D.471 – Degrés de punition

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 11:20-24, nous voyons Jésus Se faire repousser : « Alors il se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait la plupart de ses miracles, de ce qu’elles ne s’étaient point repenties. Malheur à toi, Corazin ! malheur à toi, Bethsaïda ! car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous eussent été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi je vous dis que le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au jour du jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de toi eussent été faits à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous dis que le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour du jugement que le tien. »

Le mot « enfer », dans la vraie Bible, est synonyme de « séjour des morts » et il sera un jour jeté dans le feu de la géhenne (Apocalypse 20:14). Donc, si le feu de la géhenne est éternel, l’enfer, lui, ne l’est pas et sera anéanti comme la mort. Cependant pour le monde en général, le fait que l’on croie qu’il soit éternel est tellement répugnant à un monde impie que les peuples cherchent désespérément quelque raisonnement scientifique pour justifier leur rejet de la Parole de Dieu. Prenons l’exemple de Charles Darwin. Il est devenu rebelle à Dieu, pas parce qu’il découvrit qu’il existait une sélection naturelle scientifique dans les espèces, mais plutôt à cause de l’enseignement de Christ que les non croyants, incluant son père, finiraient un jour dans la géhenne de feu. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Ces paroles nous viennent directement de Dieu pour ceux qui ne se repentiront pas.

Darwin avait mal compris l’enseignement de Christ au sujet de ceux qui se repentiraient et ceux qui resteraient dans leurs péchés. Christ prêchait qu’Il était la voie, le chemin et la porte qui pouvait mener au salut, car aucun autre chemin n’était disponible que Jésus-Christ. Tous devaient passer par Lui. Jésus avait mentionné que, si les idolâtres de Tyr avaient vu autant de miracles que ceux de Son temps, à Corazin et Bethsaïda, ils se seraient repentis. Pareillement, Jésus a déclaré, concernant ceux qui rejetteraient la prédication de l’Évangile par Ses disciples : « Je vous dis en vérité que le sort de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement que celui de cette ville-là » (Matthieu 10:15).

Il est vrai que Dieu : « retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure. Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:6-8). Jésus déclare que la punition de ceux qui ont volontairement rejeté l’amour de Christ, sera encore plus grande. Ceci est un message pour ces derniers jours qui doit être pris très au sérieux.

À plusieurs endroits dans la Bible, Dieu promet une protection à Ses serviteurs. Cela est encore plus vrai lorsqu’il s’agit de protection au sein même de la grande tribulation. Dans le Psaume 91:4-7, nous lisons ceci au sujet de la protection divine : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Aujourd’hui, nous nous souvenons de l’attaque perpétrée sur les deux tours de New York par des terroristes.

Je regrette de vous l’annoncer, mais il existe des preuves accablantes démontrant que les attaques du 9/11 n’ont pas été faites par des musulmans, mais par des Israéliens, principalement des agents du Mossad, et que George W. Bush était déjà parfaitement au courant de ce qui allait survenir. Mais ces preuves n’apparaîtront jamais dans le New York Times ou le Washington Post, La Presse ou Le Devoir. Cet attentat avait pour bu d’augmenter les mesures de sécurité des pays au détriment de la liberté de leurs habitants. Or, malgré tous les essais ayant pour but d’augmenter la sécurité dans le pays, les nouvelles menaces n’ont pas cessé.

Quelle devrait être l’attitude du chrétien face à toutes ces menaces proférées par les ennemis de l’Amérique du Nord ? Dans le texte plus haut, nous découvrons que nous n’avons rien à craindre. Le danger physique peut être réel, mais Dieu nous promet une protection, en utilisant des mots tendres racontant que : « Le Seigneur te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous Ses ailes. Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. » Notre délivrance est garantie par Sa promesse certaine. Notre confiance en Sa puissance et en Sa loyauté nous soutient autant qu’un bouclier et un écu.

Notre espérance ne peut pas demeurer dans la force militaire des hommes. Tandis que, dans Psaume 91:10-12, Dieu peut dire avec assurance : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Notre véritable espérance est fondée sur l’assurance que Dieu Lui-même est notre refuge. Alors, dans Psaume 91:14-16, Dieu nous rassure en déclarant : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance. »

Le désir profond de Dieu est de voir Ses serviteurs Le servir avec zèle et loyauté, tout en ayant une pleine confiance en Sa puissance lorsque nous sommes exposés à des situations périlleuses. Une bonne application de ce principe se trouve dans 1 Pierre 3:14-15 où le chef des apôtres nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. » Jésus est Lui-même notre exemple et notre inspiration. « C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3).

En ayant nos yeux rivés sur Jésus, nous n’avons aucune raison de craindre quoi que ce soit. Dans Hébreux 12:14-15, Paul nous dit : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. » L’amertume ne devrait jamais faire partie du caractère de celui qui a reçu la grâce de Dieu par Jésus-Christ. Peu importe la gravité de l’offense perpétrée envers le converti, s’il ou elle a connu le pardon de Dieu pour ses propres fautes, le même pardon doit se manifester envers les autres, même s’ils ne le méritent pas. Car nous ne le méritions pas non plus lorsque Dieu a manifesté Sa miséricorde envers nous.

L’amertume est la caractéristique des odieux, car : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume » (Romains 3:13-14). Le chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume comme une indignation justifiée, croyant que certaines injustices lui donnent le droit d’être amer avec le cœur plein de ressentiment. « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ! Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:13-16).

Une amertume enracinée finira par rejaillir et, non seulement elle privera le converti d’une véritable joie, mais elle portera également un fruit amer qui en infectera d’autres. L’antidote serait sans aucun doute de ne jamais déchoir de la grâce de Dieu. Car c’est par elle que nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous cheminons vers le Royaume chaque jour de notre vie. Ainsi, « que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ » (Éphésiens 4:31-32). Sinon, « vous contristez le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (v. 30).

Dans Jérémie 13:16-17, le prophète commande : « Donnez gloire à l’Éternel, votre Dieu, avant qu’il fasse venir les ténèbres, avant que vos pieds heurtent contre les montagnes obscures ; vous attendrez la lumière, et il la changera en ombre de la mort, il la réduira en obscurité profonde. Si vous n’écoutez point ceci, mon âme pleurera en secret à cause de votre orgueil ; mon œil pleurera, il se fondra en larmes, parce que le troupeau de l’Éternel sera emmené captif. » Dans Matthieu 16:18, Jésus déclara : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Voilà une parole de vérité !

Dans Éphésiens 2:20-22, Paul nous parle des Élus : « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » L’apôtre Pierre décrit Jésus ainsi, dans 1 Pierre 2:6 : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. » Mais Jésus est également présenté comme un rocher pour Israël : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10:4). Les représentations de Christ en tant que le Rocher sur lequel est fondée la Maison de Dieu sont deux grands symboles de la Bible.

Cependant, pour ceux qui Le rejettent : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. Plusieurs y trébucheront et tomberont ; ils se briseront ; ils seront enlacés et pris » (Ésaïe 8:14-15). Aux sacrificateurs et aux pharisiens de Son époque, Jésus a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé ; et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. » C’était une confirmation de ce que Daniel avait prophétisé au roi, dans Daniel 2:34-35, lorsqu’il lui dit : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. »

Tous les royaumes du monde entier étaient représentés dans ce système babylonien que la pierre frappera, un jour, pour former un gouvernement divin mondial qui ne sera jamais remplacé par aucun autre gouvernement humain, car il sera éternel. L’apôtre Pierre nous le confirme en disant : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:7-10).

Ainsi la pierre d’achoppement, qui est Christ, est également la Parole et il est extrêmement dangereux de chuter sur les Saintes Écritures. Donnons gloire à Dieu avant qu’Il fasse venir les ténèbres, avant que les pieds des méchants se heurtent contre les montagnes obscures. Il nous faut donc être très vigilants en regard de nos paroles et de nos promesses. Plusieurs parmi nous se sont faits poser la question : « Pouvez-vous me rendre service ? » Habituellement, nous répondons : « Oui, bien sûr ! » avant de réaliser que la faveur demandée se situe au-delà de notre capacité ou de notre responsabilité. Dans la société actuelle, nous nous engageons sans penser un seul instant que nous serons obligés de refuser plus tard. Dans 1 Rois 2, nous voyons un exemple parfait d’une telle situation. Le roi Salomon est devenu le roi d’Israël. Cependant, Adonija, le plus vieux fils de David, voulait marier Abishag, la jeune Sunamite qui avait pris soin du roi David durant ses derniers jours. Adonija avait demandé comme faveur à Bath Sheba, la mère de Salomon, de demander la main d’Abishag en mariage.

« Et Bath-Shéba alla vers le roi Salomon, afin de lui parler pour Adonija. Et le roi, se levant, vint au-devant d’elle et se prosterna devant elle ; puis il s’assit sur son trône, et fit mettre un siège pour la mère du roi ; et elle s’assit à sa droite. Et elle dit : J’ai une petite demande à te faire ; ne me la refuse pas. Et le roi lui répondit : Fais-la, ma mère ; car je ne te la refuserai pas. Et elle dit : Qu’on donne Abishag, la Sunamite, pour femme à Adonija, ton frère. Mais le roi Salomon répondit et dit à sa mère : Et pourquoi demandes-tu Abishag, la Sunamite, pour Adonija ? Demande donc le royaume pour lui, car il est mon frère aîné ; pour lui, et pour Abiathar, le sacrificateur, et pour Joab, fils de Tséruja ! » (1 Rois 2:19-22).

Salomon a immédiatement réalisé les implications d’une telle promesse. Adonija avait déjà essayé de réclamer la royauté préalablement et voulait utiliser ce geste pour arracher la royauté à Salomon. Mais Salomon avait déjà donné sa parole, alors comment solutionner le problème ? « Alors le roi Salomon jura par l’Éternel, en disant : Que Dieu me traite dans toute sa rigueur, si Adonija n’a dit cette parole contre sa propre vie ! Et maintenant, l’Éternel est vivant, qui m’a établi et fait asseoir sur le trône de David, mon père, et qui a établi ma maison comme il l’avait dit ! Certainement Adonija sera mis à mort aujourd’hui. Et le roi Salomon donna commission à Bénaja, fils de Jéhojada, qui se jeta sur lui ; et il mourut » (1 Rois 2:23-25).

Considérant l’impact de sa décision, il ne faut pas être surpris de voir Salomon écrire dans Ecclésiaste 5:2 : « Ne te presse pas d’ouvrir la bouche, et que ton cœur ne se hâte point de prononcer quelque parole devant Dieu ; car Dieu est aux cieux, et toi sur la terre ; c’est pourquoi, use de peu de paroles. » En acceptant une promesse avant même de savoir de quoi il s’agissait, Salomon s’est placé dans une position défavorable. Il aurait dû écouter la demande de sa mère avant d’accepter de lui octroyer sa faveur. Il y a une grande leçon ici pour les chrétiens d’aujourd’hui. Remarquez qu’il n’était pas non plus très honnête de la part de Bath Sheba de faire promettre son fils avant de lui révéler de quoi il s’agissait. La matière d’honnêteté va au-delà du simple fait de rendre seulement des faveurs aux autres, car cela ne prend que quelques moments pour réaliser jusqu’à quel point les autres nous scrutent en refusant de faire ce que nous avons promis.

Alors, considérez si ça vaut la peine d’accepter d’aider quelqu’un pour ensuite réaliser que nous ne pouvions pas ou ne devions pas les aider pour toutes sortes de raisons. Promettons-nous d’accomplir une tâche pour un voisin alors que nous nous demandons déjà si nous serons capables de la terminer ? Ou voulons-nous confier quelque chose aux autres lorsque nous nous engageons dans une œuvre où nous tenions à garder notre parole ? Lorsque j’étais jeune, j’ai demandé au père d’un de mes amis de me rendre une faveur. Le père m’a répondu : « Je vais te donner ma réponse lorsque tu me dira quelle faveur tu désires. » Cette parole m’est restée collée à l’esprit toute ma vie. C’est une attitude que nous devrions tous posséder.

Au travers de Moïse, Dieu a donné cette instruction aux Israélites : « Quand un homme aura fait un vœu à l’Éternel, ou se sera par serment imposé une obligation à lui-même, il ne violera point sa parole ; il fera selon tout ce qui est sorti de sa bouche » (Nombres 30:3). Nous devrions tous partager cette même attitude avant de prononcer nos paroles afin d’accomplir ce que nous avons promis aux autres. Considérez ce que nous dit Proverbes 18:13 : « Celui qui répond à un discours, avant que de l’avoir entendu, fait une folie et s’attire la confusion. » C’est une gloire à notre Dieu, et à notre réputation lorsque nous utilisons la sagesse dans l’emploi de nos paroles. Dieu nous a accordé le Saint-Esprit pour nous guider sur la voie qui nous donne la paix et l’harmonie dans notre vie.

La même chose s’applique également dans le domaine du cinéma, car les gens s’imaginent que des recherches furent faites avant de présenter des productions. Lorsque la présentation du film Noé, de Darren Aronofsky, athée avoué, a débuté dans les cinémas, plusieurs s’attendaient à ce qu’on y trouve des manques vis-à-vis la précision biblique et qu’il soit de plus rempli de promotions des valeurs mondaines. Très peu, cependant, soupçonnaient que ce film serait une propagande directe au profit du diable. Néanmoins, aussi difficile à avaler que cela puisse paraître, c’est exactement ce que le film représente. Certains spectateurs ont naturellement noté le manque de vérité biblique dans le texte de présentation. Pourtant, même si, dans les films bibliques antérieurs — tels Les Dix Commandements de Cecil B. DeMille — les réalisateurs se sont permis certaines latitudes libérales avec le véritable texte, ils ont quand même retenu une révérence fondamentale pour l’histoire biblique.

Cependant, plusieurs personnes ont été secouées par l’environnementalisme radical du film sur Noé. Or, ceci est presque monnaie courante dans les médias modernes où l’adoration de la nature est parmi les religions « acceptables ». Si un film hollywoodien doit nous démontrer la destruction méchante du monde, vous pouvez être certains que le mal sera démontré d’une manière en vogue et d’après l’opinion des moralistes séculiers. Certains spectateurs furent bouleversés de voir Noé représenté comme un guerrier. Mais, prenant en considération l’impulsion contradictoire de démontrer le plus de violence possible tout en prêchant contre la violence, cela ne devrait surprendre personne. En effet, aucun des aspects ne devrait nous surprendre et il ne fallait pas s’attendre à mieux. Mais je fus choqué d’entendre que l’étendu non biblique du film était carrément anti-biblique. En réalité, le film fut satanique d’une manière active. Je réalise qu’une telle évaluation de ma part pourrait paraître extrême. Mais si c’est vrai, nous devrions être en mesure de le dire. Regardons simplement quelques courts éléments du film pour voir.

Considérons l’évaluation des anges déchus. Le film présente ces créatures comme des gens nobles désirant aider l’humanité et qui ont eu pitié de nous lorsque le Créateur nous a évincés du jardin d’Éden ; des anges qu’un Dieu dur et sans cœur a puni pour leur compassion, les enfermant dans le roc solide pour qu’ils vivent sur la terre comme des monstres. Des démons présentés comme des héros nobles désirant aider l’humanité ? Le Créateur, cruel, sans cœur et silencieux, sans compassion qui juge mal ? Cela me paraît comme un film pro-satanique, c’est exactement ainsi que cela est dépeint dans la Kabbale ! Quel hasard… Remarquez maintenant la bénédiction de Satan ! Dans le film, Noé bénit ses petits enfants en les touchant, dans une scène familiale, après avoir enveloppé son bras dans la peau que le serpent a laissée en muant dans le Jardin d’Éden ! Le diable, source magique de bénédiction et centre d’amour dans une famille ? Définitivement pro-satanique !

Et le répertoire continue. Le Dr Brian Mattson, un observateur, a noté que bon nombre d’ajouts cinématographiques correspondent très bien avec des enseignements kabbalistiques, des notions anciennes mystiques qui tordent les Écritures, afin d’y incorporer des éléments magiques qui ont pour but de tourner la Bible à l’envers. C’est franchement diabolique ! Saviez-vous que la Kabbale provient directement des Mystères de Babylone du temps de Nemrod et que les Israélites ont rapatriés pour eux-mêmes lors de leur captivité à Babylone à l’époque de Nébucadnetsar ? Il est étonnant de constater jusqu’à quelle point ce film se débarrasse du Dieu des Écritures, de façon subtile ou explicite, pour honorer Satan le Diable. Honte à ces leaders « chrétiens » qui suggèrent que l’on accorde à ce film un honneur artistique et qui ne reconnaissent pas la propagande démoniaque que ce film représente !

Il est non seulement anti-biblique, ce film est une perversion de ce que la Bible enseigne. Quelques optimistes auraient souhaité que le film Noé signale le désir d’Hollywood de créer d’autres films sur les temps de la fin et que les chrétiens pourraient sûrement apprécier. Toutefois, si ce film satanique représente le meilleur effort d’Hollywood, il serait peut-être beaucoup mieux pour les chrétiens qu’Hollywood les ignore tout simplement.

Voulez-vous vraiment connaître Dieu ? Dieu nous lance une invitation en déclarant, dans Matthieu 7:8-14 : « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent. » Hollywood donne des pierres au lieu de pain, et des serpents au lieu de poissons !

La ressource extraordinaire de la prière est trop souvent négligée par trop de chrétiens. Pourtant, si rien ne vient se mettre entre le Seigneur et nous pour Lui demander de nous garder contre le péché, c’est Dieu qui nous a promis d’agir lorsque nous Lui demandons de nous bénir ou de nous exaucer avec quelque chose d’encore meilleur. Voici quelques-unes de ces promesses à ceux qui Lui demandent d’être bénis  : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là », nous dit Jacques 1:5-6.

« Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. Je vous ai dit ces choses en similitudes ; mais le temps vient que je ne vous parlerai plus en similitudes, mais je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu, » nous confirme l’apôtre, dans Jean 16:24-27.

« Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » (Luc 11:13).

Dans 1 Jean 3:22-23, nous lisons : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. »

« Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées, » déclare Jean, dans 1 Jean 5:14-15.

Dans Jean 14:14, Jésus nous rassure : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. »

Et dans Jean 15:7-8, Jésus nous assure : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Évidemment, il y a des conditions. Ces promesses merveilleuses assument que ceux qui demandent obéissent à Ses commandements, désirant vraiment faire Sa volonté, ayant Ses priorités et Ses pensées, et demandant dans la foi en Son nom.




D.329 – La racine du péché

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 3:1, nous lisons : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » La première entrée du péché dans le monde s’est faite par la suggestion subtile de Satan à Ève que la Parole de Dieu risquait de ne pas être vraie et manquait d’autorité. Aux versets 2 et 3 : « la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Ève a même ajouté qu’il ne fallait pas y toucher non plus.

Après cette réponse, vient l’accusation directe de Satan traitant Dieu de menteur : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (vs 4-5). Depuis ce temps, la racine fondamentale de tout péché est le rejet de la Parole de Dieu par incrédulité implicite. Donc, le jugement de Dieu sur les péchés des humains sera directement lié au rejet de Sa Parole. Aux Juifs incrédules, Jésus a déclaré ceci : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi » (Jean 5:43-46).

Jésus a également déclaré : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:47-50). À propos de la deuxième résurrection, nous lisons ceci, dans Apocalypse 20:11-12 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

Les livres mentionnés ici par lesquels ces morts seront jugés selon leurs œuvres sont les livres de la Bible qui contiennent la Parole de Dieu. Donc, vous avez ici l’accomplissement de la prophétie de Jésus, que la parole que Christ a annoncée, c’est elle qui les jugera au dernier jour, car ce sera le dernier jour avant la destruction des rebelles dans la troisième résurrection. Ce sera la deuxième mort de ceux-ci et de laquelle il n’y aura aucune possibilité d’une autre résurrection. Chacun sera jugé pour ses péchés, comme le dit si bien Abdias : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront, elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Personne ne se souviendra de ceux qui seront détruits par le feu.

En principe, ce que Jésus avait déclaré, c’est que l’Ancien Testament (la Loi de Moïse), comme le Nouveau Testament (la Loi de Christ) serviront comme Parole pour juger les nations devant le Grand Trône Blanc. C’est ce que nous lisons dans Apocalypse 20:12 où Jean déclare : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts … Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » La majorité des églises prêchent que cette résurrection sera pour la destruction des méchants. Mais ils omettent tous le petit bout de phrase qui dit : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Si cette résurrection n’était seulement que pour la destruction, pourquoi Dieu ouvrirait-Il le livre de vie ? Pour la réponse, je vous recommande d’étudier notre article D.025 Le Jugement du Grand Trône Blanc.

En parlant des Dix Commandements, l’apôtre Jacques a déclaré ceci : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Puisqu’une seule transgression nous rend coupable de péché et que le salaire du péché est la mort, il est évident qu’aucune œuvre humaine ne peut sauver une personne. Seul le sacrifice de Christ par Son sang versé a pu payer la rançon du péché, car Christ n’a jamais péché. Puisque l’incrédulité est l’essence du péché, la foi en la Parole de Dieu et au sacrifice de Christ conduit au pardon, au salut et à la justification de chaque converti à Christ.

Dans 1 Corinthiens 15:21-22, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Les évangélistes modernes ont trouvé bon d’accommoder leurs brebis en manipulant les Écritures. Ce comportement cause de sérieux dommages à la compréhension des Écritures en permettant un choix de compromis laissant au lecteur de décider si les passages qui parlent de science ne contiennent que la vérité. Selon cette hypothèse, le problème créé chez le chrétien est celui que la mort aurait précédé le péché. La Bible enseigne clairement : « Que le salaire du péché c’est la mort » (Romains 6:23). La mort est donc le résultat du péché. Dans Genèse 2:16 : « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Le péché amène toujours la mort. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, suite au péché : « …la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Il est évident que ce passage biblique ne parle pas de la mort spirituelle, puisqu’il est question ici de la résurrection et de la rédemption de nos corps. Tout comme le péché d’Adam a amené la mort à toute la création, ainsi la résurrection de Christ a apporté la victoire sur la mort. Mais il existe encore un problème pour ceux qui prêchent que la mort existait avant le péché. Si la mort existait avant Adam, alors la mort de Jésus n’est pas le salaire du péché. Comment donc la mort de Christ a-t-elle pu payer la rançon pour nos péchés ? Si la mort n’est pas directement liée au péché d’Adam, alors la vie n’est pas directement liée à la mort et la résurrection de Christ. Donc, la foi du chrétien serait vaine. Ne croyez surtout pas à cette doctrine de démon ! Je vais vous poser une seule question : quel péché existait avant la création du monde ? Le péché de Satan lorsqu’il a voulu saisir le trône de Dieu !

Ce n’est pas loin du blasphème que d’enseigner qu’un Dieu omniscient et omnipotent, d’amour et de grâce, aurait effectué Sa création au travers d’une « vérité » pareille. La Bible nous déclare : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

L’effet évolutionnaire des athées, qui prêchent une évolution naturelle de milliards d’années avant la rébellion d’Adam, est une doctrine cachée par laquelle Jésus aurait payé la rançon du péché de Satan et de ses démons aussi, ce qui n’est pas biblique du tout. Elle est carrément en contradiction avec la Parole de Dieu et Son caractère révélé. Satan est déjà jugé et son jugement de destruction est final. Nous sommes liés à ce que Dieu nous déclare, que cela plaise ou non à la majorité des gens qui sont passionnément en désaccord. Satan étant déjà jugé, l’autre domaine où il agit fortement est la perversion sexuelle pour détruire tous les humains de la terre.

En parlant de ceux qui ont perverti la bonne sexualité que Dieu avait établie dans Son merveilleux plan pour les humains, Jude parle d’un groupe d’individus : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Ces rêveurs pervertis, en plus de souiller la chair, sont devenus tellement arrogants qu’ils méprisent ouvertement ceux qui voudraient appliquer les instructions de Dieu dans les lois du pays. Même l’archange Michael a suivi les directives de Dieu à la mort de Moïse. Au v. 9, Jude déclare : « Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. »

Ces individus sont devenus complètement dépravés dans leurs agissements. Le message entier de Jude se concentre sur ceux qui résistent, distordent, endommagent et dénigrent le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte défini par Jude, ces « rêveurs » sont des aliénés inattentifs, se promenant dans les églises en tentant de légaliser leur pornographie pour se justifier ; ils atteignent souvent des postes d’autorité et d’influence pour mieux propager leur perversion. Ils agissent carrément en contrefaçon de la mission établie par le ministère de Dieu pour établir les pré-requis nécessaires afin d’arriver au Royaume de Dieu.

En parlant de ces individus, l’apôtre Pierre rassure les convertis en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité » (2 Pierre 2:9-12). Ce sont des paroles dures, mais une description juste de ceux qui osent se braquer contre notre Créateur omnipotent et omniscient.

Le roi David avait entièrement raison d’écrire que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux Son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent Mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaume 14:1-4). Il est complètement futile de dialoguer avec ces gens, car leur esprit tordu est loin de Dieu.

Cependant, en tant que ministres de Christ, notre mission est de suivre les instructions de Paul à Timothée lorsqu’il lui a dit : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:2-4). Avez-vous remarqué que ceux qui prêchent des fables aux brebis affichent tous des doctorats de nos jours ! Si vous voulez savoir qui ces docteurs prêchent, écoutez-les le dimanche à la télé, car la preuve est dans leur comportement. Ils prêchent tous la possibilité d’un enlèvement au ciel avant une tribulation de sept années, « prouvée » dans leurs brochures à 24,95 $. Voilà où nous en sommes rendus dans la société actuelle ; alors les derniers temps sont proches.

Dans 1 Jean 2:28-29, l’apôtre déclare : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en Lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant Lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui. » Ce livre, la Bible, nous fournit un trésor de preuves nous démontrant la réalité des changements invisibles acquis dans une vie renouvelée. Nous allons découvrir deux sortes de preuves : une basée sur l’expérience personnelle et l’autre basée sur la découverte spirituelle. Voici d’abord une liste fondée sur l’expérience acquise du converti en Christ.

  • L’obéissance aux commandements de Dieu tel que décrit par Jean : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:1-5).
  • Nous découvrons Dieu dans nos vies selon l’instruction de Jean dans 1 Jean 2:12-14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de Son nom. Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. »
  • Nous découvrons aussi ce qu’est un antichrist. Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous dit : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. »
  • La véritable connaissance nous est partagée de ce qu’est un chrétien. Dans 1 Jean 3:1-3, l’apôtre déclare : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »
  • Nous découvrons ce qu’est la justice de Dieu. « Quiconque demeure en lui, ne pèche point; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste » (1 Jean 3:6-7). Et, au verset 9, Jean ajoute : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Il y a dans ces magnifiques versets le véritable but de la vie du chrétien. Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Notez cependant que « soyez » est au futur, pas dans sa conjugaison, mais dans son implication comme un but fixé qui doit se réaliser éventuellement. Vous avez donc la solution ici pour accomplir cette mission. Pour naître de Dieu, il faut demeurer en Lui et, lorsque ce miracle sera accompli, c’est alors que nous ne commettrons plus de péché. En attendant, nous avons toujours le trône de la miséricorde de Dieu où nous pouvons approcher avec assurance pour obtenir Son aide.
  • Nous avons l’amour pour les frères et sœurs en Christ. Dans 1 Jean 3:16-21, nous lisons : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. »
  • Le Saint-Esprit en nous. Dans 1 Jean 4:13-19, l’apôtre nous dévoile : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. »
  • Notre amour pour Dieu se reflète dans notre comportement. Dans 1 Jean 5:2-7 : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

Et maintenant nous avons cette confidence spirituelle de Sa part :

1 Jean 2:20 « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. »

1 Jean 2:29 « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

1 Jean 3:1 « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. »

1 Jean 3:2 « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

1 Jean 3:15 « Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

1 Jean 5:13 « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. »

1 Jean 5:19 « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. »

1 Jean 5:20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Ces preuves sont dévoilées au converti. Elles sont données pour assurer le cœur et l’esprit du croyant de sa sécurité en Christ. Cette liste écrite par Jean n’est pas complète, mais peut absolument nous servir de référence, afin de garder notre concentration et nos pensées sur l’évidence tirée directement de la Bible. Alors, lorsque vous compterez vos bénédictions, souvenez-vous également de celles-ci.




D.025 – Le jugement du grand Trône blanc


trone-blanc

Apocalypse 20:10-15

Par Joseph Sakala

Dans le message précédent, nous avons vu comment les Élus de la Première Résurrection seront utilisés pour instruire les survivants de la crise des temps de la fin. Ils règneront aussi sur ceux qui naîtront durant cette ère merveilleuse de mille années de paix. Mais à la fin de ce Millénium, nous avons vu une chose curieuse se produire. Satan, qui était enfermé pendant tout ce temps dans l’abîme, est soudainement relâché par Jésus. Il est alors tout à fait logique de se demander : Si Dieu avait si bien enfermé Satan pour annuler sa maîtrise sur les humains pendant mille années, pourquoi Jésus voudra-t-Il faire une chose pareille ?

Dans Apocalypse 20, nous sommes à la fin du Millénium et voilà que certains individus de cette dernière génération résistent toujours et refusent de se convertir. Même avec Satan lié, nous avons ici une preuve évidente que la possibilité de pécher sera toujours présente dans la nature humaine. Il devient alors évident que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume. Subséquemment la simple nature humaine, sans le Saint-Esprit, sera toujours prédisposée à se rebeller contre Dieu. Au verset 7, Satan sera donc relâché de sa prison. Verset 8 : « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. 9Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints, et la cité bien-aimée… »

Imaginez un instant ces gens qui n’avaient jamais connu la guerre depuis leur naissance, et voilà qu’en très peu de temps, Satan réussit à leur implanter dans l’esprit le désir d’attaquer le camp des Saints à Jérusalem. Ils ont pourtant eu toutes les chances de leur côté. Seule leur nature humaine les fait résister à Dieu. Avons-nous encore des doutes à savoir si l’homme, dans son état naturel, est essentiellement bon ou méchant ? Si son cœur est juste ou tortueux ? Le fait que ces gens soient aux quatre coins de la terre, comme nous venons de le voir, semble aussi nous indiquer que, par un libre choix, ils se sont retirés le plus loin possible de l’endroit principal d’où leur venaient les bonnes instructions.

Il y a un vieux dicton qui dit : « Loin des yeux, loin du cœur. » Ces individus rebelles à Dieu préféreront demeurer le plus loin possible du trône de Jésus à Jérusalem. Ils sont identifiés comme Gog et Magog, car ils démontrent exactement la même attitude antagoniste que ces ennemis d’Israël tels que décrits par Ézéchiel dans les chapitres 38 et 39. Ce sont des individus qui refuseront de se convertir à Jésus en dépit du fait qu’ils auront compris qu’Il sera leur seule source de salut, et en dépit de l’atmosphère merveilleux d’un monde quasi parfait dans lequel ils vivront. Une époque où la terre entière sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent.

Mais Satan à peine relâché, ils réagiront immédiatement à sa séduction. C’est un témoignage évident de l’héritage que chaque humain a reçu de nos premiers parents. Ceci nous démontre également que, tant et aussi longtemps qu’on ne naît pas dans une nouveauté de vie par la conversion, notre nature demeure inchangée. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle [la chair] ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas] » (Romains 8:7). Nous en avons la preuve ici, car ces gens non convertis se tourneront immédiatement vers Satan et sa séduction. Ils se formeront une armée pour attaquer les saints.

Quelle erreur stupide ! On peut lire, à la fin du verset 9, qu’ils ne seront pas encore rendus à destination que : « un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. » Pauvres humains, croyant toujours qu’ils pourront se buter perpétuellement à leur Créateur sans en payer le prix, alors que leur salut était pourtant toujours disponible. Ayant réglé le cas de ces rebelles, Dieu va maintenant passer Sa sentence sur l’instigateur de toute cette misère humaine depuis la création du monde.

Verset 10 : « Et le diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Cet événement aura donc lieu mille ans après que la bête et le faux prophète y auront d’abord été précipités. Plusieurs prédicateurs utilisent ce verset pour tenter de prouver que les méchants vont brûler, sans jamais mourir, dans un feu éternel. Pourtant, sauf le diable, les démons et nos deux énergumènes, aucun humain ne se trouve encore dans ce feu. Toute la controverse, dans ce verset 10, provient du verbe être que l’on emploie en français : « …où sont la bête et le faux prophète… » Dans les manuscrits grecs originaux, il n’y a pas de verbe à cet endroit ! On aurait donc dû traduire plus justement par « …où furent la bête et le faux prophète… », ou encore « …où étaient la bête et le faux prophète… ». Cela aurait été plus conforme avec la saine doctrine. On ne peut donc pas se baser sur ce verset pour avancer que la bête et le faux prophète seront toujours vivants dans ce feu et brûleront éternellement !

Mes chers amis, il est impensable qu’un individu puisse se proclamer ministre de Dieu et prêcher une pareille absurdité ! Comme si un Dieu d’amour pouvait Se réjouir à voir brûler des humains, créés à Son image, pendant l’éternité ! Une telle « vérité » ne peut venir que de Satan, très bien introduite dans l’esprit de ses prédicateurs, mais ne provenant certainement pas de Dieu, ni de Ses élus ! Il y a sans aucun doute quelque chose qu’ils ne comprennent pas, ici. D’abord, ce verset 10 couvre une période de mille années. Nous avons vu la Bête et le faux Prophète jetés dans ce feu, allumé par Dieu avant le début du Millénium. Jésus n’aura aucun intérêt à les garder en vie. Le feu va simplement les consumer, car c’est ce que le feu fait normalement : il consume !

Regardez au verset 9 ce qui arrive à Gog et Magog qui veulent attaquer Jérusalem : un feu descend du ciel pour les dévorer ! Le mot utilisé par Dieu est extrêmement bien choisi. Dévorer ne veut pas dire « garder en vie » ! Regardez les documentaires sur les animaux sauvages qui dévorent leurs proies. Je vous garantis que la proie ne souffre pas éternellement. « Ah oui, » vous allez me dire, « mais nous voyons un buisson qui a brûlé devant Moïse sans se consumer ! Et ne voyons-nous pas les amis de Daniel marcher dans une fournaise qui ne les consume pas ? » Bien sûr ! Dans ces deux cas, nous voyons également des miracles où il y a une manifestation divine en faveur de Ses serviteurs ! Vous noterez aussi que les trois amis de Daniel n’ont pas souffert du tout, dans ce feu. « Les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu [de la fournaise ardente], n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:27).

Sachez que la Bête, le faux Prophète ainsi que Gog et Magog ne sont pas des serviteurs de Dieu ! Quand Dieu détruit, Il détruit ! Le feu brûle et consume. Malachie nous dit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds… » (Malachie 4:3). Avez-vous déjà vu de la cendre vivante et immortelle ? Abdias, au verset 16 nous dit : « …elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Dieu ne peut pas être plus clair ! Cendres, brûlés,consumés, disparus comme s’ils n’avaient jamais été. Donc, la Bête et le faux Prophète seront réduits en cendres, comme s’ils n’avaient jamais existé. Mais le feu dans lequel Jésus les précipitera sera maintenu allumé comme un témoignage contre les actions de ces deux antichrists afin de servir d’exemples aux gens qui vivront durant ce Millénium. Ce sera pour eux un rappel continuel de ce que la rébellion contre Dieu produit !

Comment peut-on savoir que ce feu sera maintenu actif ? Simplement parce que, après le Millénium, quand Satan aura fait ses derniers ravages et que le feu du ciel aura dévoré Gog et Magog, Satan sera précipité dans ce même feu où furent jetés la Bête et le faux Prophète, mille années auparavant. Dieu n’allumera pas un autre feu. Ce qui semble mélanger ces érudits, c’est la fin du verset 10 où il est écrit : « et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Mais de qui est-il question, ici ? Qui sont les « ils » ? Ce verset ne nous le dit pas d’une manière claire et sans ambiguïté. Jésus a caché cette vérité ailleurs.

Regardons, dans Matthieu 25:41, les paroles utilisées par Jésus Lui-même pour décrire le sort des maudits : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé [pour qui ?] au diable et à ses anges. » Donc, les humains passeront par la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible, tandis que le diable et ses anges déchus seront tourmentés jour et nuit durant l’éternité ! Notez, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20:10 l’utilisation du mot  « tourmentés » par Dieu, et non « brûlés » pendant l’éternité. Un esprit ne peut pas brûler, mais il peut être tourmenté aux siècles des siècles !

Alors, pourquoi jeter Satan et ses démons dans le feu ? Le but sera de lui faire voir ce qui restera de toute son œuvre de séduction : absolument rien ! De la cendre ! Quelle futilité d’avoir déployé autant d’efforts pendant tous ces siècles pour aboutir finalement avec ses démons dans un feu où il n’y aura plus personne à séduire pendant l’éternité. Pour eux, ce tourment sera intolérable. Le diable et ses démons sont destinés à vivre dans une confusion totale pendant l’éternité. Je suis convaincu que, s’ils avaient le choix, à ce moment-là, Satan et ses démons préféreraient ne plus exister, plutôt que de vivre continuellement dans un tel tourment. À la seule pensée d’un tel jugement les démons doivent sûrement trembler (Jacques 2:19).

Nous arrivons maintenant à un événement majestueux et d’une importance capitale pour des milliards d’individus : la Deuxième Résurrection !

Apocalypse 20:11 « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » Le temps est venu pour Jésus de S’asseoir sur ce grand Trône blanc. Le fait qu’il soit blanc nous indique que c’est un trône de miséricorde, comme le vêtement blanc dans les Écritures, qui symbolise la Rédemption disponible seulement par la grande miséricorde divine. Dans cette scène majestueuse, Jésus est prêt à juger tous les humains, depuis Adam et Ève, et qui n’étaient pas de la Première Résurrection, mille ans auparavant.

La terre et le ciel qui s’enfuient devant Sa face nous indiquent que Son jugement n’est pas dirigé vers la terre, ni vers les puissances célestes, dans les hauts lieux. Le symbolisme utilisé par Dieu ici, nous indique que le cas de la terre et du ciel était déjà réglé. D’abord nous avons vu le jugement contre la terre et ses rebelles par les sept derniers fléaux de la « colère de Dieu ». Nous venons aussi de voir le jugement de Satan et de ses démons, ces puissances célestes, dans les hauts lieux. Donc, seuls les humains sont impliqués dans ce jugement. Le symbolisme utilisé ici devrait nous faire comprendre qu’à ce moment-là, la terre ne peut pas disparaître immédiatement de manière littérale pour faire place à une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Cet évènement unique est cédulé, comme nous allons le découvrir, après la destruction de ceux qui doivent passer par la seconde mort, n’ayant pas été inscrits dans le Livre de Vie.

Pendant le Millénium, la terre sera préparée soigneusement pour devenir un véritable « Jardin d’Éden » dans le but d’accueillir tous ceux de cette Deuxième Résurrection, possiblement quelques 40 milliards de gens, qui seront ressuscités en chair et en os dans un nouveau corps physique en parfaite santé, mais périssable. Ils seront mortels et seront soumis à une période de jugement, car, au moment de leur résurrection, leur sort éternel ne sera pas encore scellé. Il leur faudra donc un habitat physique et fonctionnel afin de poursuivre cette période de jugement. Il sera question de déterminer quelle sera l’éternité réservée à tous ces gens qui, durant l’histoire, n’ont, soit jamais connu Jésus, ou soit qu’ils ne se sont tout simplement pas convertis pour toutes sortes de raisons que Dieu seul connaît.

À entendre prêcher certains télévangélistes, se convertir à Jésus serait la chose la plus facile au monde. Pourtant, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). Or, même si le salut est disponible à tous, il est humainement impossible de l’obtenir sans l’intervention préalable de Dieu le Père qui Se réserve le droit exclusif d’attirer la personne ainsi appelée. La conversion n’est donc pas simplement un sentiment ressenti sous le coup de l’émotion, lors d’une réunion religieuse quelconque et qui disparaît quelques jours plus tard quand la personne a eu le temps de se calmer. La véritable conversion est un engagement dans lequel une personne consent à servir volontairement Dieu au point de Lui donner sa vie. Dans un tel contrat, Dieu Lui-même prend la vie de cet individu en main. Il lui pardonne tous ses péchés antérieurs, met Son Esprit en lui et le donne à Christ comme un futur Élu dans Son Royaume. Je dis bien « futur », car, à partir du moment de sa conversion, le chrétien doit persévérer dans la foi jusqu’à sa mort.

Il ne peut pas se permettre d’abandonner Jésus, de rejeter l’Esprit Saint qui lui a été accordé et de retourner là où il était avant sa conversion. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Donc, recevoir le Saint-Esprit ne sauve pas la personne automatiquement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Il est donc question des prémices, ou la petite récolte, que Dieu, au fil des siècles, S’est soigneusement choisies, une par une, et qu’Il a prédestinées à devenir les futurs Élus de Son Royaume. Dès lors, le cheminement de leur vie a changé complètement, sachant : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Notez que c’est Dieu Lui-même qui décide du moment parfait pour appeler Ses prémices selon Son dessein. « Car ceux que Dieu a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci [Jésus] soit le premier-né de plusieurs frères : et ceux qu’il a prédestinés, Il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, Il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous apercevons clairement le processus par lequel Dieu Lui-même fait passer un futur Élu de Son Royaume.

Tandis que, dans cette Deuxième Résurrection, il est nettement question de personnes qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit et à qui le Saint-Esprit sera maintenant disponible, pendant une période de jugement déterminée par Jésus. Nous sommes rendus à l’époque dont a parlé Jésus quand Il a déclaré : « La moisson est grande : mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson » (Luc 10:2). Au moment de ce jugement du Grand Trône Blanc, les ouvriers (Élus) seront déjà choisis et prêts pour récolter cette « grande moisson ». Vous noterez aussi que le Juge, ici, c’est Jésus et non le Père. Jésus Lui-même nous a déclaré que « le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22).

Retournons dans Apocalypse 20:12 : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu… » Les grands et les petits incluent des individus venant de toutes les sphères de la société. On parle ici des chefs de pays, des présidents de pays, des présidents d’entreprises, des chefs influents de la société et tous ceux pour qui les honneurs, le pouvoir et le prestige étaient leurs seules motivations. Il y a aussi les petits, c’est-à-dire, le commun des mortels, les opprimés, les esclaves, les enfants avortés, ainsi que ceux qui étaient désirés, mais qui sont mort-nés d’une fausse-couche, ou en bas âge. Tous ces morts ressusciteront soudainement et seront devant ce Trône de miséricorde, accueillis par Jésus.

Verset 12 : « …et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Le but de Jésus, ici, est vraiment unique. Ce sera d’offrir le salut à tous ces individus qui ne l’ont pas reçu ou qui ne savaient même pas qu’il était disponible, ni comment. La façon dont Jésus va S’y prendre sera en leur ouvrant des livres  pour les instruire. Dans le verset cité, le mot grec traduit est biblion, qui a le sens de « livre », « parchemin », « rouleau ». Quels livres ? Les 66 livres de la Bible qui leur seront rendus accessibles ! L’expression « des livres furent ouverts » signifie donc que le Saint-Esprit va ouvrir leur esprit pour commencer à comprendre les enseignements des Saintes Écritures. L’instruction initiale sera très simple et directe. On leur dira : « Vous êtes tous coupables, car vous avez tous péché, et le salaire du péché, c’est la mort. Et c’est ce que vous méritez tous ! Car aucun de vous n’est juste, pas même un seul ! » Mais il leur sera clairement expliqué que Quelqu’un est venu pour payer la rançon de tous leurs péchés. Et ce Quelqu’un n’est nul autre que Celui qui est assis sur le Trône devant eux, et qui a le droit, maintenant, de les juger !

Les livres qui leur seront ouverts seront utilisés pour les instruire dans la voie divine pendant cette période de jugement. Et qui va les instruire ? Les Élus de la Première Résurrection ! Les prémices de Dieu qui avaient été données à Jésus, qui ont persévéré dans la Parole de Dieu, et avec qui Il S’est formé un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et qui régneront sur la terre, comme vous pouvez le voir dans Apocalypse 5:10. Avez-vous noté que pas un seul de tous ces ressuscités de la Seconde Résurrection n’est au ciel ? Tout ce jugement se passe sur la Terre ! Aucun n’a une âme immortelle ! Chacun doit passer par une période de jugement afin de déterminer s’il deviendra immortel éventuellement, comme ceux de la Première Résurrection.

Mais nous avons vu qu’un autre livre fut ouvert, celui qui est le Livre de vie. Saviez-vous que bon nombre de prédicateurs croient sincèrement que ce jugement servira uniquement à condamner les pécheurs ? Et que les livres qui seront ouverts seront des livres étalant tous leurs péchés, pour ensuite les jeter dans l’étang de feu afin de mourir une deuxième fois ? Ce serait pour Dieu un exercice de futilité, « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Un seul péché suffit pour mériter cette mort ! Alors, pourquoi garder des registres pour tous les autres ? En effet, on enseigne habituellement dans les églises que les Livres sont des espèces de registres où sont inscrits tous les péchés de chaque individu et qu’ils seront jugés d’après ces péchés.

Pour le véritable chrétien, cela ne devrait avoir aucun sens, car nous comprenons que nous ne sommes pas sauvés par les œuvres de la Loi. Si tel était le cas, pourquoi ouvrir le Livre de vie ? Avez-vous déjà pensé à cela ? Jésus connaît très bien ceux qui y seront déjà inscrits, lors de Son avènement, parce que nous serons enlevés vers Lui, dans les nuées, à Sa rencontre. Les Saintes Écritures nous indiquent également que nous allons par la suite régner avec Lui durant le Millénium. S’il est complet, le Livre de Vie devrait demeurer fermé ! Ouvrir ce Livre durant le jugement de cette Deuxième Résurrection nous indique formellement que Jésus a l’intention d’y ajouter des noms ! Beaucoup de noms !

Sachez que Jésus ne détruira jamais un individu à qui Il n’a pas offert Son Saint-Esprit ! Durant le Millénium, alors que Satan sera lié, le Saint-Esprit sera offert à tous les survivants dans le but merveilleux de les amener au salut. Gardons toujours en mémoire que ce sera une époque où seule la Parole de Dieu sera enseignée par Ses Élus. Une période dans l’histoire de l’humanité très différente de ce que nous voyons présentement, avec des milliers de religions « chrétiennes » toutes en contradictions les unes avec les autres, utilisant pourtant les mêmes Saintes Écritures. Si nous ajoutons à cela toutes les autres sortes de religions invoquant différents dieux, sans oublier celles vouées directement à Satan, nous avons à l’heure actuelle une confusion religieuse entière, intégrale et absolue.

Le Millénium sera complètement différent ! Un seul enseignement sera donné, nous dit Dieu : « Alors, je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). Cela sous-entend que même les rebelles identifiés comme Gog et Magog à la fin du Millénium auront eu accès au Saint-Esprit avant de se rebeller. Ceci nous indique également d’une manière éclatante que l’orgueil, toujours présent dans la nature humaine, les incitera à repousser, non seulement le sacrifice de Jésus, mais aussi le Saint-Esprit, gratuitement offert, par lequel leur salut était assuré. Il n’est donc pas surprenant de voir Jacques, le frère de Jésus nous déclarer : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Seul l’orgueil poussera ces gens à rejeter Dieu d’un commun accord. C’est sur cette faiblesse de caractère que Satan va se concentrer.

Cette partie de la dernière génération du Millénium refusera le Saint-Esprit, malgré l’exhortation de Jésus Lui-même. Nous savons que Dieu ne forcera jamais une personne à recevoir Son Saint-Esprit si elle n’en veut pas. Dieu est miséricordieux, prêt à tout pardonner, incluant l’orgueil, si l’individu veut en toute liberté s’approcher de Son Trône avec un cœur repenti. Jésus Lui-même a dit : « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31). Le péché impardonnable dont Jésus parle, c’est de rejeter Sa vie divine en nous qui est notre seule assurance de ressusciter un jour, afin de faire partie du Royaume de Dieu. Car : « si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Comment quelqu’un pourrait-il pécher contre le Saint-Esprit s’il ne l’a jamais reçu, ou si l’Esprit ne lui a jamais été offert par Dieu ? Nous savons, par les Écritures, que le Saint-Esprit est donné à une personne seulement au moment de sa conversion. C’est une initiative spirituelle qui requiert une compréhension profonde de l’engagement dans lequel cet individu veut cheminer avec son Sauveur. C’est un contrat personnel entre Jésus et ce chrétien et qui est scellé par le Saint-Esprit. Un contrat éternel avec Dieu Lui-même et qui n’a que deux conséquences possibles. Soit que le converti « persévère jusqu’à la fin » de sa vie dans la foi, et il sera sauvé, ou bien il rejette la seule puissance qui pourra le ressusciter à l’immortalité. En rejetant ainsi le sacrifice de Jésus, par lequel le Saint-Esprit lui fut donné, cette personne commet le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais. C’est comme si cet individu crucifiait Jésus une seconde fois. Jésus est mort une seule fois pour tous les péchés du monde. Malheur à celui qui voudrait Le crucifier une seconde fois pour les siens !

Combien de personnes, durant l’histoire humaine, ont vraiment compris cela ? Très peu ! Ceux du Millénium le comprendront sûrement : « car la terre [entière] sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). Alors, ces gens seront sans excuse. Vous savez, le poil me dresse sur la nuque quand je vois certains prédicateurs faire peur aux gens avec leur histoire à savoir que si l’on ne se convertit pas aujourd’hui, tout est perdu ! À quel moment ces ministres comprendront-ils que c’est le Père qui appelle quelqu’un au salut et non un homme ? L’homme doit prêcher la Parole de Dieu et laisser la conversion au Créateur. Qu’on prêche plutôt un évangile d’amour. Cessons d’implanter cette crainte épouvantable de l’enfer dans l’esprit de certaines personnes qui se « convertissent » sur le champ sans réaliser la véritable conséquence de leur geste précipité.

Une conversion sous le coup de l’émotion, pour sauver sa peau, n’a aucune profondeur. En quelle sorte de Dieu ces gens croient-ils ? Comme si Dieu prenait plaisir à donner Son Saint-Esprit à n’importe qui, pour ensuite Se voir dans l’obligation de le retirer et détruire cet individu quand les émotions se calment, et qu’il décide de demeurer comme avant sa « conversion » ! Satan aimerait abondamment cela et ses ministres aussi. Alors, au risque de déplaire à certains ministres, Dieu ne donne pas Son Saint-Esprit à quelqu’un simplement parce qu’il décide de se faire plonger dans un lac ou une piscine. Le baptême est, bibliquement parlant, un acte requis par Dieu pour sonder la sincérité du cœur de cet individu. Mais la décision finale de mettre Son Esprit dans une personne revient toujours à Dieu, qui ne veut pas perdre une seule de Ses créatures. Il est bien écrit, en parlant des membres convertis du Corps de Christ : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16), et non à leur baptême dans une église en particulier.

Dieu est amour ! Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu a ainsi promis le salut à tous ceux qui voudraient se convertir. Mais Dieu est aussi extrêmement patient. Alors : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). C’est par amour qu’Il décide du meilleur moment pour appeler quelqu’un au salut. La grande majorité des humains qui formeront les nations sous le règne des Élus se convertiront durant cette Deuxième Résurrection. Alors, le Livre de Vie sera ouvert pour accueillir tous ceux qui se laisseront librement et volontairement toucher par Sa Parole et qui se convertiront par la suite. Dieu n’attend que cela pour pardonner leurs péchés et leur offrir l’immortalité.

Regardons maintenant la dernière partie du verset 12 d’Apocalypse 20 : « Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Il est évident, selon cette déclaration, qu’avant l’ouverture de ces livres, l’esprit de ces gens n’était pas familier avec ce que ces livres contenaient comme instruction. Alors, il est tout à fait logique qu’une période de jugement sera décrétée pour donner à chacun l’opportunité de connaître son Sauveur, et ensuite de décider librement de vouloir Le suivre et Le servir. C’est ça, l’amour de Dieu ! Ceux qui accepteront cette offre extraordinaire seront à leur tour inscrits dans le Livre de vie. Je suis convaincu que la grande majorité voudra certainement se convertir, tout comme nous l’avons fait quand nous avons découvert Jésus. Dans une telle ambiance où les gens ne seront pas bombardés par des centaines de doctrines d’hommes influencées par les ondes négatives de Satan qui sera alors dans son abîme de feu, il me semble qu’il leur sera beaucoup plus facile de prendre une décision pour suivre Christ.

Aujourd’hui, il est désolant de voir des gens religieux répliquer à cela en disant que ce sera un salut trop facile offert aux gens de cette Deuxième Résurrection. Nous avons vu jusqu’ici que les prémices de la Première Résurrection seront les Élus de Dieu qui régneront éternellement sur les nations qui seront formées par tous les convertis du Millénium et de la Deuxième Résurrection. Donc, tous ceux qui formeront les nations ne pourront jamais porter leur candidature pour faire partie des Élus. Ceux-ci seront déjà en place éternellement depuis la Première Résurrection. Jésus S’est fait très clair là-dessus quand il a déclaré, dans Matthieu 22:14 : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ». Voilà pourquoi Dieu a inspiré l’auteur du livre aux Hébreux d’appeler la Première Résurrection « une meilleure résurrection » (Hébreux 11:35).

Ceux qui prétendent que les gens de la Deuxième Résurrection méritent un châtiment éternel alors qu’eux ont mérité leur salut par la foi et leurs œuvres, ne comprennent vraiment pas la bonté et la miséricorde de Dieu. Ils ne comprennent pas non plus la parabole de Jésus qui se trouve dans Matthieu 20:1-16. Il est impossible de mériter notre salut, car le salut est un don gratuit de Dieu, sinon on pourrait aisément se glorifier. D’abord, en tant qu’humains, nous méritons tous la mort. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). C’est comme si ces gens se sentent frustrés dans leur propre justice en voyant Jésus infiniment plus miséricordieux et généreux qu’eux l’auraient été. Ces gens « parfaits » préféreraient se réjouir à voir la grande majorité de la population de l’histoire souffrir atrocement et éternellement dans un feu qui ne les consumerait pas, même si ce feu incluait de leurs propres parents, des frères, des sœurs, des oncles, des tantes, des amis etc. ! C’est vraiment mettre en doute la raison primordiale pour laquelle Dieu a créé les êtres humains.

Dieu voulait Se créer une famille très nombreuse, avec qui Il partagerait Son univers. Cependant, les deux premiers de cette famille, Adam et Eve, avaient décidé de se détourner de leur Créateur pour suivre Satan, et tous leurs descendants ont fait la même chose. Malgré l’entêtement de Ses enfants, Dieu a résolu de les sauver en venant vivre parmi eux dans le corps d’un homme nommé Jésus, qui veut dire Sauveur. Ce Messie : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi en Son sang, afin de manifester Sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:25). Heureusement que le Salut des humains n’est pas fondé sur la vision de certains groupes religieux myopes, mais plutôt sur la vision miséricordieuse du Dieu Tout-Puissant.

Revenons maintenant à la Deuxième Résurrection. Les humains en général veulent faire le bien, et Jésus leur donnera l’occasion idéale pour le prouver en enlevant Satan, l’obstacle principal qui les en empêchait antérieurement. Ce sera une expérience étonnante pour chacun d’eux. Combien de temps durera cette période de jugement ? Amplement de temps pour comprendre et apprendre à assumer les responsabilités que Dieu aura préparées aussi pour eux. Il y a un merveilleux passage, dans Ésaïe, sur les temps de la fin et qui semble… je dis bien semble, répondre à cette question. Allons voir Ésaïe 65:17 où Dieu nous dit : « Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre. » Nous voyons cette même expression employée dans Apocalypse 21:1, tout juste avant la magistrale descente de la nouvelle Jérusalem céleste sur la terre.

Mais avant cet événement, Dieu nous explique par Ésaïe au verset 19 : « Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. » Un temps de paix, libéré totalement de toute influence néfaste de Satan ! Considérons maintenant le verset 20 d’Ésaïe 65 : « Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours… » Peu importe l’âge qu’ils auront lors de la Deuxième Résurrection, qu’ils ressuscitent enfant ou vieillard, il sera alloué à chacun le temps nécessaire pour accomplir ce que Jésus leur proposera afin de se convertir.

Examinons la deuxième partie de ce verset 20, celle qui nous intéresse le plus : « …car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. » Vous avez ici une description de deux sortes de personnes qui se rendent tous les deux à cent ans. Chacun reçoit le même nombre d’années pour se convertir et pour développer le caractère divin en lui, selon ce qui est écrit dans les livres ouverts de la Bible ! Aucun accident mortel ou maladie ne viendra raccourcir leur vie. Tous auront cent ans. Le juste qui mourra à cent ans sera jeune. Pourquoi ? Parce que son nom sera inscrit dans le Livre de vie ! Il est juste ! Il sera donc transformé en être immortel et vivra éternellement. Donc, à cent ans, il sera vraiment jeune !

Vous souvenez-vous, à la fin du Millénium, comment certains continuaient de résister à Dieu, même s’ils n’avaient jamais connu autre chose qu’un temps de paix ? Faire partie de la Famille divine ne les intéressait pas. La même chose se produit ici. Connaissant la nature humaine, il est donc fort envisageable que certains refuseront de se convertir durant cette période de cent ans aussi. Pour quelle raison ? Peut-être parce que pour eux, tout se résume finalement au cœur de l’homme qui refusera de se soumettre à Christ. Le cœur révèle l’attitude d’une personne et son attitude agit sur ses œuvres. Jésus nous dit que chacun recevra une rétribution selon ses œuvres. Alors, la récompense de ceux-ci sera de ne pas être inscrits dans le Livre de vie ! Donc, le pécheur âgé de cent ans sera maudit ! Notez qu’il est toujours vivant, mais il est maudit. Cela nous prouve que le péché sera toujours là jusqu’à la fin.

Nous voici maintenant parvenus au moment crucial où Jésus décide de détruire la rébellion à tout jamais. Apocalypse 20:13 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer [séjour des morts] rendirent aussi les morts qui y étaient… » Et remarquez ce qui suit : « …et chacun fut jugé selon ses œuvres. » Il n’est plus question d’ouvrir des livres afin de les instruire et que leurs œuvres soient encore jugées d’après ces livres. Le sort de ceux-ci est scellé. Même le Livre de Vie est fermé, parce qu’il est désormais complet. Les individus qui viennent de ressusciter, ici, ont déjà eu accès à ces livres et avaient même décidé de se convertir, et Dieu leur avait donné Son Saint-Esprit ! Tout ce qui leur restait à faire, c’était de persévérer dans la foi jusqu’à la fin de leur vie.

C’est ce qu’ils ont volontairement refusé de faire ! Le contrat entre Jésus et nous est aussi simple que ça. On accepte Son sacrifice sur la croix comme la rançon pour nos péchés, et Jésus S’occupe du reste. Mais n’oublions jamais que ce contrat est scellé avec le sang de notre Sauveur. Malheur à celui qui rejette ce sang précieux comme n’ayant plus aucune valeur pour lui ! Lisez attentivement ce qui est écrit dans Hébreux 6:4 : « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, 5Et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, 6Et qui [malgré tout cela] sont tombés [pour retourner là où ils étaient avant leur conversion], il est impossible de les renouveler encore une fois pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent [encore une fois] à l’ignominie. » On ne peut pas exposer Christ à l’ignominie une deuxième fois ! Jésus est mort une fois pour tous les péchés du monde.

Paul ne parle pas ici de gens qui se sont convertis sous le coup de l’émotion parce qu’un évangéliste avait affirmé que s’ils ne donnaient pas leur cœur à Jésus tout de suite, ils seraient brûlés éternellement ! Cela n’est pas une véritable conversion. On peut appeler cela « vouloir sauver sa peau ». Cette sorte d’émotion s’éteint habituellement assez rapidement et la personne retourne simplement à sa vie normale, comme avant. On ne parle pas non plus de ceux qui entendent (ou subissent) le témoignage pressant des chrétiens zélés d’églises et qui n’y réagissent pas de la manière que voudraient ces chrétiens se croyant doués de la mission de convertir tout leur entourage. La vraie conversion vient après qu’une personne soit attirée par Dieu, pas par les hommes. Et ceci peut arriver de plusieurs manières. Vous avez tous votre propre histoire sur la façon dont vous avez été appelés par le Père pour être donnés à Jésus.

Mais ce n’est pas tout, nous dit Paul. Cette personne doit goûter aux dons célestes, se sentir appelée par Dieu le Père Lui-même. Quand elle accepte cet appel, elle reçoit le don du Saint-Esprit en elle (c’est ce que signifie ici être « participants du Saint-Esprit »), et devient maintenant disciple de Jésus, réconciliée avec Dieu par Son sang. La personne reçoit la Bonne Parole de Dieu par son étude personnelle de la Bible. Elle reçoit aussi des instructions pratiques dans les sermons, afin de les utiliser dans son évangélisation personnelle à l’extérieur vers des non convertis. On ne peut pas évangéliser des convertis, car ils le sont déjà. On doit toutefois continuer d’instruire les convertis durant leur propre cheminement divin vers le Royaume. Nonobstant, ce sont néanmoins les non convertis qui ont besoin d’être évangélisés.

Donc, notre évangélisation doit se faire à l’extérieur, dans le monde, en apposant en pratique ce que nous avons appris. « Allez donc, » nous dit Jésus, « et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Notez la forme du présent utilisée par Jésus pour nous assurer Sa présence continuelle durant notre évangélisation. C’est là que notre lumière doit briller, et elle doit surtout briller entre frères et sœurs en Christ. C’est ainsi que le chrétien découvre, au travers de son évangélisation, toute la puissance qui lui est réservée par son Créateur pour les siècles à venir.

Quand une personne convertie a goûté à tout ceci, comment pourrait-elle ultérieurement décider de rejeter Jésus ? C’est pratiquement inconcevable ! Mais la possibilité est toujours là, puisque Paul nous en parle. Lorsqu’une personne décide volontairement de saisir toute cette bénédiction qu’elle a reçue et de la rejeter sous prétexte qu’elle n’a plus besoin de Jésus pour être sauvée, elle rejette aussi Son Saint-Esprit. Aucune comparaison avec les gens du monde qui rejettent Jésus simplement parce qu’ils ne sont pas  convertis et ne réalisent même pas ce qu’ils font. C’est exactement à ces individus que Jésus faisait référence quand Il a déclaré : « Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. » (Matthieu 12:31). Dans Luc 12:10, il est inscrit : « Et quiconque [non converti] aura parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais à celui qui aura blasphémé contre le Saint-Esprit, il ne sera point pardonné. » Paul admoneste également les Gentils convertis de Rome de la manière suivante : « Considère donc la bonté et la sévérité de Dieu ; sa sévérité à l’égard de ceux qui sont tombés, mais sa bonté envers toi, si tu persévères dans cette bonté ; autrement, toi aussi tu seras retranché. » (Romains 11:22).

N’oublions jamais que pour rejeter le Saint-Esprit, il faut le posséder ! Alors, il est fortement déconseillé de se former une opinion personnelle sur quiconque a commis le péché impardonnable. Seul Dieu connaît le cœur de chaque humain. Ne jouons jamais au petit jeu de décider qui va passer par la seconde mort. Dieu n’est pas impressionné par les ministres qui s’amusent à prêcher cela ! Paul ne juge personne non plus, mais ceci ne l’empêche pas de nous mettre en garde au sujet du péché contre le Saint-Esprit, comme on peut voir dans Hébreux 10:26 : « Car si nous péchons volontairement… » La personne qui pèche et demande pardon à Dieu ne peut pas commettre le péché impardonnable ! Car, peu importe le nombre de fois que nous péchons, Dieu est toujours fidèle pour nous pardonner si nous nous approchons de Son trône de gloire pour confesser nos péchés. Parce que Jésus, notre Avocat, intercède pour nous, comme on peut le voir clairement dans 1 Jean 2:1. Tandis que la personne qui pèche volontairement ne veut plus rien savoir du pardon, parce qu’elle a rejeté le sacrifice de Jésus ! Pourtant, Jésus demeure toujours le seul nom par lequel nous pouvons être sauvé.

C’est comme si cet individu crucifiait Jésus de nouveau pour l’exposer à l’ignominie. Alors, si cette personne pèche volontairement, « …après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, 27Mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires. » Au verset 29, nous voyons que ce châtiment est jugé digne de celui « qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et [par le fait même] qui outragera l’Esprit de la grâce. » Le verset 31 nous dit : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. »

Revenons, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20. Nous venons donc de voir une description détaillée à savoir jusqu’où la méchanceté du cœur humain peut se déchaîner. Dans cette condition, Dieu ne peut plus travailler avec cette personne, car, ayant volontairement commis le péché impardonnable, elle devient complètement inutile dans le merveilleux Plan de Jésus dans Son Royaume. Ayant rejeté Jésus, elle serait malheureuse pour l’éternité, et Dieu ne permettra pas une telle chose. Son nom sera tout simplement effacé du Livre de vie. Son accès à l’immortalité lui sera retiré et cet individu, comme nous dit Hébreux 10:27 se verra devant : « Une terrible attente du jugement et un feu ardent qui doit dévorer les adversaires ». Le mot « dévorer » dans ce verset est exactement le même que celui utilisé par Dieu dans Apocalypse 20:9 où : « Un feu venant de Dieu descendit du ciel pour dévorer » ceux que Satan séduira pendant le peu de temps qu’il sera relâché après le Millénium. Si on considère le nombre de personnes qui ont vécu sur cette terre depuis Adam et Ève, je crois personnellement qu’avec les bonnes instructions reçues, relativement peu de gens seront du groupe à passer par le feu de la géhenne.

Au verset 14, Dieu commence à détruire tout ce qui ne fait plus partie de Son Plan éternel. Rappelons-nous qu’à ce stade, les Élus de la Première Résurrection, tous ceux qui se sont convertis durant le Millénium, et tous ceux de la Deuxième Résurrection qui se sont convertis parce qu’il ont vivement désiré participer au Plan de Dieu sont maintenant immortels. Les seuls qui demeurent encore dans des corps physiques et mortels, ce sont seulement ceux qui sont demeurés rebelles jusqu’à la fin. « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. » Notez que la première chose que Dieu détruit, c’est la mort et le séjour des morts (l’enfer), car, dans l’éternité, ces deux pestes n’auront plus aucun pouvoir sur les êtres immortels. Jésus les jette dans l’étang de feu qu’Il appelle la seconde mort. Le symbolisme est très puissant ici, car Dieu va détruire la mort de façon à ce que Ses Enfants n’aient plus jamais à s’en soucier.

L’apôtre Pierre aussi nous décrit un temps où les méchants périront dans l’étang de feu, au moment où la terre entière deviendra complètement embrasée et purifiée, afin de devenir une nouvelle terre. « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Dieu a décrété de ne pas purifier cette terre jusqu’au jour où Son plan pour l’humanité sera terminé. Au verset 10, Pierre poursuit ainsi son explication sur la destruction des méchants : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; et en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée ».

Continuons dans Apocalypse 20 :15 : « Et quiconque ne fut pas trouvé dans le Livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Nous voyons ici le sort des rebelles. Ce sera leur seconde mort, comme on peut voir aussi dans Apocalypse 21:8. Si seulement ces gens avaient voulu écouter les Paroles de Jésus Lui-même quand Il a déclaré : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Quand Dieu tue, il n’y a pas de résurrection possible ! Ni de « réincarnation » ! Dieu fait périr et l’âme et le corps dans la géhenne ! C’est fini, comme si cette personne n’avait jamais existé !

De grâce, ne laissez personne vous séduire en vous faisant croire que ces humains rebelles vont brûler éternellement. Le feu consume tout ce qui est physique (et ils seront physiques), exactement comme les crématoriums dans les complexes funéraires. Dieu est amour. Dieu ne pourrait jamais Se réjouir de voir quelqu’un brûler continuellement sans jamais se consumer. Seuls les humains inspirés par Satan peuvent inventer de telles atrocités ! C’est aussi intelligent que de prêcher une réincarnation du pécheur dans un autre corps, le nombre de fois qui sera nécessaire, jusqu’à ce qu’il parvienne finalement à la perfection. Et pour toute récompense, il récolte quoi ? Le nirvana. Il s’éteint pour disparaître dans l’univers pour l’éternité. Quel bonheur ! Non merci ! Je préfère la promesse d’une résurrection dans laquelle je serai membre de la Famille de Dieu pour travailler à embellir et maintenir cet univers que le Père a créé pour Ses Enfants.

Dans Malachie 4:3, Dieu nous dit que les méchants « seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds. » Dans Psaume 37:20, David est inspiré d’écrire : « Car les méchants périront, et les ennemis de l’Éternel seront consumés comme la graisse des agneaux ; ils périront, ils s’en iront en fumée. » Car c’est tout ce qui restera d’eux : de la fumée ! Même le prophète Abdias, au verset 16, nous déclare que ces personnes « seront comme si elles n’avaient jamais été. » Voilà donc le sort de tous les rebelles qui disparaîtront comme s’ils n’avaient jamais existé.

Mais quel sera le sort éventuel de Satan qui est le grand responsable de cette catastrophe épouvantable ? Est-ce que Satan est immortel ? Oui ! Peut-il être détruit ? Je vais peut-être vous surprendre en déclarant que OUI ! Ma réplique est néanmoins simple à comprendre avec quelques explications. Je prends pour acquis que je m’adresse à des convertis, donc je vais m’en tenir strictement à ce que la Parole de Dieu nous révèle sans entrer dans les petits détails. Dans le tout premier verset de la Bible, Dieu nous révèle qu’Il a créé les cieux et la terre. Donc, selon Son propre aveu, tout ce qui existe fut créé par Dieu. En citant les Paroles mêmes de Dieu, je viens également de démanteler toute possibilité pour un chrétien de croire dans une évolution quelconque échelonnée sur des millions ou des milliards d’années, même si bon nombre d’intellectuels veulent croire à cette théorie qui n’a pourtant jamais été prouvée.

Dans Psaume 33:6, nous lisons : « Les cieux ont été faits par la Parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche. » Et, dans Psaume 148:5, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. » Dans Hébreux 1:3, Paul nous parle de Jésus « …qui, étant la splendeur de Sa gloire [celle du Père] et l’empreinte [l’image] de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… » Donc, tout ce qui existe présentement dans l’univers est soutenu dans son existence par la toute puissante Parole de Dieu. Ceci comprend les anges, les humains, les galaxies, tout et tout.

Lucifer, qui veut dire « porteur de lumière », fut un ange parfait que Dieu voulait utiliser comme une lumière pour instruire dans la vérité les humains qu’Il avait décidé de créer afin qu’ils deviennent les héritiers de Son Royaume, et non Lucifer. « Car auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui ? Et encore : Je serai son Père, et il sera mon Fils ? » (Hébreux 1:5). Au contraire, les anges : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (v. 14). Alors, suite à sa rébellion contre Dieu, Lucifer est devenu Satan (adversaire) et ses anges des démons. À ce stade, Dieu aurait pu facilement mettre fin à l’immortalité de Satan et de ses démons en arrêtant tout simplement de les soutenir en vie par SA PAROLE PUISSANTE.

Sans vouloir insulter qui que ce soit, Dieu amoindrit le diable depuis sa rébellion pour prouver à Sa création qu’au travers de tous les efforts de Satan à vouloir détruire tous les humains, Dieu va amener la grande majorité dans Son Royaume par une conversion à Jésus, grâce à Son sacrifice sur la croix. Un jour, après le jugement du Grand Trône Blanc, quand la grande majorité de l’humanité sera sauvée et que la terre sera purifiée par le feu, Satan ne servira plus à rien. Donc, autant les bons anges seront maintenus immortels par la Parole puissante de Dieu, autant tous Ses enfants convertis seront soutenus immortels par cette même puissance.

Par contre, pour ce qui est de Satan et de ses démons, est-ce possible qu’ils disparaissent simplement de la surface de la terre purifiée dans un endroit réservé par Dieu pour eux, à quelque part dans l’univers où ils seront tourmentés aux siècles des siècles ? Jude, le frère de Jésus semble nous indiquer cela dans Jude 1:6 : « Et qu’il [Dieu] retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure ». Et, au verset 13, nous lisons que ce sont : « des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité ». Il y a un endroit bien connu des physiciens appelé « le trou noir ». C’est un lieu si opaque dans l’univers qu’aucune lumière ne peut y pénétrer. Est-ce dans cet emplacement que Satan, le prince des ténèbres, et ses démons sont destinés ? Nous le saurons sûrement un jour.

Juste avant la Deuxième Résurrection et le jugement du Grand Trône Blanc, nous lisons ceci, dans Apocalypse 20:10 « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles ». Ce passage nous indique que le feu créé pour la Bête et le Faux Prophète sera maintenu comme un témoignage aux ressuscités du sort qui attend Satan et ses démons. Nous savons que les humains seront consumés par le feu, mais Satan et ses démons seront des astres errants dans l’obscurité des ténèbres, tourmentés aux siècles des siècles pour l’éternité. Dieu aurait pu décider de cesser de les soutenir en vie, mais, vu la magnitude de leur méchanceté, ces impies sont réservé pour l’obscurité des ténèbres où ils ne pourront plus faire aucun mal.

Il n’y aura plus de place sur une terre purifiée par le feu, avec la Ville Sainte installée ici bas comme quartier général de l’univers, pour entretenir en vie pendant l’éternité la personnification même de l’impureté, de la méchanceté et de la malédiction dans cette bande de Satan et ses démons. La Bible nous dévoile ce qui suit au sujet de ceux qui n’auront aucune place sur cette terre purifiée par ce feu : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Lisez tous ces qualificatifs et dites-moi si elles ne s’appliquent pas parfaitement à Satan et sa cohorte aussi.

D’ailleurs, je vous pose la question suivante : « À quoi serviraient-ils dans le Royaume de Dieu durant l’éternité ? » Gloire soit rendue à Dieu d’avoir décidé de les envoyer simplement à quelque part dans un abîme d’obscurité, sans aucune puissance, vivant éternellement dans une confusion absolue à méditer sur la futilité de leur travail depuis Adam et Ève. Les Écritures ne peuvent pas être plus claires que cela ! L’éternité dans la joie et la coopération est réservée aux Enfants de Dieu, pour accomplir des projets merveilleux que Dieu nous a préparés d’avance, et non pour se réjouir à regarder brûler des rebelles ! Place alors aux enfants de Dieu !

Notre éternité ne sera bâtie que sur du positif seulement, au cœur d’un bonheur sans fin. Vous souvenez-vous, dans Luc 10, quand Jésus a envoyé soixante-dix de Ses disciples, deux par deux, pour prêcher dans toutes les villes où Jésus devait Lui-même aller ? Après avoir accompli ce que Jésus leur eut donné comme instructions, ils sont revenus tout joyeux, disant : « Seigneur, les démons mêmes nous sont assujettis en ton nom. » (v. 17). Mais Jésus leur a dit : « Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont assujettis ; mais réjouissez-vous plutôt de ce que vos noms sont écrits dans les cieux » (v. 20). Voilà où devait se situer leur joie : avoir leur nom inscrit dans le Livre de vie ! En tant que disciples de Christ, cela devrait être notre but principal aussi. Rien d’autre n’est plus important que cela ! Jésus connaît nos cœurs et Il nous guide dans notre cheminement jour après jour, afin de garder notre nom bien inscrit dans ce Livre de vie. Le plus grand chagrin pour Dieu serait de Se voir dans l’obligation d’effacer un nom déjà inscrit dans Son Livre.

Alors, à quel moment Dieu inscrit-Il un nom dans le Livre de Vie ? Un indice nous est clairement donné par Paul, qui nous parle de certains de ses compagnons d’évangélisation : « Je te prie aussi, toi mon vrai compagnon, aide-leur, comme à celles qui ont combattu avec moi dans l’Évangile, avec Clément, et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont écrits au Livre de vie » (Philippiens 4:3). Ce verset nous porte à croire que Dieu inscrit le nom d’une personne dans le Livre de Vie lors de sa conversion, ce qui fait pousser des cris de joie par les anges. Jésus a également dit que : « celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du Livre de Vie » (Apocalypse 3:5). Cette déclaration par Jésus nous amène à voir une autre preuve qu’il serait possible à celui qui se convertit de perdre son salut. C’est qu’en cours de route, une personne convertie pourrait rejeter le Saint-Esprit, et ayant ainsi commis ce péché impardonnable, Jésus n’aurait pas d’autre choix que d’effacer son nom du Livre de Vie.

Je ressens le besoin ici de vous mettre en garde contre certains groupes qui prêchent que le nom de tout le monde est déjà inscrit dans le Livre de Vie. Et il faut absolument accepter le sacrifice de Jésus-Christ maintenant, sinon notre nom sera effacé du Livre de vie par Dieu. La crainte générée chez plusieurs par la prédication d’une telle doctrine semble assez efficace pour certains pasteurs, surtout avec des brebis qui ne vérifient pas dans les Saintes Écritures. Je répète, le nom d’une personne est inscrit dans le Livre de Vie lors de sa conversion, au moment où Dieu met Son Esprit en lui. C’est ce que nous avons vu lorsque ce Livre de Vie fut ouvert lors de la Deuxième Résurrection pour inscrire les noms de tous ceux qui se convertiraient librement à Christ. Sans le Saint-Esprit il est impossible d’être inscrit dans ce précieux Livre. Il faut aussi, par conséquent, commettre le péché impardonnable avant que le nom soit effacé du Livre de Vie.

Voilà pourquoi, lors de la Troisième Résurrection, le Livre de Vie ne sera pas ouvert, puisqu’il sera complet. Cette résurrection est donc destinée exclusivement à la destruction de ceux qui, malgré tous les efforts de Dieu pour les sauver, ont persisté jusqu’à la fin à rejeter et Jésus et le seul Esprit par lequel l’immortalité leur était disponible. Des individus qui ne veulent plus ou qui n’ont jamais voulu accepter que Jésus soit le seul nom par lequel nous puissions être sauvés. Donc, je suis désolé pour eux, car : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Lors de notre conversion, le salut nous a été présenté gratuitement. Rejeter Christ, c’est rejeter la vie éternelle.

1 Jean 5:11 : « Et voici le témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est dans son Fils. » Jésus avait raison de dire « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Au verset 12 de 1 Jean 5 : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. » Regardez maintenant cette assurance qu’Il nous donne au verset 13 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Donc, si notre nom demeure dans le Livre de vie, nous entrerons dans l’éternité ! C’est aussi vrai que le soleil s’est levé ce matin !

Pour ceux qui refuseront que Christ vive en eux, leur sort ultime sera la destruction par le feu. La décision finale, mes amis, appartient toujours à l’individu et non à Dieu, car Dieu « use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun ne périsse, mais que tous viennent à la repentance. » (2 Pierre 3:9). Jésus veut que tous les humains fassent partie de Sa famille pour voir l’accomplissement de Ses promesses dans ces nouveaux cieux et cette nouvelle terre purifiée qui sera notre demeure éternelle. Voilà le sujet de notre prochain article : ceux qui sont inscrits dans le Livre de vie de l’Agneau. « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).