D.482 – Jésus cherche les vrais adorateurs

Par Joseph Sakala

Jésus parlait avec une femme païenne près d’un puits. « La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne, et vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem » (Jean 4:19-20). Cependant : « Jésus lui dit : Femme, crois-moi ; le temps vient que vous n’adorerez plus le Père ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons ; car le salut vient des Juifs. Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:21-24).

Voilà la révélation étonnante dévoilant que le Dieu omnipotent de la Création est en train de chercher, parmi les humains qu’Il a créés, des adorateurs qui soient prêts à venir L’aimer et L’adorer en esprit ! Mais pourquoi Dieu devrait-Il rechercher quelque chose ? Pourtant, Jésus nous déclare que Son Père les recherchent et que cela donne satisfaction au cœur infini de Dieu lorsque nous réagissons volontairement envers Lui avec amour, gratitude et adoration. Nous en voyons une manifestation dans l’expérience des dix lépreux. Les dix avaient été lavés de leur lèpre. « Et l’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint glorifiant Dieu à haute voix. Et il se jeta aux pieds de Jésus, le visage contre terre, lui rendant grâces. Or, il était Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Tous les dix n’ont-ils pas été guéris ? Où sont donc les neuf autres ? Il ne s’est trouvé que cet étranger qui soit revenu donner gloire à Dieu. Alors il lui dit : Lève-toi, va, ta foi t’a guéri » (Luc 17:15-19).

Le Seigneur prend en effet note de ceux qui apprécient vraiment Ses bontés, mais également des nombreux qui prennent pour acquis Ses bénédictions. « Un pharisien ayant prié Jésus de manger chez lui, il entra dans la maison du pharisien, et se mit à table. Et une femme de la ville, qui était de mauvaise vie, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, y apporta un vase d’albâtre, plein de parfum. Et se tenant derrière, aux pieds de Jésus en pleurant, elle se mit à lui arroser les pieds de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête ; elle lui baisait les pieds, et les oignait de parfum. Le pharisien qui l’avait convié, voyant cela, dit en lui-même : Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et qu’elle est de mauvaise vie. Alors Jésus, prenant la parole, lui dit : Simon, j’ai quelque chose à te dire. Et il lui répondit : Maître, dis-le. Un créancier avait deux débiteurs, l’un devait cinq cents deniers, et l’autre cinquante. Et comme ils n’avaient pas de quoi payer, il leur remit à tous deux leur dette. Dis-moi donc, lequel des deux l’aimera le plus ? Simon répondit : J’estime que c’est celui à qui il a le plus remis. Jésus lui dit : Tu as fort bien jugé » (Luc 7:36-43).

Jésus : « Alors, se tournant vers la femme, il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour me laver les pieds ; mais elle a arrosé mes pieds de larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as point donné de baiser ; mais elle, depuis que je suis entré, n’a cessé de me baiser les pieds. Tu n’as pas oint ma tête d’huile ; mais elle a oint mes pieds d’une huile odoriférante. C’est pourquoi je te le dis, ses péchés, qui sont en grand nombre, lui ont été pardonnés ; car elle a beaucoup aimé ; mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. Puis il dit à la femme : Tes péchés te sont pardonnés. Et ceux qui étaient à table avec lui se mirent à dire en eux-mêmes : Qui est celui-ci, qui même pardonne les péchés ? Mais il dit à la femme : Ta foi t’a sauvée ; va-t’en en paix » (Luc 7:44-50).

Que vous le croyiez ou non, le Seigneur cherche toujours ceux qui sont prêts à adorer Dieu en Esprit et en vérité. Car ce sont eux qui seront les Élus de Son Royaume. Alors : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-33). Jésus est venu pour sauver les pécheurs et nous avons tous péchés.

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Des évangélistes modernes ont découvert le moyen d’accommoder les Écritures au concept d’une très vieille terre. Et ils se servent de cette « vérité » pour prêcher un compromis avec la science en supposant que l’histoire ancienne ne tient pas compte des péchés commis par l’homme primitif qui auraient existé il y a 200 000 ans. Cette fausse croyance est très dommageable à la foi chrétienne, car elle enseigne la mort avant le péché de nos premiers parents il y a à peine 6 000 ans. Si la Bible nous explique la création de l’homme par le biais d’Adam, alors pourquoi Dieu aurait-Il permis la création d’un homme préhistorique et oublié de le mentionner dans Sa Parole écrite ? Dieu ne peut mentir ; Il ne nous affirme que la vérité dans Sa Parole.

« C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec », nous confirme Paul, dans Hébreux 6:17-20.

Les hommes préhistoriques sont un mensonge inspiré par nul autre que Satan. Dans Jean 8:44, Jésus a dit : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Dans Romains 1:25, Paul aussi déclare que les hommes de science, inspirés par Satan : « ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. »

La Bible nous enseigne clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort. » Adam et Ève ont volontairement péché parce qu’ils ont désobéi à un ordre direct de leur Créateur. Dans Genèse 2:15-17, nous lisons clairement : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » La mort est donc le résultat direct de ne pas croire en Dieu, mais de croire au menteur, Satan. Dans toute la création, la première mort a eu lieu lorsque Dieu fut obligé de tuer des animaux pour faire des vêtements à Adam et Ève. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12).

Depuis ce temps : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps », nous confirme Paul, dans Romains 8:22-23. Donc, pour ceux qui font partie de l’adoption dans la Famille de Dieu, il existe, par Christ, une rédemption de notre corps par Sa résurrection. « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23).

Mais voici le problème : si vous croyez au mensonge que prêchent les ministres de Satan : si la mort existait avant Adam (car tous les hommes préhistoriques seraient morts), alors la mort ne serait pas la pénalité pour le péché d’Adam ! Comment donc la mort de Christ aurait-elle payé la rançon de nos péchés, à nous qui sommes les descendants d’Adam et Ève, et non des hommes préhistoriques ? Si la mort et la résurrection de Jésus ne sont pas liées directement au péché d’Adam et Ève, notre foi chrétienne est alors vaine. Gardez la vérité de la Bible, et seulement de la Bible, et fuyez les faux prophètes de ces derniers jours, car ils ne servent certainement pas notre Sauveur et Rédempteur Jésus.

Voici le Christ que nous servons et à qui nous déclarons : « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » (Psaume 45:7-9). Et c’est à ce Seigneur que nous chantons : « un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Ce Psaume 45 se réfère à l’évidence à Christ, ce qui est aussi évident dans Hébreux 1:8-9, où nous pouvons lire : « Mais quant au Fils : O Dieu ! ton trône demeure aux siècles des siècles, et le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité : Tu as aimé la justice, et tu as haï l’iniquité, c’est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes semblables. »

Que le Roi éternel ait quitté le ciel pour venir sur la terre n’est cependant pas allégorique, mais absolument véridique ; toutefois, Ses vêtements ne furent pas parfumés dans les palais d’ivoire, mais : « ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2:12). Plus tard, comme Jésus marchait sur les chemins poussiéreux de la Judée, nous connaissons très peu de choses de ce qu’Il portait, mais nous savons que, lors d’une certaine occasion, Jésus : « Se leva du souper, ôta son manteau ; et ayant pris un linge, il s’en ceignit. Ensuite, il mit de l’eau dans un bassin, et se mit à laver les pieds de Ses disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint » (Jean 13:4-5). Un étrange manteau et un étrange agissement pour le Roi de gloire.

Mais plus étrange encore de la part des hommes que Jésus avait créés : « après que les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits, et ils en firent quatre parts, une part pour chaque soldat ; ils prirent aussi la robe ; mais la robe était sans couture, d’un seul tissu, depuis le haut. Ils dirent donc entre eux : Ne la partageons pas, mais tirons au sort à qui l’aura ; afin que fût accomplie cette parole de l’Écriture : Ils se sont partagés mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma robe. Ainsi firent les soldats » (Jean 19:23-24). Ils l’ont laissé nu pour mourir d’une mort atroce, crucifié sur une croix. Et finalement : « Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:39-40).

Néanmoins, maintenant en pleine gloire, Il porte encore Ses vêtements de Roi : « vêtu d’une longue robe, et ceint sur la poitrine d’une ceinture d’or » (Apocalypse 1:13). Un jour, tous Ses élus Le verront dans toute Sa beauté, le Roi et Sa loi dans laquelle nous nous réjouissons. Merci, Seigneur, pour ce merveilleux cadeau et : « grâces soient rendues à Dieu de Son don ineffable ! » (2 Corinthiens 9:15). Nous qui connaissons et qui suivons le Seigneur depuis nombre d’années avons reçu plusieurs bénédictions pour lesquelles nous Le remercions. « Béni soit le Seigneur chaque jour ! Quand on nous accable, Dieu est notre délivrance. (Sélah.) » (Psaume 68:20).

Mais il y a une bénédiction qui est si grande qu’elle ne peut même pas être mise en paroles. Elle est si merveilleuse que, lorsque nous tentons de la comprendre, son sens devient tellement imposant que notre gratitude et notre joie sont indescriptibles. Ce don, bien sûr, est le don que Jésus vous a accordé en tant que votre Rédempteur et Sauveur : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9).

Il est très important de savoir que le mot grec traduit « ineffable » est utilisé seulement deux fois dans le Nouveau Testament. Le don inexprimable de Dieu produit en nous une joie indescriptible. Car nous, qui ne méritions rien qu’une séparation éternelle de Dieu, recevons à la place une vie éternelle avec Dieu, et tout cela à cause de Son cadeau vraiment inexprimable. Il  nous est incompréhensible de croire que le Créateur tout puissant, le Fils de Dieu, S’humilierait au point de devenir Sa propre créature, un homme, pour ensuite souffrir une agonie inimaginable sur la croix et une séparation de Son Père, afin de nous délivrer de la pénalité du péché que nous méritions d’abondance ! Cet acte nous parle d’un amour et d’une grâce telle que tout ce que nous pouvons faire, c’est de Lui murmurer doucement : « Alors notre bouche fut pleine de cris de joie, et notre langue de chants de triomphe. Alors on disait parmi les nations : L’Éternel a fait de grandes choses à ceux-ci. L’Éternel nous a fait de grandes choses ; nous en avons été joyeux » (Psaume 126:2-3).

« En effet, l’Écriture dit : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé », nous confirme Paul, dans Romains 10:11-13. Mais où au juste l’Écriture nous dit-t-elle cela ? Paul nous cite les Écritures d’Esaïe 28:16 où le prophète déclare : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Mais pourquoi Paul a-t-il changé « ne s’enfuira point », en hébreu, pour « ne sera point confus » ? Il a fait la même chose dans Romains 9:33 où il déclare : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et une pierre de scandale ; et : Quiconque croit en lui, ne sera point confus. »

Ce verset rend la question encore plus explicite, car ici Paul combine la citation avec Esaïe 8:14 où le prophète dit : « Il sera un sanctuaire, mais aussi une pierre d’achoppement et une pierre de chute pour les deux maisons d’Israël ; un piège et un filet pour les habitants de Jérusalem. » Notez également 1 Pierre 2:6-8 où l’apôtre déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Encore plus important, cependant, c’est le fait que ces passages nous illustrent la vérité que le Saint-Esprit, le véritable auteur de la Bible, a parfaitement le droit d’éclairer Ses écrits comme bon Lui semble. Et le Saint-Esprit a traduit « ne s’enfuira point » accompagné de « ne sera point confus ». Cela veut dire que, lorsque nous croyons en Jésus, nous n’aurons jamais besoin de nous enfuir de Ses ennemis, car nous ne pourrons jamais être ébranlés si nous sommes ancrés sur notre fondation certaine. Comme le Seigneur nous le déclare si bien : « Des rois seront tes nourriciers, et leurs princesses tes nourrices ; ils se prosterneront devant toi, la face contre terre, et lécheront la poussière de tes pieds ; et tu sauras que je suis l’Éternel, et que ceux qui s’attendent à moi ne sont point confus » (Esaïe 49:23).

N’oublions jamais que Jésus-Christ est le Créateur. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses », comme nous l’assure l’apôtre Paul, dans  Colossiens 1:16-18. L’Ancien Testament emploit plusieurs noms pour Celui qui a tout créé. Par exemple, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Mais le Nouveau Testament ne laisse aucun doute quant à l’identité du véritable Créateur. « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:12-15). Pareillement, dans Jean 1:3-4, l’apôtre nous identifie Christ comme Créateur : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole, Christ], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. »

Dans Jean 1:9-14, nous apprenons que : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Et finalement, dans Hébreux 1:1-4, nous lisons : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. »

Jésus est le Créateur et lorsqu’Il S’est dépouillé de Sa puissance pour devenir un homme, Il a pu discrètement trouver une application à Sa créativité. Plusieurs fois, Ses miracles impliquèrent une création à partir de très peu. Allons voir quelques-uns de Ses miracles. Dans Jean 6:9-13, Jésus prêchait depuis assez longtemps et le peuple avait faim. Ses disciples lui dirent : « Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. »

Jésus fut invité à des noces à Cana. Cependant, les convives ont manqué de vin et les serviteurs sont venus vers Jésus. Dans Jean 2:7-11 : « Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui. »

Et comment pourrions-nous oublier la résurrection de Lazare ? Lazare était mort depuis quatre jours déjà et Marthe, sœur du mort, dit à Jésus : « Seigneur, il sent déjà mauvais. » Dans Jean 11:40-44 : « Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. »

Mais l’acte de création le plus merveilleux effectué par Jésus est celui qu’Il accomplit chaque jour avec des pécheurs repentants. Voilà pourquoi, dans 2 Corinthiens 5:17-21, nous découvrons que : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. »

Ce Dieu incarné a également passé par une humble naissance. Marie, Sa mère, était fiancée à Joseph, mais elle était toujours vierge lorsqu’elle apprit qu’elle était enceinte. « Alors Joseph, son époux, étant un homme de bien, et ne voulant pas la diffamer, voulut la renvoyer secrètement. Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit ; et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de JÉSUS » (Matthieu 1:19-25).

Saviez-vous qu’il y a au moins 144 références au nom de Jésus dans le Nouveau Testament ? Le mot grec noma paraît seulement 95 fois quand il est question de tous les autres noms. Ce fait lui-même nous confirme ce qui est écrit dans Philippiens 2:9-11, lorsque Paul nous déclare : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. »

Dans les temps bibliques, le nom d’une personne exprimait le caractère ou les attributs désirés pour un enfant par ses parents. La raison du nom de Jésus, c’est qu’il veut dire « Sauveur », tel qu’annoncé à Joseph par l’ange, qui lui dit : « tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés » (Matthieu 1:21). Il n’y a qu’un seul Sauveur, Jésus, car :  « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés », nous confirme Pierre, dans Actes 4:12. Et Son nom sauve vraiment, car : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom » (Jean 1:12).

Ceux qui reçoivent Christ sont dorénavant associés à Son nom, Sa Personne, et Son travail. Ils sont ensuite amenés à changer leur comportement pour honorer Son nom. « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). Jésus nous a donné de multiples promesses de prières exaucées si nous prions en Son nom. Car, dans Jean 15:16-17, Jésus nous déclare : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

La Bible met énormément d’emphase sur notre éternelle identification avec Son Nom. Car les élus : « verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:4). Alors, nous serons unis avec Lui dans les siècles à venir. Et c’est la grâce que je vous souhaite, à vous tous qui prêchez Son Nom.




D.220 – Le chrétien – un serviteur équilibré

 

Par Joseph Sakala

Jésus savait que l’heure de Sa mort approchait rapidement. Dans Matthieu 26:36-39, nous lisons : « Alors Jésus s’en alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané ; et il dit à ses disciples : Asseyez-vous ici pendant que je m’en irai là pour prier. Et ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à être triste et angoissé. Et il leur dit : Mon âme est triste jusqu’à la mort, demeurez ici et veillez avec moi. Et étant allé un peu plus avant, il se jeta le visage contre terre, priant et disant : Mon Père, s’il est possible que cette coupe passe loin de moi. Toutefois, non pas comme Je veux, mais comme Tu veux. » Peu après, le sang commença à ruisseler sur Son front et sur Ses tempes. Au début, apparurent de toutes petites gouttes quasi imperceptibles, formant un rebord écarlate à la hauteur de Ses cheveux. Puis, les gouttes rouges se mirent à couler autour de Ses yeux et le long de Son nez. Jésus n’a pas tenté de les essuyer, car Sa concentration était trop intense. Parmi ceux qui étaient venus là avec Lui, aucun ne L’entendit prier, car, étant épuisés, tous dormaient. Brusquement, Son corps s’est mis à trembler, alors qu’à genoux, Il transvasait Son cœur à Dieu, la tête baissée.

Ses bras étaient déployés comme s’Il plaidait pour quelqu’un. Soudain, Il Se leva : « Puis, il vint vers ses disciples et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : Ainsi, vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; car l’esprit est prompt, mais la chair est faible. Il s’en alla encore pour la seconde fois, et pria disant : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe passe loin de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite » (Matthieu 26:40-42). Jésus Se leva à nouveau et, « en revenant à eux, il les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Et les ayant laissés, il s’en alla encore et pria pour la troisième fois, disant les mêmes paroles. Alors il vint vers ses disciples et leur dit : Dormez désormais et vous reposez ! Voici, l’heure est venue, et le Fils de l’homme va être livré entre les mains des méchants » (vs 43-45).

Pourtant, Jésus n’avait jamais péché. Durant Son séjour de 33 ans et demi sur cette terre, Il n’a jamais fait de mal à personne. Au contraire, Il guérissait les malades, consolait les affligés, encourageait les gens déprimés et améliorait la condition de vie de tous ceux qu’Il touchait. Par Son exemple, Jésus nous a montré la façon idéale de vivre notre vie dans le bonheur. Il était un homme parfaitement équilibré ! Pourquoi alors Jésus était-Il prêt à endurer toute cette agonie physique ainsi que cette angoisse mentale au point de suer du sang ? Pourquoi plaider auprès de Son Père en faveur des humains trop souvent ingrats, qui ne voulaient rien savoir de Sa mission ? Simplement parce qu’il fallait une humilité comme Dieu seul possède et qui Lui permettait de S’offrir en sacrifice pour ces mêmes ingrats, afin d’ouvrir la voie à des milliards d’humains en leur proposant de devenir des fils et des filles de Dieu. L’apôtre Paul enseigna cette humilité qui mène le chrétien à un équilibre divin. Il nous dit donc : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire, mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellent que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres » (Philippiens 2:3-4).

Et Paul poursuit en nous donnant qui, comme exemple ? « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). En se donnant en exemple, Jésus nous annonçait Son Plan pour développer cette même humilité chez les futurs Élus de Son gouvernement mondial à venir. Développer cette sorte d’humilité est la chose la plus difficile qui soit, parce que nous ne naissons pas avec ce don. Nous naissons tous dans un monde déjà tout moulé depuis des siècles et infesté d’orgueil, le trait particulier inné chez Satan. C’est le péché qui a poussé Lucifer, le porteur de la lumière divine, à devenir Satan, l’adversaire de Dieu et le prince des ténèbres.

Donc, un orgueilleux ne peut pas entrer dans le Royaume de Dieu. « C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Et au verset 7, ce même Jacques nous exhorte ainsi : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous ». Nous naissons néanmoins dans un monde envahi par l’orgueil et dans lequel nous devenons très vite une victime susceptible d’adopter facilement cette influence. Et cela débute dès la plus tendre enfance. Surveillez deux petits enfants qui convoitent le même jouet. On peut alors se demander comment un enfant ne connaissant rien à sa naissance a pu si vite apprendre à convoiter ? Tout simplement parce que Satan lui souffle directement son influence : « …le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui vit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2).

Rappelons-nous que ses premières victimes furent Adam et Ève, séduits à croire le serpent ayant dit à la femme : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5). Dieu leur avait pourtant offert l’arbre de vie, qui les aurait guidés vers l’immortalité au sein de la famille de Dieu. La joie éternelle leur était offerte, mais ils préféraient croire qu’ils pouvaient devenir comme Dieu par leurs propres moyens. Ils ont donc créé leur propre malheur. Et depuis ce temps, malgré le fait que la joie existe, le malheur semble toujours l’emporter sur elle. Voilà donc où la convoitise humaine a pris naissance et elle se porte encore merveilleusement bien de nos jours.

Pour devenir un enfant de Dieu et hériter avec Christ de Son Royaume, il faut absolument renverser cette influence satanique. Jésus est venu nous enseigner cet équilibre voulu par Dieu dès la création des humains. Souvenons-nous que l’homme fut tiré de la terre, tandis que la femme fut formée à partir d’une côte prise de l’homme. Le plan de Dieu était de prendre ces deux éléments qu’Il avait temporairement séparés et de les réunir en tant que deux personnes distinctes, maintenant, pour former une équipe qui cheminerait ensemble vers le Royaume. La femme, alors tirée d’une de ses côtes, devenait pour Adam « une aide semblable à lui » (Genèse 2:18). Pas son esclave, ni sa servante, mais bien une aide semblable à lui. C’était le plan original de Dieu pour les êtres humains, un plan dans lequel le divorce n’aurait pas existé si nos premiers parents avaient rejeté la promesse de Satan, au lieu de vouloir devenir eux-mêmes dieux.

Le mariage est donc une création divine et non une création humaine. Ce que Dieu avait temporairement séparé, Il l’a ensuite réuni. Jésus Lui-même nous décrit le résultat de cette union entre un homme et une femme aux yeux de Dieu. « Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas » (Matthieu 19:6). L’homme ne devait pas séparer ce que Dieu avait uni. Au lieu de divorcer, le couple devrait vivre une vie équilibrée ensemble dans leur cheminement vers le Royaume. Mais tout a été bouleversé dès le début et nous savons ce qui est finalement arrivé dans le Jardin d’Éden. Nos premiers parents ont choisi comme prix d’être infidèles à leur Créateur. Ce qu’ils ont été obligés d’apprendre par la suite, c’est que l’infidélité n’a pas de prix, elle n’a que des conséquences. Et les conséquences de cette tragédie épouvantable sont encore plus évidentes à l’époque où nous vivons.

Jésus connaissait très bien l’influence dominante de Satan sur la fragilité, la naïveté et la faiblesse humaines. Vivant Lui aussi dans la chair, Jésus savait pertinemment bien avec quelle facilité Satan pouvait brouiller les esprits. Car le but ultime du diable est d’exterminer toute la race humaine, croyant pouvoir ainsi contrer le plan de Dieu. Puisque Dieu a créé l’homme physique, avec toutes ses faiblesses, Jésus, vivant dans la chair en tant que simple homme, a littéralement vécu et expérimenté tout ce qu’un être humain pouvait vivre et ressentir en ce qui a trait à la tentation. Jésus savait qu’on peut juger le cœur et le caractère d’un homme par ses entreprises. Il savait aussi que le comportement de l’homme se révèle dans la tentation.

Nonobstant avec une seule merveilleuse exception ! Heureusement pour nous, Jésus, en tant que Parole de Dieu vivant dans la chair, ne pouvait pas être tenté par le péché. Alors : « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne » (Jacques 1:13). Alors, d’où nous vient la tentation ? Jacques nous donne la réponse : « Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché et le péché étant consommé, engendre la mort » (Jacques 1:13-14). Précisément le même truc que Satan a utilisé sur nos premiers parents.

Et cette séduction demeure toujours très efficace : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle [Satan] a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient par éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Jésus S’est humilié Lui-même, volontairement, au point de mourir sur la croix, comme le pire des brigands. Pas pour ses péchés, mais Il a été fait péché par Dieu, à notre place, pour expier tous les péchés de l’humanité. Il n’y a jamais eu de plus grand sacrifice que celui-ci dans l’univers entier. Jésus a parfaitement payé une dette qu’Il n’avait pas contractée, parce que nous avions contracté une dette que nous n’aurions jamais pu payer ! Jésus S’est donc donné fidèlement en rançon pour payer le salaire de nos péchés. « Car le salaire du péché, c’est la mort, mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

Quand une personne vient à comprendre cela, et qu’elle décide d’offrir librement et volontairement sa vie à Jésus en reconnaissance de ce que notre Sauveur a fait pour elle, elle se convertit à Christ. Dès qu’elle reçoit le don gratuit du Saint-Esprit, elle commence à ressentir, sans même s’en apercevoir et malgré elle, le besoin d’abandonner le style de vie qu’elle menait auparavant, pour commencer à marcher en nouveauté de vie, guidée par cette puissance divine qui vit maintenant en elle. J’espère que tous ceux qui lisent ceci reconnaissent que ce n’est pas une décision que l’on peut prendre à la légère, sous le coup de l’émotion durant une session d’évangélisation quelconque. N’oublions jamais que le Saint-Esprit est accordé par Dieu Lui-même après qu’Il ait sondé le cœur de la personne. La chose qui distinguait Jésus d’entre les autres êtres humains était la force qu’Il dégageait malgré Son humilité, et c’est justement le point que Paul voulait évoquer quand il nous a dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ » (Philippiens 2:5).

Avec le don du Saint-Esprit, le chrétien doit s’efforcer de penser comme Christ pense. Puisque Jésus était l’homme le plus équilibré qui ait foulé le sol de la terre, celui qui Lui appartient doit aussi avoir pour mission de devenir équilibré comme son Maître. Rappelons-nous que nous vivons toujours dans cette chair avec ses faiblesses et que nous sommes susceptibles de succomber à toutes sortes de tentations. Alors, je vous assure que devenir équilibré est toute une mission, car cet équilibre s’étend à tous les aspects de notre vie, et qu’il faudrait plusieurs messages pour tous les couvrir. Dans ce message-ci, nous allons mettre l’emphase sur celui de la spiritualité. Le dictionnaire définit l’équilibre spirituel comme étant le bon fonctionnement de l’activité mentale qui se manifeste chez l’individu par un comportement sain, sensé et en harmonie avec Dieu.

Mais qu’est-ce, au juste, que la vraie spiritualité ? Qui en a établi le critère ? Si cette vérité nous échappait, il serait fort possible que nous nous laissions entraîner dans une fausse spiritualité. Afin d’éviter d’être séduit, il faut absolument examiner les Saintes Écritures pour découvrir le standard de Christ dans ce domaine. D’abord, dans le monde religieux en général, la majorité des gens acceptent quatre critères pour établir ce qui constitue un bon comportement spirituel dans leurs assemblées. Il peut en exister plusieurs autres, mais nous allons nous concentrer sur ces quatre-là dans notre message.

  1. Le premier critère qui impressionne les fidèles a toujours été le langage charismatique utilisé par le prédicateur, souvent accompagné de grandes manifestations d’émotions.
  2. Le deuxième, c’est la semblance d’une connaissance approfondie des Écritures, manifestée régulièrement par la citation de plusieurs versets bibliques sans l’utilisation de la Bible. Cette capacité du prédicateur à citer continuellement des passages impressionne beaucoup les gens.
  3. Le troisième critère, c’est la foi que semble dégager le prédicateur pendant son sermon.
  4. Finalement le quatrième critère, c’est l’observation rigide des commandements.

Ces quatre critères sont intrinsèquement bons, mais il serait intéressant et profitable pour le chrétien de comparer chacun de ces comportements grâce à une évaluation fondée sur le standard dévoilé dans les Saintes Écritures. Alors, analysons chaque critère de cette façon populaire de fonctionner. Le premier critère cité plus haut est celui de l’utilisation du langage charismatique, souvent accompagné de beaucoup d’émotions et de démonstrations. D’une façon générale, pour le monde, la preuve la mieux acceptée d’une grande spiritualité semble être la manière dont les gens s’expriment. Armés de cette connaissance, certains ministres ont délibérément cultivé un langage à sonorité spirituelle. C’est un style d’expression tellement spécial que vous n’avez qu’à les écouter, même les yeux fermés, et vous serez convaincus que celui qui parle doit sûrement être un ministre du culte.

C’est d’ailleurs tellement vrai qu’on peut même reconnaître de quelle religion est le prédicateur. Il semble, en effet que chaque grande religion ait cultivé son propre style d’expression spirituelle : le prêtre catholique ne parle pas tout à fait comme le prédicateur baptiste ; le pasteur pentecôtiste démontre beaucoup plus d’émotions que le pasteur adventiste, etc. Ceux qui fréquentent les réunions croient sincèrement qu’un service manque de valeur spirituelle s’il n’est pas épicé d’une musique bruyante accompagnée de manifestations émotionnelles de la part des participants. Pour ce qui touche au sermon, les émotions du ministre jointes à un langage enflammé pouvant provoquer des cris « d’alléluia » venant de l’auditoire, est souvent mieux perçu et plus apprécié que le véritable contenu du message. Il faut que ça bouge dans la salle ! Vous n’avez qu’à assister à des réunions charismatiques de style gospel et observer ce qui se passe pour mieux comprendre de quoi l’on parle.

Certains individus ont une nature plus émotive que d’autres et c’est tout à fait normal. Cependant, la simple démonstration d’émotions fortes n’est pas nécessairement une preuve de spiritualité. Remarquez qu’elle pourrait bien l’être, mais les émotions peuvent aussi être générées artificiellement pour impressionner. Elle devient alors la contrefaçon d’un sentiment réel provenant d’un cœur honnête profondément touché. Jésus aussi avait des émotions, mais elles étaient sincères et utilisées pour glorifier le Père. Donc, la simple démonstration de sentiments devient l’expression extérieure de ce qu’une personne veut projeter. Néanmoins, Jésus a déclaré ceci : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:20). L’émotion sincère vient du cœur et elle est équilibrée. On la distingue facilement de la contrefaçon qui, elle, ne l’est pas du tout. En décrivant les divers éléments du fruit de l’Esprit, l’apôtre Paul a mentionné la tempérance (Galates 5:22). La tempérance est la faculté de pouvoir maîtriser nos émotions par la raison divine. Pas effacer ou chasser nos émotions, mais les maîtriser afin que nous n’en soyons pas esclaves et que nous ne soyons pas ballottés ça et là comme les flots de la mer agités par le vent (Jacques 1:6).

Le deuxième critère qui impressionne abondamment les gens, c’est la grande connaissance des Écritures. Dans les réunions, ces individus ne sont pas impressionnés par la musique, ni le déploiement des émotions, ni même les manifestations enflammées du prédicateur. Puisqu’ils possèdent une connaissance élaborée de la Bible dans leurs recherches personnelles, ils ne s’intéressent qu’au contenu du message. Ils étudient les sermons à la loupe dans l’espoir de coincer le prédicateur sur les passages bibliques qui sont plus difficiles à comprendre. En soi, l’intérêt envers les Écritures est tout à fait louable et la vérification dans la Parole des propos du prédicateur est un principe de base biblique. Toutefois, tout dépend de l’attitude avec laquelle on vérifie dans la Bible. Or, ces gens deviennent parfois victimes de leur propre interprétation des versets bibliques basée sur leurs théories personnelles concernant la signification des versets cités. Le danger qui réside ici, c’est que, lorsque leur opinion est formée, elle devient finale et irréversible. Vous connaissez le style : « Mon idée est faite, ne brouillez pas mon esprit avec des preuves. »

Dans le but d’étaler leur connaissance, ils adorent citer les Écritures pour engager les autres dans des discussions sans fin. Comme s’ils croyaient parvenir de cette manière plus rapidement au salut éternel ! Ce genre de comportement n’a rien de spirituel, car il est motivé par l’orgueil. La conversation entre deux chrétiens concernant des passages bibliques peut s’avérer très plaisante, mais l’obstination sur ces mêmes versets peut tout détruire. Ces individus semblent oublier que Jésus demande l’humilité de la part de Ses disciples ainsi que l’observance fidèle de Ses ordonnances. Ce que Jésus veut voir dans leur comportement, c’est une démonstration évidente des fruits que l’Esprit produit et non la glorification du soi. La valeur qui compte pour Christ, c’est l’attitude spirituelle et non l’attitude intellectuelle. Autrement dit, il ne faut pas confondre « vouloir rechercher la vérité » et « vouloir avoir raison » !

Le troisième critère qui impressionne amplement est celui de la foi qui semble se dégager d’une personne. Ces gens sont sauvés par la foi, point à la ligne ! Leurs versets bibliques favoris sont : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Produire des fruits poussés par l’Esprit ne les concerne vraiment pas. Ils parlent très peu de repentance ou de soumission aux lois de Dieu. Ils ont donné leur cœur à Jésus et continuent de vivre exactement comme ils vivaient avant leur conversion, car « ils ont la foi ». Or, la foi qui ne porte aucun fruit peut-elle être sincère et véritable ? Mais puisque Christ est mort pour leurs péchés, ils n’ont plus rien à faire, sauf attendre la mort pour ensuite monter au ciel. « Croyez au Seigneur Jésus » disent-ils, « et vous êtes sauvés. » Voilà leur seule condition au salut.

Dans leurs congrégations, les ministres vous diront : « Donnez votre main au pasteur et votre cœur à Jésus ». Quand vous demandez sérieusement à ces convertis ce qui s’est passé dans leur vie depuis ce temps, ils vous regardent avec des yeux qui indiquent clairement : « Je ne sais pas ». La foi doit produire des fruits chez le converti. Voilà pourquoi ces individus ne vous citeront jamais ceci : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Pourtant, ce verset suit immédiatement les deux qu’ils aiment tant citer.

Et pendant que ces gens attendent la mort pour monter au ciel, Jésus nous déclare ceci, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Le salaire que Jésus apportera lors de Son retour n’est pas basé sur la foi seulement, mais bien sur « les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions ». La foi doit produire des œuvres, sinon elle n’est que simple parole en l’air. L’apôtre Jacques nous dit clairement comment Dieu nous justifie : « Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. Car, comme le corps sans âme est mort, de même la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24-26).

Le salut est gratuit, car il nous vient par la grâce. Alors, personne ne peut gagner son salut par ses œuvres, puisque nous ne pouvons rien faire pour le mériter. Ce qui est néanmoins malheureux, c’est que trop de gens ont cru faussement que, puisque nous sommes sauvés par la grâce, le chrétien n’a plus rien à faire après sa conversion sauf attendre le retour de Christ. Ils ont pour argument que c’est Dieu, maintenant, qui Se charge de tout et qu’Il Se met à les conduire contre leur nature humaine. Car, lorsqu’on leur demande s’il peut y avoir risque qu’ils s’éloignent de Dieu, ils répondent que c’est impossible parce qu’ils sont sous la souveraineté suprême de Dieu qui les a prédestinés à être sauvés. Il les empêchera donc de s’éloigner de Lui. C’est ce que disent principalement les calvinistes qui ne croient pas au libre arbitre de l’homme.

Ces gens semblent oublier que Dieu n’a pas forcé Adam et Ève à manger ni de l’arbre de vie ni de l’arbre de connaissance du bien et du mal. Ils ont choisi volontairement et librement celui que Satan leur avait proposé. Il en est ainsi pour la rétribution que Christ apportera avec Lui lors de Son avènement dans la gloire. Il nous dit clairement que nous serons récompensés selon nos œuvres accomplies volontairement par amour pour Dieu. Les paraboles de Jésus sur les mines et les talents ne sont pas là simplement pour remplir de l’espace dans la Bible. Il ne faut pas se laisser impressionner par les « conversions » en série, faites sous le coup de l’émotion, dans les amphithéâtres, suite à une cérémonie bourrée de démonstrations, de « miracles » et de témoignages vibrants. Ces ministres vendent un salut à bon marché, superficiel, et dans lequel leur engagement personnel est trop souvent fondé sur les dons sollicités par la suite.

Le quatrième critère souvent évoqué est celui de la rigidité dans la justice. Au contraire des personnes croyant au critère précédent, chez ces gens, la spiritualité se manifeste par leur façon stricte d’observer leurs règles et commandements à la lettre. Et chaque groupe applique ses propres critères, ce qui peut provoquer les autres groupes. Ils possèdent quand même des qualités louables, car ces gens sont très scrupuleux, très ponctuels au travail et aux réunions, en apparence très honnêtes et d’une exactitude sans pareille. Toutes de belles qualités, mais si elles ne sont pas équilibrées, elles se transforment et se déforment parfois à l’extrême pour mieux se démarquer du monde ordinaire. Et ceux qui, par malheur, n’agissent pas comme eux, sont malencontreusement condamnés au feu de la géhenne. C’est le salut par les œuvres ! Comme si le sacrifice de Jésus-Christ n’était pas suffisant pour sauver !

Donc, on pourrait presque conclure que personne ne s’en sort sauvé. Nous n’avons qu’à observer le fonctionnement des différentes religions qui existent de par le monde aujourd’hui. La plupart de ces groupes affirment que si vous n’êtes pas un membre de leur religion alors vous irez en enfer. Comme il existe plusieurs milliers de dénominations religieuses, exprimant toutes cette même règle, et comme les gens n’appartiennent habituellement pas à plus d’une religion, nous pouvons alors projeter que toutes les âmes iront donc en enfer… Imaginez pendant un seul instant que Dieu a envoyé Son Fils unique pour sauver le monde, et Satan a réussi à séduire toutes ces religions pour qu’elles damnent sans scrupules tous ceux qui ne font pas partie de leurs congrégations. Et tout cela en brandissant leur Bible et en déclarant qu’EUX ne seront jamais séduits par Satan. Bravo et bienvenue dans le club des voilés !

Nous avons souvent tendance à croire que cette sorte d’attitude est toute récente. Désolé, mais Satan l’avait déjà introduite dans les congrégations, dès les débuts de l’Église, pour tenter de détruire certains chrétiens. Paul nous exhorte à éviter un tel comportement. « Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5:26). Certains se vantent de leur proéminente assistance aux réunions comme étant une preuve évidente de leur richesse spirituelle. Le nombre de membres dans une église ne confirme pas toujours sa valeur. Pour Dieu, ce n’est pas le nombre abondant de brebis dans une assemblée qui prime, mais c’est l’excellence de l’enseignement de la Parole de Dieu qui constitue la véritable richesse d’une assemblée.

À la congrégation de Rome, Paul, en parlant de ces gens, a déclaré ceci : « Car je leur rends ce témoignage qu’ils ont du zèle pour Dieu ; mais un zèle sans connaissance ; car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:2-3). Il y a une énorme différence entre la justice des hommes fondée sur la lettre de la loi et la justice de Dieu fondée sur l’amour. Notez les actions de ceux qui établissent leur propre justice et vous remarquerez que leur comportement est orienté vers la glorification de soi. Alors, ces gens passent complètement à côté de l’amour divin et, par le fait même, à côté de Christ. C’est précisément ce que Paul leur déclare au verset 4 : « Car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tout croyant. » Jésus dans la chair était la personnification même de cette loi d’amour pour justifier tous ceux qui Lui appartiennent.

Regardons maintenant les standards de Dieu en ce qui a trait à la spiritualité. Afin de mieux comprendre, Dieu nous déclare ceci par la bouche de Paul : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ » (Philippiens 2:5). Mais comment peut-on penser comme Christ pense ? Aux Laodicéens, Jésus déclare : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20). Cette déclaration de notre Sauveur est beaucoup plus profonde qu’elle n’y paraît, car, par Son Esprit, Jésus peut entrer littéralement chez nous et vivre en nous. Ce n’est qu’au moment où nous nous soumettons à Lui qu’Il peut guider nos pensées. Sinon, nous demeurons seuls et vulnérables. C’est ce qui est arrivé à cette congrégation de Laodicée.

C’est d’ailleurs ce que Paul nous explique clairement dans Romains 8:9 : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Paul va jusqu’à déclarer que si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, il ne Lui appartient pas. Donc, cet individu ne peut même pas se déclarer chrétien. Je regrette si cela offusque certaines personnes, mais ce ne sont pas mes paroles, elles sont de Paul. Ici, on est rendu loin de ceux qui prêchent : « Donne ton cœur à Jésus et Lui S’occupera de tout afin que tu puisses vivre comme avant. » Mais si l’Esprit de Christ vit en nous, nous ne devrions plus penser comme nous pensions lorsque nous étions guidés par la chair seulement.

Quand Dieu nous a placés dans Sa famille en nous donnant à Jésus, Il nous a pris tels que nous étions, pleins de tous les défauts que la chair peut produire. Mais dès notre conversion, nous devons cesser de vivre dans cet état et marcher plutôt en nouveauté de vie, car Son but est de nous rendre semblables à Christ. Cela n’est pas une réformation de l’individu, mais une nette transformation, qui requiert un véritable miracle. Et ce miracle n’arrive que par l’acte de foi de celui qui le recherche. Alors, quand une personne se convertit sincèrement, en passant par la repentance et le baptême, Jésus S’engage à accomplir ce travail miraculeux en vivant en nous par Son Esprit. Donc, l’Esprit de Christ vient se joindre à l’esprit du converti. Mais Son travail ne peut pas se faire si l’individu Lui résiste. Il faut absolument que l’individu se soumette au processus.

Une personne profondément convertie accepte donc la correction de Dieu au travers de Sa Parole. Elle cesse de toujours vouloir n’agir que selon sa propre volonté en acceptant plutôt de suivre le cheminement établi par Jésus. Elle se laisse guider par la Parole de Dieu sans résister. Et au lieu d’utiliser les Écritures pour essayer de piéger les autres, elle les utilise d’abord avec une bonne attitude pour se corriger elle-même. Le vrai converti veut apprendre, afin de savoir ce à quoi Christ S’attend de lui. Il commence à développer l’amour divin envers les autres, au point de pouvoir prier même pour ses ennemis. La sympathie, la gentillesse et la patience à l’égard du prochain s’installent lentement et commencent à lui faire mieux comprendre les faiblesses des autres. Le converti s’efforce alors de supporter et d’aider ceux qui ont des problèmes et ce, avec beaucoup de douceur et de compassion.

Sermonner, ridiculiser, écraser ou juger ne devraient plus faire partie de son comportement, car c’est le non converti qui agit ainsi. La spiritualité véritable consiste à réaliser que, lors de notre conversion, nous avons été crucifiés avec Christ. Paul nous l’explique très bien quand il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Quand nous saisissons cela, il nous devient plus facile de comprendre comment nous pouvons aussi avoir la pensée de Jésus en nous ! C’est une pensée de force, d’amour et de sagesse que nous n’avons aucun droit de trahir.

Jésus n’est pas impressionné par des réunions où il y a toutes sortes de démonstrations émotionnelles bruyantes frôlant l’hallucination, de parler en langues, de fou rire saint, de se rouler par terre sous l’influence d’un esprit ou la méditation transcendantale. Jésus ne Se plaît pas dans les sermons à l’emporte-pièce où le ministre est plus intéressé à ne prêcher que ce que les gens veulent bien entendre, ni dans ces démonstrations oratoires qui exaltent le prédicateur plutôt que d’instruire les brebis dans la vérité. Déjà, au premier siècle, Paul a trouvé bon de nous mettre en garde contre de tels pasteurs. « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront pas la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leur convoitise, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Regardez autour de vous ! Les églises sont envahies par de tels pasteurs où l’on fabule autour de fausses doctrines, et ceux qui recherchent ce genre de « vérité » sont comblés à souhait.

Pour s’attirer des fidèles, ces « docteurs » vous prêcheront n’importe quoi, même un salut sans effort, en autant que vos contributions abondent. Se tromper parfois en enseignant est humain, mais vouloir persister dans le mensonge quand on connaît la vérité est diabolique, car, poussés par l’orgueil, ces gens ne consentent jamais à admettre leur erreur. Pourtant, ils prêchent l’humilité à pleins poumons dans leurs congrégations à leurs fidèles. Néanmoins ils devraient servir d’exemple aux brebis qui les suivent. Ici, le danger, c’est qu’après un certain temps, le mensonge a un effet bizarre sur celui qui le répand. C’est qu’on ne sent plus qu’on est menteur quand on a l’habitude de l’être. Alors, pour ces pasteurs, même le mensonge devient hypothétiquement vérité. Non seulement mentent-ils aux autres, mais ils se mentent à eux-mêmes. « Donnez votre petit cœur à Jésus et vous pourrez continuer à vivre dans le péché, car la grâce efface continuellement » n’est pas biblique !

Certains « érudits » avaient déjà commencé à répandre cette erreur dans la congrégation de Rome dès le premier siècle et Paul n’a sûrement pas tardé à intervenir rapidement. Dans Romains 6:1-2, Paul leur dit : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? » C’est une contrefaçon satanique et qui est même prêchée sur Internet, pour ceux qui sont friands de ce genre de « bonne nouvelle ». Il y a énormément de choses sur Internet, mais tout n’est pas utile. Le danger, toujours croissant, c’est que la personne qui n’est pas versée dans les Écritures risque d’être ainsi exposée à avaler toutes sortes d’enseignements, croyant sincèrement que, si ça se trouve sur Internet, ça doit sûrement être vrai. Ce n’est toutefois pas ce que la Parole de Dieu nous enseigne.

L’avènement de Jésus se fera dans la confusion humaine totale. Voici ce que notre Seigneur nous a déclaré, dans Luc 21:34-35 : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. » Vraiment intéressant ! De nos jours, la connaissance augmente à un rythme effarant. Est-ce une pure coïncidence que l’on tente de mettre toute cette connaissance sur Internet ? Net, en anglais, signifie « filet ». Sans oublier le www (World Wide Web) ou « un filet qui couvre la terre entière ». Sommes-nous en train de vivre l’accomplissement de cette prophétie de Jésus ? Or, l’importance de vérifier toute chose par les Écritures devient d’autant plus obligatoire et nécessaire aujourd’hui que jamais auparavant.

Les Saintes Écritures sont néanmoins là, disponibles à tous ceux qui veulent les sonder. Dieu n’est pas un Dieu de désordre et de confusion, mais un Dieu de paix avec qui tout doit se faire avec bienséance. Le fruit qui identifie l’équilibre spirituel chez le chrétien est celui de l’amour. L’apôtre Paul nous l’explique clairement dans Galates 5:22 : « Mais le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Donc, le Saint-Esprit en nous est tout simplement cette loi d’amour transformée individuellement et en action dans nos activités quotidiennes. Les assemblées gérées par les émotions où la rigidité dans la justice humaine prime d’abord, et où la connaissance biblique est étalée dans la glorification de soi, équivaut à un airain qui résonne ou une cymbale qui retentit pour attirer l’attention.

Reportons-nous maintenant dans 1 Corinthiens 13:4-7 où nous pouvons lire ce que la charité ou l’amour produit chez le chrétien converti : « La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout ». Ce sont des versets sur lesquels il nous faut méditer régulièrement, car ils nous aident à examiner notre propre progression vers le Royaume. Une façon efficace de nous tester serait de substituer notre nom à chaque endroit où apparaît le mot charité.

« La charité est patiente. » Suis-je patient ? Si non, alors pourquoi ? Que dois-je changer afin de devenir plus patient ? Et c’est ainsi que nous devrions nous interroger par la suite sur la bonté, l’envie, la vantardise, l’orgueil, la malhonnêteté, l’égoïsme, l’aigrissement ou l’amertume envers les autres, les pensées négatives, l’incapacité à supporter ou à endurer la moindre contrariété, et cette incrédulité qui pourrait nous amener à perdre toute espérance dans le merveilleux Royaume qui nous est réservé. C’est une des plus belles études bibliques qu’un chrétien puisse faire pour améliorer son comportement, car l’amour dont il est question ici produit en nous une paix profonde que personne ne peut nous enlever.

Même après notre conversion, il existe deux natures en chacun de nous. D’abord, il y a la nature charnelle dont nous avons hérité de nos premiers parents. Au lieu de laisser Dieu les instruire dans ce qui est bien et ce qui est mal, Adam et Ève ont préféré se croire déjà devenus comme des dieux pour décider eux-mêmes ce qui est bien ou mal. Cette décision produisit en eux une condition qui les éloigna de Dieu, en s’attachant seulement aux plaisirs que la chair produit. Pour Dieu, cette attitude pouvait leur être catastrophique, « Parce que l’affection, [dans le sens d’amour] de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). Donc, laissés à nous-mêmes, il nous est impossible de plaire à Dieu, car la nature charnelle est en rébellion contre Dieu, et par conséquent est la cause principale de discorde entre les êtres humains.

Heureusement, toutefois, il existe aussi une nature divine que Dieu nous accorde, lors de notre conversion, par Son Esprit qui vient se joindre à notre esprit. Cette nature nous guide à vouloir obéir à Dieu et à chercher à répandre la paix autour de nous. Ce processus n’est pas instantané, mais la puissance du Saint-Esprit prend de l’ampleur dans notre comportement pour nous amener éventuellement à dominer notre nature charnelle. Ces deux natures sont constamment en conflit et, en certaines occasions, le converti peut s’avérer davantage une cause de discorde que de paix. Mais avec l’Esprit de Christ en nous, il est possible de vaincre cette nature charnelle en la remplaçant lentement, mais sûrement, par la nature divine qui nous dirigera vers la perfection, un jour.

Laissons Paul nous décrire ce combat perpétuel entre les deux natures dans Romains 7:14-25 « En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce fardeau de mort ? [Notez maintenant qui seul peut le faire.] Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Voilà la seule solution possible !

C’est d’ailleurs ce que Jésus nous dit dans Matthieu 5:48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Notez que Jésus ne nous dit pas : « Vous êtes parfaits, » mais plutôt « Soyez ou devenez parfaits, » ce qui implique un processus persévérant vers un but ultime en bout de ligne. C’est ce que Jésus est en train de créer délicatement en nous, puisque nous ne serons jamais parfaits dans cette chair. Mais à la résurrection, notre corps glorieux ne revêtira que la nature divine à 100 % et la nature charnelle disparaîtra complètement. Ceux qui ont vraiment saisi ce désir de procurer la paix dans leur entourage de leur vivant, sont assurés de recevoir une promesse extraordinaire prophétisée par Jésus Lui-même qui nous dit : « Heureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu » (Matthieu 5:9).

Plus le converti grandit dans l’amour, plus ce fruit de paix paraît aussi dans son comportement quotidien. Alors, la conversion n’est pas un statut fixe chez le chrétien, mais plutôt un processus de développement continuel qui s’échelonne sur la balance de sa vie. Voilà pourquoi, à plusieurs reprises, Jésus nous exhorte à persévérer jusqu’à la fin. Nous savons que le salut est un don gratuit de Dieu. Sachons aussi que le salut est quelque chose que Dieu a très à cœur et qu’Il ne le sème pas de gauche à droite, sans discernement à n’importe qui, comme certaines religions voudraient nous le faire croire. Il s’agit de quelque chose que le chrétien se doit de chérir comme une pierre précieuse d’une très grande valeur. Ce que la majorité des gens ne comprennent pas, c’est qu’ayant reçu le Saint-Esprit, nous ne pouvons plus continuer à vivre comme nous vivions auparavant. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

Présentement, Dieu ne travaille qu’avec Ses prémices seulement, en qui Il a vu la possibilité de développer Son caractère maintenant, afin qu’ils deviennent les Élus de Son Gouvernement à venir. Dieu les prépare à instruire les autres êtres humains quand le moment sera propice pour eux de rechercher la vérité, et ce, lorsque Satan n’y sera plus. L’amour de Dieu est sans limite. Et remarquez que Dieu le fait actuellement dans un monde où Satan est toujours le « dieu de ce siècle », et où il est encore très actif à séduire le monde entier. Dieu le fait également pour prouver, sans l’ombre d’un doute, que Sa toute-puissance vaincra la sagesse de ce monde retenu captif dans l’erreur. Quelle sera alors l’excuse des gens pour ne pas se convertir à Christ, lorsque la puissance de Satan sera complètement anéantie ? Je crois sincèrement que, lorsque Jésus sera assis sur Son grand trône blanc de miséricorde, la majorité acceptera Son sacrifice de rédemption pour leurs péchés.

Donc, la profondeur de notre conversion en tant que prémices et futurs dirigeants est primordiale pour Jésus. On peut alors se demander si quelqu’un peut être plus converti qu’un autre ? Absolument ! La profondeur de la conversion se reflète dans les œuvres de la foi de chacun. En parlant de Son retour, Jésus nous dit ceci, dans Apocalypse 22:12 : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Ce sont ces œuvres de la foi que Christ va récompenser lors de Son retour. Jésus nous donne un exemple concluant dans Sa parabole de Luc 19:16-19 : « Et le premier se présente et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes. »

Il en est ainsi pour la paix universelle que Jésus viendra établir sur cette terre où toute guerre sera absente de manière continuelle. Quelqu’un a un jour déclaré : « Si tu veux la paix, prépare la guerre. » Quelle stupidité, puisque cette sorte de paix n’est qu’un intervalle entre deux guerres ! Pour avoir la paix, il faut préparer la paix ! Il faut absolument vivre la paix maintenant, avant de pouvoir l’enseigner plus tard. C’est un mode de vie sur lequel il faut travailler continuellement chaque jour de notre vie. Peut-on être « plus sauvé » qu’un autre ? Non ! Le salut est un don gratuit de Dieu, alors, nous n’avons aucun contrôle là-dessus. Le salut appartient à Dieu en exclusivité. Voilà pourquoi les Écritures nous disent que ceux qui refuseront de se convertir durant cette période de jugement ne seront tout simplement pas inscrits dans le Livre de Vie qui sera pourtant ouvert pour les accueillir. Allons voir une description de cette deuxième résurrection qui aura lieu mille ans après la première résurrection des Élus du Royaume.

Apocalypse 20:11-12 : « Puis, je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Les livres qui seront ouverts en même temps que le livre de vie ne pourront pas être autre chose que les 66 livres qui constituent le canon de la Bible. Tous ces ressuscités seront enfin instruits dans la vérité selon la Bible par des Élus préparés spécialement pour ce travail. Fini les milliers de religions se disant de Dieu et toutes en contradiction les unes avec les autres à cause de la séduction aveuglante du « dieu de ce siècle ».

Ce qui est difficile à croire, c’est que, malgré cette possibilité de se faire instruire dans la vérité divine, certains demeureront rebelles jusqu’à la toute fin et, par conséquent, ne seront pas inscrits dans le livre de vie. Ces gens ne resteront pas vivants à brûler durant l’éternité dans le feu de la géhenne. Quelle contrefaçon satanique de ce que la Parole de Dieu nous déclare ! « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:14-15). Voilà le sort véritable des rebelles : une seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible. Ils seront brûlés comme du chaume, devenus cendre, comme s’ils n’avaient jamais existé.

Donc, le salut doit produire chez le chrétien le désir continuel de développer les fruits de l’Esprit. Paul appelle cela travailler à son salut. C’est d’ailleurs ce qu’il nous déclare dans Philippiens 2:12 : «  Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement. » Mais comment pourrions-nous faire ce travail de nous-mêmes ? La bonne nouvelle, c’est que cette puissance nous vient d’ailleurs. « Car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire selon Son plaisir » (v. 13). Nous n’avons pas à tenter d’impressionner qui que ce soit. Notre comportement devrait être spontané, plein de reconnaissance, sachant que cette force nous vient de Celui qui nous a donné ce salut gratuitement ainsi que le pouvoir de nous rendre jusqu’au Royaume.

Quand nous saisissons la profondeur de cette exhortation de Paul, la déclaration suivante de sa part devient plus facile à accepter : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:14-15). Il existe un cantique que bon nombre d’entre nous avons déjà chanté à plusieurs reprises et qui dit : « Qu’il y ait paix sur la terre, mais qu’elle puisse commencer par moi ». La véritable mission de chaque futur élu doit être de vivre cette paix maintenant. D’abord dans nos familles, entre époux et avec les enfants. Ensuite avec nos parents ainsi que nos frères et sœurs. Et finalement, d’une façon individuelle avec tous ceux avec qui nous entrons en contact dans nos activités quotidiennes.

Ne perdons jamais de vue les paroles de Pierre : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:17). Dieu ne juge pas le monde présentement, car ce jugement viendra par Christ, lors de Son retour pour établir Son gouvernement mondial et ensuite lors de la deuxième résurrection. Par contre, le jugement repose présentement sur les élus de ce Royaume ! Donc, si nous sommes jugés maintenant, notre désir constant devrait se concentrer sur l’obéissance à Christ en vivant aussi cette paix intérieure que nous allons enseigner aux nations sur lesquelles nous régnerons.

Pour Jésus, la paix intérieure chez les Siens est la marque évidente qui identifie le chrétien équilibré dans sa spiritualité. C’est cette puissance en nous, qui nous permet aussi de vivre au milieu de cette génération confuse qui se dirige, sans le réaliser, vers sa propre destruction. Elle vous donnera également la force de poursuivre votre cheminement : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie » (Philippiens 2:15). C’était cette puissance qui poussait Paul à travailler sans cesse malgré son infirmité que Dieu aurait pu guérir, mais a refusé.

Paul nous en donne un compte-rendu dans 2 Corinthiens 12:7-10 : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ, car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Le courage de Paul, même à l’approche de sa propre mort par le martyre, et ce qui l’empêchait de se démoraliser dans sa mission se résument dans ses propres mots. Il le faisait « en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. Et si même je sers d’aspersion sur le sacrifice et le ministère de votre foi, j’en ai de la joie, et je m’en réjouis avec vous tous » (Philippiens 2:16-17). Nous devrions également nous réjouir avec Paul, puisque, étant des flambeaux dans le monde, nous portons en nous l’espoir de la parole de vie pour ces futurs convertis. Nous ne vivons pas dans les illusions, mais dans l’espérance absolue de ce que la Parole de Dieu nous promet. C’est la seule Parole qui mène à l’immortalité ! Voilà ce que je souhaite à chacun de vous qui lisez ce message.




D.052 – Pourquoi vouloir devenir un chrétien ?

 

Par Joseph Sakala

Le monde soi-disant chrétien est présentement aux prises avec une crise de spiritualité. Cette crise est de plus en plus évidente aux Etats-Unis et au Canada où presque 80 % des citoyens s’identifient pourtant comme étant chrétiens. Cependant, le problème ne se limite pas à l’Amérique du Nord, il s’étend à toutes les nations et à toutes les cultures. En Europe, bon nombre de personnes doutent de l’existence même de Dieu. Les athées la nient complètement. De plus, ceux qui prétendent croire que Dieu existe semblent avoir énormément de difficulté à croire ce que DIEU dit.

Quand surviennent les moments difficiles, la majorité des gens ont plus confiance en eux-mêmes qu’en Dieu pour résoudre leurs problèmes. Et lorsque ça va vraiment mal, ils vont jusqu’à accuser Dieu de les avoir abandonnés. Comme si Dieu prenait plaisir à abandonner qui que ce soit. Prenons, comme exemple, la question de l’éducation des enfants. A ce que je sache, personne n’est parfait en ce domaine, car il n’existe aucun cours nous garantissant de devenir des parents parfaits. Dans les Proverbes, cependant, nous voyons plusieurs références disant comment s’y prendre pour encadrer les enfants afin de mieux les élever.

Voici ce que Dieu nous dit par la bouche de Salomon, dans Proverbes 20:11 : « L’enfant fait déjà connaître par ses ACTIONS, si sa conduite sera pure et droite ». C’est que, dès sa plus tendre enfance, les actions de l’enfant devraient servir de guide aux parents à savoir comment s’y prendre afin de mieux l’encadrer en lui fixant des paramètres tout au long de sa croissance. On peut avoir DIX enfants et il n’y en aura pas deux pareils. Chacun aura SON caractère et sa personnalité. Et, parce qu’ils sont tous différents, on ne peut pas les élever de la même façon. Dans Proverbes 22:15, il est écrit : « La folie [aussi] est attachée au cœur de l’enfant ; mais la verge du châtiment l’éloignera de lui. »

Si, dans son comportement, l’enfant démontre qu’il est doux, la correction peut simplement se résumer à lui expliquer les choses à corriger dans ses agissements. Avec ceux qui sont plus agités, les moyens utilisés seront différents, mais ne devraient pas être violents. L’enfant a besoin d’être aimé, instruit et encadré. « Instruis le jeune enfant selon la voie qu’il doit suivre ; lors même qu’il sera devenu vieux, il ne s’en éloignera point » (Proverbes 22:6).

Malheureusement, le Dr Benjamin Spock, pédiatre très reconnu, n’était pas d’accord avec cette instruction biblique. Il a écrit deux livres dont l’impact fut mondial. Un avait pour titre Baby and Child Care (Soin du bébé et de l’enfant), l’autre All You Need Is Love (L’amour est tout ce dont vous avez besoin). Tout ce qui était nécessaire aux parents, c’était de démontrer beaucoup d’amour. Ne jamais corriger un enfant, disait-il, car ceci pourrait le brimer dans son développement et serait la cause de tous ses malheurs pour le reste de sa vie. L’encadrement, selon le docteur Spock, nuit à l’épanouissement naturel de l’enfant. « Raisonnez-le, » disait-il, « aimez-le et laissez-le faire tout seul ».

Ses deux bouquins se sont vendus à quelques 50 millions d’exemplaires à travers le monde et sont devenus de véritables bibles pour des millions de parents sur la meilleure façon d’élever leurs enfants. Le temps nous a révélé le résultat d’un tel enseignement. Il a été accusé d’être l’outil principal qui a causé les malheurs de millions d’enfants dans le monde, durant les années où la génération « hippy » a dominé la scène avec sa rébellion ouverte contre le système en place. Trente années plus tard, le Dr Spock a eu la gentillesse d’admettre qu’il s’était trompé.

Si cet homme avait été proche de Dieu, il aurait pu s’instruire par DEUX petits versets qui auraient pu éviter ce désastre. « La verge et la répréhension donnent la sagesse ; mais l’enfant livré à lui-même fait honte à sa mère [et à son père] » (Proverbes 29:15). Et, au verset 17 : « Corrige ton enfant, et il te donnera du repos, et il fera la joie de ton âme ». Le Dr Spock a prêché justement le contraire. Mais cet homme a-t-il mis sa théorie et son enseignement en pratique, dans sa propre famille ? Absolument pas !

Ses deux fils, John et Mike, ont déclaré ceci dans le quotidien La Presse du 16 août 1997, au sujet de leur fameux père. « Il était lui-même incapable d’élever ses propres enfants. Contrairement à ce qu’il prônait dans ses ouvrages, il ne nous a jamais embrassés, était très dur avec nous, mais il insistait toujours pour que nous donnions l’impression d’être parfaitement heureux. C’était très important pour lui de paraître, aux yeux du monde, comme le père le plus compréhensif qui soit, ce qui rendait la vie intenable à la maison. » Le Dr Spock fut marié deux fois et, outre ses deux fils, tenta d’élever une belle-fille qui a aujourd’hui 30 ans (en 1997) et qui, selon John, 52 ans, et Mike, 63 ans (en 1997), n’a jamais pu le supporter.

Cet homme a pourtant conseillé des dizaines de millions de parents sur la façon d’élever LEURS enfants. Utilisant une façade censément chrétienne et basée sur le mot amour, il s’est servi de son doctorat en pédiatrie pour réussir sa séduction et devenir millionnaire. Je ne sais pas si cet homme était croyant. Mais il y a croire en Dieu, c’est-à-dire, que Dieu existe, et croire en Dieu, c’est-à-dire, croire ce que Dieu DIT. Pas du tout la même chose ! A force de se faire attraper par des personnages sans scrupules, de plus en plus de gens se méfient de tout et de rien. Certains doutent même que Dieu existe.

Selon un récent sondage, même pas la moitié des gens ne croient que la FOI pourrait les faire passer au travers d’une épreuve difficile. Pourtant 80 % de ces individus se déclarent religieux. Alors il ne faut pas être surpris de les voir abandonner leurs églises, ou même de déclarer : « Ça donne quoi être chrétien ? » Mais ces gens ressentent le besoin d’exprimer leur foi. C’est que ces personnes vivent des étapes difficiles et cherchent une oasis de paix pour leur âme meurtrie. Leur vie est malheureuse, pleine de désappointements, et elles luttent pour survivre. Étant aux prises avec l’adversité, ces gens se tournent vers la psychiatrie pour exprimer le besoin de régler leurs problèmes, soit au niveau du mariage, du travail, de l’argent, ou de la santé mentale.

Tous cherchent des réponses, afin de retrouver l’espérance et un sens à la vie. Il n’est donc pas surprenant de voir plusieurs dénominations religieuses mettre l’emphase sur l’aide à la communauté, en formant ce qu’on appelle des groupes de support. Tout ceci est beau, même louable, sauf qu’il y a un danger potentiel ici. Aider et supporter ceux qui sont dans le besoin est très bien, mais si ce n’est pas contrôlé, on peut facilement créer une zone de confort où l’individu cesse de fournir son propre effort pour s’en sortir. Le danger, c’est qu’il commence à prendre pour acquis, et comme un dû, ce qui devait initialement être de l’aide temporaire.

Prenons comme exemple les groupes de co-dépendance. La co-dépendance est ce concept que les traumatismes vécus durant l’enfance, surtout dans les familles ayant des problèmes de fonctionnement, refont surface chez l’individu, plus tard, sous la forme d’un comportement négatif. Donc, si je suis négatif, adonné au jeu, ivrogne, batteur de femme, adultère, fraudeur ou paresseux, ce n’est PAS de MA faute. Blâmons la famille. Les critiques de CE concept soulignent avec raison qu’aucune famille ne peut rencontrer les standards impossibles établis par ces groupes de co-dépendance. C’est l’évidence même, car chaque famille a ses problèmes. Tout ce que ces groupes font, c’est de permettre à l’individu d’éviter la responsabilité personnelle de ses agissements parfois bizarres.

Si l’individu demeure dans l’attitude où il se définit comme étant continuellement la pauvre victime endommagée et blessée, il n’en guérira JAMAIS. La solution commence à se manifester quand la personne accepte d’assumer ses responsabilités, en réalisant que   ses erreurs sont là comme quelque chose qu’elle doit changer et corriger, afin d’arriver à une maturité émotionnelle équilibrée. Car si cette tendance n’est pas contrôlée, elle pourrait dégénérer en crise majeure dans les années à venir.

Cette attitude détruit progressivement aussi le côté spirituel d’une personne. Et les chrétiens n’en sont pas exempts. Les gens qui s’imaginent que tout leur est dû ne demandent plus à Dieu de leur venir en aide. Ils LUI disent plutôt : « Qu’est-ce que tu vas faire pour moi tout de suite ? » Ils commencent à considérer Dieu comme une espèce d’animateur de certains programmes télévisés où on peut gagner une foule de choses avec un minimum d’effort. Il est évident que Dieu souhaite que nous soyons prospères et en santé, mais on ne peut pas commencer à Lui proposer des « marchés » qui sont bourrés de concessions et d’avantages spéciaux.

La nature humaine est manipulatrice. Ceci me rappelle une histoire où un homme aurait vu Dieu dans un songe. L’homme Lui demande : « Seigneur, c’est quoi pour TOI un million d’années ? » Dieu lui répond : « Pour Moi, c’est comme une seconde. » L’homme poursuit : « Seigneur, c’est quoi pour TOI un million de dollars ? » Dieu lui répond : « C’est comme un sou pour toi. » L’homme Lui demande : « Seigneur, me donnerais-tu un de Tes SOUS ? » Et Dieu de répondre : « Certainement, mais donne-moi une SECONDE pour y penser. » Notre relation avec Dieu ne devrait jamais ressembler à certaines réunions de style « Club Social », juste pour accommoder ceux qui s’ennuient. Remarquez que Dieu pourrait utiliser cette occasion précise pour nous appeler, alors que nous avons vraiment besoin de nous tourner vers LUI.

Jésus a fondé Son Église pour une raison spécifique. Elle doit servir à instruire et à nourrir spirituellement tous ceux que Dieu veut bien préparer comme prémices pour devenir un jour les Élus dans le Gouvernement que Jésus viendra établir sur cette terre. Et il faut vraiment être converti pour y demeurer. Car la FOI ne peut pas être dépouillée de sa dimension spirituelle. Dieu ne peut pas être réduit à une espèce de milliardaire qui n’a rien d’autre à faire que de combler notre liste de demandes et de désirs. Si nous croyons que Dieu est obligé de nous garantir une santé parfaite, accompagnée de richesses, pour Se mériter notre fidélité et notre amour, nous risquons d’être drôlement désappointés.

Supposons un instant que notre fidélité à Jésus ne nous a rien apporté de plus que notre voisin qui ne veut rien savoir de Dieu. Allons un peu plus loin. Non seulement nous n’avons pas reçu les bénédictions matérielles que nous croyions recevoir, mais, en plus, nous avons perdu notre emploi et nous sommes en difficulté financière. Et, pendant tout ce temps, Dieu n’a donné aucun signe de vie pour nous sortir de cette période de désespoir, alors que nous souffrons en silence. En d’autres mots, notre expérience dans la vie chrétienne est à son plus bas niveau.

Est-ce que ceci veut dire que la vie chrétienne n’a pas fonctionné pour nous ? Pas du tout ! C’est précisément dans de telles circonstances que la VRAIE conversion se manifeste. Ce qui normalement découragerait le commun des mortels, ne fait que recharger la batterie spirituelle du vrai chrétien(ne). Aucun de nous, au baptême, n’a reçu de Dieu une promesse absolue que l’on aurait toujours une bonne santé, que tous nos enfants se convertiraient, que l’on déborderait de prospérité, et que l’on ne serait continuellement entouré que de personnes gentilles et aimables.

Dieu promet, cependant, de donner à chacun de Ses enfants ce dont il a besoin. Il peut décider de nous combler de certains bienfaits que nous désirons aussi. Pas nécessairement au moment où NOUS voulons les avoir, mais plutôt quand LUI décide de nous les accorder. Et quand nous sommes ainsi bénis, nous devons Lui rendre gloire en Le remerciant pour ces bénédictions. La reconnaissance devrait être une vertu automatique chez le chrétien(ne), parce que Dieu est fidèle à Lui-même et ne nous abandonnera jamais. Dans Psaumes 37:25, le roi David a été inspiré d’écrire ceci : « J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain ».

Jésus aussi nous a fait cette promesse extraordinaire : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et NUL ne les RAVIRA de ma main » (Jean 10:28). Notre fidélité à Christ nous assure une protection qu’aucune compagnie d’assurance ne peut égaler. Notre assurance n’est pas seulement spirituelle, mais elle est physique aussi, dans nos problèmes à caractère émotionnel. Allons voir la belle promesse que Dieu nous a faite dans Psaumes 37:24 : « S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main ». Dieu Lui-même vient nous tendre SA main dans ces moments difficiles.

Rappelons-nous, toutefois, que la vie chrétienne ne se résume pas à vivre dans la prospérité. Jésus nous a dit de rechercher d’abord le Royaume de Dieu, et que tout le reste nous serait donné par surcroît. La condition physique de notre vie ne confirme pas la profondeur de notre foi. On ne peut pas associer prospérité avec beaucoup de foi, ni pauvreté avec peu de foi. La prospérité est matérielle, tandis que la foi est spirituelle, donc on ne peut pas faire un lien entre les deux. Les gens très riches ont tendance à être beaucoup plus près de leurs affaires que de Dieu, car leur préoccupation première est trop souvent de doubler leur fortune.

La pauvreté, par contre, n’est pas garante d’une grande foi. La pauvreté extrême pourrait même écraser une personne au point de nuire à sa croissance spirituelle. Le chrétien doit  toujours rechercher l’équilibre dans tout ce qu’il espère de Dieu. Dans Proverbes 30:8, nous lisons ceci : « Éloigne de moi la vanité et la parole de mensonge. Ne me donne ni pauvreté ni richesses ; nourris-moi du pain de mon ordinaire ». En d’autres mots, que Dieu nous bénisse de façon à ce que nous ayons au moins un peu de confort dans notre vie, mais pas trop. Pour quelle raison ? La réponse se trouve au verset 9 : « De peur que dans l’abondance je ne te renie, et que je dise : Qui est l’Éternel ? De peur aussi que dans la pauvreté je ne dérobe, et que je ne prenne en vain le nom de mon Dieu. »

Voilà le danger. Rares sont les personnes qui cherchent Dieu quand tout fonctionne à la perfection. Mais l’autre extrême n’est pas mieux. Alors, il faut Lui demander de ne pas nous laisser dans la pauvreté, de peur que nous soyons tentés de dérober pour ensuite accuser Dieu de nous avoir abandonnés en nous plaçant dans cette situation. Certains chrétiens semblent recevoir très peu de ce que nous appelons les bonnes choses de la vie. Ils comptent continuellement leurs sous parce qu’ils n’arrivent pas à boucler leur budget. D’autres sont souvent ridiculisés au travail à cause de leurs convictions.

Dans certains milieux, si vous n’êtes pas catholique, vous faites partie d’une secte comme si eux étaient les seuls à croire en Dieu. Parfois la seule consolation du chrétien réside dans sa méditation personnelle qui lui procure la paix intérieure par sa foi en Jésus. Le Nouveau Testament est un véritable témoignage et un compte-rendu détaillé de chrétiens faisant constamment face aux problèmes à cause de leur foi. Nous voyons d’abord les difficultés vécues par Jésus, durant Son ministère, à proclamer l’avènement de Son Royaume. Ensuite, nous voyons les expériences et les souffrances des Apôtres qui, à l’exception de Jean, ont probablement tous été martyrisés.

La vie de Paul en fut une de souffrance, de persécutions, et de problèmes multiples qu’il devait continuellement régler dans les congrégations qu’il avait fondées durant ses nombreux voyages. Nous pouvons facilement les identifier en étudiant ses Épîtres. Ces problèmes persistent même aujourd’hui, car Satan fait bien son travail. Il utilise toujours la même tactique en créant la division pour semer le trouble entre frères et sœurs. Pour réussir sa séduction, Satan utilise la même tactique de cent façons différentes, car il connaît nos faiblesses et il les exploite au maximum. Alors, nous vivons aujourd’hui les mêmes problèmes que nos frères et sœurs chrétiens ont vécus au premier siècle.

Jésus nous a bien déclaré, dans Jean 16:33, que « nous aurions des afflictions dans le monde ». Parler de Jésus n’est pas toujours sécurisant, car, non seulement les gens ne sont pas intéressés à se convertir, mais plusieurs ne croient même plus au péché. Il y a des ministres, avec des doctorats en théologie, qui ont écrit des bouquins expliquant que, sous la Grâce, on ne peut plus pécher. La grâce, selon eux, enlève la nécessité de se repentir des nouveaux péchés qu’on pourrait commettre car tout s’efface automatiquement.

Alors, selon ces messieurs, plus on pèche, plus la grâce augmente. Vous remarquerez qu’ils ont toujours la même approche. Pendant qu’ils priaient, un jour, une voix venant sans doute du ciel leur dit : « Mais pourquoi me demandes-tu pardon pour tes péchés ? Je les ai déjà tous pardonnés ». Toujours cette fameuse voix, qui les inspire à partager cette Bonne Nouvelle en écrivant leur propre version de la Bible. Mes chers amis, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Cette fausse doctrine était déjà prêchée au premier siècle. Quand on ne peut plus supporter la saine doctrine, il y a toujours des docteurs pour vous enseigner des choses agréables qui font certainement plaisir à ceux qui cherchent des fables.

Dans l’Église à Rome, certains chrétiens furent amenés à croire par séduction qu’étant sous la grâce, il ne leur était plus nécessaire de se tourner vers Dieu pour confesser leurs nouveaux péchés. Paul les corrige sévèrement, dans Romains 6:1, en déclarant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? » Paul s’adresse ici à des chrétiens convertis, et non à des païens.

Voici ce que l’Apôtre Jean nous dit : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous LE faisons menteur, et SA parole n’est point en nous ». (1 Jean 1:8-10). Ces ministres font de Dieu un menteur, avec leur fausse prédication. Jésus est venu mourir pour nos péchés, pas les Siens. Si nous disons que nous n’avons pas de péchés, Son sacrifice devient alors inutile et nous faisons de Lui un menteur, parce que Jésus Lui-même a déclaré qu’Il est venu pour effacer les péchés du monde.

Pourquoi ces faux ministres ne citent-ils pas ces versets ? Parce qu’ils ne pourraient plus vendre leurs livres, car les gens cherchent un salut facile, sans engagement envers leur Sauveur. Vous les verrez citer ceci plutôt : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme IL est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Automatiquement ? Je ne le pense pas ! Comment pourrions vivre dans le péché et prétendre marcher dans la lumière ? C’est un non sens. Le péché est associé aux ténèbres et non à la lumière.

Au verset 9, Jean nous dit : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». La purification est le résultat du pardon, suite à notre confession à DIEU, quand nous péchons. Jésus demeure toujours notre seul avocat auprès du Père, étant continuellement notre victime expiatoire pour tout nouveau péché commis par le converti. Jean nous rassure en disant : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est LUI qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Ceux qui prêchent autre chose sont des menteurs !

La Bible nous dit de vérifier toute chose. C’est justement cette sorte d’attitude visant à tout vérifier que Jésus aime chez ceux qui Lui appartiennent. Mais cette attitude déplaît à Satan et pourrait nous amener des tribulations. « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » nous dit Paul, dans 2 Timothée 3:12. Mais dans la puissance de Dieu, nous sommes gardés par la foi pour le salut qui sera manifesté lors du retour de Christ. Voilà où devrait être notre réjouissance, même si nous sommes parfois attristés par les diverses épreuves que nous subissons. C’est normal, car ceci fait partie de notre cheminement et sert à développer notre caractère, afin qu’un jour, nous devenions de meilleurs dirigeants dans Son Royaume.

Dieu appelle toutes sortes de personnes comme prémices, et chacun a son histoire toute personnelle, tous venant à Dieu avec une variété de problèmes. Certains étaient aux prises soit avec la drogue, l’alcoolisme, l’homosexualité, un mariage brisé, ou des problèmes émotionnels de toutes sortes. Il est vrai que Dieu pardonne tous nos péchés, mais les blessures physiques ne disparaissent pas lors de la conversion. Si quelqu’un vient vers Christ dans le seul but d’arrêter de souffrir, ou d’être immédiatement béni de choses matérielles, laissez-moi vous dire que cette personne risque de se décourager très vite. Alors je pose la question : « Qu’est-ce que ça donne, quel est l’avantage d’être chrétien ? »

D’abord et avant tout, comprenons ceci. La chrétienté n’est pas une question de satisfaction de nos besoins dans cette vie. C’est la promesse d’une vie future qui est au cœur du christianisme. C’est l’assurance du pardon de nos péchés par le sacrifice de Jésus nous donnant accès à une nouvelle vie en LUI, par la FOI. C’est le don gratuit d’un salut éternel avec l’immortalité, grâce au Saint-Esprit. C’est ce don, s’il est profondément compris et ancré dans notre esprit et dans notre cœur, qui nous fait vraiment réaliser la signification d’être chrétien. C’est comprendre que l’Évangile est essentiellement la Bonne Nouvelle que Jésus a fait tout un travail pour nous.

Nous avons tous péché et le salaire du péché, c’est la mort. C’était notre dette. Jésus n’a jamais péché et n’avait pas à payer cette rançon. Mais, dans Son amour pour nous, Dieu a mis SA PAROLE dans cette chair humaine qu’Il a Lui-même engendrée dans le sein d’une vierge nommée Marie, par SON ESPRIT. Et Jésus, cette Parole de Dieu dans la chair, est venu payer une dette qu’Il n’avait jamais contractée, parce que nous avions contracté une dette que nous ne pouvions jamais payer. C’est l’histoire d’un travail accompli par Christ à la place de tous les pauvres pécheurs du monde entier.

Cette histoire concerne tous ceux dont la vie et les œuvres se résumaient à une faillite spirituelle totale. Seule la mort de Christ pouvait payer cette dette, afin de nous libérer de cette faillite en nous réconciliant avec le Père. Ce travail spirituel s’appelle le Salut. C’est ce don gratuit de Dieu qui, à la conversion, donne tout son sens à la vie du chrétien nouveau-né. Ce salut nous assure de notre importance ainsi que notre pertinence aux yeux de Jésus. Si le christianisme avait pour seul but de rendre cette vie meilleure, sa valeur serait équivalente à n’importe quelle religion fondée par des hommes. « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, » nous dit Paul, « nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Absolument, car nous allons tous mourir un jour. Notre espérance se situe dans la promesse certaine d’une vie IMMORTELLE, grâce à notre Sauveur. Elle est notre seule et unique garantie absolue. Dans Romains 6, nous avons la définition la plus simple du salut. Elle se trouve dans le verset 23, où on peut lire que le salut est « le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle EN Jésus-Christ notre Seigneur ».

Nous commettons tous des fautes durant notre vie, mais dans ce monde, il y a trois sortes de personnes. D’abord vous avez ceux qui n’apprennent absolument rien de leurs fautes. Ils font toujours les mêmes gaffes et ne manifestent aucun désir de vouloir changer. Ils vous diront : « Voilà comment je suis et comment j’ai toujours été. C’est à prendre ou à laisser ». Ensuite vous avez ceux qui, non seulement apprennent de leurs fautes, mais qui font des efforts pour s’améliorer afin de ne pas répéter les mêmes erreurs.

Finalement vous avez les sages qui apprennent, non seulement de leurs fautes, mais aussi des fautes des autres. Cela leur évite bon nombre de problèmes et beaucoup de peine. Pas nombreux ceux-là ! Ces gens ne font pas de vagues, ils savent ce qu’ils ont à faire et le font discrètement, d’une façon presque effacée. Aux yeux du monde, ils sont considérés comme « pas grand chose », mais Dieu travaille beaucoup avec ces individus pour, un jour, confondre les sages de ce monde.

Le chrétien qui veut absolument faire la volonté de Dieu doit profiter des expériences de la vie afin d’éviter, dans la mesure du possible, de ne pas répéter les mêmes erreurs. Ça fait partie de sa croissance spirituelle. C’est cette sorte de persévérance que Dieu aime, car, en restant ferme dans notre conviction, nous serons sûrement gagnants avec Christ, lors de Son retour. Ceci exige une attitude optimiste chez l’individu qui doit maintenant s’efforcer de rejeter tout ce qui est négatif et pourrait nuire à sa croissance. Ce n’est pas une tâche facile, mais on peut y arriver avec le temps.

N’oublions jamais que Dieu a commencé Son travail de salut par chacun de nous, en tant que Ses prémices, en nous fortifiant durant cette vie dans nos faiblesses, car Il nous prépare pour régner et diriger des nations, un jour. Et Dieu le fait dans ce monde où le mal domine. Voilà pourquoi « rendons grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de Son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:12-13). Quelle belle évaluation de Jésus ! Alors, rendons grâce à Jésus « en qui nous avons la rédemption, par son sang [et] la rémission des péchés » (verset 14).

Jésus, notre Sauveur, poursuit ce travail en nous, pendant que nous continuons de combattre dans ce champ de bataille qu’est la vie. Car la vie se résume à une école dans laquelle nous sommes supposés apprendre de chacune de nos expériences nouvelles. Et quand on meurt, c’est comme si on écrivait notre examen final. Les yeux du chrétien doivent être rivés sur la promesse que Jésus nous offre : la vie éternelle par Sa propre résurrection. Allons voir Jean 11:25-26. Remarquons ce que Jésus nous déclare au verset 25 : « Je suis la résurrection et la vie. »

Jésus S’identifie comme étant le « JE SUIS ». Exactement le même terme utilisé par Dieu quand Il S’est identifié à Moïse, dans le buisson ardent d’Exode 3:14. Jésus ajoute ceci, dans ce verset 25 : « Celui qui croît en MOI vivra, quand même il serait mort. » Il est nettement question de résurrection, ici. Mais Jésus va encore plus loin, au verset 26, en disant ceci : « Et quiconque VIT et croît en moi, ne mourra JAMAIS. » Seul Dieu peut faire pareille promesse, car ne plus jamais mourir veut dire IMMORTALITÉ.

En d’autres mots, celui qui croît vraiment ce que Jésus a déclaré a accès au Saint-Esprit et à l’arbre de VIE auparavant inaccessible sans le sacrifice de Christ. Donc, l’Arbre de Vie est maintenant disponible, et celui qui veut avoir le fruit doit monter dans l’arbre pour en manger. Avez-vous déjà remarqué que, quand on monte dans un arbre, il faut rester près du tronc. Jésus doit toujours demeurer le centre de notre foi et le tronc auquel on doit rester accroché durant le reste de notre vie. Sinon, la chrétienté ne serait qu’une façade utile seulement à impressionner le monde.

Tandis que nous, qui LUI appartenons, nous pouvons en toute confiance déclarer que Christ, vivant en nous, fait toute la différence. Il est facile pour nous de dire ces choses, car nous comprenons que « c’est LUI [Jésus] qui est l’image du Dieu invisible » (Colossiens 1:15). Avant la première venue de Christ, personne n’avait vu Dieu parce que Dieu est Esprit, donc invisible (Jean 4:24). Mais SA PAROLE, vivant alors dans un corps humain, était devenue soudainement l’image visible du Dieu invisible, en tant que SON Fils Unique engendré par l’Esprit de Dieu Lui-même. Voilà pourquoi Jésus a toujours prié au Père et non au Saint-Esprit qui l’a engendré, parce que Jésus savait que le Père et le Saint-Esprit était une seule et unique personne, pas deux. Soyez-en assurés : Jésus priait  au bon père.

Mais qu’en est-il du monde ? Dans Colossiens 1:26, Paul nous dit que, pour le monde, la Parole de Dieu demeure toujours « le mystère qui était caché dans tous les siècles, et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à SES SAINTS ». Oui, heureux Ses Élus « à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils [non convertis] ». QUEL mystère ? Lisez-le vous-même, dans la 2ème partie du verset 27 : « savoir ; Christ en vous, l’espérance de la gloire ». Oui, l’immortalité, là où la seconde mort n’aura aucun pouvoir sur nous (Apocalypse 20:6). Pour les non convertis, cette vérité, si simple pourtant, demeure toujours un mystère.

La raison principale de notre vie est de prendre plaisir dans cette relation spirituelle avec Dieu et Jésus, afin de recevoir Sa récompense lors de Son avènement. Depuis la fondation de l’Église de Christ, les chrétiens ont enduré la persécution, des insultes, et de multiples tribulations, parce qu’ils croyaient vraiment à la promesse de Jésus. Et, comme on peut voir dans Hébreux 11:39 : « Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ». Mais pourquoi ? Verset 40 : « Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous [aussi], afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. » Voilà pourquoi !

La Première Résurrection sera pour tous les ÉLUS de Christ en même temps. Tous les élus recevront leur récompense à ce moment-là. Donc, pour citer les paroles de Jésus Lui-même : « celui qui aura persévéré jusqu’à la fin, SERA sauvé » (Marc 13:13). Le verbe est au futur. Nous disons souvent que les timbres postes sont dispendieux, mais les timbres ont une qualité que chaque chrétien devrait adopter. Ils ont cette ténacité de rester collés à l’enveloppe jusqu’à son arrivée à destination. Allons-nous rester collés au tronc de l’Arbre de Vie jusqu’au Royaume ? J’espère que la réponse de chaque chrétien, serviteur de Christ, est un retentissant OUI !

C’est alors que chacun de nous récoltera la récompense de Christ pour notre fidélité à notre engagement envers LUI. Et nous serons récompensés pour tout le bien que nous aurons semé autour de nous. « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6).

VOILÀ CE QUE ÇA DONNE DE DEVENIR UN CHRÉTIEN !