D.417 – Une confiance absolue

Par Joseph Sakala

Job avait une confiance absolue en Dieu et, dans Job 13:15-16, nous le voyons déclarer : « Voici, il me tuera ; je n’ai plus d’espoir. Du moins, je défendrai ma conduite devant lui. Et cela me tournera à salut ; car un impie ne viendrait pas devant Lui. » Le patriarche Job était, selon le témoignage de Dieu, l’homme le plus droit et le plus parfait de la terre. Dans Job 1:8 : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job fut assujetti à endurer des épreuves extrêmement sévères. Il perdit toutes ses grandes possessions et sa grande famille dans une seule journée.

Et comme si ce n’était pas assez, pendant des mois, il fut affligé de plaies sur le corps tout entier. Il a perdu le respect de tous ceux qui l’honoraient et fut même accusé par ses plus proches amis d’être un pécheur et un hypocrite. Mais le pire, dans toute sa souffrance, c’est que le Dieu qu’il aimait et servait fidèlement avait apparemment ignoré ses prières de délivrance ou même de comprendre ce qui lui arrivait. Finalement, un jeune religieux lui dit faussement qu’il avait reçu de Dieu un message accusant Job de péché et d’hypocrisie. Pourtant, malgré tout cela, Job n’a jamais perdu la foi. Il déclara, dans Job 19:25-27 : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! »

Quel bel exemple qui fut fourni par cet ancien patriarche dont la connaissance de la Parole de Dieu, de Son amour et du salut par la foi en Christ n’était qu’une petite fraction de ce qui nous est disponible par la révélation complète de Son merveilleux plan pour nous. L’apôtre Jacques nous parle de la patience de Job, lorsqu’il nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Nous pouvons, tout comme Job, savoir que Celui qui nous a tous créés mérite notre confiance absolue.

Un autre patriarche qui avait une foi absolue en Dieu fut Abraham. Dieu lui avait demandé de sacrifier son fils unique. « Et ils vinrent au lieu que Dieu lui avait dit, et Abraham y bâtit l’autel, et rangea le bois ; et il lia Isaac son fils, et le mit sur l’autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau pour égorger son fils. Mais l’ange de l’Éternel lui cria des cieux, et dit : Abraham, Abraham ! Et il répondit : Me voici. Et il dit : Ne porte pas ta main sur l’enfant, et ne lui fais rien. Car maintenant je sais que tu crains Dieu, puisque tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique » (Genèse 22:9-12).

« Et Abraham leva les yeux et regarda, et voici derrière lui un bélier, retenu dans un buisson par les cornes. Alors Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils. Et Abraham appela ce lieu-là, Jéhova-jiré (l’Éternel y pourvoira). De sorte qu’on dit aujourd’hui : Sur la montagne de l’Éternel il y sera pourvu. Et l’ange de l’Éternel cria des cieux à Abraham pour la seconde fois, et dit : Je jure par moi-même, dit l’Éternel, que, puisque tu as fait cela, et que tu n’as point refusé ton fils, ton unique, Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix » (Genèse 22:13-18). Mais il y avait un salut attaché à cette action d’Abraham.

Notez que, malgré que le Saint-Esprit ait été offert aux Élus de Dieu, Il n’était pas accessible à la majorité des humains. Dieu retenait le Saint-Esprit et donna seulement le sacrifice des animaux aux descendants d’Abraham pour couvrir leurs péchés jusqu’au moment où le mystère de Dieu serait accompli et que Jésus paraîtrait sur la terre pour offrir le salut à l’humanité entière. Abraham venait de passer le test le plus sévère de sa vie. Il avait consenti à offrir son fils bien-aimé, Isaac, comme sacrifice au Seigneur. Abraham a certainement dû se poser des questions à savoir pourquoi Dieu lui demandait de tuer son fils de la promesse par qui une énorme postérité devait naître, et il n’a même pas questionné Dieu. « Ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:19).

Abraham devait être très soulagé lorsque Dieu lui dit de na pas tuer son fils, et pleinement reconnaissant que Dieu ait déjà pourvu derrière lui d’un bélier retenu dans un buisson par les cornes. Alors, Abraham alla prendre le bélier, et l’offrit en holocauste à la place de son fils (Genèse 22:13). « Alors qu’ils voyageaient vers l’endroit du sacrifice, Isaac parla à Abraham son père, et dit : Mon père ! Abraham répondit : Me voici, mon fils. Et il dit : Voici le feu et le bois ; mais où est l’agneau pour l’holocauste ? Et Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l’agneau pour l’holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble » (Genèse 22:7-8). Combien de fois, quand nous recevons une réponse à notre prière, réalisons-nous que Dieu avait déjà mis en place une réponse bienveillante à notre prière, même avant que nous l’ayons formulée ?

Nous devrions toujours remercier Dieu d’avance, par anticipation pour nos besoins, car : « il arrivera qu’avant qu’ils crient, Je les exaucerai ; quand ils parleront encore, Je les aurai déjà entendus » (Esaïe 65:24). C’est avec cette confiance absolue que nous devrions servir Dieu et enseigner Sa Parole au monde dans ces moments de la fin des temps. C’est ainsi que Paul a aussi enseigné Timothée : « de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:4-5).

Regardons comment Paul s’identifie comme apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. Et après il s’adresse : « A Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur. Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère » (1 Timothée 1:2-3). Il établit le contraste entre la véritable doctrine et les fausses doctrines dont il devait se détourner. Car : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain » (1 Timothée 1:5-7).

Paul voulait en premier lieu que son ministère produise la charité (agape), venant d’un cœur pur. C’est un amour venant de Dieu et introduit en nous alors que nous ne le méritions pas. Une fois notre cœur purifié, le Saint-Esprit y prend résidence et nous pouvons ensuite aimer d’un tel amour. En deuxième lieu, un enseignement adéquat devrait nous conduire vers une bonne conscience. Nos vies devraient être libérées de tout péché non repenti. Il ne faut pas que l’enseignant s’attache à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi. Et finalement, en troisième lieu, en : « gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi » (2 Timothée 1:5).

La prochaine étape est d’aller enseigner, et : « Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ? Voici, je vous le dis : Levez vos yeux, et regardez les campagnes qui blanchissent déjà pour la moisson. Celui qui moissonne reçoit un salaire et recueille du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème se réjouisse aussi avec celui qui moissonne. Car en ceci, cette parole est vraie : Autre est le semeur, et autre le moissonneur. Je vous ai envoyés moissonner où vous n’avez pas travaillé ; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail » (Jean 4:35-38).

À force d’instruire avec conviction, appuyé sur l’évidence et la logique, l’enseignement selon la Bible devrait confirmer et affermir la vérité. Que Dieu continue à donner à Son Église des ministres comme Timothée : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Il faut également prêcher le Consolateur, comme Jésus l’a fait, dans Jean 14:26-27 : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. » Le Consolateur devient également notre enseignant.

La paix de Christ n’est pas la paix du monde. Si l’histoire en est un critère, la recherche de la paix dans le monde s’est toujours avérée une futilité, car il y a toujours eu une guerre quelque part sur la terre depuis le début de son histoire. Alors, où est la paix trimballée par les hommes ? Ma paix, dit Jésus, n’est pas comme celle que le monde donne. La véritable paix de Dieu est interne, et non externe. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles, » nous dit Jacques 4:1-6.

Le véritable chrétien ne sera jamais laissé en paix dans le monde, même lorsqu’il y a de courtes trêves entre deux guerres. Mais en Christ, il y a une véritable paix : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde, » nous déclare Jésus, dans Jean 16:33. Seul Christ peut nous donner cette paix : « Car c’est Lui qui est notre paix, Lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation » (Éphésiens 2:14). C’est Lui qui fut capable : « de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:20). Avant qu’il puisse y avoir une vraie paix, entre l’homme et l’homme sur la terre, il faudra d’abord trouver le moyen d’avoir la paix, entre l’homme sur la terre et Dieu dans le ciel.

Ce n’est qu’une fois justifié par la foi que l’homme connaîtra la véritable paix. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:4-7). Mais attendez-vous, tout comme Ses disciples, à voir quelques affligés dans votre ministère pour Dieu. Car : « Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32).

Dans un des plus importants passages du Nouveau Testament, en ce qui concerne la repentance, Paul utilise essentiellement la même expression pour exprimer ce qu’il veut dire par repentance. « Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 7:9-11.

Tout comme la tristesse de Dieu produit une repentance à Salut, ainsi les bénédictions de Dieu produisent la joie. « Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4). Dieu désire voir la repentance chez le pécheur et Il est libre d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour y arriver. La véritable repentance implique la reconnaissance du péché comme un crime contre Dieu et la violation de Sa nature sainte. Alors : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Christ a enseigné que confesser ses péchés apporte une grande joie, ailleurs dans l’univers : « Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent » (Luc 15:10).

Mais gardons toujours à l’esprit que, dans Galates 2:16, Paul nous confirme : « Sachant que l’homme est justifié non par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ, nous avons nous-mêmes cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. » Quelques-uns ont contredit Paul sur ce point, puisque Jacques nous déclare qu’Abraham et Rahab, parmi d’autres, furent justifiés par les œuvres. Dans Jacques 2:21 nous lisons : « Abraham notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit Isaac, son fils, sur l’autel ? » et dans Jacques 2:25 : « De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? » En effet, ce supposé conflit entre Paul et Jacques fut souvent cité par les experts, comme une des contradictions de la Bible.

Il n’y a cependant aucune contradiction. Ni Abraham, ni Rahab ne pouvaient être justifiés par les œuvres de la loi et Jacques n’a jamais déclaré qu’ils le furent. Abraham a vécu avant que Dieu ait donné la loi à Moïse et Rahab a vécu dans une culture païenne qui ne connaissait rien de la loi de Dieu. De plus, Jacques savait très bien que personne n’était sauvé par les œuvres de la loi, car il a lui-même déclaré : « quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:23-26).

Il y a donc une distinction à faire entre les œuvres de la loi et les œuvres de la foi. Ce sont deux types différents d’œuvres. Les œuvres d’Abraham et de Rahab étaient des actes de foi et non pas des observances de la loi. Ils avaient foi en Dieu et agirent en conséquence.

« Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en Celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. C’est ainsi que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! » nous déclare Paul, dans Romains 4:3-8. Les autres hommes ne peuvent voir notre foi, alors nous devons être justifiés, à leurs yeux, par nos œuvres, c’est-à-dire, nos actes de foi. Mais Éphésiens 2:8-10 nous confirme clairement : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

C’est avec ceci en mémoire que Paul écrit : « A Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:4). En surface, ce verset pourrait être considéré comme infime et pourrait facilement nous échapper, mais il fait partie d’une longue salutation à Tite au début de ce livre pratique. Car il contient plusieurs petit bijoux qu’il serait bons d’étudier. Tite était un des compagnons très fidèles de Paul qu’il avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Tard dans la vie de Paul, il demanda à Tite de bien continuer le travail qu’il avait commencé à Crète, une petite île reconnue pour son état moral déplorable.

Paul a dû être impliqué dans la conversion originale de Tite, parce qu’il l’appelle mon vrai fils dans notre commune foi, ce qui leur donnait un même but, dans la même foi que nous partageons aujourd’hui avec de véritable chrétiens. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, envers les non convertis : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25).

La miséricorde est une attitude de Dieu envers ceux qui sont en détresse. Voilà pourquoi Dieu nous dit, dans Hébreux 4:16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix vient en nous lorsqu’il y a restauration de l’harmonie entre Dieu et le pardonné. Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ. Une bénédiction qui nous vient du Père et de Son Fils Jésus-Christ. Quel réconfort que de reconnaître le Père ainsi dans le Fils, impliqués dans tous les aspects de notre salut. Maintenant, à notre tour d’avertir le monde sur ce qui s’en vient.

Regardez autour de vous, désastre après désastre, misère par-dessus misère, sécheresses, feux de forêts, inondations, tremblements de terre, guerres, maladies morbides dans les endroits ravagés que nous voyons partout dans le monde. Mais nous avons toujours subi ces catastrophes, me direz-vous. Oui, mais avec autant de répétitions et autant de dommages, en même temps dans les nouvelles quotidiennes ? Ne croyez-vous pas que ces choses sont ce qu’elles sont : plus intenses ou mieux formulées ? Est-ce l’Apocalypse ou les affaires, comme d’habitude ?

C’est le vieux débat qui recommence de plus bel entre les positivistes et les fatalistes, mais le langage prophétique apparaît de plus en plus à la une des journaux. Ouvrez votre télé et qu’est ce qui domine dans les nouvelles ? Un gros tremblement de terre au Japon suivi d’un tsunami avec des vagues de trente pieds [dix mètres]. Un virus étrange au Brésil et ailleurs qui affecte la vie des bébés naissants et dont on n’a pas trouvé le remède. Des inondations massives en Chine et ailleurs dans le sud-est de l’Asie, nous annonçant presque les avertissements de Jésus lorsqu’Il prophétisa, dans Matthieu 24:7-8 : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

C’est notre tendance humaine d’être attiré par les évènements intenses d’une calamité majeure et sensationnelle. Mais nous passons par-dessus les résultats de ces évènements alors que nous sautons d’un désastre à un autre. Jésus a également prophétisé qu’à cause de ces évènements déplorables et tristes : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). On peut voir une démonstration de cela dans les guerres continuelles au Moyen-Orient, en Afrique, en Ukraine, alors que les gouvernements militaires détruisent les vies et les propriétés des citoyens, les rebelles et les soldats, alors que l’aide, s’il en est, est souvent confisquée ou gaspillée en tombant dans les mauvaises mains. Et c’est ainsi qu’on se crée de nouveaux ennemis, des familles sans foyers et des foyers sans famille chaque jour.

Pendant ce temps, aux États-Unis, des actes terroristes se poursuivent avec des fusillades, des tensions raciales, des désastres « naturels », comme des ouragans provoqués sur les côtes sud-est, la violence des gangs de rues et la violence causée par l’immigration. Ensuite, ajoutez à tout cela une élection où on se traite de tous les noms inimaginables et où on promet la lune, tout en donnant des politiques. Les feux en Californie, les vagues de chaleur en Australie, les ouragans dans l’Atlantique, les tremblements de terre en Asie, les inondations en Chine, les guerres civiles, les guerres religieuses, les guerres politiques un peu partout, à différents endroits et en même temps. Est-ce de cela que Jésus parlait lorsqu’Il a prophétisé que tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs ?

Savez-vous quelle sera la nouvelle la plus importante du siècle ? Quel événement secouera la terre entière, du vivant de plusieurs d’entre vous ? C’est le deuxième Avènement de Jésus-Christ. Oui, Christ revient ! Mais pas avant d’envoyer le commencement des douleurs, suivi d’un crescendo mondial de chaos. Des évènements épouvantables, comme du jamais vu, devront arriver pour réveiller soudainement les habitants de la terre de leur torpeur. Rien dans le passé ne pourra se comparer à la destruction qui suivra la colère divine. Mais un petit groupe d’élus a reçu la promesse d’une protection spéciale de Jésus durant cette période.

 À Ses fidèles serviteurs, Jésus a déclaré : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse 3:8-10). Dans l’Apocalypse, Dieu identifie deux sortes de personnes : Ses Élus et les habitants de la terre.

Jésus revient pour préparer d’abord Ses Élus pour régner. Mais sur quoi ? Selon les derniers estimés, il y aurait environ deux trillions de galaxies dans l’univers observable. En moyenne, chacune contiendrait environ 40 milliards d’étoiles avec plusieurs planètes variées. Et tout cela va servir à quoi au juste ? À part de ce qui nous est révélé par Dieu, comment pourrions-nous répondre à cette question ? Les futuristes et auteurs de science-fiction nous disent que : « L’univers sera ce que nous voudrons bien en faire. » Mais nous sommes mortels, fragiles et limités, sujets aux lois physiques, incluant les lois qui gouvernent la propulsion dans l’espace, et nous vivons dans un univers d’une grandeur inimaginable !

Même si nous pouvions voyager à la vitesse de la lumière, cela nous prendrait 1 600 jours pour nous rendre à la prochaine accumulation d’un système solaire comme le nôtre. À cette même vitesse, cela nous prendrait au moins 100 ans pour traverser la Voie Lactée et presque 2 500 années pour arriver à Andromède, la galaxie la plus proche. Et presque 47 millions d’années pour nous rendre au bord de l’univers visible. Clairement, l’univers n’est pas fait pour l’homme et la femme dans leur état présent. Pourtant, nous ne pouvons pas nous empêcher de nous demander pourquoi Dieu a-t-Il créé tant de grandeur. C’est une question tout-à-fait naturelle. Selon toute évidence physique, nous devinons que l’univers n’a pas toujours existé et ne s’est pas créé tout seul.

Cela implique que l’univers a eu un Créateur et, si l’univers fut créé, il doit l’avoir été pour une raison. Nous pourrions prétendre que ce n’est pas vrai, mais les preuves nous mènent dans cette direction. Et nier cette évidence pourrait amener des conséquences dans notre vie quotidienne. « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romains 1:18-22).

Dans Psaume 14:1-5, nous pouvons lire : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel. C’est là qu’ils trembleront d’épouvante ; car Dieu est au milieu de la race juste. » Il est bien plus simple de croire que l’univers ne nous ment pas et que nous pourrions accepter le témoignage de Son Créateur sur la vérité.

Alors, nous pourrions admettre qu’ : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1), et nous pourrions humblement admettre aussi : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Ces choses nous sont révélées par son Esprit, au-travers de toute la Bible. Dans Jean 3:16, nous lisons que : « Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses, » déclare Paul, dans Philippiens 3:20-21.

Mais quelqu’un questionnera : « Comment les morts ressuscitent-ils et avec quel corps reviennent-ils ? » Voici : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).

Nous pourrons nous déplacer partout dans l’univers à la vitesse de la pensée, comme Jésus après Sa résurrection. Nous régnerons avec Jésus pendant mille années. « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » (Romains 8:31-32). « Toutes choses » veut dire toutes les galaxies, toutes les étoiles, toutes les planètes. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Alors, nous voyons que l’intention de Dieu d’avoir tout créé était de le partager avec les humains lorsqu’ils seraient prêts à régner avec Jésus. « Car il n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons. Mais quelqu’un a rendu ce témoignage quelque part, en disant : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui, ou le fils de l’homme, que tu jettes les yeux sur lui ? Tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties » (Hébreux 2:5-8). Il y aura du travail pour tous les enfants nés de Dieu pour améliorer Sa création.

La raison d’être de Son univers dépasse de très loin les conceptions avancées par les religions, les mythologies et les œuvres mortelles des humains. Nous verrons un jour, lorsque Dieu nous donnera l’immortalité, la raison véritable pour laquelle la terre fut créée, c’est-à-dire, pour entraîner Ses Élus et les Nations immortelles à embellir l’univers progressivement. Et, par la suite, nous verrons pourquoi l’univers le fut aussi pour Ses Enfants, qui pourront se déplacer à la vitesse de la pensée afin de créer des endroits, comme la terre le fut pour les humains, afin de les visiter gratuitement durant l’éternité.