D.253 – Le péché du diable

diable

Par Joseph Sakala

Dans Exode 18:9-11, nous lisons : « Et Jéthro se réjouit de tout le bien que l’Éternel avait fait à Israël, de ce qu’il l’avait délivré de la main des Égyptiens. Et Jéthro dit : Béni soit l’Éternel qui vous a délivrés de la main des Égyptiens et de la main de Pharaon ; qui a délivré le peuple de la puissance des Égyptiens ! Maintenant je connais que l’Éternel est plus grand que tous les dieux ; car lorsqu’ils se sont élevés avec orgueil, il l’a emporté sur eux. » C’est la première mention du péché d’orgueil dans la Bible et elle se réfère très spécifiquement aux multiples péchés incités aux humains par les « dieux » des païens. Mais qui est ce dieu des dieux qui encourage les gens à pécher ?

Croyez-le ou non, lors de sa création, il s’appelait Lucifer, un archange d’une grande intelligence et très beau. Voici ce que déclare l’Éternel à son égard : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr, et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi » (Ézéchiel 28:12-15).

Son nom était Lucifer, « porteur de lumière », et il fut formé au trône même de Dieu pour apporter la vérité aux hommes que Dieu avait projeté de créer. Il se jugeait si parfait qu’il présupposa que ces humains l’adoreraient comme un dieu et ce, jusqu’au moment où il a entendu dire : « Auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Bien sûr, ce n’est pas au moment où Dieu a dicté ce verset à Paul que Lucifer a pris connaissance de la fonction des anges. Dieu a certainement donné cette directive avant même la création des hommes, étant donné que les anges ont toujours protégé les hommes depuis leur création et que Satan et ses démons ont toujours essayé de détruire ces mêmes hommes depuis leur création. Or, quand il apprit que ce sont les humains qui devaient hériter du salut pour ensuite juger et peut-être diriger les anges, en plus, il est devenu furieux et très jaloux ; et l’iniquité a été trouvée en lui. Alors, conduits par Lucifer, le tiers des anges sous sa charge se sont rebellés contre Dieu, désirant Le déloger de Son trône et Lucifer croyant devenir le maître de l’univers.

« Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Regardons ensemble comment, par la bouche de Son prophète Ésaïe, Dieu questionne celui qui est devenu Son adversaire, en lui demandant : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14).

Le péché de Satan, ainsi que de tous ceux qui se proclament « dieux » dans tous les domaine, est carrément celui de l’orgueil. Satan a donc tenté d’injecter cette imperfection parmi les membres de l’Église que Jésus a fondée. Dans le choix d’un évêque ou d’un ministre, Paul a donné cette instruction à Timothée : « Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable » (1 Timothée 3:2-7).

Les « apôtres » autoproclamés des multiples congrégations religieuses, qui se cachent derrière une façade portant le nom de Dieu, auraient grand intérêt à étudier cette instruction de Paul à Timothée. Ne soyons pas surpris quand l’apôtre Jacques nous dit : « Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:5-7). Ce fut aussi le péché commis par Adam et Ève, car Satan les avait séduits jusqu’à supposer qu’en mangeant de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, « vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:5). Donc, pourquoi se fier à Dieu pour acquérir la connaissance ?

Somme toute, c’est également le péché de tous les philosophes et les éminents penseurs évolutionnistes depuis Adam jusqu’à ce jour. Car tous hasardent de se passer de Dieu en se faisant eux-mêmes « dieux ». « Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles … Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:23, 25). Ce que tous ces individus ne semblent pas réaliser, c’est que « l’orgueil va devant l’écrasement, et la fierté d’esprit devant la ruine » (Proverbes 16:18). Notre Dieu est au-dessus de tous les faux dieux créés par les êtres humains. Le péché d’orgueil fut le premier péché et demeure toujours celui qui est le plus difficile à vaincre. Mais qu’est-ce au juste que le péché ?

Vous êtes-vous déjà demandé s’il y a un endroit dans la Bible qui définisse clairement ce qu’est le péché ? L’apôtre Jean nous l’explique ainsi avec précision, dans 1 Jean 3:4 : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Il est extrêmement utile pour un chrétien de savoir ceci : « Car le péché, c’est la mort. Mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » (Romains 6:23). Il est donc impossible de vivre dans le péché et de s’attendre à recevoir la vie éternelle à la fin de sa vie. La Bible est très claire là-dessus. Ézéchiel 18:20 est encore plus clair : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera pas l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. »

Avez-vous noté que l’âme qui pèche est celle qui mourra ? Donc, l’âme n’est pas immortelle, elle peut mourir. Ceux qui prêchent l’immortalité de l’âme mentent. Il est nettement question ici que l’âme soit identifiée à une personne créée par Dieu, et que Dieu pourrait la détruire éternellement par la mort. Cependant, l’âme peut devenir immortelle par le don de Dieu de la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Il est richesse pour le converti de savoir cela, parce que nous vivons présentement dans un monde où la sagesse humaine veut faire passer le bien comme mal et le mal comme bien. Toutefois, Dieu nous dit ceci : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Ésaïe 5:20-23). Certains juges et tous les avocats devraient lire cette déclaration divine.

De nos jours, qui est qualifié pour déterminer ce qui constitue le bien et le mal ? Même la Cour Suprême des Etats-Unis statut qu’il n’y a pas d’absolu. Cela ne devrait pas nous surprendre car, dès la création de nos premiers parents, ceux-ci ont préféré rejeter la Parole de Dieu et décider de déterminer eux-mêmes ce qui est bien ou mal. Dans Genèse 3:6, nous lisons : « Et la femme [Ève] vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari [Adam] auprès d’elle, et il en mangea [aussi]. »

Mais comment Ève a-t-elle pu décider que cet arbre était désirable pour devenir intelligent ? Elle a sûrement été assistée dans sa décision, qui ne venait pas de Dieu. Et comment Adam a-t-il pu se faire séduire alors que, dans Genèse 2:16-17, « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » ? Et, six mille ans plus tard, nous voyons les conséquences des décisions intelligentes prises par eux et toute leur descendance. Pourtant, il y avait un autre arbre qui leur était permis au milieu du jardin d’Éden. « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:9).

C’est Dieu qui définit ce qu’est le péché, car c’est Lui qui jugera le péché. Sa définition prend plusieurs formes. À la base, le péché est la transgression de la Loi. Pas seulement quelques lois, mais toute la Loi de Dieu. « Car quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Il doit donc y avoir plus que la simple obéissance aux commandements de Dieu. Car : « toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort. Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal » (1 Jean 5:17-19). De plus, il existe des péchés d’omission comme des péchés de commission. « Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas » (Jacques 4:17).

Prenons comme exemple la question des aliments. Dans Romains 14:19-21, Paul nous dit : « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle. Ne détruis point l’oeuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère, ou le scandaliser, ou l’affaiblir. » Regardons maintenant ce que Paul ajoute aux versets 22 et 23 : « Toi, as-tu cette foi ? garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »

Il y a tellement de cas que l’on pourrait dénombrer ici que personne ne serait capable de tout observer : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Par contre : « ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (vs 24-26). Chaque individu a donc péché durant sa vie et mérite le salaire du péché, qui est la mort éternelle : « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient » (vs 21-22).

Regardons d’autres façons par lesquelles le diable tente de piéger les enfants de Dieu. Dans 1 Timothée 3:1-7, Paul explique les critères nécessaires afin de devenir un pasteur de Christ. « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête [fraudeur], mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. »

Un piège est normalement utilisé pour surprendre et attraper un animal sauvage. Cependant, chaque fois que ce mot est utilisé dans le Nouveau Testament, il fait allusion aux astuces employées par le grand séducteur, Satan, afin de piéger des êtres humains imprudents. Il y a d’abord le piège des activités mondaines. Dans Luc 21:34-36, Jésus a dit : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme. »

Ensuite, nous découvrons le piège consistant à rejeter la Parole écrite de Dieu, ainsi que Jésus qui était la Parole vivante de Dieu dans la chair humaine. Quand les Juifs ont rejeté le Christ, Dieu a consenti aux paroles de David qui a dit : « Que leur table leur soit un filet et un piège, une occasion de chute, et leur salaire ; que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, et que leur dos soit courbé continuellement. Je demande donc : Ont-ils bronché, afin de tomber ? Nullement ! Mais le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie » (Romains 11:9-11). Paul citait les paroles prophétiques au sujet de Jésus écrites dans Psaume 69:23-27.Regardez les Juifs, même à l’heure actuelle. Ont-ils accepté Jésus comme leur Messie ? Pas du tout ! Ils attendent toujours Sa première venue. Néanmoins, dans Romains 11:12, Paul ajoute : « Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? »

La convoitise des richesses peut également devenir un piège. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs » (1 Timothée 6:9-10). Le chrétien se doit d’être toujours sur ses gardes afin que Satan n’ait pas la domination sur lui. Car nous connaissons ses projets visant à détruire le Plan de Dieu pour Sa création. Même les pasteurs qui savent ces choses ne sont pas immunisés contre les attaques et les pièges que Satan leur tend pour succomber dans leur ministère.

C’est la responsabilité de chaque serviteur du Seigneur d’être doux envers les autres, apte à bien enseigner et patient à instruire ceux qui s’opposent à la vérité. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:24-26). Donc, en tant que chrétiens, il ne faut pas seulement éviter les pièges que Satan nous tend, mais également travailler à délivrer ceux qui sont piégés. Et finalement, demandons à Dieu de nous fortifier continuellement dans notre propre cheminement vers ce merveilleux Royaume que Jésus nous prépare.




D.252 – Les standards de Dieu

bible

Par Joseph Sakala

Dans Jérémie 9:23-26, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse ; que le fort ne se glorifie pas de sa force, et que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui se glorifie, se glorifie de ce qu’il a de l’intelligence, et qu’il me connaît, et qu’il sait que je suis l’Éternel qui exerce la miséricorde, le droit et la justice sur la terre ; car c’est en ces choses que je prends plaisir, dit l’Éternel. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je punirai tous les circoncis qui ne le sont pas du cœur : l’Égypte, Juda, Édom, les enfants d’Ammon, Moab, et tous ceux qui se rasent les coins de la chevelure et qui habitent le désert. Car toutes les nations sont incirconcises, et toute la maison d’Israël est incirconcise de cœur. » Selon Dieu, qu’est-ce qu’un circoncis de cœur ? L’apôtre Paul l’a très bien expliqué dans Romans 2:25-29. Il est vraiment remarquable de voir comment nos standards humains sont différents de ceux de notre Dieu. Mais quels devraient être nos critères pour établir la valeur d’un standard ?

Comment reconnaître un cœur plein d’amour, de gentillesse, une attitude de justice et un attribut de droiture ? Pourtant, ce sont des attributs de Dieu et ce sont nos comportements dans ces domaines qui déterminent notre vraie valeur pour la balance de l’éternité, selon Ses critères. La sagesse humaine, la force et la richesse ont tendance à produire l’orgueil chez une personne. Et enflée d’orgueil, elle tombe fréquemment sous la condamnation du diable. Or, il faut se tourner vers les Écritures. Dans 1 Corinthiens 1:26-29, Paul déclare : « Considérez, frères, que parmi vous, qui avez été appelés, il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui. »

Nous devons cependant désirer accroître notre sagesse, notre force et notre richesse, mais pas selon les standards du monde. Car : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence » (Proverbes 9:10).  Pour ce qui est de la richesse, notre standard devrait se situer ainsi : « Comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses » (2 Corinthiens 6:10). En ce qui concerne notre force, ce n’est pas à nous de décider, parce que : « Dieu nous dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi, » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 12:9. Que l’amour du prochain devienne notre authentique sagesse, la justice notre véritable puissance et la franchise notre critère de richesse. Toutes ces choses ne sont découvertes qu’en Jésus.

Si nous devons nous glorifier, que ce soit dans la croix. Comme le disait si bien Paul, dans Galates 6:14 : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde. » Donc, en tant que futurs Élus, nos standards devraient être fondés sur les attributs de Celui que nous voulons imiter. Dieu possède plusieurs attributs étonnants, dont la fidélité. Nous pouvons Le croire en toute confiance, car il est certain qu’Il accomplira tout ce qu’Il promet. Dieu peut facilement nous délivrer du malin et nous garder en sécurité contre tout adversaire dans notre vie. Jésus possède également cet attribut formidable de la fidélité.

Jésus nous protège contre les attaques du malin et veille à ce que nous ne soyons pas débordés par ses tentations. Car : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Pourquoi S’occupe-t-Il tellement de nous ? Dieu nous a créés à Son image et à Sa ressemblance pour Se former une Famille divine avec qui Il partagera un jour toute Sa création. Alors, la première instruction qu’Il a donnée à Son peuple fut : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3).

Dans Exode 31:18, nous lisons : « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. » Le peuple aurait dû avoir hâte de voir ce que Moïse leur apportait comme instructions de la part du Créateur. « Mais le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla vers Aaron et lui dit : Viens, fais-nous des dieux qui marchent devant nous ; car pour ce Moïse, cet homme qui nous a fait monter du pays d’Égypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé » (Exode 32:1). Nous savons ce qui s’est passé par la suite et comment Moïse a brisé les deux premières tables, dans sa colère contre ce peuple ingrat. Mais Dieu est fidèle malgré l’infidélité du peuple et ne les a pas abandonnés. Au contraire, dans Exode 34:1, « l’Éternel dit à Moïse : Taille-toi deux tables de pierre comme les premières ; et j’écrirai sur ces tables les paroles qui étaient sur les premières tables que tu as brisées. »

Ce premier commandement, écrit deux fois dans la pierre par le doigt de Dieu sur le Mont Sinaï, contenait un choix de mots très intrigant. « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. » Le mot « point » vient du mot hébreu lo, un terme de négation ayant beaucoup d’emphase et qui veut dire « jamais ». Le mot « d’autres » vient de l’hébreu acher qui signifie « inférieur » ou « étranger » au premier « Elohim », le tout-puissant. Donc, il était aussi défendu de désirer ces dieux devant la face de leur Créateur, Protecteur et Sauveur. On pourrait rendre ce commandement comme ceci : « Ne placez jamais un être inférieur au-dessus de Moi, devant Ma face. » Ou encore : « Ne laissez jamais un autre dieu se placer entre votre face et Ma face. »

Moïse a laissé plusieurs instructions montrant comment observer ce commandement. Il est défendu d’adorer, de se prosterner et de se mettre à genoux devant tout autre dieu. Dans Exode 34:13-15, il est écrit : « Mais vous démolirez leurs autels, vous briserez leurs statues, et vous couperez leurs emblèmes d’Ashéra. Car tu ne te prosterneras point devant un autre dieu, parce que l’Éternel se nomme le Dieu jaloux ; c’est un Dieu jaloux. Garde-toi de traiter alliance avec les habitants du pays, de peur que lorsqu’ils se prostitueront après leurs dieux, et sacrifieront à leurs dieux, quelqu’un ne t’invite, et que tu ne manges de son sacrifice. » Dans Exode 23:13, Moïse leur dit : « Vous prendrez garde à tout ce que je vous ai dit. Vous ne ferez point mention du nom des dieux étrangers ; on ne l’entendra point sortir de ta bouche. »

Non seulement le peuple ne devait pas parler des dieux païens, mais il ne devait même pas en chuchoter le nom. Et, dans Deutéronome 6:14-15, Moïse insiste : « Vous n’irez point après d’autres dieux, d’entre les dieux des peuples qui seront autour de vous, car l’Éternel ton Dieu est, au milieu de toi, un Dieu jaloux ; de peur que la colère de l’Éternel ton Dieu ne s’embrase contre toi, et qu’il ne t’extermine de dessus la terre. » Dieu ne plaisante pas avec ce peuple au cou raide. « Mais tu te souviendras de l’Éternel ton Dieu ; car c’est lui qui te donne la force pour acquérir des biens, afin de confirmer son alliance qu’il a jurée à tes pères, comme tu le vois aujourd’hui. Que s’il arrive que tu oublies l’Éternel ton Dieu, et que tu ailles après d’autres dieux, et que tu les serves, et que tu te prosternes devant eux, je vous le proteste aujourd’hui : certainement vous périrez ! Vous périrez comme les nations que l’Éternel fait périr devant vous, parce que vous n’aurez point obéi à la voix de l’Éternel votre Dieu » (Deutéronome 8:18-20).

Il y a une formidable leçon pour nous dans ces exhortations divines. Nous ne devrions jamais permettre à notre cœur d’être tiède, libéral et ouvert d’esprit au point d’adorer d’autres dieux. « Prenez garde à vous, de peur que votre cœur ne se laisse séduire, et que vous ne vous détourniez, et ne serviez d’autres dieux, et ne vous prosterniez devant eux; et que la colère de l’Éternel ne s’allume contre vous, et qu’il ne ferme les cieux, en sorte qu’il n’y ait point de pluie, et que le sol ne donne plus son produit, et que vous ne périssiez bientôt de dessus ce bon pays que l’Éternel vous donne. Mettez donc mes paroles que voici, dans votre cœur et dans votre âme ; liez-les comme un signe sur votre main, et qu’elles soient comme des fronteaux entre vos yeux ; et enseignez-les à vos enfants, en en parlant quand tu te tiens dans ta maison, quand tu marches par le chemin, quand tu te couches et quand tu te lèves » (Deutéronome 11:16-19).

Ce n’est pas par coïncidence que Jésus insistait en disant : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). Il est primordial pour tout chrétien de toujours avoir à l’esprit que Dieu est éternel et qu’il n’y a jamais eu un autre Dieu avant Lui. « Avant que les montagnes fussent nées et que tu eusses formé la terre et le monde, d’éternité en éternité, tu es Dieu. Tu fais retourner l’homme à la poussière ; et tu dis : Fils des hommes, retournez ! Car mille ans à tes yeux sont comme le jour d’hier quand il est passé, et comme une veille dans la nuit » (Psaume 90:2-4). Ce passage fut écrit par Moïse alors que la nation d’Israël se préparait à entrer dans la Terre Promise.

Rien n’est comparable à notre Créateur Tout-Puissant ! « Car ainsi a dit le Très-Haut, qui habite une demeure éternelle, et dont le nom est saint : J’habite dans le lieu haut et saint, et avec l’homme abattu et humble d’esprit, pour ranimer l’esprit des humbles, pour ranimer le cœur de ceux qui sont abattus. Car je ne contesterai pas toujours, et je ne serai pas indigné à jamais ; car l’esprit défaillirait devant ma face, et les âmes que j’ai créées. A cause de l’iniquité de ses gains, je me suis indigné et j’ai frappé ; j’ai caché ma face, et je me suis indigné ; et le rebelle a suivi le chemin de son cœur. J’ai vu ses voies, et Je le guérirai ; je le conduirai et lui donnerai des consolations, à lui et aux siens qui sont dans le deuil. C’est moi qui crée le fruit des lèvres : Paix, paix, à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit l’Éternel. Oui, je le guérirai » (Ésaïe 57:15-19). Il est le Dieu d’éternité en éternité, Celui qui a toujours été et qui sera toujours.

Les créatures, limitées par le temps, ne peuvent absolument pas se faire à l’idée de ce qu’est l’éternité. Quand nos enfants nous demandent « Qui a fait Dieu ? », nous répondons « Personne n’a fait Dieu, Il a toujours existé ». Notre alternative serait de croire dans l’éternité de l’espace et de la matière, mais ces choses sont incapables de produire l’univers dans toute sa complexité. Par contre, Dieu est la Cause première appropriée pour expliquer tous les effectifs qui composent notre cosmos incalculable, mais quand même limité selon la volonté de Dieu.

Regardons quelques Écritures qui nous assurent que Dieu a toujours été. Dans Psaume 93:1-2, nous découvrons que : « L’Éternel règne, il est revêtu de majesté ; l’Éternel est revêtu de force, il en est ceint ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point. Ton trône est affermi dès les temps anciens ; tu es, de toute éternité. » Regardons Ésaïe 40:28-29 où il est écrit : « Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. »

Cette même vérité s’applique également à Jésus qui a dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin » (Apocalypse 22:12-13). Il ne peut pas exister trois premiers et trois derniers en même temps ; seul Satan peut inventer un pareil canular. Cela nous prouve plutôt que Jésus , dans la chair, était nul autre que la personnification de l’image visible du Dieu invisible, venu sur terre pour nous offrir le salut éternel par le sang versé du Dieu qui nous a créés. Jésus était donc EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS, et non une deuxième personne au sein d’une espèce de trinité de création humaine.

D’abord, le mot « trinité » ne se trouve nulle part dans la Bible. C’est une création purement satanique pour limiter Dieu à trois personnes, alors que Dieu a créé les êtres humains à Son image et à Sa ressemblance pour Se former une Famille divine avec laquelle Dieu veut partager Sa création de l’univers entier pour l’éternité. Ça, mes chers amis, C’EST biblique ! « Mais l’Éternel est le Dieu de vérité ; c’est le Dieu vivant et le Roi Éternel. Devant sa colère la terre tremble, et les nations ne peuvent soutenir son courroux. Vous leur direz ainsi : Les dieux qui n’ont point fait les cieux et la terre périront de dessus la terre, de dessous les cieux ! C’est lui qui a fait la terre par sa puissance ; qui a fondé le monde par sa sagesse ; qui a étendu les cieux par son intelligence » (Jérémie 10:10-12). La plus glorieuse chose qui soit, c’est que ce Dieu toujours vivant S’est fait homme en la personne physique de Jésus-Christ. Et, dans ce corps, la Parole de Dieu, la lumière et le Sauveur du monde, est morte pendant trois jours et trois nuits. Au bout de cette période, Elle a vaincu la mort, car même la mort ne pouvait La retenir, et Elle est ressuscitée. Et Jésus peut proclamer avec puissance : « J’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18). À Lui le pouvoir final sur les deux !

Est-ce que nous croyons vraiment que Jésus est mort et qu’Il est ressuscité ? Si la réponse est oui, alors Paul tient à nous rassurer en disant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:13-17).

Dans la vision que Jean a reçue sur l’île de Patmos, voici ce qu’il a vu se produire devant le trône de Dieu. Dans Apocalypse 4:10-11, nous lisons : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » Notez que Jean ne voit qu’un seul trône et Celui qui est assis dessus, et non ceux qui sont assis dessus. La simple logique nous indique que c’est Dieu le Père qui a créé toutes choses et c’est par Sa volonté qu’elles existent et ont été créées.

Pourtant, dans Hébreux 1:1-3, il est clairement rédigé que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » Alors, que voyons-nous ici ? Une deuxième personne distincte qui S’appelle le Fils, faisant partie d’une trinité, où les deux Se nomment Dieu et qui, tout en étant deux sont réellement UN ? Voyez-vous pourquoi ces chers « trinitériens » sont tellement confus quand vient le temps d’expliquer ce qu’ils ne comprennent pas eux-mêmes ?

Ce qui prime pourtant, c’est de comprendre qu’en tant que chrétiens, futurs Élus du Royaume de Dieu au retour de Jésus, nous aurons des couronnes. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:19-20. À son évangéliste Timothée, Paul a déclaré : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Chaque Élu aura sa couronne de justice. Si nous endurons jusqu’à la fin, l’apôtre Jacques nous révèle ceci : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). À cela, le chef des apôtres ajoute : « Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:4).

Ces couronnes sont incorruptibles, dit Paul, puisque : « Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible » (1 Corinthiens 9:25). Cette couronne sera pour l’éternité ; il n’y aura pas d’élections aux trois, quatre ou cinq ans pour élire d’autres Élus ! Nos politiciens feraient bien de noter cela s’ils souhaitent être parmi les Élus de Jésus. Mais quelle sera l’utilité des couronnes de gloire ? Elles nous serviront d’un beau rappel que : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5:8-10). Ce sera une couronne de victoire.

Dieu a établi des standards pour Ses Élus, ainsi que pour ceux qui formeront les nations sur lesquelles les Élus régneront éternellement. Mais Dieu Lui-même S’est établi des standards selon lesquels : « nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin » (2 Thessaloniciens 3:2-3). Notre Seigneur Jésus a plusieurs merveilleux attributs, dont la fidélité. Quand Il promet, nous pouvons être assurés qu’Il accomplira toutes Ses promesses. Il nous protégera contre le malin dans ses attaques contre notre fidélité envers Dieu.

Mais surtout, « ne murmurez point, comme quelques-uns d’entre eux murmurèrent ; et ils périrent par l’exterminateur.  Or, toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:10-13).

Mais pourquoi Dieu S’occupe-t-Il tellement de nous ? D’abord, Il est notre Créateur, ayant un but et un plan distincts dans notre vie. « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien » (1 Pierre 4:19). « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal. Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera » (1 Thessaloniciens 5:21-24). Cependant, quand nous flanchons, lorsque la tentation semble trop forte : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean  1:9). Car Jésus a payé la rançon de tous nos péchés en versant Son sang pur et sans tache sur la croix.

« C’est pourquoi il a fallu qu’Il devienne semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’Il fut un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’Il a souffert, Il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). Ayant un Sauveur et Seigneur si fidèle, nous devrions sûrement Lui faire confiance en toute chose. Néanmoins, en dépit de tout cela, certains trouvent le moyen de douter de Sa Parole, mais cela ne change pas Son amour pour nous. Même : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:13).

Voilà pourquoi : « il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:7-9). Car, tout au long de la Bible, « fidèle » est Son Nom ! Dans Apocalypse 19:11, Jean nous déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » Tout ce qu’Il nous demande, c’est de persévérer dans la foi jusqu’à la fin de notre vie, ou jusqu’à Son avènement, et nous serons sauvés. Je termine en citant la parole même de Jésus, dans Matthieu 24:13 : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé ». Le combat n’est pas fini, mais, à cause de l’amour de Christ pour nous, ce temps sera raccourci.




D.251 – Cœurs aveuglés

coeur-brise

Par Joseph Sakala

La nation d’Israël a toujours eu le pied léger pour courir après les faux dieux, alors que 3 était toujours là, prêt à les délivrer de leurs problèmes. Dans Jérémie 2:22-25, le prophète fut inspiré d’écrire cette complainte contre le peuple : « Quand tu te laverais avec du nitre, et que tu prendrais de la potasse en abondance, ton iniquité demeurerait marquée devant moi, dit le Seigneur, l’Éternel. Comment dis-tu : Je ne me suis point souillée, je ne suis point allée après les Baals ? Regarde tes pas dans la vallée, reconnais ce que tu as fait, dromadaire légère, qui ne tient pas de route certaine ; ânesse sauvage, accoutumée au désert, qui, dans le désir qui l’anime, hume le vent. Qui l’arrêtera dans son ardeur ? Nul de ceux qui la cherchent ne se fatigue ; on la trouvera même en son mois. Garde ton pied de se déchausser, ton gosier d’avoir soif ! Mais tu dis : C’en est fait ! Non ! car j’aime les étrangers, et j’irai après eux. »

En effet, les chefs de la nation d’Israël auraient dû cacher leurs visages devant Dieu. La simple pensée de vouloir répudier le Dieu qui les a créés, qui les a délivrés de la mort pour ensuite les établir en tant que grande nation, est complètement inconcevable. Pourtant, cette nation l’a fait pour favoriser les faux dieux adorés par leurs voisins païens. Alors, le prophète poursuit sa complainte en déclarant : « Comme un voleur est confus quand il est surpris, ainsi seront confus ceux de la maison d’Israël ; eux, leurs rois, leurs chefs, leurs sacrificateurs, et leurs prophètes. Ils disent au bois : Tu es mon père, et à la pierre : Tu m’as donné la vie. Car ils m’ont tourné le dos et non le visage. Et ils diront, au temps de leur malheur : « Lève-toi, et nous délivre ! » Et où sont les dieux que tu t’es faits ? Qu’ils se lèvent, s’ils peuvent te sauver au temps de ton malheur. Car tes dieux, ô Juda, sont aussi nombreux que tes villes ! Pourquoi plaideriez-vous avec moi ? Vous vous êtes tous rebellés contre moi, dit l’Éternel » (Jérémie 2:26-29).

Le peuple de Dieu aurait plutôt dû essayer de diriger ces païens vers le Créateur au lieu d’adopter leurs adorations impotentes. Ils étaient pourtant assez intelligents pour reconnaître que des idoles de bois et de pierre n’avaient aucune puissance pouvant les aider d’une façon quelconque. Néanmoins, cette ancienne séduction sophistiquée se compare très bien au concept scientifique moderne de l’évolution trimbalé par nos athées intellectuels. Ces cosmologistes croient fermement que l’ordre entier de l’univers a évolué à partir d’une bagatelle. Ces biochimistes modernes ont la conviction que l’origine de la vie commença à partir d’éléments chimiques sans vie, dans une espèce de soupe cosmique qui, avec le temps, a généré des cellules vivantes complexes, même si les hasards d’une telle « création » sont impossibles. Puis, plusieurs anthropologues, crédules face à cette théorie, insistent à dire que le langage des chimpanzés hominidés fut miraculeusement converti en intelligence chez leurs descendants humains. Tout cela en dépit du fait que même la science exacte rejette carrément chaque aspect de cette folie évolutionniste propagée par ces « hommes de science ».

Paul, en parlant de ces anciens darwiniens, a déclaré ceci : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:22-24). Pourtant, ces anciens idolâtres n’ont jamais poussé leurs idées anti-créationnistes aux extrêmes absurdes de leurs descendants modernes. La Bible les appelle « fous » ! Alors, dans Éphésiens 4:17-18, Paul déclare : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur »

C’est une véritable tragédie que d’avoir une intelligence obscurcie, mais il est pire d’avoir un cœur endurci, spirituellement aveuglé. Personne ne désire volontairement être physiquement aveugle, mais l’aveuglement spirituel est le produit de la volonté humaine. Quand Jésus a donné la vue à l’homme qui était né aveugle, les pharisiens refusèrent de croire au miracle de Christ. « Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles. Et quelques-uns des pharisiens qui étaient avec lui, entendirent cela et lui dirent : Et nous, sommes-nous aussi aveugles ? Jésus leur dit : Si vous étiez aveugles, vous n’auriez point de péché ; mais maintenant vous dites : Nous voyons ; c’est à cause de cela que votre péché subsiste » (Jean 9:39-41).

Tout comme ces anciens intellectuels, il apparaît trop souvent que les intellectuels modernes sont aussi incorrigiblement aveugles. Ils étalent une science d’une grande complexité, mais leur compréhension et leur cœur deviennent néanmoins aveuglés quand il s’agit de l’Évangile du salut apporté par Jésus-Christ. Comme le disait si bien Paul, dans 2 Corinthiens 4:2-4 : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. » Même les gens très religieux croyant en Dieu comme Créateur peuvent s’aveugler lorsqu’ils sont confrontés aux vérités disant que ce Créateur est également devenu leur Sauveur. Voilà où se situe le problème, parce qu’ils demeurent voilés à la vérité biblique.

Paul le reconnaît quand il déclare : « Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ. Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:14-16). Néanmoins, Christ est venu comme la lumière capable d’ôter ce voile. Et lorsque ça arrivera, ils seront à leur tour éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Gardez toujours en mémoire que les fervents étudiants de la Bible deviennent de plus en plus la cible des dégradations faites par les médias dans les nouvelles, surtout par les défenseurs autoproclamés des établissements éducationnels et scientifiques. Mais comment répondre à la diffamation ?

Voici ce que Paul nous propose dans 1 Corinthiens 4:9-13 : « Car je pense que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers des hommes, comme des gens voués à la mort, nous faisant servir de spectacle au monde, et aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles mais vous êtes forts ; vous êtes dans l’honneur , mais nous sommes dans le mépris. Jusqu’à présent nous souffrons la faim et la soif, et nous sommes nus ; on nous frappe au visage, et nous sommes errants çà et là ; nous nous fatiguons en travaillant de nos propres mains ; outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous. »

Souvenons-nous cependant que : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:21-24).

Nous n’avons pas seulement Son exemple, mais aussi Son commandement. Dans Matthieu 5:11-12, Jésus a dit : « Vous serez heureux lorsqu’à cause de moi on vous dira des injures, qu’on vous persécutera, et qu’on dira faussement contre vous toute sorte de mal. Réjouissez-vous et tressaillez de joie, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; car on a ainsi persécuté les prophètes qui ont été avant vous. » Et aux versets 43-44, Jésus ajoute : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent. » Sachez que les apôtres ont enduré beaucoup plus d’insultes et d’opprobres pour Jésus que nous en aurons à souffrir, car, selon les historiens, la majorité furent martyrisés.

Paul avait donc raison de dire : « [Quand nous sommes] outragés, nous bénissons ; persécutés, nous le souffrons ; calomniés, nous prions ; nous sommes jusqu’à présent comme les balayures du monde, le rebut de tous » Nous pouvons nous fier à Christ pour protéger nos réputations, car Il est beaucoup plus impliqué que nous pouvons le croire à S’occuper de ceux qui Lui appartiennent. Alors, Paul a tout à fait raison de nous dire, dans Romains 12:19-21 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. »

Il y a un vieux dicton qui dit : « Haïssez le péché, mais aimez le pécheur ». Le roi Salomon nous déclare ceci, dans Proverbes 10-12 : « La haine excite les querelles ; mais la charité [l’amour] couvre toutes les fautes. » Cela peut nous apparaître un peu banal à cause du nombre de fois que nous l’avons entendu, mais c’est biblique et pratique. Il est très facile et tentant de critiquer et même de condamner quelqu’un qui a péché, surtout si le péché nous touche directement. Toutefois, cette sorte d’attitude produit rarement, sinon jamais, la vraie repentance chez celui que nous accusons. Comme nous le rappelle le Proverbe cité plus haut, elle peut plutôt provoquer la colère ou un comportement défensif, et même envenimer la situation. Une attitude fondée sur l’amour, sans autoriser le péché, mais démontrant une compréhension personnelle et un intérêt sincère pour l’individu, aidera sûrement à rétablir le sentiment du cœur.

Pierre et Jacques citent ce texte de l’Ancien Testament en conseillant les convertis. Dans 1 Pierre 4:8, le chef des apôtres affirme : « Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés. » Le mot « charité » utilisé par Pierre est agape, très souvent traduit par « amour ». Pierre a sans doute utilisé le sens de « charité » à la place de celui « d’amour » afin que, dans ce contexte-ci, le mot « amour » ne soit pas interprété comme ayant le sens d’amour « érotique », mais désignant plutôt une attitude de bonté fervente envers les autres, comme agape. Tout comme Pierre, Jacques a compris que « toutes les fautes », dans le Proverbe, veut dire « une multitude de péchés ». Alors, dans Jacques 5:19-20, l’apôtre nous dit : « Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, Qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. »

En tant que futurs Élus dans le Gouvernement de Dieu, il nous faut augmenter notre connaissance spirituelle par une étude régulière de la Parole de Dieu. Demandez à n’importe quel chrétien s’il connaît bien sa Bible et il vous dira : « Assez bien, mais, n’ayant pas toujours le temps d’étudier, j’aimerais la connaître encore mieux. » Parfois, les enfants nous déclarent des choses vraiment amusantes quand ils parlent de la Bible parce que leur connaissance biblique est limitée. Lorsqu’ils parlent de la Bible, ils nous révèlent une connaissance d’enfant. Tout innocemment, ils ne saisissent pas la signification des mots et des concepts, car elle est, pour le moment, au-delà de leur niveau de maturité selon l’enseignement qu’ils ont reçu. Mais sommes-nous des enfants quant à notre compréhension de la Parole de Dieu ? Comment pouvons-nous approfondir le degré de maturité spirituelle de notre compréhension ? Paul nous exhorte ainsi, dans 1 Corinthiens 14:20 : « Frères, ne devenez pas des enfants quant au jugement ; mais soyez de petits enfants à l’égard de la malice ; et quant au jugement, soyez des hommes faits. »

L épître aux Hébreux compare certains adultes aux enfants quant à leur compréhension biblique : « En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal. » Depuis quelques années, des sondages variés documentent un déclin de la connaissance biblique au Royaume-Uni ainsi qu’en Amérique. Une étude particulière a démontré que pas une seule personne sur vingt n’a pu citer les Dix Commandements. Plusieurs n’ont pu identifier quelques-uns des personnages importants de la Bible.

Dans un autre sondage, même si 86 % des Américains ont déclaré qu’ils croyaient en l’existence d’une puissance supérieure, ils ont également admis avoir un déclin marqué de leur connaissance biblique. Pour éviter de nous détourner de la vérité, l’apôtre Pierre nous dit : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18). Mais comment y arriver, puisque les différents sondages démontrent que la Bible est difficile à comprendre ? Sachez, chers amis, que Dieu n’est pas présentement en train d’ouvrir l’esprit de tous les humains à la compréhension de Sa Parole, mais si vous persistez dans la lecture de Sa Parole, vous découvrirez certainement des connaissances que la grande majorité des humains n’ont pas, parce que la majorité ne prend pas le temps de lire et de s’instruire dans la Parole de Dieu. Donc, personne n’est obligé d’être un enfant dans la connaissance spirituelle.

Par contre, ceux à qui Dieu a vraiment ouvert l’esprit reçoivent, dans leurs études, la connaissance de la vie éternelle. Dans 1 Jean 5:13-15, l’apôtre nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » Il est primordial, pour un croyant, d’avoir l’assurance de la vie éternelle. Selon l’épître de Jean, c’était le but principal pour l’avoir écrite. Il est cependant dangereux d’utiliser ce seul passage comme une preuve immuable sans consulter tout le contexte de ce que Jésus dit dans cette épître. Car on doit comprendre ce que Jean veut vraiment dire par « croire au nom du Fils de Dieu » afin de posséder cette assurance.

Beaucoup de chrétiens pratiquants ne possèdent qu’une assurance superficielle du salut, à cause d’une foi superficielle. Selon Jean, une véritable croyance dans le Fils de Dieu peut être testée par les choses qu’Il a écrites. Un des tests se résume ainsi : « Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:4-6). Voici un autre test : « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:29). Je me demande combien de nos politiciens, de nos juges et de milliardaires passeraient ce test ! Le mot « justice » implique pour Dieu un comportement bien différent de la justice humaine. Dans 1 Jean 3:14-15, nous lisons ceci : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

Un autre beau test se trouve dans 1 Jean 3:24 où l’apôtre confirme que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. »  Et dans 1 Jean 5:18-20, il est écrit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. » Mais comment pourrions-nous vivre le reste de notre vie sans pécher ? Pour comprendre cela, il faut vérifier un autre passage dans cette même épître.

Dans 1 Jean 1:8-10, Jean déclare : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. » Donc, ce que Jean nous dit, c’est que le chrétien ne doit pas pécher par habitude, mais quand il pèche, il doit confesser son péché et Dieu est fidèle et juste pour nous le pardonner. De cette façon, aux yeux de Dieu, le véritable converti est sans péché parce qu’il se repent continuellement et Dieu lui pardonne.

Les chrétiens sont confortables dans une profession de foi dans laquelle un converti ne peut plus pécher, ou dans une congrégation où le pasteur prêche que tout péché commis après la conversion est automatiquement effacé sans avoir recours à la confession, professent une foi sans aucune manifestation extérieure. Ces gens feraient bien d’étudier ces tests de leur foi afin de découvrir si leurs prédicateurs leur prêchent la vérité biblique ou simplement la vérité du « pasteur ». Je regrette d’annoncer que, si certains « chrétiens » ne prennent pas leur conversion plus au sérieux, ils risquent de faire partie des « vierges folles » qui se sont endormies dans leurs fables et chercheront en vain la lumière nécessaire pour monter vers Christ à la septième et dernière trompette pour recevoir les instructions que Jésus donnera à Ses Élus lors de Son Avènement. Assurez-vous que vous passez les tests pour déterminer si vous aurez la vie éternelle, en tant qu’Élus lors de la première résurrection.




D.250 – Le Père des lumières


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Par Joseph Sakala

L’apôtre Jacques nous dévoile que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18). Cela veut simplement dire que Dieu est, non seulement l’auteur, mais également le finisseur de tout ce que nous disposons de bienfaisant. C’est un témoignage de notre Créateur concernant Sa création du début où, dans Genèse 1:31, « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Et, dans Genèse 2:1, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. » Donc, tout ce que Dieu avait fait était très bon et terminé.

Le nom unique de « Père des lumières » suggère fortement une reconnaissance scientifique remarquable pour notre Dieu. Puisque la lumière demeure le fondement de toute énergie, et puisque, littéralement parlant, tout ce qui existe dans l’univers physique est énergie sous une forme quelconque, il est tout à fait approprié de parler de la totalité des objets de Sa création en terme de « lumières ». Et puisque toutes ces énergies ne sont pas actuellement en état de création, mais sont plutôt complètes et conservées comme telles, leur source originale ne peut que provenir du « Père des lumières ». Cette source divine est également à l’origine de deux remarquables lois de variabilité scientifique : celle de la conservation de l’énergie, ainsi que celle de la détérioration de l’énergie. Donc, cette fluctuation veut aussi dire transmutabilité.

Parce que Dieu est permanent, la totalité de Ses « lumières » créées sont conservées, non recréées ni détruites. Néanmoins, la seconde loi nous indique que, dans toutes les transformations de l’énergie, la détérioration augmente aussi. L’entropie évoque une mesure de désorganisation et son accroissement inexorable est le résultat de la malédiction exercée par Dieu sur la création suite à la rébellion de nos premiers parents. Ainsi, même si l’énergie totale de l’univers est conservée par la première loi scientifique, l’énergie disponible diminue selon la seconde loi. Malgré cela, Dieu n’est pas limité par cette loi qu’Il a imposée à Sa création. Alors, cette loi ne fait aucunement ombrage à Son Plan original. Dieu ne change pas et le but de Son Plan se poursuit et ne sera jamais vaincu.

Le plan de Jésus, en choisissant Ses premiers disciples, était d’apporter la lumière au monde. « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » nous dit Son apôtre dans 1 Jean 1:5-7. Le texte biblique est riche en métaphores, dont bons nombres paraissent dans les écrits de Jean. Celui-ci déclare que Dieu est lumière, une expérience constante, clairement observable et visible dans tout l’univers.

Dans Jean 1:4, nous voyons que, dans la lumière, « était la vie, et la vie était la lumière des hommes. » La lumière de Dieu ne peut être vaincue par les ténèbres : « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » La lumière de Dieu attire les êtres humains qui aiment la vérité : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:21). Et finalement, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean met beaucoup d’emphase sur l’application de la lumière dans nos vies.

Puisque Dieu est lumière, nous ne pourrions jamais participer à la vie de Dieu en étant à l’écart de cette lumière. C’est ce que Paul nous déclare au sujet de Jésus-Christ : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Je suggère fortement à ceux qui prêchent la possibilité de monter au ciel après la mort de lire et relire ce verset. Nous savons que Jésus est présentement au ciel d’où Il reviendra un jour pour établir le Royaume de Dieu sur terre. Donc, Jésus vit en ce moment dans cette lumière inaccessible que nul homme n’a vue, ni ne peut voir. Ce serait en nette contradiction avec la Parole de Dieu si les humains pouvaient aller au ciel.

Regardons également ce beau témoignage de Jean en parlant de Jésus: « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7). Si nous prétendons être en communion avec Dieu, nous devons également marcher dans la lumière tout comme Lui est toujours dans la lumière. « Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher » (1 Jean 2:10).

Il est aussi évident que, puisque Dieu est Saint, « exaltez l’Éternel, notre Dieu, et prosternez-vous vers la montagne de sa sainteté ! Car l’éternel, notre Dieu, est Saint » (Psaume 99:9). Puisque l’Éternel, notre Dieu, est juste dans toutes les œuvres qu’Il a faites, que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Alors : « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection, » nous dit Proverbes 4:18. Paul abonde dans ce même sens lorsqu’il nous dit : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; [car] nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres » (1 Thessaloniciens 5:5).

Subséquemment, « soyons donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, » nous dit Paul, dans Éphésiens 6:14. Et le chef des apôtres ajoute : « Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres » (1 Pierre 2:12). Puisque le Dieu de notre salut est la lumière du monde, et qu’à présent nous sommes la lumière dans le Seigneur, marchons comme des enfants de lumière. Voilà pourquoi Pierre affirme : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière » (1 Pierre 2:9).

Dieu est puissant, et Paul ne cessait d’encourager Timothée à prêcher avec force. Dans sa deuxième épître, Paul lui dit : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. » (2 Timothée 1:8-12).

Paul est très précis par les synonymes qu’il utilise. Nous devons connaître Celui en qui nous avons cru et être persuadés que Sa puissance nous gardera jusqu’au Royaume. La connaissance décrite par Paul met l’emphase sur la compréhension spirituelle par opposition à une connaissance acquise par l’expérience et la perception intuitive. La connaissance liée à la persuasion fortifie l’assurance que nous promet Paul. Notre confiance n’est pas simplement fondée sur les émotions, mais elle est ancrée dans la sécurité de notre salut. Une étude de plusieurs passages bibliques servira à encourager nos cœurs au ministère dans lequel Dieu nous a appelés.

Dans Jean 5:24, Jésus nous dit : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » La grande promesse dévoilée ici nous garantit que, si nous croyons ce que Dieu dit, à Ses yeux, nous avons déjà la vie éternelle assurée. Alors, dans les versets 25 et 26, Jésus ajoute : « En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. » Tout cela arrivera lors de la Première Résurrection des Élus à l’immortalité.

L’apôtre Paul abonde dans le même sens : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. » Regardons ensemble ces paroles encourageantes de Pierre dans sa première lettre aux convertis : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-4).

Finalement, regardons l’hommage que Jude rend à Dieu en disant : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Quelles merveilleuses promesses, parce que notre sécurité est fondée sur qui Dieu est, et non sur notre pouvoir individuel. Dieu est tout puissant et Il est perpétuellement fidèle à Lui-même.

Rappelons-nous toujours que Dieu est tout en tout. Dans Deutéronome 32:3-4, Moïse a déclaré : « Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu ! L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit. » Il est vraiment formidable de noter tous les attributs attachés au Nom de Dieu par les scribes des Saintes Écritures. Dans les versets ci-haut, extraits du cantique de Moïse, Dieu est appelé un Dieu de vérité. C’est un Dieu fidèle et sans injustice. Ésaïe Lui rend cet hommage : « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Ésaïe 30:18).

David appelait Dieu : « Ô Dieu de ma justice ! » (Psaume 4:2). Et Psaume 69:21 : « Dieu est pour nous le Dieu des délivrances » Dans le Nouveau Testament, dans Actes 7:2, Étienne L’appelle « Le Dieu de gloire ». Paul L’a appelé le Dieu de patience et de consolation (Romains 15:5) et le Dieu d’espérance (v. 13), lorsqu’il a écrit aux nouveaux convertis, persécutés dans la grande capitale de l’Empire romain. Dans son épître aux chrétiens charnels de Corinthe, Paul L’appelle : « le Père des miséricordes et le Dieu de toute consolation » (2 Corinthiens 1:3). Et vers la fin de son épître, il Le nomme : « le Dieu de charité et de paix » (2 Corinthiens 13:11). Finalement, Paul déclare, au sujet des instructions concernant Jésus : « Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:9).

L’apôtre Pierre, dans 1 Pierre 5:10, nous salue ainsi : « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. » L’auteur du livre aux Hébreux L’a reconnu ainsi : « …un juge qui est Dieu de tous » (Hébreux 12:23) et « le Dieu de paix » dans Hébreux 13:2. Notre Dieu est en effet tout en tout pour Son peuple. Il est le Dieu de vérité et de justice, de paix et d’amour, de patience et de réconfort, d’espérance, de grâce, de gloire et de salut. Maintenant, est-ce que Dieu est toutes ces choses pour nous, qui Le connaissons ?

Regardons ensemble ce beau témoignage de Jean, dans sa vision sur l’île de Patmos : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés » (Apocalypse 15:2-4). La grande beauté, dans tous ces témoignages, c’est qu’ils sont véritables, car Dieu garde toujours Ses promesses.

Dans Jérémie 31:35-37, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel, qui donne le soleil pour être la lumière du jour, et qui règle la lune et les étoiles pour être la lumière de la nuit ; qui agite la mer, et ses flots grondent ; celui dont le nom est l’Éternel des armées : Si ces lois-là viennent à cesser devant moi, dit l’Éternel, la race d’Israël aussi cessera d’être une nation devant moi pour toujours ! Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel. » Les Israélites, malgré tout ce que Dieu a fait pour eux, se sont continuellement rebellés contre l’Éternel en se tournant vers d’autres dieux. On aurait cru que Dieu eût complètement anéanti cette nation pour recommencer à neuf. Mais Dieu a fait une promesse à Abraham, et ensuite à Isaac et à Jacob, que cette nation serait un peuple spécial pour Lui et qu’Il ne briserait pas Sa promesse.

Dans le passage cité plus haut, Dieu nous révèle les conditions selon lesquelles Il allait rejeter Israël, mais elles sont telles qu’il n’y a aucune possibilité que ces conditions s’accomplissent. Si les cieux en haut peuvent être mesurés : ni Abraham, ni Jérémie ne pouvaient imaginer le nombre des étoiles et la profondeur de l’espace dans l’univers. Grâce à nos télescopes modernes, nous découvrons des distances impensables qui augmentent sans cesse au fur et à mesure que la technologie s’accroît. Les derniers estimés des hommes de science placent le diamètre de l’univers à environ 15 à 20 milliards d’années lumière et aucune nouvelle limite n’est prévue actuellement.

Alerte ! Il est faux de croire que l’univers aurait 15-20 milliards d’années-lumière. Ce n’est qu’une théorie inventée par les « savants » évolutionnistes afin de la faire passer pour « preuve » que l’univers a environ je ne sais plus combien de milliards d’années depuis le soi-disant « Big bang ». Les savants qui cherchent la vérité démontrent que l’univers est au moins 25 fois plus petit. Mais la société s’est arrangée pour qu’on ne les entendent pas, qu’on ne les écoute pas et, donc, qu’on ne les croit pas… L’autre condition était celle-ci : si les fondements de la terre, en bas, peuvent être sondés. Nos hommes et femmes de science admettent qu’ils en savent plus sur le soleil que sur la terre car, en réalité, à peine 1 % des attributs de la terre ont été exploités jusqu’à présent.

Les pressions et les températures qui existent dans les profondeurs de la terre sont invraisemblablement énormes et les scientifiques ne savent même pas comment la matière réagit dans ces conditions. Donc, la promesse faite à la nation d’Israël est en pleine sécurité. Les Écritures abondent en Paroles : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4). Nous n’avons pas à craindre puisque le Père des Lumières gardera Ses promesses envers nous. Dans Malachie 4:2, le prophète déclare : « Mais pour vous qui craignez mon nom se lèvera le soleil de justice, et sa santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. » Son attitude et Sa fidélité ne changent pas.




D.249 – La grandeur éternelle promise aux Élus


ciel

Par Joseph Sakala

Toutes les religions du monde promettent une grande récompense à leurs fidèles après la mort. Pour la majorité, la récompense ultime est d’aller au ciel. Pour d’autres, c’est la réincarnation après la mort par une succession de corps afin d’atteindre la perfection. Et l’ayant enfin atteinte, l’insigne récompense est le nirvana ou la mutation avec l’univers pour l’éternité. Drôle de récompense pour tant d’efforts. Pour d’autres, c’est de vivre aisément et de savourer entièrement chaque moment, car à la mort, tout cesse et c’est fini pour cet individu. Pourquoi alors espérer autre chose ? Néanmoins, la plupart des humains ambitionnent de mettre leur espérance dans une puissance supérieure qui leur promet une récompense éternelle pour leur fidélité en tant que serviteurs. Le but unique de ce message est de vous familiariser avec le Dieu de la Bible, le Créateur de tout ce qui existe et de découvrir quel est Son Plan pour l’humanité dans tout cela.

En étudiant ce merveilleux Livre d’instruction, nous reconnaissons un Dieu extrêmement bien organisé et qui prend plaisir à instruire ceux qu’Il a créés pour les amener comme héritiers vers cette récompense déjà prédestinée lors de leur création. Toutefois, ce Dieu n’est pas un dominateur sur Sa création, mais plutôt un Grand Dieu d’amour et de miséricorde qui désire Se faire servir librement et volontairement par ceux pour qui ce formidable héritage est destiné. Afin de les diriger vers Sa perfection, ce Dieu magnifique a décidé de mettre une parcelle de Son Esprit en eux. Il avait même prévu de prendre une forme physique pour vivre toutes les émotions que Sa création endurerait dans son cheminement vers cette perfection. Donc, Dieu n’est pas seulement le Créateur, mais Il est également devenu le Sauveur et le Rédempteur de Sa création. Et Il l’a fait en versant Son sang pur et sans tache afin d’effacer les péchés de tous ceux qui, depuis la création, ont transgressé Ses lois.

Ce corps dans lequel Dieu S’est manifesté aux hommes portait le nom de la mission qu’Il S’était donnée. D’abord, le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera Son peuple de leurs péchés (Matthieu 1:21). Puis CHRIST, le Messie et l’Oint, le Fils du Dieu vivant. Jésus a fondé Son Église et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle (Matthieu 16:18). Dans cette Église, Jésus a formé Ses disciples afin de poursuivre le travail qu’Il a débuté, jusqu’à Son retour dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre. Au fil des siècles, Ses disciples ont fidèlement accompli ce travail en dirigeant et en instruisant les nouveaux convertis, leur apprenant à garder tout ce que Jésus leur avait commandé. Il leur avait également dit : « …et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:20).

Dans son épître aux Éphésiens, Paul les exhorte ainsi : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:16-20).

La Bible contient plusieurs qualificatifs pour décrire la grandeur de notre salut, et ils sont fréquemment marqués par le terme « infinie » qui a la connotation de « sans limite », surpassant toute dimension que nous pourrions lui attribuer. Dans l’exhortation de Paul, nous découvrons que l’énergie de Dieu nous est continuellement disponible sans réserve. Elle est embellie pour nous démontrer Sa puissance et fut requise pour ramener à la vie notre Sauveur Jésus, même de l’emprise du séjour des morts. Elle nous est dévoilée clairement : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de Sa grâce, par Sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). Sa grâce nous avait rendu le salut réalisable alors que nous étions morts dans nos péchés. Mais dans l’avenir, cette grâce sera manifestée comme une immense richesse à cause de Sa bonté envers nous en Jésus-Christ.

Par conséquent, nous avons accès à la merveilleuse paix de Dieu. « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Ce que Paul nous dit ici, c’est que cette paix divine ne peut pas s’expliquer, car elle dépasse toute compréhension humaine. Finalement, considérons Sa gloire : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18). Donc, la gloire éternelle qui nous est réservée sera d’une profusion incalculable. Les bénédictions attachées à notre salut en Christ produiront en nous une grandeur qui dépasse toute richesse mondaine, avec une paix au-delà de toute la compréhension actuelle et dans une abondance inexplicable. Et tout cela nous est gratuitement disponible, à nous qui croyons.

La véritable vocation du converti est de répandre cette bonne nouvelle concernant les éminentes bénédictions réservées aux Enfants de Dieu, car : « La langue du juste est un argent de choix » pour notre Créateur (Proverbes 10:20). Cette attitude positive est une manifestation directe de l’œuvre du Saint-Esprit chez le converti. Gardez cependant à l’esprit que Satan ne se réjouit pas de cela. Alors, pour contrer le Plan de Dieu, il a inventé la diffamation pour désorganiser toute action positive dans l’évangélisation personnelle du chrétien. Il est évident que là : « Où il y a beaucoup de paroles, il ne manque pas d’y avoir du péché ; mais celui qui retient ses lèvres est prudent » (Proverbes 10:19). Le livre des Proverbes abonde en conseils sur l’usage de notre langue. On y trouve plusieurs condamnations contre le dénigrement. Dans Proverbes 11:13, nous lisons : « Celui qui va médisant, révèle le secret ; mais celui qui a un cœur loyal, le cache. »

Ensuite, nous recevons des avertissements contre la critique destinée à détruire le caractère d’une personne. Proverbes 12:18 dit : « Il y a tel homme dont les paroles blessent comme des pointes d’épée ; mais la langue des sages est guérison. » N’allez surtout pas croire qu’un converti est immunisé contre les paroles qui blessent, parce que : « Les paroles d’un médisant sont comme des friandises ; elles pénètrent jusqu’au-dedans des entrailles » (Proverbes 18:8). Vous noterez que tous ces conseils sont fondés sur l’équilibre de la personnalité du converti, puisque trop parler peut également être dangereux. Proverbes 27:15-16 associe trop parler à : « Une gouttière continuelle au temps d’une grosse pluie, et une femme querelleuse, c’est tout un. Qui veut la retenir essaie d’arrêter le vent et de saisir de l’huile de sa main. »

Par contre la vertu de la sérénité est fortement louangée dans Proverbes 17:27-28, affirmant que : « L’homme retenu dans ses paroles connaît la prudence, et celui qui est d’un esprit froid, est un homme entendu. L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent. » Plusieurs bénédictions sont promises à ceux qui utilisent leurs paroles avec sagesse et grâce. Dans Proverbes 25:11, nous lisons que : « Une parole dite à propos est comme des pommes d’or dans des paniers d’argent. » Dans Proverbes 16:21, nous découvrons ceci : « On appellera intelligent celui qui a un cœur sage ; et la douceur des paroles augmente la science. » Notre langue doit donc être utilisée avec beaucoup d’amour et d’attendrissement, car : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie » (Proverbes 15:4).

Pour ceux qui reconnaissent vraiment la volonté de Dieu dans leur vie, ces versets leur procurent une réponse définitive au sujet de leur vocation. La clé se trouve dans le sacrifice et non la conformité. Il est paradoxal de dire que la véritable vie doit passer par la mort. Mourir aux choses du monde pour vivre en Christ. Ce thème est réitéré continuellement dans le Nouveau Testament. Nous en voyons un exemple parfait dans la déclaration de Paul, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Paradoxal ou non, le fait demeure que la vie du converti devient une sacrificature pour Christ. C’est ce que Pierre nous déclare dans 1 Pierre 2:5 : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. »

Il est donc tout à fait logique que le chrétien soit dévoué à Jésus durant toute sa vie ; à ce merveilleux Grand Ami qui a donné Sa vie pour effacer nos péchés, afin de nous procurer la vie éternelle avec Lui dans le monde à venir. Il est de même logique de ne plus nous conformer aux standards du présent monde méchant. Si nous appartenons à Jésus-Christ, pourquoi voudrions-nous continuer à imiter ce monde matérialiste dans sa moralité, sa musique, son habillement et le reste ? Nos standards sont plus élevés, guidés par la Parole de Dieu, dans un esprit renouvelé en Christ. Nos esprits étaient jadis aveuglés comme : « Les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Mais nous avons la pensée de Christ, nous dit Paul. « Car qui a connu la pensée du Seigneur ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : à lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:34-36). Nous avons ici la clé de la prescience de ce que la volonté de Dieu peut accomplir. C’est la fontaine de toutes les faveurs à notre égard. Ces bénédictions datent de loin pour le peuple de Dieu. « Je sauverai mon troupeau, afin qu’il ne soit plus exposé au pillage, et je jugerai entre brebis et brebis. J’établirai sur elles un seul pasteur qui les paîtra : David, mon serviteur ; il les paîtra, et il sera lui-même leur pasteur ; et moi l’Éternel, je serai leur Dieu, et David, mon serviteur, sera prince au milieu d’elles. Moi, l’Éternel, j’ai parlé. Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction » (Ézéchiel 34:22-26).

Habituellement, la pluie est utilisée comme une source de bénédiction dans les Saintes Écritures. Elle est employée dans Ses promesses à partir du moment où « Moi l’Éternel, je serai leur Dieu ». Les plus éminents bienfaits seront alors distribués dès que la compréhension divine sera répandue sur le monde entier par Jésus. Nul ne doute, alors, que la plus haute bénédiction spirituelle, du moins dans notre vie, est la Parole inspirée de Dieu. « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:10-11).

Malgré la promesse de toutes ces bénédictions, le chrétien vit quand même des moments d’angoisse, comme une avalanche qui vient écraser nos espoirs. Le roi David a vécu de ces moments où il se demandait : « Dieu a-t-il oublié d’avoir pitié ? A-t-il dans sa colère fermé ses compassions ? Et j’ai dit : Voilà ce qui fait ma souffrance : C’est que la droite du Très-Haut a changé. Je me rappellerai les exploits de l’Éternel, me souvenant de tes merveilles d’autrefois ; je méditerai sur toutes tes œuvres, et je considérerai tes hauts faits. O Dieu, tes voies sont saintes ! Quel autre Dieu est grand comme Dieu ? Tu es le Dieu qui fait des merveilles ; tu as fait connaître ta force parmi les peuples » (Psaume 77:10-15). Avec cette assurance, David pouvait poursuivre son cheminement avec force et conviction.

Lors d’un autre moment de découragement, David a écrit ceci : « Mon Dieu, mon âme est abattue en moi ; aussi je me souviens de toi au pays du Jourdain et des Hermons, au mont de Mitséar. Un abîme appelle un autre abîme au bruit de tes torrents ; toutes tes vagues, tous tes flots ont passé sur moi. De jour, l’Éternel enverra sa grâce, et de nuit son cantique sera dans ma bouche ; je prierai le Dieu qui est ma vie ; je dirai à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’as-tu oublié ? Pourquoi marcherai-je en deuil, sous l’oppression de l’ennemi ? Mes os se brisent, quand mes ennemis m’outragent, disant chaque jour : Où est ton Dieu ? Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et pourquoi frémis-tu en moi ? Attends-toi à Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu ! » (Psaume 42:7-12). Notez une fois de plus comment, après s’être vidé le cœur, la consolation est venue.

Avec la douleur, vient aussi la récompense. Le roi David a écrit ceci, dans Psaume 16:11 : « Tu me feras connaître le chemin de la Vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais. » Cet étonnant Psaume messianique est la première référence à la résurrection future de Jésus, qui devait par la suite retourner au ciel pour S’asseoir à la droite de Son Père. Une autre référence à Jésus se trouve dans le Psaume 110:1, où David est inspiré d’écrire : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. » Ce Psaume messianique est cité dans le Nouveau Testament à au moins cinq reprises.

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Lors d’une autre occasion, Jésus S’adressa aux scribes. Et comme tout le peuple écoutait, il dit à ses disciples : « Gardez-vous des scribes qui se plaisent à se promener en longues robes, et qui aiment les salutations dans les places, et les premiers sièges dans les synagogues, et les premières places dans les festins ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; ils encourront une plus grande condamnation » (Luc 20:46-47).

Jésus profita de cette occasion pour mettre les disciples de Son temps, et surtout ceux de notre époque, en garde contre ces multiples enseignants charismatiques qui se pavanent dans leurs beaux habits dispendieux. De beaux parleurs qui recherchent les grands honneurs dans les festins et les réunions publiques. Ils se spécialisent dans les interminables prières qui impressionnent les brebis qu’ils exploitent à volonté. Mais, malgré cette façade de pureté et de justice, Jésus déclare qu’ils encourront une plus grande condamnation. Déjà au premier siècle, Satan en avait séduit plusieurs à croire qu’on pouvait monter au ciel après la mort. Lors du Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre a profité de l’occasion pour glorifier Jésus en offrant le salut à tous ceux qui accepteraient Son sacrifice comme la rançon de leurs péchés. Néanmoins, Pierre a pareillement fait cette déclaration fracassante : « Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur: Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds » (Actes 2:34-35).

Finalement, dans le but de définir le rôle des anges dans le plan de Dieu, Paul a été inspiré d’écrire ceci : « Et auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Par contre, dans les épîtres de Paul, nous découvrons sept références où Jésus est assis à la droite du Père. La première se trouve dans Romains 8:33-34 où Paul déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. »

La deuxième se trouve dans Éphésiens 1:19-20 où Paul dit : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes. » À partir de notre immersion lors du baptême, nous avons accepté d’être crucifiés avec Christ pour être ressuscités avec Lui en sortant de l’eau. Paul utilise cette circonstance pour nous convier à avoir les yeux fixés constamment sur le Royaume, lorsqu’il nous dit : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Dans le seul livre aux Hébreux, Paul complète cette série de sept références en nous rappelant à quatre occasions le grand poste d’autorité qu’a Jésus à la droite du Père.

La première se trouve dans Hébreux 1:3 qui rend gloire à Jésus retourné vers Dieu au ciel : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts. » La deuxième se trouve dans Hébreux 8:1, où Paul dit : « Or, le point capital de ce que nous avons dit, c’est que nous avons un tel souverain Sacrificateur, qui est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux. » Vient ensuite la référence au sacrifice de Jésus pour payer la rançon de nos péchés : « Mais Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que Ses ennemis deviennent le marchepied de Ses pieds » (Hébreux 10:12-13).

Finalement, nous arrivons à la quatrième occasion, dans Hébreux 12:2-3, où Paul dit : « Regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. » Pour confirmer Son autorité, l’apôtre Pierre nous parle de Jésus : « Qui étant allé au ciel, est à la droite de Dieu, et à qui les anges, les principautés et les puissances sont assujettis » (1 Pierre 3:22). Donc, nous voyons dans la première référence la grande joie de Jésus d’être à la droite de Dieu et, dans la septième, Sa grande puissance où, à la droite du Père, les anges, les principautés et les puissances Lui sont assujettis.

En parlant des Saints, Paul nous dit : « Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés » (Romains 8:34-37). Son ministère ininterrompu d’intercession pour les Élus est un rappel de la présence incessante de Jésus, surtout durant cette époque difficile dans laquelle nous vivons. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.

Bientôt, lors de Son retour, nous, les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec les autres élus ressuscités, sur des nuées à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Jésus sera alors le puissant bras droit du Père afin d’amener tous Ses ennemis à la soumission pour devenir Son marchepied. Tandis que les élus se régaleront de bonheur dans la joie en Dieu pour l’éternité. Car qui osera accuser les élus de Dieu ? Sûrement pas Ses ennemis puisque c’est Dieu qui les justifiera. Rappelons-nous constamment que la doctrine de l’élection des Élus est la doctrine-clé des Saintes Écritures. Mais elle est la doctrine la plus controversée par les athées et les non-croyants. Subséquemment, laissons les Écritures régler toute controverse.

Les mots utilisés en hébreu et en grec pour identifier les élus sont « les choisis ». Il devient donc clair que lorsque les élus sont mentionnés, c’est Dieu et non l’homme qui fait la sélection des « choisis ». Prenons comme exemple Jésus qui a élu Ses douze premiers disciples de Son propre choix. Il les enseigna personnellement pour l’œuvre qu’ils devaient accomplir : « Jusqu’au jour où il fut élevé dans le ciel, après avoir donné ses ordres, par le Saint-Esprit, aux apôtres qu’il avait choisis » (Actes 1:2). La Parole de Dieu nous parle également des anges « élus » pour accomplir certains travaux. Nous voyons cela dans les instructions de Paul au jeune Timothée, quand il lui dit : « Je te conjure devant Dieu, le Seigneur Jésus-Christ, et les anges élus, d’observer ces choses sans prévention, et de ne rien faire avec partialité » (1 Timothée 5:21).

Même l’apôtre Pierre utilise le terme « choisi » en parlant de Jésus lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:6). Dans la majorité des circonstances, cependant, le terme « élus » est employé pour identifier ceux qui sont sauvés par la foi dans le sacrifice de la mort de Jésus comme rançon pour nos péchés. C’est un véritable miracle venant du Père : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Ayant été choisis personnellement par Dieu, et ayant accepté Son appel, nous sommes donnés à Christ pour grandir en Lui. Jésus le dit si bien dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Et, aux versets 37-38, Jésus nous assure que : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de Celui qui m’a envoyé. » Donc, les Élus sont tous enseignés par Dieu. Jésus ajoute : « Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi » (v. 45). Finalement, tout se résume dans cette déclaration de Jésus : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Cela n’enlève en rien notre responsabilité individuelle de poursuivre notre cheminement selon la volonté de Dieu. « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11). Malgré cette connaissance, nous n’avons aucun droit de nous glorifier. Au contraire, c’est l’humilité qui doit primer dans notre vie, sachant fort bien que : « Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:28-29). Voilà ceux qui sont les Élus de Dieu !

Il y a une certaine vertu pour le converti à avoir même des ennemis. Dans Luc 6:26, Christ a dit : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes. » Avez-vous déjà remarqué que les gens semblent avoir plus de facilité à entendre des fables et des mensonges que d’affronter la vérité ? Ce n’est pas un compliment de dire d’un chrétien qu’il n’a pas d’ennemis, car c’est quasiment un aveu qu’il n’a rien accompli. Le chrétien doit prêcher la Parole de Dieu et uniquement la vérité, ce qui risque fortement de lui créer des ennemis. L’apôtre Paul avait plusieurs ennemis qui ont finalement réussi à le faire mettre à mort. En réalité, tous les grands héros dans la foi ont dû affronter de l’opposition de la part des disciples de Satan et ce, tout au long des siècles.

Alors, au lieu d’avoir du ressentiment envers nos ennemis, nous devrions plutôt bénir Dieu, car leur animosité nous aide à devenir de plus en plus comme notre Sauveur Jésus. C’est au travers de telles expériences que nous pouvons vraiment apprécier la profondeur de la proclamation de Paul quand il dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est au travers de nos ennemis que nous grandissons spirituellement et que nous saisissons le vrai sens des paroles de Jésus quand Il a confirmé : « Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent » (Matthieu 5:44).

Jésus n’était pas obligé d’endurer les insultes qu’on Lui infligeait. Il a Lui-même déclaré ceci, dans Matthieu 26:53-54 : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? » Jésus S’est soumis à leurs insultes vicieuses et, même dans Son agonie, Il a prié pour Ses bourreaux. Pendu sur la croix : « Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34). Les ennemis de Christ L’ont tué, mais Sa mort a servi à payer la rançon de tous nos péchés, car sans ce sacrifice d’amour et de miséricorde, nous étions perdus à tout jamais.

C’est un véritable mystère à méditer et difficile à comprendre. Pourtant la Bible nous dit : « Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux » (Psaume 76:11). L’inimitié des hommes est devenue une voie utile par laquelle la grâce divine est parvenue aux croyants. « Et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:3-5). Alors, Paul ajoute : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18).

La grandeur éternelle qui nous est promise devient l’agent motivateur chez l’Élu de Dieu : « Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10:36-37). En tant que consacrés, nous avons dès lors des possessions réservées au ciel, et cette connaissance nous appuie à mettre nos possessions terrestres dans la bonne perspective. Gardez en mémoire que certains justes à qui ces épîtres furent destinées étaient emprisonnés, d’autres dépourvus de leurs biens à cause de leur foi. « Car vous avez aussi compati à mes liens [leur dit Paul], et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents » (Hébreux 10:34).

L’apôtre Pierre nous dit que Dieu, le Père de notre Seigneur, selon Sa grande miséricorde, nous a fait renaître pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus d’entre les morts : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5). Ces possessions nous sont accessibles. Jésus, le véritable Témoin, nous l’assure par ces paroles : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Et nous savons que Sa parole est véritable et au-delà de tout doute.

Ces acquisitions ont une valeur incalculable. « N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point » (Hébreux 10:35-37). Cette assurance nous fortifie pour endurer n’importe quelles souffrances ou persécutions repérées sur notre chemin. Voilà pourquoi, dans Romains 8:18, Paul nous dit : « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. » La simple connaissance de ces promesses devient pour le chrétien un pilier d’appui dans les troubles qui nous donnent parfois l’impression d’être sans terme. Elle forme en nous la patience de persévérer jusqu’au bout en faisant la volonté de Dieu.

Alors, ne vous plaignez point aux autres, de peur que vous ne soyez jugés par eux. Voici, notre juge est à la porte. De préférence : « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8). Le plus encourageant dans tout cela, c’est que la réalisation de ces promesses est imminente. Car encore un peu, bien peu de temps, et Celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Jésus, le Fidèle Témoin, nous le confirme dans Apocalypse 22:20, en déclarant : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, Je viens, bientôt. Amen ! ». Donc, cette promesse de Jésus repose entièrement sur la résurrection des Élus à l’immortalité lors de Son retour.

Revenons en arrière, lorsque Jésus ressuscité S’est présenté aux disciples, et que Thomas n’y était pas et refusait d’y croire. « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:26-28). La réaction de Thomas fut spontanée. Non seulement a-t-il cru, mais il confirma également la divinité de Jésus en disant : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus profita de cette merveilleuse occasion pour instruire également l’humanité entière, car dans Jean 20:29 : « Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

Durant Son ministère, Jésus Se frottait continuellement aux foules. À l’âge de douze ans, en revenant d’une fête des tabernacles, Ses parents Le cherchaient. « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de Sa sagesse et de Ses réponses » (Luc 2:45-47). Dès le début de Son ministère de trois ans et demi, Ses ennemis cherchaient déjà à Le faire mourir. « Et s’étant levés, ils chassèrent [Jésus) de la ville, et le menèrent jusqu’au sommet escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, pour le précipiter. Mais Lui, passant au milieu d’eux, s’en alla » (Luc 4:29-30). Jésus avait la capacité de Se faufiler au travers d’une foule sans que personne ne mette la main sur Lui.

Lorsque Jésus prêcha à Jérusalem, des pharisiens l’accusèrent en disant : « Nous connaissons maintenant que tu as un démon ; Abraham est mort et les prophètes aussi, et tu dis : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Es-tu plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? Les prophètes aussi sont morts ; qui prétends-tu être ? » Dans Jean 8:54-58, Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui, dont vous dites qu’il est votre Dieu. Cependant, vous ne l’avez point connu ; mais Moi, je le connais ; et si je disais que je ne le connais pas, je serais un menteur comme vous ; mais je le connais et je garde sa parole. Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis. » La réaction fut immédiate. « Alors ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla » (v. 59).

Une fois de plus, aucun de ces pharisiens n’a pu mettre la main sur Lui. Néanmoins lorsque Son temps fut venu, ils ont pu, non seulement Le saisir, mais Le mettre à mort. Et comme témoignage amer de leur haine, ils L’ont crucifié entre deux larrons qui méritaient vraiment de mourir. Pour comble de malheur : « Pilate fit aussi un écriteau et le plaça sur la croix ; et on y avait écrit : JÉSUS DE NAZARETH, ROI DES JUIFS. Plusieurs donc des Juifs lurent cet écriteau, parce que le lieu où Jésus était crucifié, était près de la ville ; et qu’il était écrit en hébreu, en grec et en latin » (Jean 19:19-20). Toutefois, trois jours plus tard, Jésus ressuscita et ne fut plus jamais saisi par Ses ennemis. Il a plutôt rencontré Ses disciples dans la chambre haute afin de leur livrer des instructions avant Son départ au ciel.

Depuis Son départ, Sa présence continuelle nous communique la paix par Son Esprit, car Il nous a Lui-même promis que là « …où il y a deux ou trois personnes assemblées en mon nom, je suis là au milieu d’elles » (Matthieu 18:20). Pendant l’éternité, Jésus sera continuellement parmi les Siens. Jean nous décrit la scène dans Apocalypse 5:6 : « Et je regardai, et voici au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des Anciens, un Agneau était là comme immolé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu, envoyés par toute la terre. » Au verset 13 : « J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Cette compréhension était disponible à la nation d’Israël depuis des siècles, mais le peuple l’a rejetée, pour son propre malheur. Alors, il attend toujours l’accomplissement des promesses que Dieu lui destinait par l’intermédiaire de son patriarche Abraham. Dans Romains 11:7, Paul lui dit : « Quoi donc ? Ce qu’Israël recherche, il ne l’a point obtenu, mais les élus l’ont obtenu, et les autres ont été endurcis. » L’aspect le plus déplorable du monde est l’aveuglement d’Israël. Même les Juifs orthodoxes qui affirment leur croyance dans les divulgations de l’Ancien Testament, sont incapables de saisir ce que ces Écritures leurs révèlent au sujet de leur Messie. Dans le premier livre de la Torah, nous lisons : « Le sceptre ne s’écartera point de Juda, ni le bâton de législateur d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Silo (repos, pacificateur) ; à Lui, l’obéissance des peuples ! » (Genèse 49:10). La plupart des anciens commentateurs juifs étaient d’accord pour dire que « Silo » était un autre nom pour « Messie ». Ce simple fait devrait prouver aux exégètes modernes que le Messie est déjà venu, et le sceptre qui est leur symbole de leadership national a, en effet, quitté la nation de Juda peu de temps après la crucifixion de Jésus.

Le roi David fut le premier descendant de Juda ayant eu le sceptre de leadership parmi les tribus d’Israël. La promesse divine était claire à savoir que le Messie serait de la lignée de David. Cette lignée légale de Jésus est identifiée dans Matthieu 1:1-17 et celle de Marie dans Luc 3:23-38. Ces deux généalogies faisaient partie des dossiers du temple et étaient toujours intactes lors de la venue de Jésus. Personne à cette époque n’osait questionner leur validité en dépit de l’opposition intense de certains Juifs face aux déclarations de Jésus et de Ses disciples exprimant qu’Il était le Messie. En l’an 70, les dossiers, ainsi que le temple, furent donc détruits afin qu’aucun futur prétendant ne puisse établir son droit valide au trône de David.

Le Messie est de ce fait venu, fut mis à mort pour les péchés de l’humanité, et le sceptre fut écarté de Juda jusqu’au moment de Son retour. Il est évident que Jésus était vraiment le Messie promis aux Juifs. À nous de prier afin que Dieu leur ouvre les yeux bientôt pour voir et croire. Tout ceci à cause d’un homme nommé Abraham avec qui Dieu a fait une alliance et auquel Dieu a fait des promesses extraordinaires à sa descendance. Ayant été fidèle à Dieu, Abraham a persévéré dans cette fidélité jusqu’à la fin de sa vie : « Puis Abraham expira et mourut dans une belle vieillesse, âgé et rassasié de jours ; et il fut recueilli vers ses peuples » (Genèse 25:8). Cet homme a terminé sa vie dans la foi, ayant marché avec Dieu dès son appel en parfaite harmonie avec son Créateur. « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24).

Pourtant, quand il mourut à 175 ans, il n’avait pas reçu les promesses que Dieu lui avait destinées dans Son alliance. Abram était très riche en bétail, en argent et en or (Genèse 13:2). Cependant, les grandes richesses qu’il possédait ne l’ont pas empêché de suivre Dieu vers la terre promise. Son neveu Lot avait également de grands troupeaux. « Et il y eut une querelle entre les bergers du bétail d’Abram, et les bergers du bétail de Lot. Or les Cananéens et les Phéréziens demeuraient alors dans le pays. Et Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi ; si tu prends la gauche, j’irai à droite ; et si tu prends la droite, j’irai à gauche » (Genèse 13:7-9). Lot avait choisi les plus belles terres pour son bétail et Abram était d’accord.

Durant sa vie, Abraham connut la guerre, le compromis, les querelles entre ses femmes et n’avait toujours pas d’héritier de son épouse Sarah. Par la foi, elle conçut finalement un fils, Isaac, dans sa vieillesse. Éventuellement, Abraham a aussi perdu son épouse. Pourtant, quand Abraham est mort, les Écritures nous disent qu’il est mort comblé de jours et satisfait. Il avait appris à mesurer le temps en comparaison de l’éternité ; à mesurer la valeur des choses physiques par les choses spirituelles. « Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur. Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:10-12).

Regardons l’évaluation de Paul sur l’attitude d’Abraham. « Car que dit l’Écriture ? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice » (Romains 4:3). La plénitude dans laquelle Abraham vivait était une richesse que même la mort ne pouvait toucher. Tandis que la plénitude de ceux qui n’ont que des richesses visibles se termine à la mort. Les gens de foi portent leurs richesses avec eux et, lorsque ces personnes meurent, tout comme Abraham, elles meurent comblées dans l’attente de la résurrection. Nous découvrons dans les Écritures la logique extraordinaire par laquelle Dieu fait avancer Son Plan pour le salut de Sa création. L’histoire d’Abraham est un incroyable exemple.

Regardons l’intervention de Dieu dans un autre domaine. Le roi Cyrus est un exemple parfait de la toute puissance de Dieu : « Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé ! » (Ésaïe 44:28). Voilà une remarquable prophétie, car longtemps avant l’invasion de Jérusalem et la destruction du temple par les armées de Nébucadnetsar de Babylone, Ésaïe prophétisait déjà sa reconstruction. En plus de cela, le roi Cyrus, qui devait conquérir Babylone, est nommé spécifiquement par Dieu pour réaliser cette prophétie, environ 150 ans avant sa naissance et 175 ans avant son accomplissement.

C’est Esdras qui nous décrit le couronnement de cette prophétie. « La première année du règne de Cyrus, roi de Perse, afin que la parole de l’Éternel, prononcée par Jérémie, fût accomplie, l’Éternel réveilla l’esprit de Cyrus, roi de Perse, qui fit publier par tout son royaume, et même par écrit, un édit portant : Ainsi a dit Cyrus, roi de Perse : L’Éternel, le Dieu des cieux, m’a donné tous les royaumes de la terre, et lui-même m’a ordonné de lui bâtir une maison à Jérusalem, qui est en Juda » (Esdras 1:1-2). C’est une pierre d’achoppement pour les érudits bibliques qui refusent de croire aux miracles et aux prophéties révolues. Donc, ces individus ont conclu que cette prophétie ne pouvait pas avoir été écrite par le prophète Ésaïe original, mais plutôt par un scribe ayant vécu après Cyrus.

La réalité demeure que Dieu contrôle l’avenir et peut en révéler une partie à celui qu’Il veut bien choisir, en utilisant son accomplissement comme une preuve évidente du pouvoir de Sa promesse. Donc : « Ainsi a dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, que j’ai pris par la main droite, pour terrasser devant lui les nations et délier les ceintures des rois, pour ouvrir les portes devant lui, tellement qu’elles ne soient plus fermées : J’irai devant toi, et j’aplanirai les chemins raboteux ; je romprai les portes d’airain, et je briserai les barres de fer ; Je te donnerai les trésors cachés et les richesses les plus secrètes ; afin que tu saches que je suis l’Éternel, qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. Pour l’amour de Jacob, mon serviteur, et d’Israël, mon élu, je t’ai appelé par ton nom et je t’ai choisi, quand tu ne me connaissais pas. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Ésaïe 45:1-6).

Parfois, l’accomplissement peut prendre beaucoup d’années, mais une chose est certaine, et que ces érudits s’en souviennent, Dieu nous déclare : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10). Le roi David connaissait la puissance de Dieu et ne se gêna pas pour déclarer : « Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements » (Psaume 119:73).

N’en déplaise aux athées, la faculté de comprendre la Parole de Dieu commence avec l’accord que Dieu est le Créateur de toute chose. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Tout se résume alors à la foi. « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Même l’Évangile éternel est fondé sur l’adoration de notre Créateur. Jean nous dit : « Et je vis un autre ange qui volait au milieu du ciel, portant l’Évangile éternel, pour l’annoncer à ceux qui habitent sur la terre, à toute nation, et tribu, et langue, et peuple, en disant d’une voix forte : Craignez Dieu, et lui donnez gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, la terre, la mer, et les sources des eaux » (Apocalypse 14:6-7).

Aux moqueurs et aux incroyants, Dieu dit : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi … Malheur à qui dispute contre celui qui l’a formé, vase parmi des vases de terre ! L’argile dira-t-elle à celui qui la façonne : Que fais-tu ? Ton œuvre dira-t-elle : Il n’a point de mains ? » (Ésaïe 45:5,9). Les intellectuels qui tordent les Écritures et qui s’accordent avec les évolutionnistes scientifiques darwiniens deviennent finalement eux-mêmes mêlés : « Qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité … Ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi » (2 Timothée 3:7-8). Que Dieu les corrige et leur vienne en aide !

L’homme de Dieu recherche la présence de son Créateur afin que Celui-ci l’aide à développer du leadership dans son enseignement, ainsi que dans la position future que Dieu lui prépare. Parce que : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens, [nous dit Paul], mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile » (Philippiens 1:16-17). Pierre, le chef des apôtres, nous exhorte en disant : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Remémorons-nous assidûment que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Le but de Paul est de nous garder actif dans l’œuvre que nous devons réaliser. Ainsi, avec certains convertis, Paul ne se gênait pas de répéter : « C’est pour cela qu’il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d’entre les morts, et Christ t’éclairera. Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages » (Éphésiens 5:14-15).

Paul voulait à tout prix les empêcher de retourner dans leurs mauvaises pratiques d’avant leur conversion. Il les exhorta en disant : « Marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces. Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu » (Éphésiens 5:2-5).

Dans Éphésiens 5:6-7, Paul ajoute : « Que personne ne vous séduise par de vains discours, car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux. » En tant que chrétiens, nous devons inlassablement proclamer le message de la grâce au pécheur sans jamais participer à son comportement. « Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les » (Éphésiens 5:11). Il faut de préférence insister sur le fait de marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et S’est offert Lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur.

Souvenons-nous des paroles de Paul qui nous dit si bien : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » (Éphésiens 5:8-9). Notre contact parmi les non convertis doit leur apporter cette lumière pour les aider à condamner les œuvres des ténèbres. C’est ainsi que : « …tout ce qui est condamné est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière » (Éphésiens 5:13). En tant qu’enfants de la lumière, nous devons manifester le fruit de l’Esprit, la bonté, la justice et la vérité. Donc, en tout temps : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:10). « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais » (vs 15-16).

Cela nous prépare à ce que Jésus avait expliqué à Nicodème, dans Jean 3:6 : « Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Le plus grand miracle projeté par Dieu pour ceux qui décident librement et volontairement de Lui obéir est de prendre ce qui auparavant avait été créé chair et de le faire renaître en esprit. De voir littéralement la vie spirituelle et immortelle naître là où seul la mort existait. Malgré cela, même Paul se posait la question à savoir comment y arriver. « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres » (Romains 7:21-23).

Voyant cette loi de la chair combattre continuellement contre l’Esprit de Dieu qu’il possédait, Paul s’écria : « Misérable homme que je suis ! Qui me délivrera de ce fardeau de mort ? Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:24-25). C’est par l’Esprit de Dieu que Paul comprit définitivement que cette guerre entre l’esprit et la chair se poursuivrait jusqu’à sa mort, mais, grâce à Dieu par Jésus-Christ, il finirait vainqueur dans cette bataille mortelle. Jésus est donc venu pour régénérer le côté spirituel chez l’homme. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:1-2). C’est ainsi que tout véritable converti est libéré du péché.

Trop de chrétiens, n’ayant pas compris la profondeur de ce que Paul nous dit continuent à avoir l’esprit préoccupé par le monde et ses attraits. Paul nous l’explique, dans Romains 6:19, en disant : « Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. » Jésus-Christ est venu pour changer cela. « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair ; afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:3-4).

Cela est devenu possible par la foi et l’abondante compassion de Dieu. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous » (1 Pierre 1:3-4). Nous faire renaître veut dire Se reproduire en nous. Nous devrions alors devenir de plus en plus comme Lui dans notre attitude et nos buts. Ainsi, comme nous le dit si bien Paul : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ » (Philippiens 2:5).

Dans 1 Thessaloniciens 5:23-24, Paul poursuit en disant : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. » Voilà le thème primordial du christianisme, car Dieu est toujours fidèle à Lui-même. Il est vrai qu’obéir à Dieu attire également certaines épreuves et souffrances. Alors, l’apôtre nous dit, dans 1 Pierre 4:19 : « Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Dieu avait une raison spécifique en créant l’univers et les humains, et soyez assurés qu’Il accomplira sûrement le grand but pour lequel tout fut créé.

Les Écritures parlent constamment de la grande fidélité de Dieu. Du côté de l’univers physique, le roi David nous dit : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses faites aux humains, Moïse nous déclare : « Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements » (Deutéronome 7:9). Ne perdons jamais de vue que ce fidèle Créateur n’est nul autre que le Jésus qui est venu nous instruire en chair et en os. Jésus est l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. Malgré cela, bon nombre de chrétiens pratiquants finissent par Lui être infidèles. Peu importe, car Paul nous dit que : « Si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. » (2 Timothée 2:13).

L’Apocalypse nous est révélée par Jésus, le fidèle témoin de la vérité, et lorsqu’Il reviendra sur la terre en puissance et en gloire, Jean le décrit ainsi: « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » (Apocalypse19:11-13). Persistons alors jusqu’à la fin, et notre salut sera assuré parce que : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9).

En attendant ce merveilleux moment du retour de Jésus pour établir le Royaume de Dieu ici bas, Paul nous exhorte ainsi, dans 2 Timothée 3:14 : « Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises. » Paul a dit cela à Timothée, alors qu’il prophétisait sur la future grande apostasie des derniers temps. Paul savait que ses jours étaient comptés et qu’il serait lui-même martyrisé. Il est remarquable de voir que, dans cette circonstance, le Saint-Esprit lui inspira d’utiliser les expériences de son propre ministère pour instruire son jeune disciple et ceux que Timothée instruirait par la suite.

Dans 2 Timothée 3:10-12, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. » L’apôtre Paul avait maintenu ce témoignage chrétien pendant au-delà de 30 ans après sa conversion. Alors, il pouvait en toute humilité et bonne conscience citer sa propre mission en exemple, pour instruire les autres dans la façon de suivre ses pas. Que l’exemple de Paul soit également le nôtre et que nos vies deviennent aussi des exemples à suivre pour ceux qui nous observent aujourd’hui !

Le véritable converti ne doit pas passer son temps à se disputer avec ceux qui prêchent la science de l’évolution au lieu de la création. Paul avait donc raison d’exhorter son jeune disciple ainsi : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Notre travail est aussi de fuir ces discussions vaines et inutiles, et prêcher plutôt le Royaume à venir. Gardons précieusement ce que Jésus nous a confié et, selon Son exemple, passons cette vérité à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre. Nous avons la responsabilité, non seulement de préserver la vérité, mais aussi de dénoncer toute erreur enseignée par ceux qui, sans peut-être le savoir, font le ministère de Satan.

Même au temps de Paul, des systèmes de pensée étaient disponibles pour tenter de brouiller les nouveaux convertis vers une nouvelle connaissance ou « science » entièrement opposée à la vérité. Il n’y a aucun doute que la théorie de l’évolution est devenue responsable de la perte de la foi chez plusieurs chrétiens pratiquants. Une grande quantité de ce qui est appelé « science » dans les universités de nos jours serait mieux décrite comme de vains discours profanes. Mais les étudiants d’aujourd’hui ne sont pas les seules victimes de cette erreur. À ses débuts dans les années 1800, la théorie de l’évolution n’était soutenue que par une minorité de scientifiques et de théologiens. Lentement, cet enseignement fut accepté par ces érudits et finalement enseigné à grande échelle au point d’atteindre la majorité des séminaires évangéliques de nos jours. Il est grandement temps que nos ministres modernes recommencent, du haut de leur chaire, à prêcher ce qui leur fut véritablement confié par Jésus et dénoncer l’évolution, que Paul appelle « cette science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. »

Retournons toutefois au thème principal de ce message, soit la nécessité d’une résurrection par Dieu pour réaliser la grandeur éternelle promise à Ses Élus. Le prophète Ésaïe fut inspiré d’écrire : « Tes morts revivront ; mes corps morts se relèveront ! Réveillez-vous et chantez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est comme la rosée de l’aurore, et la terre fera renaître les trépassés. Va, mon peuple, entre dans tes chambres, et ferme les portes derrière toi. Cache-toi pour un petit moment, jusqu’à ce que l’indignation soit passée. Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, pour punir l’iniquité des habitants de la terre. Alors la terre laissera voir le sang versé sur elle et ne cachera plus ses morts » (Ésaïe 26:19-21).

Plusieurs érudits bibliques prétendent que la doctrine de la résurrection de la chair était inconnue des Israélites de l’Ancien Testament. D’ailleurs, le rejet de la résurrection fut une doctrine importante parmi les saducéens du temps de Jésus. Dans Matthieu 22:23-24, nous lisons que : « Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera lignée à son frère. » La déclaration d’Ésaïe nous indique pourtant que cette connaissance sur la résurrection était connue du peuple de Dieu avant Ésaïe. Job a dit ceci : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre » (Job 19:25-27).

Après Ésaïe, cette promesse était toujours connue. Dans Daniel 12:2-3, il est écrit : « Et plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité. » Cette promesse ne fait pas allusion à une immortalité de l’âme, prêchée un peu partout par plusieurs religions, mais vraiment à une résurrection du corps en entier ! Et pour nous prouver cette réalité, Dieu a consenti à vivre dans une chair humaine en la personne de Jésus Christ, à mourir pour nos péchés, et à vaincre la mort par la résurrection du corps qu’Il S’est formé.

Pour prouver la véracité de Sa résurrection : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:52-53). Ces saints ressuscités ne le furent pas pour la vie éternelle, toutefois, car Christ est et devait être le premier à ressusciter des morts à la vie éternelle afin que l’immortalité nous soit possible. Ces saints furent donc ressuscités à la vie ordinaire, pour vivre encore quelques années, tout comme Lazare le fut auparavant. Et cela servit de signe de la résurrection de Jésus pour la vie éternelle.

C’est ainsi que tous ceux qui ont cru en Jésus seront à leur tour ressuscités lors de Son second avènement. Jésus a vaincu la mort tel que promis. Il pouvait donc dire avec assurance à Ses disciples : « Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:19-20). Pour être participant de cette merveilleuse promesse, le converti doit répandre la semence de la Parole qui lui a été confiée. C’est l’Esprit de Dieu qui la dirige vers ceux qui ont le cœur bien disposé pour la recevoir. « Mais ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance » (Luc 8:15).

Nous voyons ici la Parole de Dieu symbolisée comme une semence plantée dans le monde pour porter son fruit. La première référence à une semence comme bénédiction se trouve dans Genèse 26:12-13. « Et Isaac sema dans cette terre-là, et il recueillit cette année le centuple ; car l’Éternel le bénit. Et cet homme devint grand, et il allait toujours s’accroissant, jusqu’à ce qu’il devînt fort riche. » Dans la Nouvelle Alliance, le Semeur, c’est Jésus qui voulait que tous ceux qui choisissent librement de Lui obéir soient dans l’abondance de toute chose. Notons qu’Isaac était lui-même la semence promise à Abraham qui serait le précurseur de Celui qui viendrait porter le salut à l’humanité entière. « Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. Il n’est pas dit : Et à ses postérités, comme s’il s’agissait de plusieurs ; mais comme d’une seule : Et à ta postérité, qui est Christ » (Galates 3:16).

Dans l’exemple d’Isaac, nous voyons que Dieu lui donna le centuple de ce qu’il avait semé. Il en est ainsi de la Parole de Dieu semée dans un cœur réceptif. Dans Luc 8:8, il est écrit : « Et une autre partie tomba dans une bonne terre ; et étant levée, elle rendit du fruit, cent pour un. » L’efficacité d’une bonne prédication est comparée à une pluie ou une neige répandue sur la terre : « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Ésaïe 55:10-11).

C’est à cela que Pierre fait allusion en parlant des futurs Élus qui : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). Donc : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume » (Matthieu 13:37-38). C’est ainsi qu’à notre tour, nous devenons des semeurs de la Parole, témoignant au monde et portant le bon fruit en Son nom. Si nous faisons ce travail avec persévérance, nous pourrons déclarer comme Paul : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Il est tellement fascinant d’apprendre que Dieu réserve une récompense extraordinairement étonnante à tous ceux qui « auront aimé son avènement. »

À nous alors, de poursuivre le magnifique travail que Jésus nous a confié : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:13-14). Paul ajoute : « Et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:10). La première grande promesse, c’est l’immortalité que seul Dieu peut nous accorder, et à laquelle viendront s’ajouter toutes les autres promesses que Jésus est venu nous dévoiler.

Tout comme Paul, nous devons, non seulement souhaiter Son second avènement, mais encore plus aimer Son retour. « Car, si par le péché d’un seul la mort a régné par un seul homme, à plus forte raison ceux qui reçoivent l’abondance de la grâce et du don de la justice, régneront-ils dans la vie par un seul, savoir, par Jésus-Christ ! » (Romains 5:17). Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui.

L’apôtre Jean nous décrit, en bon père de famille, l’importance de demeurer assidûment près de Jésus. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui » (1 Jean 2:28-29). Ensuite, il ajoute : « Bien-aimés, nous sommes à présent, enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en Lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:2-3).

Dans Apocalypse 22:17, il est écrit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Il est difficile d’imaginer une invitation aussi claire à tous ceux qui voudraient venir vers Christ afin de recevoir le don éternel de l’immortalité. Pourtant, Jésus a offert cette eau vive durant Son Ministère, car : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive » (Jean 7:37). Cette invitation s’adresse au monde entier : « Car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes » (Romains 2:11). Dieu ne manifeste aucune préférence, Son invitation est adressée à chaque individu sur cette terre. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

De telles promesses nous indiquent clairement que, par Sa mort, Jésus ôte le péché du monde entier chez ceux qui acceptent Sa mort comme rançon de leur salut. « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Jésus Lui-même a déclaré : « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11:26). Le converti à Jésus qui meurt se repose de ses œuvres et sa mort devient simplement une période de repos en attente de la résurrection à l’immortalité et à la vie éternelle. Essayez maintenant d’imaginez la Cité Sainte qui descendra un jour sur la terre pour devenir notre demeure éternelle.

Dans Apocalypse 21:23-26, nous lisons : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. » Tous ceux qui habiteront cette Cité Sainte seront tous membres de la Famille Divine grâce à Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Nous aurons un corps glorifié exactement comme celui de Jésus lors de Sa résurrection.

Rappelons-nous constamment que l’univers créé par Dieu subsistera éternellement. David avait compris cela dans cette louange-ci : « Louez-le, soleil et lune ; louez-le toutes, étoiles brillantes ! Louez-le, cieux des cieux, et vous, eaux qui êtes au-dessus des cieux ! Qu’ils louent le nom de l’Éternel car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point » (Psaume 148:3-6). Le roi Salomon abonda également dans le même sens quand il a déclaré : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne » (Ecclésiastes 3:14). Et en parlant de Jésus, la postérité de David, Dieu déclare : « J’ai une fois juré par Ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi » (Psaume 89:36-37).

Un jour, cependant, la terre sera purifiée pour recevoir la Cité Sainte de Son Créateur. C’est ce que Jean fut ordonné de documenter par Jésus quand il a écrit : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:1-3). Cette Cité sera la demeure éternelle de la Famille Divine qui, sous Ses ordres, embellira et ornera l’univers entier dans un projet sans fin. Voilà la prédestination de chaque humain dans le Plan original de Dieu.

Prenez le temps, chers amis, de méditer fréquemment sur cette grandeur éternelle promise aux Élus de Dieu. Les richesses et les honneurs offerts par le monde égoïste sont sûrement  infimes en comparaison de tout ce que Dieu nous offre gratuitement. Je souhaite à tous ceux qui lisent ce message de prendre la décision de persévérer dans la foi dans l’espérance de tout ce bonheur qui nous attend lors du retour de Jésus.