D.474 – Les monts Ararat et la résurrection

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 8:4, nous pouvons lire : « Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat. » L’histoire de la protection de Noé du terrible déluge fut reconnue par tous les étudiants bibliques comme un magnifique portrait de la résurrection. C’est une véritable histoire de ce qui est assurément arrivé tel que la Bible le décrit ; néanmoins, c’est également une belle analogie. Le Déluge fut envoyé par Dieu comme un jugement sur une terre pécheresse du temps de Noé. « Et l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6:5-7).

« Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet. Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors » (Genèse 6:8-14).

« Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera. Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. Et de tout ce qui vit d’entre toute chair, tu en feras entrer deux de chaque espèce dans l’arche pour les conserver en vie avec toi ; ils seront mâle et femelle ; des oiseaux, selon leur espèce, et des bêtes selon leur espèce, de tout reptile du sol selon son espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi pour que tu les conserves en vie. Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et fais-en provision par-devers toi, afin que cela te serve de nourriture ainsi qu’à eux. Et Noé le fit ; il fit tout ce que Dieu lui avait commandé » (Genèse 6:17-22).

Le salaire du péché a toujours été la mort (Romains 6:23). Mais Dieu avait fourni à Noé une voie de salut en lui faisant bâtir une arche. Et Dieu a sauvé Noé et sa famille qui avaient cru à Dieu. « Mais Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Voici les descendants de Noé. Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. Et Noé engendra trois fils, Sem, Cham et Japhet » (Genèse 6:8-10). Dieu lui donna Ses instructions dans Genèse 6:14-16 : « Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. Et voici comment tu la feras : La longueur de l’arche sera de trois cents coudées, sa largeur de cinquante coudées, et sa hauteur de trente coudées. Tu feras une fenêtre à l’arche, et tu l’achèveras à une coudée par en haut ; et tu mettras la porte de l’arche sur son côté ; tu la feras avec un étage inférieur, un second, et un troisième. »

Dans Genèse 6:18, Dieu lui déclara : « Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. » Malgré que l’analogie ne soit pas parfaite, elle illustre quand même le fait que la punition pour le péché est encore la mort, mais que Dieu a fourni une voie parfaite pour le salut de ceux qui croient en Jésus-Christ et à Sa mort sur la croix. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous dit Romains 6:23. Dans ce sens, il est intéressant de noter la date du verset cité au début, qui a une grande signification. Le calendrier fut changé par Dieu pour que la date devienne le temps de la Pâque, ce qui nous indique une belle préfigure du travail de Christ.

Le septième mois est devenu le premier mois de l’année. « Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année » (Exode 12:2). Et la Pâque devait être observée le quatorzième jour de ce mois. « Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs » (Exode 12:5-6). Christ, notre Pâque (1 Corinthiens 5:7), fut sacrifié pour nous ce même jour, comme nous pouvons le constater dans Jean 19:14 : « (Or, c’était la préparation de Pâque, et environ la sixième heure) ; et il dit aux Juifs : Voilà votre Roi. »

Nous savons que Jésus est ressuscité après trois jours, c’est-à-dire, le dix-septième jour de ce premier mois. Ce fut l’anniversaire de l’arrêt de l’arche de Noé sur les montagnes d’Ararat, fournissant ainsi aux habitants de l’arche une nouvelle vie après le jugement du monde et sa destruction à cause du péché. Quelle merveilleux portrait de notre résurrection à la vie éternelle, en Jésus-Christ lors de Son retour. Mais avant de ressusciter, souvenons-nous des paroles de David dans le Psaume 32:1-2 : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! »

Quel véritable converti ne serait pas éternellement reconnaissant envers Dieu pour les vérités révélées plus haut ? Les péchés par omission, les péchés par commission, les péchés par action délibérée, les péchés du cœur, les péchés de jeunesse, les péchés voilés, etc. Quel bonheur que de savoir que la pénalité pour nos péchés a été entièrement payée, si seulement nous acceptons le don gratuit de Dieu ! Quelle joie et quelle liberté le pardon nous amène-t-il ! Notez, cependant, qu’il y a trois expressions différentes pour identifier le péché dans le verset cité plus haut. D’abord, il y a transgression, péché et iniquité. La différence entre ces mots n’est pas insignifiante, mais la différentiation précise est sans discussion. Il suffit de dire que ces trois mots couvrent la totalité des activités répréhensibles.

Pareillement, il y a trois aspects de la grâce mentionnés par Dieu : pardonné, couvert et non imputé. De toute façon, notre péché nous est enlevé et aucun paiement additionnel n’est nécessaire. Néanmoins, le pardon de Dieu est conditionnel aux actions de l’individu. Un manque d’action a comme résultat le port du péché et les conséquences spécifiées dans le Psaume 32:3-5 : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi ; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché (Sélah.) ».

Suite à la confession des transgressions, Dieu nous ôte la peine de nos péchés.  Donc, dans Psaume 32:11, nous lisons : « Justes, réjouissez-vous en l’Éternel, et vous égayez ! Chantez de joie, vous tous qui avez le cœur droit ! » Quelle différence avec ceux qui : « sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:29-32).

L’expression « sans affection naturelle » est traduite d’un seul mot grec, astergeo. C’était la caractéristique de plusieurs païens dans l’ancien monde. Mais il est prophétisé qu’elle allait être la caractéristique des païens humanistes dans les derniers jours. Paul déclare à Timothée : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Ce sont les deux seuls endroits où l’expression « sans affection naturelle » est utilisée dans le Nouveau Testament.

Le mot stergeo ou affection naturelle est un de quatre mots en grec pour nommer « l’amour », mais il n’est jamais utilisé du tout dans le Nouveau Testament. Il nous retourne à l’amour naturel que les membres de la même famille manifestent les uns pour les autres. C’est une caractéristique si commune à tous les peuples qu’il n’y avait apparemment aucune occasion de l’amoindrir, sauf lorsque l’amour n’est pas présent, quand les humains perdent l’amour instinctif pour leurs propres parents et enfants, et qu’ils deviennent ainsi sans affection naturelle. Cela nous fait penser à l’avortement à grande échelle dans ces derniers temps, ou aux ruptures en général dans les familles modernes.

Un autre mot grec pour amour est eros, un amour romantique ou passionné. Tout comme stergeo, eros n’est jamais utilisé dans le Nouveau Testament. Les deux autres mots sont cependant utilisés fréquemment. Phileo, qui veut dire « amour fraternel », paraît au moins trente fois. Il nous indique la fraternisation fondée sur un intérêt communautaire avec une personne ou des personnes bien-aimées. Le quatrième « amour » est bien sûr agape, qui est utilisé plus de 300 fois. C’est le type d’amour qui vient du cœur pour l’objet aimé, un amour qui demande le sacrifice de ses intérêts personnels pour le bénéfice de la personne aimée. Voilà l’amour de Christ, qui m’a aimé et qui S’est donné Lui-même pour moi. C’est l’amour généré par le Saint-Esprit qu’il fait croître en nous, comme : « la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22).

Celui qui développe cet amour reçoit une grande promesse de Jésus : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit » (Apocalypse 2:17). Cette promesse intrigante est une parmi les sept promesses de Christ à celui qui vaincra. Il existe plusieurs opinions sur qui constitueront les vainqueurs. « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).

En se basant sur cette promesse, tous ceux qui seront nés de Dieu, par la foi en Jésus, recevront, un jour, un nouveau nom par Christ. Personne ne saura quel nom il recevra, sauf au moment de sa réception, et même à ce moment-là, le nom demeurera inconnu, sauf à celui qui le recevra. Il serait raisonnable d’assumer toutefois que chaque nouveau nom reflétera l’évaluation du caractère et du service de celui qui le reçoit. Nous avons des exemples parfaits avec Abram, Saraï et Jacob qui reçurent des noms nouveaux par Dieu. Abram est devenu Abraham qui veut dire « père d’une multitude ». Genèse 17:5 : « Et l’on ne t’appellera plus Abram (père élevé), mais ton nom sera Abraham (père d’une multitude) ; car je t’établis père d’une multitude de nations. » Saraï est devenue Sara qui veut dire « princesse ». Dans Genèse 17:15-16 : « Dieu dit à Abraham : Quant à Saraï ta femme, tu ne l’appelleras plus Saraï, mais Sara (princesse) est son nom. Et je la bénirai ; et même je te donnerai d’elle un fils. Je la bénirai et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d’elle. »

Et Jacob est devenu Israël, comme nous pouvons le constater dans Genèse 32:27-29 où Dieu lui dit : « Quel est ton nom ? et il répondit : Jacob. Alors il dit : Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël (qui lutte avec Dieu) ; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as vaincu. Et Jacob l’interrogea, et dit : Apprends-moi ton nom, je te prie. Et il répondit : Pourquoi demandes-tu mon nom ? Et il le bénit là. » Peu importe ce que sera notre nouveau nom, ce qui est important, c’est que Jésus le connaîtra et Il nous appellera par ce nom durant l’éternité. Cela devrait être une grande source de motivation pour nous pousser à vivre selon la volonté de Dieu et à faire Son œuvre sur la terre, car nous désirons sûrement recevoir un bon nom de notre Seigneur pendant l’éternité.

Jésus nous a bien déclaré : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33). Ce verset est devenu le favori de nombreux chrétiens, car, en effet, sa vérité est d’une importance fondamentale. D’abord, notez le temps du verbe « cherchez » en grec. Il implique le commandement d’établir une habitude où un style de vie nous amenant à chercher continuellement les choses du Royaume. On nous commande de mettre les choses importantes en premier sur une base continuelle et de vérifier comment Dieu va S’occuper des items d’intérêt secondaire. Nous devrions agir de façon à ce que Ses priorités deviennent nos priorités et mouler nos pensées selon la Parole de Dieu afin de penser comme Lui sur chaque chose.

Nos vies devraient démontrer la pureté et la droiture que Lui a exhibée, alors que Jésus était parmi nous sur la terre. Alors qu’il est vrai que nous ne pourrions jamais atteindre Sa perfection, nous devrions « chercher » à le faire par la puissance du Saint-Esprit en nous. Donc, toutes nos priorités devraient refléter le concept de priorités en relation propre avec l’orgueil, lorsque nous prions. Dans Matthieu 6:5-8, Jésus nous dit : « quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez. »

« Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites ; car ils se rendent le visage tout défait, afin qu’il paraisse aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, oins ta tête et lave ton visage ; afin qu’il ne paraisse pas aux hommes que tu jeûnes, mais seulement à ton Père qui est présent en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te récompensera publiquement, » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:16-18. « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur » (Matthieu 6:19-21). « L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » (Matthieu 6:22-23).

On ne peut pas servir Dieu et avoir un pied dans le monde ; il faut absolument faire un choix. « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon » (Matthieu 6:24). Ou avoir des pensées inutilement ambitieuses sur l’avenir. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui par son souci puisse ajouter une coudée à sa taille ? Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux. Si donc Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui est aujourd’hui, et qui demain sera jetée dans le four, ne vous revêtira-t-il pas beaucoup plutôt, ô gens de petite foi ? Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus, car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là » (Matthieu 6:25-32).

Si nous renversons l’ordre établi par Jésus, non seulement risquons-nous de ne pas atteindre les priorités établies pour entrer dans le Royaume et Sa droiture, mais nous risquerions probablement de manquer les choses secondaires aussi. Jésus ajoute ceci : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (v. 33). Ce mot est un mot mathématique qui veut simplement dire que Dieu peut additionner quelque chose à ce qui existait avant. Sûrement, dans notre recherche, nous devrions également adopter la prière que Jésus a enseignée à Ses disciples : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:9-10).

Donc, soyez zélés : « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:5-8. L’importance d’être zélés est, pour Pierre, la base du développement des sept autres vertus nommées par lui, c’est-à-dire, votre foi, la science, la tempérance, la patience, la piété, l’amour fraternel et la charité.

Le zèle est rarement considéré comme un attribut particulier du chrétien, mais il est essentiel si nous désirons vraiment développer d’autres vertus chrétiennes dans notre vie. Car elles ne viennent pas seulement par l’espérance. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). « C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix, » nous déclare Pierre, dans 2 Pierre 3:14.

Essentiellement, le même mot grec pour « zèle » est également traduit « efforcer » et « appliquer ». Comme dans 2 Timothée 2:15, où Paul dit à Timothée : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. » Et, dans Hébreux 4:11 : « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos, de peur que quelqu’un ne tombe dans une semblable rébellion. » Et finalement, dans Éphésiens 4:3 : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » Il y a plusieurs autres exhortations dans lesquelles le zèle est utilisé comme une vertu envers d’autres chrétiens.

Il y a un verset clé, cependant, où le zèle est simultanément ordonné comme devoir chrétien : « Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur » (Romains 12:11). Le salut chrétien est reçu exclusivement par la grâce, au travers de la foi. La vie chrétienne, toutefois, requiert du zèle. Ne pourrions-nous pas en toute diligence déployer notre zèle par notre service au Seigneur qui a donné Sa vie pour nous ? « C’est pourquoi, considérez Celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). La vie chrétienne, ainsi que notre ministère, peut paraître difficile et parfois inquiétante, mais, avec Christ comme notre exemple, restons fermes afin de ne pas succomber en laissant défaillir nos âmes.

Si vos prières ne semblent pas exaucées, regardez ce que le Seigneur nous dit dans Luc 18:1-5 : « Jésus leur dit aussi cette parabole, pour montrer qu’il faut prier toujours, et ne point se relâcher : Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et qui n’avait d’égard pour personne. Il y avait aussi dans cette ville-là une veuve, qui venait à lui, et lui disait : Fais-moi justice de ma partie adverse. Pendant longtemps il n’en voulut rien faire. Cependant, il dit enfin en lui-même : Quoique je ne craigne point Dieu, et que je n’aie d’égard pour personne ; néanmoins, parce que cette veuve m’importune, je lui ferai justice, de peur qu’elle ne vienne toujours me rompre la tête. » Mais regardez ce que Jésus a ajouté : « Et Dieu ne vengera-t-il point ses élus, qui crient à lui jour et nuit, quoiqu’il diffère sa vengeance ? Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:7-8).

Quand nous sommes fatigués et que nous sommes tentés de tout quitter, les Écritures nous rassurent par ces paroles : « Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas » (Galates 6:9). Si Dieu nous a confié un ministère, il nous faut apprendre à dire, comme Paul : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2).

Lorsque nous voyons la miséricorde de notre Dieu, nous pouvons Lui déclarer : « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18). Nous pouvons même encourager les autres à se joindre à nous, comme Paul le disait, dans Éphésiens 3:13 : « C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. »

Le mot grec pour décourager est également traduit comme lasser, dans 2 Thessaloniciens 3:13-15, où Paul nous dit : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. » Finalement, même si Dieu doit nous châtier, nous devons apprendre à le prendre avec patience. « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît » (Hébreux 12:5-6).

Avec toutes ces exhortations à ne point nous décourager et à ne point nous lasser, nous devrions également savoir comment obtenir la force pour continuer. La réponse se trouve dans le conseil que Dieu a donné à Son prophète Esaïe : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Esaïe 40:28-31).




D.363 – La résurrection et le croyant

ressurection

Par Joseph Sakala

Pour le converti à Jésus, la résurrection de son Sauveur est aussi réfléchie que le salut. Car, si Jésus n’est pas ressuscité, comme certains le prétendent, notre espérance se situe dans cette vie uniquement. Selon Paul : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Parce qu’il faut se poser la question à savoir ce qui nous arrivera lors de notre mort. Néanmoins, l’apôtre Paul nous rassure en disant, dans 1 Corinthiens 15:20-22 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. »

Paul poursuit en disant : « Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18). Mais pour quelle raison Dieu a-t-Il fait cela ? « Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:19-20). La résurrection de Jésus nous assure de notre justification devant Dieu. En parlant de la foi d’Abraham et de l’imputation de Sa justification sur lui, Paul déclare : « Mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:24-25).

Paul nous dit que Dieu vous accorde le pouvoir de Le servir efficacement par la promesse d’une résurrection afin : « Qu’il éclaire les yeux de votre entendement ! Afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de Sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:18-20). Paul continue de nous expliquer que, par la résurrection de Jésus : « Il [Dieu] a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et [par le fait même] la plénitude de Celui [Dieu] qui remplit tout en tous » (vs 22-23). Avez-vous remarqué dans ce verset que ce sont les convertis qui forment le corps de Christ et non le petit pain de la communion catholique. Notez également que Jésus est la seule Tête de ce corps.

Jésus fut pendu à la croix pendant six heures, jusqu’à Sa mort, vers trois heures de l’après midi. Il fut ensuite descendu de la croix et enseveli dans une tombe pendant trois jours et trois nuits (72 heures). Après cette période de soixante-douze heures, même la mort ne pouvait plus Le retenir. Allons vérifier dans les Écritures ce qui est vraiment arrivé. Dans Jean 20:1, nous lisons : « Le premier jour de la semaine [dimanche], Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. » Tous les évènements entourant le ministère de Jésus sur terre ne sont pas inscrits dans la Bible, mais au moins trois nous révèlent que Marie de Magdala était au tombeau dès le dimanche matin. On peut les trouver dans Matthieu 28:1-10, Marc 16:9-11 et Luc 24:1-10.

Mais qui était cette femme à qui les Écritures accordent autant d’honneur ? Elle est décrite ainsi, dans Marc 16:9 : « Or, Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » L’évangéliste Luc nous dit : « Ensuite, Jésus allait de ville en ville, et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du Royaume de Dieu ; et les douze étaient avec lui, ainsi que quelques femmes qui avaient été délivrées d’esprits malins et de maladies ; savoir, Marie appelée Magdeleine, de laquelle il était sorti sept démons » (Luc 8:1-2). Deux témoignages différents confirmant parfaitement que Jésus avait chassé sept démons qui la tourmentaient.

D’où vient alors cette fable urbaine voulant qu’elle soit une prostituée qui pleurait tout le temps, comme le veut la chanson ? Sûrement pas de la Bible. Néanmoins, la délivrance de sa malédiction, suivie de sa conversion, fut tellement marquée qu’elle et plusieurs autres femmes sont demeurées dans l’entourage de Jésus pendant Ses nombreux déplacements. Nous voyons donc : « Jeanne, femme de Chouza, intendant d’Hérode, et Suzanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens » (Luc 8:3). Lors de Sa crucifixion : « Il y avait aussi là plusieurs femmes qui regardaient de loin, et qui avaient accompagné Jésus depuis la Galilée, en le servant ; entre lesquelles étaient Marie de Magdala, et Marie, mère de Jacques et de Joses, et la mère des fils de Zébédée » (Matthieu 27:55-56).

Elle fut également présente lorsque Jésus fut descendu de la croix et mis dans un tombeau. « Joseph [d’Arimathée] ayant acheté un linceul, le descendit de la croix, l’enveloppa dans ce linceul, et le mit dans un sépulcre qui était taillé dans le roc ; et il roula une pierre à l’entrée du sépulcre. Et Marie de Magdala et Marie, mère de Joses, regardaient où on le mettait » (Marc 15:46-47). C’est elle qui organisa son embaumement. Dans Marc 16:1 nous lisons : « Après que le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps. »

Quelle fut sa récompense pour sa fidélité envers Jésus ? Dans Marc 16:9, il est écrit : « Or, Jésus étant ressuscité le matin, le premier jour de la semaine, apparut premièrement à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » Elle eut le privilège d’annoncer aux disciples la bonne nouvelle qu’elle avait vu le Seigneur ressuscité. C’est l’apôtre Jean qui nous donne le compte-rendu, dans Jean 20:18 : « Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » Il devient donc évident qu’elle fut présente lors des multiples autres apparitions de Jésus pendant les quarante jours après Sa résurrection.

Au moment de monter au ciel, Jésus a dit à Ses disciples de ne pas quitter la ville de Jérusalem. Dans Actes 1:13-14, il est écrit : « Et quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute, où demeuraient Pierre, Jacques, Jean, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude, frère de Jacques. Tous ceux-là persévéraient d’un commun accord dans la prière et dans l’oraison, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. » Marie de Magdala était sûrement parmi eux aussi, lorsque les cent-vingt ont reçu le Saint-Esprit, le Jour de la Pentecôte. Donc : « Le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous d’un accord dans un même lieu » (Actes 2:1).

Heureux ceux qui ont vécu cette magnifique expérience de la résurrection de Jésus et de Son Ascension au ciel ! Mais à cause de ce que notre Seigneur a accompli, nous pouvons pareillement expérimenter la présence de Son Esprit en nous. Une présence qui devrait nous pousser à participer à Son ministère en tant que Ses serviteurs, dans l’attente de l’accueillir dans la joie lors de Son retour. Beaucoup de gens instruits tentent de faire passer ces évènements pour de la fiction, en affirmant que Jésus n’est pas vraiment mort, mais fut dans un coma pendant trois jours. Il n’est pas monté au ciel, mais aurait épousé Marie de Magdala, pour Se former une descendance, pour préparer une apparition magistrale dans les derniers temps. Ce qui est déroutant dans ces histoires, c’est que ceux qui prétendent ces choses n’ont aucune preuve, admettant volontairement que c’est de la fiction. Malgré cela, beaucoup trop de gens sont très confortables avec cette fable juive.

Le converti doit pourtant tout vérifier dans les Saintes Écritures, afin de se  prouver à lui-même que Dieu sera toujours reconnu véritable et tout homme menteur. Jésus est subséquemment ressuscité et vit maintenant dans Son corps glorifié à S’occuper de Son Église à partir du ciel. Il le fait en guidant Ses disciples dans leur travail visant à instruire toutes les nations, en baptisant les convertis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et Jésus est avec nous, tous les jours, jusqu’à la fin du monde. À nous alors la mission de subvenir aux besoins spirituels de ceux que Dieu appelle pour les diriger vers Christ.

Pendant ce temps, dans Son état glorifié, Jésus continue de S’occuper de nous, car, puisque : « Nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:14-15). Cependant, même convertis, nous pouvons encore pécher. Alors, quel est notre réconfort ? Paul fut inspiré de nous donner la solution au v. 16 : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. »

Le chrétien converti, disciple de Christ, ne va pas se confesser à un homme aussi faillible que lui. Dieu nous dit que nous avons accès au Trône même de Dieu, en confessant nos péchés à Dieu, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. Quel bonheur de découvrir que nous avons ce merveilleux avantage de recevoir le pardon de nos péchés directement de Celui qui a versé Son sang pur et sans tache pour les effacer et de nous accorder ce privilège ! Finalement, la résurrection de Jésus nous réconforte dans l’assurance qu’un jour, même si nous mourons avant Son retour dans la gloire, nous aussi ressusciterons. « Sachant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, nous ressuscitera aussi par Jésus, et nous fera comparaître avec vous. Car toutes ces choses sont pour vous, afin que cette grâce se multipliant, abonde en actions de grâces d’un grand nombre pour la gloire de Dieu » (2 Corinthiens 4:14-15).

Mais revenons à cette histoire inventée de toute pièce que Jésus ne serait pas monté au ciel, mais qu’Il avait une épouse. Chers amis, imaginez-vous donc qu’un papyrus dévoilé pour la première fois en 2012 vient d’être proclamé « authentique » par les archéologues. Le document est un fragment de quatre par huit centimètres connu sous le nom de « Évangile de l’épouse de Jésus », et contient la phrase écrite en copte « Jésus leur dit : Ma femme ». (New York Times, 10 avril 2014). Les experts datent ce papyrus entre 500 et 900 après J.-C., basé sur l’écriture et la grammaire. (The Telegraph, 10 avril, 2014).

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Quelques érudits trouvent cependant absurde cette déclaration du papyrus. Un égyptologue de l’Université Brown croit que le fragment découvert a été forgé, car il contient de grandes erreurs de grammaire. Chaque mot du papyrus correspond à l’évangile de Thomas. [New York Times]. L’évangile de Thomas est un évangile des Gnostiques considéré par plusieurs théologiens comme étant simplement une œuvre de fiction historique. Mais le plus grand problème se situe dans la date du papyrus, alors que le Texte Reçu de la Bible date du premier siècle après J.-C.

Alors qu’aucun des récits bibliques ne nous donne une indication que Jésus Se soit marié, les écrits des gnostiques contiennent des idées hérétiques. L’apôtre Paul nous a mis en garde d’éviter « les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines » (Tite 3:9). Quelques idées les plus « progressives » du christianisme sont enracinées dans des hérésies enseignées par de faux enseignants qui s’opposent à l’Évangile de Christ. Le gnosticisme n’est pas seulement une fausse philosophie, c’est une force qui a corrompu le véritable christianisme dès ses débuts et pourrait affecter la religion que vous pratiquez présentement. Aujourd’hui, près de deux milliards d’individus professent croire en Jésus. La religion chrétienne qui a commencé à Jérusalem est prêchée mondialement et atteint le tiers de l’humanité.

Cela semble un accomplissement magnifique, mais il y a une complication évidente, car Jésus a bien dit : « Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:5). De quelle façon ? « Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11). Mais pire encore : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). L’apôtre Paul était étonné de voir que certains convertis chez les Galates se tournaient déjà vers un autre évangile. Regardons ce qu’il leur déclare, dans Galates 1:6-9 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

L’apôtre Jean a enregistré une prophétie exposant que Satan séduirait le monde entier (Apocalypse 12:9). Est-ce que ceci pourrait vous inclure, ainsi que l’église que vous fréquentez ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, le christianisme embrassé par des millions de gens aujourd’hui n’est pas le même qu’au début. Jude nous dit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4). Dès le premier siècle, des faux enseignants s’opposaient à l’Évangile proclamé par Jésus et les apôtres.

Il est évident pour les historiens que la foi donnée une fois pour toutes aux saints n’est pas restée pure. C’est pourquoi certaines églises admettent que leurs croyances sont fondées sur la Bible et des traditions qui, dans bien des cas, ne s’accordent pas avec l’Écriture. Parmi les premiers à semer l’opposition chez les chrétiens apostoliques, il y a eu les Gnostiques, adeptes d’un système de croyances radicales mêlées d’idées païennes, de philosophie grecque, de mysticisme et de raisonnements humains avec des explications tordues de l’Écriture. Malgré que le gnosticisme soit disparu après le 2ème siècle, plusieurs de ses idées hérétiques furent absorbées dans le christianisme populaire, le genre de christianisme qui devait éventuellement donner naissance au catholicisme. Encore plus remarquable de nos jours, c’est que plusieurs érudits acceptent d’admettre que les idées gnostiques ont refait surface dans les églises chrétiennes et les séminaires de théologie. Plusieurs professeurs ont noté un parallèle frappant entre les anciennes hérésies du gnosticisme et la spiritualité du Nouvel Age que les leaders raniment avec véhémence. Pourtant, la personne moyenne n’est pas au courant de la vraie source des idées promulguées sous le voile de « la chrétienté progressive ».

Regardons brièvement ce qu’enseignait l’église primitive et ce qui est prêché aujourd’hui pour découvrir des faits qui vous ouvriront les yeux. Le gnosticisme s’est développé aux mêmes endroits que le christianisme. Les enseignants gnostiques prétendaient posséder une connaissance secrète au sujet de la création du monde et du but de la vie sur terre. Elle était donc en compétition avec ce que les Apôtres enseignaient. Dans le but de le détruire, les gnostiques prétendaient que le christianisme enseignait le cannibalisme. Paul a combattu fortement contre eux. Un des premiers enseignants gnostiques était Simon le Magicien — celui qui est mentionné dans Actes 8 — qui avait utilisé la sorcellerie pour séduire les gens de Samarie. Malgré que Simon ait continué à suivre les apôtres pendant un temps : « Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné » (Actes 8:13).

Mais c’était une fausse conversion qui a vite été repérée par les apôtres, car Simon était attiré par les miracles de Philippe et voulait acheter ce pouvoir. Alors que Simon professait être chrétien, Pierre et Jean l’ont rejeté : « Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité. Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit » (Actes 8:23-24). La nature subversive et radicale des gnostiques peut être repérée lorsqu’elle est mise en contraste avec la Bible qui révèle qu’un Dieu tout-puissant a créé la terre et l’univers (Genèse 1:1). Cette magnifique création fut produite selon un Plan établi bien pensé et David Lui rend gloire en disant : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre » (Psaumes 139:13-15).

Dans Proverbes 8:21-28, au sujet de la sagesse de Dieu, nous apprenons que : « …pour donner en héritage des biens à ceux qui m’aiment, et pour remplir leurs trésors. L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre. »

Et lorsque Dieu interrogea Job en lui demandant : « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:2-7). Dieu a créé les humains, les animaux et tout ce qu’Il a créé était beau et merveilleux. Dieu l’avait fait dans le but de Se former une grande famille avec qui Dieu voulait partager tout ce qu’Il avait créé. Satan, sous la forme d’un serpent, a laissé croire aux humains que Dieu était un menteur et qu’Il retenait certaines vérités.

L’enseignement gnostique veut renverser chaque détail biblique de la création, laissant croire que Dieu n’est pas reconnaissable et totalement incompréhensible. La création du monde fut une erreur stupide, créée par un dieu vicieux. Les humains ne sont que des fragments dans l’univers, sédiments d’un ciel perdu. Ce méchant dieu fut conçu par Sophie (déesse de la sagesse) qui, plus tard, séduisit Ève, après avoir donné naissance à Adam et Ève. Le serpent fut envoyé par le « vrai Dieu » pour enseigner la sagesse à Adam et Ève avant qu’ils soient exclus du Jardin d’Éden. Ce méchant dieu, le Jéhovah des Hébreux, a séduit le monde pour qu’il l’adore comme le vrai Dieu de l’Ancien Testament, qui est l’histoire véhiculée de cette tyrannie et de cet égoïsme. Les vilains de la Bible, Caen, Ésaü, les Sodomites etc., sont regardés comme les héros des gnostiques pour avoir résisté à ce méchant dieu.

Une autre de leurs croyances est que le salut ne vient pas en acceptant le sacrifice de Jésus pour nos péchés et en changeant nos vies, mais en apprenant la connaissance secrète. Pour les gnostiques, la connaissance vient de l’intérieur de soi et non de la Bible. Pourtant, les Écritures nous disent justement le contraire. « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). Et : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (Jean 17:16-19). Pour les gnostiques, ce monde est méchant et ce corps est la prison corrompue de laquelle un individu doit chercher à s’évader. Le mariage et la procréation sont également vus comme un mal inventé par ce méchant dieu.

Le véritable espoir des gnostiques n’est pas de voir le Royaume futur de Dieu, mais de regagner un passé imaginaire, libéré de ce monde, l’esprit du corps, la lumière des ténèbres, dans un royaume de lumière sans fin. Il n’est pas difficile de voir pourquoi les disciples de Simon s’opposaient à la doctrine apostolique, telle qu’enseignée par Christ. Ils ont littéralement tourné la Bible à l’envers. Le gnosticisme est anti-Bible, anti-Dieu, anti-Loi et anti-Christ ; pourtant, leurs adhérents se réclament d’être de véritables chrétiens. Marcion, un homme très intelligent et originalement membre de la communauté chrétienne, a écrit et voyagé au 2e siècle en prêchant des idées gnostiques pleines de faussetés et de séductions. Son œuvre majeure, Antithèse, contient des idées qui ont pour but de renverser les Écritures.

Marcion avait même produit un canon dans lequel il avait éliminé l’Ancien Testament au complet, parce qu’il pensait y voir des crimes contre l’humanité. Il avait rejeté les Évangiles de Matthieu, de Marc et de Jean parce qu’il croyait que ces Évangiles furent corrompus par l’influence juive et penchaient trop vers l’Ancien Testament. Marcion avait éliminé six Épîtres de Paul pour les mêmes raisons. Il se croyait meilleur juge des Écritures que les apôtres et même Jésus. Quelques-uns des enseignements des gnostiques menaient à des extrêmes drastiques. Le mariage était défendu et Marcion, ainsi que Valentin, prêchaient le célibat et ceux qui étaient déjà mariés devaient s’abstenir de sexe pour la balance de leur vie. Simon le Magicien avait rejeté le mariage pour promouvoir l’amour libre. Dans la promiscuité entre hommes et femmes, se trouve la véritable communion en libérant la spontanéité de l’amour. D’autres se livraient à des orgies avec des perversions indescriptibles.

Ces perversions existaient déjà au premier siècle et Paul a été obligé d’intervenir chez les Corinthiens en leur déclarant : « Fuyez la fornication. Quelque péché qu’un homme commette, c’est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du SaintEsprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:18-20). Abstenez-vous de toute apparence de mal. On aurait cru que ces pratiques extrêmes auraient disparu de la communauté chrétienne, spécialement après avoir été étiquetées comme hérétiques dans l’Église primitive. Cependant, malgré l’opposition considérable parmi les leaders de l’Église, cette religion gnostique a eu un impact néfaste sur le christianisme.

Le gnosticisme servit de pont par lequel le paganisme traversa pour se rendre au christianisme. L’idée gnostique que la foi avait besoin d’un supplément de  philosophie paraît dans ces traditions. L’idée gnostique que le Royaume est « en vous » plutôt que d’être un événement futur semble influencer plusieurs chrétiens, même aujourd’hui. Les pharisiens avaient demandé à Jésus quand le règne de Dieu viendrait ; Il leur répondit que le règne de Dieu ne viendrait point avec éclat. « Et on ne dira point : Le voici ici, ou : Le voilà là ; car voici, le règne de Dieu est au milieu de vous. » (Luc 17:21). Christ parlait de Lui-même, voie suprême du Royaume, mais les gnostiques avaient compris que le Royaume était « en vous ».

Dans Actes 1:6-8 : « Eux donc étant assemblés, l’interrogeaient [Jésus] en disant : Seigneur, sera-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? Mais il leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Donc, un événement encore à venir.

Jésus en a mis cependant certains en garde, qui se font passer pour chrétiens et ne prêchent pas ce que Jésus prêchait. Dans Matthieu 19:28-30 « Jésus leur dit : Je vous dis en vérité, à vous qui m’avez suivi, que lorsque le Fils de l’homme sera assis sur le trône de sa gloire, dans le renouvellement qui doit arriver, vous aussi serez assis sur douze trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Et quiconque aura quitté des maisons, ou des frères, ou des sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou des champs, à cause de mon nom, en recevra cent fois autant, et héritera la vie éternelle. Mais plusieurs des premiers seront les derniers ; et plusieurs des derniers seront les premiers. »

Nous voyons de plus en plus un renouveau vers cette doctrine gnostique de libération sexuelle. Son but est de briser les liens, ce qui permettrait une liberté humaine illimitée. L’insubordination totale serait le chemin vers la libération totale. Refuser de travailler, liberté sexuelle, vivre comme des vagabonds philosophes, ça vous rappelle les hippies des années 1960 ? John Lennon des Beatles a déclaré, un jour : « Il me semble que les véritables chrétiens étaient les gnostiques. » Beaucoup de chrétiens ne semblent pas réaliser que leurs idées progressives sont enracinées dans les hérésies anciennes. Dans les débuts du 21ème siècle, plusieurs mouvements sociaux font revivre les idées des gnostiques. Comme le mouvement visant à renverser le masculin dans le divin. Pourquoi Dieu ne serait-Il pas une femme ? Par là, on prend pour acquis que Dieu est un « homme », alors qu’il n’en est rien. La théologie féministe se doit donc de créer un nouveau texte de base, un nouveau canon.

Une théologienne féministe, Chung Hyun Kyung, a déclaré : « Les féministes sont libres d’utiliser les anciens textes gnostiques, originalement rejetés comme hérétiques, parce que le Canon chrétien fut créé par des hommes. Et les femmes ne sont pas obligées d’accepter un livre dont elles n’ont pas participé à la formation. » Les féministes regardent la Bible comme un outil de contrôle social de suppression des femmes par les hommes. Donc, l’évangile gnostique de Marie place Marie de Magdala à la fondation de l’Église de Christ, plutôt que les Apôtres et les Prophètes. Tandis que Paul, dans la Bible, nous dit : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Dans Matthieu 16:15-19, Jésus Lui-même avait demandé à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Paul aussi fait cet aveu, dans Galates 1:17-20, au sujet de son ministère : « Et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. »

Aujourd’hui, les femmes théologiennes ont développé ce qu’elles appellent le « rituel de l’exorcisme » pour combler le rôle des hommes et des femmes dans la Bible, comme dans Éphésiens 5:22-24 où Paul déclare : « Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Église est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs propres maris en toutes choses. »

Et également dans 1 Pierre 3:1-6, où Pierre dit : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

En d’autres mots, tout dans la Bible doit être réinterprété par les interprètes féministes, comme le faisaient les gnostiques. Naomi Goldberg blâme Dieu le Père d’être l’architecte d’une société patriarcale et déclare que : « Tout dans Sa société de Dieu devra partir. Nous, les femmes, allons mettre fin à Dieu ». Mme Goldberg a prédit : « Lorsque les féministes réussiront à changer la position des femmes dans le christianisme et le judaïsme, elles auront ébranlé ces religions jusqu’à leurs racines ». Curieux, mais très peu de théologiens réalisent que Dieu avait depuis longtemps prévu leur petit jeu en déclarant : « Mon peuple a des enfants pour oppresseurs, et des femmes dominent sur lui. Mon peuple, tes guides t’égarent et t’ont fait perdre le chemin que tu dois suivre » (Esaïe 3:12).

Les lesbiennes déclarent que l’hétérosexualité obligatoire est ce qui tient la patriarchie ensemble et que l’homosexualité va briser leur colonne vertébrale, et que les idées lesbiennes, bisexuelles et gaies seront comme des triangles enfoncés dans la superstructure du système hétéro-patriarcal. Ce que ces gens veulent faire dans la société occidentale, c’est d’éliminer la fondation biblique et, tout comme les gnostiques, amener la libération sexuelle. Jésus nous a mis en garde contre ça : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:11-13). Paul en parle également, dans 2 Thessaloniciens 2:7-8 : « Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. »

Les gnostiques étaient les antagonistes majeurs des apôtres tout comme les libéraux le sont aujourd’hui en prêchant un message de séduction. Voilà pourquoi Paul avait dit aux Galates : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ » (Galates 1:6-10).

Et à Timothée, Paul déclarait : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21). Les mouvements sociaux bâtis sur ces idées perverties sont voués au désastre. Les sociétés secrètes qui rejettent la morale de Dieu en faveur des désirs humains s’en vont vers la ruine. Car le Dieu de la Bible leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! Ils se nourrissent des péchés de mon peuple ; ils sont avides de ses iniquités. Aussi il en sera du sacrificateur comme du peuple ; je le punirai selon ses voies et lui rendrai selon ses œuvres » (Osée 4:6-9).

La vérité biblique a pour but de diriger les croyants vers une résurrection dans le Royaume, pour faire partie de la Famille éternelle de Dieu, tandis qu’accepter le gnosticisme est un retour en arrière pour amener les croyants vers un évangile de dispute et une fausse connaissance. Ne soyez pas séduits par des évangélistes dirigés par Satan lui-même. Ouvrez vos yeux et croyez à la Parole véritable de Dieu et aux messages de Ses Apôtres.




D.318 – Jésus et Jonas


baleine

Par Joseph Sakala

Dans Jonas 2:1, il est écrit : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Cette histoire de pêche fit les délices de plusieurs sceptiques pendant bon nombre d’années, mais elle fut confirmée par nul autre que Celui qui avait préparé le poisson. Jésus S’est servi de cet incident pour prouver aux leaders religieux de Son temps qu’Il était le Messie tant attendu. « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:40). Imaginez mettre toute votre croyance en Jésus comme Messie, fondé sur une histoire de pêche à laquelle très peu de personnes croient.

Nous savons qu’au début, Jonas a refusé d’aller à Ninive où Dieu voulait qu’il prophétise. Jonas est-il mort suite à sa désobéissance à Dieu ? « Or, Jonas fit sa prière à l’Éternel son Dieu, dans le ventre du poisson. Et il dit : Dans ma détresse j’ai invoqué l’Éternel, et il m’a répondu ; du sein du Sépulcre j’ai crié, et tu as entendu ma voix. Tu m’as jeté dans l’abîme, au cœur de la mer, et le courant m’a environné. Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi. Et moi je disais : Je suis rejeté de devant tes yeux ! Cependant je verrai encore le temple de ta sainteté ! » (Jonas 2:2-5). Non, malgré sa désobéissance, il avait saisi la puissance de Dieu et il a prié fort afin de voir un jour le temple de Sa Sainteté.

Un autre qui a prié fort, c’est David. Dans Actes 2:25-30, nous lisons : « Car David dit de Lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône. »

Mais retournons à Jonas qui finit sa prière avec : « Ceux qui s’attachent à des vanités trompeuses abandonnent Celui qui leur fait miséricorde ; mais moi, je t’offrirai des sacrifices avec chant de louange, j’accomplirai les vœux que j’ai faits. Le salut est de l’Éternel ! Alors l’Éternel commanda au poisson, et le poisson vomit Jonas sur la terre » (Jonas 2:9-11). « Sauveur » est le véritable nom de Jésus qui est mort environ 900 ans plus tard, ce qui fut prophétisé par Jonas. Donc dans ce poisson, Jonas est un type de Jésus, en prophétisant Sa mort et Sa résurrection qui accomplissent ainsi le salut de l’humanité. Seule la grande puissance de Dieu pouvait préparer ce poisson, le diriger vers Jonas et, trois jours et trois nuits plus tard, lui permettre de prêcher la repentance aux âmes perdues de Ninive.

Ensuite, 900 années plus tard, Dieu Lui-même, en Jésus, est mort sur la croix pour les péchés du monde, fut enterré pendant trois jours et trois nuits et est ressuscité tel qu’Il l’avait prédit aux leaders religieux de Son temps. Cette fois, il fallut l’infinie puissance qui a créé l’univers pour ramener Jésus à la vie. « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir, » déclare Paul, dans Éphésiens 1:19-21. « Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas, » a déclaré Jésus, dans Matthieu 12:41.

Jésus a dit plusieurs choses que les gens de Son temps ne croyaient pas, ce qui nous fait penser aux individus de notre époque. Dans Matthieu 24:37-39, Jésus a déclaré : « Mais comme il en était aux jours de Noé, il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme ; car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Jésus a, non seulement prêché sur la création de toute chose, mais Il leur a fait part d’une autre vérité  qu’ils prenaient tous pour acquis, comme le mariage, lorsqu’Il leur déclara : « au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme ne sépare donc point ce que Dieu a joint » (Marc 10:6-9). Le mariage fut créé par Dieu et non par l’homme.

Avant de prêcher sur le déluge, Dieu a tout d’abord planifié de sauver la race humaine au moyen de l’Arche qu’Il a fait construire par Noé pour sa famille. Le déluge sur lequel Jésus a prêché n’était pas « local », comme les moqueurs de notre époque le prétendent, mais Jésus l’a comparé à un événement mondial, tout comme Sa Deuxième venue. Ce n’était pas un petit déluge tranquille ou sélectif. « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr » (Luc 17:27). Il est évident qu’Il fait ici référence au grand Déluge ! Là, nous lisons que la terre était remplie de violence : « Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:13). Mais dans tout cela le mariage devait subsister.

La terre était remplie de monde et le déluge fut si cataclysmique que : « Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:23-24). Voilà ce que Jésus prêchait et croyait, sur le mariage pour la propagation de Sa famille divine, et ceux qui sont véritablement Ses disciples sont tenus de le prêcher également. Les effets destructeurs du déluge peuvent être vérifiés encore de nos jours, non seulement dans les récits bibliques, mais par les preuves abondantes dans les rochers et les fossiles sur toute la terre d’aujourd’hui.

Refuser toute cette évidence. comme le font nos intellectuels modernes, n’est que pure folie. C’est ce que Pierre nous déclare dans 2 Pierre 3:5-6 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. » Nous avons le témoignage de Jésus, le divin devenu humain, mais cette chose n’est pas plus acceptée du monde en général, à cause de son aveuglement volontaire.

Dans Hébreux 1:1-4, il est écrit que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur. » Le titre de « Parole de Dieu » est donné à Jésus-Christ en tant que la « Parole Vivante », lorsqu’Il est venu nous la donner, mais également aux Saintes Écritures en tant que la « Parole Écrite ».

Analysons la dualité de ce titre de Jésus. Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Lors de Son retour en puissance, Jésus est décrit ainsi par l’apôtre Jean : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Voilà Jésus décrit en tant que « Parole Vivante », Fidèle et Véritable.

Regardons maintenant Jésus décrit en tant que « Parole Écrite ». Dans Éphésiens 6:17, Paul déclare : « Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons ceci : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur. » Dans ces deux références, comme dans toutes les autres de la Bible, les allusions à Christ comme Parole vivante ou Parole écrite, sont tellement bien synchronisées que les deux sont interchangeables. Jésus était humain et divin. « Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:16).

Avez-vous noté qui a été manifesté en chair ? Dieu dans la personne de Jésus et personne d’autres. Pas une seconde personne. L’apôtre Pierre nous dit que la véritable prophétie ne peut venir que de Dieu. « Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:20-21). Si Dieu est Esprit (Jean 4:24), il convient que le Saint-Esprit est également Dieu, sans pour autant être une autre personne distincte dans une trinité. Alors, quelle doit être notre comportement envers celui qui se surnomme « prophète » et qui affirme exactement l’opposé de ce que la Bible enseigne ? Devrions-nous le croire ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4).

Tout ce que Jésus disait venait directement du Père, donc Jésus était la Parole de Dieu dans une chair humaine. Dans 1 Jean 3:5, l’apôtre dit : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Jésus était humain et divin en même temps. Et l’Écriture ne peut pas être rejetée (Jean 10:35). Subséquemment : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice » (2 Timothée 3:16). Aussi difficile que cela puisse paraître, Dieu et Jésus ne sont pas deux, mais la même Personne éternelle. « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:8).

Regardons ensemble ce que le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire au sujet de la naissance de Jésus : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire [le Gouvernement de Dieu] est mis sur Son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix » (Ésaïe 9:5). On parle de Jésus ici : EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Avez-vous encore des doutes à savoir qui était Jésus ? Jésus-Christ était le Créateur de tout ce qui existe.

Rendons grâce à notre Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:13-18).

L’Ancien Testament utilise plusieurs noms pour identifier le Créateur. Ésaïe L’identifie ainsi : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » (Ésaïe 45:18). Ce seul verset nie toute possibilité que Dieu puisse être une trinité, avec trois personnes distinctes mais ne formant qu’un seul Dieu. Malgré cela, la généralité des réunions religieuses se disant « chrétiennes », croit et enseigne cette fausse doctrine. Pourtant, le Nouveau Testament ne laisse aucun doute à savoir qui est le Créateur. Le passage cité plus haut identifie Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé » (Colossiens 1:13). Poursuivons au verset 14 sur Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. »

Si, dans l’Ancien Testament, Dieu est Sauveur, Dieu n’est-Il pas le même qui a versé Son sang pour la rémission des péchés ? Regardons maintenant le passage favori où Jean identifie Jésus comme Créateur en disant : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3). Mais afin de pouvoir verser Son sang pour nos péchés, Dieu S’est formé un corps humain dans lequel Il a placé Sa Parole et l’a mise dans le sein d’une vierge appelée Marie. Et Marie enfanta un fils nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23). Alors, dans Jean 1:10-11, nous voyons clairement que la Parole de Dieu : « était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui [Jésus], le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. » C’est donc ainsi que : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire manifestée dans un Fils unique venu du Père » (v. 14).

Aucun membre de la race humaine ne peut s’approprier cette description, sauf Dieu, qui S’est fait homme en la personne de Jésus-Christ. Voici le couronnement de cette gloire unique expliquée en toute simplicité quand l’auteur du livre aux Hébreux nous déclare : « Dieu [en forme d’Esprit] ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses. Par lequel aussi il a fait le monde ! Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa Parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:1-3).

Jésus-Christ est donc le Créateur et, ayant revêtu une forme humaine, Il a mis en application plusieurs de Ses talents créatifs. Beaucoup de Ses miracles impliquaient une création à partir de rien. Regardons ensemble comment, dans Jean 6:10-13, Jésus a accompli ce qui est impossible pour un simple humain. « Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains et, ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. » Connaissez-vous un simple humain qui en ait fait autant ?

Lors d’une autre occasion, on faisait des noces à Cana en Galilée et la mère de Jésus y participait. « Et Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin » (Jean 2:2-3). Situation qui pourrait facilement arriver, mais que fait Jésus ? « Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent » (vs 6-10). Avez-vous déjà vu quelqu’un changer de l’eau en vin sans même toucher aux urnes ? Seul le Créateur peut accomplir pareil exploit.

Lazare était mort et sa sœur Marie pleurait amèrement. Jésus S’y est rendu afin de la consoler. « Et il dit  Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire non plus que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que Tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:34-44).

Mais l’acte de création le plus important de Christ, c’est celui qu’Il accomplit chaque jour lorsqu’un pécheur se repent. « C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:16-21.

Dans Jean 7:14-15, il est écrit que : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait. Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises. » Ceci se passa vers le milieu de la Fête des Tabernacles et le calibre unique de Son enseignement doctrinal avait vraiment étonné les Juifs. Ils se posaient la question à savoir comment cet homme, qui n’avait jamais été enseigné par les scribes et les rabbins, pouvait avoir une connaissance aussi remarquable des Écritures. « Car Jésus les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29).

Regardons Sa réponse frappante aux scribes, dans Jean 7:16-18, alors que : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de Mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. » Jésus venait de leur annoncer qu’Il était le Porte-Parole de Dieu qui L’avait envoyé. Alors, quand Il parlait, Jésus ne parlait pas de Son propre chef. C’est Dieu le Père qui parlait par Sa bouche, donc Jésus n’était pas une deuxième personne dans une espèce de trinité, mais bel et bien « Emmanuel » Dieu Lui-même dans la chair humaine, qui parlait en Son propre nom.

Il y a deux facteurs à l’œuvre ici. D’abord, Sa compréhension le l’Ancien Testament fut encyclopédique, acquise de la même manière que tout autre étudiant de la Parole, par la prière et l’étude. Jésus avait fait cela dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous comment Ses parents Le cherchaient après la Fête des Tabernacles ? « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Luc 2:45-52).

Mais au-delà de sa compréhension humaine de la Parole, Jésus avait Sa sagesse divine et Son autorité innée. Il était Dieu éternel dans la chair ainsi qu’un homme parfait dans Sa manifestation. Donc, non seulement pouvait-Il authentifier les Écritures anciennes lorsqu’Il enseignait, mais Jésus nous a également parfaitement transmis, au travers de Ses apôtres et des prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance. Alors, dans Jean 20:30-31, nous apprenons que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. »




D.306 – Jésus notre espérance

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espoir

Par Joseph Sakala

À son jeune évangéliste, Paul a dit ceci : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi » (1 Timothée 1:18-19). Paul s’était vu confier la prédication de l’Évangile par Jésus Lui-même. Il dit donc à Timothée : « Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:12-16).

Paul ne prenait jamais à la légère cette responsabilité qui lui fut confiée par Jésus, quand il s’agissait du travail de bien garder et de bien propager la vérité aux autres. Dans le texte du début, suite à sa louange à Dieu de lui avoir donné une telle fonction, Paul exhorte Timothée à poursuivre son travail en marchant dans ses pas, ce qui implique de transmettre un message de très grande valeur. Parce que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Comme je t’exhortai, (disait-il à son jeune évangéliste,) lorsque je suis parti pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, par les faux enseignants, et de ne pas t’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, et je t’y exhorte encore.

Paul savait que confier une telle responsabilité n’était pas chose facile. Dans notre texte, Paul rappelle à Timothée de combattre le bon combat en se servant des armes de Dieu. Deux de ces armes étaient la foi en Dieu et le sacrifice rédempteur de Jésus comme la rançon pour tous les péchés. Avec de telles armes, Timothée savait que sa cause était juste et vraie. Ensuite, il devait agir avec une bonne conscience produisant en lui un ministère libre de toute culpabilité que le péché engendre. Donc, le but du commandement, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. Quelques-uns avaient déjà abandonné ces armes vitales et, non seulement leur foi avait fait naufrage, mais également la foi de ceux qui les suivaient.

Ces pauvres gens avaient oublié que : « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Déjà au premier siècle, il y avait des prédicateurs qui prêchaient un autre Jésus que celui que Paul leur avait enseigné et, croyez-le ou non, quelques convertis se sont accrochés à ces enseignements. Et ces faux apôtres se faisaient passer pour des apôtres de Christ. Donc, dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »

Paul était jaloux de son troupeau à Corinthe, d’une jalousie de Dieu, parce qu’il les avait unis à un seul Époux pour les présenter à Christ comme une vierge chaste. Alors, Paul n’y va pas par quatre chemins pour leur dire : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. [N’oubliez jamais que son nom antérieur était Lucifer ou ‟porteur de lumière”.] Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Je ne voudrais pas être à leur place lors du retour de Jésus. Mais ces rebelles ne semblent pas apprendre quoi que ce soit par leur fausse prédication.

Jésus était pendu à la croix depuis neuf heures du matin. Il était environ trois heures de l’après-midi et le sabbat approchait. « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez. Or, cela arriva, afin que l’Écriture fût accomplie : Ses os ne seront pas rompus. Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils verront Celui qu’ils ont percé. Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:31-40).

J’aimerais faire une petite clarification, ici, au sujet du grand linceul de Turin sur lequel Jésus aurait laissé, imprimé par Son sang, le dos et le devant de Son corps, spécialement Son visage. Le verset 40, plus haut, nous indique très clairement que Jésus fut enveloppé de bandes aromatisées comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Lors de la résurrection de Jésus, Marie de Magdala est venu annoncer la bonne nouvelle aux apôtres. Jean et Pierre partirent en courant et Jean arriva le premier au sépulcre, mais il n’entra pas. Notez bien maintenant ce que Jean nous déclare : « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, Et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:6-8). Nous voyons clairement que le suaire de Turin est faux. Jésus fut enveloppé de bandelettes et avait sur la tête un suaire pour couvrir son visage. Revenons cependant à la mort de Jésus.

La mort physique de Christ est absolument essentielle à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs de la Bible tentent depuis des années d’obscurcir ou de nier le fait que Christ soit mort sur la croix. Ils proclament que Jésus est tombé dans un coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Il serait apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection. Pour le chrétien, toutefois, la mort de Christ n’est pas une option. La Bible nous enseigne que le péché a séparé tous les humains de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25). « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon » (Hébreux 9:22).

Sans la mort de Jésus, le véritable Fils de Dieu sans péché, il n’y a pas de christianisme possible. Et les évangélistes, en racontant les évènements liés à la crucifixion, vont dans beaucoup de détails, afin de s’assurer qu’il n’y aurait aucune possibilité d’incompétence là-dessus. Dans Marc 15, près de vingt personnes sont mentionnées qui pouvaient témoigner sans aucun doute de la mort de Jésus. Considérez ceci : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées. Et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par-là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point » (Marc 15:15-23).

Au verset 24, nous voyons que les soldats : « Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. » Tout cela en le regardant mourir lentement dans une agonie terrible. « Et le centenier, qui était vis-à-vis de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats et le centenier étaient entraînés pour tuer et savaient reconnaître si quelqu’un était mort. Avant de permettre à Joseph d’Arimathée de prendre le corps, le centenier assura Pilate que Jésus était bel et bien mort. Non, il n’y a aucun doute que Christ est mort. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45).

Jésus n’était pas aimé des Pharisiens qui avaient très peur à leurs jobs. Christ avait fait un miracle dans le sabbat. À cause de cela, les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à Le faire mourir, parce qu’Il avait fait cela le jour du sabbat. « Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais encore parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père. Car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et Lui montre tout ce qu’il fait. Et il Lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:17-21).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait le Fils le fait également, car : « Moi et le Père, nous sommes un, » déclara Jésus aux Juifs, dans Jean 10:30. La réaction fut immédiate : « Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Et Jésus leur dit : J’ai fait devant vous plusieurs bonnes œuvres de la part de mon Père ; pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:31-33). Dans Proverbes 15:3, il est écrit que : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons. » Il est bon de notez que Jean utilise ce verset pour mettre de l’emphase sur sept occasions où Jésus voyait un événement en particulier, puis agissait immédiatement pour régler la situation.

Avant le baptême de Jésus, Jean le Baptiste avait déclaré : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus » (Jean 1:34-40). Et ils suivirent Jésus à partir de ce jour jusqu’à leur mort.

Une autre belle occasion où Jésus a réagi à une situation se trouve dans Jean 1:45-51. « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

« …monter et descendre », que voulait dire Jésus ? Le seul autre endroit où nous voyons pareille scène, c’est dans le rêve de Jacob qui a vu une échelle qui touchait au ciel et dans laquelle il vit des anges monter et descendre. Ceci est arrivé au moment où Dieu a fait une alliance avec Jacob, comme celle qu’Il avait établie avec Abraham et Isaac, et pour lui montrer que Dieu était avec lui. Dans Daniel 9:27, il est question de Jésus qui : « confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » Jésus est en effet venu confirmer cette alliance avec plusieurs, mais pas seulement avec la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais avec tous les humains, au travers de Son sacrifice rédempteur, par Son précieux sang versé. Cette déclaration de Jésus venait confirmer celle de la prophétie de Daniel. Et l’assurance que Dieu serait avec Son peuple fut donnée par les anges qui montaient et descendaient du ciel.

Dans Jean 5:5-9, nous voyons une autre circonstance où, malgré le sabbat, Jésus a réagi spontanément. « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. » Il y avait toujours une grande foule qui suivait Jésus, parce qu’elle voyait les miracles qu’Il opérait sur les malades.

Lors d’une autre occasion, après avoir instruit une foule de gens, Jésus monta sur la montagne et là, Il S’assit avec Ses disciples. « Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé » (Jean 6:4-13).

Ensuite, Jésus vit un homme aveugle depuis sa naissance. Au lieu de S’occuper de l’aveugle : « Ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7).

Jésus ne guérissait pas seulement les aveugles, les malades et les estropiés, mais Il était disponible pour ceux qui pleuraient de peine. Quand Lazare, le frère de Marie, est mort, elle pleurait. « Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son Esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en Lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:33-44).

Finalement, alors que Jésus était mourant sur la croix, Il vit Sa mère et la sœur de Sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, qui se tenaient près de la croix de Jésus. « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (vs 26-27). Il était près de mourir, mais prit le temps de S’occuper de celle qui avait consacré sa vie à être la servante du Seigneur. Jésus voit ceux qui souffrent, qui ont de la peine, qui ont faim. Et Il prend le temps de pourvoir pour chacun, car toutes choses ont été créées par Lui puisqu’Il est notre Père. Mais cette fois l’invitation est envoyée à l’humanité entière, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Notre espérance ne vient pas des hommes mais de l’Être le plus puissant de l’univers. Comme disait si bien Paul : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:6-10). Et Dieu prend soin de Sa création.