D.409 – Pourquoi Dieu permet le libre choix

2-choix

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 4:15-21, nous lisons : « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous tenons ce commandement de lui : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère. »

Il est absolument clair que Dieu est amour : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Plusieurs ont suggéré qu’un amour unilatéral, tel que cité plus haut, demanderait que Dieu élimine tout jugement pour la désobéissance à Ses lois, ou que Dieu crée une condition telle que l’humanité entière aimerait naturellement Dieu, comme faisant partie de la personnalité de base de chaque être humain. Ce conflit apparent est souvent répété dans cette fausse logique : Si Dieu aime le monde et qu’Il est tout-puissant, pourquoi permettrait-Il le mal ? Simplement dit, la réponse est évidente : Dieu est amour, Dieu aime l’humanité et l’amour requiert qu’un choix soit fait. Le choix permet également la possibilité de pouvoir rejeter l’amour inconditionnel de Dieu.

Dieu a alors créé l’humanité avec la capacité de répondre positivement à Son amour ou de rejeter consciemment Son offre de nous aimer. La simple vérité des Écritures est inéluctable. Dieu a créé l’amour afin qu’il soit inévitable. « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:5-10).

Alors, pour développer notre caractère et le rendre semblable au Sien, Dieu permet la possibilité du mal, afin que l’amour humain puisse exister et se développer en nous. Mais comment devenir juste ? Nous voyons Job qui se posait la même question lorsque : « Job prit la parole, et dit : Certainement, je sais qu’il en est ainsi ; et comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? » (Job 9:1-2). Pourtant, Job semblait juste, de l’aveu même de Dieu qui dit à Satan : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8).

Et, dans Job 2:3-6, Dieu revient sur le sujet : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il tient encore ferme dans son intégrité, et tu m’as excité à le ruiner sans motif. Et Satan répondit à l’Éternel et dit : Peau pour peau ! Tout ce que l’homme possède, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, et touche à ses os et à sa chair ; et tu verras s’il ne te renie pas en face ! Et l’Éternel dit à Satan : Voici, il est en ta main ; seulement respecte sa vie. » Satan n’avait aucun droit de toucher à la vie de Job ; pourtant, ses amis insistaient à dire que la souffrance terrible qu’il endurait lui fut envoyée par Dieu à cause de ses péchés.

Job savait qu’il était innocent des péchés qu’on lui imputait et il savait également qu’il essayait d’obéir et d’être fidèle à Dieu. Mais il savait aussi qu’il était loin de la Sainteté de Dieu : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Après avoir admis que lui aussi avait péché, Job s’est repenti et déclara : « Si j’ai péché, que t’ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes ! Pourquoi m’as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même ? » (Job 7:20). Puis, il demanda à ses amis : « Instruisez-moi, et je me tairai. Faites-moi comprendre en quoi j’ai erré » (Job 6:24).

Il n’y a, en effet, aucune manière pour l’homme d’être droit devant Dieu, car il est né avec une nature pécheresse en lui, héritée de son père Adam. Alors, Job déclare : « Quand même je serais juste, ma bouche me condamnerait ; je serais innocent, qu’elle me déclarerait coupable » (Job 9:20). Pourtant, Dieu créa l’homme et : « Tous ceux qui sont appelés de mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » (Esaïe 43:7). Donc, Dieu : « veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4). Mais voici le mystère : Comment Dieu peut-Il justifier l’iniquité dans l’homme, tout en demeurant Juste Lui-même ?

La réponse est sans doute que Dieu, en Christ, a payé le prix pour nous rendre justes en mourant pour nos péchés. « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). En Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce, qu’Il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en Lui-même et qu’Il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux que ce qui est sur la terre, nous déclare Paul, dans Éphésiens 1:7-10.

Même Job a finalement réalisé que Dieu pouvait devenir Son Rédempteur. « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre, » a-t-il déclaré, dans Job 19:25-27. Afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, dit Paul, dans Romains 3:26. Alors, posons-nous la question : un chrétien peut-il se mettre en colère ? Dans Matthieu 5:22, Jésus déclara ceci : « Mais Moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. »

Il existe un bon nombre d’Écritures qui, prises seules, nous indiqueraient qu’un chrétien ne devrait jamais se choquer pour aucune raison. Par exemple, notez ce que Paul dit, dans Éphésiens 4:31-32 : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » Mais Jésus a indiqué qu’une colère contre son frère sans cause sera punissable par le tribunal. Beaucoup de traductions modernes ont enlevé l’expression sans cause dans leur Bible, mais elle apparaît dans plus de 99 % des manuscrits grecs et devrait être obligatoirement retenue.

Si la colère n’était pas permise chez le croyant, cela contredirait même l’exemple de Christ dans Marc 3:5 : « Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre. » Jésus fut en colère contre certains hypocrites parmi les Pharisiens qui étaient prêts à Le condamner pour avoir guéri un homme le jour du sabbat. Nous ne sommes jamais justifiés de nous mettre en colère au sujet d’une insulte personnelle. « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:8). « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (Romains 12:17-19).

Mais si vous vous mettez en colère, en dépit de vous-mêmes, Paul nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:26-27). Il pourrait y avoir des situations qui impliqueraient des insultes au Nom ou à l’œuvre de Christ et qui pourraient créer notre colère avec cause. Mais encore là, Dieu nous met en garde, car : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:19-20). En nous rappelant constamment ce que nous dit Paul, dans Romains 12:19 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. »

Dieu n’est pas l’auteur du mal. « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort » (Jacques 1:13-15). Une des raisons souvent utilisée pour renier le Dieu de la Bible est que, si Dieu est omnipotent comme la Bible l’enseigne, et si le mal existe dans le monde,  comme tous peuvent le constater, donc Dieu doit sûrement être l’auteur du mal, ou incapable de l’empêcher. Or, un tel raisonnement suppose que Dieu n’est pas digne d’être adoré.

Si cette logique était exacte, alors la majorité des vérités fondamentales des Écritures devraient être rejetées. Néanmoins, la Bible insiste sur le fait que toute la réalité divine était très bonne, car : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, tout fut rapidement brouillé par le mensonge de Satan. « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:14-17).

Le Dieu trois fois saint n’a aucun plaisir dans le mal, car : « Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Esaïe 6:3). Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et Lui-même ne tente personne, nous déclare Jacques 1:13. « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables » (Psaume 45:7-8). Dieu n’est pas à l’origine du mal, c’est Satan qui est le père du mensonge : « et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).

Paul était très inquiet de la séduction de Satan chez les Corinthiens et leur dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ » (2 Corinthiens 11:3). C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, déclare Paul, dans Romains 5:12. La plus précise description du véritable caractère de notre Dieu Créateur est : « le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Il ne peut y avoir aucune impureté en Dieu, car la sainteté de notre Créateur est telle qu’aucun concept, aucun acte et aucune pensée ne pourra causer une séparation dans la lumière absolue de notre Dieu éternel.

Dans Matthieu 25:41, nous lisons : « Ensuite il [Jésus] dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Mais comment Jésus-Christ, qui enseignait avec tant de puissance l’importance d’aimer et de pardonner, pouvait-Il prononcer ces paroles ? En réalité, Jésus a plus parlé du feu éternel que tout autre écrivain de la Bible parce qu’Il en était le Créateur. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui » (Colossiens 1:16).

N’oublions jamais que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23). Jésus est le seul Homme qui soit mort et ressuscité : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15).

Nous ferions donc bien de sauvegarder Ses avertissements, car Jésus sait parfaitement de quoi Il parle ! Écoutez Ses prophéties. Dans Matthieu 13:49-51, Christ dit : « Il en sera de même à la fin du monde ; les anges viendront, et sépareront les méchants du milieu des justes ; et ils jetteront les méchants dans la fournaise ardente ; là seront les pleurs et les grincements de dents. Et Jésus dit à ses disciples : Avez-vous compris toutes ces choses ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur. »

Lors d’une autre occasion, Jésus déclara : « Et si ton œil te fait tomber, arrache-le ; il vaut mieux pour toi que tu entres dans le royaume de Dieu, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne de feu » (Marc 9:47). Notez que Christ n’a pas dit : « entrer au ciel », mais dans le Royaume de Dieu sur la terre. Il existe d’autres instructions semblables de la part de Christ, mais comment pouvons-nous réconcilier de telles menaces de destruction avec Sa nature d’amour ? Le fait demeure que le feu éternel fut préparé pour le diable et ses anges (Matthieu 25:41). Satan, désirant être Dieu, fut rebelle à Dieu dès le commencement. Lorsque les humains décident de suivre Satan selon la même rébellion, en rejetant la Parole de Dieu, ils démontrent à Dieu qu’ils sont plus confortables avec Satan qu’avec Dieu pour l’éternité.

Dans Son grand amour, Dieu a souvent répété ce qui s’en venait pour les rebelles, mais Christ a également répété : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:21-25). Parce que Dieu dit à tous ceux qui sont sauvés : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres » (1 Thessaloniciens 5:5).

Paul nous exhorte ainsi, dans Romains 13:12-14 : « La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. » « Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui, » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:7-10.

« Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret. Mais tout ce qui est condamné, est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière, » dit Paul, dans Éphésiens 5:11-13. Tous ceux qui ont mis leur confiance en Christ ont été délivrés par le Père : « de la puissance des ténèbres, et [Dieu] nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Il serait tout-à-fait irresponsable de notre part d’oser blâmer notre Père au ciel pour avoir agi avec nous comme avec des enfants des ténèbres. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Job a également fait une analyse de sa justice, lorsqu’il déclara, dans Job 31:4-8, Dieu : « ne voit-il pas toute ma conduite, et ne compte-t-il pas tous mes pas ? Si j’ai marché dans le mensonge, et si mon pied s’est hâté pour tromper, que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité. Si mes pas se sont détournés de la voie, et si mon cœur a suivi mes yeux, et si quelque souillure s’est attachée à mes mains, que je sème et qu’un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés ! » Dieu est bon, mais Il est sûrement un Grand Mathématicien. Toutes les structures et les procédés de Son grand cosmos sont, au moins en principe, aptes à être décrits mathématiquement, et le but de la science est précisément cela. Son intellect précis dans l’organisation de l’univers nous oriente vers Sa merveilleuse intelligence en tant que Son Créateur.

Dieu : « compte le nombre des étoiles ; il les appelle toutes par leur nom. Notre Seigneur est grand, et d’une énorme puissance ; son intelligence est infinie. L’Éternel soutient les humbles, et il abaisse les méchants jusqu’à terre » (Psaume 147:4-6). Les astrologues estiment à quelques dix trillions de trillions les étoiles dans les cieux, et Dieu les a toutes comptées et identifiées. Et ce n’est pas tout : « Les cheveux même de votre tête sont tous comptés » (Matthieu 10:30). De la plus massive des étoiles jusqu’au plus petit de vos cheveux, Dieu a compté chaque complément de Sa Création. Dieu a aussi créé une multitude d’anges innombrables. Il n’est pas étonnant que David ait dit : « Heureux l’homme qui place en l’Éternel sa confiance, et ne se tourne pas vers les orgueilleux, vers ceux qui s’adonnent au mensonge ! Éternel, mon Dieu, tu as multiplié tes merveilles et tes pensées en notre faveur ; nul ne peut être comparé à toi. Veux-je les publier et les dire ? Elles sont trop nombreuses pour les raconter » (Psaume 40:5-6). En nous comparant les uns aux autres, nous développons de l’orgueil. Si nous nous comparons à Dieu seul, nous acquérons beaucoup d’humilité.

Mais la plus belle activité de Dieu se trouve envers Ses serviteurs : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. Détourne-toi du mal et fais le bien, et tu demeureras à toujours. Car l’Éternel aime la justice, et il n’abandonne pas ses bien-aimés ; ils sont gardés à jamais, mais la postérité des méchants est retranchée. Les justes posséderont la terre, et y demeureront à perpétuité » (Psaume 37:23-29).

« C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés, » déclare Paul, dans Philippiens 4:1. Plusieurs adjectifs sont utilisés dans cette salutation et « bien-aimés » deux fois pour nous montrer la relation spirituelle que Paul entretenait avec ces Philippiens qu’il appelle « ma joie et ma couronne ». Paul insiste pour qu’ils demeurent de cette manière, fermes dans le Seigneur, alors qu’il anticipe avec joie la couronne qu’il recevra avec eux dans le Royaume. Ce sont des paroles intenses. Agapetos est le grec utilisé pour « bien-aimé ». C’est le même mot employé par le Père : « quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17).

La plupart des épîtres du Nouveau Testament utilisent librement agapetos pour décrire des relations spirituelles entre les frères et sœurs en Christ. Cet unique et spirituel amour est ce qui démontre notre différence en tant que convertis d’avec les non convertis. Dans Jean 13:33-35, Jésus a dit : « Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps ; vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis aussi à vous maintenant : Où je vais, vous ne pouvez venir. Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Puisque Paul était séparé des Philippiens, son amour pour eux était profond : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance, et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:8-11).

Cependant, Paul voulait à tout prix prêcher aussi aux Gentils, mais Satan l’en empêchait. « En effet, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui, dans la Judée, sont en Jésus-Christ ; et vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu’elles de la part des Juifs ; qui ont même mis à mort le Seigneur Jésus, et leurs propres prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes ; qui nous empêchent de parler aux Gentils pour qu’ils soient sauvés, comblant ainsi toujours plus la mesure de leurs péchés ; mais la colère de Dieu est venue sur eux pour y mettre un terme. Pour nous, frères, ayant été séparés de vous depuis quelque temps, de corps, et non de cœur, nous avons eu d’autant plus d’ardeur et d’empressement de vous revoir. Nous avons donc voulu, une et même deux fois, aller chez vous, au moins moi, Paul ; mais Satan nous en a empêchés. Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:14-20).

« Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30). Veillez, demeurez fermes dans la foi, agissez courageusement, fortifiez-vous ; que tout ce que vous faites se fasse avec charité. Tenez-vous donc fermes dans la liberté dont Christ vous a rendus libres et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude, déclare Paul, dans Galates 5:1.




D.295 – Le souffle du Tout-Puissant

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Par Joseph Sakala

Si vous croyez que le monde est à l’envers et complètement parti en cabrioles, vous n’êtes pas seuls. Il existe un livre qui décrit les effets des changements rapides de la société et du comportement humain. Le livre propose qu’un changement accéléré dans les domaines de la technologie et du comportement social rend le monde déconnecté, stressé et désorienté. Mais est-ce la seule raison ? Il est vrai que tous n’acceptent pas les changements trop rapides de la technologie parce que nous sommes très confortables dans ce qui nous est familier. Mais comme dit le dicton : la nécessité est la mère des inventions. Alors, on finit toujours par s’adapter. Néanmoins, il y a plus que la simple augmentation rapide de la technologie qui cause le malaise psychologique des gens.

Les sentiments de désorientation et de décrochage augmentent avec plus de sévérité au fur et à mesure que la société se distance des principes fondamentaux de la moralité. Les psychologues définissent la maladie mentale comme un manque de reconnaissance entre le bien et le mal. Cependant, la société actuelle ne se fie plus sur les standards du bien et du mal établis depuis de nombreuses générations. Et, plus la société s’éloigne de ces standards, plus elle perd son sens du bien-être. Nous voyons une grande augmentation des forums où les arguments philosophiques, politiques et religieux sont débattus pesant les pours et les contres, à savoir quelle démarche doit être prise pour solutionner tel ou tel problème. Mais comment faire pour mettre de l’ordre dans tout cela ?

Les « experts » émettent des déterminations fondées sur des comparaisons. Ils évaluent constamment les choix possibles en les comparant à une espèce de standard ou une valeur établie. Par exemple, quand nous achetons une paire de souliers, le standard devient la pointure de notre pied. Quand nous cherchons à pousser notre éducation, nous choisissons un cours qui correspond à notre objectif de carrière. Donc, cet objectif devient la valeur que nous recherchons. Quoique chaque individu ait un objectif différent, c’est la même chose dans les groupes différents pour trouver une solution à un problème. Voilà où se situe la véritable difficulté, car il n’existe pas de standards reconnus et acceptables pour déterminer les valeurs.

Donc, l’objectivité devient un tabou, une chose du passé. La subjectivité par contre, ce qui est acceptable dans chaque groupe individuel, devient alors le standard. Le résultat d’une telle décision, c’est que beaucoup de gens se mettent à faire ce qui est bien à leurs propres yeux, tandis que d’autres en arrivent au point où ils ne sont sûrs de rien et ne croient en rien. Pour ces gens, la fin justifie les moyens, et il n’existe pas un vrai critère du bien ou du mal. Alors, la justice se situe pour eux dans leur façon de faire les choses. Les prophètes des temps anciens ont décrit un temps où les principes de Dieu sur la façon de vivre allaient être rejetés, causant une croissance des mauvais jugements. En parlant de ces individus, le roi David a écrit ceci, dans Psaume 82:5 : « Ils ne connaissent ni n’entendent rien ; ils marchent dans les ténèbres ; tous les fondements de la terre sont ébranlés. »

Il n’y a pas d’entente possible, même parmi des gens qui devraient en savoir plus, et la conséquence évidente, c’est que la société souffre. Les paroles du prophète Ésaïe sont devenues véritables lorsqu’il a déclaré : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent [pot de vin], et ravissent aux justes leur droit ! » (Ésaïe 5:20-23). Notre société s’est éloignée des valeurs fondamentales établies par Dieu et universelles dans leurs applications et leurs effets, que nous l’admettions ou non.

Ces valeurs sont incorporées dans la Loi spirituelle de Dieu, mise en place pour notre enrichissement. Il faut apprendre à vivre dans l’encadrement de la vie de Jésus qui fournit la consistance et l’uniformité nécessaire à la stabilité requise dans toute communauté formée d’individus.

Ceci nous est révélé par le Dieu qui connaît le chemin vers la paix de l’esprit ainsi que dans l’équilibre psychologique des participants. Pourtant l’ancien Israël a reçu la Loi pour se guider et n’a jamais été capable d’atteindre la paix d’esprit ni l’équilibre psychologique. De plus, les vrais enfants de Dieu de l’Ancien Testament, comme Abraham, Isaac, Jacob, etc., l’ont été, non pas parce qu’ils observaient scrupuleusement la loi, mais parce qu’ils démontraient leur foi véritable en Dieu. Parce que Dieu est consistant dans tout ce qu’Il établit et qu’Il ne change pas. La Bible nous offre un moyen de vivre menant à la stabilité et la fraternisation. Mais on dira : « La Bible fut écrite par des hommes. » Bien sûr, mais sous l’inspiration divine, et c’est ce qui fait toute la différence. La Bible s’explique et se confirme, afin de nous indiquer clairement qu’elle n’est pas l’œuvre des hommes, mais de Dieu.

Voilà pourquoi Dieu a inspiré Son serviteur Paul d’écrire : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Élihu, l’ami de Job, a déclaré ceci, sous l’inspiration divine : « Je me disais : Les jours parleront, et le grand nombre des années fera connaître la sagesse. Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout Puissant qui les rend intelligents. Ce ne sont pas les aînés qui sont sages ; ce ne sont pas les vieillards qui comprennent ce qui est juste » (Job 32:7-9). N’en déplaise aux intellectuels athées qui prétendent que tout s’est formé par une évolution : c’est la Parole même de Dieu qui nous confirme que c’est le souffle du Tout Puissant qui nous rend intelligents.

Alors, si nous voulons comprendre ce qui se passe présentement dans notre génération et quelle est la destination vers laquelle nous nous dirigeons, il nous faut consulter le Livre des livres, la Sainte Bible. Nous pouvons avoir confiance dans l’inspiration divine offerte dans ce merveilleux Livre. C’est à force d’étudier tout ce que la Bible contient que nous pouvons découvrir que ce livre est véritable et non de la fiction. Et cette vérité ne vous coûtera rien pour apprendre, car son instruction est gratuite. Donc, n’ayez aucune crainte de prêcher contre les faux ministres qui sont prêts à raconter des fables pour s’enrichir au sein de leurs « ministères » et non dans celui où Dieu nous dirige.

Dans Matthieu 18:6-7, Jésus a dit : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales, mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » Soit dit en passant, s’il fallait prendre ici Jésus au mot, les quincailleries feraient des affaires d’or, aujourd’hui, même en réduisant le prix des meules, étant donné le tas d’âneries qui se dit dans les canaux télévisés « évangélistes ». Jude, un des frères de Jésus, était devenu un dirigeant dans l’Église primitive au moment d’écrire son épître. Dans Jude 1:3, l’apôtre déclare : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Il voulait simplement leur parler de leur salut commun et, soudainement, il fut poussé par l’Esprit de Dieu à les mettre en garde afin de combattre pour la foi qui a été donnée une fois pour toutes aux saints.

Jude continue au verset 4 : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Lorsque Marie, une vierge, donna naissance à Jésus selon le Plan de Dieu, elle n’est pas demeurée vierge. Quand Jésus S’est mis à prêcher officiellement : « étant venu en sa patrie, il les enseignait dans leur synagogue ; de sorte qu’ils étaient étonnés, et qu’ils disaient : D’où viennent à cet homme cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas le fils du charpentier [Joseph] ? Sa mère ne s’appelle-t-elle pas Marie ? Et ses frères, Jacques, Joses, Simon et Jude ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? De sorte qu’ils se scandalisaient de lui. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans son pays et dans sa maison. Et il ne fit là que peu de miracles, à cause de leur incrédulité » (Matthieu 13:54-58).

Je crois que les églises qui prêchent que Marie est demeurée vierge après la naissance de Christ auraient intérêt à lire ce passage biblique plus souvent. L’Église catholique a inventé un argument disant qu’il s’agirait d’une « tante » de Jésus qui s’appelait aussi Marie et de ses cousins et cousines, et que, du temps de la Judée, il aurait été courant de confondre mère et tante, cousins et frères… Faut vouloir changer la Parole à tout prix, quand on est mal pris… !

Donc, nous apprenons que Jude était un frère de Jésus par Marie, alors que c’est Dieu Lui-même qui engendra le Christ, Son Fils unique. Jude est devenu un leader dans l’Église primitive au moment où il écrivit son épître. Notez bien ce que Jude nous dit, dans Jude 1:3 : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Son intention première était de parler de notre salut commun, mais l’Esprit de Dieu a jugé nécessaire de nous exhorter à combattre pour la foi. Car il s’était déjà glissé parmi les chrétiens certains hommes, ministres de Satan, dont la condamnation était écrite depuis longtemps; des impies qui changeaient la grâce de notre Dieu en dissolution et qui reniaient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. Alors, ce qui se passe de nos jours pour diminuer Jésus n’est pas une attaque nouvelle.

Toutefois, Jude rappelle aux convertis que, dans les temps anciens : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:15-16). Dans les Écritures, très peu de gens sont aussi catégoriquement dénoncés que les faux enseignants qui enseignent des erreurs provenant de leur cœur. Chaque serviteur de Dieu fut inspiré de trompeter la colère de Dieu contre eux et leurs œuvres.

Ici, Jude fut inspiré de faire référence aux enseignements d’Énoch afin de démontrer le fait que Dieu à toujours haï les faux pasteurs, faux ministres ou faux apôtres, en les mettant en garde de ce qui les attend lorsqu’Il établira Son Gouvernement Mondial sur cette terre. Ce qui est malheureux, c’est que trop de télévangélistes, pour plaire à ceux qui veulent entendre de belles choses, prêchent des faussetés et gardent « leurs brebis » loin de Dieu. Il y a une grande leçon ici pour ceux qui seraient tentés de suivre ces faux enseignants, car l’appât de Satan est tentant. Et pour impressionner leurs victimes, ils se donnent des « doctorats ». Surveillez le grand nombre de « docteurs » qui prêchent leur « vérité » du haut de la chaire, dans des salles d’hôtels, dans les stades sportifs, ou à la télévision.

Même Paul a dit à Timothée : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain » (1 Timothée 1:3-7). Prêcher l’erreur est chose très sérieuse aux yeux de Dieu et un prédicateur de la Bible doit continuellement se soumettre à la Parole de Dieu et à Son Esprit, afin de ne discerner et de n’enseigner que la vérité.

Croyez-vous que ce soit dans les grands séminaires de théologie du monde que règne le Saint-Esprit donné aux humbles ? Ces institutions bâties par les hommes respirent l’orgueil et la suffisance. On y enseigne des doctrines inspirées de Satan grâce à l’influence du Talmud juif de plus en plus étendue aux congrégations dites chrétiennes qui finiront toutes par renier Jésus en tant que Christ et Messie, d’où la grande Apostasie. Ces institutions sont en vérité des éléments importants de la Grande Babylone, la Religion moderne à Mystères. Et vous pensez encore que Dieu travaille à travers cela ?

Évidemment, selon les Écritures, il vaudrait mieux qu’il n’y ait pas de faux prédicateurs. Mais malheur au monde à cause des scandales causés par des séminaristes qui décident par vote de ce qui devrait se prêcher de la Bible et ce qui devrait être rejeté. Malheur à ceux qui rejettent la Parole de Dieu pour prêcher l’évolution sans un Créateur, l’humanisme où l’homme est devenu son propre dieu, n’ayant plus besoin de Jésus comme Sauveur, sans parler des autres faux concepts où l’homme n’a pas besoin de Dieu pour connaître la différence entre le bien et le mal. Nos premiers parents ont laissé Satan les convaincre que Dieu leur avait menti en disant : « Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez » (Genèse 3:3).

Poursuivons cette histoire : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (vs 4-5). Malheur au monde à cause des scandales ; il est inévitable, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! Ceux qui prêchent des faussetés scandalisent souvent des gens convertis à Christ pour toutes sortes de raisons. Peu importe leur but, Jésus leur dit carrément : « Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer » (Matthieu 18:6). Alors, les faux « docteurs de la loi » sont avertis. Dans 2 Corinthiens 11:13-15, Paul dit : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Dans Marc 13:1-2, nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple, un de Ses disciples lui dit : Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! Et Jésus, répondant, lui dit : Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Continuons dans Marc 13:3-6 : « Et comme il [Jésus] était assis sur le mont des Oliviers, vis-à-vis du temple, Pierre, Jacques, Jean et André lui demandèrent en particulier : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Dans ce discours prophétique sur le Mont des Oliviers, Jésus met Ses disciples en garde au moins quatre fois en leur disant « prenez garde » c’est-à-dire, « soyez aux aguets », « écoutez attentivement », « surveillez ce qui se passe autour de vous ». Ces quatre avertissements du Seigneur sont très importants et doivent attirer toute notre attention.

D’abord, dans Marc 13:5, Jésus nous prévient de ne pas nous laisser séduire par une autorité religieuse qui déclare carrément que Jésus est le Christ et qui parle au nom de Jésus. Donc, des autorités dites « chrétiennes ». Car, malgré ces déclarations, ces gens en séduiront plusieurs. D’autres allaient venir en leur propre nom, se disant être eux-mêmes le Christ et les gens les écouteront aussi. Par contre, quand Christ reviendra, les véritables convertis ne seront pas séduits. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Ces « nous les vivants » (c’est peut-être déjà vous et moi !) sont ceux qui verront les gens apostasier juste avant la venue de l’Antichrist, celui qui dit être le Christ. Et le reste des habitants de la terre, quel sera leur sort ? Ils seront toujours vivants, eux aussi, et formeront les nations sur lesquelles régneront les Élus de la Première Résurrection. Lors de l’avènement de Jésus, toutes les religions de la terre seront abolies. Seule la Parole de Dieu existera et sera enseignée par les Élus de Christ. Fini les fausses religions et leurs faux prophètes avec leurs fausses promesses d’aller au ciel après la mort, alors que Jésus sera déjà parmi eux sur cette terre. Mais qu’adviendra-t-il de tout ceux qui se sont fait enseigner ces erreurs et qui sont morts depuis Adam et Ève ? Ils reviendront à la vie au bout de 1 000 ans, comme promis. Les livres de la Bible seront ouverts et ils seront jugés selon ces livres. Et notez bien que le livre de Vie sera également ouvert pour accueillir le nom de ceux qui se convertiront enfin à Christ.

C’est pourquoi, en tant que chrétiens, consolez-vous les uns les autres par ces paroles. Le second avertissement de Jésus est de nous préparer pour la persécution à cause de Lui, par des gens que nous croyions être des amis. « Mais prenez garde à vous-mêmes ; car ils vous traduiront devant les tribunaux et les synagogues ; vous serez fouettés, et vous comparaîtrez devant les gouverneurs et les rois, à cause de moi, pour me rendre témoignage devant eux » (Marc 13:9). Jésus déclare : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:33). À son jeune évangéliste Timothée, Paul a dit ceci : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises » (2 Timothée 3:12-14).

Le troisième avertissement de Jésus est de prendre garde aux faussaires : « Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible. Mais prenez-y garde ; voici, je vous ai tout prédit » (Marc 13:22-23). Donc, plusieurs seront séduits, à moins de se souvenir que ni les faux prophètes, ni les exorcistes, ni ceux qui font des miracles ou des prodiges n’apaiseront le Christ, si ceux qui font ces choses le font par cupidité pour leur propre ventre. Voilà pourquoi Jésus a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Vous les connaîtrez donc à leurs fruits !

Le quatrième avertissement consiste à nous mettre en garde contre ceux qui passent leur temps à prédire la date du retour de Christ. Pourtant, Jésus S’est fait très clair là-dessus. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. [Peut-on être plus clair ?] Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13: 32-33). Dieu nous a donné des signes et non des dates. Le danger ici, c’est que plusieurs suivent tellement les signes, en négligeant leur croissance spirituelle, qu’ils croient pouvoir se rétablir juste à temps pour le retour de Christ dans la gloire. Mais Jésus nous dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre » (Luc 21:34-35). N’oubliez jamais la parabole des vierges sages et des vierges folles.

Demeurez près de Dieu et surveillez les grands événements des temps, de véritables signes donnés par Dieu. Quand vous verrez l’établissement sur terre d’un gouvernement du style Nouvel Ordre Mondial, dirigé par des hommes au lieu de Jésus-Christ, préparez-vous. Quand vous verrez un faux prophète vous garantir que les hommes ont trouvé les solutions pour avoir une paix mondiale, méfiez-vous. Quand vous verrez deux témoins à Jérusalem prêcher contre la Bête politique et son faux prophète, en vous instruisant sur les bienfaits du Royaume de Dieu et de ses Élus, dites-vous qu’il reste à peine trois ans et demi de tribulation. Et quand vous verrez les deux témoins tués sur la place publique, après avoir dénoncé ces deux sbires, sachez qu’il reste très peu de temps pour votre délivrance. Voilà ce que le chrétien converti doit surveiller.