en Christ. Ne vous occupez pas de ceux qui croient avoir tous les droits, car ils hériteront le vent, tandis que nous, nous hériterons le Royaume, promis à tous ceux qui ont décidé de devenir volontairement esclaves de Christ.




D.065 – Le Jour du Seigneur

 

La Dernière Trompette

 

1 Thessaloniciens 5:1-9

Par Tim Warner

Tiré d’un article paru en anglais à l’adresse Internet suivante :

http://www.answersinrevelation.org/009.pdf

Traduction de Roch Richer

Dans 1 Thessaloniciens 4, Paul traita de la relation entre la résurrection et l’enlèvement. Les morts en Christ vont ressusciter premièrement, puis les vivants seront enlevés avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur, dans les airs. Paul continua, dans le chapitre 5, en parlant de la question à savoir quand arriverait l’enlèvement et la résurrection.

1 Thessaloniciens 5

1Pour ce qui concerne les temps et les moments, vous n’avez pas besoin, frères, qu’on vous en écrive.

2Vous savez bien, en effet, vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit.

Notez que Paul situait l’enlèvement au « jour du Seigneur ». C’est un point extrêmement important. Ici, Paul, qui venait de faire la description des événements entourant l’enlèvement, se met à parler du moment où l’enlèvement peut survenir. Et il réfère ensuite encore les Thessaloniciens à quelque chose qu’ils savaient déjà, « vous savez bien, en effet, vous-mêmes… . Le « jour du Seigneur » devait arriver « comme un larron dans la nuit ».

Paul utilise une expression familière à ces chrétiens. On retrouve « le jour du Seigneur » à plusieurs endroits de l’Ancien Testament, toujours dans le contexte de l’avènement du Christ pour détruire les ennemis d’Israël (voir Ésaïe 13:6-13, Joël 3:9-17, Zacharie 14). C’est exactement le compte-rendu qu’Apocalypse 19 fait de la « bataille d’Armageddon ».

La nature du « jour du Seigneur » est cruciale pour comprendre ce passage. Elle est également de prime importance pour toute compréhension fondamentale de l’eschatologie en générale. Les pré-tribulationistes déclarent que « le jour du Seigneur » comprend le supposé enlèvement pré-tribulationiste et les tribulations en leur entier. Cela leur permet de réconcilier 1 Thessaloniciens 5 avec le pré-tribulationisme, puisque Paul a donné aux croyants l’instruction de surveiller le « jour du Seigneur » (1 Thessaloniciens 5:1-6). Si le « jour du Seigneur » arrive après les tribulations, comme toutes les occurrences de l’Ancien Testament semblent l’indiquer, alors les chrétiens devront encore être ici-bas à la fin des tribulations afin de surveiller ce jour.

Les pré-tribulationistes ont écrit beaucoup de choses pour essayer d’étirer le « jour du Seigneur » en remontant le temps pour y inclure toutes les tribulations et un enlèvement pré-tribulationiste. Des comparaisons de termes similaires, comme « colère », « jugement », etc., ont été amenées comme preuves. Pourtant, personne n’a pu apporter le support biblique requis démontrant qu’ils sont synonymes. Aucun des passages de l’Ancien Testament ne soutient cette conclusion. Leur théorie est le produit d’une technique d’inversion des Écritures dans le but d’obtenir le résultat désiré au lieu d’appliquer de saines règles d’interprétation. Le fait est qu’il y a des passages bibliques bien définis qui interdisent que le « jour du Seigneur » chevauche les tribulations. Les deux s’excluent mutuellement.

Premièrement, tout au long de l’Ancien Testament, un signe catastrophique est associé à l’avènement du « jour du Seigneur ». L’obscurcissement du soleil et de la lune annoncent ce jour (voir Ésaïe 13:9-10; 24:19-23 ; Joël 3:13-15). En voici un exemple :

Joël 2

31Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne.

Matthieu 24

29Et aussitôt après l’affliction[1] de ces jours-là le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera point sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées.

Ces versets établissent une séquence claire des événements. Ils placent les signes, i.e., l’obscurcissement du soleil et de la lune, entre la fin des tribulations et le début du « jour du Seigneur ».

Cela défend formellement tout chevauchement des tribulations sur le « jour du Seigneur ». Ce sont des événements différents. Aucune autre interprétation n’est possible sans faire violence à ces passages.

Deuxièmement, la toute première fois où le « jour du Seigneur » est mentionné dans la Bible, le texte interdit clairement qu’on l’associe aux tribulations. Ésaïe 2 décrit le « jour du Seigneur » de la façon suivante :

Ésaïe 2

10Entre dans les rochers et cache-toi dans la poussière, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté !

11L’homme aux regards superbes sera abaissé, et l’homme orgueilleux sera humilié ; et l’Éternel seul sera grand en ce jour-là.

12Car l’Éternel des armées aura son jour, contre tout ce qui est orgueilleux et hautain, et contre tout ce qui s’élève, pour l’abaisser; …

17Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là,

18Et toutes les idoles disparaîtront.

19Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre.

Par deux fois, ces versets indiquent que seul l’Éternel sera élevé « au jour du Seigneur ». C’est une déclaration exclusive. Personne ne peut-être élevé et adoré pendant le « jour du Seigneur ». Pourtant, pendant les tribulations, l’Antéchrist sera adoré comme dieu (voir Apocalypse 13:3-8, 14 ; 2 Thessaloniciens 2:3-4). Et son image aussi sera adorée. Les déclarations d’Ésaïe disant que seul le Seigneur sera élevé et que les idoles disparaîtront durant le « jour du Seigneur » interdisent tout chevauchement sur les tribulations et le règne de l’Antéchrist.

Le signe céleste et les déclarations d’Ésaïe 2 défendent absolument de superposer le « jour du Seigneur » aux tribulations, comme tentent de le faire les pré-tribulationistes. Du reste, Paul fit une autre déclaration qui élimine la possibilité que le « jour du Seigneur » inclue les tribulations entières et le supposé enlèvement pré-tribulationiste.

2 Thessaloniciens 2

1Pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui,

2Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche.

3Que personne de vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition.

La plupart des traductions écrivent « jour du Seigneur », au verset 2. Il y a une variation dans les manuscrits grecs, ici[2]. Certains manuscrits anciens [N. du T. : le Texte Reçu] écrivent « le jour de Christ » [N. du T. : version d’Ostervald, en français] et d’autres écrivent « le jour du Seigneur ». Je ne veux pas déclencher un débat à savoir lequel est exact. Ça n’a pas d’importance, ici. Si « le jour du Seigneur » est correct, le texte indique donc que « le jour du Seigneur » vient après les tribulations parce que les événements qui arrivent durant les tribulations (la révolte et l’apparition de l’Antéchrist) surviennent, dit-on, avant le « jour du Seigneur ». Si le « jour de Christ » est la bonne expression, alors ce verset seul règle tout le débat pré/post-tribulationiste, puisque le terme « jour de Christ » n’est employé qu’une seule autre fois par Paul et ce, en référence à l’enlèvement de l’Église. Dans ce cas, Paul dit que l’enlèvement ne peut survenir avant la révolte ou apostasie, ainsi que la parution de l’Antéchrist.

La signification du terme « jour du Seigneur » contient la clé de l’interprétation des instructions de Paul aux croyants, dans 1 Thessaloniciens. La signification de 1 Thessaloniciens 4:13 à 5:9 dépend entièrement du sens à donner à ce terme. Il n’y a aucun doute que l’enlèvement et l’avènement du « jour du Seigneur » sont étroitement reliés par Paul dans ce passage. Il utilise le terme « le jour du Seigneur » comme synonyme de l’enlèvement. Remarquez que Paul donne aux chrétiens instruction de surveiller l’avènement du « jour du Seigneur ». Et, comme nous venons de le démontrer, le « jour du Seigneur » a lieu après les tribulations. Donc, les chrétiens doivent traverser les tribulations afin de surveiller le « jour du Seigneur ». L’enlèvement dont parle Paul se trouve après les tribulations.

1 Thessaloniciens 5

2Vous savez bien, en effet, vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit.

3Car lorsqu’ils diront : Paix et sûreté ! alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point.

4Mais quant à vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour-là vous surprenne comme un voleur.

5Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres.

6Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres.

Puisqu’il a donné aux chrétiens instruction de surveiller le « jour du Seigneur » et que, comme nous l’avons vu, ce jour arrivera après les tribulations, Paul ne faisait que confirmer l’enseignement de Jésus dans Son Sermon donné sur le Mont des Oliviers. Rien, ici, ne suggère une révélation nouvelle d’un enlèvement pré-tribulationiste secret. En fait, le contraire est vrai. Paul a dit, au verset 2, qu’ils savaient déjà cela parfaitement. Il ne faisait que rafraîchir leur mémoire. Oui, dans le chapitre 4, Paul donne quelque révélation nouvelle. Il situe le moment de la résurrection juste avant l’enlèvement des vivants. La séquence exacte leur était auparavant inconnue. Mais, au chapitre 5, son commentaire concernant leur familiarité avec l’avènement du « jour du Seigneur » démontre qu’il les ramenait à quelque chose qui avait déjà été révélé dans les Écritures.

Comment les croyants de Thessalonique savaient-ils parfaitement que le « jour du Seigneur » devait venir « comme un larron dans la nuit » ? C’est qu’ils étaient familiers avec l’enseignement de Jésus donné lors de Son Sermon au Mont des Oliviers ! L’idée que l’avènement du Christ arrivât « comme un larron dans la nuit » provenait de Jésus Lui-même lorsqu’Il décrivit Son avènement. Après avoir décrit Son avènement dans la gloire « aussitôt après l’affliction de ces jours-là », Jésus dit à Ses disciples :

Matthieu 24

42Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra.

43Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.

44C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas.

De toute évidence, Paul se rapporte à l’enseignement de Jésus ! Le fait qu’il leur rappelle l’illustration de Jésus d’un « larron » conduit à la conclusion qu’il confirmait la chronologie que donna Jésus. Le tableau qui suit montre que Paul utilisa l’enseignement de Jésus dans Son Sermon au Mont des Oliviers comme fondement de son instruction à l’égard des croyants de Thessalonique. Il ne fit que répéter les instructions de Jésus à Ses disciples. En effet, il appliquait aux Thessaloniciens l’enseignement de Jésus en reliant leur « surveillance » de l’enlèvement avec les instructions que Jésus donna de surveiller Son avènement « aussitôt après l’affliction de ces jours-là ».

Paul se rapportant àl’enseignement de Jésus

JÉSUS

PAUL

Avènement du Seigneur arrivant des cieux

Matth. 24:30: « …et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. »

1 Thess. : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel… »

Ange

Matth. 24:31 : « Il enverra ses anges… »

1 Thess. 4:16 : « …avec une voix d’archange…»

Éclat de trompette

Matth. 24:31 : « …avec un grand éclat de trompette… »

1 Thess. 4:16 : « …et au son d’une trompette de Dieu… »

Enlèvement des vivants

Matth. 24:31 : « …ils rassembleront ses élus…»

1 Thess. 4:17 : « …nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux… »

Larron dans la nuit

Matth. 24:43 : « …si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra… »

1 Thess. 5:2 : « …le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit. »

Avertissement contre « l’assoupissement »

Marc 13:36 : « De peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. »

1 Thess. 5:6 : « Ne dormons pas comme les autres… »

Avertissement contre « l’ivrognerie »

Luc 21:34 : « Prenez donc garde … que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie… »

1 Thess. 5:6-8 : « …soyons sobres … ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit … soyons sobres. »

« Surveiller » l’avènement du Seigneur

Marc 13:35-37 : « Veillez donc … Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. »

1 Thess. 5:6 : « …mais veillons… »

Il est absolument certain que Paul référait ses lecteurs au Sermon du Mont des Oliviers qui n’enseignait qu’un avènement unique et post-tribulationiste, pour répondre à leurs questions concernant l’enlèvement. C’est la preuve évidente que Paul enseignait un enlèvement post-tribulationiste. Son utilisation du terme « jour du Seigneur » (que d’autres Écritures situent après les tribulations) afin de décrire l’enlèvement, rend, quant à moi, toute réconciliation impossible de ce passage avec le pré-tribulationisme. Encore une fois, nous avons toutes les raisons de relier l’enseignement de Paul sur l’enlèvement à l’enseignement de Jésus sur le second avènement. Rien, ici, n’exclut cette liaison. Et, comme l’illustre le tableau ci-haut, il y a de nombreuses preuves de cette connexion. Dès lors, la déduction naturelle en est que Paul ne faisait que construire sur la base des enseignements de Jésus, et il encourageait les croyants thessaloniciens à surveiller l’avènement de Jésus après les tribulations !

[1] N. du T. : Nous utilisons la version d’Ostervald qui parle de « l’affliction de ces jours-là ». Ce terme désigne spécifiquement, et est synonyme de la période des tribulations. La version anglaise de la King James dit bien : « Immediately after the tribulation… ». Affliction et tribulation sont synonymes.

[2] N. du T. : Cette variation est due au changement qu’ont effectué les rédacteurs des manuscrits d’Alexandrie. Dans le Textus Receptus (ou Texte Reçu), i.e., la série de manuscrits préservés par Dieu, on lit « jour de Christ ». Dans les manuscrits d’Alexandrie, manipulés par des scribes gnostiques, on lit « jour du Seigneur ». La majorité des versions bibliques modernes découlent de ces derniers manuscrits d’Alexandrie non inspirés et falsifiés.