D.008 – Le Quartier général suprême de l’Univers

 

Apocalypse 4:1-11

Par Joseph Sakala

Nous avons vu, dans les lettres aux sept Églises, jusqu’à quel point Jésus aime Sa création, dont le but principal est de créer une famille divine, d’abord en donnant tous les moyens disponibles à Ses futurs élus serviteurs pour corriger ce qu’il faut corriger afin de Lui être agréable. Nous avons également vu Jésus guider les Siens, en les félicitant aussi pour ce qu’ils faisaient de bien et en les encourageant à continuer. Nous avons découvert l’abondance des bénédictions qui sont réservées aux vainqueurs prêts à persévérer jusqu’à la fin. Selon ce que nous avons étudié, l’Église, en tant que corps de Christ, devait utiliser les conseils et les instructions de Jésus, tout au long des siècles, pour les enseigner dans son entourage.

Au tout premier groupe de disciples qu’Il avait Lui-même instruit, Jésus avait déclaré ceci avant de monter au ciel : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé » (Matthieu 28:19-20). Si cette instruction de Jésus n’avait été donnée qu’aux Apôtres seulement, elle ne se serait jamais accomplie. Car, quand les premiers Apôtres sont morts, toutes les nations n’avaient pas encore été instruites. Mais notez, au verset 16, que Jésus ne S’adresse pas à des Apôtres. Il S’adresse à des disciples, des étudiants que Jésus avait Lui-même formés. C’est à ces disciples-là que Jésus dit d’aller instruire toutes les nations. Apôtre veut dire « envoyé ». Et pour ceux qui se convertiraient, ces disciples, devenus apôtres de Christ, avaient reçu le pouvoir de les baptiser au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, formant ainsi d’autres disciples pour prendre la relève au fil des siècles.

Ensuite, leur instruction était d’apprendre à ces nouveaux convertis à Christ de garder tout ce que Jésus leur avait d’abord commandé, et de l’enseigner à leur tour à d’autres. C’est ainsi que les petites congrégations ont été formées dans les différentes villes. Pour les rassurer dans l’accomplissement de ce projet gigantesque, Jésus leur dit de travailler avec un cœur joyeux, car : « Voici, je suis [présent] avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde, Amen ! » (Matthieu 28:20). Notez les paroles « fin du monde » et non « fin de la terre », comme si la terre devait un jour éclater et disparaître. « Fin du monde » nous indique la fin d’une ère, celle de ce monde dirigé par Satan. Chaque congrégation avait alors reçu comme mission d’être le sel spirituel de la terre qui, par son comportement, apporterait une transformation tangible dans le bien-être de sa communauté.

Une congrégation chrétienne doit avoir une influence positive sur la société qui l’entoure, et non la société sur la congrégation. C’est ce que Satan voudrait bien réussir s’il le pouvait. Par l’évangélisation, soit collective ou individuelle, chaque congrégation devrait être une lumière dans ce monde de ténèbres. Cependant, les humains ont continuellement prouvé, par leur comportement, qu’ils ne voulaient rien savoir de Dieu. Voilà pourquoi ce qui va suivre sera permis par Dieu dans le but d’amener l’humanité au repentir, par le seul moyen que le monde a toujours utilisé pour régler ses problèmes : la guerre et la destruction ! Ordo ab Chao ! On amène de l’ordre au travers de situations extrêmement chaotiques. On détruit et on rebâtit. Très bon pour l’économie, semble-t-il, et la solution idéale pour réduire le chômage… selon les hommes. Qu’en est-il néanmoins de la grande souffrance humaine dans tout ça ? Ceci n’a jamais semblé être une préoccupation pour les hommes dominateurs assoiffés de pouvoir durant l’histoire humaine.

Nous allons toutefois voir qu’au travers de ce qui est prédit, le but suprême de Dieu est de sauver la race humaine en la laissant, pendant un certain temps, utiliser ses propres moyens de solution. Mais quand tout le désordre sera à son apogée, Christ va corriger les humains sévèrement afin de leur prouver, finalement, que L’HOMME SANS DIEU EST UNE NULLITÉ ! L’homme sans Dieu n’a ni avenir, ni solution ! Soit que l’homme se tourne éventuellement vers son Créateur afin de faire partie de Sa Famille Divine, ou l’homme rebelle cessera tout simplement d’exister. Il n’y a pas de troisième choix disponible. Nous verrons comment vers la fin de ce livre.

Au chapitre 4 de l’Apocalypse, nous entrons présentement dans la troisième division de ce livre. Si vous vous souvenez, au chapitre 1, verset 19, Jésus Lui-même nous avait dévoilé les trois divisions de Sa révélation. Il a dit à Jean : « Écris les choses que tu as vues… » C’est-à-dire, ce qu’il avait vu jusque-là, dans ce premier chapitre. Dans cette introduction Jean voyait Jésus au milieu de Ses Églises, symbolisées par sept chandeliers en or. Il lui dit d’écrire ensuite « …celles qui sont… », c’est-à-dire, où en étaient déjà rendues Ses Églises dans les années 90, à peine quelques soixante années après Son ascension au ciel. Dans les chapitres 2 et 3, nous avons vu Jésus expliquer à Ses serviteurs, dans les sept Églises, ce qu’ils devaient corriger tout en les félicitant pour les bonnes œuvres qu’ils accomplissaient.

Dans ces sept messages, Jésus nous identifiait tous les problèmes possibles qui pourraient affecter ou infecter les membres convertis d’une congrégation. Mais Sa prophétie était double, car Jésus a aussi identifié les problèmes qui viendraient perturber Son Église, durant toutes les phases par lesquelles Son Église passerait, au travers des siècles. Voilà pourquoi Jésus voulait absolument que l’on étudie ces lettres en profondeur : afin que nous puissions nous reconnaître, même aujourd’hui, dans les instructions qu’Il a données aux Églises, et changer ce que nous avons à changer. L’apôtre Paul fut inspiré de nous exhorter ainsi : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés [rejetés]. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés » (2 Corinthiens 13:5-6).

Finalement, Il dit à Jean d’écrire « …celles qui doivent arriver après celles-ci  » aux habitants de la terre. Il est très important pour nous de reconnaître ces trois divisions, car ceci nous aidera à mieux comprendre la véritable raison d’être de ce livre. Après avoir pris le temps d’expliquer aux Églises ce à quoi Il S’attendait d’elles, Jésus annonce maintenant à Ses serviteurs (pas au monde entier, à Ses serviteurs !) ce qui doit arriver dans la suite, à ceux qui refuseront de servir Dieu. Il est également important pour Ses serviteurs de comprendre que parmi ceux qui refusent de servir Dieu, Jésus parle d’une Église, celle qui, sortie de la Sienne, a été dénaturée par des loups ravisseurs qui, dès ses débuts se sont introduits dans toutes les différentes congrégations afin de charmer des convertis pour qu’ils viennent vers eux.

C’est précisément ce que Paul avait déclaré aux anciens alors qu’il les avait convoqués vers la fin de sa vie. Il leur affirma : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:28-30). Cela est arrivé dès le premier siècle, alors imaginez les ravages que Satan a réussis depuis vingt siècles.

Gardons toujours à l’esprit que chaque fois que Dieu prépare un plan d’action pour sauver l’humanité, Satan arrive inévitablement avec une contrefaçon pour tenter de détruire le Plan de Dieu. Et cela subsiste depuis que nos premiers parents ont choisi, inspirés qu’ils étaient par Satan, de s’alimenter à « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » au lieu de choisir « l’arbre de vie » afin d’être instruits par Dieu. Il n’est donc pas surprenant que, lorsque Jésus a fondé Son Église pour préparer Ses futurs Élus du Royaume divin à venir, Satan a immédiatement présenté sa contrefaçon pour tenter de renverser les doctrines de Dieu en y injectant ses propres doctrines, fausses mais populaires et faciles à suivre.

Ces impies sont venus, annonçant des doctrines pernicieuses pour attirer certains disciples après eux. Satan s’est très bien servi de ces hommes pour former éventuellement un mouvement œcuménique religieux mondial. Mais le dernier système religieux qui sera instauré sous le gouvernement du « messie juif » ne sera pas le mouvement œcuménique tel que nous le connaissons, mais un système moderne déjà très actif présentement dans les coulisses du véritable pouvoir, et qui bientôt condamnera totalement l’observance de toute autre religion que la sienne sous peine de décapitation, le christianisme étant tout particulièrement visé. L’actuel  mouvement œcuménique, parrainé par Rome, n’est qu’une façade, une brillante contrefaçon, inventée de toute pièce par nul autre que le maître séducteur lui-même : « …le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9).

Le christianisme actuel, dilué tout au long des siècles, est une fausse piste dont se servent les pouvoirs juifs pour tromper le monde chrétien et malheureusement beaucoup s’y laissent prendre, principalement au travers de l’eschatologie des églises protestantes et évangéliques. C’est ce dernier système sous le gouvernement du « messie juif » que Jésus appelle « la grande prostituée », parce que, dans les coulisses du pouvoir elle commettrait et accomplirait constamment sa fornication spirituelle avec tous les autres systèmes religieux, eux aussi sous l’emprise de Satan. Cette grande prostituée s’est plue dès ses débuts à toujours persécuter l’Église de Christ, en manipulant les autorités politiques en place. Elle le fit tout au long des siècles, et la prophétie nous indique qu’elle continuera de le faire avec encore plus d’acharnement dans les temps de la fin, avant d’être elle-même entièrement anéantie. Son dernier faux prophète, à la barre de son pouvoir, sera également détruit par le feu lors de l’avènement de Christ pour établir Son Gouvernement.

Malgré que ce livre soit écrit en symboles, les serviteurs de Dieu se doivent de le comprendre, parce qu’il y a une bénédiction attachée à sa compréhension ! Et chaque symbole nous est expliqué par Jésus en quelque part dans les Écritures. Les gens du monde paniquent parce qu’ils interprètent ces symboles à leur façon. Ainsi ce livre demeure toujours un mystère pour eux. Et ils ont peur… Regardez les films qu’on nous présente de nos jours dans les nombreuses salles de cinéma concernant les temps de la fin. C’est débile ! Ils sont remplis de toutes sortes de monstres littéralement extraits de l’Apocalypse et cela fait peur, vraiment peur ! Mais le chrétien n’a pas à craindre quoi que ce soit.

Dans Apocalypse 3:10, Jésus nous avait bel et bien promis « QU’IL NOUS GARDERAIT » à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier pour éprouver, regardez-le bien,les habitants de laterre ! Voilà SA BÉNÉDICTION ! J’aimerais que vous souligniez cette expression « habitants de la terre » dans votre Bible, s’il vous plaît. Soulignez-la, parce qu’elle apparaît six fois dans ce livre et dans chaque circonstance pour identifier CEUX QUI NE SONT PAS DES SERVITEURS DE DIEU ! Ceci dit, allons maintenant découvrir ce que Jésus veut nous donner comme instruction sur les épreuves par lesquelles les « habitants de la terre » devront passer avant l’établissement du règne de Christ sur cette terre.

Apocalypse 4:1 : « Après cela je regardai, » dit Jean, « et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. » Il reçoit une invitation merveilleuse pour voir ce qui se passe au ciel par cette porte qui s’ouvre devant lui. Jean cependant, n’est pas le premier à savourer un tel privilège dans les Écritures ? Ésaïe, Ézéchiel et Daniel ont aussi eu des visions où ils ont expérimenté cet avantage étonnant de vivre ce que c’est que d’être sur la terre, et de pouvoir contempler ce qui se passe au ciel.

L’apôtre Paul a également expérimenté ce genre de vision qu’il nous décrit en toute simplicité dans 2 Corinthiens 12:1-6. « Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. »

Mais dans le cas de Jean, quelque chose est ajoutée. Il entend la même voix, comme le bruit d’une trompette, que l’on a vu dans Apocalypse 1:10, et cette fois, Jésus lui dit de monter au ciel pour voir ce qui va se passer sur la terre. Dans toutes les Écritures, Jean est le seul à recevoir une pareille invitation. Saviez-vous que les partisans du pré-tribulationisme interprètent ce verset comme s’il voulait dire que l’Église, symbolisée par Jean, est « enlevée » au ciel au début de « sept » années de tribulations ? Ils donnent pour seule raison que cela leur semble la seule explication « logique ». Cela  prend bien la « logique humaine », pour voir dans ce verset quelque chose qui ne s’y trouve absolument pas ! Il y a deux erreurs dans cette « logique humaine ».

D’abord la grande tribulation n’est nulle part reconnue dans les Saintes Ecritures comme une période de « sept » ans. Elle est partout clairement identifiée comme étant de trois ans et demi, ou « un temps, des temps et la moitié d’un temps ». En deuxième lieu, c’est Jean et non l’Église qui reçoit cette invitation de monter au ciel en vision seulement. Regardons avec les yeux grand ouverts ce que Jean nous dit dans Apocalypse 4:2 : « et aussitôt je [Jean] fus ravi en esprit ». Le but de cette invitation était clair et simple : fournir la possibilité à Jean de pouvoir écrire les choses que Jésus voulait lui faire voir sur les évènements des temps de la fin, cette troisième division de ce livre (Apocalypse 4:1).

Le seul commentaire sur lequel j’aimerais insister ici, c’est que le Révélateur de ce Livre est Jésus-Christ (Apocalypse 1:1), et non la « logique humaine ». Donc, à partir du chapitre 4, et jusqu’à la fin du livre, même s’il est demeuré sur la terre, sur l’île de Patmos, Jean, dans cette vision, nous décrit les événements se déroulant sur la terre, comme Jésus les voit à partir du ciel.

Essayez d’imaginer un moment que vous avez devant vous un grand tableau sur lequel toute l’histoire de l’humanité est en train de se dérouler. Je parle d’à partir d’Adam et Ève jusqu’à la Jérusalem céleste qui viendra s’établir sur la terre. Tout est là devant vous. Mais tout est au présent ! Car sur ce tableau, vous voyez le passé, le présent et le futur en train d’arriver, alors que vous êtes seulement un observateur au-dessus de tout cela. C’est d’ailleurs de cette façon que Dieu voit le déroulement de l’histoire humaine. Pour Lui, tout est au présent, et Il Se réserve le droit d’intervenir à tout moment, pour changer ou modifier n’importe quoi, selon Son bon plaisir. Le formidable Plan de Dieu va s’accomplir comme prévu, peu importe l’intervention continuelle provoquée par Satan afin de contrer ce Plan.

Qu’est-ce que tout cela veut dire, pour nous ? Simplement que, au fur et à mesure que nous allons avancer dans l’Apocalypse, nous ne pourrons plus regarder tous les chapitres comme des événements qui se suivent dans une séquence logique et selon une chronologie humaine. Nous allons plutôt les voir dans la séquence que Jésus a décidé de nous les dévoiler. Certains événements vont sûrement se suivre, mais nous allons voir, à un moment donné, le fil de l’histoire s’immobiliser subitement. Pourquoi ? Afin que Jésus puisse insérer des informations du passé, pour expliquer les raisons pour lesquelles l’histoire en est rendue ici. Ensuite, la séquence des événements reprend pour arrêter subitement une autre fois, afin d’injecter d’autres détails pertinents, pour ensuite reprendre son parcours de nouveau.

Nous voyons cela parfois dans les films au cinéma, où le directeur peut décider, à un instant donné, de nous ramener dans le passé, pour nous dévoiler des scènes nous expliquant pourquoi le fil de son histoire en est rendu là. Et nous trouvons cela tout à fait normal. Ensuite le film continue et reprend son cours normal de narration. De la sorte nous allons voir la même chose se produire dans ce livre de  l’Apocalypse et chaque étape de chaque pause sera bien expliquée. Quand Jésus regarde les choses du point de vue de l’éternité, Il ne voit pas une séquence d’événements organisée d’une façon prescrite comme nous, les humains, sommes habitués de les voir. Nous vivons dans une espèce d’engrenage qui ne peut pas être transformé. Par exemple, nous ne pouvons pas retourner en 1975, pas plus que nous pouvons avancer en l’an 2020.

Nous ne pouvons vivre que dans le présent, et attendre que chaque seconde s’écoule, une après l’autre, inexorablement. Mais pas Dieu, car Il n’est pas limité par le temps. Il vit dans l’éternité et, par conséquent, tout est présent devant Lui. Jésus pouvait donc dire, dans Jean 8:58 : « Avant qu’Abraham fût, je suis. » Présent ! À n’importe quel moment de l’histoire, la Parole de Dieu était là, au présent ! Voilà pourquoi il faut laisser Jésus nous guider et nous instruire tout au long de cette prophétie, sans jamais y insérer nos interprétations personnelles. Si l’on ne peut pas prouver une chose par les Saintes Écritures, vaudrait mieux admettre en toute humilité, que pour le moment nous ne comprenons pas encore cette chose, plutôt que de spéculer et d’être obligés de nous rétracter plus tard.

Rappelons-nous toujours qu’au ciel, une chose arrive seulement quand Dieu autorise sa manifestation, et parce qu’elle est devenue prête à se manifester. La logique de Dieu n’est pas notre logique. À nous, alors, d’accepter humblement de suivre la logique divine, si nous voulons comprendre Son message, à nous Ses serviteurs.

Quand Jean a vu cette porte ouverte au ciel, il a aussi reçu la permission de voir tout le reste de l’histoire humaine et ce, au temps présent. Donc, Jean a réellement vu l’avenir se dérouler devant ses yeux. Continuons maintenant avec cette révélation, pour voir, ou vivre même, ce que Jean a vécu dans cette cinquième dimension d’existence appelée le ciel. Apocalypse 4:2 : « Et aussitôt je fus ravi en esprit… » Voyez-vous, Jean n’a pas été enlevé physiquement, c’est une vision qu’il a reçue : « Je fus ravi en esprit … et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. 3Celui qui était assis, paraissait semblable à une pierre de jaspe et de sardoine ; et le trône était entouré d’un arc-en-ciel, qui paraissait comme une émeraude. » La première chose qu’il voit, en plein centre de sa vision, c’est le grand trône avec quelqu’un assis dessus. Jean se trouvait subitement au QUARTIER GÉNÉRAL SUPRÊME DE L’UNIVERS !

Relisez doucement ce passage pour découvrir une vérité fascinante que Dieu veut transmettre directement à Ses serviteurs. Tout ce qui est décrit par Jean est d’une splendeur et d’une perfection digne de Dieu. Le trône, l’arc-en-ciel de différentes teintes de vert et Dieu Lui-même assis sur le trône nous dévoilent clairement ce que Dieu est, i.e., parfait, et ce sans même le voir. C’était une partie de la mission de Jésus de nous dévoiler le Père. Car : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître » (Jean 1:18). Tout au long de Son ministère, Jésus nous a instruits tout en nous donnant une reproduction vivante du Dieu invisible.

Nous savons que Dieu est amour, mais c’est Jésus qui nous dévoile également que Dieu est parfait. Par conséquent, tout ce qui est directement lié à Dieu et Son trône est également parfait. Puisque tout enfant dans la Famille de Dieu doit vraisemblablement devenir un être immortel à Son image et à Sa ressemblance, Jésus nous a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Voilà le but de chaque futur Élu du Gouvernement de Dieu. Viser cette perfection divine afin de pouvoir se présenter devant le trône de Dieu. Ce trône sera alors le thème central du livre de l’Apocalypse. Il n’y a que cinq chapitres, dans ce livre, où le mot « trône » n’apparaît pas.

Il est très important pour nous de nous rappeler qu’en dépit de tout ce qui se passe sur cette terre, derrière tous les événements humains, il y a le gouvernement de Dieu qui veille et contrôle TOUT ! Tout ce que nous lisons dans les journaux, ou que nous voyons à la télé, aussi excitantes ou tristes que puissent être les circonstances, tout, d’une certaine façon, est relié à ce trône, duquel Dieu règne sur Son univers ! C’est le thème central du livre de la Révélation. Dieu est toujours en charge ; ne l’oublions jamais !

Il est considérablement malaisé pour les humains de croire cela, surtout à l’époque où nous vivons. Nous voyons tellement d’atrocités dans le monde que l’on serait porté à croire que Dieu a peut-être perdu le contrôle de Sa création. Mais le fait qu’il y ait un trône au ciel, nous indique avec certitude qu’il y a des absolus qui ne peuvent pas être modifiés ! Ils sont garantis par l’autorité de ce trône. Rien de ce que l’homme puisse accomplir ne pourra altérer ces absolus, d’aucune façon. Il existe des absolus dans la science, par exemple, avec lesquels les hommes de science sontobligés de travailler, pour éventuellement découvrir les lois qui les régissent. Et ils ne peuvent pas les contourner, même s’ils voulaient.

Prenons la loi de la gravité. Si quelqu’un décidait de sauter du haut d’un pont, il est impossible qu’il monte vers les nuages, même s’il est « gelé ben dur » ! Au contraire, il va descendre vite, très vite, pour subir les conséquences de son geste. N’en déplaise aux hommes de science, la relativité d’Albert Einstein n’est qu’une tentative de plus pour essayer de se soustraire aux absolus de Dieu. Si l’on nie qu’il y a des vérités absolues, tout étant « relatif », on peut alors faire dire n’importe quoi à… n’importe qui ! C’est ainsi que la philosophie d’un siècle devient hypothétiquement le sens commun du siècle suivant. La plupart des grandes théories qui sont véhiculées depuis au-delà d’un siècle demeurent perpétuellement des théories, même si notre société les considère comme des vérités réalisées.

C’est la même chose avec les lois morales. Elles ne peuvent pas être altérées, peu importe où la société en est rendue dans ses standards et dans ses aberrations. Dieu règne ! Le prophète Jérémie l’a très bien décrit, dans Jérémie 17:12-13, quand il a dit : « Le lieu de notre sanctuaire est un trône de gloire, un lieu élevé dès le commencement. 13Éternel, qui es l’attente d’Israël ! tous ceux qui t’abandonnent seront confondus ! » Comme c’est vrai, car le monde actuel vit dans la confusion spirituelle totale ! C’est ce trône de gloire que Jean a perçu. Jean a aussi vu quelqu’un assis sur le trône. Combien de fois avons-nous désiré savoir à qui ou à quoi Dieu ressemblait ? Mais que voyons-nous ici ? Simplement des couleurs… comme le jaspe, la sardoine et l’émeraude dans toute sa pureté !

Il est fort possible que les épîtres de Jean aient été écrites après ce livre de l’Apocalypse. Cela expliquerait pourquoi, dans sa première épître, au chapitre 1, verset 5, Jean nous dit : « …Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Il devait sûrement faire allusion à ces belles lumières qui reflétaient Sa majesté et Sa gloire. Dans sa lettre aux Galates, Paul explique les circonstances dans lesquelles Dieu est venu le chercher. (Lisez vous-mêmes Galates 1:11-20). Après sa conversion Paul nous déclare qu’il n’est pas monté vers les Apôtres à Jérusalem, mais il a passé du temps en Arabie, où il aurait été instruit par l’Esprit de Christ. Contemplons ensemble ce que Paul aurait vu dans sa vision, en parlant du Trône de Dieu : « qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » (1 Timothée 6:16).

Soit dit en passant, ce seul verset détruit également une croyance extrêmement populaire, celle de pouvoir aller au ciel un jour. Paul nous parle ici de Dieu qui habite cette lumière, tout comme Jean, mais qu’elle est inaccessible à l’homme. En prenant le passage à partir du verset 15, on constate que « et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » se réfère au « seul Souverain et Roi des rois » et non pas à la « lumière inaccessible », sinon le mot « vu » serait au féminin (vue). Attendu que nul homme ne L’a vu ni ne peut Le voir, il est donc impossible à l’homme d’aller au ciel, ni voir Dieu.

Voici ce que Dieu avait dit à Moïse, si vous vous souvenez, dans Exode 33:20 : « Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir et vivre. » Jean nous déclare ceci : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique [Jésus], qui est dans le sein du Père, est Celui qui L’a fait connaître » (Jean 1:18). Ce que les hommes ont vu, ce n’était pas la deuxième personne d’une trinité, mais plutôt la personnification physique du Dieu invisible. « C’est Jésus, qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15).

Jésus était tellement l’image visible du Père qu’Il a pu déclarer ceci à Philippe : « Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a [automatiquement] vu le Père » (Jean 14:9). Mais personne n’a jamais vu la face de Dieu en aucun temps. Ce que les disciples de Christ ont vu, c’était la manifestation physique de la Parole de Dieu vivant dans une chair humaine, et non la Parole de Dieu dans Sa véritable toute puissance « qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » (1 Timothée 6:16). Toutefois, ce que l’homme peut voir, ce sont les manifestations de Son Être, qui nous dévoilent Ses attributs et Sa grande gloire. Jean a vu quelqu’un assis, mais n’a pas pu voir Sa face au travers de Ses lumières brillantes qui se dégageaient du trône.

Ézéchiel a vu la même chose que l’apôtre Jean. Le premier chapitre de sa prophétie nous décrit une vision semblable à celle de Jean. Mais Ézéchiel aussi ne peut pas nous donner une description claire de Dieu autre que toutes ces nombreuses couleurs magnifiques. Il déclare, finalement, au verset 28 de son premier chapitre : « Et la splendeur qui se voyait autour de lui, était pareille à celle de l’arc qui est dans la nuée en un jour de pluie. » Cette lumière éclatante qui entourait le trône était semblable à un arc-en-ciel, c’est à dire une image de la gloire de Dieu. Les couleurs par lesquelles Dieu Se manifeste ont, cependant, une grande signification. Il y a d’abord le jaspe qui symbolise un diamant, la plus belle des pierres, car le diamant a cette capacité de capter les rayons de la lumière pour les transmettre ensuite dans un brillant étalage ou prisme de couleurs. Le diamant parfait est donc le reflet de Sa sainteté et Sa perfection, deux attributs dominants de Dieu. En général, les diamants sont classés selon leur perfection. Alors, nous avons ici un diamant parfait reflétant Dieu dans toute Sa splendeur et dans toute Sa gloire.

La deuxième pierre est une sardoine d’une couleur rouge sang. Cette pierre nous fait immédiatement réfléchir à Jésus dont la caractéristique prédominante fut de consentir à verser volontairement Son sang pour la Rédemption de nos péchés. C’est la chose la plus étonnante dans l’histoire de l’humanité, qu’un Dieu puisse consentir à Se laisser immoler tel un Agneau pour Sa création. Un événement que très peu de gens peuvent croire ou comprendre, car un homme ne consentirait jamais à se laisser immoler pour quelque chose qu’il aurait créé. Pour un païen, c’est impensable ! Pourtant, c’était une décision qu’Il avait prise avant même la fondation du monde, comme on peut voir dans 1 Pierre 1:18-20.

La troisième pierre était semblable à une émeraude. Le trône était entouré d’un arc-en-ciel de plusieurs teintes de vert. Vert est la couleur de la nature, de la création. Le premier arc-en-ciel est apparu sur la terre après le déluge. Après cette tragédie terrible, Noé a vu un arc-en-ciel de plusieurs couleurs, exactement comme ceux que nous voyons de nos jours. Cet arc contenait une promesse de grâce de la part de Dieu en faveur de la nature. Jamais plus, a-t-Il dit, les eaux ne deviendront un déluge pour détruire toute chair. Alors, cet arc dans le ciel, avec ses différentes variations de vert, entourant le trône, nous dévoile le pouvoir du Saint-Esprit dans la restauration de la création de Dieu, grâce à Son amour (Genèse 1:3-31). Donc, ces trois couleurs que Jean a vues sont nettement une manifestation de Dieu en tant que Père, Fils et Saint-Esprit. Trois manifestations distinctes du même Dieu. Aucune suggestion de trinité ici ! Notez, dans Apocalypse 4:3, qu’il y a seulement une personne assise sur le trône, pas trois personnes distinctes ne formant qu’un seul Dieu.

Apocalypse 4:4 : « Autour du trône, il y avait vingt-quatre autres trônes ; et je vis sur ces trônes vingt-quatre Anciens assis, vêtus de vêtements blancs, et ayant sur leurs têtes des couronnes d’or. »

Jean voit une espèce de cour céleste où siègent vingt-quatre Conseillers de Dieu. Il y a toutes sortes de théories qui circulent au sujet de ces vingt-quatre Anciens. Certains prédicateurs prétendent, avec leur conviction habituelle, que ce sont des humains déjà sauvés et montés au ciel. Douze saints de l’Ancien Testament et douze du Nouveau Testament. Ils vont jusqu’à suggérer que ce serait peut-être douze prophètes et les douze apôtres originaux. Ceci n’a pas beaucoup de sens, car comment Jean aurait-il pu se voir parmi ces douze apôtres, au ciel, alors qu’il était encore vivant et sur la terre ? Conservons en mémoire que Jean n’est pas monté au ciel ! Il a eu une vision dans laquelle il voyait à partir du ciel. Il semblerait que ces érudits en seraient venus à leur conclusion parce que ces vingt-quatre anciens étaient revêtus de vêtements blancs, et portaient  des couronnes.

Mais ce qui est encore plus étonnant, c’est de voir ces érudits utiliser ce passage pour justifier leur théorie que ces vingt-quatre vieillards représenteraient l’Église enlevée avant la tribulation ! Avez-vous déjà remarqué que certains individus préfèrent les doctrines fondées sur la « logique humaine » ou sur une « théorie », plutôt que sur la Révélation de Jésus ?D’abord cettethéorie humaineva aussitôt à l’encontre de la déclaration biblique que Dieu « habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir » (1 Timothée 6:16). Sachez également que, dans les Saintes Écritures, les vêtements blancs et les couronnes sont là pour d’autres raisons aussi. Dans le livre de Daniel, par exemple, ce jeune prophète est convoqué par le roi Nébuchadnetsar pour lui expliquer son rêve sur cet arbre qui avait été abattu et dont la souche seulement demeurait.

Dans Daniel 4, le jeune prophète explique à Nébuchadnetsar que l’arbre symbolisait le roi lui-même en tant que dirigeant de Babylone et que sa couronne lui serait enlevée pendant sept années. Il perdrait aussi la raison et serait réduit à l’état d’animal, à manger de l’herbe des champs comme le bœuf, mais qu’au bout des sept années, son trône et son autorité lui seraient restaurés. Regardons au verset 17, alors que Daniel lui explique d’où lui vient cette connaissance : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints… » Ce que Daniel nous dit ici, c’est que d’autres personnages étaient impliqués dans ce jugement par Dieu sur le roi Nébuchadnetsar. Ils sont appelés veillants et saints. Le verset 17 continue : « …afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes. » C’est intéressant. Cela nous explique sans doute pourquoi certains politiciens se font élire malgré leur incompétence évidente à diriger, et pourquoi certains dictateurs sanguinaires sont demeurés en place pendant plusieurs années avant d’être détrônés. Un jour, toutefois, tous auront à rendre compte à Jésus de leurs agissements.

Un peu plus loin, au 7e chapitre de Daniel, celui-ci a une vision dans laquelle il décrit une scène qui se passe au ciel. Au verset 9 : « Je regardai, jusqu’à ce que des trônes [notez le pluriel] furent placés, et que l’Ancien des jours s’assit. » Il nous décrit ensuite Ses vêtements, Ses cheveux et Son trône. Verset 10 : « Un fleuve de feu sortait et se répandait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient devant lui, » et remarquez ce qui suit, « le jugement se tint et les livres furent ouverts. » Encore une fois, nous pouvons voir d’autres trônes autour du trône de Dieu sur lesquels des juges participent dans les décisions et les jugements de Dieu. Au verset 26 du chapitre 7, nous lisons : « Puis viendra le jugement… » Donc, suite à une décision prophétique prise au sujet de l’Antichrist, comme c’est le cas ici, « on lui ôtera sa domination, pour la détruire et la faire périr jusqu’à la fin. » Ce passage nous décrit un évènement futur.

Sachez que Dieu utilise le terme fils de Dieu et l’applique aussi à des anges. Vous n’avez qu’à vérifier dans Job 38, où Dieu lui décrit Sa création originale de la terre. C’était un moment illustre : « Quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations » (Job 38:7). Notez que lors de la création de la terre aucun humain n’existait à ce moment là. Cette expression « fils de Dieu » a malheureusement donné naissance à une grande hérésie, judicieusement exploitée par ceux qui ont bien voulu l’utiliser pour vendre cette doctrine satanique, à savoir, que des démons auraient eu des relations sexuelles avec des femmes, pour donner naissance à une race méchante de géants. Ils ont joint Genèse 6:2 à Job 38:7 pour « prouver leur théorie ».

Il est vrai que l’expression « fils de Dieu » est utilisée dans Job 38:7 pour identifier des « anges de Dieu » qui « poussaient ensemble des cris de joie », pas des démons, donc une première faille dans cette fameuse théorie humaine. Mais le terme « fils de Dieu » est aussi employé pour identifier des humains. Dans la généalogie de Jésus, commençant dans Luc 3:23, nous voyons clairement, au verset 38, que cette généalogie nous ramène à Adam, fils de Dieu. Ce « fils de Dieu » fut équipé par Dieu pour se reproduire avec sa femme Eve. Dieu Lui-même leur a dit : « Croissez et multipliez, et remplissez la terre » (Genèse 1:28). Dans cette descendance, regardons ce que Jean nous dit de ceux qui se convertiraient à Christ : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu [Jésus], il leur a donné le droit d’être faits enfants [fils et filles] de Dieu » (Jean 1:12). Paul cite les paroles de Dieu, et nous exhorte à sortir de cette Babylone : « C’est pourquoi, sortez du milieux d’elle, et vous séparez, dit le Seigneur … Et Je serai votre Père, et vous serez Mes fils et Mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18).

Mais qu’en est-il des anges ou des démons ? Peuvent-ils engendrer des enfants, petits ou géants ? En répondant à l’un, on répond à l’autre. Dans Matthieu 22, des sadducéens tentent de piéger Jésus au sujet d’une femme qui avait marié les sept frères d’une famille sans avoir engendré aucune descendance (vs 25-26). Même si ces hypocrites ne croyaient pas à la résurrection (v. 23), ils posent la question à Jésus, à savoir lequel de ces sept frères sera son mari après la résurrection pour lui faire un enfant. La réponse de Jésus est simple et directe, AUCUN ! Parce que, lors de la résurrection, il n’y aura plus de reproduction humaine parmi les ressuscités, car le nombre des humains dans le gouvernement de Dieu sera complet. Pour rendre davantage Sa réponse claire et précise Jésus leur dit : « Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel » (Matthieu 22:30). Sans sexe et incapables de se reproduire ! J’espère que ceci mettra le dernier clou dans le cercueil de cette hérésie si populaire.

Toute la descendance d’Adam et Eve a reçu une intelligence, transmise d’Adam, de génération en génération, appelée « l’esprit de l’homme » (1 Corinthiens 2:11). Pouvez-vous imaginer un seul instant que Dieu aurait permis à un démon d’engendrer un être humain ? Celui-ci aurait alors reçu un « esprit de démon » créé à son image et à sa ressemblance. Comment Dieu pourrait-Il mettre Son Esprit plus tard dans un tel enfant, et l’appeler Son fils ou Sa fille ? Cette doctrine purement satanique fut fondée par une religion qui prêche que les démons pourront être sauvés du jugement qui les attend, en passant par des humains à qui le salut est disponible.

Ma Bible me dit que le salut des démons est impossible, car leur sort est déjà fixé depuis leur révolte avec Satan contre Dieu et, par conséquent, leur jugement est incontestable. En parlant des rebelles qui seront éventuellement destinés à la destruction, Jésus leur dira : « Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges[déchus] » (Matthieu 25:41). Assez clair, merci ! Voyez-vous jusqu’où Satan peut tordre l’esprit humain de celui qui s’éloigne de Dieu pour tenter d’accomplir sa volonté ?

Revenons maintenant à notre récit dans Apocalypse 4. Alors, qui sont ces vingt-quatre Anciens ? Il est fort possible, selon toutes les indications que nous avons vues, que ce soit des anges placés là par Dieu depuis très longtemps, pour surveiller le déroulement de toute l’histoire de l’humanité. Ce sont vingt-quatre anges, très intelligents et puissants, associés de près au gouvernement de Dieu et capables de prendre de bonnes décisions pour conseiller Dieu dans certains jugements qu’Il décide Lui-même de décréter. N’oublions surtout pas que la décision finale appartient toujours à Dieu.

Ils portent leurs vêtements blancs car, comme on vient de le voir, ils sont saints et justes, choisis pour siéger sur des trônes autour du trône suprême de Dieu. Ils portent aussi des couronnes, parce qu’ils sont vainqueurs, étant demeurés fidèles à Dieu en refusant de s’associer à Satan quand celui-ci avait organisé sa rébellion des anges pour s’emparer du trône de l’univers. Lisez-le vous-mêmes dans Ésaïe 14:12-14 : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles [anges] de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. » Nous avons ici une référence à la couronne que chaque vainqueur avec Christ portera aussi. Jésus Lui-même nous dit de tenir ferme ce que nous avons, afin que personne ne prenne notre couronne(Apocalypse 3:11).

Mais, dans Apocalypse 4, Jean voit aussi d’autres symboles. Au verset 5, il dit : « Et du trône sortaient des éclairs, des tonnerres et des voix ; et devant le trône brûlaient sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. Il y avait aussi devant le trône une mer de verre semblable à du cristal… » Gardons toujours en mémoire que ce sont des symboles, mais ils sont donnés pour nous instruire. Ce sont des images pour expliquer une manifestation de quelque chose de réel. Jean nous dit que du trône sortaient des éclairs, des voix et des tonnerres. Nous avons ici une manifestation directement associée à la transmission de la loi divine. Dieu S’identifie ici comme étant le Législateur absolu, tout comme sur le mont Sinaï, si vous vous souvenez. Là aussi, il y eut des tonnerres, des éclairs et une épaisse nuée, et la montagne trembla. Et, du sommet, l’Éternel dit à Moïse de monter. Ce devait être tout un spectacle. Le peuple pouvait bien trembler de peur ! Ces éclairs et ces bruits sont donc des symboles qui identifient Dieu en tant que Législateur absolu et Juge suprême !

Tout au long de la Bible, nous voyons Dieu plaider avec les humains, leur demandant d’ouvrir l’esprit à Son appel, et surtout d’écouter ce qu’Il dit pour leur propre bien. Mais les humains ne veulent pas écouter et Dieu doit maintenant permettre une série d’événements pour toucher physiquement le cœur des hommes, afin de les amener à la repentance. Dans cette troisième division de l’Apocalypse, Dieu annonce à Ses serviteurs quels seront Ses jugements contre ceux qui vontpersister à refuser Sa grâce. Si seulement le monde avait consenti à écouter Jésus, cette partie de l’Apocalypse n’aurait jamais été nécessaire. Mais Dieu doit agir, présentement, de la seule façon que les hommes peuvent comprendre afin de toucher leur cœur.

Quand j’étais jeune et que je désobéissais, ma mère me disait : « Je te pardonne, cette fois, mais que Dieu te garde, si tu récidives ! » Cette partie de l’Apocalypse sera alors le jugement de Dieu pour rappeler au monde qu’il Lui a désobéi encore, encore et encore, sans ne jamais se repentir. Jésus ne parle pas de Ses serviteurs, ici. Nous avons reçu toutes nos instructions dans les messages aux sept Églises. Nous savons également que, quand nous péchons, nous pouvons « aller avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:16). Croyez-moi, la grande tribulation sera vraiment « le temps convenable » pour nous d’être secourus. Donc, à partir du chapitre 4, le message concerne les rebelles du monde, mais il est communiqué aux serviteurs de Jésus. Dieu appelle ces rebelles « habitants de la terre » pour contraster avec « serviteurs de Jésus ». Rappelez-vous toujours cela, car c’est une clé essentielle pour comprendre la raison de ce qui va suivre.

Nous verrons donc ces mêmes symboles de tonnerres, d’éclairs et de tremblements à plusieurs endroits, dans ce livre. Ils représentent des points de référence auxquels ce livre peut revenir encore et toujours pour nous signaler en sera rendue la méchanceté sur cette terre. Nous allons pareillement nous apercevoir qu’à chaque fois qu’un nouveau jugement sera signalé, un élément additionnel en intensité sera ajouté. Jean nous dit ensuite que devant le trône brûlent sept lampes ardentes. Elles sont identifiées comme étant les sept esprits de Dieu. Si vous vous souvenez, ces sept esprits de Dieu furent expliqués dès le premier message (D.001), comme étant le symbole de nul autre que le Saint-Esprit dans toute la plénitude de Sa puissance, Sa façon d’agir et de fonctionner. Votre référence se trouve dans Ésaïe 11:2. Ici, les sept lampes ardentes nous préparent pour la vengeance divine qui sera déployée dans les sept derniers fléaux. Pas les trompettes, les sept derniers fléaux !

Au verset 6, Jean voit comme une mer de verre semblable à du cristal sur lequel repose le trône de Dieu. Nous avons vu comment cette scène au ciel avec son arc-en-ciel de différentes teintes de vert nous dévoilait la perfection de Dieu. Car Dieu est parfait et tout ce qui est directement relié à Lui est aussi parfait. Le cristal est utilisé comme un symbole pour expliquer la clarté dans toute sa perfection à cause de son éminente transparence. Ce mot « cristal » est aussi utilisé comme comparaison pour identifier une eau vive qui sortira un jour du trône de Dieu. Dans Apocalypse 22:1 nous lisons : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau ».

Cette mer de cristal nous décrit l’ambiance dans laquelle Dieu vit et règne sur Son univers. C’est cette même pureté et sainteté qui doit être confiée à quiconque voudrait se présenter devant Dieu sur cette mer de cristal. Sans cette sainteté, il est impossible de Lui être agréable. Mais elle nous est déjà rendue possible par le sacrifice de Jésus qui, par Sa mort et Son sang versé, nous a réconciliés au Père en nous rendant agréables à Ses yeux. Regardons ensemble la merveilleuse manière que Paul nous décrit ce miracle. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:8-10).

C’est Dieu Lui-même qui nous amènera à la perfection. Le roi David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaumes 138:8 : « L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » Ce formidable verset est directement relié au perfectionnement des saints. Pour ceux qui demeureront près de Dieu, le Seigneur S’assurera que Ses serviteurs se rendront au Royaume. Pierre nous déclare également ceci, dans 1 Pierre 2:9 : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. » Le véritable chrétien ne devrait jamais avoir un doute là-dessus, parce que Paul aussi nous rassure ainsi dans Philippiens 2:13 : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. »

Revenons dans Apocalypse 4:6. Dans la deuxième partie du verset 6, Jean continue en déclarant : « …et au milieu du trône et autour du trône, quatre animaux pleins d’yeux devant et derrière. 7Le premier animal ressemblait à un lion ; le second animal ressemblait à un veau ; le troisième animal avait le visage comme un homme ; et le quatrième animal ressemblait à un aigle qui vole. 8Et les quatre animaux avaient chacun six ailes, et à l’entour et au-dedans ils étaient plein d’yeux ; et ils ne cessaient, jour et nuit, de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, qui était, qui est, et qui sera ! »

Ce sont des créatures bizarres ; comme des animaux, mais ayant six ailes et couverts d’yeux sur tout le corps, même sous les ailes ! Qui sont-ils ? Si vous lisez le premier chapitre d’Ézéchiel, le prophète nous décrit quelque chose de semblable dans sa vision. Il les appelle des « chérubins ». Ésaïe pareillement nous décrit des créatures semblables. Lui, les appelle des « séraphins » (Ésaïe 6:2), qui veut dire les brûlants, les ardents. Selon les Juifs, ce sont deux catégories d’anges puissants exerçant un ministère extraordinaire en rapport avec la sainteté divine et la purification du péché. Certains ont six ailes, d’autres quatre, tout dépendant des fonctions qu’ils exercent. Ézéchiel nous donne une description des visages, c’est-à-dire, d’un lion, d’un bœuf, d’un aigle et d’un homme. Jean voit les mêmes quatre visages. Le chiffre « quatre » dans les Écritures, est un symbole de gouvernement mondial, notez cela. Ces quatreangesou créatures sont subséquemment associées d’une façon directe, au fonctionnement du gouvernement de Dieu sur Sa création, aux quatre coins de la terre. Nous allons découvrir comment Satan s’est, une fois de plus, emparé de cette vérité pour y superposer sa contrefaçon d’un gouvernement mondial en inspirant des hommes cupides, sans cœur et assoiffés de pouvoir, à concevoir un système analogue gouvernemental sans la nécessité d’y avoir Dieu à sa tête.

Nous, les humains, nous ne sommes pas vraiment qualifiés quand il s’agit d’administrer la création naturelle. L’histoire nous le prouve : tout ce que l’homme a touché, jusqu’à date, il a réussi à le détruire, le corrompre ou l’endommager. Mais nous avons ici quatre anges qui comprennent la complexité de la création et qui assistent Dieu dans l’intendance de ce monde naturel dans lequel nous vivons. Les yeux dont ils sont couverts symbolisent le discernement, la vision et la connaissance. Rien n’échappe à leurs regards, car ils voient tout et rapportent tout au trône de Dieu. Les faces symbolisent les parcours considérables des multiples responsabilités associées à l’homme, sur cette terre créé par Dieu. Voilà pourquoi chacun sera jugé selon ses actes.

Les ailes symbolisent la rapidité dans leur déplacement. Juste avant de recevoir la prophétie des soixante-dix semaines, Daniel priait Dieu pour son peuple. Dans Daniel 9:20-21, nous lisons : « Et je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël, et je présentais ma supplication à l’Éternel mon Dieu, pour la sainte montagne de mon Dieu ; je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. » Avec la théorie de la relativité introduite par M. Albert Einstein, l’humanité est toujours convaincue que la vitesse de la lumière est le summum de notre potentiel de déplacement. Les anges, par contre, se déplacent à la vitesse de la pensée. Le symbolisme accordé aux ailes dans les Écritures n’est qu’une manifestation visuelle d’une réalité située bien au-delà de ce que nous avons présentement comme compréhension dans le domaine de la nature physique. Elle nous informe que les futurs Élus de Dieu, immortels sous le règne de Jésus, pourront pareillement se déplacer à la vitesse de la pensée pour administrer un jour l’univers. C’est ce qu’on peut facilement déduire concernant des êtres qui ne sont limités ni par la matière physique, ni par la contrainte du temps. Hors du temps, les distances elles-mêmes n’ont plus d’importance et s’effacent.

Ce sont ces quatre anges, ou animaux, qui appelleront les quatre chevaliers, au chapitre 6. Chacun dira à Jean : « Viens, et vois ! » pour ensuite diriger ce chevalier vers une activité humaine causant des cataclysmes abominables. Néanmoins même si ces activités, à première vue, nous paraissent répugnantes, le véritable travail de ces quatre animaux est de conduire la création entière vers l’adoration de son Créateur. De quelle façon ? On peut dire que la nature adore son Créateur quand elle accomplit l’intention pour laquelle Dieu l’avait créée. Ceci s’applique encore plus aux humains avec qui Dieu veut partager Son univers entier, un jour. Une fleur, par exemple, adore son Créateur quand elle se déploie et dégage son parfum. Mais combien de fleurs, me direz-vous, ont fleuri sans que jamais personne ne les sente ? Quel gaspillage ! Faux ! Si l’homme ne les a pas senties, Dieu les a senties. Rien ne se perd.

Une des tâches de ces quatre animaux serait de découvrir cette perfection dans la création que Dieu lui a destinée, et ensuite, de signaler cet événement à Dieu aussitôt qu’il se manifeste. Avez-vous déjà analysé une fleur de près, contemplé la structure de son design, la complexité et la beauté déployée en elle, par la sagesse et la puissance de Dieu ? Ces quatre anges font précisément cela, mais avec tout ce qui existe dans la nature. Ceci pourrait alors expliquer pourquoi nous les voyons continuellement rendre gloire à Dieu, chaque fois qu’ils voient jaillir une nouvelle manifestation de cette création. Juste de contempler la nature devrait nous pousser, en tant que chrétiens, à adorer Dieu de la même façon que ces quatre anges. Mais c’est presque impossible de rendre continuellement gloire à Dieu, vous allez me dire. Je vais vous surprendre.

Saviez-vous que plusieurs véritables chrétiens rendent gloire à Dieu d’une manière continuelle ? Ils Lui disent « merci » pour les moindres petites choses qui leur arrivent. Tout ce qu’ils font, ils l’offrent à Dieu, et ce, d’une façon tout à fait normale plusieurs fois par jour, parce qu’ils en ont simplement pris l’habitude. Écoutez-les parler ! Le nom de Jésus revient très souvent dans leur conversation. Il est en plein centre de leur vie. Et ce sont des chrétiens heureux ! Ils ou elles ne le font même pas pour impressionner qui que ce soit. C’est carrément devenu une seconde nature dans leur comportement normal.

Au verset 9, nous lisons : « Et quand les animaux rendaient gloire et honneur et grâce à celui qui était assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, 10Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : 11Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » La gloire de Dieu se révèle continuellement dans Sa création. Son désir incontestable, c’est que chaque être humain puisse ainsi contempler Sa gloire pour mieux L’adorer.

C’est ce qui se passe au ciel, selon cette vision accordée à Jean, comme nous venons de voir. Cette adoration n’est pas une louange machinale et irréfléchie, à l’image d’un jouet que l’on remonte. Ces anges crient leurs louanges avec joie parce qu’ils découvrent sans cesse de nouvelles choses, qui leur dévoilent constamment un autre aspect ou une nouvelle facette de la sagesse et de la puissance de Dieu. Ils Le louent alors pour ce qu’Il est. La louange à Dieu devrait donc se manifester aussi dans le comportement du chrétien ; elle doit être évidente dans sa façon de vivre et d’agir avec les membres de sa famille, avec ses amis, au travail, ainsi qu’avec les gens de son entourage.

Pour clore ce message, j’aimerais vous offrir cinq façons de rendre gloire à Dieu au travers de Jésus notre Sauveur. Je suis convaincu que vous pourriez en découvrir plusieurs autres, mais en voici cinq.

  1. D’abord, il faut voir Jésus comme le centre de notre vie, comme Celui qui a vraiment reçu tout pouvoir au ciel et sur la terre. De Le reconnaître réellement comme le Rocher de notre salut, qui ne nous laissera jamais tomber, peu importe l’épreuve.
  2. Cette façon de vivre nous amènera à vouloir partager cette joie avec d’autres gens prédisposés par Dieu à vouloir la partager avec nous. Nous devenons ainsi membres d’une famille élargie, où personne n’est exclu à cause de sa couleur, de sa nationalité ou de ses convictions. Dieu ne fait pas acception de personne.
  3. Cette attitude créera en nous un amour naturel envers les autres comme jamais auparavant. On ne vient pas au monde avec cela. Cette sorte d’amour inconditionnel se développe par la puissance du Saint-Esprit, et cela prend du temps. Notre vie familiale aussi deviendra enrichie par notre assurance dans la conviction que c’est Jésus qui œuvre continuellement en nous. Le chrétien devient alors de plus en plus joyeux dans toutes ses activités.
  4. Cette joie chez le chrétien pourrait se manifester en lui donnant le goût de partager son bonheur, en aidant d’autres de mille et une façons, selon ses capacités bien entendu. Un sourire, un mot d’encouragement bien placé, un bon conseil, consoler quelqu’un dans sa peine, et j’en passe. Il y a tellement de façons d’aider, et qui ne coûtent pas un sou. Un peu d’imagination suffit. Pourquoi ne pas chanter ou simplement siffler en travaillant. Cela aussi pourrait devenir contagieux.
  5. Finalement, cette sorte de louange affermit le chrétien en ce que les promesses de Dieu et Ses bénédictions nous sont réservées et assurées. Tout ce que nous avons à faire, c’est de persévérer dans la foi jusqu’à la fin.

Rendons gloire à ce grand Dieu de sagesse, même s’Il vit dans cette merveilleuse lumière inaccessible à l’homme, pour le moment, et invisible à nos yeux. Mais rendons gloire aussi à Jésus que les hommes ont vu dans Sa manifestation humaine, et que des milliards d’anges adorent présentement. À nous, maintenant, de Lui dire : « Donne-nous, Jésus, à Tes frères et sœurs bien aimés de T’aimer et d’apprendre à Te louer et T’adorer de la même façon que ceux qui Te servent au ciel ! »




D.007 – Laodicée, l’Église pauvre/riche

 

Apocalypse 3:14-22

Par Joseph Sakala

La ville de Laodicée était située à environ 160 kilomètres à l’est d’Éphèse, la première ville à laquelle ces lettres ont été adressées. Laodicée faisait partie d’un territoire associé de près aux villes de Colosse et de Hiérapolis, qui était célèbre pour son sanctuaire dédié à Cybèle, déesse de la fertilité. Pour les populations grecques et romaines, Cybèle était la mère d’Adonis. Si l’on remonte à son origine historique, il s’agit donc de Sémiramis, première « déesse » de l’ancienne Babylone, et épouse de Nemrod, « déifié » lui aussi après sa mort et réincarné en la personne de Tammuz, le messie de l’ancienne Babylone. Ce coup magistral de Satan donna naissance à la première trinité religieuse de l’histoire humaine. Cette trinité s’est perpétuée chez toutes les civilisations du monde, depuis des millénaires, et fait partie intégrante des plus diverses religions du globe terrestre.

Les Romains aussi célébraient l’Annonciation à la Vierge (mère de leur messie), en l’honneur de Cybèle, simplement un autre nom donné à Sémiramis, la mère du messie babylonien. Elle porte aussi les noms d’Astarté et de Diane sous lesquelles elle était vénérée comme la reine du ciel, età qui Israël aussi, s’étant beaucoup éloigné de Dieu, offrait des gâteaux. L’Éternel reprend Son peuple d’Israël en lui disant : « Les fils ramassent le bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour faire des gâteaux à la reine des cieux et des libations à d’autres dieux, afin de m’offenser » (Jérémie 7:18). Cette reine du ciel est encore vénérée et fêtée de nos jours par l’église catholique aussi, mais cette fois comme l’Immaculée Conception.

Laodicée était reconnue, dans cette province romaine d’Asie, pour sa richesse, son commerce florissant ainsi que pour sa médecine avancée. Étant aussi un centre bancaire, elle était la plus prospère de ces sept villes qui sont identifiées dans Apocalypse 2 et 3. Beaucoup de belles grandes maisons y furent construites, dont on peut toujours discerner les décombres même aujourd’hui. Certaines appartenaient vraisemblablement à des chrétiens.

La ville était aussi reconnue pour son industrie spécialisée dans les vêtements de luxe. On y faisait l’élevage d’une race de moutons noirs dont la laine douce et lisse était très recherchée dans la confection de vêtements. Laodicée était populaire pour sa médecine de pointe et spécialement pour son collyre et son onguent contre les infections d’oreille. Il y avait un centre médical qui était dédié à Esculape qui, en passant, veut dire « le serpent qui instruit ». Vous noterez que la pratique médicale de nos jours utilise pareillement ce symbole du serpent qui entoure une verge.

Donc, Laodicée était une espèce d’assortiment de la Banque Royale, la Maison Dior, Macy’s, Sears, Wal-Mart et la clinique Mayo, toutes aménagées dans la même ville. Ces choses expliquent un peu les références utilisées par Jésus pour corriger l’Église de cette ville. Comme dans toutes les lettres, Jésus Se présente d’une manière toute spéciale. Ses remarques du début forment la clé pour nous indiquer ce dont cette Église avait besoin comme instruction.

Apocalypse 3:14. Jésus dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Jésus y met le paquet. Il voulait, sans aucun doute, que les membres de cette Église Le voient dans Sa toute puissance. D’abord Il dit qu’Il est l’Amen ; nous sommes tous familiers avec ce mot. Nous l’utilisons régulièrement à la fin d’une prière, ou simplement pour exprimer notre accord avec une déclaration pleine de sens. Mais c’est un mot que Jésus utilisait souvent aussi dans Son enseignement.

Dans les versions modernes de la Bible, nous voyons Jésus débuter certaines déclarations avec les mots « En vérité, en vérité ». Dans le grec, l’expression est Amen Amen. Le fait que ce mot soit répété deux fois nous indique que Jésus veut nous déclarer quelque chose d’une extrême importance. C’est toujours pour marquer une vérité. Alors, quand vous verrez l’expression « En vérité, en vérité » venant de Jésus, portez beaucoup d’attention à ce qui suit, car Jésus est en train de souligner Lui-même que ce qu’Il veut nous déclarer est, non seulement vrai, mais abondamment important aussi. Nous utilisons régulièrement le mot amen à la fin d’une prière afin de témoigner notre accord avec ce qui vient de se dire. Cela aussi est bien.

Le tout premier verset, dans Hébreux, commence ainsi : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils. » Les paroles de Jésus représentent alors les dernières paroles de Dieu données directement aux hommes. Tout ce qui nous est cité par les évangélistes et les apôtres, ne sont que des références pour rendre plus resplendissantes les déclarations venant des paroles de Jésus. Si quelqu’un va au-delà, ou ajoute, à ce que Jésus a dit, il ne nous apporte aucune nouvelle vérité. Au contraire, très souvent, il s’éloigne de la vérité que Dieu nous a donnée. Tous ceux qui ont écrit le Nouveau Testament l’ont fait sous l’inspiration de Jésus et ces livres sont donc complets.

Ensuite, dans Apocalypse 3:14, Jésus S’identifie comme le Témoin fidèle et véritable. Il met l’emphase sur le fait que, non seulement Il dit vrai, mais Il déclare toute la vérité. Il parle clairement et révèle tout sans rien dissimuler. C’est ce qu’Il veut faire comprendre à cette Église, à Laodicée. La troisième chose qu’Il leur dit, c’est qu’Il est le Commencement (le Principe) de la création de Dieu. C’est le même mot utilisé par Jean dans Jean 1:1, quand il nous déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Et au verset 3 de ce premier chapitre de Jean, il continue : « Toutes choses ont été faites par elle [la Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans [la Parole de Dieu]. » Alors Jésus, en tant que la manifestation de la Parole de Dieu dans un corps humain, est subséquemment à l’origine de tout ce qui existe. Il est Celui par qui toute la création de Dieu a commencé. Dieu a parlé et tout fut créé. Mais, non seulement la vieille création, c’est-à-dire, l’univers physique, incluant les galaxies, notre système solaire et cette terre sur laquelle nous vivons, Il est aussi la source d’une nouvelle création, divine celle-là.

Dans 2 Corinthiens 5:17, Paul nous dit : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature [ou création]. » Nous faisons partie d’une nouvelle création de Dieu dont la transformation ultime de nos corps à l’immortalité est déjà commencée. Regardez ce que Paul ajoute dans la deuxième partie du verset 17 : « …les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » Et comment cette nouvelle création a-t-elle pu se faire ? Verset 18 : « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ. » Donc, chaque personne qui porte en elle le Saint-Esprit, est déjà une nouvelle création divine et assurée de participer au Royaume lors du retour de Jésus.

La seule chose, et j’insiste, la seule chose qui pourrait changer ceci, serait que cet individu qui a reçu le Saint-Esprit prenne une décision bien mûrie de rejeter volontairement le Saint-Esprit, lequel est absolument indispensable à son immortalité, commettant ainsi le seul péché qui soit impardonnable par Dieu. Paul nous dit formellement : « Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:10-11). Je ne crois pas que beaucoup de gens vont commettre ce péché, car sans la puissance du Saint-Esprit, la résurrection d’un individu à l’immortalité est impossible.

L’Église à Laodicée avait besoin de savoir cette vérité. Vers la fin de sa lettre aux Colossiens, Paul leur dit : « Et après que cette lettre aura été lue parmi vous, faites en sorte qu’elle soit lue aussi dans l’Église des Laodicéens et que vous lisiez aussi celle de Laodicée » (Colossiens 4:16). Les Laodicéens devaient être familiarisés avec cette lettre aux Colossiens, car Paul met beaucoup d’emphase sur le lien de Jésus avec la création. Paul dit, en parlant de Jésus : « C’est lui qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Il parle évidemment de Sa résurrection qui devenait cette nouvelle création dont Jésus en est aussi le Commencement. Nous voyons cela au verset 18 où Paul déclare que Jésus « est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. » Il semblerait que, déjà dans les années 60, ces Laodicéens commençaient à oublier cette vérité.

Revenons maintenant à Apocalypse 3, où Jésus les évalue dans les années 90. Au verset 15, Il leur dit : « Je connais tes œuvres… » Jésus est au courant de tout ce qui se passe dans Son Église, car Il y a un ange assigné à chaque congrégation. C’est ce que nous avons vu dans notre étude de l’Église d’Éphèse (D.002). Gardez cela en mémoire. Et l’ange Lui rapporte tout. Donc, l’ange surveillait cette Église de Laodicée de très près. « …je sais que tu n’es ni froid ni bouillant, » dit Jésus, « Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. »

Il y avait deux problèmes majeurs dans cette Église. Le premier était un problème de désengagement. Ni chaude, ni froide, elle souffrait de ce qu’on pourrait appeler « la leucémie du non engagement ». Et cette attitude tiède donnait la nausée à Christ au point de Le faire vomir. Le deuxième problème était l’image qu’ils se sont donnée. Au verset 17, nous voyons qu’ils se croyaient très riches, mais en réalité, spirituellement parlant, ils étaient très pauvres. Ils avaient la connaissance et croyaient n’avoir besoin de rien. Voilà ce qui arrive trop souvent, car beaucoup de connaissance tend à enfler d’orgueil les personnes qui la possèdent. Ces gens deviennent alors difficilement enseignables car ils prétendent tout savoir. Des intellectuels comblés et confortables.

Si vous vous rappelez, l’Église de Sardes était devenue froide, une Église morte, victime d’une absence d’amour entre les membres. C’est l’orgueil et l’égoïsme qui peuvent créer cette froideur mortelle dans une congrégation. L’Église de Philadelphie était complètement différente ; elle était chaude, vivante et pleine de vitalité. Ce devait être un véritable régal de se réunir ensemble pour vivre et partager cet amour que chacun dégageait ; une Église bouillante ! Tandis qu’ici, à Laodicée, végétait une Église d’une tiédeur dégoûtante, comme boire un café tiède ou manger une soupe tiède en hiver. Absolument rien là pour réchauffer les esprits.

Si cette Église ne changeait pas son attitude, dit Jésus, elle finirait par Le faire vomir, tellement son comportement Lui donnait la nausée. Jésus ne met pas de gants blancs, ici ! Il est très direct. Mais qu’est-ce qui avait causé cette condition de tiédeur ? C’est simple : le compromis ! Si vous voulez créer quelque chose de tiède, vous mélangez un ingrédient chaud avec un ingrédient froid. Nous faisons cela durant l’été avec nos climatiseurs pour créer une belle température confortable à la maison. À Laodicée, la congrégation était devenue axée sur le confort. On avait commencé à faire des compromis avec le spirituel.

Vous savez, il est beaucoup plus agréable d’assister à une réunion où l’on prêche seulement ce qui fait plaisir, sans prendre le côté doctrinal au sérieux. Pour garder la paix et satisfaire les membres, on prêchait ce qu’ils aimaient bien entendre. Pourquoi insister sur les doctrines bibliques ? Les membres disaient posséder assez de connaissance pour faire la part des choses. Alors, pourquoi devenir des fanatiques de la Bible ? On prêchait juste assez de vérités pour satisfaire tout le monde. Aucune correction dans les sermons, aucune exhortation à changer quoi que ce soit. Tout était beau et merveilleux. On était libre et l’on exigeait le respect de cette liberté. On avait l’option d’agir ou de ne pas agir. Donc, on se donnait le droit aussi de faire des compromis avec la Parole de Dieu dans la limite du tolérable. Tout était devenu optionnel, chacun profitant de son droit d’exercer toutes ses options. Une belle petite Église confortable.

Que pense Jésus d’une telle assemblée d’individus ? Il leur dit : « Vous me donnez la nausée ! Vous êtes répugnants. Vous êtes probablement confortables, mais vous me faites vomir ! » N’allez surtout pas croire que cette sorte de congrégation n’existe pas aujourd’hui. Il en subsiste plusieurs dans toutes les dénominations chrétiennes, car toute congrégation est composée d’individus. Et comme la majorité semble dicter le comportement du ministère, la vérité est enrobée de paroles douces pour ne pas froisser, de peur de perdre des membres. Ceci ouvre la possibilité à la tiédeur de s’installer facilement au sein d’une telle congrégation.

La plus dangereuse attitude destructive qu’une Église puisse posséder, c’est quand elle décide d’appartenir aux membres et non à Jésus. Elle devient ainsi l’Église des adjoints pour leur bénéfice, un espèce de country-club religieux, pour avoir de l’agrément. Alors tous les compromis sont légitimes, en autant que l’on se divertisse bien ensemble. Saviez-vous qu’il y a des congrégations où les membres votent pour annuler ou renouveler le mandat de leur ministre ? Ainsi le ministre devient l’employé du groupe qui décide de son salaire et de la sévérité de l’enseignement qu’il peut prêcher.

Laissez-moi vous faire part d’une situation où le comité d’une église s’était réuni avec son pasteur pour mettre cartes sur table. Le porte-parole a dit au ministre : « Il y a déjà un an que vous êtes notre pasteur et nous vous aimons bien. Vous connaissez très bien les Écritures et vous enseignez avec autorité. Mais il y a quelques petits points que nous aimerions clarifier avant de renouveler votre contrat. D’abord sachez que ceci est notre église. Nous étions ici bien avant votre arrivée et nous serons encore ici après votre départ. Alors, s’il vous plaît, allez-y un peu plus mollo dans vos sermons. Nous voulons poliment vous rappeler que nous vous avons embauché et nous pouvons aussi vous congédier. Alors il n’en tient qu’à vous de décider si vous vous ajustez ou si vous partez. » Assez clair, merci !

Le pasteur a pris le temps de réfléchir quelques instants. Il ouvrit ensuite sa Bible dans Matthieu 16 et leur dit : « J’ai l’impression que quelques-uns parmi vous croient que ceci est votre Église. Seriez-vous assez gentils pour me montrer cela dans les Saintes Écritures ? Car dans ma Bible, dans Matthieu 16, au verset 18, je vois Jésus déclarer, en parlant de Lui-même : « Sur cette pierre [ou sur ce roc] je bâtirai mon Église, et même les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. » Pour leur avoir déclaré cette vérité, le pasteur fut congédié. Et la congrégation est allé se chercher un homme avec un « doctorat en divinité », un homme peu charismatique, plutôt réservé, mais très bon négociateur. Il savait ce que la congrégation voulait et c’est exactement ce qu’il leur prêchait… ! On dit qu’un ouvrier mérite son salaire. Cet homme fut très aimé. A force de se faire dire comme ils étaient beaux, fins et merveilleux, chacun s’est endormi dans sa perfection. Et ce pasteur a fondé la plus belle congrégation « laodicéenne » de son quartier.

Quand Paul s’est adressé aux anciens d’Éphèse pour la dernière fois, il leur a dit ceci, dans Actes 20:28 : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il s’est acquise par son propre sang. 29Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravisseurs, qui n’épargneront point le troupeau ; 30Et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. »

Nulle part, dans les Écritures, verrez-vous une Église appartenir à ses membres ! Les congrégations chrétiennes appartiennent toutes à Christ, et Lui seul a le droit de déterminer comment elle sera, ce qui y sera enseigné et ce qui se passera entre ses murs. Chacune est jugée par Christ selon son comportement. Les Saintes Écritures sont là pour notre instruction. Jésus avait confié cette responsabilité d’instruire le troupeau à Ses pasteurs, qui devaient, cependant, s’entourer d’anciens et de conseillers responsables guidés par le Saint-Esprit. Tout ceci sous la surveillance de l’ange que Jésus avait spécifiquement placé sur chaque congrégation. Quand une église décide d’appartenir à ses membres, elle se cache simplement  derrière une façade de piété ou de religiosité, tout en s’éloignant de la vérité, et en prenant une telle décision elle n’appartient plus à Dieu. Les membres « ont [peut-être] du zèle pour Dieu ; mais un zèle sans connaissance ; car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se soumettent point à la justice de Dieu » (Romains 10:2-3).

Chaque Église chrétienne appartient à Christ,car elle porte Son nom. C’est ce que Laodicée avait oublié. Cette congrégation n’avait pas seulement choisi d’être confortable, mais, encore pire, elle se vantait de l’être ! Ceci ressemble drôlement à ce que nous voyons présentement un peu partout, dans un christianisme moderne très dilué dans son enseignement, où les membres sont relativement confortables, mais dans des bâtiments presque déserts. Les pasteurs entretiennent néanmoins des listes gonflées de noms de membres non pratiquants qui n’assistent même plus aux assemblées.

Au verset 17 d’Apocalypse 3, Jésus déclare : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien… » Ils se vantaient de leur situation. « Tu es tellement mêlé, » leur dit Jésus, « que tu ne réalises même pas “que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu.” » Quelle condition épouvantable ! Notez que Jésus utilise le singulier pour parler à chaque membre individuellement. Il est important pour nous de comprendre qu’il y a une très grande distinction entre « tu dis » et « tu es ». Jésus est très précis. Le Témoin fidèle et véritable leur témoigne toute la vérité, même si ça fait mal.

Nous avons vu, au début du message, que la ville était très prospère. Les membres devaient être financièrement bien à l’aise, et quelques uns même riches. Il est possible que leur salle de réunion était un bâtiment de grande qualité et leur pasteur un prédicateur tout à fait doué. La salle devait être équipée de plusieurs instruments de musique pour accompagner leur magnifique chorale. Physiquement parlant ils étaient autosuffisants et respectés dans la communauté. Ils se voyaient riches, n’ayant besoin de rien, mais ce n’était qu’une façade. Spirituellement parlant, Jésus les perçoit plutôt malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus.

Pourquoi une si grande différence dans les deux évaluations ? Simplement parce qu’ils se faisaient évaluer selon deux standards complètement différents. La congrégation se mesurait à partir des standards du monde. Ils étaient prospères, respectés dans la communauté et croyaient sûrement que Christ était fier d’eux malgré certains de leurs compromis. Tandis que Jésus utilise un autre standard, qui nous indique clairement Sa volonté sur la façon selon laquelle Son Église doit agir et fonctionner. On ne peut pas faire de compromis avec la Parole de Dieu. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).

De nos jours, nous sommes de plus en plus témoins de certains télévangélistes et de plusieurs confessions qui prônent un « évangile de prospérité », où la richesse de quelqu’un est associée à sa grande dévotion. Plus la personne est prospère, plus Dieu serait d’accord avec ses agissements. Et si le chrétien vit des difficultés financières, cela semblerait indiquer que Dieu ne le bénit pas simplement parce qu’Il est en désaccord avec son attitude. Ces télévangélistes et ces pasteurs se servent de ce principe mercantile pour soutirer le plus d’argent possible à leurs membres, pour ensuite se vanter que Dieu bénit leur ministère. Il est extrêmement dangereux d’utiliser de tels arguments au nom d’un Dieu à qui appartiennent l’univers et toutes ses richesses. Ce n’est pas Sa volonté pour Son Église !

Premièrement, elle ne doit pas être un club social orienté seulement sur le bien-être des membres. Elle ne doit pas être une espèce de Place des arts où les gens ne se réunissent que pour entendre de la belle musique. Elle ne doit pas être un lieu local de rassemblement politique pour discourir contre le gouvernement, et pour organiser des mouvements de protestation contre le système en place. Une partie de ces éléments doit certainement exister dans une congrégation, mais ils ne devraient jamais constituer sa raison d’être. Oui, on doit se sentir bien dans une Église. Oui, on doit se réjouir en louant Dieu par de beaux cantiques et de la belle musique. Oui, on doit se tenir au courant de ce qui se passe dans la communauté. Oui, on doit avoir une bonne fraternisation afin de nous donner le goût de revenir chaque semaine.

Mais ce ne sont pas les seules raisons pour lesquelles l’Église existe. Jésus nous dit clairement ce que l’Église doit être. Elle doit être le sel de la terre, pas du sel ordinaire, mais du sel vraiment salé. Jésus nous dit que le sel qui perd sa saveur n’a aucune valeur. L’Église doit être un sel très salé. Tout comme dans la nourriture, ce sel doit se répandre de façon à donner sa saveur à tout ce qu’il touche. L’Église doit d’abord bien fonctionner quand elle se réunit. Les membres doivent se rencontrer dans le but de se ressourcer spirituellement.

Ensuite, le sel du chrétien doit ajouter de la saveur dans son milieu de travail, dans les endroits où il magasine, dans son comportement sur la route, à la maison avec sa famille, et avec ses voisins. Être chrétien, mes chers amis, c’est du sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. L’Église fait son œuvre au travers de ses membres, que ce soit en groupe ou d’une façon individuelle et discrète. Le chrétien doit agir différemment du monde, avec une attitude qui refuse de faire des compromis juste pour faire plaisir au monde. L’Église doit aussi être une lumière, puisque la lumière symbolise la vérité. Le chrétien doit être une source de vérité, d’amour et de vision.

Ce sont les chrétiens qui ont fait connaître le programme de Dieu tout au long de l’histoire à ceux qui étaient ignorants de ces choses. Il faut apprendre à analyser les événements courants afin de découvrir ce que Dieu est en train d’accomplir versus ce que l’homme aurait l’intention d’accomplir. Et si on vous posait des questions sur la détérioration continuelle de la condition humaine dans le monde, quelle serait votre réponse ? Puisqu’ils démontrent un tel intérêt, il faudrait saisir cette occasion pour l’expliquer à ces gens, et profiter aussi de cette belle chance pour leur faire part de cette bonne nouvelle que Christ va revenir un jour, pour corriger et rectifier tout cela. Mais surtout qu’Il offre déjà le salut à ceux qui sont prêts à accepter Son sacrifice de Rédemption et à s’engager dans Son ministère.

Jugée selon ce standard, Laodicée était nue, pauvre, misérable, malheureuse et aveugle. Mais elle était confortable. Dans chaque lettre, nous avons aussi regardé l’aspect prophétique pour évaluer la période de l’histoire que chaque Église représentait. Il n’y a rien, dans ce texte, pour nous indiquer cette période. Cependant, en étudiant les six lettres précédentes, nous avons pu voir certaines tendances qui correspondaient à des périodes de l’histoire de l’Église, durant les vingt siècles de son existence. Cette septième lettre semblerait être très bien placée pour identifier la dernière ère de l’Église.

Nous avons vu l’Église de Philadelphie devenir la personnification de tous les chrétiens qui ont corrigé les choses que Jésus voulait voir changer dans leur attitude tel que démontré dans les cinq premières lettres. Nous verrons cette belle Église en action durant la grande tribulation. Subséquemment, l’Église de Laodicée devient, à son tour, la personnification de tous ceux qui étaient convertis et observaient les commandements de Dieu, mais qui ont accepté tellement de compromis dans leur croyance qu’ils ont développé une tiédeur envers la Parole de Dieu. Nous verrons également cette Église durant la tribulation, mais qui devra devenir bouillante afin d’arriver elle aussi à l’immortalité au retour de Jésus.

Tout semble nous indiquer que ce sera une période qui est déjà en préparation à l’heure actuelle, mais qui deviendra prééminente durant la grande tribulation. Elle se composera de gens qui seront très confortables dans un système religieux peu exigeant, où le côté spirituel de la vie sera considéré comme une béquille utilisée par les faibles seulement. Cette Église comptera dans ses rangs des chrétiens devenus tièdes, parce qu’ils ont tout simplement refusé d’obéir aux instructions de Jésus de corriger certaines choses dans leur comportement. Des instructions qui auraient servi à régler ce qui leur manquait pour augmenter en eux l’amour les uns pour les autres. Un amour si prédominent dans l’Église de Philadelphie, qui est la seule à recevoir une promesse de protection divine, durant la tribulation.

Donc, nous verrons deux Églises dans les derniers jours : une protégée par Jésus, l’autre reprise, châtiée et corrigée. Laodicée, mes chers amis, sera caractérisée par ce phénomène si évident, de nos jours, où les gens veulent décider de ce qui leur sera enseigné. C’est curieux, quand on réalise que le mot Laodicée veut dire « jugement du peuple » ou « droit du peuple ». C’est le signe des temps, n’est-ce pas ? Tous veulent exercer leurs droits, leurs libertés et leurs options, où le peuple dit au ministère quoi prêcher. Nous voyons ceci de plus en plus, de nos jours. Depuis quelques années, un grand nombre de chrétiens se sont tournés vers le Nouvel Age néo-gnostique, une église très connue et très populaire qui prêche une abondance de liberté personnelle, et où chaque individu dispose déjà en lui toutes les caractéristiques indispensables pour devenir dieu. Alors pourquoi se soumettre à un Dieu qui trace notre cheminement pour arriver à Son Royaume ?

L’apôtre Paul l’avait bien prédit dans sa deuxième lettre à Timothée. Il tombe pile quand il dit : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine [trop dure !], mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises » (2 Timothée 4:3). Avez-vous remarqué que Paul ne dit pas des « docteurs de la loi » ? Non, il dit « docteurs », n’importe quelle sorte de docteurs fera l’affaire. De gentils bons gars à qui l’on pourra dire : « Laisse faire les doctrines ! Dis-moi de belles choses douces et confortables. Tu peux même y ajouter quelques fables, pas de problème. » Une apostasie, ou l’abandon de la saine doctrine, afin de se tourner vers un enseignement qui plaît à l’oreille.

Cette apostasie fut d’ailleurs prédite par ce même Paul quand il annonça les signes principaux qui précéderaient le retour de Christ : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition » (2 Thessaloniciens 2:3). Paul confirmait ce que Christ avait prophétisé en disant : « Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:10-12).

Il y eut une époque où l’Église, c’est-à-dire, la communauté chrétienne, enseignait qu’il fallait crucifier le vieil homme, abandonner nos vieilles habitudes et apprendre plutôt à se contrôler en s’imposant des restrictions. Mais nous vivons à une époque où ces magnifiques valeurs bibliques ont été doucement abandonnées et où plusieurs églises prêchent ouvertement l’orientation sur le soi, prônant les avantages de découvrir toutes les possibilités bénéfiques que cette sorte d’orientation peut nous procurer. « Je suis mon propre dieu ! » prêche le Nouvel Age. Tout ce que l’individu décide est correct, il est dieu.

Il fut un temps où la vérité incontestable des Écritures était le fondement de toutes les Églises chrétiennes. La Parole de Dieu était le fondement de la foi. De nos jours, vous avez des églises, des séminaires et des collèges, qui se disent évangéliques, en train de repenser toute la nature des Écritures ! Certains doutent qu’elles ne contiennent toute la vérité, prétendant même que les Écritures ne sont pas fiables. Nous vivons dans l’âge du compromis, créant des séparations dans les Églises comme jamais auparavant. The Jesus Seminary, par exemple, est un groupement qui prend des versets bibliques et vote pour déterminer si le groupe est d’accord ou non avec les Écritures ! Très démocratique… S’il n’est pas d’accord, le verset est tout simplement rejeté. Et ensuite, on prétend que la Bible est pleine d’erreurs !

Dans le passé, l’Église prêchait qu’à l’état naturel, l’homme ne se soumet pas aux lois de Dieu, car dans cet état naturel, il ne le peut même pas. L’apôtre Paul nous déclare ceci : « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). Donc, de lui-même, l’homme ne peut pas se sauver. La corruption, la méchanceté, la pollution de la planète, l’élimination de plusieurs espèces animales, l’augmentation du crime, les ravages de la drogue, ainsi que les souffrances propagées par les MTS et le sida sont un témoignage clair de ce que les hommes, avec leur nature humaine, peuvent accomplir d’eux-mêmes.

Pourtant, certaines églises, de nos jours, prêchent que Dieu est bien trop aimant pour condamner qui que ce soit, car Dieu est amour ! Et on s’endigue là. Certains prêchent que le péché impardonnable n’existe même pas ! Il était impensable, dans le passé, d’approuver l’avortement ou l’homosexualité comme des choses convenablement  acceptables dans les Églises. Pourtant, l’avortement est très bien accepté, de nos jours. Il est même recommandé par certains psychologues dans les écoles, comme un libre choix, sans même en discuter avec les parents, sauf après l’opération si l’enfant le juge bon. La présente société est rendue très loin du côté permissivité !

Depuis quelques années, certaines églises ordonnent ouvertement des homosexuels pratiquants comme pasteurs ou évêques dans leurs congrégations. Je suis convaincu que plusieurs versets dans l’Ancien et le Nouveau Testaments ne sont jamais cités dans leurs sermons. Et si vous avez le courage et l’audace d’élever la voix pour dénoncer leurs agissements, vous risquez d’être vivement rabroués,et traités d’homophobes par ceux qui pensent comme eux. Paul avait tellement raison de dire : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant [eux-mêmes] séduits » (2 Timothée 3:12-13). Nous sommes vraiment dans l’ère de Laodicée.

Jésus leur dit, dans Apocalypse 3:18 : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. » Les trois mots clés, dans ce verset, sont : ACHETER DE MOI. Pas de ceux qui pensent qu’ils ont le droit de décider ce qui est bien et mal, mais « de moi », dit Jésus. « Acheter de Moi » veut simplement dire de se documenter dans la Parole de Dieu seulement. Jésus a tout ce dont cette Église avait besoin pour bien fonctionner. Elle avait besoin de l’or, des vêtements blancs, et du collyre. Seul Jésus les possède, donc il faut les acheter de Lui.

Analysons ces trois symboles. D’abord l’or éprouvé par le feu. L’apôtre Pierre nous explique ce symbole en nous disant que « l’épreuve de votre foi [est] plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu » (1 Pierre 1:7). Donc, il faut mettre notre foi en Christ. Si Jésus est au centre de notre vie, de notre foi, eh bien, notre foi demeurera éveillée et active ! Elle nous aidera à mieux comprendre les Écritures, afin de mieux les appliquer dans notre vie quotidienne. Cette sorte de foi développe en nous une confiance divine inébranlable, un or qui nous rend riche. C’est ce qui manquait à l’Église de Laodicée : la foi en Christ. Elle se reposait allègrement sur ses propres ressources et celles du monde.

La deuxième chose dont elle avait besoin était des vêtements blancs, pour couvrir sa honte et sa nudité. Moralement parlant, nous sommes tous nus devant Dieu. Nous connaissons des vérités sur nous-mêmes que nous ne voulons pas dévoiler aux autres. Mais Dieu nous connaît et Il voit notre nudité. Alors qu’est-ce qu’Il fait ? Il nous offre la justice de Christ ! Nous cessons d’être vêtus de notre propre justice qui n’est rien d’autre que des vêtements impurs (Ésaïe 64:6), mais nous sommes maintenant revêtus de la justice de Christ, une justice parfaite que Dieu accepte. Les vêtements blancs représentent la Rédemption, c’est-à-dire, un changement complet dans le caractère du converti. Ils symbolisent l’individu dont les vêtements ont été lavés dans le sang de l’Agneau.

La troisième chose dont Laodicée avait besoin : du collyre pour oindre ses yeux afin de voir. Nous avons vu, au début, que cette ville était reconnue pour son collyre. Jésus utilise ce symbole pour leur dire d’acheter un collyre spirituel afin de guérir leur aveuglement devant tous les bons conseils qu’Il était en train de leur donner. Un peu partout dans les Écritures, il y a mention de cette onction par l’Esprit qui ouvre nos yeux à la compréhension de la vérité de Dieu. L’apôtre Jean en parle aussi, dans sa première épître. Regardez ce qu’il nous dit ici : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseigné » (1 Jean 2:27).

Fantastique, plus besoin de sermons ! Hein ? N’est-ce pas ce qui est écrit ici ? Je regrette, mais ceci ne veut pas dire que l’on doive cesser de recevoir d’autres instructions de ceux que Dieu veut bien inspirer. Mais ce verset nous assure aussi que le chrétien qui réalise que son pasteur s’éloigne de la Parole de Dieu dans son enseignement peut, en toute confiance, quitter cette assemblée et se laisser guider par le Saint-Esprit dans toute la vérité, car il n’a plus besoin d’un homme voilé par Satan pour l’enseigner. Ce merveilleux passage biblique est simplement une confirmation de ce que le Saint-Esprit peut accomplir chez le véritable converti, par les enseignements directs de la Parole de Dieu que nous recevons. Car cette onction nous enseigne toutes bonnes choses, parce qu’elle est véritable. Elle n’est pas mensonge, car c’est la Parole de Dieu !

Si un individu n’a pas le Saint-Esprit en lui, pour ouvrir son esprit à la compréhension de la vérité, cette vérité va tomber dans l’oreille d’un sourd. Elle ne sera jamais comprise. Voilà pourquoi Jésus finit toutes les lettres en disant que celui qui a des oreilles écoute, prenant pour acquis qu’Il parle à des serviteurs animés par le Saint-Esprit. Parce que l’Apocalypse est écrite exclusivement pour Ses serviteurs. C’est ce qu’on découvre dès le premier verset du premier chapitre de ce livre. Le Saint-Esprit nous ouvre l’entendement pour saisir la Bible d’une façon rafraîchissante, merveilleuse et nouvelle. Ne vous découragez surtout pas si vous avez encore de la difficulté à comprendre certains passages. Demandez plutôt au Saint-Esprit d’activer votre esprit vers une meilleure compréhension de ce qui vous est enseigné.

Jésus explique ensuite aux Laodicéens comment arriver à acheter cet or, ces vêtements blancs et ce collyre. Vous avez ici un des plus beaux passages des Écritures, une offre venant de Jésus, remplie de Sa grâce, aux individus de cette Église pour changer. Aux versets 19 et 20, Il leur dit : « Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle et te repens. 20Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. » Quelles belles paroles d’amour et d’intimité ! Jésus n’abandonne pas cette Église, elle Lui appartient et Il veut l’aider ! Malgré leurs faiblesses et leurs problèmes, Jésus leur dit : « Je vous aime ! Et parce que je vous aime, je vous reprends et je vous châtie. »

Ça me fait un peu penser à mon père qui, à l’occasion, quand j’avais fait un coup pendable, m’administrait une bonne claque là où la colonne vertébrale finit et le cerveau commence… ! Ensuite, il me disait : « Tu sais, je fais cela parce que je t’aime. » Après cela, il m’embrassait et moi aussi je devais l’embrasser, lui pour me montrer que tout se terminait là, et moi pour lui montrer que je ne lui en voulais plus. Il y avait quelque chose de très profond là-dedans. Et là, je partais en me tenant à deux mains la cheminée qu’il venait de me ramoner en me disant : « Ô, si seulement tu m’aimais un peu moins… » Aujourd’hui, mon père est décédé, mais quand je pense à ces choses, je me dis : « Merci, papa, de m’avoir tant aimé. »

Jésus leur parle ainsi, d’une façon directe, parce qu’Il aime cette Église et Il offre à ses membres une façon merveilleuse de s’en sortir en leur demandant de franchir trois étapes. Car la tiédeur peut se corriger. La première, c’est en créant chez eux cette sensation qu’Il était à l’extérieur de leur vie et frappait à la porte de leur cœur pour entrer. Quand la tiédeur s’installe chez un chrétien, sa vie devient mêlée au-dedans et il se crée un vide spirituel. Mais l’on ne peut pas demeurer indéfiniment dans cet état. Heureusement que le Saint-Esprit continue de travailler pour nous rappeler les événements heureux depuis notre conversion à Christ. Et nous en avons tous vécus, des événements qui nous ont tellement touchés que notre esprit réagit et soudainement, comme par miracle, on désire ardemment que Jésus reprenne Sa place au centre de notre vie, comme avant. Dieu seul peut accomplir un tel miracle.

La deuxième étape est très importante. Il faut désirer Lui ouvrir la porte. Jésus ne l’ouvrira jamais. Il ne forcera jamais le salut sur qui que ce soit. Mais Il l’offre gratuitement à ceux qui le désirent. Tout au long des Écritures, nous voyons Jésus S’offrir aux humains. Ce qu’Il déplore, c’est quand les gens refusent Son offre. Rappelez-vous la scène touchante, durant Sa dernière semaine à Jérusalem, alors que, du Mont des Oliviers, Jésus regarde cette ville rebelle et déclare : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! » (Matthieu 23:37).

Il S’offre ici à Laodicée, ainsi qu’à tous ceux de notre époque qui ont lentement développé cette même sorte d’attitude laodicéenne. « Ô, si seulement, » dit Jésus, « ils voulaient ouvrir la porte de leur cœur et m’inviter à l’intérieur ! » Il faut L’inviter et Lui dire : « Entre dans ma vie, Seigneur ! Sois mon Sauveur, délivre-moi de mes péchés, mais surtout, délivre-moi de moi-même ! »  Parce que nous sommes trop souvent notre plus grand ennemi. L’orgueil est toujours là, alimenté par Satan, pour inciter même le converti à résister à l’humilité.

La troisième étape est très claire. Il va entrer, car Il nous le dit. On ne Le ressentira peut-être pas, au début, mais avec le temps, cela surviendra. « Si tu ouvres la porte, » nous dit-Il, « j’entrerai et je demeurerai avec toi, nous allons manger ensemble. » Quel beau portrait d’intimité où Jésus vient S’installer en permanence dans notre vie ! Se nourrir de Sa Parole, c’est manger régulièrement avec Notre Sauveur. Jésus nous déclare: « En vérité, en vérité je vous le dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui » (Jean 6:53-56). Comment se nourrir de Christ ? Il est la Parole faite chair et Il a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4).

Au verset 21 d’Apocalypse 3, Il fait une promesse extraordinaire aux vainqueurs : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. » Aux vainqueurs, Jésus leur donne l’assurance de régner avec Lui dans Son Royaume ! Il apporte, cependant, une distinction entre Son trône et celui du Père. Le trône du Père représente le gouvernement souverain de l’univers entier. Tout ce qui existe, incluant tout ce qui se fait sur la terre, est sous la juridiction du trône du Père. Quand Jésus eut fidèlement accompli tout ce que Son Père Lui avait demandé, Il a en effet accompli exactement ce que Dieu avait prédit à Ésaïe, Son prophète. « Ainsi en est-il de Ma Parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle Je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:11).

Jésus était tout simplement la Parole de Dieu vivant dans la chair humaine et non la deuxième personne d’une trinité. « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous » (Jean 1:14) L’œuvre pour laquelle Dieu L’a envoyé était d’apporter le salut aux humains, en versant Son sang pour la rédemption de leurs péchés. Quand Sa mission fut accomplie, Jésus, la Parole de Dieu dans la chair maintenant glorifiée par une résurrection, est retourné au Père. Il est donc évident que la Parole qui est sortie du Père est maintenant revenue vers Lui, pour S’asseoir sur le trône d’où Elle était partie. Voilà pourquoi Jésus a pu, en toute confiance, déclarer : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » Il est donc allé S’asseoir sur le trône de Son Père, en tant que la Parole du Père revenue à Lui. Seul Jésus avait le privilège unique de pouvoir faire cela.

Mais Jésus a aussi hérité d’un trône, qu’Il appelle Son trône ! Dans les Écritures, il est appelé le trône de David. Dans Luc 1:32, l’ange Gabriel a dit ceci à Marie, en parlant de Jésus : « Il sera grand, et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père. 33Il régnera éternellement… » Jésus ne S’est jamais marié et n’a laissé aucune descendance. Il a été mort pendant trois jours, a ressuscité et vit éternellement. Cette prophétie par l’ange Gabriel est donc accomplie. La descendance de David par Salomon s’est terminée avec Jésus, et le trône de David Lui appartient. Il était alors tout à fait correct pour Jésus de déclarer, dans les années 90, que le vainqueur pourrait S’asseoir sur Son trône, légué par David, car il Lui appartenait déjà pour l’éternité.

Satan, en passant, n’occupe pas ce trône présentement, comme plusieurs prédicateurs voudraient nous le faire croire, en attendant le retour de Jésus. Jésus ne viendra pas S’asseoir sur un trône souillé par Satan. Sortez-vous cela de la tête tout de suite ! Satan a son propre trône au Musée de Pergame, en Allemagne, si vous avez lu le message sur Pergame (D.003). Spirituellement parlant, Satan a son trône où il s’installe, pour tenter d’accomplir son œuvre de destruction du plan de Dieu. Il y a des indications qu’un temple sera probablement construit à Jérusalem, selon une entente passée avec le gouvernement israélien et l’ONU. Le Vatican, semble-t-il, planifie de déménager le « saint-siège » de Rome à Jérusalem. Reste à savoir comment les Juifs sionistes accueilleront ce programme… Voilà des choses que tout chrétien converti devrait surveiller de très près.

Notez maintenant ce que Jésus dit au verset 22 : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit [à Laodicée ? Non, ce qu’Il dit] aux Églises. » Les sept ! Le chrétien doit étudier ce que Jésus dit aux sept Églises ; et s’il découvre que son attitude ressemble à une de ces Églises, il ou elle doit demander à l’Esprit Saint de lui montrer comment vaincre cette attitude. Voilà pourquoi Jésus S’occupe d’abord de Ses serviteurs, avant de nous dévoiler ce qui arrivera dans le monde. Il existe un vieux dicton qu’un homme averti en vaut deux. Dieu nous donne Ses instructions, d’abord pour nous exhorter à corriger nos défauts, et ensuite il nous prépare à affronter les temps extrêmement difficiles qui approchent à grand pas. Lorsque le monde entier sera saisi de panique, les serviteurs de Jésus avanceront vers le Royaume d’un pas sûr et confiant.

C’est étrange comment la majorité des dénominations sautent par-dessus ces messages aux Églises, sauf peut-être celle à Philadelphie, parce qu’elles sont convaincues d’être toutes les seuls « Philadelphiens ». Sachez mes chers amis que cette attitude même est laodicéenne ! Et pour ce qui est de la protection divine, sept années dans les nuages, ça vous va ? Donc, ces messages aux Églises ne seraient pas pour eux. Tous semblent beaucoup plus intéressés de voir la destruction du monde méchant, par ces trompettes et ces plaies. Ce serait beaucoup plus motivant que de travailler sur leur propre caractère, afin de devenir de meilleurs serviteurs. Laissez-moi vous mettre en garde. Si nous ne voulons pas nous ramasser dans le monde, riches et confortables, séduits par Satan, il est grand temps que nous écoutions tous ce que Jésus a dit aux Églises. Je plains les pauvres gens qui me disent : « Mon idée est faite. Ne me mélange pas avec des preuves ! » Ce monde aveuglé n’a aucune idée de ce qui s’en vient.

À chaque Église, Jésus déclare : « Celui qui vaincra… » Mais remarquez : Il ne nomme pas l’Église en question. Donc, les promesses aux Églises concernent TOUS les vainqueurs, dans TOUTES les Églises. Sept est le chiffre de la plénitude, de la récompense divine aussi, à ceux qui persévéreront jusqu’à la fin.

Alors, chaque vainqueur aura comme bénédiction de pouvoir manger de l’arbre de vie qui est dans le Paradis de Dieu (nous avons vu cela dans la lettre à Éphèse) ; étant immortels, nous n’aurons pas à souffrir la seconde mort (comme nous avons vu dans Smyrne) ; nous recevrons la manne cachée, ainsi qu’un caillou blanc sur lequel sera écrit le nom nouveau de chaque chrétien que personne ne connaît, sauf celui qui le recevra (nous avons vu cela dans Pergame) ; nous aurons autorité sur les nations, elle nous sera donnée par nul autre que Jésus, l’Étoile du matin (nous avons vu cela dans Thyatire) ; nous serons revêtus de vêtements blancs et notre nom ne sera jamais effacé du livre de vie, car Jésus va confesser notre nom devant Son Père et devant Ses anges (nous avons vu cela dans Sardes) ; nous serons une colonne dans le Temple de Dieu, nous ne serons jamais expulsés de ce Temple, car nous aurons Son nom écrit sur nous, le nom de la ville de Dieu, la nouvelle Jérusalem, nous aurons aussi le nom nouveau que Jésus portera (nous avons vu cela dans Philadelphie) ; et finalement, nous pourrons nous asseoir avec Jésus sur Son trône (comme nous venons de le voir).

En attendant d’être comblés de tous ces honneurs, Jésus nous demande simplement de persévérer dans la foi, de nous laisser guider par le Saint-Esprit, de vivre selon Sa vérité et d’être, par notre comportement, le sel et la lumière dans ce monde de ténèbres. Un monde qui sera un jour complètement renouvelé et dans lequel nous allons tous régner avec Jésus.




D.006 – La petite Église obéissante à Jésus

 

Apocalypse 3:7-13

Par Joseph Sakala

Depuis que les gens lisent ces lettres adressées aux sept Églises dans l’Apocalypse, je suis convaincu que la grande majorité des congrégations, dans chaque dénomination chrétienne, s’est identifiée à l’Église de Philadelphie. C’est tout à fait normal, car elle était la plus belle des sept congrégations. C’est la seule à laquelle Jésus ne fait aucun reproche. Elle reçoit plutôt des compliments avec l’assurance d’une protection divine en plus. Qui n’aurait pas voulu être à la place de ses membres ? Toutefois, que représente cette Église et quel sera son rôle prépondérant dans cette prophétie dévoilée par Jésus pour les temps de la fin ? C’est ce que nous allons découvrir dans ce merveilleux livre que Dieu a révélé à Ses serviteurs, les futurs Élus de Son Royaume à venir.

Dans ce document-ci, nous allons étudier cette belle congrégation pour en apprendre un peu plus sur son histoire, sur la situation qui existait chez elle, ainsi que le contexte dans lequel elle vivait. Cette ville biblique de Philadelphie était située à quelque quarante-cinq kilomètres au sud-est de Sardes. Elle était la cadette des sept villes auxquelles Jésus S’est adressé dans Ses lettres. La ville fut fondée environ 150 ans avant la naissance de Christ, par le roi Attalos de Pergame, dont le surnom était Philadelphus. Ce roi était reconnu pour l’amour et l’admiration qu’il manifestait envers son frère Uménèse. Il a fondé cette ville de Philadelphie — qui veut dire amour fraternel — en son honneur.

En l’an 17 de notre ère, un gros tremblement de terre a détruit Philadelphie, Sardes et d’autres villes avoisinantes. Les autres villes ont été rebâties assez rapidement après ce désastre, mais les secousses, qui suivent habituellement un tel tremblement, ont continué à se reproduire régulièrement pendant quelques années à Philadelphie, avec le résultat que les habitants ont dû fuir la ville à maintes reprises durant ces années-là. Le dernier grand tremblement de terre en Turquie, si vous vous souvenez, a causé la mort de plusieurs milliers de personnes.

César Tibère a aidé financièrement la ville dans sa reconstruction et, par gratitude pour sa générosité, son nom fut changé pour Neo Ceasaria, qui veut dire « Nouveau César ». Elle a gardé ce nom pendant plusieurs années. Après un temps, elle a repris son nom de Philadelphie. Je mentionne ces faits parce que, comme nous allons voir, ils ont un rapport direct avec les promesses de Jésus à cette Église.

L’Église de Philadelphie était unique parmi les sept Églises, parce qu’elle était la seule à laquelle notre Seigneur n’a adressé aucun reproche. Elle faisait les délices de Jésus. Regardons, maintenant, comment Il Se présente à cette Église, dans Apocalypse 3:7. Il dit à Jean : « Écris aussi à l’ange de l’Église de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre. » Dans toutes les autres lettres, Jésus utilise des symboles pour Se décrire et qui viennent de la vision que Jean a eue au chapitre 1, si vous vous souvenez. Dans cette lettre, cependant, Jésus ne fait aucune référence à cette vision. Il utilise d’autres titres pour Se décrire.

Il leur dit clairement et simplement Qui Il est et ce qu’Il fait, sans aucun symbolisme. Il est le Saint, c’est-à-dire, moralement parfait, son caractère est sans tache et sans défaut ; Il est la réalité dans toute sa perfection ; Il est le Véritable, le responsable de tout ce qui existe. Il est incontestable dans toutes Ses décisions. Dans une de ses prières, David, faisant référence à la création, a déclaré ceci : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé [parlé], et ils ont été créés » (Psaume 148:5). C’est Lui qui a parlé et tout fut créé à partir de rien. C’est d’ailleurs ce que créer veut dire, faire quelque chose avec rien.

Ensuite, Jésus leur déclare ce qu’Il fait. Il tient la clef de David. Ceci fait référence à un incident qui est enregistré dans Ésaïe 22. Au temps du roi Ezéchias, ce roi avait établi un dénommé Shebna comme gouverneur de son palais. Ce monsieur s’est fait prendre dans un scandale en tentant de mousser sa carrière et sa réputation personnelle, une habitude très populaire en politique, même de nos jours. Vous voyez, les temps changent, mais pas le monde. Regardons au verset 18, la façon exceptionnelle décrite par Dieu pour l’enlever de son poste. « [L’Éternel] te fera rouler, rouler comme une boule, vers un pays large et spacieux… » Un peu comme un lanceur de disque aux Olympiques, qui roule sur place afin de lancer ce disque le plus loin possible.

Ceci était une prédiction qu’il serait envoyé à Babylone, cette terre spacieuse et lointaine où il terminerait sa vie dans la honte et dépouillé de tout. Et c’est exactement ce qui lui est arrivé. Il fut cependant remplacé par un homme pieux et fiable, du nom d’Éliakim de qui, au verset 22, Dieu dit : « Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David ; il ouvrira et nul ne fermera ; il fermera et nul n’ouvrira. » Jésus prend ce passage d’Ésaïe et l’applique à Lui-même. « Je suis celui qui ouvre, » dit-Il, « et personne ne pourra fermer. Je suis aussi celui qui ferme et personne ne pourra ouvrir. » On ne peut pas s’opposer à la volonté de Jésus !

L’ange Gabriel a dit à Marie que Dieu donnerait à Jésus le trône de David et que Son règne n’aurait pas de fin (Luc 1:32-33). Jésus ne S’est jamais marié, Il n’a laissé aucune succession physique à David. Il est donc le dernier descendant de cette lignée royale d’Abraham que l’on voit au premier chapitre de Matthieu. Un tintamarre court depuis plusieurs années à l’effet que Jésus ne serait pas monté au ciel après Sa résurrection, mais qu’Il aurait marié Marie-Madeleine, à qui Il aurait laissé une descendance royale qui se manifesterait dans les derniers jours. Ce ragot, monté de toute pièce par les ennemis de Jésus, apparaît avoir canalisé l’imagination d’un très grand nombre de partisans qui attendent l’apparition pour bientôt de ce Messie physique.

Dans diverses sociétés secrètes, c’est ce qu’on appelle le « Saint Graal », déformation de l’expression « Sang Réal » ou « Sang Royal ». Ces sociétés ont suivi avec passion la soi-disant succession des descendants de la lignée qu’aurait engendré, selon eux, Jésus-Christ et Marie-Madeleine jusqu’à nos jours. Justinien de l’empire Byzantin, couronné par le Pape Vigile en 554 se réclamait de cette descendance royale. L’empereur Charlemagne ou Charles le Grand serait, selon plusieurs historiens, également issu de cette lignée omnipotente royale. La lignée royale des Carolingiens et des Mérovingiens ferait aussi partie de cette « lignée de Jésus »… !

Mais la Parole de Dieu nous dévoile une autre transposition des événements subséquents à la crucifixion et la résurrection de notre Sauveur. La Bible nous donne aussi le compte-rendu de l’ascension de Jésus vers Son Père. Avant de quitter Ses disciples, Jésus leur a donné des instructions. « Après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:9-11). Si un jour on vous annonce l’avènement du messie en avion ou même en soucoupe volante, ne le croyez pas.

Jésus est monté au ciel sans la nécessité d’un avion et reviendra pareillement, selon la déclaration d’un ange, sans la nécessité d’une soucoupe volante. Subséquemment, à l’heure actuelle, c’est du ciel que Jésus dirige tous les événements historiques du monde. Il se réserve le droit d’ouvrir certaines portes et d’en fermer d’autres. Mais quand Il ouvre, personne ne peut fermer. Et quand Il ferme, oubliez ça, personne ne peut ouvrir. Avant de monter au ciel, Christ a réuni Ses disciples afin de les instruire une dernière fois. Et Jésus, S’approchant, leur parla et leur dit : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28:18). Aucun pouvoir humain ne peut aller à l’encontre de ce qu’Il décide. Nous avons un Chef puissant, très puissant.

Retournons dans Apocalypse 3:8 où Jésus explique à cette Église comment Il va utiliser cette puissance. « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. » Nous avons ici une petite Église avec très peu de puissance, mais qui mettait toute sa confiance dans le pouvoir de Christ. À cause de cela, Jésus leur dit que Lui, va ouvrir la porte, afin qu’ils puissent Le servir davantage dans Son ministère. Et personne ne pourra les empêcher. Nous allons voir plus loin dans cette prophétie comment cette déclaration de Jésus prendra encore beaucoup plus d’ampleur dans les derniers jours.

Paul a expérimenté cette puissance, lors de son deuxième voyage missionnaire. Il a tenté d’aller dans la province d’Asie pour prêcher l’Évangile, mais le Saint-Esprit l’a empêché. La porte était fermée. Il essaya d’aller en Bithynie, près de la Mer Noire, mais l’Esprit de Jésus ne le lui permit pas plus (Actes 16:6-7). Encore une porte fermée. Mais quand il arriva à Troas, au verset 9, Paul a eu une vision durant la nuit, dans laquelle un Macédonien le priait d’aller les secourir. Enfin, Jésus lui ouvrait une porte en Europe ! Le fait d’y avoir été a changé l’histoire du monde occidental au complet, en affectant toute cette civilisation depuis ce temps ! Une grande porte merveilleusement ouverte par Jésus.

Dans 1 Corinthiens 16:9, Paul dira, au sujet d’Éphèse, qui était une ville importante dans cette province romaine d’Asie : « Car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Alors, la porte qui était auparavant fermée lui fut dès lors ouverte par le Seigneur. Nous voyons un certain parallèle à ceci en Europe, depuis une vingtaine d’années. Sans tambour ni trompette, Jésus, à la surprise générale de tous, a soudainement ouvert des portes en Pologne, en Allemagne de l’Est, en République Tchèque, en Slovaquie et en Hongrie. Des portes qui avaient été fermées à l’évangélisation pendant des décennies, à cause du communisme ! C’est extraordinaire de voir ces peuples réagir à ces portes ouvertes, en revenant vers les Églises qui leur étaient auparavant défendues !

Non loin, cependant, vous avez l’Albanie, sur le bord de la Mer Adriatique, qui demeure toujours fermée à l’Évangile. Il est même défendu aux chrétiens de pratiquer leur religion. Ils ne sont pas les seuls. Que dire des pays musulmans où la Bible est non seulement interdite, mais où le fait qu’un musulman veuille se convertir au christianisme est aussi punissable de mort. Il faut alors prier pour ces individus afin que Celui qui peut ouvrir, ouvre ces portes à l’Évangile, comme Il le fait actuellement en Afrique.

Pour revenir à Philadelphie, vous remarquerez pourquoi Jésus a ouvert cette porte pour eux. Ce qu’Il dit, c’est : « J’ai mis devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer parce que, de toi-même, tu n’aurais jamais réussi. » Ces gens avaient mis leur foi entièrement en Jésus, à cause de leur peu de puissance. Si nous apprenons à faire cela, c’est dans notre faiblesse que Christ nous rendra forts, afin de mieux nous utiliser. Nous apprenons quelque chose de très important, ici. C’est que Jésus ouvre une porte quand la congrégation remplit les conditions qui lui permettront de passer par cette porte, lorsqu’elle deviendra ouverte.

Qu’est-ce que cela donne à Christ d’ouvrir une porte que personne ne veut franchir ? Une congrégation qui se laisse guider par le Saint-Esprit, sans résister, devient l’outil idéal pour Jésus afin de lui ouvrir cette porte pour faire de bonnes œuvres. Ces œuvres peuvent se faire par l’ensemble de la congrégation, comme un projet collectif, mais elles peuvent aussi se faire de façon individuelle, ou par petits groupes. Le Saint-Esprit va pousser ces chrétiens à rechercher les endroits où ils seront les plus utiles. Plus nous deviendrons engagés pour Christ, plus Il ouvrira d’autres portes. C’est ainsi que de nouveaux convertis viendront vers nous pour s’engager à leur tour, comme des sacrifices vivants pour Jésus.

Regardons comment Paul nous décrit la raison d’être d’un chrétien, dans Éphésiens 2:10 : « Car nous sommes son ouvrage [ce mot ouvrage peut aussi vouloir dire Son chef-d’œuvre], ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. » C’est ça, la raison d’être du chrétien ! Ces œuvres peuvent souvent paraître banales, comme simplement écouter quelqu’un vous raconter sa peine, ou de consoler quelqu’un qui souffre. Certains ont ce don de pouvoir encourager une personne qui passe par une période difficile dans sa vie. On peut aller prendre un café avec quelqu’un qui s’ennuie. Que dire de ceux qui ont cette facilité d’offrir de bons conseils ou de simplement prier pour les autres ! Ou ceux qui ont ce magnifique talent d’écrire un petit mot de réconfort au bon moment. Qu’est-ce qu’il en coûte d’appeler une personne âgée pour s’informer de sa santé et lui « piquer une petite jasette » ? Il ne faut jamais rater ces occasions d’aider qui s’offrent à nous. Dans Jean 13:35, Jésus nous dit : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Vous voulez savoir quels sont vos dons ? Engagez-vous. Les œuvres qui vous procurent de la joie, sont vos dons ! D’autres se chargeront des œuvres qui pourraient être une corvée pour vous. Ce qui peut être une corvée pour l’un fera la joie d’un autre. Nous avons tous reçu des dons différents. « Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur » (1 Corinthiens 12:4-5). Et Paul ajoute au verset 11 : « Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît ». Ne vous butez pas au Saint-Esprit en essayant de tout faire tout seul ! Nous ne sommes pas tout seuls. Dieu a préparé Ses œuvres d’avance pour nous, afin que nous les pratiquions dans la joie. C’est ainsi que Dieu veut nous utiliser et ouvrir des portes pour amener d’autres disciples à Christ.

Vous remarquerez que les chrétiens qui agissent ainsi sont eux-mêmes récipiendaires d’innombrables bénédictions. Ils sont heureux et ont le bonheur écrit sur le visage. Simplement parce qu’ils vivent la conséquence d’une promesse de Jésus qui nous a dit qu’il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Et ça ne s’explique pas ! Il faut le vivre pour le ressentir. L’amour, vous savez, ne se prêche pas, il se vit. À quand la dernière fois que vous avez dit à un(e) ami(e) dans sa peine, et qui souffre, que vous allez prier pour lui ou elle ? Faites-le, et regardez son visage changer complètement. Les gens ne sont pas habitués à se faire dire de telles choses de nos jours. Vous verrez peut-être même des larmes de joie couler.

Revenons à Philadelphie, et remarquez encore ce que Jésus dit à cette Église : « Tu as peu de force… » Il met en évidence le fait que très peu d’Églises réalisent leur potentiel dans ce ministère pour Christ, parce qu’elles tentent de réaliser ce potentiel par leurs propres forces. Pourtant, Jésus a dit : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:5). Si chaque membre, cependant, décidait d’être ministre de Christ, ce que vous êtes, et de l’appliquer directement dans chacune de ses activités distinctives, c’est incroyable d’imaginer tout le bien qu’il en ressortirait. Je n’exhorte pas du tout de servir à contrecœur ; ceci n’a aucune valeur spirituelle. Je parle de faire des choses que nous aimons, mais de les faire avec joie et avec amour, au service de notre Sauveur. Tous ces petits dons, combinés ensemble, auraient un impact énorme sur ceux avec qui nous sommes régulièrement en contact dans notre communauté.

Jésus a dit : « Tu as peu de pouvoir, » dans l’espoir que, au travers des œuvres de la foi, ce pouvoir irait en augmentant. Rappelons-nous toujours que la puissance du Saint-Esprit est offerte à chaque congrégation d’une façon inconditionnelle. Il faut toutefois l’utiliser ! Mais cette puissance semble se manifester davantage dans les Églises qui gardent Sa Parole et qui ne renient pas Son nom. Qu’est-ce que cela veut dire ? Garder Sa Parole veut dire de l’avoir bien implantée dans notre esprit et dans notre cœur. Cela veut dire être capable de rejeter toute doctrine qui ne vient pas de Dieu. Tout ce qui ne se prouve pas par les Saintes Écritures doit être rejeté !

Vous vous rappelez de l’Église d’Éphèse, cette Église qui avait perdu son premier amour, mais qui avait tout un don ? Elle était capable d’éprouver les faux apôtres, et les a trouvés menteurs. Fallait le faire ! Donc, il faut étudier Sa Parole, afin de bien la comprendre. C’est ainsi qu’on pourra ensuite l’enseigner à ceux qui auront le cœur disposé à l’entendre. Nous sommes tous des étudiants avec qui Christ travaille pour enseigner, un jour. Disciple veut dire étudiant. Comment pourrions-nous enseigner quelque chose que nous n’avons pas d’abord réellement compris et pratiqué ? La personne négative, par exemple, qui ne fait pas d’effort pour s’en sortir, pourrait-elle un jour enseigner le secret du bonheur ? J’en doute fort. Il faut le vivre avant. La Bible nous partage le secret à savoir comment vivre heureux. Alors, il faut se laisser instruire et garder ces instructions en mémoire. Il faut marcher selon cette connaissance, au point d’y être complètement immergé.

La Parole de Dieu nous révèle le caractère de Jésus. Donc, à nous d’être constamment en communion avec Lui en acceptant Ses instructions afin que notre caractère devienne le reflet du Sien. Le plus beau compliment que quelqu’un pourrait vous faire, serait de vous dire qu’il n’a jamais rencontré un autre chrétien comme vous, que vous êtes vraiment spécial à ses yeux. Porter le nom de Christ, sans le renier, signifie que notre façon de vivre devrait être le reflet de ce que Son nom représente. Jésus était la personnification même de l’amour. Nous devons donc manifester de l’amour envers les autres au travers des choses que nous accomplissons chaque jour. Il est évident que nous flanchons, parfois. Nous ne sommes pas parfaits, du moins pas encore. Mais le chrétien qui flanche se repent, et il continue d’aimer.

Au verset 9 : « Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. » Ça aussi, il faut le faire ! Nous avons vu cette expression, synagogue de Satan, utilisée dans la lettre de l’Église persécutée de Smyrne. Jésus parlait de certains Juifs qui se réclamaient de descendance spirituelle d’Abraham, mais qui, en réalité, n’étaient que des descendants physiques. Leur attitude contre ces chrétiens et contre la Parole de Dieu était loin d’être celle d’Abraham. Jésus Lui-même a vécu pareille situation avec les pharisiens de Son temps qui se disaient descendants d’Abraham. Dans Jean 8:44, Jésus leur dit : « Vous avez pour père le diable. » Alors ici, à Philadelphie, Jésus fait encore allusion à cette opposition juive en les appelant la synagogue de Satan.

De nos jours, l’expression de Jésus est encore plus vraie, car ceux qui se disent Juifs ― dans le sens de fils de Juda ― ne le sont même pas physiquement. En effet, 92 % des Juifs sont descendants de l’ancien peuple des Khazares, tribu turco-mongole d’Asie qui s’est convertie au judaïsme autour du 7e siècle apr. J.-C.. Leur langue originale, le khazar, a évolué pour devenir ce qu’on appelle aujourd’hui le yiddish et qui n’a rien à voir avec l’hébreu ! Ils ont adopté comme livres sacrés le Talmud babylonien et la Kabbale. C’est cette synagogue de Satan qui prépare l’émergence du Nouvel Ordre Mondial avec leur propre messie à sa tête.

Comme toutes les autres, la petite Église de Philadelphie pratiquait de bonnes œuvres, mais malgré cela elle était continuellement persécutée par cette communauté juive qui était dans son entourage. Et parce qu’elle faisait beaucoup de bien, la persécution a certainement dû être plus sévère à son égard. Mais il lui arrive quelque chose de merveilleux ! Pourquoi ces Juifs viennent-ils se prosterner devant cette petite Église avec si peu de puissance ? Simplement parce que ces chrétiens pratiquaient ce que Jésus demande à chaque chrétien : faire du bien à ses ennemis et prier pour eux. Ça, c’est moins drôle… Mais ces chrétiens se souvenaient aussi de ces paroles de Jésus : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Matthieu 5:43-45).

Alors, voici ce que cette belle Église faisait. Quand les membres apprenaient qu’un de ces Juifs était malade ou dans le dénuement, ils allaient discrètement vers eux pour les consoler, leur apporter même un peu de nourriture, en les assurant qu’ils allaient prier Dieu afin d’adoucir leurs souffrances. Et Dieu agissait immédiatement, selon leurs prières. Les résultats n’ont pas tardé. Ces Juifs se sont très vite aperçu jusqu’à quel point Jésus aimait ces chrétiens. Ils avaient réagi à l’opposition et à l’hostilité de ces Juifs avec amour, sans leur rendre la pareille. Ils ont donc mis en pratique ce que Jésus leur avait dévoilé : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13:35). Ils étaient convaincus que Jésus les délivrerait de leurs problèmes avec ces ennemis.

Cet amour manifesté par ces chrétiens a complètement déboussolé cette communauté juive au point où ils ont cessé de les persécuter. Ayant reconnu la puissance de Dieu, qui bénissait les membres de cette Église, ces Juifs se sont mis à les aimer et quelques-uns se sont même convertis au christianisme. C’était l’équivalent de venir se prosterner à leurs pieds, en reconnaissant que Jésus les aimait. Et ces Juifs les ont laissés en paix.

De quelle façon réagissons-nous quand des gens insultent nos croyances ? En les insultant à notre tour ? Ou en essayant de leur faire comprendre que ce sont nos croyances et que nous ne les imposons pas aux autres ? Que nous les respectons même si nous ne sommes pas prêts à adhérer à leur conviction religieuse ? Vous savez, la douceur, la gentillesse et l’amour peuvent éviter bon nombre de disputes et de discussions inutiles. Notre but n’est pas de les convertir. C’est Dieu qui touche les cœurs. Ce devrait être de leur faire réaliser, par notre comportement, que nous sommes différents d’eux. Tellement différents, que cela pique leur curiosité à vouloir en apprendre davantage sur nous. Après, l’on peut parler de Jésus et de nos convictions. Laissons le Saint-Esprit nous guider !

Au verset 10, Christ leur dit : « Parce que tu as gardé la parole de ma patience, moi-même je te garderai de l’heure de la tentation qui doit venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. » Jésus fait clairement allusion à la grande tribulation qui va s’abattre sur le monde entier ; un temps de détresse comme le monde n’en a jamais connu et ne connaîtra plus jamais. Remarquez, cependant, ce que Jésus déclare ici au sujet de cette tribulation finale. Ce sera une période pour éprouver les habitants de la terre et non les serviteurs de Dieu ! J’aimerais que vous notiez que dans l’Ancien Testament, il y avait deux sortes de nations. Vous aviez Israël et tout le reste était classé comme païens. Dans l’Apocalypse, selon la Nouvelle Alliance, vous avez également deux groupes : vous avez les chrétiens convertis, ou « serviteurs de Jésus » à qui ce livre est adressé, et tout le reste est appelé « les habitants de la terre ».

Jésus dit à Ses serviteurs qu’Il les gardera durant cette période de tribulations. Tandis que pour les habitants de la terre, ce sera un test permis par Dieu pour éprouver l’attitude mentale et l’état d’esprit des humains rebelles à Christ. Le but sera de changer radicalement ces gens de leur mentalité purement matérialiste. Il leur fera comprendre qu’il y a autre chose dans la vie que l’égoïsme, le plaisir charnel, la luxure et les sensations fortes. Ce que ce temps d’épreuves va leur révéler, c’est le côté spirituel de la vie, qui sera le seul moyen par lequel ils pourront parvenir au salut. Les humains devront réaliser que Dieu seul possède la puissance pour enlever toute cette souffrance causée par l’adoration de Mammon. Seul Jésus pourra les amener finalement au repentir, et à l’adoration du Dieu TOUT-PUISSANT qui, Lui, mettra fin à toute cette tribulation humaine.

Mais l’Église reçoit une remarquable promesse, pendant ce temps de crise. Les adeptes pré-tribulationnistes  de notre époque affirment avec beaucoup de conviction que l’Église sera enlevée secrètement en quelque part dans les nuages, ou même au ciel selon certains évangélistes, avant que tout ce trouble ne commence. C’est leur droit. Moi, j’ai demandé à Dieu de vous instruire selon les Saintes Écritures, et seulement les Saintes Écritures. Sachez qu’on peut faire dire à la Bible tout ce qu’on veut croire ou espérer, mais nous risquerions d’être ensuite drôlement déçus. Je crois sincèrement qu’il serait abondamment préférable de laisser Jésus, le Révélateur de ce livre, nous instruire, car c’est Lui le fidèle Témoin, Celui qui dit vrai.

Dans Apocalypse 3:10, Jésus a dit : « Parce que tu as gardé… » Soulignez ce mot-là, s’il vous plaît. « …la parole de ma patience, moi-même je te garderai [c’est le même mot] de l’heure de la tentation. » Il n’a pas dit « Parce que tu as enlevé la parole de ma patience, moi-même je t’enlèverai en dehors de l’heure de la tentation… » Pourtant, c’est ce que les pré-tribulationnistes prêchent à ceux qui veulent bien les entendre. Jésus est très clair ; les humains… trop souvent un petit peu moins ! Nous faisons partie d’un groupe de protection de voisinage, dans notre ville. Un jour, un petit garçon pleurait devant notre maison et avait l’air complètement abandonné. Nous l’avons fait entrer chez nous pour le consoler et le garder en sécurité, le temps de faire venir la police pour le reconduire chez lui. Nous ne l’avons pas enlevé ! Nous l’avons gardé. C’est ce que Dieu promet à ceux qui gardent la parole de Sa patience : de les garder aussi ! Il n’y a qu’un seul enlèvement de ceux qui appartiennent à Christ, clairement décrit dans la Bible et qui sera très bien expliqué, en temps et lieu. Alors, patience et persévérance, s’il vous plaît.

Au verset 11, Jésus dit : « Je viens bientôt… » Quand nous lisons ceci, nous avons le droit de nous poser des questions. Comment Jésus a-t-Il pu déclarer une chose pareille ? Ça fait au-delà de 1 900 ans que cette lettre fut écrite, et Jésus n’est toujours pas venu ! Pourquoi alors faire des promesses de protection et dire : « Je viens bientôt » ? La réponse se trouve dans le contexte dans lequel cette promesse est donnée. D’abord, rappelons-nous que tous ceux qui ont reçu cette lettre, dans les années 90, sont présentement tous morts et enterrés. Et chacun attend patiemment l’avènement de Jésus et la promesse d’être ressuscité. Mais Jésus promet de garder, ou de protéger, ceux qui gardent leur espoir en Lui, durant cette période de crise épouvantable à la fin des temps. Il était donc tout à fait correct pour Lui de dire : « Je viens bientôt, » car bientôt définit le temps qui restera avant Sa venue, au moment de cette tribulation finale.

Alors, qui est cette Église de Philadelphie ? Dans les derniers jours, elle devient la personnification de tous les serviteurs de Christ qui ont écouté et corrigé les problèmes que Jésus avait identifiés aux cinq premières Églises. Elle sera formée de chrétiens fin prêts pour la dernière évangélisation qui aura lieu juste avant le retour de Jésus. Matthieu 24:14 : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera ». Donc, les serviteurs de Christ accompliront cette prophétie annonçant la fin de ce système satanique. Et quand toutes les nations auront reçu le témoignage, la fin arrivera, car Jésus Lui-même nous en a donné le signe. Soit dit en passant, Christ ne vit plus dans le temps, mais dans l’éternité. Pour Lui, n’importe quand est bientôt.

Dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21, Jésus décrit ce temps terrible de la tribulation, un temps après lequel même le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière et la terre sera arrosée de météorites, décrites comme des étoiles tombant du ciel. Un temps où les hommes mourront de crises cardiaques en voyant tous ces évènements atroces se dérouler devant leurs yeux. Allons voir le récit de Luc, qui ajoute un détail que Matthieu et Marc ne donnent pas. À partir de Luc 21:5, vous avez une description qui est parallèle aux événements du temps de la fin qui sont aussi décrits par Matthieu et Marc. Au verset 27, nous voyons Jésus venant sur un nuage avec puissance et une grande gloire. Au verset 28, Jésus S’adresse à Ses disciples qui sont à Ses côtés. Mais ceux à qui Il parlait, sont tous morts, à l’heure actuelle ! Eux aussi attendent la résurrection, la première !

Il est donc évident que ce verset 28 s’adresse aux disciples encore vivants lors des temps de la fin, et auxquels Jésus dit : « Or, quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête parce que votre délivrance approche. » Vous êtes des êtres extrêmement intelligents ; je vous pose alors une question : Si l’Église était déjà enlevée en quelque part dans les nuages depuis sept ans, pourquoi Jésus leur dirait-Il une chose pareille, i.e. de lever leur tête vers le ciel ? C’est simple, c’est que lors de Son avènement, ils seront en quelque part sur cette terre, protégés, gardés fort possiblement par ses anges ! Dans Psaumes 91:10-11 nous lisons : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il [Dieu] ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Voilà encore une fois ce mot garder utilisé ici. Avons-nous oublié l’existence des anges ? Sommes-nous devenus tellement évolués spirituellement que de parler de protection par les anges est devenu un peu incommodant pour nous ?

Laissez-moi vous citer une belle scène qui se passe au ciel devant le Trône de Dieu. « Un fleuve de feu sortait et se répandait de devant lui. Mille milliers le servaient, et dix mille millions [d’anges] se tenaient devant Lui » (Daniel 7:10). Si vous concevez que Dieu est en manque de personnel pour protéger Ses enfants, détrompez-vous, ce verset nous confirme au moins dix milliards d’anges. Je crois qu’il est grand temps que l’on enterre, une fois pour toutes, ce concept que beaucoup de gens ont sur les anges. Ce ne sont pas de petits êtres rondelets, un peu efféminés, et qui n’ont pour toute responsabilité que de jouer de la harpe devant le trône de Dieu, ou encore de tirer des petites flèches dans le cœur des amants, le 14 février de chaque année !

Un prédicateur a déclaré, un jour, que « les anges sont des êtres extrêmement puissants. Ils ont du feu dans les narines et le ciel écrit dans les yeux ! » Quelle description vivante et réelle ! C’est ça, un ange ! Quand vous avez peur et que vous demandez à Dieu de vous protéger, voici ce qu’Il vous envoie, comme protection ! Oubliez Cupidon ! Sommes-nous devenus si riches en connaissance ? Ou avons-nous plutôt assez d’humilité et de foi pour croire ce que nous dit Hébreux 1:14 : « Ne sont-ils pas [ces anges] tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » Vous et moi ! Et ce ministère inclut la protection, même si quelques-uns sont embarrassés à l’idée de dialoguer au sujet de ces anges.

Donc, au moment de Son avènement, alors que Jésus viendra sur un nuage, Il dira à ceux qui seront encore vivants, parmi Ses élus, de se redresser et de lever leur tête vers ce nuage, car leur délivrance sera enfin arrivée ! Voilà le véritable moment de l’enlèvement ! Nous y reviendrons plus tard.

Retournons dans Apocalypse 3, au verset 11. Jésus y dit : « …tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. » Au fur et à mesure que nous approchons des temps de la fin, il sera beaucoup plus difficile pour le chrétien de résister à l’hostilité de ceux qui rejettent Jésus. Il y aura plus de choses pour nous séduire, et pour nous éloigner de cette simplicité que nous avions en Christ. Les gens seront de plus en plus orientés vers les choses mondaines, comme le prestige, la gloire et de leur importance aux yeux des citoyens de leur communauté. Ils étaleront leurs biens matériels, leur grande maison, leur piscine intérieure, tandis que les valeurs spirituelles et morales iront en se détériorant. Mais Jésus nous dit : « Ne tombez pas dans ce panneau ! Retenez ce que vous avez, car il y a toujours cette possibilité que Satan vienne vous ravir votre couronne si vous suivez ces tendances. »

Jésus parle de cette couronne glorieuse de salut, qui nous donnera l’opportunité de mieux Le servir durant l’éternité. Il parle de postes d’importance qu’Il déterminera dans Son Royaume et qu’Il donnera à ceux qui Lui seront demeurés fidèles jusqu’au bout. La rétribution dont Jésus parle au chapitre 22 n’est pas un salaire dans le sens que c’est quelque chose que l’on s’est mérité. Pas du tout ! C’est plutôt un don généreux, par Sa grâce, beaucoup au-delà de ce que nous méritons ; c’est plutôt une amplification d’un million de fois, ou même davantage, de ce que nous accomplissons présentement par amour pour Lui.

Est-ce que nous saisissons l’importance des œuvres de la foi ? C’est à cette couronne que Paul faisait allusion quand il a déclaré : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » (2 Timothée 4:7-8). Ne laissons personne nous ravir cette couronne en déviant notre attention sur autre chose. Soyons plutôt de ceux à qui Paul fait allusion quand il dit à Timothée, au verset 8 : « …le Seigneur, le juste juge, me la donnera [cette couronne] en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. »

À ceux qui vaincront en bons partisans jusqu’à la fin, Jésus fait deux promesses, au verset 12 d’Apocalypse 3. La première : « Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus. » Concernant un bâtiment, les piliers supportent habituellement la superstructure de la bâtisse. Une colonne est un symbole de force et de permanence. C’est cette position de puissance et de permanence que Jésus promet aux Élus dans Son Royaume. Dans sa lettre aux Galates, Paul parle de Pierre, Jean et Jacques comme étant des piliers dans l’Église, car elle reposait sur eux pour être guidée par la connaissance divine qu’ils transmettaient aux chrétiens.

Devant le temple à Jérusalem, construit par le roi Salomon, il y avait deux grandes colonnes (1 Rois 7:21). Une s’appelait Jakin, qui veut dire « permanent », et l’autre Boaz, qui veut dire « force ». Alors, ces deux piliers étaient un symbole de permanence et de force. Dans les ruines, un peu partout en Grèce, tout ce qui demeure de nos jours sont les piliers des temples, même si les structures principales se sont depuis longtemps effondrées. Quand Jésus dit aux chrétiens de  Philadelphie qu’ils ne sortiront plus de Son temple, Il faisait allusion aux nombreuses fois où ces chrétiens ont dû quitter leur ville, par crainte des secousses fréquentes à cause du tremblement de terre que nous avons vu au début.

Ce que Jésus leur dit, c’est « si vous œuvrez avec Moi, je vais vous amener dans un endroit où vous ne serez plus jamais obligés de sortir avec précipitation. » Donc, être une colonne dans le Temple de Dieu et ne plus en sortir, veut surtout évoquer une condition future plus magistrale. En parlant de la Jérusalem céleste qui sera établie sur cette terre, voici ce que Jean fut inspiré d’écrire : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple » (Apocalypse 21:22). Être une colonne dans ce temple signifie devenir membre permanent dans la Famille Divine sans jamais en sortir ou en être exclu. Jésus leur promet une sécurité éternelle dans la « Grande Cité, la Sainte Jérusalem » (Apocalypse 21:10).

La deuxième promesse que Jésus leur fait dans Apocalypse 3:12 : « …et j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la cité de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem, qui descend du ciel, d’auprès de mon Dieu, et mon nouveau nom. » Ces trois noms seront écrits sur chaque vainqueur. Cela avait du sens pour ces Philadelphiens qui ont vu deux changements de nom, durant leur courte histoire. Si vous vous rappelez, la ville fut renommée Neo Caesaria en l’honneur de Tibère, cet empereur qui avait financé une bonne partie de leur reconstruction. Plus tard, pour honorer Vespasien Flavius, elle fut appelée Flavia. Par la suite, elle reprit finalement son nom de Philadelphia. Ces gens étaient donc familiers avec des changements de nom. Mais ces trois noms que Jésus leur promet, devaient révéler le caractère de ceux qui les recevraient.

Premièrement, Jésus dit : « …j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu. » Ceci est une promesse à ceux qui veulent développer le caractère divin. Le Saint-Esprit en nous nous permet de développer cette maturité chrétienne à l’image de notre Créateur. Elle va se refléter dans le changement de notre caractère au niveau de l’amour, de la douceur, de la patience et de la compassion. Elle va se traduire par une meilleure attitude envers les autres, démontrant du discernement dans notre façon de juger les différentes situations dans lesquelles nous serons impliqués. Par la foi, le Saint-Esprit peut faire toutes ces choses en nous.

Deuxièmement, Jésus dit « …j’écrirai sur lui… le nom de la cité de mon Dieu. » Les deux derniers chapitres de ce livre nous donnent une description fantastique de cette nouvelle Jérusalem qui descend du ciel. Elle est comparée à une épouse qui s’est parée pour son époux. Quelle belle promesse, pour contraster avec ce monde en décadence ! Avoir le nom de la Cité de Dieu écrit sur nous sera notre clé d’un accès permanent dans cette Ville. Avec Jésus, nous allons connaître cette intimité d’un Époux qui est en amour avec Son épouse. Il ne nous cachera rien. Jésus partagera tous Ses projets avec nous durant l’éternité.

Troisièmement, Jésus dit : « …j’écrirai sur lui … mon nom nouveau. » Lequel ? Puisqu’un nom, dans la Bible, symbolise la particularité de la personne, ceci fait alors référence au fait que, quand le plan de Rédemption sera terminé, Jésus recevra un nom nouveau qui viendra s’ajouter à ceux qu’Il possède déjà. Nous aimerions tous savoir quel sera ce nom, ce nom nouveau, mais dans Apocalypse 19:12, dans la deuxième partie du verset, on voit qu’Il aura un nom écrit sur Lui, que personne ne connaît sauf Lui.

Avant la naissance de Jésus, un ange est apparu à Joseph pour lui annoncer que Marie donnerait naissance à un fils. L’ange lui dit : « Tu lui donneras le nom de Jésus. » Pourquoi ? Parce que c’est Lui qui sauvera Son peuple de ses péchés. En effet, Jésus veut dire Sauveur. Mais quand ce travail de Rédemption sera terminé, et que tous Ses Élus seront devenus immortels, et que la Jérusalem céleste sera établie sur cette terre, Jésus va S’engager dans un nouveau projet avec nous. Personne ne sait, pour le moment, quel projet, mais ce sera un nouveau rôle, avec un nom nouveau pour Lui. Puisque nous ferons partie de Son projet, dans Apocalypse 2:17, Il nous dit que nous allons recevoir un caillou blanc sur lequel sera écrit notre nom nouveau que personne ne connaît sauf celui qui le reçoit.

Le plan de Rédemption terminé, nous serons donc engagés, avec Jésus, à partager un nouveau travail. Est-ce possible que ce soit l’administration du reste de l’univers ? Je ne le sais pas, ce n’est pas écrit clairement dans la Bible. Dieu n’a pas créé l’univers pour Lui-même, mais plutôt afin de le partager avec Sa Famille Divine. Ce nom, nouveau pour nous, sera alors une identification de ce rôle nouveau. Nous ne connaissons pas ce nom maintenant, mais un jour, il nous sera révélé par Jésus Lui-même. Et ce nom nouveau sera inscrit sur nous aussi comme un symbole d’appartenance dans Son Équipe. Avez-vous déjà remarqué comment les compagnies font cela en fournissant des costumes à leurs employés pour leur donner cette perception d’appartenance à une équipe ?

Et, comme d’habitude, il termine sa lettre, au verset 13 d’Apocalypse 3, en nous disant : « Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises. » « Arrêtez-vous, » dit Jésus, « regardez, écoutez ! Entendez ce que l’Esprit est en train de vous dire ! Que cela pénètre dans votre cœur ! »

Scrutez ce qui est écrit dans les sept lettres ! Portez attention à toutes ces instructions, car elles sont en train de définir notre destin futur ! Merci, Jésus, de nous instruire sur les choses que nous devons changer. Mais surtout, merci pour tous ces merveilleux projets que Tu prépares pour nous, dans Ton Royaume.