D.429 – Une paix mondiale

(Suite de D.428)

Par Joseph Sakala

Nous avons souvent entendu parler d’une paix mondiale et la façon biblique d’y arriver. Mais depuis le début de la création, les humains ont refusé d’écouter le Seul qui avait la solution pour y parvenir. Mais il ne faut pas être surpris, car les humains ont préféré écouter les conseils de Satan plutôt que ceux de Dieu, leur Créateur. Dans ce message, nous allons imaginer notre Créateur nous précipitant soudainement dans le Millénium et dans la vie qui nous attendra, si nous sommes prêts à écouter. Pour nous situer, reportons-nous à l’avènement de Jésus dans la gloire.

La première condition pour avoir une paix mondiale sera de détruire toutes les armées qui enlèvent la paix. Dans Apocalypse 19:11-16, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Ensuite, l’apôtre Jean, à qui Jésus a donné cette vision, nous dit : « Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. » (Apocalypse 19:17-21).

Imaginez un instant cet homme, appelé la bête militaire, et le faux prophète saisis ensemble par un ange et tous deux jetés vifs dans l’étang de feu brûlant. Maintenant, qu’arrivera-t-il à toute cette énorme armée réunie pour combattre contre Jésus à Armageddon ? Voici la réponse, dans Zacharie 14:12-13 : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. Et, en ce jour-là, il y aura parmi eux un grand trouble, venant de l’Éternel ; ils saisiront la main l’un de l’autre, et lèveront la main l’un contre l’autre. » En très peu de temps, la guerre est éliminée.

Ensuite, Jésus S’occupera personnellement de celui qui a causé tout le trouble depuis le début. Dans Apocalypse 20:1-3, Jean voit : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. » La chose suivante sera d’établir les Élus de Dieu dans les différents postes de commande sur la terre entière. Mais qui seront ces Élus ? Jean déclare : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. » (Apocalypse 20:4).

Présentement, Satan a ses élus dans tous les domaines, mais tous ces premiers seront les derniers dans le Royaume de Dieu. Les Élus de Dieu seront ceux que le Père a appelés personnellement au fil des siècles et qui ont répondu à l’appel et que le Père a confiés au Seigneur dans le but de les enseigner dans la voie à suivre afin d’obéir à Dieu. « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:5-6).

Puis, il s’agira de mettre en branle le nettoyage des dégâts de la terre et, croyez-moi, il va y en avoir. Pendant un temps, les Élus s’occuperont d’organiser les rescapés de la grande tribulation toujours en chair et en os. Ces réchappés de la grande tribulation seront au nombre de 500 000 000 selon les Écritures, mais ils apprendront à vivre selon la volonté de Dieu dans cette première génération du millénium. Dans Esaïe 65:19-24, nous pouvons lire : « Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit » (Esaïe 65:19-20).

J’ai l’habitude de citer ces versets dans le contexte des cent ans de la Deuxième Résurrection, tandis qu’ici, nous sommes au début des Mille ans du règne de Christ. Peut-on appliquer ce passage dans les deux cas ? Oui, et encore plus dans le contexte du Millénium, car les gens, vont non seulement vivre cent ans, mais auront des enfants et apprendront à les élever de la manière qu’ils auraient dû depuis Adam et Ève. Le Millénium et sa succession de générations seront un exemple à suivre pour la deuxième Résurrection sur la façon de vivre selon Dieu. Ces enfants vont vivre en mangeant l’arbre de Vie et en rejetant l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Cette première génération du Millenium sera vraiment bénie. Regardons l’avantage qu’elle aura. Ayant vécu auparavant dans le monde de Satan, ces gens-là vivront maintenant dans le Royaumede Dieu, mais sans la présence de Satan pour les séduire. Ils auront donc un autre cent ans de vie en chair et en os, mais avec une restriction. S’ils se convertissent, celui qui mourra à cent ans sera jeune. Pourquoi ? Parce qu’il sera changé en être immortel et fera partie des nations sauvées. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Mais, parmi ces gens, il y en a qui ne se convertiront pas et le pécheur de cent ans sera maudit. Vous devinez pourquoi ? Parce qu’il mourra aussi et attendra la troisième résurrection.

Ces individus : « bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront plus pour qu’un autre y habite, ils ne planteront plus pour qu’un autre en mange ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus verront vieillir l’ouvrage de leurs mains. Ils ne se fatigueront plus en vain ; ils n’enfanteront pas des enfants pour l’épouvante ; car ils seront la race des bénis de l’Éternel, et leurs rejetons avec eux. Et il arrivera qu’avant qu’ils crient, je les exaucerai ; quand ils parleront encore, je les aurai déjà entendus. Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel » (Esaïe 65:21-25).

Pendant six mille années, les gouvernements de Satan ont tenté de diriger ce monde. Mais aucun gouvernement socioéconomique tenté par les hommes n’a réussi à assurer une paix permanente capable de produire une abondance de toutes choses à l’humanité. Dans le Millénium, sous la direction de Jésus et de Ses Élus, ce sera enfin possible.

Et les hommes ont tout essayé. Anarchie – iniquité où le désordre politique causé par l’absence d’un gouvernement avec autorité. Capitalisme – individus ou corporations qui s’approprient le capital avec le prix de production et de distribution déterminé par la compétition dans les marchés. Communisme – propriété en communauté, avec distribution des biens et services. Démocratie – gouvernement du peuple avec le droit des individus respecté et protégé par des lois et l’autorité des représentants élus. Dictature – pouvoir absolu concentré dans les mains d’un autocrate ou d’une clique. Fascisme – simple parti politique, dictature avec contrôle de la production par le parti au pouvoir. Monarchie – règne non divisible ou souveraineté par une seule personne, souvent un chef d’état héréditaire à vie. Oligarchie – règne d’une petite élite souvent corrompue. Socialisme – sans aucune structure de classe, division économique ou propriété privée, avec production contrôlée par la communauté au pouvoir. Théocratie – gouvernement divinement guidé par Dieu avec un groupe d’Élus, en charge de l’état.

Parmi ces gouvernements, le seul qui n’ait jamais été tenté est la Théocratie, mais lorsque ce dernier sera établi, il ne sera jamais remplacé. Dans Daniel 2:1-8, Dieu donna une prophétie sur ce Royaume au premier chef d’un puissant royaume : « Or, la seconde année du règne de Nébucadnetsar, Nébucadnetsar eut des songes ; et son esprit fut troublé, et son sommeil interrompu. Et le roi ordonna d’appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Caldéens, pour lui expliquer ses songes. Et ils vinrent et se présentèrent devant le roi. Alors le roi leur dit : J’ai eu un songe ; et mon esprit s’est agité pour connaître ce songe. Et les Caldéens dirent au roi : (langue araméenne) O roi, vis éternellement ! Dis le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l’interprétation. Le roi répondit, et dit aux Caldéens : La chose m’a échappé. Si vous ne me faites connaître le songe et son interprétation, vous serez mis en pièces, et vos maisons réduites en voirie. Mais si vous me dites le songe et son interprétation, vous recevrez de moi des dons, des présents et de grands honneurs. Dites-moi donc le songe et son interprétation. Ils répondirent pour la seconde fois et dirent : Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l’interprétation. Le roi répondit et dit : Je comprends maintenant que vous cherchez à gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m’a échappé » (Daniel 2:1-8).

Cela irrita beaucoup le roi, qui leur dit : « Mais si vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous frappera tous ; car vous vous êtes préparés à me dire quelque parole fausse et mensongère, en attendant que le temps soit changé. Dites-moi donc le songe, et je saurai si vous pouvez m’en donner l’interprétation. Les Caldéens répondirent au roi et dirent : Il n’y a aucun homme sur la terre qui puisse faire ce que demande le roi ; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu’il fût, n’a demandé pareille chose à aucun magicien, astrologue ou Chaldéen. Car ce que le roi demande est difficile, et il n’y a personne qui puisse le faire connaître au roi, excepté les dieux, dont l’habitation n’est point parmi les mortels. Sur cela, le roi s’irrita et se mit dans une grande colère, et il commanda de faire périr tous les sages de Babylone. La sentence fut donc publiée ; on mettait à mort tous les sages, et l’on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire mourir » (Daniel 2:9-13).

« Alors Daniel parla avec prudence et sagesse à Arioc, chef des gardes du roi, qui sortait pour mettre à mort les sages de Babylone. Prenant la parole, il dit à Arioc, le grand officier du roi : Pourquoi cette sentence si sévère de la part du roi ? Alors Arioc fit connaître l’affaire à Daniel. Et Daniel entra et pria le roi de lui accorder du temps pour donner l’interprétation au roi. Puis Daniel alla dans sa maison et informa de cette affaire Hanania, Mishaël et Azaria, ses compagnons, pour implorer la miséricorde du Dieu des cieux touchant ce secret, afin qu’on ne fit point périr Daniel et ses compagnons, avec le reste des sages de Babylone. Alors le secret fut révélé à Daniel, dans une vision, pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux » (Daniel 2:14-19).

Ainsi : « Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. O Dieu de mes pères ! je te célèbre et je te loue de ce que tu m’as donné sagesse et force, et de ce que tu m’as fait connaître maintenant ce que nous t’avons demandé ; car tu nous as révélé l’affaire du roi. C’est pourquoi Daniel alla vers Arioc, à qui le roi avait ordonné de faire périr tous les sages de Babylone ; il alla et lui parla ainsi : Ne fais pas périr tous les sages de Babylone. Introduis-moi auprès du roi, et je donnerai au roi l’interprétation. Alors Arioc introduisit promptement Daniel auprès du roi, et lui parla ainsi : J’ai trouvé parmi les captifs de Juda un homme qui donnera au roi l’interprétation. Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu’on appelait Beltshatsar : Es-tu capable de me faire connaître le songe que j’ai eu et son interprétation ? » (Daniel 2:20-26).

Dans Daniel 2:27-36 : « Daniel répondit en présence du roi et dit : Le secret que le roi demande, ni les sages, ni les astrologues, ni les magiciens, ni les devins ne sont capables de le découvrir au roi. Mais il y a un Dieu dans les cieux qui révèle les secrets, et il a fait connaître au roi Nébucadnetsar ce qui doit arriver dans la suite des jours. Voici ton songe et les visions de ta tête sur ta couche : O roi ! il t’est monté des pensées sur ta couche, touchant ce qui arrivera dans la suite. Et celui qui révèle les secrets t’a fait connaître ce qui arrivera. Et ce secret m’a été révélé, non qu’il y ait eu en moi plus de sagesse qu’en aucun des vivants, mais pour que l’interprétation en soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. O roi ! tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. C’est là le songe ; et nous en donnerons l’interprétation devant le roi. »

Le roi ne pouvait plus parler, car Daniel lui donna le rêve avec précision. Et maintenant, il recevait l’interprétation : « Toi, ô roi ! tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le règne, la puissance, la force et la gloire ; Il a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous ; c’est toi qui es la tête d’or. Et après toi il s’élèvera un autre royaume, moindre que toi ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:37-45).

Suite à cette prophétie : « le roi Nébucadnetsar tomba sur sa face et se prosterna devant Daniel, et il ordonna qu’on lui présentât des offrandes et des parfums. Le roi parla à Daniel et dit : Certainement votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret. Alors le roi éleva Daniel en dignité, et lui fit de riches présents ; et il l’établit gouverneur sur toute la province de Babylone et chef suprême de tous les sages de Babylone. Et Daniel pria le roi de préposer Shadrac, Méshac et Abed-Négo à l’administration de la province. Mais Daniel était à la porte du roi » (Daniel 2:46-49).

Très peu de gens réalisent que Dieu nous a permis d’essayer toutes les formes de gouvernements socioéconomiques humainement concevables. Mais aucun de ces gouvernements n’a réussi à nous garantir une paix mondiale durable. Pourtant, Dieu a permis pendant des siècles à l’homme de poursuivre des essais qui semblaient bons. « La justice produira la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours. Mon peuple habitera une demeure paisible, des habitations sûres et des asiles tranquilles » nous dit Esaïe 32:17-18. Cependant, Proverbes 16:25 nous déclare : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort. » Dans chaque cas, le résultat a été tragique. Tôt ou tard, la technologie moderne mise entre de mauvaises mains amènera une catastrophe mondiale.

Mais Jésus est venu avec la bonne nouvelle que nous aurions une époque de paix et d’harmonie entre humains. Jésus a même prophétisé que cette époque arrivera lorsqu’il : « y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Comment ? Par une intervention surnaturelle où le Tout-puissant nous parle : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. » (Psaume 46:9-11). Et le résultat ? « La justice produira la paix et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours. Mon peuple habitera une demeure paisible, des habitations sûres et des asiles tranquilles » (Esaïe 32:17-18).

Et éventuellement : « On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravage ni de ruine dans tes frontières ; mais tu appelleras tes murailles Salut, et tes portes Louange » (Esaïe 60:18). « Ceux de ton peuple seront tous des justes ; ils posséderont le pays à perpétuité, rejeton que j’aurai planté, ouvrage de mes mains, pour me glorifier. Le plus petit deviendra un millier, et le moindre, une nation puissante. Moi, l’Éternel, je hâterai ceci en son temps » (vs 21-22). La Bible nous préparait depuis longtemps pour ceci : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:5-6).

Le Nouveau Testament nous donne une description de Jésus établissant le Gouvernement de Dieu sur cette terre, face à une hostilité sans bornes. « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:13-16). Appelez cet événement bouleversant comme vous voulez, mais l’apparition de notre Messie, Jésus-Christ, viendra mettre fin à la guerre et à la souffrance humaine pour toujours.

Jésus n’a pas fixé de date précise quant à Son Second avènement, mais Il nous a donné des signes qui précéderaient Son retour. Notre civilisation a réussi à polluer la planète. Nous avons empoisonné nos ruisseaux, nos rivières, nos lacs et nos océans. Nous avons répandu des herbicides, des insecticides et des pesticides partout, enlevant au sol sa fertilité naturelle, et nous respirons l’air toxique produit par notre société industrielle. A tout cela s’ajoute notre incapacité à vivre en paix. Regardez ce qui se passe un peu partout sur toute la terre présentement, avec nos petits dictateurs qui se vantent de leurs armées et de leurs armements nucléaires. Si cela continue, la terre sera dans un chaos complet lorsque Jésus reviendra.

Mais lorsque Jésus viendra détruire toutes les armées de la terre, Ses Élus seront prêts à enseigner aux rescapés de la grande tribulation comment vivre en paix. « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Et qu’arrivera-t-il aux autres morts ? « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:5).

A suivre…




D.341 – Un Dieu de paix

paix

Par Joseph Sakala

Depuis quelques années, tout ce que nous entendons de nos chefs politiques, c’est l’établissement d’une paix dans tous les endroits où la guerre existe en ce moment. Plus on parle de paix, plus la confusion règne. Pourtant, tous ces chefs politiques présentement au pouvoir nous promettent une paix mondiale sous un régime mondial. Finiront-ils par établir cette paix, éventuellement ? Mais comment pourront-ils réussir, dans toute cette confusion qui augmente sans cesse au lieu de diminuer ? Néanmoins, il y a un Dieu dans le ciel qui nous rassure quant au fait que cette confusion cessera un jour : « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix, comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:33). Malgré que ces mots furent écrits pour nous exposer ce que Dieu veut dans Son Église, ces paroles expriment également un fondement coutumier à atteindre dans toute organisation.

Pour parvenir à cette paix, l’apôtre Jacques pose la question suivante : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Le système mondial actuel est perpétuellement axé sur la confusion, le conflit et le stress dont la source n’est nulle autre que le « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Dès nos premiers parents, Satan a aveuglé l’esprit de tous les humains, leur faisant croire que le mensonge est la vérité et que la vérité est devenue mensonge. Il est le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit continuellement dans l’esprit de ceux qui sont en rébellion contre Dieu. Donc, le seul qui peut amener une véritable paix sur cette terre est Celui qui est l’Auteur de la paix. Et cet Auteur n’est nul autre que Jésus : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en Lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix » (Éphésiens 2:14-15).

Jésus est l’Auteur de la paix, tout comme Satan est l’auteur de la confusion et du conflit. Regardons d’autres titres attribués à notre merveilleux Auteur de la paix. Avant de devenir Jésus (Emmanuel), Dieu parmi nous, Il était aussi : « Le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle » (Hébreux 13:20). Le prophète Ésaïe nous donne une description détaillée du rôle que Dieu S’est fixé pour sauver l’humanité qu’Il avait créée. « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Royaume de Dieu] est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). Avez-vous encore des doutes à savoir Qui était Jésus ? Un simple homme avec qui Dieu travaillait ? Relisez ce verset jusqu’au moment où cette vérité sera profondément imprégnée dans votre esprit.

Dans Hébreux 6:19-20, nous avons cette : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédech. » Alors, qui était Melchisédech ? « C’est ce Melchisédech, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit. A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3). Sûrement pas un simple humain.

Dans 2 Thessaloniciens 3:16, nous découvrons que Jésus est : « Le Seigneur de paix [qui] vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières. » Donc, qui est Jésus ? Il est l’incarnation de Dieu Lui-même venu sur terre pour vivre sans pécher dans la chair humaine afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache, comme la rançon pour tous les péchés du monde. Il est l’Auteur de la Paix, le Seigneur de Paix, le Prince de la Paix, le Roi de la Paix, le Dieu de Paix et Il est notre Paix. Lorsque Jésus reviendra un jour dans toute Sa Gloire et en Toute Puissance : « Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre. » (Zacharie 9:10). En ce jour : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (Romains 16:20). Et dans Ésaïe 9:6, nous découvrons que Jésus viendra : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Son nom sera enfin établi au-dessus de tous les noms.

Dans Philippiens 2:5-9, Paul nous exhorte en disant : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom. » Ce passage nous explique clairement qu’avant de devenir un homme, Jésus-Christ était Dieu au ciel, connu dans l’Ancien Testament sous les noms d’Élohim, d’Adonaï et de Yahvé. Dans le Nouveau Testament, Il est connu sous le nom de Seigneur (kurios), nom spécifiquement utilisé comme un titre donné à Dieu où à Christ.

Son nom humain était Jésus (Sauveur), mais ce nom est utilisé seulement 22 fois dans les épîtres, toujours avec l’emphase sur Son humanité. Malgré que ce fut le nom utilisé fréquemment dans l’Évangile, il est très caractéristique de constater que tous Ses disciples et d’autres croyants s’adressaient presque toujours personnellement à Lui comme « le Seigneur » et jamais simplement comme « Jésus ». Chose curieuse, les non croyants et les démons ne s’adressent jamais à Lui comme « Seigneur ». Le nom de Christ veut dire l’Oint, et est l’équivalent dans le grec à l’hébreu traduit par Messie. Ainsi « Christ » est Son titre divin en tant que « l’Oint » de Dieu. « Jésus » est Son nom humain en tant que notre Sauveur et exemple. « Seigneur » est Son titre dans Sa relation spirituelle avec ceux qu’Il a sauvés. Les trois noms sont d’une importance magistrale, Pierre a déclaré : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2:36).

Son Nom au complet, pour ainsi dire, serait « le Seigneur Jésus-Christ ». Ce nom est utilisé au complet au-delà de cent fois, Christ et le Seigneur encore plus. Dans le grand témoignage de Son exaltation à venir, Paul déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans la première lettre à son jeune évangéliste, l’apôtre commence ainsi : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance, à Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur » (1 Timothée 1:1-2). Dans sa salutation, il lui dit clairement que l’espérance du chrétien n’est pas seulement en Christ, mais c’est Christ. Dans le Nouveau Testament, l’expression « espérance » ne fait pas référence à un désir vague, mais plutôt à une confiance pleine d’assurance de l’accomplissement de quelque chose. Le centre de notre foi est la promesse formelle du retour de Christ pour compléter Son travail de rédemption.

C’est l’assurance du chrétien : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Pierre nous l’exprime ainsi : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Puisque Christ est notre espérance, elle est vivante : « Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:24-25). C’est : « Le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:26-28).

L’apôtre Paul nous rassure ainsi : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romans 5:1-2). Ce n’est pas une espérance aveugle, mais raisonnable, fondée sur Christ, une évidence solide. Donc, soyez toujours prêts à vous défendre, avec beaucoup de douceur et de respect, quoiqu’avec fermeté, auprès de tous ceux qui vous demandent la raison de l’espérance qui est en vous.

Finalement, cette espérance est fondée sur l’avènement de Jésus, car Jean nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:2-3). Nous aurons un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection. C’est une : « Espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:19-20).

Rappelez-vous toujours : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné dans sa grâce une consolation éternelle, et une bonne espérance, console vos cœurs, et vous affermisse en toute bonne doctrine et en toute bonne œuvre » (2 Thessaloniciens 2:16-17). Pour vivre en paix il faut avoir une bonne crainte de Dieu. Dans Ésaïe 8:12-13, nous voyons le prophète dire aux Juifs : « Ne dites point : Conjuration, toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées ; que Lui soit votre crainte et votre frayeur. »

Le peuple de Juda était terrifié par la perspective d’une invasion imminente par les hordes cruelles des Assyriens assistées en plus par des soldats venant des dix tribus d’Israël. Il y a vraiment de quoi être inquiet quand des « chrétiens » se joignent à des païens pour s’opposer à ceux qui défendent la Parole de Dieu ! Il semble presqu’impossible de résister à une telle attaque. Comme exemple moderne : la collaboration entre les évolutionnistes endurcis et des « chrétiens » qui croient à l’évolution, dans le but de s’opposer aux chrétiens qui sont convaincus de la vérité proclamée par la Bible d’une création littérale de tout ce qui existe par Dieu.

Cependant, c’est une raison d’être soucieux, mais non d’éprouver réellement de la crainte envers les évolutionnistes et ceux qui les appuient. Tout comme au temps d’Ésaïe, nous devons craindre Dieu et non les hommes. Au retour de Jésus, nous aurons plus de facilité à Lui expliquer pourquoi nous avions plus de foi dans Sa Parole que pas assez ! L’apôtre Pierre fait référence à ces paroles dans le Nouveau Testament lorsqu’il nous dit : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Donc, lorsque des non-croyants ou ceux qui sont prêts à faire toutes sortes de compromis s’unissent contre ceux qui croient véritablement ce que la Bible dit, la bonne réaction serait de ne pas paniquer, ni de s’arrêter à leurs attaques, ni de se choquer. Mais plutôt de se soumettre entièrement à Dieu et à Sa Parole, étant toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Mais en plus de cette espérance, vous avez la promesse de Dieu qui vous a promis de combattre pour vous en toute circonstance.

David se tenait devant Goliath, prêt à combattre pour Israël. « Le Philistin dit à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains » (1 Samuel 17:44-47).

Cela veut simplement dire que la bataille appartient au Seigneur. Ce furent des paroles de foi de la part de David comme il faisait face à Goliath. Sans armure, ni épée ou bouclier, seulement avec une fronde et quelques pierres, David était prêt à affronter ce héros des Philistins. Et, comme le Philistin s’étant levé venait et s’avançait à la rencontre de David, celui-ci se hâta et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors, David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre. Ainsi David, avec une fronde et une pierre, fut plus fort que le Philistin et il frappa le Philistin et le fit mourir. Or David n’avait point d’épée en sa main ; et David courut, se jeta sur le Philistin, prit son épée, la tira du fourreau, le tua et lui coupa la tête. Et les Philistins, voyant que leur homme vaillant était mort, s’enfuirent (1 Samuel 17:48-51).

La bataille doit toujours appartenir à Dieu. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Les batailles spirituelles ne sont pas gagnées avec des balles de fusils, ni par des élections, ni par aucune manière humaine. « Les uns se vantent de leurs chars, et les autres de leurs chevaux ; mais nous, du nom de l’Éternel, notre Dieu » (Psaumes 20:8). David nous dit : « Le roi n’est pas sauvé par sa grande puissance, et l’homme vaillant n’est pas délivré par sa grande force. Le cheval manque à sauver, et il ne délivre point par la grandeur de sa force. Voici, l’œil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui s’attendent à sa bonté, pour délivrer leur âme de la mort, et pour les faire vivre durant la famine » (Psaumes 33:16-19).

Nous avons même le mandat d’attaquer l’ennemi dans ses forteresses. Christ nous a enseigné : « …que sur cette pierre Je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Il est facile de travailler pour Dieu, car la bataille Lui appartient et qu’Il est toujours le Vainqueur. Quand tout va bien, il ne faut pas se vanter, car la bataille est Sienne. Quand la bataille est difficile, il ne faut pas désespérer non plus, car la bataille Lui appartient. Il est notre force : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Il faut toujours s’attendre à l’Éternel en toute circonstance. Dans Psaumes 37:33-35, nous lisons : « L’Éternel ne le laissera pas en son pouvoir, et ne le condamnera pas quand il sera jugé. Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux. » En dépit des succès occasionnels des méchants, nous devons attendre la voie du Seigneur. Cette expression porte en elle une anticipation des résultats utiles et non seulement l’attente dans le découragement et l’ennui en attendant que quelque chose arrive. L’essence du terme est d’être alerte, de surveiller les évènements et les activités du Seigneur, tout en réagissant dans Sa direction. En effet, c’est dans ce sens que le mot « attendre » est employé.

La grande promesse des ailes de l’aigle nous indique que notre victoire ne vient que du Seigneur. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:31). La promesse qui devient le confort de plusieurs est fondé sur le fait que l’Éternel, le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre, est Celui qui fait la promesse. « Observe l’homme intègre, et considère l’homme droit ; car il y a un avenir pour l’homme de paix. Mais les rebelles sont entièrement détruits ; l’avenir des méchants est retranché. La délivrance des justes vient de l’Éternel ; il est leur force au temps de la détresse. L’Éternel les aide et les délivre ; il les délivre des méchants et les sauve, parce qu’ils se sont confiés en Lui, » nous dit Psaume 37:37-40.