D.262 – Sa magnificence

bible12

Par Joseph Sakala

Le roi David louange ainsi la magnificence de Dieu dans Psaume 138:2-8 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande. Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! »

La Parole de Dieu n’est pas plus grande que Dieu, mais elle est plus grande que toute autre parole, et c’est ce qui la rend magnifique. Le nom de Dieu symbolise tout ce qu’Il est et tout ce qu’Il fait, et mérite la louange suprême de toutes Ses créatures. En tant que convertis, nous connaissons Son nom, ce qu’Il est et ce qu’Il fait, au travers de Sa Parole. Le dévoilement complet de Son caractère incontestable, Ses manifestations d’amour et Sa miséricorde ne peuvent être discernés que par Sa Parole. Donc, Sa Parole nous fait connaître qui Dieu est. Et c’est ce que Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, est venu faire. Alors, l’apôtre Jean déclare : « Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:11-14).

Alors, qui était Jésus ? Une deuxième personne dans une trinité ? Pas du tout ! Jésus était la personnification et la manifestation physique de la Parole de Dieu dans la chair humaine. Lorsque Jésus ouvrait la bouche pour instruire, c’est la Parole du Père que les gens entendaient. Regardons ensemble la réaction de Jésus, dans Jean 14:8-10, quand : « Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait Lui-même les œuvres que je fais. » Subséquemment, lorsque Jésus parlait, c’était réellement la Parole de Son Père que les gens entendaient. C’est ce que Jésus voulait expliquer à Philippe. « Nous ne sommes pas deux, nous sommes un. Le Père est en moi et moi je suis dans le Père. » Jésus était donc le porte Parole de Dieu, Emmanuel, Dieu avec nous (Matthieu 1:23).

Si nous croyons en Son nom, nous pouvons Le recevoir en nous en toute confiance par Sa Parole de Vérité. C’est par cette même Parole que nous recevons Sa miséricorde, Son pardon, Son amour et Sa grâce qu’Il nous a donnés gratuitement. Celui qui renie Son nom conteste Sa Parole et méprise la promesse de Son salut. Cet individu ne Lui dira jamais : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119:105). Il n’acceptera en aucun cas la déclaration de Jésus à Son Père que : « Ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Et surtout pas que : « la Parole de Dieu est vivante, efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).

Par contre, le véritable serviteur de Dieu accepte volontairement que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel » (Psaume 19:8-11). Et surtout que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Que le Seigneur nous fortifie, afin d’avoir un cœur et un esprit toujours disposés à adorer Dieu et Sa Parole, dans tout ce qu’Il nous dit, en croyant et en obéissant à Ses promesses et Ses commandements.

Il y aura toujours des moqueurs qui accuseront les chrétiens de mettre trop d’emphase sur la Bible. Dommage pour eux, car il est impossible de mettre trop d’emphase sur la Parole écrite de Dieu, car c’est par Elle que nous découvrons toute la magnificence de notre Créateur. Trop de prédicateurs se donnent des permissions avec la Parole de Dieu sans vraiment réaliser dans quelle galère ils s’embarquent pendant leur prédication. Dans leur poussée pour impressionner leur auditoire, nous les voyons ajouter des doctrines qui ne font aucunement partie de la Parole de Dieu. Il serait souhaitable que ces gens lisent les instructions de Jésus-Christ Lui-même, dans Apocalypse 22:18, lorsqu’Il déclare : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre. »

Cet avertissement sobre, à la toute fin de la Bible, nous indique clairement que les Saintes Écritures sont complètes. Toute transgression serait un péché grave par le pseudo prophète qui se présenterait comme ayant reçu de Dieu une révélation nouvelle. Cet avertissement s’applique également à la Bible entière et non seulement à l’Apocalypse. C’est l’évidence même, si nous prenons en considération la promesse de Jésus à Ses disciples, dans Jean 14:26, lorsque Christ leur a dit : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. » Toutes les instructions de Dieu à Sa famille divine sont déjà inscrites dans Sa Bible.

Et, dans Jean 16:13-15, Jésus ajouta : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à Moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. » Cette révélation spéciale de Jésus aux apôtres et aux prophètes du Nouveau Testament allait constituer le fondement de Son Église et complèterait la Parole écrite de Dieu lorsque le dernier de ces apôtres décéderait. C’est d’ailleurs ce qui est arrivé avec la rédaction de l’Apocalypse par Jean.

L’apôtre Pierre avait reçu de Jésus les clés du Royaume au moment où Jésus demanda à Ses disciples, dans Matthieu 16:15-19 : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du Royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Notez que les clés ont été confiées à Pierre en tant que chef des apôtres et non le chef de l’Église. Les clés devaient ouvrir l’accès au Royaume des cieux à ceux qui se convertiraient, et non donner la droit de monter au ciel. Les convertis deviendraient les Élus de ce Royaume, puisque : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Où est la promesse d’aller au ciel, ici ?

Pierre devait également organiser la rédaction du Nouveau Testament qui allait contenir toutes les instructions concernant ce que Pierre lierait sur la terre et qui serait lié dans les cieux ; et tout ce que Pierre délierait sur la terre et qui serait délié dans les cieux. Les apôtres et les prophètes ont très bien accompli leur tâche puisque, dans Éphésiens 2:19-22, Paul nous dit : « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit. » Paul lui-même avait tellement bien prêché qu’il fut arrêté et était en prison lorsqu’il a écrit cela.

De cette prison, il avait écrit aux Éphésiens : « C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous. C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer les richesses incompréhensibles de Christ parmi les Gentils, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur » Éphésiens 3:1-11).

Quand Jean a terminé d’écrire le livre de l’Apocalypse, il était très vieux et tous les autres apôtres et prophètes contemporains étaient morts, martyrisés pour l’Évangile. Alors, la Parole écrite de Dieu fut dès lors complète et aucune nouvelle révélation ne serait nécessaire avant le retour de Jésus. Donc, le vrai serviteur de Christ ferait bien de se contenter de ce qui existe déjà, pour son propre cheminement vers le Royaume des cieux à venir bientôt. Mettons aussi beaucoup d’emphase sur les mots de la Bible et non sur les concepts établis par certains prédicateurs. Dieu a correctement inspiré ceux qui ont écrit le Nouveau Testament de transmettre toute Sa pensée, sans modifier certains mots pour les accommoder.

Dans Matthieu 24:24-25, Jésus nous a mis en garde : « Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. » Donc, les véritables Élus ne seront pas séduits, parce qu’ils suivront littéralement les instructions écrites de Jésus, dans les derniers jours. Bon nombre de faux prophètes se sont pointés tout au long des siècles et les véritables convertis les ont toujours démasqués. Ce sera ainsi dans les derniers temps, car la Bible contient tout ce qu’il nous faut pour combler nos besoins spirituels. Plus nous approchons du moment du retour de Christ, plus nous devrons nous abstenir des choses que le monde désire et convoite pour se satisfaire.

Dans 1 Pierre 2:10-12, le chef des apôtres déclare : « Vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des voyageurs, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme ; ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. » Le commandement de s’abstenir apparaît seulement dans le Nouveau Testament, mais, en trois occasions, il est spécialement applicable aux chrétiens d’aujourd’hui.

On le trouve la première fois dans 1 Thessaloniciens 4:3-5 où Paul déclare : « C’est ici en effet, la volonté de Dieu, que vous soyez sanctifiés, que vous vous absteniez de la fornication. Que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu. » Le mot grec pour « fornication » est utilisé ici pour définir toute activité sexuelle hors du mariage. L’exhortation du commandement n’est pas simplement d’être modéré dans les relations sexuelles hors mariage, mais de pratiquer une abstinence totale. Cette exhortation est encore plus indispensable à notre époque que jamais auparavant, depuis les jours de l’Empire romain. Surtout à une époque où les plus grands transgresseurs sexuels sont malheureusement les dirigeants de ces dénominations.

Mais ce n’est pas tout. Paul nous exhorte à nous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme. Le chrétien doit éviter les situations qui pourraient initier des désirs charnels qui mènent à la fornication et les activités connexes. Donc, les hommes et les femmes convertis doivent être doublement prudents. Dans 1 Thessaloniciens 5:14, Paul dit : « Nous vous en prions aussi, frères, reprenez ceux qui sont déréglés, consolez ceux qui ont le cœur abattu, supportez les faibles, et soyez patients envers tous. » Et, au verset 22, Paul ajoute : « Abstenez-vous de toute apparence de mal. » Paul va jusqu’à nous demander de reprendre un frère ou une sœur, si leur façon d’agir paraît déréglée, afin de ne pas être en scandale devant les non convertis.

Au ministère de Tite, Paul insiste : « À ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur. Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée » (Tite 2:10-11). Et, dans 1 Corinthiens 10:32-33, Paul nous dit : « Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Un véritable converti ne peut pas se permettre d’être négligeant dans cette guerre contre son âme.

Voilà pourquoi, dans 1 Pierre 5:8-9, le chef des apôtres nous dit carrément : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. » Alors, même dans nos sorties chez d’autres chrétiens, Dieu nous demande de L’honorer, car : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10:31).

Et quand nous sommes malades, croyons-nous que Dieu guérit encore de nos jours ? L’apôtre Jacques a écrit ceci : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? Qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jacques 5:14-15). En examinant de près ce passage biblique, il devient évident que l’ingrédient principal dans la prière efficace est la foi. Il est également important que la prière soit faite au nom du Seigneur. Alors, quand ces exigences sont rencontrées, un miracle se produit. Le malade est sauvé, car le Seigneur Lui-même le relèvera et, s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés.

La foi est aussi primordiale pour entrer dans le repos du Seigneur. Hébreux 4:1-6 nous déclare : « Craignons donc que la promesse d’entrer dans Son repos nous étant laissée, quelqu’un de vous ne paraisse y avoir renoncé. Car l’heureuse promesse nous a été faite aussi bien qu’à eux ; mais cette parole qu’ils avaient entendue ne leur servit point, parce que ceux qui l’entendirent, n’y ajoutèrent point de foi. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. Car l’Écriture a parlé ainsi quelque part, du septième jour : Dieu se reposa le septième jour de tous ses ouvrages ; et ici encore : Ils n’entreront point dans Mon repos !  Puis donc qu’il ne laissera pas d’y en entrer quelques-uns, et que ceux à qui l’heureuse promesse a été premièrement faite, n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité. »

Une personne qui doute tombe éventuellement dans l’incrédulité. Et cette incrédulité devient mortelle pour sa foi. Mais ceux qui mettent toute leur confiance en Dieu gardent également cette foi d’entrer dans le repos de Dieu car : « Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (vs 7-10).

Nous découvrons plusieurs exhortations à prier dans la foi. Jésus Lui-même nous dit ceci, dans Matthieu 21:22 : « Et tout ce que vous demanderez en priant, si vous croyez, vous le recevrez. » Les prières sans la foi sont rarement exaucées. Voici un autre exemple, dans Jacques 1:5-6 : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. » Et encore, dans Marc 11:24, Jésus nous dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. »

Chaque Écriture doit cependant être prise dans son contexte biblique. La foi que le converti doit illustrer indiquera une conviction spirituelle que Dieu exaucera. Mais encore plus, la foi que Dieu, en tant que Créateur, est capable de répondre à notre prière, d’abord en tant que Jésus (Sauveur) et également comme la manifestation de la Parole de Dieu dans la chair. On ne peut pas séparer Dieu de Jésus pour en faire deux personnes distinctes, car Jésus et le Père sont UN. Si quelqu’un doute, toutefois : « Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:7-8). Il manque de détermination et cela devra être corrigé.

La véritable foi biblique doit se manifester dans notre foi en Dieu comme étant le Créateur omnipotent. Il est impossible pour un individu d’être créationniste et évolutionniste en même temps. Car c’est : « Par la foi, [que] nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Un athée ne peut pas accepter cela ! Pas plus que cette déclaration de Jésus : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:16-18).

Par contre, celui qui croit en Lui n’est pas condamné. À ceux-là, Jean dit : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3:21-22). Grâce à la magnificence de notre Créateur et Sauveur, même avec ce qui se passe autour de nous dans tous les domaines, le chrétien pourra résister au diable en étant ferme dans la foi. Préparons-nous à consoler ceux qui auront le cœur abattu, à supporter les faibles dans la foi et à être patient envers tous.

Les temps seront extrêmement durs durant cette tribulation de trois ans et demi, car Satan sait que son temps pour séduire le monde entier achève et il tentera de commettre tout ce qui lui sera possible pour détruire les enfants de Dieu. Ayons foi en Jésus et dans Ses promesses de protection, et nous ne serons jamais déçus, car Dieu est toujours fidèle à Lui-même. À nous de faire notre part fidèlement et Dieu S’occupera du reste. C’est ainsi que la magnificence de Dieu se révèlera continuellement dans notre vie pendant que nous cheminerons avec foi et conviction vers Son Royaume.




D.261 – Les vrais et les faux prophètes

 

Par Joseph Sakala

En prédisant ce qui se passerait dans les derniers temps, Jésus a déclaré : « Et plusieurs faux-prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24:11-13). Durant la période apostolique, il y eut deux dons majeurs de l’Esprit : ceux d’apôtre et de prophète. En effet, l’Église elle-même fut bâtie : « Étant édifié[e] sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:20-22).

Une des fonctions de ces hommes était de recevoir la vérité divine par l’Esprit et de la révéler au Peuple de Dieu, d’abord verbalement et ensuite par écrit sous la forme permanente du Nouveau Testament. C’était un : « Mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile » (Éphésiens 3:5). Ce fut toute une révélation de la part de Paul d’annoncer qu’à cause du sang versé de Christ, les Gentils sont cohéritiers et qu’ils font maintenant un même corps en Dieu avec Israël et qu’ils participent à Sa promesse en Christ par l’Évangile.

L’apôtre Paul a également révélé que les prophéties cesseraient un jour, quand elles seraient toutes accomplies et ne seraient plus nécessaires. Dans 1 Corinthiens 13:9-10, Paul nous déclare : « Car nous ne connaissons qu’imparfaitement, et nous ne prophétisons qu’imparfaitement ; mais quand ce qui est parfait viendra, alors ce qui est imparfait sera aboli. » Donc, dans le contexte de cette déclaration de Paul, il devient évident qu’il parle de la révélation entière de Dieu. Quand le dernier livre de la Bible fut transmis à l’Église par le dernier apôtre vivant, à qui Jésus l’avait révélé, notre Seigneur nous a bien averti en disant : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Malgré cet avertissement, plusieurs faux prophètes allaient venir brouiller la Parole de Dieu. « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Reconnaissez l’Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair, est de Dieu. Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 John 4:1-3). Il n’y a que deux esprits qui inspirent les humains, Dieu et Satan. Et Jean nous dévoile comment on peut les reconnaître. Comme Jésus l’avait bien prédit, plusieurs faux prophètes se sont élevés tout au long des siècles et ont séduit beaucoup de gens !

Parmi eux, en l’an 610 après Jésus-Christ, un commerçant appelé Mahomet déforma les livres sacrés des Juifs et des chrétiens, et se proclama « Le Grand Prophète » envoyé par Dieu. Il aurait été fortement inspiré d’écrire un livre appelé le Coran avec des « révélations », venant d’un « dieu », et qui sont profondément différentes de celles du Dieu éternel de la Bible. Mahomet osa dire que Jésus est un simple prophète venu sur terre pour annoncer Mahomet. Ainsi naquit l’islam et le Coran, une copie falsifiée du Talmud. Et leur idéologie politique et religieuse déverse sa terreur sur le monde à force d’armes, et tout cela au nom d’Allah. Et ses disciples dépassent présentement le milliard de fidèles prosélytes.

Il y en avait d’autres avant lui et beaucoup depuis, même si Jésus nous a mis en garde : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:15). Regardez autour de vous, dans les différentes églises où des individus se proclament apôtres pour prêcher leurs propres doctrines de salut. Paul l’avait bien prédit à son jeune évangéliste Timothée : « Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:3-4). Avez-vous noté comment ceux qui prêchaient jadis sous le nom de pasteurs sont soudainement devenus des « docteurs » ces derniers temps, pour mieux séduire leurs troupeaux ?

Pour un peu d’argent chaque semaine, ces « prophètes » sont disposés à vous prêcher tout ce que vos oreilles veulent bien entendre, en attendant bien sûr de monter au ciel au décès. Pourtant, Jésus a clairement déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme, qui est dans le ciel » (Jean 3:13). C’est assez clair, merci. Par contre, Ésaïe nous donne le compte-rendu d’un aspirant qui voulait s’emparer du trône de Dieu au ciel par la force : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Il avait des ambitions, celui-là !

Jésus Lui-même nous donne le résultat de cette énorme convoitise, en décrivant ce qui arrive quand on essaie de détrôner Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Tout est clair dans la Parole de Dieu. Non seulement Lucifer, qui convoitait le trône même de Dieu, fut précipité sur la terre avec ses anges, devenus des démons, mais son nom aussi fut changé en Satan le diable. Notez comment Jésus, le Révélateur, a jugé bon d’insérer cette bataille qui a eu lieu pourtant avant la création des humains, dans le dernier livre de la Bible, afin que tous les humains sachent qu’ils sont séduits par Satan.

Malgré cette instruction, pourtant carrément claire, appuyée par la confirmation de Jésus que personne n’est monté au ciel, Satan continue de séduire ses ministres pour qu’ils prêchent au monde entier qu’il est possible pour un humain de monter au ciel après sa mort. Ces ministres ont même réussi à tordre certains versets bibliques pour inventer une doctrine selon laquelle leurs fidèles pourraient être enlevés au ciel. Je me demande quelle confiance ils vont avoir en leurs ministres lorsque la grande tribulation commencera et qu’ils seront toujours parmi nous. Curieux quand même que tout le monde veuille aller au ciel, mais que personne ne veut mourir. La séduction de Satan est donc très efficace et absolue jusqu’à ce jour !

Alors, comment les reconnaître ? Jésus nous déclare en toute simplicité : « Vous les connaîtrez donc à leurs fruits. » Si Jésus vous prêche que nul homme ne peut aller au ciel et qu’un faux ministre vous prêche que vous pouvez y allez, qui allez-vous croire ? Jésus ou le faux ministre ? Paul règle le problème en disant : « Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:4). Jésus a également donné cette instruction : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux. Mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? Et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? Et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors Jésus leur dira ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:20-23.

Dans Matthieu 24:4-5, les disciples de Jésus Lui demandèrent de leur donner des signes qui annonceraient la fin des temps. « Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » Satan instruit très bien ses ministres pour parler et même prophétiser au nom de Jésus. Quel semblant de vérité lorsqu’ils proclameront ouvertement que Jésus est le Christ, dans le but de vous enseigner leurs mensonges. Écoutez les prophéties qu’on vend sur DVD et qui ne peuvent être prouvées par la Bible. Regardez les démonstrations télévisées et dans les salles de théâtre sur des exorcismes au nom de Jésus, qui ne correspondent pas du tout à la façon dont Jésus et Ses disciples chassaient les démons. Toutes ces démonstrations ne feront qu’aider l’Antichrist lorsqu’il paraîtra en faisant ses grands prodiges.

Mais à nous, Paul déclare : « Pour ce qui regarde l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, et notre réunion avec lui, nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte [apostasie] soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu, » nous dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 2:1-4.

Pour ce qui est des miracles, vous n’avez qu’à regarder ces télévangélistes qui se promènent chaque semaine de ville en ville avec les mêmes malades et estropiés, qu’ils « guérissent » spontanément au son éclatant d’une musique religieusement charismatique. Des enquêteurs ont démontré ces supercheries ! Nous voyons que tout cela est de la fraude efficacement montée pour s’enrichir au nom de Jésus. Il y a un pasteur qui, chaque semaine, vend de l’eau bénite, vous garantissant un montant d’argent comme bénédiction si les membres viennent témoigner à la télévision du montant qu’ils ont reçu. Les fidèles doivent sûrement partager une partie du butin avec lui pour ses services. Cela vous surprend que Jésus, lorsqu’Il viendra, leur dira : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » ?

Ils prêchent au nom de Christ, mais leur message ne correspond pas à l’Évangile que Jésus a annoncé. Ils prophétisent, selon leur inspiration, des prophéties qui n’arriveront jamais. Parce que leur message n’est pas conforme à la Parole de Dieu. Au peuple qui se plait à entendre des fables au lieu de se nourrir de la Parole de Dieu, Ésaïe déclare : « A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut. Puis il regardera vers la terre, et voici la détresse et l’obscurité, de sombres angoisses : il sera repoussé dans les ténèbres » (Ésaïe 8:20-22). Voilà ce qui attend ceux qui préfèreront l’apostasie à l’obéissance aux commandements de Dieu.

Nous recevons néanmoins des paroles encourageantes de la part de Paul, dans Éphésiens 4:17-18 : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. » C’est une tragédie pour une personne d’avoir les yeux aveugles, mais infiniment pire d’avoir le cœur aveuglé. Personne n’a jamais volontairement anticipé ou planifié de devenir aveugle, mais l’aveuglement spirituel est le produit d’un esprit consentent. Après que Christ eût donné la vision à l’homme qui était né aveugle, les pharisiens refusèrent toujours de croire.

Alors, Jésus leur dit : « Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41). Tout comme ces anciens intellectuels, il semblerait que les intellectuels modernes soient également frappés d’une cécité spirituelle incurable. Ils se glorifient d’enseigner la science et la philosophie d’une complexité très élevée, mais leur compréhension spirituelle est assombrie et leurs cœurs sont aveuglés quand il s’agit de comprendre l’Évangile du salut de Jésus-Christ. Comme le dit si bien Paul : « Si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Même les gens très religieux, qui croient en Dieu comme étant le Créateur, peuvent devenir aveugles lorsqu’ils sont confrontés à la vérité que ce Créateur devait également devenir leur Sauveur. « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:14-16). Paul parle de ceux qui ont cru en Moïse, mais refusent toujours de croire en Jésus. Les Juifs sont voilés depuis l’avènement de Christ, mais lorsqu’ils se convertiront au Seigneur, c’est alors que le voile sera enlevé. En attendant, ils ont pour dieu Satan, qu’ils adorent encore sous son nom de Lucifer, et préparent la voie de l’antichrist et du faux prophète des temps de la fin. Le voile qu’ils ont devant les yeux est si épais qu’ils n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles, ayant préféré l’étude de leurs Traditions rabbiniques : le Talmud et la Kabbale.

Néanmoins, Jésus est venu comme la lumière du monde et, quand une personne se convertit à Christ, le voile qui était là pour brouiller sa vue est automatiquement enlevé. Et l’Évangile qui était voilé brillera également dans leur cœur. « Or, le Seigneur est l’Esprit ; et où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à Son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur » (2 Corinthiens 3:17-18). Notez comme c’est bien dit, le Seigneur est l’Esprit, et non pas deux personnes distinctes. Et l’adoration de tous les faux dieux disparaît avec la conversion et non pas avant.

C’était le but de Paul lorsqu’il se présenta en Grèce pour tenter de convertir les Grecs. Dans Actes 17:22-25, nous lisons : « Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit : Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. »

Le peuple athénien était reconnu comme étant singulièrement religieux. Dans la version David Martin, il est écrit : « …je vous vois comme trop dévots en toutes choses ». Et dans la version de la King James : « I perceive that in all things ye are too superstitious », adorant une multitude de dieux. Ils avaient même établi un autel au dieu inconnu. Paul a sauté sur l’occasion pour leur annoncer le Dieu qu’ils ne connaissaient point. Il commence par poser le fondement : Ce Dieu est le Créateur. Il a non seulement fait la terre et tout ce qui s’y trouve, mais, étant le Seigneur du ciel et de la terre, Il n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous » (Actes 17:25-27).

Pourtant, il n’est pas difficile à trouver. « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes » (Actes 17:28-29). L’humanité n’a pas connu ce Dieu : « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en Le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Cette assurance aurait dû les convaincre de se convertir immédiatement.

Mais quand ils entendirent parler de résurrection des morts, les uns se moquèrent, et les autres dirent : « Nous t’entendrons une autre fois sur cela. » Notez comme c’est exactement la réaction que nous recevons aujourd’hui. Quand quelqu’un ne veut pas se convertir, il n’y a rien à faire. Les yeux et les oreilles sont bouchés. Paul n’a pas insisté non plus. Ainsi, Paul sortit du milieu d’eux. Remarquez : « qu’il y en eut cependant quelques-uns qui se joignirent à lui, et qui crurent ; entre lesquels Denis, juge de l’aréopage, et une femme nommée Damaris, et d’autres avec eux » (v. 34). Pourquoi ceux-ci ont-ils compris alors que les autres se moquèrent ou dirent vouloir l’entendre une autre fois sur cela ? C’est que Dieu travaillait ici, mais Dieu devait sûrement se rappeler d’une nation entière qui s’en allait en captivité parce qu’elle avait abandonné son Dieu, et avait accepté des faux dieux.

Juda était près d’être envahi par Babylone pour être amené en captivité. Dans Jérémie 10:11, nous lisons cette instruction : « Vous leur direz ainsi : Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre périront de dessus la terre, de dessous les cieux ! » Ce verset est vraiment unique. Le livre de Jérémie, le second plus long livre de la Bible, est écrit en hébreu, excepté ce seul verset. Pourquoi Jérémie a-t-il fait cette exception remarquable ? Ce verset fut écrit en araméen, la langue officielle de l’Empire babylonien, la nation mondiale prédominante de son temps. Les Babyloniens, tel que prophétisé par Jérémie, seraient bientôt utilisés par Dieu pour punir Son peuple rebelle, en l’amenant en captivité. Le but principal de cette punition était l’apostasie de Juda.

Un peuple qui aurait dû savoir mieux est tombé sous l’enseignement des faux- prophètes. Son peuple avait corrompu l’adoration du véritable Dieu Créateur, avec les enseignements et les idoles des Babyloniens, ainsi que les autres nations païennes des alentours qui rejetaient le vrai Dieu. Jérémie avait condamné cette apostasie à plusieurs reprises, déclarant au peuple qu’il serait puni par ces mêmes nations dont les philosophies religieuses l’attiraient tant. Mais ces nations devaient également comprendre que cela n’arrivait pas à cause de leur propre puissance, ni par les mérites de leurs dieux. Ainsi, Jérémie fut inspiré d’écrire le verset du début et de le donner aux chefs babyloniens dans leur propre langue officielle. Seul le vrai Dieu, qui a créé les cieux et la terre, contrôle les cieux et la terre.

Le même genre d’avertissement est lancé dans le monde moderne, c’est à dire à la science, et il devient encore plus nécessaire aujourd’hui qu’au temps de Jérémie. Les dieux modernes, Marx, Darwin, Huxley etc. sont encore moins fiables que Zeus ou Baal ; pourtant, bon nombre de chrétiens les ont adoptés en foule. Il est primordial que ces gens reviennent absolument au véritable Créateur et Sauveur Jésus-Christ. Ces avertissements sont impérieux et doivent être considérés avant que le jugement de Dieu tombe sur eux afin de détruire tout vestige de l’adoration de la théorie de l’évolution imaginée par les humains. Il reste encore un peu de temps avant que le Créateur de l’univers leur prouve Qui est le véritable Dieu.

Le critère de base par lequel n’importe quelle prophétie, ancienne ou moderne, peut être validée, c’est si elle est conforme à la Parole de Dieu, la Bible. « Et si l’on vous dit : ‟Consultez les évocateurs d’esprits et les devins, ceux qui chuchotent et qui murmurent”, dites : Un peuple n’ira-t-il pas vers son Dieu ? Pour les vivants, s’adressera-t-il aux morts ? A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut » (Ésaïe 8:19-21). Ne tombons pas dans le même panneau que ces pauvres gens qui consultent les évocateurs d’esprits et les devins. Tournons-nous plutôt vers Jésus où le véritable bonheur nous attend lors de Son avènement dans la gloire.




L.01 – La science de l’ADN et le sang de la lignée juive


Traduit par Roch Richer

Qui sont les Juifs ? Qui sont leurs ancêtres ? Les Juifs sont-ils une race homogène ? Les Juifs descendent-ils d’Abraham, d’Isaac et de Jacob ?

Aujourd’hui, la science de l’ADN révèle que presque tous les Juifs dans le monde proviennent de la Khazarie. Ils ne sont pas de la lignée d’Abraham et des prophètes, mais du roi Bulan et des peuples païens du Caucase. Les ancêtres des Juifs d’aujourd’hui ne sont pas les Israélites, mais les Khazars.

Au 8e siècle, le peuple de la Khazarie se convertit du paganisme au judaïsme. Au 10e siècle, ces Khazars convertis « juifs » émigrèrent vers l’Europe de l’Est, particulièrement en Pologne et en Lituanie.

En 1948, les Khazars, se croyant erronément des « Juifs », arrivèrent en territoire de la Palestine et y installèrent l’état d’Israël. Le peuple d’Israël d’aujourd’hui est pratiquement tout d’extraction khazare (de souche turco-mongoloïde). Les « Juifs » n’ont aucun droit génétique sur la terre d’Israël, pas plus que de lien familial avec l’Israël de l’histoire.

La science de l’ADN se joint aux récentes découvertes de l’histoire et de l’archéologie pour présenter au monde un portrait exact et remarquable du peuple juif. Maintenant, tout change !

texe-marrsTexe Marrs est auteur de 46 livres, incluant le bestseller #1, Dark Secrets of the New Age ; Robot Alchemy : Androids, Cyborgs and the Magic of Artificial Life ; et Codex Magica : Secret Signs, Mysterious Symbols and Hidden Codes of the Illuminati. Officier des Forces de l’Air américaines à la retraite, il a enseigné à l’Université du Texas, à Austin et a fait des apparitions à la radio et dans des débats télévisés dans toute l’Amérique.

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D.260 – Hériter le vent

 

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 11:29, nous apprenons que : « Celui qui ne gouverne pas sa maison avec ordre, aura le vent pour héritage ; et le fou sera le serviteur de celui qui a le cœur sage. » Ce verset fut choisi comme titre pour un des films les plus distribués d’Hollywood. Inherit the Wind était un film en noir et blanc produit en 1960, mettant en vedette Spencer Tracy jouant le rôle du fameux avocat athée Clarence Darrow. Le thème du film était la cause de l’évolution d’un dénommé Scopes, au Tennessee, en 1925. Le film glorifiait Darrow et l’évolutionnisme, faisant passer les croyants de la Bible et les créationnistes pour des bouffons fanatiques. Malgré l’anormalité de l’histoire, le film a continué à être présenté à plusieurs reprises.

Le cas Scopes, malgré l’absence de preuve scientifique en faveur de l’évolution, est quand même exhibé par les évolutionnistes dans leur zèle typique pour détruire ceux qui croient à la création. C’est caractéristique de leur comportement, mais Paul a bien enseigné son évangéliste : « O Timothée ! Garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). C’est vers cela que les évolutionnistes se tournent, faute d’évidence afin de proclamer une théorie comme étant la vérité.

Mais la Bible déclare : « Il n’en sera pas ainsi des méchants ; mais ils seront comme la paille que le vent chasse au loin. C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:4-6). Les évolutionnistes n’y croient pas, mais ce texte doit servir aux convertis pour les détourner de ceux qui troublent les églises, les maisons et les écoles avec leur doctrine meurtrière de l’évolution. Car ce sont eux qui, comme la paille, sont chassés au loin par le vent. Ce sont eux, les méchants, qui ne subsisteront pas dans le jugement.

Ce sont les évolutionnistes qui : « se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23). Ce sont eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement, nous dit Paul dans Romains 1:25. Mais c’est : « l’insensé [qui] dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien » (Psaume 53:2). Les évolutionnistes, les humanistes, les athées, les anti-biblistes sont ceux qui vont hériter le vent, or : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35).

Le jour redoutable de l’Éternel s’en vient et, dans Malachie 4:5-6, nous lisons : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit. » Ce sont les derniers versets de l’Ancien Testament et ils font mention du thème des derniers temps ; ce jour sera grand et redoutable avant que l’Éternel ne vienne. Cette phrase paraît fréquemment dans la Bible et nous rappelle encore et encore que, malgré que Dieu soit miséricordieux, Il ne restera pas silencieux longtemps. Le jour de l’homme se terminera un jour et le Jour du Seigneur s’en vient.

Notez quelques autres prophéties : « Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! A quoi vous servira le jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres, et non lumière ; comme un homme, qui fuit devant un lion, et que rencontre un ours ; qui entre dans la maison, appuie sa main sur le mur, et un serpent le mord. Le jour de l’Éternel, n’est-il pas ténèbres, et non lumière ? obscurité, et non clarté ? » demande Amos 5:18-20. « Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne. Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera, » déclare Joël 2:31-32.

« Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre, » nous déclare Sophonie 1:14-18. Mais ceux qui invoquent Dieu seront protégés sous Ses ailes.

Et finalement, dans Esaïe 13:6-13, nous lisons : « Gémissez, car la journée de l’Éternel est proche ; elle vient comme un ravage fait par le Tout-Puissant. Aussi toutes les mains deviennent lâches, et tout cœur d’homme se fond. Ils sont dans l’épouvante, saisis de douleurs et d’angoisses. Ils souffrent comme une femme en travail ; ils se regardent l’un l’autre avec stupeur ; leurs visages ont la pâleur de la flamme. Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de fureur et d’ardente colère, qui réduira le pays en désolation et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles du ciel et leurs astres ne feront pas briller leur lumière ; le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera point luire sa clarté. Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux. »

L’apôtre Pierre nous dit ceci de ce grand jour : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Sans vouloir placer une séquence précise sur les évènements associés avec de telles prophéties, il est évident que le Jour du Seigneur sera un jour de jugement terrible sur tous ceux qui auront rejeté ou ignoré le Dieu qui les a créés. Mais les fidèles croyants peuvent se réjouir car : « L’Éternel sera Roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et Son Nom seul » (Zacharie 14:9). Je lance un défi aux trinitaires de détruire ce verset, s’ils le peuvent. Car la Bible ne se trompe pas.

Mais en attendant ce grand jour, Dieu nous dit de faire attention aux faux enseignants. Dans 2 Pierre 3:17-18, le chef des apôtres déclare : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Dans 2 Pierre 2:1-3, le chef des apôtres déclare : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point. » Cette déclaration constitue un classique du Nouveau Testament sur les faux docteurs qui viendraient séduire l’Église dans les derniers jours.

Un bon nombre d’attributs nous sont donnés afin de nous guider. « Croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16). Ils utiliseront des mots doux pour faire croire toutes les erreurs qu’ils voudront nous enseigner. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et, par cupidité, ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point et leur perdition ne sommeille point.

Regardez les télévangélistes qui cherchent à vous épater chaque semaine. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18). Heureusement qu’ils ne sont pas tous comme cela, mais certains rejettent la doctrine d’une création spéciale, ainsi que le jugement par le déluge : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6).

Ils diront plutôt, pour rassurer leurs fidèles, que la fin du monde est loin : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:13-14). Certains ministres ont littéralement vidé les comptes de leurs brebis et ne s’excusent même pas de leurs méfaits après s’être fait prendre la main dans le sac. C’est vraiment la description de plusieurs théologiens libéraux et bureaucrates religieux des grandes dénominations, des prédicateurs nouvel-âge, des enseignants religieux dans les collèges, etc. Ceci n’est pas un sujet plaisant, mais certains chrétiens devraient vraiment se réveiller pour apprendre ce qui se passe avec leurs offrandes.

Mais Dieu surveille la situation depuis le tout début de la création et il y aura une justice pour les justes. Dans Genèse 4:1-4, nous lisons : « Or, Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn [acquisition], et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel ; et Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation. »

Nous voyons en détail dans ce chapitre la première interaction entre ces deux frères. Abel était juste, mais Caïn était méchant. Parce que l’Éternel n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation, Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. « Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui » (vs 6-7).

Caïn refusa d’accepter ce conseil de Dieu et le résultat n’a pas tardé. « Et Caïn parla à Abel, son frère. Et comme ils étaient aux champs, Caïn s’éleva contre Abel son frère, et le tua » (v. 8). « Et l’Éternel dit à Caïn : Où est Abel ton frère ? Et il répondit : Je ne sais ; suis-je le gardien de mon frère, moi ? Et l’Éternel dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (vs 9-10). Il tente de plaider l’ignorance, mais Dieu lui rend sa sentence sur place, car Dieu avait été témoin de tout ce qui s’était passé. Notez que Dieu ne le tue pas, Il lui impose une malédiction dans laquelle il devra apprendre une leçon qui lui servira très longtemps.

À ce stade, cette histoire nous amène à un dénouement inattendu. Dans Genèse 4:11-15, Dieu dit à Caïn : « Maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre. Et Caïn dit à l’Éternel : Ma peine est trop grande pour être supportée. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre ; et il arrivera que quiconque me trouvera, me tuera. Et l’Éternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel mit à Caïn un signe, afin que quiconque le trouverait ne le tuât point. »

Le meurtre d’Abel demandait justice, soit de manière odieuse ou par la peine capitale pour Caïn. Pourtant, aucune des deux façons n’est arrivée. Caïn a continué à vivre et le sort d’Abel n’est plus mentionné dans le reste de l’Ancien Testament. Mais le mot qui identifie son nom demeure. Dans Ecclésiastes 1:2, il est écrit : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. » En hébreu, le mot signifiant « vanité » est le même que celui utilisé pour « Abel ». Ceci nous amène vers une question fort intéressante : Abel aurait-il vécu en vain ? Heureusement que l’auteur du livre aux Hébreux nous dévoile Abel comme un modèle exemplaire sur la façon de vivre par la foi. « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle [la foi]. (Hébreux 11:4).

Une jeune fille venait de mourir et Jésus s’est rendu pour la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).

Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin, mais pleinement humain aussi, à l’exception de n’avoir jamais péché. Jésus n’avait rien dans Son apparence extérieure pour attirer l’attention, pourtant, Il guérissait les malades et faisait des miracles qui étaient complètement différents des œuvres de magie attribuées à plusieurs « guérisseurs » de Son temps. Et Il guérit instantanément le paralytique en déclarant : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12).

Ce n’était pas une pure coïncidence que Nicodème, un des plus illustres enseignants du temps de Jésus, soit venu la nuit trouver Jésus et lui dire : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2). Ce fut la même chose lorsque Jésus enseigna et que des officiers furent envoyés pour l’arrêter à cause de Ses instructions. « Les sergents retournèrent donc vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens, qui leur dirent : Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:45-46).

Ses paroles furent exclusivement de Dieu et ceux qui les ont entendues devaient le savoir. Elles étaient tout à fait appropriées lorsqu’Il est venu accomplir la prophétie de Zacharie concernant la venue du Roi d’Israël entrant à Jérusalem assis sur un âne. Dans Marc 11:2-3, Jésus dit à Ses disciples : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. » D’autres avant Lui sont arrivés à Jérusalem assis sur un âne, mais jamais comme ici, sur un ânon n’ayant jamais été monté. Tout s’est passé selon l’Écriture.

Quand Il est mort, Il devait être mis dans un sépulcre neuf. Dans Jean 19:41, il est écrit : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. » Sa naissance fut différente de tous les hommes, ainsi que Sa vie, Sa mort et Sa sépulture. Et : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Par Jésus, nous sommes tous justifiés. Mais cette justification date depuis longtemps. Dans Genèse 7:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel dit à Noé : Entre, toi et toute ta maison, dans l’arche ; car je t’ai vu juste devant moi dans cette génération. »

Voilà la première mention de la merveilleuse doctrine de justification dans la Bible, c’est-à-dire, d’être vu juste devant Dieu. Nous voyons que cet homme était vraiment spécial, car, dans Genèse 6:9, Dieu dit : « Noé fut un homme juste, intègre, dans son temps ; Noé marcha avec Dieu. » La raison pour laquelle Noé fut trouvé juste, c’est que Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel, nous dit Genèse 6:8. Voilà la première évocation de la grâce dans la Bible ; et la première mention de la foi, qui est associée à la justification, se trouve dans Genèse 15:6 où nous lisons que : « Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. »

Donc, autant dans l’Ancien Testament que certainement dans le Nouveau, la justification de quelqu’un s’effectue par la grâce au travers de la foi. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24). Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu, nous dit Paul, dans Romains 5:1-2.

La justification, c’est-à-dire, être proclamé parfaitement juste malgré nos péchés antérieurs, doit être autorisée par le Créateur Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:32-34). Donc, Dieu peut faire les deux, être Juste et justifier ceux qui se tournent vers Lui.

« Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus. Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, il l’est aussi des Gentils ; car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi » (Romains 3:24-30).

Maintenant que nous sommes justifiés par la grâce, cette justification génère inévitablement de bonnes œuvres aussi, puisque : « vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24, 26). C’est ainsi que nous arrivons à la véritable liberté selon la Bible. 1 Pierre 2:16 nous dit : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous qui vivons dans cette liberté, nous avons une grande responsabilité, non seulement de la préserver, mais également de l’enseigner aux autres. Car elle fut acquise à grand prix par notre Sauveur.

Alors, il ne faudrait jamais que nous tournions cette liberté en licence. Cela blesserait sûrement tous les braves disciples de Dieu de voir la liberté de choix utilisée à justifier le meurtre par avortement de millions d’enfants avant même qu’ils ne naissent. Ou de voir comment les gens utilisent la liberté de parole pour justifier la promotion de la pornographie et le comportement immoral de notre société en général. Aucune nation ne peut demeurer libre très longtemps quand de telles pratiques sont acceptées par ses citoyens. Notre devoir est de prier pour qu’il y ait un renouveau dans l’esprit des gens.

La même chose s’applique dans l’abus de notre liberté spirituelle en Christ. L’apôtre Paul a bien écrit : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune » (1 Corinthiens 6:12). Par exemple, les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. Alors, ceux qui croient abuser de ces choses parce qu’ils ont la liberté de les faire se trompent. Dans 1 Corinthiens 10:23, Paul ajoute : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. »

Comme Pierre le disait si bien, nous sommes libres et bénéficions de la vraie liberté, mais nous demeurons serviteurs de Dieu. Le mot grec utilisé ici est doulos qui veut littéralement dire « esclaves », donc, nous sommes vraiment des esclaves de Jésus. Notre liberté en Christ ne nous donne aucunement le droit de retourner sous le joug du péché. « Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort » (Romains 6:18-21).

Alors que nos pays deviennent rapidement antichrétiens, dans notre croyance et nos pratiques, nous, convertis et croyants, nous pouvons encore servir notre Sauveur en proclamant le merveilleux Évangile de Salut et notre régénération vers la droiture en Christ. Ne vous occupez pas de ceux qui croient avoir tous les droits, car ils hériteront le vent, tandis que nous, nous hériterons le Royaume, promis à tous ceux qui ont décidé de devenir volontairement esclaves de Christ.




D.259 – Avec l’eau et le sang

 

Par Joseph Sakala

Les écrits de l’apôtre Jean sont garnis d’exemples et d’illustrations qui se centrent sur la divinité de Jésus. Dans 1 Jean 5:5-6, l’apôtre dit : « Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. » Dans Sa dernière prière au Père pour Ses disciples, avant d’être livré pour mourir, Jésus a dit ceci : « Sanctifie-les par Ta vérité ; Ta parole est la vérité » (Jean 17:17).

Dans Jean 1:14, l’apôtre a écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Nous voyons alors que la Parole de Dieu est la vérité et la Parole a été faite chair pour devenir le Fils unique venu du Père dans la personne de Jésus. Si nous acceptons cela comme la vérité, il faut donc accepter également que Dieu et Sa Parole sont la manifestation de la même personne de deux façons différentes et non deux personnes distinctes au sein d’une trinité. Dieu est Esprit et Jésus était EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23) dans la chair humaine.

L’évangile de Jean est construit autour de sept grands miracles de la création démontrant la puissance unique que seul un Dieu Créateur omnipotent peut posséder. C’est ce que Jean nous dit au sujet de Jésus lorsque : « les Juifs s’assemblèrent donc autour de lui, et lui dirent : Jusqu’à quand nous tiendras-tu l’esprit en suspens ? Si tu es le Christ, dis-le-nous franchement. Jésus leur répondit : Je vous l’ai dit, et vous ne le croyez pas ; les oeuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi » (Jean 10:24-25). Dans la première épître de Jean, il utilise le mot « savoir » 28 fois afin de mettre l’emphase sur les comportements et les évidences qui nous assurent que nous avons une foi vivante en Jésus-Christ, ce qui fait de nous des fils de Dieu aussi dans la vérité. Nous venons de voir des passages qui nous prouvent et nous assurent par l’histoire que Jésus-Christ était l’incarnation de l’homme/Dieu, ou Dieu vivant dans une chair humaine.

L’eau nous réfère à la naissance physique, le sac amniotique qui sert de coussin à chaque enfant avant sa naissance. Cette expérience commune fut utilisée par notre Seigneur afin d’aider Nicodème à comprendre le besoin de naître une seconde fois, spirituellement, pour pouvoir entrer dans le Royaume. Dans Jean 3:5-6 : « Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. »

Donc, le sang fait référence à la mort de Christ sur la croix pour la rémission de nos péchés : « Que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:25). Le témoignage de l’Esprit fait référence au Saint-Esprit lors du baptême de Jésus par Jean le Baptiste. « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). Il y fait référence de manière identique lorsque le Saint-Esprit descendit sous la forme de langues de feu sur les cent vingt convertis le jour de la Pentecôte afin de vivre en dedans d’eux.

Il y a donc un triple témoignage sur l’incarnation de Dieu : 1) Sa naissance physique dans la personne de Jésus ; 2) Sa lignée royale par David et Son sang innocent versé pour nos péchés ; 3) et finalement la confirmation provenant directement du ciel lors de Son baptême. Dans Jean 4:40-42, nous lisons : « Les Samaritains étant donc venus vers lui, le prièrent de demeurer chez eux ; et il y demeura deux jours. Et un plus grand nombre crurent à cause de Sa prédication. Et ils disaient à la femme [samaritaine] : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ. » Le sang de Christ devient également le sang de notre purification.

Dans 1 Jean 1:3-5, l’apôtre Jean nous déclare : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Il y a une hérésie qui circule à l’effet que le sang de Christ n’a aucun pouvoir efficace de purification en lui. Pourtant, au verset 7, Jean dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. »

Ce verset contredit clairement cette hérésie fondée sur un culte qui ne vient sûrement pas de la Parole. Jean avait écrit ce verset 7 plusieurs années après que le précieux sang de Christ fut versé sur la croix pour nous, continuant miraculeusement à purifier les pécheurs de son temps, tout comme il le fait de nos jours aussi. Il est vrai que, de Son vivant, le sang de Jésus supportait Sa vie physique : « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation » (Lévitique 17:11). Le sang de Jésus pour notre salut n’était pas comme celui des autres hommes : « Mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).

Ce n’était pas un sang contaminé par des défauts génétiques causés par des accumulations de mutations dans les hommes et les femmes tout au long des siècles par le péché. Quand le sang de Christ fut versé sur la croix, il n’est pas simplement disparu dans la terre, pas plus que Son corps, d’ailleurs, qui fut placé dans le sépulcre. Son corps et Son sang faisaient partie intégrante de l’Être parfait qu’Il était et qui fut ressuscité et glorifié. En tant que notre Grand Prêtre, Jésus a transporté Son sang pur et sans tache avec Lui au ciel afin que ce sang précieux puisse continuer à effacer les péchés que nous commettons encore, et sur lesquels Dieu applique le sang de Christ pour les effacer chaque fois que nous nous approchons de Son trône de miséricorde.

C’est exactement l’instruction que nous recevons dans Hébreux 4:14-16 : « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » N’allez surtout pas croire ceux qui prêchent qu’un converti ne peut plus pécher. Et encore moins ceux qui prêchent que le sang de Christ n’a aucun pouvoir efficace de purification.

L’apôtre Jean nous dit clairement : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » (1 Jean 1:8-10). Par contre : « si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Donc, le sang de Christ est toujours disponible pour effacer les péchés, d’abord ceux des convertis qui pèchent par faiblesse, et les non convertis qui viennent vers Christ pour se convertir et vivre selon Sa volonté.

D’après l’Ancienne Alliance, le grand prêtre entrait dans le Saint des saints une fois par année avec du sang de bouc qu’il offrait pour lui-même et ensuite pour le peuple pour couvrir tous les péchés de la nation d’Israël. « Mais Christ, étant venu comme souverain Sacrificateur des biens à venir, ayant passé par un tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’a point été fait de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est point de cette création, est entré une seule fois dans le Saint des saints, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec Son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle » (Hébreux 9:11-12).

Sous l’Ancienne Alliance : « En effet, après que Moïse eut déclaré à tout le peuple tous les commandements de la loi, il prit le sang des veaux et des boucs, avec de l’eau et de la laine écarlate, et de l’hysope, et en fit aspersion sur le livre lui-même et sur tout le peuple, disant : C’est ici le sang de l’alliance que Dieu a ordonnée en votre faveur. Il fit aussi aspersion du sang sur le tabernacle et sur tous les vases du culte » (Hébreux 9:19-21). Là, dans le ciel, au trône de la miséricorde, nous continuons d’être purifiés par le sang de Christ chaque fois que nous nous approchons de Lui pour être secourus dans le temps convenable.

Alors, dans Hébreux 12:22-24, Paul nous rassure en nous déclarant : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel. » Nous sommes ainsi : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de Son sang » (1 Pierre 1:2). En conséquence, le sang de Christ continue littéralement de nous purifier de nos péchés chaque fois que nous nous repentons en nous approchant de notre Sauveur.

Tout chrétien a le droit de se poser la question à savoir ce que nous devons faire lorsque nous péchons. L’apôtre Jean a écrit aux chrétiens pour répondre à cette inquiétude tout à fait normale chez le converti. Dans 1 Jean 2:1-3, il nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. » Que veut dire « propitiation » ? Nous le voyons cité à deux autres reprises.

La première dans Romains 3:22-25, où Paul déclare : « La justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu… » La deuxième est dans 1 Jean 4:9-10 : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. »

Dans les deux cas, le mot « propitiation » veut dire la même chose, c’est-à-dire, une expiation pour nos péchés afin qu’il y ait réconciliation avec Dieu pour nous, grâce au sacrifice de Jésus. L’acte de Jésus, en offrant Son corps pour le substituer aux nôtres comme sacrifice pour payer la rançon de nos péchés, laissant la colère de Dieu Le frapper comme s’Il était coupable, alors qu’Il n’a jamais péché, a été le plus grand sacrifice dans toute l’histoire humaine. C’est ainsi que Dieu a été réconcilié avec nous par le sacrifice parfait de Jésus en notre faveur, par Sa mort sur la croix. Et Jean le dit si bien : « Afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. » (Jean 3:15-17). C’est sûrement le plus grand amour qui puisse exister.

L’auteur du Psaume 107:21-22 nous dit : « Qu’ils célèbrent l’Éternel pour sa bonté, pour ses merveilles envers les fils des hommes ! Qu’ils offrent des sacrifices d’actions de grâces, et racontent ses œuvres en chantant de joie ! » Le facteur dominant qui nous sépare des animaux, c’est notre capacité à formuler des mots précis et de les lier ensemble afin de communiquer des concepts complexes. Les sifflements, les grognements et les jappements des animaux communiquent un certain sens à ceux qui les entendent, mais pas un message clair de leur pensée. Seule l’image de Dieu dans l’homme peut permettre de communiquer directement avec d’autres hommes, ainsi qu’avec le Créateur de tout ce qui existe. La plus haute manifestation de cette capacité est dans la communication de nos louanges vers Dieu.

Dans notre adoration, par nos louanges et nos chants, nos esprits s’élèvent jusqu’au ciel afin d’entrer en communication avec Dieu. Et c’est ainsi que nous pouvons Lui parler de nos fardeaux et Lui offrir nos implorations, sachant fort bien qu’Il nous entend. Nos louanges ne sont pas seulement un devoir, mais notre privilège béni vers la source de Ses bénédictions. Un jour, nous serons réunis avec tous les convertis de tous les âges, Le louant d’un seul cœur pour Ses œuvres de création et de rédemption. Tout comme : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 10:11).

Notre louange est destinée à Jésus, le seul jugé digne d’ouvrir le livre de la Révélation de Dieu pour les derniers jours. Dans Apocalypse 5:7-10, nous lisons : « Et il vint, et prit le livre de la main droite de Celui qui était assis sur le trône. Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Avez-vous déjà remarqué que tous ceux qui prêchent que les fidèles de leurs congrégations s’en vont au ciel après la mort ne citent jamais ces versets dans leurs sermons ?

Pourtant, nous savons ce que Jésus a accompli par Son précieux sang pour nous, et nous anticipons Son merveilleux retour avec joie, dans l’espérance et l’assurance que Sa volonté se fasse enfin sur cette terre comme elle se fait présentement au ciel. Oui, Seigneur Jésus, viens bientôt !




D.258 – La force de Christ en nous

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Par Joseph Sakala

Le jour de la Pentecôte, les cent vingt premiers chrétiens ont vu le Saint-Esprit descendre sur eux sous forme de langues de feu. « Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler des langues étrangères, selon que l’Esprit les faisait parler. Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? » (Actes 2:4-8).

« Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles » (Actes 2:14). « Hommes Israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazarien, cet homme signalé de Dieu parmi vous par les actes de puissance, les merveilles et les miracles qu’il a opérés par son moyen au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il [Jésus] fût retenu par elle » (Actes 2:22-24).

Dans Actes 2:29, l’apôtre Pierre ajoute : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Et il ajoute au verset 34 : « Car David n’est point monté au ciel ». Pierre termine en leur disant, au verset 36 : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. » Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur et dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Notez ce que Pierre leur dit au verset 38 : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. »

D’abord, le Saint-Esprit est un don venant de Dieu pour nous affermir dans la conviction que nous sommes enfants de Dieu et futurs héritiers de Son Royaume. Mais le Saint-Esprit est aussi une puissance qui nous donne la force de poursuivre notre cheminement vers ce Royaume. Aux Philippiens, Paul leur dit : « Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:13). Ce petit verset est souvent cité hors de son contexte. Il est utilisé par certains groupes religieux pour justifier une conduite surprenante, suggérant que chaque chrétien sera automatiquement riche et continuellement en parfaite santé. Non seulement une telle prédication n’est pas appuyée par les Écritures, mais son application est complètement hors du contexte dans lequel l’apôtre Paul a écrit ce verset. Car Paul n’a jamais prêché pareille chose.

Dans les versets précédents, Paul nous dit qu’il a appris à être content dans l’état où il se trouvait. « Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette » (Philippiens 4:12). C’est alors qu’il nous dit : « Je puis tout par Christ, qui me fortifie, » par la force que Dieu lui donnait pour passer au travers de toutes ces circonstances. Toutefois, dans ce texte, le pouvoir est la puissance de Dieu qui prévaut toujours dans et au travers notre ministère. Paul nous le dit si bien, dans 2 Corinthiens 3:5-6 : « Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu, qui lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. »

L’Église primitive avait bénéficié d’une croissance phénoménale de convertis alors qu’elle prêchait et témoignait de la résurrection de Christ. « Ainsi la parole du Seigneur se répandait, et devenait de plus en plus efficace » (Actes 19:20). Mais elle rencontrait beaucoup d’opposition de la part de l’adversaire. C’est encore le cas aujourd’hui, car notre combat n’est pas physique. Nous luttons contre les puissances spirituelles des ténèbres venant de Satan et de ses démons. L’histoire du peuple de Dieu est criblée de combats qui ont débuté dès le Jardin d’Éden. Adam et Ève ont perdu leur combat parce qu’ils ont tenté de résoudre la situation contre Satan avec leur propre pouvoir. Nous ne sommes vainqueurs que lorsque nous consentons à nous armer du bouclier de Dieu. Paul nous le déclare si bien dans Éphésiens 6:10-11 : « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

La puissance qui est en nous provient de Dieu, dans la mesure où nous Lui rendons grâce et que nous prenons plaisir à Le servir. Le roi David savait très bien cela lorsqu’il a dit : « Louez l’Éternel ! Je célébrerai l’Éternel de tout mon cœur, dans le conseil des justes, et dans l’assemblée. Les œuvres de l’Éternel sont grandes, recherchées de tous ceux qui y prennent plaisir » (Psaume 111:1-2). Le mot « louez », utilisé par David, traduit parfaitement l’expression Alléluia. Le Psaume au complet est une merveilleuse louange au Créateur Dieu pour Ses œuvres nombreuses dans de distincts domaines visibles et invisibles. David était prêt à le faire dans le conseil des justes et dans toute l’assemblée ou congrégation réunie dans le but de rendre gloire à Dieu.

Les œuvres de Dieu sont grandes dans Sa création, ce qui devrait inciter Son peuple à y prendre plaisir. Car : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue [de l’univers] fait connaître l’œuvre de ses mains » (Psaume 19:2). Et Il soutient toute Sa création par la puissance de Sa Parole. Dieu règne en justice, honneur et gloire sur toute Sa création. Donc, dans le Nouveau Testament, nous lisons que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:1-3).

Paul savait que le moment de son martyre approchait. Il confia la charge à Timothée de prendre la relève parmi les chrétiens de ses congrégations. Paul l’encourage en lui déclarant : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:2-4). On dirait que Paul nous donnait la parfaite prophétie de ce qui se prêche présentement un peu partout dans plusieurs communautés « chrétiennes » par les « docteurs » qui les instruisent par les fables qu’ils acceptent volontiers.

Les chrétiens du temps de Paul avaient également besoin d’être encouragés durant les persécutions violentes infligées au peuple de Dieu. Or quelques-uns, pour sauver leur vie, cheminaient vers l’apostasie. L’avertissement de Paul à Timothée était d’être tout simplement là pour faire le nécessaire afin de soutenir les disciples. Il insistait sur la responsabilité d’être continuellement présent et d’utiliser la Parole de Dieu pour affermir le moral du peuple. Il devait les exhorter, prêcher la vraie doctrine et corriger, si nécessaire, mais avec douceur et patience, même lorsqu’il recevait de l’opposition. La même instruction s’applique également aujourd’hui, alors que Paul nous dit : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut » (Colossiens 4:6).

Notez que cette instruction ne s’applique pas seulement quand nous sommes assemblés avec d’autres chrétiens. Elle s’applique surtout en dehors des réunions, lorsque nous sommes avec des étrangers. Paul nous dit : « insiste en temps et hors de temps [i.e. tout le temps], reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. » Le chrétien doit toujours être en devoir lorsque Dieu veut Se servir de lui durant son cheminement vers le Royaume. Et Paul pouvait exiger pareille chose, car il fut lui-même un exemple parfait pour les autres dans son ministère.

Dans 2 Timothée 4:7-8, Paul lui dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » Et, dans 2 Timothée 3:10-11, Paul lui rappelle : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. » C’est vraiment touchant de voir avec quel zèle et quelle détermination Paul servait Jésus, se sacrifiant constamment pour les autres dans ses multiples voyages où il fondait des congrégations dans des conditions souvent très difficiles.

Alors qu’approchait le moment de son propre martyre et de sa mort, Paul dit ceci à son jeune évangéliste : « Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ [ma mort] approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui [comme lui] auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:6-8). Paul, dans ce moment de crise et d’angoisse, pensait à ceux qui se convertiraient tout au long des siècles, et à nous aussi dans les derniers temps. Il était également prêt à mourir, comme il l’a toujours été de parler pour le Seigneur. Par ces versets, nous voyons que demeurer chrétien n’est pas toujours une tâche facile, car, au fil des siècles, ceux qui ont voulu servir Dieu furent constamment persécutés. Sachons que le seul et unique but de Satan est de détruire l’humanité en commençant par l’œuvre de Christ : Son Église.

Malgré cela, Paul a été inspiré de nous dire : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Cette promesse précieuse est enracinée dans la toute puissance de Dieu, capable de garder nos cœurs et notre esprit en paix dans les moments les plus difficiles. Un des plaisirs de Satan est de nous faire pécher. Paul avait ressenti cette guerre contre l’adversaire qui voulait le détourner perpétuellement  de sa mission de prêcher pour Christ. Alors, dans Romains 7:23, Paul déclare : « Mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. » Et, dans un moment de désespoir, Paul crie : « Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce fardeau de mort ? »

La solution lui est néanmoins donnée immédiatement et, au verset 25, Paul déclare : « Je rends grâce à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché. » Si ce n’était pas de cette paix intérieure qui dépasse toute compréhension humaine, le chrétien succomberait rapidement dans ces moments d’affliction, dans le monde et les plaisirs que Satan lui propose. Mais rappelons-nous toujours de ces paroles de Jésus, dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »

La paix de Dieu est une paix surnaturelle et non ce calme d’esprit que ressentent les adeptes de la méditation transcendantale dans laquelle ils semblent abandonner tous les tourments qui les entourent. La véritable paix nous vient de notre Seigneur Jésus qui a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27). Elle nous vient au travers des instructions de Jésus qui nous a dit ces choses afin que nous puissions avoir notre paix en Lui. Et, malgré le fait que nous aurons des afflictions dans le monde, peu importe, Jésus a vaincu le monde. C’est avec cette paix intérieure que les chrétiens pouvaient chanter des cantiques durant leur martyre.

Puisque cette paix divine surnaturelle nous est confirmée par le message des Saintes Écritures, elle doit nécessairement régner aussi dans nos cœurs. Paul nous l’explique ainsi, dans Colossiens 3:16-17 : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Il ne peut y avoir vacillation ou hésitation dans notre esprit au sujet de la source ou de la stabilité d’une telle paix, car l’attachement à l’Esprit, c’est la vie et la paix, nous dit Paul. « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants » (Colossiens 3:15).

Armés de cette connaissance et de cette puissance, nous devenons justes aux yeux de Dieu, car le prophète Ésaïe nous déclare : « La justice produira la paix, et le fruit de la justice sera le repos et la sûreté pour toujours » (Ésaïe 32:17). Quelle magnifique assurance que de savoir qu’une telle puissance vit en nous ! La justice, jointe à la véritable paix de l’esprit, nous rend ambassadeurs de Christ au sein de notre entourage. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui [Jésus] qui n’a point connu le péché, il [Dieu le Père] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:19-21).

Alors, le salut est une possession sans enchère possible. Il est donné gratuitement à ceux qui, par la conversion, ont accepté le sang pur et sans tache que Jésus a versé sur la croix, comme la rançon pour leurs péchés. Ces chrétiens sont réconciliés avec Dieu par la foi. L’assurance du salut, accompagnée de la paix du cœur, n’est ressentie que par les croyants qui pratiquent les œuvres de la justice dans leur cheminement quotidien avec Dieu. Si nous avons vraiment le salut, notre comportement doit manifester le fruit qui accompagne le salut. « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:10-12).

L’apôtre Jean nous parle continuellement de l’amour, du salut et de la vie éternelle qui s’y rattache. « Je vous ai écrit ces choses [nous dit Jean], à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Néanmoins, pour voir si la foi de quelqu’un est incontestable, Dieu nous a donné ce test de notre foi, à savoir si nous Le connaissons vraiment. Ce test se trouve dans 1 Jean 2:3 : « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. »

Même si nous sommes convertis, n’oublions jamais que la nature humaine, dont nous avons hérité lors de notre naissance, n’est pas disparue. Donc, nous devons combattre continuellement contre elle avec le dépôt que Dieu nous a accordé de Son Esprit lors de notre conversion. Dans 1 Corinthiens 2:14-16, Paul nous dit : « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ. » Ce n’est pas moi qui vous le dis, c’est la Parole de Dieu que l’apôtre Paul lui-même nous confirme. Parce que l’esprit humain ne se soucie pas de connaître Dieu, alors Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes.

C’est encore Paul qui nous confirme, dans Romains 8:7-8 : « Parce que l’affection de la chair est inimitié [en rébellion] contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas par sa propre force]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. » Il est vrai que tout est pur pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles, au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles et incapables d’aucune bonne œuvre, déclare Tite1:15-16. Seule la force de Christ en nous peut accomplir le grand miracle. Car l’être humain naturel marche dans la vanité de sa pensée, ayant sa compréhension et son esprit souvent aliénés par les idées injectées par le « prince de la puissance de l’air » (Éphésiens 2:2).

Subséquemment, Paul déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable » (Éphésiens 4:17-19). Par contre, quand une personne se convertit à Christ, elle doit commencer à manifester une transformation extérieure dans le renouvellement de son esprit. « Ne vous conformez point au présent siècle [dit Paul], mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun » (Romains 12:2-3).

Avec l’Esprit de Christ en nous, notre esprit devrait chercher à être conforme à la pensée de Christ dans notre attitude et dans nos décisions. Mais qu’est-ce qui se passe dans la pensée de Christ ? Qui a connu la pensée de Christ, ou qui a été Son conseiller ? Il existe plusieurs aspects définissant Sa pensée infinie, mais la plus grande demeure celle de Son Esprit de sacrifice dans l’amour. Paul fut inspiré d’écrire ceci aux Philippiens : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa Toute-Puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8).

Alors, en suivant son exemple, nous dit Paul, dans Philippiens 2:3-4 : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. » C’est pourquoi considérez Jésus qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que nous ne succombions pas en laissant défaillir nos âmes. Nous devrions sûrement être comme nos frères de Bérée, car : « Ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17:11).

Nous devrions également recevoir la Parole de Dieu avec un esprit ouvert en toute humilité, comme lorsque Paul convoqua de Millet les anciens d’Éphèse pour faire venir les anciens de l’Église vers lui. « Et lorsqu’ils furent venus vers lui, il leur dit : Vous savez de quelle manière je me suis toujours conduit avec vous, depuis le premier jour que je suis entré en Asie ; servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs » (Actes 20:18-19). Paul avait vraiment la pensée de Christ dans tout ce qu’il entreprenait au sein de son ministère. Il pouvait donc déclarer avec assurance : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Cependant, avant d’en arriver là dans son cheminement, Paul a dû endurer bon nombre de souffrances.

C’est la même chose avec nous et, malgré les efforts que nous faisons dans notre propre cheminement, nous ne sommes pas encore parfaits. Dans Romains 7:14-17, Paul s’évalue ainsi : « En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. » Alors, qu’arrive-t-il lorsque nous péchons par faiblesse ? Si quelqu’un a péché (nous dit Jean), nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. « C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:2).

Donc, dans 1 Jean 1:9, nous lisons : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Voilà notre magistrale assurance de la force de Christ en nous par laquelle nous ne demeurons pas dans nos péchés. Au contraire, cette puissance de Christ en nous pousse notre esprit à confesser nos péchés, cherchant la réconciliation avec notre Créateur et Sauveur d’une façon immédiate. Et Jésus, le Juste, notre Avocat, demeure continuellement la propitiation pour nos péchés, nous donnant ainsi un avant-goût de la gloire qui nous attend lors du retour de notre Sauveur Jésus-Christ.

 




D.257 – Une espérance vivante

espoir

Par Joseph Sakala

Dans sa première épître aux convertis situés à l’extérieur de Jérusalem, le chef des apôtres les salue ainsi : « Pierre, apôtre de Jésus-Christ, aux élus étrangers dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie, élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang. Que la grâce et la paix vous soient multipliées ! Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:1-4). De nos jours, la grande majorité des êtres humains recherchent une espérance à laquelle s’attacher. Dans cette épître, Pierre rassure les nouveaux élus en leur affirmant qu’ils ont une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts.

Le fait que Christ soit ressuscité nous indique que notre destin est assuré. Car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ » (1 Corinthiens 15:19-22). Notre espoir demeure dans cette vérité que notre Seigneur S’est donné pour nous afin de payer la rançon de nos péchés sur la croix. Cette vérité nous rappelle que Dieu a tout créé, incluant les humains avec lesquels Il veut partager Sa Création, au sein d’une Famille parfaite et durant toute l’éternité. Dieu nous a aimés avant même que nous soyons, S’assurant que nous ne manquerions de rien, mais Il a pris soin de nous informer que toute déviation à Son Plan parfait serait inacceptable et serait punissable de mort.

Même au travers du péché d’Adam et Ève, nous sommes nés sans péché, n’ayant donc aucune pénalité à payer pour le péché. Malgré cela, les humains ont néanmoins choisi volontairement de pécher et continuent de choisir d’être rebelles à Dieu, se méritant ainsi leur juste pénalité. Dans Ézéchiel 18:4, Dieu déclare : « Voici, toutes les âmes sont à moi, l’âme du père comme l’âme du fils ; toutes deux sont à moi ; l’âme qui pèche est celle qui mourra. » Et, au verset 20, Dieu insiste : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. » Donc, le péché « originel » de nos premiers parents pour lequel les nouveaux-nés se font baptiser est une fausse doctrine humaine, car elle contredit carrément la Parole de Dieu. Le baptême des petits enfants est anti-biblique, mais il est devenu le fondement d’un prosélytisme camouflé qui a engendré plus d’un milliard de « chrétiens » catholiques tout au long des siècles.

Par contre, est-il nécessaire de se faire baptiser ? Absolument ! « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Tous sont jugés, non pour le péché de nos premiers parents, mais pour leurs propres péchés : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Romains 3:10-12). Le baptême devient alors une manifestation externe de notre désir d’accepter le sacrifice de Jésus afin d’être libéré du péché. « Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:22-23).

Heureusement que Dieu savait qu’il nous était impossible de restaurer par nous-mêmes la relation brisée entre Dieu et nous par nos péchés. Alors, Dieu S’est fait homme dans la personne de Jésus pour devenir notre Seigneur, car « Jésus » veut dire « Sauveur ». Cet acte d’amour fut nécessaire afin qu’Il puisse verser Son sang pur et sans tache comme rançon pour les péchés du monde. La mort de Jésus était donc le seul sacrifice acceptable pour nos péchés. C’est d’ailleurs ce que Paul nous explique dans 1 Corinthiens 15:3-4 : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures… » Ainsi, le grand Plan de Dieu fut accompli afin de nous donner une espérance vivante en Christ.

Pour nous, pouvoir accomplir cela est nettement impossible, mais il n’y a rien de trop ardu pour Dieu. Un jour, le prophète Jérémie fit cette prière : « Ah ! Seigneur Éternel ! Voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile. Tu fais miséricorde en mille générations, et tu rétribues l’iniquité des pères dans le sein de leurs enfants après eux. Tu es le Dieu grand, le puissant, dont le nom est l’Éternel des armées, grand en conseil et puissant en exploits ; tu as les yeux ouverts sur toutes les voies des enfants des hommes, pour rendre à chacun selon ses voies et selon le fruit de ses œuvres » (Jérémie 32:17-19). Cette puissante déclaration de foi dans le Créateur du ciel et de la terre fut faite par Jérémie afin d’avoir l’assurance que Dieu veillerait sur ses possessions, alors qu’il devait se déplacer au service du Seigneur pendant plusieurs années.

Jérémie s’est aperçu qu’il n’y a rien de trop petit pour Dieu, car les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à Lui. Puisque Dieu a créé toute chose, Il peut certainement contrôler toute chose. Dans Genèse 1:1, nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. » Si une personne croit réellement ce qui est écrit dans ce premier verset de la Bible, elle ne doutera jamais que Dieu peut accomplir n’importe quelle autre promesse citée dans Sa Parole. Ainsi, pour répondre au grand témoignage de foi de Son prophète : « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? » (Jérémie 32:26-27). Et Dieu a veillé sur les possessions de Jérémie.

Si Dieu a créé la mer, Il pouvait en disposer comme bon Lui semblait. Alors : « Moïse étendit donc sa main sur la mer, et la mer retourna vers le matin dans son lit ; et les Égyptiens s’enfuyant la rencontrèrent, et l’Éternel jeta les Égyptiens au milieu de la mer. Les eaux retournèrent donc et couvrirent les chars et les cavaliers de toute l’armée de Pharaon, qui étaient entrés après les Israélites dans la mer ; il n’en resta pas un seul. Mais les enfants d’Israël marchèrent à sec au milieu de la mer ; et les eaux leur formaient une muraille à leur droite et à leur gauche. En ce jour-là l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens ; et Israël vit les Égyptiens morts, sur le rivage de la mer. Ainsi Israël vit la grande puissance que l’Éternel avait déployée contre les Égyptiens ; et le peuple craignit l’Éternel, et ils crurent en l’Éternel et en Moïse, son serviteur » (Exode 14:27-31).

Dieu, qui a créé la terre, pouvait incontestablement faire ce qu’Il voulait pour accommoder Son serviteur Josué dans la victoire contre les ennemis d’Israël. Et comme ils fuyaient devant Israël, l’Éternel jeta du ciel sur eux de grosses pierres. « Alors Josué parla à l’Éternel, le jour où l’Éternel livra l’Amoréen aux enfants d’Israël, et il dit, en présence d’Israël : Soleil, arrête-toi sur Gabaon, et toi lune, sur la vallée d’Ajalon ! Et le soleil s’arrêta, et la lune aussi, jusqu’à ce que la nation se fût vengée de ses ennemis. Cela n’est-il pas écrit dans le livre du Juste ? Le soleil s’arrêta au milieu des cieux, et ne se hâta point de se coucher, environ un jour entier. Il n’y a point eu de jour comme celui-là, ni avant ni après, où l’Éternel ait exaucé la voix d’un homme ; car l’Éternel combattait pour Israël » (Josué 10:12-14). Il n’y a rien de trop difficile pour le Dieu de la Création !

Donc, nous pouvons avoir cette espérance vivante que nos problèmes ne sont pas plus difficiles à régler au 21e siècle que ceux du 6e siècle avant Jésus. Que notre Créateur tout-puissant nous accorde des cœurs obéissants lorsque nous affrontons n’importe quel problème dans notre vie. Que tous les Élus célèbrent l’Éternel pour Sa bonté et pour Ses merveilles envers les fils des hommes ! Car Dieu a toujours rassasié l’âme assoifée et rempli de biens l’âme affamée. Parce que notre Père fidèle Se plaît à transformer les choses difficiles de nos vies en œuvres merveilleuses pour Lui. Allons voir, maintenant, comment Dieu a pu accomplir un miracle tellement difficile qu’aucun humain ne pouvait même l’espérer.

Dans Romains 6:8-12, Paul déclare : « Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises… » Notre espérance est dans le Seigneur, car Christ est mort pour nous et, en ressuscitant, Il vit pour nous, nous apportant Sa lumière ainsi que la vie éternelle gratuitement.

Prenez le temps de méditer sur le fait que notre Créateur immortel ait consenti à prendre volontairement sur Lui la pénalité que nous méritions pour nos péchés, afin que nous ayons aussi l’immortalité. « Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ; ) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:12-14). Alors, quand la sainte colère de Dieu fut apaisée, Jésus reprit de nouveau Sa vie. Seul le Grand Créateur de la vie pouvait faire un miracle pareil. Aujourd’hui, Dieu nous a déjà offert l’immortalité que nous ne méritions pas. Et Jésus continue de l’offrir à tous ceux qui acceptent Son sacrifice de rédemption sur la croix pour une réconciliation parfaite avec le Père.

Cette immortalité est offerte gratuitement quoiqu’il soit impossible d’y mettre une valeur quelconque. Car nous ne possédons absolument rien d’une valeur comparable pouvant l’acheter. Même les bonnes œuvres que nous pourrions faire sont insuffisantes. À cause des péchés du monde, voici que Dieu fut irrité pendant longtemps et, cependant, nous serons sauvés. Car : « Tous, nous sommes devenus comme un homme souillé, et toutes nos justices comme un vêtement impur ; nous nous sommes tous flétris comme le feuillage, et nos iniquités nous emportent comme le vent » (Ésaïe 64:6). Alors, que pouvions-nous faire ? Absolument rien ! « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:4-7).

Regardons ensemble la préparation de ce grand héritage que Dieu a légué à Son Fils unique, ainsi qu’aux fils et filles qui partageront cet héritage grâce à Celui qui allait devenir l’Agneau de Dieu, par qui seul ce grand miracle allait être possible. Dans Apocalypse 5:1-3, nous lisons : « Puis je vis dans la main droite de celui qui était assis sur le trône, un livre écrit en dedans et en dehors, scellé de sept sceaux. Je vis aussi un ange puissant, qui criait d’une voix forte : Qui est digne d’ouvrir le livre, et d’en délier les sceaux ? Et nul, ni dans le ciel, ni sur la terre, ni sous la terre, ne pouvait ouvrir le livre, ni le regarder. » Jean est complètement bouleversé par cette situation ; alors, au verset 4, il dit : « Et moi, je pleurai beaucoup, de ce que personne n’avait été trouvé digne d’ouvrir le livre, ni de le lire, ni de le regarder. »

Mais, au verset 5, Jean est consolé, car un des Anciens lui dit : « Ne pleure point ; voici, le lion, qui est de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et en délier les sept sceaux. » Jean se retourne pour voir ce lion de la tribu de Juda. Surprise, cependant, aux versets 6 et 7, alors que Jean dit : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. Et il vint, et prit le livre de la main droite de celui qui était assis sur le trône. »

Regardons maintenant ce qui se passe dans les versets 8 à 10 : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Voilà ce que Dieu réserve à Ses Élus lorsque Son Royaume sera établi ici-bas.

Or, il ne faut pas être surpris de la réaction au ciel, dans les versets 11 à 13 : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. » Quel merveilleux Plan que celui déjà préparé d’avance depuis la création pour Sa grande Famille divine !

Toutefois, il faut y croire afin d’y participer. « Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:34-36). La personne qui cherche le salut ailleurs qu’en Jésus cherche en vain. Car : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12).

Notre espoir vivant est dans le Seigneur Jésus et nulle part ailleurs. Ceux qui cherchent cette espérance dans les multiples divinités étalées dans les religions disparates du monde, seront désagréablement surpris, un jour. Nous savons ces choses, mais nous avons parfois besoin de nous le faire rappeler, simplement parce que la mémoire humaine a tendance à oublier occasionnellement cette vérité. Le travail du salut fut entièrement manifesté dans le sacrifice de Christ, car nous ne pouvions rien faire de nous-mêmes. Dans cet étonnant Plan souverain, l’œuvre incluait d’abord notre entendement, notre compréhension, notre croyance, notre foi et notre initiation à l’authentique Évangile. La grâce de Dieu avait déjà tout planifié. Notre travail consiste à croire et reconnaître l’amour dans l’œuvre de Christ pour nous. Ce Plan de rédemption couvre toute l’étendue du temps à partir de la création jusqu’au rétablissement de toutes choses, avec comme point focal entier : Christ sur la croix. Parce que ce qui fut accompli sur la croix a permis à la création entière d’être lavée de tous les effets néfastes du péché, ce miracle nous produisant le bonheur de vivre éternellement avec Christ, notre seul et unique Sauveur.

Cela implique une foi toute spéciale appuyée par des œuvres. Ces œuvres n’accordent pas le salut, mais deviennent la reconnaissance d’un salut déjà reçu gratuitement. C’est ce que l’apôtre Jacques nous explique lorsqu’il dit : « Il en est de même de la foi, si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Tu as la foi, et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres. Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? » (Jacques 2:17-20). Nous devons d’abord recevoir Son don gratuit du salut par Son sacrifice sur la croix. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:12-13).

Il est donc évident que c’est par Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image [visible] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par Lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en Lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:14-20).

Imaginez un instant. Après avoir été rejeté par les êtres humains qu’Il avait créés, notre Dieu d’amour a consenti à S’humilier et à Se dépouiller de Sa toute-puissance en prenant une forme humaine afin de verser Son sang divin, pur et sans tache pour effacer nos péchés, alors qu’Il n’a jamais péché ! Paul nous décrit cet extraordinaire acte d’amour de notre Sauveur, dans Philippiens 2:5-8, lorsqu’il nous témoigne : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

C’est en passant par toute cette souffrance qu’Il dirige présentement Son Église qu’Il prépare pour Son avènement dans la gloire. C’est avec cette connaissance que Paul déclare aussi : « Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et j’achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour Son corps, qui est l’Église, dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à Ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ » (Colossiens 1:24-28).

Est-ce que cela veut dire que le converti au Christ est déjà parfait ? Parmi les précieuses instructions données à Ses disciples, Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Notez que Jésus n’a pas dit : « Vous êtes parfaits ». Il a dit : « Soyez donc parfaits ». Au futur, comme un but à atteindre dans le cheminement du chrétien. C’est précisément ce que Paul nous dit aussi. Il faisait ses exhortations dans le but de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est un processus qui se poursuit durant toute la vie du converti. Avec ce qui se passe dans le monde présentement, et avec notre connaissance de ce qui s’en vient bientôt, notre espérance devrait être encore plus vivante, dans l’anticipation de ce que Jean nous révèle dans sa vision sur l’île de Patmos.

Dans Apocalypse 19:11-16, Jean déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Avez-vous en vous cette espérance vivante d’être un jour un roi parmi les rois de Son élection ? Je vous le souhaite de tout cœur !

 

 




D.256 – Les cicatrices du péché

 

Par Joseph Sakala

Tout au long des Saintes Écritures, nous apprenons que le péché laisse des cicatrices, soit physiques, soit spirituelles. Nous savons également que le but principal pour lequel Jésus est venu vivre dans la chair était de verser Son sang afin d’effacer la cicatrice spirituelle du péché. C’était le prérequis pour nous réconcilier au Père en nous ouvrant l’accès à l’immortalité et au Royaume de Dieu à venir. Cependant, même si les cicatrices spirituelles disparaissent, les empreintes physiques demeurent inlassablement afin de démontrer les dégâts que la désobéissance aux commandements de Dieu produit. La plupart des maladies dont nous héritons dans la vieillesse sont souvent les séquelles d’un commandement transgressé. Allons voir quelques exemples bibliques pour nous montrer comment éviter les tourments que le diable nous cause en implantant dans notre esprit que sa voie peut apporter du bonheur en utilisant le mensonge comme arme favorite.

Samson aimait beaucoup Délila et, pour lui plaire, il s’est mis à lui raconter le secret de sa force colossale. Dans Juges 16:18-21, nous lisons que : « Délila, voyant qu’il lui avait ouvert tout son cœur, envoya appeler les princes des Philistins, et leur fit dire : Montez cette fois ; car il m’a ouvert tout son cœur. Les princes des Philistins montèrent donc vers elle, et apportèrent l’argent dans leurs mains. Et elle l’endormit sur ses genoux ; et, ayant appelé un homme, elle lui fit raser sept tresses des cheveux de sa tête. Elle commença ainsi à le dompter, et sa force l’abandonna. Alors elle dit : Les Philistins sont sur toi, Samson ! Et il s’éveilla de son sommeil, et dit : J’en sortirai comme les autres fois, et je me dégagerai de leurs mains. Mais il ne savait pas que l’Éternel s’était retiré de lui. Les Philistins le saisirent donc, et lui crevèrent les yeux. Ils le firent descendre à Gaza, et le lièrent de deux chaînes d’airain ; et il tournait la meule dans la prison. »

Cette fin tragique de Samson, que Dieu avait grandement utilisé du temps des Juges, comporte un sérieux avertissement pour chaque chrétien de notre époque. Car, même si nous connaissons très bien cette histoire, la convoitise n’en a pas empêché d’autres de tomber dans les pièges de Satan. Un des pièges favoris de Satan, c’est de ridiculiser Dieu en Le faisant passer pour menteur, comme dans l’incident du Jardin d’Éden, dès la création des êtres humains. Ensuite, quand le péché est commis, on tente, pour se justifier, de mettre le blâme sur l’autre. C’est devenu la méthode la plus corrosive depuis Adam et Ève pour expliquer la cause de son propre malheur.

Certains lèvent le poing contre Dieu en l’accusant de les tenter. Néanmoins, l’apôtre Jacques nous déclare : « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort » (Jacques 1:13-15). Satan connaît très bien toutes nos faiblesses individuelles et il les utilise précisément pour nous tenter. Plusieurs chrétiens ont succombé au péché par le moyen d’une Délila quelconque, mais beaucoup d’autres ont flanché simplement par orgueil, par la convoitise du pouvoir, par l’amour de l’argent, par compromis, ou carrément par apathie envers leur prochain.

Rappelons-nous constamment que le péché aveugle sa victime. Tandis que la Parole de Dieu, elle, nous commande de garder nos yeux ouverts et de grandir en Christ : « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8). « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés, » nous dit Pierre au verset 9.

Le péché enchaîne. Pas nécessairement avec les mêmes chaînes que Samson, mais le péché non repenti rend esclaves ceux qui le pratiquent. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22). Au lieu d’être libéré des liens du péché, celui qui pèche sans restriction retourne, non seulement à sa vie antérieure, mais devient pire qu’avant. Car le péché a ceci de particulier que, laissant toujours l’individu insatisfait lorsqu’il s’y vautre à nouveau, il lui en faut toujours plus pour atteindre la jouissance recherchée dans le péché. La chair non restreinte s’habitue très vite à sa dose de péché et en redemande plus et plus pour la satisfaire.

Samson a cependant reconnu son péché en revenant vers son Dieu avant de mourir, mais il est demeuré aveugle, enchaîné et martyr d’un châtiment pitoyable. Dieu pardonne, mais les cicatrices physiques du péché ne sont pas facilement effaçables. Comme il est préférable de persister près de Dieu et de combattre les tentations avec la puissance du Saint-Esprit ! À notre époque, le problème se situe dans la critique faite sans retenue et la médisance contre la Bible, laquelle devrait être, de préférence, notre source principale et intarissable d’instruction. La médisance et la calomnie sont cachées derrière l’humour, où tout est permis sous cette façade.

Trop de gens critiquent la Bible et remettent en cause son authenticité, déclarant ouvertement qu’elle est pleine d’erreurs et de contradictions, discréditant ainsi la Parole de Dieu. Est-ce que la Parole de Dieu est fiable ? Bon nombre s’amusent à calomnier son côté historique, sa précision dans les événements enregistrés et les auteurs qui rédigèrent les soixante-six Livres du Texte Reçu sous l’inspiration divine. Pourtant, ces mêmes critiques vous citeront des passages des livres apocryphes, comme Tobie, l’Évangile de Thomas, le Livre d’Énoch, le Livre de Baruch et j’en passe, prétendant que ces livres se trouvaient dans la Bible originale, mais furent retranchés au fil des siècles.

D’autres vont jusqu’à condamner la Bible d’être ethnocentrique, l’accusant d’être une bouillie de non-sens avérés faux par l’histoire. Ils expliquent les miracles comme étant des opérations produites par des actes tout à fait naturels. On utilise des mots comme « faible », « faussé », « absurde », « bizarre » et même « vulgaire » pour décrire certains incidents afin de discréditer le contenu de la Bible. Ils accusent Dieu d’être capricieux, vengeur, colérique et même menteur. Et que dire de ceux qui beuglent que Dieu n’existe pas ? À partir d’Adam et Ève, dans le Jardin d’Éden, jusqu’à l’Apocalypse et la prophétie des événements des derniers jours, ces critiques trouvent des infractions partout, rejetant les auteurs comme étant fictifs et refusant carrément l’historicité des Saintes Écritures. Ils raisonnent en disant que les récits bibliques ne peuvent pas être véridiques, car il est impossible que son auteur en soit le véritable.

Ils interprètent la Parole de Dieu en attaquant la véracité de tout ce qui est surnaturel, prétendant que c’est, soit de la superstition, soit simplement de la folie. Selon eux, les anges n’existent pas, le diable non plus, ni les miracles et sûrement pas Dieu. Or, il est fort possible d’avoir de la difficulté à comprendre certains passages bibliques sans pour autant dénigrer ou discréditer la Bible. Une abondance de connaissance est disponible par l’étude sérieuse des nombreux manuscrits en les comparant à d’autres de la même époque. Le fait de vérifier dans le but de déterminer comment un texte biblique coïncide avec l’évidence archéologique peut devenir très captivant. Ces sortes d’études ajoutent à l’appréciation de la beauté enrichissante de la Bible.

Dieu n’éprouve aucun embarras face à notre désir honnête de vouloir tout prouver. Au contraire, les Saintes Écritures nous exhortent à : « Éprouver toutes choses ; et retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5:21). L’embarras se retrouve habituellement au sein de l’attitude et dans l’approche utilisée par la personne même qui dit vouloir s’instruire. Si l’esprit est fermé sur un sujet quelconque, son approche sera plutôt de chercher à prouver ce que cette personne a déjà préconçu dans son esprit. En psychologie, on appelle cela une confirmation biaisée. Toute évidence est reçue comme un support à sa préconception et toute évidence compliquée est carrément rejetée parce qu’elle ne correspond pas à son image préconçue. Cela équivaut à dire : « Ma décision est prise, ne me mélangez pas avec des preuves ! » Étudier la Bible de cette façon peut même s’avérer périlleux, car l’esprit demeure fermé au point de refuser toute nouvelle connaissance.

Nous voyons cela régulièrement chez les prédicateurs de longue date qui insistent à dire qu’une personne, en mourant, va directement au ciel, ou en enfer, ou au purgatoire, ou aux limbes dans le cas des enfants non baptisés. D’autres sont devenus multimillionnaires en vendant un enlèvement au ciel pendant sept ans, alors qu’il y aura une tribulation terrible de trois ans et demi sur la terre. D’autres réduisent le pouvoir de Dieu en Le séparant en trois personnes distinctes pour accomplir Son Plan divin. Pourtant, ces prédicateurs, tout en étant convaincus de ce qu’ils prêchent, n’ont pas de preuves bibliques pour asseoir leurs « doctrines ».

Un autre principe psychologique s’appelle la « corrélation illusoire », où certains événements sont perçus comme étant reliés, quand, en réalité, ils ne le sont pas du tout. Ce qui équivaut à dire : « Si vous cherchez une preuve pour appuyer votre doctrine, vous allez certainement la trouver. » Vous découvrirez sûrement ce que vous cherchez en associant plusieurs versets hors contexte et en les ficelant ensemble. Sur dix versets cités, huit seront vérifiables, mais deux peuvent être complètement hors situation. Les gens qui font cela deviennent tellement biaisés en tentant de confirmer leurs croyances initiales qu’ils refusent carrément de découvrir la vérité.

C’est ce que nous voyons fréquemment chez certains télévangélistes qui mélangent un grand nombre de passages bibliques pour « prouver » une prophétie qu’ils ne comprennent pas du tout en utilisant des versets entièrement hors de leur contexte. Plusieurs études dans le domaine psychologique ont démontré que ces gens accumulent les faits de façon sélective. Ils cherchent des preuves pour étayer leurs propres hypothèses et croyances. Cette approche peut être nuisible, car ces gens sont biaisés dans le choix des informations afin de ne choisir que celles qui correspondent à leurs propres interprétations des données. Subséquemment, toute vérité qui va à l’encontre de leur croyance établie est automatiquement mise de côté ou balayée du revers de la main en faveur des informations qui leur sont favorables.

Et même l’évidence biblique s’apprivoise d’une manière sélective, de telle sorte qu’une chose, prouvée fausse, peut persister longtemps dans la mémoire de l’individu au lieu d’être éliminée. Cela prouve que le raisonnement humain, prédisposé à ne pas vouloir changer, demeure très faillible, et ce qui nous apparaît incontestable par nos raisonnements, peut, en fin de compte, s’avérer faux. Le véritable problème se situe au niveau de savoir si la personne a assez d’humilité pour accepter qu’elle s’est trompée et, encore plus, rejeter l’erreur et accepter la vérité. Entre humains, l’on peut parfois faire des concessions, puisque personne n’est parfait. Mais sommes-nous prêts à accepter la Parole de Dieu quand elle contredit nos croyances ? Si oui, tant mieux ! Si non, l’orgueil prend le dessus et nous savons que : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:6-7).

Saviez-vous que, même lorsqu’une personne convertie se soumet à Dieu, il arrive parfois que ses vieilles cicatrices tardent à guérir ? La véritable soumission à la Parole de Dieu veut dire de l’accepter sans contester. Ensuite, il faut la vérifier avec une bonne attitude, en priant Dieu d’ouvrir notre esprit à la compréhension de ce que Dieu veut nous accorder comme connaissance. Cette sorte d’humilité attire, non seulement la grâce de Dieu, mais également les bénédictions qui s’y rattachent. Regardons un incident que les sceptiques tournent souvent en ridicule. C’est l’histoire de Balaam et de son ânesse qui l’empêchait de passer à un endroit défendu, alors que Balaam, en colère, s’est mis à la frapper.

Dans Nombres 22:28-30, nous lisons : « Alors l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies déjà frappée trois fois ? Et Balaam répondit à l’ânesse : C’est que tu t’es moquée de moi. Que n’ai-je une épée en ma main ! je t’aurais déjà tuée. Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis que tu existes jusqu’à ce jour ? Ai-je l’habitude d’agir ainsi à ton égard ? Et il répondit : Non. » Cette histoire d’une ânesse qui parle fut tournée en ridicule par plusieurs érudits tout au long des siècles. Pourtant, ce n’est pas une allégorie ou une fable, car l’apôtre Pierre confirme son authenticité dans le Nouveau Testament, en voulant corriger ceux qui suivent la chair par la convoitise de l’impureté et qui méprisent la correction. Des gens audacieux, arrogants et qui ne craignent point d’injurier l’autorité, alors qu’ils refusent d’être corrigés.

Dans 2 Pierre 2:13-16, l’apôtre dit : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète. » Dommage qu’il n’y ait pas plus de ces ânesses pour parler à ceux qui se croient infaillibles pour diriger nos gouvernements mondiaux. Ce genre de comportement laisse des cicatrices profondes qui n’incitent pas ces individus au repentir.

Il n’existe aucune explication naturelle pour éclaircir cet épisode d’une ânesse qui se met à parler, mais insister à dire que c’est une farce n’ayant pas eu lieu, parce que c’est un phénomène impossible, revient à renier carrément la capacité de Dieu de pouvoir l’accomplir. De tels miracles sont très rares, mais néanmoins, il y a toujours une bonne raison quand Dieu décide d’intervenir dans les lois qui gouvernent normalement Sa création. Dans l’incident de l’ânesse, Dieu voulait corriger Balaam qui résistait à la volonté de Dieu pour un gain monétaire. Nous découvrons également que même la voix du prophète fut contrôlée par Dieu pour l’obliger à faire Sa volonté. Balak avait engagé le prophète Balaam pour maudire Israël. Dans Nombres 22:38, « Balaam répondit à Balak : Voici, je suis venu vers toi ; mais pourrais-je maintenant prononcer quelque chose ? Je dirai ce que Dieu me mettra dans la bouche. »

Dans Nombres 23:16, nous voyons que : « l’Éternel Se présenta à Balaam, et mit des paroles en sa bouche, et dit : Retourne vers Balak, et parle ainsi… » Au lieu de maudire Israël, Balaam a reçu l’ordre de bénir, et il a béni Israël au lieu de le révoquer. « Alors Balak dit à Balaam : Ne le maudis point, mais ne le bénis pas non plus ! Et Balaam répondit et dit à Balak : Ne t’ai-je pas dit : je ferai tout ce que l’Éternel dira ? » (vs 25-26). Puis, dans Nombres 24:12-13, il est écrit : « Et Balaam répondit à Balak : N’avais-je pas dit aussi aux messagers que tu avais envoyés vers moi : Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Éternel, pour faire du bien ou du mal de moi-même ; je dirai ce que l’Éternel dira ? »

Donc, Balaam bénissait Israël au lieu de prononcer la malédiction pour laquelle les Moabites voulaient le payer ; car ce peuple tentait désespérément d’empêcher les Israélites d’entrer dans la terre que Dieu leur avait promise. Ces Moabites étaient les descendants de Lot qui, pourtant, connaissait le vrai Dieu. Néanmoins, au fil des années, ils ont apostasié pour se tourner vers les idoles et ils voulaient maintenant contrer la volonté de Dieu. « Or, Israël demeurait à Sittim ; et le peuple commença à se livrer à la fornication avec les filles de Moab. Elles convièrent le peuple aux sacrifices de leurs dieux ; et le peuple mangea, et se prosterna devant leurs dieux. Et Israël s’attacha à Baal-Peor ; et la colère de l’Éternel s’enflamma contre Israël. » (Nombres 25:1-3).

Revenons toutefois à cette ânesse pour voir s’il n’y avait pas une autre raison plus profonde dans l’Esprit de Dieu reliée à cette anicroche avec le prophète Balaam. Dieu a aussi créé tous les animaux pour les placer sous la domination de l’homme afin que celui-ci s’en serve pour son travail et son plaisir, mais pas pour en abuser. Jésus Lui-même a exprimé Son amour pour les petits oiseaux, quand Il déclara : « Deux passereaux ne se vendent-ils pas une pite ? Or, il n’en tombera pas un seul à terre sans la permission de votre Père » (Matthieu 10:29). Donc, du fait que Balaam abusait de son ânesse, Dieu a permis qu’il soit humilié par cet animal. Cette instruction s’applique à toute personne qui abuserait de ces beaux animaux que Dieu aime. Il est important pour tout chrétien d’être concerné et sensibilisé par l’amour que Dieu manifeste envers tout ce qu’Il a créé.

Dieu est amour et, ayant créé les humains à Son image et à Sa ressemblance, il devient évident que l’amour devrait également primer dans nos vies au sein de nos relations avec notre prochain. L’apôtre Jean nous déclare : « Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:18-21). Il y a un lien important dans ce raisonnement de Jean, puisque nos cœurs seront assurés devant Dieu si nous manifestons notre amour envers ceux avec qui nous venons en contact. Car un manque de ce côté nous condamne devant Dieu. Heureusement, que Dieu est plus grand que notre cœur, et Il connaît toutes nos faiblesses.

Lorsque notre conscience entre en interaction avec notre repentir, nous cherchons à corriger les mauvaises situations. Et si notre cœur ne nous condamne plus, nous avons de l’assurance devant Dieu. Tout se tient et l’amour nous évite des cicatrices trop souvent infligées à cause des péchés commis par manque d’amour. Il est intéressant de noter que Jean utilise le mot « amour » au moins vingt-cinq fois dans cette épître, et le mot « savoir » au moins trente fois. Le mot assurance, toutefois, n’est employé qu’une seule fois et le mot confiance à peine quatre fois. Et en chaque occasion, nous découvrons que notre confiance dans les promesses attachées à nos prières, sont directement fondées sur notre obéissance à Dieu. C’est la clé agissant dans notre relation avec Dieu, puisque notre confiance s’accroît par la réponse quasi immédiate venant de notre Créateur.

Jean nous rassure en disant : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:27-29).

Notre amour spontané pour notre prochain enlèvera toute condamnation venant du cœur. Alors, dans 1 Jean 3:21-24, l’apôtre confirme ceci : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »

Ce comportement chrétien change tout dans la vie d’une personne. Car : « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:16-19).

Pendant ce temps, notre ferme croyance au salut nous enlève tout doute sur le fait que Dieu nous entend vraiment quand nous prions. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Notre repos est ainsi dans le Seigneur, sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, même pendant que nous travaillons. Parce que ce repos n’est pas seulement physique, mais surtout spirituel.

Vous noterez que, lorsque Dieu a créé le Sabbat, ce n’est pas parce qu’Il était fatigué, mais parce que Son œuvre était terminée. Ce Sabbat fut créé pour l’homme — et non l’homme pour le sabbat — afin qu’il se repose dans l’œuvre de Dieu. Pas pendant une période de vingt-quatre heures, mais continuellement en tant que peuple de Dieu. Si nos premiers parents avaient obéi à Dieu, ils seraient entrés immédiatement dans ce repos. Toutefois, ce repos est déjà réservé aux Élus de Dieu. Voilà pourquoi : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10). Dans la véritable Famille de Dieu, Ses enfants vivent déjà présentement dans ce Sabbat en attendant le retour de Jésus dans la gloire.

Voyez-vous comme il existe un croisement continuel au sein de ces messages bibliques ? Notre confiance augmente dans la mesure où nous agissons dans la vérité. Nous bâtissons toujours avec plus de fermeté au fur et à mesure que nous comprenons et ressentons les réponses de Dieu à nos prières, que ce soit en notre faveur ou pour les autres. Cela renforce l’assurance que nous avons que Dieu écoute nos prières en mettant dans nos cœurs une confiance inébranlable dans notre relation constante avec notre Père céleste. Ce travail se poursuit en nous, présentement, tandis que nous attendons la venue de Jésus pour nous indiquer quelles seront nos tâches et nos responsabilités dans Son Royaume.

Ce que nous apprenons maintenant nous sers déjà, mais servira davantage à instruire les multiples millions de survivants de la grande tribulation, afin de les préparer à l’obéissance aux lois de Christ et aux grandes bénédictions qui s’y rattacheront lors de leur conversion. Dans Apocalypse 21:4, nous lisons : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. » Tous les malheurs et toutes les cicatrices causées par Satan seront guéris, effacés, et n’existeront plus. Et, au verset 5, il est écrit que : « Celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, Je fais toutes choses nouvelles. Puis, il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » Quel formidable avenir que celui que Dieu réserve à Sa Famille divine durant l’éternité.




D.255 – Identifier les antichrists

 

Par Joseph Sakala

Les télévangélistes nous prêchent continuellement la venue imminente d’un Antichrist. Mais personne ne semble discourir sur le fondement que la Bible nous dévoile plusieurs antichrists déjà en action pour comploter le mal. Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous dit : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. » Jean insiste sur deux facteurs pour dévoiler ces « anti » Christ. Le premier facteur nous est donné dans 1 Jean 2:22, où Jean déclare : « Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. »

Selon la Bible, il devient très clair que quiconque refuse d’accepter le fait que Dieu S’est incarné Lui-même pour prendre une chair humaine afin de devenir notre Messie (Christ) en tant que Fils de Dieu, est un antichrist. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est la Parole de Dieu ! Et Jean ajoute : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3). Il est donc obligatoire de prendre le temps d’expliquer cette affirmation de Jean dans toute sa simplicité. Le nom de Jésus-Christ contient deux titres. Celui de Jésus (Sauveur) et de Christ (Messie, l’Oint de Dieu).

Donc, celui qui s’oppose à cette affirmation en rejetant le fait que Jésus est le seul Sauveur est un antichrist, selon la Bible. Ceux qui sont contre le Christ, ou qui ont un autre Messie à la place de Christ, sont également des antichrists. Pourquoi ? Parce que la Bible nous confirme que « ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). L’apôtre Pierre ajoute ceci : « Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux » (2 Pierre 2:1-2).

Donc, ces faux prophètes et ces faux docteurs (théologiens) sont également identifiés comme des « anti » Christ ayant été parmi le peuple de Dieu et ayant décidé d’introduire secrètement des sectes pernicieuses tout en reniant le Seigneur qui les a rachetés. Ces pasteurs cupides, amis de l’argent et du pouvoir, attireront sur eux une perdition soudaine, nous dit Pierre. L’apôtre Paul ne s’oppose pas à cette accusation de Pierre. Au contraire, il l’appuie à 100 % en déclarant : « Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:14-15).

Il y a une énorme différence entre taper sur sa Bible du haut d’une tribune et prêcher ce qui est rédigé dans cette Bible. Les ministres qui inventent leurs propres doctrines feraient mieux de prendre au sérieux ce que la Parole de Dieu déclare à leur sujet, s’ils veulent faire partie de la bonne récolte pour le Royaume. Nous sommes dans les derniers jours et devrions assurément être sur nos gardes. En parlant de ces « docteurs » autoproclamés, l’apôtre Jean déclare : « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses » (1Jean 2:19-20). Ici, Jean ne parle pas de ceux qui quittent une congrégation parce qu’elle est infiltrée de fausses doctrines.

Jean parle plutôt de ceux qui ont vécu l’expérience d’une fraternisation avec les vrais chrétiens et qui, malgré cela, ont quitté l’Église de Christ. Après avoir reçu la vérité de la Parole de Dieu, ils ont décidé d’abandonner leur foi et même de prêcher leur propre parole pour plaire à leur troupeau. Cette sorte de situation se produit malheureusement trop souvent, de nos jours, et crée des problèmes pénibles pour les gens honnêtes qui suivent ces pasteurs. Mais est-il possible qu’un véritable croyant, un prédicateur de la Parole, un ministre de Christ, puisse perdre son salut ? Une personne ayant reçu la vie éternelle par la foi en Jésus-Christ peut-elle la perdre ? Est-ce possible qu’un individu qui se croit né de nouveau ne le soit pas vraiment ?

Si oui, alors comment expliquer 1 Jean 5:13 où l’apôtre dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » ? Ou encore, Jean 10:28 où Jésus a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » ? La réponse à cette question se trouve dans la déclaration de Jean. Quand des individus qui donnaient jadis l’impression d’être de véritables chrétiens et deviennent des apostats en dénonçant ouvertement la vérité qu’ils enseignaient auparavant, c’est qu’ils n’étaient pas des nôtres, peu importe ce qu’ils proclament à ceux qui veulent bien les écouter. Car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous dans la vérité.

Cette vérité contient un avertissement concis. Lorsqu’un chrétien pratique ce que la Parole de Dieu lui a inculqué et déclare avoir réellement compris les enseignements de Christ sur la façon de vivre en chrétien et qui, malgré cela, rejette volontairement et librement cette connaissance, la Bible déclare qu’il est impossible de ramener la foi en lui. « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:4-6).

Il est extrêmement important pour chaque chrétien de se brancher sur cette exhortation de Pierre, lorsqu’il nous dit : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). Paul insiste pareillement en disant : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7).

Peu importe ce que disent ceux qui voudraient vous séduire, ne les écoutez pas. « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous » (1 Pierre 3:15). La clé de cette exhortation à se défendre se trouve dans la douceur et le respect de l’autre. Se défendre dans la colère et l’arrogance n’est pas la marque du chrétien, c’est celle du monde dirigé par le dieu de ce siècle. Son but est de causer la dispute et d’endurcir le cœur des humains afin de les amener au point de vouloir s’autodétruire entre eux.

Parmi les complaintes les plus sévères proférées par les critiques de la Bible, il y a le fait que Dieu ait commandé à Moïse de détruire tous les Cananéens : « Que l’Éternel ton Dieu te les aura livrées, et que tu les auras battues, tu les voueras à l’interdit ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce ; tu ne t’allieras point par mariage avec elles ; tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils » (Deutéronome 7:2-3). Vouer à l’interdit veut dire de tuer jusqu’au dernier sans laisser de survivant. Ce jugement semble encore plus sévère quand nous apprenons que Dieu Lui-même aurait endurci le cœur des Cananéens afin que Josué les détruise jusqu’au dernier.

Dans Josué 11:20-23, nous lisons le compte rendu de cet événement. « Car cela venait de l’Éternel, qu’ils endurcissent leur cœur pour sortir en bataille contre Israël ; afin de les vouer à l’interdit sans qu’il y eût pour eux de merci, mais afin de les exterminer, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. En ce temps-là Josué vint et extermina les Anakim de la montagne d’Hébron, de Débir, d’Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël ; Josué les voua à l’interdit, avec leurs villes. Il ne resta point d’Anakim dans le pays des enfants d’Israël, il n’en resta qu’à Gaza, à Gath et à Asdod. Josué prit donc tout le pays, selon tout ce que l’Éternel avait dit à Moïse, et Josué le donna en héritage à Israël, selon leurs divisions, d’après leurs tribus. Alors le pays fut tranquille et sans guerre. »

La notion stipulant que Dieu n’est simplement qu’un doux grand-père regardant Sa création sans jamais réagir est une fabulation subtilement implantée dans la nature pécheresse de l’homme par d’autres hommes. Le Nouveau Testament nous rappelle clairement que : « Notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). C’est pourquoi, en tant que futurs Élus, saisissons le Royaume inébranlable et conservons la grâce afin que, par elle, nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui Lui soit agréable, avec respect et crainte. Dieu nous met en garde contre le péché : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Dieu ne change pas !

C’est tellement vrai que, dans 2 Thessaloniciens 1:5-8, Paul déclare : « Ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. » Au sujet des Cananéens, Dieu leur avait accordé 400 ans pour se repentir. Regardons ce que Dieu a dit, dans Genèse 15:13-15 : « Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point, et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. Mais je jugerai aussi la nation à laquelle tes descendants seront asservis ; et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses. Et toi, tu t’en iras en paix vers tes pères, tu seras enseveli dans une heureuse vieillesse. »

Toutefois, au lieu de se repentir, chaque génération de Cananéens s’éloignait plus de Dieu que celle qui l’avait précédée, pour pratiquer toutes les formes de débauche connues des êtres humains. C’était vraiment un acte de miséricorde de la part de Dieu de les détruire afin qu’ils ne souillent pas les futures générations avec lesquelles ils viendraient en contact. Ils avaient déjà endurci leurs cœurs envers Dieu ; alors, Dieu a endurci leurs cœurs contre Israël. Croire qu’ils pouvaient détruire le peuple de Dieu n’a fait que hâter leur propre destruction bien méritée. Précisons toutefois que ceux qui critiquent Dieu de S’être montré cruel envers les nations qu’Israël devait exterminer ne comprennent pas la bonté intrinsèque du Plan de Dieu qui a réservé une Deuxième Résurrection pour tous les rebelles qui ne connaissent pas l’Éternel. Pour en savoir plus sur ce sujet, je vous réfère à notre série d’articles située dans la section Résurrection.

Retournons maintenant à notre sujet concernant les faux prophètes qui formeront, selon les Saintes Écritures, les antichrists des derniers jours. Or, Dieu avait déjà donné ce commandement à Son peuple : « Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez Ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à lui. Mais on fera mourir ce prophète ou ce songeur ; car il a parlé de se révolter contre l’Éternel votre Dieu, qui vous a retirés du pays d’Égypte et qui vous a rachetés de la maison de servitude, pour te pousser hors de la voie où l’Éternel ton Dieu t’a prescrit de marcher. Ainsi tu extermineras le méchant du milieu de toi » (Deutéronome 13:4-5).

Ce texte pourrait sembler quelque peu déplacé dans ce message sur les futurs antichrists, mais, pour aboutir à des antichrists, Satan a commencé par former des faux prophètes dans le but de tenter de détruire la crédibilité des vrais prophètes de Dieu. Alors, dans Deutéronome 13:6-8, Dieu commence à instruire Son peuple en lui déclarant : « Quand ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme bien-aimée, ou ton ami, qui t’est comme ton âme, t’excitera en secret, en disant : Allons et servons d’autres dieux, que tu n’as pas connus, ni toi, ni tes pères, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre jusqu’à l’autre, n’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton œil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. »

Le jugement devait être rapide et sévère. « Mais tu ne manqueras point de le faire mourir ; ta main sera la première sur lui pour le mettre à mort, et ensuite la main de tout le peuple. Et tu l’assommeras de pierres, et il mourra, parce qu’il a cherché à t’éloigner de l’Éternel ton Dieu, qui t’a retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Et tout Israël l’entendra et craindra, et l’on ne fera plus une si méchante action au milieu de toi. » N’en déplaise à ceux qui accusent Dieu d’actes criminels, le but était ici la purification spirituelle du peuple. Ensuite, Israël devait craindre son Dieu pour enlever toutes les méchantes actions du milieu du peuple. Le test primordial d’identification du faux prophète n’est pas sa capacité à produire des signes et des prodiges. La chose pourrait même arriver, mais cela ne viendra pas de Dieu, si le faux prophète tente de vous diriger vers d’autres dieux que l’Éternel.

Dans Deutéronome 13:1-4, Dieu leur avait dit : « S’il s’élève au milieu de toi un prophète ou un songeur, qui te donne un signe ou un miracle, et que ce signe ou ce miracle, dont il t’aura parlé, arrive, et qu’il te dise : Allons après d’autres dieux que tu n’as point connus, et servons-les ; tu n’écouteras point les paroles de ce prophète, ni de ce songeur ; car l’Éternel, votre Dieu, vous éprouve, pour savoir si vous aimez l’Éternel votre Dieu, de tout votre cœur et de toute votre âme. Vous suivrez l’Éternel votre Dieu, vous le craindrez, vous garderez Ses commandements, vous obéirez à Sa voix, vous le servirez et vous vous attacherez à lui. »

L’instruction contenue dans Deutéronome 18:20-22 est claire : « Mais le prophète qui aura l’orgueil de dire en Mon nom quelque chose que je ne lui aurai point commandé de dire, ou qui parlera au nom d’autres dieux, ce prophète-là mourra. Que si tu dis en ton cœur : Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’a point dite ? Quand le prophète parlera au nom de l’Éternel, et que ce qu’il aura dit ne sera point, et n’arrivera point, ce sera une parole que l’Éternel n’a point dite ; le prophète l’a dite par orgueil ; ne le crains point. » Donc, le vrai test réside dans l’harmonie absolue entre le message de Dieu et le comportement du prophète. Entre la Parole révélée de Dieu et l’engagement total du prophète envers Dieu Lui-même. Incidemment, il y a de nombreux « prophètes » qui, au fil des siècles, ont prédit le retour de Christ en évoquant des dates, résultat de calculs parfois très compliqués et souvent complètement farfelus. Il y en a aujourd’hui et ils se rendent ridicules quand Dieu fait en sorte que « la » journée prédite s’avère d’une tranquillité désarmante. Donc, ne les croyez pas, ce sont de faux prophètes !

L’attitude intérieure du prophète devra être exprimée dans sa façon de révéler son message afin de plaire à Dieu. Il doit donc marcher selon Dieu, suivre Ses instructions à la lettre et avoir une crainte révérencieuse pour Lui. Le prophète doit également observer Ses commandements, s’efforçant d’obéir à Dieu dans tous les sujets qu’il traite dans ses messages, car c’est ce que Dieu exige de Son serviteur. Finalement, il doit être profondément attaché à Dieu, car une défaillance dans ce domaine est une preuve évidente déterminant un faux prophète. Jésus Lui-même nous a mis en garde en déclarant ceci, dans Matthieu 7:15 : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. » Mais comment les reconnaître ?

D’abord, ils ont la parole mielleuse et énormément de charisme dans leur manière de s’exprimer. Ce sont des acteurs né ! Mais Jésus ajoute : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu. Vous les connaîtrez donc à leurs fruits » (vs 16-20). Il faut vérifier la façon dont ils se comportent eux-mêmes afin de découvrir s’ils sont fidèles aux instructions qu’ils étalent dans leurs sermons. C’est ainsi que plusieurs évangélistes sont tombés dans leurs propres pièges, en faisant le contraire de leurs instructions aux brebis.

Dans un monde toujours contrôlé par Satan, celui-ci utilise plusieurs méthodes pour duper et miner la foi du chrétien qui cesse de se méfier de ses ruses. Ce message nous met en garde contre le faux prophète qui a l’apparence d’un vrai prophète, ou prédicateur, ou pasteur, et dont les enseignements spirituels polluent la vérité biblique. Ils emploient le bouleversement dans le but de perturber la Parole de Dieu. L’apôtre Jean nous dit : « Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour voir s’ils sont de Dieu ; car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde » (1 Jean 4:1). Jean nous dit tout simplement que toute prédication est poussée par un esprit : soit par l’Esprit de Dieu, soit par l’esprit de Satan. Alors, à nous de vérifier si ce qui est prêché correspond à la Parole de Dieu. Car « plusieurs faux prophètes s’élèveront et séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:11).

Pareillement, Jésus nous a mis en garde contre la subtilité des doctrines des pharisiens et des saducéens. Dans Matthieu 16:11-12, Jésus a déclaré au peuple : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. » Ils prêchaient le Talmud, un livre de traditions juives, au lieu de la Torah, les livres de la Loi donnés par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï. Il est ici question des sectes modernes actuelles au sein desquelles l’hypocrisie des légalistes et l’incrédulité des libéraux détruisent la véritable foi biblique dans la vie des convertis. Car ce Talmud, c’est-à-dire, la tradition juive dont a parlé notre Seigneur, dans Matthieu 15, s’est scrupuleusement perpétué depuis les pharisiens de l’époque du Christ jusqu’à aujourd’hui ; et il influence, non seulement l’enseignement donné dans les synagogues juives, mais aussi, ce qui est plus tragique, l’enseignement donné dans les institutions et églises dites chrétiennes.

Ces intellectuels utilisent une approche humaniste pour toute doctrine biblique et qui se fonde sur leur propre compréhension. Ils interprètent les versets bibliques et modifient leur sens véridique, allant à l’encontre de ce que la Bible contient. Alors, dans Colossiens 2:8, Paul déclare avec beaucoup de fermeté : « Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. » Il est intéressant de noter que Paul associe la philosophie à une vaine tromperie, car elle n’est pas biblique, elle est fondée sur la tradition des hommes, selon les rudiments du monde et non selon Christ. Et ces « talmuds » existent dans toutes les dénominations. Par exemple, l’Église catholique, dans Les Actes du Concile Vatican II, parle de la Tradition de l’Église (catholique) léguée par les « pères » de l’Église (catholique) comme ayant autant d’importance, sinon plus, que les Saintes Écritures.

Finalement, l’apôtre Pierre nous exhorte en nous disant : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. » Pierre fait ici allusion aux chrétiens qui déforment la Parole de Dieu afin de s’accorder avec l’image mondiale des intellectuels établis et respectés par la majorité. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4).

Ce que ces « intellectuels » évolutionnistes ignorent volontairement, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu, aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau du grand déluge. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même Parole, et réservés cette fois pour le feu, au jour du jugement dernier et de la perdition des hommes impies. Mais les Élus savent ces choses-là, en demeurant constamment en garde afin de ne pas être parmi ces impies. Ce qui nous amène au moment où Satan, cause directe de toute la confusion et la rébellion des humains, sera enfin enlevé de son porte de dominateur.

Dans Apocalypse 20:1-3, l’apôtre Jean écrit : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis… » Cette vision prophétique donnée à Jean ne laisse aucun doute quant à l’identité du serpent dans le jardin d’Éden. Cet ancien serpent était le même diable qui avait séduit nos premiers parents pour qu’ils rejettent la Parole de Dieu et écoutent plutôt Satan. Au retour de Jésus, Satan sera lié pour 1 000 ans et jeté dans l’abîme sans plus pouvoir séduire qui que ce soit.

Mais actuellement, il n’est pas encore lié et l’apôtre Pierre nous dit : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8). Il faut vraiment être sobres et vigilants « afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Ses nombreux desseins sont tous fondés sur la duperie et sur la manipulation. N’oublions jamais que le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs que l’Éternel Dieu avait faits. Il est malin et son but premier est de nous détourner de Christ. Paul le savait fort bien quand il déclara aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Eve par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ » (2 Corinthiens 11:3).

Satan est le maître de la supercherie. Il peut prendre la forme d’un dragon ou d’un lion rugissant, d’une vipère ou d’un ange de lumière pour nous séduire et nous pousser à lui obéir plutôt qu’à Dieu, comme il l’a fait avec Ève. Satan le fait en employant ses faux apôtres, ses faux docteurs et ses faux ministres. « Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 11:14. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice avec leurs paroles mielleuses émanant d’un charisme évident, au lieu d’utiliser la Parole de Dieu. Mais leur fin sera selon leurs œuvres, nous dit Paul. Alors, consolons-nous, sachant fort bien qu’un jour toute cette confusion cessera pour l’éternité.

L’apôtre Pierre aussi nous met en garde, en disant : « Or, comme il y a [toujours] eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs [dans les derniers jours], qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point » (2 Pierre 2:1-3). Donc, Satan utilisera toutes ses ruses et ses tromperies jusqu’à la toute fin.

Notre meilleur recours contre les duperies de Satan est toujours le même. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable » (Éphésiens 6:11). Les Saintes Écritures nous prédisent une grande apostasie avant le déclenchement de la grande tribulation de trois ans et demi. Ce sera un temps où la majorité des humains rejetteront la divinité de Jésus pour s’attacher aux fables qui seront prêchées par les divers pasteurs et ministres de toutes les dénominations religieuses. Déjà, un grand nombre d’évangélistes prêchent ouvertement que les hindous, les bouddhistes, les musulmans et les athées peuvent être sauvés au travers de leurs croyances, sans nécessairement se convertir au Christ. Pourtant, Actes 4:12 nous confirme que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. »

Alors, au risque de me répéter, il devient très clair que quiconque refuse d’accepter le fait que Dieu S’est incarné Lui-même pour prendre une chair humaine afin de devenir notre Messie (Christ) est un antichrist. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Parole de Dieu. Et Jean ajoute : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3). Il devient dès lors indispensable pour chaque converti à Christ de comprendre cette affirmation de Jean dans toute sa simplicité.

Le nom de Jésus-Christ contient aussi deux titres. Celui de Jésus (Sauveur) et Christ (Messie, l’Oint de Dieu). Jésus est donc le seul Sauveur et Messie par qui le salut est disponible. Tant et aussi longtemps que votre foi et votre croyance seront fondées sur cette vérité, vous ne serez jamais classé parmi les antichrists dans la Parole de Dieu. C’est le bonheur que je vous souhaite de tout mon cœur.




D.254 – La vigne

 

par Joseph Sakala

Dans les Saintes Écritures, nous apercevons plusieurs références illustrant des vignes et des vignobles, mais trois passages bibliques majeurs nous révèlent les aspects concernant le caractère de Dieu et Son amour pour Son peuple. Le premier se trouve dans Ésaïe 5:1-7 où nous lisons : « Je chanterai pour mon bien-aimé le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon ami avait une vigne sur un coteau fertile. Il la défricha ; il en ôta les pierres ; il la planta de ceps exquis ; il bâtit une tour au milieu d’elle, et il y creusa un pressoir. Or il espérait qu’elle produirait des raisins ; mais elle a produit des grappes sauvages. Maintenant donc, habitants de Jérusalem, hommes de Juda, jugez entre moi et ma vigne. Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’espérais qu’elle produirait des raisins, a-t-elle produit des grappes sauvages ? Et maintenant je vais vous apprendre ce que je veux faire à ma vigne : j’enlèverai sa haie et elle sera broutée ; je romprai sa clôture, et elle sera foulée. Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines ; je commanderai aux nuées de ne plus faire tomber la pluie sur elle. Or la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse ! »

Nous découvrons dans ce texte que Dieu, le propriétaire, le planteur qui espérait qu’elle produise du raisin, ne peut contenir Son désappointement, car, malgré tous les soins exercés sur Sa vigne, elle produit des grappes sauvages. Dans cette parabole, le vignoble du Seigneur est la maison d’Israël et les hommes de Juda Son plant auquel Dieu prenait plaisir. Ce peuple choisi avait vu, plus que tout autre peuple, les bénédictions de Dieu en abondance et, malgré cela, il a décidé de rejeter son Dieu en refusant de Lui porter du fruit. Alors, Dieu lui dit : « Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines. »

Dans Psaume 80:6-14, nous voyons un portrait révélateur de la désolation abjecte régnant dans ce vignoble lorsqu’il est abandonné par le Vigneron. « Tu leur fais manger un pain de larmes, et tu leur fais boire des larmes à pleine mesure. Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu enlevas de l’Égypte une vigne ; tu chassas des nations et tu la plantas. Tu préparas le sol devant elle ; elle poussa ses racines et remplit la terre. Les montagnes se couvraient de son ombre, et les cèdres de Dieu de ses sarments. Elle étendait ses pampres jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants la pillent ? Que le sanglier des forêts la dévaste, et que les bêtes des champs la broutent ? »

Regardons ce portrait dramatique par rapport à l’Israël de notre époque. Il est entouré de pays qui le déteste, ravagé par des ennemis le provoquant quotidiennement. Israël pourrait crier : « Dieu des armées, reviens ! Regarde des cieux et vois, et visite cette vigne. Protège ce que ta droite a planté et le fils que Tu T’es choisi. » Mais il y a des conséquences à payer pour les péchés de ce peuple contre son Dieu, avant que la restauration divine ne revienne. Cela devient également un puissant rappel aux convertis de notre époque, que nous ne pouvons pas ignorer Sa volonté dans nos vies, car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Cela nous amène au passage le plus précieux dans le Nouveau Testament où Jésus Lui-même explique à Ses Élus ce qu’il faut faire pour ne pas tomber dans le même piège que l’ancien Israël et l’Israël moderne qui rejette toujours le Christ comme son Messie.

Dans Jean 15:1-8, Jésus déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que Mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Mais Jésus continue aux versets 9 à 17, en disant : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans Mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme Je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en Mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. »

Dans ces commandements de Jésus se trouvent tous les détails nécessaires à la croissance spirituelle du converti pour le diriger vers l’union glorieuse avec le Christ lors de Son avènement. Donc, comme disait Jésus : « Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. » Dieu est fidèle et Il Se souvient toujours de Ses promesses. Regardons ensemble un cas majeur et classique où, lors du Déluge, le souvenir de Dieu a sauvé la propagation de la race humaine.

Dans la Genèse, il est écrit : « Or, Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent. Et les sources de l’abîme et les bondes des cieux se fermèrent ; et la pluie fut retenue des cieux. Et les eaux se retirèrent de dessus la terre ; elles allèrent se retirant ; et les eaux diminuèrent au bout de cent cinquante jours. Et au septième mois, au dix-septième jour du mois, l’arche s’arrêta sur les montagnes d’Ararat » (Genèse 8:1-4). Ces versets contiennent la première mention du mot magnifique « souvenir » dans la Bible et nous confirment que, quelle que soit la situation, Dieu Se souvient de celui qui est sous Sa protection. Durant ce cataclysme épouvantable, le Déluge le plus dévastateur de l’histoire du monde, Dieu S’est souvenu de l’obéissance fidèle de Noé, et même des animaux de l’arche.

En tant qu’humains, nous oublions souvent des choses, mais Dieu Se souvient toujours. Et Il agit de la même manière avec nous : « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour Son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:10-12). Étant fidèle à Lui-même, Dieu n’oublie jamais une promesse.

La première mention de « se souvenir », dans le Nouveau Testament, est le témoignage inspiré de Zacharie lorsqu’il déclara : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur  comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père » (Luc 1:68-73). Cette promesse à Abraham avait été faite quelque 2 000 ans auparavant, mais Dieu S’est souvenu.

Dieu Se souvient même des petits oiseaux. « Ne vend-on pas cinq petits passereaux pour deux pites ? Cependant Dieu n’en oublie pas un seul » (Luc 12:6). Il doit sûrement Se souvenir de Ses enfants, « comme un père est ému de compassion pour ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. Car il connaît de quoi nous sommes faits, il se souvient que nous ne sommes que poussière » (Psaume 103:13-14). Aux versets 17 et 18, nous lisons : « Mais la bonté de l’Éternel est de tout temps et à toujours sur ceux qui le craignent, et sa justice pour les enfants de leurs enfants, pour ceux qui gardent son alliance et se souviennent de ses commandements pour les accomplir. »

Même quand les enfants d’Israël ont sombré dans l’idolâtrie, Dieu pouvait dire à Son prophète : « Va, et crie aux oreilles de Jérusalem, et dis : Ainsi a dit l’Éternel : Il me souvient à ton égard de l’affection de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançailles, quand tu me suivais au désert, dans une terre qu’on n’ensemence point. Israël était une chose sainte à l’Éternel ; il était les prémices de son revenu. Tous ceux qui le dévoraient étaient coupables ; il leur en arrivait du mal, dit l’Éternel » (Jérémie 2:2-3). Dieu Se souvient évidemment du bien comme du mal. La chose que Dieu choisit de ne pas Se souvenir, ce sont les péchés de ceux qui viennent vers Christ pour le pardon de leurs péchés antérieurs. Et Dieu Se plait à dire : « Je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:17). Il connaît nos cœurs et notre fidélité envers Lui.

Dans la consécration du Temple, Salomon prie pour le peuple et demande à Dieu : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; pardonne, agis, et rends à chacun selon toutes ses œuvres, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur de tous les enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères » (1 Rois 8:39). Dans cette prière de consécration, Salomon demande plusieurs fois à Dieu d’écouter de Sa demeure au ciel. Quand Son peuple confesse ses péchés et prie pour sa délivrance. Il est merveilleux de constater que Dieu, qui habite au ciel, puisse écouter nos prières sur cette terre, mais nous connaissons Son omniprésence au travers de Son Esprit en nous. Encore plus merveilleux est le fait qu’Il puisse entendre les prières qui viennent de notre cœur. Car nous savons que Dieu est omniscient et connaît ainsi les prières générées par nos pensées.

Quand nous lisons au sujet de la colère de Jésus envers les vendeurs du Temple qui tentaient de commercialiser leur religion, nous découvrons l’unicité de Jésus avec le Père pour reconnaître ce que chacun avait dans le cœur. Dans Jean 2:23-25 : « Pendant qu’il était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, voyant les miracles qu’il faisait. Mais Jésus ne se fiait point à eux, parce qu’il les connaissait tous, et qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme. » Oui, ils crurent en Son nom, mais refusèrent de croire ce que Jésus disait. Il est formidable de réaliser que Dieu connaît les pensées de notre cœur. Mais cela peut aussi nous effrayer si notre cœur n’est pas juste envers Dieu. Par contre, cela peut nous apporter un grand réconfort si notre motivation est tournée vers Lui.

Comme le disait David : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée » (Psaume 139:2). Armé de cette magnifique connaissance, il devient très important pour le chrétien de veiller sur ses pensées tout comme sur sa vie sociale. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Alors, demandons à Dieu de nous aider : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:5). C’est une bonne chose quand nos pensées plaisent à Dieu.

Dans 1 Corinthiens 14:20, Paul nous dit : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. » Regardons ce que Salomon a déclaré à son fils, dans Proverbes 4:7-9 : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir. Estime-la, et elle t’élèvera ; elle fera ta gloire quand tu l’auras embrassée. Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire. » Nous devons néanmoins nous assurer que la sagesse et la connaissance acquises ne sont pas perverties par l’esprit de ce monde. Quand Paul a écrit aux Éphésiens, il mit beaucoup d’emphase sur le contraste entre une connaissance assombrie et une connaissance spirituellement éclairée.

Dans Éphésiens 4:17-20, Paul les exhorte en disant : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ. » Un cœur aveuglé produit toujours une connaissance obscurcie.

Tandis que, dans Éphésiens 1:16-19, Paul leur dit : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force. » En tant que chrétiens, nous avons besoin d’une connaissance éclairée par le Saint-Esprit, et non assombrie par un cœur endurci.

Le converti à Christ devrait continuellement rechercher une connaissance pleine de maturité dans la volonté de Dieu afin de grandir dans la grâce. Ceux qui demeurent stagnants restent au niveau élémentaire de ce qu’ils ont appris lors de leur appel. Et comme il est impossible de demeurer toute notre vie au même endroit dans notre apprentissage, soit que nous grandissons, soit que nous rétrogradons, ce qui déshonore Dieu qui nous a appelés à devenir un jour membres immortels de Sa Famille. En tant que Ses enfants spirituels, nous devons exhiber la foi d’un enfant, libérés de toute malice et continuellement prêts à grandir dans la bonne connaissance. Jésus Lui-même a déclaré : « Quiconque reçoit un tel enfant en mon nom, me reçoit. Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât une meule au cou, et qu’on le jetât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ; il est nécessaire, il est vrai, qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! » (Matthieu 18:5-7).

Donc, malheur à ceux qui scandalisent de tels enfants avec un enseignement pervers, axé sur la convoitise, l’amour de l’argent et du pouvoir. À ces pasteurs autoproclamés, Dieu dit : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » (Hébreux 5:12-14).

Rappelons-nous toujours de ces paroles de Christ : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en Mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16). Restons infatigablement attachés à cette vigne qui est nul autre que Christ. Et mettons en pratique ces paroles de sagesse de Pierre, qui nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Que Dieu soit avec tous Ses futurs Élus dans leur cheminement vers Son Royaume à venir bientôt.