D.272 – Comment choisir son église ?

 

Par Joseph Sakala

Dès la fondation de Son Église, le Jour de la Pentecôte, les premiers convertis à Christ ont toujours cherché à se rencontrer en petits groupes à cause de la persécution ouverte dont ils étaient victimes, d’abord par les Juifs qui les accusaient d’être une secte, et ensuite par Satan qui les a poursuivis en infiltrant ses ministres dans leurs réunions en vue de détruire ce que Jésus venait de bâtir. Subséquemment, pour ces nouveaux convertis, la solution était de mettre leurs biens en commun et de demeurer et manger chaque jour ensemble dans le but de se protéger contre leurs ennemis. Imaginez maintenant les dégâts que Satan a pu causer dans l’Église de notre Sauveur depuis 2 000 années. Peu importe, car Jésus a bel et bien prophétisé que même « les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:18). Donc, cette Église de Christ existe encore aujourd’hui et elle continue de prêcher fidèlement la Parole de Dieu à tous ceux qui ont le cœur disposé à l’écouter. Ce travail se fait par Ses serviteurs dans l’attente du retour de Jésus pour établir le même Royaume qu’Il est venu nous annoncer.

Récemment, dans un sondage effectué sur les multiples églises, une seule question fut posée aux participants : « Comment faites-vous pour décider quelle église prêche la vérité ? » Un peu comme Ponce Pilate qui avait demandé à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité ? » Même si l’enquêteur avait bien mené son sondage, il est malheureusement arrivé à la mauvaise conclusion, ce qui pourrait leurrer ceux qui sont à la recherche d’un endroit pour se réunir régulièrement afin d’adorer Dieu. Dans son article de conclusion, ce monsieur a dressé une liste de recommandations qu’un individu recherchant une congrégation devrait adopter dans sa prospection. Il recommande de vérifier plusieurs sites religieux. Jusque là, ça va. Ensuite il recommande de poser des questions à son agent immobilier, son docteur, ses collègues au travail, à la caissière de l’épicerie, puisque ces gens pourraient vous parler de l’église qu’ils fréquentent et vous fournir aussi quelques potins pratiques. Quoi ? Est-ce la façon de se trouver une église ?

Ensuite, le sondeur a détaillé les critères sur lesquels on doit fonder sa décision. Selon lui, il y a plusieurs facteurs à considérer. D’abord le prédicateur ; le contenu du sermon ; la théologie du message ; l’attitude du pasteur envers les femmes de la congrégation ; ainsi que son attitude envers les gais et les gens des autres cultures et classes dans la société. Il faut également prendre en considération les commodités disponibles ; la forme d’adoration particulière adoptée dans les assemblées ; les cédules pour les réunions ; le programme liturgique pour les jeunes ; les études bibliques ; les activités pour hommes et femmes ; les voyages en groupes missionnaires ; la musique ; le nombre de membres qui assistent aux réunions ; la fraternisation ; l’emplacement du bâtiment ; sans oublier les annales sur la congrégation ; sa levée de fonds etc. En lisant ces critères, j’ai eu nettement l’impression que son approche pour choisir une église était loin d’être biblique.

Parmi ses critères se trouvent certainement des choses souhaitables dans le déroulement administratif d’une congrégation religieuse. Toutefois, le devoir primordial devrait toujours être la prédication et l’Évangile de la Parole de Dieu concernant la formidable nouvelle de l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. C’est bien de prêcher l’avènement de ce Royaume, mais il faut insister sur l’épreuve fondamentale pour entrer et faire partie de ce Royaume. Et quelle est cette épreuve sur laquelle très peu d’églises prêchent pour y arriver ? C’est qu’il faut naître de nouveau ! Combien de groupes « chrétiens » insistent sur cette obligation, établie par Jésus Lui-même lorsque le pharisien Nicodème est venu Le voir en secret pour Lui parler ?

Les congrégations religieuses actuelles sont-elles formées de « troupeaux » d’authentiques croyants, ou de grandes assemblées bien branchées dans la société politique environnante ? Les membres de ces églises dégagent-ils de l’amour véritable entre eux, ou est-ce que chacun s’occupe de ses affaires à la fin de la réunion ? Pourtant Jésus, que ces individus professent suivre et adorer, a déclaré ceci à Ses disciples, dans Jean 13:35 : « C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes Mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Si vous cherchez uniquement un prédicateur populaire, la télévision vous comblera chaque dimanche avec ses vedettes qui vous vendent une entrée facile au ciel après la mort, ou une richesse instantanée avec l’eau bénite donnée gratuitement à ceux qui envoient des offrandes au pasteur de cette entreprise. Une telle « église » n’annonce vraiment pas la continuation du même message que Jésus avait confié à Ses disciples dans Son Église, avant de monter au ciel. Pourtant, Jésus a promis de nous préparer une place dans ce Royaume, avant de revenir nous prendre avec Lui en tant que Ses Élus.

Si vous cherchez cette Église, commencez par chercher celle qui porte Son nom, et qui ne prêche que Sa Parole et Son message. Elle s’appelle Église de Dieu et elle est ainsi identifiée dans le Nouveau Testament. Jésus est au centre de tout ce que Son Église enseigne et Son message primordial est l’établissement sur terre du Royaume de Dieu et non une prédication sur la personne de Jésus. Tout au long des siècles, ce petit troupeau fut persécuté et attaqué à outrance, mais il a survécu jusqu’à ce jour et, si vous lisez ceci, vous venez de faire contact avec lui. Cette Église n’est pas composée de grands bâtiments en forme de cathédrales. Elle continue d’être petite, car chaque membre constitue un pierre vivante dans Sa construction et il ou elle est appelé(e) directement par Dieu le Père. Si l’individu accepte l’invitation, librement et volontairement, le Père lui donne un dépôt de Son Esprit et donne personnellement cet individu à Christ qui Se charge de l’amener Lui-même jusqu’à Son Royaume.

Si ce chrétien, dont le nom veut dire « appartenir à Christ », persévère dans la foi jusqu’à la fin de sa vie, Jésus lui donne l’assurance qu’il sera sauvé (Matthieu 24:13). Et personne, même pas Satan, ne pourra l’arracher de la main de Christ. Le message de l’Église de Dieu demeure le même depuis Sa fondation, le Jour de la Pentecôte, et devient plus excitant et révélateur dans ces derniers jours, après 2 000 ans de ravages par Satan et ses ministres. Nous avons présentement beaucoup d’indications dans le monde entier montrant que quelque chose de très grave se prépare dans les coulisses des ténèbres, ce qui aboutira finalement à l’établissement du Royaume de Dieu bientôt. Alors, comment choisir votre Église ? C’est une très grande décision qui affectera votre famille entière dans les mois et les années à venir. Toutefois, gardez toujours à l’esprit les paroles de Jésus au pharisien Nicodème que, pour entrer dans le Royaume de Dieu, il faut « naître de nouveau ».

Allons voir ce formidable passage dans Jean 3:1-2 où l’apôtre déclare: « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » On dirait que Jésus connaissait déjà la question que cet homme voulait Lui poser car : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean 3:3). Au verset 4, Nicodème lui dit : « Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? » Alors, Jésus lui répondit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit » (Jean 3:5-6).

Nous voyons ici un dialogue à deux paliers différents. Nicodème parlait de rentrer dans le sein de sa mère afin de naître une seconde fois avec un corps charnel, comme celui dans lequel il vivait déjà. Tandis que Jésus parlait de naître de l’esprit pour pouvoir voir et entrer dans le Royaume de Dieu. En entendant ces Paroles de Jésus, Nicodème fut totalement étonné. Alors, dans Jean 3:7, Jésus lui déclare : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » Le terme « naître de nouveau » est tellement exploité dans le langage courant des assemblées religieuses depuis plusieurs années que son sens prodigieux s’est presque entièrement perdu.

Qui n’est pas au courant de ces grandes réunions religieuses, dans les stades sportifs, où 50 ou 60 mille personnes se réunissent et, après son sermon de tonnerre, l’évangéliste invite ceux qui veulent donner leur cœur à Jésus de s’approcher de sa tribune. Et, après une courte prière, ces gens sont déclarés « nés de nouveau », mais toujours dans le même corps que cinq minutes auparavant. Pourtant, Jésus devait sûrement savoir ce qu’Il voulait dire, étant Lui-même nul autre que Dieu incarné. Toutefois, Jésus l’a carrément déclaré à Nicodème, un grand érudit parmi les chefs religieux de son époque. Notez également que Jésus n’a pas dit : Ils devront naître de nouveau, en parlant des foules de non convertis, ignorants des choses de Dieu. Jésus n’a pas dit : Nous devons naître de nouveau, en parlant des humains de Son entourage, en S’incluant Lui-même, qui était aussi dans la chair à ce moment-là. Au contraire, Jésus a dirigé Ses paroles directement à Nicodème, en lui disant : « Il faut que vous naissiez de nouveau ».

Naître de nouveau est un privilège individuel et exclusif de naître de l’esprit dans l’immortalité, en passant par une résurrection. Même un homme important comme Nicodème devait littéralement naître de nouveau d’une manière spirituelle et surnaturelle, car la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume. Mais Nicodème, tout comme nous tous, fut né pécheur et l’était toujours au moment où il est venu vers Jésus en secret. Il savait que Jésus était un docteur venu de la part de Dieu, mais ne l’a pourtant pas reconnu comme le Messie et Sauveur. Donc, comment pouvait-il être sauvé et naître de nouveau ? La réponse se trouve dans Jean 3:14-16, où il est écrit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné Son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Donc, pour voir et entrer dans le Royaume de Dieu, il faut absolument naître de nouveau, comme Jésus, par une résurrection. Alors, il fallait que Christ meurt pour nos péchés afin d’en payer la rançon avant qu’il soit possible qu’un seul pécheur puisse naître une seconde fois par une résurrection. Puisque Jésus fut élevé sur la croix pour mourir à notre place, le fardeau de nos péchés fut également élevé et placé carrément sur Ses épaules. Étant devenu péché à notre place, Jésus est mort et, trois jours plus tard, Il est ressuscité. Par Son geste, Jésus nous a ouvert le chemin de la résurrection par lequel nous pourrons aussi naître de nouveau, immortels, au travers de notre foi en Lui. Il n’y a aucune autre façon pour un humain de voir et d’entrer un jour dans le Royaume de Dieu. Je le répète : Jésus est la seule porte d’entrée dans ce beau et merveilleux Royaume !

Dans 1 Jean 2:26-29, l’apôtre nous déclare ceci, au sujet de Jésus-Christ : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en Lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui. » Dans cette seule petite épître de Jean, l’expression « né de Dieu » ou « né de Lui » paraît sept fois. Si nous voulons savoir comment reconnaître quelqu’un sur la voie de naître de nouveau, ces sept descriptions nous sont disponibles afin de bien nous reconnaître aussi.

Le premier test est de pratiquer la justice. Le deuxième et le troisième se trouvent dans 1 Jean 3:9, où nous lisons : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Certains groupes « chrétiens » ont adopté ce passage et prêchent que puisqu’ils sont déjà nés de nouveau, ils ne peuvent plus pécher. Il est très dangereux d’enseigner une telle doctrine, surtout que ce même apôtre nous dit, dans 1 Jean 1:8, que : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. » Ce que Jean veut dire, c’est que la personne qui est née de Dieu a résolu de ne pas vouloir pécher librement, car la nature même de Dieu est implantée en elle. Par contre, quand nous péchons par faiblesse : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Le quatrième test se trouve dans l’amour : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). Le cinquième test se reconnaît dans la foi en Christ, chez l’individu, et qui produit l’amour véritable. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de Lui » (1 Jean 5:1). Ceux qui sont ancrés sur la voie de naître de nouveau ne se laissent pas abattre par le monde. « Parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:4-5). Voilà le sixième test.

Et finalement, Jean nous dit que : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point » (1 Jean 5:18). Donc, nous découvrons qu’être né de Dieu arrive au moment où Dieu met Son Esprit en nous, tandis que naître de nouveau arrive seulement au moment de la résurrection dans l’immortalité. Le terme « né de nouveau » est tellement incompris qu’il est utilisé de nos jours comme un simple aveu d’un individu, trop souvent dans un stade de baseball ou de football, en donnant son cœur à Jésus après une cérémonie émouvante remplie de chants et de louanges.

Il est primordial de comprendre que « naître de nouveau », bibliquement parlant, est une chose sérieuse pour Dieu. Cela nécessite un engagement total de la part d’un converti et cela s’échelonne sur la balance de sa vie. Il faut comprendre que c’est une régénération permanente accomplie par un miracle de transformation par Dieu Lui-même dans la vie du converti. En tant que chrétiens, nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu et Il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en Son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle.

Dans Éphésiens 4:26-27, Paul nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ! et ne donnez point accès au diable. » Il arrive parfois que le chrétien se mette en colère à cause d’une parole blessante et qu’il soit tenté de répondre de pareille façon. Cependant, Paul nous rappelle qu’une telle réaction chez le chrétien serait un péché. Alors, il nous exhorte à nous contrôler et à ne jamais laisser le soleil se coucher sur notre colère. Ce verset est souvent utilisé dans les sermons pour améliorer les relations entre maris et femmes afin de maintenir un bon mariage. Subséquemment, nous ne devrions jamais laisser notre colère éclater en actions que nous pourrions regretter. Réconcilions-nous plutôt, avant de nous coucher, avec quiconque aurait pu nous blesser.

Le roi David abonde également en ce sens lorsqu’il dit : « Tremblez, et ne péchez point ! Parlez en vos cœurs sur votre couche, et gardez le silence ! » (Psaume 4:5). Quand nous sommes en colère, il vaut mieux confier notre peine directement à Dieu, en méditant dans notre lit, que de nous emporter contre les individus qui nous irritent. Jésus demeure notre meilleur exemple : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pierre 2:23). La colère est souvent la chose la plus difficile à surmonter chez le chrétien, car Satan s’en sert comme outil pour tenter de détruire le cheminement de ce chrétien.

Jacques le dit si bien : « Mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). Cependant, ce que l’homme ne peut dompter, Dieu le peut ! Voilà pourquoi Jacques ajoute : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu. C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:19-21).

L’apôtre Paul nous déclare ceci, dans Romains 12:18-19 : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A Moi la vengeance ; c’est Moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. » Les occasions de colère seront toujours là, mais réagir de façon négative devient un péché. L’Esprit de Dieu en nous est là pour nous transformer afin de développer le caractère divin tout en éliminant notre nature humaine. Paul nous exhorte vers cette transformation en disant : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14).

Nous savons tous ce que la nature humaine peut produire. Les évidences sont là depuis que nos premiers parents ont décidé de manger le fruit de la connaissance du bien et du mal, et de déterminer par eux-mêmes ce qui est bon ou mal. « Or, les œuvres de la chair sont manifestes. Ce sont : l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21). La tâche du converti est d’éliminer ces conduites. Mais comment ?

En laissant le Saint-Esprit nous guider dans la voie de Dieu, afin de produire en nous le fruit qui se trouvait dans « l’arbre de vie » situé également dans le jardin d’Éden. Car : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est point contre ces choses. Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:22-25). Donc : « Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). L’idée de marcher comme Christ a marché peut être intimidante pour le chrétien. Après tout, Jésus était sans péché et Dieu Lui-même vivant en chair humaine. En plus, Jésus S’est même temporairement dépouillé de Sa toute puissance pour verser Son sang afin de sauver l’humanité en rébellion contre Dieu.

Ce très haut standard devient alors la perfection que Jésus Lui-même a établi lorsqu’il nous dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Malgré que nous reconnaissions notre impuissance à atteindre ce niveau de perfection, Paul nous dit ceci, dans Colossiens 2:6-7 : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec Lui, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. » Allons voir quelques exemples dans le Nouveau Testament qui nous décrivent cette manière particulière de marcher. « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » déclare Paul, dans Galates 5:16-17.

Dans Romains 8:1-4, Paul affirme ceci : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. » Saviez-vous que la puissance du Saint-Esprit en vous rend possible de marcher comme Christ en : « Vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire » (1 Thessaloniciens 2:12) ? Simplement parce que nous marchons par la foi.

Ainsi, dans Éphésiens 5:2, Paul nous exhorte en disant : « Marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière, » nous dit Paul, au verset 8. L’apôtre Jean abonde dans le même sens que Paul en déclarant que : « Si nous disons que nous sommes en communion avec Lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7).

Marcher comme Christ veut également dire de marcher dans la vérité en nous conduisant honnêtement envers ceux du dehors et que nous n’ayons besoin de rien. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Et notre marche triomphante devient en elle-même une récompense parce que, selon Jésus, nous marchons avec Lui en vêtements blancs. Mais il y a plus. Dans Apocalypse 3:5, Jésus nous dit que : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Réalisez-vous quel héritage extraordinaire attend ceux qui décident librement de marcher comme Jésus a marché ?

L’apôtre Pierre nous dit : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5). En tant que chrétiens, nous avons un héritage réservé pour nous dans le ciel et que nous obtiendrons lors du retour de Jésus. « C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:15).

Cet héritage éternel est donc réservé à Ses enfants immortels. « Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », déclare Paul, dans Romains 8:17. Et, dans Actes 20:32, Paul ajoute : « Maintenant frères [et soeurs], je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, Lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. » Nous qui avons le sceau du Saint-Esprit et qui sommes destinés à être nés de nouveau par une résurrection, joignons-nous à l’apôtre Pierre en exprimant distinctement : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Notez d’abord que notre héritage est incorruptible, dans l’immortalité, prêt à être manifesté dans les derniers temps. Voilà pourquoi Jésus nous a si bien dit, dans Matthieu 6:20-21 : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Ensuite, notre trésor sera pur et sans aucune contamination par le péché. « Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux », nous dit Hébreux 7:26. Ainsi sera aussi notre héritage. Troisièmement, Pierre nous confirme que : « lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire, » dans 1 Pierre 5:4.

Finalement, nous découvrons que notre héritage est réservé pour nous au ciel en ce moment. Dans Sa dernière prière au Père avant de mourir, Jésus a déclaré ceci, dans Jean 17:11 : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Notre héritage est donc en toute sécurité, comme nous d’ailleurs, gardés par nul autre que le Maître de l’univers entier. Nous voyons alors que notre héritage ne peut pas mourir, ne pourra jamais être souillé par le péché, demeure incorruptible et ne pourra jamais se perdre. Alors, tout comme Paul, nous pouvons également dire : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:12).

Posons-nous alors cette question : Pourquoi existe-t-il autant d’églises se disant toutes de Christ et prêchant autant de confusion en utilisant la même Bible ? Pourtant, Dieu n’est pas un Dieu de confusion, mais de paix ! Le personnage versé dans la confusion est : « Le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). L’embarras avec ces milliers d’églises sera bientôt résolu lorsque Jésus viendra établir Son Royaume Mondial et Son Église Universelle, établie depuis le Jour de la Pentecôte. Comment Jésus va-t-Il S’y prendre pour accomplir un tel miracle ?

Dans Sophonie 3:9, nous lisons : « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord. » Il y aura un seul gouvernement mondial sous la direction éternelle de Jésus et de Ses Élus. Finies les élections municipales, provinciales et nationales aux trois, quatre ou cinq ans, car les Élus de Christ seront en place pour l’éternité. Il y aura une seule Église et une seule langue mondiale afin qu’avec des lèvres pures, tous invoquent le nom de l’Éternel et Le servent d’un commun accord. Voilà la Bonne Nouvelle que Jésus est venu nous annoncer, il y a déjà 2 000 années de cela, et que Son Église continue de prêcher à ceux qui ont le cœur disposé à écouter.




D.271 – Renverser le processus

possible

Par Joseph Sakala

Dans 2 Samuel 14:14, nous lisons : « Car certainement nous mourrons, et nous sommes semblables aux eaux qui s’écoulent sur la terre et qu’on ne recueille point. Or Dieu ne lui ôte pas la vie, mais il médite les moyens de ne pas repousser loin de lui l’exilé. » Ces sages paroles de la femme thékoïte au roi David, au sujet d’Absalom, son fils, contenaient plus de sagesse qu’elle ne se doutait, car elles reflètent un principe complexe de l’existence humaine qui nous affecte tous. La vie humaine devra éventuellement se terminer et nous devrons mourir. Ce processus ne peut pas être renversé, pas plus que l’eau versée sur la terre peut remonter vers la coupe qui l’a contenue. Ce principe s’appelle la loi de l’entropie. Les systèmes physiques s’affaiblissent, les organismes biologiques vieillissent et meurent. Les grandes sociétés et les grands empires tombent et disparaissent.

Tous ces phénomènes font partie de la malédiction universelle de Dieu sur l’homme à cause du péché. « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:14-19).

Ainsi, ce processus de détérioration maléfique, mais naturelle, s’applique à tout sans aucune exception. Cependant, le fait que la loi de l’entropie existe nous dirige inévitablement vers un Créateur, puisque les systèmes qui s’usent devaient sûrement être neufs avant de commencer à se détériorer. Et les créatures qui meurent devaient auparavant recevoir la vie. Donc, même l’idée d’une évolution naturelle de tout ce qui existe vers un système plus complexe tout au long des millénaires, va complètement à l’encontre de toute connaissance scientifique et contredit toute expérience et croyance humaine dans ce domaine très controversé. Malgré cela, seul Dieu, qui a créé toutes choses, peut renverser le processus de détérioration. Par exemple, l’énergie solaire avec son cycle hydrologique peut facilement évaporer l’eau versée par terre pour la retourner éventuellement dans la coupe.

Une vie de péché peut également être purifiée par la grâce de Dieu et le sang pur de Christ. Et les morts peuvent ainsi revenir à la vie par la résurrection de Jésus qui fut le premier par lequel ce processus fut renversé. Un jour, la malédiction universelle sera enlevée : « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

La doctrine d’une création spéciale veut simplement dire que la création a eu lieu par un processus surnaturel par lequel chaque entité fut spécifiquement planifiée et formée par Dieu. Alors : « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux, » dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:39. Cette doctrine est aussi clairement enseignée dans la Genèse où l’expression « selon son espèce » est utilisée au moins dix fois dès le premier chapitre. Une référence remarquable nous est donnée par Paul dans 1 Corinthiens 15.

La distinction particulière de plusieurs aspects de la création se trouve dans 1 Corinthiens 15:37-44, où Paul déclare, pour ce qui tient de la botanique, que : « quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre. » Dans le verset 39, Paul explique ainsi l’aspect zoologique : « Toute chair n’est pas la même chair ; mais autre est la chair des hommes, et autre la chair des bêtes ; autre celle des poissons, et autre celle des oiseaux. » Au verset 40, Paul explique l’aspect physique en disant : « Il y a aussi des corps célestes, et des corps terrestres ; mais autre est l’éclat des célestes, et autre celui des terrestres. » Donc, malgré que les corps célestes soient composés des mêmes éléments chimiques, la terre demeure unique dans sa complexité et son but éventuel.

Ensuite Paul nous parle de l’aspect astral, au verset 41, en déclarant que ; « autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles ; car une étoile est différente d’une autre étoile par son éclat. » Ainsi, même parmi les étoiles, chacune se distingue des autres par son éclat. Et finalement, Paul termine par le côté spirituel, disant : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (vs 42-44). Les Saintes Écritures nous indiquent clairement que, même si nos corps sont présentement physiques et charnels, ils sont destinés à devenir un jour surnaturels et immortels, n’étant plus contrôlés par les forces naturelles du système présent.

Dieu avait un but noble et spécifique en créant chaque système et chacun avait sa raison d’être. Nonobstant, Dieu a amplement pourvu à ce qu’il y ait une certaine latitude pour des changements mineurs dans chacun des systèmes, mais jamais, au grand jamais, Dieu n’a permis que le système physique humain puisse « évoluer » vers un système complexe supérieur et spirituel. C’est un droit que Dieu S’est réservé exclusivement pour Lui-même. Car le but éventuel de Dieu était de Se former une Famille divine avec laquelle Dieu partagerait Sa Création entière pendant l’éternité.

Un jour, Jésus questionna Ses disciples. Dans Matthieu 16:15-18 : « Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais Mon Père qui est dans les cieux. [Un athée n’aurait jamais reconnu cela]. Et moi [continua Jésus], je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » Ceci est le premier de 115 endroits où le mot ekklesia est utilisé dans le Nouveau Testament. Quatre fois, il est traduit par « assemblée » et les autres comme « Église ». Le mot veut simplement dire « mis à part » par Dieu pour une raison spéciale.

Trois fois nous référant à une réunion à Éphèse, dans Actes 19:32, lors d’une réunion municipale, où nous lisons : « Cependant, les uns criaient d’une manière, et les autres d’une autre ; car l’assemblée était tumultueuse, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils étaient assemblés. » Nous voyons les deux autres dans les versets 39 et 40 où Paul leur dit : « Et si vous avez quelque autre chose à réclamer, on pourra en décider dans une assemblée légale. Car nous risquons d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, n’ayant aucune raison pour justifier ce rassemblement. Et quand il eut dit cela, il congédia l’assemblée. »

La quatrième fois que nous le voyons traduit comme « assemblée », c’est en parlant de Moïse, dans Actes 7:36-38, où nous lisons : « C’est celui qui les fit sortir, en faisant des prodiges et des miracles au pays d’Égypte, dans la mer Rouge, et au désert, pendant quarante ans. C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sinaï, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » Les autres fois, le mot ekklesia identifie des églises ou des groupes de chrétiens ayant une réunion, soit en petits groupes, soit plus nombreuse dans le but de grandir ensemble en cheminant vers le Royaume de Dieu.

Néanmoins, en aucune occasion dans l’histoire, cette Église fondée par Christ  ne devait cesser d’exister jusqu’au retour de Jésus. Dans le dernier chapitre de la Bible, alors que Jésus nous dévoile le formidable avenir préparé pour les enfants de Dieu, Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin » (Apocalypse 22:16). Donc, à part les Élus de la première résurrection, tous les membres de toutes les églises du monde entier, auront un jour, au retour de Christ, l’occasion d’être instruits dans la vérité divine et d’entendre les promesses extraordinaires qui sont destinées à ceux qui se convertiront à Christ.

C’est la dernière mention des Églises dans la Bible, mais elles auront un jour une dimension éternelle, en ce sens que jamais les portes de l’enfer ne prévaudront contre elles. Si le Gouvernement de Dieu doit couvrir la terre entière, Son Église sera également mondiale. Ainsi, Hébreux 12:22-24 nous déclare : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. »

Imaginez un instant la joie que l’apôtre Jean a dû ressentir quand il fut inspiré de nous dévoiler, dans 1 Jean 3:1-2 : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Le mot « voyez » que Jean a utilisé veut dire, en effet, gardez votre concentration sur ce qui suit, car c’est très important. Nous sommes appelé enfants de Dieu ! Le monde ne peut pas reconnaître cela, car le monde ne connaît pas Dieu présentement.

Nous avons été choisis par Dieu : « Selon qu’il nous a élus en Lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté » (Éphésiens 1:4-5). Nous sommes choisis parmi un grand nombre : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus, » nous dit Jésus, dans Matthieu 22:14. Nous avons été adoptés au sein de la Famille du Créateur omnipotent : « Afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de Son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! » (Galates 4:5-6).

Mais dans quel but Dieu a-t-Il fait cela ? « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Alors, Paul nous exhorte fortement, dans Éphésiens 4:23-24 : « A vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » N’oublions jamais qui nous sommes. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui » (Romains 8:16-17).

Ce don unique d’être enfants de Dieu porte avec lui des responsabilités ainsi que des privilèges. Il est vrai que : « Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). Rappelons-nous cependant que : « Dieu, en effet, ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sainteté. C’est pourquoi, celui qui rejette ceci, ne rejette pas un homme, mais Dieu, qui nous a aussi donné son Saint-Esprit » (1 Thessaloniciens 4:7-8). Alors, dans Philippiens 2:12-13, Paul ajoute : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. »

En parlant des Élus, Paul nous confirme, dans Éphésiens 2:6-7, que : « Dieu nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. » Certains groupes religieux utilisent ce passage biblique pour tenter de prouver que nous pouvons maintenant aller au ciel après notre mort. C’est faux, car l’Écriture ne peut pas être anéantie et Jésus a clairement dit que personne n’est monté au ciel, sauf Lui qui est descendu du ciel (Jean 3:13). Ce passage nous déclare simplement que, spirituellement parlant, nous sommes déjà assis sur les trônes, présentement au ciel, qui sont destinés aux Élus dans le Royaume que Jésus viendra établir sur cette terre, lors de Son avènement.

Pour maintenir votre accès au trône qui vous est réservé : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes » (Éphésiens 6:11-13). Satan nous déteste et fera tout en son pouvoir pour nous enlever notre couronne de gloire, mais en obéissant aux instructions de Jésus, même Satan ne pourra nous arracher de Sa main puissante.

Dieu est jaloux de Ses enfants et doit parfois les châtier pour les ramener au bercail. « Car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:6-8). Toutefois, nous sommes des fils légitimes, ayant continuellement besoin d’augmenter notre foi et améliorer notre caractère par la discipline, la vertu, la connaissance : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité » (2 Pierre 1:4-7).

Alors : « croissez dans la grâce [nous dit Pierre], et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). La meilleure façon d’y arriver, c’est de se nourrir régulièrement de la Parole de Dieu. Dans Psaume 119:1-2, nous lisons : « Heureux ceux qui sont intègres dans leur voie, qui marchent selon la loi de l’Éternel ! Heureux ceux qui gardent Ses témoignages et qui le cherchent de tout leur cœur. » Ce Psaume remarquable contient 176 versets. C’est le plus long de la Bible et il fait continuellement référence à la Parole de Dieu, en plus des 28 exhortations de « garder Sa Parole ».

Le premier se trouve dans les deux versets cités plus hauts, où nous sommes exhortés a garder les témoignages de Dieu. En voici quelques autres pour nous aider à demeurer dans cette voie qui mène au Royaume. « Tu as prescrit tes ordonnances pour qu’on les garde soigneusement. Oh ! que mes voies soient bien réglées, pour observer tes statuts, » dans Psaume 119:4-5. « Je prendrai plaisir à tes statuts, et je n’oublierai point tes paroles. Fais ce bien à ton serviteur, que je vive et que je garde ta parole, » nous dit Psaume 119:16-17. « Donne-moi l’intelligence, et je garderai ta loi ; je l’observerai de tout mon cœur. Fais-moi marcher dans le sentier de tes commandements ; car j’y prends plaisir » (vs 34-35). Disons-lui souvent : « Enseigne-moi à avoir du sens et de l’intelligence ; car j’ai cru à tes commandements. Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole » (vs 66-67).

Ceci veut dire beaucoup plus que de simplement observer et croire en Ses commandements. Le véritable chrétien n’observe pas les commandements par crainte de pécher. Nous les observons parce que nous les aimons et par amour pour Dieu. À celui qui obéit par amour pour Dieu : « L’Éternel le gardera et conservera sa vie ; il sera heureux sur la terre ; tu ne le livreras point au désir de ses ennemis » (Psaume 41:3). Qui pourrait nous promettre une telle protection ? Seul Dieu a le pouvoir et le désir de le faire, selon Son bon plaisir.

Dans Ésaïe 42:5-8, nous lisons : « Ainsi a dit le Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec tout ce qu’elle produit ; qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et le souffle à ceux qui y marchent : Moi, l’Éternel, je t’ai appelé dans la justice ; je te prendrai par la main, je te garderai ; je te donnerai pour alliance au peuple, et pour lumière aux nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles. »

Dieu est très bien identifié ici comme étant le Créateur de l’univers entier et le planificateur de tout ce qui s’y trouve intérieurement. Dans ce passage, Dieu nous dévoile également la venue future du Messie pour accorder une Nouvelle Alliance au peuple, ainsi que pour être la lumière aux nations, puisque Lucifer, dont le nom signifie « porteur de la lumière», a  complètement raté cette merveilleuse mission lorsqu’il s’est révolté contre Son Créateur avec les anges étant sous sa charge. Donc, Jésus devait aussi ouvrir les yeux des aveugles spirituels, faire sortir de prison les captifs du péché et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres, loin de la vérité.

Celui qui fait toutes ces choses donne également à tous ceux qui naissent le souffle de vie. Peu importe si la personne croit ou non en Dieu, elle doit se fier sur Dieu pour respirer. Car : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:24-28).

Dieu a aussi mis un esprit dans chaque humain, mais inférieur à l’Esprit de Dieu. C’est avec cette caractéristique particulière que : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Les animaux de la terre possèdent tous le souffle de vie, mais seuls les êtres humains furent créés de la poussière, avec un esprit auquel le Saint-Esprit de Dieu vient se jumeler lorsqu’une personne se convertit à Christ. C’est cet Esprit de Dieu qui guide ensuite le converti dans son cheminement personnel vers le Royaume. Et il le fait pendant le reste de sa vie physique : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12:9).

Parmi les membres de la congrégation à Thessalonique, certains ont posé la question à savoir ce qui arrivera aux convertis à Christ qui sont morts avant Son avènement pour établir Son Royaume. Paul a sûrement sauté sur l’occasion en leur disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:13-18).

Incidemment, Paul aurait-il eu besoin de déclarer cela s’il leur avait déjà enseigné que les saints « vont au ciel » tout de suite après leur mort ? Les Thessaloniciens n’auraient sûrement pas été inquiets du sort des morts.

Chers disciples de Christ, sachez qu’il y a deux plans en marche sur la terre présentement. Le premier implique des êtres humains qui croient pouvoir améliorer l’évolution lente et graduelle de l’univers, développée sur des milliards d’années, en créant une technologie tellement perfectionnée qu’ils pourront créer un Nouvel Ordre Mondial de paix, où la médecine éliminera toute maladie et contrôlera même le nombre d’années de vie allouées aux humains, selon leur soumission au système établi.

L’autre plan implique un Dieu Créateur qui nous assure, dans Sa Parole, d’avoir tout créé et qui va identiquement établir, un jour, Son Royaume de paix qui sera éternel et dans lequel c’est la médecine qui sera abolie. Car les humains seront immortels, et auront comme besogne la présentation et l’embellissement perpétuel et éternel de l’univers entier. Pour ceux et celles qui seront soumis au Créateur, Dieu partagera toute Sa création avec Ses enfants divins devenus réellement à Son image et à Sa ressemblance, dans la paix, le bonheur et la joie.

Subséquemment, à chaque individu de choisir le plan dans lequel il veut s’engager. Je souhaite de tout cœur que le Saint-Esprit vous guide afin que chacun et chacune prenne la bonne décision.




D.270 – Le champ du potier

champs

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 27:7-9, il est écrit : « Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d’un potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à aujourd’hui le Champ du sang. Alors s’accomplit ce qui avait été dit par Jérémie le prophète en ces termes : Ils ont pris les trente pièces d’argent, le prix de celui qui a été évalué, de celui que les enfants d’Israël ont évalué ; et ils les ont données pour le champ du potier, comme le Seigneur me l’avait ordonné. » Dans les versions bibliques qui affichent des tableaux de références, on signale que le passage cité par Matthieu proviendrait de Zacharie 11:12-13 qui se lit comme suit : « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent. Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier. »

Dans la version Louis Segond comportant les commentaires de C. I. Scofield, on accorde une note explicative devant le nom de Jérémie écrit dans Matthieu 27:9. La voici : « Ce verset se réfère sans doute à Za. 11:12-13, avec peut-être une allusion à Jé. 18:1-4 et 19:1-3. Plusieurs manuscrits hébreux suivent l’ordre de la tradition talmudique pour le classement des écrits prophétiques : Jérémie, Ézéchiel, Ésaïe, etc. Matthieu ne cite donc pas ici un passage du livre même de Jérémie, mais un passage du rouleau des prophéties commençant par le livre de Jérémie. »

Vous avez donc ici un exemple d’explication qui ne satisfait personne et ne répond à rien. Il s’agit plutôt d’une tentative maladroite d’excuser Matthieu d’avoir commis une « erreur ». Les contradicteurs de la Bible ont alors beau jeu pour critiquer les Écritures en croyant y trouver une preuve que la Bible contient des erreurs et qu’on ne peut pas s’y fier.

Mais est-ce le cas ? Est-ce une erreur ? Si non, serait-il possible que les érudits théologiens aient manqué quelque chose ? Comment alors expliquer l’apparente contradiction, si l’inspiration de Dieu est infaillible et qu’il est impossible qu’Il Se contredise ? Matthieu a-t-il confondu les passages de Jérémie 18 et 19 avec celui de Zacharie 11 ? Dieu aurait-Il laissé passer pareille coquille ?

Pour commencer, étudions d’abord Jérémie 18 et 19. Cependant, avant de continuer, souvenons-nous que les dix tribus de la Maison d’Israël, vivant au nord de la Palestine, en Samarie, sont alors déjà en captivité depuis plus d’un siècle et, selon Dieu, leur cas est déjà réglé. Elles sont considérées comme perdues, car elles ne sont jamais retournées en Samarie et sont demeurées dispersées jusqu’à ce jour. Dieu seul peut les reconnaître.

Dans ces chapitres de Jérémie, Dieu S’adresse principalement à la Maison de Juda dont la capitale est Jérusalem. Connaissant l’histoire de leurs frères et sœurs en captivité, la Maison de Juda aurait dû demeurer très près de l’Éternel afin de ne pas subir le même traitement. Allons voir.

Jérémie 18:1-6 : « La parole qui fut adressée par l’Éternel à Jérémie, en ces termes : Lève-toi, et descends dans la maison du potier ; et là je te ferai entendre mes paroles. Je descendis donc dans la maison du potier, et voici, il travaillait sur son tour. Et le vase qu’il faisait avec l’argile qu’il tenait en sa main, fut manqué ; et il en refit un autre vase, comme il lui sembla bon de le faire. Alors la parole de l’Éternel me fut adressée en ces mots : Maison d’Israël, ne puis-je pas agir envers vous comme ce potier ? dit l’Éternel. Voici, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël ! » Dieu commence par S’adresser à toute la Maison d’Israël, les comparant à ce vase manqué, forçant le potier à en refaire un autre.

Dieu poursuit en leur démontrant Sa puissance, mais aussi Sa compassion et Son pardon, si repentir il y a. Alors, Dieu leur dit : « Au moment où j’aurai parlé d’une nation, d’un royaume, pour arracher, pour démolir et pour détruire, si cette nation dont j’aurai parlé, revient de sa méchanceté, je me repentirai aussi du mal que je pensais lui faire. Et au moment où j’aurai parlé d’une nation, d’un royaume, pour édifier et pour planter, s’il fait ce qui est mal à mes yeux, et n’écoute point ma voix, je me repentirai aussi du bien que j’avais dit vouloir lui faire » (vs 7-10). Voilà ce qu’avaient fait les dix tribus en suivant Jéroboam qui leur a fait abandonner Dieu pour se tourner vers Baal. Pour les punir, Dieu a utilisé les Assyriens qui les amenèrent en captivité.

Dieu S’adresse maintenant à Juda qui aurait dû saisir la leçon, mais qui, malheureusement, a fait pire, en toute connaissance de cause. Regardons ce qui suit : « Maintenant donc parle ainsi aux hommes de Juda, et aux habitants de Jérusalem, et dis leur : Ainsi a dit l’Éternel : Voici, je prépare du mal, et je forme un dessein contre vous. Détournez-vous donc chacun de votre mauvais train, et amendez vos voies et vos actions. [En bon Père, Dieu plaide avec eux.] Mais ils disent : C’est inutile ! Car nous suivrons nos pensées, et chacun de nous fera selon la dureté de son mauvais cœur » (vs 11-12). Voilà qui est assez arrogant, merci, comme réponse à leur Dieu !

« C’est pourquoi ainsi a dit l’Éternel : Demandez donc chez les nations, qui entendit rien de pareil ? La vierge d’Israël a fait une chose très énorme. La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs ? Ou voit-on tarir les eaux venues de loin, fraîches et ruisselantes ? » (vs 13-14). Quelle belle façon poétique de leur faire comprendre que la nature, réduite à son plus simple dénominateur, s’avère plus intelligente que la Maison de Juda. Alors, Dieu leur déclare : « Cependant mon peuple m’a oublié. Il a offert des parfums au néant. On les a fait chanceler dans leurs voies, quitter les sentiers anciens, pour suivre les voies d’un chemin non tracé, pour faire de leur pays une désolation, une dérision perpétuelle, en sorte que tous ceux qui y passent, s’étonnent et branlent la tête. Je les disperserai devant l’ennemi, comme par le vent d’Orient ; je leur tournerai le dos, je ne les regarderai pas, au jour de leur calamité » (vs 15-17). Alors, le peuple se tourne-t-il vers Dieu ?

Pas du tout, il s’en prend au prophète ! « Et ils disent : Venez, et formons des complots contre Jérémie ! Car la loi ne se perdra pas chez le sacrificateur, ni le conseil chez le sage, ni la parole chez le prophète. Venez, et frappons-le de la langue, et ne faisons attention à aucun de ses discours ! » (v. 18). Jérémie perd patience et s’adresse directement à Dieu : « Éternel ! Fais attention à moi, et entends la voix de mes adversaires ! Le mal sera-t-il rendu pour le bien ? Car ils ont creusé une fosse pour mon âme. Souviens-toi que je me suis tenu devant toi, afin de parler pour leur bien, afin de détourner d’eux ta colère. C’est pourquoi livre leurs enfants à la famine, et abandonne-les à l’épée ; que leurs femmes soient privées d’enfants et veuves ; que leurs maris soient enlevés par la peste, et leurs jeunes gens frappés de l’épée dans le combat ; que de leurs maisons on entende des cris, quand tu feras soudain venir des troupes contre eux. Car ils ont creusé une fosse pour me prendre ; ils ont caché des filets sous mes pieds. Et toi, Éternel, tu sais que tout leur dessein contre moi, est de me mettre à mort. Ne couvre point leur iniquité, et n’efface point leur péché de devant ta face. Qu’ils soient renversés en ta présence ; agis contre eux au temps de ta colère » (vs 19-23).

Dieu répond au prophète. « Ainsi a dit l’Éternel : Va, et achète d’un potier un vase de terre ; et prends avec toi des anciens du peuple et des anciens des sacrificateurs, et sors à la vallée du fils de Hinnom, qui est à l’entrée de la porte de la Poterie ; et crie là les paroles que je te dirai. Dis : Rois de Juda, et vous, habitants de Jérusalem, écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici, je vais faire venir sur ce lieu un mal tel que les oreilles en tinteront à quiconque l’apprendra ; parce qu’ils m’ont abandonné, et qu’ils ont profané ce lieu, et qu’ils y ont fait des encensements à d’autres dieux que ni eux, ni leurs pères, ni les rois de Juda n’avaient connus ; et qu’ils ont rempli ce lieu du sang des innocents, et ont bâti des hauts lieux à Baal, pour brûler au feu leurs fils, en holocaustes à Baal, ce que je n’ai point commandé, et dont je n’ai point parlé, et à quoi je n’ai jamais pensé » (Jérémie 9:1-5).

Cette tribu de Juda, que Dieu S’était mise à part à cause de David, son serviteur, a fait exactement, sinon pire que ce que les dix tribus du nord avaient fait en suivant Jéroboam. « C’est pourquoi, voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où ce lieu-ci ne sera plus appelé Thopheth, ni la vallée du fils de Hinnom, mais où on l’appellera la vallée de la tuerie. Et j’anéantirai en ce lieu le conseil de Juda et de Jérusalem ; je les ferai tomber par l’épée devant leurs ennemis, et par la main de ceux qui cherchent leur vie, et je donnerai leurs cadavres en pâture aux oiseaux des cieux et aux bêtes de la terre. Et je ferai de cette ville un sujet d’étonnement et de moquerie ; quiconque passera près d’elle, sera étonné et sifflera à cause de toutes ses plaies. Et je leur ferai manger la chair de leurs fils et la chair de leurs filles ; et ils mangeront la chair l’un de l’autre, dans le siège et dans l’extrémité où les réduiront leurs ennemis et ceux qui cherchent leur vie » (vs 6-9).

Dieu S’adresse ensuite à Jérémie et lui dit : « Ensuite tu briseras le vase sous les yeux de ceux qui seront allés avec toi. Et tu leur diras : Ainsi a dit l’Éternel des armées : Je briserai ainsi ce peuple et cette ville, comme on brise un vase de potier, qui ne peut être réparé ; et faute de place pour ensevelir, on ensevelira à Thopheth. C’est ainsi que je ferai à ce lieu, dit l’Éternel, et à ses habitants ; je rendrai cette ville semblable à Thopheth. Et les maisons de Jérusalem et les maisons des rois de Juda seront impures comme le lieu de Thopheth, toutes les maisons sur les toits desquelles ils ont offert des parfums à toute l’armée des cieux, et fait des libations à d’autres dieux » (vs.10-13).

« Puis Jérémie revint de Thopheth, où l’Éternel l’avait envoyé prophétiser ; et il se tint debout dans le parvis de la maison de l’Éternel, et il dit à tout le peuple : Ainsi a dit l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël : Voici, je vais faire venir sur cette ville, et sur toutes ses villes, tout le mal que j’ai prononcé contre elle, parce qu’ils ont roidi leur cou, pour ne pas écouter mes paroles » (vs 14-15). Dès ce moment-là, le sort était jeté contre Juda et Jérusalem et ce ne fut plus qu’une question de temps avant que, soit qu’ils se repentent et que Dieu enlève la punition prévue, ou soit qu’ils persistent dans leurs péchés et aillent eux aussi en captivité. Cette déclaration de Dieu a sûrement dû toucher le cœur de Juda qui s’est soudainement prosterné à genoux pour implorer la miséricorde et le pardon de Dieu en Lui promettant obéissance, n’est-ce pas ? Ah oui ? Eh bien non ! Quand Dieu dit que ce peuple a le cou raide, Il parle en pleine connaissance de cause !

Continuons dans le livre de Jérémie pour voir la réaction de la Maison de Juda : « Alors Pashur, fils d’Immer, sacrificateur et surintendant dans la maison de l’Éternel, entendit Jérémie qui prophétisait ces choses. Et Pashur frappa le prophète Jérémie, et le mit dans la prison qui était à la porte supérieure de Benjamin, dans la maison de l’Éternel. Mais, le lendemain, Pashur fit sortir Jérémie de la prison. Et Jérémie lui dit : L’Éternel ne t’a pas appelé Pashur (en sécurité tout autour), mais Magor-Missabib (frayeur de tous côtés ! ) Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je te livrerai à la frayeur, toi et tous tes amis ; ils tomberont par l’épée de leurs ennemis, et tes yeux le verront. Je livrerai aussi tout Juda entre les mains du roi de Babylone. Il les transportera à Babylone, et les frappera de l’épée. Et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu’elle a de précieux, je livrerai tous les trésors des rois de Juda aux mains de leurs ennemis, qui les pilleront, les enlèveront et les emporteront à Babylone. Et toi, Pashur, et tous ceux qui demeurent dans ta maison, vous irez en captivité. Tu iras à Babylone, et là tu mourras ; là tu seras enseveli, toi et tous tes amis, auxquels tu as prophétisé le mensonge » (Jérémie 20:1-6). C’est ainsi que Dieu ouvrit la porte à Nébucadnetsar pour amener en captivité la Maison de Juda et la petite tribu de Benjamin associée à Juda à cause de l’alliance entre David et Jonathan de ne jamais se quitter.

Ainsi, Dieu Se compare au potier qui peut faire un beau vase, mais qui peut aussi le briser. Ici, dans Jérémie, il est question du potier, mais aucun montant d’argent n’est mentionné, alors que Dieu S’adresse à la Maison de Juda avant de l’envoyer en captivité. Maintenant, retournons voir le passage de Zacharie où Dieu S’en prend à un autre groupe qui devait Le servir. Cette fois, il s’agit des pasteurs infidèles et le troupeau. Zacharie 11:1-2 : « Liban, ouvre tes portes, et que le feu dévore tes cèdres ! Cyprès, gémissez ! Car le cèdre est tombé, car les plus magnifiques sont ravagés. Gémissez, chênes de Bassan ! Car la forêt inaccessible est abattue. » Quelle façon poétique magistrale utilisée par Dieu pour nous annoncer un de Ses jugements !

Continuons : « On entend gémir les bergers, car leur magnificence est dévastée ; on entend rugir les lionceaux, car la parure du Jourdain est dévastée. Ainsi a dit l’Éternel mon Dieu : Pais les brebis destinées à la boucherie, que leurs acheteurs tuent sans être coupables, et dont les vendeurs disent : « Béni soit l’Éternel ! je m’enrichis« , et qu’aucun de leurs bergers n’épargne » (vs 3-5). Assez particulier comme comportement, au sein de ces religions qui s’enrichissent au détriment des pauvres brebis, et tout ça au nom de Dieu ! À ces pasteurs, Dieu dit : « Car je n’épargnerai plus les habitants du pays, dit l’Éternel. Et voici, je livrerai les hommes aux mains les uns des autres et aux mains de leur roi ; ils écraseront le pays, et je ne délivrerai pas de leurs mains » (v. 6).

Dieu prend alors la relève et déclare : « Je me mis donc à paître les brebis destinées à la boucherie, assurément les plus misérables du troupeau. Et je pris deux houlettes dont j’appelai l’une Faveur, et l’autre Liens, et je fis paître les brebis. Et je retranchai trois bergers en un seul mois ; car mon âme s’était fatiguée d’eux, et leur âme aussi s’était dégoûtée de moi. Et je dis : Je ne vous paîtrai plus ! Que la brebis mourante, meure ; que celle qui doit périr, périsse, et que celles qui restent, dévorent la chair l’une de l’autre. Et je pris ma houlette Faveur, et je la brisai pour rompre mon alliance, que j’avais traitée avec tous les peuples. Elle fut rompue en ce jour-là, et ainsi les plus misérables du troupeau, qui regardaient à moi, reconnurent que c’était la parole de l’Éternel » (vs 7-11).

Cela devenait une préfigure de Jésus (la Parole de l’Éternel dans la chair) qui viendrait apporter une Nouvelle Alliance spirituelle ouvrant la porte au salut. « Et je leur dis : Si vous le trouvez bon, donnez-moi mon salaire ; sinon, ne le donnez pas. Et ils pesèrent pour mon salaire trente pièces d’argent » (v. 12). Jésus avait déclaré qu’un ouvrier est digne de son salaire. Il ne parlait pas de dîme, car le peuple avait aussi le choix de ne pas Lui donner Son salaire. La vérité qu’Il est venu apporter était gratuite. Ce qui suit est donc une prophétie : 1) d’abord sur le rejet de Son offre de salut par la majorité à qui Jésus était venu l’annoncer ; 2) mais aussi le prix crapuleux de trente pièces d’argent qu’ils devaient fixer pour trahir le BON BERGER en le dévoilant à ceux qui avaient décidé de le tuer.

« Et l’Éternel me dit : Jette-le au potier, ce prix magnifique auquel j’ai été estimé par eux ! Et je pris les trente pièces d’argent, et les jetai dans la maison de l’Éternel, pour le potier. Puis je brisai ma seconde houlette, les Liens, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël. Puis l’Éternel me dit : Prends encore l’équipement d’un berger insensé. Car voici, je vais susciter dans le pays un berger qui ne visitera pas celles qui périssent, qui ne cherchera pas celle qui s’égare, qui ne guérira pas la blessée, et ne nourrira pas celle qui est saine ; mais il mangera la chair des plus grasses, et il rompra leurs ongles. Malheur au pasteur de néant, qui abandonne le troupeau ! Que l’épée tombe sur son bras et sur son œil droit ! Que son bras se dessèche, et que son œil droit s’éteigne entièrement ! » (vs 13-17). Que ceux qui prêchent un autre évangile que celui de Jésus en prennent note !

Donc, Matthieu ne s’est pas trompé et il n’y a pas de contradiction entre les deux passages. Au contraire, l’un vient compléter l’autre. Dans le livre de Jérémie, Dieu prédit la déportation de Juda et la petite tribu associée, Benjamin, vers une captivité en Babylonie, à cause de leur péché contre l’Éternel en se tournant vers Baal (Satan), ainsi que tous les autres faux dieux que les païens adoraient. Dans le livre de Zacharie, Dieu vient porter un jugement contre tous les pasteurs infidèles se disant de Dieu. Il y en avait du temps de Jésus, puis il y a eu ceux qui ont pris la relève pour s’engraisser depuis lors jusqu’à aujourd’hui, au détriment du peuple. Cette prophétie sur les trente pièces d’argent est double. Puisqu’elle est liée directement au ministère de Christ, ce fut aussi une autre preuve irréfutable que, non seulement Jésus était le Messie qu’ils attendaient, mais aussi de Son rejet par le peuple même qui devaient L’accueillir à bras ouverts.

Matthieu n’a pas confondu les deux passages où Dieu Se compare à un potier pétrissant des vases, dans Jérémie 18 et 19, avec le passage de Zacharie 11. Le passage de Jérémie est crucial pour comprendre ce que nous voyons dans Zacharie où Dieu déclare rompre Son alliance avec la Maison d’Israël physique. « Puis je brisai ma seconde houlette, les Liens, pour rompre la fraternité entre Juda et Israël » (Jérémie 11:14). Tout cela pour nous apporter une Nouvelle Alliance ouvrant la porte à toutes les nations, Israël comme les païens, pour qu’elles fassent partie d’Israël de Dieu, une Maison constituée de personnes immortelles devenant la Maison de Dieu.

Il n’y a donc pas de coquille dans le texte de Matthieu. Les exégètes et les érudits devraient peut-être relire ces passages avec un esprit ouvert et non avec des préjugés personnels. Ceux qui ont l’Esprit de Dieu pour comprendre les profondeurs de Dieu saisiront ce que Dieu cache aux habitants de la terre et ne révèle qu’à Ses enfants.




D.269 – Conduite du chrétien

 

Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 4:1-3, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » L’appel du chrétien par Dieu est vraiment spécial. Puisque nous sommes encouragés à marcher selon Ses critères, il est également essentiel que nous en soyons dignes en étudiant fidèlement Ses instructions. Sinon, notre vie pourrait être en contradiction avec la volonté de Celui qui nous a appelés. Considérons un moment l’emploi de ces versets importants.

D’abord, l’appel vient de Dieu et il est irrévocable. « Car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables. Et comme vous avez été autrefois rebelles à Dieu, et que maintenant vous avez obtenu miséricorde par leur rébellion ; de même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous » (Romains 11:29-32).

Nous sommes appelés par Sa grâce et, comme Paul le disait si bien, dans Galates 1:15-17 : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Ensuite, nous sommes appelés dans la grâce de Christ. Paul était étonné de voir certains chrétiens abandonner si promptement Christ. C’est ce qu’il leur exprime dans Galates 1:6-7, lorsqu’il leur déclare : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement Celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. » Nous avons été appelés hors des ténèbres dans Sa merveilleuse lumière. « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde, » nous assure Pierre, dans 1 Pierre 2:9-10.

Vous avez été appelés à être saints. C’est ainsi que Paul les appelle, dans Romains 1:7, dans son épître aux frères à Rome : « A tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! » Paul encourage Timothée à ne point avoir honte de témoigner pour Christ, notre Seigneur : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-3).

Pour faire suite à toutes ces révélations, faisons comme Paul, qui dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments » (Philippiens 3:14-16). Ceux qui ont écrit le Nouveau Testament mentionnent plusieurs autres choses auxquelles nous sommes appelés. Par exemple, dans 1 Corinthiens 1:9, nous apprenons que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle. »

Dans Galates 5:13-14, nous apprenons qu’en tant que : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Même si cela nous entraîne des souffrances personnelles : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

La vie éternelle, vers laquelle nous nous dirigeons, ne viendra pas avec facilité ; c’est pourquoi Paul instruit Timothée : « Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:12). « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise, » nous dit 2 Pierre 1:3-4. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à Sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables.

L’apôtre Jean nous exhorte également à faire partie de Son œuvre. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:1-2. C’est pourquoi, frères et sœurs, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée.

Alors, élevons nos cœurs vers Dieu qui nous a tous créés et qui voudrait nous voir tous dans Son Royaume. Dans Lamentations 3:40-41, nous lisons : « Recherchons nos voies, et les sondons, et retournons à l’Éternel. Élevons nos cœurs avec nos mains vers Dieu qui est au ciel. » C’est si facile de laisser nos prières devenir routinières et répétitives, mais souvenons-nous que Dieu écoute bien plus nos cœurs que les phrases qui sortent de nos lèvres. Jésus nous a mis en garde contre les répétitions. « Or, quand vous priez, n’usez pas de vaines redites, comme les païens ; car ils croient qu’ils seront exaucés en parlant beaucoup. Ne leur ressemblez donc pas ; car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous lui demandiez » (Matthieu 6:7-8).

Plusieurs personnes lèvent les bras lorsqu’ils prient, ou se prosternent à terre. Certains restent debout, d’autres se mettent à genoux. Quelques-uns vont crier tandis que d’autres prient en silence. Certains vont sauter et danser. D’autres vont écrire leurs prières pour ensuite les lire à un auditoire. D’autres se choisiront des mots éloquents et prieront longtemps. Mais la chose qui compte encore plus que votre posture ou votre éloquence, c’est votre attitude de cœur. Il faut élever nos cœurs vers Dieu, pas seulement nos mains et nos voix. C’est alors que Dieu, qui est au ciel, écoutera.

Nous avons besoin de ressentir, comme le psalmiste : « Comme un cerf brame après les eaux courantes, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant ; quand entrerai-je et me présenterai-je devant la face de Dieu ? Les larmes sont devenues mon pain jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : Où est ton Dieu ? Voici ce que je me rappelle, et j’en repasse le souvenir dans mon cœur : c’est que je marchais entouré de la foule, je m’avançais à sa tête jusqu’à la maison de Dieu, avec des cris de joie et de louange, en cortège de fête » (Psaume 42:2-5).

Nos cœurs ont besoin d’être droits et purs devant Lui. Voici ce que Paul nous déclare, dans 2 Timothée 2:21-23 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. »

Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté. Mais certainement Dieu m’a écouté ; il a prêté l’oreille à la voix de ma prière. Béni soit Dieu qui n’a point rejeté ma prière, ni retiré de moi sa bonté ! » (Psaume 66:18-20). Donc, approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience et le corps lavé d’une eau pure. Nos prières doivent aussi venir d’un cœur pur et croyant. Jacques 1:6-8 nous dit : « Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies. »

Avec ces conditions rencontrées, le véritable chrétien est prêt à prier pour toutes ses choses personnelles, mais également pour les malades. Jacques 5:15-16 nous déclare : « Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » L’étude régulière de la Bible devient donc un atout pour tout converti, afin de devenir un véritable adulte dans la connaissance spirituelle.

Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous répondra : « Assez bien, mais n’ayant pas toujours le temps pour étudier, j’aimerais connaître ma Bible encore mieux. » Mais comment s’y prendre pour accroître notre niveau spirituel de maturité dans la compréhension ? Paul fut obligé de dire aux Corinthiens : « Mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue. Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits » (1 Corinthiens 14:19-20).

Dans l’épître aux Hébreux, Paul leur dit, dans Hébreux 5:12-14 : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. »

Cette exhortation s’applique aussi bien aux dames qu’aux hommes. Au fil des années, on a découvert dans plusieurs sondages que seulement un chrétien sur cinq était capable de citer tous les 10 Commandements. Plusieurs ne pouvaient même pas identifier quelques-uns des personnages les plus notables de la Bible. Pourtant, 86 % des Américains ont exprimé croire en une puissance supérieure, pas en Dieu, mais une puissance supérieure. Je me demande combien de Canadiens croient vraiment en Dieu. Pas que Dieu existe, mais croire vraiment ce que Dieu dit.

L’apôtre Pierre a déclaré aux convertis, dans 2 Pierre 3:17-18 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Mais comment y arriver puisque les sondages nous disent que la Bible apparaît de plus en plus difficile à comprendre aux yeux des gens ? Dieu peut vous éclairer, à la condition que vous vouliez sonder Sa Parole avec un esprit désireux d’écouter Ses instructions. En lisant régulièrement la Bible, vous ne serez plus un enfant dans votre connaissance biblique.

Dans 2 Timothée 1:4-6, Paul rappelle à Timothée : « Me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. » Le bien-aimé de Paul était un jeune disciple dont la forte foi chrétienne était due aux enseignements de sa mère et de sa grand-mère. Comme Paul l’a écrit à Timothée dans sa deuxième lettre : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:14-15).

Timothée était le fils d’une femme juive fidèle et d’un père grec qui, selon toute évidence, n’était pas un croyant (Actes 16:1). Dans le foyer chrétien idéal, le père doit assumer le leadership spirituel, comme Paul le mentionne dans Éphésiens 5:21-23 : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu. Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur, parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, dont il est le Sauveur. » Mais il y a un verset que bien des congrégations ne mentionnent pas. C’est : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. » Et, dans Éphésiens 6:4 : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur. »

Mais beaucoup de pères, pour des raisons inconnues, ne sont pas capables ou refusent tout simplement de le faire. Dans bon nombre de foyers, c’est la mère ou la grand-mère qui doivent assumer cette grande responsabilité. Alors, le monde chrétien doit à ces femmes courageuses une énorme gratitude pour leur dévouement. Plusieurs enfants sont élevés dans des familles brisées où la Parole de Dieu fut enseignée aux enfants par une mère consacrée à Dieu. C’est significatif que le 5ème Commandement exige que les enfants honorent leurs parents et c’est le seul Commandement des dix auquel est attachée une promesse spéciale. « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur ; car cela est juste. Honore ton père et ta mère ; (c’est le premier commandement qui ait une promesse ; ) afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre » (Éphésiens 6:1-3).

Chaque parent dévoué est alors digne d’être honoré tous les jours et non seulement à la fête des mères, ou à la fête des pères. Et quand une mère chrétienne, comme celle de Timothée, doit assumer toute la responsabilité pour élever ses enfants selon la volonté de Dieu, elle mérite une grande louange. Voilà la sorte de connaissance qu’une personne apprend dans la Bible et doit mettre en pratique.

Nous apprenons également que : « La haine excite les querelles ; mais la charité couvre toutes les fautes » (Proverbes 10:12). Il existe un vieux cliché à l’effet qu’il faut haïr le péché, mais aimer le pécheur. Cela peut paraître un peu étrange, mais c’est biblique et pratique. Il est facile et tentant d’être critique envers une personne qui a péché, spécialement si le péché nous affecte directement, mais une telle attitude produit rarement le repentir chez celui ou celle qui a péché. Au contraire, la haine va exciter encore plus de querelles. Une attitude charitable, par contre, est bien plus apte à changer son cœur. Les apôtres Pierre et Jacques, dans le Nouveau Testament, citent ce beau Proverbe de l’Ancien Testament comme conseil aux croyants.

Pierre nous dit, par exemple : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:8). « Charité » vient du grec agape qui est souvent traduit par « amour ». La charité n’a cependant rien à voir avec l’amour érotique ou fraternel, mais plutôt avec notre attitude fervente envers autrui en pardonnant tout simplement. Jacques, comme Pierre, a compris que « toutes » les fautes, dans les Proverbes, incluaient « une multitude de péchés » et exhortaient les convertis à utiliser cet sorte d’amour avec le pécheur. Alors, dans Jacques 5:20, il dit : « Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

Christ nous exhorte également à ne pas nous inquiéter, mais à désirer la justice. Dans Matthieu 6:32-34, Jésus nous déclare : « Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. » Les pharisiens du temps de Jésus étaient très « religieux » dans leur comportement, mais notre Seigneur les a souvent corrigés. Parce qu’ils : « font toutes leurs actions, afin que les hommes les voient ; car ils portent de larges phylactères, et ils allongent les franges de leurs vêtements ; ils aiment les premières places dans les festins, et les premiers sièges dans les synagogues ; ils aiment à être salués dans les places publiques, et à être appelés par les hommes : Maître, maître, » nous dit Jésus dans Matthieu 23:5-7.

Mais pour nous, c’est le Royaume qui doit primer. Le reproche du Seigneur nous a été donné afin que nous portions les regards au-delà des désirs de l’existence physique. « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Tel que recommandé par Jésus, nous devons chercher premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses nous seront données par-dessus. Nous devenons donc esclaves de Celui à qui nous obéissons. « Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice ? » (Romains 6:16).

Dans Matthieu 6:24-25, Jésus nous déclare que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » Donc : « ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous dit Paul dans Romains 6:13-14.

Nous marchons selon l’Esprit ou selon la chair, pas les deux. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit. Car ceux qui vivent selon la chair, s’affectionnent aux choses de la chair ; mais ceux qui vivent selon l’esprit, s’affectionnent aux choses de l’esprit » (Romains 8:1-5).

Il faut alors combattre pour Dieu avec acharnement, comme Timothée, à qui Paul a dit : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle tu as été appelé, et pour laquelle tu as fait une belle confession en présence de plusieurs témoins » (1 Timothée 6:11-12). Même si notre nouvel homme recherche la justice et que nous cherchons volontairement à servir le Royaume de Dieu, Paul a été obligé d’admettre, dans Romains 7:25 : « Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. »

Donc, il ne faut jamais devenir pondéré dans notre vigilance. 1 Corinthiens 10:12 nous met en garde : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. » Mettons plutôt toute notre confiance en Celui qui nous a appelés et à nous conduire d’une manière qui soit digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité ; nous appliquant à conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix.




D.268 – Mettre notre confiance en Dieu

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Par Joseph Sakala

Si vous passez par une période de découragement, peu importe la raison, la Bible nous dit d’invoquer Dieu : « Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » déclare le roi David dans Psaume 138:6-8. David dévoile trois simples repères à suivre, pour ceux qui ont encore des problèmes à placer toute leur confiance entre les mains de Dieu et de Son amour sans fin pour Ses Saints. D’abord, nous savons que Dieu aime Ses saints et aperçoit de loin l’ennemi qui s’élève contre Ses enfants. Cependant, c’est l’humilité du converti qui constitue le fondement même de cette doctrine chrétienne.

À l’autre extrême, c’est l’orgueil qui prime sur la liste des choses que Dieu hait, comme nous dévoile si bien Proverbes 6:16-19 : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Dieu répond plutôt aux désirs de l’humble, comme nous voyons dans Psaume 10:17-18 : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi. » Dieu demeure toujours près de ceux qui ont le cœur brisé, car : « Quand les justes crient, l’Éternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous » (Psaume 34:18-20).

En deuxième lieu, Dieu est toujours prêt à revigorer le moral de celui ou de celle qui aurait l’esprit abattu et qui souffre d’une douleur persistante depuis des années. Dieu veut nous sauver et parfois, au lieu de nous guérir, il nous donne la force, par Sa grâce, d’endurer une affliction comme dans le cas de Paul qui nous déclare : « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:7). Parfois, nous recevons l’habilité et la robustesse de vaincre l’opposition qui harcèle notre avancement vers le Royaume. Car Dieu nous ouvre une grande porte, avec espérance de succès, même s’il y a beaucoup d’adversaires. Au lieu de nous délivrer immédiatement de notre présente tribulation par un ennemi quelconque, Dieu développe notre patience par notre souffrance.

Dans Romains 8:28-30, Paul affirme que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Une chose est certaine, Dieu finit par faire le miracle nécessaire pour délivrer Ses enfants de toute tribulation, peu importe les circonstances, si nous mettons continuellement notre confiance en Lui dans l’espérance que Dieu réagira en notre faveur pour notre bien.

Troisièmement, Dieu nous amènera éventuellement vers Sa perfection, car : « L’Éternel achèvera ce qui nous concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » (Psaume 138:8). Cette expression, « l’œuvre de tes mains », a un rapport direct, dans les deux Testaments, avec le but que Dieu S’est fixé. Dans ce passage biblique, cela concerne les saints de Dieu. Le Seigneur souverain verra à ce que Ses Élus se rendent jusqu’au Royaume, puisque : « vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Donc, il ne devrait pas y avoir de doute dans notre esprit là-dessus, puisque la miséricorde de Dieu est en renouvellement continuel et il n’y a pas de limite à Son pardon. C’est exactement ce que Paul nous dit : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde , y portant la parole de vie. » Rien ne pourra malmener le Plan que Dieu avait préparé depuis longtemps pour nous.

Ce que très peu de chrétiens réalisent, c’est que nous avons de l’aide pour accomplir les œuvres que Dieu a préparées pour nous. Des milliards d’anges, toujours disponibles pour nous secourir et nous protéger dans les moments de détresses. Car : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:14). Malgré que la plupart des chrétiens affirment connaître la doctrine biblique sur les anges, très peu paraissent apprécier la ressource extraordinaire que tous ces anges représentent. Même s’ils sont invisibles, les anges existent et sont beaucoup plus impliqués dans nos vies personnelles que nous le réalisons.

La raison principale de leur création, c’est d’être au service des héritiers du salut. Ce sont des êtres d’une grande sagesse et ces anges de Dieu savent tout ce qui se passe dans le monde entier. David les exhorte en leur disant : « Bénissez l’Éternel, vous Ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de Sa parole ! », dans Psaume 103:20. Ils peuvent se déplacer très rapidement, comme l’affirme le prophète dans Daniel 9:21, alors qu’il déclare : « Je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. »

Ils sont très nombreux, déclare l’auteur du livre aux Hébreux, disant aux chrétiens : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Donc, Dieu peut facilement déplacer le nombre qu’il faut de Ses anges pour accomplir Ses commandements au profit de Son peuple. Puisque leur existence est reliée directement aux héritiers du Royaume, ils sont intéressés dans le Plan de Dieu pour nous, ainsi que dans notre rôle au sein de ce plan. « Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:12. Ils secourent, en tant qu’anges gardiens, les futurs enfants de Dieu avant que ceux-ci ne reçoivent leur immortalité. Car : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre » (Psaumes 34:8).

Il faut cesser de penser que ce sont simplement de belles paroles pleines de poésie pour nous calmer. Les anges sont des êtres très puissants, capables de tuer, s’il faut, pour protéger un enfant de Dieu. Un très bel exemple de leur capacité de nous protéger se trouve dans Psaume 34:7 : « Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. » Lorsque Dieu vous affirme : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre », dans Psaume 91:10-12, le croyez-vous vraiment ? Croyez-vous que Jésus plaisantait, dans Matthieu 18:10, lorsqu’Il a déclaré : « Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que dans les cieux leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Dieu n’a qu’à faire un geste et ces anges seront immédiatement près de vous pour vous défendre.

Les anges veillent sur toutes les églises du monde et rapportent tout ce qui se passe dans ces églises à Dieu. Donc, Dieu est parfaitement au courant de tout ce qui se prêche dans toutes les congrégations du monde et le pasteur de chacune de ces églises aura un jour des comptes à rendre à Christ sur sa façon de diriger le groupe qui lui a été confié. Alors que les anges veillent sur ces congrégations, eux aussi apprennent : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » (Éphésiens 3:10-11). Les anges sont directement impliqués dans l’accomplissement de beaucoup de miracles, tels que celui de Daniel dans la fosse aux lions, où Daniel nous dit : « Mon Dieu a envoyé Son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui : et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal », dans Daniel 6:22.

Finalement, les anges accompagnent chaque converti jusqu’à sa mort, comme nous le voyons dans Luc 16:22 : « Or, il arriva que le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham. » Une belle métaphore pour expliquer qu’il sera de la première résurrection et héritier du Royaume de Christ avec Abraham. En conséquence, dans 2 Corinthiens 5:8-10, Paul nous confirme : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. » C’est alors que nous rencontrerons le ou les anges que Dieu a particulièrement assignés pour nous guider et nous protéger, afin que nous puissions les remercier adéquatement pour leur merveilleux travail.

Il est toutefois primordial pour nous, alors que nous avançons vers le Royaume, de reconnaître également les anges déchus qui voudraient nous empêcher d’être vainqueurs dans notre cheminement vers le salut. Ce sont ceux qui ont suivi Lucifer pour tenter de détrôner Dieu dans une rébellion : « Et qu’il retient par des chaînes éternelles dans les ténèbres, pour le jugement du grand jour, les anges qui n’ont pas gardé leur puissance, mais qui ont quitté leur propre demeure » (Jude 1:6). Ce passage fait référence aux anges qui ont abusé de leur pouvoir d’une manière unique. L’apôtre Pierre parle de cette même situation lorsqu’il déclare : « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement… » (2 Pierre 2:4).

Il est évident que ces deux passages bibliques parlent du même événement et nous indiquent des choses d’une grande importance. D’abord, que même les anges ne sont pas exclus du jugement de Dieu. Ensuite, nous découvrons que Lucifer, Gabriel et Michael sont trois archanges nommés dans les Écritures, ayant sous leur autorité des anges plus puissants que les humains. Mais ces anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point entre eux de jugements injurieux devant le Seigneur. Ces anges ne peuvent pas se reproduire, étant des esprits. Ils peuvent temporairement prendre une forme physique pour accomplir ce que Dieu leur donne comme mission. Donc, le péché de certains anges, dont parle Pierre et Jude, nous indique clairement l’usurpation de leur responsabilité en tant que serviteurs envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut.

Voilà pourquoi ces démons sont retenus dans un état de restriction, afin de les empêcher de fomenter une autre rébellion contre le trône de Dieu, en attendant leur jugement. Cela devrait servir d’avertissement à tous ceux qui spéculent sur la possibilité de se révolter contre le Créateur, croyant pouvoir échapper à Son puissant jugement. C’est dans ce sens que Jude avait hâte de mettre les saints en garde en déclarant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude abordait un problème de son temps qui, toutefois, est très réel de nos jours aussi parmi les chrétiens. Car il est plus facile et plus confortable pour un ministre de prêcher et d’enseigner au sujet du salut que de vivre selon ce qu’il prêche, ce qui est pourtant plus important. Nous devons protéger cette foi qui est le corps de la vérité chrétienne, partout où elle est attaquée. Ceci s’applique également lorsqu’on attaque la doctrine de la création qui est la fondation de toutes les autres et qui est le plus souvent dénigrée par les adversaires de Dieu. Il est absolument essentiel de le faire et d’exhorter les autres à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints, car elle nous a été confiée pour la sauvegarder. Christ nous a légué Sa Parole entière afin de la conserver intacte de génération en génération, jusqu’à Son retour. Tout converti a donc l’obligation d’enseigner la Parole, d’abord à sa famille, ensuite dans son entourage et, finalement, à toute personne qui a le cœur disposé à l’entendre et la mettre en pratique.

Ceci veut simplement dire que la sauvegarde de la vérité n’a pas été confiée uniquement aux théologiens ou aux enseignants, mais « aux saints ». Il est alors commandé à chaque croyant de combattre fermement pour la foi. Dans un récent sondage chez les jeunes concernant leurs espoirs, leurs rêves et leurs buts, la plupart voulaient devenir des vedettes. Peu importe si ces aspirations s’avéraient bonnes ou mauvaises, en autant que la célébrité aboutissait comme résultat. C’est malheureux, mais les médias encouragent ce genre de comportement en leur donnant énormément de couverture à la télé, dans les journaux et dans les revues mensuelles. Et les folies bizarres perpétrées par ces individus, gâtés par la richesse instantanée, ne font qu’augmenter leur popularité chez leur auditoire.

Les vertus telles que le travail, le contrôle de soi, les études et la pratique pour améliorer leurs talents n’attirent pas les médias autant que leur comportement qui épate le monde instantanément. Pourtant, beaucoup de jeunes observent les lois, étudient avec diligence et travaillent dans l’anonymat. Ils font de grandes contributions dans la société, mais n’atteindront jamais le statut de vedettes qui s’avère si important pour d’autres. Qu’est-ce que la Bible nous enseigne à ce sujet ? Vous serez surpris par le conseil de l’apôtre Pierre, qui dit : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3-4). Voilà ce qui a une grande valeur aux yeux de Dieu.

Concernant ce même sujet, Paul a écrit ceci : « C’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:10-12). Il devient donc évident qu’il n’est pas nécessaire que nous soyons toujours le centre d’attraction dans nos activités quotidiennes. Salomon fut inspiré d’écrire ceci, dans Proverbes 17:27-28 : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. »

Le fait d’avoir continuellement le dernier mot dans chaque discussion peut parfois causer de grands embarras. La Bible est pleine de conseils sur la façon de se comprendre entre hommes et femmes. Nous n’avons qu’à suivre ces instructions pour avoir une vie paisible et prospère avec les bénédictions dont Dieu nous comble. Qu’en est-il de vous ? Cherchez-vous la popularité ou le Royaume de Dieu ? L’instruction de Jésus est simple, mais efficace, lorsqu’Il nous dit : « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Avec l’assistance de Christ, vous pourriez établir les bonnes priorités tout en évitant le vedettariat dans votre poursuite personnelle des valeurs divines qui vous apporteront des bénédictions dans cette vie, mais encore de plus grandes dans le monde à venir. Ce qui est primordial, c’est de suivre les instructions de Dieu afin de devenir un meilleur chrétien(ne). Vous serez grandement bénis de l’avoir fait. Dieu prend soin de Ses futurs Élus et Jésus nous assure que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Néanmoins, ce qui est important pour le chrétien, c’est de mettre continuellement sa confiance en Celui qui peut tout faire pour nous. Dieu est fidèle à Lui-même, et ne pourrait jamais nous abandonner si nous persévérons dans Sa volonté. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » nous dit Paul, dans Éphésiens 2:10.

En parlant des Élus de Dieu, Paul déclare ceci, dans Romains 8:29-34 : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec Lui ? Qui accusera les Élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

Une des glorieuses vérités, dans la vie d’un chrétien, c’est la connaissance que notre Seigneur Jésus, qui est mort pour nos péchés et qui ressuscita pour notre justification, vit maintenant en tant que notre Avocat afin d’intercéder pour nous devant Dieu. Le plus bel exemple de cette prière d’intercession, dans la Bible, se trouve dans Jean 17, lorsque Jésus déverse l’amour en Son cœur pour Ses disciples. « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:9-10). Ensuite, aux versets 19 et 20, Jésus ajoute : « Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » Cela nous inclue tous et toutes !

Que contient Sa prière pour nous ? D’abord, Jésus prie pour notre sécurité. Dans Jean 17:11, Jésus dit : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Ensuite, Il prie pour que nous soyons vainqueurs sur le péché et sur celui qui en est le grand responsable. Dans Jean 17:14-15, Jésus déclare : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Ensuite, au verset 17, Christ demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » Cela nous confirme que notre sanctification ne vient pas par nos expériences, si spéciales soient-elles, mais par la Parole de Dieu, car Sa Parole est la vérité. Regardons ensemble maintenant ce que Jésus demande au Père pour ceux que le Père Lui a donnés, au verset 21 : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. »

Finalement, Jésus prie pour notre glorification, en disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:24-26). Nous pouvons être entièrement assurés que le Père accordera ces demandes à Son Fils Bien-Aimé.

Et si nous rencontrons des problèmes, pourquoi s’inquiéter outre mesure ? « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! » (Psaume 9:10-11). Si quelqu’un connaît vraiment le nom de Dieu, ayant la facilité d’invoquer ce merveilleux nom en toute circonstance, cette personne viendra à mettre toute sa confiance et sa foi en Lui. Dans cet état, comment ce chrétien pourrait-il douter de ce que Dieu lui promet dans Sa Parole, sachant fort bien qu’il est le Créateur Tout Puissant, le Je Suis Éternel, et le Maître de l’univers ? Et lorsque ce même chrétien(ne) découvre que ce Dieu a consenti à S’humilier au point de vivre dans une chair humaine afin de verser Son sang pur et sans tache pour effacer les péchés de ceux qu’Il a créés, comment ne pas adorer ce Jésus.

Nous savons fort bien qu’avant de connaître Jésus, nous étions des Gentils (païens), entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on nous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu ne dit que Jésus est anathème et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Voilà ce que le Saint-Esprit accomplit chez celui et chez celle qui met toute sa confiance en Christ. Avoir confiance veut dire que Christ devient notre refuge en n’importe quelle détresse. Il est là lorsque nous souffrons, lors d’une insécurité, quand nous avons besoin de la nourriture pour soutenir notre vie et notre santé, mais surtout pour nous protéger contre les attaques de Satan et de ses démons.

Cette espérance est bien placée, parce que le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui se confient perpétuellement en Lui. Sa Parole le confirme : « Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée » (Deutéronome 4:31). Est-ce qu’il vous est déjà arrivé de penser que vous êtes rendu au découragement parce que la nourriture manquait pour nourrir votre famille ? Consolez-vous par ces paroles de David, dans Psaume 37:23-25 : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. » Et aux versets 27-28, David ajoute : « Détourne-toi du mal et fais le bien, et tu demeureras à toujours. Car l’Éternel aime la justice, et il n’abandonne pas Ses bien-aimés ; ils sont gardés à jamais, mais la postérité des méchants est retranchée. »

Ce sont des promesses glorieuses, toujours exaucées, sauf à une seule exception. Le seul homme qui avait une confiance totale en Dieu, qui marchait dans une droiture parfaite et qui a parfaitement extériorisé le nom de Son Père à Ses disciples et au monde entier, Jésus, vers la neuvième heure, S’écria d’une voix forte : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? C’était parce qu’Il était consentant à prendre tous les péchés du monde sur Ses épaules en devenant péché à notre place. Puisque le salaire du péché est la mort, Son Père devait l’abandonner le temps qu’il fallait pour payer cette rançon pour nos péchés. Mais même la mort ne pouvait le retenir et Dieu L’a ressuscité afin de garder Sa promesse de ne jamais abandonner quiconque invoquera le nom du Seigneur et mettra sa confiance entière en Jésus, notre Sauveur.




D.267 – Des nuées sans eau

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Par Joseph Sakala

En parlant de certains ouvriers de Satan qui, dès les débuts de l’Église, s’infiltraient dans les congrégations pour essayer d’embrouiller l’esprit des nouveaux converties avec leurs fausses doctrines, l’apôtre Jude déclare : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:11-12). Ce passage biblique semble être le seul dans le Nouveau Testament qui compare des nuages aux personnes rebelles à Dieu.

Pourtant, plusieurs références dans la Bible utilisent les nuages pour indiquer la présence de Dieu dirigeant Israël, comme nous voyons dans Exode 13:21-22 où : « l’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée, pour les conduire par le chemin, et la nuit dans une colonne de feu, pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit. »

Un autre exemple se trouve dans Exode 16:10-12 où le peuple réclamait de la viande à manger. « Et comme Aaron parlait à toute l’assemblée des enfants d’Israël, ils se tournèrent vers le désert, et voici, la gloire de l’Éternel se montra dans la nuée ; et l’Éternel parla à Moïse, en disant : J’ai entendu les murmures des enfants d’Israël. Parle-leur, et leur dis : Entre les deux soirs vous mangerez de la chair, et au matin vous vous rassasierez de pain, et vous saurez que je suis l’Éternel votre Dieu. »

Nous le voyons également lors de l’onction du tabernacle, dans Exode 40:34-38 : « Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure. Or, pendant toutes leurs marches, quand la nuée s’élevait de dessus la Demeure, les enfants d’Israël partaient ; mais si la nuée ne s’élevait point, ils ne partaient point, jusqu’au jour où elle s’élevait. Car la nuée de l’Éternel était sur la Demeure pendant le jour, et le feu y était la nuit, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches. »

Dans 1 Rois 8:10-13, nous lisons ceci, lors de la consécration du temple : « Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint, que la nuée remplit la maison de l’Éternel ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de l’Éternel. Alors Salomon dit : L’Éternel a dit qu’il habiterait dans l’obscurité. J’ai achevé de bâtir une maison pour ta demeure, un domicile afin que tu y habites à toujours ! »

Il y a un excellent passage dans Matthieu 17:5-8, lors de la transfiguration de Jésus devant Ses disciples : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. »

Le jour de Son Ascension au ciel, Jésus a déclaré ceci à Ses disciples : « Mais vous recevrez la puissance du Saint Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel » (Actes 1:8-11).

Luc nous confirme cette prophétie de l’ange en disant : « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Donc, le retour du Christ sera comme le film de Son ascension, mais à la renverse. Autant Jésus est monté au ciel dans une nuée, autant Jésus reviendra-t-Il également du ciel sur une nuée, et tout œil le verra dans toute Sa splendeur. C’est le seul avènement de Christ décrit dans la Bible. Vérifiez toute chose et vous ne trouverez aucun avènement de Jésus en secret, comme plusieurs groupes « chrétiens » le prêchent, soi-disant pour ne ravir que leurs membres seulement et les amener au ciel pendant sept ans avant la tribulation.

Cependant, l’image des nuées utilisée par Jude est négative, car ceux qui introduisent le mal dans les congrégations chrétiennes semblent donner l’impression de représenter Dieu, mais la vapeur de leur nuée est carrément sans eau et leur présence obscurcit l’éclat de la lumière de la vérité. Elle assombrit la propagation d’un Évangile contenant la Bonne Nouvelle en scandalisant le véritable climat de l’environnement des assemblées. Une nuée qui ne contient pas d’eau est constituée de poussière. Une nuée de poussière étouffe, alors que dans une économie agraire, les nuages étaient des signes de pluie en leur saison et rafraîchissaient la terre. Cette vérité s’est éventuellement perdue dans les sociétés urbaines qui voient la pluie plutôt comme un inconvénient à leurs loisirs et leurs autres activités sociales.

L’imagerie du Nouveau Testament associe l’eau avec la vie spirituelle émanant du Saint-Esprit afin de purifier les paroles des Écritures. Regardons ce que Jésus a déclaré dans Jean 4:14 : « Mais celui qui boira de l’eau que Je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. » Paul abonde dans le même sens en parlant aux maris et en leur disant, dans Éphésiens 5:25-27 : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré Lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant Lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. »

Pour choisir un pasteur, Paul dit à Tite : « Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête. Mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent. Il y a, en effet, principalement parmi ceux [Juifs] de la circoncision, beaucoup de gens indisciplinés, de vains discoureurs et d’imposteurs, auxquels il faut fermer la bouche ; qui pervertissent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qui ne convient pas. Quelqu’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit : Les Crétois sont toujours menteurs ; de méchantes bêtes, des ventres paresseux. Ce témoignage est véritable. Pour cette raison, reprends-les sévèrement, afin qu’ils deviennent sains dans la foi » (Tite 1:7-13).

Ainsi, Jude compare ceux qui viennent embrouiller la foi des chrétiens honnêtes à ceux qui, en apparence, paraissent représenter des ministres de Christ, mais qui sont inoccupés du véritable pouvoir éclairant venant du Saint-Esprit et démunis de Sa sagesse et de Sa vision. Ils sont comme des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie de Satan et par leur adresse à séduire artificieusement. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples, » dit Paul, dans Romains 16:18. Jude les appelle des arbres ne portant aucun fruit pour le Seigneur. « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:12).

Plusieurs passages dans les Écritures comparent la responsabilité des arbres à porter des fruits, à celle des chrétiens de porter le fruit de l’Esprit. La raison principale étant que, selon Jésus : « Il n’y a point de bon arbre qui produise de mauvais fruit, ni de mauvais arbre qui produise de bon fruit » (Luc 6:43). Il est relativement simple pour les humains de reconnaître les sortes d’arbres : « Car chaque arbre se connaît par son propre fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne cueille pas des raisins sur un buisson » (v. 44). Il devient donc évident que l’on peut reconnaître les hommes de cette même façon, puisque : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (v. 45).

Jude souligne le point qu’il existe des églises (arbres) plantées dans le verger qui deviendra un jour le Royaume de Dieu et qui ne portent pas de bon fruits. À la longue, ces églises sèchent, spirituellement parlant, et ne portent plus de fruits, devenant inutiles dans le verger de Dieu, deux fois morts. Et comme dans tout bon verger, ces arbres n’ont pas de place parmi les bons arbres et doivent être coupés et brûlés, car ils répandraient leur pourriture parmi les bons. Un autre point important soulevé par Jésus, c’est que ces arbres sans fruits ne sont pas récupérables. La nature elle-même nous démontre ce principe éternel. « Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (Matthieu 7:17-20).

Jean le Baptiste avait entièrement raison de déclarer leur véritable valeur, au sujet des arbres, dans Matthieu 3:10 : « Et la cognée est déjà mise à la racine des arbres ; tout arbre donc qui ne produit point de bon fruit est coupé et jeté au feu. » Jude aussi met beaucoup d’emphase sur cette comparaison entre les arbres et les humains, pour démontrer jusqu’à quel point un faux chrétien ou un faux ministre peut endommager l’œuvre de Dieu. Il serait bienveillant que certains télévangélistes méditent cette vérité pour développer assez d’humilité dans le but de reconnaître qu’ils devraient changer beaucoup de choses dans leur prédication faussée, avant qu’il soit trop tard. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres, » dit Paul, dans 2 Corinthiens 11:13-15.

Christ l’expliqua très bien à ceux qui Le suivaient, dans Matthieu 13:24-30, où Jésus leur proposa une autre parabole, en disant : « Le royaume des cieux est semblable à un homme qui avait semé une bonne semence dans son champ. Mais pendant que les hommes dormaient, son ennemi vint, qui sema de l’ivraie parmi le blé, et s’en alla. Et après que la semence eut poussé, et qu’elle eut produit du fruit, l’ivraie parut aussi. Alors les serviteurs du père de famille lui vinrent dire : Seigneur, n’as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ ? D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ? Et il leur dit : C’est un ennemi qui a fait cela. Et les serviteurs lui répondirent : Veux-tu donc que nous allions la cueillir ? Et il dit : Non, de peur qu’en cueillant l’ivraie vous n’arrachiez le froment en même temps. Laissez-les croître tous deux ensemble jusqu’à la moisson ; et au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Cueillez premièrement l’ivraie, et liez-la en faisceaux pour la brûler ; mais assemblez le froment dans mon grenier. »

Ainsi, au sujet de ceux qui travaillent contre le Seigneur et qui utilisent leur hypocrisie pour séduire des gens honnêtes, ils peuvent être reconnus par leur comportement, sans oublier leur façon de tordre la Parole de Dieu pour leur propre profit. Donc, Jésus nous dit clairement, dans Matthieu 7:20 : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. » Mais Christ nous dit également comment Lui, Il les dévoilera ouvertement au monde entier lorsqu’Il reviendra. Alors, dans le verset 21, Jésus déclare : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Écoutez tous ces grands télévangélistes qui prêchent sur le grand écran chaque dimanche et qui, à chaque « vérité » qu’ils proclament, exigent des « amen » à profusion. Ceci a pour but de déjouer les brebis et les empêcher de vérifier dans leur Bible si ce qu’ils disent est vrai.

En conséquence, dans Mathieu 7:22-23, Jésus nous dévoile qu’au moment de Son retour dans la gloire : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en Ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Est-ce possible qu’un ministre puisse prophétiser, chasser des démons et faire des miracles au nom de Jésus et faire métier d’iniquité ? D’abord, le dictionnaire Larousse définit iniquité comme une injustice grave envers quelqu’un. Puisqu’il est question de Jésus, que serait au juste une injustice grave envers Lui ? La plus grande injustice envers Jésus, de la part d’un ministre qui se dit ministre de Christ, serait de prêcher le contraire de ce que Jésus a prêché, Le faisant donc passer pour menteur.

Pourtant, la Bible elle-même nous confirme que Dieu ne ment point et ne peut pas mentir, car le mensonge est un péché et mentir va à l’encontre de la nature même de Dieu. La Parole de Dieu est la vérité. Hébreux 6:18 le confirme, en déclarant : « Qu’il est impossible que Dieu mente. » Allons voir dans la Bible comment Dieu dévoile ceux qui font métier d’iniquité, en tentant de faire mentir Dieu. La Bible dit que Jésus était nul autre que Dieu vivant dans la chair humaine parmi Sa création. Dans Matthieu 1:23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Dans Jean 3:13, Jésus, le Dieu incarné, a clairement déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Si nous croyons que Jésus est descendu du ciel pour être parmi nous, Il devait sûrement savoir si un humain était déjà monté au ciel, non ?

Comment se fait-il que la plupart des ministres, se disant chrétiens, prêchent qu’après la mort on peut aller au ciel ? Enseigner une telle « vérité », c’est faire mentir Jésus. Ces ministres ont-ils reçu la permission de Dieu de prêcher pareille chose ? « Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. » (Romains 3:4). Dans 1 Timothée 6:16, Paul nous parle de Jésus : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible [au ciel], et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Si Jésus est le seul à posséder l’immortalité présentement, ce verset détruit également la fausse doctrine de l’immortalité de l’âme répandue chez les humains actuellement.

La deuxième façon de faire mentir Jésus est de nier que Jésus est le Messie. Durant Son ministère, Jésus a fait de nombreux miracles ouvertement, sans rien cacher. Mais les chefs religieux pharisiens et saducéens en voulaient un autre pour « prouver » qu’Il était le Messie. Mais Jésus, répondant, leur dit : « Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits » (Matthieu 12:39-40). Si une journée complète est composée de 24 heures, n’importe quel enfant de 12 ans pourrait facilement vous confirmer que 3 jours et 3 nuits seraient égaux à 72 heures.

Pourtant, des intellectuels et des érudits bibliques ont réussi à séduire beaucoup de gens honnêtes pendant des siècles à croire naïvement que Jésus fut déposé au sépulcre le vendredi avant le coucher du soleil, pour ressusciter le dimanche matin au lever du soleil. Ceci nous donne à peine 36 heures. Jésus Se serait-Il trompé, ou ces érudits essaient-ils de le faire mentir ? Or, c’est la seule preuve biblique donnée par notre Sauveur pour prouver aux hypocrites de Son temps qu’Il était incontestablement le Messie. Donc, ceux qui prêchent cette « vérité » sont parmi ceux qui font métier d’iniquité, selon Jésus. Examinons encore une autre façon de faire mentir Dieu dans Ses prophéties.

Dans Matthieu 24, Jésus a donné une description détaillée des événement qui précèderaient Son retour sur la terre afin d’établir le Royaume de Dieu avec Ses Élus. Dans Matthieu 24:21-22, Jésus annonce la grande tribulation à Ses disciples, disant : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des Élus, ils seront abrégés. » Donc, à la fin de cette tribulation, Jésus dit aux disciples : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31).

Notez que cela arrivera avec un grand éclat de trompette. Dans Matthieu 24:40-42, Jésus ajoute : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra. » Au risque de me répéter, aucune cachette ici, tout se fera à la vue du monde entier. Est-ce que cette déclaration de Jésus vous donne l’impression que ceux qui seront enlevés seront tous au même endroit ? Pas du tout ! Nous venons de voir clairement qu’au son d’une trompette, les anges de Dieu se mettront à rassembler Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. Donc, un peu partout sur la terre où chacun sera en train d’évangéliser parmi les nations en faisant la volonté de Dieu. Ainsi, l’élu sera pris, et les autres laissés.

Alors, d’où vient cette « doctrine » d’un enlèvement secret en cachette d’un groupe spécial, avant le début de la grande tribulation, pour les amener au ciel pendant sept ans hors de cette terrible tribulation qui ne durera que trois ans et demi selon la prophétie de Daniel ? Dans Daniel 12:6-7, nous lisons : « Et on dit à l’homme vêtu de lin, qui était au-dessus des eaux du fleuve : Quand sera la fin de ces merveilles ? Et j’entendis l’homme vêtu de lin, qui était au-dessus des eaux du fleuve ; il leva sa main droite et sa main gauche vers les cieux, et il jura par Celui qui vit éternellement que ce sera pour un temps, des temps et la moitié d’un temps, et que quand il aura achevé de briser la force du peuple saint toutes ces choses seront accomplies. » Alors, l’ange jure au nom de Dieu que ce sera trois ans et demi. Par qui jurent ceux qui prêchent une tribulation de sept ans ? Sont-ils parmi ceux qui, selon Jésus, font métier d’iniquité ?

Le fait de « prêcher », chasser des démons, ou faire des miracles au nom de Jésus, n’excuse pas un pasteur d’enseigner ses propres convictions. La vérité demeure et ne peut être altérée, modifiée ou changée pour accommoder le prédicateur dans son évangélisation. Un figuier fut crée afin de fournir de bonnes figues pour ceux qui en mangent. Alors que Jésus prêchait : « Il dit aussi cette similitude : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne, et il y vint chercher du fruit, et n’en trouva point. Et il dit au vigneron : Voici, il y a déjà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point : coupe-le, pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année, jusqu’à ce que je l’aie déchaussé, et que j’y aie mis du fumier. Peut-être portera-t-il du fruit, sinon, tu le couperas ci-après » (Luc 13:6-9). Dieu est patient, mais Il S’attend à de bons résultats, éventuellement, sinon Il devra sévir.

Le bon pasteur doit enseigner la vérité coûte que coûte et Dieu pourvoira au reste. Car : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20). Voilà ce que Dieu veut voir chez ceux qui se disent ministres de Christ, car Jésus est venu afin que Ses ministres soient dans l’abondance de toutes choses, ainsi que Ses brebis qui reçoivent cette Parole de vérité. Et pour y parvenir, celui qui instruit doit avoir l’esprit très ouvert à la correction quand il se trompe, toujours prêt à corriger ses lapsus. Sinon, on le reconnaîtra à ses fruits.

Ceux qui enseignent doivent continuellement sa rappeler les instructions de l’apôtre Jacques lorsqu’il déclare : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride » (Jacques 3:1-2). Le ministre n’est pas parfait, mais s’il développe l’humilité, le Saint-Esprit le guidera dans toute la vérité en le protégeant contre le levain que Satan tente toujours d’injecter lorsque la Parole de Dieu est enseignée. Parce que, sans surveillance : « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5:9).

Le véritable but de ce message n’est pas de décourager qui que ce soit dans l’évangélisation, mais plutôt d’encourager à faire attention de ne pas imiter ceux qui prêchent un autre Jésus que Celui que nous avons connu par la Bible. Avant de monter au ciel, Jésus a réuni Ses disciples pour leur donner l’instruction suivante : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28:19-20). Notez l’emphase de Jésus, leur commandant à garder tout ce que Christ leur a enseigné et non leur interprétation de ce que Jésus leur a enseigné. Alors, que le Saint-Esprit guide tous ceux et celles qui appartiennent à Christ dans leur évangélisation sur le salut et le Royaume à venir, afin que nous soyons tous un jour des Élus de Christ.




D.266 – « Tu ne feras… »

 

Par Joseph Sakala

Dans Exode 20:4-6, Dieu dit : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. » Bon nombre d’athées se permettent de critiquer le christianisme comme étant une religion remplie de négativisme et de prohibitions. Pour répondre aux accusations, les chrétiens tentent de flatter les critiques en soutenant le respect et l’amour qu’ils portent envers leur Créateur.

Néanmoins, le fait demeure que le Nouveau Testament contient également plusieurs prohibitions en même temps qu’une confirmation de toutes les lois exprimées dans les Dix Commandements. Le premier Commandement défend carrément l’idolâtrie. Plusieurs autres commencent par l’expression « Tu ne … point », comme « Tu ne prendras point le nom de l’Éternel, ton Dieu, en vain » (Exode 20:7), et « Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère. Tu ne déroberas point. Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain » (Exode 20:13-17).

Il serait très inapproprié de la part d’un chrétien d’ignorer ces commandements. Le comportement divin chez les convertis à Christ est de nos jours encore plus sérieux que jamais auparavant. Non seulement ces prohibitions sont toutes répétées dans le Nouveau Testament, mais plusieurs autres s’adressent directement aux chrétiens, même s’ils sont sauvés par la grâce. Dans Éphésiens 5:18, Paul nous dit : « Ne vous enivrez point de vin, qui mène au dérèglement ; mais soyez remplis de l’Esprit. » Notez que Paul ne nous dit pas qu’il est défendu de boire du vin, mais de ne pas nous enivrer de vin, car cela mène au dérèglement. Il y a des églises qui ont bâti leurs doctrines fondamentales sur de tels versets pour en faire des restrictions totales. Pas d’alcool, pas de café ou de thé, pas de boissons pétillantes, etc. Les extrêmes ne font aucunement partie des doctrines divines. Ce sont les extrêmes qui causent toujours la confusion et « Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix » (1 Corinthiens 14:33). Le désordre et la confusion sont les atouts de Satan pour détruire les êtres humains.

Regardons un autre commandement de « prohibition » où Paul nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:26-27). Si les gens mettaient cette seule instruction en action dans leur vie, combien de mariages en seraient magnifiés, grâce aux réconciliations dans les couples avant que l’on s’endorme le soir ? Ce même conseil s’applique pareillement à toutes les disputes, soit au travail, avec les voisins, les enfants, les parents et les amis. Quelle belle façon de terminer la journée dans la paix !

Examinons ensemble une autre belle « interdiction », dans Romains 12:16-17, où Paul témoigne : « Ayez les mêmes sentiments entre vous ; n’aspirez point aux grandeurs, mais accommodez-vous aux choses humbles ; ne soyez pas sages à vos propres yeux. Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. » Si seulement les individus se mettaient soudainement à agir ainsi. Combien de problèmes cette seule attitude pourrait-elle régler dans le monde entier ?

Finalement, savourons cette belle instruction de Paul, dans Romains 12:18-21 : « S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. » Imaginez combien de meurtres seraient évités si les gens établissaient cette instruction dans leur vie. Le simple fait de faire du bien à celui qui veut vous faire du mal finit par dérouter le coupable, car ce comportement va complètement à l’encontre de ce que lui ou elle ferait en pareille circonstance.

Il existe pourtant de nombreux aspects positifs dans la vie du chrétien, mais, pour en profiter, il doit s’abstenir volontairement de certains comportements. Rappelons-nous toujours que nous ne travaillons pas pour gagner notre salut, mais nous devons quand même éviter les œuvres de la chair qui nous empêcheraient d’atteindre notre objectif qui est de devenir Élu du Royaume. Au lieu de nous concentrer sur nos œuvres, concentrons-nous plutôt sur le fait que : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance [pour nous] afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Voilà les projets qui devraient primer dans notre vie et que nous devrions réaliser dans cette nouvelle vie régénérée, sur la voie qui mène au salut et à l’immortalité.

Dans sa lettre aux Galates, Paul a écrit ceci : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1:15-16). Après sa conversion, on aurait cru que Paul serait venu vers Pierre ou d’autres parmi les apôtres afin de se faire instruire. Au contraire, il est allé en Arabie où il fut instruit par Jésus Lui-même. Ce n’est que trois ans plus tard qu’il monta à Jérusalem pour faire la connaissance de Céphas (Pierre), et Paul demeura quinze jours chez lui. Mais il ne vit aucun autre des apôtres, si ce n’est Jacques, le frère du Seigneur (Galates 1:18-19). C’est ce même Jacques qui a écrit la belle épître qui suit le livre aux Hébreux dans votre Bible.

Il y a un grand mystère dans cette confidence de Paul. Il a écrit une grande partie du Nouveau Testament et il affirmait avoir été divinement inspiré. « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12). Nous découvrons alors une transformation extraordinaire chez ce grand apôtre qui, peu de temps avant, persécutait les chrétiens et était amèrement antagoniste à la proclamation de l’Évangile. Mais soudainement, dans Galates 1:13-14, Paul admet : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. »

Paul a toutefois rencontré son Maître sur le chemin menant à Damas. « Et comme il était en chemin, et qu’il approchait de Damas, tout d’un coup, une lumière venant du ciel resplendit comme un éclair autour de lui. Et étant tombé à terre, il entendit une voix qui lui dit : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Et il répondit : Qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur lui dit : Je suis Jésus que tu persécutes ; il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Alors, tout tremblant et effrayé, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et le Seigneur lui dit : Lève-toi, et entre dans la ville et là on te dira ce que tu dois faire » (Actes 9:3-6). C’est là qu’il fut baptisé. Étant maintenant converti, il se mit à prêcher à ceux qu’il persécutait auparavant et les chrétiens disaient : « Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait » (Galates 1:23). Et ces mêmes chrétiens glorifiaient Dieu à son sujet.

Cependant, ce que Paul n’avait pas réalisé durant toutes les années qu’il combattait contre la vérité de Dieu, c’est qu’il était déjà séparé du monde et appelé de Dieu par Sa grâce, avant même sa naissance, selon le texte écrit plus haut. Ceux qui l’enseignaient dans la synagogue, ses études sous Gamaliel et même ses croisades anti-chrétiennes furent tous surveillés par Dieu afin de former Paul en la personne unique qu’il est devenu. Autant il ravageait les chrétiens avant sa conversion, autant il est devenu zélé pour Christ lorsqu’il a reçu le Saint-Esprit. Nous voyons ici clairement ce que la puissance de la conversion peut faire chez quelqu’un appelé par Dieu et qui accepte l’appel.

Paul fut prédestiné à devenir l’éminent chrétien que Dieu allait utiliser pour écrire une grande partie de Sa Parole du Nouveau Testament. Les épîtres de Paul étaient vraiment ses épîtres, dérivées de ses études, de ses recherches et de ses propres expériences en portant l’Évangile aux Gentils. Tous ces écrits sont devenus la Parole de Dieu, inspirés par le Saint-Esprit, libres de toute erreur et parfaitement communiqués de Dieu à l’homme, puisque c’est Dieu Lui-même qui l’avait ordonné apôtre. Dieu a également suivi de près toutes les expériences que Paul a vécues afin de les implanter dans son cœur pour le travail étonnant qu’il devait accomplir.

Et il en fut ainsi avec tous ceux que Dieu a choisis pour transmettre Sa Parole par écrit. Donc, Dieu est devenu Jésus-Christ, la Parole vivante de Dieu sous forme humaine et les autres êtres humains furent choisis pour participer à la Parole écrite de Dieu afin de subvenir à tous nos besoins spirituels. C’est vraiment mystérieux pour nous, mais parfaitement dans les limites de notre Grand Créateur omnipotent. À toi, donc, Seigneur, la Splendeur en toute chose ! Dans l’Ancien Testament, David a écrit plusieurs Psaumes de louanges pour témoigner de la magnificence de l’Éternel. Nous découvrons une très belle louange de David dans le livre des Chroniques.

Dans 1 Chroniques 29:10-12, nous lisons : « Puis David bénit l’Éternel, en présence de toute l’assemblée. Et David dit : O Éternel ! Dieu d’Israël notre père, béni sois-tu d’éternité en éternité !  A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. A toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout. La richesse et la gloire viennent de toi, tu as la domination sur tout ; la force et la puissance sont en ta main, et en ta main est le pouvoir d’agrandir et de fortifier toutes choses. »

Cette déclaration de David est une des plus belles louanges à l’Éternel dans les Saintes Écritures. David et Salomon furent les plus grands rois d’Israël et deux des plus grands rois du monde de leur époque. Toutefois, David admet que le Seigneur était le Véritable Roi, non seulement sur Israël, mais du ciel, de la terre et de l’univers entier. Malgré ce témoignage véridique, très peu de gens reconnaissent Dieu, de nos jours, en tant que Roi de la Création. Sauf une minorité de croyants, la majorité des humains croit, sans pouvoir le prouver, que l’univers est le résultat d’une évolution, où l’homme est devenu roi. C’est une théorie qui sera bientôt écrasée par le grand Créateur Lui-même, lors de Son retour pour établir le Royaume de Dieu ici-bas.

La prière de David est répétée dans Apocalypse 4:10-11, alors que : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » Et dans Apocalypse 11:16-17 : « Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. »

Un jour, chaque être humain se prosternera devant Lui et tous confesseront que Jésus est le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Celui qui est assis dans les cieux parlera également : « Et moi, dira-t-il, j’ai sacré mon roi, sur Sion, ma montagne sainte … Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre … Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:6, 10, 12). La plus belle partie de l’histoire humaine est à venir. Jésus doit revenir pour mettre de l’ordre dans toute cette confusion créée par Satan dès la création de nos premiers parents.

Il y aura un travail immense à faire par les Élus de Dieu, consistant à instruire le monde durant le Millénium, sur la façon de vivre selon la volonté de Dieu afin de moissonner les multiples bénédictions qui s’y rattachent. Viendra ensuite la Deuxième Résurrection et le jugement du Grand Trône Blanc, où Jésus ouvrira le Livre de Vie pour accueillir tous ceux qui se convertiront à la vérité qu’ils n’ont jamais reçue à cause de la séduction continuelle de Satan tout au long des siècles. Malheureusement, la Bible nous dit que, malgré cette opportunité incroyable de recevoir gratuitement l’immortalité, il y aura toujours cette minorité qui refusera l’offre de Dieu et demeurera rebelle au Créateur jusqu’à la toute fin.

Viendra alors la Troisième Résurrection pour ces rebelles, où : « la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). Voilà une description claire et précise de l’enfer, dont tout le monde parle, mais dont très peu connaissent le moment de son apparition, ni sa durée. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1).

Les Saintes Écritures ne peuvent être plus claires et, dans Malachie 4:3, Dieu ajoute : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées. » Son unique but sera de brûler et détruire complètement les rebelles qui deviendront alors de la cendre, comme s’ils n’avaient jamais existé. Tout ce qui restera des humains, ce sont les Élus et les nations de convertis sous le règne des Élus, tous immortels, attendant la descente de la Jérusalem céleste sur la terre qui deviendra le Quartier Général de l’univers entier. Et : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Chers frères et sœurs en Christ, méditez ce bonheur qui nous attend bientôt et qui sera éternel.




D.265 – Toutes les sources du Grand Abîme

 

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 7:11-12, nous lisons : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » Ce passage nous décrit les origines physiques primaires du Déluge au temps de Noé, ainsi que les sources d’où sont issues toutes les eaux qui recouvrirent la terre entière. La première est très intéressante du point de vue géologique, si nous souhaitons saisir formellement l’amplitude de ce Déluge unique. Le mot abîme réfère habituellement aux océans, comme dans « les ténèbres étaient à la surface de l’abîme » (Genèse 1:2).

De ce fait, « les sources du grand abîme [qui] éclatèrent » nous dévoilent clairement les éminentes réserves d’eaux souterraines qui crachèrent tout leur contenu dans un temps très court. Cet éclatement s’est poursuivi pendant quarante jours et quarante nuits. « Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:24). Ensuite, nous lisons qu’au bout de cent cinquante jours, « les sources de l’abîme et les bondes des cieux se fermèrent ; et la pluie fut retenue des cieux. Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours » (Genèse 8:2-3). Le mot « éclater » mérite aussi notre attention puisqu’il implique également un éclatement de la croûte terrestre par le déplacement des plaques tectoniques qui sont la cause principale des grands tremblements de terre et de la dérive des continents qui se formèrent après le Déluge pour prendre éventuellement leur position actuelle.

Nous voyons ce même mot utilisé dans Nombres 16:30-33 lors de la punition de la révolte de Coré et de ses hommes. « Mais si l’Éternel crée une chose toute nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants au Sépulcre, vous saurez que ces hommes ont méprisé l’Éternel. Et dès qu’il eut achevé de prononcer toutes ces paroles, le sol qui était sous eux, se fendit [éclata] ; et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec leurs familles, et tous les hommes qui étaient à Coré, et tout leur bien. Ils descendirent, eux et tout ce qui leur appartenait, vivants au Sépulcre, et la terre les couvrit ; et ils périrent du milieu de l’assemblée. »

Ce passage nous décrit parfaitement l’ouverture surnaturelle de la croûte terrestre pour engloutir les rebelles de Coré et mettre ainsi un terme à leur rébellion contre l’autorité de Moïse. Par l’histoire, nous savons que tout déplacement des plaques tectoniques cause un tremblement de terre et, quand cela se produit dans l’océan, il en résulte un tsunami dévastateur comme celui que nous avons vu dernièrement au Japon. Alors, imaginez des bouleversements souterrains échelonnés sur une période de cent cinquante jours, comme ce fut le cas au temps du Déluge, et nous pouvons nous faire une idée des dégâts et de la restructuration de la surface du globe terrestre découlant de ces tremblements énormes. Des chaînes de montagnes entières furent sûrement déplacées alors que de nouvelles se formèrent. Cet événement nous expose également toute la rancune et le profond dédain qu’éprouva Dieu pour les péchés du monde antédiluvien.

Nous pouvons plus facilement comprendre ce qui se passait dans l’Esprit de Dieu quand : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur. Et l’Éternel dit : J’exterminerai de dessus la terre l’homme que j’ai créé ; depuis l’homme jusqu’au bétail, jusqu’au reptile, et jusqu’à l’oiseau des cieux ; car je me repens de les avoir faits » (Genèse 6:5-7). Heureusement que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel. Car Noé fut un homme juste, intègre en son temps, et Noé marcha avec Dieu.

Malgré cela, la terre était corrompue devant Dieu et elle était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : « La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6:13). Mais par amour pour Noé qui marchait avec Dieu, l’Éternel lui dit : « Fais-toi un arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par-dedans et par-dehors » (v. 14). Après lui avoir expliqué comment bâtir l’arche, Dieu dit à Noé : « Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera » (v. 17).

Cependant, dans Genèse 6:18-22, Dieu dit à Noé : « Mais j’établirai mon alliance avec toi ; et tu entreras dans l’arche, toi, tes fils, ta femme, et les femmes de tes fils avec toi. Et de tout ce qui vit d’entre toute chair, tu en feras entrer deux de chaque espèce dans l’arche pour les conserver en vie avec toi ; ils seront mâle et femelle ; des oiseaux, selon leur espèce, et des bêtes selon leur espèce, de tout reptile du sol selon son espèce, deux de chaque espèce viendront vers toi pour que tu les conserves en vie. Et toi, prends de tout aliment qui se mange, et fais-en provision par-devers toi, afin que cela te serve de nourriture ainsi qu’à eux. Et Noé le fit ; il fit tout ce que Dieu lui avait commandé » Nous avons ici un aperçu de ce que veut dire « marcher avec Dieu » : faire ce que Dieu nous commande !

Quand l’arche s’immobilisa sur la terre sèche, Noé et tous les animaux sortirent. « Noé bâtit un autel à l’Éternel ; et il prit de toute bête pure, et de tout oiseau pur, et il offrit des holocaustes sur l’autel. Et l’Éternel respira l’agréable odeur, et l’Éternel dit en son cœur : Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme ; car la nature du cœur de l’homme est mauvaise dès sa jeunesse ; et je ne frapperai plus tout ce qui vit, comme je l’ai fait. Tant que la terre durera, les semailles et la moisson, le froid et le chaud, l’été et l’hiver, et le jour et la nuit, ne cesseront point » (Genèse 8:20-22). Donc, Dieu S’est engagé à ne plus détruire les humains par un autre déluge, même si les êtres humains ont continué par après, et continuent toujours de pécher. « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6).

Toutefois, au verset 7, Pierre nous dévoile ceci : « Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Néanmoins : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (v. 9-10). C’est par le feu, cette fois, que toute la terre sera purifiée.

Pierre ajoute une exhortation : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? » (vs 11-12). L’apôtre Jean a vu cela dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Dans Apocalypse 21:8, Jésus, le Révélateur, nous dit clairement : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » De cette seconde mort, il n’y a aucune résurrection possible, mais une destruction totale et intégrale par le feu.

Dans Malachie 4:1, Dieu nous révèle ce jour ainsi : « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. » Malachie 4:3 : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées. » J’aimerais savoir où toutes ces différentes religions ont découvert cette « vérité » que ceux qui vont en enfer continuent de vivre dans un feu intense qui les fera brûler éternellement, sans les consumer, alors que la Bible parle d’une seconde mort et de devenir comme de la cendre sous les pieds de ceux qui seront immortels. Oui, « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, [est] celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9).

La Bible nous indique clairement que seuls ceux qui seront inscrits dans le « Livre de Vie » recevront l’immortalité et entreront dans le Royaume de Dieu. « Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils » (Apocalypse 21:7). Alors, que faire pour être inscrit dans ce livre de vie ? Tout revient à Jésus qui a déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:44). Donc, c’est le Père qui choisit l’individu, met Son Esprit en lui et le donne à Jésus qui Se charge de son cheminement vers le Royaume. Il faut cependant que l’heureux élu remplisse une condition. Jésus a déclaré ceci : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7:21).

Ainsi, l’obéissance aux commandements de Dieu n’est pas une option, mais une obligation. Dans Sa dernière prière à Son Père avant de mourir, Jésus Lui dit : « J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:6-10). Jésus ne priait seulement que pour Ses futurs élus, car Il S’occupera des autres lors de Son second avènement.

Dans cette merveilleuse prière d’intercession pour Ses disciples, nous découvrons plusieurs références importantes au chrétien et à son entourage. En premier lieu, le converti appartient à Christ et ne doit plus faire partie du monde, c’est-à-dire, du système dans lequel il vit encore. Au verset 11, Jésus dit : « Je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous [branchés sur le même Esprit]. » Au verset 15, Jésus continue : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Au verset 14, Jésus poursuit : « Je leur ai donné Ta Parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. » Tout comme le Christ, Ses disciples ont aussi enduré la haine du monde tout au long des siècles.

Peu importe, Jésus les a envoyés dans le monde afin de témoigner pour Lui. Dans Jean 17:18, Jésus déclare : « Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. » Verset 21 : « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. » Jésus termine Sa prière en disant : « Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (vs 25-26).

Ce qui est fantastique dans toute cette connexion au monde dans lequel nous vivons, c’est que Dieu avait tout planifié avant de créer le monde ! Voilà pourquoi, au verset 24, Jésus déclare : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai [futur], afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Lorsque Jésus reviendra pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre, Ses Élus seront sûrement là pour contempler Sa Gloire. Toutefois, pas seulement pour contempler, mais pour participer pleinement au travail d’administration de ce Royaume sous la direction de Jésus.

Dans Apocalypse 20:4, l’apôtre Jean déclare : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. » Et, au verset 6 : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. »

Voilà la récompense qui attend ceux qui ont décidé volontairement et librement de donner leur vie à Christ et à persévérer dans la foi jusqu’à leur mort. C’est ce que je souhaite à chaque personne qui lit ce message et que l’Esprit de Dieu vous guide dans votre cheminement personnel vers ce merveilleux Royaume.




D.264 – Un Évangile éternel

 

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 14:6-7, l’apôtre Jean déclare : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux. » Dans ce livre merveilleux sur la fin des temps, alloué aux humains avant le retour de Christ, nous découvrons que Dieu identifie tous les humains de la terre en les divisant en deux groupes : Les serviteurs de Dieu et les habitants de la terre. Gardez cela en mémoire, car ce vous sera très utile dans l’étude de cette révélation divine.

Lorsque Jésus est monté au ciel, quarante jours après Sa résurrection, Il a laissé une grande mission à Ses disciples. Jésus leur dit : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15). Ce qui est malheureusement arrivé tout au long des siècles, c’est un malentendu sur le contenu de l’Évangile. L’Évangile était une Bonne Nouvelle annonçant le salut à tous les êtres humains et l’établissement du Royaume de Dieu sur cette terre. Toutefois, beaucoup de faux disciples ont parallèlement déclenché la prédication d’un autre évangile qui ne peut jamais sauver.

Aux Galates, Paul a déclaré ceci : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-9). Déjà au premier siècle, les ministres de Satan prêchaient ce qui plaisait aux hommes et non l’instruction que Jésus est venu nous apporter. Alors, au verset 10, Paul leur dit : « Est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? Ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Ces faux apôtres prêchaient un salut par les œuvres effaçant la nécessité de Dieu, qui pourtant les avait appelés au salut. Si les œuvres pouvaient nous sauver, à quoi servirait le sacrifice de Christ ? L’apôtre Jude a également mis les chrétiens en garde contre ces faux prédicateurs en déclarant : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Pour démolir cette fausse doctrine, Paul a écrit ceci aux Éphésiens : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

Ceci n’a fait qu’encourager ces faux pasteurs à prêcher que, si nous sommes sauvés par la grâce, alors plus nous péchons, plus la grâce augmentera. Cela plut aux nouveaux convertis à Rome ; alors, Paul a été obligé d’intervenir par son épître dans laquelle il exhorte ces Romains en leur disant : « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en Sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle » (Romains 6:1-4).

Satan a utilisé ses « doctrines » depuis 2 000 ans pour séduire des milliards de « chrétiens » qui croient toujours qu’ils peuvent se sauver par leurs bonnes œuvres. D’autres sont convaincus que, puisqu’ils sont sous la grâce, une fois sauvé, toujours sauvé, et le péché n’a aucun pouvoir sur eux. Et pour finir le plat, les deux groupes sont convaincus qu’après la mort ils s’en vont au ciel pour l’éternité, même si Jésus Lui-même a carrément déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Jésus a déclaré cela durant Son ministère de trois ans et demi.

À peine dix jours après l’ascension de Jésus au ciel, lors du Jour de la Pentecôte, Pierre fut obligé de confirmer les paroles du Sauveur en déclarant à la foule réunie à Jérusalem : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2:29). Et, au verset 34, Pierre ajoute : « Car David n’est point monté au ciel. » Aujourd’hui, après 2 000 années de prédication, croyez-vous que les chrétiens ont compris que personne ne peut monter au ciel ? Et qu’en est-il de l’immortalité de l’âme ? Existe-t-il un passage biblique pour détruire enfin cette autre fausse doctrine ? Dans ses instructions au jeune évangéliste Timothée, Paul lui dit : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16).

Dans ce seul passage, nous avons la preuve qu’à l’heure actuelle, Jésus est le seul qui possède l’immortalité et qui habite présentement au ciel dans une lumière inaccessible que nul homme n’a vu, ni ne peut voir. Pourtant, près de deux milliards de chrétiens sont convaincus, à cause de leurs prédicateurs, qu’ils s’en vont au ciel après leur mort parce qu’ils ont une âme immortelle. À ces deux milliards s’ajoutent environs deux autres milliards de musulmans qui, selon eux, iront aussi au ciel, à la rencontre d’Allah après leur mort. À cette armée s’ajoute d’autres milliards d’hindous, de bouddhistes et autres qui doivent vivre plusieurs réincarnations afin d’arriver à la perfection avant d’atteindre le nirvana et ne faire qu’un avec le cosmos.

Je ne veux pas me moquer de qui que ce soit. Je veux simplement prouver que la Bible dit vrai quand elle parle du Grand Séducteur comme étant : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde » (Apocalypse 12:9). Personne n’est à l’abri de ce séducteur qui agit depuis Adam et Ève dans le seul but de détruire la création de Dieu. La grande séduction se poursuit au fil des siècles, prenant différents visages, mais, au cœur de chaque séduction, existe inévitablement un faux espoir basé sur des fables et des mensonges. Le plus grand étant la théorie de l’évolution qui rejette Dieu pour glorifier l’homme qui se prend pour un dieu. « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:25).

Mais ce comportement entraîne inévitablement des conséquences néfastes. « C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature [le lesbianisme]. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes [l’homosexualité], et recevant en eux-mêmes la récompense [les MTS] qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité. Rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion » (Romains 1:26-31).

Ce que Paul nous décrit ici est une prophétie parfaitement claire de ce que nous voyons présentement dans notre société à l’heure actuelle. Pourtant, ces gens sont sans excuses parce que ce sont des individus : « Qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore [plus] approuvent ceux qui les commettent » (v. 32). Nous pouvons donc être certains que l’Évangile prêché dans la Bible est véritable et, en effet, est un Évangile éternel. Et son éminent but est d’être prêché partout afin d’instruire dans la foi ceux que Dieu appelle vers l’élection dans le Royaume. C’est Dieu qui a créé les cieux et la terre et il est primordial que Jésus, la Parole vivante de Dieu dans la chair, soit accepté comme le Dieu Créateur. Car : « Au commencement était la Parole [de Dieu, et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1).

Ce n’est que lorsque nous comprenons cela que nous pouvons comprendre Son sacrifice extraordinaire en tant que Sauveur et Seigneur Jésus-Christ : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à Dieu. Cependant il s’est anéanti lui-même, ayant pris la forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes ; et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est abaissé Lui-même, et a été obéissant jusques à la mort, à la mort même de la croix » (Philippiens 2:6-8, version David Martin). Sinon, nous prêchons un autre évangile et un autre Jésus. Le véritable Évangile doit obligatoirement présenter Christ comme Celui qui a pris le fardeau de tous nos péchés sur Lui-même et, n’ayant jamais péché, fut crucifié à notre place pour ressusciter en tant que notre Sauveur.

C’est ce que Paul nous explique si bien dans 1 Corinthiens 15:1-4 en disant : « Je vous rappelle, frères, l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. » C’est ce même Jésus qui reviendra bientôt avec : « Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivant sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:14-16). Voilà le Christ que nous prêchons, un Dieu guerrier qui S’en vient anéantir Satan, les démons, et toutes les armées de la terre.

Jésus n’était pas celui qui nous est présenté un peu partout dans les églises du monde, comme une espèce de drogué au regard hagard et efféminé. Il fera Son entrée une deuxième fois comme un être omnipotent, un Créateur offensé par toutes les atrocités de ceux qui L’ont rejeté et ridiculisé tout au long des siècles. Ce n’est qu’à ce moment que nous pourrons, tout comme l’ange, proclamer Son Évangile éternel. Revenons en arrière maintenant, après la résurrection de Christ, pour découvrir la grande mission que Jésus a confiée à Ses disciples. Cette mission demeure toujours en vigueur et se poursuivra jusqu’à Son avènement dans la gloire comme le Tout-puissant Roi des Rois, et le Seigneur des Seigneurs.

Après Sa résurrection, Jésus S’est montré à plusieurs disciples pendant quarante jours. « Enfin il se montra aux onze apôtres, comme ils étaient à table, et il leur reprocha leur incrédulité et la dureté de leur cœur, parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité. Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues. Ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut élevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et eux, étant partis, prêchèrent partout ; le Seigneur opérant avec eux, et confirmant la Parole par les miracles qui l’accompagnaient » (Marc 16:14-20).

Cette grande mission est décrite un peu différemment dans chacun des Évangiles et encore d’une façon différente dans le livre des Actes. Afin de saisir le message complet de la mission, les cinq comptes-rendus doivent être analysés et organisés ensemble. Dans Marc 16:15, la scène se passe dans la chambre haute alors qu’ils étaient à table et que Jésus leur est apparu en disant : « La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit » (Jean 20:21-22). La mission fut définie davantage lorsque, dans Luc 24:46-48, Jésus leur dit : « Ainsi est-il écrit, et ainsi fallait-il que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour, et qu’on prêchât en Son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. Or, vous êtes les témoins de ces choses ; et voici, je vais vous envoyer ce que mon Père a promis. »

Notez bien les mots utilisés par Jésus Lui-même pour décrire le Saint-Esprit. Si le Saint-Esprit était une troisième personne distincte, Jésus aurait dit : « Je vais vous envoyer Celui que mon Père a promis. » Au contraire, Jésus a dit « ce que », identifiant le Saint-Esprit comme la puissance de Dieu et non une personne. Lorsque Marie se trouva enceinte, Joseph voulait la quitter. « Mais comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et lui dit : Joseph, fils de David, ne crains point de prendre Marie pour ta femme ; car ce qui a été conçu en elle est du Saint-Esprit » (Matthieu 1:20). Donc, si le Saint-Esprit était une personne, il serait le Père de Jésus. Pourtant Jésus n’a jamais prié au Saint-Esprit, mais toujours au Père. En conséquence, pour accomplir ce que Christ leur commandait, les disciples devaient recevoir le Saint-Esprit, c’est-à-dire, la puissance même de Dieu que le Père leur avait promis.

Pour recevoir ces dernières instructions précieuses, dans Matthieu 28:16-20 nous lisons : « Or les onze disciples s’en allèrent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée. Et quand ils le virent, ils l’adorèrent ; mais il y en eut qui doutèrent. Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Donc, ils devaient prêcher un Évangile du salut impliquant une véritable repentance menant à la rémission des péchés. Et ce salut était fondé sur Sa mort, Sa sépulture et Sa résurrection, incitant les disciples à instruire le monde de ces choses, en les baptisant et en les endoctrinant dans tout ce que Christ leur avait enseigné.

Finalement, juste avant de les quitter pour monter au ciel, Jésus a résumé Sa mission une dernière fois, dans Actes 1:8-9, en leur disant : « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Et après qu’il eut dit ces paroles, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux. » Voilà ce qui est également notre mission présentement. Nous devons être les témoins vivants de cet Évangile de Christ dans tous les endroits où Dieu nous ouvrira une porte afin d’enseigner ces vérités.

Dans 1 Jean 1:1-4, nous lisons : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » En lisant les écrits de Jean, nous voyons que son Évangile assume l’humanité de Jésus, mais entreprend également de prouver Sa divinité. Tandis que la première épître de Jean assume Sa divinité pour ensuite nous prouver Son humanité. Notre Seigneur Jésus-Christ était les deux ; pleinement Dieu et l’homme parfait.

Dans Jean 20:30-31, l’apôtre écrit que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » Dans son épître, Jean affirme : « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3). Sa divinité fut abondamment démontrée par Ses puissants miracles ainsi que par Sa résurrection. Cependant, à l’époque de Jean, tout comme à notre époque, plusieurs questionnaient Sa véritable divinité, c’est à dire, Dieu Lui-même venu vivre en chair humaine.

Même aujourd’hui, plusieurs cultes et plusieurs chrétiens libéraux tentent de faire la distinction entre l’homme Jésus de Nazareth, dont ils rejettent la divinité d’une façon absolue, et le Christ, un esprit idéal qui n’est pas vraiment un être vivant, mais qui peut descendre et vivre dans le cœur de certaines personnes à l’occasion. Ce concept se trouve en abondance dans la « théologie » du Nouvel Âge où l’on considère que Christ est un degré de spiritualité que l’on appelle le « niveau christique ». Selon le Nouvel Âge, plusieurs grands hommes auraient atteint le « niveau christique » en se faisant « adombrer », c’est-à-dire habiter par la puissance christique. Toujours d’après le Nouvel Âge, Jésus aurait donc été « adombré » au début de Son ministère et la « puissance christique » L’aurait quitté lors de Sa mort sur la croix.

Jean rejetait carrément un tel concept, l’attribuant directement à l’esprit de l’Antichrist. Ceux qui sont venus en contact avec Jésus L’ont entendu, L’ont physiquement touché et ont eu plusieurs entretiens avec Lui. Il n’y avait aucun doute dans leur esprit, avant et après Sa résurrection, que Jésus était véritablement un homme. En effet, un homme parfait, comme Dieu a l’intention d’accomplir avec nous. Il était qualifié pour mourir pour nos péchés, n’ayant jamais commis de péché. Et Jésus pouvait également pardonner nos péchés, étant le Dieu omnipotent.

Comme disait si bien Salomon dans Ecclésiaste 3:14 : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. » Dieu est pareillement omniscient et omnipotent. Il a la sagesse de savoir ce qui doit être fait et la puissance de pouvoir le faire. Ainsi, Dieu ne fait pas d’erreur et ne doit pas réviser ou refaire quelque chose qu’Il a commencé. Ce qu’Il accomplit dure éternellement. Ce principe fondamental a des implications profondes, car il prédit la loi scientifique fondamentale de la conservation, la plus importante loi universelle de la science. Ceci veut dire que la base physique élémentaire qui compose l’équilibre et organise tous les processus naturels dans tout l’univers, tel que l’énergie, la masse totale, le mouvement et les charges électriques, sont conservées dans la nature. Car depuis leur création, elles ne sont plus créées ni détruites dans leur ordre naturel du début. Ce que Dieu a créé continue de fonctionner selon l’ordre original établi par Dieu.

La même chose s’applique aux plantes et aux animaux, n’en déplaise aux évolutionnistes. « Selon son espèce » est une loi universelle de reproduction, et il n’existe aucune évidence dans l’accumulation des données biologiques que cette loi fut violée ou puisse être violée. À l’état naturel, toute plante et tout animal demeure pareil depuis sa création, selon son espèce. Cette loi s’applique également au cosmos en tant qu’univers. Psaume 148:1-6 dit : « Louez l’Éternel ! Louez l’Éternel dans les cieux ; louez-le dans les plus hauts lieux ! Tous ses anges, louez-le ; toutes ses armées, louez-le ! Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. »

D’autres passages bibliques nous assurent que le soleil, la lune, les étoiles et même la terre renouvelée, continueront à fonctionner durant l’éternité, car rien ne peut s’opposer ou défaire le but premier de Dieu en les créant. Mais cette loi s’applique encore davantage à notre salut. Regardons attentivement ce que Jésus a déclaré dans Jean 10:28-30, en parlant des brebis (v. 27) que Son Père Lui a données : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père, [car] Moi et le Père, nous sommes un. » Au sujet de Sa bonté, Psaume 103:17-18 nous dit : « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. »

Et, au sujet du règne de Jésus, lors de Son avènement dans la gloire, Daniel a prophétisé : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit » (Daniel 7:13-14). Dans Ésaïe 51:6, Dieu Lui-même déclare : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais Mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. »

Parlant de la Parole de Dieu, Ésaïe fut inspiré de dire ceci : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de notre Dieu demeure éternellement ! » (Ésaïe 40:8). Le remarquable principe de la conservation universelle nous est donné dans les Écritures afin que nous ayons un respect profond envers notre Créateur. L’expression biblique souvent utilisée, c’est d’avoir la crainte de Dieu. L’auteur du Psaume 136 a voulu glorifier Dieu pour 26 choses différentes en rendant hommage à Sa miséricorde. Il commence en disant : « Célébrez l’Éternel, car il est bon ; car sa miséricorde dure éternellement ! » Et ce même hommage Lui est rendu 26 fois. La grande miséricorde de Dieu est un thème monumental dans les Saintes Écritures. En effet, le mot apparaît quelques 340 fois dans la Bible.

Allons voir un beau passage dans la Genèse où miséricorde est associée au mot grâce lorsque les anges forcèrent Lot et sa famille à sortir de Sodome avant de la détruire. « Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses. Et Lot leur répondit : Non, Seigneur, je te prie ; voici, ton serviteur a trouvé grâce devant tes yeux, et tu as signalé ta miséricorde envers moi, en me sauvant la vie. Mais moi, je ne puis me sauver vers la montagne, que le mal ne m’atteigne, et que je ne meure. Voici, je te prie, cette ville est assez proche pour s’y enfuir, et elle est petite ; que je m’y sauve, je te prie, – n’est-elle pas petite ? – et que mon âme vive. Et il lui dit : Voici, je t’accorde encore cette grâce, de ne point détruire la ville dont tu as parlé » (Genèse 19:17-21).

Comme Dieu a été bon envers Lot, car cette petite ville où Lot s’est réfugié était parmi celles que Dieu voulait aussi détruire. Beaucoup plus tard, dans le Nouveau Testament, les saints de Dieu reçoivent une invitation toute spéciale, dans Hébreux 4:14-16, formulée ainsi : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Dans le Nouveau Testament, ces deux mots s’adressent aux besoins des saints, dans le temps convenable pour chacun.

Même si ces deux mots paraissent similaires, « miséricorde » et « grâce » ne sont pas des synonymes. La miséricorde concerne une situation où Dieu retient un jugement pourtant bien mérité, comme dans Jacques 2:12-13, où l’apôtre déclare : « Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. » La grâce est plutôt associée à la réception d’une faveur non méritée et spécifiquement liée au salut. Prenez le temps de lire le Psaume 136 et de méditer sur chaque hommage rendu à notre Dieu admirable. Vous y découvrirez une plus grande facilité pour affronter les soucis de votre journée, tout en louant Dieu dans votre propre cheminement vers le Royaume, ainsi qu’en contribuant à la propagation de Son Évangile éternel.




D.263 – La Sagesse incarnée

 

Par Joseph Sakala

Regardons ensemble la poésie divine de Proverbes 8:22-31, alors que la Sagesse raconte son histoire et ses origines : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il [Dieu] eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de Lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes. »

Le livre des Proverbes reproduit à d’innombrables reprises les vertus de la véritable sagesse, fondée sur la crainte de Dieu. Dans ce passage, cependant, le thème change, reculant dans le temps jusqu’à la création, et même au-delà. C’est comme si la sagesse nous racontait le plan de Dieu dès sa conception dans l’Esprit du Créateur. C’est un merveilleux passage à citer à ceux qui croient que l’univers entier s’est créé sous l’effet d’une espèce de « Big Bang » et que l’évolution aurait tout produit avec le temps. Nous découvrons un Éternel rempli de sagesse, qui Se mit à créer l’univers, la terre, les montagnes, les nuages et qui fit jaillir des fontaines. La sagesse, Son ouvrière, était en admiration constante alors que Dieu imposait Sa loi même à la mer afin que ses eaux ne franchissent pas les limites que Dieu lui avait imposées. Dieu parla et tout fut créé par la toute puissance de Son Esprit. C’est le témoignage que l’apôtre Jean Lui rend lorsqu’il dit : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [Si Dieu est Dieu, Sa Parole est également Dieu. Donc,] Elle était au commencement avec Dieu [l’évidence même]. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). Dieu parla et la toute puissance de Son Esprit créa instantanément.

Un exemple parfait se trouve dès le début de la Genèse, alors que Dieu dit : « Que la lumière soit ; et la lumière fut » (Genèse 1:3). Le Seigneur Jésus loge très bien à l’enseigne du contexte de ce témoignage, lorsque Dieu décida de Se faire homme, pour offrir le salut aux humains, en venant Lui-même effacer les péchés de l’humanité en versant Son sang pur et sang tache, alors qu’Il n’avait jamais commis le péché. C’est exactement ce que l’apôtre Jean déclare dans Jean 1:14 : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » En prenant une forme humaine, la Parole de Dieu devenait Son Fils unique, engendré par Son Esprit, donc venu du Père.

Bon nombre d’organisations chrétiennes prêchent au sujet de Jésus, mais refusent d’accepter Sa divinité, prétendant qu’Il fut créé et, à cause de cela, Jésus est identifié dans leur Bible comme « dieu », dans Jean 1:1. C’est curieux que, dès le premier siècle, Satan séduisait certains enseignants qui essayaient déjà de détruire la divinité de Christ. Donc, Jean nous dit d’éprouver ceux qui viennent nous prêcher, afin de discerner quel esprit les anime. Mais pourquoi Jean fut-il inspiré de nous déclarer cela ? Car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde, nous dit Jean. « Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu ; et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:2-3).

Qu’est-ce que cela veut dire ? « Jésus-Christ venu en chair » veut dire que Jésus-Christ, le Sauveur/Messie, est littéralement descendu du ciel pour venir dans le monde afin de vivre dans une chair humaine. Emmanuel, « Dieu parmi nous ». Pas une autre personne créée par Dieu, mais Dieu Lui-même en chair humaine. Ceux qui confessent cette vérité sont guidés par l’Esprit de Dieu, nous dit Jean. Mais il nous met en garde, aussi. Au verset 3 : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair [comme au verset 2], n’est point de Dieu. Or, c’est celui de l’antichrist [c’est fort, ça !] dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Jean ne laisse rien à l’interprétation ; sa déclaration est claire et directe.

Donc, Satan, le véritable esprit de l’Antichrist, faisait déjà son travail et ses ravages au premier siècle en utilisant ses faux prophètes qui prêchaient que Jésus était seulement un homme rempli du Saint Esprit avec qui Dieu travaillait, mais pas Dieu dans la chair. Combien davantage, de nos jours, Satan séduit-il les gens en utilisant encore des faux prophètes pour enseigner cette même doctrine. En prêchant que Jésus n’était qu’un homme, le salut nous vient donc par un homme et non par Dieu.

Voyez-vous l’hérésie que ces gens répandent ? Les temps changent, vous savez, mais ce sont toujours les mêmes fausses doctrines. M. Vaclav Havel, président de la République Tchèque, a prononcé ces paroles qui sont à la fois bibliques et prophétiques, dans l’un de ses discours : « Si le pilier principal d’un système [ou d’une religion] est fondé sur un mensonge, il est donc évident que la vérité deviendra sa plus grande menace et son plus grand ennemi. » Subséquemment, soyons sur nos gardes.

« Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est Dieu venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. » (2 Jean 7).

L’esprit de l’antichrist travaille en eux. Cela ne veut pas dire qu’ils s’en iront directement dans le feu de la géhenne lors de leur décès. Comprenez-moi bien. Quelqu’un peut se repentir et il y en a beaucoup qui vont se repentir. Néanmoins l’esprit de l’Antichrist travaille dans plusieurs personnes présentement. Si nous entretenons des relations avec ces gens, nous nous exposons au grave danger de commencer à penser et à croire la même chose qu’eux.

C’est aussi grave que cela, nous dit Jean. Regardons ce qu’il nous déclare au verset 8 : « Prenez garde à vous, afin que vous ne perdiez point le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. » Au verset 10, Jean est encore plus catégorique : « Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine… » Quelle doctrine ? Nous venons de la voir. La doctrine que notre Rédempteur était nul autre que Dieu Lui-même dans la chair. Remarquez bien que Jean n’a pas dit « cet évangile ». Il a dit : « cette doctrine ». Dieu dans la chair est la doctrine de base de cette Église que Christ est venu fonder. Si ces individus ne prêchent pas cette doctrine, nous dit Jean, « …ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. »

Ne le saluez pas ? Se peut-il que l’apôtre de l’amour manquait d’amour ? Vous noterez que saluez se rapporte au mot « salut ». Salut, ici, n’était pas une simple salutation telle : « Salut, comment ça va ? » Non, non. Salut, ici, veut dire que nous avons reconnu que Jésus est le seul nom sous le soleil par lequel le salut est possible. Salut, c’est ce que nous recevons lorsque nous acceptons Son sacrifice comme étant le seul disponible pour effacer nos péchés. Quand un chrétien disait : « Salut ! » à un autre chrétien, au premier siècle, il confirmait cette vérité. Si quelqu’un vient vous enseigner autre chose, ne le laissez pas entrer chez vous. Dire salut à une telle personne serait confirmer que vous êtes d’accord avec sa doctrine qui n’est pas biblique. C’est ce que Jean nous dit au verset 11 : « Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres. »

Sachez, chers amis, que je ne veux ridiculiser personne. Chacun a droit à ses croyances. Si quelqu’un veut croire que Dieu est simplement une puissance impersonnelle et que chacun est son propre dieu, c’est son droit, mais vous n’êtes pas obligé d’être d’accord avec sa croyance. Si quelqu’un veut croire que Jésus n’était pas Dieu dans la chair, mais simplement un homme, c’est son affaire, cependant n’allez pas le croire simplement par politesse. De nos jours, on prêche que l’immortalité nous viendra par le clonage. Et le Saint Esprit aussi ? Non merci, je passe ! Si quelqu’un veut croire qu’il a une âme immortelle qui, après la mort, peut aller au ciel, c’est aussi son affaire.

Si quelqu’un veut croire qu’il doit se suicider afin d’être « téléporté » sur l’étoile Sirius dans l’immortalité, c’est son droit, car il est libre. Sachez, cependant, que nous sommes libres aussi et que nous avons le droit de croire ce qui se prouve dans les Écritures. Oui, mais ces gens parlent continuellement d’amour et parlent également de Jésus ! Fantastique ! Et nous, nous parlons de qui ? Les mouvements les plus populaires, de nos jours, sont ceux qui prêchent ce qui fait plaisir. Un salut facile où on donne son cœur à Jésus à la fin d’une assemblée, et lorsque la tribulation viendra, ils seront enlevés au ciel pendant sept ans hors de tout danger. Il y a des ruées vers ces groupes populaires à l’heure actuelle.

Le Nouvel Âge est extrêmement populaire de nos jours avec ses doctrines qui s’adaptent à tout le monde. Il y a plus d’un millier de mouvements Nouvel Âge juste en Amérique, actuellement, avec toutes leurs variantes. Moi, personnellement, je n’ai rien contre les initiés du Nouvel Âge, mais j’ai aussi le devoir de vous expliquer ce qu’ils prêchent. Il est primordial pour le chrétien de connaître quelques-unes de leurs doctrines principales. En voici sept :

Dieu, pour les adeptes du Nouvel Âge, est une énergie impersonnelle qui remplit l’univers. Tout ce qui existe fait partie de cette énergie et tout est un avec cette énergie. Discernez maintenant leur raisonnement. Comme nous faisons partie de cette unité, nous sommes alors divins. Dieu est tout et tout est Dieu, disent-ils. Chaque membre du Nouvel Âge est donc son propre dieu. Croyez-vous que cette doctrine soit une invention nouvelle ? Voici le fameux argument utilisé par Satan pour faire manger le fruit de l’arbre défendu à nos premiers parents. Dans Genèse 3:5, Satan leur dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Les années passent mais la séduction demeure pareille. Ce concept était au centre de la théologie de la Religion à Mystères de Babylone et elle s’est perpétuée au travers les âges jusqu’à aujourd’hui par le conduit des Traditions secrètes véhiculées par les Égyptiens, les Grecs, les Romains et les pharisiens du judaïsme par leur kabbale juive, au fil des siècles.

Maintenant qu’ils ont les yeux ouverts, qu’en est-il de Christ ? Christ, d’après eux, était simplement un grand maître spirituel, inspiré par cette énergie divine, toutefois disponible à chacun de nous. Conclusion : vous êtes Christ, je suis Christ, nous sommes tous Christ dans notre for intérieur.

Pour ce qui est de la Bible, elle n’est pas fiable, déclarent ces érudits. Les Apôtres, disent-ils, ont mal compris le message de Jésus et ont rajouté des enseignements qui ne sont pas endossés par Dieu. Oh, bizarre ! Nous avons vu plus haut que ce même Dieu, devenu maintenant une personne, n’était qu’une énergie impersonnelle auparavant… Ils prétendent que la Bible a été manipulée pendant plusieurs siècles, durant lesquels elle est devenue victime d’innombrables additions et de suppressions de passages. Donc, elle n’est pas fiable. Subséquemment, le passage où Jésus déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre », n’a aucune valeur pour eux, dans Apocalypse 22:18-19.

Dans le Nouvel Âge, il n’y a pas de place pour le concept de l’existence du péché. Il ne peut pas y avoir de péché, disent-ils, car, si nous sommes Dieu, il n’y a donc pas de transgression possible contre Dieu. Car Dieu ne peut pas pécher contre Lui-même ! Alors, le péché n’existe pas et nous n’avons pas à nous en repentir. Jésus n’est donc pas mort pour nos péchés. Comme c’est simple, n’est-ce pas ?

Pour ce qui est de la croissance spirituelle, chaque adepte se transforme lui-même, par la méditation transcendantale, par l’hypnotisme, le yoga, par la régression dans une vie antérieure, ou par toute autre discipline spirituelle. Pour ce faire, l’aide d’un esprit guide ou d’un médium en spiritisme peut s’avérer très utile. On est très ouvert, choisissez ce qui fait votre affaire : un ange ou un médium. C’est la même chose pour eux.

Le salut, pour eux, n’est même pas un sujet de discussion. Simplement parce que l’âme, faisant partie de l’univers, ne meure jamais. À la mort de l’individu, elle renaît et se réincarne dans une succession de corps physiques différents. Le bien ou le mal que vous faites déterminera votre prochaine réincarnation. Et comme le péché n’existe pas, c’est l’humain qui doit lui-même déterminer son cheminement. Car il n’existe pas qu’une seule voie qui soit bien ou mal pour tous. Donc, c’est vous qui décidez.

Finalement, le salut du monde entier dépendra des humains. Écoutez bien leur raisonnement. Quand assez de personnes seront branchées sur cette énergie positive universelle et tourneront leurs pensées vers la paix, comme si cela pouvait humainement être possible, le monde sera alors nettoyé de tous ses éléments négatifs. Voilà ce qui nous amènera éventuellement dans l’ère merveilleuse de la lumière. Comment ne pas aimer une telle religion où tout est beau et extraordinaire !

Mes amis, c’est avec ces enseignements « prodigieux » que des millions de nouveaux adeptes se joignent à eux chaque année. Et c’est ainsi que Satan prépare le monde entier à cheminer vers une grande apostasie, qui aura lieu avant l’apparition de son Antichrist religieux. Or : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [l’apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. » Heureusement qu’il y a un petit troupeau qui croit encore que la Bible contient la Parole de Dieu. Un petit troupeau engagé à faire la volonté de Dieu, coûte que coûte, et à qui Jésus déclare que Sa récompense sera grande, dans le Royaume qui s’en vient.

Pouvez-vous encore croire certains de ces évangélistes à la télé qui ne cessent de trompeter qu’aujourd’hui est le seul jour du salut ? La Bible nous indique clairement que n’importe quel jour est un bon jour pour le salut, car Dieu nous appelle lorsqu’Il voit notre cœur disposé à recevoir Sa Parole et cheminer vers Son Royaume. Ces prédicateurs ne prennent pas le temps de vérifier les Écritures, voulant plutôt enseigner ce qui fait leur affaire. « Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples », nous dit si bien Paul, dans Romains 16:18.

Les athées croient fermement au « Big Bang » comme si, dans une confusion totale, tout aurait surgi et ensuite, par une espèce d’évolution, tout se serait organisé pendant des millions ou même des milliards d’années pour en arriver à ce que nous voyons présentement. Et, ils nous donnent comme seul vecteur de l’évolution le temps, impersonnel, sans aucune espèce d’intelligence ! Vous noterez cependant, dans Proverbes 8:22-31, cité au début du message, qu’une planification intelligente a précédé la création et rien ne s’est fait sans un but précis. Voilà la doctrine réelle sur les générations éternelles où Dieu Se manifeste en tant que le Tout-puissant, sans commencement ni fin, le premier et le dernier, le Rédempteur, Sauveur de ceux qu’Il a créés à Son image et à Sa ressemblance. Dieu a poussé Son amour au point de consentir à Se faire homme dans la personne de Jésus (Sauveur), afin de payer la rançon de tous nos péchés (Rédempteur).

Le Nouveau Testament rend avec clarté que Jésus n’était nul autre que la Sagesse incarnée de Dieu, la Parole par Qui toute chose existe. Jésus est aussi Celui qui a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:6-7). Jésus a également dit : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Paul nous confirme que : « pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu », dans 1 Corinthiens 1:24.

Toute la connaissance des grands penseurs du monde s’avère néant et futilité en comparaison avec Jésus qui est venu instruire les Siens : « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:2-3). La raison pour laquelle nous avons cette connaissance extraordinaire, c’est parce que nous avons l’Esprit de Dieu.

Dans 1 Corinthiens 2:11-13, Paul dit : « Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. » Comment se fait-il que certaines personnes peuvent lire des passages bibliques et les trouver difficiles à comprendre, confus et même cocasses, alors que d’autres reçoivent la bénédiction d’une compréhension claire de ces mêmes passages ?

La réponse, c’est que le premier groupe n’est animé que par l’esprit de l’homme qui est en eux, reçu à la naissance. Tandis que le deuxième est animé par l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses données par Dieu, afin que personne ne puisse se glorifier lui-même. Or, comment faire la distinction entre les deux groupes ? Aux Éphésiens, Paul l’explique ainsi : « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Tandis que le deuxième groupe est composé de ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, ayant reçu le Saint Esprit lorsqu’ils ont mis leur foi en Christ pour le pardon des péchés et la réception du salut. C’était, après tout, le Saint Esprit qui a inspiré toutes les Écritures Saintes. « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21).

Cette vérité fut confirmée par Paul lorsqu’il a dit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Concernant l’inspiration de son propre enseignement, Paul a dit ceci, dans 1 Corinthiens 2:12-13 : « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu. Et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. »

Pareillement, c’est le même Esprit au sein de chaque converti qui éclaire, confirme et applique Son Écriture dans l’esprit du chrétien qui lit ou entend ces écrits pour les appliquer dans son cheminement personnel vers le Royaume. Parce que : « L’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). Voilà pourquoi Jésus a pu, en toute assurance, déclarer à Ses Élus : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir » (Jean 16:13).

Dieu accomplit tout par les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées selon Son bon plaisir. Il comble également de bénédictions ceux qui étudient les Écritures avec des cœurs croyants et obéissants. Paul nous explique le retour de Jésus : « Lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; car vous avez cru à notre témoignage. C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:10-12). Le bon plaisir de Dieu retient tout jugement sévère, car nous découvrons que : « Ce sont les bontés de l’Éternel, que nous n’ayons pas été consumés ; ses compassions n’ont point défailli. Elles se renouvellent chaque matin ; Sa fidélité est grande ! » (Lamentations 3:22-23).

Nous voyons continuellement les manifestations divines de Sa miséricorde et de Sa compassion. Car Dieu est lent à la colère et grand en bonté. Il est bon envers tous, et Ses compassions sont sur toutes Ses œuvres. Le bon plaisir de Dieu, c’est de faire du bien à Son peuple. Psaume 84:11-13 nous dit : « Car un jour dans tes parvis vaut mieux que mille ailleurs. J’aime mieux me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu, que d’habiter dans les tentes des méchants. Car l’Éternel Dieu est un soleil et un bouclier ; l’Éternel donne la grâce et la gloire ; il ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Éternel des armées, heureux l’homme qui se confie en Toi ! » Donc : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:3-6).

Le bon plaisir de Dieu nous pardonne. « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours Sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens » (Michée 7:18-20).

Le bon plaisir de Dieu est également de faire Sa volonté, lorsqu’il nous déclare : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées. Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de Ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à Moi sans effet, sans avoir fait ce que J’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle Je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:9-11).

C’est d’ailleurs ce que Dieu a fait. Sa Parole est sortie de Sa bouche et Elle a accompli toute l’œuvre pour laquelle Dieu l’a envoyée en la personne de Jésus. Aux Juifs qui tentaient de Le prendre en défaut : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que Je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez [pas] écouter ma parole » (Jean 8:42-43). Et, avant de mourir, Jésus a dit ceci à Ses disciples, dans Jean 16:28 : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. »

Jésus était vraiment la Parole vivante sortie du Père, venue dans le monde pour nous apporter le salut, et qui a laissé de nouveau le monde, et qui est retournée au Père. Encore une autre preuve que Jésus était véritablement Emmanuel – Dieu avec nous (Matthieu 1:23). Pas une deuxième personne distincte dans une trinité, mais une deuxième manifestation, celle-là physique, de Dieu dans une chair humaine. Donc, dans Jean 1:14, nous lisons : « Et la Parole [de Dieu] a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Quand nous vivons selon le bon plaisir de notre Créateur, il est facile de nous réjouir en Lui. Nous comprenons finalement que Jésus n’était pas seulement Dieu, mais véritablement Sa Sagesse incarnée.