D.390 – La honte de l’entropie

 

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 6:3-6, nous lisons : « Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et à plus forte raison les choses de cette vie ! Si donc vous avez des procès pour les affaires de cette vie, vous prenez pour juges des gens qui sont méprisés de l’Église ! Je le dis à votre honte. N’y a-t-il donc point de sages parmi vous, pas même un seul, qui puisse juger entre ses frères ? Mais un frère a un procès avec un autre, et cela devant les infidèles ! » Le mot « honte » dans ce passage provient du grec entrope qui veut dire « vers l’intérieur » ou « inversé ». Le mot est utilisé une autre fois seulement, dans 1 Corinthiens 15:34, lorsque Paul leur dit : « Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. »

Évidemment, cette variété spéciale de honte est associée au fait d’avoir des controverses entre chrétiens et de les confier à des juges non convertis. Au lieu d’utiliser la véritable sagesse de Dieu, ces chrétiens entropiques se tournaient vers la sagesse du monde pour régler leurs problèmes spirituels. Ce comportement inverti n’était rien d’autre que de la confusion spirituelle ! Le mot moderne scientifique pour « entropie » est le même mot grec. En science, l’entropie est une mesure de désordre dans n’importe quel système donné. La loi universelle d’entropie déclare que tout système tend à se désintégrer dans le désordre ou la confusion, si laissé à lui-même. Cette tendance ne peut être renversée que si une énergie agissant avec droiture lui est appliquée efficacement en venant d’une source hors du système.

Cette loi scientifique universelle a un parallèle comparable dans le domaine spirituel. Une personne qui se tourne vers l’intérieur pour solutionner ses problèmes, ou qui se tourne vers une source extérieure inefficace ou dérisoire, viendra à se détériorer éventuellement dans la confusion spirituelle et la mort. Mais lorsque Christ entre dans cette vie, la personne devient une nouvelle création en Jésus-Christ. C’est ce que Paul nous confirme, dans 2 Corinthiens 5:17, en disant : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » Par le Saint-Esprit au-travers des Écritures : « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

La loi de l’entropie spirituelle est donc transformée : « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; mais sans pécher, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:2-4). Et c’est selon l’esprit que la transformation de l’entropie spirituelle et universelle va s’effectuer. Par un Homme, parmi les mêmes hommes qui en ont été la cause première. Pas par des complaintes, mais par la louange de Celui qui a tout créé.

Dans Nombres 11:1-3, nous lisons : « Or le peuple fut comme des gens qui se plaignent d’un malheur, aux oreilles de l’Éternel ; et l’Éternel l’entendit, et Sa colère s’embrasa, et le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux et dévora à l’extrémité du camp. Alors le peuple cria à Moïse, et Moïse pria l’Éternel, et le feu s’arrêta. Et l’on nomma ce lieu Thabéera (incendie), parce que le feu de l’Éternel s’était allumé parmi eux. » Le Seigneur n’est pas content lorsque nous nous plaignons, peu importe les circonstances. Notre exemple à suivre est toujours Christ. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

Les enfants d’Israël se sont plaints une fois de trop, oubliant toutes leurs bénédictions lorsque Dieu les a libérés de l’esclavage et veillé à leurs besoins. Pourtant, ils se plaignaient continuellement de leur lot. « Mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent. Ne devenez donc point idolâtres, comme quelques-uns d’entre eux, selon qu’il est écrit : Le peuple s’assit pour manger et pour boire, puis ils se levèrent pour danser. Ne commettons point fornication, comme quelques-uns d’entre eux commirent fornication ; et il y en eut vingt-trois mille qui périrent en un même jour. Et ne tentons point le Christ, comme quelques-uns d’entre eux le tentèrent ; et ils périrent par les serpents. Et ne murmurez point, comme quelques-uns d’entre eux murmurèrent ; et ils périrent par l’exterminateur. Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps » (1 Corinthiens 10:5-11).

Dieu n’agira pas aussi sévèrement avec un nouveau chrétien qui se plaint, comme Il l’a fait avec Son peuple d’Israël, mais nous pouvons être certains que cela Lui déplait lorsque nous péchons, nous qui avons été bénis de Son salut éternel et de Son gracieux don au-travers de Christ. Sachez que Dieu nous teste parfois pour connaître nos réactions, alors : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:14-15). Nous pouvons être confiants que Dieu permet ces choses pour une bonne raison, en nous préparant à Son service pour l’éternité. Rappelons-nous que : « toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps » (1 Corinthiens 10:11). L’Israël ancien servait de leçon pour l’Israel de Dieu » (Galates 6:16).

Dans Éphésiens 4:4-6, Paul nous confirme : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. » La lettre de Paul aux Éphésiens est certainement une des plus profondes, doctrinalement parlant, mais elle est aussi intensément pratique. Il n’est pas surprenant que l’unicité de Dieu paraît si fréquemment. Par exemple, notez Éphésiens 2:18 où Paul déclare : « Car par Lui [Christ] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. » Plus souvent, cependant, elle n’apparaît pas dans une formule aussi succincte, mais plutôt comme des références interconnectées au Père, au Fils et au Saint-Esprit, toujours impliquant que chacun est Dieu, mais jamais que les trois sont trois divinités formant une espèce de « trinité ».

Paul priait : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:17-23).

Paul priait également au Père en disant : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. » (Éphésiens 3:14-19). Ainsi, le croyant est rempli de la plénitude de Dieu.

Nous sommes exhortés ainsi : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » (Éphésiens 4:30-32). « Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit ; entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu » (Éphésiens 5:18-21).

Il y en a d’autres, mais rappelez-vous toujours qu’il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Comment prétendre qu’il y ait une trinité ? Trois personnes distinctes formant une seule personne, un magnifique mystère, que personne ne saurait expliquer ! Pourtant c’est une réalité pour ceux qui y sont convertis. C’est Dieu qui sauve. Dans Psaume 18:2-3, David adresse cette prière à Dieu. « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! » Quel beau témoignage de David à Son Dieu, et non à ses dieux ! Dans ce seul verset, nous découvrons sept merveilleuses manières de glorifier Dieu pour Son salut. Et chacun de ces témoignages pourrait s’appliquer à tous ceux qui ont mis leur confiance en Lui.

1- Mon Rocher. Le mot utilisé ici ne veut pas dire une grande pierre, mais un immense monolithe, immobile et infranchissable.

2- Ma Forteresse. Ce mot se réfère à une énorme butte comme Massada où les Juifs résistèrent aux armées romaines après la destruction de Jérusalem.

3- Mon Libérateur. Notre grand Dieu peut sauver, même d’une fournaise ardente, d’une fosse aux lions et même des armées de Saül. Toute cette libération s’exécuta sur la terre.

4- Ma Force. Un autre mot souvent traduit « rocher », cette fois pour symboliser une très grande puissance.

5- Mon Bouclier. Comme dans : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16).

6- Ma Délivrance. Telle que promise par Dieu dans Luc 1:69-70, où nous découvrons : « qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. »

7- Ma Haute Retraite. Ici, le mot ne veut pas faire allusion à une tour faite de main d’homme, mais plutôt une haute retraite naturelle, d’éminence topographique, pour surveiller et pour défendre Son peuple.

Les grandes promesses de salut et de sécurité en Christ sont illimitées. Les mots qui ont apporté tant d’espoir à David sont d’un grand réconfort, même pour les croyants d’aujourd’hui. Dans 1 Pierre 5:10, le chef des apôtres nous déclare : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. » Il est également un Dieu de Consolation pour tous ceux qui se confient en Lui.

Il est vraiment intéressant de voir comment Paul salue les Corinthiens dans sa deuxième lettre à la congrégation. Dans 2 Corinthiens 1:2-5, Paul leur dit : « La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. »

Un des noms utilisés pour identifier le Saint-Esprit est « Consolateur ». Ce nom vient du grec parakletos qui veut littéralement dire « un qui est appelé à aider ». C’est d’ailleurs Jésus qui le nomme ainsi. « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). Donc, le Saint-Esprit avait pour fonction de nous rappeler tout ce que Jésus Lui-même nous a enseigné, il y a 2 000 ans de cela. Le même mot est également traduit « avocat » qui veut dire « avocat de la défense ».

Dans cette capacité, il s’applique à notre Seigneur Jésus, comme dans 1 Jean 2:1-2 où Jean nous déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Nous savons que le Père et Jésus sont Un. Alors, dans ce sens, notre Père au ciel est également notre Consolateur lorsque nous le prions dans notre heure de trouble et de peine. « Or, tout ce qui a été écrit autrefois, a été écrit pour notre instruction, afin que, par la patience et la consolation que donnent les Écritures, nous possédions l’espérance. Et que le Dieu de patience et de consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments entre vous selon Jésus-Christ ; afin que, d’un même cœur et d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu qui est le Père de notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi accueillez-vous les uns les autres, comme Christ nous a accueillis pour la gloire de Dieu » (Romains 15:4-7).

Mais pour poursuivre Sa mission, Jésus à fait de nous des consolateurs afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Alors, tout comme Dieu ne Se repose jamais, nous, comme consolateurs, devrions toujours être disponibles pour consoler ceux que Jésus guide vers nous pour la consolation.

Dans Esaïe 40:28-31, nous pouvons lire : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point. »

Et pour nous aider, notre Dieu de sagesse nous donne un dénombrement de Ses attributs. Une pleine liste se trouve dans les Écritures et serait très longue, mais voici une combinaison de certains attributs de notre Dieu tout-puissant dans la création de certains de Ses enfants dans lesquels Dieu a déployé Son autosuffisance. Son serviteur Christ ne se lasse point, Il ne Se fatigue point et on ne peut sonder Son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; Il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces, car la puissance divine est inépuisable. Dieu n’a besoin ni de repos, ni de raffermissement pour entendre ou pour répondre.

Dieu n’a besoin de rien de notre part. « Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:34-36). Dieu ne dépense pas Son énergie ou Ses actions : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme » (Psaume 119:89-90). Voici ce que David pense de Son Dieu : « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par Ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur » (Psaume 36:6-11).

Dieu seul est immortel et éternel. Dans 1 Timothée 1:17, nous lisons : « Au Roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Il est évident que la source première de cette constatation vient d’Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS », où Dieu déclare Son Éternité aux siècles des siècles. Dans Hébreux 7:25, nous voyons que Dieu est éternel et immortel : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » Daniel L’a appelé « l’Ancien des jours », dans Daniel 7:9. Son vêtement était blanc comme la neige et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure. Son trône était comme des flammes de feu ; ses roues, comme un feu ardent.

Et Paul L’appelle Celui : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). Notez le témoignage de louange de Daniel lorsqu’il prit la parole et dit : « Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui » (Daniel 2:20-22).

Dieu est également notre Dieu de paix. Dans Romains 15:33, Paul nous envoie la salutation suivante : « Que le Dieu de paix soit avec vous tous ! Amen. » Dans la Bible, notre Dieu est connu sous plusieurs noms, tels Élohim, Adonaï etc. Dans le Nouveau Testament, Dieu est désigné par plusieurs vertus et grâces. Le verset du début L’identifie comme le Dieu de paix ! Dans Romains 16:20, Paul L’identifie comme : « Le Dieu de paix [qui] écrasera bientôt Satan sous vos pieds. » Il termine en disant que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous. Dans Hébreux 13:20-21, Paul souhaite : « Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. »

Aux Philippiens, Paul a écrit : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées ! Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:7-9). Paul exhorte les Thessaloniciens en leur disant : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. Saluez tous les frères par un saint baiser » (1 Thessaloniciens 5:23-26).

Aux Romains, l’approche de Paul est un peu différente, car il leur dit : « Que le Dieu d’espérance vous remplisse donc de toute sorte de joie et de paix, dans la foi, afin que vous abondiez en espérance, par la puissance du Saint-Esprit. Pour moi, frères, j’ai la persuasion que vous êtes pleins de bonté, remplis de toute connaissance, et capables de vous exhorter les uns les autres » (Romans 15:13-14). À ceux qui sont affligés, Il est le Dieu : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4).

Et bien sûr, Il est le Dieu d’amour. « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous. Saluez-vous les uns les autres par un saint baiser. Tous les Saints vous saluent » (2 Corinthiens 13:11-12). L’apôtre Pierre a terminé sa première épître en avertissant ses lecteurs que leur Dieu était un Dieu de grâce. Dans 1 Pierre 5:10, il nous dit : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. »

Mais Jean ne peut pas souhaiter cela à tout le monde. Simplement parce que : « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:17-20). Ensuite, en parlant du Consolateur, Jésus leur expliqua : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Le Seigneur Jésus-Christ, Son Fils, est issu de Dieu : « Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Il est véritablement le Dieu du ciel. Dans Jonas 1:8-9, nous lisons : « Alors ils lui dirent : Fais-nous donc savoir pourquoi ce malheur nous arrive. Quelle est ta profession, et d’où viens-tu ? Quel est ton pays, et de quel peuple es-tu ? Et il leur dit : Je suis Hébreu, et je crains l’Éternel, le Dieu des cieux, qui a fait la mer et la terre. » C’est par ces paroles que le prophète Jonas s’est identifié aux marchands de Tarsis lorsqu’il s’enfuit à Tarsis de devant la face de l’Éternel. Ce titre spécial, le « Dieu des cieux », semble généralement avoir été utilisé par les Juifs lorsqu’ils s’adressaient à des hommes d’autres religions, soulignant que leur Dieu n’était pas une simple déité tribale, mais le véritable Dieu qui a créé les cieux.

Le titre fut employé par Abraham lorsqu’il s’adressait à son serviteur, lui déclarant : « Et je te ferai jurer par l’Éternel, le Dieu des cieux et le Dieu de la terre, que tu ne prendras point de femme pour mon fils, d’entre les filles des Cananéens, parmi lesquels j’habite. Mais tu iras dans mon pays et vers ma parenté, et tu y prendras une femme pour mon fils, pour Isaac » (Genèse 24:3-4). À ce moment-là, la nation d’Israël n’existait seulement que dans la promesse de ce Dieu des cieux. Il apparaît fréquemment dans les livres d’Esdras et de Néhémie, premièrement au sein du décret de Cyrus dans Esdras 1:2 : « Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’ Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda. »

Même si les Perses adoraient des dieux inférieurs, Cyrus savait fort bien que le Dieu des cieux était le Créateur. Ce titre apparaît plusieurs fois dans le livre de Daniel qui demeurait dans le palais du roi de Babylone. La dernière fois que nous le voyons utilisé dans l’Ancien Testament, c’est dans Daniel 2:44, lorsque le prophète dit : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Dans le Nouveau Testament, il apparaît seulement deux fois, les deux fois dans l’Apocalypse.

Dans un cas, Jean parle des nations païennes : « Et à cause de leurs douleurs et de leurs plaies, ils blasphémèrent le Dieu du ciel ; et ils ne se repentirent point de leurs œuvres » (Apocalypse 16:11). Dans l’autre cas, c’est lorsque : « A cette même heure il se fit un grand tremblement de terre ; et la dixième partie de la ville tomba, et sept mille hommes furent tués par le tremblement de terre, et les autres furent effrayés et donnèrent gloire au Dieu du ciel » (Apocalypse 11:13). Dans notre propre témoignage, spécialement à ceux qui ne croient pas où ne connaissent pas la Bible, il serait bien de faire ressortir que notre Dieu n’est pas seulement le Dieu des Juifs, mais le véritable Créateur de toute chose.

Le christianisme n’est jamais venu des Juifs, mais de Christ seulement. Notre Dieu n’aime pas entendre Ses enfants murmurer et se plaindre. Cela nous déconcentre des choses que nous devrions accomplir. Ce que Dieu aime entendre, c’est des louanges pour ce qu’Il va faire, car ainsi nous Lui démontrons que nous avons entièrement confiance en Lui. Rappelons-nous plutôt que quoique nous demandions au Père au nom de Jésus, Il nous l’accordera. Donnons-Lui gloire pour toutes les fois qu’Il nous a bénis, alors que nous étions dans de véritables problèmes et regardons Le agir dans Ses futures bénédictions à cause de cela.