D.546 – Perversion de la sexualité

Par Joseph Sakala

Certaines personnes défendent les images de sexualité provocatrices comme étant une forme d’art qui favorise la beauté du corps humain. Une telle assertion cherche à séparer le travail de l’Artiste de Son intention et de Ses instructions. Dieu a créé le corps humain : « à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). En effet, Sa création était belle, et Dieu l’a organisée comme cela. Son intention, dès le commencement, était que l’homme et la femme soient unis pour ne former qu’une personne dans les paramètres du mariage et des sentiments humains. Dieu n’a pas créé le sexe uniquement pour la procréation, mais également comme une expression d’amour qui ramène le mari plus près de sa femme, physiquement et émotionnellement.

La pornographie offre le sexe à la place de l’intimité réelle. La sexualité véritable donne comme résultat la fidélité des époux qui ne peut être obtenue que dans un mariage d’amour, au sein d’une union dans laquelle Dieu devient le centre d’intérêt. Donc, un mariage à trois où Dieu dirige et bénit les deux époux. La pornographie, par contre, offre seulement le sexe, comme une illusion ou un mirage dans le désert. Plusieurs y sont attirés, mais découvrent par expérience qu’en réalité cette sorte d’union est vide, frustrante et perturbante.

Le roi Salomon nous avertit au sujet de la poursuite de la gratification sexuelle. Dans Proverbes 5:3-6, Salomon déclare : « Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants. Ses pieds conduisent à la mort ; ses démarches aboutissent au Sépulcre. Elle ne considère pas le chemin de la vie ; ses voies s’égarent, elle ne sait où. » Les actions d’un individu ont toujours des conséquences. Et les résultats d’un tel comportement aboutissent toujours à tout ce qui n’est pas plaisant.

Malgré qu’au début cela peut être agréable, le résultat final aboutit à l’amertume et même à la mort. La pornographie et le sexe illicite exploitent les individus en leur faisant miroiter une gratification momentanée, uniquement temporaire, et ceux qui se laissent exploiter le font pour leur propre malheur. Ceux qui sont pris dans cette illusion et cette imagerie illicite courent vers la promesse du plaisir. Proverbes 7:22 nous déclare : « Il s’en alla aussitôt après elle, comme un bœuf s’en va à la boucherie, et comme un fou qu’on lie pour être châtié. »

Tout comme le bœuf est attiré vers le boucher par un seau de grains, ainsi sont attirés ceux qui ne cherchent que la satisfaction sexuelle par la promesse du plaisir, vers leur propre destruction. Loin de n’être qu’un amusement sans conséquences, la pornographie est un cancer national qui attaque ce qui est le plus précieux dans notre société, c’est-à-dire la famille. Pour certains, la pornographie est la porte ouverte vers d’autres poursuites sexuelles illicites. Elle est fréquemment mentionnée dans les procédures de divorce comme étant le facteur principal de la rupture des mariages.

Une étude entreprise par The American Academy of Matrimonial Lawyers a conclu que deux tiers des 350 avocats participants ont indiqué que la pornographie sur Internet a joué un rôle significatif dans les divorces qu’ils ont traités. La souffrance endurée résultant de ce genre d’amusement affecte également la vie de toute la famille, des frères et des sœurs, de l’épouse et des enfants. Loin d’être sans conséquences, cette imagerie illicite vient avec des dommages incalculables.

Pendant ce temps, ceux qui fournissent des films à l’Internet, qui fabriquent les revues, les proxénètes et les filles de joie font des sommes d’argent énormes sur le dos des familles qui se privent des véritables joies de la sexualité qui leur seraient disponibles s’ils voulaient vivre selon la volonté de Dieu. Comment cela a-t-il pu arriver ? Psaume 9:16-18 nous donne la réponse : « Les nations sont tombées dans la fosse qu’elles avaient faite ; leur pied s’est pris au filet qu’elles avaient caché. L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains. – Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu. »

Je vous signale que le texte ci-haut semble donner au mot « enfer » le même sens que « géhenne ». Or, vous savez comme moi que l’enfer, dans la Bible, c’est le « séjour des morts » ou la « tombe », et non pas la « géhenne ». Dans le texte de Salomon, celui-ci ne parlait donc pas de la géhenne, mais du séjour des morts. Toutefois, le sujet de « la géhenne » est grandement oublié de nos jours, même parmi les évangélistes et pasteurs enseignants. Le ciel est souvent mentionné dans les enterrements, car presque tout le monde dans l’assistance désire que le décédé y soit monté. La géhenne, par contre, est rarement reconnue comme une possibilité pour le mort, même pour les criminels endurcis. Le Seigneur Jésus a pourtant dit, et Il devait sûrement le savoir : « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:12-14).

Mais qui sont ces méchants ? La Bible nous déclare, dans Romains 3:10-12 : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Malgré cela : « nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:18-20).

Selon ce principe, les méchants seraient ceux qui ont oublié Dieu. Est-ce que des nations entières pourraient être aveuglées au point de ne pas reconnaître le véritable Dieu de la Création, et continuer à poursuivre leur législature et conduire leurs affaires comme si Dieu n’existait pas ? Si c’est ainsi, ces nations ou les citoyens de ces nations seraient en danger mortel. Car Psaume 119:119-120 nous avertit que : « Tu réduis à néant comme de l’écume tous les méchants de la terre ; c’est pourquoi j’aime tes témoignages. Ma chair frissonne de la frayeur que j’ai de toi ; et je crains tes jugements. »

Mais Christ est venu et Il est mort pour les impies. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies », nous déclare Paul, dans Romains 5:5-6. Alors : « Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en Lui ! » nous assure David, dans Psaume 2:12. Nous devrions au moins prier pour ces nations afin qu’elles se repentent et reviennent au Seigneur qui les a créées.

« Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). De nombreux théologiens, doués de grandes habilités et de beaucoup de sincérité ont tenté d’expliquer la prédestination tout au long des siècles. Puisque la question implique l’Éternel, qui est le Créateur infini, il devient évidemment impossible pour de simples humains sans Son Esprit divin de comprendre son véritable sens.

Mais nous n’avons pas à le comprendre avant de nous réjouir en Sa vérité. Les Écritures nous enseignent que la raison de la prédestination divine, c’est que nous pourrions glorifier Dieu et Sa grâce merveilleuse. Nous avons été prédestinés à devenir Ses fils adoptifs afin de louer la gloire de Sa grâce. Ensuite, nous apprenons que : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

« En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Notez  également : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » nous déclare Paul, dans Romains 8:29-31. Sûrement, de tels cadeaux devraient être suffisants pour Le louer éternellement. Et c’est ce que nous allons faire dans les âges à venir. Car : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:21).

Puisque nous allons témoigner pour notre Seigneur durant le millénium, ne serait-il pas juste de commencer maintenant à le faire ? En parlant de sexualité, regardons un merveilleux passage de la Bible pour découvrir la relation qui devrait exister entre le mari et son épouse. Dans le Cantique des Cantiques 1:12-17, voici une conversation entre Salomon et sa belle épouse Naama. « Tandis que le roi était assis à table, mon nard exhalait son parfum. Mon bien-aimé est pour moi un sachet de myrrhe ; il reposera sur mon sein. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troène, dans les vignes d’En-guédi. Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont ceux des colombes. Que tu es beau, mon bien-aimé ; que tu es agréable ! Notre couche est un lit de verdure. Les poutres de nos maisons sont des cèdres, et nos lambris des cyprès. »

C’est par ces paroles que le roi Salomon exprimait son amour envers sa belle et jeune épouse, et elle à Salomon. 1 Rois 4:32 nous dit que Salomon : « prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq. » Mais, apparemment, celui-ci était son favori. Car il l’appela : « Le cantique des cantiques, qui est de Salomon » (Cantique des Cantiques 1:1). Ce cantique est centré sur sa bien-aimée, à qui Salomon déclare : « Tu m’as ravi le cœur, ma sœur, mon épouse ; tu m’as ravi le cœur par l’un de tes regards, et par l’un des colliers de ton cou. Que tes amours sont belles, ma sœur, mon épouse ! Combien ton amour est meilleur que le vin, et combien tes parfums sont plus suaves qu’aucun aromate ! Tes lèvres, mon épouse, distillent des rayons de miel. Le miel et le lait sont sous ta langue, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. Ma sœur, mon épouse, tu es un jardin fermé, une source fermée, et une fontaine scellée » (Cantique des Cantiques 4:9-12).

Et dans Cantique des Cantiques 5:1, Salomon lui dit : « Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse ; j’ai cueilli ma myrrhe, avec mes plantes aromatiques ; j’ai mangé mes rayons de miel et mon miel ; j’ai bu mon vin et mon lait. » Aux versets 2 et 3, son épouse lui dit : « J’étais endormie, mais mon cœur veillait ; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait : Ouvre-moi, ma sœur, ma bien-aimée, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, et mes cheveux des gouttes de la nuit. J’ai dépouillé ma robe, comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ? » C’est ainsi qu’ils échangeaient leur intimité tant spirituelle que conjugale.

Roboam était le seul fils de Salomon, selon la Bible, et sa mère s’appelait Naama, qui veut dire « plaisante ». « Le roi Roboam se fortifia donc dans Jérusalem, et régna. Il avait quarante et un ans quand il devint roi, et il régna dix-sept ans à Jérusalem, la ville que l’Éternel avait choisie, de toutes les tribus d’Israël, pour y mettre son nom. Sa mère s’appelait Naama, l’Ammonite » (2 Chroniques 12:13). Ainsi, Roboam avait 41 ans lorsqu’il hérita du trône de Salomon, et Salomon n’a régné que pendant quarante ans, comme on peut voir dans 2 Chroniques 9:30-31 : « Salomon régna quarante ans à Jérusalem sur tout Israël. Puis Salomon s’endormit avec ses pères, et on l’ensevelit dans la cité de David, son père ; et Roboam, son fils, régna à sa place. »

Donc, le mariage de Salomon et Naama a eu lieu lorsque Salomon était tout jeune, juste avant qu’il ne devienne roi et bien avant qu’il épousa ses sept cent femmes païennes. Alors, Naama est toujours demeurée son épouse favorite, malgré ses fredaines dans sa vieillesse. Mais son conseil aux jeunes hommes vers la fin de sa vie fut : « Vis joyeusement, tous les jours de la vie de ta vanité, avec la femme que tu aimes, qui t’a été donnée sous le soleil, pour tous les jours de ta vanité ; car c’est là ton partage dans la vie, et au milieu de ton travail, que tu fais sous le soleil » (Ecclésiaste 9:9). Notez de quelle manière Salomon appelle son épouse « belle » et « ma bien-aimée », et plus tard « plaisante ».

Le mot hébreu pour « plaisante » est similaire à Naama. C’est comme si Salomon l’appelait par son nom raccourci telle que « chère Naama ». Elle était sûrement sa bien-aimée, sa chère Naama, sa plaisante épouse, mais elle était également une femme forte d’esprit et de cœur, pour devenir sa reine. Le cantique sur sa personne fut inspiré pour témoigner de son véritable amour marital, qui devient un témoignage spirituel de l’amour que Christ affirme pour Son Église, Sa Bien-aimée.

La similitude entre ce récit de Salomon, qui nous témoigne son amour pour Naama, et l’amour spirituel de Jésus pour Son Épouse, qu’Il mariera pour l’éternité lorsqu’Il reviendra sur terre, est « l’amour » qui devrait être manifesté entre les couples mariés dans le monde aujourd’hui. Dieu nous commande de prier pour ces gens, mais la prière d’intercession n’est pas toujours facile, surtout lorsque nos prières ne sont pas appréciés par ceux pour qui nous prions. Peu importe, car cette sorte de prière plaît au Seigneur et elle est plus importante que la gratitude humaine.

L’apôtre Paul est également d’accord, car, dans 1 Timothée 2:1-6 : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » Paul avait même demandé de prier pour l’empereur Néron qui l’avait emprisonné et qui éventuellement le mettrait à mort.

Même Jésus a dit, dans Matthieu 5:44-45 : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Jésus est notre plus grand intercesseur, car lorsque nous péchons : « nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Ne devrions-nous pas intercéder par la prière pour d’autres, en marchant dans Ses pas ? Nous nous préparons, par la prière, à faire partie de l’époque de la restauration de toutes choses. Lorsque les premiers Européens arrivèrent sur le continent nord-américain, ils ont trouvé une terre remplie de ressources naturelles. En termes bibliques, elle aurait pu être décrite comme une terre où coulent le lait et le miel. Malheureusement, ces ressources ne furent pas gérées avec sagesse.

Toutes les ressources majeures, incluant l’eau, les forêts, la verdure, les animaux et j’en passe, furent mal utilisées et même dépensées avec abus. On pourrait même déclarer que toute la flore et la faune furent mal gérées. Mais pourquoi est-ce arrivé ainsi ? C’est arrivé parce que la motivation des hommes était fondée sur l’égoïsme et la cupidité. La façon divine de donner et d’aimer son prochain comme soi-même n’était pas pratiquée. Il est plutôt dans la pratique humaine de prendre, peu importe les conséquences. Pourtant, dès le commencement, Dieu avait instruit les humains de prendre soin de leur environnement.

Dans Genèse 2:15, nous pouvons lire : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. » Il avait accès à tous les arbres du jardin, sauf un. Et devinez lequel l’homme et la femme ont choisi. Pourtant, ils ont été bien avertis : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17). Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de cultiver et de garder la beauté de ce merveilleux jardin.

Malheureusement, l’homme a ignoré les instructions de son Créateur, et le résultat fut que la terre, les plantes et les animaux, et l’humanité entière en ont souffert les conséquences. Est-ce que les humains pourraient prendre soin de leur environnement ? Est-ce qu’ils pourraient prendre soin de la terre et de ses ressources ? Sûrement, mais il leur faudrait pratiquer l’amour envers Dieu et envers leur prochain, puis rejeter la voie qui les pousse à centrer leur intérêt sur eux-mêmes, ce qui n’est pas bon ni pour soi, ni pour personne ! Presque tous les dommages causés à l’environnement, ainsi qu’aux ressources naturelles renouvelables, pourraient être réparés. Même les animaux qui sont en danger d’extinction pourraient être sauvés, si seulement l’homme pouvait ne pas les chasser et laisser les quelques couples restants afin qu’ils puissent se reproduire. Ce ne sont donc pas la connaissance technique et les ressources financières qui manquent à l’homme pour résoudre ces problèmes, c’est la connaissance spirituelle et la volonté d’agir en conséquence.

Les chênes sont prédominants parmi les bois durs poussant présentement dans les Appalaches et les terrains avoisinants. Pourquoi citer les chênes ? La raison, c’est que, jusqu’au vingtième siècle, les châtaigniers ou les marronniers étaient prédominants dans cet endroit. Ce fut une ressource merveilleuse, utilisée principalement comme matériel durable dans la construction, mais les noix aussi étaient excellentes comme nourriture pour les humains, ainsi que pour les animaux. Malheureusement, la « rouille » (maladie provoquée par des bactéries) a détruit presque 100 % des marronniers américains durant la période se situant entre 1900 et 1950. Le châtaignier était un arbre magnifique qui pouvait vivre quatre ou cinq cents années.

Plusieurs châtaigniers pouvaient atteindre un diamètre de huit pieds [2,5 m] et une hauteur d’au-delà de cent pieds [30 m]. Quelle honte que ces arbres soient disparus du décor, mais actuellement, il y a une tentative de restaurer le châtaignier. Cependant, la restauration est lente et ne peut pas être efficace. La rouille qui fut responsable de la dévastation du châtaignier était probablement causée par des arbres importés de l’Orient. Même si ce n’était pas intentionnel, la rouille produite fut très négative, et les conséquences continuent jusqu’à ce jour. La leçon que nous devons en tirer, en tant que société, c’est que nous devrions être plus responsables dans la protection de notre environnement et de nos ressources. Négliger nos responsabilités risque d’être le scénario pour d’autres désastres futurs.

En général, l’humanité a toujours démontré son penchant pour l’abus des ressources naturelles et la pollution de l’environnement. Et les humains ont fait cela avec très peu ou aucune pensée pour le présent, et encore moins pour l’avenir. Dernièrement, j’ai vu un reportage sur le sauvetage du havre de New York en implantant un milliard d’huîtres, car l’eau est tellement polluée que la vie marine a été épuisée depuis des décennies [CNN, 17 janvier 2019]. Plusieurs idées furent avancées afin de restaurer la santé de l’eau du havre et, finalement, un organisme qui travaille activement dans la restauration se présenta en réintroduisant 30 millions d’huîtres dans les eaux locales.

Jusqu’à présent, la Billion Oyster Project n’a restauré qu’une fraction du nombre d’huîtres dans l’écosystème. Néanmoins, cet organisme espère restaurer un milliard d’huîtres dans le havre, les estuaires et les tributaires. Mais pourquoi des huîtres ? Saviez-vous qu’une huître adulte peut filtrer environ cinquante gallons d’eau par jour ? Dieu a créé ces puissants filtres marins pour enlever les débris, les métaux, les bactéries, les virus et d’autres toxines dans les fonds marins. Tous ces éléments nocifs furent envoyés au fond de l’océan en tant que sédiments, tandis que les autres, en majorité des produits chimiques, des métaux et des microbes dangereux sont maintenus dans la chair de l’huître.

Est-ce que cela vous surprend que Dieu nous ait commandé depuis des millénaires, alors que la pollution n’existait pas encore, d’éviter de manger des crustacés. Dans Lévitique 11:9-12, Dieu nous dit : « Voici ce que vous mangerez de tout ce qui est dans les eaux : Vous mangerez tout ce qui a des nageoires et des écailles, dans les eaux, dans les mers, et dans les rivières ; mais tout ce qui n’a point de nageoires ni d’écailles, dans les mers et dans les rivières, parmi tout ce qui fourmille dans les eaux, et parmi tout être vivant dans les eaux, vous sera en abomination. Ils vous seront en abomination ; vous ne mangerez point de leur chair, et vous tiendrez pour abominable leur cadavre. Tout ce qui n’a pas de nageoires et d’écailles dans les eaux, vous sera en abomination. »

Dieu nous a donné des instructions. Mais Dieu nous a également créé libres. On ne peut pas se servir de ce verset pour faire croire que l’on ne peut pas manger de crustacés. Car il faudrait alors observer toute cette loi donnée à Moïse, et ne pas manger de porc et de tous les animaux « impurs » de Lévitique 11. Paul a été clair. Tout ce que Dieu a créé est propre à la consommation. Lévitique 11 visait à faire une distinction entre Israël et les autres peuples, pas à faire une distinction entre les animaux propres à la consommation et les autres impropres à la consommation. Veuillez en tenir compte dans votre comportement, car vous êtes toujours libres.

Dieu, qui avait prévu la pollution que causerait l’humanité, avait créé des filtres vivants pour dépolluer l’eau. Alors, lorsque vous mangerez de ces fruits de mer sur un beau plateau, pensez à tous ces produits chimiques, les métaux et les microbes dangereux, qui sont maintenus dans la chair de ces huîtres, dans les eaux de la rivière Hudson et les tributaires. Vous êtes donc avertis des conséquences sur votre santé, tout en demeurant libres d’en manger si cela vous plaît.

Mais ne désespérez point, car un changement s’en vient par le retour de Jésus-Christ. « En disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. Les nations se sont irritées ; mais ta colère est venue, ainsi que le temps de juger les morts, et de récompenser tes serviteurs les prophètes, et les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre » (Apocalypse 11:17-18).

Dans Actes 3:18-21, nous lisons : « Mais c’est ainsi que Dieu a accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps. »

Donc, il y aura un rétablissement de toutes choses lorsque Jésus reviendra. La première chose que Jésus rétablira sera sûrement le mariage, qui a été tant chambardé pendant des siècles. Dans Romains 1:18-21, Paul déclare : « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Pour ce qui est de la prostitution mâle et femelle : « Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:24). Et maintenant, pour ce qui touche à l’homosexualité et au lesbianisme : « Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27). Oui, toutes les maladies sexuelles qui existent.

Après avoir réglé toutes les déviances sexuelles inspirées par Satan, Dieu va S’occuper de la nature qui aura été dévastée, pour en faire un jardin d’Éden. « Ainsi l’Éternel va consoler Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il fera de son désert un Éden, et de sa terre aride un jardin de l’Éternel ; la joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, la louange et le chant des cantiques » (Esaïe 51:3). Les gens écouteront finalement Dieu, prendront soin de la terre et ce sera une véritable bénédiction pour l’humanité et pour toute la création.

 




D.522 – Un Évangile de paix

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 52:7, on peut lire : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » Il est surprenant de remarquer qu’il y a plus de versets qui contiennent le mot « paix » dans le livre d’Esaïe que dans tout autre livre de la Bible. Celui qui proclame cet Évangile publie également le salut, annonçant l’imminent règne de Dieu, le Sauveur de toute la terre. La première mention du mot « paix », dans ce livre, nous parle de la venue du Roi dans Son règne, tout comme la dernière mention, d’ailleurs.

D’abord, dans Esaïe 9:5-6, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Imaginez que le verset nous déclare qu’un enfant nous est né, qui devra S’appeler Dieu Fort et Père d’éternité, et très peu de gens ont saisi que ce verset nous parlait bien de Jésus-Christ. Pas comme d’une deuxième personne dans une trinité quelconque, mais comme Dieu unique qui S’est fait homme, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.

Ensuite, dans le dernier chapitre d’Ésaie, nous lisons : « Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations ; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem » (Esaïe 66:11-13). Ce merveilleux Évangile de paix n’est spécifiquement mentionné que deux fois dans le Nouveau Testament.

La première fois, il est cité directement du texte plus haut. Dans Romains 10:15-18, Paul déclare : « Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. » La deuxième fois, c’est lorsque Paul fait la connexion avec l’armure spirituelle du chrétien. Les beaux pieds, en effet, sont : « Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix » (Éphésiens 6:15).

C’est notre privilège d’être parmi ceux dont les pieds se sont déplacés sur les montagnes et au travers des plaines, et sur les mers vers les extrémités du monde, avec le merveilleux Évangile du salut. Le Seigneur ne nous a pas laissés orphelins pour proclamer Son Évangile de paix car : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:26-28).

Jean a écrit en détail les discours de Jésus, car presque la moitié des versets de l’Évangile de Jean contiennent les Paroles de Jésus, et Jean a pu les citer par cœur, presque cinquante ans après que Jésus les eût prononcées. Comment a-t-il pu faire cela ? Par une mémoire surnaturelle que le Saint-Esprit a utilisée en lui rappelant toutes les choses que Jésus lui avait dites. La même chose a dû se passer avec les autres rédacteurs bibliques, car ils ont tous cité correctement des évènements et des paroles que Jésus a cités plusieurs années auparavant.

En vérité, l’Esprit Saint peut même rappeler à notre mémoire les paroles des Écritures précisément au moment où nous en avons besoin pour témoigner, ou nous guider personnellement selon Sa volonté. Cela devient efficace, en effet, à la condition que ces paroles aient été emmagasinées dans notre mémoire. Cela peut se faire par une mémorisation directe ou par une lecture régulière et à répétition de la Bible, afin de faire agir notre mémoire subconsciente. Souvenez-vous comment un pêcheur sans aucun diplôme en théologie, nommé Pierre, a pu citer de longs passages des Écritures lorsqu’il en a eu besoin.

Prenons seulement Actes 2:15-21, le jour de la Pentecôte, lorsque Pierre se leva et déclara : « Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Dans Actes 2:23-28, Pierre poursuit : « Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. Car David dit de lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. »

Finalement, dans Actes 2:29-36, Pierre leur déclare : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône ; prévoyant cela, il dit de la résurrection du Christ, que son âme ne serait point laissée dans l’enfer, et que sa chair ne verrait point la corruption. Dieu a ressuscité ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Élevé donc à la droite de Dieu, et ayant reçu du Père la promesse du Saint-Esprit, il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant. Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. »

Nous voyons, selon certaines citations, que Pierre a passé beaucoup de temps à étudier et même à mémoriser certains passages clés de l’Ancien Testament. Jésus citait fréquemment l’Écriture dans Ses conversations, et Paul évoquait abondamment l’Écriture dans ses épîtres. En tant que disciples du Christ, ne devrions-nous pas faire de même ? La mémorisation de l’Écriture fut une grande bénédiction pour beaucoup de chrétiens tout au long des années, mais cela semble être devenu un art presque perdu de notre temps. Peu importe, Christ a promis de répondre à nos prières. Dans Jean 15:7-8, Jésus a dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Mémoriser la Parole de Dieu aide Ses serviteurs à citer Ses Paroles dans leur prédication de la vérité. Paul aussi nous exhorte : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:16-17). La mémoire vous aidera aussi, selon Lévitique 18:5 : « Vous garderez donc mes lois et mes ordonnances ; l’homme qui les pratiquera vivra par elles : Je suis l’Éternel. »

La parfaite sainteté de Dieu est démontrée au travers du livre de Lévitique, et c’est le standard pour tous ceux qui furent créés selon Son image. Cela est clairement établi et hors de toute question, lorsque les apôtres citent l’Ancien Testament. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:11-14.

Ce n’est certes pas assez de garder la plupart des lois de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi, » nous déclare le frère de Jésus, dans Jacques 2:10-11. Car : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles » nous affirme Paul, dans Galates 3:10-12.

Il devient alors évident que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon, » confirme Paul, dans Romains 7:12. Aucun être humain, excepté Jésus-Christ, n’a pu garder la loi parfaite de Dieu, et tous sont sous la condamnation de Dieu. Néanmoins : « personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché. Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ », déclare Paul, dans Romains 3:20-24.

Donc, la désillusion d’une personne pensant pouvoir se sauver par ses bonnes œuvres est certes dangereuse, et plusieurs se privent du véritable salut en croyant de telles balivernes. Pour garder la loi, le Créateur Lui-même devait devenir un homme, et Jésus l’a accompli en toute chose, afin de devenir notre représentant devant Dieu. Ainsi, lorsque Jésus est mort : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) » (Galates 3:13). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous confirme Paul, dans Romains 3:21-22.

Pour que Jésus ait été fait malédiction pour nous et pendu au bois, ceci nous donne une indication de la gravité du péché. Mais qu’est-ce que le péché ? Dans 1 Jean 3:4, nous lisons : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Ne cherchez plus si vous avez commis un péché véniel ou un péché mortel, toute transgression de la loi est péché. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui, » nous déclare 1 Jean 3:5. Or, tout péché mérite un salaire, et « le salaire du péché, c’est la mort, » nous assure Paul, dans Romains 6:23.

Et même dans l’Ancien Testament, le prophète Ézéchiel nous cite les paroles de Dieu ainsi : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui » (Ézéchiel 18:20). Nous vivons dans des temps vraiment étranges, où la Cour Suprême des États-Unis a déclaré qu’il n’y a point d’absolu. Cependant, Dieu nous affirme, dans Esaïe 5:20-21 : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! » Je crois qu’il est temps que certains prédicateurs se mettent à prêcher cette vérité.

C’est Dieu qui est le Législateur et qui définit le péché, car c’est Lui qui jugera le péché. La définition du péché peut prendre plusieurs formes, car il n’est pas seulement la transgression de certaines lois, mais de toute la loi de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement » (Jacques 2:10-13).

Néanmoins, il doit exister des péchés qui vont au-delà de l’obéissance formelle aux lois de Dieu. Dans 1 Jean 5:17, nous lisons : « Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort. » Pourquoi ? Parce qu’un péché confessé et repenti est également oublié, puisque Dieu est miséricordieux. Par contre, il y a des péchés d’omission. L’apôtre Jacques nous dit que : « Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas » (Jacques 4:17). Lorsqu’il n’y a point de loi pour guider nos actions dans une situation particulière, le principe à suivre est celui de la foi, c’est-à-dire, la confiance intérieure et l’assurance que nous agissons selon la volonté et l’honneur de Celui que nous servons. « Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché » (Romains 14:23).

Et dire qu’il y a des prédicateurs qui prêchent ouvertement qu’il n’y a plus de péchés, car ils ont été cloués sur la croix avec Christ. Il devient donc évident qu’aucun humain n’a pu se mesurer à toutes ces exigences de la loi, sauf Christ qui les a toutes accomplies à notre place. Donc, dans Romains 3:23-25, Paul déclare : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Nous méritions tous le salaire du péché. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

« Maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient » (Romains 3:21-22). « Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît, » nous confirme Psaume 115:2-3. Nous posons souvent des questions au sujet des actions de Dieu, Mais Dieu n’est pas obligé de nous expliquer Ses raisons pour agir. Qu’il suffise de savoir que cela Lui a plu, car, peu importe ce que Dieu fait, c’est bien.

Par exemple, si quelqu’un nous demande pourquoi Dieu a-t-Il créé l’univers, nous pourrions lui répondre simplement que, dans Apocalypse 4:11, il est écrit : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » « L’Éternel fait tout ce qui lui plaît dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes. C’est lui qui fait monter du bout de la terre les vapeurs ; qui produit les éclairs et la pluie ; qui tire le vent de ses trésors » (Psaume 135:6-7). Dieu n’a aucun compte à rendre à personne, car nous savons aussi que nous avons été créés selon Son bon plaisir.

Et pourquoi a-t-Il permis que Son Fils Bien-Aimé souffre et meurt sur la croix ? Esaïe 53:9-10 nous instruit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. » Nous ne sommes pas en mesure de comprendre pourquoi Dieu a permis cela, spécialement à l’égard de pécheurs comme nous.

Mais nous n’avons pas à tout comprendre. « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). Nous pouvons être certains que Dieu a parfaitement raison de faire tout ce qu’Il fait. Voici ce que Paul nous relate, dans Galates 1:13-17 : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Paul ne se posait plus de questions, car il savait qu’il plaisait à Dieu de le choisir dès le sein de sa mère pour lui révéler intérieurement son Fils et qu’il L’annonça parmi les Gentils ; cela lui suffisait amplement. Et pour ce qui est de nous tous, individuellement : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Et c’est tout ce que nous avons besoin de savoir pour le moment.

« Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres » (Galates 5:13-15). La liberté a toujours été un concept très chéri par chaque humain. C’était également une question très brûlante chez les Juifs du temps de Christ, sous la botte des Romains.

Plusieurs chrétiens furent en réalité des esclaves, et ont même été emprisonnés à cause de leur foi. Tous ceux mis en esclavage ont rêvé d’être libres et ils créèrent des guerres et des révolutions pour gagner leur liberté. Cependant, le plus grand esclavage qui existe, même aujourd’hui, c’est l’esclavage du péché. Aucune armée humaine ne peut libérer un humain du péché et, s’il meurt dans le péché, son esclavage se poursuivra toujours. Parmi les derniers mots de la Bible, nous notons : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage, » nous dit Jésus, dans Apocalypse 22:11.

Seul Christ peut libérer un pécheur. Christ est mort pour nos péchés et, par la foi en Lui, nous recevons le pardon complet ainsi que Sa liberté. Paul nous déclare ceci, dans Romains 6:5-9 : « Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. »

« Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:17-23).

Il n’y a pas de liberté plus grande que la liberté en Christ. Car : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36). « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

En Jésus-Christ, vous êtes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui a écrit ceci : « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:10-13).

Cette instruction est un outil que Paul recommandait à tous les convertis comme un abrégé des doctrines. Il exprime d’importants éléments sur la foi qui sauve. D’abord, en Christ, nous avons la vie éternelle. D’entrée de jeu : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:1-2). Ensuite, vous avez été amenés : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24).

Et finalement, vous êtes passé de la mort à la vie, car c’est ce que Jésus nous déclare, dans Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Ensuite, le fait d’être debout, près de Christ dans cette vie, atteste que nous allons régner avec Lui dans la vie immortelle à venir. « Frères, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, comme il est juste, puisque votre foi fait de grands progrès, et que la charité que vous avez tous les uns pour les autres, abonde de plus en plus, de sorte que nous nous glorifions de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et dans les afflictions que vous endurez, ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:3-5).

Par contre, renier Christ dans cette vie assurera aux coupables qu’ils se voient reniés par Lui durant l’éternité. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous déclare, dans Matthieu 10:32-33 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Toutefois : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 3:5.

Même l’incrédulité de ceux qui le rejetteront n’affectera pas la fidélité de Christ. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22. Et même dans l’Ancien Testament, nous pouvons lire, dans Psaume 119:160 : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Même Dieu vient nous rassurer en déclarant, dans Malachie 3:6 : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. »

Que toutes ces paroles fidèles soient également votre fondation dans la foi. C’est votre guide vers le Salut et une ancre pour l’éternité.




T.033 – Une soif inexprimable

Comme un puits sans eau, je me réveille desséchée. Une langueur profonde souffle en moi et remplit mon être d’un vide étrange. Cette langueur extrême m’assèche ; peu à peu le vide s’empare de moi. Puis vient la peur, la panique, la solitude. J’ouvre les yeux, j’essaie de crier, mais aucun son ne sort de ma bouche. Autour de moi, malgré le silence : le mal, l’incertitude. Je ne ressens que manque ; rien de beau ne percute mon âme. Les oiseaux chantent mais je ne perçois aucune mélodie. Tout semble creux, absurde. Et cette crainte tapissée au fond de mon cœur, elle m’empêche de respirer. J’ai soif, si soif ! Mon âme étouffe dans sa cage ! Ce monde est une cage.

Où est la lumière ? Où est l’oxygène ? Où est la pluie ? J’étouffe. Je crie de l’intérieur. La vie pèse trop lourd. La beauté n’atteint pas mes yeux. Je n’ai plus la force de fuir. Et où que j’aille, cette soif sera là. Elle fait partie de moi. Elle me tourmente dès le lever et rien de terrestre ne peut l’apaiser. Je suis incapable de l’exprimer telle qu’elle est. Ce n’est pas la soif d’eau, ni de nourriture. Ce n’est pas la soif de sensation, ni d’aventure. Ce n’est pas la soif d’objet, ni de fortune. Ce n’est pas la soif de projet, ni la soif d’activité. Ce n’est pas une soif de dimension humaine. C’est une soif divine. Car même au milieu de toutes ces choses, elle est là, elle persiste et elle m’empêche de jouir de la vie.

Si je suis matériellement riche, cette soif ineffable m’empêche de jouir de mes richesses. Si je suis entourée de ma famille ou de mes amis, elle m’empêche de jouir de leur compagnie. Si je suis entourée de beauté, elle m’empêche de l’apprécier à sa juste valeur. Si je suis dans l’abondance de nourriture, de mets succulents, elle m’empêche d’y trouver mon plaisir. Et si j’avais un mari, s’il me prenait dans ses bras et me prodiguait une tendresse sincère, cette soif étrange qui habite en moi formerait un rideau invisible entre nous : un rideau qui m’empêcherait de recevoir ses caresses.

Cette sensation de soif est tel un précipice abrupt qui me donne le vertige. Comme un séisme terrifiant à l’intérieur de moi, un séisme qui me prive de la moindre sécurité. Cette soif me coupe du monde, elle me coupe de la vie. Et pourtant, c’est elle qui me permet de revenir à la vie… Car la soif dont je parle, c’est la soif du Dieu vivant.

Elle me prend dès le lever, cette étrange maladie. Comme un nageur pris de crampe en pleine course : impossible de continuer à nager, impossible de continuer à vivre. Je n’arrive pas à faire semblant. Je n’arrive pas à vivre avec cette crampe !

Tel un cerf-volant, dont le fil se déroulerait sur plusieurs kilomètres, qui partirait si haut, si loin qu’on ne pourrait plus le voir. L’enfant qui tient le cerf-volant panique : « Où est mon cerf-volant ? » Cette soif intense, que je ressens si fort, ressemble à la panique de l’enfant. Le cerf-volant s’est trop éloigné. Alors, la soif grandit au fur et à mesure que le fil se déroule, inexorablement. Il faut tirer sur le fil ! Il faut ramener le cerf-volant ! Il ne s’agit pas d’un jeu, ni d’un passe-temps. C’est de spiritualité dont je parle. Elle s’envole et disparait. Et le fil, c’est ma relation avec mon Créateur.

Dans ce monde anti-spirituel, il arrive si facilement que la spiritualité s’éteigne dans la vie du croyant. Dieu a inscrit Son Nom dans le cœur de ses élus. Il a implanté en eux une soif si profonde et si insatiable que Lui seul est en mesure de la combler vraiment. Seule l’Eau divine remplit les puits que nous sommes. Mais cette soif cruelle, qu’Il a mise en nous, n’est pas là pour nous tourmenter indéfiniment, ni pour nous couper de la vie. Au contraire, elle est là pour que nous l’identifiions et que nous réagissions : c’est elle qui nous permet de tirer sur le fil pour ramener le cerf-volant. C’est elle qui nous pousse à rechercher à tout prix l’irremplaçable Présence de notre Dieu vivant.

Il ne s’agit pas de tradition, ni de devoir moral, ni de placébo pour guérir notre mauvaise conscience. Il s’agit d’un cri du plus profond de l’âme, d’un appel au seul Etre capable de combler notre soif et de guérir ses symptômes.

En ce jour, des milliers de chrétiens se rejoignent et se réunissent en assemblées pour rendre un culte à Jésus-Christ. Je ne souffre plus de ne pas me joindre physiquement à l’une d’entre elles. J’ai gravi ce matin une partie de ma montagne, ou devrais-je dire « de Sa montagne », car elles Lui appartiennent toutes. J’ai cherché un endroit sauvage au milieu de Sa création. J’ai lâché mes cheveux en guise de voile, puisque c’est celui que mon Créateur m’a donné pour couvrir ma tête en Sa Présence. Je me suis assise sur la mousse végétale douce et humide qu’Il a déposée sous mes pieds. Et j’ai contemplé ce qu’il y avait devant, autour, à terre et au-dessus de moi…

J’ai contemplé les arbres, les plantes, les pierres, le ciel et la lumière du soleil. Puis j’ai commencé à Le remercier pour tout cela, ainsi que pour chacun de Ses bienfaits me concernant. Je Lui ai dit que j’avais choisi le temple de Sa création pour Lui offrir mon culte et que, même si j’étais seule, je venais ici pour Le rencontrer et Lui rendre grâce, au même titre que ceux qui se rassemblent dans un édifice avec des croix, des bancs et des pupitres. Et la soif qui me torturait est partie.

Le chant des oiseaux s’est transformé en mélodie. Un magnifique rapace en voie d’extinction a volé par deux fois au-dessus de moi. Le soleil a brillé d’une étincelante lumière. Le vent a sifflé un air doux et paisible, comme pour me conter la douceur de Dieu. Chaque trèfle m’a soudain montré sa perfection, se dressant fièrement autour de moi et dansant dans la brise. Les pousses de bambou se sont mises à me saluer gaiement et il m’a semblé que le vent à lui seul n’en était pas l’auteur. Car c’est dans Sa création que le Dieu vivant manifeste Son Amour à ceux qui le Lui réclament, et à tous ceux qui cherchent dans la nature des marques de Sa Bonté et de Sa Présence dans ce monde.

Un homme s’est approché de moi, venant du haut de la montagne. Il m’a demandé si tout allait bien. Peut-être était-ce ma solitude ou le fait d’être assise par terre au milieu des arbres qui l’interpellait. Je le saluai et lui répondis que j’étais en prière. Il crut que j’avais des problèmes : « C’est pour évacuer… » suggéra-t-il. Alors, je rétorquai joyeusement : « C’est pour dire merci ! »

Dans les mœurs humaines, quand on se tourne vers Dieu, la prière est associée à une requête ou un appel au secours, ce qu’elle peut être en toute liberté pour tout chrétien qui a compris le lien paternel qui le relie à Dieu. Mais dans les mœurs divines, prier c’est respirer, c’est boire à la Source, c’est être libre et heureux. Car prier, c’est être un avec notre Créateur et Sauveur. C’est vouloir être auprès de Lui, même s’il n’y a rien à y gagner sur le plan terrestre. Prier, c’est Lui dire merci, sans forcément avoir quelque chose à Lui demander.

Pour être capable de Lui dire merci, il faut être en mesure de s’émerveiller devant la moindre de Ses créations, devant le moindre être vivant qu’Il a façonné. Mais cette faculté de s’émerveiller est trop souvent inexistante ou éteinte, parce que le vide dans l’être humain prend tant de place que tout tourne autour du besoin de le remplir ! Mais tout ce qui n’est pas spirituel n’est que néant, ce qui revient à remplir le vide avec du vide. Cette soif si exigeante ne se laisse pas guérir facilement… Elle est nocive pour qui ne sait pas l’identifier.

Il faut être en mesure de reconnaître sa soif intérieure : soif de Dieu pour les croyants et soif indéfinissable pour tous ceux qui ne le sont pas encore… Il faut reconnaître que rien de ce que l’homme a créé ne peut égaler ce que Dieu a créé et que rien, à part le Dieu vivant, ne peut combler cette soif. Mais pour cela, il faut, dans bien des cas, avoir touché le fond : avoir vécu assez de déceptions et avoir assez souffert pour prendre conscience de ses propres limites et de la superficialité de la civilisation humaine moderne dans toute sa mondanité.

Et pour ceux que le diable tient occupés avec milles activités et artifices, il faut qu’ils apprennent à écouter leur soif et ne pas la couvrir avec encore plus d’occupations. Il leur faut se sensibiliser à l’appel de Dieu de se dénuer du monde pour entrer dans une dimension spéciale, pour certains encore inconnue : la véritable spiritualité qui prend sa source dans la prière et dans la contemplation, dans le cadre de la simplicité et du dénuement. Dans cette dimension spéciale, Dieu dessine autour du croyant un cercle de lumière qui l’accompagne partout où il va ; une protection visible, une grâce palpable dans laquelle réside la seule véritable Sécurité et le seul véritable Bonheur.

Une seule pensée remplit ma tête : Jésus, le Roi de l’univers. Comme un parfum enivrant, je veux sentir Sa Présence, recevoir Ses dons, Le comprendre, comprendre Sa manière d’agir. Je veux tout connaître de Lui, parce qu’Il m’a créée moi, parce qu’Il m’a appelée par mon nom, un nom qu’Il m’a donné. Parce qu’Il S’est révélé à moi quand je n’étais alors qu’un être misérable et charnel, loin de me douter qu’il existe une dimension ô combien supérieure et infiniment meilleure : la vie spirituelle, la vie avec le Dieu vivant !

Si j’étudie Sa Parole, c’est dans l’optique d’apprendre de Lui et d’échapper à la folie de ce monde voué à la destruction finale. Lire Sa Parole m’abreuve de Sa Paix et de Son Amour.

« J’écouterai ce que dit Dieu, l’Eternel, car il parlera de paix à son peuple et à ses bien-aimés, afin qu’ils ne retournent plus à la folie » (Psaume 85:9).

Le Psaume 85 me parle de Sa miséricorde et d’espoir :

« La vérité germera de la terre » (Psaume 85:12).

« La justice marchera avec lui et il la mettra partout où il passera » (Psaume 85:14).

Notre Seigneur a dit : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés » (Matthieu 5:6).

La paix est déjà disponible pour tous ceux qui la recherchent en Dieu, par le Prince de Paix, qui n’est pas le prince de ce monde et dont le royaume n’est pas de ce monde, mais qui a créé ce monde – avant qu’il ne se corrompe – et tout ce qu’il contient de beau, de merveilleux, d’authentique. Sa Paix est disponible dans la contemplation avec les yeux du cœur, par l’Esprit de Dieu, qui nous ouvre à la rencontre avec notre Créateur dans toutes Ses manifestations glorieuses.

Les montagnes sauvages, que l’homme ne peut guère transformer à sa guise, sont une marque de Sa Grandeur et de Sa Supériorité sur l’homme. La flore multicolore aux milliers de senteurs et saveurs et avec toutes ses vertus médicinales, est une marque de Sa grande Sensibilité et de Son immense Génie. La complexité du corps humain, dans ses différents systèmes et leur parfaite coordination, est une marque de Son infinie Intelligence et de Sa Sagesse. Toute la faune dans sa multitude diversifiée est une marque de Son incommensurable Liberté artistique et du caractère grandiose de Ses Initiatives. Moi-même, je suis un mystère, sans être un mystère pour Lui. La galaxie est un mystère pour l’homme, mais Dieu n’a aucune question dont Il ignore la réponse.

Tout dans Sa création et dans Son œuvre au quotidien fait l’objet de mon émerveillement et le sujet de ma contemplation. C’est ainsi et seulement ainsi, que ma vie ici-bas prend un sens et que la terrible douleur enfouie dans mes entrailles charnelles disparaît : être Son œuvre parmi Ses œuvres, adorer, non pas la créature, mais le Créateur, et voir dans tout ce que Dieu crée le reflet de Sa gloire. Préférer la création de Dieu à la création de l’homme.

Certains prétendent que l’homme a créé Dieu. Mais l’homme ne peut rien créer de parfait. Pourtant, l’homme s’élève dans ces temps si sombres au-dessus de son rang par une mystérieuse déification. Et il s’exalte de tout ce qu’il crée ; il en oublie que Dieu lui fournit les matières premières et qu’Il lui donne l’intelligence et les lois physiques nécessaires pour inventer des choses. L’homme ignore que chacune de ses inventions a d’abord été pensée par Dieu – ou par le diable – avant qu’elle ne soit pensée par l’homme. C’est Dieu qui a donné à l’homme la faculté de penser ; Il sonde chaque pensée avant qu’elle ne se manifeste oralement ou sous la forme matérielle. Que Dieu agrée ou non les créations humaines, Il reste Juge et Propriétaire de l’univers qu’Il a modelé, et rien ni personne ne pourra jamais égaler le plus grand de tous les inventeurs. Ce n’est pas Dieu qui est une invention de l’homme, mais c’est l’homme qui est une invention de Dieu !

Au lieu de se glorifier d’être Sa créature, la plupart des humains rejettent l’idée d’être créé : une idée qui les amoindrit à cause de leur orgueil. Ils préfèrent avoir pour créateur le hasard, le néant, le big-bang, ou bien ils optent pour l’incertitude des agnostiques. L’homme se veut créateur et non créature. Mais tout ce qu’il crée est à double tranchant : une médaille qui brille de face et qui, de l’autre côté, n’apporte que misère, injustice et destruction. Et l’homme prétend que tout ce qu’il crée peut remplir le vide – remplir le puits asséché que nous sommes – et ainsi apaiser la soif intérieure. Mais la création de l’homme ne rendra sa soif que plus forte, sans jamais l’étancher. Un jour, il sera forcé de s’en rendre compte.

Ce jour là, enfin je me sentirai moins seule, avec ma soif invisible et inexprimable. Ce jour-là, je ne serai plus un coquelicot au milieu d’un champ de blé. Ce jour-là, les gens ouvriront leurs yeux et salueront à leur tour les pousses de bambou qui dansent dans le vent. Ils complimenteront les trèfles qui se dressent fièrement et ils admireront la forme des cailloux. Ils s’émerveilleront devant les branches des arbres en fleurs, entortillées et longues, qui s’élèvent vers le ciel. Ils lèveront les yeux et souriront à l’oiseau, au rapace majestueux, qui tournoie dans les airs. Ils observeront tout cela et jouiront des diverses saveurs et parfums de la création, sans avoir besoin d’en créer des artificielles. Ils aimeront la création, au lieu de la détruire. Ils aimeront chaque créature et comprendront enfin que rien ni personne n’existe par hasard. Le hasard sera un mot banni du dictionnaire, car ce sont les personnes athées qui l’ont inventé ; il sera remplacé par l’expression « providence divine » et personne n’osera plus remettre en question l’existence de Dieu, ni la Genèse.

C’est dans l’optique de voir venir ce jour que j’accepte d’être un coquelicot solitaire dans un champ qui n’est pas le mien, aussi longtemps que le Seigneur attendra. Cette attente devient un fardeau dans la mesure où je laisse le fil se dérouler et le cerf-volant se perdre au loin, mais si chaque jour je prends soin de mon cerf-volant, si j’apporte ma soif à Dieu et que je Le cherche dans la prière et l’action de grâce, mon attente s’en trouve plus douce et moins éprouvante.

Je remercie Dieu pour ma douleur, car c’est cette douleur qui me pousse vers Lui. Je Le remercie pour le vide en moi, car c’est ce vide qui me pousse vers Lui. Je Le remercie pour ma soif intérieure : elle est mon hydromètre spirituel. Comme Blaise Pascal l’a si joliment formulé : il y a en chaque personne un vide : un vide qui a la forme de Dieu. N’essayons pas de le remplir avec autre chose. Allons à la Source boire l’Eau du Christ, celle qui jaillira éternellement de nos cœurs le temps venu.

A tous mes frères et sœurs en Christ, isolés ici-bas, éprouvés ou dans l’incertitude, cherchez refuge dans la contemplation et dans la prière. Nous n’avons pas besoin de temple fait de main d’homme, avec des ornements et des services religieux, si ces services religieux ne sont pas sincères, ni authentiques, s’ils sont ordonnés par des instances corrompues. Ne croyez pas que votre solitude et votre isolement vous coupent de la Grâce de Dieu ; au contraire, sachez que le véritable adorateur est capable d’adorer Dieu tout seul, sur une montagne sauvage, dans une grotte ou dans le désert, ou même dans son lit, s’il n’est plus capable de le quitter. Sachez que l’Amour du Christ est comme une puissante cascade, même si elle ne fait pas de bruit. N’ayez pas peur du silence et vous découvrirez des chants que vous ne connaissez pas.

« J’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espèrerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience. » (Romains 8:18-25).

« Vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions « Abba, Père ». Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. » (Romains 8:15-17).

« Réjouissez-vous dans le Seigneur » (Philippiens 3:1).

« Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâce en toutes choses, car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » (Thessaloniciens 5:16-18).

Que Dieu vous bénisse abondamment !

Anne-Gaëlle




D.433 – Désastres étonnants et anormaux

Par Joseph Sakala

L‘industrie du divertissement garnit de plus en plus l’esprit des gens avec une abondance d’idées erronées au sujet de la fin du monde. Seriez-vous prêts à reconnaître le moment quand Jésus-Christ reviendra ? Les tremblements de terre, les tsunamis et les monstres extraterrestres vous donnent-ils des cauchemars la nuit ? Si oui, alors bienvenue au cinéma… mais qu’en est-il de votre avenir ? Les films les plus convoités, depuis les trois dernières décennies, sont des « films à catastrophe », remplis d’effets spéciaux. Plus les gens ont des frissons, plus ils aiment ça !

Les effets spéciaux numériques permettent de créer des scènes d’horreur et de catastrophe abondamment plus réalistes que jamais auparavant. Dans les séquences passionnantes, les villes sont détruites ou les humains rencontrent les êtres technologiquement supérieurs, rabattus sur notre terre en conquête. Et tout semble si réel. En fait, les scènes et les personnages semblent si évidents sur écran, qu’on pourrait facilement imaginer de tels événements se passer dans toute sa réalité. Alors, comment réagiriez-vous si une autorité fiable que vous respectez vous disait qu’il y aura une invasion imminente d’extraterrestres venant gouverner la terre ? Souhaiteriez-vous aider à lutter contre eux ? Après tout, les personnages des films vont toujours résister aux envahisseurs de l’espace… et vous voulez sûrement être du côté des héros.

L’idée de faire face à des envahisseurs est prise très au sérieux par certains scientifiques éminents. Considérez ceci : le physicien britannique Stephen Hawking dit que les extraterrestres sont sûrement là, mais il pourrait être trop dangereux pour les humains d’interagir avec eux. Stephen Hawking affirme, dans son nouveau documentaire, que la vie intelligente extraterrestre existe certainement, mais il nous avertit que la communication avec eux pourrait être trop risquée. « Nous n’avons qu’à nous regarder pour constater que la vie intelligente extraterrestre pourrait se développer en quelque chose que nous ne voudrions pas expérimenter, » a déclaré Hawking.

Il imagine qu’ils pourraient exister à bord de vaisseaux massifs… après avoir épuisé toutes les ressources de leur planète d’origine. Ces extraterrestres affirmés deviendraient peut-être nomades, cherchant à conquérir et à coloniser les planètes qu’ils peuvent atteindre [Hawking : Les étrangers peuvent présenter des risques pour la Terre MSNBC, 25 avril 2010]. Mais comment pouvait-il imaginer pareille chose, sinon en l’empruntant d’un livre écrit par un autre humain ? Voilà le genre d’histoires et de films qu’on nous présente pour nous préparer à accueillir le Millenium.

Chose très captivante, les agendas comme ceux du film Jour de l’Indépendance, film à succès qui a été dévoilé en 1996, bien avant l’affirmation du professeur Hawking en 2010, pourraient les accueillir. Dans ce film, les  envahisseurs de l’espace, possédant une technologie supérieure, avaient décidé de détruire la vie humaine dans le but d’exploiter les ressources de la terre.

Un livre de science ?

La Bible est-elle juste une compilation d’anciennes œuvres littéraires ? Faut-il lui faire confiance comme étant un livre de science ? Souhaiteriez-vous que la Bible contienne des informations sur une future invasion de l’espace ? La Bible est-elle un livre de littérature, de science ou de fiction ? Non, la Bible est un livre de vérité, écrit par Dieu afin de nous instruire sur l’avenir et sur le Millénium qui y est très bien identifié.

Ces questions posées par les humains présentent un faux choix. Une meilleure question serait : la Bible est-elle un livre d’histoire ? Certainement, mais l’histoire qu’elle contient est toujours systématiquement vérifiée par l’archéologie moderne. Parmi beaucoup de choses, elle est aussi un manuel d’instruction pour vivre une vie réussie. En outre, comme l’histoire, la Bible est unique, en ce qu’elle contient à la fois le passé et l’avenir historique. « Prophétie » est un autre nom que l’on donne à cette histoire à venir. Le Dieu de la Bible nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; Je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10).

Ce que Dieu déclare au sujet des évènements futurs devient aussi certain que l’histoire qui a déjà eu lieu. Dans un sens, Dieu est un « Annonceur d’avance d’évènements à venir ». Par exemple, en 70 apr. J.-C., les soldats romains ont détruit le temple de Jérusalem tout en annulant une révolte des Juifs, et les Juifs furent ensuite dispersés pour devenir ce qu’on appelle aujourd’hui la Diaspora. Pourtant, bien avant, Dieu avait prédit par Son prophète Zacharie que le peuple juif reviendrait d’une dispersion de nombreux siècles plus tard, dans le cadre d’une série d’événements prophétisés qui se produiraient juste avant le retour du Messie.

« Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour ; et ce sera aussi contre Juda, dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples ; tous ceux qui en porteront le poids, seront meurtris, et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle. En ce jour-là, dit l’Éternel, je frapperai d’étourdissement tous les chevaux, et leurs cavaliers, de vertige ; j’aurai les yeux ouverts sur la maison de Juda, et je frapperai d’aveuglement tous les chevaux des peuples. Et les chefs de Juda diront dans leur cœur  Les habitants de Jérusalem sont notre force, par l’Éternel des armées, leur Dieu. En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda comme un brasier parmi du bois, comme une torche enflammée parmi des gerbes ; ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, et Jérusalem demeurera assise à sa place, à Jérusalem » (Zacharie 12:2-6).

« Il [Éternel] enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Or, comprenez la similitude prise du figuier : Quand ses rameaux sont tendres, et qu’il pousse des feuilles, vous connaissez que l’été est proche. Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées, » nous dit Matthieu 24:31-34. Remarquez que cette dernière génération sera protégée aux quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Et que feront ces Élus ? Ils seront en train de prêcher l’Évangile de Christ jusqu’à la toute fin.

Ce ne sera pas la même chose pour les habitants de la terre quand Jésus reviendra. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire » (Matthieu 24:30). Notez bien que cette remarquable prophétie, donnée par Jésus Lui-même, stipule que « toutes les tribus de la terre se lamenteront » à la vue de l’entrée du Christ. Est-ce que les gens voient ces événements dramatiques comme accomplissant divinement la prophétie, ou plutôt des événements naturels qu’ils ont déjà vus représentés de façon très réaliste, comme dans les films ? Vont-ils voir le Christ comme un Sauveur ou un envahisseur ? La Bible nous indique ce dernier cas.

L’apôtre Paul a averti les chrétiens de son époque qu’une époque de grande séduction viendrait sur la terre. « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu » (2 Thessaloniciens 2:3-4).

Mais Paul a également rappelé aux frères de Thessalonique les prophéties qu’il avait partagées avec eux. « Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés. » (2 Thessaloniciens 2:5-12).

Mais Dieu nous a aussi donné un test pour reconnaître les faux prophètes et il date de très loin. Dans Deutéronome 13:4-8, Dieu déclare : « Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à lui. Mais on fera mourir ce prophète ou ce songeur ; car il a parlé de se révolter contre l’Éternel votre Dieu, qui vous a retirés du pays d’Égypte et qui vous a rachetés de la maison de servitude, pour te pousser hors de la voie où l’Éternel ton Dieu t’a prescrit de marcher. Ainsi tu extermineras le méchant du milieu de toi. Quand ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme bien-aimée, ou ton ami, qui t’est comme ton âme, t’excitera en secret, en disant : Allons et servons d’autres dieux, que tu n’as pas connus, ni toi, ni tes pères, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre jusqu’à l’autre, n’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton œil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. »

Dieu ne change pas. Ce qu’il a déclaré jadis, Dieu le déclare tout haut aujourd’hui ! Le test pour dévoiler le faux prophète, ce n’était pas dans sa capacité ou non de faire des miracles. Deutéronome 13:1-4 nous dit : « S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur, qui te donne un signe ou un miracle, et que ce signe ou ce miracle, dont il t’aura parlé, arrive, et qu’il te dise : Allons après d’autres dieux que tu n’as point connus, et servons-les ; tu n’écouteras point les paroles de ce prophète, ni de ce songeur ; car l’Éternel, votre Dieu, vous éprouve, pour savoir si vous aimez l’Éternel votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme. Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez Ses commandements, vous obéirez à Sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à Lui. »

Satan aussi peut faire un miracle ! Ce n’est pas que ce prophète ait fait un miracle ou donné un signe qui arrive qui le qualifie de faux, c’est qu’il vous dise d’aller après d’autres dieux que vous ne connaissez point. Comme adorer Mahomet, Hari Krishna ou Bouddha, comme s’ils pouvaient tous sauver ! Le seul qui puisse sauver, c’est Jésus : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés », nous dit Actes 4:12. Un autre faux prophète est celui qui veut rendre Jésus menteur. Mais comment peut-il faire cela ? Jésus a dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Tout ministre, pasteur, enseignant ou prêtre qui prêche qu’on peut aller au ciel est un faux prophète.

Deutéronome 18:20-22 nous confirme : « Mais le prophète qui aura l’orgueil de dire en Mon nom quelque chose que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. Que si tu dis en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’a point dite ? Quand le prophète parlera au nom de l’Éternel, et que ce qu’il aura dit ne sera point, et n’arrivera point, ce sera une parole que l’Éternel n’a point dite ; le prophète l’a dite par orgueil ; ne le crains point. » Un test plus immédiat serait l’harmonie absolue entre le message révélé par le faux prophète, ou le pasteur et la Parole de Dieu. Ce test prend la forme du standard saint établi par Dieu Lui-même.

Si nous voulons plaire à Dieu, nous devons marcher comme Christ, poursuivre Sa parole et craindre Dieu en toutes choses. Il faut garder Ses commandements. Lui obéir dans tout ce qu’Il nous prescrit et Le servir selon Sa volonté. Il faut viser la perfection dans notre vie. Et si nous péchons, regardez ce que Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Faire moins, c’est rater le test établi par Jésus et Lui être désagréable.

Mais revenons aux désastres prophétisés pour la fin. La Bible prédit un temps où toutes les armées de la terre seront en train de se détruire et, si Jésus n’intervenait pas, personne ne resterait vivant. Mais à cause des Élus, Jésus va intervenir. « Et je vis sortir de la gueule du dragon, et de la gueule de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, qui vont vers les rois de la terre et du monde entier, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu’il ne marche pas nu, et qu’on ne voie pas sa honte. Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute) » (Apocalypse 16:13-16).

Ces armées croiront à une invasion d’extraterrestres et lui feront même la guerre. « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu » (Apocalypse 19:11-17).

« Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi » (Zacharie 14:3-4). Dans les films, les héros battent toujours les extraterrestres envahisseurs, mais ce combat n’est pas un scénario de film. Ils vont se battre contre Jésus-Christ qui a reçu tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, nous déclare Matthieu 28:18. Et le point culminant de l’histoire, c’est que les armées des nations seront anéanties, nous dit Zacharie 14:12 ! Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : Il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront encore debout sur leurs pieds ; leurs yeux se fondront dans leur orbite et leur langue se fondra dans leur bouche. Un cancer d’une fulgurance inouïe !

Dieu nous dit qu’Il fera trembler la terre pour attirer l’attention du monde, mais le monde, dans son obscurité spirituelle, ne reconnaîtra pas ce qui se passe réellement. Seuls ceux qui sont prêts a voir ces évènements dramatiques avec des yeux de foi, verront. Si nous acceptons d’être informés par la foi, nous croirons ce que les prophètes de Dieu ont déclaré et nous en verrons clairement le déroulement en comprenant pourquoi ces choses se passent. En fin de compte, ce sera un choix entre la chair et l’Ésprit. Comme a si bien déclaré Jésus : « Je vous dis qu’il les vengera bientôt. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? » (Luc 18:8). Trouvera-Il d’autres personnes que Ses Élus à surveiller Son avènement ? « Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. Or, considérez ceci, que si un père de famille était averti à quelle veille de la nuit le larron viendra, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner la nourriture au temps marqué ? Heureux ce serviteur que son maître trouvera faisant ainsi, quand il arrivera. Je vous dis en vérité, qu’il l’établira sur tous ses biens » (Matthieu 24:42-47).

Ceux qui tentent toujours de prédire le retour de Christ pourraient douter des prophéties bibliques à un moment donné. Mais ce serait une erreur tragique. Car peu importe le moment exact, Christ va revenir, parce qu’Il l’a promis et Dieu ne peut pas mentir. Jésus a clairement répété que personne ne peut déterminer la date et le moment précis de Son avènement. « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père » (Marc 13:32). Même Jésus n’a osé le prédire à cause de Ses limitations humaines. Cependant, encore et encore, Il nous a prévenus de surveiller Son retour. Jésus ne nous a pas dit de surveiller l’apparition de l’Antichrist, ni la grande apostasie, ni la formation d’un gouvernement mondial, mais seulement Lui.

Jésus nous déclare, dans Marc 13:33 : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra ». Et, dans Marc 13:35-37 : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » Dans Matthieu 25:13, nous lisons aussi : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra. » Paul nous a également dit, dans Hébreux 9:28 : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » L’apôtre Jean nous exhorte dans 1 Jean 2:28-29 : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

Paul savait qu’il était enfant de Dieu et, dans 1 Timothée 1:12-16, il témoigne ainsi : « Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. »

Le témoignage d’une vie changée est probablement la meilleure évidence que Dieu est vivant et actif aujourd’hui. Le fait qu’au salut, un humain ait reçu la vie ainsi qu’une nouvelle nature est l’explication rationnelle et évidente pour quelqu’un qui vit dans la victoire et la puissance après une vie dans la défaite. Prenons Paul comme exemple. Il nous est présenté pour la première fois lors de la lapidation d’Étienne, dans Actes 7:57-60 : « Alors eux, poussant de grands cris, se bouchèrent les oreilles, et se jetèrent tous ensemble sur lui ; et le traînant hors de la ville, ils le lapidèrent. Et les témoins mirent leurs manteaux aux pieds d’un jeune homme nommé Saul. Et pendant qu’ils lapidaient Étienne, il priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit. Puis s’étant mis à genoux, il cria d’une voix forte : Seigneur, ne leur impute point ce péché. Et ayant dit cela, il s’endormit. Or, Saul avait consenti à sa mort. »

Cet événement n’avait pas touché le cœur de Paul et, dans Actes 8:3, nous lisons : « Et Saul ravageait l’Église, entrant dans les maisons ; et traînant de force les hommes et les femmes, il les jetait en prison. » Ce n’était pas une simple opposition à leur croyance, mais dans Actes 9:1 : « Cependant Saul, respirant encore la menace et le meurtre contre les disciples du Seigneur, s’adressa au souverain sacrificateur, et lui demanda des lettres pour les synagogues de Damas, afin que s’il trouvait quelques personnes de cette doctrine, hommes ou femmes, il les amenât liés à Jérusalem. » Et comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout d’un coup, une lumière venant du ciel resplendit comme un éclair autour de lui. Et étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » (Actes 9:3-4). Notez de quelle façon Dieu lui adresse la parole. Il ne lui demande pas pourquoi Paul persécute l’Église, non, Jésus lui demande : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Paul s’attaquait à la Tête même de l’Église !

Étant tombé par terre, Saul répondit : « Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus que tu persécutes ; il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Alors, tout tremblant et effrayé, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et entre dans la ville et là on te dira ce que tu dois faire. Or, les hommes qui faisaient le voyage avec lui s’arrêtèrent tout interdits, entendant bien la voix, mais ne voyant personne. Et Saul se leva de terre, et ayant ouvert les yeux, il ne voyait personne, de sorte qu’ils le conduisirent par la main, et le menèrent à Damas » (Actes 9:5-8). C’est alors que Saul, renommé Paul, a compris que : « Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent, mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ » (1 Timothée 1:13-14).

Paul n’avait pas reçu la punition qu’il méritait, mais il a plutôt obtenu miséricorde, parce qu’il agissais par ignorance. Dieu a fait le même travail en chacun de nous qui Lui appartenons. Paul s’est qualifié de pécheur étant le premier, mais chacun de nous a commis des actes haineux ou aurait bien pu les faire. Mais par Sa grâce et Sa miséricorde, non seulement avons-nous été sauvés de notre compulsion à pécher, mais nous avons été réhabilités et avons reçu la puissance et la mission de prêcher pour accomplir ce qui demeurera éternel pour Dieu. Alors, remercions notre Seigneur Jésus Christ avec Paul.

 




D.430 – Un temps de sécurité absolue

(Suite de D.429)

Par Joseph Sakala

Lorsque Paul écrivit à propos de la Première Résurrection, il a déclaré aux Thessaloniciens : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1  Thessaloniciens 4:13-18).

Pour voir la suite de ce passage reportez vous à 1 Corinthiens 15:12-17, où Paul déclare : « Or, si l’on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu’il n’y a point de résurrection des morts ? Et s’il n’y a point de résurrection des morts, Christ aussi n’est point ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine. Il se trouve même que nous sommes de faux témoins de Dieu ; car nous avons rendu ce témoignage à l’égard de Dieu, qu’il a ressuscité Christ, lequel il n’a point ressuscité, si les morts ne ressuscitent point. Car, si les morts ne ressuscitent point, Christ n’est pas non plus ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, votre foi est vaine, et vous êtes encore dans vos péchés. »

Mais, dans 1 Corinthiens 15:51-58, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. »

Cette scène dramatique représente le second avènement de Jésus. Au son retentissant de la dernière trompette de Dieu de Qui nous savons que c’est la septième, les morts en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs. Donc, Jésus descend du ciel et Ses Élus montent pour Le rencontrer. Mais où ? Écoutons Paul qui déclare que ce sera sur des nuées, dans les airs, pas au ciel, comme la majorité des églises le prêchent pour garder leurs fidèles. Et ces églises continuent de prêcher ce mensonge à gorge déployée, faisant de Jésus un menteur, Lui qui a carrément déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Mais ces sinistres ministres de Satan continuent à séduire les gens, encore plus que dans les débuts de l’Église, lorsque Paul leur disait : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). Que diriez-vous de vous faire parler d’un Jésus qui, après avoir dit que personne n’est monté au ciel sauf Lui, changerait d’idée et ouvrirait le ciel à tout le monde juste pour garder Ses brebis.

Ou que diriez-vous de quelqu’un qui viendrait vous prêcher le salut par un autre esprit que celui que vous avez reçu. Ou encore si un ministre vous prêchait un autre évangile où le salut serait disponible par Mahomet, par  Bouddha, par Hari Krishna, ou par tout autre prédicateur « chrétien », alors que la Bible, qu’ils utilisent, dit bien, par la bouche de Pierre, le chef des apôtres : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Paul nous déclare, au premier siècle, que, parmi ceux qui n’étudient même pas la Parole de Dieu, on le supporterait fort bien.

Mais Paul dévoilait ces faux ministres ouvertement, dans 2 Corinthiens 11:12-15 : « Mais je le fais, (et je le ferai encore,) pour ôter tout prétexte à ceux qui cherchent des prétextes, en sorte qu’ils soient trouvés tels que nous dans les choses dont ils se glorifient. Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. » Lors de l’avènement de Jésus, leurs œuvres seront entièrement exposées et les ministres de Satan seront récompensés en conséquence. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Le prophète Zacharie nous décrit cet événement spectaculaire. « Et l’Éternel sortira, et combattra contre ces nations, comme lorsqu’il combattit au jour de la bataille. Ses pieds se poseront, en ce jour-là, sur la montagne des Oliviers qui est en face de Jérusalem, à l’orient ; et la montagne des Oliviers se fendra par le milieu, à l’orient et à l’occident, et il s’y fera une très grande vallée ; et la moitié de la montagne se retirera vers l’Aquilon et l’autre moitié vers le midi. Et vous fuirez dans la vallée de mes montagnes ; car la vallée des montagnes atteindra jusqu’à Atsal ; vous fuirez, comme vous vous enfuîtes devant le tremblement de terre, aux jours d’Ozias, roi de Juda. Alors l’Éternel, mon Dieu, viendra, et tous les saints seront avec toi. Et en ce jour-là, il n’y aura pas de lumière, mais les lumières précieuses se retireront. Ce sera un jour unique, connu de l’Éternel ; il ne sera ni jour, ni nuit, mais sur le soir il y aura de la lumière. En ce jour-là, des eaux vives sortiront de Jérusalem, une moitié vers la mer d’Orient et l’autre moitié vers la mer d’Occident ; et ce sera en été comme en hiver. L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul » (Zacharie 14:3-9).

Ce sera le début de la promesse de paix et de prospérité. Jésus va créer un monde de paix et de bénédictions au-delà de tout ce qu’on pourrait imaginer. Mais ces bénédictions n’arriveront pas dans toutes les nations en même temps. Cette nouvelle société ne sera pas bâtie en une journée, avec tant de fausses idées à corriger. Les nations devront apprendre comment vivre afin d’avoir une santé rayonnante. Christ et Ses Élus se mettront à enseigner comment vivre en paix. Deux grands commandements seront établis à la base de cet enseignement. Et ils seront enseignés par Jésus Lui-même qui leur dira : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:37-40).

Le prophète Ésaïe décrit cette sorte d’éducation ainsi : « Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:2-4). Dès le début, les manufactures d’armements cesseront d’exister, ainsi que l’Organisation des Nations Unis.

De nos jours, la paix et le bonheur n’existent pas dans les familles. Les parents, en général, n’ont pas appris les bons principes montrant comment élever les enfants, ce qui forme des familles émotionnellement déstabilisées. Cette situation n’existera pas dans le Millénium, car, dès le début, les Élus enseigneront d’honorer père et mère afin que les jours des enfants soient prolongés sur la terre que l’Éternel leur Dieu leur donnera. La bonne éducation, qui commencera à la maison, produira des familles heureuses avec des enfants bien élevés qui respecteront ceux qui les enseigneront à l’école. Les parents apprendront à grandir ensemble dans l’amour et Dieu leur dira : « ce sera pour moi un renom plein de joie, de louange et de gloire, auprès de toutes les nations de la terre, qui apprendront tout le bien que je vais leur faire, et seront effrayées et épouvantées de toute la prospérité et de tout le bonheur que je vais leur donner » (Jérémie 33:9). Imaginez, la prospérité et le bonheur de Dieu seront donnés avec une profusion telle que les nations en seront effrayées et épouvantées !

Les parents élèveront des enfants en santé, car la maladie n’existera plus. « Ils ne se fatigueront plus en vain ; ils n’enfanteront pas des enfants pour l’épouvante ; car ils seront la race des bénis de l’Éternel, et leurs rejetons avec eux » (Esaïe 65:23). Remarquez ce que Zacharie a vu dans l’avenir que Dieu lui a révélé : « Ainsi a dit l’Éternel des armées : Il y aura encore des vieillards et des femmes âgées, assis dans les places de Jérusalem, ayant chacun son bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. Et les places de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, qui se joueront dans ses places. Ainsi a dit l’Éternel des armées : Si cela semble difficile aux yeux du reste de ce peuple en ces jours là, sera-ce pourtant difficile à mes yeux ? dit l’Éternel des armées » (Zacharie 8:4-6). Sans crainte d’accidents sérieux, d’enlèvements, de gangs violents, d’abus sexuel, de vente de drogue par des pushers et une panoplie d’atrocités qui sont devenues des pestes pour notre société moderne, les enfants joueront ouvertement sans la crainte des hommes.

Le Royaume se répandra dans le monde entier, car Jésus a prédit, dans Matthieu 13:33, que : « Le royaume des cieux est semblable à du levain qu’une femme a pris et mêlé à trois mesures de farine, jusqu’à ce que la pâte soit toute levée. » Dans Esaïe 11:9, Dieu déclare : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. » La loi divine sera le fondement de toute éducation, de tout statut, de toute entreprise d’affaires et de toute action entre humains. L’honnêteté sera la norme, éliminant ainsi toute convoitise au sein des affaires. Avec un tel standard mondial, les nations auront une base pour coopérer sans conflit idéologique et sans préjugé pour régler leurs problèmes dans la paix.

Le prophète Michée a écrit : « Mais il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et elle s’élèvera par-dessus les collines, et les peuples y afflueront. Et des nations nombreuses iront, et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion, et la parole de l’Éternel, de Jérusalem. Il jugera entre des peuples nombreux, et sera l’arbitre de nations puissantes, jusqu’aux pays lointains ; ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. Mais chacun habitera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne les épouvante ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé » (Michée 4:1-4).

Un monde sans crainte semble impensable pour ceux qui vivent dans une peur constante. Cependant, aussi difficile à comprendre que cela puisse paraître, une telle société paisible sera établie par Jésus, où les humains auront leur nature changée. Même : « Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un enfant les conduira. La génisse paîtra avec l’ourse ; leurs petits gîteront ensemble, et le lion mangera du fourrage comme le bœuf. L’enfant qu’on allaite s’ébattra près du trou de l’aspic, et l’enfant sevré étendra la main sur le trou de la vipère. On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Esaïe 11:6-9). Incroyable, me direz-vous ? Pourtant, c’est la promesse de Dieu dans la Bible.

Un monde semblable n’est pas possible sous un gouvernement humain, mais avec Dieu tout est possible. Dieu fera encore un plus grand miracle que celui de changer la nature des animaux. Car Il projette de changer la nature humaine. J’aimerais présentement vous faire comprendre comment Dieu changera la nature charnelle, car celle-ci sera appelée à disparaître, tout simplement lorsque les gens recevront l’immortalité, et feront partie des nations dans le Royaume de Christ. Au moment de notre conversion, nous avons reçu le Saint-Esprit en nous, pourtant, nous avons toujours gardé notre nature charnelle, le « vieil homme », de la même manière que l’expliquait Paul quand il disait que sa nature charnelle et sa nature divine (le Saint-Esprit en lui) combattaient continuellement l’une contre l’autre.

Dieu n’avait pas à ce moment là, changé sa nature charnelle, mais Il avait donné à Paul de Son Esprit afin qu’il choisisse en toute circonstance laquelle écouter, comme avec nous d’ailleurs. La nature charnelle est mauvaise par-dessus tout et elle est inimitié contre Dieu. Cependant, elle n’est pas plus forte que la nature divine et si nous apprenons à écouter le Saint-Esprit, la nature charnelle a de moins en moins d’emprise sur nous. Si Dieu changeait immédiatement la nature charnelle d’un être humain, Il n’aurait plus besoin de lui donner Son Esprit. Donc, à la fin du Millénium, Satan sera relâché et soulèvera une révolte contre Jésus-Christ et Son Royaume. Si les êtres humains de cette future époque n’avaient plus leur nature charnelle incorrigible, comment Satan pourrait-il les influencer ? L’Esprit que Dieu met en nous ne change pas notre nature charnelle, mais il la combat puissamment. C’est pourquoi nous avons le libre arbitre, le libre choix. Mais au moment où nous serons changés en êtres immortels notre nature charnelle disparaîtra et seule la nature divine restera.

Ce qui fait la différence entre nous, aujourd’hui, et les gens du Millénium, c’est que 1) Satan ne sera pas là pour les pervertir, 2) ils vivront sous un gouvernement unique dirigé par le Dieu unique, directement, et 3) que tous pourront recevoir le Saint-Esprit. Oui, Dieu par Son Esprit changera la nature humaine qui normalement est centrée sur elle-même. Mais par Son Saint-Esprit, travaillant dans un esprit converti, Il le rendra capable de partager, de servir, de donner, de respecter et d’être concerné pour autrui. Jérémie nous illustre ceci dans une forme symbolique. Dans Jérémie 31:33-34, Dieu dit : « Mais c’est ici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Éternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. »

Les humains ne vivront plus dans l’ignorance de Dieu. Dans Ézéchiel 36:27-31, Dieu déclare : « Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer. Et vous habiterez dans le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. Je vous délivrerai de toutes vos souillures ; j’appellerai le froment, et le multiplierai, et je ne vous enverrai plus la famine. Je multiplierai le fruit des arbres et le produit des champs, afin que vous ne portiez plus l’opprobre de la famine parmi les nations. Vous vous souviendrez alors de votre mauvaise voie, et de vos actions qui n’étaient pas bonnes ; vous aurez horreur de vous-mêmes, à cause de vos iniquités et de vos abominations. »

Tout comme le lion qui recevra une nature paisible, ainsi Dieu fera miraculeusement un changement dans l’esprit hostile humain. Le fait de mettre Son Esprit en nous ne change pas notre nature charnelle, mais nous donne la force de combattre contre le mal. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:5-8). Donc, ce changement de nature viendra par la puissance du Saint-Esprit qui poussera littéralement les humains à vouloir coopérer ensemble afin de vivre heureux.

Pourquoi l’inflation, la récession ou la stagnation économique affectent-ils autant de nations aujourd’hui ? Toutes les nations souffrent d’au moins un de ces malaises. Lorsque Christ reviendra, Il va établir un système économique qui va fonctionner. Malheur à celui qui bâtit maison sur maison. Les grandes villes surpeuplées remplies de crimes n’existeront pas. Les habitations seront éparpillées sur toute la terre pour fournir la nourriture à sa population. La terre entière recevra la pluie en son temps et les récoltes abondantes suivront et il y en aura pour tout le monde. Pour ce qui est du terrain : « Vous le distribuerez par le sort, en héritage, à vous et aux étrangers qui habitent au milieu de vous et qui engendreront des enfants parmi vous. Ils seront pour vous comme celui qui est né au pays parmi les enfants d’Israël ; ils partageront au sort avec vous l’héritage parmi les tribus d’Israël. Et vous assignerez à l’étranger son héritage dans la tribu dans laquelle il sera domicilié, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel 47:22-23).

Mais, demanderez-vous, y aura-t-il assez de bonnes terres fertiles pour tous ? Oui, car Dieu l’a promis : « Le désert et le pays aride se réjouiront ! La solitude sera dans l’allégresse, et fleurira comme le lis. Elle fleurira, et elle sera dans l’allégresse ; elle poussera des cris de joie et des chants de triomphe ! La gloire du Liban, la magnificence de Carmel et de Saron lui est donnée. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes ; affermissez les genoux tremblants ! Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage et ne craignez plus ! voici votre Dieu ! La vengeance viendra, la rétribution de Dieu. Il viendra lui-même, et vous délivrera. Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera de joie. Car des eaux jailliront au désert, et des torrents dans la solitude. Le lieu aride se changera en étang, et la terre altérée en source d’eau. Le lieu où les chacals avaient leur gîte, sera un parc de roseaux et de joncs » ((Esaïe 35:1-7)).

Dans le gouvernement de Dieu, les fermiers n’auront plus besoin de fertilisants synthétiques qui contaminent le sol et son eau. Non, les fermiers seront instruits des méthodes divines d’entretien des fermes. Dans Joël 2:21-22, Dieu déclare : « Terre, ne crains point ; égaye-toi et réjouis-toi ! Car l’Éternel a fait de grandes choses. Ne craignez pas, bêtes des champs ; car les pâturages du désert reverdissent ; les arbres portent leurs fruits ; le figuier et la vigne donnent leurs richesses. » Et, aux parents et enfants, Dieu dit : « Et vous, enfants de Sion, égayez-vous et réjouissez-vous en l’Éternel votre Dieu ! Car il vous donne la pluie de la première saison dans une juste mesure, et il vous envoie une pluie abondante de la première et de la dernière saison, comme autrefois. Les aires se rempliront de froment, et les cuves regorgeront de moût et d’huile » (Joël 2:23-24).

Il n’y aura pas de pauvres fermiers durant le Millénium, car : « Il enverra la pluie sur tes semences dont tu auras ensemencé tes champs ; et le pain que donnera la terre sera savoureux et nourrissant ; ton bétail, en ce jour-là, paîtra dans de vastes pâturages. Les bœufs et les ânes, qui labourent la terre, mangeront un fourrage savoureux, qu’on aura vanné avec la pelle et le van » (Esaïe 30:23-24). Tout cela semble être trop bon pour être vrai ; pourtant, c’est bien ce que Dieu nous déclare au sujet de Son Fils Jésus, lorsqu’Il reviendra en pleine autorité pour enseigner aux nations et aux individus comment préserver la ressource physique la plus précieuse que les humains puissent posséder : le sol fertile.

Les méthodes existantes d’acheter et de vendre, et les affaires en général devront être complètement reconsidérées. Les nations n’auront pas a surveiller les régulations du marché et les lois compliquées des affaires entre elles. Au fur et à mesure qu’elles se convertiront, toutes utiliseront l’honnêteté, dans les prix et les services mutuels. Ce sera une saine compétition qui sera la norme sous la surveillance des Élus. Des produits de qualité seront vendus à des prix favorables et fabriqués à des prix établis à la grandeur du monde. Et qu’adviendra-t-il de la pollution industrielle ? Elle n’existera plus, car l’industrie qui existera n’en créera pas. Dans Esaïe 11:9, Dieu dit : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. »

Sous le règne de Jésus-Christ, le monde utilisera les sources d’énergie d’une façon efficace. Les hommes et les femmes ne seront pas des esclaves sur des lignes d’assemblages. La loi d’amour de Dieu fera que les pratiques de travail vont embellir plutôt que déshumaniser la vie des travailleurs. Dans toute activité productive, l’emphase sera mise sur la qualité plutôt que sur la quantité et la mauvaise qualité pour produire des profits excessifs. Des produits de qualité qui dureront longtemps seront la norme et ce qui sera réutilisable sera recyclé. Le concept de planification de l’obsolescence de la production sera aboli. La culture occidentale de consommer rapidement et jeter ensuite n’existera plus.

N’oublions jamais que toute économie viable doit d’abord être fondée sur l’agriculture. Mais si les pluies arrivent trop vite, ou trop tard, ou durant la récolte, ou pas du tout ? Et si les inondations viennent ruiner les récoltes ? Qu’arrive-t-il si les vents destructeurs viennent ruiner la récolte ? De nos jours, des catastrophes pareilles deviennent de plus en plus nombreuses. Mais sous le règne de Jésus, des catastrophes comme cela n’existeront pas, car, qui contrôle la température ? À ceux qui obéiront, Dieu promet : « Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel, quand je briserai le bois de leur joug, et que je les délivrerai des mains de leurs oppresseurs. Elles ne seront plus la proie des nations ; les bêtes de la terre ne les dévoreront plus ; elles demeureront en sécurité, sans que personne les épouvante. Je leur susciterai une plantation de renom ; elles ne périront plus de faim dans le pays, et ne porteront plus l’opprobre des nations. Et ils sauront que moi, l’Éternel leur Dieu, suis avec elles, et qu’elles, la maison d’Israël, sont mon peuple, dit le Seigneur, l’Éternel. Vous, mes brebis, les brebis de mon pâturage, vous êtes des hommes ; je suis votre Dieu, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel 34:26-31). Dans le Millénium, cette prophétie s’appliquera à la terre entière.

Imaginez maintenant le pauvre humain, dans une terre aride, qui voit cette belle prophétie : « Les affligés et les misérables qui cherchent des eaux et qui n’en ont point, dont la langue est desséchée par la soif, moi, l’Éternel, je les exaucerai ; moi, le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai point. Je ferai jaillir des fleuves sur les hauteurs, et des sources au milieu des vallées ; je changerai le désert en étang, et la terre aride en sources d’eaux ; Je mettrai dans le désert le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier ; je planterai dans les solitudes le cyprès, l’orme et le buis ensemble ; afin qu’ils voient et qu’ils sachent, qu’ils observent et comprennent tous, que la main de l’Éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur » (Esaïe 41:17-20). La combinaison d’obéissance à Dieu et d’une belle température amènera une abondance extraordinaire dans tous les foyers de la terre.

Dans Joël 2:24, 26, Dieu déclare : « Les aires se rempliront de froment, et les cuves regorgeront de moût et d’huile … Vous mangerez et vous serez rassasiés, et vous louerez le nom de l’Éternel, votre Dieu, qui vous aura fait des choses merveilleuses; et mon peuple ne sera jamais confus. » Et, dans Amos 9:13, nous lisons : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur ; et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence ; et les montagnes seront découlantes de moût, et toutes les collines en ruisselleront. » Présentement, l’abondance nationale dans un endroit n’élimine pas la faim et la malnutrition des pauvres ailleurs. Mais, dans le monde sous Jésus, les choses seront différentes. Jésus ne tolérera pas qu’un pays pauvre soit obligé de vendre ce qu’il produit à un pays riche afin de remettre une dette interminable. Non, Jésus saisira le contrôle de toutes les nations et fera la distribution équitable de nourriture, et les dettes nationales seront effacées.

Pendant le règne des hommes, Jésus disait : « Jusques à quand serez-vous des juges pervers et aurez-vous égard à la personne des méchants ? Faites droit au faible et à l’orphelin ; rendez justice au misérable et au pauvre. Délivrez le faible et l’indigent ; sauvez-le de la main des méchants. Lève-toi, ô Dieu, juge la terre ! Car tu posséderas en héritage toutes les nations. » (Psaume 82:2-4, 8). Dans le Millénium, cette prière sera exhaussée. Dieu va miraculeusement intervenir afin que toute personne ait une santé parfaite. Les Élus dirigeront les nations afin de leur montrer comment agir pour demeurer en bonne santé.

Dans Ésaïe 35:5-8, voici encore une promesse : « Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera de joie. Car des eaux jailliront au désert, et des torrents dans la solitude. Le lieu aride se changera en étang, et la terre altérée en source d’eau. Le lieu où les chacals avaient leur gîte, sera un parc de roseaux et de joncs. Et il y aura là une route et un chemin, qui s’appellera le chemin de la sainteté. Celui qui est souillé n’y passera point ; mais il sera pour eux seuls : ceux qui marcheront dans ce chemin, même les insensés, ne s’égareront point. »

Mais le Millénium ne sera pas la fin de toute souffrance, car il y a encore plus de révélé dans la Bible. La simple logique nous indique à demander : « Qu’arrivera-t-il après les mille ans ? » Jusqu’à présent, nous nous sommes concentrés sur la joie des nations qui seront bénies énormément en santé, en nourriture, en sécurité et en paix. Mais aussi incroyable que cela puisse paraître, le Millénium n’est seulement qu’un pas dans le Plan divin vers la fin. Il y a une tragédie qu’il faut déclarer à l’humanité qui refusera toujours d’obéir à Dieu. Reportez-vous avec moi dans Apocalypse 20:7-8 : « Et quand les mille ans seront accomplis, Satan sera délivré de sa prison. Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. »

Mais pourquoi Jésus voudra-t-il relâcher Satan pour séduire encore les nations ? Essayez d’imaginer qu’après avoir vécu dix périodes de cent ans dans la paix, et dans l’abondance, à la toute fin de la dernière génération, il va y avoir sur cette terre des non croyants qui ne seront pas encore convertis à Christ. Alors, afin de démontrer Sa compréhension parfaite de la nature humaine, Jésus va relâcher Satan pour une petite période de temps afin de séduire ces nations qui seront facilement dupées et leur nombre sera comme le sable de la mer. Quelle décision stupide d’avoir écouté Satan ! Apocalypse 20:9-10 : « Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints et la cité bien-aimée [Jérusalem] ; mais un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » C’est le même feu éternel : « préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41).

Notez le tri ici : les rebelles sont simplement dévorés par un feu venant de Dieu et mis en réserve pour la Troisième Résurrection, tandis que Satan est immédiatement jeté dans l’étang de feu, préparé au diable et à ses anges. Après avoir utilisé Satan pour ce court temps, dans le but de tester les rebelles, Satan et ses démons seront bannis pour l’éternité afin de ne plus jamais séduire les humains.

À suivre…




D.429 – Une paix mondiale

(Suite de D.428)

Par Joseph Sakala

Nous avons souvent entendu parler d’une paix mondiale et la façon biblique d’y arriver. Mais depuis le début de la création, les humains ont refusé d’écouter le Seul qui avait la solution pour y parvenir. Mais il ne faut pas être surpris, car les humains ont préféré écouter les conseils de Satan plutôt que ceux de Dieu, leur Créateur. Dans ce message, nous allons imaginer notre Créateur nous précipitant soudainement dans le Millénium et dans la vie qui nous attendra, si nous sommes prêts à écouter. Pour nous situer, reportons-nous à l’avènement de Jésus dans la gloire.

La première condition pour avoir une paix mondiale sera de détruire toutes les armées qui enlèvent la paix. Dans Apocalypse 19:11-16, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Ensuite, l’apôtre Jean, à qui Jésus a donné cette vision, nous dit : « Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair. » (Apocalypse 19:17-21).

Imaginez un instant cet homme, appelé la bête militaire, et le faux prophète saisis ensemble par un ange et tous deux jetés vifs dans l’étang de feu brûlant. Maintenant, qu’arrivera-t-il à toute cette énorme armée réunie pour combattre contre Jésus à Armageddon ? Voici la réponse, dans Zacharie 14:12-13 : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. Et, en ce jour-là, il y aura parmi eux un grand trouble, venant de l’Éternel ; ils saisiront la main l’un de l’autre, et lèveront la main l’un contre l’autre. » En très peu de temps, la guerre est éliminée.

Ensuite, Jésus S’occupera personnellement de celui qui a causé tout le trouble depuis le début. Dans Apocalypse 20:1-3, Jean voit : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps. » La chose suivante sera d’établir les Élus de Dieu dans les différents postes de commande sur la terre entière. Mais qui seront ces Élus ? Jean déclare : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. » (Apocalypse 20:4).

Présentement, Satan a ses élus dans tous les domaines, mais tous ces premiers seront les derniers dans le Royaume de Dieu. Les Élus de Dieu seront ceux que le Père a appelés personnellement au fil des siècles et qui ont répondu à l’appel et que le Père a confiés au Seigneur dans le but de les enseigner dans la voie à suivre afin d’obéir à Dieu. « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:5-6).

Puis, il s’agira de mettre en branle le nettoyage des dégâts de la terre et, croyez-moi, il va y en avoir. Pendant un temps, les Élus s’occuperont d’organiser les rescapés de la grande tribulation toujours en chair et en os. Ces réchappés de la grande tribulation seront au nombre de 500 000 000 selon les Écritures, mais ils apprendront à vivre selon la volonté de Dieu dans cette première génération du millénium. Dans Esaïe 65:19-24, nous pouvons lire : « Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit » (Esaïe 65:19-20).

J’ai l’habitude de citer ces versets dans le contexte des cent ans de la Deuxième Résurrection, tandis qu’ici, nous sommes au début des Mille ans du règne de Christ. Peut-on appliquer ce passage dans les deux cas ? Oui, et encore plus dans le contexte du Millénium, car les gens, vont non seulement vivre cent ans, mais auront des enfants et apprendront à les élever de la manière qu’ils auraient dû depuis Adam et Ève. Le Millénium et sa succession de générations seront un exemple à suivre pour la deuxième Résurrection sur la façon de vivre selon Dieu. Ces enfants vont vivre en mangeant l’arbre de Vie et en rejetant l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Cette première génération du Millenium sera vraiment bénie. Regardons l’avantage qu’elle aura. Ayant vécu auparavant dans le monde de Satan, ces gens-là vivront maintenant dans le Royaumede Dieu, mais sans la présence de Satan pour les séduire. Ils auront donc un autre cent ans de vie en chair et en os, mais avec une restriction. S’ils se convertissent, celui qui mourra à cent ans sera jeune. Pourquoi ? Parce qu’il sera changé en être immortel et fera partie des nations sauvées. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Mais, parmi ces gens, il y en a qui ne se convertiront pas et le pécheur de cent ans sera maudit. Vous devinez pourquoi ? Parce qu’il mourra aussi et attendra la troisième résurrection.

Ces individus : « bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront plus pour qu’un autre y habite, ils ne planteront plus pour qu’un autre en mange ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus verront vieillir l’ouvrage de leurs mains. Ils ne se fatigueront plus en vain ; ils n’enfanteront pas des enfants pour l’épouvante ; car ils seront la race des bénis de l’Éternel, et leurs rejetons avec eux. Et il arrivera qu’avant qu’ils crient, je les exaucerai ; quand ils parleront encore, je les aurai déjà entendus. Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel » (Esaïe 65:21-25).

Pendant six mille années, les gouvernements de Satan ont tenté de diriger ce monde. Mais aucun gouvernement socioéconomique tenté par les hommes n’a réussi à assurer une paix permanente capable de produire une abondance de toutes choses à l’humanité. Dans le Millénium, sous la direction de Jésus et de Ses Élus, ce sera enfin possible.

Et les hommes ont tout essayé. Anarchie – iniquité où le désordre politique causé par l’absence d’un gouvernement avec autorité. Capitalisme – individus ou corporations qui s’approprient le capital avec le prix de production et de distribution déterminé par la compétition dans les marchés. Communisme – propriété en communauté, avec distribution des biens et services. Démocratie – gouvernement du peuple avec le droit des individus respecté et protégé par des lois et l’autorité des représentants élus. Dictature – pouvoir absolu concentré dans les mains d’un autocrate ou d’une clique. Fascisme – simple parti politique, dictature avec contrôle de la production par le parti au pouvoir. Monarchie – règne non divisible ou souveraineté par une seule personne, souvent un chef d’état héréditaire à vie. Oligarchie – règne d’une petite élite souvent corrompue. Socialisme – sans aucune structure de classe, division économique ou propriété privée, avec production contrôlée par la communauté au pouvoir. Théocratie – gouvernement divinement guidé par Dieu avec un groupe d’Élus, en charge de l’état.

Parmi ces gouvernements, le seul qui n’ait jamais été tenté est la Théocratie, mais lorsque ce dernier sera établi, il ne sera jamais remplacé. Dans Daniel 2:1-8, Dieu donna une prophétie sur ce Royaume au premier chef d’un puissant royaume : « Or, la seconde année du règne de Nébucadnetsar, Nébucadnetsar eut des songes ; et son esprit fut troublé, et son sommeil interrompu. Et le roi ordonna d’appeler les magiciens, les astrologues, les enchanteurs et les Caldéens, pour lui expliquer ses songes. Et ils vinrent et se présentèrent devant le roi. Alors le roi leur dit : J’ai eu un songe ; et mon esprit s’est agité pour connaître ce songe. Et les Caldéens dirent au roi : (langue araméenne) O roi, vis éternellement ! Dis le songe à tes serviteurs, et nous en donnerons l’interprétation. Le roi répondit, et dit aux Caldéens : La chose m’a échappé. Si vous ne me faites connaître le songe et son interprétation, vous serez mis en pièces, et vos maisons réduites en voirie. Mais si vous me dites le songe et son interprétation, vous recevrez de moi des dons, des présents et de grands honneurs. Dites-moi donc le songe et son interprétation. Ils répondirent pour la seconde fois et dirent : Que le roi dise le songe à ses serviteurs, et nous en donnerons l’interprétation. Le roi répondit et dit : Je comprends maintenant que vous cherchez à gagner du temps, parce que vous voyez que la chose m’a échappé » (Daniel 2:1-8).

Cela irrita beaucoup le roi, qui leur dit : « Mais si vous ne me faites pas connaître le songe, la même sentence vous frappera tous ; car vous vous êtes préparés à me dire quelque parole fausse et mensongère, en attendant que le temps soit changé. Dites-moi donc le songe, et je saurai si vous pouvez m’en donner l’interprétation. Les Caldéens répondirent au roi et dirent : Il n’y a aucun homme sur la terre qui puisse faire ce que demande le roi ; aussi jamais roi, quelque grand et puissant qu’il fût, n’a demandé pareille chose à aucun magicien, astrologue ou Chaldéen. Car ce que le roi demande est difficile, et il n’y a personne qui puisse le faire connaître au roi, excepté les dieux, dont l’habitation n’est point parmi les mortels. Sur cela, le roi s’irrita et se mit dans une grande colère, et il commanda de faire périr tous les sages de Babylone. La sentence fut donc publiée ; on mettait à mort tous les sages, et l’on cherchait Daniel et ses compagnons pour les faire mourir » (Daniel 2:9-13).

« Alors Daniel parla avec prudence et sagesse à Arioc, chef des gardes du roi, qui sortait pour mettre à mort les sages de Babylone. Prenant la parole, il dit à Arioc, le grand officier du roi : Pourquoi cette sentence si sévère de la part du roi ? Alors Arioc fit connaître l’affaire à Daniel. Et Daniel entra et pria le roi de lui accorder du temps pour donner l’interprétation au roi. Puis Daniel alla dans sa maison et informa de cette affaire Hanania, Mishaël et Azaria, ses compagnons, pour implorer la miséricorde du Dieu des cieux touchant ce secret, afin qu’on ne fit point périr Daniel et ses compagnons, avec le reste des sages de Babylone. Alors le secret fut révélé à Daniel, dans une vision, pendant la nuit. Et Daniel bénit le Dieu des cieux » (Daniel 2:14-19).

Ainsi : « Daniel prit la parole et dit : Béni soit le nom de Dieu, d’éternité en éternité ; car c’est à lui qu’appartiennent la sagesse et la force ! Et c’est lui qui change les temps et les moments ; qui dépose les rois et qui les établit ; qui donne la sagesse aux sages, et la science à ceux qui ont de l’intelligence. C’est lui qui révèle les choses profondes et cachées. Il connaît ce qui est dans les ténèbres, et la lumière demeure avec lui. O Dieu de mes pères ! je te célèbre et je te loue de ce que tu m’as donné sagesse et force, et de ce que tu m’as fait connaître maintenant ce que nous t’avons demandé ; car tu nous as révélé l’affaire du roi. C’est pourquoi Daniel alla vers Arioc, à qui le roi avait ordonné de faire périr tous les sages de Babylone ; il alla et lui parla ainsi : Ne fais pas périr tous les sages de Babylone. Introduis-moi auprès du roi, et je donnerai au roi l’interprétation. Alors Arioc introduisit promptement Daniel auprès du roi, et lui parla ainsi : J’ai trouvé parmi les captifs de Juda un homme qui donnera au roi l’interprétation. Le roi prit la parole et dit à Daniel, qu’on appelait Beltshatsar : Es-tu capable de me faire connaître le songe que j’ai eu et son interprétation ? » (Daniel 2:20-26).

Dans Daniel 2:27-36 : « Daniel répondit en présence du roi et dit : Le secret que le roi demande, ni les sages, ni les astrologues, ni les magiciens, ni les devins ne sont capables de le découvrir au roi. Mais il y a un Dieu dans les cieux qui révèle les secrets, et il a fait connaître au roi Nébucadnetsar ce qui doit arriver dans la suite des jours. Voici ton songe et les visions de ta tête sur ta couche : O roi ! il t’est monté des pensées sur ta couche, touchant ce qui arrivera dans la suite. Et celui qui révèle les secrets t’a fait connaître ce qui arrivera. Et ce secret m’a été révélé, non qu’il y ait eu en moi plus de sagesse qu’en aucun des vivants, mais pour que l’interprétation en soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. O roi ! tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer ; et ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. C’est là le songe ; et nous en donnerons l’interprétation devant le roi. »

Le roi ne pouvait plus parler, car Daniel lui donna le rêve avec précision. Et maintenant, il recevait l’interprétation : « Toi, ô roi ! tu es le roi des rois, auquel le Dieu des cieux a donné le règne, la puissance, la force et la gloire ; Il a remis entre tes mains les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, en quelque lieu qu’ils habitent, et il t’a fait dominer sur eux tous ; c’est toi qui es la tête d’or. Et après toi il s’élèvera un autre royaume, moindre que toi ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, ainsi, pareil au fer qui brise et met tout en pièces, il brisera et mettra tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine » (Daniel 2:37-45).

Suite à cette prophétie : « le roi Nébucadnetsar tomba sur sa face et se prosterna devant Daniel, et il ordonna qu’on lui présentât des offrandes et des parfums. Le roi parla à Daniel et dit : Certainement votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets, puisque tu as pu découvrir ce secret. Alors le roi éleva Daniel en dignité, et lui fit de riches présents ; et il l’établit gouverneur sur toute la province de Babylone et chef suprême de tous les sages de Babylone. Et Daniel pria le roi de préposer Shadrac, Méshac et Abed-Négo à l’administration de la province. Mais Daniel était à la porte du roi » (Daniel 2:46-49).

Très peu de gens réalisent que Dieu nous a permis d’essayer toutes les formes de gouvernements socioéconomiques humainement concevables. Mais aucun de ces gouvernements n’a réussi à nous garantir une paix mondiale durable. Pourtant, Dieu a permis pendant des siècles à l’homme de poursuivre des essais qui semblaient bons. « La justice produira la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours. Mon peuple habitera une demeure paisible, des habitations sûres et des asiles tranquilles » nous dit Esaïe 32:17-18. Cependant, Proverbes 16:25 nous déclare : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort. » Dans chaque cas, le résultat a été tragique. Tôt ou tard, la technologie moderne mise entre de mauvaises mains amènera une catastrophe mondiale.

Mais Jésus est venu avec la bonne nouvelle que nous aurions une époque de paix et d’harmonie entre humains. Jésus a même prophétisé que cette époque arrivera lorsqu’il : « y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Comment ? Par une intervention surnaturelle où le Tout-puissant nous parle : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. » (Psaume 46:9-11). Et le résultat ? « La justice produira la paix et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours. Mon peuple habitera une demeure paisible, des habitations sûres et des asiles tranquilles » (Esaïe 32:17-18).

Et éventuellement : « On n’entendra plus parler de violence dans ton pays, de ravage ni de ruine dans tes frontières ; mais tu appelleras tes murailles Salut, et tes portes Louange » (Esaïe 60:18). « Ceux de ton peuple seront tous des justes ; ils posséderont le pays à perpétuité, rejeton que j’aurai planté, ouvrage de mes mains, pour me glorifier. Le plus petit deviendra un millier, et le moindre, une nation puissante. Moi, l’Éternel, je hâterai ceci en son temps » (vs 21-22). La Bible nous préparait depuis longtemps pour ceci : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela » (Esaïe 9:5-6).

Le Nouveau Testament nous donne une description de Jésus établissant le Gouvernement de Dieu sur cette terre, face à une hostilité sans bornes. « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:13-16). Appelez cet événement bouleversant comme vous voulez, mais l’apparition de notre Messie, Jésus-Christ, viendra mettre fin à la guerre et à la souffrance humaine pour toujours.

Jésus n’a pas fixé de date précise quant à Son Second avènement, mais Il nous a donné des signes qui précéderaient Son retour. Notre civilisation a réussi à polluer la planète. Nous avons empoisonné nos ruisseaux, nos rivières, nos lacs et nos océans. Nous avons répandu des herbicides, des insecticides et des pesticides partout, enlevant au sol sa fertilité naturelle, et nous respirons l’air toxique produit par notre société industrielle. A tout cela s’ajoute notre incapacité à vivre en paix. Regardez ce qui se passe un peu partout sur toute la terre présentement, avec nos petits dictateurs qui se vantent de leurs armées et de leurs armements nucléaires. Si cela continue, la terre sera dans un chaos complet lorsque Jésus reviendra.

Mais lorsque Jésus viendra détruire toutes les armées de la terre, Ses Élus seront prêts à enseigner aux rescapés de la grande tribulation comment vivre en paix. « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans » (Apocalypse 20:4). Et qu’arrivera-t-il aux autres morts ? « Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:5).

A suivre…




D.407 – Une Église confortable

confort

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 3:15-19, voici ce que Dieu déclare au sujet de Laodicée : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. »

Laodicée était une Église de Dieu. Mais qu’est-ce qui l’avait rendue tellement différente de Philadelphie à qui Jésus ne fait aucune remontrance ? Au contraire, Il lui offre Sa protection personnelle. Laodicée est devenue tiède par sa richesse matérielle. Elle était bénie physiquement parlant avec sa grande Église et sa chorale qui chantait ses louanges à Dieu. Mais aux yeux de Jésus-Christ, elle était devenue tiède. Son cœur lui disait qu’elle était riche et, pourtant, pour Dieu, elle était pauvre, aveugle et nue. Dans Apocalypse 3:16-17, Christ lui dit : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. »

Pourtant et malgré tout, son chandelier était toujours en place. Apocalypse 1:20 nous dévoile : « Le mystère des sept étoiles que tu as vues dans ma droite, et des sept chandeliers d’or, le voici : Les sept étoiles sont les anges des sept Églises ; et les sept chandeliers que tu as vus, sont les sept Églises. » « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). Comment une congrégation peut-elle devenir neutre, ni chaude, ni froide ? La raison de sa chute, c’est qu’elle est devenue riche en biens matériels, très confortable dans sa culture et, pour maintenir son statut, elle faisait des concessions avec la vérité. Elle avait tendance à égaler prospérité matérielle et succès avec la faveur de Dieu.

Elle possédait de belles commodités, avait développé des programmes pour divertir ses disciples, avait attiré une variété de musiciens qui captivaient les spectateurs, des artistes pour monter de belles pièces et avait acquis une certaine mesure de puissance politique. Pourtant, Christ lui dit qu’elle est pauvre, aveugle et nue. Il y a toujours danger lorsqu’une congrégation devient trop populaire. Le désir d’attirer de grandes assemblées peut amener des compromis au sein même des standards bibliques et fausser ou tordre certaines doctrines divines pour ne pas perdre des « fidèles ». Amos 6:1 déclare : « Malheur à ceux qui vivent tranquilles dans Sion, et à ceux qui sont en sécurité sur la montagne de Samarie ! Aux principaux de la première des nations, et vers lesquels va la maison d’Israël ! »

Remarquez que le Seigneur a commencé Sa lettre à l’Église de Laodicée en S’identifiant ainsi : « Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu » (Apocalypse 3:14). Cette identification suggère fortement que la raison majeure du développement d’un tel compromis au milieu d’une grande congrégation est le rejet de ces trois doctrines : La nécessité de croire en Christ, l’autorité de la Parole de Dieu, et la création de toute chose par Dieu. Pour satisfaire les disciples, on peut croire à un autre Jésus. On peut étirer la Parole de Dieu et accepter finalement la théorie de l’évolution.

La lettre à cette Église se termine avec la triste image de Christ, debout à sa porte, lui demandant accès d’entrée. Au verset 20, Jésus lui dit : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. » Christ est patient et Il frappe toujours, surtout au vingt-et-unième siècle à cause des compromis que les églises ont faits avec la vérité dans le but de conserver les brebis. Aux versets 21 et 22, Jésus lui déclare : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » Avez-vous noté que Jésus est assis sur le trône de Son Père présentement et ce trône n’est accessible à personne ? Par contre, les Élus seront assis sur le trône de Christ, à Jérusalem, sur la terre, lorsqu’Il reviendra.

Mais l’Église de Laodicée devra se repentir et il paraît qu’un très grand nombre va écouter Jésus, car, après avoir passé par la tribulation, dans Apocalypse 7:13-15, nous voyons ceci : « Puis un des Anciens prit la parole, et me dit : Ceux qui sont vêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d’où sont-ils venus. Et je lui dis : Seigneur, tu le sais. Et il me dit : Ce sont ceux qui sont venus de la grande tribulation, et qui ont lavé leurs robes, et ont blanchi leurs robes dans le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux Son pavillon. » Ils vont finalement comprendre que le salut n’était pas au ciel, mais sur la terre à faire l’œuvre du Seigneur. Et à l’Église s’ajoutera d’autres personnes qui se convertiront durant la grande tribulation et la bonté du Seigneur sera parvenue à eux.

Dans Psaume 119:41-42, David déclare : « Que ta bonté vienne sur moi, ô Éternel ! et ton salut, selon ta parole ! Et j’aurai de quoi répondre à celui qui m’outrage ; car je me confie en ta parole. » Le mot hébreu pour « bonté » est hesed et a un sens très large. Sa connotation de base est « douceur » et il est le plus souvent employé avec la patience de Dieu envers la nation d’Israël devant son attitude souvent rebelle tout au long de l’histoire. Son utilisation la plus fréquente, c’est lorsque Dieu retient Son jugement pendant une période spécifique plutôt que d’exécuter Sa juste sentence requise face à la désobéissance d’Israël à Ses lois. C’est aussi dans ce sens que le Salut est souvent lié à Sa bonté. Dieu sauve une personne ou une nation des conséquences de ses actions rebelles parce que Dieu est miséricordieux. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par Lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

Cette section du Psaume 119 dénote clairement que cette bonté est selon la Parole de Dieu. Aucun événement ne peut diluer la sainteté de Dieu. Aucun jugement retenu ne viole la nature innée du Créateur trois fois Saint. Sa bonté et sa miséricorde peuvent retarder le jugement pour le pécheur et la justification au-travers de la rédemption peut éliminer le jugement pour le pécheur, mais Sa sainteté ne peut pas anéantir la Loi. La sentence est placée soit sur le pécheur, soit sur Jésus-Christ à la place du pécheur. Proverbes 11:20-21 nous déclare : « Ceux qui ont le cœur dépravé sont en abomination à l’Éternel ; mais ceux qui marchent en intégrité lui sont agréables. Tôt ou tard, le méchant ne demeurera point impuni ; mais la race des justes sera délivrée. »

C’est ce qui doit arriver avec Laodicée, car Dieu est patient, mais l’Église n’a pas écouté Ses instructions. David louait le fondement de la miséricorde de Dieu et parlait de la confiance qu’il avait dans les Écritures, puis donnait ensuite une série de promesses au Seigneur, marquée par son engagement pour l’obéissance. Voici ce qu’il déclare, dans Psaume 119:44-48 : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. Je marcherai au large, parce que j’ai recherché tes commandements. Je parlerai de tes témoignages devant les rois, et je n’aurai point de honte. Je ferai mes délices de tes commandements que j’aime. J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts. Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, en laquelle tu m’as fait espérer. »

Si seulement Laodicée avait des pasteurs qui lui auraient prêché la vérité des Écritures, au lieu d’un enlèvement inimaginable. Il ne faut pas mélanger « parousie » avec « enlèvement ». Une parousie est vraiment enseignée dans la Bible : le Retour de Christ. Le retour glorieux de Christ est la parousie. Tandis que l’enlèvement que certaines églises prêchent, c’est afin de se ramasser de grandes assemblées croyant pouvoir se cacher au ciel. David termine sa promesse en disant : « J’élèverai mes mains vers tes commandements que j’aime, et je m’entretiendrai de tes statuts. » Si seulement tous les enfants de Dieu de nos jours pouvaient avoir les mêmes sentiments que notre frère David.

Nous connaissons tous l’histoire de Jonas. Dieu lui demanda d’aller porter un avertissement à la ville de Ninive, une forteresse assyrienne. L’Assyrie était traditionnellement un ennemi fatal d’Israël. La parole de l’Éternel fut adressée à Jonas en ces mots : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville, et crie contre elle ; car leur méchanceté est montée jusqu’à moi. Mais Jonas se leva pour s’enfuir à Tarsis, de devant la face de l’Éternel. Il descendit à Japho, et il trouva un navire qui allait à Tarsis ; il paya son passage, et y entra pour aller avec eux à Tarsis, de devant la face de l’Éternel » (Jonas 1:2-3).

Pendant le voyage, une grande tempête menaça de briser le bateau. Les matelots terrifiés avait commencé à jeter la cargaison par-dessus bord en criant délivrance à leurs dieux. Pendant ce temps, Jonas dormait en paix. En plein désespoir : « le pilote s’approcha de lui, et lui dit : Pourquoi dors-tu ? Lève-toi, crie à ton Dieu. Peut-être pensera-t-il à nous, et nous ne périrons pas » (Jonas 1:6). Réalisant le sérieux de la situation, Jonas confessa son implication et fut jeté lui-même dans la mer. Certains individus ridiculisent ce qui est arrivé par la suite, mais par un miracle tout a fait spécial, la tempête s’est soudainement calmée et Dieu délivra Jonas en utilisant un gros poisson. Le cri du capitaine à Jonas de se réveiller et de crier à Son Dieu soulève un thème familier dans la Bible.

Trop de personnes s’endorment simplement devant un danger évident, ou face à des désastres futurs, plutôt que de faire face à la réalité brutale de leur situation. De nos jours, une tempête fait rage dans notre société alors que les standards continuent de décliner. Les lignes qui définissent ce qui est vrai de ce qui est faux, l’acceptable de l’inacceptable, sont devenues confondues et désorganisées. Ce qui jadis était considéré comme aberrant est maintenant accepté comme un droit civil. Pourtant, la majorité du monde dort, complètement ignorante des conséquences spirituelles néfastes et physiques. Plusieurs dénominations religieuses populaires ont abandonné les traditions de Lévitique 18:22 où Dieu dit : « Tu ne coucheras point avec un homme, comme on couche avec une femme ; c’est une abomination. » « Ah oui, mais c’est dans l’Ancien Testament, et ça n’existe point dans le Nouveau ! » diront certains.

Voyons Romains 1:27-28 qui nous déclare : « De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. » Certaines dénominations ont même ordonné des homosexuels pratiquants pour veiller sur le troupeau de Dieu, dans leur ministère. Plus de 70 % des prêtres catholiques sont homosexuels et pédérastes pratiquants. L’accès facile à l’avortement a été transformé dans notre société moderne, laissant plein droit aux femmes sur leurs corps. Alors on commet l’avortement sur des femmes enceintes jusqu’à huit mois, car l’enfant n’est pas officiellement vivant selon la loi des hommes, à ce moment.

Pourtant, bon nombre de personnes semblent oublieux, même complètement ignorants des implications spirituelles en ces conditions. Comment un vrai chrétien doit-il réagir ? La Bible nous donne des instructions claires. Dans son épître aux chrétiens à Corinthe, l’apôtre Paul leur déclare : « Ne vous abusez point : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Sortez de votre ivresse, pour vivre justement, et ne péchez point ; car quelques-uns sont sans la connaissance de Dieu ; je le dis à votre honte. » Le message est clair, ceux qui veulent plaire à Dieu ne se laissent pas endormir par des ministres aux paroles mielleuses qui savent tordre les versets bibliques, mais qui le font à leur perte.

Les véritables convertis préparent déjà activement le retour de notre Messie en puissance et en gloire. Le message biblique est sensible au temps et à son urgence : « Et vous devez faire cela, vu le temps où nous sommes ; car c’est ici l’heure de nous réveiller enfin du sommeil, puisque le salut est maintenant plus près de nous, que lorsque nous avons cru. La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière » (Romains 13:11-12). Alors que notre nation et le monde se dirigent vers l’anarchie et les problèmes qui en résultent, il sera essentiel d’être spirituellement éveillés et de poursuivre la voie de la vie offerte par la Bible, afin d’éviter un désastre personnel.

Ce thème familier doit continuellement résonner dans notre esprit : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec Lui » (1 Thessaloniciens 5:5-10).

Vivons alors dans l’espérance de Sa Parole et non dans celle des faux ministres. Dans Psaume 119:49, nous lisons : « Souviens-toi de la parole donnée à ton serviteur, en laquelle tu m’as fait espérer. » Les saints de Dieu ont toujours envisagé un défi dans leur espérance. D’abord de vivre selon la volonté de Dieu et, à cause de cela, d’être persécutés. Paul nous le dis d’ailleurs : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés » (2 Timothée 3:12). Et, en deuxième lieu, tout comme David : « Car j’ai porté envie aux insensés, voyant la prospérité des méchants. Car ils ne sont point liés jusqu’à leur mort, et leur force est en son entier. Quand les mortels sont en peine, ils n’y sont point ; ils ne sont point frappés avec les humains » (Psaume 73:3-5). La pression de faire la volonté de Dieu couplée à la perplexité dans laquelle nous plonge la persécution mettent souvent nos espoirs à l’épreuve.

Mais la Parole de Dieu nous fournit du réconfort dans nos afflictions. « C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole me rend la vie. Des orgueilleux me couvrent de railleries ; mais je ne m’écarte point de ta loi. Je me rappelle tes jugements d’autrefois, ô Éternel, et je me console » (Psaume 119:50-52). Le prophète Jérémie, appelé le prophète des lamentations, a découvert que : « Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! » (Jérémie 15:16). Et lorsque David se demandait, dans Psaume 42:6 : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; son regard est le salut ! »

Il savait que, de jour, l’Éternel enverrait sa grâce et, de nuit, son cantique serait dans sa bouche ; il priait le Dieu qui était sa vie ; il disait à Dieu, son rocher : « Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? qui me disent chaque jour : Où est ton Dieu ? Pourquoi frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu ! » (Psaume 42:10-12).

Parfois, l’indignation nous saisit lorsque les méchants abandonnent Sa loi, mais nous pouvons quand même vivre avec des chansons dans le cœur. Paul nous dit : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 5:19-20). Sachant fort bien que notre grand Créateur nous a préparé toute chose selon Son désir, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de Sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12). Quand Tu Te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre, certes, la fureur de l’homme tourne à Ta louange, quand Tu Te revêts de tout Ton courroux.

Notre temps se fait court, car nous vivons à peine cent ans et nous nous vantons comme si nous avions toujours vécu. Mais pour Dieu : « Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau, ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole » (Esaïe 40:15). Nous devons donc continuellement changer notre vision du temporel à l’éternel : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente. Alors nous pouvons nous réjouir, comme David qui nous déclare, dans Psaume 119:55-57 : « La nuit, je me rappelle ton nom, ô Éternel ; et je garde ta loi. C’est ici mon partage, d’observer tes commandements. Ma portion, ô Éternel, je l’ai dit, c’est de garder tes paroles. »

Regardez continuellement les paroles de David, qui était roi, mais jamais épris de lui-même, comme les autres serviteurs de Dieu, d’ailleurs. Dans les derniers temps, Paul nous déclare, dans 2 Timothée 3:2 : « Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies. » Un des enseignements les plus dangereux du Nouvel Age, et qui s’est répandu dans le système d’éducation évangélique, c’est cette notion de s’aimer soi-même d’abord. Plusieurs psychologues, et même des conseillers professionnels chrétiens, attribuent nos problèmes sociaux, spécialement chez notre jeunesse, à l’absence d’estime de soi, de la part de ceux qui exhibent un comportement antisocial. Ce dont ces gens ont besoin, nous dit-on, c’est d’apprendre à s’aimer plus et à apprécier leur propre valeur.

Le problème avec cette idée, c’est qu’elle est d’abord anti-biblique et irréaliste. De manière naturelle, les gens ne se haïssent pas eux-mêmes. « Car personne n’a jamais haï sa propre chair » (Éphésiens 5:29). Au lieu de s’estimer soi-même, les Écritures nous commandent : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Même l’apôtre Paul, vers la fin de sa vie, a admis que : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » (1 Timothée 1:15).

Certains leaders chrétiens nous prêchent à foison que la mesure de notre grande valeur aux yeux de Dieu est que Jésus ait payé un prix si élevé pour notre rédemption. Le fait demeure cependant, que Sa mort n’est pas une mesure de notre grande valeur à Ses yeux, mais plutôt que : « lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies » (Romains 5:6). En effet, l’idée de s’estimer soi-même est en elle-même un signe des derniers temps où les hommes seront épris d’eux-mêmes. C’est la caractéristique humaniste du Nouvel Âge et de la Kabbale (d’où provient le Nouvel Age) qui sont fondés carrément sur le panthéisme révolutionnaire de l’ancienne Babylone. Christ est mort pour nos péchés parce qu’Il nous a aimés, et non parce qu’Il avait besoin de nous, ou que nous le méritions. Alors, vivons pour Lui avec des actions de grâce pour le salut que Notre-Sauveur et Créateur nous a si gentiment témoigné, avec un grand discernement.

Dans Hébreux 4:12-13, nous lisons : « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de Celui auquel nous devons rendre compte. » La Parole de Dieu, soit écrite ou vivante, est efficace, comme une épée à deux tranchants capable de diviser les pensées et les intentions du cœur jusqu’à faire le discernement entre les deux. Ce discernement, par contre, est beaucoup plus que de simplement comprendre. Le mot grec pour « discerner » est kritikos et il est utilisé une seule fois dans la Bible. Le mot français « critiquer » en est un dérivé et a une importante dimension dans son sens. Son discernement est critique dans son jugement, car tout en accusant, il corrige et comprend.

Il est paradoxal que les hommes d’aujourd’hui présument être des critiques de la Bible quand, en réalité, c’est la Bible qui doit être la critique des hommes. Il y a les critiques textuels qui fouinent dans les manuscrits anciens de la Bible en tentant d’arriver aux textes originaux. Ensuite, vous avez les critiques érudits du vocabulaire qui tentent de prouver que les auteurs traditionnels n’ont pas vraiment écrits les livres qui leur sont attribués. Et, finalement, vous avez les critiques purement destructifs qui critiquent les miracles, la morale et tout le reste, en espérant justifier ainsi leur rébellion contre la Parole. Mais la Bible tient toujours ! Elle se tient en jugement face à nos vies et à nos motifs, et elle aura le dernier mot ! Car, lorsque ses livres seront ouverts, lors du jugement du trône blanc, toutes leurs vies seront étalées à nue en étant comparées à ce qui est inscrit dans ces livres.

Dans Apocalypse 20:12, Jean nous déclare : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts (la Bible). On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » Donc, il est fort mieux d’accepter la critique constructive de la Parole de la Bible maintenant que de l’entendre nous condamner plus tard. Dans Psaume 119:57-64, David déclare : « Ma portion, ô Éternel, je l’ai dit, c’est de garder tes paroles. Je t’ai supplié de tout mon cœur : aie pitié de moi selon ta promesse ! J’ai fait le compte de mes voies, et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages. Je me hâte, je ne diffère point d’observer tes commandements. Les pièges des méchants m’ont environné ; je n’ai point oublié ta loi. Je me lève à minuit pour te louer, à cause des ordonnances de ta justice. Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et qui gardent tes ordonnances. Éternel, la terre est pleine de ta bonté ; enseigne-moi tes statuts ! »

Le cœur tout entier doit être impliqué à rechercher la faveur de Dieu. Car : « Éternel, tu as fait du bien à ton serviteur, selon ta parole » (v. 65). Le grand commandement cité au docteur de la loi qui demandait à Jésus : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? » lui fut révélé par  Jésus qui lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:36-37). Tout repose sur le fait d’aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée. Si nous recherchons les bénédictions de Dieu dans notre vie terrestre ainsi que dans l’éternité, il faut Lui faire confiance de tout notre cœur. Comme le dit si bien Proverbes 3:5-8 : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Un tel cœur pense et considère les voies de Dieu, et tourne ses pieds vers Ses témoignages, comme nous le dit Psaume 119:59 : « J’ai fait le compte de mes voies, et j’ai tourné mes pas vers tes témoignages. » Une vie avec Dieu ne peut jamais être planifiée, car elle essaie constamment de comprendre et obéir encore davantage à Sa Parole. Car : « Je me hâte, je ne diffère point d’observer tes commandements. Les pièges des méchants m’ont environné ; je n’ai point oublié ta loi. Je me lève à minuit pour te louer, à cause des ordonnances de ta justice. Je suis le compagnon de tous ceux qui te craignent, et qui gardent tes ordonnances, » nous déclare David, dans Psaume 119:60-63. Certaines circonstances pourraient vous causer des problèmes temporaires dans votre vie, mais vous n’oublierez jamais les lois de Dieu. Au contraire, vous vous lèverez à minuit, comme David, pour le remercier.

Celui qui veut garder Sa Parole est un compagnon de ceux qui craignent Dieu et qui gardent Ses ordonnances. « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point, » nous dit Esaïe 40:28-31. « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » nous dit Deutéronome 5:29.

Dans Proverbes 4:23-24, nous lisons : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. » Le mot « garder » porte ici avec lui une protection. Il est employé dix fois dans Psaume 119 pour insister sur le fait de protéger les instructions de Dieu sur : Ses témoignages, ses Statuts, Ses lois, Ses préceptes et Ses commandements. Tout ce qui est écrit par Dieu vaut la peine d’être protégé. Dieu l’utilise dans Proverbes pour mettre l’emphase sur la « source de vie ». Jésus Lui-même n’a-t-Il pas dit, dans Luc 6:45, que : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. »

Notre cœur est en effet la clé de ce qui se passe dans notre vie. Il est évident que le premier commandement soit aussi écrit de cette façon : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement » (Marc 12:30). Voici quelques principes pour nous aider à garder nos cœurs pour produire les bonnes choses de la vie. Deutéronome 4:29 nous dit : « Mais si de là tu cherches l’Éternel ton Dieu, tu le trouveras, quand tu le chercheras de tout ton cœur et de toute ton âme. » Et, dans Jérémie 29:13, nous voyons : « Vous me chercherez, et vous me trouverez ; car vous m’aurez recherché de tout votre cœur. »

Nous devons croire de tout notre cœur pour être sauvés. Regardons ce qui est écrit dans Romains 10:9 : « Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. » Dans Psaume 66:18, nous lisons : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. » Et, dans 1 Jean 3:21, il est écrit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. »

Et, finalement : « C’est celui qui marche dans l’intégrité, et qui pratique la justice ; qui dit la vérité telle qu’elle est en son cœur ; qui n’emploie pas sa langue à médire, qui ne fait point de mal à son prochain, et ne jette point l’opprobre sur son voisin ; qui regarde avec dédain l’homme méprisable, et honore ceux qui craignent l’Éternel ; et s’il a juré, fût-ce à son dommage, il n’y change rien. Il ne donne point son argent à usure et ne prend point de présent contre l’innocent. Celui qui fait ces choses ne sera jamais ébranlé » (Psaume 15:1-5).




D.391- La persécution des prophètes

prophete

Par Joseph Sakala

Dans Luc 11:49-52, Jésus a dit : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. Malheur à vous, docteurs de la loi, parce qu’ayant pris la clef de la connaissance, vous n’y êtes point entrés vous-mêmes, et vous avez encore empêché d’y entrer ceux qui voulaient le faire. » Les vrais prophètes de Dieu furent persécutés dès le début et Dieu va redemander leur sang.

Abel, le fils d’Adam et Ève, fut le premier selon Jésus, parce que son sang fut répandu par Caen dès la création du monde. En terme biblique, un prophète était un homme qui proclamait des paroles inspirées de Dieu, pas nécessairement des prédictions sur l’avenir, mais des paroles inspirées par le Saint-Esprit lorsque Dieu voulait parler au peuple sur des évènements concernant le peuple de Dieu. Notez ce que Pierre nous dit au sujet du salut : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Et un peu plus tard, le chef des apôtres nous déclare : « Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec Lui sur la sainte montagne. Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:18-21). Évidemment, Abel répétait les Paroles mêmes de Dieu à Caen lorsque celui-ci l’a tué dans une colère de jalousie.

C’est la même chose avec Zacharie le prophète. « Alors l’Esprit de Dieu revêtit Zacharie, fils de Jéhojada, le sacrificateur, et, se tenant debout au-dessus du peuple, il leur dit : Dieu a dit ainsi : Pourquoi transgressez-vous les commandements de l’Éternel ? Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, et il vous abandonnera. Mais ils conspirèrent contre lui, et l’assommèrent de pierres, par le commandement du roi, dans le parvis de la maison de l’Éternel. Ainsi le roi Joas ne se souvint point de la bonté dont Jéhojada, père de Zacharie, avait usé envers lui ; et il tua son fils, qui dit en mourant : L’Éternel le voit, et il en demandera compte ! » (2 Chroniques 24:20-22).

Joas ne se souvenait plus des bontés de Zacharie envers lui lorsqu’il lui annonça : « Vous ne prospérerez point ; car vous avez abandonné l’Éternel, » alors il a fait lapider le prophète Zacharie qui fut le dernier mentionné dans l’Ancien Testament comme étant mort pour son témoignage. Ainsi la période entière couverte par le Seigneur s’échelonnait à partir de la fondation du monde jusqu’à l’avènement de Christ. La même expérience attendait la plupart des prophètes qui ont écrit le Nouveau Testament.

Il y a une autre vérité importante dans ce passage. Le sang que les précieux prophètes de Dieu ont commencé à verser le fut depuis le commencement du monde. Alors, il était bien de prêcher : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans 2 Timothée 3:16-17, nous lisons que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. » Dans les Écritures, chaque point, chaque virgule, même chaque portion de lettres furent inspirés et sont éternels. Dans plusieurs parties de l’Écriture, l’enseignement repose sur une portion d’un mot ou une phrase. Par exemple, considérez la phrase « encore une fois » dans Hébreux 12:25-26, où nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de Celui qui parle des cieux ;  dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. »

« Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. » Ce passage cite Aggée 2:6-7 où il est écrit : « Car ainsi a dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l’Éternel des armées. » L’argument requiert un jugement futur sur toute la création pointant sur un jugement similaire par le passé.

Pareillement, dans Galates 4:9-11, Paul déclare : « Et maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et misérables rudiments, auxquels vous voulez vous assujettir de nouveau ? Vous observez les jours, les mois, les temps et les années. Je crains pour vous que je n’aie travaillé en vain à votre égard. » Ces Galates voulaient retourner à leur système légaliste d’antan. Dans Jean 8:58, Jésus utilise la forme du verbe être « je suis » quand Il dit aux Juifs : « En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis, » confirmant par le fait même Sa divinité.

Notez également, dans Jean 10:34-36, où Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux. Que si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu était adressée (et l’Écriture ne peut être rejetée), dites-vous que je blasphème, moi que le Père a sanctifié et qu’il a envoyé dans le monde, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? » Christ a habilement utilisé le texte du Psaume 82:6 dans lequel Dieu dit : « Vous êtes des dieux, vous êtes tous des fils du Très-Haut ; toutefois vous mourrez comme des hommes, et vous tomberez comme l’un des princes. » Dieu S’adressait aux juges qu’Il appelait « des dieux ». Jésus a utilisé ce passage pour désamorcer les charges de blasphème contre Lui.

Dans Galates 3:16-18, Paul déclare : « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. Voici donc ce que je dis : Quant au contrat que Dieu a auparavant confirmé en Christ, la loi, qui n’est venue que quatre cent trente ans après, n’a pu l’annuler, pour abolir la promesse. Car, si l’héritage vient de la loi, ce n’est plus de la promesse. Or, Dieu l’a donné gratuitement à Abraham par la promesse. » Paul venait de citer Genèse 22:17-18 où Dieu dit à Abram : « Je te bénirai certainement, et je multiplierai ta postérité comme les étoiles des cieux, et comme le sable qui est sur le bord de la mer ; et ta postérité possédera la porte de ses ennemis. Et toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité, parce que tu as obéi à ma voix. »

Considérez la réponse de Christ aux saducéens qui rejetaient la résurrection des morts, lorsqu’Il leur répondit : « Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants » (Matthieu 22:32). Christ est leur Dieu et non simplement était. « Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:33). Toute Écriture est donnée sous l’inspiration divine, donc demeurons avec la vérité que toute Écriture est inspirée par Dieu et fut respectée par Christ.

David avait la bonne attitude envers la Parole de Dieu. Voici ce qu’il déclare, dans Psaume 119:161 : « Les grands m’ont persécuté sans cause ; mais mon cœur n’a craint que tes paroles. » Cette partie du Psaume 119 est riche en description sur la façon que Sa Parole enveloppe le croyant d’étonnement et de crainte. Le centre d’intérêt est ici dirigé vers le cœur plutôt que vers l’esprit. La volonté de Dieu concernant l’esprit est claire : « ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:2). Tandis qu’au sujet du cœur : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. »

David déclare : « Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin », disait-il, dans Psaumes 119:162. Pierre enseignait que : « la Parole de Dieu vit et demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). C’est beaucoup mieux que la parole écrite car : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Nous apprenons ici que Jésus dans la chair ne répétait que ce que le Père Lui avait prescrit de dire et d’annoncer. Cela nous prouve que Jésus et le Père était Le même.

L’amour de la Parole de Dieu crée quelque chose de différent et visible chez les enfants de Dieu : « J’ai en haine et en abomination le mensonge ; j’aime ta loi. Je te loue sept fois le jour, à cause des ordonnances de ta justice. Il y a une grande paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne peut les renverser » (Psaume 119:163-165). Alors : « Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:6-7). Se réjouir ainsi dans les Écritures amène la stabilité chez le converti. Dans Psaume 119:166-169, nous lisons : « Éternel, j’espère en ta délivrance, et je pratique tes commandements. Mon âme observe tes témoignages, et je les aime d’un grand amour. J’observe tes commandements et tes témoignages, car toutes mes voies sont devant toi. Éternel, que mon cri vienne en ta présence ! Rends-moi intelligent, selon ta parole. »

Voici ce que Dieu a inspiré Salomon d’écrire dans Ecclésiaste 12:15-16 : « Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Ce qui inclut toutes les prophéties que Dieu nous a annoncées par la bouche de Ses prophètes. « Je leur susciterai un prophète comme toi [Moïse], d’entre leurs frères, et je mettrai mes paroles en sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et il arrivera que quiconque n’écoutera pas mes paroles, qu’il dira en mon nom, je lui en demanderai compte » (Deutéronome 18:18-19).

Il faut distinguer entre deux sortes de prophéties. Lorsqu’un prophète prédit un événement, il peint l’avenir à la lumière du présent. Mais fréquemment le message prophétique consiste a réprouver, conseiller, gouverner, ou soulever un problème présent, plutôt que de le prédire. Dans un tel cas, le prophète représente la lumière présente de l’avenir qui pourrait arriver. C’est le type de prophétie prédictive qui nous fournit un argument fort pour notre foi. Car aucune intuition humaine sur l’avenir, ni aucun contrôle satanique du futur ne peut expliquer les centaines de prophéties bibliques qui ont littéralement et spécifiquement été accomplies. Celles-ci ne pouvaient arriver que par l’intervention divine, révélées par Celui qui connaît et contrôle l’avenir.

Présentement, la prophétie prédicatrice nous fournit une double défense. Non seulement elle nous prouve qu’elle est d’origine divine, inspirée et a l’autorité des Écritures, mais presque au-delà de la moitié des prophéties converge vers la personne et l’œuvre de Jésus-Christ, ce qui nous assure de Sa divinité et de Son messianisme. Nous n’avons qu’à lire Ésaïe 52:13-15 qui nous déclare : « Voici, mon serviteur prospérera ; il montera, il s’élèvera, il grandira puissamment. Comme plusieurs ont été étonnés à cause de lui, tant son visage était défait et méconnaissable, tant son aspect différait de celui des hommes ; ainsi il remplira de joie plusieurs nations ; les rois fermeront la bouche devant lui ; car ils verront ce qui ne leur avait pas été raconté, ils apprendront ce qu’ils n’avaient point entendu », pour reconnaître qu’on parle de Christ.

Et surtout, dans Esaïe 53:3-9, où nous découvrons : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple. On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. »

Comment ne pas reconnaître aussi notre Sauveur, dans Esaïe 53:10-12, où on peut lire : « Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. » Comment ne pas reconnaître dans ce passage notre Messie, mort pour nous ?

Plusieurs autres prophéties prédisent Son avènement et Son Royaume, dans lequel Christ sera Roi et Ses Élus régneront avec Lui. Ayant reconnu bon nombre de Ses prophéties littéralement accomplies, nous pouvons avec certitude déclarer que les autres prophéties futures seront également accomplies. Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre Jean nous déclare clairement : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »

Aux nouveaux convertis romains qui trouvaient parfois ardus les malheurs qu’ils éprouvaient pour Jésus, Paul a déclaré : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Un des plus grands dangers auquel le chrétien fait face, c’est la tentation de se conformer aux choses du monde, détruisant ainsi le témoignage de Paul qui nous dit ceci, dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Nous ne pouvons pas servir deux maîtres et le grand privilège du croyant, c’est de devenir conforme, non à ce monde qui meurt, mais au Christ toujours vivant !

Néanmoins, nous devons d’abord nous conformer à la mort de Christ, i.e., mourir aux standards de ce monde. Le plus grand désir de Paul était d’être vainqueur avec Christ. Donc : « Ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi » (Philippiens 3:7-9).

Voilà le but de Paul ! Connaître Christ, l’efficacité de Sa résurrection et être en communion avec Ses souffrances en devenant conforme à Lui dans Sa mort ; pour parvenir, si nous le pouvons, à la résurrection des morts. Alors, dans Romains 8:31-33, Paul dit : « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. » La mort du chrétien ne signifie aucunement la fin. Quand Christ reviendra, Il enverra Ses anges pour faire la récolte de Ses Élus, morts et vivants. C’est Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Dans Hébreux 2:9-10, Paul nous dit : « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. » Le Seigneur ne nous demande  jamais d’aller là où il n’est jamais allé Lui-même. Il est le Capitaine de notre salut et nous n’avons qu’à suivre Son exemple : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2).

Alors, écoutez Jésus, le Capitaine de notre salut et notre Chef. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:21-24). Dieu l’a élevé à Sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés (Actes 5:31).

La même merveilleuse vérité apparaît sous des visages variés. Il est notre Berger, par exemple, lorsque Christ nous dit : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Jésus parla encore au peuple, et dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Jésus est notre lumière qui illuminera notre vie éternelle.

Mais ce n’est pas tout. Dans Jean 16:12-14, Jésus leur fait une révélation : « J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Avez-vous bien noté que le Christ ne parlait pas de Lui-même, mais disait seulement ce que le Père lui disait de dire ? Et maintenant, le Saint-Esprit ne parle pas de Lui-même, mais dira tout ce qu’Il aura entendu. Donc, qui parle ? De toute évidence, c’est le Père (Emmanuel – Dieu avec nous) qui parlait par la bouche de Jésus et, quand Jésus est monté au ciel, c’est encore le Père qui parla par Son Esprit de vérité. Car Dieu est Esprit (Jean 4:24). Dommage pour les trinitaires.

Avec un tel leader impeccable, un exemple parfait, un Berger tendre et amoureux, une lumière éblouissante et un guide infaillible, nous devrions être heureux de Le suivre, même si parfois le chemin semble coriace et escarpé. Dieu est notre but, notre grand prix et la fin de notre voyage. Pour Lui, Paul a déclaré : « Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:8-11).

Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Les corps corruptibles dans lesquels nous sommes obligés de vivre présentement ne sont que l’ombre des corps glorifiés que nous aurons en Jésus-Christ, lors de Son apparition. Nous aurons, en tant que fils et filles de Dieu, des corps IMMORTELS. À l’image de Jésus lors de Sa propre résurrection et nous vivrons éternellement.

Lisons ensemble ce merveilleux témoignage de Jean : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Nous sommes littéralement prédestinés à devenir conformes à l’image même du Fils de Dieu dans Sa Famille Divine. Qui d’autre que le Créateur même de l’univers pourrait réaliser un tel miracle, pour ceux qu’Il a créés à Son image et à Sa ressemblance ?!




D.378 – Christ reviendra

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Par Joseph Sakala

S’adressant à Ses disciples, Jésus leur dit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). Le monde n’a pas fini de voir Jésus. Il est venu dans le monde la première fois, il y a deux mille années de cela, mais le monde n’en voulait pas, même s’Il était leur Créateur. Jean 1:9-11 nous dit que Jésus, en tant que la véritable lumière qui éclaire tout homme, était venu dans le monde. Elle (la lumière) était dans le monde et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne L’a pas connu. Il est venu chez les Siens ; et les Siens ne L’ont point reçu. Pendant qu’Il était sur la terre, Jésus a clairement indiqué qu’un jour Il reviendrait pour juger le monde.

Mais dans la salle haute, juste avant Son arrestation et Sa crucifixion, Jésus a annoncé pour la première fois à Ses disciples qu’Il reviendrait pour les enlever de la terre, non pas pour les juger, mais pour les prendre avec Lui dans les nuées, afin qu’où Jésus serait, Ses disciples y soient aussi. Dans la première épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul a répété et amplifié cette promesse de Christ en déclarant : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Donc, lorsque Jésus reviendra, nous serons là, au même endroit que Lui, pour l’éternité ; et partout où Il Se déplacera, nous Le suivrons. À présent, les « morts en Christ » se reposent dans la certitude de faire partie du Royaume ; ils seront ressuscités en premier et les vivants se joindront à eux pour monter vers les nuées à la rencontre du Seigneur. Mais à quel moment de l’histoire cette rencontre se produira-t-elle ? C’est encore Paul qui a reçu la vision pour nous l’annoncer. Dans 1 Corinthiens 15:51-54, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. »

C’est le seul endroit où l’enlèvement des chrétiens est si bien expliqué dans la Bible. Et cet enlèvement se fera à la dernière trompette. Pas avant la tribulation, mais à la fin de la tribulation, au retour de Christ pour établir Son Gouvernement Mondial qui n’aura pas de fin. En attendant ce glorieux moment, Jésus est en train de nous préparer une place dans la nouvelle Jérusalem. Ainsi, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

C’est curieux qu’alors que la Bible nous indique, avec une clarté qu’un enfant peut comprendre, que c’est Dieu le Père Lui-même qui viendra vivre sur terre dans cette nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel, la majorité des églises « chrétiennes » prêchent que se sont les humains qui s’en vont au ciel après la mort. Donc, soit que ces religions mentent, ou elles tentent de faire de Dieu un menteur. Avons-nous le droit de croire les hommes dans une telle prédication ? Ces gens prêchent que les humains peuvent aller au ciel, alors que Jésus Lui-même, Qui est descendu du ciel, a clairement déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Alors, peut-on croire les prédicateurs qui prêchent cette « vérité » ? « Nullement ! » nous déclare Paul, dans Romains 3:4, « mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. »

Les Saintes Écritures nous dévoilent clairement la Parole de Dieu et si ces faux ministres n’ajustent pas leur prédication, ils risqueront un jour de se faire corriger sévèrement par Jésus Lui-même. Dans Matthieu 7:21-23, Jésus ne pouvait pas être plus précis lorsqu’il a dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » C’est tout-à-fait ce que nous devons attendre de notre Sauveur aimant qui nous assure que si ce n’était pas ainsi, Il nous l’aurait dit.

Alors, quelle réalité ce Royaume représente-t-il pour vous ? Pouvez-vous le goûter, tellement il est bon ? Pouvons-nous dire, comme David dans Psaume 34:8 : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous Ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » Alors, comment sera le Royaume pour ceux qui seront encore physiques lorsqu’il sera établi par Jésus pour ceux qui seront immortels et qui régneront sur eux, qui les guideront et les dirigeront ? Ou est-ce que le Royaume vous est toujours un mythe ? Dieu nous dit formellement : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6).

« Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous déclare Hébreux 11:1-3. Ce sera le règne de Christ avec Ses saints, sur cette terre pendant mille ans ! Avez-vous des questions sur votre foi ? Votre vision du Royaume est-elle véridique où croyez-vous toujours aller au ciel où personne n’est allé, sauf Jésus qui est descendu de là. Alors, quelles sont les questions qu’on devrait se poser ?

Avez-vous vraiment considéré quelle sorte de société les Élus de Dieu devront administrer ? Comment sera le Royaume ? Comment les êtres humains encore physiques se sentiront-ils dans ce Royaume ? Quels seront les emplois et les professions que les chrétiens d’aujourd’hui auront à accomplir lorsqu’ils seront changés, devenant immortels dans la Famille divine ? Quel sera leur travail durant le Millenium ? Quels détails nous donne la Bible au sujet des différents aspects de notre vie dans le Royaume de Dieu ? La Parole de Dieu nous révèle des détails importants sur la vie dans le Millenium. Cependant, deux choses nous sont requises afin de pouvoir les identifier et mieux les comprendre. D’abord, il faut prendre le temps de méditer la Parole de Dieu dans le but de pouvoir découvrir les détails. Deuxièmement, il faut connaître les aspects de la Parole sur lesquels nous devons méditer. Lorsque nous aurons médité ce que Dieu veut bien nous révéler, nous serons très surpris de réaliser ce qui va se passer dans le Royaume.

Avez-vous remarqué que, lorsque les Israélites sont finalement entrés dans la terre promise, après avoir erré pendant quarante ans dans le désert, Dieu leur a commandé : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche, mais médite-le jour et nuit, afin que tu prennes garde à faire tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu réussiras dans tes entreprises, et c’est alors que tu prospéreras » (Josué 1:8) ? Le roi David a observé qu’une personne est bénie abondamment lorsqu’elle : « prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit » (Psaume 1:2). Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Dieu avait commandé que la loi soit lue à la Fête des Tabernacles, durant l’année de relâche, dans la septième année ?

Dans Deutéronome 31:9-13, nous lisons : « Et Moïse écrivit cette loi, et la donna aux sacrificateurs, enfants de Lévi, qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, et à tous les anciens d’Israël. Et Moïse leur commanda, en disant : Au bout de sept ans, à l’époque de l’année de relâche, à la fête des tabernacles, quand tout Israël viendra pour comparaître devant l’Éternel ton Dieu, au lieu qu’il choisira, tu liras cette loi devant tout Israël, de manière qu’ils l’entendent. Rassemble le peuple, les hommes, les femmes, et les enfants, et ton étranger qui sera dans tes portes, afin qu’ils entendent, et qu’ils apprennent à craindre l’Éternel votre Dieu, et qu’ils prennent garde de faire toutes les paroles de cette loi ; et que leurs enfants qui n’en ont pas eu connaissance, entendent, et apprennent à craindre l’Éternel votre Dieu, tous les jours que vous serez vivants sur la terre que vous allez posséder après avoir passé le Jourdain. »

Mais pourquoi durant la Fête des Tabernacles et pas à une autre Fête, comme la Fête des Pains sans levain ou à la Pentecôte ? Sûrement, parce qu’il était essentiel de comprendre et méditer la loi de Dieu si l’on voulait savoir que la Fête des Tabernacles représente le Millenium de Dieu, l’ultime accomplissement de Son règne sur cette terre. Dieu avait inspiré Ézéchiel d’écrire que les statuts et les jugements seront gardés dans Son Royaume, lorsque David sera de nouveau roi sur Israël.

Dans Ézéchiel 37:24-28, Dieu nous dit que : « David mon serviteur régnera sur eux ; ils auront tous un seul pasteur ; ils marcheront dans mes ordonnances, et garderont mes statuts pour les pratiquer. Ils habiteront dans le pays que j’ai donné à Jacob, mon serviteur, où vos pères ont habité ; ils y habiteront, eux, leurs enfants et les enfants de leurs enfants, à toujours, et David, mon serviteur, sera leur prince à jamais. Je traiterai avec eux une alliance de paix, et il y aura avec eux une alliance éternelle ; je les établirai, et les multiplierai ; je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. Ma demeure sera au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Et les nations sauront que je suis l’Éternel, qui sanctifie Israël, lorsque Mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »

Croyez-vous que le David mentionné ici soit l’ancien roi d’Israël ou bien Jésus-Christ dans Sa gloire, qui régnera sur Ses saints, l’Israël de Dieu (Galates 6:16) ? Dieu dit « ils auront tous un seul pasteur » en mentionnant David alors que nous savons que c’est Christ qui régnera comme unique pasteur. Personnellement, je crois qu’il s’agit d’une clé que Dieu nous accorde dans la compréhension des prophéties : quand Dieu nomme David, c’est de Jésus-Christ qu’Il parle. Relisez les versets en remplaçant le nom de David par celui de Jésus et vous verrez les choses s’éclaircir d’une nouvelle lumière. Pendant trop longtemps, les théologiens des églises ont refusé de voir autre chose que le côté littéral et physique des prophéties et celles-ci nous sont demeurées scellées à la compréhension. Les rabbins ont eu beau jeu de répandre leur propre interprétation des prophéties et d’exalter la nation juive comme la future race gouvernante. Il serait temps que la connaissance augmente.

Les lois et les statuts ne seront pas abolis, au contraire, ils seront magnifiés par Christ dans leur administration avec l’aide de Ses saints Élus. Dieu a inspiré Ésaïe d’écrire : « Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans Ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:2-4).

Imaginez un seul instant qu’il n’y aura plus de guerre nulle part sur la terre. Imaginez le coût de tout cela, et ce montant sera utilisé pour réduire les impôts qui écrasent les humains et mettre plus d’argent dans les poches des gens pour nourrir leur famille. Le savoir-vivre selon la volonté de Dieu sera partout enseigné, car, dans Esaïe 11:9, il est écrit : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. » Dieu a appelé les chrétiens d’aujourd’hui à servir en tant que leaders spirituels, et enseignants dans Son Royaume, car : « tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Voilà le travail que les Élus accompliront dans les débuts de leur mission sur la terre.

« Le Seigneur vous donnera le pain d’angoisse et l’eau d’affliction ; mais ceux qui t’enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t’enseignent. Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Esaïe 30:20-21). En tant qu’enseignants sous Christ, Ses Élus L’aideront à affermir Sa loi. Durant le Millenium, la Loi de Dieu sera la colonne vertébrale de Son Royaume comme elle l’est en ce moment-même dans Son Église. La Loi Royale sera en force partout dans le monde. Et quand elle sera appliquée sur la terre entière, la société sera enfin libérée de la tyrannie satanique sous laquelle elle fut retenue captive pendant 6 000 ans. Toute la loi sera appliquée, fini le vol, le mensonge, l’adultère, la convoitise et la désobéissance crasse envers l’autorité. Il ne s’agira pas de la Loi de l’Ancienne Alliance, mais celle de la Nouvelle Alliance : la Loi Royale de Christ qui enferme tout l’aspect spirituel de la vie.

Dans Jacques 2:5-13, l’apôtre nous dit : « Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde pour qu’ils soient riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? Vous, [les riches] au contraire, vous méprisez le pauvre. Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux ? Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ? Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs. Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. » Jacques faisait une distinction entre la Loi de Christ, qu’il nomme la loi royale, et la Loi de l’Ancien Testament, qu’il nomme simplement la loi. C’est sans doute un des facteurs qui mêlent si souvent les chrétiens dans leurs églises aveuglées.

Combien de lois dirigent notre société actuelle ? Des centaines, des milliers, des dizaines de milliers ? De nos jours, nos gouvernements emploient des professionnels dont la seule responsabilité est de créer de nouvelles lois, des statuts et des mandats pour gouverner la société. Des juges, des avocats et des analystes judiciaires se disputent sur ce que les lois veulent dire, alors qu’ils passent littéralement au-travers des centaines de milliers de pages de lois obscures, tentant de discerner quoi en faire. Et nous savons que certaines lois ne sont pas justes, elles ont été crées pour servir les puissants lobbies plutôt que le commun des mortels. En contraste, la loi royale de Dieu est la loi parfaite de la liberté, simple, juste pour tous. Alors, que pensera la société, lorsque cette Loi Royale sera en place et parfaitement appliquée ?

La Loi Royale qui sera en vigueur dans le Millénium est celle que nous trouvons dans le livre de Jacques. Or, les commandements de l’Ancienne Alliance sont venus 430 ans après Abraham, père des croyants, dont nous sommes les fils et les filles par Jésus-Christ. Et le Seigneur Lui-même a considérablement modifié ces lois dans Son sermon que l’on trouve dans Matthieu 5 à 7. Vous savez comme moi que, par exemple, « Tu ne tueras pas » n’est vraiment pas suffisant pour être un véritable chrétien. Les Dix Commandements furent donnés à un peuple rebelle qui arrivait à peine à comprendre le strict fondement du comportement humain, et les Dix Commandements remplissaient ce strict minimum.

Je ne vois pas que Dieu ne Se serve encore que de cette base rudimentaire pour instruire les hommes et les femmes qui vivront dans le Millénaire alors que Son Esprit sera répandu sur toute chair. Je ne voudrais pas risquer d’amener nos lecteurs dans une mauvaise direction en leur faisant croire qu’il faut qu’ils observent les Dix Commandements tels qu’écrits dans l’Ancien Testament. Car ils seraient alors convaincus qu’il leur faut observer toutes les lois de l’Ancienne Alliance, une idée qu’a combattue l’apôtre Paul dans tout son apostolat. D’ailleurs, vous noterez que, ni dans ses épîtres, ni dans les épîtres des autres apôtres, et encore moins dans les Paroles de notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même, il y est fait la moindre distinction entre les Dix Commandements et le reste de la Loi.

Or, plusieurs églises modernes font cette distinction parce qu’elles ne comprennent pas la différence entre la Loi de Moïse et la Loi de Christ. Elles savent que les rituels sont abolis, mais elles n’arrivent pas à accepter que c’est aussi toute la loi de l’Ancien Testament qui a été abolie. Par conséquent, en voyant le mot « Loi » dans le Nouveau Testament, elles n’ont que les Dix Commandements en tête, ne comprenant pas la Loi Royale dont le joug est beaucoup plus léger que la Loi de Moïse.

Quand Jésus et les apôtres parlaient de la Loi, ils parlaient de toute la Loi dans son ensemble, y compris les Dix Commandements. La Loi n’a jamais été compartimentée en diverses sections : « Celle-ci, on doit l’observer, mais celle-là, on n’a plus à l’observer… » La Loi de Moïse fut donnée comme base à une société de rebelles à Dieu, pour qu’elle n’explose pas dans l’anarchie totale. Tandis que le vrai chrétien, lui, doit dépasser la Loi, aller bien plus loin que ce qu’enseignait la Loi. Quand Paul parlait des faibles rudiments, il ne parlait pas que de certaines lois rituelles, mais de toute la Loi et il savait qu’elle devait disparaître au profit de la Loi Royale, celle de Christ, qui va bien plus loin que la Loi de Moïse.

La Loi Royale simple, gardée en esprit, changera entièrement la façon de penser et également de vivre du monde. Ses statuts donneront la clarté dans tellement de détails sur la façon de juger des situations difficiles. Dans le reste de notre message, en prenant en considération seulement deux des Dix Commandements revus et corrigés par Christ, nous pourrons commencer à comprendre fortement ce que la société sera dans le Royaume de Dieu. Prenons la puissance d’un seul commandement. Dans Exode 20:15, il est écrit : « Tu ne déroberas point ». Comment serait notre société si, pendant 1 000 ans, le vol n’existait plus ? Combien de gens s’inquiètent de nos jours en pensant que quelqu’un pourrait voler quelque chose dans leur propriété, ou voler leur auto ? Combien ont peur de rester seuls chez eux ? Combien ont peur de sortir le soir par crainte d’être volés, et même assassinés ? Combien de parents s’inquiètent de laisser leurs enfants seuls par crainte d’enlèvement ?

Mais, dans le Millenium, est-ce que nous allons juste leur enseigner qu’il ne faut pas voler ? N’irons-nous pas bien plus loin en leur enseignant qu’il faut prendre soin de notre prochain avec amour et voir s’il ne lui manque pas quelque chose, quitte à se départir de nos propres biens pour satisfaire les besoins de nos frères et sœurs ? À celui qui comprend cela, qu’a-t-il à ne s’en tenir qu’à « Tu ne voleras point » ? Si nous enseignons la Loi Royale de Christ, nous n’aurons pas besoin d’enseigner les Dix Commandements,  car l’étudiant de la Loi Royale trouvera évident qu’on ne vole pas son frère ; il n’aura pas besoin qu’on le lui dise. Les Dix Commandements n’étaient que le minimum requis. Abraham, Isaac et Jacob furent-ils sauvés parce qu’ils n’observaient que le minimum requis ? Non, mais parce qu’ils avaient la foi et pratiquaient la Loi Royale de l’amour. Ils allaient bien au-delà des Dix Commandements. Ceux-ci ne furent donnés que pour montrer ses péchés au pécheur afin qu’il se repente et accepte le sacrifice de Christ. Ensuite, il est prêt à aller au-delà des Dix Commandements et des autres statuts.

Les Écritures nous disent que, dans le Royaume de Dieu : « Ainsi a dit l’Éternel des armées : Il y aura encore des vieillards et des femmes âgées, assis dans les places de Jérusalem, ayant chacun son bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. Et les places de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, qui se joueront dans ses places » (Zacharie 8:4-5). Les vieillards n’auront aucune crainte d’être battus ou volés. Les enfants joueront dans la rue en toute sécurité sans crainte d’être kidnappés. Fini la crainte qu’un prédateur vienne violer votre garçon ou votre fille. Plus de crainte qu’un séducteur tente de voler l’affection de votre épouse par l’adultère.

Fini la pornographie de toute sorte pour voler l’innocence de vos enfants. Plus de prostitution pour voler le lien de fidélité entre mari et femme. Plusieurs gens vivent présentement dans des « villages clôturés », dans des fortifications où plusieurs propriétés privées sont entourées de hautes clôtures ou de murs en blocs de béton. Nombre de propriétés ont des barreaux installés aux vitres et la grande majorité se font poser  des systèmes de sécurité pour se défendre des voleurs. Mais comment sera une propriété familiale dans le Royaume ? Dieu nous dit par Ézéchiel que ce pays aura des villes sans murailles ; des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, habitant tous des villes sans murailles, sans barreaux, ni portes. Ceci est loin de notre société actuelle où même le pauvre doit se clôturer et se mettre des barreaux pour se protéger, où même les riches doivent vivre en communauté clôturée parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité autrement.

Pensez un peu aux professions qui n’existeront plus lorsque le huitième  commandement sera complètement observé. Toutefois, « complètement observé » ne sera pas suffisant. Il faudra plus pour être un enfant de Dieu. Aujourd’hui, une des plus grandes sources d’emploi dans les nations en développement est l’industrie de la sécurité. Dans le Millenium, il n’y aura pas de système d’alarme, ni d’installateurs. Durant tout le Millénium, les manufacturiers de grandes clôtures restrictives n’en fabriqueront plus, car les propriétaires de maisons dormiront paisiblement la nuit, pas du tout dérangés par le bruit des sirènes des autos-patrouille et des alarmes des maisons. Les villes n’emploieront pas de vastes corps policiers et les provinces de volumineuses armées de gardiens pour contenir les voleurs. Pouvez-vous imaginer comment un seul puissant commandement bien observé pourrait transformer notre société durant le millenium ? Pourriez-vous imaginer comment ce serait pour les humains de vivre sans crainte de se faire voler ?

Y a-t-il une seule personne vivante aujourd’hui qui ne voudrait pas vivre dans une société comme celle-là ? Et comment ce sera facile pour un Élu de diriger dans un gouvernement pareil, où les quelques criminels endurcis seront traités très rapidement, selon la loi de Dieu afin qu’ils ne puissent pas répandre leur mauvaise influence dans la société ambiante. Avec Christ et Ses Élus immortels en charge de la société et l’enseignement de la Loi Royale de Christ répandu partout. Il n’y aura plus de voleur, point.

En effet, Paul a expliqué, dans 2 Thessaloniciens 3:10-12 : « Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger. Cependant nous apprenons que parmi vous quelques-uns vivent dans le désordre, ne travaillent point et s’occupent de choses inutiles. Or, ceux-là nous les invitons, et nous les exhortons par notre Seigneur Jésus-Christ, à travailler avec tranquillité, afin de manger leur propre pain. » Vous remarquerez que Paul ne parle pas de sabbat à observer, ici, ni ailleurs non plus. Si les apôtres ne nous ont pas commandé d’observer le sabbat, pourquoi l’enseignerions-nous aux peuples du Millenium ?

Le sabbat n’était qu’un commandement physique donné à un peuple que l’on devait obliger à mettre du temps de côté, pour méditer au sujet de Son Dieu. Et il était observé qu’un jour par semaine. Mais ne pas voler, ne pas commettre l’adultère, ne pas mentir, et ne pas tuer sous la loi devaient être observés continuellement. Cependant, le chrétien converti prie donc et pense à Dieu sept jours par semaine et volontiers ! Au lieu de vivre dans un système où le paresseux qui ne veut pas travailler, peut vivre confortablement sept jours par semaine, sans travailler, se fiant sur des membres productifs, ces gens recevront le fruit de leur travail, et mangeront leur propre pain. Le chômage sera une chose du passé. Il n’y aura pas de jeunes s’entraînant à préparer une carrière, pour apprendre ensuite qu’il n’y a plus d’ouverture dans leur domaine, à cause des changements économiques ou sociaux.

Il n’y aura pas non plus de gens « mariés à leur job », étant forcés de travailler de longues heures pour gagner assez d’argent pour survivre à peine. Dans le gouvernement de Dieu, il y aura des provisions afin d’équilibrer leur temps au travail et avec la famille. Satan a orchestré un monde dans lequel la plupart du monde hait Dieu et n’est pas prêt à Lui obéir. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8).

Satan, « le père des mensonges », a aveuglé le monde entier, pour que celui-ci ne reçoive pas les grandes bénédictions de Dieu, car si ces gens n’étaient pas aveuglés, ils accepteraient volontiers l’opportunité d’expérimenter Ses bénédictions en vivant selon Sa volonté. Mais Jésus va revenir sur la planète terre où Il établira la Loi Royale, la Loi de Christ, pas la Loi de Moïse et, en faisant ainsi, proclamera la liberté à un monde retenu captif depuis si longtemps. Et ainsi s’accomplira la prophétie d’Esaïe.

« L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi ; car l’Éternel m’a oint, pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil ; pour présenter à ceux de Sion qui sont dans le deuil et pour leur donner le diadème au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, le manteau de louange au lieu d’un esprit abattu ; tellement qu’on les appellera les chênes de la justice, les arbres plantés par l’Éternel pour le glorifier. Ils rebâtiront les ruines antiques ; ils relèveront les décombres des temps anciens ; ils renouvelleront les villes détruites, ruinées d’âge en âge. Les étrangers se tiendront là pour paître vos troupeaux ; les enfants de l’étranger seront vos laboureurs et vos vignerons. Et vous, vous serez appelés les sacrificateurs de l’Éternel ; on vous nommera les ministres de notre Dieu ; vous mangerez les richesses des nations ; à leur place vous serez couverts de leur gloire » (Esaïe 61:1-6).

Les gens vivront enfin dans une paix divine jamais connue auparavant et qui ne sera jamais mise en danger par la guerre et la misère, inventée de toute pièce par Satan et ses démons, qui n’avaient que la destruction de la race humaine dans l’esprit. « C’est à vous, hommes frères, enfants de la race d’Abraham, et à vous qui craignez Dieu, que cette parole de salut est adressée » (Actes 13:26). Dieu a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes, nous déclare Paul, dans Actes 17:26-29.

« Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Puisque nous sommes de la race de Dieu, nous ferons enfin partie de Sa Famille divine en instruisant dans la justice, pendant 1 000 ans, les rescapés de cette grande tribulation, et nous travaillerons avec l’Homme qu’il a établi.




D.349 – Quand sera la fin du monde

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Par Joseph Sakala

Au départ, j’aimerais vous assurer qu’aucun homme et aucune femme ne connaît le jour ou l’heure de la fin du monde. Mais il est possible de savoir quand le moment sera proche. Une nouvelle à sensation a balayé la nation quand un prédicateur nommé Harold Camping a proclamé devant sa congrégation que l’enlèvement des vrais chrétiens (ses disciples) aurait lieu le 21 mai 2012. Cette date devait déclencher les évènements qui amèneraient la destruction totale du monde. Ses disciples ont abandonné leurs carrières et vendu toutes leurs possessions alors que ceux qui n’ont pas cru ont préparé une grande fête en dérision de cette « prophétie ». De toute façon, la « fin » est venue sans incident. Pourtant, selon M. Camping, la colère de Dieu devait débuter en Nouvelle Zélande pour se propager sur la terre entière en laissant des millions de cadavres précisément à 18h00, le 21 mai 2012.

Néanmoins, les cadrans du monde ont continué d’avancer et la Nouvelle Zélande a survécu à cette catastrophe, ainsi que tous les autres pays de la terre. La fin que ce monsieur avait prophétisée ne s’est pas réalisée, tout comme celle que ce même M. Camping avait prédite en 1994. Cependant, sa prophétie de 2012 reçut un meilleur « dérangement » médiatique que celle de 1994, puisque, cette fois, l’histoire a fait la UNE de plusieurs journaux du monde. Pourquoi ? Jetons un coup d’œil sur notre planète. Elle est présentement frappée de plusieurs guerres, sans oublier le potentiel de futures guerres en préparation. Le Moyen-Orient est continuellement bouleversé par des actes de terrorisme internes, ce qui a produit le renversement de quelques dictatures. Et nous en verrons sûrement d’autres bientôt. Les nations occidentales sont étouffées par des dettes massives et la terre entière vit des moments extrêmes où les catastrophes naturelles causent des destructions de villes entières, ainsi que la mort de plusieurs milliers de pauvres victimes.

Les désastres de 2012 à aujourd’hui paraissent arriver avec une intensité croissante jamais connue auparavant dans l’histoire. Dans ce système complètement bouleversé, l’idée d’en être arrivé à la fin du monde apparaît tout à fait logique. Les critiques de M. Camping citent néanmoins Matthieu 25:13 où Jésus a dit : « Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure où le Fils de l’homme viendra. » La Parole de Dieu nous dévoile que seul le Père connaît le moment précis de la fin de cette société, mais est-ce que cela veut dire d’ignorer les prophéties totalement afin de nous concentrer uniquement sur les principes d’une vie chrétienne, à cause d’une fausse prédiction de cet homme ? Pourtant, les disciples de Jésus Lui demandèrent aussi des signes indiquant la fin du monde. « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde » (Matthieu 24:3).

Les disciples comprenaient que Jésus était près de retourner au ciel vers Son Père. Ils savaient également que Christ reviendrait pour mettre un terme à ce système pourri dirigé par Satan, où les hommes dominent sur les hommes en tentant de nous faire avaler un Nouvel Ordre Mondial dans l’aisance. Heureusement que la Bible nous annonce le retour de Jésus, afin d’établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Ils se souvenaient du temps où Jésus leur a dit : « Et quand je serai parti [au ciel], et que je vous aurai préparé une place [dans le Royaume], je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:3). Et le quartier général de ce Royaume sous le Christ sera établi à Jérusalem.

Les disciples ne connaissaient toutefois pas les détails des évènements qui aboutiraient à Son retour. Alors, ils demandèrent à Jésus des signes. Notez que Jésus n’a pas ridiculisé Ses disciples pour avoir abordé ce sujet, comme bon nombre de théologiens le feraient aujourd’hui. Au contraire, Jésus leur a étalé les signes spécifiques précédant Son retour. D’abord, Jésus les mit en garde contre la séduction religieuse mondiale. Des prédicateurs viendraient en déclarant que Jésus est le Christ, mais, avec leur message faussé, ils en séduiraient plusieurs. « Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici ou Il est là ; ne le croyez point » (Matthieu 24:23). Mais pour quelle raison ?

Il existe déjà des groupes qui prêchent que Jésus est dès maintenant sur terre, et n’attend que le moment précis pour enlever Ses croyants dans les nuages ou au ciel avant le début de la grande tribulation. Là, ils se réjouiront pendant sept ans loin des souffrances atroces qui auront lieu sur la terre. Cette « vérité » comporte toutefois un petit problème. La Bible nous déclare que la tribulation doit durer trois ans et demi, ou 42 mois ou 1 260 jours, après quoi, Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas sur la terre. Que feront ces « croyants » pendant les trois années et demi qui resteront, dans les nuées ou au ciel ? Imaginez, eux au ciel et Jésus sur la terre. Gros problème ! Et encore que Jésus Lui-même aurait dit : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Pourquoi ne citent-ils pas ce verset dans leur prédication ? Ont-ils peur de vider leurs congrégations ?

Jésus élabore sur ce qui se passera sur la terre durant la tribulation pour séduire beaucoup de gens. C’est un fait bien connu que les gens aiment voir des miracles et des prodiges pour les amuser. Les grands séducteurs charismatiques profiteront de cette situation pour se faire adorer par leurs fidèles. « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible » (Matthieu 24:24). Notez que ces grands manipulateurs seront si habiles qu’ils pourraient séduire même les Élus, si cela était possible. Mais ce ne sera pas possible, car le véritable converti à Christ démasquera le faux en tout temps, puisque Jésus nous dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits. Ils prêcheront des erreurs au travers des vérités et tromperont la majorité du monde, mais le véritable converti est formé pour vérifier toute chose et à retenir seulement ce qui est vrai. Le véritable converti sera donc sans excuse, puisque Jésus nous dit, dans Matthieu 24:25 : « Voilà, je vous l’ai prédit. »

Par conséquent, il faut étudier les Saintes Écritures régulièrement, afin de reconnaître le faux du vrai. Observez les télévangélistes, toujours prêts à vous enseigner n’importe quoi, en autant que vous contribuiez religieusement à leur cagnotte et les rendiez millionnaires, pendant que leurs fidèles comptent leurs sous pour survivre. La déclaration de Jésus nous prévient contre une acceptation aveugle au sujet de l’endroit où Jésus serait dissimulé ou caché présentement. Somme toute, s’il était possible de séduire même les élus, comment ces élus pourraient-ils être sur la terre et dans les nuées en même temps ? Cette sorte de fausse prédication nous indique clairement la confusion qui existe parmi ces chefs religieux qui se camouflent derrière une façade de Christ, alors qu’ils font l’œuvre de Satan.

Et que dire de cette « prophétie » des Mayas qui nous annonçait la fin du monde pour le 21 décembre 2012 ! Les ministres de Satan ont déjà planifié la façon de sauver leurs « fidèles » pour un prix. Le paisible village de Sirince, dans l’ouest de la Turquie, situé près de l’antique site d’Éphèse, affichait déjà complet depuis des semaines, pour loger les gens qui voulaient sauver leur vie. Leurs pasteurs avaient promis que ce village paisible serait épargné de l’apocalypse redoutée par certains le 21 décembre. En passant, où sont ceux qui devaient être enlevés dans les nuées avant la tribulation ? Il ne leur restait plus grand temps pour tout vendre et partir. Et c’est de cette manière, mes chers amis, que les loups s’enrichissent pendant que les brebis payent.

Souvenez-vous toujours que ce qui importe, c’est ce que la Bible dit. Que Dieu seul soit reconnu véritable et tout homme menteur (Romains 3:4). Dans Matthieu 24:26, Jésus nous dit : « Si donc on vous dit : Le voici dans le désert [comme s’Il était déjà revenu] ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. » Notez ce verset et, quand vous entendrez une telle déclaration, vous ne serez pas séduit. Surtout pas par un prophète comme M. Camping, les Mayas et d’autres qui prêchent un enlèvement secret alors que la majorité des humains seront laissés derrière sur cette terre pour endurer des souffrances et des plaies horribles dans la Grande Tribulation. Jésus nous dit de ne pas les croire.

Au sujet du retour de Jésus, Apocalypse 1:7 dit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. » Pas de retour en secret, tout œil verra Jésus. « Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:27). Dans l’Évangile de Marc, nous recevons cette instruction : « Apprenez ceci par la comparaison tirée du figuier : Quand ses rameaux commencent à être tendres, et que ses feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. Vous de même quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité, que cette génération ne passera point, que toutes ces choses n’arrivent » (Marc 13:28-30).

Jésus parlait-Il de la génération du premier siècle qui venait de recevoir cette prophétie ? Notez qu’à ce moment, Jésus n’avait pas encore été crucifié, ni n’était monté au ciel. La simple logique nous indique que Jésus parlait de la génération qui verrait la tribulation à la fin des temps ainsi que Son retour dans la gloire et en puissance. Il est de ce fait irréaliste pour qui que ce soit de deviner le moment exact du retour de Jésus. Mais la Bible est pleine de « signes » pour nous l’annoncer. Donc, nous saurons que le moment sera proche si nous surveillons les évènements mondiaux en relation avec les signes prophétiques.

Dans Marc 13:33-37, Jésus nous dit : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en est comme d’un homme qui, allant en voyage, laisse sa maison, et en donne la conduite à ses serviteurs, marquant à chacun sa tâche, et qui ordonne au portier d’être vigilant. Veillez donc, car vous ne savez pas quand le maître de la maison viendra ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin ; de peur qu’arrivant tout à coup il ne vous trouve endormis. Or, ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez. » Complètement à l’inverse des « prophètes » qui disent : « Vu que nous ne savons ni l’heure ni le jour, à quoi bon veiller ? » Mais Dieu nous dit précisément de veillez, parce que nous ne savons pas ces choses. Alors, à nous d’être actifs et vigilants, afin de ne pas être surpris subitement.

Alors, comment le chrétien peut-il saisir les avertisseurs des évènements prophétiques ? Pourquoi Jésus nous a-t-Il donné autant de signes différents annonçant Son retour, s’Il n’avait eu aucune intention que nous nous en servions pour équilibrer notre connaissance des prophéties bibliques ? Le chrétien ne doit jamais être dans le doute au sujet de la chronologie des évènements des temps de la fin. C’est clairement expliqué pour ceux qui sont prêts à laisser la Bible s’interpréter elle-même. Dans 2 Pierre 1:19-21, l’apôtre nous dit que : « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs. Sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. »

Et qui est cette « étoile brillante du matin » ? Nous avons la réponse dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé Mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Dieu n’a aucune intention de nous voir retenir les œuvres qu’Il a préparées d’avance pour nous, afin que nous tentions de fixer des dates. Mais Il ne veut pas non plus que nous ignorions les prophéties en disant dans nos cœurs : « Mon maître tarde à venir » (Matthieu 24:48). Les prophéties marchent inexorablement, sans retard ni rémission. L’expérience de l’humanité à vouloir s’autogouverner tire bientôt à sa fin. Comment le savons-nous ? Parce que les évènements que Jésus a Lui-même prophétisés comme étant des signes de la fin des temps, ainsi que Son retour sur la terre, font déjà partie des nouvelles courantes. Exactement comme Jésus l’avait prédit.

L’Apocalypse nous a été révélée par Jésus Lui-même. Au moment de Son avènement, après trois ans et demi de tribulations, Il établira Son Royaume de paix pendant 1 000 années avec Ses Élus. Cette époque sera suivie d’une deuxième résurrection, où le Livre de Vie sera ouvert pour recevoir les noms de tous ceux qui, tout au long des siècles, n’ont jamais eu l’occasion de connaître leur Sauveur, à cause de la frauduleuse séduction religieuse. Cette immense Évangélisation par les Élus de la vérité biblique convertira des milliards d’humains qui formeront la grande moisson d’enfants pour la Famille de Dieu, et ils seront également inscrits dans le Livre de Vie. Viendra ensuite une purification de la terre par le feu. Ce feu sera aussi utilisé pour détruire tous les rebelles qui refuseront, jusqu’à la toute fin, de se convertir à Christ. Mais le plus beau est à venir.

Le prophète Ésaïe fut inspiré par Dieu d’écrire ceci : « Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem Mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris » (Ésaïe 65:17-19). Il y a un avenir glorieux qui attend les Élus de Dieu. Même si la création des cieux et de la terre sont éternels : « Ce n’est pas volontairement que la création est [présentement] assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui [Dieu] qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption [dans la famille divine], la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

Pour ceux qui supposent que Dieu n’est pas impliqué dans Sa création, détrompez-vous. « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10). C’est ainsi que tous les rebelles seront complètement brûlés comme s’ils n’avaient jamais existé et la terre sera purifiée par ce feu intense, afin de recevoir la Jérusalem céleste pour devenir le Quartier Général de l’univers entier.

La Bible nous donne quatre références explicites sur le renouvellement des cieux et la terre. En plus du merveilleux passage d’Ésaïe 65:17-19 sur la création de nouveaux cieux et une nouvelle terre, Dieu ajoute : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, ainsi subsisteront votre race et votre nom. » Donc, dans cette deuxième référence, tout comme les cieux et la terre subsisteront éternellement, il en sera ainsi de tous ceux qui deviendront la Famille immortelle de Dieu. Puisque Dieu a créé l’univers pour le partager comme un Bon Père avec Ses enfants, nous aurons la tâche de renouveler les millions de galaxies, avec leurs milliards d’étoiles et leurs planètes, tout comme nos premiers parents avaient reçu le Jardin d’Éden pour en prendre soin et l’entretenir. Avez-vous une idée du travail phénoménal qui nous attend pendant l’éternité à embellir l’univers entier ?

La troisième référence se trouve dans le Nouveau Testament, alors que l’apôtre Pierre nous dit : « Or, nous attendons, selon Sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée » (2 Pierre 3:13-15). Pouvez-vous imaginer une nouvelle terre où la justice habitera ? Quelle différence entre la terre actuelle où l’injustice règne et où le désordre est partout, dans le domaine financier comme dans les domaines social et culturel.

Finalement, l’apôtre Jean nous raconte ce qu’il a vu dans sa vision sur l’île de Patmos. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la Sainte Cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Il n’y a pas de spéculation possible ici, car c’est Christ Lui-même qui le confirme.

Aucun péché ne pénétrera dans cette Nouvelle Jérusalem, ni la malédiction qui en résultait auparavant. Puisque : « Pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (v. 8). Les religions de ce monde prêchent un enfer dans lequel les pécheurs décédés souffrent déjà éternellement dans un feu qui ne les consume pas. Avez-vous déjà vu un feu comme ça ? Montrez-moi un seul endroit dans la Parole de Dieu où une telle place existe. Montrez-moi une seule référence dans la Bible qui parle d’un Purgatoire ou des Limbes. Seul Satan a pu implanter une telle idée dans l’esprit de ceux qui lui obéissent.

Pourtant, la Bible nous dit avec simplicité et fermeté que, les menteurs aussi n’auront pas accès à ce Royaume. Si Jésus a déclaré que : personne n’est monté au ciel, sauf Lui-même, les prédicateurs qui prêchent un enlèvement au ciel auront sûrement un problème à expliquer cela lors de Son retour, parce qu’ils font de Jésus un menteur. Donc pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres et tous les menteurs non repentants, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre. Et Jésus ajoute que c’est la seconde mort, de laquelle il n’y aura aucune possibilité de résurrection.

« Seconde mort » veut dire « mort » et non une « vie » éternelle en enfer. Ces gens ont déjà vécu et sont morts. « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). Pas de multiples réincarnations pour aboutir éventuellement dans le Nirvana, c’est à dire rien. La Bible nous parle d’une résurrection de ces individus qui n’ont jamais eu le bonheur et la joie de connaître le véritable Sauveur, à cause de la séduction sermonnée dans la majorité des dénominations religieuses. Ces gens auront enfin l’occasion de connaître Jésus, de se repentir et d’accepter le sacrifice de Jésus comme la rançon payée pour leurs péchés. Dans sa vision, Jean dit : « Puis, je vis un grand trône blanc, et Celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient [ressuscités] devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12).

Le grand trône blanc symbolise le Trône de la Miséricorde sur lequel Jésus sera assis pour juger cette foule immense de ressuscités. Les livres de la Bible seront ouverts et la vérité divine sera finalement enseignée à tous ceux qui voudront suivre Christ. Ceux qui accepteront seront inscrits dans le Livre de Vie et formeront les nations qui seront dirigées par les Élus. Et que feront-ils dans cet état d’immortalité ? Ils travailleront tous pour Christ à embellir l’univers entier à la louange et la gloire de Dieu durant l’éternité. En parlant de la Jérusalem céleste, établie sur la terre, Jean nous dit : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations [immortelles aussi]. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Voilà ce que la Bible nous enseigne et que je souhaite à chaque personne qui lit ce message. Que Dieu tout-puissant vous garde et vous bénisse tous dans votre cheminement personnel vers ce merveilleux Royaume !