D.554 – La voie et la gloire

Par Joseph Sakala

Dans Exode 33:12-13, nous lisons : « Et Moïse dit à l’Éternel : Regarde, tu me dis : Fais monter ce peuple ! Et tu ne m’as point fait connaître celui que tu dois envoyer avec moi. Cependant tu as dit : Je te connais par ton nom, et tu as trouvé grâce à mes yeux. Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple. » Moïse, un homme de Dieu, fut sûrement un des plus grands hommes qui aient vécu. Il fut choisi pour diriger une grande nation, il a reçu les tables de la Loi de la main de Dieu, et il fut également choisi par Dieu pour écrire le Pentateuque.

« Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’Esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains ; et les enfants d’Israël lui obéirent, et se conformèrent à ce que l’Éternel avait commandé à Moïse. Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face ; soit pour tous les signes et les miracles que l’Éternel l’envoya faire au pays d’Égypte, devant Pharaon, et tous ses serviteurs, et tout son pays ; soit pour ce qu’il fit avec une main forte, et pour toutes les œuvres grandes et terribles que Moïse fit à la vue de tout Israël » (Deutéronome 34:9-12).

Pourtant, dans Nombres 12:3, nous lisons que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. » Et ce fut un tel homme qui demanda deux choses remarquables à Dieu. La première fut : « fais-moi connaître tes voies » (Exode 33:13) et la deuxième : « Je te prie, fais-moi voir ta gloire ! » (Exode 33:18). Ce n’était pas des demandes égoïstes, car Moïse désirait vraiment connaître les voies de Dieu pour Son peuple. « Et l’Éternel répondit : Je ferai passer toute ma bonté devant ta face ; et je crierai devant toi le nom de l’Éternel ; je ferai grâce à qui je ferai grâce, et j’aurai compassion de qui j’aurai compassion. Et il dit : Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. L’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé ; et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point » (Exode 33:19-23).

Avec une pareille vision de la Gloire de Dieu, Moïse fut capable de diriger la multitude israélite pendant quarante ans dans le désert, la transformant afin que d’un groupe d’esclaves sortis d’Égypte, elle devienne une nation pour Dieu, et dans le but d’apporter plus tard la Parole de Dieu, ainsi que d’amener le Fils de Dieu dans le monde. C’est ainsi que nous voyons Sa voie et Sa gloire se manifester par Jésus qui a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7)

Ces paroles de Jésus ont dû surprendre Philippe qui Lui dit : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:8-9). Jésus venait de lui déclarer, « Regarde moi, Philippe, car je suis le Père habitant une chair humaine, donc celui qui m’a vu a vu le Père. « Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais. Croyez-moi quand je dis que je suis dans le Père, et que mon Père est en moi ; sinon, croyez-moi à cause de ces œuvres mêmes » (Jean 14:10-11).

Regardons ensemble ce que Jésus a déclaré à : « Judas, non pas l’Iscariote, [qui] lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles ; et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14:22-24).

Regardons ensemble Sa dernière prière au Père faite au nom des Siens avant de mourir pour eux : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:21-26).

Après avoir été touché par ces paroles, il ne reste au chrétien que de courir vers Christ. Car : « Le nom de l’Éternel est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite » (Proverbes 18:10). Lorsqu’une personne reconnaît qu’elle est perdue, et que seul Christ peut la sauver, elle ne devrait pas tarder à venir immédiatement vers Christ. Il y a en effet plusieurs personnes dans le Nouveau Testament qui ont littéralement couru vers Christ.

Un homme, possédé d’un esprit immonde, sortit des sépulcres et vint au-devant de Jésus. « Il faisait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait le tenir lié, pas même avec des chaînes ; car souvent, ayant eu les fers aux pieds, et ayant été lié de chaînes, il avait rompu les chaînes et brisé les fers ; et personne ne le pouvait dompter. Et il demeurait continuellement, nuit et jour, sur les montagnes et dans les sépulcres, criant et se meurtrissant avec des pierres. Quand il eut vu Jésus de loin, il accourut et se prosterna devant lui, et il dit, criant à haute voix : Qu’y a-t-il entre toi et moi, Jésus, Fils du Dieu très-haut ? Je te conjure par le nom de Dieu de ne point me tourmenter. Car Jésus lui disait : Esprit immonde, sors de cet homme. Et Jésus lui demanda : Comment t’appelles-tu ? Et il répondit : Je m’appelle Légion ; car nous sommes plusieurs » (Marc 5:3-9).

« Or, il y avait là, vers les montagnes, un grand troupeau de pourceaux qui paissait. Et tous les démons le priaient en disant : Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous y entrions. Et aussitôt Jésus le leur permit. Alors ces esprits immondes étant sortis, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita avec impétuosité dans la mer, et ils se noyèrent dans la mer ; or il y en avait environ deux mille. Et ceux qui paissaient les pourceaux s’enfuirent, et en portèrent la nouvelle dans la ville et par la campagne. Alors le peuple sortit pour voir ce qui était arrivé ; et ils vinrent vers Jésus et virent le démoniaque, celui qui avait été possédé de la légion, assis, habillé et dans son bon sens ; et ils furent remplis de crainte. Et ceux qui avaient vu cela, leur racontèrent ce qui était arrivé au démoniaque et aux pourceaux » (Marc 5:11-16).

Dans Marc 10:13-20 : « On présenta de petits enfants à Jésus, afin qu’il les touchât ; mais les disciples reprenaient ceux qui les présentaient. Et Jésus ayant vu cela, en fut indigné, et il leur dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez point ; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous dis en vérité, que quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point. Et les ayant pris entre ses bras, il leur imposa les mains et les bénit. Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets point d’adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère. Il répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. »

« Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix. Mais affligé de cette parole, il s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. Alors Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il est difficile que ceux qui ont des richesses entrent dans le royaume de Dieu ! Et ses disciples furent étonnés de ce discours. Mais Jésus, reprenant la parole, leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus aisé qu’un chameau passe par le trou d’une aiguille, qu’il ne l’est qu’un riche entre dans le royaume de Dieu. Et ils furent encore plus étonnés, et ils se disaient l’un à l’autre : Et qui peut donc être sauvé ? Mais Jésus, les regardant, leur dit : Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu ; car toutes choses sont possibles à Dieu » (Marc 10:21-27).

Il n’était pas mal d’avoir de l’argent. Abraham était très riche, mais il était prêt à sacrifier son fils Isaac pour plaire à Dieu. Et Dieu en a fait le père de plusieurs nations. Cet homme qui était venu vers Jésus était très riche et se confiait trop dans les richesses, et c’était là son problème. Mais affligé par cette parole lui indiquant de vendre tout ce qu’il possédait et de le donner aux pauvres pour qu’il puisse avoir un trésor dans le ciel, il s’en alla tout triste. Il a manqué de sincérité envers Christ lorsqu’il réalisa le coût à payer, car après cela, Jésus lui demanda de Le suivre en se chargeant de la croix. Le zèle sans les sacrifices est mort, tout comme la foi sans les œuvres (Jacques 2:26).

Dans Luc 19:2-9, nous lisons qu’il y avait : « un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche, [et qui] cherchait à voir qui était Jésus ; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu’il était de petite taille. C’est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu’il devait passer par là. Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit : Zachée, hâte-toi de descendre ; car il faut que je loge aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit promptement, et le reçut avec joie. Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu’il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger. Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit : Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j’ai fait tort à quelqu’un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant. Et Jésus lui dit : Le salut est entré aujourd’hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d’Abraham. » La conversion de Zachée fut sincère, car il l’a démontrée par une vie de dons et de sacrifices envers les autres.

Lorsque Jésus fut crucifié, Il avait indiqué qu’Il avait soif. « Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix » (Marc 15:36). Je ne le sais pas, mais j’espère que cet homme se rappellera qu’il aurait dû emplir son éponge d’eau claire. En fait, l’homme poursuivait un but bien précis, teinté de malfaisance. Après la sépulture de Jésus : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensembles ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts » (Jean 20:1-9).

Tous ceux qui courent vers Christ avec sincérité, cherchant à Le connaître et à Le servir, trouveront le salut dans Son nom, car le nom du Seigneur est une forte tour ; le juste y court, et il y est dans une haute retraite (Proverbes 18:10). « Venez, prosternons-nous, inclinons-nous ; fléchissons les genoux devant l’Éternel qui nous a faits. Car il est notre Dieu, nous sommes le peuple qu’il fait paître et les brebis qu’il conduit » (Psaume 95:6-7). Les Psaumes 95 à 100 forment une unité présentant plusieurs thèmes communs, tous impliquant la louange au Seigneur.

Un de ces thèmes est la reconnaissance que Dieu est le Créateur des cieux et de la terre. Psaume 95:5 nous dit : « A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre. » « Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire. Rendez à l’Éternel, familles des peuples, rendez à l’Éternel la gloire et la force ! » (Psaume 96:5-7). Les organismes les plus dominants et les plus complexes de l’univers se trouvent exclusivement sur la terre, spécialement les êtres humains, créés à l’image de Dieu, car Dieu les a également créés. « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ;  nous sommes Son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge » (Psaume 100:3-5). Il est très significatif que tous ces versets mettent de l’emphase sur les activités de Dieu en tant qu’Artisan plutôt que Créateur. Dans le premier chapitre de la Genèse, ces deux sortes d’activités sont mises en évidence, arrivant finalement à la conclusion que : « Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Ces deux sortes d’œuvres sont presque synonymes lorsqu’il s’agit des activités divines, mais pas lorsqu’il s’agit de création. Plus spécifiquement lorsqu’il s’agit des trois actes de création de la Genèse, qui sont véritablement la création physique de la terre et du cosmos, le concept de la vie biologique et l’image spirituelle de Dieu dans l’homme (Genèse 1:1, 21, 27). Ces trois entités, Dieu les a simplement créées ex nihilo (à partir de rien) par Sa Parole omnipotente. Dieu a fait tout le reste, ou formé, ou manipulé, à partir de ces trois entités que Dieu avait spécialement créées. Donc, Il est les deux, Créateur et Artisan de toutes choses, et nous devrions L’adorer comme tel.

Alors, nous devons Le croire lorsqu’Il nous promet quelque chose. Et surtout ne pas penser comme ces ignorants : « qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Jésus a-t-Il oublié Sa promesse ? Après Sa résurrection, Il retourna au ciel afin de nous préparer une place et attendre : « que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:20-21).

Depuis l’époque du Jardin d’Éden, où Dieu a déclaré à Satan : « Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon » (Genèse 3:14-15), les prophètes inspirés de Dieu ont continuellement assuré le peuple de Dieu concernant le fait que Christ viendrait comme Sauveur du monde et Roi éternelle pour enlever la malédiction du péché et la mort, afin d’apporter la vie éternelle et la droiture divine.

Mais les siècles sont venus et sont passés, âge après âge, et le monde continue à se détériorer, devenant de plus en plus mauvais. Avec la pollution globale, les pandémies d’infections et de pestilences, l’augmentation incessante des crimes de toutes sortes et les multiples difficultés intraitables, se pourrait-il qu’il en manque très peu pour que Son retour soit proche ? A-t-Il oublié Sa promesse ? Non ! déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:9 : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. »

« Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3:15-18).

Sa promesse est certaine, car : « nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix » (2 Pierre 3:13-14). Alors, en attendant ces choses magnifiques, poursuivons notre cheminement en : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:12-15).

Par Sa grâce, Christ nous a arrachés des ténèbres de Satan pour nous placer dans Son Royaume de lumière. Cependant, nous demeurons toujours dans ce monde hostile à la lumière. Alors, devenons des soldats de la lumière, mais, comme dans toute armée, nous ne devrions pas combattre indépendamment, mais plutôt endurer les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. « Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles. Il faut que le laboureur travaille, avant de recueillir les fruits » (2 Timothée 2:4-6).

Le Commandant Suprême dans cette bataille de la lumière versus les ténèbres n’est nul autre que Dieu le Père, comme le dit si bien David, dans Psaume 27:1 : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Ces paroles sont confirmées par l’apôtre que Jésus aimait, dans 1 Jean 1:5 : « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Mais peut-être que, dans cette analogie, le Commandant Suprême pourrait également être Jésus-Christ exécutant le désir de Son Père, lorsqu’Il a déclaré, dans Jean 8:12-14 : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. Les pharisiens lui dirent : Tu rends témoignage de toi-même ; ton témoignage n’est pas véritable. Jésus leur répondit : Quoique je rende témoignage de moi-même, mon témoignage est véritable, car je sais d’où je suis venu, et où je vais ; mais vous, vous ne savez d’où je viens, ni où je vais. »

« Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Les Juifs murmuraient donc contre lui parce qu’il disait : Je suis le pain descendu du ciel » (Jean 6:37-41).

Nous, par contre, nous faisons partie de Son infanterie, la lumière de Sa brigade, lorsque Jésus nous déclara, dans Matthieu 5:14-16 : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. »

« Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui » (1 Thessaloniciens 5:5-10).

Nos ordres en tant que soldats du Christ, notre objectif et nos méthodes pour l’exécution de nos ordres se trouvent dans le manuel de guerre de Dieu, la Bible. Car : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie », nous déclare Proverbes 6:23. Que nous faut-il de plus comme enseignement ? Mais pour connaître ce qu’il nous faut, il est important de connaître également la clé pour entrer dans le Royaume qui nous est promis par Christ.

Jésus a même révélé cette clé à un pharisien, dans Jean 3:3-8, où Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » Les chrétiens modernes qui sont « nés de nouveau », ont-ils vraiment compris ces Paroles de Jésus ? Ou sont-ils toujours en chair ?

L’expression « né de nouveau » est entrée dans l’usage commun depuis quelques années, même dans les campagnes politiques électorales, et elle est devenue si populaire que sa signification biblique fut perdue. Mais Jésus, qui devrait le savoir, étant nul autre que Dieu incarné, a bien dit : « Il faut naître de nouveau ». Et en plus, Jésus l’a déclaré à Nicodème, un pharisien parmi les hommes religieux les plus instruits de son temps. Jésus n’a pas dit à Nicodème que « Eux devraient naître de nouveau », en voulant parler de la multitude des non croyants qui ne furent pas instruits dans les choses que Dieu voulait que les humains fassent, et non ce que les humains voulaient que Dieu fasse pour eux.

Jésus n’a pas dit : « Nous devrions naître de nouveau », voulant dire toute la communauté des soi-disant convertis. Plutôt, Jésus a dit : « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu ». Le Royaume de Dieu est quelque chose que les humains pourront constater sans pouvoir y « entrer », à moins de naître d’eau et d’esprit. En connaissez-vous plusieurs de ceux là, présentement ? Même un homme comme Nicodème devait naître littéralement et spirituellement, c’est-à-dire, né d’en-haut s’il voulait « voir » le Royaume de Dieu (Jean 3:3). Afin de répondre à sa question à savoir comment cela peut se faire, Jésus lui répondit qu’il faut être né surnaturellement de l’Esprit.

Mais Nicodème, comme la plupart d’entre nous, est né pécheur et fut encore un pécheur par la suite, n’ayant pas reconnu Christ comme le Fils de l’homme et le Fils de Dieu. Comment donc pouvait-il naître de nouveau ? La réponse se trouve dans Jean 3:14-15 où Jésus lui dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Alors, si un homme veut naître de nouveau, il fallait d’abord que le Fils de l’homme soit aussi élevé. Christ devait mourir pour nos péchés avant qu’il soit possible pour un pécheur perdu qu’il puisse naître de nouveau. Puisque Christ fut élevé sur la croix, dans le but de mourir pour nous, notre fardeau du péché a aussi été élevé et placé sur Lui. Alors, si nous devons entrer dans le Royaume de Dieu, nous devons d’abord être régénérés dans la foi en Lui, en croyant fermement qu’Il nous ressuscitera à l’immortalité. Il n’y a aucune autre façon !

En attendant ce merveilleux moment, Jésus est assis à la droite de Dieu en autorité entière, comme nous dit si bien David, dans Psaume 110:1-3 : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. » Ce Psaume est un Psaume messianique prédisant mille années à l’avance la venue de Christ. Le tout premier verset règle la question à savoir si l’Ancien Testament enseigne ou non qu’il n’y a qu’un seul Dieu.

Nous voyons comment Dieu, qui est Esprit, Se prépare, dans Son incarnation physique, à descendre sur terre afin que Sa création puisse enfin Le voir et Le contempler, comme un simple homme. Ce verset est cité en partie ou en entier au moins cinq fois dans le Nouveau Testament. Jésus l’a même utilisé pour prouver Sa divinité aux pharisiens de Son temps, dans Matthieu 22:41-46. « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. »

Dans le Psaume 110, deux noms de Dieu sont employés : Éternel (Dieu) et Seigneur (Adonaï). Le nom d’Éternel est utilisé dans les versets 2-4, et Adonaï au verset 5. Dieu, dans la personne d’Adonaï, est descendu sur terre dans une mission divine pour sauver Son peuple, mais Il fut rejeté, d’abord par Son peuple et ensuite par Ses ennemis. Après Sa mort et Sa résurrection, Dieu, dans la personne de l’Éternel, L’accueille au ciel pour un temps, où Adonaï est assis en puissance à la droite de Dieu, jusqu’à Son retour sur terre en puissance et dans toute Sa gloire. Donc : « Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. Il boira au torrent dans le chemin ; c’est pourquoi il relèvera la tête » (Psaume 110:5-7).

Mais lors de Son avènement en puissance, Ses Élus Le recevront avec joie. « Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10).

Puisque cette prophétie s’applique spécifiquement à Son second avènement, il y a une merveilleuse application de cette Écriture pour Ses élus maintenant. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite », nous déclare Paul dans Romains 12:1-2.

Dans l’attente de ces choses : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec Lui dans la gloire », nous confirme ce même Paul, dans Colossiens 3:1-4.




T.025 – Dieu, ordonnateur du cheminement divin

Avec une vision rétrospective, je peux comprendre peu à peu ce que le Seigneur Tout-Puissant a voulu m’apprendre, vers quoi Il a voulu me diriger, et pourquoi Il a procédé ainsi. Ce n’est souvent que bien après avoir parcouru beaucoup de chemin que l’on peut avoir une image précise de l’itinéraire suivi, ainsi que de la carte routière divine. On découvre parfois des poteaux indicateurs que l’on n’avait pas vus comme tel au bon moment, mais dont le souvenir revient au fur et à mesure que la lumière se fait sur le véritable chemin. Dieu ne fait jamais rien par hasard…

J’avais une amie qui était israélienne ; je l’avais rencontrée dans l’église locale que je fréquentais quand je vivais dans le Sud de la France. Nous avions à peu près le même âge et elle était comme moi seule avec son enfant. Je la trouvais si attirante, car elle avait en elle l’adoration de notre Sauveur et qu’elle ne se conformait pas au monde. La rencontrer fut une grande bénédiction, puisque je ne fréquentais personne de mon âge et que j’étais dans une grande solitude.

Cette juive messianique était une chrétienne – selon la définition la plus populaire – mais elle mettait beaucoup d’emphase à souligner son appartenance juive, elle était attachée aux traditions de sa culture dont elle faisait l’éloge. Bien sûr, je l’admirais beaucoup, parce que n’ayant connu le Christ qu’à 24 ans, je ne pouvais m’empêcher de l’envier, elle qui avait toujours eu des racines et une religion. De plus, cette amie avait un certain charisme, un tempérament très fort et des dons à priori surnaturels. Elle eut un jour une vision de Jésus-Christ qui la fit tomber à genoux ; jusqu’à ce jour je ne saurais interpréter cela et je préfère m’en garder, car Dieu seul connaît la nature de cette vision.

Comme je cherchais la Vérité et que mes expériences dans les églises mondaines étaient toujours décevantes, je pensais trouver dans la communauté, avec laquelle elle était en contact, le véritable chemin à suivre. Je passais beaucoup de temps avec ma nouvelle amie et, peu à peu, elle commença à déteindre sur moi. Je me mise à faire le sabbat, à écouter de la musique hébraïque et à lire des messages de prédicateurs sionistes, expliquant que Jérusalem est le centre du monde et que le retour du Messie doit se faire là-bas. Etant persuadée depuis ma conversion que le retour de Jésus est très proche, je commençais à croire qu’il fallait nous rendre – nous les « véritables chrétiens » à contre courant des églises mondaines corrompues – en Israël pour y attendre le Christ. Mon amie avait ce projet, ainsi que d’autres partisans de ce mouvement de « retour aux racines juives ». Elle me parlait de kibboutz, petites communautés israéliennes qui vivent dans l’unité et le partage total, aux antipodes du matérialisme individualiste et oppressant, que je voulais fuir.

Nous parlions de notre projet de partir vivre au bord du lac de Tibériade nous joindre à d’autres chrétiens et d’y ouvrir ensembles une boulangerie pour avoir de quoi vivre jusqu’au retour de Celui que nous voulions attendre au bon endroit. Cela semble quelque peu étrange ou naïf, mais pourtant il faut savoir qu’il existe vraiment ce mouvement de retour en Israël, non seulement pour les juifs, mais aussi pour des chrétiens : les amoureux d’Israël. Mon amie pouvait se venter d’être les deux et cela m’impressionnait beaucoup. Malgré mes connaissances sur l’Évangile et l’assurance  qu’il n’y a plus de différence en Christ, je ne pouvais m’empêcher de l’admirer et de la prendre pour modèle.

Mais un jour, cette amie ne se comporta pas comme aurait dû le faire une personne chrétienne. Je me sentis trahie et je commençai à avoir des doutes sur ma volonté de la suivre en Israël. Plusieurs fois, elle fit preuve d’incrédibilité et je compris petit à petit que je ne pouvais pas me fier à elle. Certes, ceci ne concernait que de petites choses, mais celui qui n’est pas fidèle dans les petites choses, comment pourra-t-il l’être dans les grandes ?

Puis Dieu permit un évènement extrêmement douloureux qui vint mettre la lumière sur cette situation. Je me souviens avoir versé beaucoup de larmes, mais ces larmes furent salutaires ! Mon amie m’offrit la plus vive des trahisons en se joignant à un homme sadique et pervers qui avait décidé de me détruire : au lieu de vouloir me protéger et de se battre à mes côtés pour me défendre, elle plaça sa confiance dans ce païen sans foi ni loi qui racontait sur moi les plus viles calomnies et la priait d’avertir les services sociaux pour qu’on m’enlève ma fille.

Le responsable de l’église fut lui aussi sous sa coupe. Sans avoir fait quoi que ce soit de préjudiciable, j’avais soudain perdu ma crédibilité en temps que chrétienne et la confiance de mes frère et sœur en Christ. Quand la lumière se fit sur cette affaire, je demandai à mon amie et au « pasteur » de m’accompagner à la gendarmerie pour me soutenir dans ma démarche de poser une main courante, ceci dans la perspective de me protéger, puisque celui qui menaçait de détruire ma vie était en liberté et libre de ses actions. Mais je réalisai tristement que le lien fraternel n’était qu’une façade, tout comme la religiosité de ces personnes qui ne m’accompagnèrent pas et ne m’offrirent aucun soutien ; ils ne me demandèrent pas non plus pardon d’avoir douté de moi, ni de m’avoir indirectement causé du tort.

La trahison, la lâcheté et l’hypocrisie de ces « chrétiens » m’ouvrit les yeux sur le fait que je n’avais toujours pas trouvé la communauté de chrétiens véritables, hors de ce système corrompu, ni la Vérité que je cherchais tant concernant la fin des temps et le retour de Christ. Je cessai de fréquenter cette église locale, ainsi que les personnes sionistes, et je demeurai plusieurs mois sans assister à un culte, ni avoir aucune relation fraternelle dans mon entourage. Je me concentrai sur le chemin à parcourir, comme un cheval avec des œillères, jusqu’au jour où je pourrais quitter la région et, avec, mes mauvais souvenirs…

La meilleure manière de braver la tempête de l’hostilité, c’était pour moi de fixer au loin l’espoir lumineux d’un avenir meilleur où je pourrais trouver une communauté de vrais chrétiens, une église locale vivante où je pourrais m’engager et trouver la chaleur dont j’avais tant besoin. C’est ainsi que je partis dans une région éloignée, dans ce village perdu au milieu de nulle part, et que j’investis tout pour m’intégrer au sein de deux églises locales, une qui existait déjà et une qui commençait à naître, ainsi qu’à une association de femmes missionnaires ayant pour vocation de prier. Je parcourrais beaucoup de kilomètres pour me rendre à une rencontre, ceci plusieurs fois par semaine…

Mais, là aussi, la déception m’attendait. Le cercle missionnaire s’avéra être anti-biblique et les deux églises locales furent l’arène où se jouèrent des comédies grotesques qui me laissèrent plus froide qu’un glaçon. Dieu me montra peu à peu la supercherie et je ne savais tout d’abord pas quoi faire, car une vie sans église locale me semblait inimaginable. Mais l’hypocrisie m’attendait partout, je le savais bien, et je ne voulais plus placer mes espoirs dans de nouvelles assemblées qui, elles aussi, me décevraient. Ainsi je continuai d’aller au culte, tout en prenant du recul et en cherchant la Vérité par un autre biais.

 Je suivais des cours bibliques par internet et j’écoutais des messages prophétiques de « missionnaires » diffusés sur des chaines chrétiennes. Je passais mes journées à chercher la Vérité et à la demander à Dieu. Le problème, c’était qu’il y avait plusieurs enseignements : d’une part, ils parlaient de l’enlèvement de l’église avant la tribulation (ce qui est contraire à ce que dit l’Évangile de Matthieu), d’autre part, les messages sur l’Apocalypse inspiraient la peur et révélaient une image de Dieu si sombre et si dure que je n’en dormais presque plus. Le Dieu que je connaissais pouvait-Il laisser Ses enfants et disciples, dont Il avait pris soin pendant des décennies, se laisser subitement exterminer dans un bain de sang, sans les protéger ? Les temps de la fin sont interprétés de bien des manières, mais quelle interprétation est celle qui soit véridique ?

Je regardais des vidéos avec des visions du ciel et de l’enfer, visions données à des enfants, entre autres, si terrifiantes et déroutantes que je les pris d’abord au sérieux. Mais comment un Dieu d’amour pouvait-Il révéler de telles atrocités à des enfants ? Et je me demandais également comment ce Dieu d’amour pouvait-Il envoyer en enfer toutes les personnes qui n’ont jamais entendu parler de Lui, des personnes habitant aux quatre coins de la terre, dans les contrées les plus éloignées, là où aucun missionnaire n’est allé ? Depuis ma conversion, je ressentais une grande peine en pensant à tous ces pauvres gens, habitants des prairies de Mongolie, du nord glacé de l’Alaska, des montagnes du Népal et les habitants des petites îles inconnues et insignifiantes sur la carte… Il y aurait tant de gens qui seraient condamnés à brûler en enfer parce qu’ils n’ont pas connu le Christ, et cela ne pouvait pas me satisfaire, même si moi j’étais « sauvée ».

Ce fardeau avait été pendant de longues années, si lourd sur mes épaules ; je priais pendant des heures une liste interminable de noms en pleurant, suppliant le Père de les sauver eux aussi. Dans cette optique, on en vient facilement à se culpabiliser, ne serait-ce que pour le fait d’avoir la foi qui sauve quand des millions d’autres ne l’ont pas… Puis, chaque minute passée sans prier, sans intercéder, paraît comme une montagne d’égoïsme. Je n’étais pas libre en Christ, même si ma Bible le prétendait.

D’ailleurs, ma Bible… J’étais agacée de ne jamais pouvoir m’ancrer dans une version. Je cherchais désespérément la bonne, celle qui touchait au mieux mon cœur, celle qui était au plus près de la Vérité, mais sans la trouver. J’avais acheté une dizaine de bibles et chacune d’entre elles finissait sur une étagère, abandonnée et poussiéreuse. Je recommençais toujours avec zèle à personnaliser ma nouvelle bible, en notant des commentaires personnels, en surlignant, etc. Mais j’étais toujours indécise et la soif qui m’habitait n’était étrangement jamais satisfaite. Mais un jour, tandis que je cherchais à me documenter sur les différences entre les versions et traductions, je trouvai un document qui me révéla l’historique de toutes les traductions. Je fus sidérée, scandalisée, quand j’appris que de toutes les versions disponibles, il n’y en a que deux qui soient véritables et incorruptibles. J’étais surtout choquée en comprenant que celles qui étaient largement diffusées dans les églises ne sont pas inspirées par Dieu, mais par l’ennemi de la Vérité. Je m’achetai d’abord une Bible Martin, puis plus tard une Ostervald. Et une grande paix se fit en moi : la fin de la pérégrination entre les Ecritures.

Ainsi, je cheminais pas à pas vers la Vérité, discernant toujours mieux les tromperies et mensonges dans les enseignements et dans les églises locales. Dieu mit en lumière la fraude lors du dernier culte auquel j’assistai ; Il le fit avec une pointe d’humour, d’une manière tout à fait remarquable. Le pasteur lança avec insistance l’avertissement de se tenir le plus loin possible des faux docteurs et des faux enseignements, ceci sans se douter que cet avertissement le désignait lui-même ! Il cita un verset sur la Lumière et la Vérité, verset qui apparut au mur par le biais du projecteur qui s’éteignit subitement… Le pasteur s’excusa et bredouilla ne pas savoir pourquoi cela arrivait, accusant l’appareil, mais ne se remettant absolument pas en question ! Mais Dieu ne fait rien au hasard : la panne était survenue à ce moment précis où il était question de la lumière transmise par la Vérité et, comme les prédications s’appuyaient sur des doctrines mensongères, l’obscurité se fit pour illustrer concrètement le manque de vérité !

J’assistais à des scènes choquantes et j’entendais des choses grotesques, si bien que je décidai de ne plus remettre les pieds dans une de ces églises, ainsi que de ne plus fréquenter toutes ces personnes aveugles ou comédiennes, puisqu’aucune de ces personnes ne semblait apprécier mon cheminement, ni vouloir prendre part à mon questionnement trop complexe sur les différents sujets qui ne pouvait que troubler leur quiétude et les déranger. En effet, on m’avait souvent répondu à côté, une miette de réponse, ou bien cette ennuyeuse affirmation « on ne le saura qu’au Ciel… ».

Mais à propos du Ciel… J’appris un jour que le Ciel est un lieu inaccessible et qu’il n’est pas la destination des chrétiens, comme le prétendent la grande majorité des églises dans le monde. M’intéressant toujours plus aux évènements de la fin des temps, je trouvai un jour un site pas comme les autres : il était sobre et plein de clarté, avec des articles sur l’étude de l’Apocalypse – le livre que je rêvais de comprendre – écrits d’une manière simple et lumineuse pour que des chrétiens assoiffés de vérité la trouvent et la comprennent enfin. Et tandis que je lisais une à une les pages, des écailles tombaient de mes yeux et je comprenais mes erreurs. Un à un, les fardeaux générés par les fausses croyances tombèrent et je découvris la profondeur de la déclaration de Jésus : « vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32).

Le site dont je parle, c’est celui où j’ai maintenant, par la Grâce de Dieu, le privilège de diffuser mes témoignages et réflexions. Entretemps, j’ai découvert bien des choses et j’ai parcouru du chemin. Et les rencontres et évènements cités plus hauts s’avérèrent être des poteaux indicateurs pour me montrer les chemins à ne pas prendre, et donc celui à suivre. Au-travers de l’étude de la prophétie sur les temps de la fin, je découvris que le mouvement sioniste – les amoureux d’Israël – travaillent, pour la plupart sans même s’en rendre compte, à préparer la venue, non pas du Messie, mais de l’Antéchrist, et qu’à ce jour, la Jérusalem terrestre n’est pas la capitale du Royaume de Dieu à venir, mais celle de Satan. Quelle duperie ! Et dire que peu s’en est fallu que je parte là-bas ! Quel aveuglement ! Et quelle grâce me fut accordée d’être libérée du filet de l’oiseleur !

J’appris qu’il y aura une résurrection après la nôtre : non pas pour envoyer tout le monde en « enfer », comme le prétendent la majorité des chrétiens, mais pour offrir à tous ceux qui ne l’ont pas eu la chance de connaître enfin la Vérité qui affranchit et de leur donner l’invitation qu’ils n’ont pas pu recevoir durant leur vie terrestre. En effet, comment un roi pourrait-il condamner ceux qui ne sont pas venus à sa rencontre s’ils n’ont pas eu connaissance de leur appel ? Ce genre de Dieu serait loin d’être équitable et compatissant ! Ainsi, toutes ces années à ployer sous le fardeau de la tristesse, de la pression et de la culpabilité vis-à-vis de la perdition des masses humaines – et plus particulièrement de ceux que j’affectionne – laissèrent place à une paix nouvelle et profonde : quel répit ce fut pour mon cœur de me confier dans une meilleure justice que celle que l’on m’avait faite avaler !

On m’avait toujours parlé de deux morts : d’après les pasteurs évangéliques, la première devait être la mort physique, phénomène naturel auquel personne ne peut échapper, la deuxième devait être la mort spirituelle, décrite comme la séparation d’avec Dieu, aboutissant à l’absence de Dieu : une éternité en enfer. Par Jésus-Christ, nous pouvons d’après eux échapper à la seconde mort, c’est-à-dire à la vie sans Dieu et à l’enfer. J’appris cependant que la deuxième mort, dont il est question dans la Bible, n’est pas à prendre au sens figuré, mais qu’il s’agit bel et bien d’une mort physique, comme la première, quoique celle-ci soit sans résurrection, sans immortalité. Il s’agit de la destruction finale des rebelles dans des flammes réelles, non pour l’éternité, mais pour leur suppression définitive.

J’appris que la grande évangélisation mondiale, prédite pour avant le retour du Christ, ne pouvait pas encore avoir lieu, quand bien même certains prétendent que ce phénomène se passe en ce moment. J’appris que la grande tribulation ne devait pas susciter de peur pour les élus de Dieu, car ceux qui garderont les commandements du Seigneur et l’amour de la Vérité seront marqués par un sceau et bénéficieront d’une protection divine. J’appris que seuls les ouvriers de la dernière heure perdront leur vie : prix à payer pour avoir attendu jusqu’à la dernière minute avant de choisir la Vérité. J’appris que la grande évangélisation se produira dans cette dernière phase de l’histoire humaine et que le Maître qui reviendra pourra ainsi trouver Ses loyaux serviteurs en train de faire l’œuvre à laquelle ils ont été appelés.

Voici l’immense fardeau qui tomba de mes épaules : le Christ ne pouvant pas revenir à n’importe quel moment – contrairement à ce qu’enseigne la plupart des érudits pastoraux – la crainte de ne pas être prête à Son retour se dissipa. Tandis qu’avant, je me sentais indigne et inutile, et que je n’étais parfois même pas sûre de mon salut, parce que, selon mon jugement, je ne faisais pas le travail missionnaire auquel nous sommes appelés à participer ; je fus soudain libérée de mon tourment. Si la grande évangélisation n’a pas encore commencé et que, pour l’instant, les choses se mettent seulement en place, le Maître ne peut arriver avant l’heure et punir Ses serviteurs qui attendent sagement et veillent avant d’entrer en scène accomplir l’œuvre divine au temps voulu par Dieu.

J’appris que, dans le Royaume de Dieu, il y aura ceux qui gouvernent et ceux qui seront gouvernés. Cette vérité n’est pas plaisante pour les pasteurs terrestres qui, déjà, cherchent à gouverner sur la terre et croient gouverner au Ciel… Pourtant, un jour ils apprendront qu’un royaume qui n’est fait que de rois, un royaume sans sujets est un leurre. Ils pourront s’estimer heureux si Dieu leur pardonne leurs erreurs et leur offre la Vérité ; ainsi auront-ils peut-être une place parmi le peuple, mais ils devront de soumettre aux gouverneurs et au Roi des rois.

La Vérité amena à chaque pas une nouvelle lumière et une nouvelle délivrance. Je découvris peu à peu la liberté en Christ. Et le manque que je ressentais vis-à-vis des célébrations de culte à l’église se dissipa également. Autrefois, je culpabilisais si je manquais ne serait-ce qu’une réunion. Mais au fur et à mesure que la Vérité m’a remplie et que j’ai gagné en discernement spirituel, la culpabilité est passé sur l’autre bord : je la ressentirais si je retournais dans ces églises mondaines où règne le mensonge et la compromission. Je dois dire que l’auteur de l’esclavage, ce n’est pas Dieu, mais les faux pasteurs, qui tiennent leurs brebis captives afin de les manipuler.

Une des dernières réunions d’étude biblique, quelques semaines avant le dernier culte, il se passa quelque chose d’étrange qui fut bel et bien un signe précurseur de ma séparation d’avec « l’Église de Laodicée ». Alors que je n’avais presque rien dit de toute la réunion – parce que le thème étudié était toujours le même et qu’il était si inintéressant, comparé au thème central de la fin des temps qui me préoccupait plus que tout – je profitai du seul moment où j’avais l’occasion et le plaisir d’élever la voix, c’est-à-dire, dans un chant de louange. Je ne pensais à rien, j’étais blasée de ne rien avoir appris ni reçu dans cette réunion, mais heureuse de pouvoir malgré tout compter sur Dieu et Lui témoigner mon amour en chantant. C’est alors que, brusquement, le pasteur s’adressa à moi et me dit « de la part de Dieu » : « Dieu a beaucoup de plaisir en toi, parce qu’Il voit combien tu L’aimes, combien tu es attachée à Lui, que tu veux Le servir, mais surtout Il Se réjouit à ton sujet à cause de ton refus de te compromettre. »

Je ne veux pas attribuer à cet homme le statut de prophète, mais Dieu lui a vraisemblablement permis d’énoncer une vérité qui aurait dû le faire réfléchir et, par là, d’annoncer que désormais mon chemin ne pourrait plus être le leur, mais que nos chemins allaient se séparer, parce que Dieu a mis en moi l’amour de la Vérité.

Ainsi, main dans la main avec mon Seigneur, j’ai sauté le pas, j’ai quitté la compromission. Le prix à payer est l’isolement, mais Dieu travaille à ce que bientôt, je ne sois plus seule. Et en attendant, Il m’a accordé l’immense privilège de partager avec mes frères et sœurs en Christ de la terre entière tout ce qu’Il a mis en moi. Il m’a donné cette place, ici parmi vous, pour vous édifier, vous encourager et vous réconforter, tout comme j’ai moi-même besoin de l’être. Et je le suis en apprenant que l’œuvre de Dieu à travers mon travail n’est pas vaine.

Le Seigneur a un plan tout tracé pour chacun de Ses élus. Il place des poteaux indicateurs, des signes, des situations très parlantes. Il guide les Siens, jusqu’à ce qu’ils cheminent dans la Vérité, et Il continue de le faire, car personne ne peut prétendre connaître toute le Vérité. Nous avons besoin de Lui, de Son Esprit pour nous éclairer et nous donner le discernement nécessaire. Je pense qu’il ne faut jamais prendre la Vérité pour acquise : nous marchons pas à pas vers elle, mais nous avons toujours des zones d’ombre à éclairer. C’est le cheminement de toute une vie de disciple. Et l’Ordonnateur de ce merveilleux cheminement, c’est Dieu.

« Heureux ceux qui habitent ta maison, qui te louent incessamment ! Heureux l’homme dont la force est en toi, ceux qui aiment les chemins de ta maison !  Passant par la vallée de Baca (Larmes), ils en font une source vive ; et la pluie d’automne la couvre de biens. Ils vont de force en force pour se présenter devant Dieu en Sion.

» Éternel, Dieu des armées, écoute ma prière ! Dieu de Jacob, prête l’oreille ! O Dieu, notre bouclier, vois et regarde la face de ton Oint ! Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants.

» Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en toi ! » (Psaume 84:5-13).

Que le Seigneur accomplisse Sa Volonté pour Ses élus.

Qu’Il éclaire par Sa Lumière tous ceux qui cherchent la véritable Lumière et qui sont habités par l’amour de la Vérité.

Que Dieu vous bénisse !

Anne-Gaëlle




T.007 – La vie présente versus le Royaume de Dieu

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Je marche, il fait nuit dehors. Je ne croise personne. J’ai l’impression désagréable d’être la dernière créature vivante sur la terre. Il n’y a vraiment personne ! Parfois je croise un chat, mais il s’enfuit loin de moi. Et pourtant, j’aimerais tant qu’il reste, qu’il écoute ce que j’ai à lui dire. Il y a tant d’amour à donner, et personne pour le recevoir.

Je marche et malgré la solitude, je me réjouis de la lumière des lampadaires. C’est rassurant. Et dans ce froid automnale, cela réchauffe un peu… Mais voilà, la lumière s’éteint subitement. Toute la rue est plongée dans le noir. La cloche sonne un coup : il est 22h30. J’oubliais, c’est l’heure où tout s’éteint, c’est automatique. On dépense des fortunes en électricité pour éclairer toute la nuit dans les grandes villes les enseignes et les vitrines des magasins et restaurants, mais un petit village insignifiant, on le prive de lumière dès 22h30. A quoi bon éclairer les rues, puisqu’il n’y a que moi qui ai besoin de lumière ? Tous les habitants sont enfermés chez eux dans leurs maisons bien confortables, dont les volets sont tous fermés. Ils regardent la télévision qui est devenue le meilleur ami de l’homme.

Je marche dans le noir, devinant le chemin devant moi. Mon amie fidèle, ma petite chienne, m’aide à retrouver chez nous. Je me félicite d’avoir effectué notre petite promenade, malgré le froid et le mal-être de déambuler dans ce village fantôme que je ne supporte plus. Comment me remonter le moral ? Je pense à la place merveilleuse que mon Dieu me prépare… Que ferais-je, si je n’avais pas cette certitude ? Comment tiendrais-je bon ? Cela serait tout bonnement impossible. Si je n’avais pas la glorieuse promesse de l’avenir lumineux que Jésus-Christ nous réserve, je me laisserais avaler par l’obscurité de cette vie terrestre. Si je n’avais pas la conviction personnelle que, de mon vivant, mon Seigneur va revenir pour mettre fin à ce système sans amour et me prendre dans Sa présence pour toujours, je ne m’accrocherais pas à la vie. C’est bien cette vision de Son retour qui me donne les ailes dont j’ai besoin pour m’élever au-dessus de cet océan de solitude et de désolation.

Sur cette terre, je ne suis personne. Dans cette société humaine aux valeurs soi-disant humanitaires, je ne vaux rien et je n’existe pas. Je n’ai pas d’argent pour briller. Je n’ai pas de carrière professionnelle pour exhiber mes talents et gravir des échelons. Je n’ai pas d’échelle pour grimper : ni dans l’estime des autres, ni dans ce présent empire dont chaque marche s’élève vers l’autodéification.

Je n’ai pas de partenaire, alors que la norme la plus élémentaire de ce monde est d’avoir une relation, quelque soit sa forme, par des liens sacrés ou non – avec le genre hétéro ou non – des liens que les humains définissent eux-mêmes. Je n’ai pas de cercle d’amis, alors que, dès l’école primaire, c’est le devoir et le besoin de tout un chacun et la seule manière pour être comme les autres.

Je n’ai pas de travail, alors que, dans le royaume de Mammon, un bon travail qui rapporte est la gloire sur laquelle le monde entier cherche à fonder son existence. Je n’ai pas de propriété, alors que, dans cet empire sordide, être c’est matériellement posséder. Et si je suis ce que je possède, alors je ne suis rien.

Je n’ai pas de belle voiture moderne, ni d’équipement dernier cri. Je ne suis pas à la mode. Je ne pratique pas d’activité en vogue, je ne suis pas « dans la vague ». Je ne m’habille pas avec des marques, je ne vais pas chez le coiffeur, je ne me maquille pas. Décidément, je n’ai rien pour plaire…

Mais cet empire, bâti sur le pouvoir de séduction et la vaine gloire, va s’écrouler comme un château de cartes. Une carte après l’autre, et tout l’empire va s’effondrer ! Alors, quand je regarde ce qui plaît tant au monde, c’est cette fin que je vois. Cela me donne la force de continuer à ne plaire à personne.

« N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui » (1 Jean 2:15).

Dans cette société, dont je méprise le système, je n’existe pas. Je n’y ai pas ma place. J’ai beau chercher, voyager, déménager, parcourir toute la terre, je ne la trouverai pas, car ma place n’est pas dans le monde présent.

« Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait » (Jean 15:19).

Là est la principale souffrance du vrai chrétien : il n’est pas du monde, mais il habite dans le monde, et ceci jusqu’au retour final de son Sauveur. Et cette terrible vérité le confronte chaque jour à de multiples situations qui aiguisent sa haine du monde. Il hait le système malsain omniprésent dans ce monde, il hait la signature du prince de ce monde qu’il discerne toujours mieux un peu partout, il souffre du contraste insupportable entre ce qu’il voit (le monde) et ce en quoi il croit : le fondement de sa foi, les merveilleux attributs de Dieu, invisibles infiniment préférables à tout ce que les peuples recherchent et adorent ici-bas. Et, étant l’objet de ce contraste saisissant, il est haï en retour, quand bien même il tend sa main avec amour à son prochain pour l’aider à sortir de ce système corrompu.

« Je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:8).

Et, face à ce mépris évident pour les choses de ce monde, ainsi que pour la corruption de sa propre chair, le chrétien ne vit que dans l’espoir et dans l’attente du Règne éclatant de son Sauveur qui le délivrera enfin de toutes ces choses qu’il doit affronter chaque jour. Les choses qui souillent l’œil, celles qui souillent l’oreille, celles qui souillent la bouche quand il ne se maîtrise plus. Les choses viles et sales qui circulent dans tous les milieux, parfois de manière explicite, parfois en secret. Les choses qui polluent le cœur, qui meurtrissent l’âme et qui augmentent rapidement ces derniers temps. Ces choses horribles que l’on avale sans le vouloir, car elles sont partout, ces choses contre lesquelles il est parfois impossible de lutter. Et pourtant, le chrétien lutte de toutes ses forces. Il s’épuise, même avec l’aide du Saint-Esprit.

« Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:4).

Beaucoup de personnes prétendent : « Puisque l’Éternel notre Dieu combat Lui-même pour nous (tiré de Deutéronome 3:22) et que le combat est celui de l’Eternel – s’appuyant sur ce beau verset : « Ne craignez point et ne vous effrayez point devant cette multitude nombreuse, car ce ne sera pas vous qui combattrez, ce sera Dieu » (2 Chroniques 20:15) – nous pouvons adopter une attitude passive, en Le laissant combattre pour nous ce combat invisible qui se déroule quelque part en esprit, dans la pensée ou dans le ciel, entre les forces du mal et les forces du bien… » (Ils ont plusieurs théories différentes là-dessus…) Certains disent combattre en priant de longues heures, d’autres jeûnent, d’autres répètent en boucle des versets bibliques qu’ils apprennent par cœur et d’autres encore insultent le diable et discutent avec lui. Mais soyons réalistes, quand Dieu affirme que le combat est le Sien, Il ne dit pas de faire une petite sieste ou de s’éreinter pendant des heures à faire toutes sortes de pratiques spirituelles et d’attendre qu’Il vienne massacrer l’ennemi. Dans ce verset, Il envoyait l’armée de Son peuple combattre en lui disant de ne pas s’appuyer sur ses propres capacités, de ne pas regarder le nombre ni les circonstances paraissant souvent comme irrémédiables. Il demandait (et demande encore aujourd’hui) de regarder ce combat, qui semble perdu d’avance, avec le regard de la foi, car seul ce regard-là peut générer une victoire : en s’appuyant sur la Puissance et la Volonté parfaite de Dieu qui a tout prévu par avance ! Quel commandant enverrait ses troupes sans avoir réfléchi une seconde sur la manière de gagner la guerre ?

En étant passif, on risque de se laisser imprégner par toutes les armes empoisonnées de l’ennemi, car elles sont partout et, actuellement, il est quasiment impossible d’échapper à ces choses qui choquent, blessent, souillent, atteignent le chrétien. Même si j’étais aveugle, je les entendrais. Même si je m’enterrais chez moi pour échapper à ces choses, je les retrouverais, elles viendraient malgré tout se présenter à moi, que ce soit à la télévision, à la radio, par Internet, par téléphone… Le monde continuerait toujours à me harceler, car cela fait partie de ce système sadique qui veut imposer ses marques sur moi et partout autour de moi.

Le chrétien véritable lutte, car il ne les supporte pas. Il ne peut pas s’en accommoder. Il ne peut pas trouver de « juste milieu », de compromis, car faire ceci équivaudrait à jouer au jeu de la corde avec le diable (tirer sur une corde, chacun de son côté) : en laissant ceci ou cela se faufiler dans le « juste milieu », le diable tire et l’on perd de la corde, jusqu’à ce qu’elle nous lâche d’entre les mains. Alors, même si « le combat appartient à l’Eternel », on se rend compte que pour gagner, il ne faut pas laisser l’ennemi tirer la corde plus fort que soi. Si vraiment on tire de toutes ses forces sans relâche, les mains saignent, alors là on « résiste jusqu’au sang ».

Je ne crois pas que la lutte dont parle Paul concerne uniquement le péché comme loi charnelle à combattre en nous-mêmes – ce qui, bien sûr, est déjà une lutte difficile qui nous oblige à nous dépouiller de beaucoup, ce qui est douloureux comme des entailles dans la chair – je pense qu’il s’agit aussi et surtout de la terrible lutte par rapport au contraste écrasant entre le cœur converti à Christ et le monde de ténèbres dans lequel il doit habiter. Car cette lutte est constante. Elle est le combat de ceux qui se sont retrouvés déportés à Babylone dans l’Ancien Testament : des enfants de lumière, connaissant la Vérité (par exemple des prophètes, ainsi que d’autres Israélites sincères, sachant que Dieu avait et a toujours son petit reste fidèle). Ces gens du peuple de Dieu étaient dans l’antre obscur du lion rugissant, environnés de loups et de chacals. Ils devaient chaque jour subir le milieu dans lequel ils se trouvaient : le paganisme, l’immoralité, la violence, la loi du plus fort, du plus riche, le règne des sens et du plaisir charnel, un monde au plus fort de la corruption, par rapport à ce que Dieu avait créé en Eden et à la Gloire qu’Il avait manifestée à Son peuple les nombreuses fois où Il l’avait sauvé. Ces personnes se levaient chaque matin et se couchaient chaque soir avec la douleur de ce contraste insupportable. Rien n’a changé. C’est ce que nous vivons. A des degrés différents certes, mais au risque d’effrayer certains, je crois que l’ampleur et l’intensité du mal va bientôt rivaliser avec l’ancienne Babylone, puisque la « nouvelle Babylone » est une puissance mondiale et que son système satanique voudra gouverner toute la terre.

Alors, comment supporter le contraste ? Ce que je vois est partout, ce que je crois est invisible. Si l’on se représente cela avec une balance du type ancien, on imagine tout de suite un côté qui descend et un côté qui monte. Tout ce que je vois, c’est là : c’est présent, c’est lourd, ça m’oppresse. Et ce en quoi je crois semble subitement si léger parce que c’est invisible, physiquement inaudible, et cette foi est extrêmement minoritaire, donc ça ne fait pas le poids !

« Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point » (Hébreux 11:1).

Ce verset est pour moi une clef très importante ; c’est cette clef là qui permet à notre balance de reprendre le bon réglage. D’un côté, il y a les choses que l’on voit et de l’autre, les choses que l’on ne voit pas mais qu’on espère et qu’on attend ! La balance ne penche plus, car tout ce que j’espère, qui est prophétisé dans la Bible – Parole de Vérité – et tout ce que j’attends, qui va arriver sans que rien ni personne ne puisse l’empêcher (ni le repousser à plus tard), tout ceci est bien réel ! Ce n’est qu’une question de temps avant que ces choses en lesquelles je crois profondément s’accomplissent. Je dirais même que le verbe « croire » est trop faible à mon goût, car il laisse une minuscule porte au doute. Alors que moi, je ne crois pas, je sais ! Il n’y a pas de doute.

J’aime personnellement ce verset, car il m’avait été attribué lors d’un entretien avec le pasteur qui jadis avait été si bon pour moi, ce pasteur qui m’affectionnait et m’avait baptisé dans l’Océan indien. Malgré que Dieu m’ait éclairé au sujet de nombreuses doctrines qui s’avèrent erronées, je garde les paroles de cet homme en mémoire et cette discussion que nous avions eue sur la terrible dualité entre la vue et la foi. Il m’avait donné ce verset et, bien sûr, étant fraîchement convertie, je n’avais pas saisi sa profondeur. Je le répétais dans des contextes de ma vie personnelle, en rapport avec les différentes choses que j’espérais à l’époque… Pourquoi pas ! Marcher par la foi, c’est espérer de Dieu l’exaucement de mes prières. C’est attendre un changement espéré, une solution concrète pour mes problèmes terrestres. Et c’est démontrer au monde par la suite que ces choses (la foi en Jésus-Christ, sa Puissance, son Amour, son intérêt pour ma vie, l’efficacité de la prière) sont bien réelles. Mais après dix ans de cheminement spirituel à l’école de mon Maître, je dois avouer que tout a changé.

Ce que j’espère, c’est la victoire finale et visible du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ sur la terre. Ce que j’attends avec impatience, c’est Son retour ici-bas pour me donner de renaître dans Son Royaume, de manière incorrompue et parfaitement lumineuse, afin d’échapper enfin à tout ce qui me blesse, m’attriste, me dégoûte, afin de mettre un terme à ce contraste insupportable et cette lutte de chaque jour. La démonstration de la réalité des choses à venir est dans ma résistance et ma ténacité à attendre, quoi qu’il arrive. Bientôt, il y aura la démonstration encore plus grande, celle devant laquelle tous seront réduits au silence : le jour où cette merveilleuse prophétie, dans laquelle j’ai placé toute ma confiance, s’accomplira.

« L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:17).

Les véritables chrétiens n’ont pas soif de demeurer dans ce monde présent. Ils n’aspirent pas à vivre longtemps dans cet empire babylonien. Ils ne tordent pas la bouche quand on leur parle du retour de Jésus-Christ, en disant : « Oh non ! Moi j’ai des choses à vivre avant ! ».

Ce que j’ai à vivre, ce à quoi j’aspire du plus profond de mon âme, ce qui est digne de confiance et qui ne me décevra pas, c’est l’évènement clé du retour sur terre de Celui qui me fait vivre. Car j’ai soif d’Amour, de Justice, de Sainteté et de Joie véritable.

Comme le disait si bien l’apôtre Paul, tout le reste est « ordure » à mes yeux. Non pas que je considère par exemple ma fille, ma mère, ou même ma petite chienne comme des ordures, ce n’est pas ce qu’il voulait dire. Car dans la tendresse sincère qui, dans ma profonde misère, me touche, c’est la tendresse de Dieu que je reçois. Les choses pures qu’Il m’offre par Sa Grâce comme l’amour d’un enfant ou d’une mère, je les considère comme sacrées, car créées par Lui et venant de Lui. Mais tout ce qui concerne ce monde dans tout son système, les choses qui brillent, qui sont agréables, celles qui donnent du plaisir et celles qui ne m’en donnent plus parce que je ne suis plus du monde, je peux les comparer à des ordures si je les compare avec ce que tout mon être attend. Pour moi, ma vie commencera véritablement quand mon Seigneur m’aura donné cette place qu’Il m’a promise, cette place que le monde ne peut pas me donner !

Alors oui, pour l’instant je marche dans l’obscurité de ce monde, ayant cette Parole de mon Dieu comme Lumière, la Parole qui est Vérité, la Vérité qui est la Vie. Personne ne semble voir ma lumière. Personne ne semble vouloir que je lui offre de ma lumière. Malgré l’amabilité dont j’essaie de faire preuve, personne ne semble me trouver aimable. Les personnes de mon sang m’évitent, certains me rejettent. Je ne peux pas faire appel à eux pour m’aider, quand bien même je me trouve parfois sans argent ou quand j’aurais besoin d’encouragement ou de réconfort. Ce qui frappe aux yeux, c’est le visible. Ce qui est visible pour l’instant, c’est ma vie terrestre, et c’est sur cette base-là que les gens jugent, accusent et condamnent.

« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu » (Colossiens 3:3).

Aux yeux du monde, je suis morte. Quand on vit en-dehors de ce système, en-dehors de la convoitise des yeux, en-dehors de l’autodéification qui englobent de plus en plus notre planète, on est considéré comme mort. Si on ne travaille pas pour eux, on ne sert à rien ! Mais moi je travaille pour Dieu, et ma vie, et tout ce que j’en fais, sont cachés en Dieu. Mon entourage ne sait pas ce que je fais, ni qui je suis, car il ne peut voir ce qui est caché. Son aveuglement l’en empêche, parce qu’il vit pour lui-même alors que moi, je suis morte à moi-même. Ce que j’étais et ce que je faisais autrefois n’a vraiment plus d’importance.

« Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9:23).

La vie terrestre n’est pas une vie glorieuse. Non pas parce que nous manquons de foi ou de l’Esprit Saint, puisque c’est Lui qui nous donne la force de résister jusqu’au bout. La vie terrestre, pour le chrétien, est sobre, elle est un tunnel qui nous fait pénétrer dans les profondeurs des insondables difficultés. Nous devons rester dans ce tunnel, même si nous sommes assoiffés de soleil. La vie cachée sous terre est éprouvante. On voudrait sortir, laisser le soleil éclairer et réchauffer notre visage. Mais prenons garde : il y a beaucoup de soleils artificiels qui ne réchauffent pas vraiment, qui n’éclairent pas et qui ne font que sortir les chrétiens du tunnel béni. Le seul soleil, c’est Jésus-Christ, Soleil de Justice, qui apparaîtra bientôt. Il sera resplendissant et on Le reconnaîtra, car de Lui jaillira la véritable Lumière qui éclaire et qui réchauffe réellement. Quand Sa Cité céleste descendra sur la terre, nous n’auront plus besoin des astres : Lui-même nous éclairera !

Ne nous trompons pas de soleil. Soyons patients, réconfortons-nous dans les promesses du monde à venir : plus de larmes, plus de mort, plus d’injustice, plus de haine ! Nous régnerons avec Lui et les tout-petits qui auront été les rejetés, les vaut-riens de ce monde, éprouvés et haïs à cause de leur foi, seront grands. Ils seront respectés. Ils seront aimés. Ils existeront vraiment. Cela demande un effort d’imagination considérable, car le contraste est trop fort. Mais les multiples scénarios que nous pouvons – dans nos heures sombres – imaginer à notre guise, selon ce qui nous est donné de comprendre du Royaume de Dieu, nous offre un réel plaisir pour l’âme et pour le cœur, un saint plaisir qui ne nous est pas défendu ! Evertuons-nous à méditer sur cette période glorieuse de l’histoire de l’humanité, dans laquelle nous ne serons plus cachés, ni courbés sous le poids d’une réalité morose et douloureuse. C’est là notre liberté et notre petit jardin secret à cultiver personnellement…

Que Dieu vous bénisse !

Anne-Gaëlle




D.334 – Merveilleuses choses à venir

doctrine

Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 2:9-10, Paul nous annonce : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Cette promesse fantastique nous réfère à une autre grande promesse de Dieu à Son peuple, dans Ésaïe 64:4-5, lorsque le prophète déclare : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à Lui. Tu viens au-devant de celui qui se réjouit en pratiquant la justice, de ceux qui marchent dans tes voies et qui se souviennent de toi. »

La promesse de l’Ancien Testament s’appliquait au début à la nation d’Israël, mais son extension dans le Nouveau Testament inclut une promesse globale à tous ceux qui ont accepté le sacrifice de Jésus sur la croix : « Et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8). Oui, en effet, Celui-ci est le Sauveur de la terre entière. En comparant ces deux promesses prophétiques, nous découvrons trois vérités vitales. La première se trouve dans Luc 1:69-71, où nous lisons que Dieu : « nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. De ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent. »

Deuxièmement, ceux qui attendaient Christ, dans l’Ancien Testament, sont synonymes de ceux qui l’aiment dans le Nouveau, comme nous dit si bien Paul, dans 2 Timothée 4:7-8 : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » Finalement, nous ne pouvons même pas commencer à comprendre les choses glorieuses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment et attendent Son avènement. Dans un sens, le Saint-Esprit nous a révélé en partie ce qui s’en vient au travers des yeux de Jean lorsque, dans Apocalypse 21:2-3, l’apôtre nous dit : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

C’est alors que nos yeux verront pleinement, que nos oreilles entendront et que nos cœurs comprendront entièrement la plénitude de l’amour de Dieu pour nous, en Jésus notre Sauveur, le Christ, son Oint. Mais reculons dans l’histoire afin de découvrir comment Dieu fut Roi, même lors du Déluge. Dans Psaumes 29:9-11, nous lisons : « La voix de l’Éternel fait enfanter les biches ; elle dépouille les forêts ; et dans son temple chacun s’écrie : Gloire ! L’Éternel régnait au déluge; l’Éternel siégera en roi éternellement. L’Éternel donnera force à son peuple ; l’Éternel bénira son peuple par la paix. » Il y a plusieurs mots différents en hébreu qui sont traduits par « déluge » dans l’Ancien Testament, alors que le mot hébreu mabbul utilisé dans ce passage est unique, car il est utilisé ailleurs seulement dans le récit de Noé et du Déluge. Ceci nous indique de manière concluante que les scènes dramatiques décrites dans ce Psaume se rapportent au temps du Grand Déluge.

Dans toute l’histoire, il n’y a jamais eu une époque comme celle-là, quand la méchanceté et : « la malice de l’homme étai[en]t grande[s] sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). Dans Genèse 6:13 : « Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. » Des millions d’hommes et de femmes impies furent noyés par ce grand mabbul. En dépit du fait que, dans presque chaque culture développée autour du globe par les descendants des huit survivants de ce Déluge, on se souvienne de ce terrible événement par le truchement de « légendes », le concept d’un jugement de Dieu sur le péché apparaît si offensant à l’esprit humain que les érudits modernes nient simplement ce fait et le qualifient de mythe historique.

Cependant, l’épitaphe du monde antédiluvien est écrit dans la pierre, dans les sédiments de roche et les fossiles enfouis dans le lit des rivières, partout où nous cherchons sur terre. La plus grande rébellion jamais montée contre le Créateur du monde par Ses créatures, tant les humains que les anges déchus, fut écrasée simplement par la puissance de Sa Parole. « La voix de l’Éternel retentit sur les eaux ; le Dieu de gloire, l’Éternel, fait tonner sur les grandes eaux. La voix de l’Éternel est puissante ; la voix de l’Éternel est magnifique. L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement » (Psaume 29 :3-4,10). Dans tout le grand bouleversement du Déluge, Noé et ceux qui furent jugés justes étaient en sécurité dans l’arche. Alors, à chaque âge, même dans les temps de grand stress et de danger, le Seigneur bénira Son peuple avec Sa paix. C’est ainsi que Dieu S’est choisi ceux qui avaient foi en Lui en continuant à espérer dans les merveilleuses choses à venir.

Dans Genèse 15:3-7, regardons comment Dieu S’y est pris avec Abraham et sa foi. « Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » Cela peut vous surprendre que, dans les deux Testaments, les croyants sont justifiés seulement par la foi.

Dans notre texte, nous découvrons qu’Abraham fut déclaré juste par sa foi. Ce verset est cité dans Romains 4:2-5 : « Car si Abraham a été justifié par les œuvres, il a sujet de se glorifier, mais non pas devant Dieu. Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice. Or, le salaire de celui qui travaille, est regardé, non comme une grâce, mais comme une dette. Mais pour celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice. » Alors, dans Romains 3:23-26, Paul déclare ceci : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. »

« C’est pourquoi ceux qui croient sont bénis avec Abraham qui a cru. Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles, » nous dit Paul, dans Galates 3:9-12.

Le livre de Jacques fut écrit afin d’encourager les croyants à faire de bonnes œuvres comme évidence de leur foi. « Ne vois-tu pas que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite ? » (Jacques 2:22). Mais n’oubliez jamais que ce que dit l’Écriture s’accomplit : « Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:23-26).

L’autre passage de l’Ancien Testament traitant de la foi, et qui est cité trois fois dans le Nouveau Testament, est : « Voici, l’âme de celui qui s’élève n’est pas droite en lui ; mais le juste vivra par sa foi » (Habaquq 2:4). Il est utilisé, dans Romains 1:17, « Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi », juste avant la description du comportement des méchants avant le déluge. Dans Romains 1:18-21, Paul dit : « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Combien de ministres aujourd’hui retiennent la vérité dans l’injustice ? Et combien prêchent volontairement le mensonge parce qu’ils craignent de voir leurs églises se vider ? Alors ils prêchent ce que les brebis veulent bien entendre. Cela fut prédit par Paul à Timothée lorsqu’il lui déclara : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère » (2 Timothée 4:3-5).

Avez-vous remarqué combien de prédicateurs de nos jours se sont donné le titre de docteur ? Paul exhorte Timothée, son jeune évangéliste, à ne pas recommander à certaines personnes d’enseigner une doctrine étrangère. « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:4-5).

Dans Galates 3:11, le mot « foi » est éprouvé. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. » Mais, dans Hébreux 10:37-39, nous voyons que ceux qui sont déclarés justes par Dieu vivent éternellement dans la foi. « Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme. »

« Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse, » nous dit Paul, dans Hébreux 10:34-36.

Ainsi, la doctrine de l’Ancien Testament, que nous sommes sauvés par la foi en Dieu pour résoudre notre problème du péché, s’applique dans chaque situation de notre vie, incluant nos péchés passés, notre présent travail saint, ainsi que notre vie future et éternelle. Car la terre entière sera remplie de la connaissance de Dieu. Dans Habaquq 2:13-14, nous lisons : « Voici, n’est-ce pas par la volonté de l’Éternel des armées que les peuples travaillent pour le feu, et que les nations se lassent pour le néant ? Car la terre sera remplie de la connaissance de la gloire de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. » Le tout premier commandement donné à Adam et Ève fut : « Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:28). Notez que Dieu leur dit « remplissez la terre ». Cet ordre de Dieu exclut la possibilité qu’il y ait eu des êtres préadamites sur la terre lors de la création.

Même aujourd’hui, avec l’explosion de la population, la terre est loin d’être remplie de monde. Pensons aux vastes déserts, aux montagnes inaccessibles, et aux vastes glaciers de l’Antarctique, par exemple. La terre était remplie d’humains avant le Déluge : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:11-13). Mais le temps vient cependant, est-il écrit dans Daniel 2:35, où : « Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre, » dit le prophète à Nébucadnetsar.

C’est alors que la prédiction écrite par David deviendra réalité : « Béni soit à jamais son nom glorieux, et que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen, amen ! » (Psaumes 72:19). Le prophète Esaïe a également parlé de ce temps merveilleux où : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Esaïe 11:9). Mais comme toujours, les hommes ont préféré la parole des hommes aux enseignements de Dieu.

Dans Esaïe 1:3-7, Dieu dit à Son peuple : « Le bœuf connaît son possesseur, et l’âne la crèche de son maître : Israël n’a point de connaissance, mon peuple n’a point d’intelligence. Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile. Votre pays est dévasté, vos villes sont consumées par le feu, l’étranger dévore vos campagnes sous vos yeux ; tout est dévasté comme après un ravage fait par l’étranger. »

Quelle accusation par Dieu, non seulement contre Son peuple d’Israël, mais contre les hommes et les femmes en général, partout ! Tous ont été créés à l’image de Dieu pour fraterniser avec Lui, mais Son peuple choisi Le rejeta et la majorité des peuples de partout le rejettent dans la vie quotidienne. Lorsque Dieu S’est fait homme : « Marie mit au monde son fils premier-né, elle l’emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait point de place pour eux dans l’hôtellerie » (Luc 2:7). Les animaux l’ont reconnu et les anges aussi, mais Son peuple l’a rejeté. « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11).

Lorsqu’Il est venu à Jérusalem : « Jésus, étant arrivé près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne appelée des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : Allez à la bourgade qui est devant vous, et quand vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a jamais monté ; détachez-le, et me l’amenez » (Luc 19:29-30). « Et ils l’amenèrent à Jésus ; et ayant mis leurs vêtements sur l’ânon, ils firent monter Jésus dessus. Et comme il passait, plusieurs étendaient leurs vêtements par le chemin. Et comme il approchait de la descente de la montagne des Oliviers, toute la multitude des disciples, transportée de joie, se mit à louer Dieu à haute voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus. Et ils disaient : Béni soit le Roi qui vient au nom du Seigneur ! Paix dans le ciel, et gloire dans les lieux très hauts » (Luc 19:35-38).

Mais le peuple à Jérusalem cherchait seulement à le faire mourir. « Et quand il fut près de la ville, en la voyant, il pleura sur elle, et dit : Oh ! si tu avais connu toi aussi, du moins en ce jour qui t’est donné, les choses qui regardent ta paix ! mais maintenant elles sont cachées à tes yeux. Car des jours viendront sur toi, où tes ennemis t’environneront de tranchées, et t’entoureront et te serreront de toutes parts ; et ils te détruiront toi et tes enfants au milieu de toi, et ils ne laisseront chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as point connu le temps où tu as été visitée » (Luc 19:41-44). Cette accusation contre Jérusalem pourrait avec encore plus de justification être logée contre l’Amérique aujourd’hui et même contre le monde entier.

Dans Esaïe 1:2, nous lisons : « Cieux, écoutez ; terre, prête l’oreille ; car l’Éternel parle : J’ai nourri des enfants et je les ai élevés ; mais ils se sont rebellés contre moi. » La moralité du peuple semble être tournée à l’envers, et Dieu pourrait également nous dire : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:20-23).

Pourtant, en Amérique moderne, tout comme en Israël ancien : « à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13). Dans Romains 1:1-6, nous lisons : « Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qu’il avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures, touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ. »

Il est important de noter que l’identification de Jésus-Christ en tant que Fils de Dieu est directement associée à Sa résurrection des morts. Car : « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Vu que seul Dieu peut vaincre la mort, la résurrection corporelle de Jésus est l’affirmation conclusive de Sa divinité unique. C’est par l’inspiration divine que : « Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16:16). Sans le Saint-Esprit en soi, personne ne pouvait reconnaître Jésus comme étant le Messie, car tous sont voilés par Satan.

Plusieurs autres se sont déclarés fils de Dieu, mais tous sont morts attendant la résurrection. Seul Christ a validé cette déclaration ayant vaincu la mort. Parce que : « Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David. C’est pourquoi il dit aussi dans un autre psaume : Tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption » (Actes 13:30-35).

Voilà pourquoi nous avons cette merveilleuse promesse de l’immortalité à la résurrection, nous dit Paul : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 15:54-57). Jésus est précisément appelé le « Fils de Dieu », plus de quarante fois dans le Nouveau Testament. Néanmoins, cette extraordinaire vérité nous est enseignée de nombreuses autres façons par le Nom lui-même. C’est tellement important, qu’il n’y a pas de salut possible pour celui qui nie que Jésus est véritablement le Fils unique de Dieu, engendré par le Père Lui-même, pour nous apporter le salut.

Donc : « Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:18). Parce qu’Il vit, nous qui croyons en Son nom vivrons aussi éternellement. « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:5). Car celui : « Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:12-13).

Paul encourage les chrétiens à Corinthe en leur assurant que Celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus nous ressuscitera aussi, par Jésus, et nous fera comparaître avec Lui. « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent, produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18). Parmi les handicaps les plus difficiles à surmonter pour le chrétien, il y a la myopie spirituelle. Il est facile de voir les choses temporelles, mais difficile de se concentrer sur les choses éternelles.

Cependant, oeuvrant dans un milieu temporel extrêmement occupé et difficile, Paul trouvait le moyen de garder sa vision sur la vie éternelle pour laquelle il avait été appelé dans le but d’évangéliser. Car il savait fort bien que Christ : « Est entré une seule fois dans le saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:12). « Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9). « C’est pourquoi il [Jésus] est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie » (Hébreux 9:15-17).

Il est vraiment : « Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rendant parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Toutes ces choses éternelles — rédemption éternelle, salut éternel, héritage éternel, habitation éternelle et gloire éternelle — sont d’une plus grande valeur que les choses temporelles qui envahissent notre esprit et nous limitent dans nos buts. Elles ont toutes part dans la vie éternelle que nous avons déjà reçue par notre foi en Christ. Il devient significatif que l’expression « vie éternelle » paraît au moins 44 fois dans le Nouveau Testament. Dieu nous en parle souvent et nous devrions également en parler.

La première chose éternelle mentionnée dans la Bible est l’alliance éternelle que Dieu a faite avec tous les hommes. Dans Genèse 9:14-16, Dieu dit : « Et il arrivera que, lorsque j’amasserai des nuées sur la terre, et que l’arc paraîtra dans les nuées, Je me souviendrai de mon alliance, qui existe entre moi et vous et tout être vivant, de toute chair ; et les eaux ne deviendront plus un déluge pour détruire toute chair. L’arc sera donc dans les nuées, et je le regarderai, pour me souvenir de l’alliance éternelle entre Dieu et tout être vivant, de toute chair qui est sur la terre. »

La dernière chose est l’Évangile éternel qui sera prêché à tous les hommes. « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez Celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7). C’est cet Évangile éternel que Dieu nous demande de prêcher aujourd’hui et nous demandera de prêcher dans le Millénium. Il sera également prêché par les Élus lors de la résurrection du Grand Trône Blanc à tous ceux qui ne l’ont pas entendu durant leur premier passage sur cette terre.




D.245 – Des bijoux pour Dieu

 

Par Joseph Sakala 

De tout temps, les riches de ce monde se sont accumulé de grandes quantités de bijoux, soit pour se glorifier auprès de leurs compères ou simplement pour les utiliser en tant que monnaie quand celle-ci perdait sa valeur. Mais saviez-vous que Dieu aussi est en train de Se ramasser des bijoux pour un usage futur ? Ces bijoux ne seront cependant pas périssables, car ils seront composés de gens ayant formé le caractère même de Dieu. Dans le dernier livre de l’Ancien Testament, nous lisons : « Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Éternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Éternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Éternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi » (Malachie 3:16-18, Bible David Martin).

Cette magnifique promesse nous est révélée à la fin de l’Ancien Testament, à un moment de grande apostasie du peuple d’Israël envers son Dieu. Mais, malgré cela, il y avait un petit groupe de croyants. Aujourd’hui, les véritables chrétiens se situent encore dans la minorité du peuple, et il devient de plus en plus important pour eux d’étudier sérieusement les situations antérieures qui amenèrent l’apostasie chez le peuple de Dieu. Toutefois, il est encore plus important pour nous de prendre exemple sur ces croyants ainsi que sur la merveilleuse promesse de Dieu à leur égard. Notons l’attitude de ces croyants : « ceux qui craignent l’Éternel, » et qui pensaient à Son nom. Notez également qu’ils craignaient Dieu quand ils pensaient à Son nom. Quel véritable converti pourrait faire autrement quand il médite sur l’ouvrage de Dieu dans sa propre vie ? Quand une bonne attitude s’installe dans le cheminement du chrétien, marcher avec Dieu devient une fraternisation divine. Ensuite, nous voyons que « ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre ». Dans le contexte familial de ce que Dieu nous prépare, le contact verbal sera bien développé chez Ses enfants quand il sera centré sur le Seigneur.

Notons maintenant la réaction de Dieu face aux saints, dans ce verset. « l’Éternel y a été attentif, et l’a ouï », portant une grande attention à l’attitude de ceux qui se parlaient. Puis, « un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel ». Lors du retour de Christ, Ses Élus paraîtront tous devant Lui avec l’assurance que les justes seront reconnus par Lui, ayant été inscrits dans Son livre spécial de souvenir. Les membres de ce groupe seront pareillement assurés du salut, ayant persévéré dans la foi jusqu’à la fin. Alors, Dieu dira : « Ils seront miens, » nous indiquant clairement que nous sommes déjà sauvés alors que les autres commenceront simplement à être jugés. C’est ainsi que « l’Éternel des armées » nous démontrera que, pour Lui, nous serons Ses précieux bijoux, les Élus de Son Royaume.

Le premier de ces magnifiques bijoux fut nul autre que Jésus lors de Sa naissance et que Dieu voulait présenter aux bergers. Dans Luc 2:8-14, nous lisons : « Or, il y avait dans la même contrée des bergers qui couchaient aux champs, et qui gardaient leurs troupeaux pendant les veilles de la nuit. Et voici un ange du Seigneur se présenta à eux, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux, et ils furent saisis d’une grande peur. Alors l’ange leur dit : N’ayez point de peur ; car je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple ; c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, vous est né. Et ceci vous servira de signe : Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et au même instant il y eut avec l’ange une multitude de l’armée céleste, louant Dieu et disant : Gloire à Dieu, dans les lieux très hauts ; paix sur la terre, bonne volonté envers les hommes ! » (version d’Ostervald, comme pour les citations suivantes, sauf si spécifié.)

Essayez d’imaginer la scène et la beauté de la louange de ces anges lors de la présentation de ce merveilleux Bijou de Dieu à l’humanité. Quand Dieu S’est fait homme dans la personne de Jésus, lors de Sa naissance, une véritable joie entra dans ce monde de péché et de tristesse. Les Rois mages, qui anticipaient depuis longtemps la venue du Sauveur : « Eux donc, ayant entendu le roi [Hérode], s’en allèrent ; et voici, l’étoile qu’ils avaient vue en Orient allait devant eux, jusqu’à ce qu’étant arrivée sur le lieu où était le petit enfant, elle s’y arrêta. Or à la vue de l’étoile ils furent remplis d’une très grande joie » (Matthieu 2:9-10). C’est le premier endroit dans le Nouveau Testament où le mot « joie » est mentionné. Fait à noter ici, c’est que l’annonce de la naissance du Messie fut donnée à des bergers, et non à l’élite de la société du temps.

Dieu a toujours travaillé ainsi. À l’annonce de cette bonne nouvelle, les anges ont éclaté d’une louange de joie afin de partager cette nouvelle avec ces bergers à Bethléem. L’Évangile que les chrétiens doivent prêcher est véritablement un message plein de joie, car il concerne le Sauveur du monde, Jésus notre Seigneur. Malgré qu’Il ait été un homme de douleurs, Il demeure notre exemple parfait en : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:2). Jésus avait bien préparé Ses disciples à Sa mort éventuelle ainsi qu’aux souffrances qu’eux-mêmes auraient à endurer à cause de Son nom, en leur inculquant Sa propre joie. « Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie » (Jean 15:11).

Jésus priait pareillement au Père pour eux en Lui disant : « Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux » (Jean 17:13). Il leur a même offert de demander des choses au Père quand Jésus leur dit : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie » (Jean 16:24). C’est ainsi que tous les chrétiens qui croient véritablement en Jésus doivent, avec Pierre, confirmer leur amour pour Jésus. « que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:8). Même dans leurs souffrances pour Lui, Ses disciples savent qu’il y aura beaucoup de bonheur qui en sortira un jour. Dans 1 Pierre 4:13, l’apôtre nous exhorte ainsi : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie ».

De la même manière, l’apôtre Jude rend ce beau témoignage à Jésus : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Jude identifie clairement Jésus comme étant Dieu ! Aussitôt que Jésus a vaincu Satan, lors et après Son séjour de quarante jours de tentations dans le désert, notre Seigneur a commencé à évangéliser. Les premiers bijoux qui suivirent le Christ furent deux frères. « André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean [le baptiste] disait, et qui avaient suivi Jésus. André trouva le premier Simon son frère, et il lui dit : Nous avons trouvé le Messie (c’est-à-dire, le Christ, l’Oint). Et il l’amena à Jésus. Jésus, l’ayant regardé, lui dit [en toute simplicité] : « Tu es Simon, fils de Jona ; tu seras appelé Céphas (c’est-à-dire, Pierre) » (Jean 1:40-42).

Jésus l’a vu et Il a agi ! Dans l’Évangile de Jean, nous découvrons à sept reprises que Jésus « voyait » quelque chose et fut porté à agir. Lors de Sa rencontre avec André et Simon, Jésus les invita à Le suivre et leur vie fut changée pour l’éternité. Le lendemain, Jésus vit venir à lui Nathanaël, « et Il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude » (Jean 1:47). Tout émerveillé Nathanaël lui dit : « D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël » (vs 48-49).

À Jérusalem, il y avait un réservoir, appelé en hébreu Béthesda, où étaient couchés un grand nombre de malades, d’aveugles, de boiteux et de paralytiques qui attendaient la guérison dans son eau. Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans. « Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? » (Jean 5:6). Le malade lui répondit : « Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi » (v. 7). Au verset 8, « Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche ». Et aussitôt, l’homme fut guéri, sans avoir eu à descendre dans l’eau ; et il prit son lit, et marcha.

Alors que Jésus enseignait Ses disciples : « Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent » (Jean 6:5-11).

Un autre grand miracle cité dans l’évangile de Jean se trouve dans Jean 9:1-3 : « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui ». Notez que Jésus ne leur explique pas pourquoi cet homme est né aveugle. Ce qui importait ici, c’est l’occasion offerte à Jésus de guérir cet homme afin de manifester la puissance de Dieu en ouvrant ses yeux. Dans un petit village de Béthanie, un ami intime de Jésus, nommé Lazare, se trouvait dans une situation pire que l’aveugle. Il était mort ! Ses deux sœurs, Marie et Marthe, pleuraient à chaudes larmes quand Jésus S’est présenté chez eux. « Quand Jésus vit qu’elle [Marie] pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura » (Jean 11:33-35). Sa première réaction fut de pleurer avec eux et Il a ensuite appelé Lazare, mort depuis quatre jours, de sortir de son sépulcre, et Lazare sortit !

À la croix, alors que Jésus était crucifié, Sa mère était là avec Son disciple Jean. Malgré que Ses propres souffrances étaient atroces : « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19:26-27). Sa première pensée fut dirigée vers la sécurité de Sa mère et Il a commissionné Jean de s’occuper d’elle. Notre Seigneur nous voit et voit nos besoins, et Il S’occupe continuellement de nous. Un jour, bientôt, tel que promis, Jésus reviendra et essuiera toute larme de nos yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail parmi Ses Élus, car les premières choses seront passées. Jésus sera entouré de tous ces bijoux qu’Il a préparés pendant des siècles afin qu’ils règnent avec Lui, durant le millénium d’abord et ensuite durant l’éternité.

Cependant, dans son cheminement vers le royaume, chaque converti ne doit pas mesurer ses attributs comme le monde le fait. Notre véritable force n’est ni militaire, ni athlétique, ni financière. « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:26-27. Notre instruction ressemble beaucoup plus à celle de Paul à Timothée : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). C’est dans cette merveilleuse grâce que nous trouverons toujours la force de continuer même dans les plus grandes de nos tribulations.

Le(la) chrétien(ne) est fort(e) quand il ou elle manifeste le caractère gracieux de Jésus en paroles et en actions. Dieu nous dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. [Alors] je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:9). Prions plutôt Dieu d’être : « fortifiés en toute manière selon Sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie » (Colossiens 1:11). Mais comment acquérir une telle force dans la grâce ? Cela s’accomplit d’abord par la puissance du Saint-Esprit qui agit en vous : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur » (Éphésiens 3:16). Ensuite, en utilisant notre temps libre à méditer, prier et étudier la Parole de Dieu.

Les efforts purement humains pour atteindre un noble but deviennent futiles, en bout de ligne. « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point » (Ésaïe 40:31). Prenons l’exemple des enfants du peuple de Juda qui passèrent la journée devant Dieu à écouter Sa Parole. Néhémie les rassura en leur disant : « Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force » (Néhémie 8:10). Le roi David abonde dans le même sens quand il nous dit : « Heureux l’homme dont la force est en Toi, ceux qui aiment les chemins de Ta maison ! » (Psaume 84:6).

Dieu nous a tous créés à Son image afin de faire de nous des bijoux dans Sa famille divine. Pourtant, sous l’influence de Satan, l’humanité entière, à partir de nos premiers parents, a choisi d’ignorer ce merveilleux dessein. « N’avons-nous pas tous un même père ? Un même Dieu ne nous a-t-il pas créés ? Pourquoi donc sommes-nous perfides l’un envers l’autre, en profanant l’alliance de nos pères ? » (Malachie 2:10). Ce message de Malachie s’adressait aux Juifs suite à leur restauration dans leur pays après leur captivité à Babylone, car déjà ils revenaient aux mêmes péchés qui étaient pourtant la raison originelle de leur captivité. Leur correction avait comme but de leur rappeler qu’ils étaient des frères ayant tous le même Père. Ceci ne faisait pas référence à la possibilité de naître de nouveau et devenir des enfants spirituels de Dieu, mais c’était plutôt un rappel qu’ils avaient été en premier lieu tous créés par Lui.

Il y a une bonne leçon, ici, pour les bijoux que Dieu est en train de Se former : demeurer unis dans cet appel à notre salut. La manifestation de notre unité doit se refléter dans le message que nous projetons au monde entier. Donc, ce message de Malachie aux Juifs s’applique également à tous les humains. « Car, depuis le soleil levant jusqu’au soleil couchant, mon nom est grand parmi les nations, et en tout lieu on brûle de l’encens, et une offrande pure est offerte à mon nom. Car mon nom est grand parmi les nations, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 1:11). Car avant l’Alliance mosaïque et lévitique, Dieu avait fait une Alliance avec Noé qui ne fut jamais abolie après le déluge et dans laquelle Dieu voulait impliquer tous les humains. Cette Alliance nous rappelle que tous les hommes sont frères, crées par le même Créateur, et responsables envers Dieu de chacun de leurs actes vis-à-vis l’entretien de la terre que Dieu leur a confiée. Donc, le travail des Élus consiste à faire comprendre au monde entier que la seule façon de régler les problèmes parmi les nations, c’est de les convaincre que tous ont été créés par le véritable Seigneur à qui tous devront rendre compte un jour. Mais qui, par contre, les aime tous comme un père qui aime ses enfants.

Notre appel à suivre Christ n’est pas une décision humaine, et il n’est sûrement pas fondé sur nos œuvres, mais il fut engendré en Christ avant que nous fussions créés. Il nous vient directement de Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:9-10). Dès les débuts, nous faisions partie du plan de Dieu dans Son dessein éternel pour nous. C’est par Sa grâce que nous sommes choisis : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:4-5).

Notre appel est alors saint et sacré, consacré à Dieu. C’est un appel céleste, prenant son origine au ciel, auprès de notre Père céleste, centré sur Sa volonté et son but. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Nous devrions alors nous unir à Paul en disant : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14). Cette vocation céleste est la même que celle indiquée par Paul dans 1 Thessaloniciens 4:17-18 où il nous dévoile l’accomplissement de cette vocation par Jésus, quand Paul nous déclare : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles ».

C’est le prix pour lequel tout converti doit travailler. Notre promesse est que les morts, tout comme les vivants en Jésus-Christ, soient un jour enlevés ensemble dans les nuées à Sa rencontre afin de demeurer toujours avec Lui. Cet appel fut établi avant que le monde fut et se poursuit jusqu’à ce jour pour rassembler Ses bijoux avec Lui pour l’éternité. Voici comment Saul, persécuteur des chrétiens, est devenu un bijou pour le Seigneur. Sur le chemin de Damas, alors qu’il poursuivait les chrétiens, Paul fut frappé par une lumière venant du ciel. Il en est devenu aveugle. Mais Dieu avait une mission spéciale pour cet homme. Néanmoins, cette mission ne devait pas se terminer sans les multiples tribulations que Paul devait endurer afin de l’accomplir.

Dans Actes 9:10-16, nous lisons : « Or il y avait à Damas un disciple, nommé Ananias. Le Seigneur lui dit dans une vision : Ananias ! Et il répondit : Me voici, Seigneur. Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et va dans la rue qu’on appelle la Droite, et demande dans la maison de Judas un nommé Saul, de Tarse ; car voici il prie. Et dans une vision il [Saul) a vu un homme, nommé Ananias, qui est entré, et qui lui a imposé les mains, afin qu’il recouvre la vue. Mais Ananias répondit : Seigneur, j’ai appris de plusieurs combien cet homme a fait de mal à tes Saints à Jérusalem. Et il a ici le pouvoir, de la part des principaux sacrificateurs, de lier tous ceux qui invoquent ton nom. Mais le Seigneur lui dit : Va ; car cet homme est un instrument que j’ai choisi, pour porter mon nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ; et je lui montrerai combien il doit souffrir pour mon nom ».

Notez comment Jésus appelle Paul un « instrument », choisi par Lui « pour porter Son nom devant les Gentils, devant les rois, et devant les enfants d’Israël ». C’était toute une mission ! Notre appel n’est peut-être pas aussi formidable que celui de Paul, mais nous sommes tous un instrument de Dieu pour porter Son message à quelqu’un. Mais Dieu, en tant que le Potier par excellence, devait auparavant nous former : « Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils. Selon qu’il le dit en Osée : J’appellerai mon peuple, celui qui n’était pas mon peuple, et la bien-aimée, celle qui n’était pas la bien-aimée » (Romains 9:23-25).

Malgré que nous ne soyons pour le moment que des vases terrestres, Dieu nous appelle afin de porter l’Évangile, chacun selon le plan de Dieu : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, [nous dit Paul], mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:4-7).

Si nous demeurons fidèles dans les petites choses, Dieu nous confiera des trésors énormes un jour. « Dans une grande maison, il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre » (2 Timothée 2:20-21). Les trésors pour lesquels Dieu nous prépare sont inimaginables, car chacun de nous est un vase dans les mains du Maître Potier, afin de devenir un vase de grande valeur, sanctifié pour l’usage du Maître dans le but d’accomplir toute bonne œuvre. Que notre Dieu nous guide uniquement vers cette grande mission !

Ne vous inquiétez surtout pas de votre âge. L’apôtre Paul nous dit : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12). L’histoire nous révèle comment des jeunes pleins d’énergie ont pu servir le Seigneur dans des pays fermés aux missionnaires professionnels. Ces jeunes hommes et femmes ont tenu des études bibliques dans les maisons, où ils ont pu distribuer des Bibles et d’autres littératures tout en aidant les gens de façons différentes. Ils font exactement ce que Jésus a déclaré dans Matthieu 10:42 : « Et quiconque aura donné à boire seulement un verre d’eau froide à un de ces petits, parce qu’il est mon disciple, je vous dis en vérité qu’il ne perdra point sa récompense ». Toute action qui apporte du bien à ceux qui veulent devenir disciples de Christ aura pareillement sa récompense.

L’avertissement de Paul au jeune Timothée s’applique également à tous ceux qui veulent servir dans l’armée de Christ ; non pas à détruire des gens comme dans les armées du monde, mais plutôt à gagner des disciples pour Christ. Soyons versés dans la Parole de Dieu afin : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6). Sans ouvrir la Bible eux-mêmes, certains individus manifestent beaucoup de joie à entendre simplement citer des versets bibliques qui pourraient les aider à régler leurs propres épreuves.

Pour ce qui a trait à notre conduite : « Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:22). Au niveau de l’amour, prenons exemple sur Jésus Lui-même qui nous a déclaré ceci, dans Jean 15:12-14 : « Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande ». Au niveau de l’Esprit : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu » (1 Jean 4:13-15).

En ce qui concerne la foi : « …si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres » (Jacques 2:17-18). Une déclaration vocale de la foi n’a pas beaucoup de valeur si elle ne se remarque pas au travers des œuvres que la véritable foi produit. Au sujet de la purification, l’apôtre Jacques nous exhorte : « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs » (Jacques 4:8). Si nous extériorisons de la maturité spirituelle dans toutes Ses voies, Dieu nous accordera un cheminement qui maintiendra des fruits dignes de Lui dans notre ministère. Car le Saint Esprit est toujours là pour nous guider.

Dieu permet parfois que Ses enfants passent par des moments de difficulté, mais Jacques nous dit : « Mes frères, prenez pour modèle de souffrance et de patience les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voici, nous regardons comme heureux ceux qui ont souffert avec constance ; vous avez entendu parler de la constance de Job, et vous connaissez la fin que le Seigneur lui accorda ; car le Seigneur est plein de miséricorde et de compassion » (Jacques 5:10-11). Jésus Lui-même nous a déclaré ceci, dans Matthieu 5:10-12 : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux. Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous ».

Le patriarche Job est un exemple classique pour nous. C’était un homme juste au degré le plus dominant, selon le témoignage de Dieu Lui-même lorsque : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, Dieu a permis à Satan de le dépouiller de toutes ses richesses, de sa santé et même de ses enfants. Toutefois, Job demeura fidèle en déclarant : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu » (Job 19:25-26). Job croyait fermement en l’immortalité que Dieu lui accorderait un jour.

Les corrections que Dieu permet dans nos vies semblent parfois pénibles, surtout quand elles ne sont pas une punition reliée au péché, mais plutôt pour développer le caractère de Jésus en nous. Car le but ultime de Dieu est de former le caractère divin dans Ses enfants en manifestant Son amour et Sa miséricorde envers nous. Dans le cas de Job, lorsque la période de test fut terminée, Dieu lui accorda le double de ce qu’il avait perdu. Dans Job 42:10-12, nous lisons : « Et l’Éternel rétablit Job dans ses biens, quand il eut prié pour ses amis ; et il lui rendit au double tout ce qu’il avait eu. Tous ses frères, et toutes ses sœurs, tous ceux qui l’avaient connu auparavant vinrent vers lui, et mangèrent avec lui dans sa maison. Ils lui firent leurs condoléances, et le consolèrent au sujet de tout le mal que l’Éternel avait [permis à Satan, et qu’il a) fait venir sur lui, et chacun lui donna une késita et un anneau d’or. Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses ». Un archimillionnaire selon les standards de notre époque.

Mais, dans Job 42:13, nous découvrons également ceci : « Il eut sept fils et trois filles ». C’est exactement le même nombre d’enfants que Job avait lorsqu’un grand vent est venu de l’autre côté du désert, et a donné contre les quatre coins de sa maison, et elle est tombée sur les jeunes gens, et ils sont tous morts. Malgré cela, Job savait qu‘il verrait ses premiers enfants de nouveau, car ils seront ressuscités comme tous les humains qui sont morts. Donc, la fin du plan de Dieu est de nous révéler Sa tendresse et Sa grande miséricorde envers ceux qui veulent Lui obéir. Jésus a dit : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:35-37).

Mais Jésus a également déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Donc, Dieu Se réserve le droit de choisir le moment précis où Il attire ceux qu’Il veut donner à Jésus. Voilà pourquoi, dans Jean 6:38-40, Jésus nous confirme : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour ». Il devient alors impératif que celui que Dieu appelle pour donner à Jésus soit prêt à se soumettre à plusieurs changements dans sa vie.

Faisant allusion à ces changements, Paul exhorte tous les convertis : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Ephésiens 4:24). Lorsque Jésus parla avec Nicodème, Il insista sur le fait que personne ne peut voir le Royaume s’il ne naît de nouveau (Jean 3:3). Le terme grec utilisé par Jésus est gennethe anothen, qui veut littéralement dire « naître d’en haut ». L’apôtre Pierre a utilisé le mot anagennao, un mot très différent mettant l’emphase sur une véritable seconde naissance : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Un corps glorifié comme celui de Jésus lors de Sa résurrection.

Jésus a déclaré ceci, dans Jean 5:24-25 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront ». Donc, le converti à Christ devient une nouvelle créature en qui s’accomplit une transformation surnaturelle qui changera un jour de la mort en vie éternelle chez ce converti. Cette transformation ne produit pas un nouveau corps maintenant, mais contient un dépôt du Saint-Esprit capable d’accomplir ce miracle. « Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes [dépôt] de son Esprit » (2 Corinthiens 5:4-5).

Paul nous dit ce qui suit, dans Romains 8:10-11 : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous ». Nous ne pourrions jamais entrer dans le Royaume avec notre corps physique. Paul nous le confirme en disant : « Or, je dis ceci, frères ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15:50).

Alors, comment pourrons-nous y parvenir ? C’est encore Paul qui nous donne la solution, dans les versets 51 à 53 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité ». Mais cet événement est pour le futur. Qu’en est-il du présent ? Nous sommes déjà fortifiés par le Saint-Esprit, ainsi que par les instructions de notre Sauveur : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

En conséquence, aujourd’hui, dans cette vie : « nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:37). « Car ceux que Dieu a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous sommes présentement le temple du Saint-Esprit : « Qu’il a déployé en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Ephésiens 1:20). Alors, réjouissons-nous : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu » (2 Pierre 1:3). Oui, Dieu nous a déjà équipés avec toutes les ressources surnaturelles pour vaincre tout ce qui a trait aux choses à éviter dans notre cheminement divin vers l’immortalité.

Le but du chrétien est de faire la volonté de Dieu afin de hâter l’avènement de Jésus et d’être toujours avec Lui. Alors, que pouvons-nous faire pour hâter ce moment ? Malgré que les Écritures nous donnent plusieurs signes de Son retour, elles ne nous fixent aucune date. Jésus Lui-même nous a dit, dans Marc 13:32 : « Pour ce qui est de ce jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges qui sont dans le ciel, ni le Fils ; mais seulement le Père ». Dans Son état physique, Jésus non plus ne le savait pas. Par contre, Ses disciples Lui ont demandé de déterminer le moment de Son retour juste avant Son ascension au ciel. Au moment de les quitter Jésus leur dit : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Et après qu’Il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils Le regardaient, et une nuée Le déroba à leurs yeux.

Cela était pour eux un commandement, mais également une prophétie que le témoignage devait atteindre jusqu’aux extrémités de la terre. Donc, pour hâter Son retour : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera, » leur dit Jésus, dans Matthieu 24:14. En conséquence, peu importe la façon, chaque tribu de la terre devra recevoir la bonne nouvelle de Son avènement. Ceci ne voulait pas insinuer que chaque individu se repentirait et se convertirait à Christ lors de la réception de cet Évangile du Royaume, mais aucun ne pourra dire qu’il ne l’a pas reçu. Ce travail s’est poursuivi par les disciples de Jésus depuis vingt siècles et se poursuivra encore jusqu’au moment où tous les habitants de la terre auront au moins entendu l’Évangile de Jésus. Quand cet événement surviendra, c’est alors que la fin promise par Jésus arrivera aussi.

Pour ceux qui croient que rien ne change parce que Jésus tarde toujours à venir, sachez que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Pierre continue en déclarant : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Les pasteurs qui se permettent de tordre la Parole de Dieu pour leur propre gain auront résolument des comptes à rendre à Jésus un jour. Pourtant, cette instruction de Jacques 3:1 s’adresse à eux lorsque Jacques nous dit : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère ». La Parole de Dieu est passée au creuset et Elle est précise. Toute déviation pour fins personnelles leur occasionnera des conséquences selon leurs œuvres. Bon nombre de « spécialistes en prophéties » ― et qui se drapent pompeusement du titre « d’eschatologistes » ― ont fixé des dates pour leurs brebis et se sont enrichis dans le processus, mais tous se sont trompés jusqu’ici. Aucun homme ne possède cette connaissance.

Seul le Père sait quand le dernier individu sera touché par l’Évangile, mais nous pouvons hâter ce bienheureux moment en évangélisant, chacun selon le don reçu du Saint-Esprit, pour transmettre ce merveilleux message dans tous les endroits destinés de la terre. Notre fonction est de servir d’intermédiaires pour Dieu dans notre entourage dans l’évangélisation du monde. Ce principe divin vient de loin lorsque Dieu a dit ceci à Moïse, dans Exode 28:1 : « Fais aussi approcher de toi, d’entre les enfants d’Israël, Aaron ton frère, avec ses fils, pour exercer devant moi la sacrificature : Aaron, Nadab et Abihu, Éléazar et Ithamar, fils d’Aaron ». Dieu venait d’accorder à ces hommes de servir d’intermédiaires entre Dieu et les hommes.

Ces prêtres n’avaient pas reçu l’autorité de pardonner les péchés, car le véritable pardon ne vient que de Dieu. Par contre, ils ont reçu l’autorité de veiller sur le processus sacrificiel qui couvrait le péché par le sang des animaux. Seul le grand prêtre avait l’autorité d’offrir une expiation pour le peuple une fois par année. Dans Lévitique 16:33-34, nous lisons : « Et il fera l’expiation pour le saint sanctuaire, il fera l’expiation pour le tabernacle d’assignation, et pour l’autel ; il fera l’expiation pour les sacrificateurs, et pour tout le peuple de l’assemblée. Ceci sera donc pour vous une ordonnance perpétuelle, afin qu’une fois l’an il soit fait, pour les enfants d’Israël, l’expiation à cause de tous leurs péchés. Et l’on fit comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse ».

La Bible nous indique, dans Hébreux 9:22 que : « Selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon ». Par contre, dans Hébreux 10:4-7, nous lisons aussi : « Car il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés. C’est pourquoi, Christ entrant dans le monde, dit : Tu n’as point voulu de sacrifice ni d’offrande, mais tu m’as formé un corps. Tu n’as point pris plaisir aux holocaustes, ni aux sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre ». Le véritable pardon est fondé sur la repentance, en reconnaissant que Jésus est venu pour mourir à la place de tous les humains en versant Son précieux sang comme rançon de tous nos péchés.

Le geste de Jésus fut d’accomplir la loi afin d’éliminer le système sacrificiel des animaux en se donnant Lui-même en sacrifice final. Donc : « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:10). Paul termine en nous disant : « Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché » (Hébreux 10:18). Jésus, par Son sacrifice, saisit ainsi la fonction de Grand Sacrificateur dans l’administration du sacrifice final, formant ainsi des prêtres de tous Ses disciples. Tout comme les prêtres de l’Ancien Testament, Paul nous confirme : « Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus » (Hébreux 10:19).

Nous n’avons plus à passer par des intermédiaires humains pour aller vers Dieu, car nous sommes devenus des sacrificateurs fidèles avec un Grand Sacrificateur qui nous a rendu possible notre accès direct au Père par Ses accomplissements. Tout comme Dieu a accordé une certaine autorité aux prêtres de l’Ancien Testament, Jésus nous a accordé cette même autorité. Il nous faut donc suivre le sentier des justes dans notre cheminement vers le merveilleux Royaume, car : « Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection » (Proverbes 4:18). Cette formidable promesse fut donnée dans le contexte d’un avertissement à ceux qui décideraient d’emprunter la voie large souvent choisie par ceux qui rejettent Dieu. Proverbes 4:14-15 nous dit : « N’entre point dans le sentier des méchants, et ne pose pas ton pied dans le chemin des pervers. Détourne-t’en, ne passe point par là ; écarte-toi, et passe outre ». Et, au verset 19, nous lisons : « La voie des méchants est comme l’obscurité ; ils ne voient point ce qui les fera tomber ».

Par contre, il existe un sentier des justes qui les mènera vers un jour parfait où : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5). Mais quelle est cette lumière qui éclaire ce sentier ? Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 119:105 : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier ». Dans Psaume 27:1, David déclare : « L’Éternel est ma lumière et ma délivrance ; de qui aurais-je peur ? L’Éternel est le rempart de ma vie ; de qui aurais-je de la crainte ? » Et, au verset 11, il ajoute : « Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis ».

C’est une expérience effroyable que de conduire sur un chemin noir ou de marcher sur un sentier non éclairé lors d’un retour au foyer. Néanmoins, c’est en plein le péril vers lequel les gens se dirigent sans le Christ. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Dès le péché de nos premiers parents, le monde avait décidé de cheminer dans les ténèbres tout en croyant trouver la lumière en tâtonnant dans l’obscurité. Pourtant, en parlant au peuple, Jésus dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Plus nous cheminons dans la lumière selon Sa parole, plus celle-ci devient vivante dans notre vie. « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la vie » (Proverbes 6:23).

Rappelons-nous toujours de cette vérité : « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est Celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7). Voilà pourquoi l’apôtre Jean a exprimé ceci : « Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 1:4).

La locution « marche devant moi » est citée six fois par Dieu dans l’Ancien Testament et cette exhortation définit le standard de sanctification établi par Dieu pour Ses futurs enfants immortels, afin qu’ils ne bronchent pas. Alors Pierre nous cite ce standard en disant : « En effet il est écrit : Soyez saints, car Je suis saint » (1 Pierre 1:16). L’apôtre Pierre citait Lévitique 11:44 où Dieu dit à Israël : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint ». Notez que Dieu ne leur dit pas « vous êtes saints » mais plutôt visez vers la sainteté et vous serez saints (futur). Cette exhortation fut donnée à un peuple qui n’avait pas encore reçu le Saint-Esprit. À Ses disciples par contre, qui devaient recevoir le Saint-Esprit le Jour de la Pentecôte, Jésus à élevé ce standard à « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Visez vers cette perfection de Dieu.

Le grand prêtre Héli fut confronté par le prophète Samuel parce qu’Héli ne marchait plus selon l’instruction de Dieu. Le prophète lui dit alors : « C’est pourquoi, l’Éternel, le Dieu d’Israël, dit : J’avais dit que ta maison et la maison de ton père marcheraient devant moi à jamais ; mais maintenant, l’Éternel dit : Loin de moi cette pensée ! car j’honorerai ceux qui m’honorent, mais ceux qui me méprisent seront méprisés » (1 Samuel 2:30). Dieu désire ardemment que ceux qui Lui appartiennent voient la sainteté comme une forme de vie à adopter. Le roi David a reçu cette belle promesse de Dieu, dans 1 Rois 2:4 : « Si tes fils prennent garde à leur voie, pour marcher devant moi dans la vérité, de tout leur cœur et de toute leur âme, alors ta descendance ne sera jamais retranchée du trône d’Israël ». Notez que Dieu a mis une condition à cette promesse en disant : « Si tes fils prennent garde à leur voie ».

Ceci est une exhortation directe que si nous marchons dans la vérité, cela devra se refléter dans notre style de vie et ne pas être seulement qu’une façade. Salomon a donné cette belle instruction à son fils, dans Proverbes 4:23-27 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal ». Le chrétien ne peut pas jouer double vie, une devant ses amis et l’autre dans l’intimité. La franchise doit toujours demeurer l’atout principal par lequel on reconnaît un véritable converti.

L’apôtre Jean fut inspiré d’écrire ceci, dans 1 Jean 1:6 : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité ». Une simple façade chrétienne n’est pas une preuve de conversion. Le véritable converti ne craint pas d’avouer qu’il est faible et susceptible de pécher, et surtout d’avoir le courage de demander pardon à celui ou celle qu’il a offensé. Alors, Jean nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Jean lui-même nous souligne le contraste dans le comportement de deux hommes se disant convertis. D’une part, il nous dit, dans 3 Jean 1:9-10 : « J’ai écrit à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je viens, je lui rappellerai les œuvres qu’il fait, en tenant des discours malins contre nous, et que, ne se contentant pas de cela, il ne reçoit pas lui-même les frères, mais empêche ceux qui veulent le faire, et les chasse de l’Église ». Sûrement pas un comportement inspiré du Saint-Esprit, et Jean ne se gênait pas de l’écrire pour l’instruction à toute l’Église. Par contre, voici ce que Jean déclare au sujet de l’autre homme, au verset 12 : « Tous et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous le lui rendons, et vous savez que notre témoignage est véritable ». Moise également nous résume distinctement ce beau concept d’agir en chrétien, dans Deutéronome 30:16 : « Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder ». Ce commandement se résume à nous aimer les uns les autres afin de posséder un jour cette terre sous le règne de Jésus.

Dieu nous décrit pareillement et en toute simplicité comment Il a créé la terre et l’univers d’une façon instantanée. « Ma main aussi a fondé la terre, et ma droite a étendu les cieux ; je les appelle, et les voici tous ensemble » (Ésaïe 48:13). Mais le cheminement de Ses enfants ne fut pas instantané. Il est fondé sur un processus continuel d’instruction et de répétition tout au long de notre vie afin que le message y prenne racine pour l’éternité. Ce verset nous donne cependant une confirmation que Dieu a créé l’univers d’une manière instantanée et non par un processus d’évolution étendu sur des millions d’années, comme le prêchent beaucoup « d’érudits », de nos jours. La création fut un événement miraculeux où Dieu, d’un simple geste, a dit : « Que l’univers soit, avec la terre et toutes les galaxies, et les voici tous apparus ensemble. »

Nous voyons la même affirmation dans Genèse 1:1 où Moïse, instruit par Dieu, nous déclare en toute aisance : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre ». Moïse ne dit pas que « dès le commencement, Dieu est continuellement en train de façonner les cieux et la terre, » comme les évolutionnistes athées tentent de nous convaincre concernant les origines de l’univers. La création de toute chose par Dieu est un événement passé entièrement complété. Le roi David fut inspiré d’écrire que : « Les cieux ont été faits par la parole de l’Éternel, et toute leur armée par le souffle de sa bouche » (Psaume 33:6). Et, au verset 9, il ajoute : « Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît ». Et pour ceux qui prétendent que cette création est temporaire et cessera un jour, David leur dit : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point ».

Ces passages nous indiquent clairement que tout fut créé ensemble. Dieu n’a pas créé les cieux depuis 15 milliards d’années, pour y ajouter la terre depuis 5 milliards d’années, selon certains « spécialistes » ! Il est quand même important de comprendre qu’à cause de certains événements, que l’on n’élaborera pas ici : « La terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Alors, en six jours de vingt-quatre heures, Dieu a refait ce que Satan avait tenté de détruire. « Car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié ». La tactique utilisée par les évolutionnistes visant à étaler la création sur des milliards d’années est simplement leur façon sournoise de se débarrasser de Dieu en l’envoyant aussi loin que possible dans l’histoire. Le véritable disciple de Christ ne devrait jamais faire de compromis avec un tel système fondé sur la « vérité » des hommes.

Le plan de Dieu fut de créer l’univers dans le but spécifique de le partager avec Ses enfants durant l’éternité. À ceux qui auront accepté Son invitation à faire Sa volonté : « Le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde ». Jésus avait fait cette belle promesse à Ses disciples avant de mourir : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2-3). Jésus parlait évidemment de la Jérusalem céleste dans laquelle tous les enfants de Dieu auront leur poste déterminé pour l’éternité dans un bonheur parfait avec Jésus.

Depuis Son ascension au ciel, Jésus continue soigneusement de nous préparer ces postes. Un jour, quand tout sera aménagé, la Jérusalem céleste descendra du ciel pour être l’habitation de Dieu avec Ses enfants. L’apôtre Jean a eu le privilège extraordinaire de voir cela dans une vision qu’il nous a décrite ainsi : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:2-3).

Ce sera une cité magnifique constituée de plusieurs palais et Jean nous en donne la description dans l’Apocalypse. « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Nous sommes entièrement d’accord avec Paul quand il nous dit : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:18-19). En effet, le monde entier sera agréablement surpris lorsque Dieu lui présentera les bijoux qu’Il leur a préparés pour diriger Son Royaume.

Paul avait toujours cette vision devant les yeux quand il exhorta le jeune Timothée ainsi : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). Les Écritures utilisent ce terme de combativité pour décrire notre progression vers le salut, car, pour y parvenir, le chrétien se voit souvent dans des situations de luttes et de combats. Notre Commandant en chef a toujours conduit Ses troupes dans la bataille. « Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12:1-2).

En tant que combattants, Paul nous explique l’importance de notre armure de soldat. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:13-17). Le guerrier de Dieu est complètement engagé : « Priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18), Car le décrochement est impensable.

Le but de notre combat nous encourage à dévoiler au monde le royaume des ténèbres, en le remplaçant par la lumière de la vérité. Chaque chrétien se doit de combattre avec force pour exalter son Chef par la prédication de Sa Parole. « C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). Puisqu’au vainqueur revient la gloire. Dans Apocalypse 3:21, nous lisons : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur Mon trône, comme Moi j’ai vaincu et suis assis avec Mon Père sur Son trône ».

Les vainqueurs ne seront plus de simples soldats, mais des rois ayant lavé leurs robes et les ayant blanchies dans le précieux sang de l’Agneau. « C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et ils le servent jour et nuit dans son temple ; et celui qui est assis sur le trône, étendra sur eux son pavillon » (Apocalypse 7:15). Notre casque de combattant sera remplacé par une couronne incorruptible. Paul la décrit parfaitement en déclarant : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Paul avait déterminé de sacrifier sa vie au service de Jésus.

Un sacrifice est une chose de grande valeur pour Dieu. Mais les sacrifices que Dieu désire ne sont plus ceux des animaux sur l’autel, les prémices des récoltes ou des dons d’argent. « Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé ; ô Dieu, tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (Psaume 51:19). « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable » (Romans 12:1). Voilà le sacrifice qui plait à Dieu. Comment pourrions-nous rendre gloire à Dieu, tout en considérant notre geste en tant que sacrifice ? Simplement par le fruit que nos lèvres produisent, lorsque nous ensemençons Sa Parole à d’autres, car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Alors : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

On entend souvent dire que seules les taxes et la mort sont certaines. C’est faux ! Il n’y a qu’une chose qui soit certaine, nous dit Paul : « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même » (Romains 14:12). Même les athées, ceux qui ridiculisent la Parole de Dieu, ceux qui transgressent impunément Ses commandements et qui adorent de faux dieux, chacun devra un jour rencontrer son Créateur. Alors, le seul conseil que je puisse leur offrir, c’est : Préparez-vous à rencontrer Dieu ! Si quelqu’un vous dit : « Quel Dieu ? » La réponse est « le vrai Dieu, le Créateur ! » Pas les faux dieux que les hommes se sont créés tout au long des siècles, pas les systèmes naturels de l’évolution, mais le véritable Créateur de toutes choses. « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13). Le mot « obscurité » utilisé ici est décrit ainsi par Job : « Terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » (Job 10:12).

Dans le jugement futur : « Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et [aussi] toutes les nations qui oublient Dieu » (Psaume 9:18). Ce message doit être proclamé à toutes les nations. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Le jugement est certain, car : « ..il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement » (Hébreux 9:27). La seule solution pour l’humanité est de se tourner vers Dieu. Les rebelles sont destinés à la destruction totale. Je suis entièrement d’accord avec Paul au sujet des rebelles, que : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31).

L’unique façon de se préparer adéquatement à paraître en présence de Dieu, c’est par une réconciliation au travers de Jésus, notre Seigneur. Dans Jean 14:6, Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi ». Mais Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Donc : « C’est à cause de cela que je vous ai dit, que personne ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par mon Père », a déclaré Jésus, dans Jean 6:65. Le processus du salut vient de Dieu et non des hommes !

Un phénomène intéressant nous est dévoilé dans plusieurs épîtres de Paul. L’apôtre nommait plusieurs individus faisant partie des congrégations à qui il écrivait. Dans Romains 16:14-15, nous lisons : « Saluez Asyncrite, Phlégon, Hermas, Patrobas, Hermès, et les frères qui sont avec eux. Saluez Philologue et Julie, Néréa et sa sœur, et Olympe, et tous les Saints qui sont avec eux ». Nous ne savons rien de la plupart de ces gens, sauf que leurs noms sont mentionnés. Dans la deuxième épître à Timothée, après avoir écrit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17), Paul nomme seize personnes à la fin de son épître. Et dans le dernier chapitre aux Romains, Paul nous donne trente-cinq noms.

Pourquoi le Saint-Esprit a-t-Il inspiré Paul à faire cela ? C’étaient pourtant des gens bien ordinaires, comme vous et moi, connus seulement dans les réunions locales et, malgré cela, leurs noms sont inscrits pour la postérité dans la Bible, comme un beau témoignage et ce, depuis près de 2 000 ans. Ils sont là pour être utilisés comme référence par tous les chrétiens depuis le premier siècle. Tout semble nous indiquer qu’ils sont inscrits de cette façon afin de nous illustrer clairement que Dieu est parfaitement au courant de tous Ses futurs élus. Nous savons que nos noms sont également consignés dans le Livre de Vie de l’Agneau pour l’éternité, si du moins nous persévérons fidèlement dans la foi jusqu’à la fin de notre vie.

Le prophète Malachie nous donne une petite indication sur la manière que Dieu S’implique Lui-même dans la vie des Siens quand il déclare : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare ; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert » (Malachie 3:16-17). Cela nous indique clairement de quelle façon Dieu nous confirme Sa protection personnelle quand celle-ci est vraiment indispensable.

Dieu S’est depuis toujours engagé à protéger les Siens, tout comme un bon père protégerait son fils qui lui est fidèle. C’est ainsi que Dieu prouvera au monde entier qui sont Ses Élus, car : « …vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (v. 18). Alors, Dieu nous donne un échantillon, par la plume de Paul, de certains noms de ceux qui ont déjà persévéré jusqu’à la fin, afin de nous encourager à faire pareillement. Nous avons alors des noms de chrétiens qui nous ont précédé et que nous aurons sûrement le privilège de rencontrer un jour si nous demeurons fidèles à Dieu comme eux. Paul ajoute ceci pour notre exhortation : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:6-8).

Les incrédules peuvent ridiculiser les chrétiens pour leur foi, leur espérance et leur persévérance dans les moments difficiles, mais la pure vérité est : « qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Pourquoi serions-nous impressionnés par les projets et les philosophies du monde présent quand nous savons que : « la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses » (1 Corinthiens 3:19). Et, dans 1 Corinthiens 2:6-7, Paul ajoute : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire ». Une sagesse hors de la portée des intellectuels de ce monde, pour le moment.

Nous avons subséquemment tout intérêt à suivre l’instruction de Jésus qui nous dit, dans Matthieu 6:20-21 : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur ». Nous devons également fuir : « les vaines discussions des gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Séparez-vous de ces gens-là », nous dit Paul (1 Timothée 6:5). Rappelons-nous toujours que Christ : « s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père » (Galates 1:4), et non pour devenir confortables dans ce monde. « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

En tant que serviteurs de Jésus, Dieu ne nous a pas promis une vie facile et sans épreuves, mais plutôt la richesse de Sa grâce : « Selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:11-12). Gardez vos yeux fixés sur le fait que : « vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9). Nous ne réalisons pas combien nous sommes précieux aux yeux de Dieu. L’apôtre Pierre nous confirme que : « Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre [Jésus] que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement [pour eux] et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:7).

N’ayez aucune crainte des épreuves que vous endurez pour votre foi car :  « l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9). À ceux qui sont mariés, Pierre ajoute : « Maris, de même, conduisez-vous avec sagesse envers vos femmes, comme envers un être plus faible, en lui rendant honneur, puisqu’elles hériteront avec vous de la grâce de la vie ; afin que vos prières ne soient point entravées » (1 Pierre 3:7). Nos femmes ne sont pas nos servantes, mais plutôt nos aides pour cheminer main dans la main vers le Royaume.

Nous sommes des pierres précieuses aux yeux de Dieu tout comme Jésus, notre Sauveur, de qui le Père a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:17). Oui, Jésus est très précieux à cause de Sa pureté, Son amour et Son désir continuel de faire la volonté de Son Père comme jamais nous ne pourrions le faire. Notre foi doit être bien ancrée sur Jésus. Et si nous mettons notre certitude en Christ, Sa grande valeur précieuse est transférée sur nous. Alors, quand le Père jette Son regard sur un véritable converti, Il voit un futur héritier de Son Royaume. Jésus Lui-même nous dit, dans Matthieu 5:5 : « Heureux les débonnaires ; car ils hériteront de la terre », là où Son Royaume sera établi.

Notez cette imploration de douceur et d’humilité indispensable chez ceux qui hériteront la terre. Ceux qui mènent le monde sont loin de posséder ces qualificatifs. Au contraire, ces gens sont plutôt les forts, les agressifs dans l’industrie, les géants dans les affaires et l’économie qui mènent ce monde. Pourtant, Jésus a cité Ses propres paroles données à David dans Psaume 37:11 : « Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante ». C’est agréablement fabuleux de trouver quatre autres belles promesses dans ce Psaume décrivant ceux qui doivent hériter la terre. Les voici. Verset 9 : « ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre ». Verset 22 : « Car ceux que Dieu bénit hériteront la terre ». Verset, 34 : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ». Et le verset 29 : « Les justes posséderont la terre, et y demeureront à perpétuité ». Alors, croyez-vous toujours que les Saints vont au ciel après leur mort ?

Il est tout à fait naturel que Jésus soit le premier héritier de toutes choses. David nous déclare ceci, dans Psaume 2:7-8 : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre ». Mais Paul nous ajoute ceci, dans Romains 8:17 : « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui ». Alors, comment cette qualité d’humilité peut-elle équiper les convertis afin qu’ils en viennent à être exaltés autant ? Dans la Bible, il ne faut pas confondre humilité avec faiblesse, ni doux avec mou, car ces deux vertus ne sont pas des traits naturels de la chair.

Ces traits doivent être développés puisqu’ils nous viennent du Saint-Esprit. Car : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). La douceur, tout comme les autres attributs de l’Esprit, reflète le véritable caractère de Jésus qui nous a dit : « Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:29-30). Paul s’appropriait une partie du caractère de Christ quand il nous déclare, dans 2 Corinthiens 10:1 : « Au reste, moi Paul, je vous prie, par la douceur et la bonté de Christ, moi qui suis humble en votre présence, mais qui suis plein de hardiesse envers vous, quand je suis absent ».

Ce message est directement relié à la parabole de Jésus, dans Matthieu 13:45-46, où Jésus nous dit que : « Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles, et qui, ayant trouvé une perle de grand prix, s’en est allé et a vendu tout ce qu’il avait, et l’a achetée ». Christ est venu à la recherche d’Élus pour former une Église dans laquelle l’Esprit les préparerait pour devenir des enfants de Dieu. Ayant trouvé les prémices de cette Église, Jésus S’est sacrifié en versant Son précieux sang pour elle. Il S’est dépouillé temporairement de Sa toute Puissance pour payer la rançon de nos péchés. Le processus étant en marche, Jésus continue de former Ses élus jusqu’au moment où Il reviendra pour établir Son Gouvernement en permanence, où Ses Élus dirigeront les nations pour parachever tout le reste de la famille de Dieu.

Beaucoup ont été appelés, mais peu ont réellement répondu à l’appel. Peu importe, un jour ceux-là comprendront par l’enseignement qu’ils recevront des Élus et feront ainsi partie de la grande récolte. Mais à ceux qui ont décidé de tout miser sur l’appel du Seigneur, David nous dit simplement : « Attends-toi à l’Éternel, et observe sa voie ; il t’élèvera pour posséder la terre ; les méchants seront retranchés à tes yeux » (Psaume 37:34). C’est ce que je souhaite de tout cœur à ceux qui décideront de se joindre aux gens que Dieu a déjà appelés, pour diriger dans le Royaume de Dieu que Jésus viendra établir bientôt ici-bas lors de Son retour imminent.




D.191 – Ce que les Religions vous Cachent

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Par : Joseph Sakala

Seriez-vous étonné d’apprendre que Dieu nous a révélé une connaissance extraordinaire que les religions nous ont dissimulée ? Mais comment s’y sont-elles prises ? En supprimant tout simplement le vrai message que Jésus nous avait apporté concernant l’incroyable destin que Dieu a réservé aux êtres humains. Préparez-vous donc à découvrir ce qui a été caché aux hommes, et ce dès le premier siècle de notre ère. Réalisez-vous que Jésus Lui-même fut mis à mort parce qu’Il nous avait révélé cette connaissance magnifique ? Et même Ses apôtres, à l’exception de Jean, ont fort possiblement tous été martyrisés pour avoir proclamé cette Bonne Nouvelle.

Pourtant, si l’humanité avait été réceptive à ce message divin, cela lui aurait épargné la majorité de ses ennuis, de ses souffrances et de ses maux. Lorsqu’on arrive à comprendre la plénitude du message que Jésus nous a enseigné, on découvre soudainement l’incroyable potentialité des humains. Elle est si grandiose qu’à prime abord, elle semble vraiment incroyable. Car l’Évangile de Jésus nous révèle le fondement de la connaissance spirituelle au sujet du Plan de Dieu pour les êtres humains. Il nous enseigne ce que sont l’homme et la femme, ainsi que le dessein pour lequel nous avons été mis sur cette terre. La Bonne Nouvelle nous indique où nous allons et quelle est la voie qui nous amènera un jour vers une paix mondiale, vers le bonheur et vers la prospérité universelle.

L’Évangile que Christ est venu nous apporter nous montre la magnifique potentialité dont bénéficie chaque humain et comment l’atteindre. Les réponses à ces questions constituent la compréhension la plus fantastique que l’humanité puisse recevoir. Malheureusement, cette révélation a été rejetée, dédaignée et, finalement, supprimée. Pourtant, l’Évangile de Christ nous dévoile ce que la science fut impuissante à découvrir. Son message contient des révélations que la majorité des religions d’aujourd’hui n’enseignent pas et dont les établissements d’enseignement supérieur ne savent à peu près rien non plus.

Jésus nous a révélé la vérité la plus prodigieuse qu’un esprit humain puisse concevoir en matière de connaissance. L’Évangile démasque aussi ce qui fait réellement défaut dans ce qu’on nous enseigne de façon traditionnelle et qui, pourtant, nous est absolument essentiel. Il s’agit de la Bonne Nouvelle que notre Créateur a bien voulu révéler à Sa création. Nous pouvons alors nous demander pourquoi les hommes ont décidé de rejeter cette connaissance jusqu’à haïr et même mettre à mort le Messager qui est venu nous l’apporter. Oui, pourquoi ? La réponse va sûrement vous surprendre. C’est que tous les êtres humains ont été séduits ! Le but de cette article est de vous exposer comment tous ont été séduits, mais surtout de mettre en évidence ce qui était au début ― et demeure toujours ― une excellente Bonne Nouvelle pour l’humanité entière.

Néanmoins, ne perdons pas de vue que cette Bonne Nouvelle divine a été supprimée volontairement et n’a pas été proclamée au monde entier depuis des siècles. Aujourd’hui, la majeure partie de l’humanité n’entend pas proclamer le véritable Évangile. Ces centaines de millions de personnes au cœur honnête sont tellement obnubilées par toutes sortes de fausses religions et d’évangiles de contrefaçon qu’ils sont littéralement « drogués », spirituellement parlant, et plongées dans la confusion la plus totale. Comment peut-on prêcher autant de « vérités » différentes au nom de Jésus et censément tirées de la même Bible ? Préparez-vous donc à apprendre que, pour le monde en général, la VÉRITÉ est devenue plus difficile à croire que le mensonge et abondamment plus étrange que la fiction.

D’abord, chez certains « érudits bibliques », il est passé de mode de parler de l’existence du diable. Pourtant, la Bible nous révèle, non seulement que Satan existe, mais qu’il est aussi « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Satan est donc identifié, dans la Parole de Dieu, comme étant le séducteur principal qui a trompé le monde entier. Mais comment a-t-il pu accomplir un tel tour de force ? Pour obtenir la réponse, il nous faut retourner au moment de la création d’Adam et Ève. Satan a commencé par corrompre l’esprit d’Ève. Par la suite, elle et son mari se rendirent coupables du tout premier péché commis par l’humanité.

Lors de la naissance de Jésus à Bethléem, Satan régnait déjà en maître sur la terre en tant que « le dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4:4). Nous découvrons aussi, dans Éphésiens 2:2, qu’il est également « le prince de la puissance de l’air. » En utilisant les ondes pour influencer ceux qui sont réceptifs à sa séduction, Satan exerce, jusqu’à ce jour, sa domination sur l’humanité entière. L’Évangile que Jésus est venu nous proclamer incluait l’abolition totale du pouvoir actuel que le diable dresse sur le monde. Mais l’Évangile nous annonce aussi qu’au retour de Christ, c’est le Royaume de Dieu qui viendra remplacer la domination que Satan étend présentement sur tous les royaumes du monde. Cette extraordinaire nouvelle nous a été prophétisée dans Daniel 7:13-14 où Daniel nous dit : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et Son règne ne sera point détruit »

Au long des siècles, Satan a fait tout en son pouvoir pour étouffer la propagation de ce merveilleux message. Il tenta d’anéantir Christ peu de temps après Sa naissance, alors qu’il inspira un de ses pantins à tuer tous les enfants âgés de deux ans et moins. Le diable croyait empêcher Jésus d’atteindre l’âge requis pour annoncer cet Évangile du Royaume. En effet, Satan influença Hérode, le chef que l’Empire romain avait placé sur le territoire d’Israël, pour commettre ce crime crapuleux. Sur ordre royal, tous les enfants de deux ans et moins qui vivaient à Bethléem et aux alentours furent mis à mort. Mais Dieu envoya Son ange pour dire à Joseph et Marie de s’enfuir en Égypte avec Jésus et d’y demeurer jusqu’à la mort d’Hérode.

Lorsque Jésus eût environ trente ans, Satan chercha encore une fois à détruire Sa mission en essayant de lui faire commettre, ne serait-ce qu’un seul péché. Mais cette tentative de terrasser Jésus démontra que le Christ est devenu la preuve vivante qu’Il était, non seulement capable de détrôner Satan, mais aussi de prouver Sa dignité en tant que Souverain de toutes les nations de la terre. Dans cette formidable épreuve, notre Sauveur Se qualifia en vue de rétablir un jour le Gouvernement divin ici-bas, en y instaurant le Royaume de Dieu sur lequel Il régnera avec Ses Élus. À l’époque de Son premier avènement, Sa mission n’était pas de prendre possession de Son Royaume, mais plutôt de proclamer Son message afin de préparer Ses Élus pour l’établissement ultérieur de Son Gouvernement. Tout cela alors que Satan était encore la puissance invisible qui dominait le monde.

Bien qu’un grand nombre de Juifs auxquels Jésus prêchait semblaient croire en Lui en tant que Messie promis dans les Écritures, ils demeurèrent néanmoins séduits en refusant de croire Son message. Ils préféraient persister dans les vieilles traditions établies depuis des siècles. Et les grands responsables de cette situation étaient justement les pharisiens, séduits par Satan, et qui instruisaient le peuple. C’est d’ailleurs à ces chefs que Jésus S’en est pris ouvertement parce qu’ils accusaient Ses disciples de ne pas se laver les mains lorsqu’ils prenaient leurs repas. Mais Jésus leur dit : « Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu par votre tradition ? Car Dieu a donné ce commandement : Honore ton père et ta mère ; et : Que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort. Mais vous, vous dites : Celui qui aura dit à son père ou à sa mère : Ce dont je pourrais t’assister est un don consacré à Dieu, n’est pas tenu d’honorer son père ou sa mère » (Matthieu 15:3-5).

Le lavage des mains avait beaucoup plus de portée pour eux que d’aider leurs parents dans la disette. La majorité des religions qui prônent la dîme aujourd’hui font précisément cela avec leurs brebis, en leur faisant croire que la dîme passe bien avant l’assistance aux parents ou nourrir sa famille. Sous l’Ancienne Alliance, la dîme était un don consacré à Dieu, et payée aux Lévites. Jésus est venu nous apporter une Nouvelle Alliance et, si le salut passait par la dîme, comme le prêchent certains pasteurs, Jésus a donc raté une très belle occasion de le souligner ici. D’ailleurs Jésus n’a jamais inclus la dîme comme faisant partie de Son enseignement. Notez néanmoins comment, dans Sa façon de S’exprimer, Jésus insistait beaucoup plus sur le respect des parents et l’assistance aux nécessiteux que sur le fait de payer la dîme.

Quand Christ a envoyé Ses disciples prêcher l’Évangile, ils ne devaient rien apporter, car ils devaient se contenter de ce que les gens leur donneraient dans les maisons où on les invitait. « Et demeurez dans cette maison, mangeant et buvant de ce qu’on vous donnera ; car l’ouvrier est digne de son salaire. Ne passez point d’une maison à une autre maison » (Luc 10:7). Jésus ne leur a jamais dit de quêter en rémunération de leurs services. Dommage que les pasteurs d’aujourd’hui prêchent beaucoup plus le paiement de la dîme que l’enseignement aux brebis de l’Évangile d’amour que Jésus nous a apporté. Il est évident que le chrétien doit avoir à cœur d’aider ceux qui sont dans le besoin. Par contre : « Que chacun donne selon qu’il l’a résolu en son cœur, non à regret, ni par contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Corinthiens 9:7). La générosité du cœur converti se reflète dans sa sincérité à vouloir donner librement de son argent pour aider. Et cela par conviction personnelle, avec amour et dans la joie, et non dans la crainte d’être puni par Dieu.

C’est justement de cette disposition d’un cœur généreux dont parlait Jésus. Mais les chefs religieux avaient convaincu le peuple que, lorsqu’on réservait une offrande à Dieu, il était alors permis de négliger ses parents et sa famille. L’apôtre Paul a été inspiré d’écrire ceci : « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa maison, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5:8).  C’est en effet cette sorte d’hypocrisie que Jésus a dénoncée ouvertement en disant aux pharisiens : « Et ainsi vous avez anéanti le commandement de Dieu par votre tradition. Hypocrites ! Ésaïe a bien prophétisé à votre sujet, lorsqu’il a dit : Ce peuple s’approche de moi de la bouche et m’honore des lèvres ; mais leur cœur est bien éloigné de moi. Mais ils m’honorent en vain, en enseignant des doctrines qui sont des commandements d’hommes » (Matthieu 15:6-9).

Cette belle tradition, entrelacée de doctrines et de commandements d’hommes se poursuit de plus belle dans toutes les religions où l’argent, sous couvert de dîmes, est demeuré plus important que l’enseignement de la vérité à propos du Royaume. Mais comment Satan a-t-il pu séduire ― et continuer à séduire ― l’humanité ainsi ? Comment l’influence-t-il afin de mieux la dominer ? La réponse vous surprendra sûrement. Dans l’Évangile de Jean, on peut lire : « Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Ils lui répondirent : Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous n’avons jamais été esclaves de personne ; comment donc dis-tu : Vous serez affranchis ? » (Jean 8:30-33). Ils se croyaient déjà libres, étant de la postérité d’Abraham.

Mais Jésus parlait d’une autre sorte de liberté. Il leur dit donc : « Je sais que vous êtes la postérité d’Abraham, mais vous cherchez à me faire mourir, parce que ma parole ne trouve point d’accès en vous » (Jean 8:37). Christ leur dit simplement : « Moi aussi Je suis de la postérité d’Abraham et, au lieu de croire Ma parole, elle ne pénètre même pas dans votre esprit. » Alors, Jésus poursuit : « Je dis ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous aussi, vous faites ce que vous avez vu chez votre père » (Jean 8:38). Aux versets 39-42, « Ils lui répondirent : Notre père est Abraham. Jésus leur dit : Si vous étiez enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai apprise de Dieu ; Abraham n’a point fait cela. Vous faites les œuvres de votre père. Ils lui dirent donc : Nous ne sommes point issus de la fornication ; nous avons un seul Père, c’est Dieu. Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est lui qui m’a envoyé ».

Nous arrivons maintenant à l’argument principal de Jésus où Il veut leur prouver pourquoi ils ne veulent pas L’écouter. « Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:45-47). Et Jésus leur pose à nouveau la question : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:43-44). Leur esprit était tellement imbibé de mensonges que même la vérité enseignée par le Messie, qui leur avait été promis et qu’ils entendaient, ne pouvait plus pénétrer en eux.

Après trois ans et demi de prédication, Jésus fut mis à mort, crucifié. Mais Il fut ressuscité des morts et retourna au ciel d’où Il était venu. Avant de quitter Ses disciples, Il leur a donné des instructions. Actes 1:4-5 : « Et les ayant assemblés, il leur commanda de ne point s’éloigner de Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. C’est que Jean a baptisé d’eau, mais que vous, vous serez baptisés du Saint-Esprit dans peu de jours. » Dans Matthieu 28:18-20, nous lisons : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

Les disciples, devenus aussi apôtres de Christ, se dispersèrent comme il leur fut ordonné afin de proclamer Son message aux nations, baptisant tous ceux qui voulaient accepter cette vérité. C’est ainsi qu’au jour de la Pentecôte, prit officiellement naissance l’Église que Jésus a fondée. Au début, elle commença à croître assez rapidement. Ce même jour, Pierre avait donné un sermon qui avait touché le cœur de plusieurs. Actes 2:37-41 : « Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera. Et il les conjurait par plusieurs autres discours et les exhortait, en disant : Sauvez-vous de cette race perverse. Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. »

Toutefois, Satan suscita un puissant dirigeant religieux qui se mit à répandre une fausse religion : la religion babylonienne à mystères. Cet homme conspira en répandant un autre évangile que celui de Christ. Il eut même la hardiesse de s’approprier le nom de Christ en appelant sa propre religion « christianisme ». Au nord de Jérusalem, en Samarie, vivaient jadis dix des douze tribus de la maison d’Israël. Ces dix tribus furent amenées en captivité en Assyrie, aux environs de 700 av. J.-C., par divers rois, dont Salmanasar. Le territoire fut peuplé par des familles importées de certaines régions de l’Empire babylonien. 2 Rois 17:18 : « Aussi l’Éternel s’irrita fort contre les Israélites, et les rejeta de devant sa face. Il ne demeura de reste que la seule tribu de Juda [à Jérusalem]. » Nous voyons, au v. 21, pourquoi Dieu s’irrita contre eux : « Car Israël fit schisme d’avec la maison de David. Ils établirent roi Jéroboam, fils de Nébat, et Jéroboam détourna Israël de suivre l’Éternel ; et il leur fit commettre un grand péché. »

Non seulement Jéroboam avait-il amené ces dix tribus dans le paganisme, mais il leur a aussi fait DEUX veaux à adorer en place de l’Éternel. 2 Rois 17:16 : « Et, ayant abandonné tous les commandements de l’Éternel leur Dieu, ils se firent des images de fonte, deux veaux ; ils firent des emblèmes d’Ashéra, ils se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils servirent Baal ». Ainsi, l’Éternel les envoya en captivité en Assyrie. « Alors le roi des Assyriens fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d’Avva, de Hamath et de Sépharvaïm, et les établit dans les villes de Samarie, à la place des enfants d’Israël ; ils prirent possession de la Samarie, et habitèrent dans ses villes » (2 Rois 17:24). Donc, les Israélites furent remplacés par un peuple de païens que les Juifs du temps de Jésus méprisaient abondamment, au point de les appeler des « chiens ». Car ces gens avaient aussi apporté avec eux, dans le pays de Samarie, leur religion babylonienne à mystères.

Au huitième chapitre du livre des Actes, nous apprenons quelques faits saillants à propos d’un de leur dirigeant religieux, Simon le magicien, qui vivait à l’époque de Jésus. Peu de temps avant Sa mort, Jésus déclara ceci à Simon, un de Ses disciples : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). La pierre à laquelle Jésus faisait allusion n’était nulle autre que Lui-même, le Rocher de notre salut. Et l’Église prit officiellement naissance au jour de la Pentecôte. Cette Église devait appuyer les apôtres dans leur proclamation de l’Évangile. Vers l’an 33, suite à une croissance initiale assez rapide, une persécution fut lancée contre l’Église de Dieu à Jérusalem. Actes 8:1 : « Or, en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie. »

Regardons maintenant le miracle extraordinaire qui s’est produit chez ceux qui furent dispersés : « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole. Or, Philippe [un des premiers sept diacres] étant descendu dans une ville de la Samarie, y prêcha Christ. Et le peuple était attentif, d’un commun accord, à ce que Philippe disait, en apprenant, et en voyant les miracles qu’il faisait. Car les esprits immondes sortaient, en jetant de grands cris, de beaucoup de gens qui en étaient possédés ; et beaucoup de paralytiques et d’impotents furent guéris. Ce qui causa une grande joie dans cette ville » (Actes 8:4-8). Entre maintenant en scène un certain Simon, bien connu dans cette contrée. « Or, il y avait auparavant, dans la ville, un homme nommé Simon, qui exerçait la magie et étonnait le peuple de la Samarie, se faisant passer pour un grand personnage. Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci est la grande puissance de Dieu. Et ils étaient attachés à lui, parce que depuis longtemps il les étonnait par ses opérations magiques. Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:9-12).

À la vue de toutes ces choses merveilleuses, que fit Simon ? Actes 8:13 « Et Simon lui-même crut aussi, et ayant été baptisé, il ne quittait point Philippe ; et voyant les prodiges et les grands miracles qui se faisaient, il était étonné. » Alors ce magicien croit à ce qu’il voit, au point de se faire baptiser, et il ne quitte plus Philippe. Quelle sincérité et quelle conversion ! Poursuivons toutefois ce récit biblique. Actes 8:14-17 : « Cependant, les apôtres qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean, qui étant descendus, prièrent pour eux, afin qu’ils reçussent le Saint-Esprit. Car il n’était encore descendu sur aucun d’eux ; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Alors les apôtres leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit. »

Quelle fut alors la réaction de Simon, notre magicien « converti » ? Actes 8:18-19 : « Simon voyant que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, leur offrit de l’argent, en disant : Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent le Saint-Esprit. » Il essaya ouvertement d’acheter la puissance du Saint-Esprit afin de pouvoir à son tour la revendre à tous ceux à qui il imposerait les mains. Pierre reconnaît immédiatement cette « simonie ». Actes 8:20-23 : « Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait avec de l’argent. Il n’y a pour toi ni part, ni lot en cette affaire ; car ton cœur n’est pas droit devant Dieu. Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans les liens de l’iniquité ». Nous venons pourtant de voir, que cet homme fut effectivement baptisé, mais Dieu donne Son Esprit en relation avec la conversion du cœur et non selon les apparences extérieures.

Ce Simon était si faux qu’il a même refusé de faire ce que Pierre lui avait dit, c’est-à-dire, de se repentir et de prier Dieu de lui pardonner.  Actes 8:24 : « Mais Simon répondit et dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu’il ne m’arrive rien de ce que vous avez dit. » Il tenta d’acheter son apostolat dans l’Église de Dieu, mais il fut immédiatement repoussé par Pierre qui lui dit : « Il n’y a pour toi aucune part dans ce ministère de Christ ! » Selon la tradition, Simon le magicien se serait approprié le nom de Christ (Messie), en appelant « christianisme » sa religion à mystères babylonienne. De son côté, Satan fit pression sur cet homme et s’en servit comme instrument de persécution contre la véritable Église de Dieu dans le but de l’anéantir. Selon certains érudits bibliques, les activités de Simon seraient à l’origine de la terrible persécution des chrétiens par Néron. Avant même la fin du premier siècle, Simon avait pratiquement réussi à supprimer le message original de Christ en le remplaçant par un évangile pollué.

Vint ensuite ce qu’on appelle le « siècle perdu » de l’histoire de la véritable Église fondée par Jésus. Il y eut une conspiration bien organisée dont le but premier fut de rayer tout ce qui avait trait à l’enseignement original de l’Église par les apôtres. Déjà dans les années 60, Paul, ayant découvert les débuts de cette conspiration, s’est vu obligé de mettre en garde les convertis de Corinthe contre cette infiltration satanique au sein des congrégations chrétiennes. Dans sa deuxième épître, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:3-4). Le mal commençait déjà à se répandre dans l’Église.

Ayant averti les chrétiens de Corinthe contre cet enseignement, Paul ne se gêne pas pour dénoncer les coupables. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière [Lucifer]. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). La séduction fut telle que, une centaine d’années plus tard, l’histoire nous révèle un « christianisme » complètement différent de celui de l’Église que Christ avait fondée. Cette religion, tout en s’appropriant le nom de Christ, remplaça Son message de la part de Dieu par un « évangile » ne concernant que la personne de Christ. On prêche le Messager tout en supprimant l’élément essentiel relatif à Son message.

Évidemment, il n’est pas mal en soi qu’une Église parle de la personne de Christ. Mais Celui-ci étant venu sur terre pour annoncer Son Royaume ― ce qui constitue le nœud de Son Évangile ― il devient incontournable que Christ et Son Évangile soient indissociables. Certaines églises ne prêchent que le Royaume, sans élaborer sur le sacrifice suprême de Christ ; elles ont alors souvent tendance à mal comprendre la Nouvelle Alliance et s’attachent toujours aux lois mosaïques de l’Ancienne. Il est impossible pour un converti de vivre dans les deux Alliances en même temps. Soit qu’il vit dans l’Ancienne, et attend patiemment le premier avènement du Messie, comme les Juifs, ou bien il accepte la Nouvelle et vit selon les enseignements de Christ, qui est venu nous l’apporter. « En effet, si la première alliance avait été sans défaut, il n’y aurait pas eu lieu d’en établir une seconde » (Hébreux 8:7). « Mais maintenant Christ a obtenu un ministère d’autant plus excellent, qu’il est Médiateur d’une alliance plus excellente, et qui a été établie sur de meilleures promesses » (Hébreux 8:6).

D’autres églises, plus nombreuses, ne se concentrent que sur la grâce et le sacrifice de Jésus-Christ, en ne comprenant pas le Plan de Dieu et ce que sera Son Royaume. On prêche une grâce aisément acquise sur une simple déclaration de foi devant plusieurs spectateurs et c’est tout. Une foule de fausses doctrines sont ainsi rattachées aux nombreux concepts qu’elles véhiculent, comme l’achat d’indulgences plénières qui peuvent conduire le plus grand inconverti directement au ciel au moment de son décès. On prêche aussi un salut par les œuvres, empêchant ainsi leurs brebis de saisir la profondeur de la rançon que Christ a dû payer par Sa mort. Cela empêche aussi leurs fidèles d’avoir une idée globale de la raison pour laquelle Dieu a fait l’homme et ce qu’Il lui réserve comme potentiel.

Le chrétien doit cependant faire de bonnes œuvres : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Mais sûrement pas dans le but d’être sauvé : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9). Si nous pouvions nous sauver par nos œuvres, alors à quoi aurait servi la mort de Jésus ? Ainsi, pendant les dix-neuf siècles qui suivirent, le véritable Évangile ne fut plus proclamé au monde entier. Un « autre évangile » finit par trouver créance chez les gens.

Nous voyons donc que tout ceci ne fut pas le résultat d’une fraude récente. Elle prit naissance dès le premier siècle ! Quand Paul a écrit aux Galates, plusieurs voulaient quitter la congrégation qu’il avait établie en se tournant déjà vers cet « évangile » de contrefaçon. Alors, Paul leur déclara : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ » (Galates 1:6-7). Il s’agissait de la religion babylonienne à mystères dont le principal « apôtre » était Simon le magicien « qui exerçait la magie et étonnait le peuple de la Samarie, se faisant passer pour un grand personnage. Tous lui étaient attachés, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; et ils disaient : Celui-ci est la grande puissance de Dieu » (Actes 8:9-10).

Simon le magicien était un de ces Juifs initiés à la kabbale, c’est-à-dire, à la tradition ésotérique juive où la sorcellerie est au centre de la pratique. Par la kabbale, les initiés contactaient les esprits démoniaques qui leur communiquaient toutes sortes d’idées, dont des doctrines contrefaisant le vrai christianisme. C’est ainsi que Simon le magicien semble avoir été à l’origine de la fondation romaine du catholicisme, qui n’est, en fait, qu’un genre de judaïsme babylonien « christianisé ». D’ailleurs la tradition papale de porter la petite « calotte » ronde sur la tête dans ses fonctions officielles se poursuit jusqu’à ce jour, et ressemble drôlement à celle des rabbins qui, selon la tradition juive, font précisément la même chose. Revenons cependant à notre fameux Simon.

Il préconisait une religion d’iniquité et de confusion qui rejetait les lois divines. Dans le livre de l’Apocalypse nous voyons deux Églises identifiées. La première est dépeinte comme la véritable Église de Dieu. Le nombre de ses fidèles est modeste à cause des persécutions et du martyre qu’elle a dû souffrir. L’autre, par contre, est appelée « Mystère : Babylone la grande, la mère des fornicateurs et des abominations de la terre » (Apocalypse 17:5). Il est question ici de la religion babylonienne à mystères, datant du temps de la construction de la tour de Babel, plongée dans l’iniquité, et qui continuera jusqu’à la toute fin d’abolir les lois divines dans son enceinte. Durant le ministère de Paul, les ministres de Simon le magicien travaillaient déjà à semer le trouble dans la congrégation à Corinthe.

Voilà pourquoi Paul a écrit ceci à ces nouveaux chrétiens : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien » (2 Corinthiens 11:2-4). Remarquez qu’au nom de Jésus, ces gens-là proclamaient un autre Jésus, un autre évangile, et suivaient un autre esprit, celui de la rébellion et non de l’obéissance à Dieu.

Cette séduction disséminée dans l’enseignement religieux s’est poursuivie au fil des siècles et, à l’heure actuelle, s’est introduite dans la prédication de plusieurs religions dites « chrétiennes » et ce, comme jamais auparavant. Ces gens usurpent le nom de Christ et appellent indûment « christianisme » une religion à caractère essentiellement babylonien. Non seulement y prêche-t-on un évangile de contrefaçon, mais également un esprit centré sur soi-même, tout en utilisant l’image d’un Jésus entièrement différent de celui dont nous parle la Bible. Le Jésus de la Bible, identifié comme le Fils unique de Dieu, était vraiment… unique ! Il ne fut pas conçu au moyen d’une relation sexuelle entre deux êtres humains, mais fut directement engendré par l’Esprit de Dieu et placé indépendamment dans le sein d’une vierge nommée Marie. Et cette vierge est devenue la servante du Seigneur et non la mère de Dieu.

Voici ce que Marie elle-même a déclaré à l’ange Gabriel quand il lui a annoncé cette merveilleuse nouvelle. « Et Marie dit : Voici la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole. Et l’ange se retira d’auprès d’elle » (Luc 1:38). Ce qu’il faut absolument comprendre, c’est que l’enfant Jésus était la manifestation de la Parole même de Dieu en chair, et non pas qu’Il était simplement habité par la Parole. Jésus et Dieu n’étaient pas deux entités séparées. D’ailleurs, nous le voyons clairement souligné dans Jean 1:14 :  « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Jésus n’était pas une deuxième personne dans une trinité divine, mais plutôt la manifestation de la Parole même de Dieu dans une chair humaine, engendrée par Son Esprit. Donc, Jésus et le Père étaient vraiment UN.

Est-ce ce genre de Jésus que l’on prêche dans les Églises ? Ou est-ce une espèce d’efféminé au regard hagard de drogué et aux cheveux longs et bouclés d’un ancien hippie portant les yeux au ciel ? Ou pire encore, comme un petit enfant sans défense, impuissant et totalement dépendant du sein de sa mère pour survivre ? Le vrai Jésus est demeuré sur la croix environ six heures, Il est mort et Il fut mis au tombeau. Il fut ressuscité au bout de trois jours et trois nuits et demeure toujours vivant ! Alors, pourquoi est-Il toujours représenté comme mort sur une croix dans toutes les églises ? Pouvez-vous mettre votre foi et votre espérance dans un tel Jésus avec la certitude qu’Il viendra établir Son Gouvernement mondial ici-bas ?

Certains argumenteront à l’effet que ces représentations ne leur servent que de rappel du sacrifice de Christ ou qu’un Enfant-Sauveur nous est né. Mais pourquoi ont-ils besoin de ces images pour se rappeler ? Il s’agit d’un sérieux handicap que d’avoir si courte mémoire. Ils seraient mieux de se rappeler que Dieu a dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; 5Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent » (Exode 20:4-5). S’ils ne sont pas capables de faire la relation entre ces versets et leurs icônes, ils devraient se demander s’ils ont l’Esprit pour comprendre.

Jésus avait sûrement un regard doux et agréable avec Ses disciples. Il avait également un sens de l’humour hors pair et savait S’amuser, si l’on en juge par la noce à Cana et les autres réunions entre amis auxquelles Il a assisté. Mais voici aussi ce que Ses ennemis verront lors de Son avènement. « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Nous sommes loin d’un hippy aux allures de drogué, ici.

Jésus reviendra en combattant pour détruire toutes les armées de la terre avant d’y établir une PAIX mondiale. Jésus ne viendra pas tenter de réparer la confusion déjà en place, Il viendra établir quelque chose d’entièrement nouveau, du jamais vu auparavant. Le Jésus prêché aujourd’hui est un faux Christ, une contrefaçon aux apparences d’un sauveur. C’est une véritable fraude que même Paul dénonçait dès les débuts de l’Église, en exposant les fautifs pour ce qu’ils sont vraiment. Dans 2 Corinthiens 11:13-15, Paul nous déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Satan a donc ses ministres et, au risque de désenchanter bon nombre de personnes honnêtes qui ne demandent pas mieux que de servir Dieu, ces faux ministres enseignent couramment au sein des religions portant le nom de Christ, et déclarant leurs églises « chrétiennes ». Mais comment faire pour les reconnaître ? L’apôtre Pierre nous dit : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3).

Combien de gens prennent vraiment le temps de vérifier ce qu’ils ont entendu dans le sermon de leur pasteur, savoir si tout correspond à la Parole de Dieu ? Prenez le temps d’examiner si les messages que vous recevez sont orientés continuellement vers des levées de fonds sans fin, ou vers les dons, les dîmes et les offrandes, ou s’ils portent plutôt sur le salut et le Royaume de Dieu. Votre pasteur, s’il prêche la vérité, observe-t-il les commandements qu’il prêche ou est-il au-dessus de tout cela ? Jean a également parlé de ceux qui pervertissaient le véritable Évangile en refusant d’obéir eux-mêmes aux lois divines. « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:4-6).

Comment, alors, reconnaître le véritable Évangile du faux ? De nos jours, même le mot « évangile » est mal compris. C’est encore plus évident quand on prend en considération la façon dont il est utilisé par la plupart des groupes évangéliques, les missionnaires, les télévangélistes, ainsi que dans les nombreux ouvrages qu’on publie chaque année. Voilà pourquoi, lorsque vous dites à quelqu’un que l’Évangile de Christ n’est plus proclamé au monde depuis dix-neuf siècles, on vous traite de désaxé ou de détraqué. Les gens ne se rendent pas compte que l’évangile de contrefaçon leur est diffusé avec énormément de subtilité, de déclarations charismatiques aux  paroles mielleuses et appuyées par de multiples témoignages personnels. Et sans oublier que le tout est accompagné d’une musique envahissante. Mais c’est un évangile uniquement bâti autour de la personne de Jésus et parlant très peu ou pas du tout de Son Message.

Vous noterez aussi que cet évangile est fondé sur la présomption que l’époque présente est la seule où Dieu tente désespérément de sauver le monde entier. Ceci donne automatiquement l’impression que si aujourd’hui est le seul jour pour être sauvé, tout ceux qui ont vécu sur cette terre avant aujourd’hui, ou qui naîtront demain et par la suite, n’ont aucune chance de salut. Pour ajouter un peu à cette confusion, j’ai entendu un télévangéliste dire avec conviction, en 1986 : « Aujourd’hui est votre seul jour de salut ! » Si c’est vrai, alors nous sommes tous perdus, en 2006, car ce fameux jour, en 1986, est passé depuis longtemps ! Ceux qui déclament un tel message ne savent même pas ce qu’est le salut. Que contenait donc le Message de l’Évangile de Christ pour que Satan s’acharne tellement à vouloir le supprimer de la sorte, au point de le contrefaire dans ses moindre détails ? Le moment est venu de révéler au monde cette vérité si grandiose et merveilleuse.

Le véritable Évangile était la Bonne Nouvelle que Dieu nous a envoyée par Jésus-Christ sur l’établissement futur d’un Gouvernement Mondial sous le règne du Messager Lui-même qui est venu nous l’apporter. Cette vérité étonnante nous révèle la raison pour laquelle l’humanité a été créée sur cette terre. Elle concerne notre bonheur ici-bas avec la possibilité d’avoir une vie éternelle. C’est la dimension totalement en manque dans toute la connaissance humaine. Ce savoir fut pourtant révélé, mais la science humaine, loin de son Créateur, n’a jamais pu le découvrir. C’est ainsi que l’éducation supérieure, axée sur l’évolution, n’est évidemment pas en mesure de l’enseigner. Et, puisque les éducateurs religieux sont, à leur tour, issus de ces hauts lieux de l’instruction universitaire, les religions, séduites par Satan, ne l’ont point révélé ni enseigné.

Vous verrez rarement quelqu’un poser la question à savoir pourquoi nous avons été mis sur terre. S’il y a un dessein spécial, quel est-il ? Y a-t-il, après tout, une raison pour notre existence ? Pourquoi la science, qui se vante d’avoir réponse à tout, n’est-elle pas capable d’expliquer la raison de l’existence humaine, ainsi que l’avenir extraordinaire qui lui est réservé ? Simplement parce que cette connaissance pourtant si essentielle, surpasse le domaine de compétence de la science, de l’éducation universitaire et même de la religion. Pourquoi sommes-nous nés ? Quelles sont la potentialité et la destinée ultime de l’homme ? Mais, encore plus important, quelle est la voie à suivre afin d’accomplir cette potentialité et cette destinée ?

Il existe une seule voie qui mène à la paix, que ce soit entre individus ou entre nations, et seul le véritable Évangile nous en révèle le chemin. Cette voie nous explique les raisons de tous les maux qui affligent les humains et pourquoi nous sommes incapables de résoudre nos problèmes. L’Évangile nous révèle une loi fondamentale qui œuvre au moyen d’une puissance inexorable et inflexible. Elle nous définit ce qu’est la nature humaine et comment elle fonctionne ; ce qu’est l’esprit dans l’homme et comment, à cause de cet esprit en lui, son cerveau diffère complètement du cerveau animal. Pourquoi l’homme peut-il raisonner, formuler des plans, prendre des décisions complexes, inventer toute la technologie existante, envoyer des astronautes dans l’espace, alors qu’ici-bas, il ne peut pas trouver la solution pour vivre en paix avec ses semblables ?

Alors, qui sommes-nous, après tout ? Le véritable Évangile, lorsqu’il est lu, étudié profondément et assimilé avec l’aide de Dieu, nous donne les réponses à toutes ces questions. Les êtres humains gaspillent leur énergie dans la poursuite de fausses valeurs. Et, peut-être inconsciemment, consacrent leur travail et leurs pensées à de vaines occupations. L’Évangile nous explique l’origine du diable et comment, par la séduction, il fourvoie et harcèle sans cesse les humains afin de les détourner de leur potentialité réelle. Bien qu’invisible, il est une puissance qui régit le monde par la ruse et le mensonge. C’est ainsi qu’il a réussi à supprimer la vérité de l’Évangile en y substituant un simple message qui ne peut pas mener au salut.

Le message couramment prêché par certaines communautés à l’apparence chrétienne prête à l’humain la capacité, soit de se sauver tout seul par ses oeuvres, soit d’être réincarné à l’infini, ce qui ne nécessiterait aucune résurrection à l’immortalité. On assure l’homme qu’il n’a vraiment pas besoin de Dieu, car il possède déjà en lui tous les éléments pour être dieu. Si vous croyez que le Nouvel Âge a inventé quelque chose de merveilleux, laissez-moi vous affirmer que cette croyance date de très loin. Alors que Dieu avait défendu à nos premiers parents de manger du fruit d’un unique arbre dans le jardin d’Éden sous peine de mourir, le diable les a sournoisement rassuré en leur disant simplement : « Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:4-5).

Donc, Satan à mis la Parole de Dieu en doute pour tenter de séduire Adam et Eve. A-t-il réussi ou si Eve a demandé à Dieu ce qu’elle devait faire ? Jugez par vous-même ! « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:6). Ils ont douté de ce que Dieu leur a déclaré pour croire plutôt un mensonge. Et c’est ainsi que, jusqu’à ce jour, Satan continue de manipuler habilement tous ceux qui se laissent prendre à ses astuces et à ses ruses. Rappelons-nous que, si l’humanité avait voulu mettre en pratique le vrai message que Jésus est venu nous apporter, nous aurions été épargnés de presque tous les maux, les angoisses, les ennuis et les souffrances endurés inutilement jusqu’ici. Il est impossible de saisir toute la sagesse formidable du véritable Évangile dans un message seulement, car sa portée constitue une étude continue pendant toute la vie du converti.

Même aujourd’hui, la profondeur de l’Évangile est rarement comprise dans sa majestueuse signification parce que Satan, tout au long des siècles, a réussi à produire un écran de fausses religions, prêchant un évangile falsifié ayant l’apparence de vérité, mais rempli d’enseignements erronés. Il existe tellement de contradictions dans ces fausses pédagogies que même les fidèles honnêtes deviennent parfois entièrement confus et emplis de doutes frôlant l’incrédulité. Imaginez maintenant ceux qui sautent d’une religion à l’autre dans le but, au mieux, de savoir ce que chacune prêche. Dans leur emportement, ces pauvres gens risquent de devenir indifférents et tièdes à l’égard des choses exceptionnellement importantes pour leur vie spirituelle.

Peu importe, néanmoins, car Dieu a décrété qu’avant le retour de Jésus pour rétablir toutes choses sur cette terre, « cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Car cet Évangile exige la nécessité d’un salut spirituel pour celui ou celle qui souhaite faire partie, un jour en tant qu’élu, de ce merveilleux Royaume à venir. Quand Jésus est venu la première fois pour proclamer Son message de salut, Son chemin avait été préparé par Jean le Baptiste qui devait accomplir la prophétie : « Une voix crie : Préparez dans le désert le chemin de l’Éternel ; aplanissez dans la solitude une route pour notre Dieu ! » (Ésaïe 40:3).

Lorsque le moment fut venu de commencer Son ministère : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:13-17).

Ensuite, Jésus fut emmené par l’Esprit de Dieu dans le désert où Il jeûna pendant quarante jours. Alors que Son corps épuisé était à son plus faible, Satan est venu le tenter afin de Le faire pécher. Suite à la monumentale défaite du diable, « Jésus, ayant appris que Jean avait été mis en prison, se retira dans la Galilée. Et ayant quitté Nazareth, il vint demeurer à Capernaüm, ville proche de la mer, sur les confins de Zabulon et de Nephthali » (Matthieu 4:12-13). Et, au v. 17, nous lisons : « Dès lors Jésus commença à prêcher et à dire : Repentez-vous ; car le royaume des cieux est proche. » Dès ce moment Jésus commença à accomplir une prophétie sur Lui-même, donnée par Dieu à Malachie. « Voici, je vais envoyer Mon messager, et il préparera la voie devant Moi, et soudain entrera dans Son temple le Seigneur que vous cherchez, et l’ange de l’alliance que vous désirez. Voici, il vient, a dit l’Éternel des armées. Et qui pourra soutenir le jour de sa venue, et qui pourra subsister quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, et comme la potasse des foulons. Il sera assis, fondant et purifiant l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme on affine l’or et l’argent ; et ils seront à l’Éternel, et ils présenteront des offrandes dans la justice » (Malachie 3:1-3).

Nous avons dans ces trois petits versets une description comprimée de la première venue du Messie en tant que Messager de la Nouvelle Alliance, et son retour quelques 2 000 années plus tard en puissance et en majesté pour établir Son Gouvernement Mondial qu’Il était Lui-même venu nous annoncer. Son temple ne sera pas un bâtiment de pierres ordinaires. Ce sera un temple construit de pierres précieuses formées par les Élus de Dieu, Jésus étant Lui-même la pierre angulaire. En s’adressant aux chrétiens à Éphèse, Paul a déclaré ceci pour nous le confirmer : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

Aux Corinthiens, Paul a déclaré ceci : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:19-20). Jésus a donc établi le fondement de ce temple par Son Église qui devait, à son tour, proclamer le même message de l’Évangile que Jésus leur avait donné. Lors de Son premier avènement, Jésus, ayant accompli une partie de cette prophétie de Malachie en fondant Son Église, a convoqué Ses disciples sur le Mont des Oliviers juste avant de monter au ciel. « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:18-20).

Et c’est ce que les vrais disciples de Christ ont continué de faire jusqu’à présent. L’essence de leur message a toujours été : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21). Alors, Jésus doit revenir pour terminer le travail et rétablir toute chose ici-bas. Il reviendra subitement sur des nuées pour enlever Ses élus dans les airs et les prendre auprès de Lui où ils seront instruits du fonctionnement du Gouvernement mondial sous Son règne.

C’est précisément ce que Malachie nous annonce quand il déclare : « et soudain entrera dans Son temple le Seigneur que vous cherchez, et l’ange de l’alliance que vous désirez. Voici, il vient, a dit l’Éternel des armées. Et qui pourra soutenir le jour de sa venue, et qui pourra subsister quand il paraîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, et comme la potasse des foulons. Il sera assis, fondant et purifiant l’argent ; il purifiera les fils de Lévi, et les affinera comme on affine l’or et l’argent ; et ils seront à l’Éternel, et ils présenteront des offrandes dans la justice » (Malachie 3:1-3). N’oublions jamais que les sept dernières coupes de la Colère de Dieu sont versées sur la terre après l’enlèvement des Élus de Dieu. Alors, qui pourra subsister quand Christ paraîtra dans toute Sa splendeur pour détruire à tout jamais le système babylonien qui s’est toujours opposé aux lois de Dieu ? Jésus et Ses prémisses viendront ensuite établir le Gouvernement de Dieu sur terre. Pendant mille années, les Élus enseigneront les nations dans la voie de Dieu. Ils apprendront à vivre dans la paix et en harmonie.

Regardons la prophétie donnée par Dieu à Ésaïe, en rapport direct avec l’installation du Royaume de Dieu sur terre. Ésaïe 2 : « 1La parole qui fut révélée à Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem. 2Il arrivera, aux derniers jours [lors du retour de Christ], que la montagne [le Royaume, le Gouvernement de Dieu] de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes [Daniel 2:44], et s’élèvera par-dessus les collines [gouvernements mondiaux] ; et toutes les nations y afflueront. 3Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob [faisons partie du Gouvernement de Dieu] ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. 4Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. 5Maison de Jacob, venez et marchons à la lumière de l’Éternel ! 6Car tu as rejeté ton peuple, la maison de Jacob, parce qu’ils sont pleins des pratiques de l’Orient [rites babyloniens] et adonnés à la divination [tout genre de sorcellerie] comme les Philistins, et qu’ils s’allient aux enfants des étrangers. 7Son pays est plein d’argent et d’or, et il n’y a point de fin à ses trésors [prêts indéfiniment disponibles chez les banquiers mondiaux pour l’armement] ; son pays est plein de chevaux, et il n’y a point de fin à ses chars [des milliards consacrés à la production militaire]. 8Son pays est plein d’idoles [des bâtiments ecclésiastiques partout] ; ils se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains [les innombrables statues et icônes], devant ce que leurs doigts ont façonné. 9Et les hommes sont humiliés, et les grands sont abaissés ; mais tu ne leur pardonneras point ! 10Entre dans les rochers et cache-toi dans la poussière, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté ! [Apocalypse 6:15-16]. 11L’homme aux regards superbes sera abaissé, et l’homme orgueilleux sera humilié ; et l’Éternel seul sera grand en ce jour-là. 12Car l’Éternel des armées aura son jour, contre tout ce qui est orgueilleux et hautain, et contre tout ce qui s’élève, pour l’abaisser ; 13Contre tous les cèdres du Liban, hauts et élevés, et contre tous les chênes de Bassan ; 14Contre toutes les hautes montagnes, et contre tous les coteaux élevés [tous les gouvernements du monde] ; 15Contre toute haute tour, et contre toute muraille forte ; 16Contre tous les navires de Tarsis, et contre tout ce qui plaît à la vue.17Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, 18Et toutes les idoles disparaîtront [destruction de tous les temples du monde, toutes religions confondues]. 19Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre [Apocalypse 6:15-16]. 20En ce jour-là, l’homme jettera aux taupes et aux chauves-souris ses idoles d’argent et ses idoles d’or, qu’il s’était faites pour les adorer ; 21Et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des montagnes, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre. 22Cessez de compter sur l’homme, qui n’a qu’un souffle dans ses narines [le gouvernement de l’homme par l’homme aura cessé pour toujours] ; car quel cas peut-on faire de lui ? » Il est question ici de la descendance d’Israël, c’est-à-dire, le « christianisme » moderne tel que décrit dans Ézéchiel 16 !

Viendra ensuite la deuxième Résurrection pour tous ceux que le système babylonien, tout au long de l’histoire de l’humanité, a séduits à tout croire, sauf à l’Évangile véritable du salut. Et finalement, nous arrivons à la résurrection des rebelles que Dieu détruira dans le feu de la géhenne. La terre sera donc purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste. « Après cela viendra la fin, quand il [Jésus] remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance ; car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort ; car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1 Corinthiens 15:24-28).

Jésus est venu prêcher l’Évangile annonçant l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Dès le départ, Il a dit : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15). Jésus annonçait simplement que la période de temps où Dieu Lui-même viendrait Se manifester dans la chair humaine pour annoncer au monde ce qui avait été prophétisé dans l’Ancien Testament, était en effet accompli. Le temps était donc venu d’annoncer que l’établissement du Royaume de Dieu approchait. C’est précisément ce que les apôtres, qui furent instruits par Jésus, ont aussi prêché abondamment avec conviction.

Paul pareillement a proclamé ce même Évangile aux Gentils. Mais c’est Jésus qui avait entamé ce processus quand Il a déclaré : « Il faut que j’annonce aussi le royaume de Dieu aux autres villes ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4:43). Alors : « Ayant assemblé ses douze disciples, Jésus leur donna puissance et autorité sur tous les démons, et le pouvoir de guérir les maladies. Et il les envoya annoncer le royaume de Dieu, et guérir les malades » (Luc 9:1-2). Pendant ce temps, Jésus « prêchait dans les synagogues de la Galilée » (Luc 4:44). Les paraboles utilisées par Jésus se rapportaient en grande majorité au Royaume de Dieu. En expliquant une des paraboles à Ses disciples, Jésus leur a déclaré : « Il vous est donné de connaître le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux du dehors, tout est annoncé en paraboles » (Marc 4:11).

Jésus employait souvent des choses physiques comme comparaison pour passer Son message. Dans Luc 13:18, Il dit : « A quoi est semblable le royaume de Dieu, et à quoi le comparerai-je ? » Et, au verset 19, Jésus leur dit : « Il est semblable à une graine de moutarde, qu’un homme prend et met dans son jardin ; et elle croît et devient un grand arbre, de sorte que les oiseaux du ciel habitent dans ses branches. » Jésus prêchait avec tellement de puissance et de conviction que plusieurs croyaient que le Royaume serait établi par Jésus à ce moment-là. « Comme ils écoutaient ce discours, Jésus continuant, proposa une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’ils croyaient que le royaume de Dieu allait paraître bientôt » (Luc 19:11). Mais au verset 12, Il dit donc : « Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. »

Cette parabole explique clairement que Jésus devait retourner au Père, Sa mission accomplie, pour revenir plus tard pour prendre possession du Royaume, après avoir préparé Ses Élus devant régner avec Lui durant le Millénium. Apocalypse 5:9-10 nous dévoile ce moment futur magnifique où les Élus s’adressent à Jésus et chantent « un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Pas au ciel, mais bel et bien ici sur la terre !

Pour passer leur message, beaucoup de télévangélistes utilisent à l’heure actuelle l’expression « prêcher le Christ aux nations ». Ils parlent de Christ, prêchent un évangile de grâce, et parlent de salut. Alors, qu’y a-t-il de mauvais à parler de ces choses ? Absolument rien, car l’Évangile parle aussi de cela. Mais quand on prêche ces choses dans un contexte où Jésus aurait aboli les commandements de Son Père, ayant transformé la grâce en licence pour désobéir, on appelle cela prêcher un autre évangile. Je ne parle pas d’une pratique récente, car cette situation existait déjà au premier siècle. Paul a été obligé de mettre les chrétiens de Corinthe en garde contre cette infiltration satanique dans l’Église par de faux ministres. Dans 2 Corinthiens 11:4, Paul leur dit : « Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »

Paul ne plaisante pas ici, car, aux versets 13 à 15, il dit expressément : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. » Jude également abonde dans le même sens que Paul. Ayant le salut des convertis à cœur, plein d’ardeur, il écrit ceci aux disciples de Christ : « Touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Quand on prêche « qu’une fois sauvé, vous êtes toujours sauvé », peu importe ce que vous faites après votre supposée conversion, on est loin de prêcher ce que Jésus a prêché. À Rome, quelques nouveaux convertis crurent à ces faux prophètes qui prêchaient qu’il était impossible de pécher sous la grâce, car, une fois sous la grâce, tout était permis. Alors Paul rectifie la situation en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Pourquoi ces chrétiens de Rome pensaient-ils cela ? Ils croyaient, comme beaucoup aujourd’hui, que le sacrifice de Christ, en plus de pardonner nos fautes passées, pardonne aussi d’avance nos fautes FUTURES ! Donc, selon leur logique, plus nous péchons, plus cette « grâce » abonde ! Or, il y a certains problèmes graves attachés à cette logique fallacieuse : 1) il devient inutile de demander pardon à Dieu parce que nos péchés sont « déjà pardonnés » ; 2) le péché impardonnable, celui qui mène à la seconde mort, ne peut ainsi exister, car Dieu pardonnant D’AVANCE nos péchés, il n’y a plus de péché qu’Il ne peut pardonner (même si nous refuserions de nous en repentir) ; et enfin, 3) nous n’avons donc plus à persister et à persévérer jusqu’à la fin, le travail du salut étant déjà inexorablement scellé ! Constatons que ce n’est manifestement pas ce qu’a prêché Jésus…

A certains chrétiens baptisés qui avaient demandé à Jean si, après leur baptême, ils pouvaient encore pécher, ayant déjà été purifiés par le sang de Jésus, voici la réponse de Jean : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Oui, il est encore possible pour un converti de pécher, mais si nous confessons nos péchés, Dieu demeure toujours fidèle pour nous les pardonner. Ceux qui prêchent le contraire ne peuvent même pas prétendre être ministre de Christ, car Sa parole n’est pas en eux. Jésus a également déclaré ceci : « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:10). La transgression de la Loi divine demeure toujours un péché et Jésus en était une preuve vivante en gardant les commandements de Son Père.

Certaines dénominations affirment que le Royaume est dans le cœur des chrétiens ; qu’une sorte de sensation euphorique dans le cœur et de bien-être spirituel. Or, Paul a dit « que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 15:50). À Nicodème un des principaux Juifs, Jésus a déclaré ceci : « si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Et, au verset 5, Jésus a ajouté : « si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu ». Donc, selon les paroles mêmes de Jésus, le Royaume de Dieu sera quelque chose qu’on pourra non seulement voir, mais y entrer aussi. Alors à ces « ministres » qui prêchent le contraire de Christ, j’aimerais tout simplement leur répondre par la Parole de Dieu. Si notre seule alternative se limite à croire un homme ou croire Dieu : « que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4).

Il est donc grand temps que nous venions à comprendre réellement ce qu’est le Royaume de Dieu. L’Éternel donna à Daniel de pouvoir expliquer au roi Nébucadnetsar de Babylone que son propre royaume était le précurseur d’une succession de quatre royaumes qui seraient, un jour, remplacés par un dernier Royaume composé de la Famille divine et où Dieu gouvernera. Car « le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:44). Notez que le Royaume qui viendra anéantir tous ces autres royaumes subsistera à leur place éternellement. Comment, alors, a-t-on pu corrompre le monde entier à croire que ce Royaume de Dieu serait installé au ciel ou dans le coeur, alors que les royaumes qu’il viendra remplacer étaient, et sont toujours sur la terre ? Satan a vraiment séduit tout le monde depuis sa rébellion, quand : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9).

Donc, ce Royaume, composé d’immortels, ne sera jamais remplacé, car il subsistera éternellement. Mais que feront ces immortels durant l’éternité ? Dieu Se révèle à nous dans la Bible en tant que Créateur de tout ce qui existe. Pas seulement de la terre, mais de l’univers infini, un univers dont les frontières demeurent, jusqu’à ce  jour, un mystère pour nos hommes de science. Est-ce possible qu’il puisse y avoir un rapport entre les multiples galaxies ― avec leurs puissants soleils, leurs innombrables planètes ― et l’homme créé à l’image de Dieu ? Vous êtes-vous déjà posé des questions au sujet de toutes ces étoiles brillantes que vous pouvez facilement contempler par une nuit sans nuage ? Elles forment un prodigieux spectacle lumineux étalant à certains endroits de véritables cascades de lumières étincelantes.

Les hommes de science nous assurent que bon nombre d’entre elles sont de formidables soleils, amplement plus volumineux que le nôtre. Ces savants nous affirment que ces étoiles, tout comme notre soleil, sont entourées de planètes. Nos astronomes prétendent aussi que, selon la théorie de l’évolution, beaucoup de ces planètes seraient habitées. Est-il possible que tout cela aurait tout bonnement évolué à l’improviste, ou si tout est le résultat d’une création planifiée par un Créateur Tout-Puissant, doué d’une Intelligence Suprême ? Pour ce qui est d’autres planètes habitées, les Saintes Écritures nous révèlent ceci : « Quant aux cieux, les cieux sont à l’Éternel ; mais il a donné la terre aux enfants des hommes » (Psaumes 115:16). Il n’y a aucun endroit dans la Bible laissant paraître le moindre soupçon qu’il puisse y avoir de la vie humaine ailleurs que sur la terre.

Même les hommes de science n’ont jamais trouvé de signes probants de vie sur aucune autre planète de notre système solaire, encore moins dans notre galaxie. Malgré cela, ils entretiennent quand même l’espoir de trouver autre chose dans les innombrables galaxies ― qui demeurent pourtant un mystère pour eux ― dans la vraisemblable espérance de prouver leur théorie sur l’évolution. Mais rassurez-vous : jusqu’à ce jour, l’évolution reste une théorie et NON une réalité. Toutefois, sous l’inspiration divine, le roi David a dit ceci : « Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Tu as établi ta majesté au-dessus des cieux … Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? » (Psaumes 8:2, 4-5). Néanmoins, Dieu « n’a point soumis aux anges le monde à venir dont nous parlons » (Hébreux 2:5). Notez bien qu’il est question d’un événement futur ici.

Ce texte d’Hébreux se réfère maintenant à Jésus, bien qu’il soit tiré du Psaume 8. Hébreux 2:8-12 nous dit : « Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges [Lui aussi], afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. »

En d’autres termes, les chrétiens habités par l’Esprit de Dieu, seront cohéritiers de Christ lors de Son avènement. Ils hériteront de tout ce que Christ a déjà reçu. Voici de quelle manière Christ a déjà été couronné de gloire et d’honneur, et est déjà en possession de Son héritage. Dans les temps anciens, Dieu parlait aux hommes par Ses prophètes. Mais Dieu « nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:2-3). Ici, nous sommes loin d’un Christ mort, impuissant et pendu à une croix, comme on le présente dans les églises.

Jésus ressuscité soutient déjà tout l’univers, car Sa Puissance divine est illimitée. Ceci établit aussi Sa supériorité sur les anges qui sont des êtres créés pour servir. « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Leur rôle est de subvenir à nos besoins alors que, présentement, nous sommes inférieurs à eux. Mais nous sommes destinés à être héritiers avec Christ de tout ce qu’Il possède, en tant que fils et filles nés de Dieu. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Le chrétien en qui le Saint-Esprit vit doit se laisser conduire par Lui. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu. Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:14-15).

Jésus, le Fils unique engendré du Père, est déjà passé, par la résurrection, à l’immortalité afin d’être « le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Nous, les êtres humains, nous avons « reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père » (Romains 8:15). Voilà la destinée réservée à tous ceux et celles qui décident de donner librement et volontairement leur vie à Christ, notre grand frère et le Pionnier de notre salut. Notre potentiel et notre destin sont si merveilleux et magnifiques que toute la création de Dieu attend la manifestation de Ses Enfants. « En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Romains 8:19-21).

Il est impossible d’écrire un passage plus grandiose et plus révélateur à propos du potentiel que Dieu a mis en chaque individu qu’Il a créé et qui est disposé à suivre volontairement son Créateur. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (Romains 8:29). Donc, au retour de Jésus dans toute Sa puissance et Sa gloire, Ses Élus naîtront subitement, immortels, par une résurrection, dans la Famille divine. Ésaïe 66:8-9 : « Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? 9Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? »

« Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Donc, nous régnerons avec Jésus pendant mille ans afin d’instruire d’abord les survivants de la grande tribulation. Ensuite ceux qui naîtront et se convertiront durant ce Millénium formeront subséquemment les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Paul encourageait continuellement les chrétiens à Corinthe à grandir dans la connaissance de Dieu et en sagesse. Voici pourquoi : « Ne savez-vous pas que les Saints jugeront le monde ? et si vous jugez le monde, êtes-vous indignes de juger des moindres choses ? » (1 Corinthiens 6:2).

Viendra ensuite la deuxième Résurrection où les Élus enseigneront les milliards d’êtres humains que Satan à séduit depuis Adam et Ève en les détournant de la véritable Parole de Dieu. « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12). Notez que Dieu ouvre les livres par lesquels ces morts seront jugés. Mais de quels livres est-il question ? Il ne peut s’agir que des mêmes 66 livres qui forment le canon de la Bible et par lesquels les Élus aussi avaient été instruits et jugés. 1 Pierre 4:17 : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu. » Les Élus ! Mais notez également qu’un autre livre, le livre de vie est aussi ouvert par Dieu pour accepter les noms de toutes les personnes séduites par Satan tout au long des siècles, et qui recevront leur première chance au salut. Ceux qui se convertiront seront alors inscrits dans le livre de vie et viendront s’ajouter aux nations qui se sont converties durant le Millenium.

Cette deuxième Résurrection est très mal comprise et mal enseignée par presque toutes les églises chrétiennes qui prétendent qu’il ne s’agit seulement que d’une résurrection destinée à la destruction. Si cela est vrai, alors pourquoi Dieu ouvre-t-Il le LIVRE de VIE ? Si celui-ci est déjà complet, il devrait rester fermé ! Nous vous proposons de lire notre article La Deuxième Résurrection où sont donnés tous les détails. Il y a cependant une Troisième Résurrection consacrée à la destruction par le feu de tous ceux qui, jusqu’à la fin, résisteront à la conversion. C’est alors que la terre entière sera également purifiée du même coup par ce feu et, quand elle sera purifiée, la Jérusalem céleste descendra du ciel sur la terre et Dieu Lui-même viendra habiter ici-bas avec Ses enfants. C’est alors que Dieu placera la domination de l’univers entier sous l’administration éternelle de Sa Famille.

Même les hommes de science, avec leurs puissants télescopes, nous dépeignent un univers qui, à l’heure actuelle, baigne dans un état de détérioration. C’est pourquoi la création entière attend impatiemment la manifestation des enfants de Dieu, car notre travail sera de rendre l’univers entier semblable au jardin d’Éden que Dieu avait créé pour nos premiers parents. Voilà la vérité que Satan a toujours réussi à cacher à l’humanité tout au long des siècles au moyen d’un faux évangile rempli de culpabilité, de mensonges et non d’espoir. Mais Paul nous dit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption [dans la Famille de Dieu], la rédemption de notre corps [de mortel à immortel] » (Romains 8:19-23).

L’Évangile que Jésus est venu nous donner se rapporte au Royaume de Dieu et à son établissement futur sur cette terre. Jésus est venu nous instruire personnellement sur la seule façon d’y parvenir. Dieu est Créateur et le Souverain Maître de Sa création. Son Plan a toujours été de Se former une famille composée d’êtres vivants à Son image et à Sa ressemblance, avec qui Il pourrait partager Sa création en nous donnant juridiction sur elle. Alors que Satan a séduit l’humanité entière à croire qu’elle pouvait aller au ciel, Dieu nous dit exactement le contraire. C’est Lui qui descendra du ciel pour venir vivre avec Sa Famille divine sur la terre qui deviendra le Quartier Général de l’administration de l’univers entier.

Regardons ensemble ce que Dieu a donné à Jean de voir et d’écrire. « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi, Jean, je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:1-4). Fini la souffrance, le deuil et les malheurs causés par Satan.

« Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt. » (Apocalypse 22:3-6).

Pour ceux qui prêchent que seuls les Élus de la première résurrection auront accès à cette sainte cité, regardons la description que Jean nous donne de cette Jérusalem céleste. « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées [durant le Millénium et lors de la deuxième Résurrection], marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations ». (Apocalypse 21:22-26).

Pour ceux qui raisonnent que ce ne sont que des fables et des illusions d’enfants, voici ce que Dieu nous déclare : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Alors, que ceux qui ont des oreilles pour entendre…

Dans la Famille de Dieu, il y aura de l’harmonie et de la joie, dans une immortalité passée à embellir éternellement toutes ces galaxies qui attendent présentement la manifestation de ceux qui feront ce travail merveilleux. Nous ne serons jamais fatigués ou au bout de nos forces. Nous serons pleins d’énergie, de vitalité, de force, et ce, éternellement. Quelle potentialité ! Quelle espérance !

Voilà ce que Dieu a préparé pour tous les humains, et ce que je souhaite personnellement à chacun de ceux qui lisent ces mots. Mais ne tardez pas, parce que Jésus nous exhorte fortement par ces mots : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » (Apocalypse 22:7). Soyons obéissants à Dieu et, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie, notre salut est assuré !




D.177 – Séminaire financier et d’Évangélisation – Partie 14

 

par Guy Richer

LA solution

Le Gouvernement Mondial est un fait que nous devons accepter. La terre est en plein « virage global ».

Tout au long de ce séminaire, j’ai partagé avec vous de nombreuses connaissances concernant la réalité de ce monde dans lequel nous vivons. Il est certain que cette réalité, que l’on pourrait encore beaucoup décrire et dénoncer, s’avère, en en prenant conscience, un véritable « choc ». Je me doute bien que la plupart d’entre vous n’aviez que très peu entendu parler ou très peu lu concernant toutes les facettes de cette vaste conspiration qui envahit presque totalement la terre.

Les valeurs sont faussées. Nos vies sont de plus en plus réduites. C’est une course perpétuelle vers l’assouvissement des sens, une chasse aux coquilles vides. Et dans toute cette recherche sans véritable but, cette quête de l’éphémère, nous nous retrouvons, sans savoir vraiment comment, en route vers l’abattoir, exactement là où le Nouvel Ordre Mondial veut nous voir.

Point n’est besoin d’être philosophe pour déterminer la cause de cette révolution dans les valeurs. Tout a commencé lorsqu’on nous a convaincus que l’humanité n’a aucun destin, car elle est enfermée dans le cycle d’une existence absurde. Nous avons accepté l’idée selon laquelle nous sommes piégés sans aucune raison sur un malheureux tas de boue et que la terre n’est qu’un mausolée dans un univers sans but. En un mot, la création ne fut qu’un accident et l’humanité est sans direction.

Perspective plutôt pessimiste, n’est-ce pas ?

Le deuxième volet est encore plus sombre. Si le destin de l’homme est inexistant, son devoir n’est inscrit nulle part. Sans destin, l’homme ne possède ni direction, ni directive. En effet, si l’homme n’a aucun destin, qui décide ce qui est bien ou mal ? Qui dira qu’un homme ne doit pas quitter sa femme et ses enfants ? Qui dira que l’on n’a pas le droit de se faire avorter ? Ou de vivre en concubinage ? Ou de passer sur le corps d’autrui pour obtenir une promotion. S’il n’existe aucun absolu, aucun principe, aucune éthique, aucun critère, tous les points de vue se valent. La vie se réduit à attendre les fins de semaine, à toucher ses chèques de paie et à rechercher des sensations fortes.

Le résultat est catastrophique.

Selon Jean-Paul Sartre, « l’existentialiste est très embarrassé par le fait que Dieu n’existe pas, car dans ce cas disparaît en même temps toute possibilité de découvrir des valeurs dans un ciel intelligible… Si Dieu n’existe pas, tout est permis, et l’homme est livré à lui-même, car il ne peut s’appuyer sur rien, ni en lui-même, ni en dehors de lui-même. »

Enfin, si l’homme n’a ni destin, ni devoir, il s’en suit de façon logique qu’il ne possède aucune valeur. Si l’homme n’a aucun avenir, il ne vaut pas grand-chose, pas plus en tout cas qu’un arbre ou un rocher. Il n’y a aucune différence. Si l’homme n’a aucune raison d’exister, il n’a aucune valeur. À la rigueur, n’ayant aucune valeur, il peut tuer et être tué… !

Nous connaissons les résultats de cette manière de voir.

Rien ne va plus : nous nous sentons inutiles et dénués de valeur. Nous paniquons intérieurement, tout en jouant la comédie devant autrui. Nous inventons de faux systèmes de valeurs : nous considérons quelqu’un comme ayant de la valeur s’il est beau, ou s’il est productif, ou s’il est doué pour le sport, ou si son nom est précédé par le titre « Docteur » ou suivi par la mention « Docteur en philosophie », ou s’il gagne un salaire important ou s’il conduit une voiture de luxe.

En réalité la valeur d’une personne se mesure aujourd’hui à deux critères : son apparence et sa performance.

Cette façon de voir s’avère très dure pour les personnes handicapées, laides ou peu instruites, les personnes âgées, les enfants dans le sein de leur mère. Que valent-ils ? Rien du tout !

Comprenez-moi bien : ce système de valeurs est celui de l’homme !

Tout ce que vous avez appris aujourd’hui est vérifié et vérifiable.

Mes amis, si vous mettez vos espoirs dans l’homme, vous êtes condamnés et vous êtes morts !!

C’est l’homme contre l’homme.

Alors, est-ce que l’homme, comme l’avance la philosophie athéiste, aurait « inventé Dieu » pour éviter de vivre sans valeur ? La religion est-elle l’opium du peuple ? Est-ce une série de balises dont s’est dotée l’humanité pour bâtir une société plus ou moins équilibrée ? Est-ce le moyen que les grands de ce monde ont trouvé pour éviter la dislocation sociale ?

Le Gouvernement Mondial n’est pas un projet futur, il existe déjà !

Ils n’attendent que le bon moment pour le révéler, et soyez certains qu’ils vont le faire. Ils n’auront pas besoin de votre avis ! Ils n’auront rien à faire de vos protestations ou de vos manifestations. Ce gouvernement est une chose certaine, puisqu’ils ont pris tous les moyens pour y arriver, car ils ont tous les pouvoirs.

Quand je vous ai dit qu’ils vont faire de l’Amérique une vaste zone faunique, un gigantesque jardin pour nourrir ce qui va rester comme population du globe, c’est-à-dire, ce qu’ils considèrent comme étant « l’élite », ne vous attendez pas à ce que nous soyons relocalisés quelque part ailleurs sur la terre.

Leur plan dicte que nous soyons éliminés ! Vous devez vous réveiller et accepter que ce génocide est déjà commencé !

Vous avez vu tous les moyens qu’ils ont à leur disposition. Ils contrôlent tout ! C’est un plan qu’ils ont établi depuis des millénaires, ils l’ont suivi intégralement, ils vont nous amener très bientôt vers la Troisième Guerre Mondiale et, si vous espérez qu’ils vont renoncer maintenant, alors qu’ils sont sur le point de concrétiser leur but, vous faites complètement fausse route ! Il s’agira d’un gouvernement totalitaire et sachez qu’en comparaison avec eux,         les nazis font figure d’enfants de cœur !

Naître, souffrir, mourir !

Trois mots qui résument, à eux seuls, l’histoire des hommes.

Naître ! C’est tout le mystère de la vie. Pourquoi sommes-nous nés Européens, ou Africains, ou Asiatiques, ou Américains ou Canadiens ? Pourquoi sommes-nous nés dans tel milieu, de tels parents ? Fallait-il qu’il en fût ainsi ? Assurément, mais cela n’explique rien. Les uns sont riches, les autres pauvres, les uns sont en bonne santé et les autres sont malades. Les uns sont adulés, les autres méprisés. Les uns se marient, ont des enfants, les autres sont condamnés à demeurer seuls toute la vie.

Pourquoi ? Qu’est-ce que la vie ? A-t-elle un sens ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Mystère !

Souffrir ! Second mystère. Pourquoi la souffrance ? Cette souffrance qui revêt tant de formes ! Qui, un jour ou l’autre, posera sa rude main sur notre épaule pour nous dire :

« OK, à nous deux maintenant, c’est ton tour ! »

Souffrance physique torturant le malade sur son lit d’hôpital, souffrance morale souvent plus difficile à supporter… Notre corps est ainsi fait qu’il ne peut pas endurer une souffrance illimitée, tandis que notre âme est un abîme sans fond. Elle peut être broyée par des deuils, des défections, des vilenies, des méchancetés.

Souffrances intérieures qu’engendrent le remords, le mécontentement de soi, le sentiment de son péché. De telles souffrances rendent parfois la vie si intolérable que celui qui les subit pense irrésistiblement au suicide.

La science ou la philosophie n’ont rien à nous dire à ce sujet ; leurs essais d’explication n’apportent aucun baume à nos blessures.

Mourir ! Troisième mystère. Nous sommes faits pour la vie. Son chant claironne en nous. Telle un souffle puissant, une aile ouverte, elle nous paraît un paradis, qui s’étend devant nous. Et voici qu’il faut quitter des êtres chers qui s’en vont, fermer des yeux, sceller un cercueil, fleurir une tombe, demeurer seul, à côté d’une place vide !

Où sont nos morts ? Que font-ils ? Et quand notre tour viendra, quand il faudra fermer à jamais les yeux à la lumière… dire adieu à tout ce qu’on a aimé. Quand il faudra rencontrer Dieu, que ferons-nous ?

Où serons-nous ?

Naître, souffrir, mourir ! Voir tomber, comme au compte-gouttes, un peu de bonheur dans un océan de malheur, telle est la part de millions d’humains. Pensons à tous ceux qui peuplent les hôpitaux et les asiles, aux populations affamées du Tiers-monde, à ceux qui s’entassent dans les bidonvilles, à ceux qui sont encore parqués dans des camps de concentration ou des goulags, aux enfants sans foyer, aux victimes de l’occupation et de la guerre !

Naître, souffrir, mourir ! Ne pas savoir ce qui nous attend après la mort !

Quelle tragédie !

C’est la tragédie de chacun, c’est la nôtre ! Pourquoi ? Nous sentons bien que ce n’est pas normal. Qu’il doit y avoir un « tricheur » quelque part qui a brouillé les cartes, car nous sommes faits pour la vie, le bonheur, l’éternité, et non pour la souffrance et pour la mort.

Mais alors ? Et la liberté dans tout ça ? Sommes-nous libres ??

Nous ne le sommes pas davantage à l’égard de nous-mêmes. Un combat se livre en nous, terrible ! Nous choisissons de faire le bien et nous faisons le mal. Nous voudrions triompher de nos instincts et nous y sommes asservis. Une voix crie en nous, accusatrice : celle de la conscience.

Oh ! je sais fort bien que, dans notre société dépravée et abrutissante, beaucoup prétendent qu’il faut arracher le battant de cette cloche d’alarme pour la réduire au silence. On prêche le mariage libre, la liberté sexuelle totale ; voire l’usage « modéré » de la drogue.

Mais où cela va-t-il nous conduire ?

Cette fausse liberté se paie très cher, croyez-moi ! Ceux et celles qui suivent un tel chemin se rendent rapidement compte qu’une fois engagés, il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de revenir en arrière. À moins d’un miracle ! Un esclavage conduit infailliblement à un autre esclavage. On n’en sort plus…

Non, la vraie liberté n’est pas là !

Elle est ailleurs. Où donc ?

Il y a dans la nature des lois établies que nous ne pouvons enfreindre impunément. Le feu brûle ; l’absence d’oxygène asphyxie ; une privation prolongée de nourriture entraîne la mort. La liberté ? C’est de ne pas être obligé de se jeter dans le feu ; c’est de pouvoir respirer, d’être à même de se nourrir. Cela, chacun le comprend. Ce que nous comprenons moins, c’est qu’il existe, à côté des lois physiques de la nature, d’autres lois, des lois morales, qui sont tout aussi importantes que les premières. Ces lois ont été établies par Dieu, pour notre sécurité et notre bonheur. Qui les enfreint se nuit à lui-même ; il se perd aussi sûrement que se perdrait un cosmonaute qui, sur la lune, ôterait son réservoir d’oxygène. On ne fait pas le mal impunément.

La vraie liberté consiste à pouvoir choisir le bien et repousser le mal. L’homme n’est pas libre dans la mesure où il ne dépend de rien ni de personne ; il est libre dans l’exacte mesure où il peut, volontairement et sans contrainte aucune, choisir ce qui est indispensable à son bonheur.

Or le bonheur réel, non pas le bonheur illusoire ou l’euphorie, mais le bonheur réel de l’homme, ne peut exister que par une réintégration dans l’ordre établi par Dieu. Il est dans un contact retrouvé avec Dieu, source de toute vie et de tout bonheur vrai.

Pour trouver le bonheur, l’homme doit d’abord savoir pourquoi il existe et vers quelle fin il tend. Or, seul son Créateur peut lui fournir les réponses réelles et véritables à ces questions. Mais encore faut-il que l’homme vienne à croire qu’il a un Créateur et qu’il n’est pas le fruit d’une évolution aveugle…

Tant que nous n’accepterons pas d’être gouvernés par Dieu, nous serons dominés par des tyrans !

Ces tyrans qui sont en nous, que nous ne connaissons que trop, et qui s’appellent : égoïsme, orgueil, convoitise, méchanceté. Ils nous asservissent, ils nous meurtrissent, ils nous écrasent et nous sommes impuissants à leur résister.

Impuissants surtout devant celui qui est derrière toute la scène de l’humanité. Comme nous l’avons déjà mentionné, l’esprit qui est derrière toute la conspiration mondiale, le père du mal, du mensonge, de toute la misère, la racine de tous les maux, le maître du monde : c’est Satan le diable ! L’homme est rendu si loin dans le mal, si éloigné de l’amour du prochain, si meurtrier, si adultère, si voleur, si menteur, si cruel et sans scrupules qu’il est inhumain qu’il le soit à ce point, seulement par lui-même.

Je crois deviner votre petit sourire moqueur :

— Le diable ? Allons donc ! Il y a longtemps qu’on n’y croit plus !

Mais cela fait son jeu, vous savez ?

— Oui, oui, mais… j’y croirai seulement si je le rencontre !

Mes amis, comment peut-on rencontrer quelqu’un quand on marche dans la même direction ?

La plus habile ruse du diable consiste à faire croire aux hommes qu’il n’existe pas. Il peut ainsi travailler tranquille ; nul ne se doute que c’est lui qui tire les ficelles et qui empêtre l’humanité aussi facilement qu’une araignée sa proie. Ce ne sont pas les bonnes volontés qui manquent ; on fait d’immenses efforts pour la paix ; mais aucun n’aboutit, parce que chacun veut la plus grosse part du gâteau et qu’on ne peut l’avoir qu’à la condition de l’arracher de force à l’autre. D’où les disputes, les revendications, les refus, les révolutions, les guerres.

La Bible appelle le diable le meurtrier et le menteur. Toute haine a sa source en lui et toute tromperie procède de lui.

Si aujourd’hui, maintenant, vous n’acceptez pas d’effectuer un virage majeur, le plus important de votre vie, alors vous allez demeurer dans votre statut de condamné.

À quoi pourrais-je comparer l’histoire de l’humanité ?

Je crois que je pourrais la comparer à un énorme entonnoir où tous les êtres humains, en faisant abstraction de la race, des moeurs, des coutumes, des croyances, des non-croyances, des religions, de l’athéisme, de l’éducation, de l’ignorance ou de quelle que soit la condition de vie dans laquelle ils se trouvent, auront tôt ou tard et de façon sûre et certaine à prendre la décision la plus importante de leur vie.

Mes chers amis, je vais maintenant vous donner la clé de la délivrance, de la complète sécurité, pour que vous gardiez la vie dans ces temps extrêmement difficiles qui s’abattent sur nous tous.

Mais cela demande une ouverture de cœur et d’esprit.

Je vous dis tout de suite que, si vous rejetez ou banalisez ce qui va suivre, vous demeurerez sans aucune protection ! Une sentence de mort continuera de peser sur vous alors que vous éloignerez le seul et unique moyen d’être sauvés.

Fondamentalement, la seule raison pour laquelle l’être humain a été créé, la seule raison de notre passage sur la terre dans la chair est de prendre la décision si oui ou non, nous accepterons de vivre dans le Royaume de Dieu ! Notre Créateur nous a créés pour que nous accédions à l’éternité !

Tout le reste est accessoire !

Dieu, dans Son plein droit de Créateur, exige que toutes Ses créatures humaines, depuis le premier homme, aient obligatoirement à faire ce choix, sans aucune exception et de manière parfaitement éclairée !

Tout le malheur de l’homme vient de ce qu’il est séparé de Dieu. Dès le début de son histoire, il a perdu le contact spirituel avec son Créateur et chaque génération s’avance peu à peu vers une nuit morale où le souvenir et la conscience de Dieu auront été totalement rejetés. L’homme appartient à une race déchue, perdue, qui fait d’elle son propre centre dans un terrible aveuglement. De plus, chaque personne ajoute le poids de sa propre culpabilité : chacun a fait le mal en péchant contre ses semblables et contre Dieu qui lui a donné une conscience :

« Vos iniquités ont fait séparation entre vous et votre Dieu et vos péchés ont fait

qu’Il a caché de vous Sa face pour ne pas écouter. »

(Esaie 59:2)

La manipulation du peuple est tellement énorme, tellement globale, que la quasi-totalité des gens agissent dans leurs vies par habitude, par tradition, par convention, mais surtout par ignorance !

Il y a beaucoup trop de choses que vous avez acceptées dans votre quotidien, que vous prenez pour acquises ou comme allant de soi, sans même vous poser de questions, à savoir :

  • – Pourquoi ?
  • – Comment ?
  • – De qui cela vient-il ?
  • – D’où cela origine-t-il ?
  • – Cela est-il vraiment bon pour moi, pour ma famille ?
  • – Suis-je vraiment obligé de subir certaines contraintes ?
  • – Et comment sont-elles entrées dans ma vie ?

Dieu a dit :

« Mon peuple est détruit, faute de connaissance. »

(Osée 4:6)

Mais aussi :

« Dieu veut que tous les hommes soient sauvés,

et qu’ils viennent à la connaissance de la vérité. »

(I Timothée 2:4)

Beaucoup de connaissances vous ont été données ici, dans cette série d’articles. Plus que vous ne vous attendiez, sans doute.

Ce séminaire a été aussi une incitation à des remises en question, à des prises de décision et surtout à faire naître en vous un ardent désir de partir en quête de la vérité dans tout ce qui compose votre vie personnelle et la société qui nous entoure. Cela doit devenir pour chacun de vous un véritable « devoir » de commencer, aujourd’hui-même, à prendre tous les moyens possibles pour rechercher ce qui est vrai et éliminer ce qui est faux.

Chacun de vous avez énormément de valeur et méritez tous les efforts pour que ce « processus » s’enclenche vers une prise en charge et un engagement envers vous-mêmes.

Merveilleusement, il est réconfortant de savoir que cet « assainissement » de votre vie va vous apporter une multitude de très bonnes choses, une remise en ordre des plus bénéfiques et de nouvelles valeurs et priorités qui vous amèneront vers un avenir insoupçonné et ayant un véritable sens.

Ma meilleure suggestion pour établir votre point de départ est, premièrement, un changement d’attitude personnel.

Décidez, maintenant, de rejeter les fausses excuses et les faux-fuyants. En réalisant l’urgence de votre situation, par honnêteté envers vous-même, vous savez maintenant que ce travail doit devenir très important et même prioritaire dans votre vie. Il y a, sans aucun doute, plusieurs choses et activités qui peuvent être éliminées dans votre quotidien, afin de disposer de ce temps pour vos nouvelles lectures et recherches.

Je vous suggère aussi, fortement, que le livre de base de votre documentation soit le même que le mien. C’est le livre par excellence au point de vue : historique, scientifique, moral, dénonciateur et garant des meilleurs principes pour une vie saine et heureuse.

Vous pouvez étudier la Bible comme la Parole de Dieu s’adressant directement à vous. Quand nous lisons la Bible, Dieu Lui-même nous parle !

Il ne s’agit ici en aucune façon d’une incitation quelconque à promouvoir une religion ou une congrégation, quelles qu’elles soient !

Il s’agit plutôt de laisser se créer et se bâtir un lien avec Dieu, notre Créateur, dans une relation personnelle pour chacun de vous, grâce à une parfaite ouverture de cœur et d’esprit. Il pourra alors vous enseigner et vous éduquer dans tous les aspects de votre vie et vous apporter LA solution à tout ce qui vous concerne.

La Parole de Dieu doit être lue avec respect et humilité. De votre démarche et de votre début de la lecture de la Bible, Dieu dit :

« Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu,

sur celui qui craint ma Parole. »

(Esaie 66:2)

En plus de la lecture de la Bible, vous serez certainement appelé à des recherches qui prendront une multitude de formes.

Lectures variées, Internet, conférences, séminaires, documents vidéos, échanges personnels, etc.

Comprenez qu’en ayant comme guide de base la Parole de Dieu, vous vous connectez alors directement avec l’Être le plus puissant de l’univers.

Par Sa Parole, la Bible, vous pourrez prendre connaissance de toute la véritable histoire de l’humanité : passée, présente et future. Elle nous révèle aussi la vérité sur les temps que nous vivons présentement. La Bible est très précise dans ses prophéties. Vous apprendrez aussi ce qui est dit sur le Nouvel Ordre Mondial, jusqu’où Dieu va tolérer que l’homme aille dans le péché et surtout, comment Il va intervenir.

Mes amis, avec tout ce que vous avez appris jusqu’ici, vous comprenez de plus en plus que ce temps est près comme jamais.

J’aimerais maintenant vous citer deux derniers versets bibliques qui m’ont fortement aiguillonné afin de me mettre en marche dans mon cheminement, vers cette épuration de ma vie :

« Que dirons-nous donc à ces choses ?

Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? »

(Romains 8:30)

Mais de l’autre côté de la médaille…

« C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant »

(Hébreux 10:31)

Si j’ai pu rédiger et collationner ces informations pour vous présenter ces choses, c’est bien parce que je vis ce que je dis.

Bien sûr, ce n’est pas toujours une rigolade ou un chemin parsemé de pétales de roses que de m’obstiner à aller à contre-courant du troupeau afin de m’éloigner de l’abattoir !

Mais, grâce à Dieu, maintenant ma vie repose sur un Rocher, elle a un sens, je sais d’où je viens, où je suis et surtout où je vais.

Je n’ai rien à craindre du Nouvel Ordre Mondial.

Je n’ai rien à craindre des hommes.

Je suis bien, je suis heureux, je suis en paix, car Celui à qui appartient ma vie a promis de me protéger et de me garder sous Ses ailes dans les temps difficiles qui viennent sur l’humanité.

Si j’ai mis toute ma confiance et ma foi en Lui, c’est parce qu’Il est Dieu, c’est parce qu’Il n’est pas un homme. C’est aussi parce qu’Il n’a jamais manqué à Sa parole, elle est La Vérité.

Avec Lui, j’ai enfin la certitude que je ne serai jamais trahi.

Dieu a un Plan pour l’humanité. Non, ce Plan ne concorde pas avec les objectifs du Nouvel Ordre Mondial. Le Plan de Dieu est parfait. Heureusement pour nous !

Il s’agit maintenant pour chacun de nous de nous demander quelle sera la suite de notre vie. De savoir où sera notre place, à chacun de nous personnellement, dans le Plan de Dieu.

Aujourd’hui, j’ai planté des graines, mais, voudrez-vous les arroser pour que Dieu puisse les faire pousser ?

Si dans votre cœur vous avez déjà décidé de ne rien croire de ce que je vous ai présenté, c’est votre droit et rien ne vous y oblige.

Nous verrons dans le futur ce qu’il en sera.

Mais pour ceux qui se mettront dès aujourd’hui au travail et qui verront arriver les évènements prédits, ils se réjouiront grandement d’avoir ouvert leur vie à l’intelligence et d’avoir grandi par ces efforts et ce travail.

En parlant de Ses prophéties, Jésus-Christ a dit que « ces paroles sont certaines et véritables ».

Que l’on y croie ou non, la Parole de Dieu va s’accomplir dans toute Sa puissance et dans toute Son intégralité.

Le Plan de Dieu nous dit clairement qu’effectivement il y aura bientôt un gouvernement mondial qui ne sera jamais détruit.

Mais ce Royaume sera le sien, là où il n’y aura jamais plus de conspiration, de manipulation et d’injustice puisque le mal sera complètement détruit.

Que Dieu garde chacun de vous tous dans le cheminement de votre vie en direction de « l’entonnoir » de l’humanité qui, lui, conduit dans une seule direction : le Royaume de Dieu.

 

[Quelques semaines après avoir terminé la rédaction de son séminaire, l’auteur, Guy Richer, l’exposa à deux reprises à des parents et amis qu’il avait invités chez lui pour l’occasion. Il est décédé, à peine quelques jours après la seconde présentation, le 25 juin 2004, sur le lac Mistassinni, au Québec, lors d’un voyage de pêche, dans la nature et la paix. Un ouragan souleva ce grand lac et fit périr Guy et son compagnon de pêche.

Nous pouvons attester qu’il était habité d’une grande paix, qu’il a combattu le bon combat et qu’il a remporté la couronne de gloire que nul ne pourra lui ravir. Son Seigneur la lui remettra, lors de Son Retour, alors qu’Il ressuscitera Guy et tous les Élus. Puis, Guy vivra avec son Dieu d’éternité en éternité.]