D.281 – Dieu Se forme un peuple

peuple

Par Joseph Sakala

Dans sa lettre à Tite, Paul lui dit : « Car la grâce de Dieu, pour le salut de tous les hommes, a été manifestée ; et elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre, en ce présent siècle, dans la tempérance, dans la justice, et dans la piété ; en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise » (Tite 2:11).

Si vous demandiez à votre pasteur pourquoi Jésus est mort, il vous dirait probablement que Jésus est mort pour nous sauver de nos péchés. Il est vrai que Christ est mort pour nos péchés, mais ce n’est pas la raison entière. Trop de chrétiens pensent à la mort de Jésus en terme de ce qu’Il a fait pour eux, et non de ce que cela voulait signifier pour Lui. Le passage biblique cité ci-haut nous dévoile qu’en plus de nous racheter de toute iniquité, Jésus nous a purifié afin de Se former un peuple particulier, zélé pour accomplir de bonnes œuvres. « Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants, » nous dit Paul, dans Romains 14:9.

Jésus voulait Se former un peuple qui voudrait L’accepter comme Seigneur dans leur vie. « Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27). Sachez que Christ : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux, » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 5:15. « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » nous dit Hébreux 9:14.

C’est aux versets 15 à 16 que nous découvrons que : « C’est pourquoi Jésus est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent [aussi] la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée. » Voilà pourquoi l’apôtre Pierre nous rappelle que : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25).

Et, dans Romains 6:6, Paul ajoute : « Sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec Lui. » Nous, qui avons été sauvés par la mort de Christ pour nos péchés, Le remercions pour ce qu’Il a fait pour nous, et c’est bien. Mais, louons-Le également pour ce que Jésus a accompli pour Lui-même, en vivant chaque jour de façon à ce que Son but Saint s’accomplisse dans nos vies, afin que nous devenions des ouvriers irréprochables pour Christ.

Parmi les instructions de Paul à son jeune évangéliste, il lui dit : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Prêcher la Parole de Dieu adéquatement et efficacement n’est pas un jeu. C’est un travail difficile qui requiert beaucoup d’étude et d’efforts. Écoutez ce qui se prêche un peu partout dans les congrégations du monde et vous reconnaîtrez facilement que trop d’enseignants sont mal préparés pour le travail qu’ils accomplissent, sans compter les faux pasteurs. Alors, ne soyons pas surpris si Jacques, un des frères de Christ ait été inspiré d’écrire : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1).

Un ouvrier qui se présente pour une évaluation et passe le test avec succès est un ouvrier irréprochable, ayant sûrement passé beaucoup de temps à s’entraîner dans sa profession avant même d’appliquer pour un travail. Dans la plus importante vocation qui existe, il est essentiel que la Parole soit bien dispensée, car lorsque le test viendra, l’ouvrier mal préparé faillira et sera couvert de honte de s’être engagé dans une occupation si vitale sans avoir le talent ou l’entraînement nécessaire. Jésus a dû instruire Ses disciples pendant plus de trois ans avant qu’ils soient prêts à enseigner la Parole par eux-mêmes. Même l’apôtre Paul, qui avait déjà reçu les meilleures instructions en Israël et était plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de son âge, étant le plus ardent zélateur des traditions de ses pères, a dû apprendre avant de bien dispenser la Parole de Dieu.

Regardons ensemble son propre récit, dans Galates 1:15-24 : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi. »

Ces exemples nous indiquent que trois années d’études intenses sembleraient un bon minimum, avant d’entreprendre un ministère d’enseignement et de prédication des Saintes Écritures. Chaque converti devrait se fixer pour but de gagner des disciples à Christ. Même si c’est Dieu qui appelle, le converti doit aider ceux qui sont appelés à cheminer dans la vérité avant de rencontrer le Christ lors de Son avènement. Donc, cela implique immédiatement une bonne étude de la Bible, comme les Béréens qui eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique et reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact (Actes 17:11). Ainsi, un ouvrier irréprochable, pour faire un travail acceptable, doit lui-même bien s’instruire dans la Parole de Dieu.

Pour ce faire, il faut évidemment trouver grâce à Ses yeux. Moïse, l’homme de Dieu, était sûrement un des plus grands hommes qui aient vécu. Il est devenu le leader d’une grande nation ; il a reçu les deux tables de la loi directement de Dieu et c’est à lui que Dieu accorda d’écrire les cinq premiers livres de la Bible. « Et il ne s’est plus levé en Israël de prophète tel que Moïse, que l’Éternel connut face à face ; soit pour tous les signes et les miracles que l’Éternel l’envoya faire au pays d’Égypte, devant Pharaon, et tous ses serviteurs, et tout son pays ; soit pour ce qu’il fit avec une main forte, et pour toutes les œuvres grandes et terribles que Moïse fit à la vue de tout Israël » (Deutéronome 34:10-12). Pourtant, dans Nombres 12:3, nous lisons que : « Moïse était un homme fort doux, plus qu’aucun homme qui soit sur la terre. »

C’était un tel homme qui a fait deux demandes remarquables à Dieu. La première se trouve dans Exode 33:13, où Moïse Lui demanda : « Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître Tes voies ; que je te connaisse, afin que je trouve grâce à Tes yeux ; considère aussi que cette nation est ton peuple. » La deuxième se trouve dans Exode 33:18, où Moïse Lui dit : « Je te prie, fais-moi voir Ta gloire ! » Ce ne fut pas des demandes égoïstes. Moïse désirait connaître la voie du Seigneur pour le peuple que Dieu lui avait confié. Dieu exauça sa première demande en lui disant, dans Exode 33:14 : « Ma face ira, et je te donnerai du repos. »

Et Moïse Lui dit : « Si ta face ne vient, ne nous fais point monter d’ici. Et à quoi connaîtra-t-on que j’ai trouvé grâce à tes yeux, moi et ton peuple ? Ne sera-ce pas quand tu marcheras avec nous ? Alors, moi et ton peuple, nous serons distingués entre tous les peuples qui sont sur la face de la terre. Et l’Éternel dit à Moïse : Je ferai aussi ce que tu dis ; car tu as trouvé grâce à mes yeux, et je te connais par ton nom » (vs 15-17). Mais Moïse demanda également de voir Sa gloire. Alors, dans Exode 33:20-23, Dieu lui dit : « Tu ne pourras pas voir ma face ; car l’homme ne peut me voir, et vivre. [Mais] l’Éternel dit aussi : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher ; et il arrivera que quand ma gloire passera, je te mettrai dans le creux du rocher, et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé. Et je retirerai ma main, et tu me verras par-derrière ; mais ma face ne se voit point. »

Avec une telle vision de la gloire de Dieu, Moïse fut capable de diriger la multitude israélite pendant quarante ans dans ce désert farouche, les transformant de bande d’esclaves qu’ils étaient en nation choisie de Dieu, par laquelle Dieu allait par la suite nous donner Sa Parole au travers d’une incarnation de Celle-ci, dans la personne de Jésus, pour le bien du monde entier. Nous, Ses futurs élus, pouvons aussi voir Sa voie et Sa gloire. Comment ? En comprenant la profondeur des paroles de Christ lorsqu’Il a dit, dans Jean 14:6 : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Et, dans Jean 17:24, Jésus a ajouté ceci : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. »

L’apôtre Jean nous donne cette instruction, dans 1 Jean 2:1-2 : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Il est évident qu’un chrétien ne doit pas pécher volontairement, mais la question est : peut-il pécher ? La réponse est oui ! « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10).

Le chrétien le plus converti peut quand même pécher, si ce n’est par commission, c’est possiblement par omission, car celui qui sait faire le bien et refuse, commet un péché. Mais l’antidote nous a été donné au v. 9 pour le pardon de nos péchés : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. » Il existe cependant un danger si nous utilisons ces versets pour justifier les péchés que nous commettons, car le pardon ne nous donne pas le droit de pécher. Néanmoins, Dieu, en la personne de Christ, a offert l’exemple parfait à l’humanité entière, qu’il est possible pour un converti de ne pas pécher. Donc, nous n’avons aucune excuse légitime pour commettre des péchés.

Et cela pour deux raisons. La première se trouve dans Hébreux 4:15 : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. » Jésus en tant qu’homme combattait toujours contre toute occasion de pécher, et Il était continuellement victorieux. Il pouvait le faire justement par Sa nature divine qui Lui permettait de ne jamais pécher. Deuxièmement, Dieu nous commande de ne pas pécher, et Il ne nous commanderait jamais une chose impossible.

Pour chaque tentation, il y aussi un moyen d’y échapper. « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13). Alors, peu importe la tentation, il n’y a pas d’excuse valide pour succomber, car en se tournant vers Dieu, nous aurons toujours la force et la solution pour supporter la tentation sans flancher. Par contre, si nous fléchissons, notre unique ressource est de confesser notre péché, et Dieu, par Sa grâce, nous pardonnera.

Entre chrétiens, il faut se supporter quand les problèmes surviennent. Dans Galates 6:2, Paul nous dit : « Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. » Même si Christ libère le croyant de son esclavage, ce dernier est maintenant sous une loi encore supérieure ; la loi de Christ. « Parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort, » nous dit Paul, dans Romains 8:2. La loi de Christ ne consiste pas à suivre plusieurs ordonnances détaillées auxquelles nous sommes obligés d’obéir. C’est plutôt une loi à laquelle nous voulons obéir à cause de notre amour pour Christ. Paul nous dit que : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10).

Paul l’explique en toute simplicité à son jeune évangéliste Timothée, en lui disant : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). L’apôtre Jacques l’appelle la Loi Royale. Et : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien » (Jacques 2:8). Cette loi parfaite, au lieu de nous ramener dans  l’esclavage où nous étions dans le péché, nous rend libre et heureux. « Celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25). Car elle ne nous donne pas seulement le désir de plaire au Seigneur, mais pareillement le vouloir et la capacité de le faire.

Ce n’est pas comme si nous étions présentement sans loi et libre de nous plonger dans tous nos appétits charnels. Paul nous explique sa propre nature humaine ainsi : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

En Christ : « la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes Lui rendant témoignage » (Romains 3:21). Nous avons été appelés à la vérité et cette vérité nous rend libres. Mais notez bien ce que Paul ajoute : « Frères, vous avez été appelés à la liberté; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Galates 5:13-14). Donc, croire en Christ, c’est également obéir à tout ce qu’Il dit.

Au début de ce message, Dieu nous commande de ne pas pécher. Mais si nous flanchons à l’occasion, la Bible nous rappelle que Christ Lui-même est notre avocat devant le Père. Jésus est Juste devant Dieu, ayant déjà effacé nos péchés par Son sacrifice propitiatoire. Confessons alors nos péchés directement à Dieu qui est le seul capable de les pardonner : « et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Sommes-nous réellement disposés à croire cette vérité ou croyons-nous toujours qu’il faut confesser nos péchés à un homme pour recevoir le pardon ? Jésus est notre souverain Sacrificateur devant le Père aux cieux.

« Donc puisque nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance [directement] au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Souvenez-vous toujours que le salut ne peut venir d’aucun homme ou d’un dieu créé par les hommes. Jésus est le seul qualifié dans ce domaine : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

En tant que chrétiens, quelle attitude devrions-nous avoir dans l’attente du retour de Christ ? L’apôtre Pierre frappe la cible en plein centre en disant : « C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:13). Donc : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

C’est à cause de cela qu’en tant que chrétiens : « Vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (vs 6-9). Un tel salut que nous possédons est mystérieux et difficile à comprendre.

« C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards, » nous dit Pierre, aux versets.10-12.

Nous devons donc ceindre les reins de notre entendement. Le chrétien se doit d’être toujours prêt à proclamer la parole de la connaissance qu’il a reçue, ayant son esprit discipliné à renoncer aux habitudes et attitudes antérieures, en y mettant des restrictions sévères. Pour réussir, Pierre dit qu’il faut être sobre, ayant un esprit clair, calme et expérimenté. Il faut être concentré sur le but ultime de notre appel, la glorification lors du retour de Jésus. Cette espérance implique une discipline orientée sur Christ. Une espérance certaine et non seulement un simple espoir. Voilà pourquoi Pierre dit d’être : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est Saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis Saint » (vs 14-16). Un esprit discipliné et purifié est toujours prêt au combat et à la victoire.

Si nous accomplissons cela, Dieu nous fait la promesse suivante. « Écoutez la parole de l’Éternel, vous qui tremblez à sa parole. Vos frères qui vous haïssent, et qui vous rejettent, à cause de mon nom, ont dit : Que l’Éternel montre sa gloire, et que nous voyions votre joie ! Mais ils seront confondus. Une voix éclatante vient de la ville, une voix vient du temple, la voix de l’Éternel, qui rend à ses ennemis leur salaire. Avant d’être en travail, elle a enfanté ; avant de sentir les douleurs, elle a mis au monde un enfant mâle. Qui a jamais entendu pareille chose ? Qui en a vu de semblable ? Un pays est-il enfanté en un jour, ou une nation naît-elle en une seule fois, que Sion ait enfanté ses fils aussitôt qu’elle a été en travail ? Moi, qui ouvre le sein, ne la ferai-je pas enfanter, dit l’Éternel ? Moi qui fais enfanter, l’en empêcherai-je, dit ton Dieu ? » (Ésaïe 66:5-9).




D.280 – Une création planifiée

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 94:1-11, l’auteur proclame : « Dieu des vengeances, Éternel, Dieu des vengeances, fais briller ta splendeur ! Élève-toi, juge de la terre, rends la récompense aux orgueilleux ! Jusques à quand les méchants, ô Éternel, jusques à quand les méchants triompheront-ils ? Jusques à quand tous les ouvriers d’iniquité se répandront-ils en discours insolents et se glorifieront-ils ? Éternel, ils écrasent ton peuple, et ils oppriment ton héritage. Ils tuent la veuve et l’étranger, et mettent à mort les orphelins. Et ils disent : L’Éternel ne le voit pas, le Dieu de Jacob n’y prend pas garde. Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? L’Éternel connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. »

Le concept de l’évolution, selon ce passage biblique, n’est qu’un discours insolent émanant de gens qui se glorifient, les gens les plus stupides du peuple, sans intelligence, qui ne croient pas qu’il y ait un Créateur. Mais Dieu leur affirme : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? Celui qui châtie les nations, ne punira-t-il pas, lui qui enseigne aux hommes la science ? Dieu connaît que les pensées de l’homme ne sont que vanité. » Si une auto présuppose un fabricant d’autos et qu’une horloge présuppose un horloger, alors, sûrement les choses infiniment plus complexes, comme des oreilles et des yeux sur des créatures vivantes, doivent présupposer un créateur d’oreilles et d’yeux. « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites, » dit Proverbes 20:12.

Le principe le plus fondamental de toute loi physique, celui de cause à effet, devient insensé si le cosmos est le produit du chaos et que l’univers a évolué par pure chance. Même le roi David nous confirme, dans Psaume 14:1, que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature, de l’amibe unicellulaire jusqu’au magnifique corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction surnaturelle. La notion que de telles structures complexes aient pu évoluer au hasard par une série de mutations naturelles est carrément une mesure audacieuse de la rébellion humaine et l’absurdité d’un raisonnement faussement érudit. Car une telle chose n’arrive jamais dans le monde réel et il n’existe aucune preuve, du côté scientifique, de l’évolution « verticale » d’une espèce simple vers une espèce supérieure.

L’unique « évidence » de l’évolution se situe dans l’esprit des intellectuels qui y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils refusent de croire en un Dieu Créateur pour expliquer tout ce qui existe. Comme disait si bien Paul, dans Romains 1:22 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. » L’oreille n’a pas évolué, elle fut plantée par Son Créateur au bon endroit. L’œil n’a pas évolué non plus, il fut formé par le même Créateur pour accomplir une fonction spécifique. Réjouissons-nous plutôt avec le roi David qui, dans Psaume 139:14, déclare : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. »

Les Saintes Écritures nous rassurent quant au fait que Dieu est, non seulement le Créateur de tout, mais Il est miséricordieux, compatissant, lent à la colère et grand en bonté. Le Créateur est bon envers tous et Ses compassions sont sur toutes Ses œuvres. O Éternel, toutes Tes œuvres Te célébreront et Tes bien-aimés Te béniront ! Aucun de nous ne méritons la miséricorde de Dieu, parce que nous étions tous errants comme des brebis, suivant chacun son propre chemin et, malgré cela, Dieu a fait venir sur Jésus l’iniquité que nous méritions tous. Et il n’y a point de distinction, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. Ce que nous méritions était la mort et une séparation éternelle du Dieu compatissant qui nous a créés. C’est grâce aux bontés de l’Éternel que nous n’avons pas été consumés et que Ses compassions n’ont point défailli.

Pourtant, Dieu ne nous a pas punis selon nos péchés et ne nous a pas rendu selon nos iniquités. Au contraire, Il a éloigné de nous nos iniquités, tant Sa bonté est grande sur ceux qui Lui obéissent. Tout comme un père est touché de compassion envers ses enfants obéissants, l’Éternel est également ému de compassion envers ceux qui Le craignent. Car Dieu connaît très bien de quoi nous sommes faits et Se souvient que nous ne sommes que poussière. C’est par Sa miséricorde et non par nos œuvres que nous sommes sauvés. Tite 3:5-7 nous confirme que c’est : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par Sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. »

Dieu aurait pu nous abandonner lorsque nous marchions selon le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion. Mais Dieu est riche en miséricorde, à cause de la grande charité dont Il nous a aimés et, lorsque nous étions morts dans nos fautes, Dieu nous a rendus à la vie ensemble en Christ, car c’est par la grâce que nous sommes sauvés. Et Il nous a ressuscités ensemble et nous fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. Non que nous soyons déjà au ciel selon plusieurs prédicateurs, mais plutôt afin de dévoiler dans tous les siècles les immenses richesses de Sa grâce ; et également par Sa grande bonté envers nous en Jésus-Christ.

Souvenons-nous continuellement que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient même pas de nous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par nos œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance afin que nous y marchions. Alors : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Rappelons-nous constamment qu’un des titres de Dieu est le « Père des miséricordes ». C’est ce que Paul nous déclare dans 2 Corinthiens 1:3-4, lorsqu’il dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. » À maintes occasions, les Écritures nous assurent que l’Éternel est bon, car Sa miséricorde demeure à toujours ! Au moins 26 fois, juste dans les Psaumes. Et Sa miséricorde est éternelle ! Comment peut-on censément rejeter Sa miséricorde et Sa Bonté ?

Paul se posait la même question, dans Romains 2:3-5, quand il a écrit : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets, que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu. » Malheureusement, la majorité le fait. Malgré cela, dans Romains 12:1-2,  Paul pousse sa prédication en disant : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Voilà quelle devrait être notre interaction avec la grande miséricorde de Dieu. Dans 2 Timothée 1:8-10, Paul exhorte son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile. »

Il semble toutefois y avoir un conflit apparent entre le salut divin prédestiné avant la fondation du monde et l’exhortation de Paul de persuader le monde à croire à l’Évangile. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc, la crainte que nous devons au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:10-12).

Alors, qu’en est-il de la prédestination avant la fondation du monde ? Nous donne-t-elle automatiquement accès au Royaume, comme certains groupes « chrétiens » qui prêchent que nous sommes automatiquement prédestinés par Dieu avant de naître, soit au salut, soit à la géhenne ? Donc, peu importe la méchanceté que le « sauvé » fait durant sa vie, il est sauvé. Par contre, peu importe les efforts de quelqu’un pour vouloir obéir à Dieu, s’il est prédestiné à la géhenne, aucun salut possible pour cette personne ! Et dire que tous les adeptes de ces églises croient ferme à ce mensonge et vivent leur vie entière, soit dans le doute ou dans l’espoir d’être du bon côté.

Pourtant, Paul déclare ceci, dans Romains 8:28-30 : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Où est le conflit apparent ici ? Il n’y a aucun conflit. Dieu juge au cœur et c’est Lui qui décide du moment précis pour accorder Son Esprit à quelqu’un. Jésus Lui-même a dit ceci, dans Jean 6:44 : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Subséquemment, d’où vient cette doctrine que celui qui ne se convertit pas immédiatement est destiné au feu de la Géhenne ? Elle ne vient sûrement pas de la Bible.

C’est Dieu qui appelle et celui qui est appelé doit accepter l’appel. Ayant passé par le processus du repentir et du baptême, alors Dieu lui donne Son Esprit et le confie à Jésus qui Se charge de l’amener au Royaume. À ces convertis, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai. Chargez-vous de Mon joug, et apprenez de Moi, parce que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos de vos âmes ; car mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:28-30). À ceux qui sont prêts à faire cela dans la persévérance jusqu’à la fin de leur vie, Jésus dit que personne ne les arrachera de Sa main puissante. Mais ceux qui refusent l’appel de Dieu devront se débrouiller seuls sans le Saint-Esprit pour les guider.

À Ses propres disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent. Et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (Jean 15:16-17). Notez que même Ses disciples ne sont pas venus d’eux-mêmes vers Jésus, c’est le Père qui les a appelés ; ils ont accepté et Dieu les a  donnés à Christ. Dans Éphésiens 2:8-9, Paul nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Donc, même la foi est un don de Dieu.

Quelques-uns prétendent que le salut est une espèce d’association entre Dieu et l’homme, puisque notre salut n’est pas le résultat de nos efforts. Plusieurs passages bibliques sont utilisés pour étayer cet enseignement. Cependant, la Bible insiste sur le fait que notre salut est venu de Dieu selon Son propre Plan et Sa grâce. Donc, le salut doit rencontrer les exigences établies selon les standards de Dieu. Et qu’est-ce que cela requiert ? Simplement que Dieu doit demeurer Juste et Saint pendant qu’Il justifie ceux qui ne le sont pas. « Afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, » nous dit Paul, dans Romains 3:26. La sainteté de Dieu ne peut pas être compromise.

Ainsi, notre Rédempteur incarné et sans péché devait être sacrifié afin de réconcilier l’homme pécheur avec un Dieu Saint. « Car Celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). C’est ainsi que le processus de rédemption par la grâce fut déterminé pour les : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang, » déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:2. L’apôtre Paul abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il [Dieu] les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).

Le résultat de ce merveilleux sacrifice et sa conséquence devait être fixé de façon à ce que les prédestinés par Dieu soient aussi conformes à l’image de son Fils. « Or, grâces soient rendues à Dieu de son don ineffable ! » dit Paul, dans 2 Corinthiens 9:15. Car un si beau trésor ne peut venir que de la bonté du Dieu Tout-Puissant qui nous a créés afin de nous voir dans Son Royaume pour l’éternité. Nous avons beau naître dans une famille prospère, il n’est pas possible d’hériter d’un don par pure généalogie. Tout don vient de Dieu et Dieu ne fait pas acception de personne. Laissez-moi vous citer un exemple pour mieux établir mon point.

Lors d’une vente de « garage », un homme avait trouvé un beau vieux violon parmi les vieilleries étalées sur les tables. Il l’a acheté immédiatement, croyant qu’avec un peu de raccommodage, il pourrait apprendre à jouer de cet instrument qu’il avait toujours voulu maîtriser. Il apporta le violon chez un monsieur qui l’a assuré pouvoir le restaurer. L’expert a fait un travail incroyable de récupération et notre monsieur était enfin prêt à produire une musique au-delà de toutes ses espérances. Cependant, à sa grande surprise, il a découvert qu’il lui manquait un élément de grande importance. Il n’avait pas le don de vraiment comprendre la musique. À bien y penser, beaucoup de gens découvrent ce même phénomène en cheminant dans leur carrière de vie. Ils travaillent jour après jour à accomplir leur besogne machinalement, à moins que leur activité soit inspirée d’un don particulier.

De tous les dons disponibles, aucun n’est plus précieux que le don du Saint-Esprit qui attribue aux humains la force spéciale d’agir différemment de ceux dont la vie n’est motivée uniquement que par leur nature humaine. Car le Saint-Esprit bien utilisé porte des fruits en nous, et : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Mais plusieurs non chrétiens vous répondront qu’ils possèdent déjà ces attributs. Alors, qu’y a-t-il de si spécial avec cet « Esprit » ? Ce qu’il faut réaliser, c’est que le fruit de l’Esprit n’est pas simplement d’accomplir ces merveilleuses qualités machinalement. Ce n’est pas uniquement une sensation émotionnelle extérieure ; il s’agit plutôt d’une paix intérieure inexplicable qui surpasse toute compréhension humaine.

Paul l’explique ainsi, dans Philippiens 4:7 : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » C’est la paix qui est le don, et tout le reste découle de ce don sous forme de fruit. Le Jour de la Pentecôte, cinquante jours après la résurrection de Jésus, les apôtres prêchaient à Jérusalem et, les ayant entendus, plusieurs furent touchés de contrition en leur cœur ; et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » Alors, dans Actes 2:38 : « Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. » Donc, ce don nous est octroyé par Dieu après le repentir.

Le véritable repentir n’est pas simplement le fait de s’excuser ou avoir de la peine. Cette sorte de peine dans le monde vient du fait de s’être fait prendre, tandis que la véritable repentance implique un changement complet chez l’individu qui décide de se détourner de son comportement antérieur, pour vivre selon les instructions de Dieu. En apprenant à vivre selon la volonté de Dieu par l’étude de Sa Parole, par la prière et la méditation, nous apprenons comment faire les ajustements requis dans nos vies. Nous n’agissons plus machinalement, nous planifions notre comportement selon les instructions bibliques. Nous commençons à produire ce merveilleux fruit du Saint-Esprit dans notre conduite habituelle. Seul Dieu peut créer un arbre, alors seul Dieu peut nous accorder ce don qui nous place à part des autres.

Dans nos études bibliques, nous découvrons également qu’il y a une diversité de dons, mais toujours le même Esprit (1 Corinthiens 12:4). Donc, tous ne reçoivent pas les mêmes dons. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît » (1 Corinthiens 12:7-11). Avec Dieu, tout est planifié et bien organisé.

La capacité de répondre aux besoins des autres avec amour et douceur est également un don. Quand tous ces dons sont exprimés avec patience et humilité, pour l’utilité commune, vous disposez d’une Église extrêmement bien organisée, remplie de trésors pour Dieu. L’important, pour chacun des convertis, est de réagir positivement lorsque la situation se présente de mettre son don en évidence. C’est ainsi que chaque converti devient un beau trésor pour Dieu dans son propre cheminement vers le Royaume. En mettant Dieu au premier rang dans toutes nos activités, nous nous dirigeons aussi vers l’ultime destin que Dieu a déjà préparé pour nous dans Sa Famille divine dans l’immortalité durant l’éternité.

Si vous vous souvenez, la sagesse fut la première chose que Dieu a créée avant tout. En parlant de la sagesse, dans Proverbes 3:18, nous lisons : « Elle est l’arbre de vie pour ceux qui l’embrassent, et tous ceux qui la conservent sont rendus bienheureux. » L’arbre de vie, dans le Jardin d’Éden, était un arbre littéral dont le fruit merveilleux contenait la capacité d’éliminer le processus de vieillissement indéfiniment chez les hommes et les femmes. Malgré cela, nous savons que nos premiers parents ont péché en choisissant l’arbre de la connaissance du bien et du mal proposé par Satan. Cependant, même sous la malédiction divine, nous découvrons, dans Genèse 3:22-24, que l’Éternel Dieu avait dit : « Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal. Et maintenant prenons garde qu’il n’avance sa main, et ne prenne aussi de l’arbre de vie, et qu’il n’en mange, et ne vive à toujours. Et l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Il était impensable pour Dieu de garder Adam et Ève en vie éternellement dans le péché, suite à leur désobéissance consistant à avoir choisi Satan pour se faire instruire. Donc, Dieu chassa l’homme du jardin et plaça des chérubins pour garder le chemin de l’arbre de vie. Mais Dieu n’avait pas créé l’arbre de vie pour qu’il demeure éternellement hors de la portée des humains pour lesquels il avait été originalement créé.

Ainsi, nous revoyons cet arbre formidable dans Apocalypse 22:1-4, où Jean, dans sa vision, dit : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. »

Notez bien comment ce passage biblique est remarquablement formulé, en parlant de la Nouvelle Jérusalem maintenant sur la terre. Remarquez surtout qu’il y a un seul trône, et Dieu et l’Agneau assis dessus. Ses serviteurs verront Sa face et Son nom sera sur leurs fronts. Pas deux faces et deux noms, mais Dieu et l’Agneau, combinés en une seule personne. Revenons cependant à l’arbre de vie avec sa qualité de guérison. L’auteur du livre des Proverbes a utilisé l’arbre de vie et ses qualités comme un symbole de quatre attributs d’une vie spirituelle centrée sur Dieu, capable de bénir abondamment tous ceux qui pouvaient y toucher. Mais comment y parvenir ?

En passant absolument par le Prince de notre salut, Jésus, parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). D’abord, la véritable sagesse est comme un arbre de vie, fournissant le vrai bonheur à tous ceux qui participent aux fruits qu’elle procure. Cependant : « si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée, » nous dit Jacques 1:5. Ensuite, Proverbes 11:30 nous révèle que : « Le fruit du juste est un arbre de vie, et le sage gagne les cœurs, » en exhibant une véritable justice dans sa vie personnelle, tout comme la véritable sagesse produit une plénitude de fruits spirituels chez ceux qui la possèdent.

Le troisième attribut nous est révélé dans Proverbes 13:12, où nous lisons : « L’espérance différée fait languir le cœur ; mais le souhait accompli est comme l’arbre de vie, » et celui qui respecte le commandement en aura la récompense. Il n’y a rien qui réjouisse plus l’esprit du converti qu’un souhait qui devient soudainement réalité après une longue attente dans l’espérance. Finalement, Proverbes 15:4 nous dévoile ceci : « Une langue qui corrige est comme l’arbre de vie ; mais une langue perverse est comme un vent qui brise tout. » Le véritable converti peut devenir un arbre de vie pour Dieu, en utilisant la parole que Dieu lui accorde sans se plaindre ni critiquer, mais plutôt pour aider, encourager, instruire et soulager les autres.

Que le Dieu Tout-Puissant et Créateur nous inspire à devenir un arbre de vie en grandissant dans Sa sagesse, en démontrant cette sagesse en vivant une vie juste et en maintenant toujours une attitude de confiance, et en évoquant des mots pour édifier seulement. Comme disait si bien Paul, dans Éphésiens 4:29-30 : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. »




D.279 – Ordre de Melchisédec

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Par Joseph Sakala

Dans Psaume 110:1-4, David déclare : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. » L’importance de ce passage intriguant nous indique, par sa structure, qu’il fait partie d’une prophétie messianique citée au moins douze fois dans le Nouveau Testament.

Le verset 4 où David a écrit : « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec, » constitue le thème majeur d’Hébreux, des chapitres  5 à 7. Dans Hébreux 5:5-6, nous lisons : « De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de Celui qui lui a dit : C’est Toi qui es mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Au verset 10, en parlant de Jésus, il est écrit que : « Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. » Dans Hébreux 6:19-20, Paul parle de l’espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec.

Allons voir dans Hébreux 7:14-17, où nous découvrons : « Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. » Le sacerdoce qui appartenait aux Lévites est maintenant transféré à Jésus de la tribu de Juda dont Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce.

Donc, dans Hébreux 7:18-25, nous voyons : « Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (car la loi n’a rien amené à la perfection) ; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place. Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais Celui-ci l’a été avec serment, par Celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec), Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais Lui, parce qu’Il subsiste pour l’éternité, Il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. »

Reculons un peu dans l’histoire : « quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier. Il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu’à Dan. Puis, ayant partagé ses troupes, il se jeta sur eux de nuit, lui et ses serviteurs ; et il les battit, et les poursuivit jusqu’à Hoba, qui est à gauche de Damas. Et il ramena toutes les richesses qu’on avait prises ; il ramena aussi Lot son frère, ses biens et les femmes aussi, et le peuple » (Genèse 14:14-16). C’est ici que nous découvrons pour la première fois : « Melchisédec, roi de Salem, [qui] fit apporter du pain et du vin. Or, il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Et il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, fondateur des cieux et de la terre ! » (Genèse 14:18-19).

Chose curieuse cependant, que ce personnage, qui était roi de Salem (Paix), était également sacrificateur du Dieu Très-Haut. Pourtant, il n’existe aucun compte-rendu historique ou biblique, qu’il y eut une ville de Salem avec un roi de ce nom à l’époque d’Abram. D’abord, Melchisédec signifie roi de justice ; de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. Toutefois, nous découvrons la clé de l’intrigue dans Hébreux 7:3, où il est dévoilé que : « Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il [Melchisédec] demeure sacrificateur pour toujours. » Il est apparu soudainement à Abraham, et il est disparu comme il est arrivé.

Certains érudits ont tenté d’expliquer Melchisédec comme étant le chef d’un petit peuple de qui il n’existe aucun registre officiel. Mais ceci ne lui rend aucune justice quand nous découvrons la description exaltée attribuée à cet individu dans les Saintes Écritures. Melchisédec était incontestablement plus grand qu’Abraham, et même Aaron. « Considérez combien est grand celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin. Et tandis que ceux d’entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham. Pourtant, Lui, qui n’était pas de la même famille qu’eux, il leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses. Or, sans contredit, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur » (Hébreux 7:4-7).

Et le fait que Melchisédec : « a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie et rendu semblable au Fils de Dieu, et qu’il demeure sacrificateur pour toujours, » nous indique clairement que ce roi n’était pas un simple humain. Tous les humains ont un père, une mère et une généalogie. Donc, si nous prenons la Bible littéralement, une telle description ne pourrait s’appliquer qu’à Dieu Lui-même, dans un état qui préincarnait Jésus en tant que le futur Roi de Paix et de Justice. « Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:24-26).

Que Melchisédec ait été Dieu Lui-même, explique aussi qu’Il était Roi de la JéruSALEM céleste. On peut lire, dans Psaumes 76:2-3 : « Dieu est connu en Juda, son nom est grand en Israël. Son tabernacle est en Salem, et son domicile en Sion. » Le tabernacle de Dieu se trouve en la Jérusalem céleste, où Il a Son trône. Salem veut également dire « sommet ». Le trône de Dieu est véritablement au sommet de tout l’univers.

D’autre part, nous savons que la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité en S’offrant Lui-même sur la croix pour payer la rançon de tous les péchés du monde, en versant Son sang pur et sans tache. Jésus est donc le Roi de Gloire à venir que nous attendons tous pour qu’Il établisse Son Royaume éternel sur cette terre. Dans Psaume 24:10, le roi David s’est posé une simple question : « Qui est-il, ce roi de gloire ? L’Éternel des armées ; c’est Lui qui est le roi de gloire ! (Sélah) ». Donc, l’Éternel des Armées et Melchisédec dans l’Ancienne Alliance sont la même personne. L’Esprit de Dieu avait dévoilé la réponse instantanément à David. Le mot Sélah veut dire « pause », c’est à dire un moment de méditation profonde pour bien comprendre ce qui fut dévoilé.

Dans la chambre haute, peu de temps avant Son reniement par Judas, Jésus a prié le Père, Se souvenant de ce qu’Il était avant de prendre une forme physique. S’adressant directement au Père, Jésus Lui dit : « Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de Toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût » (Jean 17:5). Pour le véritable converti, cette seule déclaration devrait amplement suffire pour accepter la divinité de Jésus. Combien de gens, se disant chrétiens, croient cela ? Avant que le monde fut, y avait-il deux personnes distinctes, le Père et la Parole, ou simplement un seul Dieu qui parlait et tout fut créé ? La Parole de Dieu fait partie de Dieu, tout comme votre parole fait partie de vous. C’est ce que l’apôtre Jean nous explique en toute simplicité lorsqu’il dit : « Au commencement était la Parole [de Dieu], [et] la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). C’est l’évidence même.

Jésus (Sauveur), a quitté le ciel, sous forme d’un embryon, au moment où la Parole de Dieu fut faite chair, afin de vivre parmi les humains qu’Il avait créés. « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Au tout début de Sa mission, Jésus fut invité aux noces à Cana, où Il a miraculeusement changé l’eau en vin d’une grande qualité. « Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:11). Durant cette période où Il vécut dans la chair, Sa véritable gloire était voilée, sauf dans Ses paroles de grâce et de vérité, dans une vie parfaite sans péché qu’Il a toujours vécue et dans les œuvres puissantes qu’Il a accomplies.

Jésus n’a pas déployé Sa toute puissante gloire lorsqu’Il vivait dans la chair : « Mais il s’est dépouillé lui-même [de sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:7-8). Décidément, Sa gloire semblait disparue à tout jamais lorsque Son corps inanimé fut couché dans un sépulcre emprunté pendant trois jours et trois nuits. Mais soudainement, Christ est ressuscité et tout a changé.

Car Christ était déjà destiné à mourir pour nos péchés, avant la création du monde et Il s’est manifesté dans les derniers temps à cause de nous, qui, par Lui, croyons en Dieu qui L’a ressuscité des morts et L’a glorifié afin que notre foi et notre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié nos âmes en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimons-nous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la Parole de Dieu qui vit et qui demeure éternellement.

Présentement, notre Seigneur Jésus-Christ est glorifié : « Étant la splendeur [de Dieu] de Sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 1:3). Après sa résurrection, Jésus a continué d’instruire Ses disciples pendant quarante jours et, le jour de Son Ascension, les myriades d’anges L’ont accueilli au ciel par des louanges de gloire, disant : « Portes, élevez vos linteaux ! Élevez-les, portes éternelles, et le Roi de gloire entrera. Qui est-il, ce Roi de gloire ? L’Éternel des armées ; c’est Lui qui est le Roi de gloire ! » (Psaume 24:9-10). Jésus est également notre Seigneur. Avons-nous le droit de remettre en question une décision prise par Jésus ? Allons voir un beau passage où Pierre est poussé par le Saint-Esprit à aller vers Corneille, centenier dans l’armée de César.

Dans Actes 10:10-14, nous lisons : « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. Mais Pierre répondit : Non, Seigneur ; car je n’ai jamais rien mangé d’impur ou de souillé. » Cette réponse de Pierre au commandement du Seigneur était une contradiction de sa fidélité envers Lui. Comment Jésus pouvait-Il être le Seigneur de Pierre, si Pierre se croyait libre de désobéir au commandement de Son Seigneur ?

Plusieurs, qui appellent Jésus leur Sauveur et Seigneur, se sentent pourtant libres de questionner, ou même de se détourner de Sa Parole. On peut avoir une divergence d’opinion dans l’interprétation de la Parole de Dieu, mais nous n’avons jamais la justification de remettre en question Son autorité, en dépit des prétentions des intellectuels modernes, ou des pressions venant de l’opinion publique. C’est d’ailleurs ce que Jésus Lui-même a dit à ceux qui L’écoutaient : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? » dans Luc 6:46. Il y a croire en Dieu, c’est à dire que Dieu existe. Mais vraiment croire en Dieu veut dire croire ce que Dieu dit, et surtout agir selon Sa Parole.

Si Jésus déclare que : « personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), alors un prédicateur, qui se dit ministre de Christ, peut-il prêcher qu’il est possible pour un chrétien de monter au ciel ? Ce prédicateur est en contradiction avec sa prétendue fidélité envers Jésus. C’est la même chose pour celui qui prêche un enlèvement secret au ciel pendant sept ans avant la tribulation, alors qu’il tord plusieurs versets bibliques pour arriver à ses fins. C’est de ces faux ministres que Jésus parlait lorsqu’Il a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en Ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en Ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en Ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:22-23). Il est défendu de prêcher des mensonges au nom de Jésus ! Ces gens auront des explications à donner au Seigneur.

Allons voir une autre circonstance où Pierre a démontré la même faiblesse ou inconsistance. Dans Matthieu 16:21 : « Jésus commença à déclarer à ses disciples qu’il fallait qu’il allât à Jérusalem, et qu’il y souffrît beaucoup de la part des sénateurs, et des principaux sacrificateurs, et des scribes, et qu’il y fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. » Quelle fut la réaction de Pierre ? « Alors Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et à lui dire : A Dieu ne plaise, Seigneur ! cela ne t’arrivera point » (v. 22). « Mais Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes » (v. 23). Plusieurs croient que Jésus a agi durement avec Pierre.

Notez cependant à qui Jésus S’adressait lorsqu’Il S’est tourné vers Pierre. Il a dit : « Arrière de moi, Satan ! » Jésus S’adressait directement au diable qui avait inspiré Pierre à remettre en question ce qui avait déjà été résolu dans le Plan de Dieu avant la fondation du monde. Le salut ne pouvait pas arriver sans le sacrifice de Jésus sur la croix par Son sang versé. Jésus avait entièrement raison de corriger Pierre, car ce n’était pas son droit, ni le nôtre d’ailleurs, de questionner la Parole de Dieu, même si nous ne la comprenons pas. Une telle attitude pourrait, dans certaines circonstances, mener un individu à des conséquences graves. Un ministre qui ne comprend pas certains passages prophétiques n’a aucun droit de questionner la Parole de Dieu en y donnant son interprétation personnelle faussée.

Plusieurs fausses doctrines circulent dans les églises et se font passer pour vraies, séduisant des milliards de personnes honnêtes qui cherchent la vérité. Une erreur demeure toujours une erreur, même si tout le monde y croit. Jésus jugera sévèrement les prédicateurs qui s’enrichissent sur le dos des pauvres brebis qu’ils séduisent par leurs mensonges. Dans Matthieu 7:22-23, Jésus a déclaré : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. »

Pierre a appris sa leçon et, au lieu de questionner, nous le voyons déclarer ceci dans Actes 10:35-36 : « Mais qu’en toute nation, celui qui Le craint et qui s’adonne à la justice, Lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. » Et Jésus en a fait le chef de Ses Apôtres. Nous, qui croyons au Seigneur Jésus-Christ pour le salut, devrions sûrement croire et obéir à Sa Parole en toutes choses. Comme par exemple lorsque Paul nous déclare ceci, dans Éphésiens 4:17-19 : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. »

Dans Éphésiens 4:1-3, Paul encourage les croyants de la prison où il était incarcéré, en disant : « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier du Seigneur, à vous conduire d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec un esprit patient, vous supportant les uns les autres avec charité ; vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. » Cette conduite dans l’humilité, la patience, l’amour et la paix, contraste fortement avec celle du monde. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous », dit Paul, dans Romains 1:21-22.

Spirituellement parlant, ces gens sont ignorants et aveugles selon ce texte, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment envers leurs Créateur, ils se sont abandonnés à la dissolution pour commettre toutes sortes d’impuretés avec une ardeur insatiable. Le résultat d’une telle attitude est qu’ils ne ressentent aucune honte pour leur style de vie où tout est permis sans même chercher à s’en repentir. Tandis que, dans Éphésiens 4:20-23, Paul dit : « Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement. »

Paul insiste, dans Éphésiens 5:2, à : « marcher dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Et, au verset 8, Paul ajoute : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. » Aux versets 15 et 16, Paul nous exhorte en disant : « Prenez donc garde à vous conduire avec circonspection, non comme des insensés, mais comme des personnes sages ; rachetez le temps ; car les jours sont mauvais. » Regardons ce qui se passe un peu partout dans le monde présentement, pour avoir la confirmation de ces paroles de Paul. Alors, soyons remplis du Saint-Esprit dans tous nos comportements.

Christ, notre Seigneur, vous exhorte : « À vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres » (Éphésiens 4:23-25). Regardons ensemble le beau compliment que Jésus fait à l’Église d’ÉPHÈSE : « Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs » (Apocalypse 2:1-2). N’ayez jamais peur de dévoiler le menteur qui se dit ministre de Dieu et ne l’est pas. Un ministre de Dieu prêche la Parole de Dieu et non sa version de la Parole.

Cette Église fondée par Paul avait grandi dans sa précision doctrinale en faisant toujours attention pour vérifier les enseignements selon les Écritures, pouvant ainsi repérer les menteurs ambulants qui voulaient leur prêcher des erreurs, se faisant même passer pour apôtres. Les nombreux chrétiens des assemblées d’aujourd’hui feraient bien d’êtres vigilants en plaçant leur centre d’intérêt sur la pureté de la Parole enseignée par ceux qui les instruisent en suivant l’exemple de ces Éphésiens. Il serait vraiment rafraîchissant de constater le zèle des différentes congrégations qui recevraient enfin la vérité comme instruction au lieu d’une formation en une théologie diluée et trop souvent hérétique.

Regardons la belle exhortation de Pierre aux véritables ministres de Christ, lorsqu’il leur dit : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:2-4). Les Élus seront les sacrificateurs de Dieu et non des dominateurs sur le peuple de Dieu. Toutefois, il y a une leçon pour nous dans cette lettre à l’Église d’Éphèse. Dans Apocalypse 2:4, Jésus lui dit : « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité. »

Avec le temps, ils avaient perdu leur chaleur du début, devenant comme plusieurs congrégations de nos jours, où les gens se réunissent une fois par semaine, pendant quelques heures, se font raconter de belles fables où tout est beau et merveilleux et, comme récompense, ils monteront au ciel à leur mort pour jouer de la harpe devant Dieu pendant l’éternité. Le Seigneur n’était pas prêt à accepter le déclin de l’Église d’Éphèse. Ainsi, au verset 5, Jésus lui dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place. » Jésus ne plaisante pas avec la vérité ! La vérité est toujours la vérité, même si tout le monde la rejette. Une église qui rejette la Parole de Dieu pour prêcher « sa vérité » risque d’être rejetée à son tour par Christ, si elle ne se repent pas.

Paul essaya d’éviter que cela se produise parmi les élus en réunissant les anciens, avant d’être lui-même jeté en prison. Dans Actes 20:28-30, Paul les exhorte fortement en déclarant : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par Son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux. » Dans les versets 36 à 38, nous lisons : « Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Un chrétien ne devrait jamais penser à se détourner de son premier amour pour Christ. Les doctrines sans précision ne devraient jamais être admises dans l’esprit du chrétien pour brouiller la vérité de Christ. Dans 1 Pierre 2:2-6, le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. »

L’instruction de Pierre est simple. Les individus qui forment le corps de l’Église ont été formés dans le but principal de s’offrir comme des sacrifices vivants pour Dieu. Ce ne sont plus des sacrifices d’animaux selon l’Ancienne Alliance. Nous sommes des sacrifices vivants et spirituels au service de notre Souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, acceptables à Dieu par Jésus. Quelles sortes de sacrifices spirituels sont alors acceptables ? Le premier est la prière. Un étonnant modèle nous est donné au ciel par un ange près de l’autel, offrant de l’encens à Dieu. « Et la fumée des parfums, avec les prières des saints, monta de la main de l’ange, devant Dieu » (Apocalypse 8:4). Nos prières sont extrêmement précieuses aux yeux de Dieu, tel qu’indiqué dans Apocalypse 5:8. « Et quand il [Jésus] eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. »

Viennent ensuite nos offrandes qui, bien investies, servent à la propagation de l’Évangile du Royaume. Cela est expliqué simplement par Paul, dans Philippiens 4:17-19. « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Vient ensuite la louange selon l’instruction de Paul, dans Hébreux 13:15, où il déclare : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. » À ceci s’ajoute la bienfaisance dans les bonnes œuvres. Comme nous dit Paul, dans Hébreux 13:16 : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. » Gardons cependant en mémoire que ces choses ne nous donnent pas le salut. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10).

Finalement, il y a le don de nous-même. Dans Romains 12:1, Paul dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Dieu est un Père magnifique ! Il agrée nos prières, le fruit de nos offrandes, nos louanges, Se réjouit de nos bonnes œuvres et accepte nos vies en sacrifice. Son sacrifice parfait, vivant Lui-même dans la chair pour payer la rançon de nos péchés, fait en sorte que nos sacrifices Lui sont agréables. Il est impensable alors, que celui qui donne sa vie au Seigneur, pour prêcher Sa Parole, puisse par la suite questionner ou contester cette Parole, et prêcher autre chose. C’est un affront que Jésus n’acceptera jamais.

Dans Hébreux 2:2-3, Paul déclare : « Car si la parole annoncée par les anges a eu son effet, et si toute transgression, toute désobéissance a reçu une juste punition, comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ? » Un des plus merveilleux mots de la Bible est « salut ». Notre salut a tellement de valeur que son prix fut le sang versé du Fils unique de Dieu. « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:18-21).

Notez l’emphase mise sur le mot salut avec son qualificatif de « si grand » afin de nous démontrer sa grande importance. Un autre endroit où Dieu a jugé bon de décrire ainsi un mot se trouve dans Apocalypse 16:18 où nous lisons : « Et il y eut des voix, des tonnerres, des éclairs, et un grand tremblement de terre ; un si grand tremblement, qu’il n’y en avait jamais eu de pareil depuis qu’il y a des hommes sur la terre. » Cette fois, pour décrire un cataclysme si puissant que toutes les îles et les montagnes en seront affectées. Notre salut a, non seulement été acheté à grand prix, mais ce qui le rend unique, c’est qu’il sera sans fin. Car : « Bien qu’étant Fils, [Jésus] a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. »

Le salut n’est pas seulement l’application d’une meilleure façon de vivre dans cette vie physique, mais une vie éternelle future, en présence de son Auteur et Créateur. Cependant, nous découvrons le mot « salut » qualifié par un autre adjectif bien différent, dans Jude 1:2-3, où l’apôtre dit : « La miséricorde, la paix et la charité vous soient multipliées. Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. » Notez que l’emphase est carrément placée sur une exhortation à combattre en commun contre une attaque envers l’Église. Et quel était le problème ? « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes [dit Jude], dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).

Le mot « commun » est également utilisé par Paul dans sa lettre à Tite dans le contexte de la foi, lorsqu’il dit : « A Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu achèves de mettre en ordre ce qui reste à régler, et que tu établisses des anciens dans chaque ville, suivant que je te l’ai ordonné » (Tite 1:4-5). Ainsi, en dépit des valeurs infinies associées à notre si grand salut, ce salut est aussi un salut commun, car il est offert gratuitement aux gens ordinaires et honnêtes qui le cherchent avec un cœur disposé à obéir à Jésus-Christ, notre souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédec.

N’oublions jamais que notre appel vient directement du Père à qui nous déclarons : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Pas selon l’ordre temporaire d’Aaron, mais selon l’ordre éternel de Melchisédec. Pour être Élus dans ce Royaume, les participants devront toujours suivre les lois et les commandements de notre Roi des rois, dans une évangélisation massive de tous les habitants survivants de la grande tribulation. « Alors Je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils Le servent d’un commun accord, » nous confirme Dieu, dans Sophonie 3:9. J’espère de tout cœur que tous ceux qui lisent ce message se préparent déjà avec zèle et ferveur à être dignes du poste que Jésus nous confiera, lorsqu’Il reviendra dans toute Sa gloire bientôt.




D.278 – Le cœur est malin

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Par Joseph Sakala

Quand nous percevons les agissements de certaines personnes, nous avons tendance à exprimer qu’il ou elle a un bon cœur. Par contre, Dieu, notre Créateur, nous voit sous un angle entièrement différent en déclarant : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Tout comme les langues modernes, l’hébreu ancien utilise le mot « cœur » pour exposer les motivations internes qui contrôlent les paroles et les actions d’une personne. Selon Dieu, le penchant naturel est tellement méchant que même l’homme ne peut pas comprendre la séduction qui peut sortir de son propre cœur. Mais Dieu le connaît ! Alors, dans un sens, nous avons tous besoin d’un nouveau cœur.

Et c’est précisément ce que Dieu nous promet. Dans Ézéchiel 36:26-28, Dieu nous dit : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer. Et vous habiterez dans le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. » Dieu parle à l’ensemble d’Israël ici et, si cette promesse s’applique à Israël, elle s’appliquera également aux Gentils, car Jésus est venu pour sauver le monde entier.

Dans le Nouveau Testament, Dieu confirme Sa promesse en disant : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités » (Hébreux 10:16-17). Le problème se résume alors à l’attitude du cœur. Dans le troisième chapitre d’Hébreux, cette attitude nous est illustrée dans leur comportement durant leur séjour au désert. D’abord, leurs cœurs se sont endurcis par leur manque de gratitude envers Dieu.

Dans Hébreux 3:8-11, Dieu dit : « N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans Mon repos ! ». Et, au verset 15 : « Pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation. »

Regardons maintenant ce qui est dévoilé dans Hébreux 4:6-10 : « Puis donc qu’il ne laissera pas d’y en entrer quelques-uns, et que ceux à qui l’heureuse promesse a été premièrement faite, n’y sont point entrés, à cause de leur incrédulité, Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. » Ce sabbat ne dure pas vingt-quatre heures, le septième jour de la semaine, mais éternellement avec Dieu qui l’a créé et sanctifié. « Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos » (Hébreux 4:11).

À cause de leur comportement et de leur cœur endurci, Dieu nous dit ceci de cette génération qui a tourné en rond pendant quarante ans dans le désert : « C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans Mon repos ! » (Hébreux 3:10-11). Finalement, nous apprenons que leurs cœurs étaient devenus trompeurs par-dessus tout, et désespérément malin. Pourquoi ? Parce qu’Adam et Ève avaient choisi le malin pour les instruire au lieu d’écouter leur Créateur. Paul se sert de cet exemple pour exhorter le peuple de Dieu, les futurs Élus du Royaume, en disant : « Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant » (Hébreux 3:12).

Dans la Nouvelle Alliance, ces Élus sont appelés « Israël de Dieu » par Paul, dans Galates 6:16. Alors, exhortons-nous les uns les autres chaque jour, de peur que quelqu’un parmi nous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus par l’Esprit participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin, notre première assurance. Laquelle ? Celle où Dieu nous prépare à être : « faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Un cœur endurci est bien défini comme étant un cœur incrédule. Subséquemment, le cœur qui refuse carrément de recevoir la Parole de Dieu est un cœur malin qui génère un comportement malin et des œuvres méchantes.

Mais Christ reviendra pour créer un cœur nouveau chez les incrédules qui, en grande majorité, discerneront finalement la Parole de Dieu. « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons [dit Paul]. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut » (Romains 10:8-10). Cependant, malgré cette connaissance sur l’obéissance à Dieu, les chefs religieux rejetaient les instructions divines pour s’attacher à leurs préceptes venant du Talmud avec leurs 613 lois. Lorsque Jésus est venu apporter une Nouvelle Alliance au peuple, Il a profité de cette occasion pour corriger sévèrement les scribes et les pharisiens sur leur façon d’instruire le peuple.

Dans Matthieu 23:14, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation. » Parmi les huit malheurs décrits dans Matthieu 23 se trouve cette correction contre ces leaders religieux qui utilisaient leur position d’autorité pour séduire les veuves. Ce que ces scribes et pharisiens faisaient était déjà mal, mais l’emphase de Jésus était sur l’impact négatif que leur mauvaise conduite produisait sur les victimes, séduites par leurs longues prières. L’apôtre Jacques fut également inspiré de dire ceci : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Le ministre de Dieu est jugé par Christ sur l’ensemble de son comportement.

Dans la deuxième lettre de Paul à Timothée, l’apôtre énumère une liste d’attitudes méchantes qui devait caractériser les chefs religieux dans les derniers jours, nous prévenant de ce que leur hypocrisie produirait : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7). Jésus Lui-même a déclaré ceci, dans Luc 12:47-48 : « Le serviteur qui a connu la volonté de son maître, et qui ne s’est pas tenu prêt et n’a pas fait cette volonté, sera battu de plusieurs coups. Mais celui qui ne l’a point connue, et qui a fait des choses dignes de châtiment, sera battu de peu de coups. Et il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié. »

Notez que Jésus corrige sévèrement les pharisiens et les saducéens qui connaissaient très bien les Écritures. Alors, leur comportement hypocrite et destructeur méritait bien ce jugement sévère de la part de Christ. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:43). Que ce soit dans leur ministère religieux ou dans leurs positions de pouvoir politique, ces individus sont prêts à juger les autres avec une grande facilité sans se regarder eux-même dans le miroir. Alors, dans Romains 2:3-6, Paul ne se gêne pas pour leur dire : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets [aussi], que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres. »

Il y avait une forte concentration de Juifs à Rome et l’opposition que rencontrait l’Église y était féroce, d’où les martyres de nombreux chrétiens dans cette capitale. C’est aux chefs de ces Juifs que s’adresse cette partie de l’Épître de Paul aux Romains : « Voici, tu portes le nom de Juif, tu te reposes entièrement sur la Loi, et tu te glorifies en Dieu ; tu connais sa volonté, et tu sais discerner ce qui est contraire, étant instruit par la Loi ; et tu te crois être le conducteur des aveugles, la lumière de ceux qui sont dans les ténèbres ; le docteur des ignorants, le maître des idiots, ayant le modèle de la connaissance et de la vérité dans la Loi. Toi donc qui enseignes les autres, ne t’enseignes-tu point toi-même ? toi qui prêches qu’on ne doit point dérober, tu dérobes. Toi qui dis qu’on ne doit point commettre adultère, tu commets adultère ? toi qui as en abomination les idoles, tu commets des sacrilèges. Toi qui te glorifies en la Loi, tu déshonores Dieu par la transgression de la Loi [fonction même du Talmud]. Car le nom de Dieu est blasphémé à cause de vous parmi les Gentils comme il est écrit » (Romains 2:17-24).

C’est d’eux dont Paul parle lorsqu’il dit : « Car la colère de Dieu se révèle pleinement du Ciel sur toute impiété et injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. Parce que ce qui se peut connaître de Dieu est manifesté en eux ; car Dieu le leur a manifesté » (Romains 1:18-19). Par conséquent, ce sont eux qui sont inexcusables, comme Paul le dit plus loin : « ils sont inexcusables. Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu » (vs 20-21). Ces versets ne condamnent pas le monde entier qui n’a pas été évangélisé ; ils condamnent ceux qui ont reçu la Torah et qui l’ont cachée aux autres et ne la suivent pas : les scribes et les pharisiens.

Que le Seigneur nous donne le discernement pour éviter ceux qui causent la division parmi le peuple de Dieu avec leur prédication polluée de fausses doctrines personnelles. C’est ce que Paul nous dit dans Romains 16:17-18 : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. » Ces ministres dominent sur les brebis en séduisant leurs cœurs honnêtes qui ne demandent pas mieux que d’entendre la vérité.

Dans Matthieu 23:15, Jésus a dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous. » Parmi les huit malheurs prononcés par Jésus, dans Matthieu 23, se trouve cette possibilité exécrable qu’une fausse prédication pourrait forger une méchanceté sournoise qui produirait des conséquences terribles. Dans Jean 8:44, Jésus leur avait aussi déclaré : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Ces pharisiens étaient tellement décidés à résister à la vérité, qu’ils étaient prêts à tuer pour étouffer le message de liberté apporté par Christ. Paul et Barnabas avaient également rencontré ce même problème avec Élymas le magicien, dans Actes 13:8-11 : « Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi. Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. »

Durant une éminente évangélisation : « Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent. Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères » (Actes 14:1-2). Alors, Paul et ses compagnons allèrent à Lystra : « Et ils y annoncèrent l’Évangile. Or, il y avait à Lystra un homme impotent de ses jambes, qui était assis ; il était perclus dès le sein de sa mère, et n’avait jamais marché. Il écoutait parler Paul, qui, ayant arrêté les yeux sur lui, et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Aussitôt il sauta, et marcha. Et le peuple, ayant vu ce que Paul avait fait, s’écria, et dit en langue lycaonienne : Des dieux, sous une forme humaine, sont descendus vers nous. »

Que firent les Juifs ? « Alors, des Juifs survinrent d’Antioche et d’Iconium, qui gagnèrent le peuple, et qui, ayant lapidé Paul, le traînèrent hors de la ville, croyant qu’il était mort. Mais les disciples s’étant assemblés autour de lui, il se leva, et rentra dans la ville. Et le lendemain Paul s’en alla avec Barnabas à Derbe » (Actes 14:19-20). Ne faites pas l’erreur de croire que tout le monde vous aimera pour vos bonnes œuvres. Ceux qui détestent Dieu et la vérité tourneront leur colère contre le peuple de Dieu. Dans Jean 15:18-19, Jésus nous affirme : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. »

Puis dans les versets 20-21, Jésus a ajouté : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point Celui qui m’a envoyé. » Nous pouvons encore exprimer notre foi en toute liberté, et Paul aussi priait Dieu ainsi, dans Actes 4:28-29 : « Pour faire toutes les choses que Ta main et Ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse. » Cependant, dans 1 Corinthiens 16:9, Paul a déclaré : « Car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Ce ne sera pas toujours facile.

Dans Matthieu 23:16-17, Jésus S’adresse encore une fois aux pharisiens en leur disant : « Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? » Ce 23ème chapitre de Matthieu contient de nombreuses dénonciations sévères contre les pharisiens, faux enseignants de Son temps. Pouvez-vous imaginer une telle série de malheurs lancés en plein front de ces manipulateurs de la vérité ? Malheur à vous scribes et pharisiens ! Ils devaient tous ressentir des frissons dans le dos. L’aveuglement dont Jésus les condamnait avait pourtant un impact pratique et spirituel.

Il est évident que si quelqu’un ne comprend pas une simple vérité, se faire dire une chose pareille aurait pour résultat, soit l’embarras ou l’affliction. C’est pourquoi, dans Matthieu 15:14, Jésus déclare : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. » Le Grand Créateur de l’univers sait très bien comment guider Sa création et Dieu a confié une grande responsabilité aux humains dès la création. Dans Genèse 1:28, nous lisons que : « Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. »

Si nous, à qui Dieu a confié tant de responsabilités, ne comprenons pas les instructions du Créateur, alors nous sommes destinés à nous ramasser en eau boueuse et le peuple hérite de : « Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:24). Cet aveuglement est cependant spirituel et l’apôtre Pierre nous a donné plusieurs attributs pour grandir dans la foi et dans l’assurance. Néanmoins, dans 2 Pierre 1:9-11, il nous met également en garde, disant : « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. »

Dans Ses messages aux sept Églises, Jésus a exprimé ceci à Laodicée : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Par contre, Sa solution se trouve aux versets 18-19 : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Je reprends et je châtie tous ceux que j’aime ; aie donc du zèle, et te repens. » Donc, la correction par Jésus n’est pas négative. Elle a pour but de faire changer les attitudes de ceux qu’Il aime et veut diriger dans la bonne direction.

Alors, dans Matthieu 23:23, Jésus poursuit Sa correction des chefs religieux en disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. » Sous l’Ancienne Alliance, la dîme était payée aux Lévites pour des raisons bien expliquées dans d’autres messages. Cependant, les pharisiens, qui connaissaient cette pratique légale, la faisait avec tellement de fanfare et de précision qu’ils négligeaient les choses spirituelles beaucoup plus importantes, comme la justice, la miséricorde et la fidélité. Alors, dans Matthieu 6:2, Jésus leur dit : « Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. » Ceci s’applique également à ceux qui payent la dîme avec fanfare et précision.

La condamnation par Dieu de cette sorte d’hypocrisie nous indique que ces gens recherchent la gloire, leur nom dans un bulletin, une plaque en bronze au mur, une brique sur la façade d’un bâtiment, une aile dans un hôpital ou un musée, étant complètement indifférents envers le travail spirituel accompli par les véritables serviteurs de Dieu. Néanmoins, Jésus mesure le cœur des justes ainsi, dans Matthieu 25:35-36 : « Car J’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; J’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; J’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; J’étais nu, et vous m’avez vêtu ; J’étais malade, et vous m’avez visité ; J’étais en prison, et vous êtes venus me voir. » Au verset 40, Jésus ajoute : « Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de Mes frères, vous me les avez faites à Moi-même. » Jésus est heureux quand nous faisons Sa volonté en toute humilité.

Dans Matthieu 23:25-26, Jésus continue en disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu’au-dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance. Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. » Cet aspect de la correction est dirigé vers la propreté spirituelle autant que la propreté physique. L’emphase se porte néanmoins vers le cœur. Le principe biblique est très clair. Si notre cœur n’est pas droit, notre vie ne sera pas dirigée dans la droiture. Si ce qui est au-dedans n’est pas propre, la netteté extérieure ne changera rien aux mauvais fruits que nous porterons. Quelques références bibliques nous aideront sûrement dans notre cheminement personnel.

Proverbes 4:23 nous exhorte ainsi : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. »

En s’adressant aux enseignants, Jésus leur dit ceci, dans Matthieu 12:34-37 : « Race de vipères ! comment pourriez-vous dire de bonnes choses, étant méchants ? car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » La vanité n’aura aucune place dans le Royaume.

Regardons ensemble cette très éminente vérité exprimée par Paul dans Romains 2:29 : « Mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Finalement, réjouissons-nous dans ce merveilleux témoignage de Paul aux véritables convertis à Christ : « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:4).

Que notre coupe et notre plat soient aussi propres que la sainteté de Dieu puisse les rendre, et : « Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu » (1 Pierre 3:3-4). La beauté est superficielle et semble être visée dans ce malheur par Jésus. Son équivalent dans l’Ancien Testament serait le Proverbes 11:22 : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau. »

Ce principe a duré pendant des siècles simplement parce qu’il est facilement observable dans toutes les cultures. Son application aux scribes et aux pharisiens était particulièrement calculée par Jésus, lorsqu’il leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice » (Matthieu 23:27-28). Si Jésus était sur la terre, Il dirait exactement la même chose à ceux qui changent Sa Parole pour prêcher leurs interprétations de la vérité. Examinez les télévangélistes dans leurs habits haute-couture, les mains pleines de bagues en or massif. Ils respirent l’opulence et demandent sans cesse plus d’argent pour s’enrichir davantage. Cependant, leurs enseignements sont truffés de contradictions et ne s’harmonisent pas avec les Écritures. Leurs doctrines sont fausses et mènent à la perdition. Jésus leur aurait adressé les mêmes paroles qu’aux scribes et aux pharisiens de Son époque.

Dieu n’est pas du tout impressionné par les apparences extérieures, mais Il  recherche ce qui se trouve au fond du cœur. Dans le choix d’un roi pour Israël : « l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuël 16:7). Alors : « Isaï fit passer ainsi ses sept fils devant Samuel ; et Samuel dit à Isaï : L’Éternel n’a point choisi ceux-ci. Puis Samuel dit à Isaï : Sont-ce là tous tes enfants ? Et il répondit : Il reste encore le plus jeune ; mais, voici, il paît les brebis. Alors Samuel dit à Isaï : Envoie-le chercher ; car nous ne nous mettrons point à table jusqu’à ce qu’il soit venu ici. Il envoya donc et le fit venir. Or, il était blond, avec de beaux yeux et un beau visage ; et l’Éternel dit à Samuel : Lève toi et oins-le ; car c’est celui-là » (1 Samuël 16:10-12). C’est ainsi que David devint roi sur Israël.

L’hypocrisie et l’iniquité sont deux attributs de malpropreté spirituelle identifiés par Christ. Le but de l’hypocrisie est de séduire les autres, soit en action ou par des paroles. Et la souche de l’enseignement biblique sur la séduction, c’est le faux prophète ou ministre enseignant qui ressemble et parle comme un ministre de Christ, mais ne l’est pas du tout. Dans Matthieu 7:15, Jésus nous déclare : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. » « Iniquité », par contre, est le terme biblique pour « sans loi ». Un tel individu n’a aucun désir de se soumettre à l’autorité et il est même prêt à faire le mal pour appuyer sa cause. Il devient donc un enseignant très dangereux à suivre. « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes, » nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:12.

Une telle condition ne devrait jamais se trouver en nous. Ayons toujours à cœur Jésus : « Qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2:14). Alors, dans Matthieu 23:29-30, Jésus dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. » Cette dernière condamnation de Jésus est la pire des huit. Parce que la conclusion nous démontre clairement le résultat d’un comportement malin et hypocrite. Il mène vers une séparation éternelle de notre Créateur Dieu et de Sa sainteté.

Regardons ensemble les paroles sévères de Jésus envers ces pharisiens et scribes hypocrites, dans Matthieu 23:31-33 : « Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? » Le principe est très simple : « Car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné, » dit Jésus, dans Matthieu 12:37. C’est une chose qu’il ne faut jamais négliger, car nos paroles sont le reflet direct de ce qui prime pour nous. C’est tellement vrai que, dans Matthieu 12:36, Jésus le confirme en disant : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite. »

Ces passages devraient nous porter à méditer. Quels sont nos sujets de conversation durant une journée ? Est-ce le théâtre, le magasinage, les sports, le commérage, les ragots, ou semer la discorde entre voisins ? Dieu n’aime pas : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères, » dit Proverbes 6:19. Par contre : « toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées, » nous déclare Paul, dans Philippiens 4:8.

Dans Matthieu 15:18-20, Jésus nous dit : « Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les fornications, les larcins, les faux témoignages, les blasphèmes. Ce sont ces choses-là qui souillent l’homme ; mais de manger sans s’être lavé les mains, cela ne souille point l’homme. » Notre bouche est directement reliée à notre cœur, et nos sujets de conversation sont un indicateur définitif où se situe notre cœur. Si nous nous écoutions parler, nous pourrions changer beaucoup de situations dans notre cheminement vers le Royaume.

La solution de l’apôtre Jacques est simple, mais très efficace lorsqu’il nous dit : « Frères, attendez donc patiemment jusqu’à l’avènement du Seigneur. Voici, le laboureur attend avec patience le précieux fruit de la terre, jusqu’à ce qu’il ait reçu la pluie de la première et de la dernière saison. Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:7-8). Que nous puissions tous avoir cette belle attitude dans notre comportement quotidien.




D.277 – L’Évolution est-elle une religion ?

evolution

Par Joseph Sakala

De nos jours, avec toutes les découvertes scientifiques, il devient de plus en plus clair que la « théorie » de l’évolution est devenue la religion moderne des gens instruits, qui l’ont fait avaler à la majorité des gens moins instruits. Écoutons les « sages » paroles de Charles Darwin, reconnu par un grand nombre comme le « père » de l’évolution : « Lorsque j’étais jeune homme sans idée préconçue, je formulais constamment des questions et des suggestions sur tout ce qui existait et, à mon grand étonnement, mes idées furent adoptées sur le champ. Le monde en a fait une religion ». Charles Darwin a admis que ses théories et ses suggestions ont véritablement créé une religion.

On pourrait se demander : « Comment l’évolution peut-elle être considérée comme une religion ? N’est-elle pas basée sur la science ? » Cela devrait, mais voici le véritable problème. L’évolution est fondée sur une foi aveugle plutôt que sur l’évidence consistante de la science. Une religion est un intérêt, un principe, un système de croyances auxquels on s’attache par la foi. Si nous utilisons une définition populaire de la foi comme étant : « Une ferme croyance dans quelque chose, sans aucune preuve », alors même les évolutionnistes modernes sont remplis de foi. Par conséquent, la religion de l’évolution, fondée sur cette sorte de foi, est dénuée de tout semblant de preuve, mais basée sur des théories humaines qui sont assurément sans dépositions certifiées.

Regardons ensemble une des principales doctrines de l’évolution formant une grande partie de sa fondation. On déclare : « Si le surnaturel ne peut pas être mesuré par les scientifiques, nous devons alors rejeter Dieu ou le surnaturel comme source possible de l’origine de la vie ». Cette déclaration s’avère aussi « logique » que de certifier : « Puisque vous ne pouvez pas mesurer où votre chat était la nuit derrière, vous devez alors conclure que votre chat n’existait pas pendant sa cavale nocturne ». Le fait que les hommes de science n’ont pas encore inventé les instruments pour pouvoir mesurer le Créateur Dieu, cela ne veut pas automatiquement dire que le Créateur Dieu n’existe pas ! Au contraire, l’évidence scientifique courante en physique et en astronomie dirige ces intellectuels, et la science elle-même, vers une origine surnaturelle de l’univers. Depuis dix ou quinze ans, même les plus sceptiques parmi les agnostiques ont dû admettre que l’univers ne pouvait pas exister par lui-même, uniquement selon les lois de la physique.

L’évidence d’un acte de création, que certains appellent le « Big Bang », va en augmentant, année après année. Même les hommes de science commencent à accepter qu’il n’y a pas eu d’éternité passée de la matière, ni d’éternité passée de l’univers. Il a fallu qu’il y ait un début, ou une détonation éventuelle, causant l’existence de notre univers à un certain moment. Pas comme nous voyons l’univers présentement, mais plutôt comme un premier pas dans la création. Tout ce que Dieu fait prend du temps même si ce n’est qu’un instant, selon Son bon plaisir. Pourtant, Dieu avait décidé de recréer la surface de la terre pendant six jours de 24 heures selon Son bon plaisir, avant de se reposer le septième, que Dieu a créé pour l’homme et qui se poursuit jusqu’à ce jour.

Même la création des anges a eu lieu avant la création de l’univers, si on se fie à Job 38:4-7, où Dieu questionne Job ainsi : « Où étais-tu quand Je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » Donc, si les anges ont savouré ce spectacle sensationnel en chantant, ces anges existaient déjà !

Les instruments à bord de la Station spatiale internationale, actuellement en orbite autour de la terre, semblent démontrer un univers rapidement en expansion (selon ces scientifiques, mais non prouvable). Si on pouvait calculer à reculons, jusqu’au moment précis de la création originale, les hommes de science estiment le temps à quelques 14 milliards d’années. Et si c’était 13 milliards ou 11 milliards ? Ils lancent des chiffres comme ça, tout bonnement, et les gens gobent ces « vérités » comme si c’était calculé avec précision. Peu importe, au moins ils acceptent qu’il y ait eu un début à un moment précis.

Donc, l’univers a définitivement eu un commencement et n’existait pas avant ce moment, comme nous venons de le confirmer bibliquement dans Job 38. La fameuse théorie de la relativité d’Albert Einstein démontrait que l’espace, le temps et la matière avaient un commencement. Durant la vie d’Einstein, ces choses étaient considérées prouvables à environ 90 %. De nos jours, les hommes de science considèrent le commencement de l’univers prouvable, même s’ils rejettent la possibilité d’un Dieu Créateur. Ceci veut dire clairement que l’univers a, en effet, eu un commencement.

La Bible nous dévoile formellement que la matière et l’énergie de l’univers ont soudainement été créées à partir de rien. Est-ce qu’une telle déclaration viole les lois de la physique ? Absolument ! Donc, ceci sollicite une origine surnaturelle et c’est exactement ce que Dieu nous déclare dans Sa Parole. Dans Hébreux 11:3, nous découvrons que : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient [l’univers], n’ont pas été faites de choses visibles [de matière préexistante] ». Ainsi, tout ce qui existe présentement fut créé par Dieu, par Sa puissance invisible et surnaturelle. Jérémie 10:12 nous confirme que : « C’est Lui qui a fait la terre par Sa puissance ; qui a fondé le monde par Sa sagesse ; qui a étendu les cieux par Son intelligence. »

La religion de l’évolution renie le surnaturel parce que les évolutionnistes prétendent qu’ils ne peuvent pas mesurer le surnaturel. Néanmoins, avant que les scientifiques puissent calculer la distance et la trajectoire de la lune, celle-ci existait déjà. Or, toutes leurs mesures scientifiques nous dirigent vers la preuve que l’univers a eu un début et son existence se situe hors des lois de la physique. Ceci en soi nous prouve le « surnaturel ». Si la conclusion logique des évolutionnistes est que le surnaturel n’existe pas, il faut également conclure que l’univers n’existe pas et, par le fait même, les évolutionnistes non plus. Donc, cette doctrine principale de la fausse religion de l’évolution est improuvable et se fonde sur une foi aveugle. Par conséquent, nous découvrons que la théorie de l’évolution demeure toujours une théorie et non un fait.

Par contre, la Parole de Dieu nous enseigne qu’à un moment donné après la création originale, la terre était devenue informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2). Dieu ne l’a sûrement pas créé ainsi, puisque, dans Ésaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte [tohu bohu], mais qui la forma pour être habitée: Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » ! Alors, Dieu a même recréé la surface de la terre en six jours pour l’homme et sa descendance. Après leur esclavage en Égypte, Dieu a donné dix commandements à Son peuple d’Israël, sur deux tables de pierre. Et, dans Exode 31:17-18, Dieu leur dit : « C’est un signe entre Moi et les enfants d’Israël à perpétuité ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, mais au septième jour il a cessé et s’est reposé. Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu. »

Ce repos ou Sabbat fut créé pour toute la Famille divine. Voilà pourquoi nous lisons ceci, dans Hébreux 4:9-11 : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. [Notez comment ces deux mots, qui veulent dire la même chose, sont maintenant dans la même expression.] Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. Efforçons-nous donc d’entrer dans ce repos. » 2 Timothée 3:16-17 nous dit que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. » Mais cette Écriture toute spéciale des Dix Commandements fut donnée directement à Moïse par Dieu, pour Son peuple. Alors, dans Deutéronome 9:10, Moïse leur déclare : « Et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. »

Ainsi, parmi toutes les Saintes Écritures, Dieu avait choisi d’écrire cette partie sur deux tables de pierre, non par un de Ses prophètes, mais par Son propre doigt ! Il est donc essentiel que ces paroles du Créateur Lui-même soient prises sérieusement et littéralement. Il est intéressant de noter que les Dix Commandements furent structurés autour d’une semaine, dans laquelle Dieu a tout recréé sur la terre pendant six jours, et S’est Lui-même reposé le septième jour, qui pourtant fut créé pour l’homme. « Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:3).

Depuis ce jour, tous les humains observent un calendrier hebdomadaire et comptent le temps en semaines, simplement parce que Dieu l’a fait ainsi ! Même ceux qui renient cette semaine de six jours de recréation, doivent l’observer, car leur rythme biologique fut construit ainsi par Dieu. Jésus Lui-même a déclaré, dans Marc 2:27, que : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. » Puisque Dieu a placé tellement d’emphase sur Sa création littérale, nous devrions également croire Sa Parole, pour mieux participer à cette création et rejeter carrément la théorie de l’évolution sans la nécessité d’un Dieu. Même David fut inspiré d’écrire ceci, dans Psaume 14:1 : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. [À cause de cela], ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. »

En dépit de toutes leurs prétentions et leur intellect scientifique, ceux qui renient l’existence d’un Dieu créateur sont, selon Dieu, des insensés. « Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaumes 14:3-4). Paul abonde dans le même sens, dans Romains 3:11-17, lorsqu’il déclare : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. »

Cette emphase à répétition nous indique ce que Dieu ressent envers ceux qui osent questionner Sa réalité, juste parce qu’Il est invisible. Dieu est même venu Se montrer à eux en chair humaine, et ils ne L’ont pas accepté. C’est déjà mal de désobéir à Ses Commandements et rejeter Son amour, mais c’est de la pure folie que de nier ouvertement que Dieu existe ! La Bible nous décrit les effets d’une chute affreuse par le rejet de la véritable création pour une évolution purement humaniste. « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. Et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles, » nous dit Paul, dans Romains 1:21-23.

Et, dans les versets 24 à 27, Paul poursuit en affirmant : « C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre, qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. » Certains athées prétendent détenir une bonne moralité, malgré que leur critère de moralité soit bien différent de celui de la Bible.

Peu importe, lorsque certains de leurs agissements paraissent admirables et justes à leurs propres yeux, ils sont coupables du péché d’incrédulité, qui est le plus grand péché contre Dieu. Car la seule façon de pouvoir accéder au Royaume de Dieu, c’est par la foi. « Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6). Les athées ne cherchent pas Dieu, car, reniant Son existence, ils ne peuvent pas avoir foi en Lui. Avec toutes les innombrables preuves de l’existence de Dieu dans la création et au travers de l’histoire, et surtout dans Sa présence sur la terre en la personne de Jésus et Son œuvre de salut, il serait complètement insensé pour ces individus de plonger aveuglément dans l’éternité à la rencontre du Dieu qu’ils rejettent et renient.

Très peu de personnes semblent s’intéresser à l’histoire. La majorité vous dira : « À quoi ça sert ? » D’abord, ceux qui refusent cette connaissance sont condamnés à répéter les mêmes erreurs. C’est dommage que ce sujet soit sous-estimé par plusieurs. L’éducation moderne l’a relégué aux oubliettes, les étudiants craignent ce sujet et les politiciens, les intellectuels et les journalistes s’en servent très peu. Il est ironique que même les historiens et ceux qui valorisent l’histoire ne semblent pas toujours saisir l’importance véritable de ce merveilleux sujet. L’histoire est probablement le domaine le plus négligé au sein de notre société. Très peu de professeurs enseignent la vérité inspirante concernant le but définitif d’étudier l’histoire. Et quelle est cette vérité ? Simplement que l’histoire nous prouve l’existence de Dieu ! Est-ce que cette déclaration vous surprend ? Pourtant, Dieu nous déclare clairement que c’est Lui qui surveille et guide les évènements mondiaux. Par la bouche de Son prophète Ésaïe, Dieu dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme Moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore. Je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46:9-10).

Le roi David comprenait très bien le rôle prodigieux de Dieu dans l’histoire. Dans Psaume 33:8-11, David déclare: « Que toute la terre craigne l’Éternel ! Que tous les habitants du monde le redoutent ! Car il parle, et la chose existe ; il commande, et elle paraît. L’Éternel dissipe le conseil des nations, il met à néant le dessein des peuples. Mais le conseil de l’Éternel subsiste à toujours ; les desseins de Son cœur durent d’âge en âge. » Les Saintes Écritures sont pleines de prophéties dont certaines ont été accomplies, mais nous attendons l’accomplissement de beaucoup d’autres. Ainsi, le fait que les révélations de Dieu soient devenues des réalités tangibles nous prouve que Sa Parole a subsisté tout au long des siècles sans jamais régresser.

L’apôtre Paul a déclaré cette même vérité aux érudits grecs à Athènes. Dans Actes 17:22-25, nous lisons : « Alors Paul, se tenant au milieu de l’aréopage, dit : Hommes athéniens, je remarque qu’en toutes choses vous êtes singulièrement religieux. Car en passant, et en regardant vos divinités, j’ai trouvé même un autel sur lequel il y a cette inscription : AU DIEU INCONNU. Celui donc que vous honorez, sans le connaître, c’est celui que je vous annonce. Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, Lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. » Et, au verset 26, Paul ajoute : « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation. »

Paul venait d’annoncer le véritable Dieu à ces athées qui, sans le dire ouvertement, devaient sûrement croire à l’évolution. Car ils se sont créé une multitude de dieux pour accomplir cette évolution et la soutenir. Ces hommes instruits comprenaient l’histoire ancienne de l’escalade et la chute de civilisations entières, déterminées par leurs dieux. Ils reconnaissaient que l’histoire était le produit de la puissance et la volonté de ces dieux. Ils acceptaient également qu’une bonne partie de leur histoire était écrite par ceux qui invoquaient ces dieux avant même son accomplissement, par des hommes choisis par leurs dieux pour la révéler. Ils avaient reconnu qu’à certains moments, même l’histoire fut modifiée au cours de son déroulement.

Mais Paul venait de les informer que toute cette histoire était contrôlée, non par leurs dieux, mais le Dieu Inconnu que Paul leur annonçait. Si les évènements historiques étaient quelque peu modifiés par Dieu, cela veut dire que lorsque nous étudions l’histoire, nous découvrons ce qui se passait dans l’Esprit de Dieu lors de son accomplissement. Ceci est une preuve évidente que les livres d’histoire dans les bibliothèques, les bouquins que nous avons compulsés et étudiés à l’école, ainsi que ceux qui sont oubliés sur des tablettes et qui accumulent la poussière, contiennent identiquement des preuves de l’existence de Dieu. Ainsi, lorsque nous regardons les choses selon cette perspective, l’histoire devient alors un fascinant et puissant instrument de croissance spirituelle. Mettons Dieu à l’épreuve pour prouver Sa puissance.

Considérons une étude en profondeur de la Babylone ancienne, de la Perse, de la Grèce et de l’Empire romain. Utilisons la Bible comme un livre de référence dans notre étude. Nous serons abasourdis de découvrir que les évènements historiques correspondent parfaitement avec ce qui avait été prédit des siècles auparavant dans la Bible. Concentrons-nous d’abord sur une prophétie écrite dans le livre de Daniel au chapitre 2, et comment elle s’est avérée dans le monde de la réalité. Il s’agit d’une succession d’empires dominants de la civilisation humaine, débutant au septième siècle avant Jésus-Christ, et qui est maintenant reconnue par la majorité des historiens.

Le premier fut l’Empire de Babylone, la puissance dominante de la terre au septième siècle avant Jésus. L’empire est soudainement devenu dominant lorsque son roi Nébucadnetsar a conquis les armées assyriennes et, par la suite, a envahi la Syrie et le royaume de Juda. Le second empire dominant fut l’Empire médo/perse qui, sous l’intendance innovatrice de Cyrus le Grand, a vaincu les Babyloniens pour ensuite dominer sur tout le territoire longeant la mer Méditerranée. La troisième civilisation dominante fut l’Empire grec par Alexandre le Grand au quatrième siècle avant Jésus, et qui fut maintenu par ses quatre puissants généraux après la mort subite d’Alexandre à Babylone, en l’an 323 av. J.-C.

La quatrième et la plus puissante civilisation mondiale avant la venue de Jésus, fut l’Empire romain devenu très puissant au premier siècle avant Jésus et qui a dominé sur la civilisation occidentale, prenant possession de tous les territoires accumulés par les trois royaumes précédents. Mais l’Empire romain avec toute sa puissance, s’est écroulé à son tour en l’an 476. Est-ce que Babylone a cessé d’exister pour autant à partir de ce moment ? Pas du tout ! Il reste encore les pieds de la statue avec leurs dix orteils, qui formeront une dernière résurrection de Babylone la Grande. Et lorsqu’elle paraîtra, ce sera pour trois ans et demi avant d’être anéantie pour toujours, par Jésus lors de Son avènement dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu. Dans Apocalypse 17:8 Jean écrit : « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme, et s’en aller en perdition ; et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’est plus [officiellement], bien qu’elle soit ». Mais où se cache-t-elle ? Poursuivons…

 Il n’y a plus d’Empire romain depuis des siècles. La succession de ces quatre empires fait néanmoins la chronique de nombreux livres dans les bibliothèques du monde. Il est évident que d’autres peuples, plusieurs influents et impressionnants, existaient en même temps que ces quatre. Mais ces quatre étaient les civilisations dominantes de leur temps, formant la colonne vertébrale de l’histoire ancienne. Un très grand nombre de livres nous dévoilent les détails précis de la montée et de la déchéance historique éventuelle de chacun de ces quatre  royaumes. Toutefois, la Bible avait prédit l’énorme puissance et la déchéance éventuelle de tous ces empires, et cela bien avant qu’ils deviennent une réalité. Le prophète Daniel a écrit son livre au sixième siècle avant Jésus.

Lisez le premier chapitre, et vous obtiendrez la description du saccage de Jérusalem par le roi Nébucadnetsar de Babylone, en 587 avant Jésus, et la déportation des Juifs comme esclaves vers Babylone. Les documents officiels d’historiens nous relatent ces mêmes évènements avec la même précision, mais cette fois d’une façon purement historique. Parmi les Juifs capturés par les armées du roi se trouvait un jeune garçon nommé Daniel, ayant un don pour interpréter les songes et qui est rapidement devenu un confident du roi.

Peu de temps après son retour à Babylone, le roi eut un songe troublant et en a demandé l’interprétation à ses prêtres et magiciens. Mais aucun ne put le faire. Daniel 2 explique comment Daniel fut amené auprès du roi afin de lui expliquer son rêve. Vous noterez que le roi avait refusé de dévoiler son rêve, car il ne voulait pas que Daniel, ni les prêtres et les magiciens inventent une interprétation quelconque du songe. Malgré cela, Dieu a révélé et le songe et son interprétation à Daniel, et le jeune prophète l’a expliqué en grand détail à Nébucadnetsar. Avant de commencer, Daniel lui dit : « Ce secret m’a été révélé, non qu’il y ait eu en moi plus de sagesse qu’en aucun des vivants, mais pour que l’interprétation en soit donnée au roi, et que tu connaisses les pensées de ton cœur. » Prenez le temps de lire attentivement cette explication dans Daniel 2:31-35.

Le songe du roi était détaillé et très impressionnant. Il avait vu une statue immense d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant le roi et son aspect était terrible, et elle était divisée en quatre parties distinctes. Mais quelque chose saute aux yeux et je veux le partager avec vous. En réalité, si l’on compte bien en lisant le passage qui suit, la statue n’est divisée en quatre que de manière apparente. Car, remarquez bien, on dirait qu’il y a une cinquième division : 1) or ; 2) argent ; 3) airain ; 4) fer et 5) fer & argile. Plusieurs dénominations ont commis l’erreur de croire que cette cinquième partie était une extension de la quatrième, soit une émergence éventuelle de l’Empire romain. Mais c’est inexact. Il s’agit carrément de la cinquième émergence de Babylone et non une seconde émergence de Rome. La statue entière représente Babylone la Grande.

Dans Apocalypse, quand Christ dit que « La bête que tu as vue, a été et n’est plus ; elle doit monter de l’abîme… », Il ne parle pas de Rome, mais bien de Babylone la Grande. Donc, après que l’Empire romain eut disparu, en l’an 476, ce n’est pas Rome qui reçut la blessure mortelle, mais bien Babylone la Grande en son entier. Pendant des siècles, il n’y eut pas d’empire digne de ce nom, alors que l’Empire médo-perse avait succédé immédiatement à l’Empire babylonien ; que l’Empire grec eut succédé immédiatement à l’Empire médo-perse et que l’Empire romain eut succédé immédiatement à l’Empire grec. Il y a donc une cassure en 476, qui a fait croire au monde que Babylone était bel et bien morte. Cependant, à partir de ce moment, elle agissait et agit toujours en cachette jusqu’à aujourd’hui, dans les sociétés secrètes et surtout au sein de la société des talmudistes. Son projet clé sera de former un Nouvel Ordre Mondial afin de dominer cette fois sur toutes les nations de la terre.

Aux temps de la fin, c’est la Statue Entière qui ressuscitera au grand jour, sous une nouvelle forme, différente des autres bêtes, et réellement internationale. « Et les habitants de la terre, dont les noms ne sont pas écrits dans le livre de vie, dès la création du monde, s’étonneront en voyant la bête, car elle était, et elle n’était plus [officiellement], bien qu’elle apparaisse soudainement. » Elle sera plus puissante et terrible que les quatre empires précédents combinés. mais sa moralité sera vraiment infecte, sans aucune valeur spirituelle aux yeux de Dieu. Son Faux Prophète sera vraisemblablement l’empire financier juif et sioniste, dominé par un faux messie et son sanhédrin. C’est la grande prostituée que Jésus nomme la Synagogue de Satan, ou la juiverie internationale. La Bête politique qu’elle chevauchera, sera une alliance formée de dix rois puissants venant d’Europe et/ou d’ailleurs, pas précisément reconnaissables présentement.

Il y aura dix rois, ou dix royaumes, c’est biblique. Mais pourquoi ces dix royaumes doivent-ils nécessairement être restreints à dix pays modernes ? Un roi domine sur un royaume, toutefois un royaume peut contenir plusieurs pays (ex. : le Royaume-Uni, ou l’ancien Commonwealth). Les différents empires furent dominés par un roi (le ROI Nébucadnetsar, le ROI Cyrus, etc.). Dieu emploie le mot « roi » et non « empereur » pour décrire celui qui domine sur un empire. Or, ces rois régnaient sur bien plus qu’un seul pays. Sans savoir présentement qui seront ces dix rois, il est fort possible que la terre soit éventuellement divisée en dix territoires, sur chacun desquels régnera un roi qui ne sera rien d’autre qu’un des dix rabbins principaux du Grand Sanhédrin. Au-dessus de ces dix rois-rabbins, et élu par eux, il y aura le Moshiashl’Antichrist et homme de perdition. Apocalypse 17:13 nous confirme : ils ont un même dessein et donneront leur puissance et leur autorité à la bête politique et militaire. Pour une dernière fois, le pouvoir religieux dominera sur le pouvoir militaire, qui tentera même de combattre contre le Christ et Son armée lors de Son retour.

Tout nous indique que cette Bête religieuse sera sûrement appuyée par la puissance militaire des États-Unis, le plus fort empire que le monde ait jamais porté, sans oublier la force militaire européenne qui dort présentement. Regardez néanmoins comment Israël se sert continuellement de l’armée américaine pour faire son sale boulot un peu partout dans le monde ! Bientôt le continent européen se joindra à la super puissance militaire, qui sera tellement forte que, indirectement, les gens adoreront : « le dragon [Satan], qui avait donné son pouvoir à la bête [militaire] ; on adorera aussi la bête [militaire], en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? »+ (Apocalypse 13:4). Surveillons de près les évènements mondiaux, afin de pouvoir un jour reconnaître la formation officielle de cette résurrection finale.

Récapitulons : La tête de la statue était d’or fin ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses hanches étaient d’airain ; ses jambes étaient de fer. Quand l’Empire romain s’est écroulé en l’an 476, Babylone venait de recevoir sa blessure mortelle et n’était plus, mais attend toujours sa dernière résurrection, qui ne durera que trois ans et demi. Voilà l’effigie de ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile (voir versets 32-33). Mais, aux versets 34-35, Daniel déclare au roi : « Tu regardais, jusqu’à ce qu’une pierre fut détachée sans le secours d’aucune main et frappa la statue dans ses pieds, qui étaient de fer et d’argile, et les brisa. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle de l’aire en été ; et le vent les emporta, et il ne s’en trouva plus de vestige ; mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne et remplit toute la terre. » Donc, le Système babylonien tout entier sera détruit d’un seul coup par Jésus, aux cris des lamentations de tous ceux qui marchandaient avec le système.

Apocalypse 18:9-11 nous le confirme : « Et les rois de la terre, qui ont commis fornication, et qui ont vécu dans les délices avec elle, la pleureront et se frapperont la poitrine à cause d’elle lorsqu’ils verront la fumée de son embrasement. Ils se tiendront loin, dans la crainte de sa torture, et ils diront : Malheur ! malheur ! La cité, la grande Babylone, la ville puissante, car sa condamnation est venue en une heure ! Et les marchands de la terre pleureront et se lamenteront à son sujet, parce que personne n’achètera plus leurs marchandises. » Prenez le temps d’étudier le chapitre 18 au complet pour découvrir l’ampleur de sa destruction en si peu de temps. Quand Dieu frappe, il frappe vite et fort. Ce passage biblique est devenu une prophétie mondiale, dont la plus grande partie n’est pas encore accomplie.

Cette prophétie de la statue était la vision d’un système politique qui débuta avec le plus puissant roi de Babylone et se terminera lors du retour de Christ pour installer le Royaume de Dieu sur la terre entière. Dieu décréta que Nébucadnetsar était la tête en or fin sur ce système appelé Babylone la Grande. Aux versets 41-43, Daniel poursuit : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Finalement, dans les versets 44-45, Daniel ajoute : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et son interprétation en est certaine. » C’est l’accomplissement de cette partie de la prophétie que les enfants de Dieu attendent patiemment dans la prière et l’espérance. La partie accomplie est un fait reconnu et confirmé dans les livres d’histoire. Dieu avait révélé au roi, par la bouche de Daniel, comment les 2 500 années suivantes de l’histoire se passeraient. Car les civilisations médo-perse, grecque et romaine, au moment de cette prophétie, étaient à peine au début de leur gloire future.

Toutefois, Dieu révélait à Nébucadnetsar, au travers de cette immense statue, quelles seraient les futures civilisations mondiales dominantes, portant des noms différents, mais qui dans l’ensemble s’appelleraient Babylone. Comment pouvons-nous savoir que Dieu faisait référence spécifiquement à ces quatre empires ? Parce que l’histoire documentée de plusieurs millions de pages sur ces quatre empires s’est déroulée exactement comme Dieu l’avait prophétisé dans Daniel 2, ainsi que dans d’autres prophéties dans le livre de Daniel. Prenons Daniel 8 comme exemple. Ici, Dieu nous révèle le 2ème Empire mondial décrit par une poitrine et des bras en argent dans Daniel 2. Cet empire serait formé par une alliance de deux peuples distincts, s’unissant pour établir la seconde civilisation dominante. Si vous connaissez l’histoire de Perse, vous savez que ce fut l’union des Mèdes et des Perses qui leur donna la puissance de vaincre les Babyloniens et ajouter tout leur territoire aux acquis déjà en place pour ainsi établir l’Empire perse. Néanmoins, sa valeur spirituelle aux yeux de Dieu était moindre que l’Empire babylonien, tout comme la valeur de l’argent est moindre que celle de l’or.

Dieu a révélé des détails similaires sur les Empires grec et romain, même si leur puissance mondiale dominante n’allait être évidente que deux ou trois cents ans plus tard. Si vous étudiez le livre entier de Daniel, vous découvrirez qu’il est plein d’histoire, écrite bien avant son accomplissement actuel. Non, mes chers amis, l’évolution ne réglera absolument rien dans la société actuelle. Par contre, la Bible est bondée de détails sur l’implication de Dieu dans les affaires humaines tout au long de l’histoire ; et Daniel 2 est simplement un exemple. Avec tout ce qui se passe un peu partout dans le monde présentement, préparons-nous à voir la réalisation impeccable d’un très grand nombre de prophéties anciennes, prédites par ce Dieu auquel les athées évolutionnistes ne croient pas, mais à qui ils devront entièrement se soumettre un jour.

Toutefois, l’avènement prochain de Jésus, cette pierre qui, dans Daniel 2, s’est détachée sans aucune aide pour frapper la statue dans les pieds, viendra détruire le système babylonien au complet, sans possibilité future de renaître. Cet étonnant événement à venir nous prouvera davantage, non seulement l’existence de Dieu, mais aussi la seule solution possible pour amener une paix mondiale sur cette terre pendant mille années sous la direction de Jésus et Ses Élus. Alors, la théorie de l’évolution disparaîtra, mais la réalité de la création se poursuivra telle que confirmée par la Parole de Dieu, dans Ésaïe 46:9-10, lorsque Dieu a dit : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme Moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore. Je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute Ma volonté ».

 




L.02 – La matrice de Gog



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Traduit par Roch Richer

Gog, de Magog, a-t-il déjà conquis la terre d’Israël ?

Ézéchiel 38-39 prophétise que, dans les derniers jours, Gog, dirigeant démoniaque de la terre de Magog, va monter contre Israël, lequel sera mis au monde du sein des nations. Il fondra comme une tempête et conquerra le pays aux villages sans murs, et il le retiendra en otage.

Cette conquête de Gog et de ses armées tournera éventuellement en spirale, se transformant en une guerre mondiale si catastrophique que Dieu Lui-même devra y mettre fin.

Qui est Gog ? Où est la terre de Magog ? Maintenant, grâce à de nouvelles et stupéfiantes découvertes archéologiques et génétiques, nous possédons d’incroyables preuves qu’en fait, Magog est situé dans le sud de la Russie, dans le Caucase, et Gog est le nom du grand dirigeant du Royaume de la Khazarie. La Khazarie est la terre de peuples turcs non sémites qui se proclament faussement juifs. De la Khazarie du 8e siècle, ces peuples païens, s’étant convertis au judaïsme, s’enfuirent en Europe pour échapper aux guerriers envahisseurs russes.

En 1948, les Khazars arrivèrent en Palestine où ils conquirent les paisibles Palestiniens et mirent sur pied un prétentieux nouveau « Royaume d’Israël ». Les Khazars, se disant « Juifs », proviennent de Magog. Conduits par le Gog de Satan dans les derniers jours, ils sont destinés à plonger le monde entier dans des bains de sang, le chao et la guerre. Ézéchiel 38-39 s’accomplit devant nos yeux !

daniel-patrickDaniel Patrick est né au Missouri et a servi dans la Marine américaine durant la guerre du Vietnam. Il a étudié les arts en Europe, a gradué au Collège de la Bible, a lu des centaines de livres, a écouté des milliers de sermons et en est venu à la conclusion que le sionisme chrétien n’est pas biblique et qu’il a terriblement éconduit le christianisme. Après presque quinze ans de recherches, beaucoup de prière et la conduite du Saint-Esprit, ce livre, La matrice de Gog, fut créé.

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D.276 – Le voile sur les nations

 

Par Joseph Sakala

Le prophète Esaïe, dans son livre au chapitre 25 et aux versets 6 à 9, nous dévoile : « Et l’Éternel des armées fera pour tous les peuples, sur cette montagne, un banquet de viandes grasses, un banquet de vins conservés, de viandes grasses et mœlleuses, de vins conservés et clarifiés. Et il enlèvera, sur cette montagne, le voile qui couvre la face de tous les peuples, la couverture étendue sur toutes les nations. Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en Lui : égayons-nous, et nous réjouissons de Son salut ! »

Beaucoup de peuples croient sincèrement que chaque nation devrait être encouragée à pratiquer simplement sa religion. La Parole de Dieu nous déclare toutefois clairement que toutes les nations sont voilées, coupées de la vérité divine. C’est particulièrement vrai des Juifs, car : « Encore aujourd’hui, quand on lit Moïse, un voile est jeté sur leur cœur. Mais quand ils se convertiront au Seigneur, le voile sera ôté » (2 Corinthiens 3:15-16). C’est également vrai des Gentils : « Ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable » (Éphésiens 4:18-19).

Le voile qui les retient dans une telle obscurité, c’est le voile de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4). Et comment le diable a-t-il fait pour ainsi contrôler leurs esprits ? « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » nous déclare Paul, dans Romains 1:21-25.

Donc, aujourd’hui, hommes et femmes de toutes les nations, humanistes, communistes, nouvel-âgistes, bouddhistes, confucianistes, animistes, athées, hindouistes, taoïstes, shintoïstes, occultistes, et même les « libéraux » des religions dites monothéistes (judaïsme, islam, christianisme) croient tous et pratiquent tous la même religion, celle qui rejette Dieu comme Créateur et adore un homme quelconque, ou une philosophie évolutionnaire, ou encore Satan lui-même, bien souvent sans s’en rendre compte, car tous les faux dieux sont des démons déguisés. Un jour, Dieu détruira ce voile qui couvre toutes les nations, et il est déjà détruit pour Ses Élus qui ont bien voulu accepter Son Sacrifice.

Car, Dieu n’a-t-Il pas déchiré ce voile lorsque Jésus-Christ a rendu l’esprit sur la croix ? Le voile du Temple se déchira du haut jusqu’en bas, ouvrant symboliquement l’accès au trône de Dieu à tous ceux qui allaient accepter humblement le Sacrifice suprême du Fils de Dieu. En attendant le jour où Dieu ôtera le voile de sur les nations, nous prêchons le Christ ressuscité : « Et nous ne faisons pas comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les enfants d’Israël ne vissent pas la fin de ce qui devait disparaître. Mais leurs esprits ont été endurcis jusqu’à présent. Car encore aujourd’hui ce même voile demeure sur la lecture de l’Ancien Testament, sans être levé, parce qu’il n’est ôté que par Christ » (2 Corinthiens 3:13-14). Alors, Christ est venu porter nos péchés en Son corps et demeure le seul par qui nous pouvons être sauvés.

Dans 1 Pierre 2:24-25, nous lisons : « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. » Quand Christ a souffert sur la croix pour nos péchés, Son corps entier a souffert. Lors de Son procès : « ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier » (Marc 15:17-20). Il était déjà faible et abattu quand Pilate fit prendre Jésus et Le fit fouetter.

Lors de Sa crucifixion, Psaume 22:15-19 dit ceci de Lui : « Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se sont déjoints ; mon cœur est comme la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma vigueur est desséchée comme la brique ; ma langue est attachée à mon palais, et tu m’as couché dans la poussière de la mort. Car des chiens m’ont environné, une bande de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds. Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. »

Finalement, Jésus est mort : « Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez » (Jean 19:32-35). En effet, il portait tous nos péchés dans Son corps sur la croix.

L’énormité de la rançon obligatoire nous est exposée comme une mesure de la surabondance de nos péchés, aux yeux de notre Dieu saint. « Ah ! nation pécheresse, peuple chargé d’iniquités, race de méchants, enfants corrompus ! Ils ont abandonné l’Éternel, ils ont méprisé le Saint d’Israël, ils se sont détournés en arrière. Où vous frapper encore si vous continuez vos révoltes ? Toute la tête est malade, et tout le cœur languissant. De la plante du pied jusqu’à la tête, il n’y a rien de sain ; ce ne sont que blessures, meurtrissures et plaies vives, qui n’ont point été pansées, ni bandées, ni adoucies avec l’huile » nous dévoile Esaïe 1:4-6.

A cela, Paul ajoute : « Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux » (Romains 3:13-18).

Mais malgré cela, Jésus a porté tous nos péchés dans Son corps et ainsi, aux yeux de Dieu, nous sommes tous coupables. « De même, ils ont été maintenant rebelles, afin que par la miséricorde qui vous a été faite, ils obtiennent aussi miséricorde. Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:31-36).

Après la mort de David, Salomon régna sur le peuple. Au début, Salomon avait un cœur pur, prêt a tout faire pour plaire à Dieu. Mais soudainement, lorsqu’il devint vieux, tout a changé. Dans 1 Rois 11:9-11, il est écrit : « Et l’Éternel fut indigné contre Salomon, parce qu’il avait détourné son cœur de l’Éternel, le Dieu d’Israël, qui lui était apparu deux fois, et lui avait même donné ce commandement exprès, de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. »

Les Écritures ont un commentaire intéressant sur la vie de Salomon : « Et il arriva, au temps de la vieillesse de Salomon, que ses femmes détournèrent son cœur après d’autres dieux ; et son cœur ne fut pas intègre avec l’Éternel son Dieu, comme le cœur de David, son père » (1 Rois 11:4). Comment est-il possible de commencer si bien sa vie et de la terminer si mal ? Il faut garder son cœur. Dans Proverbes 4:23-27, Salomon a lui-même écrit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal. »

Le mot hébreu pour « garder » est natsar. Le Psaume 119 utilise natsar dix fois pour demander de garder obéissance à la Parole de Dieu. La belle promesse de Psaume 119:2-3 est celle-ci : « Heureux ceux qui gardent ses témoignages et qui le cherchent de tout leur cœur ; qui ne commettent point d’iniquité, mais qui marchent dans ses voies ! » Tirer de bonnes choses de son trésor. Dans une de Ses confrontations avec les pharisiens, Jésus leur a donné plusieurs illustrations de l’impact que le cœur peut avoir sur la nature d’un individu. Dans Matthieu 12:35, Jésus leur dit : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. » Jésus parlait d’un arbre qui, s’il est bon, portera de bons fruits ; et qui, s’il est mauvais, portera de mauvais fruits ; car on connaît l’arbre par son fruit. Les vipères demeurent toujours des vipères.

D’autres tenteront de détourner votre cœur de Dieu. Jéroboam a mené Israël en rébellion contre Juda et contre Dieu. Pourtant, Dieu : « avait même donné ce commandement exprès [à Salomon], de ne point suivre d’autres dieux ; mais il n’observa point ce que l’Éternel lui avait commandé. Et l’Éternel dit à Salomon : Puisque tu as agi ainsi, et que tu n’as pas gardé mon alliance et mes ordonnances que je t’avais données, je t’arracherai certainement le royaume et je le donnerai à ton serviteur. Seulement, pour l’amour de David, ton père, je ne le ferai point pendant ta vie ; c’est des mains de ton fils [Réhoboam] que je l’arracherai » (1 Rois 11:10-12).

« Et Jéroboam fit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qu’on célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il fit ainsi à Béthel, sacrifiant aux veaux qu’il avait faits ; et il établit à Béthel les sacrificateurs des hauts lieux qu’il avait faits. Et le quinzième jour du huitième mois, du mois qu’il avait imaginé de lui-même, il offrit des sacrifices sur l’autel qu’il avait fait à Béthel, et il fit une fête pour les enfants d’Israël, et monta sur l’autel pour offrir le parfum » (1 Rois 12:32-33). L’apôtre Pierre nous met en garde, dans 2 Pierre 3:17-18, en déclarant : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. »

Proverbes 4:23 nous dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. » Tout chrétien veut vivre en paix, parce qu’il aime la vie et le bonheur qu’elle peut fournir. Malheureusement, pour plusieurs, cela semble difficile, sinon presque impossible. Pourtant, l’apôtre Pierre a été inspiré de nous donner la solution afin d’y arriver. Dans 1 Pierre 3:10-12, le chef des apôtres nous dit : « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. » Ce passage contient une formule merveilleuse, non seulement pour aimer la vie, mais pour saisir beaucoup de jours heureux.

Subséquemment, si quelqu’un veut vivre des jours heureux, il ou elle doit d’abord se détourner du mal et faire le bien. Le mot grec utilisé pour se « détourner » est ekklineo qui veut dire « s’incliner dans l’autre sens ». Cela veut simplement dire qu’au lieu d’avoir une attitude qui s’incline vers le mal à la façon du monde, l’inclination du chrétien doit être vers le pôle opposé. Ce mot ekklineo est utilisé seulement deux autres fois dans le Nouveau Testament. Le premier se trouve dans Romains 16:17-18 où Paul déclare :  « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde [ekklineo] à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. »

Il est carrément question de faux ministres qui utilisent la Bible pour prêcher des choses contraires à la doctrine de Christ pour s’enrichir aux dépens de ceux qui préfèrent entendre des paroles douces et flatteuses au lieu de la vérité. Et c’est ainsi qu’au travers ces faux ministres, Satan séduit le cœur des simples dans la connaissance biblique. Donc, la Parole de Dieu nous dit clairement de nous détourner, non seulement des paroles trompeuses, mais également de ceux qui prêchent des choses contraires à la Parole de Dieu. Le deuxième endroit où se « détourner » est utilisé fait référence aux gens méchants, dans Romains 3:11-18, où Paul dit : « Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se sont servis de leurs langues pour tromper ; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la Paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux. »

Dans ce passage, ekklineo est traduit « égarés » qui convient très bien à la description de leur comportement. Ceux qui rejettent Dieu se détournent du bien, tandis que ceux qui veulent aimer la vie et voir des jours heureux doivent garder leur langue du mal et leurs lèvres des paroles trompeuses ; ils doivent se détourner du mal et faire le bien en cherchant la paix et en la poursuivant. Le comportement du véritable chrétien ne se limite pas qu’au baptême et à se rendre à un service religieux le samedi ou le dimanche pour ensuite ne faire que sa volonté durant le reste de la semaine. L’engagement du vrai chrétien est un travail de 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, à fuir le mal et à faire le bien.

Une telle attitude honore Dieu et Lui plaît. Elle nous est rendue évidente en la personne de Job où Dieu dit : « Il y avait dans le pays d’Uts, un homme dont le nom était Job ; cet homme était intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal » (Job 1:1). Notons maintenant le verset 8 : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. » Pourtant, Job a été durement éprouvé quand Dieu l’a livré entre les mains de Satan pour lui prouver qu’il n’y en avait pas comme Job sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu et se détournant du mal. Après avoir surmonté toutes les attaques de Satan sur son corps, Job en est sorti vainqueur. Avant d’être livré à Satan : « il lui naquit sept fils et trois filles ; et il possédait sept mille brebis, trois mille chameaux, cinq cents paires de bœufs, cinq cents ânesses et un très grand nombre de serviteurs, et cet homme était le plus grand des enfants de l’Orient » (Job 1:2-3).

Par son intégrité et sa droiture, Job a plu à Dieu qui l’a comblé du double en bénédictions dans sa vieillesse. « Ainsi l’Éternel bénit le dernier état de Job plus que le premier ; il eut quatorze mille brebis, six mille chameaux, et mille couples de bœufs, et mille ânesses. Il eut sept [autres] fils et trois [autres] filles. Et il ne se trouvait pas de femmes aussi belles que les filles de Job dans tout le pays ; et leur père leur donna un héritage avec leurs frères. Job vécut, après ces choses, cent quarante ans, et vit ses fils et les fils de ses fils jusqu’à la quatrième génération. Et il mourut âgé et rassasié de jours » (Job 42:12-17). Quand Dieu bénit, Il bénit au-delà de toute espérance ! Alors, cessez de dire « pauvre comme Job ». Ce n’était qu’une situation temporaire. Job est mort très riche en vivant selon la volonté de Dieu.

Il existe une vérité très peu connue de notre société présentement à cause de la cupidité qui envahit de plus en plus le monde. Cette vérité se trouve dans Proverbes 11:23-28 : « Le souhait des justes n’est que le bien ; mais l’attente des méchants c’est l’indignation. Tel répand son bien, qui l’augmentera encore davantage ; et tel le resserre plus qu’il ne faut, qui sera dans la disette. Celui qui est bienfaisant sera rassasié, et celui qui arrose, sera aussi arrosé lui-même. Celui qui retient le blé est maudit du peuple ; mais la bénédiction est sur la tête de celui qui le vend. Celui qui recherche le bien, acquiert de la faveur ; mais le mal arrivera à celui qui le poursuit. Celui qui se fie en ses richesses, tombera ; mais les justes reverdiront comme la feuille. »

Pour recevoir, il faut apprendre à donner. Ce n’est sûrement pas la méthode utilisée dans le monde présentement pour atteindre la prospérité. Or, c’est le message biblique cité plus haut tout comme pour le christianisme en général. Ce sont des paradoxes qui ne semblent avoir aucun sens, mais qui sont directement liés aux vérités fondamentales de la Bible. Voici quelques-unes de ces vérités bibliques :

Pour vraiment vivre, nous devons mourir. Voici ce que Paul a déclaré, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Pour sauver sa vie, il faut être prêt à la perdre. Regardez ce que Jésus nous déclare au sujet de l’enlèvement, dans Luc 17:33-36 : « Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra ; et quiconque la perdra, la retrouvera. Je vous dis qu’en cette nuit, de deux personnes qui seront dans un même lit, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux femmes qui moudront ensemble, l’une sera prise et l’autre laissée. De deux personnes qui seront aux champs, l’une sera prise et l’autre laissée. » Il serait bon que ceux qui s’en vont dans les nuages et même au ciel pendant sept ans pour sauver leur peau, lisent ce passage.

Pour devenir sage, il faut être prêt à devenir fou. Voici ce que nous dit Paul dans 1 Corinthiens 3:18-19 : « Que personne ne s’abuse soi-même. Si quelqu’un d’entre vous pense être sage en ce monde, qu’il devienne fou, pour devenir sage ; car la sagesse de ce monde est une folie devant Dieu ; aussi est-il écrit : Il surprend les sages dans leurs ruses. » Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint et vous êtes ce temple, nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 3:16-17.

Pour régner, il faut d’abord apprendre à servir. Jésus avait sévèrement corrigé les pharisiens qui cherchaient à être vus aux premières places dans les grands festins. Mais regardons ce que dit son maître à celui qui sert sans se vanter. Il lui annonce : « Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton Seigneur » (Matthieu 25:21).

Pour être exalté, il faut d’abord devenir humble. Dans Matthieu 23:10-12, Jésus nous dit : « Et ne vous faites point appeler docteur ; car vous n’avez qu’un seul Docteur, le Christ. Mais que le plus grand d’entre vous soit votre serviteur. Car quiconque s’élèvera sera abaissé ; et quiconque s’abaissera sera élevé. » Je ne sais pas si tout ces « docteurs » en théologie qui prêchent le dimanche à la télévision ont lu ce verset.

Pour être considéré premier, il faut apprendre à être dernier. Dans Matthieu 20:16, Jésus dit bien à tous ceux qui enseignent le mensonge : « Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers ; car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » Dieu appelle Ses élus présentement pour enseigner la vérité et plusieurs de ceux qui veulent profiter du système auront des surprises dans le Royaume lorsque Jésus reviendra.

Finalement, notez ce que la Bible recherche comme ministère du véritable chrétien. Dans 2 Corinthiens 6:4-7, Paul nous déclare : « Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche. »

Il faut développer une langue exercée comme Christ. Dans Esaïe 50:4-5, le prophète nous dit que : « Le Seigneur, l’Éternel m’a donné une langue exercée, pour soutenir par la parole celui qui est abattu ; il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour écouter, comme écoutent les disciples. » Les paroles prophétiques de ce texte furent également prononcés par Jésus dans Sa souffrance : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux outrages ni aux crachats » (v. 6). Ainsi que Son attention à la volonté de Son Père en dépit de Sa souffrance : « Le Seigneur, l’Éternel m’a ouvert l’oreille, et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière » (Esaïe 50:5). L’amour merveilleux de Christ est montré dans le fait qu’au milieu de Sa douleur personnelle, Jésus pouvait encore, même sur la croix, prononcer des parole de réconfort à Sa mère. Il a aussi parlé de salut au voleur crucifié à Sa droite et a pardonné à Ses bourreaux.

Tout cela, Jésus l’a fait volontairement : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Comme c’est facile de nous plaindre et de nous rebeller lorsque nous souffrons. Nous cherchons réconfort et conseil ailleurs, alors que nous devrions nous tourner vers Dieu : « Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction » (2 Corinthiens 1:4). Malgré que nous ne comprenions pas entièrement, nous devons quand même croire au mystère de l’Incarnation. Dieu est devenu homme en Jésus-Christ et l’Omnipotent : « bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » (Hébreux 5:8).

Il était omniscient, pourtant : « Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. » Et pendant que Jésus croissait en stature : « Tous lui rendaient témoignage, et admiraient les paroles de grâce qui sortaient de sa bouche, et ils disaient : N’est-ce pas le fils de Joseph ? » (Luc 4:22). Que le Seigneur accorde à Ses futurs Élus, hommes et femmes, une langue exercée pour soutenir par la parole celui ou celle qui est abattu par une parole de consolation et de connaissance, à nous Ses Premiers-Nés, chaque matin en entendant Sa voix.




D.275 – Obéissance par la souffrance

souffrance

 

Par Joseph Sakala

En parlant de Jésus, Hébreux 5:7-9 nous révèle : « C’est Lui qui, pendant les jours de Sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent. » Ce passage est très difficile à comprendre. Le Seigneur Jésus était le Créateur de l’univers et, encore aujourd’hui, Il soutient toutes choses par la puissance de Sa Parole. Il est le Dieu omniscient, parfait en sagesse et en vérité. Comment alors, Celui qui connaît toutes choses, devait-Il apprendre quoi que ce soit ? Et, en particulier, comment pouvait-Il apprendre à obéir ?

Jésus était toujours obéissant à Son Père céleste. Dans Jean 8:28-29, Jésus a dit : « Lorsque vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous connaîtrez Qui Je Suis, et que je ne fais rien de moi-même, mais que je dis les choses comme mon Père me les a enseignées. Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Donc, Son Père n’a jamais eu à Le corriger, comme on fait avec un enfant désobéissant afin de lui apprendre à obéir. Jésus était vraiment le Fils, jamais désobéissant, mais Il devait devenir obéissant par l’expérience. Dans Philippiens 2:8, il est écrit : « Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Les choses que Jésus a souffertes en tant « qu’Agneau de Dieu » sont au-delà de toute compréhension humaine, mais Sa volonté de vouloir obéir en disant : « Père, si tu voulais éloigner cette coupe de moi ! toutefois, que ma volonté ne se fasse point, mais la tienne, » dans Luc 22:42, nous démontre, sans l’ombre d’un doute, Son ultime obéissance. Beaucoup de choses peuvent être apprises en théorie, mais ne peuvent réellement être comprises qu’en pratique. Jésus connaissait tout de par Son omniscience ; néanmoins, Il devait apprendre l’obéissance par l’expérience concrète.

Voici pourquoi : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai Ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée » (Hébreux 2:10-12). Ayant passé ce test parfaitement : « Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent » (Hébreux 5:9). Ainsi, aucun acte d’obéissance que Jésus nous demande ne pourrait être aussi difficile que les choses qu’Il a consenti à souffrir Lui-même afin de nous procurer à tous le pardon et le salut.

Aux Éphésiens, Paul leur dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence » (Éphésiens 1:3-8).

Des théologiens sincères et de grand talent ont tenté d’expliquer le sens de la prédestination pendant des siècles. Puisque la question implique un sujet venant directement de notre Créateur et qui couvre l’éternité, ils ont conclu qu’il était impossible aux humains, avec leur esprit limité, de comprendre son sens profond. C’est ce qui arrive trop souvent lorsque des érudits tentent de comprendre ce qu’un enfant de 10 ans, éclairé par le Saint Esprit, peut facilement saisir. Écoutez plusieurs théologiens parler de prédestination et vous entendrez autant de versions différentes sur son sens réel. Pourtant, si Dieu a créé les humains à Son image et à Sa ressemblance, ne serait-il pas logique que le Créateur les aient tous prédestinés à faire partie un jour de Sa grande famille divine ?

Néanmoins, nous savons également que Dieu nous a créés libres d’accepter ou de rejeter cet offre gratuite. Donc, on peut être prédestiné par notre Dieu à recevoir une grande récompense si nous acceptons d’obéir à Celui qui nous l’offre. Mais, étant libres, nous pouvons pareillement refuser cet même offre en persistant à désobéir au Créateur. Ainsi, prédestination ne veut pas dire une assurance automatique de participer à quelque chose. La condition d’obéir à Celui qui l’offre demeure également la conséquence de cette promesse. Et c’est ce que plusieurs grands prédicateurs très instruits n’ont pas encore compris.

Mais il n’est pas obligatoire de comprendre avant de pouvoir se réjouir dans l’espérance de la vérité de cette promesse divine. Les Saintes Écritures nous enseignent que la raison de l’œuvre de Dieu eu égard à la prédestination est là afin que nous glorifiions Jésus, en qui nous avons la rédemption par Son sang et la rémission des péchés selon les richesses de Sa grâce. Dans le Plan divin, tous les humains sont prédestinés à devenir un jour des enfants adoptés par Dieu dans Sa grande Famille divine. Dieu ne fait acception de personne. Ceux qui s’y rendront loueront la gloire de Sa grâce, tandis que ceux qui échoueront n’auront qu’eux-mêmes à condamner, à cause de leur rébellion persistante jusqu’à la toute fin.

Pour ceux qui ont accepté l’appel du Père à servir Jésus fidèlement, dans leur cheminement vers le Royaume jusqu’à la fin de leur vie, ils sont déjà assurés de cette prédestination : « Afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ. En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:12-14). Noter aussi, dans Éphésiens 1:5-6, comment Dieu : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs, par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. »

Et, dans Romains 8:29, Paul ajoute : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères. » Sûrement, de telles bénédictions et de telles promesses devraient nous servir de motivation à louer Dieu à tout moment pour Ses bontés infinies. Donc, à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. Et puisque nous allons témoigner de Sa gloire et de Sa grâce éternellement, il serait tout à fait normal que nous le fassions déjà avec beaucoup de reconnaissance.

Demandez à n’importe quel converti à Christ ce qui prime dans sa vie et il vous dira que c’est le retour de Jésus dans la gloire pour établir le Royaume de Dieu ici-bas, et dans lequel Il installera aussi Ses Élus comme rois et sacrificateurs. Pourtant, le désir de savoir ces choses date de très loin, alors que Dieu avait déjà établi Son alliance avec Abram Son serviteur en lui faisant de grandes promesses. Ainsi, dans Genèse 15:1-3, nous lisons : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, disant : Ne crains point Abram, Je Suis ton bouclier, et ta très grande récompense. Et Abram répondit : Seigneur Éternel, que me donneras-tu ? Je m’en vais sans enfants, et celui qui possédera ma maison est Eliezer de Damas. Et Abram dit : Voici, tu ne m’as pas donné de postérité, et voilà qu’un serviteur né dans ma maison sera mon héritier. »

Il est assez facile de se placer dans les sandales d’Abram et dire à Dieu : « C’est beau de me promettre une très grande récompense, mais c’est Eliezer, mon serviteur, qui sera mon héritier. » Abram ne le savait pas, mais il devait subitement découvrir la toute puissance de Dieu. « Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en disant : Celui-ci [Eliezer de Damas] ne sera point ton héritier ; mais celui qui sortira de tes entrailles, sera ton héritier. Puis il le mena dehors et lui dit : Regarde vers le ciel, et compte les étoiles, si tu peux les compter. Et il lui dit : Ainsi sera ta postérité. Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice » (vs 4-6).

Voilà la première fois que Dieu S’identifie comme le grand « Je Suis » dans les Écritures, et ce fut envers Abraham au terme d’une grande victoire, mais aussi d’une appréhension personnelle. Le Seigneur avait soutenu Abraham et sa petite armée pour vaincre l’armée plus nombreuse des Amorrites, mais, malgré cela, il n’avait pas de postérité et Abraham s’est senti soudainement seul et vulnérable dans un pays étranger. Cependant, Dieu l’a assuré que son héritier sortirait de ses entrailles et, par la foi, Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice.

Nombre d’années plus tard, Jésus est venu. Dans un discours fait aux Juifs, Jésus leur déclara : « Abraham votre père a tressailli de joie de ce qu’il verrait mon jour ; et il l’a vu, et il s’est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n’as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, Je Suis » (Jean 8:56-58). La postérité promise à Abraham venait d’être concrétisée. Voilà maintenant que Jésus S’identifie comme le « Je Suis ». Peut-il y avoir deux « Je Suis », un nommé Dieu le Père et l’autre le Fils unique de Dieu ? Donc, si Jésus S’identifie Lui-même comme le Fils de Dieu, comment pouvait-Il avoir toujours existé ? Le Père vient avant le Fils, non ?

En tant que la Parole vivante de Dieu dans une chair humaine, Jésus n’a pas perdu Sa divinité, car Il était la manifestation personnifiée de Dieu dans une chair humaine. Dieu S’est carrément dépouillé de Sa Toute Puissance, dans cet embryon qu’Il a engendré et placé dans le sein de Marie, afin de devenir un simple homme, nommé Jésus (Sauveur) – Christ (Messie), et ainsi vivre les mêmes expériences que nous vivons. Paul nous l’explique ainsi : « Il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, » dans Philippiens 2:7-8.

Jean nous l’explique de cette façon, dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [Pas un autre Dieu, le même Dieu]. Elle [Sa Parole] était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle [Sa Parole], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » C’est l’évidence même, car Dieu a parlé et tout fut créé. Psaume 148:5 nous dit clairement : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. »

C’est ce même Dieu qui a assuré à Abram : « Je Suis ton bouclier, et ta très grande récompense ». Le Seigneur Jésus-Christ, la Parole éternelle, le Créateur et Rédempteur de toutes choses, est tout à fait capable d’être notre bouclier et notre grande récompense à l’heure actuelle. Puisque Jean 1:14 nous dévoile que : « La Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle [devenue le] Fils unique venu du Père. » C’est cette même Parole de l’Éternel qui fut adressée à Abram dans une vision (Genèse 15:1). Donc, dans sa vision, Abraham a vu l’incarnation de la Parole de Dieu en tant que Dieu personnifié, en la personne de Jésus.

Tout comme Abraham, nous avons aussi un bouclier puissant, qui est nul autre que le même Dieu, devenu homme, afin de verser Son sang pur et sans tache, pour effacer nos péchés et nous racheter de la mort éternelle du péché. En parlant du retour de Jésus dans la gloire, le prophète Ésaïe a écrit : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers Lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés » (Ésaïe 11:9-11). Ce grand prophète a vécu à l’époque où les dix tribus d’Israël furent amenées en captivité par les Assyriens, environ cent ans avant que sa propre nation de Juda soit expatriée par les Babyloniens.

Pourtant, dans une des prophéties les plus remarquables de la Bible, Dieu, par la bouche d’Ésaïe, a promis que Son peuple reviendrait un jour à Jérusalem afin de rebâtir la ville et construire un nouveau temple. Dans Ésaïe 44:26-28, Dieu dit : « Qui confirme la parole de mon serviteur, et accomplis le conseil de mes envoyés ; qui dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : Elles seront rebâties, et je relèverai leurs ruines. Qui dis à l’abîme : Sois desséché, et je tarirai tes fleuves ! Qui dis de Cyrus : Il est mon pasteur, il accomplira toute ma volonté, en disant à Jérusalem : Sois rebâtie, et au temple : Tu seras fondé » ! Et, dans Ésaïe 45:6, Dieu ajoute : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. » Notez le singulier !

Et, en plus, Dieu a même nommé Cyrus, le futur empereur de la Perse qui allait succéder à l’Assyrie et à la Babylonie en tant que puissance mondiale. Ce grand roi a accompli la prophétie d’Ésaïe environ 175 ans après sa prévision par ce grand prophète de Dieu. Non seulement Ésaïe avait prophétisé le retour de Juda à Jérusalem après son exil à Babylone, mais il prophétisa que, dans les derniers jours, Dieu étendra encore Sa main puissante pour sauver un reste de Son peuple.

Ésaïe 11:9-13 nous révèle que : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. En ce jour-là, le rejeton d’Isaï sera comme un étendard dressé pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et sa demeure sera glorieuse. En ce jour-là, le Seigneur étendra encore une fois la main pour racheter les restes de son peuple, qui seront réchappés de l’Assyrie, de l’Égypte, de Pathros, de Cush, d’Élam, de Shinear, de Hamath et des îles de la mer. Il élèvera un étendard vers les nations ; il recueillera les exilés d’Israël, et rassemblera les dispersés de Juda, des quatre bouts de la terre. Alors la jalousie d’Éphraïm disparaîtra, et les oppresseurs seront retranchés de Juda ; Éphraïm ne sera plus jaloux de Juda, et Juda n’opprimera plus Éphraïm. »

Les exilés de Juda et d’Israël reviendront à Jérusalem de leur captivité dans le Moyen-Orient, de ces pays anciens. Pathos, Cush, Élam et Shinear sont identifiés présentement comme l’Éthiopie, l’Iran, l’Iraq, et la Syrie. Nous verrons des choses extraordinaires lorsque Jésus recueillera Ses Élus des quatre bouts de la terre. Dans Matthieu 24:31, nous lisons : « Il enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses Élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout. » Une telle prophétie, donnée à Ésaïe à une époque si lointaine, ne pouvait venir que de Dieu Lui-même.

Revenons cependant à Jésus notre Sauveur, lorsque Dieu a décidé de devenir EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. Dans Hébreux 2:7-9, nous découvrons que Dieu : « …l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur, et tu l’as établi sur les ouvrages de tes mains. Tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. »

Il nous est impossible de comprendre comment l’infini Créateur Dieu a pu S’humilier ainsi pour devenir un simple humain. « Car ce qui était impossible à la loi, parce qu’elle était affaiblie par la chair, Dieu l’a fait : envoyant son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché ; et pour le péché, il a condamné le péché dans la chair » (Romains 8:3). Pourtant, avec le Saint-Esprit en nous, nous pouvons le comprendre, car : « Tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde » (1 Jean 4:3).

Nous pouvons le comprendre, car nous avons discerné dans les Écritures comment Dieu a dû Se vider de Sa toute puissance, afin que Son incarnation soit possible, dissimulant par le fait même certains aspects de Sa divinité. « Ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:4). Cependant, il a fallu qu’Il soit fait, pour un temps, inférieur aux anges afin de pouvoir nous sauver en passant par la mort. « Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous, » nous dit Hébreux 2:9. Pierre nous l’explique ainsi : « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18).

Dieu avait tout créé, mais Il a consenti à vivre dans la chair afin d’être vu des hommes : « Et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire, » nous dit 1 Corinthiens 2:8. Pourtant, notre Créateur : « Étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu » (Philippiens 2:6). C’est-à-dire, Il n’avait aucune crainte de perdre Sa divinité, donc, Il n’était pas obligé de S’accrocher à Sa nature divine et Ses attributs en devenant homme. Alors, Il S’est vidé de Son apparence extérieure de Dieu, et : « Il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes » (v. 7).

Cependant, ceci n’était que le début : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21). Jésus a tout enduré pour nous, afin que nous puissions savourer le Royaume avec Lui. Mais, parce qu’Il a consenti à être humilié ainsi : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11).

Dans Jean 3:14-17, Jésus nous dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. » Celui qui place sa foi en Jésus comme Sauveur et Seigneur possède déjà des promesses merveilleuses qui ne sont pas visibles présentement, mais qui sont permanentes dans le ciel pour nous. Regardons ensemble quelques-unes de ces promesses.

La première se trouve dans le texte cité plus haut et provenant directement de Jésus. Si nous croyons en Lui en persévérant dans la foi jusqu’à la fin de notre vie physique, la vie éternelle nous est déjà assurée. Car le pardon de nos péchés fut réglé par la mort et le sang versé de Christ sur la croix : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce. » Par cette promesse, Dieu ne Se souviendra plus de nos péchés pardonnés, car leur rédemption est éternelle. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu » (Romains 5:1-2).

Une des grandes ressources que nous avons maintenant, et que nous utilisons si peu, c’est la pensée de Christ. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:16. Avoir la pensée de Christ devrait sûrement nous aider à éviter de pécher. Néanmoins : « Si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste » (1 Jean 2:1). Non seulement avons-nous un avocat pour nous défendre, nous avons également un grand Sacrificateur comme Médiateur devant Dieu. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Finalement, nous savons que nous avons déjà un corps glorieux qui nous attend lors de la résurrection, si nous persévérons dans la foi jusqu’à la fin de notre vie. « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel » (2 Corinthiens 5:1-2). Et tout cela n’est que le commencement, car : « Comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment » (1 Corinthiens 2:9). Alors rêvons, obéissons aux commandements de Dieu et marchons selon Son Esprit, afin que Son Esprit nous les révèle en temps et lieu, selon Son bon plaisir. Car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu.




D.274 – Paul est notre exemple

 

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 4:8-9 Paul déclare : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. » L’apôtre Paul a souvent exhorté ses lecteurs à suivre son exemple pour vivre en chrétien. « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous, » leur dit Paul, dans Philippiens 3:17. La réaction initiale à une telle exhortation serait de croire Paul un peu arrogant et même vantard dans ses instructions.

Pourtant, dans son épître aux Corinthiens, Paul les rassure en disant : « Je n’écris point ces choses pour vous faire honte ; mais je vous avertis comme mes chers enfants. Car, vous auriez dix mille maîtres en Christ, que vous n’auriez pas plusieurs pères ; car c’est moi qui vous ai engendrés en Jésus-Christ, par l’Évangile. Je vous en supplie donc, soyez mes imitateurs. C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé et fidèle, dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle manière j’enseigne partout dans toutes les Églises » (1 Corinthiens 4:14-17). Paul enseignait avec humilité, mais également avec conviction.

Aux Thessaloniciens, Paul a écrit : « Frères, nous vous recommandons aussi, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de vous éloigner de tout frère qui vit dans le désordre, et non selon les enseignements qu’il a reçus de nous. Car vous savez vous-mêmes comment vous devez nous imiter, puisque nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre, et que nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne, mais que nous avons été dans la fatigue et la peine, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter » (2 Thessaloniciens 3:6-9). Jésus a dit qu’un ouvrier est digne de son salaire. Donc, Paul aurait pu exiger que les gens vers qui il allait pour les instruire, paient au moins les dépenses de son déplacement. Mais il préférait ne pas être à charge de personne.

Malgré qu’il parlait avec beaucoup d’autorité, Paul était humble : « Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu, » dit-il, dans 1 Corinthiens 15:9. Et, dans Éphésiens 3:8-9, Paul ajoute : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ. » Finalement, dans 1 Timothée 1:15-16, Paul dit : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. »

Paul n’était sûrement pas un égoïste ; cependant, il savait fort bien ce que les convertis devaient connaître, voir et apprendre. Alors, il se citait en exemple dans le seul but de les aider. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:21-22). Toutefois, en vivant sa vie fondée sur l’exemple de Christ, Paul pouvait avec assurance déclarer, dans 1 Corinthiens 11:1 : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Habituellement, les humains ont besoin de voir le Christ dans le comportement de Ses disciples, sinon où est la différence visible entre un converti à Christ et un non converti ?

Si nous appartenons à Christ, il faut absolument marcher comme Christ Lui-même a marché. Dans Matthieu 5:16, Jésus nous a dit : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Se dire chrétien est monnaie courante, mais devient sans valeur si le « chrétien » ne porte pas le fruit de la conversion. Dans 2 Timothée 2:11-13, Paul dit : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec Lui, nous vivrons aussi avec Lui. Si nous souffrons avec Lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. » Voilà pourquoi Paul déclare : « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes, » dans Colossiens 2:13.

En tant que convertis à Christ, nous ne recherchons pas les persécutions, car Satan s’en charge toujours, puisqu’il nous hait et que son but ultime est de nous décourager de différentes façons. Donc, pour vaincre, il faut combattre sans relâche. Par contre : « Celui qui vaincra, Je le ferai asseoir avec Moi sur Mon trône, comme Moi j’ai vaincu et suis assis avec Mon Père sur Son trône, » nous dit Jésus, dans Apocalypse 3:21. Notez bien qu’il y a dans ce verset un seul trône au ciel sur lequel Dieu le Père est assis. Il faut être naïf pour croire que Jésus est assis sur Son Père au ciel. Tout étudiant sérieux de la Bible découvre, dans ses recherches, qu’être assis « à la droite du Père » veut dire en toute simplicité d’être en autorité, et cette place est réservée uniquement au Fils. Mais ici nous voyons les deux occuper le même trône. Comment est-ce possible ?

Quand l’humanité comprendra que Marie, la vierge, est devenue enceinte et qu’elle enfanta un fils, et que Son nom est EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23), on ne parlera plus de trinité. Car ce Fils fut engendré par Dieu Lui-même, pour devenir le Fils unique de Dieu. Pas une autre personne distincte, mais la Parole de Dieu vivant dans une chair humaine. Pourquoi Dieu doit-Il Se séparer en trois pour accomplir quoi que ce soit ? Dans Jean 4:24, Jésus Lui-même nous affirme que : « Dieu est esprit. » Dans Lévitique 19:2, Dieu Lui-même nous dit : « Je suis Saint, moi, l’Éternel, votre Dieu. » Si Dieu est Esprit et si Dieu est Saint, Il est aussi le Saint-Esprit, non ? Où, dans ces deux versets, voyons-nous deux personnes distinctes ?

Dans Philippiens 2:5-8, Paul nous dit : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes [Emmanuel ; Dieu avec nous]. Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Tant et aussi longtemps qu’on insistera pour dire que le Père et Jésus sont deux personnes distinctes, c’est impossible, puisque cela prendrait deux trônes. Mais si on saisit que Jésus était la Parole de Dieu, vivant dans la chair, d’abord pour être vu des humains et ensuite pour verser Son sang pur et sans tache en expiation des péchés de l’humanité entière, on ne se pose plus de questions. Quand la mission terrestre de notre Sauveur fut accomplie et que Jésus est monté au ciel quarante jours après Sa résurrection, la Parole de Dieu est retournée au Père d’où elle est sortie.

À plusieurs endroits dans la Bible, on nous exhorte à nous nourrir littéralement de la Parole de Dieu. Si nous pouvons faire l’équation entre la Parole de Dieu et Jésus en chair, nous pouvons alors comprendre Jésus lorsqu’Il a dit : « En vérité, en vérité je vous le dis : Si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange Ma chair et qui boit Mon sang, a la vie éternelle ; et Je le ressusciterai au dernier jour. Car Ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi » (Jean 6:53-57). Ce passage est très rarement utilisé par les prédicateurs parce qu’ils ne peuvent comprendre que Jésus et le Père sont la même personne, se manifestant simplement de deux façons différentes.

Au risque de me répéter, pour ce qui est du Père, Jésus Lui-même nous dit que : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » dans Jean 4:24. Donc, si Dieu est Esprit et que Dieu est Saint, Dieu est également le Saint-Esprit. Une seule personne, pas deux. Et si Jésus était la manifestation physique du Père dans la chair, Jésus et le Père sont aussi la même et unique personne. Où est alors la fameuse trinité tant prêchée ? Elle n’est nullement enseignée dans la Parole de Dieu, pas plus qu’une âme immortelle ou la possibilité d’aller au ciel. Ceux qui prêchent ces « vérités » auront sûrement des comptes à rendre à Christ lors de Son avènement. Alors, quand Jésus a dit que ceux qui vaincront seront assis sur Son trône avec Lui, les Élus ne seront pas cordés des millions un par-dessus l’autre.

Jésus veut clairement dire qu’ils seront en autorité avec Jésus, en tant que rois et sacrificateurs, comme nous voyons distinctement dans Apocalypse 5:9-10 où les Élus chantent un cantique nouveau à Jésus, disant : « Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Voilà ce que feront les vainqueurs durant le millénium. Ils enseigneront les survivants non convertis de la tribulation dans la véritable façon de vivre selon la Parole de Dieu, sur la terre et non au ciel. Personne n’est monté au ciel, sauf Jésus, la Parole de Dieu dans la chair, qui est descendu du ciel, pour ensuite remonter au ciel « en forme de Dieu, égal à Dieu » (Philippiens 2:6).

Revenons maintenant sur la façon de marcher comme Christ. Dans Matthieu 10:32-33, Jésus a clairement dit : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Confesser Jésus veut dire enseigner ce que Jésus enseignait et non des versions périssables de ce que Jésus est supposé avoir enseigné. Le but de chaque ministre de Christ est de diriger les brebis de sa congrégation vers le Royaume de Dieu à venir sur cette terre, et non au ciel. Regardons ce que Dieu a dit à Josué avant que celui-ci entre dans la Terre Promise. « Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner » (Josué 1:5-6).

Cette même instruction s’applique encore plus à ceux qui doivent diriger les disciples vers le Royaume de Dieu. S’ils veulent sentir la présence de Dieu dans leur ministère, il serait prudent pour eux de prêcher ce que Christ leur a commandé, dès le moment de Son départ pour le ciel. Sinon, ils risquent d’avoir des surprises au retour de Jésus. Car Christ Lui-même leur dit ceci, dans Matthieu 7:22-23 : « Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. »

Dieu est fidèle et ne peut pas Se renier. Alors, obéissons à Sa Parole : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions, » déclare Paul, dans Éphésiens 2:10. Ainsi, nous aurons toujours l’assurance que Dieu sera fidèle à Ses promesses, puisque Sa nature même l’exige. Marcher comme Jésus veut dire marcher dans la foi avec Dieu jusqu’à notre mort, même si nous n’avons pas reçu tout ce que Dieu nous promet. Abraham avait cette foi : « C’est pourquoi d’un seul homme, et qui était déjà affaibli, il est né une multitude aussi nombreuse que les étoiles du ciel, et que le sable du bord de la mer, qui ne se peut compter » (Hébreux 11:12).

Qu’en est-il de tous les autres qui ont marché avec Dieu et que nous voyons dans Hébreux 11 ? Au verset 13, nous découvrons que : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. » Ils ont vu de loin le Royaume que Dieu a promis à Ses Élus et dont ils seront sûrement des participants. Plusieurs chrétiens ont parfois un problème à définir précisément ce qu’est la foi, désirant une définition succincte dans la Bible, mais vous ne trouverez nulle part dans les Saintes Écritures une définition claire. Ce que nous trouvons, cependant, ce sont des applications de la foi, en gardant en mémoire que les mots croyance et foi sont traduits du même mot grec. Allons voir quelques exemples.

Élizabeth, la mère de Jean le Baptiste, a dit ceci, en parlant de Marie, dans Luc 1:45 : « Et heureuse est celle qui a cru ; car les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement. » Marie a cru parce qu’elle avait foi en Dieu. Paul savait que Dieu avait l’intention de le faire paraître devant César, alors, au moment où le bateau dans lequel il se trouvait allait sombrer, Paul dit aux matelots : « Je vous exhorte maintenant à prendre courage, car aucun de vous ne perdra la vie, le vaisseau seul périra. Car un ange du Dieu à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île » (Actes 27:22-26). Dans sa confiance, Paul avait foi en Dieu.

En parlant d’Abraham, voici ce que Paul nous déclare, dans Romains 4:18-22 : « Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. » En parlant de Sarah, son épouse, Hébreux 11:11 nous dévoile que : « Par la foi aussi, Sara reçut la vertu de concevoir et, malgré son âge, elle enfanta, parce qu’elle crut à la fidélité de Celui qui avait fait la promesse. »

Ces versets nous donnent une définition de la foi en action. Ce sont des outils pour animer notre croyance, notre conviction et notre jugement que Dieu est fidèle et capable d’accomplir ce qu’Il promet, selon Son bon plaisir. Cette sorte de foi amène l’avenir dans une réalité présente. Mais est-ce que cela nous rend parfait ? Jésus nous dit, dans Matthieu 5:48 : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait. » Notez bien que « soyez » est le verbe être conjugué à l’impératif, donc, un but à atteindre et non comme une réalité déjà atteinte, une commande à devenir parfait.

Juste avant d’être capturé pour être mis à mort, dans Luc 22:29-32, Jésus a dit à Ses disciples : « Et je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur ; afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans Mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. » Pierre venait de recevoir sa mission en tant que chef des apôtres et pour raffermir dans la foi tous ceux qui se convertiraient.

Totalement encouragé et rempli d’énergie : « Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort, » dans Luc 22:33. « Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître, » au verset 34. Et si nous lisons la suite, nous découvrons que Jésus a dit vrai. Pourtant, nous voyons également que, lorsque le Saint-Esprit entra en lui, le Jour de la Pentecôte, Pierre est devenu un homme complètement transformé pour le reste de sa vie. C’est la même chose avec un converti qui reçoit le Saint-Esprit. Le renouvellement du chrétien se poursuit pareillement pendant le reste de sa vie, mais avec l’aide continuelle de la puissance du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit travaillait déjà avec les disciples, mais la véritable conversion a eu lieu au moment de recevoir le Saint-Esprit en eux le Jour de la Pentecôte.

Se faire mouiller dans l’eau d’une piscine ou d’un lac ou ailleurs au baptême ne donne pas automatiquement le Saint-Esprit. Ce geste n’est que la preuve extérieure du futur chrétien de son engagement envers Dieu, et Dieu, qui voit au cœur la sincérité de cet engagement, accorde alors un dépôt du Saint-Esprit à ce converti afin de le guider jusqu’au Royaume de Dieu. Toutefois, Satan est orienté vers l’anéantissement de chaque converti et Jésus, sachant cela, a pris la peine de dire au futur chef des apôtres : « Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais J’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. » Satan sait fort bien qu’en frappant les enseignants, les brebis se disperseront et plusieurs pourraient même abandonner la foi, empêchant ainsi la proclamation de l’Évangile. Alors, Jésus S’est tourné vers Son leader pour l’exhorter à, non seulement de ne pas défaillir, mais au contraire d’affermir les autres disciples.

Pierre a très bien compris, car, après avoir vu Christ ressuscité, il est vraiment devenu le dirigeant fidèle de l’Église à Jérusalem, le chef des apôtres et un missionnaire incomparable pour Christ. Par sa prédication fantastique, ainsi que ses témoignages, l’Évangile s’est rendu jusqu’à nous dans ces derniers temps. Malgré cela, le désir de Satan de détruire l’œuvre de Christ n’a pas cessé pour autant et se poursuit avec acharnement, car il sait que son temps se fait court. Néanmoins, plusieurs tombent victimes des ruses et de la séduction de Satan et l’effet domino peut durer pendant des années chez certains, au risque de ne plus revenir vers Christ. Mais soyez courageux, car Celui qui a prié pour Pierre demeure toujours disponible : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Notre Sauveur est perpétuellement disponible afin d’intercéder pour nous, comme Il l’a si bien fait pour Pierre.

Un des plus beaux passages sur la repentance se trouve dans 2 Corinthiens 7:8-11, où Paul déclare : « Car, bien que je vous aie attristés par ma lettre, je ne m’en repens pas, si même je m’en suis repenti, parce que je vois que cette lettre vous a attristés, bien que pour un peu de temps. Maintenant je me réjouis, non de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, en sorte que vous n’avez reçu aucun dommage de notre part. Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. »

Pour revenir au sujet de la véritable conversion, aux scribes et pharisiens qui murmuraient et demandaient aux disciples de Christ pourquoi ils mangeaient et buvaient avec des péagers et des gens de mauvaise vie : « Jésus, prenant la parole, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin ; mais ceux qui se portent mal. Je suis venu appeler à la repentance, non les justes, mais les pécheurs » (Luc 5:31-32). Notez que Paul se réjouissait, non de ce que les Corinthiens avaient été attristés, mais de ce que leur tristesse les a portés vers la repentance, car ils ont été attristés selon Dieu. Cette qualité de tristesse mène à la vraie repentance, non aux remords de conscience, au désespoir, au découragement, et éventuellement même au suicide. Être attristé selon Dieu mène au salut !

Par contre, aux non repentants qui se permettent de juger sans se regarder dans le miroir, Paul déclare : « Et penses-tu, ô homme, qui juges ceux qui commettent de telles choses, et qui les commets [aussi], que tu échapperas au jugement de Dieu ? Ou méprises-tu les richesses de Sa bonté, de Sa patience et de Son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, Qui rendra à chacun selon ses œuvres » (Romains 2:3-6). Dieu désire la repentance de chaque pécheur, et Se laisse le loisir d’utiliser tout véhicule selon Son choix, pour arriver à Son but. La véritable repentance implique nécessairement la connaissance par le pécheur que le péché est un crime contre Dieu et une violation de Sa Sainte nature.

La compréhension de cette vérité amène le repentant à vouloir changer son attitude ainsi que son comportement envers le péché et porte le chrétien à le confesser comme tel, et non pas comme une simple erreur. Donc, l’apôtre Jean souligne : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Dans Luc 15:10, Jésus Lui-même a déclaré : « Je vous dis qu’il y a de même de la joie, devant les anges de Dieu, pour un seul pécheur qui se repent. » Malgré cela, dans Philippiens 3:13-14, Paul dit : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » Paul ne prenait rien pour acquis.

Paul s’explique ainsi, dans Philippiens 3:4-8 : « Quoique je puisse, moi aussi, me confier en la chair. Si quelqu’un croit pouvoir se confier en la chair, je le puis encore davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu, né d’Hébreux ; quant à la loi, Pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; quant à la justice selon la loi, irréprochable. Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ. »

Et dans Philippiens 3:9-12, Paul ajoute : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ. »

D’abord, Paul savait qu’il fallait oublier les choses passées de sa vie, surtout sa réputation de persécuteur des chrétiens. Voilà pourquoi il déclare aussi aux Éphésiens : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13). Car vous avez appris : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24).

Aux Corinthiens, Paul confirme que tout ce qu’il faisait : « Je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice, courent tous, mais un seul remporte le prix ? Courez de telle sorte que vous le remportiez. Tout homme qui combat, s’abstient de tout ; et ces gens-là le font pour avoir une couronne corruptible, mais nous pour une incorruptible. Je cours donc, non à l’aventure ; je frappe, mais non pas en l’air ; mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur qu’après avoir prêché aux autres, je ne sois moi-même réprouvé » (1 Corinthiens 9:23-27).

Tout au long de ses épîtres, Paul nous dévoile continuellement la profondeur se Son engagement envers Christ, demeurant ainsi notre meilleur exemple dans notre propre cheminement vers ce Royaume que nous attendons tous avec joie, patience et anticipation.




D.273 – Restez et attendez

prier

Par Joseph Sakala

Dans Ruth 3:16-18, nous lisons : « Puis Ruth revint chez sa belle-mère, qui lui dit : Qui es-tu, ma fille ? Et elle lui déclara tout ce que cet homme avait fait pour elle. Et elle dit : Il m’a donné ces six mesures d’orge ; car il m’a dit : Tu ne retourneras point à vide auprès de ta belle-mère. Et Naomi dit : Ma fille, reste ici jusqu’à ce que tu saches comment la chose tournera ; car cet homme ne se donnera point de repos qu’il n’ait aujourd’hui achevé cette affaire. » C’était l’instruction de Naomi à Ruth, dans l’espoir que Booz soit prêt à accomplir son devoir familial en mariant Ruth dont le mari juif venait de mourir en Moab. Le comportement de Ruth fut honorable et elle a tout fait ce qu’elle pouvait afin d’indiquer à Booz qu’elle était consentante à devenir son épouse. Néanmoins, elle devait maintenant attendre jusqu’à ce qu’elle sache comment la chose se terminerait.

C’est une grande leçon pour les chrétiens d’aujourd’hui. Trop souvent, nous tentons de devancer le Seigneur dans la crainte que notre problème ne se règlera pas, à moins de l’organiser personnellement. Lorsque les Juifs furent envahis par les Assyriens, ils estimaient nécessaire de former une alliance avec Pharaon. Mais Dieu leur dit ceci, par Ésaïe : « Le secours de l’Égypte ne sera que vanité et néant ; c’est pourquoi j’appelle cela : grand bruit pour ne rien faire. Va maintenant, grave-le sur une table en leur présence, et écris-le dans un livre, afin que cela demeure pour le temps à venir, à toujours et à perpétuité ; car c’est ici un peuple rebelle, ce sont des enfants menteurs, des enfants qui ne veulent point écouter la loi de l’Éternel ; qui disent aux voyants : Ne voyez point ! et aux prophètes : Ne nous prophétisez pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Sortez de la voie, détournez-vous du chemin ! Ôtez de notre vue le Saint d’Israël ! » (Ésaïe 30:7-11).

N’est-ce pas ce que nous voyons présentement dans les églises du monde entier ? Nul ne veut se faire corriger. Ne nous dites pas la vérité ! Dites-nous des choses flatteuses ; voyez des illusions ! Dieu est trop sévère, contez nous des fables. « C’est pourquoi, ainsi a dit le Saint d’Israël : Puisque vous rejetez cette parole, et que vous vous confiez dans la violence et dans l’artifice, et que vous les prenez pour appuis ; à cause de cela, cette iniquité sera pour vous comme une crevasse menaçant ruine, qui fait saillie dans un mur élevé, et qui s’écroule tout à coup, en un moment. Il se brise comme se brise un vase de terre, cassé sans pitié, dans les débris duquel on ne trouve pas un tesson pour prendre du feu au foyer, ni pour puiser de l’eau à la citerne. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Mais vous ne l’avez pas voulu » (Ésaïe 30:12-15).

Bien avant, lorsqu’Israël se trouvait dans une situation désespérée, alors que les armées de Pharaon pourchassaient la nation entière, ils arrivèrent à la Mer Rouge. Et que fit Moïse ? « Moïse dit au peuple : Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). En effet, les chariots de Pharaon se virent couler au fond de la mer, tout comme, avec le temps, Booz a marié Ruth. Et 600 ans plus tard, Dieu dit à Israël : « Je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et quand on se leva le matin, voilà, c’étaient tous des corps morts » (Ésaïe 37:35-36).

Il y a certainement un temps pour travailler très fort au service du Seigneur. Nous aurons toujours des engagements spirituels à défendre. Nous luttons constamment contre les attaques de Satan et de ses démons. Mais quand nous avons tout fait selon nos capacités et que nous ne voyons toujours pas les résultats souhaités, Psaume 46:9-12 dit : « Venez, contemplez les exploits de l’Éternel, les ravages qu’il a faits sur la terre. Il fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre ; il rompt les arcs et brise les lances ; il brûle les chars au feu. Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. L’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob est notre haute retraite. » Alors, apprenons à nous confier en Dieu dans toutes les circonstances qui viennent embrouiller notre vie, mais surtout notre salut, peu importe les conjonctures.

Dans 1 Jean 5:14-15, l’apôtre nous dit que : « la confiance que nous avons en Lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. » C’est une promesse classique, mais conditionnelle. Notre confiance dans notre prière est directement liée à Celui qui exauce : « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17). Notre confiance est donc fondée sur Sa volonté à nous exaucer, selon Son bon plaisir. Les résultats de plusieurs sondages sérieux démontrent que la plupart des gens prient et qu’une bonne partie de leurs prières sont directement adressées à une « puissance supérieure inconnue ».

Cependant, de toute évidence, si nous prions Dieu de nous exaucer selon Sa volonté, le premier critère est d’obéir à Son commandement. « Et c’est ici Son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde Ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:23-24).

Lorsqu’un homme demanda à Jésus quel était le plus grand commandement, notre Sauveur lui dit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). La meilleure façon d’exprimer cet amour, c’est en obéissant aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean l’explique ainsi : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements et ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:3-4). Ainsi, une simple formule devient évidente. Si nous obéissons à ce que Dieu nous commande, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, nous sommes alors assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prirons.

Et quand notre confiance sera sécurisée, nous saurons également que Dieu répondra à ce que nous désirons de Sa part. Le roi David l’exprime si bien en disant : « Prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre » (Psaume 37:4-9).

Dans Hébreux 12:25-29, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte,  car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »

Selon les anciens philosophes panthéistes, le feu était considéré comme l’élément premier duquel toutes choses ont évolué. Ce même mythe est promulgué de nos jours par nos philosophes évolutionnistes pour expliquer leur théorie du « Big Bang ». La vérité demeure toutefois que le feu est une création de Dieu et il est utilisé pour décrire symboliquement et réellement le véhicule de Dieu pour juger le péché. Il est vraiment intéressant de noter que la première et la dernière mentions du feu sont utilisées comme jugement sur la rébellion humaine contre Dieu. Dans le premier cas nous constatons que : « l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25). En détruisant les germes, le sol est devenu aride et les deux villes n’ont jamais été rebâties.

Dans le deuxième cas, le feu est destiné à détruire complètement tous les méchants avant la descente de la Jérusalem céleste sur la terre. « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Le passage biblique du début fait référence aux paroles de Moïse à la nation d’Israël, alors que les tribus se préparaient à entrer dans la terre promise après la mort de Moïse. C’était un avertissement à la nation entière contre la corruption de leur foi par l’idolâtrie. « Car l’Éternel ton Dieu est un feu consumant ; c’est un Dieu jaloux » (Deutéronome 4:24).

Le contexte du Nouveau Testament est un grave avertissement contre le rejet de la Parole de Dieu. Voilà pourquoi, dans Hébreux 12:25-26, nous lisons : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui [Moïse] qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. » Dans un sens, la Parole de Dieu est aussi le feu ardent de Dieu, exprimé ainsi dans Jérémie 20:8-9 : « Car depuis que je parle, je jette des cris ; je crie violence et oppression. Et la parole de l’Éternel s’est tournée pour moi en opprobre et en moquerie tout le jour. Et quand je dis : je ne ferai plus mention de lui, et je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu ardent renfermé dans mes os ; je m’efforce de le contenir, mais je ne le puis. »

Il est donc abondamment préférable de se faire corriger par le feu ardent de Sa Parole que d’être consumé totalement par le feu de la géhenne, duquel il n’y a pas de résurrection possible. En parlant de feu, tout chrétien devrait garder continuellement à l’esprit ces paroles de Jacques 3:6 : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. » Ce mot paraît onze fois dans le Nouveau Testament, dont dix fois de la bouche même de Jésus. Puisque la langue n’est pas un feu littéral et que son usage peut amener de cette façon un chrétien dans un monde d’iniquité, Jacques suggère que la géhenne elle-même est un monde d’iniquité et que la langue non contrôlée en devient une extension.

La Bible nous parle de ce feu terrible destiné aux rebelles de la troisième résurrection, alors que, dans Matthieu 25:41, « Jésus dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Un tel feu n’existe pas présentement sur la terre. Voilà pourquoi, dans Matthieu 10:28, Jésus a pu déclarer : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne. » J’aimerais que ceux qui prêchent que l’âme est immortelle et indestructible lisent ce verset plusieurs fois. Ce n’est certainement pas ce que Jésus nous dit ici. Si Jésus nous dit de craindre plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne, donc elle peut périr. [Il ne s’agit pas d’une allégorie de Jésus voulant dire autre chose, c’est-à-dire que l’âme subit une mort « symbolique » qui équivaut à sa séparation de la présence de Dieu. Sur quelle base les érudits théologiques se fondent-ils pour affirmer pareille théorie ? Pourquoi ne pas prendre la Bible telle qu’elle cite les faits ?]

Au risque de me répéter, le feu de la géhenne n’existe pas présentement ! Nous voyons une première mention de ce feu pour détruire complètement deux individus méchants et irrécupérables quand Jésus reviendra pour établir Son Royaume sur la terre. Nous lisons ceci, dans Apocalypse 19:20 : « Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. » Ce feu sera allumé expressément pour eux et ne sera pas éteint ni durant le millénium, ni durant le Jugement du Grand Trône Blanc de la deuxième résurrection afin que les humains puissent voir littéralement ce qui est destiné à ceux qui ne se convertiront pas à Christ. Une destruction éternelle du corps et de l’âme, comme si ces deux-là n’avaient jamais existé.

Regardons maintenant ce qui va arriver après le millénium, juste avant la deuxième résurrection pour le jugement du Grand Trône Blanc des milliards d’humains qui, par la séduction de Satan, n’ont jamais connu la véritable Parole de Dieu. Apocalypse 20:10 nous dit clairement : « Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » À qui s’applique ce verset ? Sûrement pas à la Bête et au faux Prophète, car les deux furent brûlés mille années auparavant et ne seront que de la cendre. Par contre, un esprit ne peut pas brûler. Donc, c’est Satan et ses démons qui seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles, à méditer sur leur échec total à vouloir détruire le Plan de Dieu de Se former une Famille divine à Son Image et à Sa Ressemblance.

Nous arrivons finalement dans Apocalypse 20:13-15 où Dieu déclare : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Notez que le Livre de Vie n’est plus ouvert ici, car tous les convertis de la deuxième résurrection y sont inscrit. Il ne reste, à présent, que les rebelles qui ne sont pas inscrits dans le Livre de Vie et qui seront jetés dans l’étang de feu. Voilà la troisième résurrection qui est réservée à la destruction éternelle : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs. Leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Il ne restera que la Famille divine et immortelle, lorsque Dieu le Père Lui-même viendra vivre dans la Nouvelle Jérusalem céleste descendue sur terre. Néanmoins, avant de naître de nouveau dans l’immortalité, tous ceux qui sont appelés doivent vivre de façon à viser la perfection, même si, à l’état d’être humain, il est impossible de l’atteindre, car une autre exigence pour arriver à cette perfection est de cesser de pécher. Est-ce possible de vivre sans pécher parce que nous avons reçu le Saint-Esprit ? Si vous répondez oui, soyez prêts pour une grande surprise.

Il y a des églises chrétiennes qui prétendent que depuis qu’ils ont reçu le Saint-Esprit, ils ne pèchent plus ! Pourtant, dans 1 Jean 1:10, l’apôtre dit clairement : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous. » Il est vrai qu’en tant que convertis, nous devons marcher dans la lumière. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:7-9).

Toutefois, nous vivons encore dans cette chair qui n’est pas parfaite et peut pécher. Alors, Jean nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Il n’y a aucune suggestion dans les Écritures qu’une personne peut vivre sans péché. Paul a confirmé ceci dans Romains 3:23 en déclarant : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu. »

La Bible nous le confirme avec autorité : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul » (Romains 3:9-10). Aux anciens de l’Église, Paul leur avoua que : « Servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur » (Actes 20:19-21).

Le salut doit passer par la repentance envers Dieu. C’est ce que Paul nous explique dans 2 Corinthiens 7:10-11. « Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire. »

Paul nous dévoile le processus par lequel nous sommes passés en disant : « Vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés). Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Éphésiens 2:1-8).

Cependant, nous sommes justifiés devant Dieu en Jésus. « Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en Lui » (2 Corinthiens 5:21). Malgré cela : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous Le faisons menteur, et Sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Rendons gloire à notre avocat !

Quelle belle promesse Dieu a insérée dans Sa Parole, que ce même Jésus qui est mort pour nos péchés, qui est ressuscité dans une victoire glorieuse sur le péché, intercède continuellement auprès du Père pour nous. « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:33-34). Notre sécurité spirituelle fut accomplie dans le sacrifice de Christ, car : « Lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14). Jésus, notre grand souverain Sacrificateur, est toujours prêt à secourir Ses Élus des griffes du diable.

Regardons ensemble ce que Jean a écrit au sujet de Satan. « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:10-11). Nous n’avons pas à combattre seuls contre les puissances du mal. Même si nous péchons par faiblesse, rendons grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur qui intercède continuellement pour nous auprès du Père ! Nous sommes donc assujettis, par l’esprit, à la loi de Dieu.

S’il n’en dépendait que de nous pour être sanctifiés, nous serions rapidement diffamés par la réalité de notre vie. Un enfant de Dieu n’a aucun pouvoir de plaider sa cause devant le trône de Dieu, car : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Tout honneur et toute gloire reviennent à Christ. « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité » (Hébreux 7:25-28).

Quand Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait, » dans Matthieu 5:48, Il savait exactement ce qu’Il disait, pour nous faire naître de nouveau dans l’immortalité. Pour nous amener à la perfection, Dieu Lui-même a consenti à Se dépouiller temporairement de Sa toute puissance et à venir vivre dans la chair humaine, afin d’apprendre dans cette chair tout ce qu’un humain peut ressentir tout au long de sa vie. Néanmoins, avec une seule différence, c’est qu’étant Dieu, Il ne pouvait pas être tenté par le péché, mais Il savait exactement tout sur le péché. Ainsi, Jésus pouvait nous créer des buts, afin de nous amener vers la perfection divine.

Par Son sacrifice de rédemption sur la croix, Jésus est également devenu notre souverain Sacrificateur vers qui nous pouvons toujours nous diriger en cas de besoin. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16). Puisque nous appartenons à Christ, le temps convenable est n’importe quand. Alors, au lieu de tenter de régler nos problèmes, apprenons plutôt à les confier à Dieu. Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel, le Saint d’Israël : C’est en retournant à Moi et en demeurant tranquilles que vous serez sauvés ; c’est dans le repos et la confiance que sera votre force. Méditons souvent cette réalité.