D.318 – Jésus et Jonas


baleine

Par Joseph Sakala

Dans Jonas 2:1, il est écrit : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Cette histoire de pêche fit les délices de plusieurs sceptiques pendant bon nombre d’années, mais elle fut confirmée par nul autre que Celui qui avait préparé le poisson. Jésus S’est servi de cet incident pour prouver aux leaders religieux de Son temps qu’Il était le Messie tant attendu. « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40). Imaginez mettre toute votre croyance en Jésus comme Messie, fondé sur une histoire de pêche à laquelle très peu de personnes croient.

Nous savons qu’au début, Jonas a refusé d’aller à Ninive où Dieu voulait qu’il prophétise. Jonas est-il mort suite à sa désobéissance à Dieu ? « Or, Jonas fit sa prière à l’Éternel son Dieu, dans le ventre du poisson. Et il dit : Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a répondu ; du sein du Sépulcre j’ai crié, et tu as entendu ma voix. Tu m’as jeté dans l’abîme, au cœur de la mer, et le courant m’a environné. Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi. Et moi je disais : Je suis rejeté de devant tes yeux ! Cependant je verrai encore le temple de ta sainteté ! » (Jonas 2:2-5). Non, malgré sa désobéissance, il avait saisi la puissance de Dieu et il a prié fort afin de voir un jour le temple de Sa Sainteté.

Un autre qui a prié fort, c’est David. Dans Actes 2:25-30, nous lisons : « Car David dit de Lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône. »

Mais retournons à Jonas qui finit sa prière avec : « Ceux qui s’attachent à des vanités trompeuses abandonnent Celui qui leur fait miséricorde ; mais moi, je t’offrirai des sacrifices avec chant de louange, j’accomplirai les vœux que j’ai faits. Le salut est de l’Éternel ! Alors l’Éternel commanda au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre » (Jonas 2:9-11). « Sauveur » est le véritable nom de Jésus qui est mort environ 900 ans plus tard, ce qui fut prophétisé par Jonas. Donc dans ce poisson, Jonas est un type de Jésus, en prophétisant Sa mort et Sa résurrection qui accomplissent ainsi le salut de l’humanité. Seule la grande puissance de Dieu pouvait préparer ce poisson, le diriger vers Jonas et, trois jours et trois nuits plus tard, lui permettre de prêcher la repentance aux âmes perdues de Ninive.

Ensuite, 900 années plus tard, Dieu Lui-même, en Jésus, est mort sur la croix pour les péchés du monde, fut enterré pendant trois jours et trois nuits et est ressuscité tel qu’Il l’avait prédit aux leaders religieux de Son temps. Cette fois, il fallut l’infinie puissance qui a créé l’univers pour ramener Jésus à la vie. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir, » déclare Paul, dans Éphésiens 1:19-21. « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas, » a déclaré Jésus, dans Matthieu 12:41.

Jésus a dit plusieurs choses que les gens de Son temps ne croyaient pas, ce qui nous fait penser aux individus de notre époque. Dans Matthieu 24:37-39, Jésus a déclaré : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Jésus a, non seulement prêché sur la création de toute chose, mais Il leur a fait part d’une autre vérité  qu’ils prenaient tous pour acquis, comme le mariage, lorsqu’Il leur déclara : « au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9). Le mariage fut créé par Dieu et non par l’homme.

Avant de prêcher sur le déluge, Dieu a tout d’abord planifié de sauver la race humaine au moyen de l’Arche qu’Il a fait construire par Noé pour sa famille. Le déluge sur lequel Jésus a prêché n’était pas « local », comme les moqueurs de notre époque le prétendent, mais Jésus l’a comparé à un événement mondial, tout comme Sa Deuxième venue. Ce n’était pas un petit déluge tranquille ou sélectif. « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr » (Luc 17:27). Il est évident qu’Il fait ici référence au grand Déluge ! Là, nous lisons que la terre était remplie de violence : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:13). Mais dans tout cela le mariage devait subsister.

La terre était remplie de monde et le déluge fut si cataclysmique que : « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:23-24). Voilà ce que Jésus prêchait et croyait, sur le mariage pour la propagation de Sa famille divine, et ceux qui sont véritablement Ses disciples sont tenus de le prêcher également. Les effets destructeurs du déluge peuvent être vérifiés encore de nos jours, non seulement dans les récits bibliques, mais par les preuves abondantes dans les rochers et les fossiles sur toute la terre d’aujourd’hui.

Refuser toute cette évidence. comme le font nos intellectuels modernes, n’est que pure folie. C’est ce que Pierre nous déclare dans 2 Pierre 3:5-6 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. » Nous avons le témoignage de Jésus, le divin devenu humain, mais cette chose n’est pas plus acceptée du monde en général, à cause de son aveuglement volontaire.

Dans Hébreux 1:1-4, il est écrit que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Le titre de « Parole de Dieu » est donné à Jésus-Christ en tant que la « Parole Vivante », lorsqu’Il est venu nous la donner, mais également aux Saintes Écritures en tant que la « Parole Écrite ».

Analysons la dualité de ce titre de Jésus. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Lors de Son retour en puissance, Jésus est décrit ainsi par l’apôtre Jean : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Voilà Jésus décrit en tant que « Parole Vivante », Fidèle et Véritable.

Regardons maintenant Jésus décrit en tant que « Parole Écrite ». Dans Éphésiens 6:17, Paul déclare : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons ceci : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Dans ces deux références, comme dans toutes les autres de la Bible, les allusions à Christ comme Parole vivante ou Parole écrite, sont tellement bien synchronisées que les deux sont interchangeables. Jésus était humain et divin. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Avez-vous noté qui a été manifesté en chair ? Dieu dans la personne de Jésus et personne d’autres. Pas une seconde personne. L’apôtre Pierre nous dit que la véritable prophétie ne peut venir que de Dieu. « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). Si Dieu est Esprit (Jean 4:24), il convient que le Saint-Esprit est également Dieu, sans pour autant être une autre personne distincte dans une trinité. Alors, quelle doit être notre comportement envers celui qui se surnomme « prophète » et qui affirme exactement l’opposé de ce que la Bible enseigne ? Devrions-nous le croire ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4).

Tout ce que Jésus disait venait directement du Père, donc Jésus était la Parole de Dieu dans une chair humaine. Dans 1 Jean 3:5, l’apôtre dit : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Jésus était humain et divin en même temps. Et l’Écriture ne peut pas être rejetée (Jean 10:35). Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). Aussi difficile que cela puisse paraître, Dieu et Jésus ne sont pas deux, mais la même Personne éternelle. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8).

Regardons ensemble ce que le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire au sujet de la naissance de Jésus : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Gouvernement de Dieu] est mis sur Son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). On parle de Jésus ici : EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Jésus-Christ était le Créateur de tout ce qui existe.

Rendons grâce à notre Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:13-18).

L’Ancien Testament utilise plusieurs noms pour identifier le Créateur. Ésaïe L’identifie ainsi : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Ce seul verset nie toute possibilité que Dieu puisse être une trinité, avec trois personnes distinctes mais ne formant qu’un seul Dieu. Malgré cela, la généralité des réunions religieuses se disant « chrétiennes », croit et enseigne cette fausse doctrine. Pourtant, le Nouveau Testament ne laisse aucun doute à savoir qui est le Créateur. Le passage cité plus haut identifie Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:13). Poursuivons au verset 14 sur Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. »

Si, dans l’Ancien Testament, Dieu est Sauveur, Dieu n’est-Il pas le même qui a versé Son sang pour la rémission des péchés ? Regardons maintenant le passage favori où Jean identifie Jésus comme Créateur en disant : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Mais afin de pouvoir verser Son sang pour nos péchés, Dieu S’est formé un corps humain dans lequel Il a placé Sa Parole et l’a mise dans le sein d’une vierge appelée Marie. Et Marie enfanta un fils nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Alors, dans Jean 1:10-11, nous voyons clairement que la Parole de Dieu : « était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. » C’est donc ainsi que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire manifestée dans un Fils unique venu du Père » (v. 14).

Aucun membre de la race humaine ne peut s’approprier cette description, sauf Dieu, qui S’est fait homme en la personne de Jésus-Christ. Voici le couronnement de cette gloire unique expliquée en toute simplicité quand l’auteur du livre aux Hébreux nous déclare : « Dieu [en forme d’Esprit] ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses. Par lequel aussi il a fait le monde ! Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa Parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:1-3).

Jésus-Christ est donc le Créateur et, ayant revêtu une forme humaine, Il a mis en application plusieurs de Ses talents créatifs. Beaucoup de Ses miracles impliquaient une création à partir de rien. Regardons ensemble comment, dans Jean 6:10-13, Jésus a accompli ce qui est impossible pour un simple humain. « Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains et, ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. » Connaissez-vous un simple humain qui en ait fait autant ?

Lors d’une autre occasion, on faisait des noces à Cana en Galilée et la mère de Jésus y participait. « Et Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin » (Jean 2:2-3). Situation qui pourrait facilement arriver, mais que fait Jésus ? « Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (vs 6-10). Avez-vous déjà vu quelqu’un changer de l’eau en vin sans même toucher aux urnes ? Seul le Créateur peut accomplir pareil exploit.

Lazare était mort et sa sœur Marie pleurait amèrement. Jésus S’y est rendu afin de la consoler. « Et il dit  Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire non plus que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que Tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:34-44).

Mais l’acte de création le plus important de Christ, c’est celui qu’Il accomplit chaque jour lorsqu’un pécheur se repent. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:16-21.

Dans Jean 7:14-15, il est écrit que : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. » Ceci se passa vers le milieu de la Fête des Tabernacles et le calibre unique de Son enseignement doctrinal avait vraiment étonné les Juifs. Ils se posaient la question à savoir comment cet homme, qui n’avait jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, pouvait avoir une connaissance aussi remarquable des Écritures. « Car Jésus les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29).

Regardons Sa réponse frappante aux scribes, dans Jean 7:16-18, alors que : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de Mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Jésus venait de leur annoncer qu’Il était le Porte-Parole de Dieu qui L’avait envoyé. Alors, quand Il parlait, Jésus ne parlait pas de Son propre chef. C’est Dieu le Père qui parlait par Sa bouche, donc Jésus n’était pas une deuxième personne dans une espèce de trinité, mais bel et bien « Emmanuel » Dieu Lui-même dans la chair humaine, qui parlait en Son propre nom.

Il y a deux facteurs à l’œuvre ici. D’abord, Sa compréhension le l’Ancien Testament fut encyclopédique, acquise de la même manière que tout autre étudiant de la Parole, par la prière et l’étude. Jésus avait fait cela dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous comment Ses parents Le cherchaient après la Fête des Tabernacles ? « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:45-52).

Mais au-delà de sa compréhension humaine de la Parole, Jésus avait Sa sagesse divine et Son autorité innée. Il était Dieu éternel dans la chair ainsi qu’un homme parfait dans Sa manifestation. Donc, non seulement pouvait-Il authentifier les Écritures anciennes lorsqu’Il enseignait, mais Jésus nous a également parfaitement transmis, au travers de Ses apôtres et des prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance. Alors, dans Jean 20:30-31, nous apprenons que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. »