D.443 – Prêché dans toute la création

Par Joseph Sakala

Paul nous parle de l’Évangile de Christ, dans Colossiens 1:22-24, et nous assure que : « Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre. Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l’Église. » Souvent, nous entendons dire par des chrétiens : « Pourquoi nous exciter tant sur la création, pourquoi ne pas prêcher simplement l’Évangile ? »

Mais une telle question révèle une fausse connaissance de ce que l’Évangile est, car l’Évangile consiste, non seulement en l’œuvre rédemptrice de Christ, mais en toute Sa personne et en Son œuvre aussi. Le message de l’Évangile éternel, c’est d’adorer Celui qui a créé le ciel et la terre, et la mer, et les sources des eaux, tels que décrits dans Apocalypse 14:6-7 : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. »

Ailleurs, l’Évangile inclut Son Royaume à venir également, comme dans Matthieu 4:23 où : « Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. » De la création à la rédemption, jusqu’à l’ultime restauration de toutes choses, car tout fait partie de la bonne nouvelle de l’œuvre et de la personne de Christ. Nous voyons dans certains passages que l’Évangile fut prêché à toute créature ou, mieux traduit, à toute création. Alors, quel était le message de l’Évangile dont Paul était si jaloux ?

Il était respectueusement emballé par Christ qui, dans Colossiens 1:15, est présenté ainsi : « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » Parfaitement Dieu : « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). Jésus est le Créateur de toutes choses, physiques et spirituelles : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16). Et Jésus continue de maintenir Sa création : « Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:17). Il mène Son Église, lui assurant la victoire sur la mort : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18).

Il est le Rédempteur, le sacrifice parfait pour les péchés. Son but est : « de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, Il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par Sa mort, pour vous présenter devant lui saints, sans tache et irrépréhensibles » (Colossiens 1:20-22). Et, éventuellement, Jésus va restaurer toute la création dans son état original, lors de Son avènement. Au fur et à mesure que nous reconnaissons et croyons les enseignements de Sa Parole, sur la Bonne Nouvelle de la création à la restauration de tout, nous pouvons continuer à être victorieux dans la foi établie par notre Créateur.

Jésus nous déclare : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés » (Jean 15:9-12). L’expression « se faire plaisir » n’est jamais mentionnée dans la Bible et « maintenir » est seulement utilisé en référence à l’hospitalité. Des activités comme faire bombance ou faire ripaille reçoivent plutôt de la condamnation dans les Écritures sauf pour des petits enfants au jeu. Pourtant, de nos jours, plusieurs églises ou organisations religieuses mettent une abondance d’emphase sur les divertissements et les spectacles pour attirer leurs membres, spécialement les plus jeunes.

C’est leur façon d’attirer leurs fidèles pour le Seigneur, disent-ils. C’est peut-être ainsi, mais c’est bizarre que ni le Seigneur, ni les apôtres, ni les prophètes ne nous l’aient dit dans la Parole de Dieu. Est-ce un programme gardé en réserve par Jésus spécialement pour les jeunes gens de cette génération ? En réalité, les véritables chrétiens ont quelque chose de bien meilleur et de plus durable que de se divertir et avoir du plaisir en ce bas-monde. Dieu nous déclare que : « Le cœur joyeux vaut un remède ; mais l’esprit abattu dessèche les os » (Proverbes 17:22). Alors que la Bible n’utilise jamais le mot « plaisir », on y trouve plusieurs mentions de la joie. En voici quelques uns :

Dans Jérémie 15:15-16, le prophète déclare : « Tu sais tout, ô Éternel ! Souviens-toi de moi, visite-moi, venge-moi de mes persécuteurs ! Ne m’enlève pas, en différant ta colère ; reconnais que je souffre l’opprobre pour toi ! Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! » L’apôtre Pierre nous dit : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Et dans Néhémie 8:9-10 : « Et Néhémie, le gouverneur, Esdras, sacrificateur et scribe, et les Lévites, qui instruisaient le peuple, dirent au peuple : Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force. » Nous devrions nous rappeler continuellement que Jésus, au-travers de Ses paroles, partage Sa joie avec nous afin que notre joie soit complète.

Suivons Jésus dans Luc 17:11-19. « Comme il allait à Jérusalem, il passait par le milieu de la Samarie et de la Galilée. Et entrant dans un bourg, il rencontra dix hommes lépreux, qui se tenaient éloignés ; et ils s’écrièrent : Jésus, Maître, aie pitié de nous ! Les ayant vus, il leur dit : Allez, et montrez-vous aux sacrificateurs. Et il arriva qu’en s’en allant, ils furent nettoyés. Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri. »

Pourtant, Jésus avait guéri les dix, mais seulement un a eu la reconnaissance de revenir vers Jésus pour le remercier de Sa merveilleuse délivrance. Nous sommes en premier lieu étonnés par l’ingratitude des neuf autres, jusqu’au moment où nous réalisons que pas plus de dix pourcent de ceux qui connaissent Jésus, prennent le temps de Le remercier pour leurs bénédictions innombrables quotidiennes, comme la vie, la liberté, la nourriture, un abri, la santé, la famille et spécialement un accès à la Bible et Son offre gratuit du salut, don de loin plus grand que la guérison spéciale reçue par les dix lépreux. Eux avaient reçu le nettoyage extérieur du corps, tandis que celui qui est revenu vers Jésus avait reçu le nettoyage intérieur de son âme lorsque le Seigneur lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri.

Ces paroles prononcées par Jésus se trouvent à quatre autres endroits dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 9:20-22 : « une femme qui était malade d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha par-derrière, et toucha le bord de son vêtement, car elle disait en elle-même : Si seulement je touche son vêtement, je serai guérie. Jésus, s’étant retourné et la regardant, lui dit : Prends courage, ma fille ! ta foi t’a guérie. Et cette femme fut guérie dès cette heure-là. » Dans Marc 10:46-53, un : « aveugle, était assis auprès du chemin, demandant l’aumône. Et ayant entendu que c’était Jésus de Nazareth qui passait, il se mit à crier et à dire : Jésus, fils de David, aie pitié de moi ! Et plusieurs le reprenaient, pour le faire taire ; mais il criait encore plus fort : Fils de David, aie pitié de moi ! Et Jésus s’étant arrêté, dit qu’on l’appelât. Ils appelèrent donc l’aveugle, et lui dirent : Prends courage, lève-toi, il t’appelle. Et jetant son manteau, il se leva et vint vers Jésus. Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Et l’aveugle lui répondit : Maître, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, ta foi t’a guéri. Et aussitôt il recouvra la vue, et il suivait Jésus dans le chemin. »

Lors d’une autre occasion, une femme se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, se mit à Lui arroser les pieds de ses larmes et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds et les oignait de parfum. « Alors, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour me laver les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a cessé de me baiser les pieds. Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle a oint mes pieds d’une huile odoriférante. C’est pourquoi je te le dis, ses péchés, qui sont en grand nombre, lui ont été pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés ? Mais il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée ; va-t’en en paix » (Luc 7:44-50).

Ce mot grec sozo, qui veut dire « sauver » paraît plusieurs autres fois. Par exemple : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur, » que nous trouvons dans Hébreux 7:25. Dix lépreux furent guéris, mais seulement un fut sauvé. Et la preuve de son salut s’est manifestée par sa foi en Christ et par sa gratitude, donnant gloire à Dieu. « Rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5:20). Ceux qui ne rendent pas grâces à Dieu pour toutes choses reçues, font partie du 90 % qui n’ont pas encore compris que Dieu demande ces choses pour Se former des élus.

Même dans nos prières, l’humilité doit primer avant tout. Jésus Lui-même nous dit : « Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens [qui récitent le rosaire, par exemple] ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:6-8). Dans Matthieu 6:1, Jésus S’adresse à beaucoup d’individus lorsqu’Il déclare : « Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. »

Ayant dit cela, Jésus utilise maintenant le singulier en S’adressant à ceux qui voudraient devenir Ses disciples. Au sujet de l’aumône, dans Matthieu 6:2-4, Jésus déclare : « Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » Ensuite, au sujet de la prière, Jésus nous dit ceci : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues [ou devant un mur de lamentations], afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » (Matthieu 6:5-6).

Quand un chrétien jeûne, c’est un acte personnel entre le chrétien et Son Dieu. Dans Matthieu 6:17-18, Jésus nous dit : « Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement. » Regardez de quelle façon Jésus veut nous voir prier : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Il devient évident que Notre Seigneur met beaucoup d’emphase sur le fait d’accomplir ces choses en privé. Car donner des aumônes ainsi que jeûner publiquement est souvent fait pour bien paraître devant les hommes ainsi que pour avoir l’air très spirituel. Mais Jésus nous déclare qu’ils reçoivent leur récompense. La prière en publique n’est certes pas à dédaigner surtout entre frères et sœurs dans une assemblée, lorsque quelqu’un prie tout haut au nom de tous les autres membres de l’assemblée. Mais si quelqu’un s’affiche devant tout le monde en apparaissant prier son Dieu en silence afin de démontrer sa grande piété à tous, cette prière ne vaut pas grand-chose, même si le prieur reçoit sa récompense en voyant les regards admiratifs des autres qui le prennent pour un grand saint.

Jésus a également profité de l’occasion afin de donner un modèle de prière dans Matthieu 6:9-13. Mais notez ce que Jésus ajoute : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres. »

Prêcher le pardon, c’est bien, mais si vous n’êtes pas capables de pardonner aux autres, cessez de faire l’hypocrite. À Timothée, Paul lui dit : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » (2 Timothée 4:1-2). La charge de Paul à son jeune évangéliste, juste avant son martyr, était fortement requise des chrétiens de son temps, à cause des persécutions et de l’apostasie de certains individus. Et ses paroles sont encore plus appropriées aujourd’hui.

L’admonition « d’insister en temps » mérite une note spéciale. Le mot grec ephistemi est traduit de façons variées, comme « sois présent », ou « sois à la portée », c’est-à-dire, sois toujours prêts. L’idée est simplement d’être là, faisant ce qu’il faut faire, au moment où c’est nécessaire. Dans ce contexte particulier, Paul veut dire que la responsabilité du chrétien est d’être là, avec les Paroles de Dieu, pour exhorter avec doctrine, reprendre et même censurer en toute patience, en instruisant, même lorsque nous sommes refoulés par celui qui nous écoute. Aux Colossiens, Paul a déclaré : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Cette charge de Paul s’applique, non seulement lorsque nous sommes en devoir, pour ainsi dire, mais en tout temps. Le chrétien doit toujours être prêt lorsque Dieu lui demande de servir. Paul pouvait bien nous placer une telle charge, car lui-même nous a servi d’exemple. « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:7-8). Donc, il pouvait bien dire à Timothée : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes » (2 Timothée 3:10-11). « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche, » nous dit Paul, dans 2 Timothée 4:6. Il était prêt à mourir comme il l’a toujours été pour parler au nom du Seigneur.

Paul était convaincu que : « La justice produira la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours » (Esaïe 32:17). L’exposition de la droiture dans le Nouveau Testament rend clairement que nous, qui avons reçu le travail de prêcher la droiture de Christ par la foi, sommes devenus Ses ambassadeurs. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:20-21). « Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:4-5).

Ainsi, le salut devient la possession magnifique de ceux dont le travail de Christ leur est imputé par la foi. Par contre, l’assurance du salut, accompagnée de la paix dans le cœur, n’est expérimentée que par ceux qui sont sauvés et qui pratiquent et marchent avec le Seigneur quotidiennement. « Cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut, quoique nous parlions ainsi. Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:9-12).

Nous pouvons savoir, en effet, que nous sommes sauvés simplement au-travers notre foi en Son travail et en Sa parole. Regardons ce que l’apôtre  nous dit, dans 1 Jean 5:13-14 : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. » Cependant, afin de savoir si notre foi est réelle, Dieu nous a donné ce petit test. Dans 1 Jean 2:3-6, l’apôtre déclare : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

C’est sûrement notre assurance de salut et un avant-goût de Sa gloire divine ! Car : « c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20). La résurrection de Christ n’est pas moins cruciale à l’Évangile que la mort de Christ. Si Jésus n’est pas ressuscité des morts : « Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts, » nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:18-20.

La résurrection de Christ nous assure d’abord de notre justification. En parlant de la foi d’Abraham et la droiture de Dieu envers lui, Paul nous écrit : « Étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:21-25). Dieu a déployé en nous Sa puissance afin que nous puissions Le servir efficacement au-travers de la résurrection de Jésus.

« Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, » nous dit Paul, dans Éphésiens 1:18-20. Dans Son état glorifié, Christ continue Son ministère en nous. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Finalement, la résurrection de Christ nous confirme qu’un jour nous aussi serons ressuscités, si nous mourons avant Son retour. « Sachant que celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous » (2 Corinthiens 4:14). Reculons un peu  dans le temps et allons voir ce que Dieu nous dit de Satan, dans Genèse 3:14-15 : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Lorsqu’Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu, Dieu avait prononcé une malédiction épouvantable sur toute Sa création, et non seulement sur les humains. À partir de cet instant-là, la mort fut attachée à tout. Mais au même moment, Dieu a prédit la venue d’un Rédempteur qui rétablirait toutes choses.

Et ce Rédempteur serait nul autre que Christ. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Donc, Jésus est né pour mourir. Dans l’Évangile de Jean, Christ a identifié plusieurs raisons pour lesquelles Il est né. Considérez ces versets comme références. D’abord Christ est venu pour offrir la rédemption à tous ceux qui croiraient en Lui. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Il y a cependant plusieurs autres aspects sous ce parapluie de rédemption.

Jésus Lui-même a déclaré : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir Son œuvre » (Jean 4:34). La volonté de Dieu était parfaite, même dans Son jugement, ainsi que dans Sa résurrection, lorsque Jésus a déclaré : « Je ne puis rien faire de moi-même, je juge selon que j’entends, et mon jugement est juste, car je ne cherche point ma volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé » (Jean 5:30). Dans Jean 6:40, Jésus a également déclaré : « C’est ici la volonté de Celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. »

Dans Jean 7:15-18, nous découvrons que : « les Juifs étaient étonnés, et disaient de Jésus : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Plusieurs aspects de l’œuvre de Christ doivent se réaliser dans cette vie, car Jésus a déclaré ceci, dans Jean 10:10-11 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »

Son désir premier fut que nous ayons une relation éternelle avec Dieu. « Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole » (Jean 17:3-6). Mais Son but premier fut d’amener à son apogée Sa stratégie de rédemption.

Jésus savait fort bien qu’aucun aspect de Son œuvre ne pouvait avoir effet sans l’expiation du péché, qui n’était possible que par le sacrifice du sang pour ce péché. « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père, » nous a confirmé Jésus, dans Jean 15:13-15. « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis » (Jean 10:11).

Voilà la véritable raison pourquoi Christ est venu la première fois, sur la terre. Mais Il reviendra une deuxième fois bientôt ; cependant, cette fois, pour établir Son Royaume ici-bas, avec Ses Élus pour gouverner avec Lui pendant mille années. Et ce Royaume sera éternel et ne sera jamais donné à une autre nation. En voici la preuve : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:44-45). Voilà ce que les serviteurs de Dieu ont reçu pour mandat de prêcher dans toute la création. Et lorsque : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations … alors la fin arrivera, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 24:14.




D.335 – Prêcher la vérité

verite
Par Joseph Sakala

Certaines églises connaissent la vérité, mais ne la prêchent pas, par crainte de perdre littéralement des membres. D’autres ne la connaissent même pas et s’enrichissent à prêcher des fables. Que pouvez-vous faire pour découvrir la vérité par vous-même ? La Bible est la source de la vérité et vous pouvez la prouver par et pour vous-même. Jésus n’a jamais exigé que Ses disciples soient dotés d’un doctorat en théologie pour comprendre Ses enseignements. Alors, pourquoi autant de millions de personnes se déclarant chrétiennes ne comprennent-elles pas le véritable message de Christ ? Notre société chrétienne entière change très rapidement. Plusieurs enseignants bibliques sincères sont stupéfaits de voir la rapidité avec laquelle les gens ont accepté les mariages gais, la légalisation de la marijuana et la persécution de ceux qui suivent les enseignements de la Bible qui, jadis, formaient le fondement même de notre société.

Pourtant, la majorité des églises « chrétiennes » ne s’opposent pas à ces idées et pratiques non bibliques. Au contraire, on les enseigne carrément. Alors, nous voyons des lesbiennes avouées se faire ordonner ministres dans un nombre croissant de congrégations. Et bon nombre de ministres, soi-disant chrétiens, participent aux cérémonies de mariages entre hommes. Sans compter que bon nombre de ces pasteurs et prêtres sont eux-mêmes homosexuels. Qu’allons-nous voir bientôt dans ces églises ? Des mariages de groupes où plusieurs hommes et/ou femmes se « marieront » pour vivre ensemble formant des unions à trois, quatre, cinq, etc. ? Si ces gens peuvent convaincre le monde que les animaux aussi possèdent une intelligence et des sentiments humains, la bestialité deviendra-t-elle également un droit civil ? Si vous suivez les idées et les raisonnements qui circulent présentement dans la société, la réponse sera probablement « oui » ! Car il ne faudrait pas discriminer ceux qui « aiment » leurs animaux, n’est-ce-pas ?

Qu’est ce qui manque dans ces raisonnements ? Le problème avec une telle argumentation humaine charnelle, c’est qu’elle met complètement au rancart le Créateur de l’humanité ainsi que Sa Parole. Et quand la Bible est mentionnée ou considérée, c’est toujours d’une façon dérisoire, utilisant des passages qui sembleraient être favorables à leurs arguments. Le vrai problème, c’est que la majorité des gens qui fréquentent les églises, et surtout leurs ministres, ne prennent pas la Bible littéralement. Les séminaires théologiques sont devenus des cimetières intellectuels où, depuis des décennies, les cerveaux des étudiants infusent dans des concepts où la critique de la Parole de Dieu est permise et où on vote sur une décision prise en groupe. Les étudiants sont continuellement bombardés par la notion qu’un véritable Dieu puissant, juste et personnel n’existe probablement pas. Tout au long des siècles, la Bible fut assemblée par certains individus confus et divisés entre eux, sans pour autant se conformer à la direction infaillible du Créateur. Évidemment, disent-ils, les « miracles » de Jésus et les autres serviteurs de Dieu n’étaient que des métaphores destinées à servir d’outils pour enseigner la miséricorde et l’amour de Dieu, si ce Dieu nébuleux existe vraiment.

Ces étudiants, démunis de leur foi antérieure, se mettent à instruire et à prêcher cette « nouvelle connaissance » à leurs congrégations. Il n’est donc pas surprenant que la brebis au sein de la majorité des congrégations est complètement ignorante de ce que la Bible dit réellement. Comment ce comportement pourrait-il affecter aussi votre vie ? D’une manière très grave, en effet ! Car plusieurs indicateurs prophétiques démontrent que nous sommes dans les derniers jours du règne de Satan sur cette terre. Christ reviendra durant la vie de plusieurs de ceux qui lisent ceci. Mais d’abord, pendant que les nations s’éloignent de Dieu et de tous les enseignements chrétiens, Dieu permettra qu’une tribulation puissante frappe les habitants de la terre non repentants et en rébellion contre un Dieu qui les aime.

Alors, comment se préparer pour éviter la tragédie épouvantable qui s’en vient ? Présentement sur la terre, il existe une Église fondée par Jésus le Jour de la Pentecôte. Jésus l’avait prédit dans Matthieu 16:18 lorsqu’Il a déclaré à Pierre : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Ceux qui seront fidèles à Dieu dans cette Église seront protégés durant cette tribulation. Jésus les appelle Ses « serviteurs ».

À l’Église de Philadelphie, Jésus a dit ceci : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom … Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:8,10-11). Cette grande tribulation doit venir sur le monde entier pour éprouver les « habitants de la terre », les non convertis, et non les serviteurs de Dieu.

En comparaison avec les autres églises du monde, cette Église est petite et sans force, mais parce qu’elle a peu de force et qu’elle garde Sa Parole et n’as point renié Son nom, Jésus lui dit : Je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre. C’est Jésus Lui-même qui va protéger Son Église durant cette grande tribulation. Certains groupes prêchent que leurs congrégations seront transportées au ciel hors de la tribulation. Mais Dieu nous dit clairement comment Il va protéger Son peuple. Psaume 91:3-7 déclare : « Certes, il [Dieu] te sauvera du filet de l’oiseleur et de la mortalité funeste. Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; Sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. » Si nous étions enlevés avant la tribulation, nous ne serions pas à côté des mille et des dix mille qui tomberont ! Donc, nous serons gardés pendant la Tribulation.

Ça, c’est de la protection ! Et comment Dieu S’y prendra-t-Il ? Psaume 91:10-13 nous assure que : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente [ou maison]. Car il ordonnera à Ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon. » Même Satan ne pourra vous faire du mal. Regardons ce que Dieu nous dit en cas d’agressions : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, Je le délivrerai ; Je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et Je l’exaucerai ; Je serai avec lui dans la détresse ; Je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et Je lui ferai voir Ma délivrance » (Psaume 91:14-16). Voilà une protection personnelle.

Cette Église, guidée par le Saint-Esprit, existe officiellement sur la terre depuis le Jour de la Pentecôte. Dans l’Ancienne Alliance, elle recule jusqu’à Abel le Juste ainsi que tous ceux que Dieu a appelés, dont fait mention Hébreux 11, et même Satan n’a jamais pu y mettre fin. Elle ne croit pas aux mensonges et aux fables véhiculés par ceux qui vendent un salut facile pour de l’argent. Les véritables convertis sont comme les Béréens qui prenaient le temps de vérifier dans les Saintes Écritures ce qui leur était prêché, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11). C’est ce que les vrais chrétiens font afin de prouver que la Bible est inspirée et que le vrai Dieu a une Église dans laquelle Il prépare Ses futurs Élus à régner éternellement. Alors chacun doit également agir selon cette information.

La procrastination n’est pas une excuse valable pour négliger son salut, car ceux qui négligent d’écouter les instructions bibliques risquent de souffrir dans la tribulation prédite par Jésus à l’Église de Laodicée. En parlant de cette période épouvantable, Jésus a prédit ceci, dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des Élus ils seront abrégés. » Ceux qui n’agiront pas selon ces instructions risquent d’être pris au piège avec ceux qui pensent que cela n’arrivera pas. Prenez le temps de prouver toute chose en vous posant régulièrement ces trois questions : Un vrai Dieu existe-t-il ? La Bible est-elle la révélation inspirée par Dieu à l’humanité ? Et finalement, existe-t-il une vraie Église sur la terre aujourd’hui, guidée directement par Dieu ? Il est primordial pour chaque individu de prouver cela en étudiant la Parole de Dieu.

Une pareille étude, appuyée par l’obéissance aux commandements de Dieu, déterminera si vous vivrez durant la grande tribulation sous la protection divine, ou si vous souffrirez durant la même grande tribulation où vous serez épurés. Alors, les chrétiens négligents de Laodicée seront épurés durant la tribulation, mais feront quand même partie de la première résurrection. Ensuite, éclatera la grande bataille d’Armaggedon où Jésus-Christ et Ses Élus combattront la Grande Babylone. Votre étude biblique vous donnera la connaissance du but de notre Créateur en créant l’humanité à Son image et à Sa ressemblance, pour devenir Ses fils et Ses filles dans Son Royaume éternel. Si vous n’agissez point, vous aurez perdu l’opportunité d’être parmi les « Élus », qui régneront sous Christ, dans le Royaume de Dieu. Car ce sont les Élus qui : « chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Oui, c’est dommage, mais vous manquerez toutes ces belles promesses si vous n’agissez point immédiatement selon le grand commandement de Christ de : « cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Il est prophétisé qu’un bon nombre d’êtres humains feront partie des « nations » au lieu des « Élus ». En effet, des millions de fidèles ainsi que leurs ministres vivent aujourd’hui dans l’ignorance totale du véritable but de Dieu et sans une véritable compréhension de Sa Parole inspirée. En décrivant les faux prophètes, Jésus a déclaré : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. »

Le ministre qui prêche comme vérité ce qui n’est pas inscrit dans la Bible comme vérité est un ministre qui porte de mauvais fruits. De nos jours, les églises sont des sociétés entières complètement voilées en ce qui a trait à la compréhension de la Bible. Elles prêchent un ministère fondé entièrement sur le travail social, faisant très peu pour instruire leurs brebis à comprendre Dieu et Son but pour le monde. Jésus a prêché l’avènement de Son Royaume sur cette terre et Il est en train de Se former des Élus pour régner pendant mille années et enseigner Son Plan aux rescapés de la Grande Tribulation. Combien de religions enseignent cela en ce moment ? Non, les ministres enseignent plutôt un grand enlèvement au ciel pour sauver leur peau au lieu de se préparer spirituellement dans ce domaine. Leurs ministres sont séduits, alors comment voulez-vous qu’ils enseignent la vérité ?

Se référant aux leaders religieux de Son époque, Jésus a déclaré : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:14). La Bible rend cette séduction extrêmement claire lorsqu’elle dit que Satan le Diable a « séduit le monde entier » (Apocalypse 12:9). Le monde est-il vraiment séduit ? Oui ! C’est la seule réponse qu’on puisse émettre, à voir les stupidités qui se véhiculent dans le monde présentement. Il n’y a personne de plus séduit qu’un ministre séduit, car s’il n’était pas séduit, il vérifierait toute chose avant de dire : C’est dans la Bible ! Une recherche entamée par The American Bible Society a conclu que 69 % des Américains croient que la Bible contient les réponses pour vivre une vie agréable. Mais, alors que 79 % ont affirmé connaître leur Bible, 54 % ne pouvaient même pas nommer le Pentateuque qui constitue les « cinq premiers livres » de la Bible.

Approximativement la moitié de la population ne peut pas décrire les différences fondamentales entre les enseignements de la Bible, du Coran, et du Livre des Mormons. De ceux-là, 46 % ont déclaré que les trois livres enseignent les même vérités spirituelles [American Bible Society, State of the Bible, 2012]. Avec une telle incompréhension avouée de la Bible, en 2012, il n’est pas surprenant que le monde puisse être manipulé si facilement. Mais dans les trois dernières courtes années, je me demande combien de personnes chrétiennes ont vraiment pris le temps de vérifier dans leur Bible tout ce qui leur a été prêché, ou si elles prennent pour acquis que le ministre va nécessairement vérifier toute chose avant de prêcher.

Il n’est pas surprenant que plusieurs de ceux qui lisent cet article n’ont pas reçu une grande compréhension de la Bible ou des prophéties spécifiques de la Bible dans les églises où ils assistent. Vous avez été gardés dans l’ignorance, même si vous avez assisté régulièrement à chaque semaine de votre vie. Vos ministres doivent se réveiller ! Je ne voudrais pas blesser les ministres et les prêtres du monde entier. Mais je dois déclarer, ou marteler, en tant que véritable serviteur de Dieu, que vous devez vous réveiller aussi et vérifier tout ce qu’on vous enseigne, pour vous assurer si c’est selon la Bible, comme le faisaient les gens de Bérée. « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11).

La plupart d’entre vous n’avez pas reçu la vérité biblique, surtout si la Bible n’est pas utilisée dans vos assemblées. Alors, vos congrégations sont dans la confusion. Le monde recherche aujourd’hui le confort dans les réunions. La raison pour laquelle les gens quittent leurs congrégations, c’est qu’ils se posent des questions à savoir où sont leurs morts ? Si les ministres leur ont prêché un mensonge, est-ce que leurs morts sont perdus par ce manque de connaissance ? Quelle est la vérité sur la fin du monde ? Les églises vous offrent de la belle musique et vont jusqu’à nourrir ceux qui ont faim, mais elles ne répondent pas à vos questions avec des preuves à l’appui. Des millions de personnes assistent aux assemblées, semaine après semaine, récitent les mêmes prières, chantent les mêmes cantiques et espèrent apprendre quelque chose pouvant vraiment les nourrir.

Mais ils ne reçoivent pas une compréhension de la Parole inspirée de Dieu. Ils ne reçoivent pas la connaissance révélant pourquoi ils sont nés, quel est le but ultime de la vie, et comment atteindre ce but. Ils ne reçoivent pas l’explication des douzaines de prophéties qui sont en train de se réaliser maintenant et qui vont affecter leurs vies d’ici quelques décennies. Dans Actes 20:27-28, Paul déclare : « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. » Les églises d’aujourd’hui ne reçoivent pas tout le dessein de Dieu comme Paul le prêchait.

Dans un passage inspiré du livre d’Osée, notre Dieu Tout-Puissant lance un avertissement à Son peuple lorsqu’Il dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce : puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! » (Osée 4:6-7). Au fur et à mesure que la richesse et le pouvoir des Américains et des Britanniques a augmenté, nous avons définitivement détourné notre face de Dieu. Et nous avons oublié la Loi de Dieu. S’adressant toujours à Son peuple, Dieu ajoute : « Que je lui multiplie mes enseignements par écrit, ils sont regardés comme une chose étrangère » (Osée 8:12).

« Mais c’est ici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31:33-34).

Dans les prochains versets, où Paul reprend les propos de Jérémie, l’apôtre démontre clairement que l’alliance en question est la Nouvelle Alliance et non pas l’Ancienne Alliance passée avec Moïse et que cette alliance est passée avec l’Église : « Car en leur adressant des reproches, Dieu dit aux Juifs : Voici, les jours viendront, dit le Seigneur, que je traiterai une alliance nouvelle avec la maison d’Israël, et avec la maison de Juda ; non une alliance comme celle que je fis avec leurs pères, au jour où les prenant par la main, je les tirai du pays d’Égypte ; car ils n’ont pas persévéré dans mon alliance, et je les ai abandonnés, dit le Seigneur. Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître (Hébreux 8:8-13).

Or, les Dix Commandements sont au centre de la première alliance, la vieille, celle qui est disparue ! Les membres de la véritable Église ne sont pas assujettis aux Dix Commandements. Ceux-ci ont été accomplis par Christ à leur place. Nous ne devons pas mélanger la Loi de Moïse et la Loi de Christ. La première était charnelle et la seconde est spirituelle. Les Dix Commandements ne sont pas une loi spirituelle ! Nous n’aurions qu’à prendre l’exemple du sabbat pour illustrer la chose. Le quatrième commandement stipule que l’Israélite devait adorer son Dieu une fois la semaine. Normal, car c’est tout ce qu’il pouvait arriver à faire, quand il ne succombait pas carrément à adorer de faux dieux ! Mais la Loi de Christ nous enjoint à adorer Dieu tous les jours de notre vie et Il nous donne Son Esprit pour y arriver. Donc, le Quatrième Commandement est nettement insuffisant. Je suis donc persuadé, par les écrits des apôtres, que les gens dans le Millénium vont observer la Loi de Christ et non pas la Loi de Moïse qui n’était destinée qu’à tenir en laisse un « cheval rétif », incapable d’obéir. Dans le Millenium, les gens vont se reposer spirituellement en Christ, 7 jours sur 7, et 24 heures sur 24.

La mauvaise compréhension des prophéties de l’Ancien Testament vient du fait que l’on interprète certains passages de manière strictement littérale en délaissant tout l’aspect symbolique. Or, quand les prophètes parlent de la loi qui sera installée dans le cœur des gens, c’est de la Nouvelle Alliance qu’ils parlent, pas de l’Ancienne. Quand ils parlent d’Israël ou de Juda, ou de Jérusalem, ils parlent de l’Église et des futurs convertis ! Pas des descendants physiques de l’ancien Israël ou de Juda. Rappelez-vous que ceux qui se disent actuellement descendants d’Israël et de Juda ne sont pas du tout descendants d’Israël et de Juda, ce sont des Khazars !

Le Plan de Dieu n’a rien à voir avec la chair et le sang ! Je vous rappelle affectueusement qu’Abraham n’a pas observé les Dix Commandements et que ceux-ci n’ont été donnés au peuple d’Israël que quatre cent trente années plus tard. Or, nous sommes appelés « enfants d’Abraham ». Vous apparaîtrait-il logique que Christ nous ait enseigné Ses commandements dans Matthieu 5-7, que Jésus nous ait ordonné de vivre par eux, de les enseigner aux autres, et qu’ensuite nous enseignions au peuple du Millénium autre chose que ce qu’Il nous a enseigné, en retournant aux faibles rudiments, comme le dit Paul ? Vous admettrez que ce serait inconséquent.

Votre propre Bible vous répète encore et encore que, lorsque le Royaume de Dieu sera établi sur la terre, toutes les nations de la terre afflueront vers Lui. Et la loi inspirée par Dieu sera le fondement de la société entière. Oui, mais quelle loi ? La loi de Moïse ou la loi de Christ ? À Esaïe, Dieu lui a dit d’écrire : « Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de Ses voies, et nous marcherons dans Ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:2-4). La loi sortira de Sion, mais de quelle loi s’agit-il ? Où est-il écrit qu’il s’agira encore de la vieille loi de Moïse qui est disparue avec la mort sur la croix de Jésus-Christ ?

Dans presque tout le christianisme, il existe la compréhension que, pour être un sacrifice acceptable pour les péchés du monde, Jésus-Christ a dû garder la loi parfaitement. Mais quelle loi a-t-Il gardée ? Et de quoi S’attendait-Il de Ses disciples ? Voici comment Jésus a décrit Sa mission, dans Matthieu 5:17-20 : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. »

La grande tâche de Christ sur terre fut celle-ci : « Je ne suis pas venu abolir [la Loi] mais accomplir [la Loi]. » Quand Jésus a-t-Il achevé d’accomplir toute la Loi et les Prophètes ? C’est lors de Sa crucifixion, alors qu’Il S’est exclamé du haut la croix : « Tout est accompli ! » (Jean 19:30)

Il n’y avait que Lui qui pouvait observer toute la Loi de Moïse sans faillir et Il est venu l’accomplir à notre place, pour nous ! Et si nous avons la foi pour croire en ce miracle, nous avons accès au salut. Dans le passage de Matthieu 5, Jésus ne nous a pas commandé d’observer la Loi de Moïse, mais Sa Loi, la Loi de Christ. La preuve en est que, dans les passages qui suivent ensuite, jusqu’au chapitre 7, Il nous explique les différences entres Sa Loi et la Loi de Moïse. On ne peut donc absolument pas se baser sur le passage de Matthieu, pour nous renvoyer à la vieille loi de Moïse clouée sur la croix.

Plusieurs aujourd’hui ne saisissent pas l’importance vitale de Ses mots : Il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Et, en effet, tout fut accompli par Christ jusque sur la croix. Et ce jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé. Puisque le ciel et la terre existent toujours, nous devons comprendre que la loi demeure toujours ! Saviez-vous ce qu’est le principal problème de compréhension ? C’est qu’on a tendance à penser que, partout où il est question de la Loi, il ne peut s’agir seulement que de la Loi donnée à Moïse. Or, l’apôtre Paul a passé de longs passages de ses épîtres à expliquer aux membres de l’Église que tel n’était pas le cas. Lui a fait la distinction entre la Loi de Moïse et la Loi de Christ. Il faut que nous établissions aussi la différence.

Christ a condamné ceux qui enseignaient faussement aux hommes de briser même le plus petit des commandements. Christ a expliqué que ceux qui auront observé Ses commandements et enseigné à leur obéir, ceux-là seront estimés grands dans le Royaume des cieux. Donc, il nous faudrait recommencer à observer le sabbat tel que stipulé dans les Dix Commandements, et à enseigner aux autres à retourner vers l’Ancienne Alliance ? Est-ce cela que Jésus voulait enseigner comme vérité ? Certains ministres enseignent que Christ a consenti à garder tous ces commandements pour nous, donc nous ne sommes pas obligés de les observer. Et ils ont raison ! Mais là où ils achoppent, c’est en ne parlant pas de la Loi de Christ ! Nous devons observer la Loi de Christ qui est différente de la Loi de Moïse.

Est-ce que le fait que Christ les a accomplis change quelque chose dans Son enseignement ? Non, mais Il ne nous a pas enseigné d’observer les Dix Commandements. Il nous a enseigné d’observer Sa Loi, la Loi de la Nouvelle Alliance dont ne font pas partie les Dix Commandements. Le ciel et la terre n’ont pas passé après Sa résurrection. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. » Et, comme je vous l’ai démontré plus haut, tout a été accompli sur la croix quand Il S’est écrié : « Tout est accompli » (Jean 19:30). 

« Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux. » Si l’on n’observe que les Dix Commandements, on ne surpasse pas les Pharisiens. Mais Christ nous a fourni une Loi qui surpasse ce que les Pharisiens pouvaient accomplir eux-mêmes : la Loi de Christ de la Nouvelle Alliance ! Et Jésus savait ce qu’Il disait. En d’autres mots : « l’Éternel s’est plu, à cause de Sa justice, à donner une loi grande et magnifique » (Esaïe 42:21). Encore une fois, de quelle loi s’agit-il ? Je crois que vous commencez à comprendre que j’y vois la Loi de Christ et non pas la Loi de Moïse.

Ce que Christ est venu abolir ce sont les traditions des hommes, qui ont perverti la loi. Il est venu abolir l’Ancienne Alliance qui ne pouvait sauver personne, et Il a confirmé la Nouvelle Alliance qu’Il avait passée avec Abraham, pas l’Ancienne passée avec Moïse. Sa mort annulait les sacrifices des animaux dans le temple, et le lavement des mains. Mais Sa vie nous montre que la loi spirituelle demeurerait en vigueur pour ceux qui voudraient Lui obéir. La Loi de Christ est la Loi spirituelle, la Loi Royale, la Règle d’Or : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée … Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Marc 12:30-31).

La Loi de Moïse ne se trouve exclusivement que dans l’Ancien Testament. À quoi sert la Nouvelle Alliance ? Et pourquoi Christ a-t-Il élaboré Sa Loi nouvelle dans le Nouveau Testament ? Subtilement, Satan a séduit les ministres d’aujourd’hui à croire que le christianisme était une nouvelle religion. Cependant, les faits historiques nous démontrent que le véritable Christianisme est une continuation, une glorification des enseignements de Dieu. Le christianisme ne descend pas de l’Ancienne Alliance. Elle est formée sur la base des promesses faites à Abraham, et qui sont devenues la Nouvelle Alliance confirmée par Christ lorsqu’Il a cloué l’Ancienne sur la croix (Galates 3:17). Comme le dit Paul, il fallait que le Testateur meure pour que la Nouvelle Alliance prenne force (Hébreux 9:16-17).

Voilà pourquoi Paul fut inspiré d’instruire les chrétiens, jadis païens, à Éphèse : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Ce fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire est édifié sur la foi et non pas sur la loi. Notre héritage provient de la foi que nous partageons avec Abraham, pas de la loi de Moïse.

Alors, la fondation de base du véritable christianisme est fondé plutôt sur la foi d’Abraham, que les prophètes et les apôtres ont partagée dans leurs écrits. Des écrits que Jésus et Ses apôtres citaient comme « Écritures » encore et encore ! Jésus était descendant de la tribu de Juda, ayant été conçu directement du Saint-Esprit. Dans Luc 2:21-23, nous lisons : « Quand les huit jours furent accomplis pour circoncire l’enfant, il fut appelé JÉSUS, nom qui lui avait été donné par l’ange, avant qu’il fût conçu dans le sein de sa mère. Et quand les jours de leur purification, selon la loi de Moïse, furent accomplis, on porta l’enfant à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur, selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera consacré au Seigneur ; et pour offrir en sacrifice. » Mais selon la Nouvelle Alliance cette circoncision en est une du cœur et non de la chair.

Paul l’a d’ailleurs expliqué. Donc, si Christ a été circoncis mais que nous ne sommes pas obligés de nous faire circoncire physiquement, c’est que nous ne sommes pas obligés de faire tout ce qu’Il a accompli alors que Lui-même était sous l’Ancienne Alliance ! Il ne nous a pas commandé de nous faire circoncire physiquement. Pourquoi alors nous obligerait-Il à observer les Dix Commandements (avec le sabbat et tout le reste), quand Il nous a donné de biens meilleurs commandements qui sont, eux, du niveau spirituel ?

Regardons maintenant ce qui est écrit au sujet de Jésus dans Hébreux 7:13-19 : « En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, Qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. »

Remarquez bien comment Paul le dit : Jésus est « issu de Juda ». Puis, notez ce que Paul dit ensuite : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection ; ) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. » La première ordonnance, si on lit tout le contexte, est la Loi de l’Ancienne Alliance. Paul ne fait aucune distinction entre les rituels et les Dix Commandements. Et il dit qu’elle a été abolie ! Puis, une meilleure espérance, c’est-à-dire, la Nouvelle Alliance, a été mise en place.

C’était la coutume de Jésus de garder le sabbat du septième jour avec les Juifs. Bien sûr que c’était Sa coutume, Il était ici pour accomplir la Loi ! Mais Il nous a ensuite enlevé ce fardeau de sur le dos et nous pouvons adorer Dieu à longueur de semaine ! « Et Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon Sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : l’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:16-21).

Jésus leur dit: « Le sabbat a été fait pour l’homme, [pas seulement pour les Juifs] non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28). Jésus enseignait le jour du sabbat, mais Il enseignait également les autres jours de la semaine. Le sabbat ou repos doit être utilisé continuellement pour enseigner la Parole de Dieu aux païens qui ont soif de la vérité, et ce 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Alors, on doit enseigner les païens en tout temps.

Même Paul profitait du sabbat pour enseigner aux païens tout comme aux Juifs : « Paul et Silas, ayant passé par Amphipolis et par Apollonia, vinrent à Thessalonique, où était la synagogue des Juifs. Et Paul, selon sa coutume, entra vers eux, et pendant trois jours de sabbat, les entretint des Écritures, démontrant et faisant voir qu’il avait fallu que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts ; et disant : Ce Christ, c’est Jésus que je vous annonce. Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. Mais les Juifs incrédules, émus d’envie, prirent avec eux quelques mauvais sujets sur les places publiques ; et ayant excité un tumulte, ils troublèrent la ville, et se portant vers la maison de Jason, ils cherchaient Paul et Silas, pour les mener devant le peuple » (Actes 17:1-5).

Paul allait dans la synagogue le jour du sabbat pour une question essentiellement pratique : s’il était allé le vendredi, il n’aurait trouvé personne ! Paul n’a jamais enseigné qu’il fallait observer le sabbat. Si vous aviez des sermons à livrer dans des églises afin de faire des conversions, quand vous y rendriez-vous ? Probablement le dimanche, parce que vous êtes sûr de rencontrer des gens s’assemblant le dimanche dans les églises. Mais vous-même ne seriez pas assujetti au dimanche.

La véritable « Église de Dieu » est nommée ainsi douze fois dans le Nouveau Testament et a connu ses débuts le Jour de la Pentecôte. Nous savons que Christ reviendra lors de la septième trompette. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Dans l’Ancienne Alliance, une des sept Fêtes que les Juifs devaient célébrer était la Fête des Tabernacles qui représentait la période de règne de Mille Années, sur les survivants de la grande tribulation. « Mais tous ceux qui resteront, de toutes les nations venues contre Jérusalem, monteront chaque année pour se prosterner devant le Roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14:16).

Qu’est-ce que cela veut dire ? S’il ne s’agit pas d’un symbolisme, pourquoi les membres de l’Église ne sont-ils pas tenus d’observer la fête des tabernacles aujourd’hui ? Pourquoi Dieu ne l’a-t-Il pas commandée aux autres nations aussi, en plus d’Israël ? Parce que les Fêtes de l’Ancienne Alliance étaient l’ombre des choses à venir tout en servant de symbolisme servant à raconter le Plan grandiose de l’Éternel pour l’humanité. Mais la réalité, c’est Christ. Dans Colossiens 2:13-16, nous lisons : « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix ; ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix. Que personne donc ne vous condamne au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’un jour de fête, ou de nouvelle lune, ou de sabbats ; c’était l’ombre des choses qui devaient venir, mais le corps [la réalité] en est en Christ. »

Quand Il viendra, Christ va montrer deux choses aux survivants de la Tribulation. Premièrement, qu’ils seront, en effet, dans cette période de 1 000 années de règne du Seigneur, sur la terre, et deuxièmement que le Royaume ne sera pas au ciel, mais bel et bien sur la terre. Mais les Élus de Dieu auront une autre tâche à accomplir, parmi tant d’autres, celle de refaire et de rebâtir sur tous les ravages que la tribulation a causés. Ils auront à instruire ces humains en chair et en os qu’il sera possible pour eux de faire partie de ce Royaume en tant que « nations » converties. Regardez ce que nous annonce Apocalypse 21:24 : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [les élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. » Donc, voilà quelques-uns des versets que nous utiliserons pour les instruire.

En voici d’autres dans Romains 8:11, où nous lisons : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous. » Ici, nous voyons Dieu le Père qui répond à la demande de Dieu le Fils, accordant le salut aux pécheurs repentants, les adoptant dans Sa Famille. Le Père entend prier Son cher Oint et Il ne peut pas Se détourner de la présence de Son Fils. Donc, Son Esprit répond au sang et nous déclare que nous sommes nés de Dieu. Cependant, pendant que Christ, le Messie, était mourant sur la croix, Dieu le Père S’est détourné, n’étant plus capable de regarder Christ, alors qu’Il portait les péchés du monde entier. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

« Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné ? » S’écria-t-Il dans Son angoisse. Mais aussitôt que Sa justice fut satisfaite, le Père S’est retourné pour répondre à la prière de Christ, où Jésus a déclaré : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Et une fois la rançon du péché payée, il n’y avait plus de séparation entre le Père et le Fils. Alors, lorsqu’un pécheur vient à Dieu, réclamant le sang de Christ comme paiement complet pour ses péchés, Jésus Lui-même prie pour la rémission totale et l’acceptation du pécheur. Le Père ne peut plus Se détourner, car Dieu nous aime et : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10).

Alors, avec le même Esprit qui L’a ressuscité, Christ accordera aux morts une vie nouvelle et les déclarera nés de Dieu. « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau » (Jean 3:7). Il faut littéralement naître d’en haut. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu » (1 Jean 3:1).

Mais ces survivants connaîtront Dieu et recevront Son Esprit, tout comme ceux qui ressusciteront à la seconde résurrection et qui Le connaîtront pour la première fois également. Parmi ceux qui ressusciteront à la deuxième résurrection, il y aura tous les enfants avortés, les enfants tués dans des accidents en bas âge, les enfants assassinés également et qui n’ont pas eu le privilège de se convertir. Toutes ces vies gaspillées sont très chères aux yeux de Dieu. Et j’en passe, car tout ce qui n’est pas Élu fera partie des nations qui seront sauvées, lorsqu’on se convertira à Christ pour servir Dieu durant l’éternité.