D.375 – Les oracles de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:1-4, Paul nous dit : « Quelle est donc la prérogative du Juif, ou quelle est l’utilité de la circoncision ? Elle est grande en toute manière, surtout en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés. Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge. » Cette puissante déclaration des Écritures, « les oracles de Dieu », paraît seulement trois fois dans toute la Bible. Dans notre texte plus haut, Paul met beaucoup d’emphase sur le grand privilège et la responsabilité accordés aux Juifs par Dieu qui leur donna Ses « oracles », un mot qui veut dire « prophéties divinement inspirées ».

Ensuite, Paul l’utilise pour corriger les premiers chrétiens qui n’avaient pas encore appris à déchiffrer les oracles. « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes [et femmes] faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:12-14).

Finalement, l’apôtre Pierre exhorte ses lecteurs : « Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:11). C’est-à-dire, si quelqu’un prétend prêcher la Parole. qu’il s’en tienne à la Parole. « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant » a déclaré Paul, dans 2 Timothée 4:2. Ce ne sont pas nos paroles, mais Ses Paroles qui sont puissantes. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13).

En effet, dans Actes 7:37-38, Étienne nous déclare que : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » De par toutes ces références, il devient extrêmement clair que ces Oracles de Dieu, c’est-à-dire, les Saintes Écritures, constituent les véritables Paroles du Dieu vivant. Elles furent données aux Juifs croyants et furent préservées pour nous dans nos Bibles. Il est évident que ces oracles doivent être crus, étudiés et proclamés par tous ceux qui déclarent être des chrétiens convertis.

Le fait que beaucoup de gens rejettent la Bible en proclamant qu’elle est pleine de faux enseignements, n’est que pure maçonnerie. De tels agissements démontrent simplement leur arrogance humaine. « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Sa Parole subsiste à toujours dans les cieux et elle subsistera éternellement. Jésus l’a confirmé dans Matthieu 24:35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Ce sera le critère par lequel Ses détracteurs seront jugés dans les derniers temps. Dans Apocalypse 22:18-19, Jésus nous dit : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Tout comme Dieu est en train de Se former une grande famille avec qui Jésus partagera l’univers entier, Dieu est en train de surveiller le bon fonctionnement de Son merveilleux Plan. Dans Daniel 4:13-14, le prophète  déclare : « Je regardais, dans les visions de ma tête, sur ma couche, et voici un des saints qui veillent descendit du ciel. Il cria à haute voix, et parla ainsi : Coupez l’arbre, et l’ébranchez ; abattez son feuillage, et dispersez son fruit ; que les bêtes fuient de dessous, et les oiseaux du milieu de ses branches ! » Nous voyons ici un jugement rendu sur Nébucadnetsar. Mais c’est la même chose dans tous les domaines où Dieu exerce Sa surveillance. C’est dans ce chapitre de Daniel que nous découvrons comment Dieu utilise Ses saints anges pour surveiller.

Nous avons découvert également que Dieu a agi ainsi dans le cas de Jacob. « Alors il [Jacob] eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité » (Genèse 28:12-13). Donc, on peut en déduire que, malgré les craintes de Jacob, il n’était jamais seul parce que les anges de Dieu surveillaient chacun de ses mouvements. Ainsi, nous savons qu’au moins certains anges, sinon tous, sont intensément occupés à surveiller les humains sur la terre.

Par exemple, Paul dit aux Corinthiens que, par lui et d’autres apôtres : « Vous êtes déjà rassasiés, vous êtes déjà riches, vous régnez sans nous. Et plût à Dieu que vous régnassiez, afin que nous régnassions aussi avec vous ! Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4:8-9). Le mot « spectacle » dans ce verset veut dire « théâtre » et il est traduit ainsi une seule autre fois dans le Nouveau Testament.

Dans Actes 19:29-31, nous bouquinons : « Et toute la ville fut remplie de confusion ; et ils coururent tous ensemble au théâtre, entraînant avec eux Gaïus et Aristarque, Macédoniens, compagnons de voyage de Paul. Or Paul voulait se présenter devant le peuple ; mais les disciples ne le lui permirent pas. Et même quelques-uns des Asiarques, qui étaient ses amis, l’envoyèrent prier de ne point se rendre dans le théâtre. » Il est intéressant de noter que les chrétiens, spécialement les dirigeants, sont dans un théâtre, spécialement surveillés par un auditoire qui pourrait inclure même des anges.

Paul avait mis en garde les femmes chrétiennes de se couvrir la tête. « C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur sa tête une marque de l’autorité sous laquelle elle est » (1 Corinthiens 11:10). Probablement que ces anges sont également inclus dans la grande nuée de témoins mentionnés dans Hébreux 12:1, où nous voyons : « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. » Mais pourquoi ces anges saints qui veillent désirent-ils voir ce qui se passe sur la terre ?

Dans 1 Pierre 1:11-12, le chef des apôtres déclare : « Recherchant pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Peut-être qu’ils sont anxieux, comme nous : « de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:9-12). Cela fait également partie de manière évidente de l’enseignement expliquant comment Satan sera écrasé sous nos pieds.

Dans Romains 16:19-20, Paul nous dit : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen. » C’est une promesse intrigante, suggérant que les véritables croyants pourraient éventuellement voir Satan écrasé, celui-là même qui tente perpétuellement de les dévorer. Car l’apôtre Pierre n’a-t-il pas dit, dans 1 Pierre 5:8-9 : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. »

Cette promesse est une allusion très claire à l’assurance divine annoncée dès le commencement par Dieu, dans Genèse 3:14, où nous voyons : « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Cette prophétie sera accomplie en partie lorsque, au retour de Jésus, Satan sera lié et banni dans l’abyme pendant mille années. Dans Apocalypse 20:1-2, nous lisons : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. »

En attendant ce jour, les convertis qui, dans un sens, forment par Christ la descendance spirituelle de la « femme » peuvent à répétition accomplir des victoires temporaires sur Satan en lui résistant continuellement par la foi. Pierre nous déclare : « Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:9-10). Si nous lui résistons comme Jésus l’a fait à maintes occasions, Satan fuira loin de nous. C’est d’ailleurs ce que Jacques 4:7 nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. »

De tels triomphes personnels vous aideront à obtenir des succès sur les dangereux enseignants que Satan utilise un peu partout. Dans Romains 16:17-19, Paul déclare : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. » Vous n’avez qu’à écouter certains télévangélistes pour vous apercevoir de quoi je parle.

La victoire ultime sur Satan, bien sûr, aura lieu lorsque Jésus reviendra. En attendant : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:8-10). Que vous soyez au courant ou non, « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12).

C’est en « prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin », qu’il lancera en votre direction (Éphésiens 6:16). Finalement, Paul nous dit : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:17-18). Nous pourrions, par la grâce de Dieu, infliger des blessures spirituelles à Satan lui-même.

Pour réussir dans d’autres aspects de nos vies, nous pourrions prendre conseil de Salomon qui a instruit son fils ainsi : « Mon fils, sois attentif à ma sagesse, incline ton oreille à ma prudence ; afin que tu conserves la réflexion, et que tes lèvres gardent la connaissance. Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants » (Proverbes 5:1-4). Ce chapitre cinq au complet nous indique comment bien utiliser ou mal utiliser les fonctions de notre corps physique. Sous le contrôle souverain du Dieu tout-puissant, un homme et une femme ont reçu l’habilité, par leur union, de former un humain éternel avec le pouvoir d’accepter ou de rejeter Dieu.

Ce chapitre des Proverbes montre par des contrastes que nous pouvons utiliser cette fonction divine pour susciter chez les humains, soit l’amour ou la concupiscence, soit la fidélité ou l’adultère, soit le partage ou la convoitise. Les versets nous enseignent le caractère de la promiscuité qui aboutit à la déception. « Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants » (v. 4). Les psychologues reconnaissent depuis longtemps que plusieurs prostituées se lancent dans leur métier à cause de la haine qu’elles éprouvent contre les hommes en les détruisant volontairement d’une manière consciencieuse. C’est ce que Salomon dit au verset 5, quand il déclare : « Ses pieds conduisent à la mort ; ses démarches aboutissent au Sépulcre. »

La solution serait sans aucun doute de s’éloigner de ces femmes, ne pas jouer avec le feu et éviter toutes les occasions de se faire embobiner. « Éloigne ton chemin d’elle, et n’approche point de l’entrée de sa maison » (v. 8). Les conséquences de se soumettre à la tentation seraient de perdre sa vigueur de jeunesse. « De peur que tu ne donnes ton honneur à d’autres, et tes années à un homme cruel » (v. 9). « De peur que les étrangers ne se rassasient de ta fortune, et que ce que tu auras acquis par ton travail ne passe dans une maison étrangère » (Proverbes 5:10).

Pour ce qui est de la santé : « Et que tu ne rugisses quand tu seras près de ta fin, quand ta chair et ton corps seront consumés » (Proverbes 5:11). Et que tu perdes ton estime personnel : « Et que tu ne dises : Comment ai-je haï l’instruction, et comment mon cœur a-t-il dédaigné les réprimandes ? Comment n’ai-je point obéi à la voix de ceux qui m’instruisaient, et n’ai-je point incliné mon oreille vers ceux qui m’enseignaient ? » (Proverbes 5:12-13). Et même de mettre notre vie en danger : « Peu s’en est fallu que je n’aie été plongé dans tous les maux, au milieu du peuple et de l’assemblée » (v. 14).

Par contre, l’amour conjugal est une très belle chose. Dans Proverbes 5:15-20, nous lisons : « Bois des eaux de ta citerne, et des ruisseaux de ton puits. Tes fontaines doivent-elles se répandre dehors, et tes ruisseaux d’eau sur les places publiques ? Qu’ils soient à toi seul, et non aux étrangers avec toi. Que ta source soit bénie ; et réjouis-toi de la femme de ta jeunesse, comme d’une biche aimable et d’une chèvre gracieuse ; que ses caresses te réjouissent en tout temps, et sois continuellement épris de son amour. Et pourquoi, mon fils, t’égarerais-tu après une autre, et embrasserais-tu le sein d’une étrangère ? » Rappelle-toi que rien de cela n’est fait dans le secret. « Car les voies de l’homme sont devant les yeux de l’Éternel, et il pèse toutes ses démarches » (Proverbes 5:21).

Nous devrions nous éloigner de tout péché, car le péché nous tend un piège afin que nous y retournions. « Le méchant sera pris dans ses iniquités, et il sera retenu dans les cordes de son péché. Il mourra, faute d’instruction, et il ira errant par la grandeur de sa folie » (Proverbes 5:22-23). Oui, tout cela mène l’homme dans la grande folie par manque d’instruction et, à la fin, une honte totale ainsi que la destruction. Mais heureusement que la Bible nous déclare que Dieu est amour et, malgré notre folie, Dieu veille constamment sur nous.

Dans 1 Jean 4:16-19, l’apôtre nous dit : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » Il est dit que le verset le plus cité dans la Bible est Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

C’est un témoignage magnifique de l’amour que Dieu manifeste pour nous et sans lequel personne ne connaîtrait Dieu. Mais : « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:19). Car : « Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables » (Hébreux 1:9). Comment se fait-il que « Dieu [ait] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » ? (Romains 5:8). Parce que : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). L’amour humain est habituellement réciproque, puisque nous aimons lorsque nous sommes aimés en retour.

Tandis que ceux qui sont régénérés dans la foi ont le commandement de s’aimer entre frères et sœurs par Christ, et le mari régénéré reçoit le commandement d’aimer son épouse, comme Jésus a unilatéralement aimé Son Église. Cette sorte d’amour n’est pas normal, c’est l’amour de Dieu en nous. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Le mot « amour », sous toutes ses formes variées, paraît au moins 700 fois dans la Bible. La vaste majorité des références ne tentent pas de décrire l’amour de Dieu. Le centre d’intérêt est, soit notre responsabilité d’aimer : « l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force » (Deutéronome 6:5), ou bien comme dans Michée 6:8 où : « Il t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? »

Évidemment, nous expérimentons l’amour de Dieu pour nous lorsque nous sommes sauvés. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

 Dans Jean 3:16, nous lisons : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Il y a beaucoup de promesses merveilleuses adressées au croyant dans l’Évangile de Jean. Plusieurs de ces promesses sont des choses qui vont arriver. Concernant l’enseignement sur le Saint-Esprit qui vit en nous, Christ a déclaré, dans Jean 4:14 : « Mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Pareillement, dans Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ;  celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Et, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Tous nos besoins profonds se trouvent comblés en Lui. Dans Jean 10:27-28, Jésus nous dit : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. » En Christ, nous somme en parfaite sécurité. Pourquoi ? Dans Jean 5:24-25, Jésus à déclaré : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. »

Par conséquent, nous n’avons pas à craindre la mort. Dans Jean 11:25-26, Jésus nous dit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Dans le verset du début, si seulement nous croyions que Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ! Jésus voulait savoir si Ses disciples croyaient en cela et Christ les a mis à l’épreuve.

Jésus a questionné Ses disciples pour savoir s’ils savaient qui Il était : « Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste; les autres, Élie; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais Mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:14-17). Cette étonnante affirmation de foi venait de Pierre comme du porte-parole des autres, mais elle fut sans doute partagée par tous Ses disciples. Car, Jésus avait demandé : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Jésus avait lancé la question à tous Ses disciples.

Cette question s’applique également aujourd’hui, aux chrétiens qui se disent bien convertis à Jésus. Avant de connaître le Christ, ils étaient probablement tous des disciples de Jean le Baptiste qui les avait dirigé vers Jésus. Ils avaient tous entendu son témoignage au sujet de l’identité de Christ. Jean, à un moment donné, a déclaré : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Pourtant, comme ils Le suivaient, ils ont souvent entendu Jésus parler de Lui dans les termes « Fils de l’homme ». Plus de trente fois dans l’Évangile de Matthieu, Jésus S’est identifié comme Fils de l’homme, mais pas une seule fois comme Fils de Dieu. Cependant, Jésus accepta la déclaration de Jean comme étant véritable, lorsqu’Il dit que le Père est celui qui L’a fait connaître.

En effet, il est absolument essentiel qu’une personne Le croit pour être sauvée. Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Pourtant, Jésus voulait qu’on Le connaisse comme le Fils de l’homme, peut-être afin qu’on n’oublie jamais que Jésus, au travers de Dieu, est également homme, comme nous. Et en tant qu’homme, Jésus fut éprouvé en toutes choses. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

L’apôtre Jean a connu le grand bonheur de voir Christ une autre fois avant de mourir. Après avoir confié le rôle de chef des apôtres à Pierre, Il S’est mis a chercher Jean. « Pierre donc l’ayant vu, dit à Jésus : Seigneur, et celui-ci, que lui arrivera-t-il ? Jésus lui dit : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi. Le bruit se répandit donc parmi les frères, que ce disciple ne mourrait point. Cependant Jésus ne lui avait pas dit : Il ne mourra point ; mais : Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? » (Jean 21:21-23). Ce que Jésus leur annonçait, c’était que Jean aurait la vision, de son vivant, du déroulement devant ses yeux de tous les évènements de l’Apocalypse. Et c’est ce qui est arrivé, car en plus d’avoir écrit tout ce qu’il a vu : « C’est ce disciple qui rend témoignage de ces choses, et qui les a écrites ; et nous savons que son témoignage est véritable » (Jean 21:24).

Bien que Jésus vive maintenant dans Son corps glorieux, Apocalypse 1:13-15 nous dévoile ceci : « Et, au milieu des sept chandeliers quelqu’un de semblable au Fils de l’homme, vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs, comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu ; ses pieds, semblables à un cuivre très fin, étaient embrasés comme par une fournaise, et sa voix était comme la voix des grosses eaux. » Malgré que Jésus soit véritablement le Fils du Dieu vivant, Il est aussi notre « Homme dans la gloire », tel qu’il paraîtra dans toute Sa splendeur lors de Son avènement.




D.361 – Selon la Parole de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 119:169-170, David déclare : « Éternel, que mon cri vienne en ta présence ! Rends-moi intelligent, selon ta parole. Que ma supplication vienne devant toi ! Délivre-moi, selon ta promesse ! » Vous avez ici la réponse à chaque délivrance de David, parce qu’elle était toujours demandée selon la Parole de Dieu. Et la volonté de Dieu se fait toujours selon le Saint-Esprit. « Je vous dis ces choses, tandis que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:25-27).

Notre esprit ne pourrait jamais saisir les vérités éternelles de Dieu, si ce n’est par la révélation de l’Esprit de Christ qui nous est accordé lors du salut. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Plusieurs passages utilisent l’expression « selon ta Parole », car rien de ce que nous puissions faire ne plait plus à Dieu que nos efforts à exalter Sa Parole dans notre vie. Regardons cette belle prière de David au Seigneur Dieu : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande » (Psaume 138:2-5).

Chaque créature, sur cette terre, sera un jour jugée selon ce qui est écrit dans les livres de Dieu et personne n’y échappera. « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:12). Tous seront enseignés par Dieu, au travers des Élus de Christ qui auront été préalablement instruits par Sa Parole. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation, » nous dit 2 Corinthiens 5:16-18.

Sans cela nous serions dénués de compréhension et de sagesse. Mais par la méditation et la lecture de Sa Parole, après avoir reçu le salut, nous croissons efficacement en privilège et en maturité. Notre esprit s’affermit par la mémorisation de Sa Parole grâce à l’étude régulière ; il devient prêt et sanctifié par l’accumulation de Son instruction. Afin que vous : « soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Mais également pour discerner la différence entre les choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:10). Et le Psaume 119 se termine par une prière de David pour tous : « Que ta main me soit en aide ! Car j’ai fait choix de tes ordonnances. Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! Je suis errant comme une brebis perdue : cherche ton serviteur, car je n’ai point oublié tes commandements » (Psaume 119:173-176).

Les hommes n’ont cependant pas voulu agir selon la Parole de Dieu et Celui-ci a été obligé de les corriger sévèrement, par un déluge mondial. Toutefois, dans Genèse 9:8-15 : « Dieu parla aussi à Noé, et à ses fils avec lui, en disant : Quant à moi, voici, j’établis mon alliance avec vous, et avec votre postérité après vous ; et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail, et tous les animaux de la terre avec vous, tous ceux qui sont sortis de l’arche jusqu’à tous les animaux de la terre. J’établis donc mon alliance avec vous, et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. Et Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que je mets entre moi et vous, et tous les êtres vivants qui sont avec vous, pour les générations à toujours : Je mets mon arc dans les nuées, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre. Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair.»

Les chrétiens qui acceptent le concept d’ères géologiques auront toujours à expliquer le grand déluge en assumant que ce n’était pas vraiment un déluge mondial. Ils réalisent qu’un déluge qui ferait monter les eaux au-dessus de toutes les montagnes qui sont sous le ciel pour qu’elles soient recouvertes, et dans lequel déluge toute vie fut détruite à la grandeur du globe terrestre, aurait sans doute éliminé toute preuve des soi-disant ères géologiques également.

Pourtant, nous pouvons lire, dans Genèse 7:18-23 : « Et les eaux grossirent et crûrent fort sur la terre ; et l’arche flottait à la surface des eaux. Et les eaux grossirent prodigieusement sur la terre ; et toutes les hautes montagnes qui sont sous tous les cieux, furent couvertes. Les eaux s’élevèrent de quinze coudées au-dessus ; et les montagnes furent couvertes. Et toute chair qui se mouvait sur la terre, expira, tant des oiseaux que du bétail, des animaux et de tous les reptiles qui se traînent sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui était sur la terre ferme, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. »

Alors, ces « chrétiens » ont suggéré de modifier le récit biblique du Déluge par un débordement de la rivière Euphrate, ou quelque chose du genre qui aurait détruit seulement les peuples connus dans le monde à ce moment-là. Il existe de nombreux problèmes avec ce déluge local néanmoins. Mais leur meilleur argument fait cependant de Dieu un menteur. Dieu avait promis à Noé qu’un déluge de ce genre n’aurait plus jamais lieu sur la terre. Pourtant, il y a eu d’innombrables débordements de rivières, de violents tsunamis, des pluies torrentielles régionales, durant les quatre millénaires depuis les jours de Noé. Si la promesse de Dieu avait fait référence à des déluges comme ceux-là, alors Dieu n’aurait pas gardé Sa Parole.

Mais Dieu ne ment pas, et Il a gardé Sa promesse, car il n’y a jamais eu un autre Déluge et : « celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu » (1 Jean 5:10). Les évolutionnistes théistes, les créationnistes progressifs et tous les autres qui croient aux ères géologiques, au lieu de la Parole de Dieu, feraient mieux de repenser leur position. Selon la volonté de Dieu, le monde ne se ramasserait pas des trésors sur la terre, mais plutôt au ciel, s’ils comprenaient que notre passage sur terre dans ce corps n’est que temporaire. Mais à cause du péché et de la détérioration de la situation personnelle, Dieu a été obligé de tout détruire et recommencer à neuf.

Alors, dans Luc 12:33-34, Jésus est venu pour enseigner les gens : « Vendez ce que vous avez, et le donnez en aumônes ; faites-vous des bourses qui ne s’usent point, un trésor dans les cieux qui ne manque jamais, d’où les voleurs n’approchent point, et où la teigne ne gâte rien. Car où est votre trésor, là aussi sera votre cœur. » Jésus a souvent parlé contre le fait d’accumuler des richesses sur terre. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point » (Matthieu 6:19-20).

Dieu n’est pas contre la richesse, mais Il est contre le fait de s’attacher à la richesse et de délaisser Dieu. Regardons ce que Jésus a dit à l’homme riche : « Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu as, et le donne aux pauvres ; et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela, viens et suis-moi. Mais quand le jeune homme eut entendu cette parole, il s’en alla tout triste ; car il possédait de grands biens. Alors Jésus dit à ses disciples : Je vous dis en vérité qu’un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux » (Matthieu 19:21-23). La Parole de Dieu ne peut pas se contredire, alors cette instruction doit être modérée pour inclure la responsabilité de pourvoir aux besoins de tous les membres de sa maison. « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle, » dit Paul, dans 1 Timothée 5:8.

Pareillement, les enfants ne doivent pas ramasser de l’argent pour prendre soin des parents, mais les parents pour les enfants. « Voici, pour la troisième fois je suis prêt à aller vers vous ; et je ne vous serai point à charge, car ce ne sont pas vos biens que je cherche, c’est vous-mêmes ; car ce n’est pas aux enfants à amasser pour leurs parents, mais c’est aux parents à amasser pour leurs enfants » (2 Corinthiens 12:14). Par contre, Paul dit aussi : « Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:28).

Nous sommes encouragés à aider les autres, au besoin. « Au reste : Celui qui sème chichement moissonnera chichement, et celui qui sème abondamment moissonnera aussi abondamment. Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:6-9). Paul nous dit que : « Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien » (Romains 12:8-9).

Tout ce que nous avons vient de Dieu et nous devrions être habitués à Lui rendre honneur selon Son instruction providentielle, tout en accordant aux pauvres selon ce qui dépend de nous, sans négliger les nôtres, car celui qui ne prend pas soin des membres de sa propre famille est pire qu’un infidèle. Mais quand les actions des hommes ne correspondent pas à celles de Dieu les choses commencent encore une fois à se détériorer. Et Dieu fut jadis obligé de défendre Son peuple de nouveau, comme dans le cas de Samson.

Dans Juges 13:17-20, nous lisons : « Manoah dit encore à l’ange de l’Éternel : Quel est ton nom, afin que nous t’honorions, quand ce que tu as dit sera arrivé ? Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi t’informes-tu ainsi de mon nom ? Il est Merveilleux. Alors Manoah prit le chevreau de lait, et l’offrande, et les offrit à l’Éternel, sur le rocher. Et il se fit une chose merveilleuse, à la vue de Manoah et de sa femme ; comme la flamme montait de dessus l’autel vers les cieux, l’ange de l’Éternel monta aussi dans la flamme de l’autel. Manoah et sa femme, voyant cela, tombèrent le visage contre terre. » Cet événement eut lieu pendant une grande période d’apostasie d’Israël, alors que le peuple était depuis quarante ans sous le règne des Philistins.

Il s’agissait d’un couple de la tribu de Dan qui priait Dieu pour avoir un fils, et Dieu a finalement exaucé leur prière. L’Ange de l’Éternel est venu porter la bonne nouvelle à Manoah et à son épouse qu’elle serait enceinte. Son fils serait le puissant Samson qui libérerait son peuple. Mais c’est l’Ange Lui-même qui devient intriguant, ici. Son nom était « Merveilleux ». Le même nom est traduit « Admirable », dans Esaïe 9:5-6, où Dieu déclare : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Comment peut-on lire cela et prêcher encore que Jésus est une deuxième personne dans une trinité ?!

L’Ange du Seigneur n’était nul autre que le Fils de Dieu dans une des Ses apparitions où le Dieu invisible décida de Se manifester visiblement à l’homme. La Bible nous dit : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection. » À certaines occasions, Celui qui est appelé l’Ange du Seigneur, ou Ange de Sa Face, comme dans Esaïe 63:9 : « Dans toutes leurs détresses il a été en détresse, et l’Ange de Sa Face les a délivrés ; lui-même il les a rachetés dans son amour et dans sa miséricorde ; il les a soutenus, et les a portés sans cesse aux jours d’autrefois, » est clairement Dieu Lui-même.

Il est également appelé « l’ange qui m’a délivré de tout mal » par Jacob, devenu Israël, dans Genèse 48:15-16 : « Et il bénit Joseph, et dit : Que le Dieu, devant la face duquel ont marché mes pères, Abraham et Isaac, le Dieu qui a été mon berger depuis que j’existe jusqu’à ce jour, que l’ange qui m’a délivré de tout mal, bénisse ces enfants, et qu’ils portent mon nom et le nom de mes pères Abraham et Isaac, et qu’ils multiplient très abondamment sur la terre ! » Nous voyons clairement par ces noms qu’il s’agissait de Dieu Lui-même. Le même qui S’est incarné en la personne de Jésus-Christ, (le Sauveur-Oint), Emmanuel (Dieu avec nous) très bien identifié dans Matthieu 1:23. Car : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18).

Dieu S’est déjà révélé Lui-même de cette façon aux grands hommes de Dieu, et ensuite même à un couple inconnu, Joseph et Marie. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Et, un jour, Dieu viendra vivre avec les hommes. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:3).

Vous souvenez-vous de Bath-Shéba ? Elle était l’épouse d’Urie le Héthien, un des généraux de David. Lors d’une absence d’Urie qui était allé au combat, David aperçut de son toit Bath-Shéba en petite tenue et David la fit venir vers lui, coucha avec elle, puis elle tomba enceinte. Lorsque David l’apprit, il fit envoyer Urie avec les serviteurs du roi contre la ville que son armée assiégeait. Mais, du haut de la muraille, les archers de l’ennemi tirèrent et quelques-uns des serviteurs du roi David sont morts ; Urie, le Héthien, est mort aussi. Or, la femme d’Urie apprit que son mari était mort et elle en prit le deuil. Quand le deuil fut passé, David l’envoya chercher et la recueillit dans sa maison, et elle fut sa femme, et elle lui enfanta un fils.

Mais l’action de David déplut à l’Éternel. « Et l’Éternel envoya Nathan vers David ; et il vint à lui et lui dit : Il y avait deux hommes dans une ville, l’un riche et l’autre pauvre. Le riche avait du gros et du menu bétail en fort grande abondance. Mais le pauvre n’avait rien du tout, qu’une petite brebis qu’il avait achetée et nourrie, et qui avait grandi chez lui et avec ses enfants, mangeant de ses morceaux, buvant de sa coupe et dormant dans son sein ; et elle était comme sa fille. Mais un voyageur étant venu chez cet homme riche, il a épargné son gros et son menu bétail, et n’en a point apprêté au passant qui était venu chez lui ; mais il a pris la brebis de l’homme pauvre, et l’a apprêtée pour l’homme qui était venu chez lui » (2 Samuel 12:1-4).

« Alors la colère de David s’embrasa fort contre cet homme ; et il dit à Nathan : L’Éternel est vivant ! l’homme qui a fait cela est digne de mort. Et pour cette brebis il en rendra quatre, puisqu’il a fait cela et qu’il a été sans pitié. Alors Nathan dit à David : Tu es cet homme-là ! Ainsi dit l’Éternel, le Dieu d’Israël : Je t’ai oint pour roi sur Israël, et je t’ai délivré de la main de Saül ; Je t’ai même donné la maison de ton seigneur, et les femmes de ton seigneur dans ton sein, et je t’ai donné la maison d’Israël et de Juda, et si c’était peu, je t’eusse ajouté telle et telle chose. Pourquoi donc as-tu méprisé la parole de l’Éternel, en faisant ce qui lui déplaît ? Tu as frappé de l’épée Urie, le Héthien ; tu as pris sa femme pour en faire ta femme, et lui, tu l’as tué par l’épée des enfants d’Ammon » (2 Samuël 12:5-9).

Dans les versets 10 à 14, nous lisons : « Et maintenant, l’épée ne s’éloignera jamais de ta maison, parce que tu m’as méprisé, et que tu as enlevé la femme d’Urie, le Héthien, afin qu’elle fût ta femme. Ainsi dit l’Éternel : Voici, je vais faire sortir de ta propre maison le malheur contre toi ; je prendrai tes femmes sous tes yeux, et je les donnerai à un de tes proches, et il couchera avec tes femmes, à la vue de ce soleil. Car tu l’as fait en secret; mais moi je le ferai en présence de tout Israël et à la face du soleil. Alors David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point ; toutefois, parce qu’en cela tu as donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer, le fils qui t’est né mourra certainement. »

Dans 2 Samuël 12:22-24, David crie vers l’Éternel : « Il dit : Quand l’enfant était encore en vie, j’ai jeûné et j’ai pleuré ; car je disais : Qui sait si l’Éternel n’aura point pitié de moi, et si l’enfant ne vivra point ? Mais maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Pourrais-je le faire revenir ? Je m’en irai vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi. Et David consola sa femme Bath-Shéba ; et il vint vers elle, et coucha avec elle ; et elle enfanta un fils qu’il nomma Salomon. » La mort d’un être cher apporte beaucoup de peine, mais la mort d’un enfant bien-aimé encore plus. Cependant, pour un chrétien, Paul nous déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14).

Mais qu’est-ce qui est arrivé à l’enfant né dans le péché de David et Bath-Shéba ? Il n’a jamais eu l’occasion de se repentir ; donc, a-t-il été rejeté par Christ ? Bien sûr que non ! Jésus a dit : « Laissez les petits enfants, et ne les empêchez point de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent » (Matthieu 19:14). La Bible parle effectivement d’une Deuxième Résurrection que presque toutes les églises du monde appellent la résurrection de la condamnation et, donc, destinée à la destruction. Néanmoins, rien ne peut être plus loin de la vérité. Elle sera la résurrection de la grande moisson qui viendra s’ajouter aux nations qui se convertiront durant le Millenium. Apocalypse 21:24 nous dévoile : « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à Sa lumière, et les rois [Élus de la première résurrection] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Imaginez ces petits enfants mort-nés, ou avortés, qui n’ont jamais commis de péchés, mais qui ont été engendrés par des parents qui ont péché. Jésus, venant vers eux, leur dira : « Je suis votre Créateur, l’Agneau de Dieu, qui ôtera vos péchés du monde, car Je suis mort pour les innocents comme vous. » Et ils seront en sécurité avec Lui. Même s’il n’y a pas d’Écriture spécifique sur le sujet, nous connaissons tous l’amour du Père et de Sa Parole, et il n’y a aucune injustice en Lui. Tous ces enfants, depuis le commencement du monde, s’ajouteront à tous ceux qui seront sauvés par la foi en Jésus avec l’ouverture des livres de la Bible qui leur seront enseignés et ils seront tous inscrits dans le Livre de Vie, qui sera également ouvert pour les accueillir.

Ils sont tous morts attendant la résurrection à la vie où ils recevront des corps en santé. « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5). Car : « La voie de Dieu est parfaite ; la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est un bouclier pour tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? » (Psaumes 18:31-32).

C’est avec cette perfection divine que Paul s’adresse à la congrégation des saints à Thessalonique pour leur déclarer : « Nous rendons toujours grâces à Dieu pour vous tous, faisant mention de vous dans nos prières ; nous  souvenant sans cesse, devant Dieu notre Père, des œuvres de votre foi, des travaux de votre charité, et de la fermeté de votre espérance, en notre Seigneur Jésus-Christ ; sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection » (1 Thessaloniciens 1:2-4). Paul avait commencé le travail à Thessalonique et lorsqu’il fut contraint de les laisser, il a maintenu  un contact actif avec la congrégation et sa première épître contient des encouragements pour ces chrétiens. Paul mentionne leurs forces et il serait bon que nous notions ces belles qualités.

Paul mentionne la foi, l’amour et l’espérance, si communs dans les écrits du Nouveau Testament. « Sachant, frères bien-aimés de Dieu, votre élection. Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions » (1 Thessaloniciens 1:4-6). Nous voyons clairement que Dieu avait choisi de faire Son œuvre de grâce en eux par Sa Parole et Son Esprit Saint. Et ils avaient reçu la Parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions.

Ensuite, Paul les recommande pour leur amour : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). Leur témoignage n’avait pas seulement influencé leur localité, mais avait débordé au-delà. De plus, ils venaient d’entrer dans la bonne adoration de Dieu en maintenant une doctrine pure : « Car ils racontent eux-mêmes quel accès nous avons eu auprès de vous, et comment vous vous êtes convertis des idoles à Dieu, pour servir le Dieu vivant et vrai » (v. 9). Finalement, Paul les recommande : « pour attendre des cieux son Fils, qu’il a ressuscité des morts, Jésus, qui nous délivre de la colère à venir » (v. 10).

Ah, si seulement nos églises d’aujourd’hui avaient la même perspective sur le passé, le présent et le futur travail de Christ. Puissent nos vies porter attention aux mêmes détails, et avoir les mêmes buts que ceux de l’Église à Thessalonique. La pureté dans la doctrine et une vie au service des autres constituent les meilleures façons d’attendre le retour de Jésus. Il faut reconnaître que le travail est un don de Dieu. Dans Ecclésiaste 3:12-14, Salomon nous dit : « J’ai reconnu qu’il n’y a rien de bon pour les hommes, que de se réjouir et de bien faire pendant leur vie. Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. » Certaines personnes semblent croire que travailler pour vivre est une imposition d’une société corrompue. Puisqu’elles sont nées sans faire aucun choix, elles croient alors que le monde leur doit une subsistance. Le travail est-il une punition à cause du péché ?

Dieu a dit à Adam que : « le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:17). « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière, » dit Dieu à Adam, au verset 19. Mais le travail comme tel ne serait pas une punition, car même avant de pécher : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Et même dans le Royaume : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront, » nous confirme Apocalypse 22:3. Même dans cette vie, le travail est une bénédiction lorsque nous le voyons comme un don de Dieu.

Mais quand nous le considérons comme une corvée, le travail peut en effet être regardé comme une punition. Pourtant, Jésus a bien dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). Si le fait d’être obligés de travailler nous encourage à venir vers Christ pour le salut et la paix de l’esprit, alors Paul avait entièrement raison de dire : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur » (Colossiens 3:23-24).

Comme Abraham que Dieu éprouva et à qui Il dit : « Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai » (Genèse 22:1-2). Il y a plusieurs amours dans le monde, amour romantique, amour marital, amour érotique, amour fraternel, amour paternel et maternel, amour patriotique, amour familial, et amour pour toutes sortes de choses, comme les animaux, la nourriture, l’argent, les sports, etc. Mais que constitue le plus grand amour ? L’amour est probablement le plus puissant mot de la Bible et, par le principe de la première mention des mots bibliques importants, le premier endroit où le mot amour est mentionné nous donne la clé de son usage au travers la Bible.

Il est surprenant que « amour » soit utilisé dans notre texte en parlant d’un amour du père pour son fils, d’Abraham pour Isaac, le fils de la promesse. De plus, le père se fait dire par le véritable Dieu qui a fait la promesse, d’offrir son fils bien-aimé en sacrifice ! Dans le Nouveau Testament : « Par la foi, Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). Nous savons, par cette scène remarquable, que Dieu voulait offrir Son propre Fils bien-aimé en sacrifice pour les péchés du monde. Et personne n’allait Lui retenir la main.

Cela nous prouve, sans aucun doute, que l’amour d’un père pour son fils est une image terrestre du grand amour divin du Père pour Son Fils unique engendré par Son Esprit. Cela veut également dire que l’amour de Dieu le Père pour Dieu le Fils est la source ultime de tout amour, car il existait déjà avant le commencement du monde. Lorsque Jésus a prié au Père, le soir de Sa mort, Il venait de confirmer cette vérité. « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). En effet : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:8-10). Et l’amour éternel manifesté par cet acte est la source de tout l’amour ici sur terre.




D.298 – Bonne odeur de Christ devant Dieu

 

Par Joseph Sakala

Je ne connais personne qui, lorsqu’il veut bien manger au restaurant, n’est pas attiré par la bonne odeur de ce qui apparaît au menu, en entrant dans l’établissement. C’est très bien pour la nourriture, mais saviez-vous que celui qui se dit chrétien doit aussi dégager la bonne odeur que Jésus a laissée dans notre vie lorsqu’Il est monté au ciel ? Regardons ensemble ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 2:14-17, sur le sujet : « Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent : à ceux-ci [qui périssent], une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là [les sauvés], une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu en Christ. »

Beaucoup trop de télévangélistes se glorifient par leur évangile de salut qui est loin de ce que Jésus est venu nous apporter, lequel sera prêché dans Son Royaume par Ses Élus lors de Son avènement glorieux. Nombreux sont les « apôtres » autodidactes, devenus multimillionnaires à proclamer leur salut facile, en autant que vous achetiez leur documentation clamant comment parvenir au ciel en demeurant fidèles à leur congrégation. Mais soyez prêts à vous nourrir également de leurs « doctrines » qui ne correspondent pas aux instructions de la Parole de Dieu. Parce que ces enseignants ont reçu l’esprit du monde dispensé gratuitement : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Jésus, qui est l’image de Dieu, recherche des disciples instruits par le Saint-Esprit, à Son image. Donc, l’apôtre Paul déclare : « Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles. Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur, pour l’instruire ? Or nous, nous avons la pensée de Christ. »

Le mot « spirituel » utilisé ici est le mot grec pneumatikos duquel les théologiens ont formé le mot « pneumatologie »[1] ou la doctrine du Saint-Esprit. Ainsi, une personne « spirituelle » est, non seulement née spirituellement par sa foi en Christ dans une vie renouvelée par la puissance du Saint Esprit, mais elle s’efforce aussi avec application de se laisser guider par lEsprit en elle, afin de comprendre et d’obéir aux enseignements bibliques qui lui sont inspirés. Donc, en tant que personne spirituelle, nous avons la pensée de Christ et sommes capables de juger toutes choses selon les standards spirituels révélés dans la Bible.

« Et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Ceux, en effet, qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair, tandis que ceux qui vivent selon l’esprit s’affectionnent aux choses de l’esprit. Et l’affection de la chair, c’est la mort, tandis que l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ; car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut [même pas]. Or ceux qui vivent selon la chair ne sauraient plaire à Dieu » (Romains 8:4-8).

Subséquemment, le véritable converti prie afin de prendre des décisions selon la volonté du Père : « car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » (Romains 8:14). Soyons alors remplis de l’Esprit ; chantant et célébrant de tout notre cœur les louanges du Seigneur. Dans Éphésiens 5:20-21, Paul nous déclare : « Rendez continuellement grâces pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ. » Ce qui est bien remarquable chez ce chrétien, c’est la manifestation du fruit de l’Esprit. Car : « le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses » (Galates 5:22-23). La nature humaine est incompétente quant à produire ce fruit, car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu.

Toutefois, la personne spirituelle est capable de discerner et d’évaluer toutes choses selon les standards divins, mais, malencontreusement, cet individu sera fréquemment ignoré par les gens non convertis de son entourage, simplement parce que : « l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14). Alors, ne nous préoccupons pas de ces choses, car : « Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle » (Galates 6:8).

Dans notre ère de vidéos et de cellulaires, où tout se fait vite, les chrétiens sont en danger d’oublier et de négliger l’importance primordiale de la lecture. Dans les nombreuses instructions de Paul à son jeune évangéliste Timothée, l’apôtre l’exhorte ainsi : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté. Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4:12-16).

Le mot lecture utilisé par Paul est anagnosis, un mot composé qui veut dire « connaissance renouvelée ». Un sermon ou une conférence fournie est une connaissance entendue. Un film ou une vidéo éducationnels sont une connaissance visuelle. Ils sont rapidement assimilés et ne laissent pas beaucoup de temps à la réflexion. Tandis que la lecture nous fournit une connaissance que nous pouvons lire, méditer, vérifier et revérifier encore et encore, jusqu’au moment où la connaissance est imprégnée en toute sécurité dans notre esprit. En effet, il est nécessaire pour les étudiants de prendre des notes lorsqu’ils entendent un sermon ou une conférence et même quand ils visionnent un film, s’ils veulent retenir quelque connaissance utile pour leurs besoins.

L’importance d’une lecture ou d’une instruction verbale sérieuse suppose une attention appuyée d’une concentration profonde dans la persévérance, si le résultat désiré doit être atteint. Le Jour de la Pentecôte, nous apprenons que ceux qui reçurent de bon cœur la parole de Pierre furent baptisés ; et ce jour-là, environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Notez bien le résultat, maintenant : « Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières » (Actes 2:42). Lire et étudier les Écritures est primordial dans un ministère chrétien qui doit porter des fruits.

Mais même cela ne suffit pas, car la Bible nous commande d’être prêts à répondre aux questions de ceux qui chercheraient à dénigrer la connaissance que nous devons partager. Alors, voici ce que le chef des apôtres nous dit, dans 1 Pierre 3:15-17 : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal. »

Pour accomplir cela, une étude régulière de la Bible est primordiale, mais également des articles inspirés par d’autres que Dieu éclaire, afin d’être toujours sur la même longueur d’onde que le Saint-Esprit. Les vérités venant de l’Esprit doivent être partagées et non gardées pour soi. Ce genre de partage n’est pas du plagiat, car c’est ce que l’Esprit nous commande. Les enseignants qui refusent de faire cela finissent par se créer des doctrines personnelles dans un esprit fermé, doctrines que tout serviteur de Dieu vraiment converti reconnaît comme fausses, à l’inverse de ceux qui continuent à les prêcher. Un ministre de Dieu efficace est un chrétien bien informé, armé de faits bibliques, conseillé par la Parole de Dieu et préparé afin d’être capable de pratiquer fidèlement le service spirituel, comme témoin véritable de Christ.

Il est vraiment intéressant d’apprendre que Paul, à la veille d’être martyrisé, alors qu’il fut enfermé dans une prison froide et insalubre à Rome, désirait encore lire ses livres. Voici l’instruction qu’il donna au jeune Timothée : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Le chrétien consciencieux ne devrait jamais cesser d’étudier afin d’être fermement attaché à cette instruction de Pierre qui a dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18).

Dans ses instructions à Timothée, Paul lui dit : « repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26). La douceur et la patience sont des vertus chrétiennes puissantes dans n’importe quelle occupation. Cependant, enseigner requiert également d’autres attributs qui sont efficacement expliqués par Paul ici. Considérons seulement quatre de ces exhortations aux enseignants que Dieu appelle.

Dans 2 Timothée 1:13-14, Paul lui déclare : « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. » Dans 2 Timothée 2:16-17, Paul l’exhorte ainsi : « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. » Dans 2 Timothée 4:2-3, Paul insiste : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises. » Notez que les télévangélistes ont tous des « doctorats » associés à leur nom. La saine doctrine est le fondement de tout.

Et finalement, dans 2 Timothée 2:1, Paul souligne : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ. » Cela nous indique clairement qu’il est possible d’être fort et doux en même temps. Un ministre qui se prétend enseignant du Christ et qui prêche autre chose que Sa volonté est une disgrâce envers Son appel. Dans 2 Timothée 1:7, Paul lui dit : « Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence. N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu. » Et, au verset 14, Paul insiste : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. »

Jésus attend de nous que nous soyons diligents dans l’utilité des dons qu’Il nous a donnés. À son jeune évangéliste, Paul dit : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Cela requiert des études de la Parole de Dieu. Dans 2 Timothée 3:14, prévoyant des temps durs pour la spiritualité et la moralité, Paul déclare : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises. » Cette exhortation de Paul le préparait, et nous aussi en tant que Ses serviteurs, à recevoir cette inspiration divine pleine d’autorité, pour les derniers jours.

Alors, dans 2 Timothée 4:1-8, Paul déclare : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère. Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »

En tant que véritable chrétien, ouvrez grand les yeux et croyez à cette Parole. Les faux docteurs et les faux ministres ont également été prophétisés ! Vous savez que, plus les derniers temps arrivent, pire est la situation spirituelle du monde. Alors, quand vous écoutez un prêcheur à la télévision ou ailleurs, soyez d’autant plus sur vos gardes, car vous devez soupçonner qu’il s’agit peut-être d’un de ces faux ministres qui prêchent Christ sans la force de Sa saine doctrine.

Peu importe les circonstances, le vrai enseignant chrétien doit maintenir la saine doctrine dans son enseignement. Il doit être également doux et fort, sachant comment choisir les Écritures pertinentes pour son message, et vivre simplement et continuellement selon la Parole de Dieu. « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11).

Le désir de chaque enseignant devrait se résumer à vouloir faire la volonté de Dieu dans la propagation de Son Évangile. Cette attitude déterminera ce qu’il fera, peu importe les circonstances, car plaire à Dieu deviendra son ambition et fera toute la différence dans l’exécution de son ministère. Les Écritures nous indiquent plusieurs façons par lesquelles notre confiance au service du Seigneur croîtra. Par exemple : « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification » (Romains 15:1-2). Ceci pourrait même devenir notre critère de base. Beaucoup trop de prédicateurs, dans leur façon de prêcher, nous indiquent clairement que la convoitise des richesses et du pouvoir les stimule plus dans leur mission que de plaire à Dieu.

Mais la Parole de Dieu nous commande que nos pensées ou actions ne devraient jamais être gouvernées par de telles considérations. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu, » nous dit Paul, dans Romains 8:7-8. Par contre, au verset 9, il ajoute ceci : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Paul nous rassure, non seulement dans notre mission, si l’Esprit de Dieu habite en nous, mais nous dévoile que les gens qui n’ont pas l’Esprit de Christ ne peuvent même pas se déclarer chrétiens.

Si nous sommes prêts à souffrir volontairement tout en faisant le bien, nous sommes plaisants aux yeux de Dieu. Car : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces. Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:20-24).

Il faut se rendre à l’évidence qu’avant de connaître Christ nous étions tous comme des brebis errantes ; mais, grâce au miracle de la conversion par la foi, nous sommes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de nos âmes. Parce qu’il : « est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Donc, nous devons également marcher par la foi si nous voulons plaire à Dieu. Ceci n’est pas quelque chose d’abstrait, mais une vérité spécifique, car elle implique la volonté de croire en Sa Parole révélée et d’agir ensuite par la foi selon Sa révélation. La générosité plaît aussi à Dieu, alors : « n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:16).

La générosité inclut plusieurs choses, parmi lesquelles prime le partage de la bonne nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu sous la gouverne de Christ et de Ses Élus. « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs. Car nous n’avons jamais employé de paroles flatteuses, comme vous le savez, ni agi par aucun motif intéressé ; Dieu en est témoin. Et nous n’avons point recherché la gloire qui vient des hommes, ni parmi vous, ni parmi les autres ; quoique nous pussions, comme apôtres de Jésus-Christ, peser avec autorité, » dit Paul dans 1 Thessaloniciens 2:4-6.

Finalement, quand notre comportement plaît à notre Créateur, nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu. « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de Son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24). Et c’est cet Esprit que je souhaite à vous tous.

[1] Pneumatologie : Traité des substances spirituelles [Dictionnaire de la langue française Littré, 1987].




D.269 – Conduite du chrétien

 

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 4:1-3, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » L’appel du chrétien par Dieu est vraiment spécial. Puisque nous sommes encouragés à marcher selon Ses critères, il est également essentiel que nous en soyons dignes en étudiant fidèlement Ses instructions. Sinon, notre vie pourrait être en contradiction avec la volonté de Celui qui nous a appelés. Considérons un moment l’emploi de ces versets importants.

D’abord, l’appel vient de Dieu et il est irrévocable. « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous » (Romains 11:29-32).

Nous sommes appelés par Sa grâce et, comme Paul le disait si bien, dans Galates 1:15-17 : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Ensuite, nous sommes appelés dans la grâce de Christ. Paul était étonné de voir certains chrétiens abandonner si promptement Christ. C’est ce qu’il leur exprime dans Galates 1:6-7, lorsqu’il leur déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement Celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Nous avons été appelés hors des ténèbres dans Sa merveilleuse lumière. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde, » nous assure Pierre, dans 1 Pierre 2:9-10.

Vous avez été appelés à être saints. C’est ainsi que Paul les appelle, dans Romains 1:7, dans son épître aux frères à Rome : « A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » Paul encourage Timothée à ne point avoir honte de témoigner pour Christ, notre Seigneur : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-3).

Pour faire suite à toutes ces révélations, faisons comme Paul, qui dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments » (Philippiens 3:14-16). Ceux qui ont écrit le Nouveau Testament mentionnent plusieurs autres choses auxquelles nous sommes appelés. Par exemple, dans 1 Corinthiens 1:9, nous apprenons que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle. »

Dans Galates 5:13-14, nous apprenons qu’en tant que : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Même si cela nous entraîne des souffrances personnelles : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

La vie éternelle, vers laquelle nous nous dirigeons, ne viendra pas avec facilité ; c’est pourquoi Paul instruit Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise, » nous dit 2 Pierre 1:3-4. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables.

L’apôtre Jean nous exhorte également à faire partie de Son œuvre. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:1-2. C’est pourquoi, frères et sœurs, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.

Alors, élevons nos cœurs vers Dieu qui nous a tous créés et qui voudrait nous voir tous dans Son Royaume. Dans Lamentations 3:40-41, nous lisons : « Recherchons nos voies, et les sondons, et retournons à l’Éternel. Élevons nos cœurs avec nos mains vers Dieu qui est au ciel. » C’est si facile de laisser nos prières devenir routinières et répétitives, mais souvenons-nous que Dieu écoute bien plus nos cœurs que les phrases qui sortent de nos lèvres. Jésus nous a mis en garde contre les répétitions. « Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:7-8).

Plusieurs personnes lèvent les bras lorsqu’ils prient, ou se prosternent à terre. Certains restent debout, d’autres se mettent à genoux. Quelques-uns vont crier tandis que d’autres prient en silence. Certains vont sauter et danser. D’autres vont écrire leurs prières pour ensuite les lire à un auditoire. D’autres se choisiront des mots éloquents et prieront longtemps. Mais la chose qui compte encore plus que votre posture ou votre éloquence, c’est votre attitude de cœur. Il faut élever nos cœurs vers Dieu, pas seulement nos mains et nos voix. C’est alors que Dieu, qui est au ciel, écoutera.

Nous avons besoin de ressentir, comme le psalmiste : « Comme un cerf brame après les eaux courantes, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ; quand entrerai-je et me présenterai-je devant la face de Dieu ? Les larmes sont devenues mon pain jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ? Voici ce que je me rappelle, et j’en repasse le souvenir dans mon cœur : c’est que je marchais entouré de la foule, je m’avançais à sa tête jusqu’à la maison de Dieu, avec des cris de joie et de louange, en cortège de fête » (Psaume 42:2-5).

Nos cœurs ont besoin d’être droits et purs devant Lui. Voici ce que Paul nous déclare, dans 2 Timothée 2:21-23 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. »

Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » (Psaume 66:18-20). Donc, approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Nos prières doivent aussi venir d’un cœur pur et croyant. Jacques 1:6-8 nous dit : « Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies. »

Avec ces conditions rencontrées, le véritable chrétien est prêt à prier pour toutes ses choses personnelles, mais également pour les malades. Jacques 5:15-16 nous déclare : « Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » L’étude régulière de la Bible devient donc un atout pour tout converti, afin de devenir un véritable adulte dans la connaissance spirituelle.

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous répondra : « Assez bien, mais n’ayant pas toujours le temps pour étudier, j’aimerais connaître ma Bible encore mieux. » Mais comment s’y prendre pour accroître notre niveau spirituel de maturité dans la compréhension ? Paul fut obligé de dire aux Corinthiens : « Mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue. Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits » (1 Corinthiens 14:19-20).

Dans l’épître aux Hébreux, Paul leur dit, dans Hébreux 5:12-14 : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. »

Cette exhortation s’applique aussi bien aux dames qu’aux hommes. Au fil des années, on a découvert dans plusieurs sondages que seulement un chrétien sur cinq était capable de citer tous les 10 Commandements. Plusieurs ne pouvaient même pas identifier quelques-uns des personnages les plus notables de la Bible. Pourtant, 86 % des Américains ont exprimé croire en une puissance supérieure, pas en Dieu, mais une puissance supérieure. Je me demande combien de Canadiens croient vraiment en Dieu. Pas que Dieu existe, mais croire vraiment ce que Dieu dit.

L’apôtre Pierre a déclaré aux convertis, dans 2 Pierre 3:17-18 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Mais comment y arriver puisque les sondages nous disent que la Bible apparaît de plus en plus difficile à comprendre aux yeux des gens ? Dieu peut vous éclairer, à la condition que vous vouliez sonder Sa Parole avec un esprit désireux d’écouter Ses instructions. En lisant régulièrement la Bible, vous ne serez plus un enfant dans votre connaissance biblique.

Dans 2 Timothée 1:4-6, Paul rappelle à Timothée : « Me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. » Le bien-aimé de Paul était un jeune disciple dont la forte foi chrétienne était due aux enseignements de sa mère et de sa grand-mère. Comme Paul l’a écrit à Timothée dans sa deuxième lettre : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:14-15).

Timothée était le fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec qui, selon toute évidence, n’était pas un croyant (Actes 16:1). Dans le foyer chrétien idéal, le père doit assumer le leadership spirituel, comme Paul le mentionne dans Éphésiens 5:21-23 : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. » Mais il y a un verset que bien des congrégations ne mentionnent pas. C’est : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Et, dans Éphésiens 6:4 : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur. »

Mais beaucoup de pères, pour des raisons inconnues, ne sont pas capables ou refusent tout simplement de le faire. Dans bon nombre de foyers, c’est la mère ou la grand-mère qui doivent assumer cette grande responsabilité. Alors, le monde chrétien doit à ces femmes courageuses une énorme gratitude pour leur dévouement. Plusieurs enfants sont élevés dans des familles brisées où la Parole de Dieu fut enseignée aux enfants par une mère consacrée à Dieu. C’est significatif que le 5ème Commandement exige que les enfants honorent leurs parents et c’est le seul Commandement des dix auquel est attachée une promesse spéciale. « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur ; car cela est juste. Honore ton père et ta mère ; (c’est le premier commandement qui ait une promesse ; ) afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre » (Éphésiens 6:1-3).

Chaque parent dévoué est alors digne d’être honoré tous les jours et non seulement à la fête des mères, ou à la fête des pères. Et quand une mère chrétienne, comme celle de Timothée, doit assumer toute la responsabilité pour élever ses enfants selon la volonté de Dieu, elle mérite une grande louange. Voilà la sorte de connaissance qu’une personne apprend dans la Bible et doit mettre en pratique.

Nous apprenons également que : « La haine excite les querelles ; mais la charité couvre toutes les fautes » (Proverbes 10:12). Il existe un vieux cliché à l’effet qu’il faut haïr le péché, mais aimer le pécheur. Cela peut paraître un peu étrange, mais c’est biblique et pratique. Il est facile et tentant d’être critique envers une personne qui a péché, spécialement si le péché nous affecte directement, mais une telle attitude produit rarement le repentir chez celui ou celle qui a péché. Au contraire, la haine va exciter encore plus de querelles. Une attitude charitable, par contre, est bien plus apte à changer son cœur. Les apôtres Pierre et Jacques, dans le Nouveau Testament, citent ce beau Proverbe de l’Ancien Testament comme conseil aux croyants.

Pierre nous dit, par exemple : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8). « Charité » vient du grec agape qui est souvent traduit par « amour ». La charité n’a cependant rien à voir avec l’amour érotique ou fraternel, mais plutôt avec notre attitude fervente envers autrui en pardonnant tout simplement. Jacques, comme Pierre, a compris que « toutes » les fautes, dans les Proverbes, incluaient « une multitude de péchés » et exhortaient les convertis à utiliser cet sorte d’amour avec le pécheur. Alors, dans Jacques 5:20, il dit : « Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

Christ nous exhorte également à ne pas nous inquiéter, mais à désirer la justice. Dans Matthieu 6:32-34, Jésus nous déclare : « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. » Les pharisiens du temps de Jésus étaient très « religieux » dans leur comportement, mais notre Seigneur les a souvent corrigés. Parce qu’ils : « font toutes leurs actions, afin que les hommes les voient ; car ils portent de larges phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements ; ils aiment les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes : Maître, maître, » nous dit Jésus dans Matthieu 23:5-7.

Mais pour nous, c’est le Royaume qui doit primer. Le reproche du Seigneur nous a été donné afin que nous portions les regards au-delà des désirs de l’existence physique. « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Tel que recommandé par Jésus, nous devons chercher premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses nous seront données par-dessus. Nous devenons donc esclaves de Celui à qui nous obéissons. « Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice ? » (Romains 6:16).

Dans Matthieu 6:24-25, Jésus nous déclare que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Donc : « ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous dit Paul dans Romains 6:13-14.

Nous marchons selon l’Esprit ou selon la chair, pas les deux. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit » (Romains 8:1-5).

Il faut alors combattre pour Dieu avec acharnement, comme Timothée, à qui Paul a dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:11-12). Même si notre nouvel homme recherche la justice et que nous cherchons volontairement à servir le Royaume de Dieu, Paul a été obligé d’admettre, dans Romains 7:25 : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Donc, il ne faut jamais devenir pondéré dans notre vigilance. 1 Corinthiens 10:12 nous met en garde : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. » Mettons plutôt toute notre confiance en Celui qui nous a appelés et à nous conduire d’une manière qui soit digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité ; nous appliquant à conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.




D.222 – FAUSSES DOCTRINES

 

Par : Joseph Sakala

À l’époque où nous vivons, il devient de plus en plus évident pour le serviteur de Dieu qu’il doit s’assurer que sa connaissance spirituelle continue sans cesse à le diriger vers le Royaume et non vers des problèmes. Dans chaque domaine d’activités, des normes sont établies afin de mieux assurer le bon fonctionnement de l’activité en question. Voilà pourquoi, peu importe le domaine de l’activité, des règles intégrales sont toujours établies selon lesquelles le dynamisme et la détermination doivent cheminer. Dans le domaine spirituel, ces règles de vitalité sont appelées « doctrines ». Le Petit Larousse définit doctrine ainsi : « Du latin doctrina. Ensemble des croyances d’une religion. L’ensemble biblique des instructions divines. » Peu importe l’église où un individu veut pratiquer son adoration, chacune établit des doctrines auxquelles ses brebis fidèles se doivent d’obéir.

Dans ce message, je voudrais me limiter seulement aux doctrines chrétiennes décrites dans la Sainte Bible, par opposition à toutes celles que nous trouvons un peu partout dans l’ensemble des religions, toutes dénominations confondues. Nous pourrions alors définir « doctrines » comme l’ensemble biblique des instructions divines à l’humanité pour qu’elle se dirige vers le Royaume de Dieu. Le but de ce message est d’analyser ce qui est enseigné au nom de Dieu dans toutes les religions du monde en regard de ce que la Parole de Dieu nous donne comme instruction. Afin d’établir une base solide sur laquelle nous pouvons nous fier, soit que nous acceptions la Parole de Dieu comme vérité fondamentale ou bien celle de tout homme qui veut enseigner. Dieu nous a créés libres, avec la disposition intellectuelle de prendre des décisions, mais aussi d’en subir les conséquences.

Ce que la majorité des humains ne semblent pas accepter, c’est que Dieu n’est pas obligé de nous talonner avec Sa verge de fer pour savoir si nous agissons bien ou mal. Puisque Dieu est amour, Il a simplement mis une loi spirituelle et invisible en action qui se nomme la loi d’amour. Cette loi d’amour quoique invisible et imperceptible, est tellement puissante que lorsque nous la brisons, elle finira éventuellement par nous briser. Et cela ne vient pas de Dieu, c’est carrément la conséquence de nos propres mauvaises décisions. Par contre, si nous obéissons à cette loi, elle nous procure des bénédictions. Si non, Dieu S’attribue le plein droit de Se retirer temporairement et de permettre des malédictions, si cette loi d’amour est brisée. J’aimerais clarifier ici que Dieu n’a aucun plaisir à envoyer des malédictions, mais Il les permet, cependant, pour réveiller Ses enfants afin qu’ils reviennent vers Lui.

Allons voir ce que Dieu a promis à Son peuple d’Israël, peu de temps avant de l’amener dans la terre promise à Abraham. Dans Deutéronome 28:1, nous lisons ceci : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Saviez-vous que cette belle promesse existe toujours ? Nous pourrions logiquement faire une association ici entre le mot commandement et doctrine, car les deux ont comme but de diriger le converti, qui obéit à la Parole de Dieu, vers des bénédictions dont la plus grande sera de faire partie du Royaume à venir. Et cette prééminence sur toutes les nations de la terre, promise à la nation d’Israël physique, sera accordée plutôt aux Élus, c’est-à-dire : « Tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » (Galates 6:16). Un peuple saint et immortel, avec qui Dieu Lui-même viendra habiter dans la Jérusalem céleste à venir.

Avec ceci à l’esprit, regardons maintenant ce qui est écrit aux versets 2 à 14 : « 2Et voici toutes les bénédictions qui viendront sur toi et t’arriveront, parce que tu obéiras à la voix de l’Éternel ton Dieu : 3Tu seras béni dans la ville, et tu seras béni dans les champs ; 4Béni sera le fruit de tes entrailles, le fruit de ton sol, et le fruit de ton bétail, la portée de tes vaches et de tes brebis ; 5Bénie sera ta corbeille et ta huche. 6Tu seras béni dans ton entrée, et tu seras béni dans ta sortie. 7L’Éternel fera que tes ennemis, qui s’élèveront contre toi, seront battus devant toi ; ils sortiront contre toi par un chemin, et par sept chemins ils s’enfuiront devant toi. 8L’Éternel commandera à la bénédiction d’être avec toi dans tes greniers et dans tout ce à quoi tu mettras la main ; et il te bénira dans le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. 9L’Éternel t’établira pour lui être un peuple consacré, comme il te l’a juré, parce que tu garderas les commandements de l’Éternel ton Dieu, et que tu marcheras dans ses voies ; 10Et tous les peuples de la terre verront que le nom de l’Éternel est proclamé sur toi, et ils te craindront. 11Et l’Éternel ton Dieu te fera abonder en biens, en multipliant le fruit de tes entrailles, le fruit de ton bétail et le fruit de ton sol, dans le pays que l’Éternel a juré à tes pères de te donner. 12L’Éternel t’ouvrira son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point. 13L’Éternel te mettra à la tête des peuples et non à leur queue ; et tu seras toujours en haut, et jamais en bas, quand tu obéiras aux commandements de l’Éternel ton Dieu, que je te prescris aujourd’hui d’observer et de pratiquer, 14Et que tu ne te détourneras, ni à droite ni à gauche, d’aucune des paroles que je vous commande aujourd’hui, pour aller après d’autres dieux et pour les servir. »

J’aimerais qu’on note, en tant que fondation, que ces bénédictions furent promises à un peuple physique, n’ayant pas encore reçu le Saint-Esprit. Mais Dieu S’engageait à accomplir ces bénédictions à la condition que le peuple obéisse à la voix de l’Éternel son Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous Ses commandements que l’Éternel leur avait prescrit. Lisez vous-mêmes l’Ancien Testament de la Bible pour découvrir si le peuple a obéi ou désobéi aux commandements de Dieu. Puisque Dieu Lui-même avait établi les conditions de cette promesse, la désobéissance devait aussi amener ses conséquences. Donc, puisque Dieu est amour, il convient aussi de réaliser que Sa loi d’amour, quoique invisible, soit aussi extrêmement puissante. Si nous obéissons à la loi, elle nous bénit, tandis que si nous désobéissons à la loi, la bénédiction est retirée et nous nous punissons nous-mêmes. Il est alors très important pour le chrétien de noter ce qui peut arriver à ceux qui décident volontairement de transgresser les doctrines et les commandements de Dieu.

Lisez vous-mêmes dans Deutéronome 28:15-68 ce qui pouvait arriver à la nation d’Israël en désobéissant à Dieu pour aller après d’autres dieux et pour les servir. Certains lisent ces passages et prétendent que ces instructions s’appliquaient à la nation d’Israël seulement. Reculons alors dans l’histoire à une époque où Israël n’existait même pas. Après un cataclysme épouvantable suite à la guerre où Satan voulait s’accaparer du Trône de Dieu et fut précipité avec ses démons vers la terre, Dieu décida, après une certaine période de temps, de jeter de nouveau Son regard vers la terre. « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Prenez maintenant le temps de lire attentivement, dans les versets 3 à 25, comment Dieu refait la structure de la terre, tout en créant les choses nécessaires pour accueillir une création vraiment spéciale pour Lui, vers la fin du sixième jour.

Dans Genèse 1:26, nous lisons : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Alors que les oiseaux, les  animaux et les poissons furent créés selon leur espèce, Dieu avait décidé de Se créer une famille avec qui Il partagerait toute cette création. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (vs 27-28). Dieu n’a pas permis à l’homme « d’évoluer » à l’image d’un singe, mais Dieu le créa à Son image.

Prétendre que l’homme et la femme, ou toute autre créature ou création, seraient le résultat éventuel d’une espèce d’évolution est un affront direct à Dieu. Poursuivons maintenant notre lecture. Au verset 31, il est écrit : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Ce qu’il faut absolument retenir de ce passage biblique, c’est que tous les animaux, les poissons, les oiseaux furent créés selon leur espèce. Tandis que l’homme fut créé à l’image de Dieu. Selon Son espèce ! Voilà la vraie doctrine ! Jusqu’ici, tout ce que Dieu avait fait était très bon et subsistait à l’état parfait.

Dans Genèse 2:9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » La seule condition pour que l’homme et sa femme héritent de cet univers était d’obéir à Dieu en s’alimentant à l’arbre de vie. Alors : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:15-17). Donc, à ce moment précis, l’arbre de vie leur était tout à fait disponible avec tous les autres arbres du jardin. Sauf un !

Manger de l’arbre de vie voulait dire que nos premiers parents consentaient aussi à se laisser instruire par Dieu d’une façon directe. Dieu serait leur seul Dieu. Mais voici que Satan vient s’en prendre à nos premiers parents et tord le commandement de Dieu en leur disant : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Le diable implante dans leur esprit une contrefaçon du commandement de Dieu en leur proposant ceci : « Pourquoi vous contenter d’être seulement des enfants de Dieu ? Mangez de cet arbre et vous serez comme des dieux ». N’ayant pu détrôner Dieu lors de sa propre rébellion, Satan tente de mettre cette même idée dans l’esprit d’Adam et Ève, qui désobéissent à Dieu pour obéir à Satan. Ils se tournent donc vers un autre dieu pour le servir. Toutes les bénédictions promises par Dieu sont alors retirées et remplacées par les conséquences attachées à la désobéissance de nos premiers parents.

Dieu ayant pris Sa décision : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi [Pourtant dans le plan de Dieu la femme devait être une aide pour l’homme, semblable à lui] » (Genèse 2:18). Se tournant vers l’homme : « Dieu dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:16-17). Dieu ne maudit pas Adam. Dieu retire simplement Sa bénédiction, et Adam devait maintenant se fier à Satan, son nouveau dieu, qui n’avait aucune intention de le bénir, ni rendre le sol prospère à produire des fruits en abondance.

À ce stade, nous sommes en mesure d’établir que « commandement » équivaut à « doctrine ». Si la doctrine vient de Dieu, c’est une saine doctrine. Si elle vient d’ailleurs, c’est une fausse doctrine. Si elle vient de Dieu, elle est inspirée par le Saint-Esprit. Si elle vient de Satan, elle est poussée par son esprit. Ceux qui sont branchés sur Dieu doivent aussi vivre selon la saine doctrine. Mais la fausse doctrine est là aussi : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Donc, si notre seul choix demeure entre croire ce que Dieu dit et ce qu’un homme dit : « Que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu [le converti] sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Le véritable converti à Christ est donc coupable de plagiat chaque fois qu’il cite la Parole de Dieu, ce dont il ne doit jamais se repentir.

Nous venons de voir ce que Dieu avait préparé pour l’humanité entière dès la création de nos premiers parents. Le plan familial devait débuter par un mariage heureux dans lequel Adam et Ève auraient engendré des enfants dans la famille de Dieu. Néanmoins, leur désobéissance les a privés de ces bénédictions, et leur mariage aussi fut battant dès le début. Dieu a déclaré ceci à Ève : « tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi » (Genèse 2:18). Pourtant, dans le plan de Dieu, la femme devait être une aide pour l’homme, semblable à lui. La doctrine de Dieu leur promettait le bonheur. L’obéissance à la doctrine de l’autre dieu a créé une situation qui se perpétue jusqu’à ce jour. Nous n’avons qu’à constater le nombre de mariages qui finissent en divorce, où en violence conjugale où l’homme domine littéralement sur la femme en vrai dictateur. Et pourtant, les désirs de la femme se tournent encore vers son mari… Coïncidence ? Pas du tout ! Ce ne sont que les conséquences de la désobéissance à Dieu.

Mais Jésus vient pour rétablir cette alliance brisée par nos premiers parents et que Dieu avait commencé à préparer au travers d’Abraham. Est-ce que le mariage heureux est encore possible de nos jours ? Absolument ! Mais à la condition de s’alimenter à l’arbre de vie qui fut disponible à nos premiers parents avant de pécher. Or, avec le sacrifice de Jésus, le chemin vers l’arbre de vie fut de nouveau ouvert, à la seule condition de passer par Christ. « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie [un Jésus ressuscité] » (Romains 5:10). Car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Soit que nous acceptons cette doctrine ou soit que nous en cherchons une autre. Si nous acceptons cette doctrine biblique, nous devons aussi reconnaître que toute autre prédication sur la façon de parvenir au salut est fausse. Sûrement un bon sujet de réflexion.

Le mariage

Revenons cependant sur l’instruction biblique d’un bon mariage. Prenons le temps d’analyser ce que Paul est inspiré de nous dire. Dans Éphésiens 5:28-33, nous lisons : « C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même. Car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de Son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église. Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. » Cette instruction de Paul nous ramène au plan original, où Adam devait aimer sa femme comme lui-même et Ève, sa semblable, aurait aussi à aimer et à respecter son mari. Certains interprètent cette instruction comme voulant dire que, dans un mariage, les deux époux doivent toujours penser pareil.

La réussite dans un mariage n’est pas de penser pareil. Un mariage est composé de deux personnes, élevées dans deux familles différentes, dans un milieu différent et ayant des principes distincts à chaque famille. Il ne devrait pas être surprenant que ces deux individus, unis dans un mariage, aient leur propre façon individuelle de penser et de prendre une décision. Les conflits entre époux surviennent quand un des deux veut imposer sa volonté et sa décision comme étant irréversible ou indiscutable. Mais si, dans l’amour et le respect de l’autre le dialogue finit par amener les deux à s’entendre sur un plan convenable pour résoudre le conflit, où les pensées des deux seraient respectées, à partir de ce moment les deux peuvent penser ensemble. Malgré qu’ils soient deux, ils peuvent maintenant agir ensemble, dans la même direction, en équipe, comme une seule chair.

Voilà le principe derrière l’instruction de Dieu aux humains quand il a dit : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). Notez que l’homme doit littéralement quitter ses parents pour dorénavant former sa famille où sa femme devient sa chair. Ils ne penseront pas nécessairement pareil, mais avec le dialogue dans l’amour, ils agiront ensemble. La beauté de cette instruction est dans sa simplicité. L’homme doit aimer sa femme comme il s’aime lui-même. Paul compare cette relation à celle que Jésus entretient avec les membres de Son Église. Paul nous déclare aussi qu’au moment où l’homme s’engage avec son épouse, il doit aussi quitter ses parents pour former sa propre famille.

Combien de couples ont souffert dans leur mariage parce qu’ils insistaient à faire le contraire ! Pourtant, cette instruction est simple et claire, car Dieu connaît la nature humaine. Les enfants reçoivent des instructions de leurs parents dès la naissance, et ce jusqu’au moment où ils deviennent adultes pour voler de leurs propres ailes. Le problème semble se produire quand la mère affronte la difficulté de couper vraiment le cordon ombilical et laisser son fils s’attacher à une autre femme. Et sans le vouloir, inconsciemment, elle offre une quantité de conseils à sa bru que celle-ci n’a jamais demandés. Alors, en résulte de gros conflits entre la mère et sa bru. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’encore trop d’humains refusent obstinément d’accepter que l’homme : « s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair ». Plusieurs individus prennent cette instruction comme s’appliquant à la partie sexuelle de leur vie, mais elle va au-delà du sexe. Une seule chair veut aussi dire que, puisque les deux sont maintenant unis comme ne faisant qu’une seule chair, l’esprit du couple doit aussi penser dans le même sens, et non en contradiction constante.

J’aime comparer ce principe à une équipe de chevaux tirant une voiture. Tant et aussi longtemps qu’ils tirent dans la même direction, ils peuvent tirer un attelage très chargé. Mais si un cheval décidait de tirer vers la droite tandis que l’autre déciderait d’aller vers la gauche, la voiture cesserait tout simplement d’avancer. Il en est ainsi dans le mariage. Si le mariage doit réussir, les deux époux doivent s’aimer et penser ensemble. Pas pareil, mais ensemble. Si un des deux décroche, à toute fin pratique, le mariage tombera éventuellement en miettes. Même si un des deux disait : « Je peux aimer pour deux », il se conte des sornettes. Ce ne sera qu’une question de temps avant qu’il ne puisse tenir le coup et décrochera aussi. Et même si le couple demeure ensemble, sans amour, ils se subissent au lieu de s’aimer. Beaucoup de mariages seraient sauvés si seulement le couple impliquait Dieu dans son dialogue. Les mariages à trois impliquant Dieu, le mari et la femme auront toujours les meilleures possibilités au monde de réussir.

Paul nous précise qu’au sujet du mariage : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église ». Nous savons que Jésus doit revenir pour célébrer une noce avec Son Église. Alors : « Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse [l’Église] s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints » (Apocalypse 19:7-8). Notez qu’il n’y aura pas de mariage au retour de Jésus, car le mariage existe déjà entre Jésus et Ses véritables serviteurs, et nous faisons déjà une seule chair avec Lui. Voilà pourquoi Paul nous dit : « Or, vous êtes [à présent] le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun en particulier » (1 Corinthiens 12:27), Jésus étant la tête, alors que nous formons Son corps. Mais Il y aura néanmoins une grande noce avec Jésus, un moment de grande réjouissance pour ceux qui auront persévéré dans la foi jusqu’à la fin, afin de pouvoir participer à cette noce. Paul avait entièrement raison de dire : « Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église ». Paul parlait de cet événement fabuleux où Christ viendra rejoindre Sa bien-aimée et célébrer Son alliance avec elle par une grande noce jamais vue dans toute l’histoire du monde.

Et pour ceux qui pensent que cette promesse n’est simplement que quelque chose de spirituel et d’euphorique, lisons Apocalypse 19:9 : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. » Voilà la saine doctrine ! Toutes les autres qui seraient en contradiction sont de fausses doctrines. Pour terminer son instruction sur un mariage réussi, Paul nous déclare : « Ainsi, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari ». Cette instruction sur le comportement du mari envers sa femme paraît assez claire, mais la femme doit aussi amener sa part au succès de cette union. Elle doit respecter son mari. Le Petit Larousse définit ainsi le mot respect : « Sentiment qui porte à traiter quelqu’un avec grand égard, à ne pas lui porter atteinte ». Si ce petit verset de Paul était existant dans chaque mariage, combien de divorces auraient été évités, car le respect engage le dialogue, et le dialogue produit des solutions, et les solutions protègent le mariage. Une toute petite doctrine qui fonctionne très bien chez ceux qui acceptent volontairement de la mettre en pratique. Nonobstant cela, ceux qui refusent de l’appliquer dans leur couple vous donneront une variété de justifications pour légitimer leur divorce.

Le salut

Regardons maintenant une autre doctrine reliée au salut. Dans l’Ancien Testament, après le péché de nos premiers parents, le chemin vers le salut leur fut littéralement coupé. Ayant fait l’évaluation de leur décision, prise en toute liberté : « l’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu [dans son esprit] comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main [dans son état de péché], et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours [dans cet état]. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie » (Genèse 3:22-24). Certes, Adam et Ève n’y avaient plus accès, mais être coupé de l’arbre de vie ne voulait pas nécessairement dire destiné automatiquement au feu de la géhenne tel que prêché par plusieurs religions.

Le déluge est venu et seulement huit personnes de la famille de Noé furent sauvées ; alors, qu’adviendra-t-il de tous ces gens qui, depuis Adam et Ève, sont tous morts et n’ont jamais connu ni entendu parler de Jésus, le seul nom écrit sous le ciel par qui ils pouvaient être sauvés (Actes 4:12) ? Depuis Noé jusqu’à la naissance de Jésus, quelle quantité de personnes ont réellement connu Christ ou entendu Son Évangile ? Même durant Son ministère de trois ans et demi, combien d’individus ont vraiment compris et accepté Son message de salut ? Environ 120 personnes attendaient résolument la promesse d’un Consolateur (Actes 1:15). Qu’arrivera-t-il à tous les humains de la terre qui vivaient à cette époque et qui n’ont pas accepté l’Évangile du salut ? Combien d’humains, depuis les vingt siècles qui ont suivi, ont résolu de marcher librement et volontairement avec Christ, la Parole même de Dieu, vivant dans la chair humaine, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23) ?

Pourtant : « la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Combien Dieu en a-t-Il attiré pour les donner à Jésus afin de cheminer vers ce Royaume qu’Il est venu leur offrir gratuitement ? Les Élus de ce Royaume seulement et non la population terrestre entière. Ces Élus ont été jugés par Dieu Lui-même en les gardant dans la vérité pour les préparer à la tâche immense de devenir Ses rois et sacrificateurs sur les nations (Apocalypse 5:10). Voilà pourquoi Pierre, le chef des apôtres, a déclaré ceci aux Élus : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous [les élus], quelle sera la fin de ceux [les autres] qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:17). La réponse nous a été donnée par Jean qui, dans sa vision, a vu ce Grand Trône Blanc sur lequel Jésus est assis.

Le Trône Blanc représente la Justice et la Miséricorde de Dieu. Dans Sa miséricorde qui n’a pas de fin, Jésus permettra à tous les non convertis de tous les siècles, de ressusciter après le Millenium, d’ouvrir les livres de la Bible afin que ces gens soient finalement enseignés dans la vraie doctrine (Apocalypse 20:11-12). C’est cette deuxième résurrection où le Livre de Vie est aussi ouvert, pour accueillir les milliards d’individus qui se convertiront à Christ et qui formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront. « Et les nations qui auront été sauvées [durant le Millénium et cette deuxième résurrection], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Vous noterez qu’à cette époque, la terre est déjà purifiée, la Jérusalem céleste est sur la terre, tous ces individus mentionnés ici sont immortels, Satan et ses démons sont complètement disparus du décor, ayant été jetés auparavant dans le même feu que Jésus avait allumé pour détruire la Bête et le faux prophète (Apocalypse 20:10). Pourtant, la grande majorité des églises chrétiennes veulent convertir le monde entier immédiatement afin de le préparer pour le retour de Jésus. Les pasteurs utilisent l’argument qu’aujourd’hui est le seul jour de salut, sinon nous sommes perdus. Toutefois, ils utilisent ce même argument chaque fois qu’ils prêchent sur le salut, et chaque fois ce jour précis devient le seul jour de salut. Il semble y avoir une nette contradiction dans leur propre prédication. Si Dieu croyait que toutes les nations seraient déjà converties au retour de Christ, pourquoi nous donner l’Apocalypse, nous annonçant avec certitude que, lors de Son retour, la terre entière sera dans la confusion la plus totale ?

Vous noterez aussi que ce salut vous est toujours offert, d’une façon simple et commode, alors que vous êtes un témoin observateur dans les gradins d’un auditorium ou d’un stade sportif. Et après un sermon charismatique qui vous touche profondément, on vous déclare que si vous donnez votre cœur à Jésus vous êtes automatiquement sauvé ; et une fois sauvé toujours sauvé. Donc, selon cette doctrine, c’est l’humain qui décide quand il voudra être sauvé. C’est le télévangéliste qui appelle, et c’est vous qui décidez de répondre à l’appel. Par contre, quelle est l’instruction de Jésus sur ce sujet si important ? Dans Jean 6:44, Jésus déclare : « Personne ne peut venir à Moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et Je le ressusciterai au dernier jour. » Nous voyons explicitement ici que le salut fait partie d’un processus planifié par Dieu Lui-même pour Se former une famille éternelle.

Voilà pourquoi Jésus ajoute ceci au verset 45 : « Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi ». Donc, c’est Dieu qui choisit Ses futurs Élus du Royaume, et ceux qui écoutent et acceptent cette invitation du Père sont alors donnés à Jésus. Dans Sa dernière prière à Son Père avant d’être crucifié, Jésus a dit ceci au sujet de ceux que Dieu avait attirés et qui ont accepté de suivre Christ jusqu’à la fin : « J’ai manifesté Ton nom aux hommes que Tu m’as donnés du monde ; ils étaient à Toi, et Tu me les as donnés, et ils ont gardé Ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car Je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé » (Jean 17:6-8). La fausse doctrine qu’aujourd’hui est le SEUL JOUR de salut est une contrefaçon satanique pour faire paniquer des gens honnêtes et sincères, par des pasteurs avides de leurs dîmes et offrandes, pour mieux dominer sur ces chères brebis.

Je ne voudrais pas donner l’impression que je suggère à tout le monde de quitter leur congrégation et fermer toutes les églises. Tout le monde n’a pas le temps de consacrer des heures à étudier la Bible, pour toutes sortes de raisons qui leur sont personnelles. Donc, appartenir à une congrégation est essentiel pour eux afin de recevoir de l’enseignement sur l’Évangile. Je suis le premier à avouer que toutes les congrégations se disant chrétiennes prêchent une bonne portion de vérité, autrement leurs bâtiments seraient complètement vides. Cependant, d’autres religions, non chrétiennes, celles-là, et remplies de concepts mensongers, sont loin d’être vides non plus… Ce n’est donc pas parce qu’une église ou une religion possède des vérités qu’elle attire davantage de fidèles, sinon, il n’y aurait pas de bouddhisme, d’hindouisme et surtout de satanisme ! Il y a des mensonges qui attirent autant, si non plus que la vérité (ovni, nouvel âge, etc.). Jésus nous a dit : « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes » (Matthieu 10:16). Jésus nous commande de développer notre discernement.

D’autres personnes ont besoin de fraternisation et les réunions hebdomadaires leur donnent une occasion idéale de rencontrer des amis, de se faire instruire, et de prendre un bon café avec un beigne ou autre friandise. Ceci est bien, mais n’est pas une bonne raison pour accepter un enseignement dilué ou nettement altéré et déformé. Voilà où réside le véritable problème que chaque chrétien doit avoir à cœur d’éviter afin de ne pas en être victime. Alors, je ne cesserai jamais de citer ces paroles de Paul : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon [la vraie doctrine]. Abstenez-vous de toute apparence de mal [la fausse doctrine] » (1 Thessaloniciens 5:21-22). Cette exhortation de Paul couvre non seulement les fausses doctrines, mais aussi tout ce qui est véhiculé à l’encontre de la Parole de Dieu.

Regardons maintenant la promesse fantastique promise par Jésus à ceux qui persévéreront dans Sa Parole au moment de la grande tribulation des derniers jours avant Son retour. « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:10). Jésus S’engage à protéger Lui-même Ses serviteurs durant ces trois ans et demi qu’Il utilisera pour éprouver les « habitants de la terre ». Donc, pendant que le monde entier sera éprouvé, Jésus Lui-même protégera les siens. Voilà pourquoi Jésus, à la veille de Sa mort, a déclaré ceci à Son Père, dans Jean 17:9 : « Je prie pour eux [Mes serviteurs] ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi ». Ajoutons à ceci ce qui est écrit dans Jean 3:16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ». Cette vie éternelle ne passe que par le salut et le salut ne passe que par Jésus et AUCUN autre. Croire en Jésus ne veut pas simplement dire de croire que Jésus a déjà existé et existe toujours. L’enjeu est tellement grandiose que croire en Jésus veut dire croire d’abord fermement tout ce que Jésus a enseigné et, subséquemment, vivre selon Sa Parole.

C’est pour cette raison que Jésus Lui-même a déclaré que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et JE le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Dans Jean 11:25, Jésus a dit : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ». Voilà la vraie doctrine saine. Tout salut voulant venir d’une autre façon et soi-disant disponible par un autre que Jésus est une fausse doctrine. Dieu ne Se contredit jamais ! Alors, si une église prêche un salut facile, dans lequel le « converti » n’a aucun effort à faire après sa plongée dans une piscine ou toute autre manière de baptiser, c’est une doctrine d’homme. Donc, si nous en sommes rendus à ce point pour en arriver à une décision, la Bible elle-même nous donne la solution. « Que Dieu soit reconnu véritable et tout homme menteur » (Romains 3:4). Pourtant, des milliards d’humains sont présentement convaincus que le salut peut passer par un autre que Jésus. Alors, je vous suggère en toute humilité de suivre une autre petite instruction biblique qui nous dit : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:21-22).

Toutes les églises « chrétiennes » de notre époque prêchent des choses qui sont bonnes, alors il faut les retenir. Mais la Bible insiste surtout sur le fait de nous abstenir de toute apparence de mal. C’est ici le véritable travail du serviteur de Christ : pouvoir distinguer entre le bon et le mal, et seule la Parole de Dieu peut nous révéler la différence. Je me pose la question à savoir combien de personnes étudient vraiment la Bible ? Beaucoup de personnes possèdent des Bibles, et cela paraît très bien dans une bibliothèque. Certains en font la lecture à l’occasion, et régulièrement dans d’autres cas. Mais je repose ma question à savoir combien prennent le temps d’étudier fidèlement la Bible dans le but de découvrir ce que Dieu veut amoureusement nous donner comme instruction pour renouveler notre vie ? De découvrir que Son soutien est toujours là pour nous sortir de nos épreuves, de nous instruire dans le plan admirable qu’Il a préparé pour l’humanité, et finalement comment parvenir littéralement dans ce Royaume où tous Ses enfants formeront une grande famille avec Dieu ? Une famille où le Créateur de l’univers partagera Sa création entière avec nous. Quel beau sujet de méditation pour ceux qui croient vraiment dans la Parole de Dieu !

Les résurrections

Prenons maintenant la doctrine de la résurrection. Plusieurs religions prêchent qu’il n’y aura qu’une seule résurrection. D’autres prêchent deux résurrections, une pour les sauvés et une pour la destruction de tous les autres dans le feu de la géhenne. Pourtant, toutes ces dénominations prétendent utiliser la même Bible pour appuyer leurs croyances et leur prédication. Nonobstant cela, que nous déclare Dieu dans Sa Parole ? Durant tout Son ministère, Jésus a prêché que le Royaume de Dieu était proche. Même ici, la majorité des églises chrétiennes ne semblent pas avoir saisi Son message. Jésus annonçait l’établissement de Son Royaume sur cette terre, alors que toutes les religions enseignent que le chrétien ira au ciel après sa mort. Cet enseignement est en nette contradiction avec cette déclaration de Jésus dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel ». Qui a raison, Jésus ou les hommes ?

Il devient alors évident qu’il subsiste une nette contestation entre ce que Jésus a enseigné et ce que les hommes ont enseigné durant une vingtaine de siècles. Juste avant de monter au ciel, Jésus a rassuré Ses disciples qui s’inquiétaient de ce qui leur arriverait après Son départ. Alors, pour les apaiser, Jésus leur à déclaré : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place » (Jean 14:1-2). Que veut dire « la maison du Père » ? Dans la vision du ciel qu’il avait reçue de Jésus, Jean nous déclare ceci : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux » (Apocalypse 21:2-3). Dans cette seule déclaration nous voyons clairement que c’est Dieu Lui-même qui descendra sur cette terre dans cette Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem, pour habiter avec Sa Famille immortelle. Ils seront Son peuple, et Il sera leur Dieu.

Mais les religions envoient leur brebis au ciel, alors que Dieu Lui-même nous déclare que c’est Lui qui descendra du ciel pour venir vivre dans cette Ville Sainte pour administrer Son Gouvernement universel avec Sa famille. Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Il sera leur Dieu. Mais revenons à ce que Jésus a déclaré à Ses disciples, dans Jean 14:3 : « Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Encore une fois, Jésus nous dit qu’Il reviendra, alors que les pasteurs rassurent leurs brebis que l’homme peut y aller. Mais comment a-t-on pu vendre un tel mensonge à des milliards de personnes durant autant de siècles ? D’abord, en empêchant les fidèles d’étudier la Bible. Ensuite en prêchant un salut sans trop d’effort. Écoutez et observez les instructions de votre église à la lettre, et ne critiquez jamais votre pasteur, votre curé ou votre ministre, peu importe ce qu’il dira durant son sermon. Vivez votre vie au meilleur de ce que vous décidez qui est bon, et quand vous serez sur votre lit de mort, faites un acte de contrition et tout sera réglé. Si vous craignez de mourir sans avoir le temps de vous repentir, on peut, avec des dons, acheter une indulgence plénière qui efface tous les péchés, vous donnant le privilège de passez à GO, ramassez votre 200 $ et de monter directement au ciel. Mais pour faire quoi au juste ?

Revenons encore une fois à l’instruction de Jésus à Ses disciples, leur disant que dans cette Cité Sainte, il y a plusieurs demeures. À quoi au juste fait-Il allusion ? C’est quand même intéressant de noter que dans tous les pays du monde, il existe une Chambre ou Parlement où tous les élus se réunissent régulièrement pour diriger leur pays et rédiger constamment des lois appropriées à leur bien-être. Dans ces bâtiments, chaque ministre a sa demeure ou son bureau pour exécuter son ministère. Nous avons cette situation depuis des siècles et nous la trouvons tout à fait normale et équitable. Mais quand Jésus déclare qu’Il doit monter au ciel pour nous préparer un poste en tant qu’Élu dans Son gouvernement, les gens manifestent abondamment de difficulté à accepter que Dieu puisse agir ainsi dans Son Gouvernement. Le problème est évident. La Bible nous dit que Satan est « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Ayant utilisé le dessein que Dieu avait déjà établi, Satan a tout naturellement formé une contrefaçon gouvernementale pour les humains, dans laquelle la confusion organisée perdure, et perdurera jusqu’au moment où Jésus viendra détruire cette structure satanique pour établir Son Gouvernement Mondial.

Continuons maintenant où Jésus rassure Ses disciples ainsi : « Quand je serai parti, et que Je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi ». Dans Jean 14:4, Jésus ajoute : « Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin ». Le chemin, ici, n’est pas de monter au ciel, mais plutôt de savoir où Jésus S’en allait, et encore davantage, le chemin à suivre pour parvenir au Royaume qu’Il a prêché et qu’Il établira quand Il reviendra. Thomas ne semble pas comprendre entièrement. Alors, au verset 5, Thomas Lui dit : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? » Au verset 6, « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi ». Je ne veux pas brusquer personne, mais si quelqu’un vous indique qu’il y a possibilité de parvenir au salut, à la vérité, et à l’immortalité par un autre chemin que JÉSUS, vérifiez leur doctrine de près avant d’accepter.

Donc, personne ne monte au ciel ! Vers la fin de la grande tribulation à venir, la Bible nous dit que sept trompettes sonneront pour annoncer sept malheurs. Regardons cependant ce qui doit arriver alors que la septième sonnera. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Il est bel et bien question ici des royaumes du monde qui seront tous soumis à un seul Royaume mondial dirigé par Christ. Le prophète Daniel fut inspiré de prédire cet événement superbe. En parlant des temps de la fin où le monde sera au bord du gouffre de l’autodestruction, Daniel nous déclare : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44).

C’est précisément à ce moment où Jésus revient qu’il y aura aussi la première résurrection, celle des Élus à qui Jésus a déclaré qu’Il allait au ciel pour leur préparer des postes de gouverne dans ce Royaume. Et quand le temps pour cela sera dévolu, Jésus reviendra afin que, là où Il sera, nous y soyons aussi. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). L’immortalité nous est confirmée ici par l’expression : « La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ». À cette déclaration, il convient d’en ajouter une autre pour nous indiquer où ce règne de mille ans aura lieu. « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Mais quel sera le sort de ceux qui sont morts depuis Adam et Ève et qui ne seront pas de cette première résurrection ? Sont-il perdus à tout jamais et destinés au feu éternel ? Beaucoup trop de ministres en sont convaincus et, par le fait même, font passer un Dieu d’amour pour un Dieu qui paraît Se réjouir à vouloir détruire Sa création.

C’est sûrement le but que Satan s’est fixé, pas le Dieu d’amour qui nous a créés à Son image et à Sa ressemblance. Allons voir ce que Dieu nous dit. « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:5). Il est explicitement question ici d’une deuxième résurrection après la période de mille ans. Qu’arrivera-t-il alors à ce moment ? Jean a vu ceci dans sa vision : « Puis, je vis un Grand Trône Blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12). Si tous ces morts sont debout devant le trône, il est tout à fait logique de conjecturer qu’ils sont revenus à la vie grâce à une résurrection. On pourrait se poser la question à savoir si cette résurrection n’est seulement que pour la destruction, comme certains pasteurs semblent le présumer, pourquoi Jésus, ce Miséricordieux par excellence, assis sur le grand trône blanc, ouvrira-t-Il le Livre de Vie s’Il n’a aucune intention d’y ajouter des noms ?

Comment Jésus, Dieu venu en chair, pourrait-Il détruire des milliards de gens qui, tout au long des siècles, n’ont eu aucune chance de savoir qui était Jésus, sans compter comment se convertir à Christ. Qui connaissait Jésus au moment du déluge ? Qui s’intéressait à Jésus dans tous les grands royaumes païens du monde alors qu’ils avaient des centaines de dieux pour les occuper ? Combien de bouddhistes, de musulmans, de communistes, et d’athées sont présentement convertis à Christ ? Sans oublier les handicapés mentaux étalés sur 6 000 ans d’histoire, les trisomiques et tous ceux qui n’avaient pas les facultés intellectuelles pour comprendre les principes du salut. Et que dire de tous les enfants morts en bas âge, en couche ou avortés ? Faudrait-il croire aux « limbes », cet endroit catholique dont la Bible ne mentionne pas un traître mot ? Penser que ces derniers puissent avoir droit au salut sans avoir connu Christ et Son sacrifice, c’est nier le fondement même de l’Évangile ! Jésus pourrait-Il détruire tous ces innocents qui ignorent toujours qu’Il est le SEUL par qui on puisse parvenir au salut ? Une telle action serait en distincte contradiction avec la déclaration que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17).

Nous voyons distinctement qu’il y a confusion totale dans l’enseignement religieux, même parmi la « chrétienté ». Satan a réussi, au fil du temps, à s’infiltrer dans toutes les organisations religieuses avec une contrefaçon bien organisée pour tenter de détruire le plan de Dieu pour l’humanité. Et il le fait par l’entremise des milliers de religions, fondées par des hommes cupides, prêts à prêcher n’importe quoi pour s’enrichir tout en profitant de chaque situation qui leur est offerte. Voici l’évaluation de Paul en parlant de ces ministres : « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples » (Romains 16:18). Notez que les brebis honnêtes, les cœurs simples ne sont pas en cause ici. Ce sont plutôt les faux ministres, qui sont supposés diriger ces cœurs simples vers le Royaume, qui sont faux, car ils ne servent pas Jésus. Ils séduisent les brebis par des paroles douces et flatteuses pour servir leur propre ventre.

Jacques, dès les débuts de l’Église, à voulu éviter ce problème dans les congrégations de l’Église de Dieu. Dans son épître, Jacques déclare ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Je suggère fortement à tous les ministres qui présument avoir le droit d’enseigner ce qu’ils commandent, simplement parce qu’ils ont été ordonnés dans une dénomination quelconque, de bien garder en mémoire cette déclaration de Jacques, car, au retour de Christ, ils auront des comptes à Lui rendre. On ne joue pas avec la Parole de Dieu, car elle doit rester intacte, et ceux qui la détraquent devront s’attendre à accepter un jugement plus sévère.

En revenant aux résurrections, il y en a une autre et qui semble échapper complètement à toutes les églises, à cause de la façon qu’elle est décrite dans la Bible. Dans Apocalypse 20:13-15, nous lisons : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu ». La description de cette résurrection ressemble drôlement à la deuxième que nous venons de voir. À prime abord, on pourrait croire à une répétition des versets précédents, mais il n’en est rien. En effet, nous voyons clairement ici une autre résurrection où la mer rend tous les noyés qui s’y trouvent, la mort et l’enfer (séjour des morts) rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Mais il y a une étonnante différence entre cette résurrection et la deuxième. D’abord le Trône Blanc de la miséricorde n’y est plus, et le Livre de Vie n’est pas ouvert ni mentionné. Il devient alors évident que cette résurrection est uniquement destinée à la destruction totale des rebelles qui auront rejeté Dieu, le salut et le Saint-Esprit jusqu’à la fin.

Ils commettent ainsi ce que Jésus a révélé être le péché contre l’Esprit et que Dieu ne pourra jamais pardonner, car c’est dans la nature même de ce péché de pousser l’homme à ne jamais plus demander pardon. Dieu est Esprit (Jean 4:24), et Dieu est Saint (Lévitique 19:2). Dieu est donc le Saint-Esprit ! Si quelqu’un persiste à rejeter Dieu jusqu’à la fin de son existence, comment pourrait-il faire partie de la Famille de Dieu ? Jésus Lui-même nous décrit ceux qui feront sûrement partie de cette grande Famille Divine et immortelle. « Heureux ceux qui observent Ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie [l’immortalité], et d’entrer par les portes dans la ville [la Jérusalem céleste] ! » (Apocalypse 22:14). Ce sont les gens qui ont accepté le sacrifice de Jésus et, en acceptant Son nom comme étant le SEUL sous le ciel par lequel nous pouvons être sauvés, ont aussi persévéré dans la foi jusqu’à la fin de leur vie. À ceux-là, Dieu a donné un dépôt de Son Esprit avec une promesse future fabuleuse. La résurrection dans l’immortalité !

C’est d’ailleurs ce que Paul nous dit, dans 2 Corinthiens 1:21-22 : « Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes [dépôt] de Son Esprit ». Nous voyons que l’onction qui nous affermit en Christ vient directement du Père, qui met aussi un dépôt de Son Esprit en nous. Paul, doté de cette compréhension formidable, pouvait facilement nous déclarer ceci, dans Romains 8:11 : « Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous ». Donc, au risque de me répéter, si quelqu’un n’a pas le Saint-Esprit en lui, il lui est impossible de faire partie de la Famille de Dieu.

Tout dans les Saintes Écritures semble nous indiquer que, lors de la deuxième résurrection, la grande majorité des gens se convertiront à Christ, et auront par conséquent leurs noms inscrits dans le Livre de Vie qui sera ouvert pour les recevoir. Parce que Satan, qui les séduisait n’y sera plus. Pour ce qui est de ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la fin, Jésus, en parlant de l’accès à la Ville Sainte, dira simplement : « Mais dehors seront les impudiques, les empoisonneurs, les fornicateurs, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge » (Apocalypse 22:15). Nous avons ici la liste biblique de ceux qui ne seront jamais inscrits dans le Livre de Vie, ou dont le nom sera effacé du Livre de Vie pour avoir négligé, puis rejeté le dépôt de l’Esprit qui était en eux. Le sort de ces rebelles est clairement expliqué par Jésus dans Sa révélation à Jean : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Ceci sera un événement unique qui détruira, non seulement les rebelles, mais purifiera aussi la terre pour créer une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Par la suite elle sera prête à recevoir la Jérusalem céleste qui descendra du ciel et dans laquelle Dieu Lui-même viendra vivre avec Sa Famille. (Nous vous proposons de lire nos messages sur Les Résurrections pour une description détaillée de tout ce que la Bible en dit).

Voilà la doctrine divine sur le sujet des résurrections que Jean a reçue de notre Sauveur et qu’il nous décrit ainsi : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif [de la vérité], vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Ceux qui ont reçu la Parole de Dieu gratuitement doivent aussi l’enseigner gratuitement. Jésus avait donné cette instruction à Ses disciples : « Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; Ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton ; car l’ouvrier est digne de sa nourriture » (Matthieu 10:8-10).

Il est clair que celui qui vient porter l’Évangile doit se nourrir, ainsi que sa famille, et Jésus nous dit qu’un tel ouvrier est digne de sa nourriture. Mais l’Évangile n’est pas à vendre pour en devenir millionnaire, comme nous voyons malheureusement trop souvent dans les églises populaires. Ce qui devient encore plus évident chez le chrétien converti qui prend la peine de vérifier toute chose, c’est que les vraies doctrines ont été progressivement diluées. Sous le voile d’être des ministres de Christ, plusieurs ministres ont prêché leur propre interprétation des vraies doctrines en y ajoutant ou en retranchant des instructions essentielles selon leur volonté. Ensuite, ces pasteurs transmettent ces « doctrines » à ceux qui veulent bien les suivre et se laisser séduire par eux.

À ceux-là, Jésus déclare ceci, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre ». Voilà encore une fois la vraie doctrine venant directement de la bouche de Jésus. Notez que ceux qui ajoutent leurs propres doctrines par opposition à celles de Dieu risquent fortement de recevoir sur leur tête les sept dernières plaies des temps de la fin. Il serait alors souhaitable que ceux qui prêchent sur la possibilité d’aller au ciel, sur l’immortalité de l’âme ou sur un nirvana comme récompense de ceux qui, après maintes réincarnations finissent éventuellement par vivre une vie parfaite, s’informent sans tarder sur ce que Dieu voudrait qu’ils prêchent. Maintes réincarnations ? La Parole de Dieu nous dit : « il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Les fausses doctrines peuvent-elles cependant être bonnes et acceptables en partie ?

Quand nous en sommes rendus ici à prendre une décision, la Parole de Dieu nous la rend facile, si du moins nous voulons agir selon Sa Parole. Paul a été inspiré d’écrire que, dans un tel cas : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Donc, toute doctrine qui ne vient pas de Dieu est une fausse doctrine. Elle vient d’un homme menteur inspiré par le père du mensonge. Aux Juifs qui narguaient Jésus continuellement, Celui-ci leur a déclaré : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Cette déclaration peut facilement s’appliquer à ceux qui se présentent comme ministres de Jésus et qui prêchent le contraire de Son Évangile.

Cette contrefaçon, inspirée par Satan, n’est vraiment pas quelque chose de nouveau. Dans les années 60, au premier siècle, Paul voyait déjà cette intrusion dans les nouvelles congrégations par des adeptes des fausses doctrines. Ces instigateurs ont sournoisement commencé par modifier ou nettement enlever certains enseignements de Jésus. Ainsi les véritables doctrines qu’ils jugeaient difficiles à observer, ou qui étaient en désaccord avec leurs enseignements pseudo-chrétiens où le paganisme se mêlait au christianisme, furent modifiées, changeant par le fait même Son Évangile. Malheureusement, plusieurs se sont laissés séduire par cette ruse de Satan. Paul n’hésite pas à attaquer le problème de front. Alors, voici sa déclaration aux chrétiens à Corinthe : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre Évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Paul avait déjà découvert dans cette congrégation une disposition à la séduction par des gens qui commençaient à prêcher autre chose que ce que Paul leur enseignait.

Alors, Paul décide immédiatement de mettre les pendules à l’heure juste en leur disant directement : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ [un apôtre qui enseigne une fausse doctrine est un faux apôtre]. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » Au début, son nom était Lucifer (porteur de lumière ou vérité). Après sa rébellion, son nom fut changé en Satan (adversaire, le prince des ténèbres, et le père du mensonge). Même si Satan fut précipité avec ses anges (devenus démons) sur la terre après sa tentative de détrôner Dieu, il continue toujours à se déguiser en ange de lumière. « Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Ils auront un compte à rendre à Jésus selon leurs œuvres.

Mais revenons au châtiment réservé à ceux qui retranchent des versets bibliques dans leur prédication, car ces versets détruiraient entièrement les fausses doctrines qu’ils véhiculent pour mieux dominer sur leurs troupeaux. Cette fraude est très sérieuse pour Dieu, qui sera encore plus sévère envers ces pasteurs qui, en pleine connaissance de la Parole de Dieu, retrancheront volontairement des instructions pour avantager leur propre cause. « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19).

Notez bien que Dieu retranchera sa part, d’abord du Livre de Vie (immortalité), et de la Sainte Cité (accès à la Famille de Dieu), ainsi que les bénédictions destinées aux Enfants de Dieu pendant l’éternité décrites dans ce livre. Donc, ces faux ministres, s’ils ne se repentent pas, risquent réellement de faire partie de la troisième résurrection, étant retranchés du Livre de Vie et l’immortalité. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Voilà le moment précis de la destruction totale de tous les rebelles, une seule et unique fois, tout en détruisant les œuvres futiles des hommes dans cette purification de la terre. Non, l’enfer tel que prêché dans la majorité des églises n’existe pas, où des gens sont balancés sans trop savoir pourquoi pour être brûlés sans se consumer.

Le pardon

La dernière doctrine que j’aimerais traiter ici, c’est la doctrine du pardon. Commençons par le commandement de Jésus sur ce sujet. Les disciples qui voyaient Jésus prier souvent, Lui demandèrent comment prier. Alors, Jésus leur donna un exemple vivant, dans Matthieu 6:9-15. Prenons cette prière étape par étape :

9 : « Vous donc [Mes disciples] priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; Ton règne vienne ». Il est très important de notez que Jésus ne nous dit pas de prier pour avoir le privilège de monter au ciel. Il faut prier plutôt que Son règne vienne s’établir sur la terre, tout comme Jésus l’a prêché. Voilà la saine doctrine ! Combien d’églises lisent ceci continuellement sans jamais saisir ce que Jésus nous enseigne clairement dans ce verset ? Combien récitent cette prière instinctivement en égrenant leur chapelet sans en saisir la profondeur ?

10 : « Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Nous savons qu’au ciel, la volonté de Dieu se fait toujours, mais Sa volonté est-elle exercée sur la terre ? Chez Ses serviteurs, oui ! Pour le reste, en partie chez certains et chez les autres pas du tout, car, tout au long des siècles, Satan a continuellement fait des ravages épouvantables en voilant et en créant des contrefaçons de l’Évangile que Jésus est venu donner à Son Église. Dès le premier siècle, Paul nous déclare : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle [Satan] a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4). La séduction avait débuté dès la fondation de l’Église par les ministres de Satan, et elle se poursuit encore plus fort de nos jours. Avez-vous encore l’impression que les télévangélistes sont en train de sauver le monde entier avec leur prédication actuelle ? Retournons à la prière proposée par Jésus.

11 : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ». Il serait bon de méditer à savoir d’où nous vient notre nourriture quotidienne. Fait-elle partie du plan de Dieu dans le développement de Ses enfants vers Son règne à venir ou est-ce la pure coïncidence d’une évolution où tout existe sans Créateur ? Cette supercherie de la théorie de l’évolution est répandue dans le monde entier et se porte remarquablement bien. Pourtant jamais a-t-on utilisé l’expression « la vérité de l’évolution ». Voici l’ensorcellement et la séduction à son comble, où tous ses disciples fervents intellectuels sont passionnés pour une simple théorie qu’ils acceptent aveuglement comme vérité.

12 : « Pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Notez qu’il y a une condition insérée ici par Jésus Lui-même. C’est bien de demander pardon à Dieu pour nos péchés, mais avons-nous le droit de refuser de pardonner à ceux qui nous ont offensés ? Dans la famille de Dieu aurons-nous le droit de nous offenser, de nous bouder, et d’entretenir de la rancœur et de l’amertume contre certains frères et certaines sœurs durant l’éternité ? Ces attitudes dominent dans le monde de Satan, mais ceux qui refuseront de les corriger ne feront jamais partie de la Famille de Dieu.

13 : « Et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin [Satan]; car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » Dans ces deux versets nous voyons clairement que notre travail est de demander d’abord le pardon de nos péchés, mais avec une attitude chrétienne prédisposée à pardonner aussi à ceux qui nous ont offensés. Le pardon n’est pas une chose à sens unique. Il devient alors une interaction à double sens où tout le monde doit pardonner. Est-ce que nous vivons cela dans notre société actuelle ?

Néanmoins, Jésus met énormément d’emphase sur le pardon, car sans le pardon il sera impossible pour toute personne de faire partie du Royaume à venir, même si la personne se croit convertie. Regardons attentivement ce que notre Sauveur nous déclare, au verset 14 : « Car si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ». Ce Dieu d’amour est toujours fidèle à Lui-même.

15 : « Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes leurs offenses, votre Père ne pardonnera pas non plus les vôtres ». C’est toujours le même Dieu d’amour qui parle ici. Pouvez-vous imaginer un seul instant un Royaume éternel dans lequel tous les membres immortels passeraient l’éternité à se chamailler, se bouder, s’éviter dans l’amertume, sans jamais vouloir se réconcilier ? Ce serait impensable, car ces personnes agiraient simplement comme ils le comprenaient alors qu’ils étaient sous l’emprise de Satan et ils ne pourraient jamais y parvenir. Pourtant nous voyons des gens qui agissent selon leurs idées, insultent qui ils veulent, ne demandent pas pardon à ceux qu’ils ont blessés profondément, mais, au travers tout cela, ils sont convaincus qu’à leur mort ils iront au ciel. Cette façon de fonctionner n’existera pas dans le Royaume de Dieu. Voilà la saine doctrine.

Satan a pourtant réussi à faire croire le contraire au monde entier depuis que sa place ne fut plus trouvée dans le ciel. C’est d’ailleurs ce que Jésus, le révélateur de l’Apocalypse, nous dit : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Jésus l’identifie ici sous tous ses noms. Comment alors peut-il continuer à séduire avec autant de facilité ? La réponse est très simple. Satan a réussi, étant le prince de la puissance de l’air, à utiliser les ondes par lesquelles il peut implanter toutes sortes de pensées dans la tête des humains. La plus éminente, c’est qu’il n’existe pas. C’est ainsi qu’il peut influencer ses pasteurs à prêcher sa contrefaçon de la vérité. Donc, la fausse doctrine veut que si vous suivez les instructions de votre pasteur, peu importe ce que vous faites, vous pouvez quand même aller au ciel. Votre ministre ou curé, a donc un pouvoir absolu de négocier avec Dieu pour renverser ce que nous venons de voir plus haut au verset 15. Le confessionnal est un exemple classique de ce pouvoir absolu qui, pourtant, est tout à fait humain !

Mais comment a-t-on pu faire croire un mensonge pareil ? Simplement en introduisant un genre de salut qui plaît à la majorité des gens. Un salut facile et sans effort. Paul a vraiment été inspiré de nous annoncer ceci, dans sa lettre à Timothée. 2 Timothée 4:3-4 : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables ». La véritable doctrine demeure que dans le Royaume que Jésus viendra établir : « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Donc, il faut absolument être inscrit dans le Livre de Vie de l’Agneau. Et cette inscription ne vient pas des ministres ni des curés, mais de DIEU qui nous juge au cœur !

En conclusion, rappelons-nous toujours les paroles de Jésus qui enseignait tous ceux qui venaient vers Lui, même si certains n’acceptaient pas Ses instructions. Dans Jean 12:47, Jésus leur dit : « Et si quelqu’un entend Mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde ». Pouvez-vous trouver dans ce verset une seule indication qu’au moment où Jésus parlait, c’était pour ces gens leur seul jour de salut ? Le Sauveur Lui-même leur dit : « si quelqu’un entend Mes paroles et ne croit pas, Je ne le juge point ».

Malgré cela bon nombre de pasteurs s’accordent le pouvoir de juger et de condamner tous ceux qui ne marchent pas au pas avec leur prédication d’un salut prompt et immédiat, sinon… au feu de la géhenne ! Je me demande jusqu’à quel point ces pasteurs étudient les paroles de Jésus. Christ est venu pour semer la Bonne Nouvelle de l’établissement d’un merveilleux Royaume de paix ici-bas. Il S’est promené parmi le monde en enseignant, en soulageant et en réconfortant les opprimés, en empêchant qu’une femme soit lapidée quand elle avait été prise en adultère, et en guérissant les malades qui venaient Le voir.

Mais le but principal de Sa Mission était d’annoncer l’Évangile et de fonder Son Église, qui deviendrait Son corps et dont Il serait la tête. Après Son Ascension au ciel, pour nous préparer une place en tant qu’Élus dans Son Royaume à venir, à peine 120 personnes ont reçu le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte, et ce, après trois ans et demi d’instruction. Pourtant, Jésus a Lui-même déclaré qu’Il était venu pour sauver le monde. Cette déclaration de Jésus de sauver le monde tient-elle toujours ? Absolument, car le salut, selon la Parole de Dieu, est un processus selon lequel les Élus immortels du Royaume feront partie de la première résurrection. Les survivants de la Grande Tribulation, toujours mortels, seront enseignés par eux et formeront les nations mortelles sur lesquelles les Élus régneront pendant mille ans. À ces nations viendront s’ajouter des milliards d’individus lors de la deuxième résurrection, ce qui nous montre la logique divine dans le véritable Plan de Dieu en action. Ceux qui se convertiront seront aussi inscrits dans le Livre de Vie. « Et les nations qui auront été sauvées [et maintenant immortelles aussi], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24).

Finalement, la troisième résurrection est exclusivement réservée à la destruction totale des rebelles, toujours à l’état mortel, qui refuseront, pour toutes sortes de raisons, de se soumettre à Dieu. Ces individus n’auront aucune place dans le Royaume, car ils ne seront pas inscrits dans le Livre de Vie. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Pour eux, c’est la seconde mort de laquelle il n’y a aucune résurrection ou réincarnation possible, et où même la mort et le séjour des morts seront détruits, car dans l’immortalité la mort ne pourra plus toucher les Enfants de Dieu. Malachie nous décrit l’étang de feu ainsi : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1). Est-ce que l’expression « ni racine ni rameau » vous donne toujours l’impression que Dieu va se régaler et se réjouir à voir brûler ces damnés éternellement sans qu’ils ne se consument ?

Avez-vous déjà découvert un tel feu dans la Bible, autre que par la bouche de ces pasteurs ? Regardons le verset 3 où Dieu parle à Ses enfants : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées ». Avez-vous déjà vu de la cendre vivante ? Il faut avoir vraiment un esprit tordu pour inventer des atrocités pareilles. Et encore plus tordu pour avoir le culot de les coller à un Dieu qui nous dévoile qu’étant carrément inutiles dans Son Royaume, les méchants cesseront clairement et tout simplement d’exister. J’exhorte tous ceux qui lisent ce message de ne pas prendre pour acquis ce que je déclare. Vérifiez vous-même toutes choses comme les Béréens : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11).

Je vous exhorte à faire de même, car : « Celui [Jésus] qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et Jean de répondre] Oui, Seigneur Jésus, viens ! La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:20-21). À ceci Paul ajoute : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:23-24). Que Dieu vous garde tous jusqu’à l’avènement merveilleux de Jésus.




D.180 – La Connaissance Divine au Service de Jésus

 

Par : Joseph Sakala

Les humains en général ont cette soif insatiable d’accumuler beaucoup de connaissances. Et c’est tout à fait bien, car la connaissance nous ouvre des portes. Au travail, par exemple, elle peut nous procurer des avantages financiers nous permettant d’acheter certaines douceurs de la vie. Plus notre connaissance augmente, plus nos horizons s’ouvrent sur une panoplie de découvertes intéressantes. Tout devient subitement possible ! Les plus belles découvertes ont été réalisées par des gens qui, ne sachant pas que c’était impossible, l’ont simplement fait. Je ne parle pas de rêveurs, ici, car les rêveurs ne vivent vraiment pas, puisqu’ils sont trop souvent inconscients du fait que la vie ne naît que de la réalité.

Avec une bonne connaissance, même nos conversations deviennent plus animées. Avez-vous déjà remarqué comment on peut se sentir incommodé parmi un groupe où nous connaissons les réponses sur certains sujets, mais personne ne nous demande de formuler notre opinion, alors qu’on voudrait tellement la partager ? Occasionnellement, nous avons aussi tendance à associer connaissance avec sagesse, car nous croyons que la sagesse provient directement de notre vécu. J’aimerais préciser qu’il est question ici d’attributs purement humains, utilisés quotidiennement dans notre travail, ainsi que dans nos autres activités et loisirs.

Il existe, cependant, une énorme distinction entre ces deux qualités, voire au niveau physique. La connaissance peut se résumer à une accumulation d’informations, tandis que la sagesse devient la bonne utilisation de cette information afin d’atteindre le maximum avec cette même connaissance. Je voudrais me faire comprendre clairement en vous citant un exemple. Un individu peut étudier pendant plusieurs années pour devenir un très bon comptable. Cette partie s’appelle la connaissance. Mais supposons qu’il utilise cette connaissance dans le but de manipuler les livres de la compagnie de son employeur pour le frauder. Ce manque flagrant dans le juste usage de son expertise dévoile aussi son manque évident de sagesse.

Nous allons nous concentrer, dans ce message sur la connaissance — mais plus précisément sur le don divin de la connaissance — au service de Jésus-Christ, notre Seigneur. Dans 1 Corinthiens 12:4-6, Paul nous dit : « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous ». Paul nous donne un résumé de la structure de l’Église que Christ avait fondée et la façon dont l’Esprit de Dieu la fait fonctionner au travers de la diversité des dons, des ministères et des différentes opérations. Notez maintenant ce que Paul déclare au verset 7 : « Or la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun [sans exception] pour l’utilité commune ».

Paul confirmait aux Corinthiens les paroles identiques de Pierre qui, le jour de la Pentecôte, avait dit ceci à ceux qui avaient été touchés par son sermon : « Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2:38). Le Saint-Esprit, en plus de vivre dans le converti, lui octroie aussi un don. Et Paul nous déclare que la manifestation de l’Esprit se confirme au travers du don de chacun, car c’est l’Esprit qui agit dans cette personne pour le bien de tous. Puisque chaque converti, au baptême, reçoit un don, ce don doit alors se manifester dans le comportement de ce chrétien. Aux Romains convertis, Paul a déclaré ceci : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair [comme les non convertis], mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9).

J’aimerais proposer une toute petite complication à ceux qui prêchent présentement une « trinité » formée de Dieu le Père, Jésus, et le Saint-Esprit. Nous voyons clairement dans ce verset, que Paul nous parle aussi de l’Esprit de Dieu ainsi que l’Esprit de Christ. Donc, nous voilà avec Dieu le Père, l’Esprit de Dieu, Christ, l’Esprit de Christ, et le Saint-Esprit. Pas une « trinité », mais plutôt un « quintuplé ». Soit que Dieu est UN et que Paul comprenait parfaitement ce qu’Il enseignait, et nos professeurs de la « trinité » ont complètement dévié de la vérité divine ; ou soit que Paul s’est mal exprimé et que les théologiens ont découvert une trinité si bien cachée, que même les apôtres ne l’ont jamais clairement expliquée, ni comprise. Ces théologiens semblent s’être donné comme mission de corriger les « erreurs » dans les lettres de Paul.

Au sujet de ces érudits, Pierre nous dit : « Croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il [Paul] le fait dans toutes ses épîtres, quand il parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres Écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Sachez que la valeur d’un professeur se mesure à la personnalité et la compétence de ses élèves. Essayez maintenant de vous faire expliquer clairement par ces enseignants érudits comment trois personnes distinctes peuvent former une personne distincte, et vous découvrirez assez rapidement la vraie valeur de ces maîtres pédagogues et celle de leurs élèves.

Revenons, cependant, à la Parole de Dieu et aux dons que l’Esprit de Dieu distribue à chaque converti selon Son bon désir. Nous allons percevoir que le don que chaque chrétien reçoit doit être utilisé pour le bien commun de tous ceux qu’il ou elle côtoie. Mais quels sont ces dons que le Saint-Esprit donne au baptême ? Ils sont énumérés dans 1 Corinthiens 12:8-10. Au verset 9 : « La parole de science est donnée à l’autre par le même Esprit ». Voici le don qui nous intéresse en particulier dans ce message. L’expression « parole de science » est utilisée dans le contexte spirituel de « savoir, connaissance, compréhension, érudition », et s’applique particulièrement à tout ce qui touche la Parole de Dieu. Après avoir énuméré les dons, Paul nous dit, au verset 11 : « Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il Lui plaît ».

Un chrétien qui déclare n’avoir reçu aucun don n’a pas encore saisi la pure réalité que, sans aucun don, il est stérile, spirituellement parlant. Comme un arbre fruitier qui ne produit aucun fruit. En effet, Dieu n’appelle pas Ses Élus pour ne rien faire. Les membres de l’Église doivent porter des fruits, et ils sont jugés depuis toujours selon leurs œuvres, produits à même les dons distribués par le Saint-Esprit. Jésus Lui-même a déclaré ceci au sujet de Son avènement : « Or, voici, Je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Donc celui qui ne croit pas avoir reçu de don s’illusionne sur son propre appel. Sur quelles œuvres sera-t-il jugé par Christ ? Le chrétien doit absolument porter des fruits !

Jésus nous a dit qu’on doit reconnaître un faux prophète à ses fruits. Car ce sont des loups ravisseurs qui se déguisent en brebis de Christ (Matthieu 7:15). Si le faux prophète est reconnaissable à ses fruits, combien plus le chrétien qui est guidé par le Saint-Esprit ! Avec la connaissance de la Parole divine, nous devons aussi manifester une certaine sagesse dans la bonne application de cette parole de connaissance. Donc, ce don permet au croyant de rechercher la vérité d’une façon systématique, afin de pouvoir réunir ces enseignements au moment propice, soit pour instruire ou pour corriger, selon les circonstances. Au travers de ses études, le chrétien doit acquérir la capacité de pénétrer en profondeur dans la vérité divine. Puisque ce don vient de Dieu, il nous apporte la transmission des pensées de Dieu selon Son bon désir. Une telle connaissance ne peut pas se découvrir par la simple raison humaine.

Dieu a inspiré l’apôtre Paul de nous expliquer ce phénomène surnaturel. Dans 1 Corinthiens 2:11, Paul pose la question suivante : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? ». En d’autres mots, comment pouvons-nous savoir ce que nous savons ? Simplement parce qu’il y a un esprit dans l’homme qui lui inculque l’intelligence pour exécuter et comprendre des choses physiques. Prenons l’exemple de deux individus. Un est chef cuisinier, tandis que l’autre est ébéniste. Ce qui les rend différents, c’est leur profession. Ce qui les rend pareils, cependant, c’est leurs talents dans deux domaines complètement différents. Ces deux individus peuvent accomplir leur travail chaque jour avec des idées innovatrices et maintenir continuellement cette passion pour leur art. L’esprit dans l’homme produit cela ; c’est du talent !

Même si nos talents nous viennent de Dieu, la Bible n’est pas le livre pour nous dévoiler comment les découvrir. On les découvre par l’imagination créatrice constamment en marche dans l’individu, et que la personne reçoit dès sa naissance. La Bible nous dévoile que c’est cela que de connaître les choses de l’homme par l’esprit de l’homme qui est en lui. Mais regardons maintenant la déclaration de Paul dans la deuxième partie du verset 11 : « De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu ». Vous avez, dans ce petit bout de verset, une autre preuve incontestable que la TRINITÉ n’existe pas au niveau divin. Car, autant l’esprit dans l’homme est associé à l’homme comme faisant partie de lui, autant l’Esprit de Dieu est associé à Dieu, faisant aussi partie de Lui, et non une autre personne sous forme d’une entité séparée de Lui.

Ce que Paul nous déclare aussi dans ce verset, c’est qu’il est impossible pour un homme de connaître la pensée de Dieu par ses propres moyens, car seul l’Esprit de Dieu connaît « ce qui est en Dieu ». Donc, pour connaître la pensée de Dieu, il faut absolument que l’Esprit de Dieu vienne la révéler à l’esprit de l’homme. C’est exactement ce que Paul nous dit dans 1 Corinthiens 2:10 au sujet des choses de Dieu : « Mais Dieu nous les a révélées par Son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu ». Saviez-vous qu’un simple chrétien converti à Christ peut connaître des choses spirituelles qui échappent entièrement à certains théologiens, nonobstant leurs nombreuses années d’études collégiales ? N’essayez surtout pas de leur dire cela, car ils vont rire de vous. Pour ces érudits, tout se mesure par les diplômes accrochés au mur, et plus ils en possèdent, plus ils croient connaître la Parole de Dieu.

Saviez-vous aussi que bon nombre de théologiens sont également des athées ? Comment voulez-vous que l’Esprit de Dieu révèle les choses de Dieu à un athée qui refuse de croire en Dieu et ce que Dieu dit ? J’ai lu la thèse d’un théologien concentrée à définir si Jésus, par Son style de vie, était Sadducéen, Essénien ou Pharisien. Pas une seule fois, dans l’exposé qui lui a pourtant procuré son diplôme, a-t-il traité de la divinité de Christ. Cette sorte de connaissance superficielle sur Notre Sauveur a très peu de valeur spirituelle. Car, en négligeant de mettre l’emphase sur la divinité de Jésus, sa thèse n’avait absolument rien à voir avec la mission première de Christ qui était de payer, par Son sang versé, la rançon du péché. Pourtant, cet homme avait un talent naturel d’écrivain très développé. Il connaissait des choses sur Jésus que toute personne pourrait aisément connaître, et ce SANS le Saint-Esprit.

Mais quand l’Esprit vit dans un individu, Dieu lui révèle une compréhension nouvelle de Sa Parole par la pensée, et cette transmission se fait directement, sans intermédiaire. Dieu avait prédit ce phénomène spirituel à plusieurs endroits dans les Saintes Écritures. Dans Joël 2:28-29, Dieu nous dit : « Et il arrivera après ces choses, que Je répandrai Mon Esprit sur toute chair…..et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, Je répandrai Mon Esprit ». Pierre s’en souvenait et il a pleinement mis cette puissance en évidence dans son discours le Jour de la Pentecôte. Aujourd’hui les humbles serviteurs de Christ comprennent et acceptent toujours ce principe spirituel si bien énoncé par la bouche de Dieu.

La Parole de Dieu ne change pas ; ce qui change, c’est la meilleure compréhension de cette Parole. Soudainement, ce chrétien converti peut saisir des choses que même un autre chrétien converti n’a pas encore comprises. Essayez d’expliquer cela à quelqu’un d’orgueilleux, imbu de SA connaissance ! Voilà pourquoi, à maintes reprises, Paul nous dit de ne pas nous comparer les uns aux autres entre chrétiens. L’idéal serait plutôt de partager notre connaissance avec les autres en toute humilité. « Or la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune » (1 Corinthiens 12:7). Le plus beau métier du chrétien est celui d’unir les gens, et quand on fait ce qu’on peut, avec l’Esprit de Dieu, on fait ce qu’on doit faire. De cette façon, toute l’Église grandit ensemble dans la connaissance divine.

Puisque la connaissance ne peut aider les autres que lorsqu’elle est communiquée, Paul met de l’emphase sur « la parole de connaissance » comme un outil pour enseigner aux autres. Donc, la connaissance et la capacité de l’enseigner à d’autres font partie intégrante du même don. Nous vivons dans une société à caractère anti-intellectuelle, qui accorde une importance supérieure à l’accumulation de beaucoup de connaissances et d’expériences personnelles, sans vouloir nécessairement les partager pour en aider d’autres. Ensuite, ces gens se glorifient en étalant leurs nombreux titres et diplômes pour impressionner le monde. Ces individus se lancent fréquemment dans une carrière d’enseignants.

Mais, même garnie de toute cette connaissance sur les sujets qui leur ont procuré tous ces diplômes, elle est souvent isolée à cause de l’incapacité de ces érudits à transmettre cette information à leur auditoire. Certains professeurs sont des enseignants formidables. D’autres, par contre, donnent nettement l’impression d’être tellement emballés dans leur sujet, qu’ils sont les seuls à comprendre ce qu’ils tentent d’enseigner. Rien ne sert d’avoir raison si on a raison tout seul. Une telle connaissance s’avère peu utile, simplement parce qu’elle reste amoncelée seulement dans la mémoire du professeur. Elle ne peut jamais être utile si elle n’est pas utilisée. Ce même principe s’applique aussi à la connaissance divine, car pour aider les autres elle doit absolument être communiquée.

Le chrétien doit sûrement mettre de l’emphase sur l’importance de la parole de connaissance divine, mais toujours dans un contexte de foi chrétienne, en l’utilisant au service des autres. Et il ne faudrait pas nourrir cette crainte constante de se tromper. Rappelons-nous toujours que c’est celui qui ne fait rien qui ne se trompe jamais. Il ne faudrait pas pour autant négliger l’apprentissage, mais plutôt utiliser l’expérience avec la connaissance, afin de diriger notre zèle selon la volonté de Dieu. Pour le chrétien, il devient important de comprendre qu’il existe quatre doctrines de base qui doivent régir l’orientation de notre pensée, combinées avec l’importance de bien utiliser la connaissance.

La première doctrine est celle de la création. Elle nous enseigne que l’homme et la femme ont été créés à l’image de Dieu. Nous ne sommes pas le résultat d’une évolution quelconque du singe ou tout autre animal. Nous sommes des êtres rationnels et intelligents, contrairement aux animaux que Dieu a créés selon leur espèce et non à Son image. « Puis Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:24). Dans le cas des humains, c’était complètement différent. « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre » (v. 26). Tout a été créé pour être au service de l’homme.

Nous avons la capacité de penser, d’apprendre, de formuler des plans, de communiquer ces informations aux autres, de décider et d’agir. Aucun animal ne peut faire ces choses. On attribue trop souvent de l’intelligence aux animaux alors qu’en réalité, ils agissent purement par instinct. Mais pas les humains, parce que Dieu nous a ajouté un élément qu’aucun animal ne possède. Et quel est cet élément ? « Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui » (Zacharie 12:1). Pas l’évolution ; DIEU ! « Mais c’est l’esprit qui est dans les hommes, c’est le souffle du Tout-Puissant qui les rend intelligents » (Job 32:8). Donc, c’est l’esprit dans l’homme qui lui inculque l’intelligence. Si seulement les hommes de science, avec tous leurs diplômes, pouvaient comprendre cela !

La deuxième doctrine est celle de la révélation divine. Cette doctrine dévoile au chrétien la possibilité de saisir la pensée de Dieu. Par l’Esprit, Dieu transmet Sa pensée dans notre pensée. Cette manifestation se fait littéralement, un peu comme une lumière qui s’allume, et où on découvre une nouvelle compréhension d’un passage biblique par cette révélation divine. Cette révélation divine peut aussi se manifester dans la résolution d’un problème personnel. Avez-vous déjà vécu une situation où vous êtes en face d’un problème sans solution apparente ? Vous priez Dieu de vous aider et, subitement, comme par un pur hasard, la solution vous apparaît. Elle est, non seulement claire, mais simple en plus. On a quasiment envie de crier : « Merci, mon Dieu, mais comment as-Tu fait ça si rapidement ? »

La troisième doctrine est celle de la rédemption. Cette doctrine nous enseigne que nous avons accès à une vie renouvelée, à cause du sacrifice de Christ. Au baptême, lors de l’imposition des mains, Dieu, nous ayant lavés de tous nos péchés, met Son Esprit en nous, et nous place sous Sa grâce. Le Nouveau Testament nous dévoile cependant que le baptême du Saint-Esprit ne se fait pas toujours lors du baptême d’eau ! Nous avons un exemple classique avec Corneille et sa famille qui avaient manifestement reçu le don du Saint-Esprit avant leur baptême. Ce qui avait surpris Pierre n’était pas le fait que Corneille avait le Saint-Esprit, mais plutôt que l’Esprit avait été donné à un Gentil, un précédent dans l’Église, qui jusque-là était composée seulement d’Hébreux.

Peu importe quand Dieu décide de donner Son Esprit à quelqu’un, ce qui est important de reconnaître, c’est qu’à ce moment précis, nous devenons, à Ses yeux, Ses enfants engendrés spirituellement pour Son Royaume. Et Dieu ne nous laisse pas orphelins ; au contraire, Il nous donne les Saintes Écritures par lesquelles nous apprenons comment grandir en grâce et dans la connaissance de notre Seigneur Jésus. Ces instructions nous montrent aussi comment mettre cette connaissance divine en pratique dans notre vie quotidienne. Le Saint-Esprit est la puissance même de Dieu en nous, et qui nous guide dans la compréhension de ce que l’Écriture veut nous révéler.

Dans les différentes églises du monde, une personne peut passer par deux ou trois onctions dans son élévation au niveau hiérarchique de sa dénomination. Alors, on pourrait poser la question suivante : « Un individu peut-il recevoir plus de Saint-Esprit qu’un autre » ? Peut-il recevoir une double portion du Saint-Esprit ? Dieu ajoute-t-Il une autre quantité de Son Esprit à chaque onction ? Certains groupes l’enseignent avec conviction. Est-ce vraiment comme cela que ça se passe ? Pas du tout ! Le Saint-Esprit est la puissance même de Dieu. Elle ne se mesure pas, ne se voit pas et ne se pèse pas. Ce qu’on peut voir, c’est le témoignage de cette puissance dans l’individu avec qui Dieu travaille et qui veut bien se laisser guider par elle. Ce qui augmente en réalité, c’est la capacité de la personne à utiliser la puissance du Saint-Esprit, et ce, dans sa connaissance accrue par ce même Esprit.

Actes 6:1 « En ce temps-là, comme les disciples se multipliaient, il s’éleva un murmure des Hellénistes contre les Hébreux, parce que leurs veuves étaient négligées dans la distribution qui se faisait chaque jour ». Donc, dès les débuts de l’Église, Satan avait déjà inspiré un préjugé chez les Hébreux dans la distribution de la nourriture et les autres denrées aux nouveaux convertis. Les apôtres réagissent immédiatement. Verset 2 : « C’est pourquoi les douze, ayant convoqué la multitude des disciples, leur dirent : “Il ne convient pas que nous négligions la Parole de Dieu, pour le service des tables” ». Imaginez qu’en plus d’instruire ces chrétiens, les apôtres servaient aux tables. L’Église croissait et il était évident que les apôtres, étant débordés d’ouvrage, avaient besoin d’aide. Il fallait donc restructurer l’organisation physique de l’Église.

Verset 3 : « Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit-Saint et de sagesse, à qui nous confiions cet emploi ». Notez que ceux qu’on voulait choisir devaient être pleins d’Esprit-Saint avant d’être choisis. Verset 4 : « Quant à nous [les apôtres], nous vaquerons à la prière et au ministère de la Parole ». Au verset 5, nous voyons que « cette proposition plût à toute l’assemblée », et c’est ainsi qu’ils ont nommé les premiers diacres dans l’Église. Parmi ces élus était Étienne, un homme plein de foi et du Saint-Esprit. Étienne a par la suite fait de grands prodiges et miracles à Jérusalem. Ceci dérangeait beaucoup les autorités en place, alors, pour le faire taire, on l’a lapidé. Il y avait aussi Philippe qui, à son tour, a fait de grands miracles en Samarie. Il a aussi enseigné et baptisé l’eunuque éthiopien.

Ayant alors choisi les sept diacres, nous voyons, au verset 6 : « Et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains ». Remarquez bien qu’il n’est fait aucune mention, ici, que ces sept auraient reçus une portion additionnelle du Saint-Esprit. Au contraire, la raison pour laquelle ces hommes avaient été choisis, c’est qu’on rendait déjà d’eux un bon témoignage, car ils étaient pleins d’Esprit-Saint et de sagesse. Tout ceci leur avait été donné comme un don lors de leur baptême. Nous pouvons déduire dans cette circonstance, que l’imposition des mains ne servait pas à transmettre le Saint-Esprit, mais plutôt à demander à Dieu une consécration de ces hommes pour un poste spécial.

Il devient évident que, même avant l’imposition des mains, ces nouveaux ordonnés accomplissaient déjà beaucoup de bonnes œuvres dans la congrégation. L’onction avait alors pour but de les confirmer simplement dans leur diaconat d’une manière officielle. Lors du baptême, on impose les mains au nouveau converti pour le consacrer comme faisant partie du Corps de Christ. La personne vraiment convertie a déjà été baptisée de l’Esprit auparavant, par Dieu Lui-même. Le baptême d’eau, devient alors un symbole visible par lequel l’Église reconnaît officiellement ce que Dieu a déjà effectué chez cette personne. N’oublions jamais que Dieu juge au cœur et non aux apparences. Il serait alors mal avisé de juger un autre comme n’ayant pas reçu le Saint-Esprit à cause de l’absence apparente de fruits, même après avoir reçu le baptême d’eau et l’imposition des mains.

Dieu seul connaît les siens et travaille d’une façon entièrement différente avec chacun. La profondeur de la circoncision du cœur d’un vrai converti se manifeste beaucoup plus dans son humilité que dans ses exploits extravagants. « Voici à qui Je regarde, dit l’Éternel : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à Ma Parole » (Ésaïe 66:2). Dieu peut accomplir énormément plus avec ce genre de chrétien. Ceux qui font de grandes choses pour impressionner sont loin d’impressionner Dieu. Jésus nous a dit : « Quand donc tu feras l’aumône [ou n’importe quelle bonne œuvre], ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues [églises], et dans les rues [journaux, télé], afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent [déjà] leur récompense » (Matthieu 6:2).

Revenons cependant sur la question du Saint-Esprit. N’est-il pas écrit qu’Élisée avait reçu une double portion du Saint-Esprit quand il a pris la relève d’Élie ? Allons voir ce passage dans 2 Rois, où le ministère d’Élie devait passer à Élisée. Le contexte de l’histoire de 2 Rois 2:1-7 nous décrit comment les fils des prophètes à Jéricho ont commencé à provoquer le pauvre Élisée avec le départ d’Élie en lui disant : « Sais-tu qu’aujourd’hui l’Éternel va t’enlever ton maître ? » (v. 5). Ces deux hommes de Dieu arrivent au bord du Jourdain et, au verset 8 : « Élie prit son manteau, le plia et en frappa les eaux, qui se partagèrent ça et là ; et ils passèrent tous deux à sec ». Verset 9 : « Quand ils eurent passé, Élie dit à Élisée : Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Élisée répondit : Que j’aie, je te prie, une double portion de ton esprit ».

Élisée voulait une protection additionnelle contre tous ces fils de prophètes qui commençaient vraiment à lui taper sur les nerfs. Alors il croyait que cette protection se trouverait dans une double portion de l’esprit d’Élie. On voit qu’Élisée ne se sentait pas assez ferré pour prendre la relève d’Élie, et aurait voulu posséder le double de la connaissance spirituelle que Dieu avait accordée à Élie. Remarquez maintenant sa réponse à la demande d’Élisée, au verset 10 : « Tu demandes une chose difficile ». Élie savait fort bien que le Saint-Esprit ne se donnait pas en portions double ou triple. Il comprenait sûrement qu’il était question de sa connaissance spirituelle.  Mais comment lui répondre, tout en le rassurant ? Élie lui propose une condition, dans la deuxième partie du verset 10 : « Si tu me vois enlever d’avec toi, il t’arrivera ainsi ; sinon, cela n’arrivera pas ». Les mots clés dans cette condition sont « voir enlever ». Il fallait absolument qu’Élisée voie Élie clairement pendant qu’il montait dans le tourbillon, si sa demande devait être honorée. Sinon, elle ne le serait pas. Verset 11 : « Et comme ils continuaient leur chemin et s’entretenaient en marchant, voici, un char de feu, et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre. Et Élie monta aux cieux dans un tourbillon ».

Pour ceux qui ont déjà été impliqués dans une tornade ou que vous l’ayez vu dans une dépêche télévisée, vous savez sûrement ce qu’un tourbillon peut produire. Élisée a vu précisément la même chose. Verset 12 : « Et Élisée le regardant, criait : Mon père, mon père, char d’Israël et sa cavalerie ! » Mais pourquoi Élisée criait-il ainsi ? Regardez vous-mêmes la deuxième partie du verset : « Et il ne le vit plus ». C’était pourtant la seule condition offerte par Élie pour obtenir une double portion de son esprit. Pauvre Élisée, comment pouvait-il maintenant affronter tous ces fils de prophètes ? Tout découragé : « Et saisissant ses vêtements, il les déchira en deux pièces. Puis il releva le manteau qu’Élie avait laissé tomber de dessus lui ; et il s’en retourna et s’arrêta sur le bord du Jourdain » (vs 12-13). C’est tout ce qui lui restait d’Élie : son manteau.

Au bord du Jourdain, dans un geste de désespoir, au verset 14 : « Élisée prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber de dessus lui ; il en frappa les eaux et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? » Ne sommes-nous pas tous un peu comme cela quand nous passons par une période de découragement ? Mais Dieu, voyant sa peine, a agi immédiatement pour rassurer Élisée que lui aussi avait le Saint-Esprit. Alors, nous voyons dans la dernière partie du verset 14 que : « Lui aussi il frappa les eaux, qui se partagèrent ça et là, et Élisée passa ». Les fils des prophètes ont-ils été impressionnés ? Verset 15 : « Quand les fils des prophètes qui étaient à Jérico, vis-à-vis, l’eurent vu, ils dirent : L’esprit d’Élie repose maintenant sur Élisée. Et ils vinrent au-devant de lui, se prosternèrent en terre devant lui. » Ils voulaient même envoyer cinquante hommes vaillants pour tenter de retrouver Élie, de peur qu’il lui soit arrivé un malheur quelconque dans les montagnes avoisinantes.

Lors de notre conversion, quand Dieu a mis Son Esprit en nous, Il ne S’est pas divisé en plusieurs morceaux. L’Esprit de Dieu remplit l’univers et peut travailler dans tous les convertis en même temps, car Dieu n’a pas à Se déplacer comme nous, qui sommes physiques. Quand Dieu observe Ses Serviteurs, qui doivent être la « lumière du monde » dans leur propre cheminement vers le Royaume, combien de lumières voit-Il ? Une seule, car c’est le même Esprit qui agit en tous en même temps ! Le Père vivait en Jésus-Christ ! Est-ce que Christ était deux avec le Père ? Vous ne trouverez cela nulle part dans la Bible. Jésus était UN avec le Père, car Jésus savait qu’Il était la manifestation physique de la Parole de Dieu en chair. ÉMMANUEL ! Dieu parmi les hommes !

Donc, si l’Esprit de Dieu vit en nous, nous avons, voire dans cette chair, le privilège unique d’être spirituellement un avec le Père et un avec Christ en même temps, car le Père et le Fils ne forment qu’un, pas deux. Dieu nous a placés sous Sa grâce, et notre travail consiste à demeurer dans la foi en persévérant jusqu’à la fin de notre vie. Le Nouveau Testament en particulier est notre livre d’instruction sur la façon de parvenir au salut éternel. Le Saint-Esprit en nous est notre seule assurance vers l’immortalité, car : « Si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie [immortelle] à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Finalement, la quatrième doctrine est celle du jugement. Cette doctrine nous enseigne que la connaissance, acquise du converti par les trois autres doctrines, devient un facteur important par lequel Dieu est en train de nous juger maintenant. « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison [Église] de Dieu » (1 Pierre 4:17). Donc, avant d’entreprendre le jugement du monde, Dieu nous juge maintenant, tout en nous préparant à pouvoir juger un jour le monde avec Jésus, lors de Son retour. Pour Dieu la pensée de notre cœur est d’une importance primordiale durant notre stage dans cette chair, car le rejet de la connaissance de ces quatre doctrines serait l’équivalent du rejet de Son plan pour l’humanité. Cette attitude serait complètement impensable chez le vrai converti.

Pensez un instant à l’importance que Paul a donnée à la connaissance divine durant son propre ministère à Éphèse. Actes 19:8 : « Puis entrant dans la synagogue, il y parla avec hardiesse pendant trois mois, discourant avec persuasion sur les choses du Royaume de Dieu. » Tous, cependant, ne voulaient pas entendre parler du Royaume. Alors, que fait Paul ? Verset 9 : « Mais, comme quelques-uns s’endurcissaient et étaient incrédules, décriant la voie du Seigneur devant la multitude, il se retira, et sépara les disciples d’avec eux, enseignant tous les jours dans l’école d’un certain Tyrannus. » Notez bien ce que Paul fait ici ; il sort les disciples convertis de l’église (synagogue), pour les instruire dans une école (bâtiment privé). Paul a littéralement sorti le « Corps de Christ » de la synagogue, qui était pourtant reconnue officiellement comme le lieu du culte à Dieu.

Verset 10 : « Or cela dura deux ans, en sorte que tous ceux qui demeuraient en Asie, tant Juifs que Grecs, entendirent la parole du Seigneur Jésus ». La parole de la connaissance évangélisée par Paul a eu beaucoup de succès : « Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul » (v. 11). Ce sont ces convertis qui ont pris la relève de Paul, en évangélisant à leur tour dans les provinces. Et Dieu les a aussi bénis : « Au point qu’en appliquant sur les malades des mouchoirs et des linges qui avaient touché son corps, ils étaient guéris de leurs maladies, et les esprits malins sortaient » (v. 12). Cet épisode nous donne une merveilleuse illustration de la façon dont Dieu S’y est pris pour équiper les saints dans le ministère que Paul leur avait confié.

Imaginez pendant un instant tous les ravages que Satan avait réussi à faire sur l’esprit des humains durant la période entre Adam et Eve et la première venue de Jésus. Même durant le ministère de Christ, Satan travaillait encore davantage pour tenter de détruire Son message de salut. Jésus a prêché à des milliers de personnes pendant trois ans et demi et, pourtant, seulement 120 convertis ont reçu le Saint-Esprit le jour de la Pentecôte. Jésus avait-Il raté Sa mission ? Au contraire ! Christ est venu vaincre Satan en ouvrant la porte du salut à l’humanité entière. Et c’est justement ce qu’Il a accompli par Son sang versé sur la croix. À Ses disciples, Jésus a dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que Je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que Je vais vers mon Père » (Jean 14:12).

Le livre des Actes des Apôtres est bondé de toutes les œuvres que Ses disciples ont faites après Son ascension au ciel. Les apôtres et les disciples ont pu faire toutes ces choses parce qu’ils ont suivi la directive de Jésus. « Ce que vous demanderez en Mon nom, Je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils » (Jean 14:13). Il est très intéressant de noter comment Jésus formule Sa directive. Afin que le Père soit glorifié dans le Fils, il faut prier au Père et Lui demander ce que nous avons besoin au nom de Jésus, et remarquez bien que c’est Jésus qui le fera ! Jésus nous dévoile l’unicité qui existe entre Lui et le Père. Christ (la Parole de Dieu dans la chair) étant retourné à Celui qui L’avait envoyé, a repris la forme de Dieu, égal à Dieu, comme depuis le commencement (Philippiens 2:6). Toute la puissance qu’Il possédait auparavant Lui est tout simplement revenue (Matthieu 28:18).

Mais qu’en est-il de nos jours ? Comment pouvons-nous accomplir de grandes choses pour Christ ? Nous avons un instrument fantastique pour la transmission de la Parole de Dieu, et qui s’appelle l’INTERNET. Un instrument qui peut atteindre le monde entier. Notre travail, en ces derniers jours, est de préparer les messages pour toucher le cœur de ceux que Dieu veut appeler maintenant. C’est Jésus qui tient les clefs qui ouvrent les portes. Et quand, au moment propice, Christ décide d’ouvrir, personne ne pourra fermer cette porte à l’évangélisation de la vérité. À Ses serviteurs, Jésus a déclaré ceci : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé MA PAROLE, et que tu n’as point renié Mon nom » (Apocalypse 3:8). Nous avons très peu de force ; voilà pourquoi Jésus Lui-même Se charge d’ouvrir la porte à Son Église au moment propice pour évangéliser.

Examinons la prière de Paul, dans 1 Corinthiens 1:4-7. « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ ». Le vous s’adresse à qui ? « À l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, qui sont appelés Saints, et à tous ceux qui invoquent, en quelque lieu que ce soit, le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, leur Seigneur et le nôtre » (v. 2). Donc, à chaque serviteur de Christ. Notez aussi que cette épître de Paul s’adresse à des vivants et non à des morts, et qui « sont appelés Saints ».

Paul dit à tous ces convertis à Corinthe qu’ils ont été enrichis de cette parole et de cette connaissance. Aux Colossiens qui abondaient en charité pour les autres, Paul leur écrit ceci : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle … portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu » (Colossiens 1:9-10). La connaissance de Dieu doit alors être utilisée au service de Dieu selon Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. Notez encore une fois que cette épître est adressée « aux frères en Christ, les Saints et les fidèles à Colosse » (v. 2). Donc, la lettre est dirigée vers la congrégation entière, appelée les Saints par Paul, et non seulement au ministère.

Le jour de la Pentecôte, Pierre s’est adressé à une foule qui fut tellement touchée par son témoignage, que ces gens lui demandèrent ce qu’il fallait faire pour suivre Jésus. Dans Actes 2:38, « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez [notez le bien] le don du Saint-Esprit ». Le Saint-Esprit, en plus de vivre dans le converti lui fait aussi un don. Ces dons nous sont exposés dans 1 Corinthiens 12: 8-11. Et c’est l’Esprit qui les distribue à chacun comme il Lui plaît (v. 11). Ces dons nous sont cependant donnés pour l’utilité commune et non pour être vendus comme Simon le magicien voulait le faire. À chacun, donc, de découvrir son don et de le mettre à l’œuvre pour les autres, au service de Jésus.

Il y a une récompense énorme destinée aux prémices du Royaume, et qui est attachée à l’œuvre que nous accomplissons au service de Jésus notre Sauveur. « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Les Élus de Dieu sont destinés à régner avec Christ, tout en étant aussi Ses sacrificateurs pour enseigner les nations. Un chrétien ne peut pas s’asseoir sur ses lauriers en attendant le retour de Jésus. « Mais croissez, » nous dit Pierre, « dans la grâce et la connaissance de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ », afin d’accomplir pleinement Sa volonté lors de Son avènement (2 Pierre 3:18). Ce que nous emporterons dans le royaume, c’est ce que nous aurons donné aux autres de notre vivant.

Le chrétien doit vivre sa vie comme un Ambassadeur de Christ. Vous noterez que, même dans les gouvernements du monde, un ambassadeur doit servir d’exemple du gouvernement qu’il représente. Sa mission doit se vérifier dans le message qu’il transmet au nom de son pays. Son comportement doit aussi être à l’image de sa patrie. Ceux qui déshonorent leur mission sont très vite ramenés au pays. Combien plus, maintenant, pour un Ambassadeur de Christ, qui doit être et agir à l’image de son chef ! Jésus n’a pas dit que la façon de reconnaître ceux que le Père Lui avait donnés était d’aller de porte en porte pour étaler leur  connaissance. Jésus a dit d’aller vers ceux qui cherchent la vérité, et si vous êtes invités : « Demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d’une maison à une autre maison » (Luc 10:7). Ceux qui font cela, souvent avec un zèle démuni de sagesse, risquent de se faire malmener inutilement.

Jésus nous a plutôt dit : « Je suis venu pour que Mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance » (Jean 10:10). La connaissance de la pensée de Dieu fait partie de cette abondance. Étudions régulièrement les Saintes Écritures afin de nous instruire d’abord, et d’être toujours prêts à répondre avec douceur à toute question concernant le Royaume. Utilisons cette connaissance pour apprendre surtout à bien diriger notre propre vie, afin de servir d’exemple à ceux que Dieu nous prépare à instruire plus tard. Le but n’est pas d’épater où de s’exalter, mais plutôt de partager ce que Dieu nous a donné avec ceux qui ont soif de cette connaissance. Une attitude positive se développe ainsi chez le chrétien qui le pousse à faire encore plus de bien aux autres.

La critique, le négativisme, les insultes et le commérage n’ont jamais été la marque qui identifiait le chrétien. Il y a un vieux dicton qui dit : « Ne dites jamais du mal de vous. Vos amis s’en chargeront pour en dire assez ». Un tel comportement est semblable à celui qui construit, mais sans vraiment s’appliquer à son travail en utilisant tout son talent dans sa construction. Tout contracteur en bâtiment vous dira que ce qui coûte le plus cher dans une construction, ce sont les erreurs. Car il faut continuellement corriger et réparer ce qui aurait dû être bien fait dès le début. C’est précisément la même chose au niveau spirituel, car il est reconnu que c’est toujours plus difficile de désapprendre une erreur que d’apprendre une vérité pour la première fois. L’enseignant porte alors une grande responsabilité sur ses épaules, car il doit être un modèle pour les enfants de Dieu.

Jésus est venu nous donner un nouveau commandement qui n’annulait pas les dix donnés à Israël au mont Sinaï. Au contraire, ce commandement avait pour but d’englober et amplifier tous les autres commandements. « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme Je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres » (Jean 13:34). Donc, notre accès à l’éternité tourne autour de cette loi d’amour, et devient le signe principal par lequel les non convertis doivent reconnaître les disciples de Christ. « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, SI vous avez de l’amour les uns pour les autres » (v. 35). Regardons ce que Paul a déclaré aux Galates : « Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:14).

Très simple comme instruction, si seulement le monde voulait vraiment vivre ainsi. Mais la nature humaine, séduite depuis ses débuts, ne veut pas et ne peut même pas vivre de cette façon, car elle est devenue en rébellion contre son Créateur. Ce ravage, chez ceux que Satan aimerait détruire, se manifeste parfois même parmi les chrétiens. Ce problème n’est pas du tout nouveau, car Paul le voyait se manifester en Galatie chez les nouveaux convertis. Pour protéger ces chrétiens, Paul les a exhortés fortement en leur disant : « Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres » (Galates 5:15). Paul ne s’adressait pas à des païens, ici, mais bien à des convertis qui avaient succombé à leur nature humaine.

Satan avait temporairement réussi à leur faire refouler la nature divine que le Saint-Esprit développait en eux. Paul saisit cette occasion précieuse pour leur rappeler : « Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées, l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (vs 16-17). La nature humaine n’a rien de bon en elle, et elle est devenue, au long des siècles, tellement forte qu’elle peut nous pousser à faire des choses qu’on ne voudrait pas faire, car elle veut nous détourner de Christ ! Alors, que personne ne se pense spirituellement trop fort pour succomber. Satan nous a prouvé à maintes reprises qu’il a beaucoup de plaisir à séduire ces « intouchables ».

Ayons les yeux rivés sur Christ. La nature divine Lui ressemble, et Christ Se voit dans ceux qu’Il habite, car Dieu est amour et Christ est amour. Dieu et Christ sont UN ! Le comportement du vrai chrétien ne peut pas se cacher, parce qu’il se manifeste ouvertement dans sa fidélité et son zèle à faire la volonté de Christ. Même s’il n’est pas parfait, le chrétien doit régulièrement ajuster sa vie, dans la persévérance qu’un jour il atteindra cette perfection. Alors, comment reconnaître celui ou celle qui appartient vraiment à Christ ? Jésus Lui-même a établi le critère en déclarant : « À ceci tous connaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres ». Et n’ayez crainte, Jésus nous regarde cheminer dans nos efforts quotidiens pour mettre à exécution cette connaissance divine qu’Il nous donne avec tant d’amour.

Prions les uns pour les autres, et ayons cette facilité à nous pardonner réciproquement et spontanément. Que cela fasse partie de notre nouvelle nature : celle qui nous enseigne d’être positifs. La vie est trop courte pour perdre notre temps à méditer et pleurer sur les situations négatives de notre passé. Pensons avenir, et méditons sur le Royaume de Dieu à venir. Prenons la résolution de demeurer en bons termes avec tous ceux avec qui nous venons en contact. Et si jamais il y avait divergence d’opinion qui pourrait blesser, rappelons-nous que la pire odeur qu’on puisse respirer, c’est de se sentir mauvais. Ce n’est pas en noircissant les autres qu’on se blanchit. Alors, le chrétien se doit de déployer cette disposition de caractère de pouvoir approcher la personne qu’il aurait blessée pour lui dire : « Je sais que je t’ai fait de la peine ; pardonne-moi, et oublions tout ».

Dans notre société, certaines personnes ont développé cette tendance à garder rancune envers d’autres gens pendant des années, au point de ne plus se souvenir pourquoi ils ne se parlent plus. C’est malheureux comme les bons souvenirs ne sont que passagers, mais les mauvais durent longtemps, alors que ce devrait normalement être le contraire. Ce sont des attitudes qui divisent les familles et qui n’ont aucune raison d’exister. Ce genre de comportement devrait être impensable chez un converti. Il y a un vieux proverbe qui dit : « De votre ami dites du bien. De votre ennemi ne dites rien ». Car cela va changer quoi dans l’éternité ? Absolument rien ! Allons-nous nous souvenir de ces choses négatives dans un million d’années ? J’espère que non ! Voilà le message que la Bible nous enseigne, quand elle nous parle du don de la connaissance divine.

La mission de chaque chrétien est d’utiliser ce don pour développer son caractère d’abord, et ensuite aider ceux que Dieu appelle maintenant vers le Royaume. Nous vivons présentement dans un monde qui se nourrit de rêves. Toutes les bonnes choses sont convoitées, mais sans qu’on veuille faire le moindre effort, comme si tout nous était dû. Un tel monde approche de sa fin. Il est temps que ces gens arrivent à comprendre que « Dieu nourrit même les oiseaux, qui s’aident cependant de leurs ailes ». Les rêves n’apportent pas de bonheur, car le bonheur se situe dans la réalité et l’accomplissement de nos projets et nos désirs. Mais encore ici, le vrai bonheur consiste à ne désirer que ce qu’on peut obtenir au travers de nos efforts soutenus. Pour le chrétien, ces efforts doivent être dirigés à utiliser nos dons de façon à mettre en valeur ce que Jésus nous a commandé.

La dernière instruction de Jésus à Ses onze disciples, juste avant de monter au ciel fut : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20). Notez comment Jésus utilise le « Je suis » en parlant de tous les siècles qui devaient se succéder, mais où Jésus est toujours présent continuellement. Son travail n’est donc pas terminé même aujourd’hui, car il se poursuivra aussi durant le Millénium et la deuxième Résurrection. Alors, que Dieu vous bénisse tous dans l’utilisation de ce don de la connaissance divine ainsi que dans votre cheminement personnel vers ce merveilleux Royaume que Jésus viendra établir ici-bas lors de Son avènement.