D.543 – Une leçon de Thomas Edison

Par Joseph Sakala

Thomas Edison demeure pour plusieurs un des plus grands innovateurs de l’histoire. Il a à son crédit l’invention de la lumière incandescente, le phonographe, le cinéma et plusieurs autres inventions qui ont été très utiles à l’humanité. Edison a fait face à plusieurs obstacles et diverses critiques pendant la mise en œuvre de ses inventions, mais ce fut par sa résilience qu’il a finalement atteint le succès. Ce monsieur nous a prouvé que, si nous sommes prêts à fournir l’effort nécessaire, nous aussi pouvons développer la persévérance pour réussir dans nos entreprises.

Thomas Edison a développé plus de 1 000 brevets, qui nous ont fourni beaucoup de nos inventions modernes. Une de ses idées moins connues a été la machine automatique pour compter les votes dans une élection au Congrès. Dans ses observations, pendant un vote du Congrès, Edison avait remarqué que chaque individu devait se lever et aller voter individuellement, ce qui lui semblait extrêmement inefficace. Utilisant son ingénuité, il inventa un système plus adéquat et automatique, puis le présenta au Congrès. Mais sa joie fut de très courte durée, car le Congrès a rejeté son idée comme absurde et contraire au bon sens. Ces messieurs avaient la préférence politique de voter à haute voix, au lieu du système automatique qui leur fut proposé.

Cela n’a pas empêché M. Edison de continuer ses efforts. Est-ce que ces sentiments d’insuccès l’ont découragé ? Pas du tout, au contraire, il marcha de l’avant avec patience et enthousiasme. Il avait même déclaré : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 manières qui ne fonctionnent pas. » Comme tout bon entrepreneur, Thomas Edison a persévéré et rechercha de meilleurs résultats futurs. Il avait, par contre, appris à ne jamais inventer quelque chose que le consommateur ne voudrait pas acheter. Si ce n’eut pas été de sa persévérance et de ses mésaventures, nous n’aurions pas connu la Compagnie Générale Électrique dont il était le père fondateur.

Chaque jour apporte ses possibilités d’épreuves, d’obstacles et d’échecs qui nous découragent dans nos bonnes activités. Parfois la pression devient tellement intense que nous voudrions tout abandonner. Nous pourrions avoir des talents uniques à développer, desquels nos temps modernes tenteraient de distraire l’accomplissement. Nous pourrions être tellement surchargés par les épreuves quotidiennes que nous négligerions de réaliser nos buts les plus précieux. En d’autres occasions, nous avons pris de mauvaises décisions qui nous ont causé des échecs dans la vie, mettant sur notre chemin encore plus d’obstacles à surmonter.

Alors, que faire ? Est-ce qu’on doit céder aux contingences de la vie et tout abandonner ? Mais pas du tout ! La Bible, la pensée écrite de Dieu, nous enseigne que tout ce qui vaut la peine d’être fait nous amènera des obstacles. Proverbes 24:10 nous déclare : « Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force sera petite. » Une bonne façon pour développer l’endurance dans nos combats de tous les jours est d’observer les commandements de Dieu. « Car le juste tombera sept fois, et il sera relevé ; mais les méchants sont précipités dans le malheur » (Proverbes 24:16).

Dans Matthieu 19:16-19, nous lisons : « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Psaume 34:19-20 nous dit : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous. »

En apprenant d’Edison la leçon de patience et de persévérance, nous apprendrons 10 000 façons ou situations qui ne marchent pas. Cependant, en observant les lois de Dieu avec l’aide de Jésus, nous resterons fermes sur la véritable voie qui nous mènera vers le succès physique, mais surtout spirituel. Même dans les moments de danger, nous pouvons atteindre le succès divin en étant diligents et patients, en endurant les épreuves de la vie et en obéissant aux commandements de Dieu. Nous pourrions collectivement encourager notre famille et nos amis en établissant d’abord un exemple positif. Thomas Edison a persévéré en voyant au-delà des circonstances et en recherchant toujours un avenir plus positif. Apprenons sa leçon d’une manière magnifiée, en nous servant de la Parole de Dieu et en demeurant des serviteurs fidèles à Christ.

Pendant que nous étudions la vie d’un homme dévoué, j’aimerais vous raconter l’histoire de quelqu’un qui avait été surnommé « le Vieux Demain », un patriote d’état canadien. À Kingston, en Ontario, dans le vieux cimetière Cataraqui, on pourrait facilement passer à côté d’une pierre tombale en granit sur laquelle il est inscrit simplement : « John Alexander MacDonald, 1815-1891, Au Repos ». Dans ce cercueil, se trouve le corps d’un Canadien qui fut la force derrière la création du Dominion du Canada. MacDonald était un homme talentueux, visionnaire, qui travaillait très fort et qui a laissé deux grands héritages : l’unification des Colonies britanniques du Nord-est, dans l’Amérique du Nord, en une seule nation ; puis l’expansion de cette union au-travers du continent jusqu’au Pacifique et l’Océan arctique.

MacDonald est né à Glasgow, en Écosse, en janvier 1815. Cinq ans plus tard, ses parents sont venu s’installer à Kingston, ville située dans ce qui était appelé le Haut-Canada. Son habileté fut considérable, et il fut choisi pour travailler dans une firme légale à l’âge de 15 ans. À 20 ans, il fut accepté dans la Law Society of Upper Canada. À cette époque, ses visions politiques furent façonnées par une brève rébellion dans le Haut-Canada, influencée et supportée par les Républicains au sud du pays. Alors qu’il aidait à calmer la rébellion, il défendit quelques-uns des rebelles, se bâtissant ainsi une réputation d’avocat de la défense.

Dans les années 1840, MacDonald fut élu à la Législature du Haut-Canada. En 1854, il est devenu Premier Ministre. MacDonald continua sa pratique légale durant toute sa carrière politique. Pendant qu’il défendait vigoureusement le droit des individus qui avaient des dissensions ou des désaccords avec le gouvernement, MacDonald cherchait toujours des opportunités pour créer des coalitions entre les parties politiques et les gens d’affaires pour accomplir ses grands projets. MacDonald était assez audacieux pour prendre de dures décisions et assez sensible pour faire taire son orgueil et appuyer une cause valable. Dans un pays souffrant d’une forte division entre les colons anglais et les colons français, MacDonald, qui parlait le français, s’est acquis des partenariats avec le Canada-Français, et notamment avec le « Père de la Confédération », Georges Étienne Cartier, et ensembles ils ont réussi à unir deux peuples par une vision commune.

Ayant la vision de grandes solutions et la manière de les réaliser, il a employé sa grande habileté et sa sagesse, faisant également preuve de beaucoup d’humilité et de la capacité d’inspirer. Voici une histoire racontée par un ancien Premier Ministre, John Turner, qui illustre très bien cette qualité de MacDonald. David Thompson, membre du Parti Libéral du Canada, revenait tout juste au Parlement après une longue absence, suite à une maladie. Thompson a raconté : « Le premier homme que j’ai rencontré fut Edward Blake, leader libéral, qui m’a simplement salué en passant, comme s’il avait oublié que j’étais en convalescence. Ensuite, j’ai rencontré Richard Cartwright, un autre libéral, qui fut aussi froid. Subséquemment, j’ai rencontré Sir John A. MacDonald qui traversa immédiatement la Chambre, me donna une tape sur l’épaule, me saisit la main et me dit : “Davy, je suis content que tu sois de retour. J’espère que tu vivras longtemps pour voter contre moi.” C’était assez difficile de ne pas suivre un tel homme. »

Suite à l’élection américaine de 1864, les Républicains, pour calmer les Irlandais américains, avaient proposé le Canada Annexation Bill, en juillet 1866. La crainte de l’annexion du Canada par les États-Unis, était le plus grand facteur qui a permis à MacDonald et à ses alliés de former un consensus contre l’union. Par conséquent, en 1866, le Parlement britannique a passé la loi British North America Act que MacDonald avait formulée lui-même dans sa quasi totalité. Alors, le 1er juillet 1867 fut choisi comme date de la naissance du Dominion of Canada. MacDonald était le choix évident pour devenir le Premier Ministre. Plusieurs contretemps l’attendaient, mais sa vision, sa patience et sa volonté de respecter l’opinion des autres lui ont permis de devenir une force unificatrice.

MacDonald a placé son centre d’intérêt sur l’expansion de la Confédération vers l’ouest jusqu’à l’océan Pacifique. Il mena le groupe qui mit le Manitoba au monde, en 1870, suivi de l’addition de la Colombie-Britannique, en 1871. Ce dernier ajout fut accompli par la promesse d’un chemin de fer transcontinental, le plus grand projet jamais entrepris par un gouvernement canadien, nécessitant des fonds massifs. Dans le processus, MacDonald et son gouvernement se sont faits prendre dans un scandale financier qui eut comme résultat une défaite de son gouvernement, en 1873. Mais, malgré cela, il revint en 1878 et reprit le pouvoir, car la population cherchait un visionnaire qui pouvait livrer la marchandise.

MacDonald a été réélu lors des quatre élections suivantes, stabilisant la jeune nation. Il croyait en un gouvernement central n’ayant pas peur de dépenser l’argent sur des projets d’intérêt national. Il fut présent dans l’établissement d’un corps de police nationale, qui deviendrait par la suite la Royal Canadian Mounted Police (la Police montée canadienne), afin d’amener l’ordre dans l’ouest du pays. Il fut impliqué dans une crise nationale lors d’une rébellion dans le Nord-Ouest canadien. Ces affrontements exigeaient beaucoup de fermeté et de jugement dans la prise de ses décisions.

MacDonald a développé beaucoup d’endurance au travers des nombreuses épreuves, tant comme Premier Ministre du Canada que dans ses épreuves personnelles. Son premier enfant mourut à treize mois, et son épouse Isabella fut frappée d’une maladie débilitante qui la fit mourir treize ans plus tard. MacDonald, ébranlé par ces évènements, fut un mari fidèle et un père aimant. Dix années plus tard, suivant le décès de son épouse Isabelle, il s’est remarié. Il a profondément aimé sa nouvelle épouse Susan Anges, mais tous deux furent bientôt dévastés lorsque naquit leur fille sévèrement handicapée. Il fit tous les efforts possibles pour être avec sa famille.

Adèle Perry, dans The Mounted Police and Prairie Society 1873-1919, écrivait ceci : « Pendant que le Premier Ministre MacDonald était aux prises avec la maladie de son épouse, ses finances personnelles et plusieurs problèmes nationaux, il a retardé l’autorisation de la police occidentale jusqu’au moment où tout est redevenu convenable. Cela fit en sorte que le Commissaire Irving de la North West Mounted Police, dont les opérations furent retardées aussi, en référa à MacDonald comme du « Vieux Demain ». Et ce surnom lui est resté collé sur le dos !

John A. MacDonald avait comme caractéristique d’éviter les situations difficiles et d’attendre jusqu’au bon moment pour atteindre le succès. L’histoire souligne sa sagesse d’attendre avant de résoudre des problèmes jusqu’au moment le mieux indiqué. En fin de compte, MacDonald a accompli presque toutes ses visions. Le sénateur canadien, Hugh Segal, a écrit ceci à son sujet : « Il pouvait toujours bâtir une coalition sur un problème qui urgeait … C’était sa plus puissante réussite. Il y a toujours un point, dans chaque débat partisan, où il faut prendre du recul afin de réaliser qu’il y a encore plus … et on appelle cela la loyauté envers son pays. »

Le « Vieux Demain » a donné à sa jeune nation une vision et du leadership. MacDonald n’était pas sans défaut et sans faiblesse, mais le manque d’amour pour son pays et pour sa famille ne figurait pas parmi eux. La sincérité, la vision, la création d’équipes, la détermination et l’intégrité sont ce que Dieu cherche également parmi Ses futurs leaders. Et ceux qui sont prêts à travailler pour perfectionner leur caractère et annoncer le règne de Dieu sur cette terre, tout en attendant qu’Il choisisse le bon moment de Son retour, seront les Élus de Son gouvernement. Cela pourrait bien être votre destin. Car c’est le seul espoir d’un monde qui souffre.

Ceux qui croient en la Parole de Dieu comprennent que Jésus nous a révélé que notre monde allait passer par des moments traumatisants dans les années qui précéderaient Son second avènement. Aujourd’hui, il y a des centaines de millions de personnes qui souffrent dans le monde et, malgré que plusieurs agences et individus tentent de les aider, la souffrance continue. Jésus nous a avertis que, dans les derniers jours, il y aurait une séduction religieuse suivie d’une persécution et plusieurs guerres régionales ; de la violence ethnique, une famine sans précédent suivie d’une épidémie se transformant en pandémie mondiale qui ferait mourir le quart de la population terrestre. Ces évènements prophétiques nous sont dévoilés dans un langage symbolique impliquant les « Quatre chevaliers de l’Apocalypse ».

« Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert un des sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux qui disait d’une voix de tonnerre : Viens, et vois. Or, je regardai, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, et pour remporter la victoire. Et lorsque l’Agneau eut ouvert le second sceau, j’entendis le second animal, qui disait : Viens, et vois. Et il sortit un autre cheval couleur de feu ; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée. Et quand l’Agneau eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. Et j’entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne gâte point l’huile ni le vin. Et quand l’Agneau eut ouvert le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:1-8).

Jésus avait prédit l’accomplissement de toutes ces choses à Ses disciples, dans Matthieu 24:4-8, où : « Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

J’aimerais prendre le temps de vous expliquer quelque chose sur cet aspect de la séduction par laquelle des prédicateurs diront « Je suis le Christ, » et ils séduiront beaucoup de gens. « Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:23-27). C’est ainsi que nous verrons revenir Jésus sur terre.

Alors que des millions de gens ont besoin d’aide aujourd’hui, les Écritures nous avertissent que les souffrances de l’humanité empireront encore avant le retour de Jésus. En comprenant qu’un grand nombre de personnes auront besoin d’aide dans leurs moments de crise et de trouble, quelle devrait être notre attitude aujourd’hui ? Et quelle espérance devrions-nous leur apporter au sujet de demain ? Beaucoup de gens aujourd’hui ont besoin d’aide immédiatement, de l’Amérique à la France, et du Japon à l’Afrique, la souffrance humaine est un phénomène mondial. Selon les dernières statistiques, il y a actuellement plus de huit millions de réfugiés dispersés dans le monde, et cette statistique ne couvre pas les réfugiés depuis les trois dernières années. Ces gens fuient la guerre, la violence, la sécheresse et la pauvreté sévissant dans les nations en développement.

Selon le National Alliance to End Homelessness, il existe près de 100 000 individus sans abri qui dorment dans la rue aux États-Unis. Et selon The Economist, à Paris, en France, un nombre croissant de sans-abri étire les limites de la générosité de la ville. Et selon le World Food Program, 870 000 000 d’individus dans le monde entier n’ont pas assez de nourriture. Et la liste se poursuit. Puisque le visage humain est parfois imperceptible dans les statistiques, voici deux exemples du Japon pour mieux illustrer le besoin du monde, en dépit de l’endroit et de la « modernisation » d’une nation. Les sans-abri du Japon, spécialement parmi les plus âgés, ont augmenté de façon soudaine.

Les individus de plus de 55 ans comptent pour plus de 74 % des sans-abri au Japon. L’histoire de Toshiyuki Ishioka, un homme d’affaires de 50 ans, est tout à fait typique. « La compagnie pour laquelle je travaillais a fait faillite ; alors je vis dans la rue depuis huit ans maintenant. C’est très difficile pour un homme de mon âge de se trouver du travail, parce que nous ne sommes plus aussi forts. » L’histoire de Mme Kyoko Machiya est similaire. La dame de 64 ans vit dans une boîte en carton, et elle raconte que, malgré qu’elle ait tenté de vivre dans une maison de sans-abri, elle a éventuellement décidé de quitter. « Ce n’était pas de leur faute, mais il est difficile d’être entouré de gens avec des maladies mentales sévères. Ce n’était pas un environnement agréable, alors je me suis retrouvée encore dans la rue, » nous déclara Machiya. La vieillesse est loin d’être douce pour les sans-abri.

La guerre, les tsunamis, la sécheresse, les maladies, les économies fragiles et plusieurs autres causes nous indiquent qu’il y aura une augmentation des souffrances. La Bible nous révèle que ces problèmes iront en empirant avant l’avènement de Christ, affectant les nations modernes, descendants d’Israël. Pour ceux qui ont été bénis de vivre dans les nations occidentales, les pires des souffrances ont toujours semblées se situer ailleurs. Néanmoins, avant le retour de Jésus, les Écritures nous annoncent qu’à cause des péchés d’Israël moderne, les nations identifiées dans les Écritures comme la « Maison de Jacob » entreront dans un temps de calamité terrible, au-delà de ce que nous voyons dans les nations qui souffrent le plus présentement.

Dans Esaïe 48:1-12, Dieu déclare : « Écoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d’Israël, et qui sortez de la source de Juda ; qui jurez par le nom de l’Éternel et qui célébrez le Dieu d’Israël, sans vérité et sans justice. Car ils prennent le nom de la ville sainte et ils s’appuient sur le Dieu d’Israël, dont le nom est l’Éternel des armées. J’ai annoncé dès longtemps les premiers événements ; ils sont sortis de ma bouche, et je les ai publiés ; soudain je les ai faits, et ils se sont accomplis. Car je savais que tu es endurci, que ton cou est une barre de fer, et que tu as un front d’airain. Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : “C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. C’est maintenant qu’ils sont produits, et non pas auparavant ; avant ce jour tu n’en avais rien entendu, afin que tu ne disses pas : Voici, je le savais ! Tu ne les as pas entendus, et tu ne les as pas connus, et ils n’ont pas encore frappé ton oreille ; car je savais que tu ne manquerais pas d’être infidèle, et tu as été appelé rebelle dès ta naissance. Pour l’amour de mon nom, je diffère ma colère ; pour l’amour de ma gloire, je me contiens envers toi, et je ne te détruis pas. Voici, je t’ai épurée, mais non comme l’argent ; je t’ai éprouvée au creuset de l’affliction. C’est pour l’amour de moi, pour l’amour de moi que je le fais ; car comment mon nom serait-il profané ? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. Écoute-moi, ô Jacob ; Israël, que j’ai appelé ; c’est moi, c’est moi qui suis le premier, et je suis aussi le dernier ! »

Je vous rappelle qu’il ne faudrait pas appliquer ce passage d’Ésaïe à des « descendants des dix tribus perdues d’Israël » que l’on dirait avoir retrouvés dans les temps modernes parmi les pays occidentaux. Ce concept est faux et franc-maçonnique. Il s’applique à tout Israël dans le monde entier, ainsi qu’aux milliardaires juifs qui contrôlent tout l’argent présentement. Mais ils le jetteront dans la rue, un jour, car ils n’ont pas compris que l’argent et les richesses ne doivent pas s’accumuler, mais devraient être partagés. C’est pourquoi le Nouvel Ordre Mondial des hommes ne réussira jamais. Seul le gouvernement millénaire de Jésus et de Ses Élus sera établi, et ce Royaume ne passera point à un autre peuple

Dans Daniel 2:44-45, nous lisons : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Et c’en sera fait du « Nouvel Ordre Mondial » des milliardaires du monde.

Et, dans Ézéchiel 5:9-17, Dieu continue en leur disant : « Je te ferai, à cause de toutes tes abominations, des choses que je n’avais point encore faites, et telles que je n’en ferai plus jamais. C’est pourquoi, des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères. Ainsi j’exercerai mes jugements contre toi, et tout ce qui restera de toi, je le disperserai à tous les vents. C’est pourquoi, je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes infamies et toutes tes abominations, moi aussi je détournerai mon regard, et mon œil ne t’épargnera point ; moi aussi je serai sans miséricorde. Un tiers d’entre vous mourra de la peste, et sera consumé par la famine dans ton sein ; un tiers tombera par l’épée autour de toi ; et j’en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l’épée après eux. Ainsi ma colère sera assouvie, et je ferai reposer sur eux ma fureur ; je me donnerai satisfaction, et quand j’aurai assouvi ma fureur, ils sauront que moi, l’Éternel, j’ai parlé dans ma jalousie. Je ferai de toi un désert et un objet d’opprobre parmi les nations qui t’entourent, aux yeux de tout passant. Tu seras un objet d’opprobre et d’ignominie, un exemple et une cause de stupeur pour les nations qui t’entourent, quand j’exécuterai contre toi mes jugements, avec colère, avec fureur, et par des châtiments pleins de fureur, – c’est moi l’Éternel, qui ai parlé, – quand je lancerai contre eux les flèches pernicieuses et mortelles de la famine, que j’enverrai pour vous détruire ; car j’ajouterai la famine à vos maux, et je briserai le pain qui vous soutient. J’enverrai contre vous la famine et les bêtes nuisibles qui te priveront d’enfants ; la peste et le sang passeront au milieu de toi, et je ferai venir l’épée sur toi. C’est moi, l’Éternel, qui ai parlé. »

Je vous fais remarquer que Dieu S’adressait à Israël et à Jérusalem. Ces événements qu’Il avait prédits se sont réalisés en 70 apr. J.-C., quand les armées romaines commandées par le général Titus ont investi la Judée et Jérusalem. Ce fut une désolation totale, telle que l’avait prédit Jésus aux pharisiens. Il y eu des massacres sans précédents dans l’histoire des Juifs. Mais ce que le monde ne réalise pas, c’est que ces prophéties sont doubles. Il y a eu un premier accomplissement et il devra y en avoir un deuxième, qui sera encore pire. Et si ces jours n’étaient pas abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés.

Cette punition culminera la Grande Tribulation mentionnée par Jésus dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Et Dieu démontrera Sa compassion et nous devrions apprendre à avoir la compassion pour les pauvres. Dans Proverbes 14:20-21, Dieu nous dit que : « Le pauvre est haï, même de son ami ; mais les amis du riche sont en grand nombre. Celui qui méprise son prochain, s’égare ; mais celui qui a pitié des affligés, est heureux. »

Vous noterez que la souffrance qui sévit dans le monde est principalement infligée aux pauvres, aux nécessiteux et de plus en plus aux gens de classe moyenne qui ne cessent de s’appauvrir, eux aussi. Il est notable que les gens riches se tiennent en dehors de la souffrance. Et cela est dû au fait qu’ils la provoquent aux autres, par leur cupidité, leur dureté de cœur, leur conception tordue de la société et du monde. Un de leurs buts est d’éradiquer la pauvreté en éliminant les pauvres ! Pas par le partage de leurs richesses, bien sûr, mais en concevant le massacre des gens pauvres du monde. Tout cela est si loin des préceptes de Christ. Et c’est ce que Jésus viendra changer.

Être charitable ne veut pas dire manquer de sagesse et se laisser exploiter. « Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger. Cependant nous apprenons que parmi vous quelques-uns vivent dans le désordre, ne travaillent point et s’occupent de choses inutiles. Or, ceux-là nous les invitons, et nous les exhortons par notre Seigneur Jésus-Christ, à travailler avec tranquillité, afin de manger leur propre pain » (2 Thessaloniciens 3:9-12).

Dieu nous dit d’aider ceux qui sont vraiment dans le besoin, que ce soit en leur accordant de notre temps, de nos talents, de notre prière, de nos encouragements et même de notre argent. « Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur », nous dit Paul, dans Romains 12:6-11.

L’apôtre Jacques nous déclare que : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Les chrétiens fidèles ne négligeront jamais de faire du bien à tous selon leurs moyens, spécialement en servant leurs frères et sœurs dans la foi. « C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi », nous déclare Paul, dans Galates 6:10.

« Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:17-21). Que nous soyons riches ou pauvres, nous devrions nous rappeler tout ce que Dieu nous a donné en cadeau.

Dans Lévitique 26:4-6, Dieu nous dit : « Je vous donnerai les pluies dans leur saison ; la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. Le foulage des grains atteindra chez vous la vendange ; et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Je mettrai la paix dans le pays ; vous dormirez sans que personne vous épouvante ; je ferai disparaître du pays les mauvaises bêtes, et l’épée ne passera point par votre pays. » Et, dans Matthieu 6:25-26, Jésus nous déclare : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »

Jésus ajoute cependant : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (vs 33-34). Dieu a pour attente notre appréciation, et Il nous commande d’avoir de la générosité envers les autres. Mais il y a une vérité additionnelle que nous devrions comprendre. Il y a un espoir et une aide que nous pouvons apporter à ceux qui souffrent, ce qui est encore plus important que tout ce que nous pourrions leur offrir physiquement. Ultimement parlant, nous pourrions leur déclarer qu’aucun gouvernement humain ne pourra solutionner les problèmes de ce monde.

La seule solution sera le retour de Notre-Seigneur en puissance. Cette vérité fait fondamentalement partie de notre message de l’établissement du Royaume de Dieu bientôt sur cette terre. Ce message est ce que l’Église de Dieu a reçu comme mission de prêcher jusqu’à l’avènement de Jésus. Dans Matthieu 24:14, nous lisons clairement : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Donc, cet Évangile est la Bonne Nouvelle du retour de Jésus-Christ, une véritable espérance d’un meilleur avenir pour l’humanité entière.

Et lorsque Jésus reviendra : « Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif ; et le soleil ne frappera plus sur eux, ni aucune chaleur ; car l’Agneau qui est au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux sources des eaux vives, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, » nous promet Apocalypse 7:16-17. Car Jésus établira la paix et l’abondance sur l’humanité entière. « La parole qui fut révélée à Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem. Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:1-4).

Et voilà ce qu’Amos 9:13 a prophétisé : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur ; et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence ; et les montagnes seront découlantes de moût, et toutes les collines en ruisselleront. » Et Michée 4:3-4 a déclaré : « Il jugera entre des peuples nombreux, et sera l’arbitre de nations puissantes, jusqu’aux pays lointains ; ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. Mais chacun habitera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne les épouvante ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé. »

Et finalement, dans Apocalypse 19:11, nous pouvons lire : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » Voilà le seul espoir pour un monde en souffrance ! La destruction des armées humaines par Jésus, et enfin une paix éternelle par Jésus-Christ.




D.426 – Je connais tes œuvres

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 2:19, Jésus déclare à l’Église de THYATIRE : « Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. » Sept fois dans les lettres aux sept Églises représentatives d’Apocalypse 2 et 3, Jésus leur dit : « je connais tes œuvres ». Tout ce que nous faisons ou ne faisons pas, Christ le sait. Parfois, une telle connaissance peut causer, ou pourrait nous causer, une grande consternation. Jésus connaît, par exemple, toutes nos hypocrisies : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SARDES : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles : Je connais tes œuvres ; tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort » (Apocalypse 3:1).

Il sait également lorsque notre étalage extérieur d’activités religieuses masque un compromis seulement visible du cœur : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! » (Apocalypse 3:15). Mais Christ sait aussi lorsque notre service est palpable, et notre témoignage glorifiant et fidèle envers Dieu. « Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs » (Apocalypse 2:2). Ou encore dans Apocalypse 2:13, lorsque Jésus déclare : « Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône ; et tu retiens mon nom, et tu n’as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. »

De ces sept témoignages sur Sa connaissance, l’important est que Jésus sait quand nous L’aimons, car la charité mentionnée n’est rien d’autre que « l’agape » ou l’amour inconditionnel. Dieu connaît nos œuvres, notre charité, notre ministère, notre foi et notre patience ; et Il sait lorsque nos dernières œuvres surpassent les premières (Apocalypse 2:19). Et Il sait quand notre foi en Sa Parole démontre notre patience dans l’espérance. Peut-être la plus précieuse de Ses assurances est celle de l’Église souffrante de Smyrne lorsque Jésus lui dit : « Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche) et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan » (Apocalypse 2:9). Quand Jésus déclare qu’Il sait, c’est dans le sens qu’Il comprend parce qu’Il est passé par tout cela Lui-même. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Car : « maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:13-20).

Nous ne pouvons pas entendre le Saint-Esprit, mais Il est réel et, en vérité, la véritable vie du chrétien converti. Ce n’est que par Lui que nous avons accès par la prière au Père. Dans Son corps ressuscité, Christ est assis en autorité à la droite du Père au ciel, mais seul le Saint-Esprit glorifié a Son Temple dans nos corps. Il entend chaque prière prononcée et également chaque pensée de notre cœur. Du moment que nous recevons le Christ, nous vivons dans l’Esprit. Il est toujours avec nous pour guider nos pas, pour témoigner avec notre esprit que nous appartenons à Dieu. Il illumine notre entendement et, lorsque nécessaire, Il nous châtie quand nous sortons hors de Sa volonté.

Alors : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:25). Lorsque nous succombons à une tentation, c’est parce que nous avons ignoré cette réprimande à la promesse de Galates 5:16 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » La présence même du Saint-Esprit nous assure notre salut éternel. Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Nous parlons d’adorer Dieu dans l’Église, à la maison ou ailleurs, mais si nous L’adorons vraiment :  « c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3:3).

Nous prions en : « priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18). « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu, » déclare Paul, dans Romains 8:9-14.

Une jeune fille venait de mourir et Jésus S’est rendu la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).

Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin et pleinement humain aussi, à cette exception qu’Il n’a jamais péché. Il ressemblait à tout autre Judéen, mais Il a continuellement fait des guérisons et d’autres miracles qui étaient magistralement différents des œuvres fantastiques attribuées à plusieurs magiciens de Son temps. Alors, il vint à lui des gens qui Lui présentèrent un paralytique porté par quatre hommes. Mais ne pouvant pas approcher de Lui à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où Jésus était ; et l’ayant percé, ils descendirent le lit où le paralytique était couché. Alors Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Mon fils, tes péchés te sont pardonnés. » Et quelques scribes, qui étaient assis là, raisonnaient ainsi en leurs cœurs : « Pourquoi cet homme prononce-t-il ainsi des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés que Dieu seul ? » Et Jésus ayant connu aussitôt, par Son esprit, qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, leur dit : « Pourquoi avez-vous ces pensées dans vos cœurs ? » (Marc 2:3-8).

Se tournant vers le paralytique, Jésus dit : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12). Nous n’avons aucun doute qu’un homme nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs, vint de nuit, trouver Jésus, et Lui dit : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2).

C’était pareil avec Ses enseignements. Lorsque des officiers furent envoyés pour L’arrêter à cause de Ses enseignements, ils revinrent bredouilles. « Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:46). Ses paroles et Ses actions venaient uniquement du Père et ceux qui Le voyaient ont certainement dû le savoir. Lorsqu’Il est venu pour accomplir la prophétie de Zacharie concernant le Roi d’Israël, il était donc approprié que Ses disciples trouvent un ânon là où Il leur avait dit d’aller en chercher un.

Jésus leur dit : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. Ils s’en allèrent donc, et ils trouvèrent l’ânon qui était attaché dehors devant la porte, entre les deux chemins ; et ils le détachèrent. Et quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : Pourquoi détachez-vous cet ânon ? Ils leur répondirent comme Jésus avait commandé ; et on les laissa aller. Et ils amenèrent l’ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements dessus, et Jésus monta sur l’ânon » (Marc 11:2-7).

D’autres sont venus dans la ville avant Lui, assis sur un ânon, mais jamais un ânon que personne n’avait encore monté. Et lorsque Jésus est mort : « Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis » (Jean 19:38-41). Cette déclaration vient mettre fin au linceul de Turin avec lequel on a supposément enveloppé Jésus.

Sa naissance fut différente — tout comme Sa vie, Sa mort et Sa sépulture — de tout autre homme, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:1-5.

Le dieu de ce siècle est nul autre que Satan, celui par qui : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3). Jésus l’appelle aussi celui par qui : « se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:31-32). Et n’oubliez surtout pas : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, [et qui] fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9).

Il est très révélateur que Satan et ses démons aient la puissance d’aveugler les esprits de tous les non croyants, les empêchant de comprendre les plus simples éléments de l’Évangile de Salut de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais Christ est capable de faire voir les aveugles ! Par la prière : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous », nous dit Paul, dans Éphésiens 1:17-23.

Le désir de Dieu est que toutes les nations viennent à Christ. Alors, Dieu donne à Ses témoins les outils pour vaincre Satan et ouvrir les yeux des aveugles spirituels. Ces outils ne sont pas physiques, mais spirituels. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:11-18).

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:4-6. Même si, présentement, Satan est plus puissant et plus intelligent que nous ou ceux que nous tentons de convaincre, Dieu est capable de saisir les esprits de ces gens afin de les amener à Christ pendant que nous proclamons Sa vérité, en Son nom et par Sa grâce. Regardez l’approche de Paul dans sa prédication aux païens.

« Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qu’il avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures, touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde, » leur dit Paul, dans Romains 1:1-8.

Paul s’identifie comme serviteur de Jésus-Christ, littéralement comme esclave, lorsqu’il débute ses épîtres ; et il était bien approprié qu’il le fasse de cette façon dans son identification aux Romains. Parce que l’esclave de l’empereur était communément son employé pour annoncer des édits du gouvernement du temps et les gens à Rome comprenaient très bien ce que Paul voulait leur dire. On devait obéir à l’empereur à Rome comme à un propriétaire d’esclave et à un roi, mais il devait être également adoré comme un dieu. Alors, Paul se proclamait esclave d’un propriétaire différent et sujet à adorer un autre Roi, étant adorateur d’un Dieu différent. Paul réalisait qu’il devait convaincre les gens que cette nouvelle doctrine qu’il prêchait viendrait remplacer l’impérialisme de Rome.

Mais il réalisait pleinement que ce challenge serait très vite reconnu et combattu par Rome. Paul lui-même, à peine quelques années auparavant, était debout devant l’empereur Néron, pas comme un esclave impérial, mais comme un esclave du Roi des rois. Longtemps avant que l’exécutant de Néron l’ait libéré pour le Seigneur : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:22-23). Lors de sa conversion, et comme tous les autres croyants, Paul fut racheté à grand prix de l’esclavage du péché par le sang de Christ et remis en liberté. Nous devenons ainsi libres de toute culpabilité, de toute la puissance du péché et de toute pénalité qu’il encourt. Notre réponse volontaire serait de nous mettre sous l’esclavage à notre Rédempteur, faisant de nous simultanément un esclave et un homme libre à notre Roi.

Mais quelle belle bénédiction cet homme et cette femme se méritent en Jésus : « En vérité, en vérité je vous dis, que si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort » (Jean 8:51). Ce passage fut très difficile à expliquer aux commentateurs. La plupart disent que ce passage veut dire qu’un chrétien ne passera jamais par une mort spirituelle. Alors qu’il est vrai qu’un chrétien ayant passé à une nouvelle vie en Christ par la conversion ne verra jamais la deuxième mort spirituelle, dans ce passage, Jésus semble nous parler d’une mort physique. Cela est évident par le fait que les Juifs autour de Jésus L’ont appelé hérétique pour l’avoir prononcé. Car il était certain qu’Abraham et les autres prophètes sont tous morts d’une mort physique.

Christ ne les a pas corrigés en clarifiant Ses Paroles. En dépit du fait que le séjour des morts est plein de ceux qui sont morts en suivant Christ, Il persiste à enseigner que, si quelqu’un garde Sa parole, il ne verra jamais la mort. En réalité, le grec est très emphatique ici. La combinaison des mots pourraient être littéralement traduite « il ne verra jamais la mort physique ». Ce que Christ enseigne ici, c’est qu’un véritable croyant ne verra jamais une vraie mort puisque, pour celui-là, la mort n’est en réalité qu’un « sommeil ». Mais peut-être la clé vers la compréhension de cet enseignement se trouvent-elle dans le mot « voir ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Plusieurs mots grecs sont traduits en français par « voir » mais celui-ci mérite une attention toute spéciale.

Un chrétien ne verra pas la mort avec le même intérêt, car son attention ne sera pas sur les terreurs de la mort, mais sur Celui qui, après avoir enduré tout ce que la mort pouvait offrir, l’a vaincue éternellement. Un chrétien peut regarder sa propre mort calmement avec un intérêt passif, car elle ne détient aucune influence sur lui. « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).

Nous ayant expliqué ce qui arrive à la résurrection en général, nous parvenons à ce qui va nous arriver en particulier lors de la résurrection, à chacun qui serons considérés comme Élus lors de l’avènement de notre Seigneur. « Or, je dis ceci, frères [et sœurs] ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:50-58).

Vous avez ici seulement le récit de la première résurrection des Élus, des gens immortels qui règneront pendant mille années avec Christ, sur la terre. Mais sur qui vont-ils régner ? Aucune mention ici. Pourtant, ce ne pourra être personne d’autres que sur des humains en chair et en os. Christ et Ses Élus qui règneront sur les rescapés de cette effrayante destruction. Donc, des rois immortels prêts à enseigner des personnes issus de la grande tribulation. Les pasteurs, les ministres et les imams n’ont pas de réponses, car, selon eux, il ne restera aucun survivant sur la terre. Tous les humains seront détruits, d’après eux. D’autres prêchent que les immortels s’en iront au ciel pour les mille années. Montrez-moi une seule place dans toute la Bible où les Élus seront au ciel alors que Jésus sera sur la terre dans le Royaume de Dieu ! Attendez la suite et vous saurez ce que ces éloquents messieurs n’ont pas appris au sujet du millénium, mais que vous pourrez savoir.

Vous allez apprendre comment le millénium fut créé par Dieu afin de faire partie de Son Grand Plan Divin.

À suivre…