D.469 – Jésus-christ, notre seul espoir

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 1:18-20, nous lisons : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer. » Paul avait comme tâche première d’être le gardien de l’Évangile de Jésus. Et il le fut par le Christ Lui-même.

Regardons comment il adresse la première épître à son jeune évangéliste : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance … Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:1, 12-16).

Paul n’a pas considéré cette responsabilité à la légère, lorsqu’est venu le temps d’agir comme gardien ou propagateur de la vérité aux autres. Nous voyons, dans le texte plus haut, qu’après avoir rendu grâce à Dieu de lui avoir donné cette fonction, Paul exhorte maintenant Timothée à suivre ses pas. Timothée devait continuer à enseigner cette vérité de l’Évangile qui changerait littéralement des vies dans l’amour, de par le monde entier. Dans 1 Timothée 1:5, Paul insiste à dire que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. » « Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore, » confirme Paul dans 1 Timothée 1:3-4.

Paul n’avait pas trouvé une telle responsabilité facile. Il rappelle ce fait à Timothée en l’encourageant à combattre le bon combat, en utilisant comme outils de guerre la foi en Christ et une bonne conscience. Sa vie dans le ministère devait être libérée du péché et de la culpabilité qui vient du péché. Une telle conscience vient de la soumission à la Parole de Dieu. « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète », déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:4-6.

Dans Hébreux 7:18-19, on peut lire : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (car la loi n’a rien amené à la perfection ;) mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. » Les humains ont beaucoup de faux espoirs dans ce monde, dont celui de pouvoir gagner son ciel par de bonnes œuvres. Au départ, cela constitue déjà une fausse espérance, car Jésus Lui-même a dit ceci : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » (Jean 3:13). Le but primordial du chrétien est d’entrer dans le Royaume que Dieu viendra établir ici-bas, lors du deuxième avènement de Jésus dans la gloire.

La loi de Dieu est parfaite, mais elle ne pourra jamais permettre à qui que ce soit d’entrer dans le Royaume par ses bonnes œuvres. La raison étant que personne ne peut garder la loi de Dieu parfaitement. Cependant, il y a une meilleure espérance disponible et c’est celle du salut, car Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. Les hommes et les femmes dans le monde ont beaucoup de faux espoirs, dont un est, comme je l’ai déjà mentionné, de pouvoir gagner son ciel par les bonnes œuvres. Même si la loi de Dieu est parfaite, elle ne peut jamais rendre un humain parfait pour le ciel parce que personne ne peut l’observer parfaitement. Il y a cependant une meilleure espérance : « étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut » (1 Thessaloniciens 5:8).

« A qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est Lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ, » nous confirme Paul, dans Colossiens 1:27-28. « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs », nous dit Pierre, dans 1 Pierre 3:15-16.

D’abord, elle est appelée une « bonne espérance ». Car Dieu : « vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. Or, que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:14-17).

Ensuite, elle est appelée « bienheureuse espérance ». « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », déclare Paul à Tite, dans Tite 2:11-15.

Finalement, elle est appelée une « espérance vivante » par : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:1-5).

Il est vrai, cependant, que notre foi est centrée sur notre avenir éternel, car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:19-20. Néanmoins, la résurrection prouvée de Christ en fait une bonne espérance, une bienheureuse espérance et une espérance vivante.

Deux attitudes doivent être immédiatement identifiées dans le style de vie du chrétien. La première est directement reliée à l’attention du comportement entre croyants ; tandis que la deuxième, c’est la vérification du Saint-Esprit sur le comportement du converti. Car, par le baptême, le converti reçoit le Saint-Esprit qui nous distribue des dons que nous devons utiliser et non cacher. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ. Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs », nous assure Paul dans 1 Corinthiens 12:7-14.

Même si tous sont baptisés, tous ne reçoivent pas les mêmes dons. C’est à l’individu, guidé par le Saint-Esprit, de reconnaître son ou ses dons pour former un corps uni en Christ. La Bible nous parle de diversité de langues, que certains pasteurs ont interprétée comme le parler en langue. Depuis la Tour de Babel, où Dieu Lui-même a formé une multitude de langues, Dieu a aussi envoyé plusieurs prophètes, ministres, pasteurs pour convertir ces gens ; alors il a fallu que Ses ministres apprennent à parler une diversité de langues. Donc, certains ministres ont reçu, en plus de leur langue maternelle, le don d’interpréter les langues. Vous noterez que Jean le Baptiste et Jésus n’ont jamais parlé en langue, mais ils se sont fait comprendre.

Lors de l’ascension de Jésus, Il déclara à Ses disciples : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Pour accomplir cela, il a fallu que les premiers apôtres apprennent à parler plusieurs langues rapidement. « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez », déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:5.

Aux Colossiens, Paul a dit : « Ainsi que vous en avez été instruits par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un fidèle ministre de Christ, et qui nous a fait connaître votre charité selon l’Esprit. C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:7-14).

Regardez maintenant comment Paul s’adresse aux Philippiens : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:8-11).

Aux Colossiens, selon le besoin, Paul les exhorte en disant : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. Mais par-dessus toutes choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:12-17).

Le contexte immédiat nous indique quatre preuves de l’implication du Saint-Esprit comme nous pouvons le constater dans Éphésiens 5:19-21 : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. » Puisque c’est le Saint-Esprit qui distribue les dons, il doit en avoir la responsabilité : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:12-16).

Il est donc tout à fait raisonnable de penser que le contrôle du Saint-Esprit est désigné pour augmenter et stimuler le ministère des croyants dans la crainte de Dieu. Voilà pourquoi Paul exhorte Timothée en lui déclarant : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et les choses que tu as entendues de moi, en présence de plusieurs témoins, confie-les à des hommes fidèles, qui soient capables aussi d’enseigner les autres » (2 Timothée 2:1-2). Dans l’Ancien Testament, « la grâce », utilisée 69 fois, est souvent appliquée à des faveurs personnelles ou des bénédictions physiques. « Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en toi ! » (Psaume 84:11-13).

Dans le Nouveau Testament, néanmoins, le terme « grâce » est utilisé 156 fois et met l’emphase sur la puissance de Dieu ou sur Sa faveur spirituelle, comme nous pouvons le constater dans Éphésiens 2:8-9 : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Une fois la grâce accordée, le croyant doit utiliser cette grâce avec confiance vers la victoire dans sa vie spirituelle. « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes » (Éphésiens 6:10-13).

Alors que nous luttons contre les puissances des ténèbres, nous pouvons tout par Christ qui nous fortifie. Il faut cependant nous souvenir que même les plus grands héros dans la foi ont dû endurer une opposition intense, allant jusqu’au martyr : « Qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent les biens promis, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection ; d’autres furent torturés, n’ayant point accepté de délivrance pour obtenir une meilleure résurrection ; d’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection » (Hébreux 11:33-40).

La grâce puissante de Dieu leur était suffisante. « C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:10. Dans Hébreux 10:36-39, nous lisons : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. »

Les chrétiens ont certaines possessions qui viennent du ciel et cette connaissance nous guide pour placer nos propres attributs terrestres en perspective. Évidemment, quelques-uns à qui cela fut écrit étaient emprisonnés, d’autres appauvris physiquement pour leur foi. « Quand, d’un côté, vous avez été exposés publiquement à des opprobres et des persécutions, et que, de l’autre, vous avez pris part aux maux de ceux qui étaient ainsi traités. Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents », nous dit Paul, dans Hébreux 10:33-34.

Pierre les a appelés : « un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5). Ces possessions sont atteignables, elles ne sont pas remises en question, elles nous appartiennent, nous ayant été données par Celui dont le nom est Vérité, Jésus, qui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Nous connaissons sans aucun doute Hébreux 10:34 où Paul nous déclare : « Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. »

« N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point, » nous rassure Paul, dans Hébreux 10:35-37. Avec cette assurance, nous devrions être capables d’endurer toute souffrance ou persécution qui pourrait se présenter. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:18-21).

La connaissance de ces possessions est fantastique parce qu’elle nous aide à endurer nos problèmes persistants. Nous venons de voir que nous avons besoin de patience pour passer au travers et accomplir l’œuvre de Dieu. « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche. Frères, ne vous plaignez point les uns des autres, de peur que vous ne soyez condamnés. Voici, le juge est à la porte » (Jacques 5:7-9).

Finalement, la réalisation de ces possessions est imminente. « Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme » (Hébreux 10:37-39). Et Jésus : « Celui qui rend témoignage de toutes ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et les élus lui répondent :] Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20).




D.306 – Jésus notre espérance

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espoir

Par Joseph Sakala

À son jeune évangéliste, Paul a dit ceci : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi » (1 Timothée 1:18-19). Paul s’était vu confier la prédication de l’Évangile par Jésus Lui-même. Il dit donc à Timothée : « Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:12-16).

Paul ne prenait jamais à la légère cette responsabilité qui lui fut confiée par Jésus, quand il s’agissait du travail de bien garder et de bien propager la vérité aux autres. Dans le texte du début, suite à sa louange à Dieu de lui avoir donné une telle fonction, Paul exhorte Timothée à poursuivre son travail en marchant dans ses pas, ce qui implique de transmettre un message de très grande valeur. Parce que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Comme je t’exhortai, (disait-il à son jeune évangéliste,) lorsque je suis parti pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, par les faux enseignants, et de ne pas t’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, et je t’y exhorte encore.

Paul savait que confier une telle responsabilité n’était pas chose facile. Dans notre texte, Paul rappelle à Timothée de combattre le bon combat en se servant des armes de Dieu. Deux de ces armes étaient la foi en Dieu et le sacrifice rédempteur de Jésus comme la rançon pour tous les péchés. Avec de telles armes, Timothée savait que sa cause était juste et vraie. Ensuite, il devait agir avec une bonne conscience produisant en lui un ministère libre de toute culpabilité que le péché engendre. Donc, le but du commandement, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. Quelques-uns avaient déjà abandonné ces armes vitales et, non seulement leur foi avait fait naufrage, mais également la foi de ceux qui les suivaient.

Ces pauvres gens avaient oublié que : « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Déjà au premier siècle, il y avait des prédicateurs qui prêchaient un autre Jésus que celui que Paul leur avait enseigné et, croyez-le ou non, quelques convertis se sont accrochés à ces enseignements. Et ces faux apôtres se faisaient passer pour des apôtres de Christ. Donc, dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »

Paul était jaloux de son troupeau à Corinthe, d’une jalousie de Dieu, parce qu’il les avait unis à un seul Époux pour les présenter à Christ comme une vierge chaste. Alors, Paul n’y va pas par quatre chemins pour leur dire : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. [N’oubliez jamais que son nom antérieur était Lucifer ou ‟porteur de lumière”.] Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Je ne voudrais pas être à leur place lors du retour de Jésus. Mais ces rebelles ne semblent pas apprendre quoi que ce soit par leur fausse prédication.

Jésus était pendu à la croix depuis neuf heures du matin. Il était environ trois heures de l’après-midi et le sabbat approchait. « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez. Or, cela arriva, afin que l’Écriture fût accomplie : Ses os ne seront pas rompus. Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils verront Celui qu’ils ont percé. Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:31-40).

J’aimerais faire une petite clarification, ici, au sujet du grand linceul de Turin sur lequel Jésus aurait laissé, imprimé par Son sang, le dos et le devant de Son corps, spécialement Son visage. Le verset 40, plus haut, nous indique très clairement que Jésus fut enveloppé de bandes aromatisées comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Lors de la résurrection de Jésus, Marie de Magdala est venu annoncer la bonne nouvelle aux apôtres. Jean et Pierre partirent en courant et Jean arriva le premier au sépulcre, mais il n’entra pas. Notez bien maintenant ce que Jean nous déclare : « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, Et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:6-8). Nous voyons clairement que le suaire de Turin est faux. Jésus fut enveloppé de bandelettes et avait sur la tête un suaire pour couvrir son visage. Revenons cependant à la mort de Jésus.

La mort physique de Christ est absolument essentielle à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs de la Bible tentent depuis des années d’obscurcir ou de nier le fait que Christ soit mort sur la croix. Ils proclament que Jésus est tombé dans un coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Il serait apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection. Pour le chrétien, toutefois, la mort de Christ n’est pas une option. La Bible nous enseigne que le péché a séparé tous les humains de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25). « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon » (Hébreux 9:22).

Sans la mort de Jésus, le véritable Fils de Dieu sans péché, il n’y a pas de christianisme possible. Et les évangélistes, en racontant les évènements liés à la crucifixion, vont dans beaucoup de détails, afin de s’assurer qu’il n’y aurait aucune possibilité d’incompétence là-dessus. Dans Marc 15, près de vingt personnes sont mentionnées qui pouvaient témoigner sans aucun doute de la mort de Jésus. Considérez ceci : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées. Et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par-là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point » (Marc 15:15-23).

Au verset 24, nous voyons que les soldats : « Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. » Tout cela en le regardant mourir lentement dans une agonie terrible. « Et le centenier, qui était vis-à-vis de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats et le centenier étaient entraînés pour tuer et savaient reconnaître si quelqu’un était mort. Avant de permettre à Joseph d’Arimathée de prendre le corps, le centenier assura Pilate que Jésus était bel et bien mort. Non, il n’y a aucun doute que Christ est mort. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45).

Jésus n’était pas aimé des Pharisiens qui avaient très peur à leurs jobs. Christ avait fait un miracle dans le sabbat. À cause de cela, les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à Le faire mourir, parce qu’Il avait fait cela le jour du sabbat. « Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais encore parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père. Car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et Lui montre tout ce qu’il fait. Et il Lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:17-21).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait le Fils le fait également, car : « Moi et le Père, nous sommes un, » déclara Jésus aux Juifs, dans Jean 10:30. La réaction fut immédiate : « Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Et Jésus leur dit : J’ai fait devant vous plusieurs bonnes œuvres de la part de mon Père ; pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:31-33). Dans Proverbes 15:3, il est écrit que : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons. » Il est bon de notez que Jean utilise ce verset pour mettre de l’emphase sur sept occasions où Jésus voyait un événement en particulier, puis agissait immédiatement pour régler la situation.

Avant le baptême de Jésus, Jean le Baptiste avait déclaré : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus » (Jean 1:34-40). Et ils suivirent Jésus à partir de ce jour jusqu’à leur mort.

Une autre belle occasion où Jésus a réagi à une situation se trouve dans Jean 1:45-51. « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

« …monter et descendre », que voulait dire Jésus ? Le seul autre endroit où nous voyons pareille scène, c’est dans le rêve de Jacob qui a vu une échelle qui touchait au ciel et dans laquelle il vit des anges monter et descendre. Ceci est arrivé au moment où Dieu a fait une alliance avec Jacob, comme celle qu’Il avait établie avec Abraham et Isaac, et pour lui montrer que Dieu était avec lui. Dans Daniel 9:27, il est question de Jésus qui : « confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » Jésus est en effet venu confirmer cette alliance avec plusieurs, mais pas seulement avec la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais avec tous les humains, au travers de Son sacrifice rédempteur, par Son précieux sang versé. Cette déclaration de Jésus venait confirmer celle de la prophétie de Daniel. Et l’assurance que Dieu serait avec Son peuple fut donnée par les anges qui montaient et descendaient du ciel.

Dans Jean 5:5-9, nous voyons une autre circonstance où, malgré le sabbat, Jésus a réagi spontanément. « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. » Il y avait toujours une grande foule qui suivait Jésus, parce qu’elle voyait les miracles qu’Il opérait sur les malades.

Lors d’une autre occasion, après avoir instruit une foule de gens, Jésus monta sur la montagne et là, Il S’assit avec Ses disciples. « Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé » (Jean 6:4-13).

Ensuite, Jésus vit un homme aveugle depuis sa naissance. Au lieu de S’occuper de l’aveugle : « Ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7).

Jésus ne guérissait pas seulement les aveugles, les malades et les estropiés, mais Il était disponible pour ceux qui pleuraient de peine. Quand Lazare, le frère de Marie, est mort, elle pleurait. « Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son Esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en Lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:33-44).

Finalement, alors que Jésus était mourant sur la croix, Il vit Sa mère et la sœur de Sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, qui se tenaient près de la croix de Jésus. « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (vs 26-27). Il était près de mourir, mais prit le temps de S’occuper de celle qui avait consacré sa vie à être la servante du Seigneur. Jésus voit ceux qui souffrent, qui ont de la peine, qui ont faim. Et Il prend le temps de pourvoir pour chacun, car toutes choses ont été créées par Lui puisqu’Il est notre Père. Mais cette fois l’invitation est envoyée à l’humanité entière, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Notre espérance ne vient pas des hommes mais de l’Être le plus puissant de l’univers. Comme disait si bien Paul : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:6-10). Et Dieu prend soin de Sa création.