D.458 – La promesse se poursuit

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 4:26, il est écrit : « Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » La Bible est en réalité un Livre d’instruction donné par Dieu aux humains crées par Lui. Comme tout bon livre, nous sommes obligés de lire le début afin de comprendre le milieu et la fin ! Cette vérité s’applique également aux multiples chapitres individuels. Pour bien saisir Genèse 4:26, nous devons comprendre ce qui précède cette déclaration. Dans Genèse 3:15, Dieu dit au serpent : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : Celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Alors, le serpent (Satan) devait se faire une postérité et Ève aussi. Satan chercherait à blesser la postérité d’Ève, mais sa postérité écraserait la tête de Satan.

En nous basant sur ces deux versets, il est tout à fait logique de trouver plusieurs endroits de la Bible décrivant des attaques de Satan contre les descendants de la femme. Le premier assaut arriva en peu de temps. « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur » (Genèse 4:1-2). Abel était juste. Aux Juifs qui le harcelaient continuellement, Jésus a dit : « C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel » (Matthieu 23:34-35).

L’autre fils, Caïn, était l’opposé d’Abel et Satan l’a pris en charge. L’apôtre Jean nous donne la manière de les reconnaître. « C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes. Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui » (1 Jean 3:10-15). Malgré que la mort eut été promise en tant que punition pour le péché, le premier décès ne fut pas le résultat d’une cause naturelle.

Dans Genèse 4:8, nous lisons : « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua. » Satan voulait carrément détruire Jésus, la semence juste qui devait naître de la femme. La promesse de Dieu a-t-elle échouée ? Dans Genèse 4:25, nous lisons : « Et Adam connut encore sa femme ; et elle enfanta un fils et l’appela Seth (remplaçant) ; car Dieu, dit-elle, m’a donné un autre fils au lieu d’Abel, que Caïn a tué. » Au verset 26, Dieu nous dit : « Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » Non, c’est le plan de Satan qui a échoué. Dieu accorda Seth à nos premiers parents pour remplacer Abel que Caïn avait tué. Et on commença de nouveau à invoquer le nom de l’Éternel. Les promesses de Dieu ne pourront jamais échouer. Quelle bonne raison pour nous de nous réjouir !

Une autre belle promesse de Dieu pour nous est la protection par les anges. De nos jours, parler de la protection par les anges est devenu une bonne raison de ridiculiser Dieu par les athées et, malheureusement, par bon nombre de ceux qui se font passer pour des « chrétiens ». Dans Psaume 34:5-9, le roi David nous annonce cette merveilleuse vérité : « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? On en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! »

Puisque les anges de Dieu sont normalement invisibles, nous avons peine à apprécier leur implication intime dans nos vies. Pourtant : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Cela veut simplement dire que Dieu a donné à chacun au moins un ange protecteur pour nous délivrer dans les moments de danger. Moïse fut inspiré de déclarer ceci, dans Psaume 91:11-12 : « Car il [Dieu] ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. » Car : « Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (vs 14-16).

Les anges sont parfois appelés par Dieu à frapper les ennemis de Dieu et de Son peuple. « Qu’ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie ; qu’ils reculent et qu’ils rougissent, ceux qui méditent mon malheur ! Qu’ils soient comme la paille livrée au vent, et que l’ange de l’Éternel les chasse ! Que leur chemin soit ténébreux et glissant, et que l’ange de l’Éternel les poursuive ! », nous dit David, dans Psaume 35:4-6. Les anges sont particulièrement intéressés dans le processus du salut et de la croissance spirituelle des croyants. Voici ce que nous dit le chef des apôtres dans 1 Pierre 1:12 : « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes [les prophètes], mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. »

Aux Corinthiens convertis, Paul a déclaré : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes » (1 Corinthiens 4:9). « N’oubliez point l’hospitalité, [nous dit Paul] ; car par elle quelques-uns ont logé des anges sans le savoir » (Hébreux 13:2). Au sujet des anges, Paul déclare ceci aux convertis : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges. De l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Nous vivons dans une société habituée à croire aux anges comme à de petits cupidons qui tirent des flèches d’amour dans le cœur des femmes le jour de la Saint-Valentin. Détrompez-vous, car les anges de Dieu sont des êtres très puissants. Dans 2 Rois 19:35, nous lisons : « Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. » Les anges ont également une certaine sagesse, comme nous le voyons dans 2 Samuel 14:20 : « Ton serviteur Joab m’a fait donner ce tour à mon discours. Mais mon seigneur est sage comme un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe dans le pays. » Par contre, les anges ne sont pas omnipotents, omniprésents, ni omniscients puisque, comme nous, ils ont été créés par Dieu pour Le servir et Lui obéir. « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » (Psaume 103:20). Quand nous serons, un jour, en présence de Dieu, nous profiterons sûrement de l’occasion pour les remercier pour les nombreux services qu’ils nous ont rendus alors que nous étions encore dans la chair et faibles.

Voici d’autres promesses de Dieu, qui nous sont destinées dans les Saintes Écritures. Dans Romains 8:28-32, l’apôtre Paul déclare : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? »

Pour ceux qui ont mis leur foi en Dieu pour le salut fondé sur l’œuvre terminée par Christ sur la croix, Dieu a déjà accompli pour nous le travail le plus ardu et le plus coûteux qu’Il pouvait faire. Dieu a gracieusement envoyé Son Fils unique sur cette terre et, subséquemment, à la croix et dans le cercueil afin de rendre possible le pardon de nos péchés et notre réconciliation éternelle avec Lui. Si nous persévérons jusqu’à la fin de notre vie dans cet état, nous sommes dès à présent considérés comme des enfants adoptés par Dieu dans Sa famille divine et cohéritiers avec Son Fils bien-aimé Jésus. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Et, dans Romains 8:29, Paul ajoute : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. » Ainsi, nous ne serons jamais séparés de notre Sauveur, car : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction ou l’angoisse ou la persécution ou la faim ou la nudité ou le péril ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés. Car je suis assuré [nous dit Paul] que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39). « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père, » nous déclare Paul, dans Romains 8:15.

Prenons quelques instants pour considérer dans quel état pitoyable nous étions alors que Dieu accomplissait toutes ces choses pour nous. C’est extrêmement facile d’aimer un beau bébé qui a besoin d’attention, mais nous n’étions pas si attrayants. Nous étions encrassés par nos péchés depuis notre naissance. Paul nous déclare carrément : « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Dans cet état piteux, nous étions ennemis de la croix. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) » (Éphésiens 2:4-5). Car : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:8-10). Nous sommes réconciliés avec Dieu par la mort de Jésus, mais, notez bien, nous sommes sauvés par Sa vie, Sa résurrection.

Certains groupes religieux conjecturent avec fermeté des réincarnations en série jusqu’au moment de réussir leur vie en atteignant la perfection. Et pour toute récompense, ils héritent du nirvana, une union cosmique avec l’univers. Les athées, par contre, rejettent l’existence de Dieu et ne croient pas à la résurrection. Néanmoins, Paul nous affirme ceci : « Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ, sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:16-19).

Cependant, Paul nous rassure, dans les versets 20 à 22, en disant : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Et Paul ajoute : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:8-10).

Il est donc tout à fait logique que Celui qui a déjà accompli autant pour nous par Son amour et Sa bonté infinie, continuera à manifester ce même amour envers nous, puisque nous sommes maintenant membres de Sa Famille. Il va même S’organiser pour que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’Il a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Alors, ceux qu’Il a appelés, Il les a aussi justifiés ; et ceux qu’Il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Avec Dieu, nous sommes en toute sécurité.

Le roi David nous fait cette confidence, dans Psaume 27:4 : « J’ai demandé une seule chose à l’Éternel, et je la rechercherai : c’est d’habiter dans la maison de l’Éternel tous les jours de ma vie, pour contempler la beauté de l’Éternel, et pour visiter son palais. » Le thème de la maison de l’Éternel est prééminent dans les Psaumes. Le terme « maison du Seigneur » paraît au moins sept fois. On trouve également trois références à la « maison de Dieu », une à la « maison de mon Dieu » et une à la « maison de notre Dieu ». Ensuite, nous voyons « Ta maison » mentionné onze fois pour un total d’au moins vingt-cinq fois uniquement dans les Psaumes. Plusieurs de ces références sont dirigées vers le Temple à Jérusalem. Cependant, c’était dans le Saint des saints que la gloire de Dieu demeurait et où le grand prêtre entrait, une fois par année pour sa rencontre avec Dieu pour le peuple.

Il s’en suit une application métaphorique personnelle avec la maison de Dieu, nous référant à la présence spirituelle du Seigneur dans la vie de chaque croyant. David avait exprimé son grand désir de demeurer continuellement dans la maison de l’Éternel tous les jours de sa vie, pour contempler la beauté de l’Éternel et pour visiter son palais. Dans le Nouveau Testament, nous entrevoyons de nombreuses  références qui expriment notre saint désir d’habiter le Temple de Dieu. Comme dans 1 Corinthiens 3:16-17 où Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et vous êtes ce temple.

C’est extraordinaire de demeurer dans la maison de Dieu tous les jours de notre vie, mais ce n’est pas tout. « Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité » (Psaume 23:6). Mais il faut demeurer avec Dieu jusqu’à la fin. Car : « le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses », nous assure Jean, dans 1 Jean 2:17-20.

Une des expériences les plus douloureuses dans la vie d’un croyant, c’est lorsqu’un leader chrétien, un enseignant, ou un pasteur de longue date décide d’abandonner sa foi et de se mettre à prêcher contre tout ce qu’il croyait auparavant. Cette situation arrive trop souvent et nous nous posons évidemment de sérieuses questions. Est-ce qu’un véritable croyant, un prédicateur de la Parole, pourrait perdre son salut ? Est-ce que quelqu’un qui aurait reçu la vie éternelle au travers de sa foi en Christ, pourrait ne pas l’avoir ? Si oui, qu’arrive-t-il avec les multiples promesses qui l’avaient rassuré lorsque l’apôtre Jean lui dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). Et quand Jésus Lui-même lui dit : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:28) ?

La réponse à cette question blessante se trouve dans 1 Jean 2:17-20 où l’apôtre nous déclare une vérité. « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. » Ils sont venus pour voir, mais se sont aperçu qu’ils étaient mieux dans le monde, où ils étaient auparavant, que parmi nous. Ce fait nous donne un avertissement sévère. Lorsque des chrétiens assument simplement avoir compris toutes les évidences de la foi chrétienne : « Et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:6).

Comme il est important, alors, pour chaque croyant de se rappeler de ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 1:10-12 : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. » « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement, » nous affirme Paul, dans Colossiens 2:6-9.

Cette séduction nous vient exclusivement par les prédicateurs qui veulent s’approprier des brebis dans un but spécifique. Dans Philippiens 1:16-20, Paul annonce que : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore. Car je sais que cela tournera à mon salut par vos prières et par le secours de l’Esprit de Jésus-Christ, selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. »

Ce passage semble être en conflit avec les avertissements sur les faux enseignants que nous voyons dans 2 Pierre 2:1-3 : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. »

Et au sujet d’un autre évangile, dont Paul fait mention dans Galates 1:6-9, où il déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

La clé est d’identifier ce que Paul permet d’un côté et condamne de l’autre. Certains enseignants de son temps, probablement à Philippe et à Rome, semblaient prendre avantage de l’emprisonnement de Paul pour mousser leur propre réputation. Dans Philippiens 1:16-18, Paul nous dit : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore. » Même si, parmi ceux qui prêchaient, il y en avait qui possédaient des motifs impies et d’autres des motifs sincères, tous prêchaient la volonté de Dieu. Paul nous le confirme : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:16-19).

La dénonciation d’un autre évangile expose l’erreur dans les messages, que cet évangile soit humain ou angélique, qui tentent de prêcher autre chose que Christ crucifié. « Car je ne me suis pas proposé de savoir autre chose parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2:2). Voilà l’Évangile que nous devrions prêcher, tout comme Paul. « Et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 15:2-9).

Cette déclaration de Paul est loin des faux prophètes qui prêchent un Jésus qui n’est pas mort sur la croix, mais qui a sombré dans un coma suite à toutes les souffrances qu’Il a endurées. Il ne serait pas ressuscité, mais S’est simplement réveillé et, après trois jours, S’est révélé à plusieurs. Il n’est pas monté au ciel, mais s’est marié avec Marie-Madeleine avec laquelle Jésus aurait eu plusieurs enfants et que certaines sectes et sociétés secrètes attendent un de ses descendants bientôt. Comment voulez-vous croire à une résurrection après une telle « doctrine » ? Nous croyons au Christ ressuscité, la bonne nouvelle qui est pour nous une cause de réjouissance. C’est l’Évangile qui a le pouvoir et non le faux messager.

Néanmoins, lorsque certaines personnes tentent de changer le véritable Évangile afin de le rendre plus attrayant pour ceux qui veulent continuer dans le péché, ou qui changent Son message afin de permettre le salut par les œuvres humaines, nous devrions regarder ces prédicateurs comme dangereux et sous la condamnation divine. Que Dieu nous garde de commettre ces deux erreurs. Mais étudions la Parole de Dieu afin d’être : « toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15).




D.371 – Délices à la droite de Dieu

coeur-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Psaume 16:9-11, nous lisons : « C’est pourquoi mon cœur se réjouit, et mon âme chante de joie ; et ma chair même reposera en assurance. Car tu n’abandonneras pas mon âme au Sépulcre ; tu ne permettras point que ton saint voie la corruption. Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Le Psaume 16 contient la première référence au Christ ressuscité, assis à la droite de Son Père céleste et cela est très important pour nous, car il y a au moins vingt autres références pareilles dans la Bible. Voici un de ces Psaumes de David : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » (Psaume 110:1-2).

Ce verset est cité pas moins de cinq fois dans le Nouveau Testament. Dans Matthieu 22:43-46, nous lisons : « Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Voici une autre version, dans Marc 12:36-37 : « Car David lui-même dit par le Saint Esprit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Puis donc que David lui-même l’appelle Seigneur, comment est-il son fils ? Et une grande multitude prenait plaisir à l’écouter. » Jésus était implacable dans Ses répliques faites aux Pharisiens qui voulaient Le coller.

Ensuite, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références à Christ comme étant assis à la droite de Dieu. Dans Romains 8:34, Paul déclare : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Dans Éphésiens 1:19-20, nous lisons : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, Qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » Regardons maintenant dans Colossiens 3:1, où Paul nous déclare : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Regardons cette belle description de Jésus, dans Hébreux 1:3, où Paul nous dit : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. »

Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Il est remarquable de noter que la première référence nous parle de la grande joie de Jésus assis à la droite de Dieu, Qui, étant la splendeur de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par Sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, S’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. Par contre, une dernière activité est mentionnée : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par Celui qui nous a aimés » (Romains 8:33-37).

En effet, Son intercession continuelle pour nous est Sa principale activité en présence de Dieu depuis ce temps et jusqu’à ce que la chair soit disparue. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Voilà pourquoi Jean, celui que Jésus aimait, nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:1-6). Bientôt, Jésus va revenir pour devenir la main puissante manifestée contre Ses ennemis jusqu’à ce que ceux-ci deviennent le marchepied de Ses pieds.

Pour ce qui est de nous, Ses Élus : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:14-17). C’est alors que nous aussi nous jouirons des mêmes délices dont jouit Jésus présentement dans la plénitude de l’autorité pendant toute l’éternité.

Au fil des siècles, beaucoup de convertis se sont demandé où était Jésus maintenant ? Jésus savait ces choses et nous a préparés à répondre. Dans Matthieu 24:26-27, Jésus a dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme. » Cet avertissement fut donné par Christ lors de Son sermon sur le mont de Oliviers au sujet de Son second avènement. Il avait aussi prédit : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). C’est arrivé plusieurs fois tout au long des siècles, mais Jésus n’est toujours pas revenu.

Néanmoins, l’endroit où Jésus Se trouve présentement n’est pas un secret. Après Sa résurrection et Ses dernières instructions à Ses disciples : « Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19). « Et comme Ses disciples avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:10-11). Donc, jusqu’au moment de Son retour, Il est assis en autorité au ciel à la droite du Père, attendant le moment précis de Son retour glorieux pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre.

Il est cependant clair que Christ vit en nous par Son Esprit qui nous guide dans notre cheminement vers ce Royaume. « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). C’est ainsi que Christ vit en nous par la foi. Mais Il demeure au ciel, Son endroit privilégié d’intercession auprès du Père, jusqu’au moment de revenir dans Son corps glorifié pour accomplir Ses promesses faites envers nous dans les Écritures, tout en établissant le Royaume de Dieu pour lequel nous avons été créés. Donc, Son incontestable présence est toujours là.

Dans Genèse 28:10-15, il est écrit : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. Et voici, je suis avec toi, et je te garderai partout où tu iras ; et je te ramènerai en ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie fait ce que je t’ai dit. »

C’est la première de plusieurs promesses de la présence incontestable de Dieu avec ceux qui ont foi en Lui. Les mots du texte plus haut furent adressés à Jacob alors qu’il fuyait la colère arbitraire d’Ésaü. Les érudits accusent Jacob injustement de fraude parce qu’il a reçu le droit d’aînesse pourtant promis par Dieu avant sa naissance. Rébecca, femme d’Isaac, conçut :  « Mais les enfants se heurtaient dans son sein, et elle dit : S’il en est ainsi, pourquoi suis-je ? Et elle alla consulter l’Éternel. Et l’Éternel lui dit : Deux nations sont dans ton ventre, et deux peuples se sépareront au sortir de tes entrailles. Un de ces peuples sera plus fort que l’autre ; et le plus grand servira le plus petit » (Genèse 25:22-23). Ces experts bibliques devraient noter que Dieu n’a jamais rejeté Jacob. Au contraire, Dieu lui a promis la  présence de Sa protection perpétuelle. Pourrions-nous déclarer que c’est Ésaü qui retenait injustement le droit d’aînesse, et qu’Isaac a montré de la négligence en oubliant de rétablir les faits ?

Vous noterez pareillement cette déclaration de Dieu à Josué : « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6). Il y a aussi Sa promesse à Son peuple choisi d’Israël : « Car l’Éternel n’abandonnera point son peuple, à cause de son grand nom ; car l’Éternel a voulu faire de vous son peuple » (1 Samuel 12:22). Nous découvrons bon nombre de ces promesses et assurances divines dans les Écritures. Une en particulier nous révèle le cœur de Dieu.

Dans Ésaïe 41:17-20, Dieu déclare : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »

La plus précieuse de toutes, c’est cette assurance de Dieu dévoilée par Paul à tous les croyants du Nouveau Testament : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:5-8). Quand Christ promet, Sa promesse est sûre et certaine. Qui oserait Le contredire ?

Dans Romains 8:38-39, Paul dit : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. » Jésus Lui-même nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Mathhieu 28:19-20). Donc, si le Seigneur est mon aide, je ne craindrai point ; que pourra alors me faire un simple homme ?

Si notre but premier, en tant que disciples de Christ, est d’être avec Lui dans le Royaume qu’il viendra établir sur cette terre, il est tout à fait normal pour nous de surveiller Son avènement. « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47).

Ceux qui tentent de prédire le retour de Christ deviennent vite sceptiques au sujet de la prophétie biblique. Or, ce serait une triste erreur. Peu importe quand cela arrivera, une chose est certaine, Christ va revenir, car Il l’a promis et Jésus ne peut pas mentir. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père. Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (Marc 13:32-33). Encore et encore, Jésus nous a exhortés à surveiller les signes qui nous dévoileront quand les temps seront proches. Un des signes à surveiller sera l’apparition de la Bête et de l’Antichrist en même temps qu’une apostasie globale. Il y aura des bouleversements mondiaux : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13:35-37).

A ces exhortations du Seigneur, les apôtres faisaient retentir des avertissements identiques. « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28). Et, dans 1 Jean 2:28-29, nous lisons : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. » Jésus Lui-même nous a mis en garde contre ces derniers jours en déclarant : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. » (Matthieu 24:6-8).

Les chrétiens sont souvent accusés de veiller sur le retour de Christ plutôt que d’améliorer le monde présent. Cependant, les chrétiens convertis furent largement responsables d’améliorations dans ce monde comme l’élimination de l’esclavage, l’établissement d’hôpitaux et d’institutions d’enseignements, la fondation et le développement de la science moderne, des avancés dans la liberté politique, etc. Cependant, Christ avait prédit que des guerres continueraient malgré Ses propres mort et résurrection. En effet, le prophète Daniel avait prophétisé, cinq siècles auparavant : « Et après les soixante-deux semaines, le Christ sera retranché, et non pour lui. Et le peuple d’un conducteur qui viendra, détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin sera dans ce débordement ; les désolations sont déterminées jusqu’au terme de la guerre » (Daniel 9:26).

Pendant 2 500 ans, les prophéties se sont accomplies et continueront de s’accomplir jusqu’au retour de Christ. Mais Dieu a promis que ce serait un Jour : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. Le Seigneur envoie une parole à Jacob ; elle tombe sur Israël. Le peuple entier en aura connaissance, Éphraïm et les habitants de Samarie, ceux qui disent avec orgueil et avec fierté : Les briques sont tombées, nous bâtirons en pierres de taille ; les sycomores ont été coupés, nous les remplacerons par des cèdres ! L’Éternel élèvera les adversaires de Retsin contre le peuple ; il armera aussi leurs ennemis : Les Syriens par-devant, et les Philistins par-derrière ; et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, Sa colère ne s’arrête pas, et sa main est toujours étendue ! » (Esaïe 9:6-11).

Est-ce que le peuple va retourner vers Son Dieu ? « Mais le peuple ne retourne pas à Celui qui le frappe ; ils ne cherchent pas l’Éternel des armées. Aussi l’Éternel retranchera d’Israël, en un jour, la tête et la queue, la palme et le jonc. La tête, c’est l’ancien et l’homme considéré ; et la queue, c’est le prophète qui enseigne le mensonge. Car les conducteurs de ce peuple l’égarent, et ceux qui sont conduits par eux se perdent. C’est pourquoi l’Éternel ne prendra point plaisir en ses jeunes gens, et n’aura point pitié de ses orphelins ni de ses veuves ; car ce ne sont tous que des impies et des méchants, et toute bouche profère des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s’arrête pas, et Sa main est toujours étendue ! » (Ésaïe 9:12-16).

Le texte qui suit est tiré du discours de Christ donnant une réponse aux questions de Ses disciples au sujet de Son Second Avènement. À la fin de Son message, Jésus a déclaré : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Les nations en guerre ne se réjouiront pas de Son avènement, mais se lamenteront plutôt.

Mais qu’arrivera-t-il aux Élus ? Dans Matthieu 24:31-34, nous voyons : « Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. »

« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée » (vs 40-41). Voilà le moment de l’enlèvement des Élus vers Christ dans les airs (pas au ciel). « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (vs 42-47) Voilà le moment de recevoir votre récompense dans le Royaume de Dieu pour l’éternité.

En dépit d’efforts continuels pour dénigrer, tout au long des siècles, la véritable religion établie par Jésus, celle-ci revient avec vengeance divine pour rétablir la vérité avec force dans la société d’aujourd’hui. Que ce soit dans le mariage, dans la famille, dans les relations humaines, ou dans les discours sur la morale, la religion est intrinsèquement tissée dans le débat futur de notre société complètement confuse. Chez les Juifs, chez les Musulmans, dans le christianisme sous toutes ses formes, ou même dans le paganisme — peu importe la forme que la religion a prise — elle a créé une fondation qui a fait le mélange de la société entière. Les trois religions majeures (le judaïsme, l’islam et le christianisme) ont dominé sur notre société durant les 2 000 dernières années.

Mais, tôt ou tard, toute personne intelligente devra nécessairement croire à la providence divine pour répondre à la question : qu’est-ce que la véritable religion ? Alors, considérons la question pour définir le terme « religion ». Il est défini comme : tout système de foi et d’adoration. Ceci s’applique aux trois religions majeures. Mais l’une croit à l’Ancienne Alliance, l’autre à la Nouvelle Alliance et la troisième au Coran. Donc, Satan a beau jeu et la confusion se poursuit. Pourquoi, dans ces trois religions, toutes se réclamant d’un seul Dieu, sont-elles en désaccord avec le Dieu qu’Abraham adorait ? Les définitions de « Dieu » dans l’Ancien Testament sont pourtant claires, précises et impossibles, pour quelqu’un ayant l’esprit ouvert, à ne pas comprendre. Dieu est le commencement de toutes choses (Genèse 1:1).

Il n’y a pas d’autres dieux autres que le vrai Dieu. Dans Deutéronome 4:35, nous lisons : « Tu en as été fait spectateur, afin que tu reconnusses que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre que lui. » Et, au verset 39 : « Sache donc aujourd’hui, et grave dans ton cœur, que c’est l’Éternel qui est Dieu, là-haut dans les cieux et ici-bas sur la terre, et qu’il n’y en a point d’autre. » Dans 1 Rois 8:60-61, il est écrit : « Afin que tous les peuples de la terre connaissent que c’est l’Éternel qui est Dieu, qu’il n’y en a point d’autre ; et que votre cœur soit intègre envers l’Éternel notre Dieu, pour marcher dans ses statuts et garder ses commandements, comme aujourd’hui. » Et pour en citer un autre, dans Joël 2:27, nous voyons : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. »

Il est le Premier et le Dernier. Dans Esaïe 44:7, il déclare : « Qui a fait entendre sa voix comme moi, – qu’il le déclare et qu’il le prouve ! – depuis que j’ai établi le peuple ancien ? Qu’ils annoncent l’avenir et ce qui doit arriver ! » Il prophétise la fin dès le commencement : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10). Et, dans Esaïe 48:5-6, Dieu nous dit : « Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : ‟C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? – Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. » Dieu a-t-Il déclaré une seule fois qu’Il était une trinité ?

Il ne change jamais. « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). Il a prophétisé la venue du Messie, la ville de Sa naissance. « Jésus étant né à Bethléhem, de Judée, au temps du roi Hérode, des mages d’Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent : Où est le roi des Juifs qui est né ? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus l’adorer. Le roi Hérode, l’ayant appris, en fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Et ayant assemblé tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, il s’informa d’eux où le Christ devait naître. Et ils lui dirent : C’est à Bethléhem, de Judée ; car il a été écrit ainsi par le prophète : Et toi, Bethléhem, terre de Juda, tu n’es pas la moindre entre les principales villes de Juda ; car c’est de toi que sortira le Conducteur qui paîtra Israël mon peuple. Alors Hérode, ayant appelé en secret les mages, s’informa d’eux exactement du temps auquel avait paru l’étoile. Et les envoyant à Bethléhem, il leur dit : Allez, et informez-vous exactement du petit enfant, et quand vous l’aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j’y aille aussi, et que je l’adore » (Matthieu 2:1-8).

Ainsi, à quelqu’un qui a l’esprit ouvert à la révélation de la vérité, il ne peut y avoir qu’un seul Dieu et une seule religion. Jésus, qui est venu pour annoncer cette vérité, envoya à Son tour Ses disciples : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Mais avant de les envoyer, Jésus S’assura que Son Église fut fondée sur une fondation solide. Il les questionna en leur disant : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:15-18).

Où est cette Église, aujourd’hui ? Et comment la reconnaître ? Christ a établi une seule Église sous Son autorité divine, fondée sur : « Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ; un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous » (Éphésiens 4:5-6). Jésus est la personnification même de la Parole de Dieu. « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Cela veut dire que l’Église qu’Il a établie aura les mêmes doctrines, inchangées depuis Son commencement. « Étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Jésus devient donc le seul chemin vers le salut et la vie éternelle. A Thomas qui Lui avait demandé de lui montrer le chemin : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. [Jésus et le Père est Le même]. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes. En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. » (Jean 14:6-13).

Pour ce qui est de la prédication : « quand vous entrerez dans quelque maison, saluez-la. Et si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n’en est pas digne, que votre paix retourne à vous. Et partout où l’on ne vous recevra pas, et où l’on n’écoutera pas vos paroles, en sortant de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds » (Matthieu 10:12-14). Si on vous reçoit, que votre paix vienne sur cette maison. Si non, secouez même la poussière de vos pieds, ne vous obstinez pas. Mais là où on vous reçoit, insistez sur la Parole de Dieu et seulement sur la Parole. Une autre façon de reconnaître l’Église, c’est qu’elle sera un petit troupeau. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Lui » (1 Corinthiens 1:26-29).

Elle sera violemment persécutée. « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre » (Jean 15:20). Persécutée, mais ardente dans sa mission : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Ce sera une Église qui accomplira sa mission de prophétiser. « Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore, sur un grand nombre de peuples, et de nations, et de langues, et de rois » (Apocalypse 10:11). Chacun dans sa langue sur un grand nombre de peuples. Où est-elle, aujourd’hui ? Elle doit sûrement exister présentement, car Jésus-Christ, sa Tête, a déclaré dès son commencement qu’elle ne mourrait jamais (Mathieu 16:18).

Mais c’est une Église qui recevra d’énormes bénédictions et promesses. Elle est destinée à être parmi les Élus de Dieu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas, après avoir fait la guerre aux armées de ce monde. Christ vaincra ces armées et apportera une paix mondiale pendant mille ans. Fini la Bête et le Faux prophète, fini la violence. « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:20-21).

Regardez maintenant ce qui arrivera : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Fini également la confusion religieuse qui inonde notre société d’aujourd’hui.

À suivre…




D.260 – Hériter le vent

 

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 11:29, nous apprenons que : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage. » Ce verset fut choisi comme titre pour un des films les plus distribués d’Hollywood. Inherit the Wind était un film en noir et blanc produit en 1960, mettant en vedette Spencer Tracy jouant le rôle du fameux avocat athée Clarence Darrow. Le thème du film était la cause de l’évolution d’un dénommé Scopes, au Tennessee, en 1925. Le film glorifiait Darrow et l’évolutionnisme, faisant passer les croyants de la Bible et les créationnistes pour des bouffons fanatiques. Malgré l’anormalité de l’histoire, le film a continué à être présenté à plusieurs reprises.

Le cas Scopes, malgré l’absence de preuve scientifique en faveur de l’évolution, est quand même exhibé par les évolutionnistes dans leur zèle typique pour détruire ceux qui croient à la création. C’est caractéristique de leur comportement, mais Paul a bien enseigné son évangéliste : « O Timothée ! Garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). C’est vers cela que les évolutionnistes se tournent, faute d’évidence afin de proclamer une théorie comme étant la vérité.

Mais la Bible déclare : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6). Les évolutionnistes n’y croient pas, mais ce texte doit servir aux convertis pour les détourner de ceux qui troublent les églises, les maisons et les écoles avec leur doctrine meurtrière de l’évolution. Car ce sont eux qui, comme la paille, sont chassés au loin par le vent. Ce sont eux, les méchants, qui ne subsisteront pas dans le jugement.

Ce sont les évolutionnistes qui : « se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23). Ce sont eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, nous dit Paul dans Romains 1:25. Mais c’est : « l’insensé [qui] dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées, les anti-biblistes sont ceux qui vont hériter le vent, or : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Le jour redoutable de l’Éternel s’en vient et, dans Malachie 4:5-6, nous lisons : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Ce sont les derniers versets de l’Ancien Testament et ils font mention du thème des derniers temps ; ce jour sera grand et redoutable avant que l’Éternel ne vienne. Cette phrase paraît fréquemment dans la Bible et nous rappelle encore et encore que, malgré que Dieu soit miséricordieux, Il ne restera pas silencieux longtemps. Le jour de l’homme se terminera un jour et le Jour du Seigneur s’en vient.

Notez quelques autres prophéties : « Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! A quoi vous servira le jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres, et non lumière ; comme un homme, qui fuit devant un lion, et que rencontre un ours ; qui entre dans la maison, appuie sa main sur le mur, et un serpent le mord. Le jour de l’Éternel, n’est-il pas ténèbres, et non lumière ? obscurité, et non clarté ? » demande Amos 5:18-20. « Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne. Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera, » déclare Joël 2:31-32.

« Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre, » nous déclare Sophonie 1:14-18. Mais ceux qui invoquent Dieu seront protégés sous Ses ailes.

Et finalement, dans Esaïe 13:6-13, nous lisons : « Gémissez, car la journée de l’Éternel est proche ; elle vient comme un ravage fait par le Tout-Puissant. Aussi toutes les mains deviennent lâches, et tout cœur d’homme se fond. Ils sont dans l’épouvante, saisis de douleurs et d’angoisses. Ils souffrent comme une femme en travail ; ils se regardent l’un l’autre avec stupeur ; leurs visages ont la pâleur de la flamme. Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de fureur et d’ardente colère, qui réduira le pays en désolation et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles du ciel et leurs astres ne feront pas briller leur lumière ; le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera point luire sa clarté. Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux. »

L’apôtre Pierre nous dit ceci de ce grand jour : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Sans vouloir placer une séquence précise sur les évènements associés avec de telles prophéties, il est évident que le Jour du Seigneur sera un jour de jugement terrible sur tous ceux qui auront rejeté ou ignoré le Dieu qui les a créés. Mais les fidèles croyants peuvent se réjouir car : « L’Éternel sera Roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et Son Nom seul » (Zacharie 14:9). Je lance un défi aux trinitaires de détruire ce verset, s’ils le peuvent. Car la Bible ne se trompe pas.

Mais en attendant ce grand jour, Dieu nous dit de faire attention aux faux enseignants. Dans 2 Pierre 3:17-18, le chef des apôtres déclare : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Dans 2 Pierre 2:1-3, le chef des apôtres déclare : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Cette déclaration constitue un classique du Nouveau Testament sur les faux docteurs qui viendraient séduire l’Église dans les derniers jours.

Un bon nombre d’attributs nous sont donnés afin de nous guider. « Croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ils utiliseront des mots doux pour faire croire toutes les erreurs qu’ils voudront nous enseigner. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et, par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point et leur perdition ne sommeille point.

Regardez les télévangélistes qui cherchent à vous épater chaque semaine. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18). Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme cela, mais certains rejettent la doctrine d’une création spéciale, ainsi que le jugement par le déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6).

Ils diront plutôt, pour rassurer leurs fidèles, que la fin du monde est loin : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:13-14). Certains ministres ont littéralement vidé les comptes de leurs brebis et ne s’excusent même pas de leurs méfaits après s’être fait prendre la main dans le sac. C’est vraiment la description de plusieurs théologiens libéraux et bureaucrates religieux des grandes dénominations, des prédicateurs nouvel-âge, des enseignants religieux dans les collèges, etc. Ceci n’est pas un sujet plaisant, mais certains chrétiens devraient vraiment se réveiller pour apprendre ce qui se passe avec leurs offrandes.

Mais Dieu surveille la situation depuis le tout début de la création et il y aura une justice pour les justes. Dans Genèse 4:1-4, nous lisons : « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn [acquisition], et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel ; et Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation. »

Nous voyons en détail dans ce chapitre la première interaction entre ces deux frères. Abel était juste, mais Caïn était méchant. Parce que l’Éternel n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation, Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. « Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui » (vs 6-7).

Caïn refusa d’accepter ce conseil de Dieu et le résultat n’a pas tardé. « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua » (v. 8). « Et l’Éternel dit à Caïn : Où est Abel ton frère ? Et il répondit : Je ne sais ; suis-je le gardien de mon frère, moi ? Et l’Éternel dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (vs 9-10). Il tente de plaider l’ignorance, mais Dieu lui rend sa sentence sur place, car Dieu avait été témoin de tout ce qui s’était passé. Notez que Dieu ne le tue pas, Il lui impose une malédiction dans laquelle il devra apprendre une leçon qui lui servira très longtemps.

À ce stade, cette histoire nous amène à un dénouement inattendu. Dans Genèse 4:11-15, Dieu dit à Caïn : « Maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre. Et Caïn dit à l’Éternel : Ma peine est trop grande pour être supportée. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre ; et il arrivera que quiconque me trouvera, me tuera. Et l’Éternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel mit à Caïn un signe, afin que quiconque le trouverait ne le tuât point. »

Le meurtre d’Abel demandait justice, soit de manière odieuse ou par la peine capitale pour Caïn. Pourtant, aucune des deux façons n’est arrivée. Caïn a continué à vivre et le sort d’Abel n’est plus mentionné dans le reste de l’Ancien Testament. Mais le mot qui identifie son nom demeure. Dans Ecclésiastes 1:2, il est écrit : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. » En hébreu, le mot signifiant « vanité » est le même que celui utilisé pour « Abel ». Ceci nous amène vers une question fort intéressante : Abel aurait-il vécu en vain ? Heureusement que l’auteur du livre aux Hébreux nous dévoile Abel comme un modèle exemplaire sur la façon de vivre par la foi. « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle [la foi]. (Hébreux 11:4).

Une jeune fille venait de mourir et Jésus s’est rendu pour la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).

Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin, mais pleinement humain aussi, à l’exception de n’avoir jamais péché. Jésus n’avait rien dans Son apparence extérieure pour attirer l’attention, pourtant, Il guérissait les malades et faisait des miracles qui étaient complètement différents des œuvres de magie attribuées à plusieurs « guérisseurs » de Son temps. Et Il guérit instantanément le paralytique en déclarant : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12).

Ce n’était pas une pure coïncidence que Nicodème, un des plus illustres enseignants du temps de Jésus, soit venu la nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2). Ce fut la même chose lorsque Jésus enseigna et que des officiers furent envoyés pour l’arrêter à cause de Ses instructions. « Les sergents retournèrent donc vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:45-46).

Ses paroles furent exclusivement de Dieu et ceux qui les ont entendues devaient le savoir. Elles étaient tout à fait appropriées lorsqu’Il est venu accomplir la prophétie de Zacharie concernant la venue du Roi d’Israël entrant à Jérusalem assis sur un âne. Dans Marc 11:2-3, Jésus dit à Ses disciples : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. » D’autres avant Lui sont arrivés à Jérusalem assis sur un âne, mais jamais comme ici, sur un ânon n’ayant jamais été monté. Tout s’est passé selon l’Écriture.

Quand Il est mort, Il devait être mis dans un sépulcre neuf. Dans Jean 19:41, il est écrit : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. » Sa naissance fut différente de tous les hommes, ainsi que Sa vie, Sa mort et Sa sépulture. Et : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Par Jésus, nous sommes tous justifiés. Mais cette justification date depuis longtemps. Dans Genèse 7:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel dit à Noé : Entre, toi et toute ta maison, dans l’arche ; car je t’ai vu juste devant moi dans cette génération. »

Voilà la première mention de la merveilleuse doctrine de justification dans la Bible, c’est-à-dire, d’être vu juste devant Dieu. Nous voyons que cet homme était vraiment spécial, car, dans Genèse 6:9, Dieu dit : « Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. » La raison pour laquelle Noé fut trouvé juste, c’est que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel, nous dit Genèse 6:8. Voilà la première évocation de la grâce dans la Bible ; et la première mention de la foi, qui est associée à la justification, se trouve dans Genèse 15:6 où nous lisons que : « Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. »

Donc, autant dans l’Ancien Testament que certainement dans le Nouveau, la justification de quelqu’un s’effectue par la grâce au travers de la foi. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24). Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu, nous dit Paul, dans Romains 5:1-2.

La justification, c’est-à-dire, être proclamé parfaitement juste malgré nos péchés antérieurs, doit être autorisée par le Créateur Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:32-34). Donc, Dieu peut faire les deux, être Juste et justifier ceux qui se tournent vers Lui.

« Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, il l’est aussi des Gentils ; car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi » (Romains 3:24-30).

Maintenant que nous sommes justifiés par la grâce, cette justification génère inévitablement de bonnes œuvres aussi, puisque : « vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24, 26). C’est ainsi que nous arrivons à la véritable liberté selon la Bible. 1 Pierre 2:16 nous dit : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous qui vivons dans cette liberté, nous avons une grande responsabilité, non seulement de la préserver, mais également de l’enseigner aux autres. Car elle fut acquise à grand prix par notre Sauveur.

Alors, il ne faudrait jamais que nous tournions cette liberté en licence. Cela blesserait sûrement tous les braves disciples de Dieu de voir la liberté de choix utilisée à justifier le meurtre par avortement de millions d’enfants avant même qu’ils ne naissent. Ou de voir comment les gens utilisent la liberté de parole pour justifier la promotion de la pornographie et le comportement immoral de notre société en général. Aucune nation ne peut demeurer libre très longtemps quand de telles pratiques sont acceptées par ses citoyens. Notre devoir est de prier pour qu’il y ait un renouveau dans l’esprit des gens.

La même chose s’applique dans l’abus de notre liberté spirituelle en Christ. L’apôtre Paul a bien écrit : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune » (1 Corinthiens 6:12). Par exemple, les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Alors, ceux qui croient abuser de ces choses parce qu’ils ont la liberté de les faire se trompent. Dans 1 Corinthiens 10:23, Paul ajoute : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. »

Comme Pierre le disait si bien, nous sommes libres et bénéficions de la vraie liberté, mais nous demeurons serviteurs de Dieu. Le mot grec utilisé ici est doulos qui veut littéralement dire « esclaves », donc, nous sommes vraiment des esclaves de Jésus. Notre liberté en Christ ne nous donne aucunement le droit de retourner sous le joug du péché. « Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort » (Romains 6:18-21).

Alors que nos pays deviennent rapidement antichrétiens, dans notre croyance et nos pratiques, nous, convertis et croyants, nous pouvons encore servir notre Sauveur en proclamant le merveilleux Évangile de Salut et notre régénération vers la droiture en Christ. Ne vous occupez pas de ceux qui croient avoir tous les droits, car ils hériteront le vent, tandis que nous, nous hériterons le Royaume, promis à tous ceux qui ont décidé de devenir volontairement esclaves de Christ.