D.466 – Un territoire occupé

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 2:9-10, le chef des apôtres nous affirme : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Dans notre lutte continuelle pour survivre et vaincre dans ce monde, il est bon de reconnaître que nous sommes dans le territoire de l’ennemi. Il est vrai que le Capitaine de notre salut a créé le monde, car toutes choses ont été faites par Lui et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20).

Mais nous savons également que le territoire est présentement occupé par Satan. Par contre, nous savons pareillement que : « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Paul nous rappelle, dans Éphésiens 2:1-3, que : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. » Le fait que nous soyons entourés par tant de ténèbres ne devrait pas nous surprendre, car, avant d’être sauvés par la grâce de Dieu, nous aussi marchions dans les ténèbres et Dieu a dû nous appeler pour nous en sortir.

Dieu a même pourvu à ce que vienne Jean le Baptiste : « Afin de donner la connaissance du salut à Son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:77-79). Cependant, n’oublions jamais que, lorsque Jésus prêchait, les gens qui L’écoutaient ne se sont pas tous convertis. Pourtant, Jésus était la lumière du monde et : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:18-19).

Ce que nous devons absolument comprendre, c’est que cette confrontation constante que nous rencontrons va bien au-delà d’un conflit humain : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Louons pourtant le Seigneur de nous avoir sortis des ténèbres pour nous amener dans Sa merveilleuse lumière. Ce qui est d’autant plus important pour nous, c’est que, malgré que nous soyons encore dans le monde, Dieu : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Car en Jésus était la vie et la vie était la lumière des hommes.

Est-ce possible que le monde reçoive présentement un évangile faussé, dans les différentes églises qui se déclarent pourtant chrétiennes ? Le véritable Évangile apporté par Jésus est le message d’espoir le plus indispensable que le monde ait reçu et que Ses apôtres ont pareillement prêché. C’est l’Évangile que Jésus a confié à Ses disciples avant de monter au ciel en leur disant : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). C’est le message proclamé par l’Église que Jésus a fondée et à laquelle Il a prédit que : « Sur cette pierre [parlant de Lui-même] je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18).

« Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » veut simplement dire qu’elle ne cessera jamais d’exister, qu’elle ne restera pas dans le « séjour des morts » (ce que veut dire « enfer »). L’histoire nous confirme que, dès sa fondation, Satan voulait la détruire en inspirant les autorités en place à la persécuter avec violence et acharnement. Vingt siècles plus tard, Son message est toujours proclamé, mais seulement par les disciples demeurés fidèles à Dieu. Pourtant, le message de Jésus était simple : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Une simple lecture des quatre Évangiles concernant les instructions de Jésus disant comment parvenir au Royaume de Dieu suffirait, en autant que le lecteur consente à obéir volontairement aux instructions de Jésus.

Ce message est proclamé aujourd’hui par l’Église qui demeure fidèle à Dieu. C’est également le message qui est mal compris et, par contrecoup, honteusement attaqué. Notez ce que Marc nous déclare : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Le message de Jésus annonçait l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre… pas au ciel ! « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’Évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35).

Tout se résume à deux grands commandements. Jésus nous dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. [Tu n’auras aucun autre Dieu que le Créateur de l’univers et tout ce qui s’y trouve.] C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. [Les humains doivent s’aimer comme Dieu notre Créateur nous aime] » (Matthieu 22:37-39). De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. Assez simple comme instruction, mais impossible à réaliser par les humains parce qu’ils repoussent ce que Dieu commande. Alors, le message de Jésus demeure perpétuellement inacceptable à leurs yeux et, par conséquent, honteusement attaqué depuis sa proclamation par Jésus.

Notez ce que Marc nous déclare : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Le message de Jésus annonçait l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Pas au ciel ! Combien de « chrétiens », pensez-vous, croient vraiment ceci de nos jours ? Pourtant, c’était le message principal de notre Sauveur. « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35). Demandez à une centaine de chrétiens ce qui va se produire après leur mort et 98 vous diront qu’ils monteront au ciel. Donc, on peut croire que Dieu existe tout en refusant de croire ce que Dieu dit…!

Quand Ses disciples Lui demandèrent quand surgirait le signe de Son Second avènement, Jésus les mit en garde disant : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11). Le vrai Évangile serait voilé par des faux enseignants qui séduiraient beaucoup de gens. S’il s’agit bien d’une description des églises des temps modernes, qui pensez-vous que sont ces faux enseignants ? Il faut bien qu’ils soient quelque part, non ? Mais le véritable signe de Son avènement serait que : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). L’Écriture dit clairement que le centre d’intérêt du véritable Évangile serait mis sur l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Un message pour annoncer littéralement la condition du retour de Jésus, mais terriblement négligé par tant d’églises de nos jours.

Est-ce que cela veut dire que Jésus ne fait pas partie de l’Évangile ? Pas du tout ! Alors que l’Évangile est l’annonce principale de l’avènement du Royaume de Dieu, ce serait illogique et impossible que Christ, le Roi des rois dans ce Royaume, ne fasse pas partie de ce message. Ne croyez pas les opinions du monde sur ce sujet. La Bible rend évident que l’Évangile véritable renferme ces deux éléments. Croyez et acceptez uniquement ce que la Bible nous dit ! Les véritables ministres de Dieu ont toujours prêché les choses concernant le Royaume. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Notez cette déclaration de Paul, dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » L’Évangile du salut de Jésus inclut donc tout le monde, le Juif comme le Gentil. Voici la déclaration de Pierre au sujet de Jésus, dans Actes 4:12 : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Si les gens veulent croire que le salut est réalisable par un autre que Jésus, laissez ces gens prêcher leur « vérité » et quittez-les. La Bible nous dit clairement qu’il n’y a de salut en aucun autre.

Les apôtres furent régulièrement battus pour avoir prêché l’Évangile devant les non croyants. Même si ces gens furent parfois de leurs avis, après avoir entendu les apôtres, ils les faisaient fouetter et leur défendaient de parler au nom de Jésus avant de les laisser aller. À une occasion, les apôtres se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. « Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » où ils étaient invités (Actes 5:42). Donc, l’Évangile inclut Jésus en tant que notre Sauveur personnel ainsi que notre Grand Sacrificateur au ciel.

Finalement, le centre d’intérêt indispensable de l’Évangile est mis sur l’avènement futur de Jésus en puissance et dans la gloire. Il sera le Roi des rois de la terre et aura l’autorité sur l’univers entier, sous Son Père. C’est ce que la Bible nous enseigne et ce que les fidèles ministres de Dieu ont toujours prêché. Il faut alors croire ce que l’Évangile annonce ainsi que les paroles de Jésus en tant que Roi Suprême du Royaume de Dieu sur toutes les familles de la terre. Il faut pareillement croire qu’il est impossible pour un humain de parvenir à son salut par ses propres œuvres. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

Sous l’inspiration divine, Paul dit : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:1-4).

Regardons avec quelle simplicité la Bible nous décrit une partie du ministère de Paul : « Or Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31). Jude, par contre, nous met en garde contre les faux ministres, dans Jude 1:4 : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

N’acceptez jamais l’opinion d’un humain sur l’instruction de la Bible basée sur des demi-vérités, comme si toutes les opinions étaient bonnes. Si vous aviez le choix entre la Bible et l’instruction d’un homme, auriez-vous le droit de suivre l’homme ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Il faut en toute humilité croire seulement en la Parole de Dieu. Si vous avez été séduit par un beau parleur charismatique à accepter un évangile dilué et incomplet, souvenez-vous de ces paroles de Paul : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:1-4).

Rappelons-nous toujours que Satan a toujours à l’esprit de détruire l’Église que Jésus a fondée. Alors, Paul a rassemblé les anciens pour les instruire sur la situation qui existait déjà dans les congrégations au premier siècle. Donc, dans Actes 20:28-30, Paul leur dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établi évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. » Vous remarquerez que Paul ne parle pas de ceux qui entreraient dans les congrégations du judaïsme, ou de l’islam ou d’autres. Il parle de ceux qui s’introduiraient dans l’Église de Dieu ! Aujourd’hui, combien de ministres ont formé leur propre église pour prêcher ce que les gens voulaient bien entendre ? Et ils sont devenus très riches. Lors de son retour vers Jérusalem, Paul avait décidé de ne pas arrêter à Éphèse par manque de temps.

Mais cette belle congrégation lui tenait à cœur et il reconnaissait qu’il ne les reverrait plus. Alors, il décida de réunir les anciens afin de leur donner de l’instruction, mais surtout de les encourager à tenir bon malgré les faux ministres de Satan qui tentaient de détruire l’œuvre de Christ. « Veillez donc [leur dit-il], vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes, que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient » (Actes 20:31-37).

Plus tard, Paul envoya Timothée à Éphèse avec les mêmes instructions : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:3-4). La fausse doctrine qui préoccupait Paul était celle qu’on prêchait déjà sur le salut par les œuvres, concept central de la Religion à Mystères de Babylone. Aux Galates, Paul s’attaqua directement au problème en leur disant : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-9).

Paul s’impliquait également dans le comportement de ceux qui instruisaient les chrétiens. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:3-5). Ces comportements contrastent d’une façon marquée avec ceux que Paul enseignait. Puisque : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Que nos vies soient plutôt caractérisées par ces qualités.

Et s’il s’en trouve, parmi les gens que vous connaissiez, qui se plaisent maintenant dans de vaines discussions et qui ont l’esprit détérioré, éloignez-vous de ces gens, car, selon Jude : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence. Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies. Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit » (Jude 1:16-19). N’allez pas croire que tous ceux qui furent plongés dans l’eau du baptême ont tous reçu le Saint-Esprit ! C’est Dieu qui accorde le Saint-Esprit et le récipiendaire doit porter des fruits. Rappelez-vous ce que Jésus a fait à l’olivier qui paraissait en bonne santé, mais ne portait aucune olive.

L’apôtre Pierre nous parle de ces plaignards qui marchent suivant leurs convoitises, esclaves de leurs désirs charnels, et qui ont formé leurs propres congrégations. « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:17-19). Qui se ressemblent s’assemblent, disait un homme sage.

Les deux apôtres nous mettent clairement en garde contre les faux ministres qui s’approprient des fidèles qui n’ont pas encore la maturité de les affronter avec la Bible en main, lorsque ces « ministres » obtiennent des positions de grande influence et manipulent les brebis. Dans 2 Pierre 2:20-22, le chef des apôtres ne se gêne pas pour leur déclarer : « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Ces faux ministres peuvent paraître très intellectuels et charismatiques, au moyen de paroles trompeuses. Paul nous recommande ceci contre eux : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16). Or, ces faux pasteurs agissent comme des serviteurs de Dieu alors qu’ils ne le sont pas. Il est donc très dangereux de suivre de tels hommes. Pierre et Jude nous donnent des moyens pour les reconnaître. Dans 2 Pierre 2:1-2, Pierre déclare : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. » Ces individus, tout en reniant pernicieusement Christ, tenteront également de miner la crédibilité de ceux que Dieu a placés en autorité. Mais : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:9-10).

Vous les reconnaîtrez souvent par leur intérêt envers l’argent et le prestige personnel. « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:13-14). « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn », nous dit Jude 1:11. Jude 1:4 nous met en garde, disant : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. » Selon eux, tout est permis, mais vérifiez tout ce qui sort de leur bouche et demeurez près de Dieu, de Sa Parole et de Sa volonté.

Alors : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:28-30). Sur son chemin vers Jérusalem, Paul avait décidé de ne pas arrêter à Éphèse, craignant un long délai. Mais cette Église tâtait fortement son cœur, car il reconnaissait qu’il ne la reverrait plus. Donc, pour lui donner une dernière instruction de soutien, il a réuni les anciens et ils ont vécu un moment touchant ensemble.

Durant cette rencontre, Paul se vide vraiment le cœur en leur déclarant : « Veillez donc, vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau » (Actes 20:31-38).

Plus tard, Paul envoya Timothée à Éphèse : « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore » (1 Timothée 1:3-4). L’expression utilisée ici pour « doctrine étrangère » est utilisée seulement deux fois. La doctrine qui inquiétait Paul était le salut par les œuvres. L’autre endroit est dans Galates 1:6-9, où Paul leur dit : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

Paul se souciait également de la façon dont les Galates vivaient. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:3-5). Le but du commandement, c’est la charité qui procède d’un cœur pur et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain, nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:5-7. Que nos vies soient caractérisées par ces mêmes qualités afin que nous participions tous au Royaume lorsque Christ viendra bientôt l’installer sur cette terre alors occupée seulement par Sa Parole.




D.351 – Marcher avec Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Amos 3:3, il est écrit : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » Amos était prophète du temps de Jéroboam II, qui a régné sur les dix tribus d’Israël, entre 825 et 784 av. J.-C. « La quinzième année d’Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, Jéroboam, fils de Joas, devint roi sur Israël à Samarie, et il régna quarante et un ans » (2 Rois 14:23). Quelque cent ans auparavant, Jéroboam I, fils de Nébat, avait mené une rébellion contre le fils de Salomon pour former les dix tribus du nord d’Israël. « Et quand Jéroboam, fils de Nébat, l’apprit, il était encore en Égypte où il s’était enfui de devant le roi Salomon, et il demeurait en Égypte » (1 Rois 12:2).

Afin de garder son peuple loin de Jérusalem, Jéroboam II l’amena à pécher. Il imita toute la conduite de Jéroboam, fils de Nébat, et le péché qu’il avait fait commettre aux Israélites, irritant l’Éternel, le Dieu d’Israël, par leurs idoles. Ils ont même développé une nouvelle religion centrée sur l’adoration du veau d’or dans les temples d’idoles à Béthel et à Dan. « Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d’or et dit au peuple : C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter hors du pays d’Égypte ! Et il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan. Et ce fut une occasion de péché ; car le peuple alla même devant l’un des veaux, jusqu’à Dan » (1 Rois 12:28-30).

Ces tribus du nord ne sont jamais retournées à Dieu. Dans 1 Rois 16:7, nous lisons : « Mais, par le prophète Jéhu, fils de Hanani, la parole de l’Éternel avait été adressée à Baesha et à sa maison, tant à cause de tout le mal qu’il avait fait devant l’Éternel, en l’irritant par l’œuvre de ses mains et en devenant comme la maison de Jéroboam, que parce qu’il l’avait détruite. » La liste de leurs péchés fut longue et grave aux yeux de Dieu. Dans 2 Rois 17:9-11, nous découvrons que : « les enfants d’Israël firent en secret contre l’Éternel leur Dieu des choses qui ne sont pas droites ; et ils se bâtirent des hauts lieux dans toutes leurs villes, depuis la tour des gardes jusqu’à la ville forte. Ils se dressèrent des statues et des emblèmes d’Ashéra sur toute haute colline et sous tout arbre vert, et firent là des encensements, dans tous les hauts lieux, comme les nations que l’Éternel avait chassées devant eux. Ils firent des choses mauvaises, pour irriter l’Éternel. »

Et, comme si ce n’était pas assez, ils : « servirent les idoles, dont l’Éternel leur avait dit : Vous ne ferez point cela. Et l’Éternel somma Israël et Juda par chacun de ses prophètes et de ses voyants, leur disant : Revenez de vos mauvaises voies, gardez mes commandements et mes statuts, selon toute la loi que j’ai prescrite à vos pères, et que je vous ai envoyée par mes serviteurs les prophètes. Mais ils n’écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme avaient fait leurs pères, qui n’avaient point cru à l’Éternel leur Dieu » (2 Rois 17:12-14).

« Ils méprisèrent ses statuts, et l’alliance qu’il avait traitée avec leurs pères, et les témoignages par lesquels il les avait sommés. Ils allèrent après la vanité, et devinrent vains, et après les nations qui étaient autour d’eux, bien que l’Éternel eût défendu de faire comme elles. Et, ayant abandonné tous les commandements de l’Éternel leur Dieu, ils se firent des images de fonte, deux veaux ; ils firent des emblèmes d’Ashéra, ils se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal. Ils firent aussi passer par le feu leurs fils et leurs filles ; ils s’adonnèrent aux divinations et aux sortilèges ; et ils se vendirent pour faire ce qui déplaît à l’Éternel, afin de l’irriter » (2 Rois 17:15-17).

2 Rois 17:33-34 : « Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux, à la manière des nations d’où on les avait transportés. Et ils suivent jusqu’à ce jour leurs premières coutumes ; ils ne craignent pas l’Éternel ; ils ne font ni selon leurs ordonnances et leurs coutumes, ni selon la loi et le commandement que l’Éternel Dieu donna aux enfants de Jacob, qu’il avait nommé Israël. » En ces jours-là, l’Éternel commanda à Amos de confronter ouvertement les nations et de les exhorter à marcher avec le Dieu qu’ils professaient adorer. L’hypocrisie était à la base des jugements et des avertissements que Dieu a enregistrés pour nous dans ce petit livre d’Amos. Nous devons apprendre les leçons ou souffrir le même jugement.

Dans Matthieu 5:48, Jésus a lancé ce défi à Ses disciples : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Puisque Dieu est le Créateur de l’univers, tout ce qu’Il fait est parfait et tout ce qu’Il dit est vérité. Le monde qu’Il a créé était parfait. Sa Parole écrite fut parfaite. Toute œuvre qu’Il a accomplie était parfaite et toutes Ses voies sont parfaites. De même que toute Sa volonté révélée est parfaite. « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, le péché eut pour conséquence que toute la création attend maintenant l’avènement de Jésus pour rectifier tout ce que le péché a temporairement affaissé. Par contre, l’univers entier sera rétabli : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5).

« La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume 19:8). Dieu nous a donné Sa Parole écrite, donc : « toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). « L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit, » nous assure Deutéronome 32:4. Pas seulement Son œuvre de Création, mais également Son œuvre de rédemption et de réconciliation, ainsi que toutes Ses œuvres, tout au long de l’histoire.

Psaume 18:31-32 nous confirme que : « La voie de Dieu est parfaite ; la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » Par contre, il faut toujours se rappeler : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant Mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées, » nous déclare Dieu, dans Esaïe 55:9. Mais Ses voies sont toujours meilleures. Alors, ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite.

Regardons ensemble ce merveilleux témoignage de Paul : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:4-9). Quand nous plaçons notre foi en Jésus en tant que Créateur et Rédempteur tout puissant, Il entreprend fidèlement de nous combler de tout ce qu’il nous faut pour vivre une vie chrétienne victorieuse, porteuse de fruits efficaces.

Par exemple, si nous sommes tentés de pécher ou éprouvés de n’importe quelle façon, Dieu a déjà fait en sorte : « [qu’]aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Dans un tel cas, Dieu nous affermira dans Sa vérité afin de nous préserver de tout danger spirituel, « et que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants. Car tous n’ont pas la foi. [Mais] le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:2-3).

Si toutefois nous péchons, Dieu nous assure que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Parce que Dieu, lors de notre conversion, a entrepris de nous perfectionner en Christ et Il continuera jusqu’au moment où tout sera accompli. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, [nous dit Paul], et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Tout ce que Dieu a promis, Il le fera et, même si nous flanchons, Dieu demeurera toujours fidèle envers nous. « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13).

Le passage biblique du début nous rassure quant à la fidélité de Dieu : « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). Ainsi, à nous de faire les efforts nécessaires pour Lui demeurer fidèles. Subséquemment : « Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:23-24).

En parlant de notre Grand Créateur, l’apôtre Jean nous dit : « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité » (1 Jean 1:5-7). Certaines personnes insistent sur le fait que l’Évangile est la plus importante vérité de la Bible et, du point de vue temporel, c’est sûrement vrai. Cependant, il existe un message fréquent tout au long des Écritures que Jean résume ainsi : « Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. »

Dans la Bible, la lumière de Dieu luit de par ceux qui sont saints. Cette nature sainte unique dévoile la révélation de Dieu à Sa création. Dans le sens intellectuel, Dieu est la source de toute vérité. Psaume 119:130 nous déclare que : « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Sa Sainteté requiert la vérité, parce que Dieu ne peut pas mentir. Lorsque Dieu révèle quelque chose, Il doit révéler Sa vérité à propos de Lui-même et de Sa nature. Lorsque quelqu’un dit prêcher la vérité et qu’elle contient un mensonge, même si elle contient une partie de vérité, elle est polluée par l’adversaire. Le Dieu qui S’est incarné Lui-même est venu nous prêcher la vérité et Sa Parole ne peut pas contenir un seul mensonge. Quand Dieu parle, Il doit dire la vérité et, lorsque Dieu agit, Il doit le faire en vérité. La sainteté de Dieu exige que Sa création ne doive pas être faussée non plus.

Dieu pourrait-Il créer un mensonge ? Jamais ! Il ne pourrait pas créer quelque chose qui nous amènerait à une fausse conclusion. Dieu ne pourrait pas créer des procédures qui iraient contre Sa propre nature, nous laissant conclure quelque chose de faux sur Lui. Dans Apocalypse 14:14, Jean nous dit : « Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante. » C’est la dernière fois que l’expression « Fils de l’homme » est utilisée pour définir Christ. Nous le voyons ici descendant dans une nuée blanche, exactement comme Il était monté au ciel, mais cette fois en tant que le Roi conquérant de la terre. Quel contraste avec la première fois, dans le Nouveau Testament, où le « Fils de l’homme » est utilisé ; où Jésus a déclaré : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20).

Christ est passé de l’humilité et de la pauvreté sur la terre, au pouvoir et aux richesses du ciel pour l’éternité. Ce fut Son témoignage lorsque Christ a quitté Sa Gloire au ciel pour joindre Sa famille humaine. Entre Sa pauvreté et Son pouvoir, Jésus a vécu toute l’expérience humaine, car Il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Finalement, en tant que Fils de l’homme, Il devait mourir pour nos péchés, ayant dit : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour » (Luc 24:7). Même au ciel, Il est toujours le Fils de l’homme, car Étienne L’a vu ainsi lorsqu’il dit : « Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56).

Nous voyons ici un puissant Homme dans Sa gloire. Car Christ S’est appelé plus souvent « Fils de l’homme » que « Fils de Dieu », alors que, durant l’éternité, Jésus sera le Dieu/Homme. Il aime S’identifier à ceux qu’Il a sauvés. « Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:11). Mais lorsque Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait Ses disciples, disant : « Que disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? », nous nous joignons ici à Simon Pierre qui, prenant la parole, dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » (Matthieu 16:16). En effet, déclare Paul, dans 2 Corinthiens 8:9 : « vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. »

La doctrine de Christ préconisant de se « vider » pour les autres est une des plus formidables vérités bibliques. « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Cet acte d’humilité est au-delà de toute compréhension humaine. Lui, qui était assis sur le trône de l’univers en tant que Dieu, est venu sur terre comme un petit enfant emmailloté et couché dans une crèche (Luc 2:12). Durant tout Son ministère, Jésus dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20).

Parce qu’Il n’avait pas d’argent pour payer la taxe, Jésus dit à Pierre : « Mais afin que nous ne les scandalisions point, va-t’en à la mer, jette l’hameçon et tire le premier poisson qui se prendra ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras un statère ; prends-le, et le leur donne pour moi et pour toi » (Matthieu 17:27). Durant Son agonie dans le jardin de Gethsémani, Jésus vint vers Ses disciples et les trouva endormis ; et Il dit à Pierre : « Ainsi vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! » (Matthieu 26:40). Et un peu plus tard, Jésus dit à la troupe : « Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent. » (Matthieu 26:55-56). Personne ne L’a défendu lorsqu’Il fut accusé.

Ensuite, les soldats après L’avoir crucifié, ont partagé Ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part (Marc 15:24). Lorsque Jésus est mort : « …le soir étant venu, un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, qui avait été, lui aussi, disciple de Jésus, vint vers Pilate et demanda le corps de Jésus ; et Pilate commanda qu’on le lui donnât. Joseph, ayant pris le corps, l’enveloppa dans un linceul blanc, et le mit dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla » (Mathieu 27:57-60). Pas de maison, pas d’argent, pas de possessions, personne pour Le défendre, même un sépulcre emprunté que Joseph d’Arimathée s’était fait tailler dans le roc… toutefois, Jésus avait une croix pour mourir.

Néanmoins, parce qu’Il fut obéissant jusqu’à la croix : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Cependant, au travers de Sa pauvreté, nous sommes riches ; au travers de son manque de logement, nous avons un Royaume dont nous hériterons lorsqu’Il reviendra ; et, au travers de Sa mort terrible sur le Calvaire, nous avons la vie éternelle. Oui, nous connaissons la grâce de Christ, une grâce que Dieu donne aux humbles !

Aux pasteurs, le chef des apôtres donne cette instruction, dans 1 Pierre 5:2-5 : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » Malgré que cette épître ait été écrite aux chrétiens durant un temps de persécutions terribles, l’apôtre Pierre insiste sur la soumission en toute humilité.

Les disciples de Christ doivent être soumis aux gouvernements. « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi » (1 Pierre 2:13-17). Mais cela ne se termine pas là.

Dans 1 Pierre 2:18-20, Pierre poursuit : « Domestiques [travailleurs dans les différentes industries], soyez soumis à vos maîtres en toute crainte, non seulement à ceux qui sont bons et indulgents, mais aussi à ceux qui sont difficiles. Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. » Ce n’est pas le genre de passage qui plaira aux syndiqués et c’est pourquoi il y a tant de grèves et de conflits de travail dans le monde. Aux femmes dans l’Église, Pierre donne cette instruction : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en ait qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse » (1 Pierre 3:1-2). Par sa douceur, la femme devient alors un élément extraordinaire dans la réussite d’un mariage.

Aux maris, Pierre déclare : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible [physiquement parlant], en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie [éternelle] ; afin que vos prières ne soient point entravées » (1 Pierre 3:7). La conduite du mari doit être telle que l’épouse puisse vivre heureuse dans son mariage, grâce à la conduite sage de son mari. S’adressant à tous les chrétiens, Pierre les exhorte ainsi : « Soyez tous d’un même sentiment, compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants ; ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure ; bénissant, au contraire, sachant que c’est à cela que vous êtes appelés, afin que vous héritiez la bénédiction. En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et Ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:8-12).

Le but ultime de Pierre est de nous guider pour ressembler à Jésus. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Paul nous incite pareillement dans le même sens que Pierre. Aux convertis à Rome, Paul déclare : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12:18-21). Difficile à faire parfois, mais la récompense en vaut le coup.

Il y a cependant des exceptions à la règle, mais le chrétien doit normalement s’abstenir de briser la paix. Il doit tout faire, sauf se compromettre, afin de vivre en harmonie. Les véritables chrétiens doivent être compatissants, fraternels, miséricordieux, bienveillants, ne rendant point le mal pour le mal, ni l’injure pour l’injure. La doctrine ancienne « œil pour œil et dent pour dent » a été rejetée par Christ pour Ses disciples. Le mot d’ordre est plutôt d’être courtois, « humble en esprit ». Aimer les autres avec une attitude de service avec tendresse plutôt que de se faire servir. En effet, le chrétien qui veut aimer la vie et voir des jours heureux doit garder sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses en évitant à tout prix les médisances et les calomnies. La paix doit toujours primer dans le cœur du converti.

Une très grande récompense attend ceux et celles qui manifestent cette attitude. Dieu nous promet que nous hériterons de la bénédiction de l’immortalité et que nous vivrons des jours heureux pendant l’éternité. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et Ses oreilles sont attentives à leurs prières. Comme tout bon père de famille qui veut du bien à ses enfants obéissants, Dieu attend le moment propice pour ouvrir les écluses du ciel, avec des bénédictions inimaginables. Mais Dieu nous délivre également de toute crainte qui peut ou pourrait brouiller notre existence quotidienne dans l’attente de recevoir les promesses de notre Grand Dieu. Ayons la même attitude que le roi David qui nous rassure en disant : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs » (Psaume 34:5).

Dans un monde comme le nôtre, plusieurs choses peuvent susciter la crainte dans nos cœurs. La crainte de manquer de nourriture et d’un abri, la crainte de la guerre si près de nous, la crainte d’être rejeté par notre entourage et même par notre famille, la crainte de l’inconnu et une multitude d’autres craintes. Certes, il existe des craintes qui sont banales, d’autres frôlant la folie, mais elles sont toutes sérieuses pour la personne qui en est victime. La bonne nouvelle de l’Évangile peut cependant nous libérer de toute crainte. Rappelons-nous constamment que la crainte entra dans le monde en même temps que le péché. Dans Genèse 3:9-10, il est écrit : « Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. » Pourtant, avant de pécher : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25). Vous noterez que le péché et la honte sont toujours liés ensemble.

Le deuxième endroit où la Bible fait référence à la crainte, c’est lorsque : « la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense » (Genèse 15 :1). Le Seigneur nous protège et pourvoit à tous nos besoins. Comme disait si bien David : « Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:4). Dans le Nouveau Testament, nous découvrons les mots « ne crains pas » plusieurs fois de la bouche de Christ. Quand les phobies s’emparent de nous, où que les craintes nous découragent, la délivrance est toujours proche lorsque nous cherchons le Seigneur. « De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:6). Avec Dieu, cependant, la crainte disparaît.

L’apôtre Pierre va encore plus loin en déclarant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:14-15). La plus grande crainte chez tout individu est la crainte de la mort. Mais le Seigneur nous délivre même de cette crainte puisque Jésus a vaincu la mort par une résurrection. Dans Son corps glorifié, Jésus nous déclare ceci, dans Apocalypse 1:17-18 : « Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Présentement, Jésus contrôle tout dans l’univers.

Juste avant de monter au ciel, Jésus a réuni Ses onze disciples : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20). Il S’identifie par le même nom que quand Il Se présenta à Moïse – Je Suis. Ce travail se poursuit dans l’humilité et la soumission à Christ depuis ce temps par Ses ministres. Et sachez que Jésus surveille Son Église et Il vit dans chacun de ceux qui proclament Sa Parole, peu importe où ils se trouvent sur cette terre. Voilà pourquoi Dieu Se plaît à faire grâce aux humbles qui Le servent dans la foi et dans la persévérance.

L’apôtre Jacques exhorte les serviteurs de Christ en déclarant : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:16-20). Que chaque converti au Seigneur accomplisse son œuvre selon le ou les dons qu’il a reçu du Saint-Esprit. Et n’ayez crainte, car Jésus nous assure de Sa protection pendant que nous accomplissons cette œuvre fantastique consistant à parler du salut avec ceux qui viennent à nous avec un cœur réceptif à entendre Sa Parole.

Ainsi, Dieu est notre Standard de perfection et nous ne devrions jamais consentir à nous établir un standard plus bas. « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Voilà le but que nous devrions viser. Et gardez continuellement dans votre esprit cet espoir prononcé par Jésus Lui-même, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Continuez à garder tout ce que Jésus vous a commandé d’enseigner en Son nom et n’ayez crainte de rien, car la récompense sera extraordinaire, au-delà de toute espérance.