D.566 – Semblable à Son image

Par Joseph Sakala

Une des plus éclatante promesse de la Parole de Dieu est que ceux qui aiment Dieu deviendront conformes à l’image de Christ. Car : « comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:49. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous dit Paul, dans Romains 8:28-30.

Selon Genèse 1:27 : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Donc, Adam et Ève furent créés avec un corps physique pour nous indiquer la forme que Dieu prendrait lorsqu’Il S’incarnerait dans un corps humain en la personne de Jésus-Christ (Sauveur-Messie) lorsque les temps seraient accomplis. Cependant, cette image fut temporairement troublée lorsqu’Adam et Ève ont péché. Néanmoins, elle peut être spirituellement restaurée lorsqu’une personne reçoit Christ : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Mais ce n’est pas tout, car comme le texte plus haut nous le révèle, nous qui avons été créés à l’image de Dieu, physiquement et spirituellement, nous recevrons, en temps et lieu, Sa ressemblance céleste. Cela arrivera lors du retour de Jésus-Christ. Car : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:51-53.

Mais de quelle façon serons-nous changés ? C’est Jésus Lui-même : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses », nous déclare Paul, dans Philippiens 3:21. Son corps, après Sa résurrection, ressemblait toujours à Son corps physique, mais il était changé, devenant immortel, et il n’était plus sujet à la douleur ni à la mort, mais pouvait passer au travers des murs et se déplacer à la vitesse vertigineuse de la pensée divine, de la terre jusqu’au ciel.

C’est cela l’image céleste que nous revêtirons bientôt, un jour ! « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est », nous confirme Son apôtre, dans 1 Jean 3:1-2. Mais retournons en arrière pour voir ce qui est arrivé lors de la construction du temple par Salomon.

Dans 2 Chroniques 5:1-5, nous lisons : « Ainsi fut achevé tout l’ouvrage que Salomon fit pour la maison de l’Éternel. Puis Salomon fit apporter ce que David, son père, avait consacré : l’argent, l’or et tous les ustensiles ; et il les mit dans les trésors de la maison de Dieu. Alors Salomon assembla à Jérusalem les anciens d’Israël, et tous les chefs des tribus, les principaux des pères des enfants d’Israël, pour transporter de la ville de David, qui est Sion, l’arche de l’alliance de l’Éternel. Et tous les hommes d’Israël se réunirent auprès du roi pour la fête ; c’était le septième mois. Tous les anciens d’Israël vinrent, et les Lévites portèrent l’arche. Ils transportèrent l’arche, le tabernacle d’assignation, et tous les ustensiles sacrés qui étaient dans le tabernacle ; les sacrificateurs et les Lévites les transportèrent. »

« Or le roi Salomon et toute l’assemblée d’Israël réunie auprès de lui étaient devant l’arche, sacrifiant du menu et du gros bétail, en si grand nombre qu’on ne le pouvait ni compter ni nombrer. Et les sacrificateurs portèrent l’arche de l’alliance de l’Éternel à sa place, dans le sanctuaire de la maison, dans le lieu très-saint, sous les ailes des chérubins. Les chérubins étendaient les ailes sur l’endroit où devait être l’arche ; et les chérubins couvraient l’arche et ses barres par-dessus. Les barres avaient une longueur telle que leurs extrémités se voyaient en avant de l’arche, sur le devant du sanctuaire ; mais elles ne se voyaient point du dehors. Et l’arche a été là jusqu’à ce jour », nous confirme 2 Chroniques 5:6-9.

Maintenant, notez ce qui arriva, dans 2 Chroniques 5:10-14 : « Il n’y avait dans l’arche que les deux tables que Moïse y avait mises en Horeb, quand l’Éternel traita alliance avec les enfants d’Israël, à leur sortie d’Égypte. Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint (car tous les sacrificateurs présents s’étaient sanctifiés, sans observer l’ordre des classes ; et tous les Lévites qui étaient chantres, Asaph, Héman, Jéduthun, leurs fils et leurs frères, vêtus de fin lin, avec des cymbales, des lyres et des harpes, se tenaient à l’orient de l’autel ; et il y avait avec eux cent vingt sacrificateurs, qui sonnaient des trompettes), lorsque, comme un seul homme, ceux qui sonnaient des trompettes et ceux qui chantaient firent entendre leur voix d’un même accord, pour célébrer et pour louer l’Éternel, et qu’ils firent retentir le son des trompettes, des cymbales et d’autres instruments de musique, et qu’ils célébrèrent l’Éternel, en disant : Car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! il arriva que la maison de l’Éternel fut remplie d’une nuée ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de Dieu. »

Avec la présence soudaine de la gloire de l’Éternel, dans cette grande maison, Dieu démontrait ainsi qu’Il acceptait le merveilleux temple que Salomon avait construit, comme symbole terrestre de Sa demeure. Ceci s’était produit une fois auparavant dans le désert lorsque Moïse acheva l’ouvrage du temple. « Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure. Or, pendant toutes leurs marches, quand la nuée s’élevait de dessus la Demeure, les enfants d’Israël partaient ; mais si la nuée ne s’élevait point, ils ne partaient point, jusqu’au jour où elle s’élevait. Car la nuée de l’Éternel était sur la Demeure pendant le jour, et le feu y était la nuit, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches » (Exode 40:34-38).

Mais lorsque les Philistins prirent l’arche de Dieu, et l’emmenèrent d’Ében-Ézer à Asdod, la nuée disparut. Dans 1 Samuel 4:19-22, nous lisons que : « sa belle-fille, femme de Phinées, qui était enceinte et sur le point d’accoucher, ayant appris la nouvelle que l’arche de Dieu était prise, et que son beau-père et son mari étaient morts, s’affaissa et enfanta ; car les douleurs lui survinrent. Et comme elle se mourait, celles qui étaient près d’elle, lui dirent : Ne crains point ; car tu as enfanté un fils. Mais elle ne répondit rien, et n’y fit aucune attention. Et elle nomma l’enfant Icabod (sans gloire), en disant : La gloire est ôtée d’Israël ; parce que l’arche de l’Éternel était prise, et à cause de son beau-père et de son mari. Elle dit donc : La gloire est ôtée d’Israël ; car l’arche de Dieu est prise. »

La nuée disparut aussi lorsque le Temple de Salomon fut saccagé par les Babyloniens alors qu’ils emportèrent la maison de Juda en captivité. Pourquoi ont-ils été en captivité ? Parce qu’ils : « se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de l’Éternel contre son peuple montât au point qu’il n’y eut plus de remède. Alors il fit monter contre eux le roi des Caldéens, et tua leurs jeunes gens par l’épée, dans la maison de leur sanctuaire ; il n’épargna ni le jeune homme, ni la vierge, ni le vieillard, ni l’homme à cheveux blancs ; il livra tout entre ses mains. Nébucadnetsar emmena à Babylone tous les vases de la maison de Dieu, grands et petits, les trésors de la maison de l’Éternel, et les trésors du roi et de ses chefs. Ils brûlèrent la maison de Dieu ; ils démolirent les murailles de Jérusalem ; ils livrèrent au feu tous ses palais, et détruisirent tous les objets précieux. Puis le roi transporta à Babylone ceux qui avaient échappé à l’épée, et ils furent ses esclaves et ceux de ses fils, jusqu’à la domination du royaume de Perse » (2 Chroniques 36:16-20).

Voici un autre compte-rendu de la captivité, dans Ézéchiel 11:22-25 : « Puis les chérubins déployèrent leurs ailes, les roues s’élevèrent avec eux, ainsi que la gloire du Dieu d’Israël, qui était au-dessus d’eux, tout en haut. Et la gloire de l’Éternel s’éleva du milieu de la ville, et s’arrêta sur la montagne qui est à l’Orient de la ville. L’Esprit m’enleva et me transporta en vision, par l’Esprit de Dieu, en Caldée auprès de ceux de la captivité, et la vision que j’avais vue disparut de devant moi. Alors je racontai à ceux qui avaient été emmenés captifs, toutes les choses que l’Éternel m’avait révélées. »

Cette nuée revint pour un peu de temps lorsque : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Lors d’une autre occasion : « Environ huit jours après ces discours, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et monta sur une montagne pour prier. Et pendant qu’il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair. Et voici deux hommes s’entretenaient avec Lui ; c’était Moïse et Élie, qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu’il devait accomplir à Jérusalem. Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui » (Luc 9:28-32).

Mais il y aura un autre grand Jour au moment où Jésus, qui était monté au ciel, reviendra. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Et tout comme lors de Sa première venue, voici, un ange du Seigneur se présentera aux Élus, et la gloire du Seigneur resplendira autour d’eux, et ils seront saisis d’une grande joie.

Et finalement, lorsque Dieu Lui-même descendra sur cette terre : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:1-3).

« Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » nous déclare Dieu, dans Apocalypse 21:4-8.

« Alors l’un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me parla en disant : Viens, je te montrerai la nouvelle mariée, l’épouse de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin, » nous confie l’apôtre Jean, dans Apocalypse 21:9-11.

Souvenez-vous que, même dans cette vie : « votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu, l’Église ; et s’il commence par nous, imaginez quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ! Il y aura un terrible Jour de Jugement pour ceux qui rejettent Christ, mais pour ceux et celles qui obéissent à l’Évangile que Jésus a prêché, il y aura un salut certain, car : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2. Mais nous avons lu que le jugement doit commencer par la maison de Dieu c’est-à-dire, les Élus de la première résurrection qui serviront Christ durant l’éternité.

Alors, lorsqu’un croyant ou une croyante pèche, il ou elle doit confesser son péché à Dieu, qui est toujours fidèle pour nous pardonner. « Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11:31-32). Dans 1 Jean 1:9, nous découvrons que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». Le passage classique parlant du châtiment des croyants demeure toujours Hébreux 12:5-6, où Dieu nous déclare, si : « vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. »

« Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:7-11).

Lorsque ce châtiment de Dieu ne réussit pas, l’autre jugement pourrait même nous amener une mort physique. Car : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort [spirituelle], il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort [la seconde mort]; je ne dis pas de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16). Cependant : « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 5:5). Jésus n’abandonnera jamais un seul de ceux que Dieu Lui a donnés, à moins qu’il rejette Christ et pèche volontairement contre l’Esprit qui lui a donné le salut gratuitement.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie », nous confirme l’apôtre, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:10-11). « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », nous déclare Paul, dans Romains 14:12-13.

C’est alors que l’œuvre de chacun sera révélée comme nous dit la Bible. Les faux enseignants seront tous dénoncés lors de l’avènement du Seigneur. S’ils sont toujours vivants lors du retour de Jésus : « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 3:12-15. Nous découvrons clairement que ceux qui ne prêchent que la vérité biblique, bâtissent sur un fondement en or, en argent et en pierres précieuses. Mais si certaines gens tordent la vérité pour accommoder leurs croyances, lors du retour de Christ, leur œuvre, bâtie sur du bois, du foin et du chaume, sera simplement brûlée, puisque Christ ne prêchera que la vérité.

Mais qu’arrivera-t-il à ces faux prêcheurs ? Remarquez tout d’abord que le passage concerne ceux qui croient en Jésus-Christ en tant que leur Sauveur. Mais certains prédicateurs sont encore enfermés dans une théologie pleine de faussetés et ils ne s’en rendent pas compte. Le passage ne parle pas de ceux qui prêchent intentionnellement des mensonges parce que leur vrai dieu est Satan. Eux ne seront pas sauvés à moins qu’ils ne se repentent amèrement et sincèrement.

Mais, encore une fois, nous voyons la grande miséricorde de Dieu, car notez le bien : « il en fera la perte ; mais pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » Il n’est pas question du feu de la géhenne ici, mais plutôt qu’il apprendra à prêcher la vérité au travers des épreuves, s’il est toujours vivant, ou, s’il est mort, il ressuscitera à la deuxième résurrection afin d’apprendre à prêcher la vérité. Lorsque cela arrivera, il fera donc partie des : « nations qui auront été sauvées, [et qui] marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Seuls les Élus feront partie de la première résurrection.

Voilà pourquoi l’apôtre Pierre met tellement d’emphase sur le jugement, dans 1 Pierre 4:17-19 : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Cette parole devient très rassurante pour ceux qui continuent dans leur prédication de la Bible, car Dieu est bon et fidèle.

Néanmoins, même pour ceux qui ont suivi Jésus, leurs vies furent remplies d’incertitudes, et ils posèrent des questions à Christ, comme : « Thomas [qui] lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:5-7). Jésus lui répond directement en lui déclarant que personne ne vient au Père que par Jésus. De grâce, mes amis, ne vous laissez pas séduire par un beau parleur qui prétend avec force que toutes les religions sont bonnes et tous les dieux de ces religions peuvent nous sauver.

Ensuite, Jésus rassure Thomas en lui déclarant clairement : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Mais regardez maintenant ce qu’Il déclare à tous ses disciples, que « dès à présent vous le connaissez et vous l’avez vu. » En voyant Jésus, Ses disciples voyaient également, et par la même occasion, Dieu. Plusieurs fois, dans notre vie, nous sommes en face d’incertitudes, de l’opposition et même des doutes. Alors, lorsque cela nous arrive, il serait utile que nous reconnaissions que ceux qui étaient continuellement avec Jésus rencontraient les mêmes perplexités. Donc, Ses réponses et les assurances que Jésus leur donne, dans Jean 14, sont destinées à nous servir aussi.

Dans Jean 14:1, Jésus leur dit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. » C’est un commandement direct qui leur déclare : « Arrêtez de vous inquiéter. » Si nous croyons que Dieu peut nous donner toutes les solutions à tous nos problèmes, alors pourquoi nous troubler ? Mais Christ est Dieu ! Christ est donc la solution ! Ne cherchez pas de solutions ailleurs, chez l’homme ou la femme, chez les psychiatres, les psychologues, mais ayez confiance en Lui seul. Jésus nous a confirmé : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4).

Peu importe ce qui nous arrive, notre destinée est certaine, car Sa réputation est en jeu, et Jésus nous a promis une place dans la maison de Son Père. Christ est la Vérité ! Regardons ensemble ce que Christ a déclaré à Pierre, dans Jean 13:38 : « Jésus lui répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité je te le dis, le coq ne chantera point que tu ne m’aies renié trois fois. » Mais lors du Jour de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit est descendu en eux, Pierre est devenu complètement changé. Ce fut la même chose avec Philippe qui Lui dit avant la Pentecôte : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:8-10).

Les paroles et les pensées qui ne sont pas en accord avec celles de Christ ne sont pas « la vérité », soyez-en assurés ! Jésus a déclaré : Je suis la vie ! En parlant de Sa mort évidente, Christ, à : « Simon Pierre [qui] lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant ; mais tu me suivras dans la suite » (Jean 13:36). Jésus venait de lui affirmer deux vérités. La première, que Pierre ne pouvait pas monter au ciel avec Lui, et la deuxième, que Pierre le suivra dans la suite, dans le Royaume de Dieu lorsqu’il sera établi dans le monde entier.

Mais en attendant ce merveilleux jour, Jésus ne manque pas une occasion de rassurer Ses disciples en leur disant, dans Jean 14:15-19 : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. »

Comment peut-on vivre ces choses ? Par Ses promesses dans Jean 14:12-14 où Jésus nous déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » C’est ainsi que le Seigneur nous rend conformes à Son image devant Dieu le Père.




D.550 – Le véritable commencement

Par Joseph Sakala

«Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par Sa Parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:1-4). Ce que Paul nous déclare ici est très intéressant et très révélateur. Saviez-vous qu’il y a des choses que Dieu, dans Son omnipotence, ne peut pas faire ? Cela vous surprend-il ? Dieu ne peut pas faillir dans Son but ultime pour Sa création. Il ne peut pas faire le mal ni Se tromper, car ce que Dieu fait est toujours bon et ce qu’Il dit est toujours vrai, par définition. Et Dieu ne peut pas mentir ; donc, ce que Dieu a promis, Il l’accomplira. Une de Ses promesses les plus glorieuses, celle de la vie éternelle, est tout à fait remarquable, car cette promesse fut prononcée même avant que Dieu ait fait le monde, incluant l’espace et le temps. Mais comment quelque chose peut-elle se réaliser avant que le temps ne commence ?

La même expression est utilisée dans 2 Timothée 1:9-11 où Paul nous déclare que Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. » Pareillement, dans Romains 16:25-26 : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi. »

Notre esprit est enfermé dans l’espace et dans le temps, et, par le fait même, nous ne pouvons pas concevoir qu’il pourrait exister quelque chose au-delà de l’espace et avant le temps. Cependant, Dieu est le Créateur et, comme le dit si bien Hébreux 11:3 : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles. » Dieu a créé le temps et l’espace, et tous les phénomènes qui existent dans le temps et l’espace, et le même fait que nous ne puissions pas comprendre ceci confirme tout simplement les Écritures. Esaïe 40:13-14 nous certifie : « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? »

C’est le roi David qui nous déclare : « Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au Sépulcre, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aube du jour, et que j’aille habiter au bout de la mer, là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira » (Psaumes 139:5-10). Alors, ce que nous ne comprenons pas, nous le croyons simplement par la foi, car Dieu ne peut mentir. Même si le monde a eu un commencement et nos vies ont chacune un commencement, le monde ne se terminera jamais et nos vies non plus, car Dieu existera toujours. « N’es-tu pas de toute éternité, ô Éternel mon Dieu, mon Saint ! Nous ne mourrons point ! » (Habaquq 1:12).

Nous recevons, par la foi, Sa promesse immuable de vie éternelle qui nous a été donnée par Jésus-Christ, selon Sa volonté et Sa grâce infinie, avant même que le monde fut. Donc, ceux qui ne recevront pas la vie éternelle ne pourront jamais blâmer Dieu, mais seulement leur propre rejet de Dieu jusqu’à la fin. Ayant déclaré ceci, reculons ensemble jusqu’au néant, alors que rien n’existait encore, ni le temps, ni l’univers, rien sauf Dieu qui est Esprit. Notez que je n’ai pas dit que Dieu était un Esprit. Parce que si Dieu était un Esprit, il aurait fallu qu’Il soit créé par quelqu’un. Mais qui L’a créé ? Personne, parce que, dans Jean 4:24, il est bien dit : « Dieu est esprit », et Il a tout créé ce qui existe. Donc, étant Esprit, analysons tout ce que Dieu a créé, car créer veut dire mettre tout en existence à partir de rien.

Commençons par le commencement et, à partir de ce moment, je me laisse guider par l’Esprit de Dieu. Dans Proverbes 3:19, nous lisons : « L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, et agencé les cieux par l’intelligence. » Mais pour fonder la terre, il a fallu créer l’espace pour contenir la terre et l’univers. Ensuite, nous découvrons que Dieu créa des anges pour Le servir. Donc, les anges furent créés avant l’univers. Comment peut-on le savoir ? Parce que, dans Job 38, Dieu questionna Job pour S’informer de sa connaissance. Dieu le questionne et lui déclare : « Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire » (Job 38:3-6).

Dans les chapitres 38 à 41, il est enregistré une série remarquable de soixante-dix-sept questions sur la création, questions que Dieu avait posées à Job et à ses amis philosophes qui ne détenaient aucune réponse. À la fin de son interrogation, Job n’avait qu’un seul aveu : « Alors Job répondit à l’Éternel, et dit : Je sais que tu peux tout, et qu’on ne saurait t’empêcher d’accomplir un dessein. “Qui obscurcit mes plans sans science ?” J’ai parlé et je ne comprenais pas ; ce sont des choses trop merveilleuses pour moi, et je ne les connais point. “Écoute donc et je parlerai ; je t’interrogerai et tu m’instruiras.” Mes oreilles avaient entendu parler de toi ; mais, maintenant, mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens, sur la poussière et sur la cendre » (Job 42:1-6).

Des évolutionnistes modernes, en dépit de leurs prétentions arrogantes, sont également incapables de répondre, plus de 3 500 ans plus tard. Mais il y en a Un qui peut répondre à toutes ces questions, et Ses réponses nous viennent d’un autre ancien document, le merveilleux chapitre 8 du livre des Proverbes. À Sa toute première question : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? » (Job 38:4), nous vient cette réponse : « Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence » (Proverbes 8:29-30). Celle qui parle, ici, c’est Sa sagesse divine. C’était la Parole de Dieu, une manifestation du Fils de Dieu qui devait choisir de Se faire appeler le Fils de l’homme.

Dans une merveilleuse révélation, Dieu nous divulgue une réponse à la question la plus recherchée par Job et ses amis : « Qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? Depuis que tu es au monde, as-tu commandé au matin, as-tu marqué à l’aurore sa place, pour qu’elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants soient chassés ? La terre change de forme comme l’argile sous le cachet, et toutes choses se lèvent comme pour la vêtir » (Job 38:8-14).

Et Dieu continue dans Job 38:25-29 : « Qui a donné à l’averse ses canaux, et sa voie à l’éclair des tonnerres, pour faire pleuvoir sur une terre sans habitants, sur un désert sans hommes, pour abreuver des lieux déserts et désolés, et faire germer et sortir l’herbe ? La pluie a-t-elle un père ? Ou, qui enfante les gouttes de rosée ? De quel sein est sortie la glace ? Et qui enfante le givre du ciel ? »

Finalement, la sagesse parle et déclare : « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes » (Proverbes 8:27-31).

Notre Sauveur était là ! « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui », nous confirme Paul, dans Colossiens 1:16-17. Une autre question : « Les portes de la mort se sont-elles découvertes à toi ? Et as-tu vu les portes de l’ombre de la mort ? » (Job 38:17). Oui, mais cela s’applique seulement par la bonté de Dieu à tout croyant : « Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort » (Proverbes 8:35-36).

Mais revenons aux premières questions que Dieu a posées à Job. « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:2-7). Donc, avant d’avoir créé les humains, les anges existaient déjà lorsque Dieu jetait les fondations de la terre et a étendu le niveau sur elle, dans l’espace. Nous arrivons maintenant à la terre et à sa création au même moment que toutes les autres étoiles et galaxies.

Alors, Dieu créa l’espace, l’univers et les anges qui, lors de la création, poussaient ensemble des cris de joie. Dieu Se révèle enfin à nous : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » `(Genèse 1:1). Si les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations, la création toute entière devait être d’une beauté éblouissante. Alors, qu’a-t-il pu arriver lorsque, dès le verset 2, nous découvrons que : « la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » ? Dieu ne l’a sûrement pas créée comme cela. Surtout que, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Quelqu’un d’autre que Dieu a bien voulu la destruction de cette terre, et le responsable était nul autre que Satan le diable. Dès sa création, Lucifer était un chérubin protecteur de Dieu. Son nom Lucifer veut dire « porteur de lumière » aux humains que Dieu devait créer. Voici ce que Dieu a déclaré à son sujet, dans Ézéchiel 28:13-15 : « Tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. »

Et notez bien qu’il se trouvait déjà dans l’Éden, le jardin de Dieu, pour apporter la vérité divine aux humains que Dieu venait de créer. Mais au lieu d’agir comme chérubin protecteur aux ailes déployées, Dieu lui dévoile : « Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent » (Ézéchiel 28:16-17). Au lieu de leur porter la lumière divine, il a séduit nos premiers parents à croire qu’ils pouvaient devenir des dieux, sous sa domination, sur la terre.

Allons voir dans [Ésaïe] 14:12-14 où Dieu le questionne sur sa convoitise : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. » Voilà le plan diabolique que Lucifer avait concocté dans sa tête depuis sa création, à cause de sa beauté.

Il a commencé par séduire le tiers des anges que Dieu lui avait accordés. Ayant réussi : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Alors, dans sa colère, vous pouvez imaginer les dégâts qu’il a dû faire à la terre. « Or la terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2).

Mais Dieu avait toujours Son projet de Se former une grande Famille divine qu’Il viendrait Lui-même instruire, afin de lui donner le salut et de lui offrir éventuellement l’univers entier comme héritage. Alors, dès le verset trois de la Genèse, Dieu commença Sa recréation de la terre en sept jours en déclarant : « Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour. »

Il y a des églises qui prêchent que l’univers entier fut créé en sept jours. Mais avez-vous noté ce que Dieu a créé le premier jour ? Que la lumière soit. Et c’est tout. Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres et nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Notez maintenant combien de temps Dieu a pris pour faire cette séparation : il y eut un soir et il y eut un matin ; ce fut le premier jour de vingt-quatre heures. Mais aucune mention de la création de l’espace pour y placer l’univers, de la création des anges, de la chute de Lucifer et de ses anges, ni de cette guerre dans le ciel qui incite Dieu à précipiter Satan et ses anges sur la terre qui, elle, existait déjà avant le premier jour de la recréation.

Ces choses furent réglées par Dieu dès le commencement et par la suite, Dieu procède à une création nouvelle pour accommoder les humains avec qui Dieu pourra partager Son univers entier, un jour. Alors, continuons dans Sa recréation. Genèse 1:6-8 nous révèle : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue, cieux. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour. » Notez la précision avec laquelle le Tout-Puissant répare les éléments sur la terre qui était devenue tohu et bohu après le déchaînement de la rage de Satan lorsqu’il fut précipité sur la terre. Notez également que Dieu fit l’étendue et la réorganisa, car l’étendue était déjà créée.

« Puis Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma le sec, terre ; et il nomma l’amas des eaux, mers ; et Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le troisième jour » (Genèse 1:9-13). Simultanément, Dieu commence à réorganiser l’étendue du ciel autour de la terre.

Dans Genèse 1:14-19, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. »

« Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le cinquième jour » de vingt-quatre heures tel que décrit dans Genèse 1:20-23.

Mais voici ce qui arriva le sixième jour, dans Genèse 1:24-25 : « Puis Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. »

Voici enfin le couronnement de Sa création. « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:26-28).

Notez encore que Dieu a créé l’homme à l’image de Dieu, et non pas à cette image laide d’extraterrestre nommée adéquatement E.T. dans le but de séduire le monde et nos enfants afin de les amener à croire que Dieu aurait créé des humains ou toute autre forme d’entités vivantes sur des soi-disant planètes lointaines. Satan aimerait sûrement que nous croyions cela, car il prépare depuis longtemps une de ses séductions, celle que nous serons un jour attaqués par des extra-terrestres que l’on devra combattre et détruire, alors que c’est Jésus qui reviendra dans toute Sa gloire pour Se saisir de toutes les nations de la terre en tant que Roi de la terre entière.

Finalement, dans Genèse 1:29-31, Dieu donne Ses dernières instructions à nos premiers parents : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Avez-vous enregistré quelque chose de nouveau, ici ? Lorsque Dieu créa les choses qui devaient servir à l’homme, Il finit chaque observation de ce qu’Il avait créé en disant que c’était bon.

Mais maintenant que Dieu avait créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance et avec qui Il voulait tout partager, Dieu vit tout ce qu’Il avait fait et voici, c’était très bon. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:1-3). Mais pourquoi Dieu S’est-Il reposé le septième jour ? Était-Il fatigué de tout ce qu’Il avait fait ?

Dieu préparait déjà le repos de l’humanité avant même que les humains commencent à se sentir fatigués. L’homme devait se reposer dans le Seigneur, mais il a refusé cette proposition. Jésus est venu pour nous montrer comment nous reposer, en nous démontrant que le sabbat ou repos avait été créé pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. N’a-t-il pas Lui-même dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28) ? Jésus a même fait des miracles durant le sabbat afin de nous montrer comment l’observer en faisant du bien, mais au lieu de saisir qu’il était bien d’aider son prochain, même durant le sabbat, à cause de cela les pharisiens cherchaient à le mettre a mort. Le sabbat fut sanctifié par Dieu Lui-même afin que l’homme apprenne à se reposer dans le Seigneur.

Cependant, comprenez-moi bien, je ne suis pas en train de vous suggérer de retourner à l’observance de l’ancienne alliance et de consacrer le samedi comme jour de culte. Dans la loi de Christ, celle de la Nouvelle Alliance, le « sabbat » du chrétien s’étend aux sept jours de la semaine. Christ exige que Son disciple se repose du péché et des œuvres mortes et cela ne peut se réduire à une seule journée de la semaine.

Mais continuons dans Genèse 2:19-20 où nous voyons comment : « l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. » Pas de problème ! Dieu avait aussi déclaré : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Alors : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:21-25). Dieu prépara déjà le mariage pour les descendants de nos premiers parents afin qu’ils quittent leurs parents et s’attachent à leur couple, et qu’ils deviennent ainsi une seule chair, réglant leurs problèmes ensemble et en élevant leurs enfants selon l’Esprit qui les guiderait.

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Ce qui suit est purement académique, mais je crois l’avoir reçu par l’inspiration du Saint-Esprit. Alors, je vous demanderais, en toute humilité, en tant que mes correspondants, de lire attentivement ce qui suit, de prier et de m’offrir par courriel ce que l’Esprit vous inspirera afin d’enrichir ce que j’ai déjà reçu comme inspiration. Soyez assurés, mes chers amis, que je vous serai entièrement reconnaissant. J’attends alors vos réponses.

Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir comment Dieu a formé les trois races dominantes sur la terre ? La Bible ne le dit pas, mais nous pouvons le déduire de ce que Dieu aurait révélé à Ses enfants. Notez d’abord qu’Adam fut créé blanc. Comment peut-on savoir cela ? Regardez dans le monde et notez vous-mêmes que la seule manière de produire des enfants blancs, c’est par deux parents blancs. Un blanc avec une femme blanche forment des enfants blancs. En règle générale, un noir avec une femme blanche forment des enfants noirs, et un jaune avec une femme blanche forment des enfants jaunes. Il n’y a pas de preuves évidentes que ce soit toujours le cas. Il ne faudrait pas affirmer quelque chose sans les preuves qui vont avec. Alors, comment Dieu S’y est-Il pris pour former cette variété de trois couleurs si dominantes ? Vos suggestions seraient bien appréciées.

Juste par curiosité, que produisent un homme noir avec une femme jaune ; ou un homme jaune avec une femme noire ? Je dois vous avouer que je ne le sais pas, parce que les Écritures n’en parlent pas, mais les Indiens et les Pakistanais, par exemple, sont peut-être le résultat de plusieurs mélanges, au fil des siècles. J’aimerais vous faire remarquer que les mulâtres (mélange noir/blanc) sont d’une couleur café au lait que l’on ne peut assimiler ni aux blancs ni aux noirs ; j’ai même vu une mulâtre qui avait les cheveux roux naturels. Cela arrive même parmi les familles blanches et les jaunes. Mes parents avaient des cheveux noirs. Mes deux frères avaient aussi des cheveux noirs, sauf moi qui avais des cheveux rouge carotte. De même les eurasiens (mélange blanc/jaune) ne sont ni blanc ni jaune. Quand les trois races furent constamment mélangées, cela donna des enfants de toutes les teintes. Ce qui est important, c’est que Dieu aime la variété. Ne l’a-t-Il pas créée ? N’ont-ils pas tous le même sang ? « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation » (Actes 17:26). Il n’y a donc pas de suprématisme racial qui tienne devant Dieu.

Revenons à la création lorsqu’Adam fut créé, mais qu’Ève fut formée avec une côte d’Adam. Lors de Son chef-d’œuvre, en formant les ovaires d’Ève, Dieu n’avait qu’à les modifier afin de produire des ovules blancs, noirs et jaunes en alternance, et nos premiers parents en ont formés plusieurs. Genèse 4:1-2 nous déclare que : « Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel ; et Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. » Selon les historiens, Caïn était noir et Abel était blanc.

On me dira, les historiens de quelle histoire ? Je ne me rappelle pas avoir lu quoi que ce soit dans la Bible qui parle de la couleur de peau de Caïn ou d’Abel. Quant à l’histoire des hommes, vous savez comme moi qu’il faut s’en méfier comme de la peste. Je vous demande bien humblement d’être prudents avec ce genre d’argument qui n’en est pas un, en réalité. Vous serez d’accord pour dire qu’il nous faut apporter des arguments bibliques en béton, irréfutables, basés entièrement sur la vérité et non sur des conjectures personnelles. Voilà, mes chers amis, où votre aide peut m’être très utile, car dans les derniers jours, selon Daniel, la connaissance augmentera et, ajoutée à ce que nous trouvons déjà dans la Bible, elle viendra sûrement enrichir ce qui existe présentement.

***

Pour remplacer Abel, nous voyons, dans Genèse 4:25-26, que : « Adam connut encore sa femme ; et elle enfanta un fils et l’appela Seth (remplaçant); car Dieu, dit-elle, m’a donné un autre fils au lieu d’Abel, que Caïn a tué. Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » Dans Genèse 5:4, nous lisons : « Et les jours d’Adam, après qu’il eut engendré Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. » Donc, plusieurs enfants assurément de chaque couleur.

« Mais, » me direz-vous, « nous ne pouvons savoir de quelle couleur il s’agissait, car les trois grandes races (blanche, noire et jaune) ne sont apparues de manière évidente qu’après le Déluge et, encore là, nous ne pouvons savoir de quelle couleur étaient les belles-filles de Noé. » En effet, il y a eu beaucoup de spéculations d’homme que nous ne pouvons emprunter sans contrevenir à la vérité biblique. Je voudrais simplement savoir, comment Noé et sa femme, tous deux apparemment blancs, et leurs belles-filles, supposément de trois races différentes, auraient pu former les trois races majeures du monde. Est-ce que Satan aurait séduit toute l’humanité dans le but qu’elle doute de la puissance divine ?

Mais d’abord, que vient faire Satan dans tout cela ? Dès qu’il a su qu’il serait au service des humains, il est devenu jaloux et, au lieu d’apporter la Lumière aux humains que Dieu allait créer, il s’est tourné contre Dieu. Car : « auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Il avait même fomenté de faire la guerre à Dieu pour Le détrôner.

« Alors, il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 12:7-9. Remarquez, s’il vous plaît, que tout dans ce passage nous indique que cette guerre a eu lieu auparavant, et Satan fait dès maintenant ses ravages parmi les peuples et les nations. Non, il n’y aura pas une autre guerre dans le ciel, comme le prédisent plusieurs églises, car le cas de Satan est déjà réglé.

Cependant, Dieu lui reproche son erreur en lui déclarant : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Sa chance, Lucifer l’a déjà eue, et il ne lui reste que peu de temps pour séduire les nations.

Satan s’est vraiment laissé emporter par son orgueil. Mais sa chute du ciel fut une grande victoire pour les enfants de Dieu. Car, dans Apocalypse 12:10-11, Jean nous déclare : « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort. » Tant que nous demeurerons près de Notre-Sauveur, nous n’avons rien à craindre.

Mais les habitants de la terre n’en ont pas fini avec le diable. Apocalypse 12:12 nous déclare : « C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Malheur à vous, habitants de la terre et de la mer ; car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il n’a que peu de temps. » Si vous croyez que ça va mal sur la terre, vous n’avez encore rien vu, car Satan sait très bien que les saints de Dieu seront protégés, mais les non convertis, ou ceux que Dieu appelle les Habitants de la terre, devront y goûter pendant trois ans et demi pour avoir continuellement rejeté leur Dieu qui ne voulait pourtant que leur bien.

Nous attendons présentement le déclenchement des évènements prédits par Jésus dans l’Apocalypse. Mais Jésus reviendra avec gloire et puissance pour Se saisir de tous les gouvernements, et Sa justice régnera enfin sur cette terre qui sera éventuellement transformée en pays d’Éden sous la gouverne de Jésus. Et les nations connaîtront enfin ce que c’est que la Paix de Dieu sur la terre entière.




D.371 – Délices à la droite de Dieu

coeur-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 16:9-11, nous lisons : « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance. Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption. Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Le Psaume 16 contient la première référence au Christ ressuscité, assis à la droite de Son Père céleste et cela est très important pour nous, car il y a au moins vingt autres références pareilles dans la Bible. Voici un de ces Psaumes de David : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110:1-2).

Ce verset est cité pas moins de cinq fois dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 22:43-46, nous lisons : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Voici une autre version, dans Marc 12:36-37 : « Car David lui-même dit par le Saint Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Puis donc que David lui-même l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude prenait plaisir à l’écouter. » Jésus était implacable dans Ses répliques faites aux Pharisiens qui voulaient Le coller.

Ensuite, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références à Christ comme étant assis à la droite de Dieu. Dans Romains 8:34, Paul déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Dans Éphésiens 1:19-20, nous lisons : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » Regardons maintenant dans Colossiens 3:1, où Paul nous déclare : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Regardons cette belle description de Jésus, dans Hébreux 1:3, où Paul nous dit : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Il est remarquable de noter que la première référence nous parle de la grande joie de Jésus assis à la droite de Dieu, Qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Par contre, une dernière activité est mentionnée : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés » (Romains 8:33-37).

En effet, Son intercession continuelle pour nous est Sa principale activité en présence de Dieu depuis ce temps et jusqu’à ce que la chair soit disparue. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Voilà pourquoi Jean, celui que Jésus aimait, nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:1-6). Bientôt, Jésus va revenir pour devenir la main puissante manifestée contre Ses ennemis jusqu’à ce que ceux-ci deviennent le marchepied de Ses pieds.

Pour ce qui est de nous, Ses Élus : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17). C’est alors que nous aussi nous jouirons des mêmes délices dont jouit Jésus présentement dans la plénitude de l’autorité pendant toute l’éternité.

Au fil des siècles, beaucoup de convertis se sont demandé où était Jésus maintenant ? Jésus savait ces choses et nous a préparés à répondre. Dans Matthieu 24:26-27, Jésus a dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. » Cet avertissement fut donné par Christ lors de Son sermon sur le mont de Oliviers au sujet de Son second avènement. Il avait aussi prédit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). C’est arrivé plusieurs fois tout au long des siècles, mais Jésus n’est toujours pas revenu.

Néanmoins, l’endroit où Jésus Se trouve présentement n’est pas un secret. Après Sa résurrection et Ses dernières instructions à Ses disciples : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19). « Et comme Ses disciples avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Donc, jusqu’au moment de Son retour, Il est assis en autorité au ciel à la droite du Père, attendant le moment précis de Son retour glorieux pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.

Il est cependant clair que Christ vit en nous par Son Esprit qui nous guide dans notre cheminement vers ce Royaume. « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). C’est ainsi que Christ vit en nous par la foi. Mais Il demeure au ciel, Son endroit privilégié d’intercession auprès du Père, jusqu’au moment de revenir dans Son corps glorifié pour accomplir Ses promesses faites envers nous dans les Écritures, tout en établissant le Royaume de Dieu pour lequel nous avons été créés. Donc, Son incontestable présence est toujours là.

Dans Genèse 28:10-15, il est écrit : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

C’est la première de plusieurs promesses de la présence incontestable de Dieu avec ceux qui ont foi en Lui. Les mots du texte plus haut furent adressés à Jacob alors qu’il fuyait la colère arbitraire d’Ésaü. Les érudits accusent Jacob injustement de fraude parce qu’il a reçu le droit d’aînesse pourtant promis par Dieu avant sa naissance. Rébecca, femme d’Isaac, conçut :  « Mais les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je ? Et elle alla consulter l’Éternel. Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles. Un de ces peuples sera plus fort que l’autre ; et le plus grand servira le plus petit » (Genèse 25:22-23). Ces experts bibliques devraient noter que Dieu n’a jamais rejeté Jacob. Au contraire, Dieu lui a promis la  présence de Sa protection perpétuelle. Pourrions-nous déclarer que c’est Ésaü qui retenait injustement le droit d’aînesse, et qu’Isaac a montré de la négligence en oubliant de rétablir les faits ?

Vous noterez pareillement cette déclaration de Dieu à Josué : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6). Il y a aussi Sa promesse à Son peuple choisi d’Israël : « Car l’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom ; car l’Éternel a voulu faire de vous son peuple » (1 Samuel 12:22). Nous découvrons bon nombre de ces promesses et assurances divines dans les Écritures. Une en particulier nous révèle le cœur de Dieu.

Dans Ésaïe 41:17-20, Dieu déclare : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

La plus précieuse de toutes, c’est cette assurance de Dieu dévoilée par Paul à tous les croyants du Nouveau Testament : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:5-8). Quand Christ promet, Sa promesse est sûre et certaine. Qui oserait Le contredire ?

Dans Romains 8:38-39, Paul dit : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus Lui-même nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Mathhieu 28:19-20). Donc, si le Seigneur est mon aide, je ne craindrai point ; que pourra alors me faire un simple homme ?

Si notre but premier, en tant que disciples de Christ, est d’être avec Lui dans le Royaume qu’il viendra établir sur cette terre, il est tout à fait normal pour nous de surveiller Son avènement. « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47).

Ceux qui tentent de prédire le retour de Christ deviennent vite sceptiques au sujet de la prophétie biblique. Or, ce serait une triste erreur. Peu importe quand cela arrivera, une chose est certaine, Christ va revenir, car Il l’a promis et Jésus ne peut pas mentir. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13:32-33). Encore et encore, Jésus nous a exhortés à surveiller les signes qui nous dévoileront quand les temps seront proches. Un des signes à surveiller sera l’apparition de la Bête et de l’Antichrist en même temps qu’une apostasie globale. Il y aura des bouleversements mondiaux : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13:35-37).

A ces exhortations du Seigneur, les apôtres faisaient retentir des avertissements identiques. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28). Et, dans 1 Jean 2:28-29, nous lisons : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Jésus Lui-même nous a mis en garde contre ces derniers jours en déclarant : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » (Matthieu 24:6-8).

Les chrétiens sont souvent accusés de veiller sur le retour de Christ plutôt que d’améliorer le monde présent. Cependant, les chrétiens convertis furent largement responsables d’améliorations dans ce monde comme l’élimination de l’esclavage, l’établissement d’hôpitaux et d’institutions d’enseignements, la fondation et le développement de la science moderne, des avancés dans la liberté politique, etc. Cependant, Christ avait prédit que des guerres continueraient malgré Ses propres mort et résurrection. En effet, le prophète Daniel avait prophétisé, cinq siècles auparavant : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre » (Daniel 9:26).

Pendant 2 500 ans, les prophéties se sont accomplies et continueront de s’accomplir jusqu’au retour de Christ. Mais Dieu a promis que ce serait un Jour : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël. Le peuple entier en aura connaissance, Éphraïm et les habitants de Samarie, ceux qui disent avec orgueil et avec fierté : Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille ; les sycomores ont été coupés, nous les remplacerons par des cèdres ! L’Éternel élèvera les adversaires de Retsin contre le peuple ; il armera aussi leurs ennemis : Les Syriens par-devant, et les Philistins par-derrière ; et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, Sa colère ne s’arrête pas, et sa main est toujours étendue ! » (Esaïe 9:6-11).

Est-ce que le peuple va retourner vers Son Dieu ? « Mais le peuple ne retourne pas à Celui qui le frappe ; ils ne cherchent pas l’Éternel des armées. Aussi l’Éternel retranchera d’Israël, en un jour, la tête et la queue, la palme et le jonc. La tête, c’est l’ancien et l’homme considéré ; et la queue, c’est le prophète qui enseigne le mensonge. Car les conducteurs de ce peuple l’égarent, et ceux qui sont conduits par eux se perdent. C’est pourquoi l’Éternel ne prendra point plaisir en ses jeunes gens, et n’aura point pitié de ses orphelins ni de ses veuves ; car ce ne sont tous que des impies et des méchants, et toute bouche profère des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s’arrête pas, et Sa main est toujours étendue ! » (Ésaïe 9:12-16).

Le texte qui suit est tiré du discours de Christ donnant une réponse aux questions de Ses disciples au sujet de Son Second Avènement. À la fin de Son message, Jésus a déclaré : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Les nations en guerre ne se réjouiront pas de Son avènement, mais se lamenteront plutôt.

Mais qu’arrivera-t-il aux Élus ? Dans Matthieu 24:31-34, nous voyons : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. »

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée » (vs 40-41). Voilà le moment de l’enlèvement des Élus vers Christ dans les airs (pas au ciel). « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (vs 42-47) Voilà le moment de recevoir votre récompense dans le Royaume de Dieu pour l’éternité.

En dépit d’efforts continuels pour dénigrer, tout au long des siècles, la véritable religion établie par Jésus, celle-ci revient avec vengeance divine pour rétablir la vérité avec force dans la société d’aujourd’hui. Que ce soit dans le mariage, dans la famille, dans les relations humaines, ou dans les discours sur la morale, la religion est intrinsèquement tissée dans le débat futur de notre société complètement confuse. Chez les Juifs, chez les Musulmans, dans le christianisme sous toutes ses formes, ou même dans le paganisme — peu importe la forme que la religion a prise — elle a créé une fondation qui a fait le mélange de la société entière. Les trois religions majeures (le judaïsme, l’islam et le christianisme) ont dominé sur notre société durant les 2 000 dernières années.

Mais, tôt ou tard, toute personne intelligente devra nécessairement croire à la providence divine pour répondre à la question : qu’est-ce que la véritable religion ? Alors, considérons la question pour définir le terme « religion ». Il est défini comme : tout système de foi et d’adoration. Ceci s’applique aux trois religions majeures. Mais l’une croit à l’Ancienne Alliance, l’autre à la Nouvelle Alliance et la troisième au Coran. Donc, Satan a beau jeu et la confusion se poursuit. Pourquoi, dans ces trois religions, toutes se réclamant d’un seul Dieu, sont-elles en désaccord avec le Dieu qu’Abraham adorait ? Les définitions de « Dieu » dans l’Ancien Testament sont pourtant claires, précises et impossibles, pour quelqu’un ayant l’esprit ouvert, à ne pas comprendre. Dieu est le commencement de toutes choses (Genèse 1:1).

Il n’y a pas d’autres dieux autres que le vrai Dieu. Dans Deutéronome 4:35, nous lisons : « Tu en as été fait spectateur, afin que tu reconnusses que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Et, au verset 39 : « Sache donc aujourd’hui, et grave dans ton cœur, que c’est l’Éternel qui est Dieu, là-haut dans les cieux et ici-bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. » Dans 1 Rois 8:60-61, il est écrit : « Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre ; et que votre cœur soit intègre envers l’Éternel notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et garder ses commandements, comme aujourd’hui. » Et pour en citer un autre, dans Joël 2:27, nous voyons : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. »

Il est le Premier et le Dernier. Dans Esaïe 44:7, il déclare : « Qui a fait entendre sa voix comme moi, – qu’il le déclare et qu’il le prouve ! – depuis que j’ai établi le peuple ancien ? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver ! » Il prophétise la fin dès le commencement : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10). Et, dans Esaïe 48:5-6, Dieu nous dit : « Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : ‟C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? – Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. » Dieu a-t-Il déclaré une seule fois qu’Il était une trinité ?

Il ne change jamais. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Il a prophétisé la venue du Messie, la ville de Sa naissance. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore » (Matthieu 2:1-8).

Ainsi, à quelqu’un qui a l’esprit ouvert à la révélation de la vérité, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu et une seule religion. Jésus, qui est venu pour annoncer cette vérité, envoya à Son tour Ses disciples : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Mais avant de les envoyer, Jésus S’assura que Son Église fut fondée sur une fondation solide. Il les questionna en leur disant : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:15-18).

Où est cette Église, aujourd’hui ? Et comment la reconnaître ? Christ a établi une seule Église sous Son autorité divine, fondée sur : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:5-6). Jésus est la personnification même de la Parole de Dieu. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Cela veut dire que l’Église qu’Il a établie aura les mêmes doctrines, inchangées depuis Son commencement. « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Jésus devient donc le seul chemin vers le salut et la vie éternelle. A Thomas qui Lui avait demandé de lui montrer le chemin : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. [Jésus et le Père est Le même]. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14:6-13).

Pour ce qui est de la prédication : « quand vous entrerez dans quelque maison, saluez-la. Et si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous. Et partout où l’on ne vous recevra pas, et où l’on n’écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds » (Matthieu 10:12-14). Si on vous reçoit, que votre paix vienne sur cette maison. Si non, secouez même la poussière de vos pieds, ne vous obstinez pas. Mais là où on vous reçoit, insistez sur la Parole de Dieu et seulement sur la Parole. Une autre façon de reconnaître l’Église, c’est qu’elle sera un petit troupeau. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui » (1 Corinthiens 1:26-29).

Elle sera violemment persécutée. « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20). Persécutée, mais ardente dans sa mission : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Ce sera une Église qui accomplira sa mission de prophétiser. « Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore, sur un grand nombre de peuples, et de nations, et de langues, et de rois » (Apocalypse 10:11). Chacun dans sa langue sur un grand nombre de peuples. Où est-elle, aujourd’hui ? Elle doit sûrement exister présentement, car Jésus-Christ, sa Tête, a déclaré dès son commencement qu’elle ne mourrait jamais (Mathieu 16:18).

Mais c’est une Église qui recevra d’énormes bénédictions et promesses. Elle est destinée à être parmi les Élus de Dieu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas, après avoir fait la guerre aux armées de ce monde. Christ vaincra ces armées et apportera une paix mondiale pendant mille ans. Fini la Bête et le Faux prophète, fini la violence. « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:20-21).

Regardez maintenant ce qui arrivera : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Fini également la confusion religieuse qui inonde notre société d’aujourd’hui.

À suivre…




D.254 – La vigne

 

par Joseph Sakala

Dans les Saintes Écritures, nous apercevons plusieurs références illustrant des vignes et des vignobles, mais trois passages bibliques majeurs nous révèlent les aspects concernant le caractère de Dieu et Son amour pour Son peuple. Le premier se trouve dans Ésaïe 5:1-7 où nous lisons : « Je chanterai pour mon bien-aimé le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il la défricha ; il en ôta les pierres ; il la planta de ceps exquis ; il bâtit une tour au milieu d’elle, et il y creusa un pressoir. Or il espérait qu’elle produirait des raisins ; mais elle a produit des grappes sauvages. Maintenant donc, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, jugez entre moi et ma vigne. Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’espérais qu’elle produirait des raisins, a-t-elle produit des grappes sauvages ? Et maintenant je vais vous apprendre ce que je veux faire à ma vigne : j’enlèverai sa haie et elle sera broutée ; je romprai sa clôture, et elle sera foulée. Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines ; je commanderai aux nuées de ne plus faire tomber la pluie sur elle. Or la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse ! »

Nous découvrons dans ce texte que Dieu, le propriétaire, le planteur qui espérait qu’elle produise du raisin, ne peut contenir Son désappointement, car, malgré tous les soins exercés sur Sa vigne, elle produit des grappes sauvages. Dans cette parabole, le vignoble du Seigneur est la maison d’Israël et les hommes de Juda Son plant auquel Dieu prenait plaisir. Ce peuple choisi avait vu, plus que tout autre peuple, les bénédictions de Dieu en abondance et, malgré cela, il a décidé de rejeter son Dieu en refusant de Lui porter du fruit. Alors, Dieu lui dit : « Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines. »

Dans Psaume 80:6-14, nous voyons un portrait révélateur de la désolation abjecte régnant dans ce vignoble lorsqu’il est abandonné par le Vigneron. « Tu leur fais manger un pain de larmes, et tu leur fais boire des larmes à pleine mesure. Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu enlevas de l’Égypte une vigne ; tu chassas des nations et tu la plantas. Tu préparas le sol devant elle ; elle poussa ses racines et remplit la terre. Les montagnes se couvraient de son ombre, et les cèdres de Dieu de ses sarments. Elle étendait ses pampres jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants la pillent ? Que le sanglier des forêts la dévaste, et que les bêtes des champs la broutent ? »

Regardons ce portrait dramatique par rapport à l’Israël de notre époque. Il est entouré de pays qui le déteste, ravagé par des ennemis le provoquant quotidiennement. Israël pourrait crier : « Dieu des armées, reviens ! Regarde des cieux et vois, et visite cette vigne. Protège ce que ta droite a planté et le fils que Tu T’es choisi. » Mais il y a des conséquences à payer pour les péchés de ce peuple contre son Dieu, avant que la restauration divine ne revienne. Cela devient également un puissant rappel aux convertis de notre époque, que nous ne pouvons pas ignorer Sa volonté dans nos vies, car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Cela nous amène au passage le plus précieux dans le Nouveau Testament où Jésus Lui-même explique à Ses Élus ce qu’il faut faire pour ne pas tomber dans le même piège que l’ancien Israël et l’Israël moderne qui rejette toujours le Christ comme son Messie.

Dans Jean 15:1-8, Jésus déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que Mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Mais Jésus continue aux versets 9 à 17, en disant : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans Mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme Je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en Mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Dans ces commandements de Jésus se trouvent tous les détails nécessaires à la croissance spirituelle du converti pour le diriger vers l’union glorieuse avec le Christ lors de Son avènement. Donc, comme disait Jésus : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Dieu est fidèle et Il Se souvient toujours de Ses promesses. Regardons ensemble un cas majeur et classique où, lors du Déluge, le souvenir de Dieu a sauvé la propagation de la race humaine.

Dans la Genèse, il est écrit : « Or, Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent. Et les sources de l’abîme et les bondes des cieux se fermèrent ; et la pluie fut retenue des cieux. Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Genèse 8:1-4). Ces versets contiennent la première mention du mot magnifique « souvenir » dans la Bible et nous confirment que, quelle que soit la situation, Dieu Se souvient de celui qui est sous Sa protection. Durant ce cataclysme épouvantable, le Déluge le plus dévastateur de l’histoire du monde, Dieu S’est souvenu de l’obéissance fidèle de Noé, et même des animaux de l’arche.

En tant qu’humains, nous oublions souvent des choses, mais Dieu Se souvient toujours. Et Il agit de la même manière avec nous : « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour Son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:10-12). Étant fidèle à Lui-même, Dieu n’oublie jamais une promesse.

La première mention de « se souvenir », dans le Nouveau Testament, est le témoignage inspiré de Zacharie lorsqu’il déclara : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur  comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père » (Luc 1:68-73). Cette promesse à Abraham avait été faite quelque 2 000 ans auparavant, mais Dieu S’est souvenu.

Dieu Se souvient même des petits oiseaux. « Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites ? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul » (Luc 12:6). Il doit sûrement Se souvenir de Ses enfants, « comme un père est ému de compassion pour ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière » (Psaume 103:13-14). Aux versets 17 et 18, nous lisons : « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. »

Même quand les enfants d’Israël ont sombré dans l’idolâtrie, Dieu pouvait dire à Son prophète : « Va, et crie aux oreilles de Jérusalem, et dis : Ainsi a dit l’Éternel : Il me souvient à ton égard de l’affection de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançailles, quand tu me suivais au désert, dans une terre qu’on n’ensemence point. Israël était une chose sainte à l’Éternel ; il était les prémices de son revenu. Tous ceux qui le dévoraient étaient coupables ; il leur en arrivait du mal, dit l’Éternel » (Jérémie 2:2-3). Dieu Se souvient évidemment du bien comme du mal. La chose que Dieu choisit de ne pas Se souvenir, ce sont les péchés de ceux qui viennent vers Christ pour le pardon de leurs péchés antérieurs. Et Dieu Se plait à dire : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:17). Il connaît nos cœurs et notre fidélité envers Lui.

Dans la consécration du Temple, Salomon prie pour le peuple et demande à Dieu : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; pardonne, agis, et rends à chacun selon toutes ses œuvres, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur de tous les enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères » (1 Rois 8:39). Dans cette prière de consécration, Salomon demande plusieurs fois à Dieu d’écouter de Sa demeure au ciel. Quand Son peuple confesse ses péchés et prie pour sa délivrance. Il est merveilleux de constater que Dieu, qui habite au ciel, puisse écouter nos prières sur cette terre, mais nous connaissons Son omniprésence au travers de Son Esprit en nous. Encore plus merveilleux est le fait qu’Il puisse entendre les prières qui viennent de notre cœur. Car nous savons que Dieu est omniscient et connaît ainsi les prières générées par nos pensées.

Quand nous lisons au sujet de la colère de Jésus envers les vendeurs du Temple qui tentaient de commercialiser leur religion, nous découvrons l’unicité de Jésus avec le Père pour reconnaître ce que chacun avait dans le cœur. Dans Jean 2:23-25 : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. » Oui, ils crurent en Son nom, mais refusèrent de croire ce que Jésus disait. Il est formidable de réaliser que Dieu connaît les pensées de notre cœur. Mais cela peut aussi nous effrayer si notre cœur n’est pas juste envers Dieu. Par contre, cela peut nous apporter un grand réconfort si notre motivation est tournée vers Lui.

Comme le disait David : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée » (Psaume 139:2). Armé de cette magnifique connaissance, il devient très important pour le chrétien de veiller sur ses pensées tout comme sur sa vie sociale. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Alors, demandons à Dieu de nous aider : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). C’est une bonne chose quand nos pensées plaisent à Dieu.

Dans 1 Corinthiens 14:20, Paul nous dit : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. » Regardons ce que Salomon a déclaré à son fils, dans Proverbes 4:7-9 : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir. Estime-la, et elle t’élèvera ; elle fera ta gloire quand tu l’auras embrassée. Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire. » Nous devons néanmoins nous assurer que la sagesse et la connaissance acquises ne sont pas perverties par l’esprit de ce monde. Quand Paul a écrit aux Éphésiens, il mit beaucoup d’emphase sur le contraste entre une connaissance assombrie et une connaissance spirituellement éclairée.

Dans Éphésiens 4:17-20, Paul les exhorte en disant : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ. » Un cœur aveuglé produit toujours une connaissance obscurcie.

Tandis que, dans Éphésiens 1:16-19, Paul leur dit : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force. » En tant que chrétiens, nous avons besoin d’une connaissance éclairée par le Saint-Esprit, et non assombrie par un cœur endurci.

Le converti à Christ devrait continuellement rechercher une connaissance pleine de maturité dans la volonté de Dieu afin de grandir dans la grâce. Ceux qui demeurent stagnants restent au niveau élémentaire de ce qu’ils ont appris lors de leur appel. Et comme il est impossible de demeurer toute notre vie au même endroit dans notre apprentissage, soit que nous grandissons, soit que nous rétrogradons, ce qui déshonore Dieu qui nous a appelés à devenir un jour membres immortels de Sa Famille. En tant que Ses enfants spirituels, nous devons exhiber la foi d’un enfant, libérés de toute malice et continuellement prêts à grandir dans la bonne connaissance. Jésus Lui-même a déclaré : « Quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » (Matthieu 18:5-7).

Donc, malheur à ceux qui scandalisent de tels enfants avec un enseignement pervers, axé sur la convoitise, l’amour de l’argent et du pouvoir. À ces pasteurs autoproclamés, Dieu dit : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » (Hébreux 5:12-14).

Rappelons-nous toujours de ces paroles de Christ : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en Mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Restons infatigablement attachés à cette vigne qui est nul autre que Christ. Et mettons en pratique ces paroles de sagesse de Pierre, qui nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Que Dieu soit avec tous Ses futurs Élus dans leur cheminement vers Son Royaume à venir bientôt.