D.308 – Je ressusciterai dans trois jours

tombeau

Par Joseph Sakala

Jésus était mort et fut déposé dans le sépulcre. Dans Matthieu 27:62-66, nous lisons : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat [annuel de la Pâque], les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Pilate avait enduré plusieurs expériences étranges ayant abouti à la crucifixion de Jésus. Lui et plusieurs de ses proches voulaient relâcher Jésus, n’ayant trouvé aucune faute en Lui. « Car il savait que c’était par envie qu’ils l’avaient livré. Or, pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe, à son sujet » (Matthieu 27:18-19). Toutefois, pour des raisons politiques, désirant calmer les chefs juifs et apaiser une révolte potentielle, Pilate a finalement consenti à l’exécution de Christ. Mais une fois mort et placé dans un sépulcre, les troubles de Pilate n’ont pas cessé.

Peut-être avons-nous de bonnes raisons de lire un peu de sarcasme dans le ton de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Après tout, que devait-on craindre d’un homme mort ? Mais est-ce possible que Pilate avait un malaise dû à certaines choses qu’il avait entendues ? Peut-être un gardien assurerait-il la prévention pour que certaines de ses craintes ne deviennent une réalité. De notre perspective, cependant, nous pouvons voir une certaine ironie divine dans les paroles de Pilate. Satan semblait avoir gagné une grande victoire à la croix, car l’héritier de Dieu était assassiné. Donc, le seul acte que Satan devait empêcher, c’était la résurrection de Jésus, car tout Son message tournait autour de Sa victoire sur la mort.

Notez également la limitation des paroles de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Comment pourrait-on s’y prendre pour empêcher le Créateur de toutes choses de Se sauver d’un sépulcre ? Si Son but était de mourir et de ressusciter, comment les efforts des hommes et ceux de Satan pourraient-ils l’en empêcher ? Donc, leurs efforts ne suffisaient définitivement pas ! Aujourd’hui, nous savons que l’entrée au sépulcre fut bloquée en scellant la pierre et en y mettant la garde. Pas tellement pour empêcher Jésus de sortir, mais plutôt pour prévenir que les gens voient ce qui se passait à l’intérieur, ou que Ses disciples ne viennent de nuit et n’enlèvent Son corps, et qu’ils ne disent enfin au peuple : « Il est ressuscité des morts ! »

Le Psaume 22, écrit par David, prophétise les souffrances et la mort de Jésus sur la croix. Il fut écrit environ 1 000 ans avant sa réalisation et narre avec grand détail les souffrances de notre Seigneur ainsi que les actions des spectateurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes ignobles des soldats qui participaient à Sa crucifixion fut l’indignité de Lui arracher Ses vêtements et de les tirer ensuite au sort. Dans Psaume 22:19, le verset est écrit de façon à faire parler Jésus qui déclare : « Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. » Le sens de cet acte infâme, sans cœur et cruel est conservé, puisqu’il est parmi les quelques évènements dans la vie de Christ enregistrés dans les quatre Évangiles.

N’oublions jamais que les vêtements que Jésus portait étaient oints d’une huile de joie : « La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » nous dit Psaume 45:9. Dans Philippiens 2:6-8, nous découvrons que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Jésus a fait tout cela afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour sauver des gens indignes de ce grand privilège. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). En forme de Dieu, Il a créé les cieux et la terre, pour ensuite Se faire homme pour venir nous sauver. Et un jour, lorsqu’un scribe Lui dit : « Maître ! Je te suivrai partout où tu iras, » Jésus lui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Et pour remercier Jésus pour tout ce qu’Il a fait pour Sa création, le peu de possessions qui Lui restaient furent tirées au sort par ceux qui L’ont crucifié alors qu’Il était mourant.

Pourtant, Jésus a préparé pour nous une habitation éternelle dans Son Royaume. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Soyons toujours reconnaissants pour la grâce de Jésus à notre égard.

Les ministres de Satan nient jusqu’à ce jour que Jésus ait été ressuscité, mais leurs efforts sont aussi futiles que ceux de Ses ennemis visant à Le garder dans le sépulcre au-delà de trois jours et trois nuits. Le fait demeure donc que Jésus a triomphalement quitté le sépulcre, en offrant la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui et en ce qu’Il a enseigné. La présence de Dieu peut être une cause de bénédiction ou de crainte dans notre vie. Dans le cas d’Adam et Ève, ce fut une crainte, car ils ont laissé Satan les séduire à manger du seul arbre dans le Jardin d’Éden qui leur était défendu. Dans Genèse 3:5-6, Satan dit à Ève : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Il n’y avait aucun péché jusqu’ici chez l’être humain. Mais la convoitise s’empara d’Ève : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (v. 6).

Ève, qui était supposée se montrer une aide pour son mari, est devenue un peu son maître. Mais concentrons-nous sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’arbre si agréable à la vue et désirable pour devenir intelligent les a-t-il bien instruits ? Allons voir au verset 7 où nous lisons : « Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. » Belle manifestation de leur intelligence que d’apprendre qu’ils étaient nus ! Qu’y avait-il de mal à ce qu’ils soient nus ? D’où provenait leur honte ? Pas de Dieu, car Il les avait faits ainsi. Et dans Genèse 2:25, il est écrit : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. »

D’ailleurs, Dieu leur demanda qui leur avait dit qu’ils étaient nus (Genèse 3:11). Cela ne pouvait donc provenir que de Satan. Celui-ci déteste la sexualité de l’homme. Est-ce par jalousie parce que l’homme peut se reproduire et pas lui ? N’empêche qu’au fil des siècles, il a mis dans la tête de beaucoup de monde que le sexe est une chose sale et honteuse. Ainsi, l’humanité a une vision extrêmement pervertie de la sexualité et Satan l’utilise pour les faire pécher. Mais trop tard, le péché était commis : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (v. 8). Les deux ont eu peur de la présence de Dieu à cause de leur péché qui a mené plus tard au meurtre d’Abel par Caen. Celui-ci sortit de devant l’Éternel et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden.

Pourtant, la présence de Dieu s’avère une occasion de grande joie pour un très grand nombre de gens,. Aux chrétiens thessaloniciens, Paul a écrit : « Car quelle est notre espérance ou notre joie ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est sans aucun doute la présence ou l’absence d’un péché non pardonné devant la face de notre Dieu. La plupart des endroits où le péché est mentionné, l’emphase est mise sur le jugement du péché. Ceux qui rejettent l’offre du pardon par Jésus, au travers de la repentance dans la foi en Sa mort pour nos péchés, seront éventuellement bannis de Sa présence.

Paul l’explique très bien dans 2 Thessaloniciens 1:7-10, lorsqu’il nous dit : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Tandis que, pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de l’avènement de Jésus, et ainsi notre présence personnelle devant Lui, est un moment de joie anticipé. Car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsqu’Il reviendra, nous seront présentés : « à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). C’est ainsi que nous serons toujours avec le Seigneur.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16). Il y a une véritable corrélation entre la Parole Vivante (Christ) et la Parole écrite (la Bible), au point que certaines Écritures peuvent s’appliquer aux deux. C’est le cas avec l’Écriture citée plus haut. Les Philippiens reçoivent l’exhortation de Paul de porter en eux la Parole de vie, c’est à dire Christ, la Parole vivante ou les Écritures qui nous parlent de la vie éternelle.

Nous pouvons discerner le même double-sens dans d’autres textes comme 2 Timothée 4:2 où Paul lui dit : « Prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » ; la Parole vivante étant Jésus et également la Parole écrite (la Bible). Il y a de nombreuses allusions dans la Bible, applicables aux différents ministères de Christ et des Écritures dans la vie du converti.

Regardons un autre cas, dans Jean 8:12 où : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Et, dans Proverbes 6:23, nous lisons : « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la Vie. » Lors d’un autre sermon donné au peuple : « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35). Lors de la tentation de Jésus dans le désert : « Le diable lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, commande à cette pierre qu’elle devienne du pain. Et Jésus lui répondit : Il est écrit ; L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:3-4).

Le Seigneur Jésus, lors d’une fête des tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : ‟Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.” (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:10-11).

Les deux paroles sont décrites comme la personnification de la vérité. Jésus a déclaré : « Je suis … la vérité, » dans Jean 14:6 et, lorsqu’Il a prié au Père, Il dit : « Ta parole est la vérité, » dans Jean 17:17. Et, en bout de ligne, les deux doivent être reçues comme vérité. « C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:21). « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous affirme Jean 1:12-13.

Dans Apocalypse 19:11-13, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Ce nom expressif assigné à Christ, lors de Son retour sur terre dans la gloire, est également utilisé par Jean dans Jean 1:1 où il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Et encore, au verset 14, où Jean écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Nous le voyons aussi dans 1 Jean 1:1 où Jean déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, » faisant référence au travail de la création, mais aussi à Son incarnation humaine. Le mot « parole » ici vient du grec logos. Jean l’utilise sept fois comme un nom ou un titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1. Nous le trouvons également dans 1 Jean 5:7 où nous lisons : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Ce verset prouve que la trinité est un faux concept. Et c’est pourquoi on l’a retiré de la vaste majorité des versions bibliques. Je vous prie de vérifier par vous-même dans les versions que vous possédez. Toutes celles qui sont tirées des manuscrits corrompus ont retiré le verset 7 et l’on remplacé par la première partie du verset 8, ce qui en fait un verset bancal à la structure tronquée. Un autre des astuces de Satan…

De la façon que Jean l’utilise, la Parole devient plus spécifique. Dans Jean 1:1, il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, aiment à le traduire comme « la Parole était un dieu ». Un jour, ils découvriront qui Jésus était vraiment et j’espère qu’ils se repentiront de ne pas l’avoir connu comme Dieu Lui-même incarné dans une chair humaine, venu parmi les humains pour nous annoncer le salut et l’avènement futur du Royaume de Dieu sur cette terre. Ensuite, au verset 14, Jean nous dit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Pourtant, dans Jean 1:18, l’apôtre nous révèle que : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître. » Nous avons alors connu Dieu par les déclarations de Jésus et par la manifestation de notre Sauveur durant Son ministère de trois ans et demi, avant qu’Il ne nous donne Sa vie afin que nous soyons sauvés. C’est ainsi que Jean pouvait l’enseigner à d’autres disciples, dans 1 Jean 1:1-4, déclarant : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie. (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous). Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

La Bible est vraiment la Parole de Dieu, écrite et disponible à tous ceux qui veulent découvrir la façon de faire partie de la Famille divine que notre Créateur prépare depuis le début de la création. Le livre commence par nous annoncer qu’au commencement Dieu a créé les cieux et la terre. Il se termine par les paroles suivantes de Celui qui accomplira sûrement ce qu’Il a débuté : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20). Et Jean ajoute, au verset 21 : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Ce sont les tout derniers versets de la Bible et contiennent la dernière promesse de ce merveilleux livre.

La promesse finale est qu’Il va revenir encore sur terre « bientôt ». Mais il y a au-delà de 2 000 ans que Jésus a fait cette promesse et Il n’est toujours pas revenu. Il est évident que « bientôt » ne veut absolument pas dire « immédiatement ». En effet, Sa promesse paraît au moins six fois dans le livre de la Révélation. À l’Église d’Éphèse, Jésus dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). À l’Église de Pergame, Il dit, dans Apocalypse 2:16 : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. » À l’Église de Philadelphie, Il déclare ceci, dans Apocalypse 3:11 : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »

Et, dans Apocalypse 22:7, Jésus déclare : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Au verset 12, Il dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Et finalement, au verset 20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Vous noterez que les trois premières promesses s’adressent aux Églises d’Éphèse, de Pergame et de Philadelphie, tandis que les trois dernières s’adressent à toutes les Églises, tel que confirmé dans Apocalypse 22:16, où Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Le Seigneur Jésus n’a pas oublié Ses promesses : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). C’est pourquoi plusieurs croyants de toutes les générations attendaient Son retour « bientôt », tel que promis, mais ils sont tous morts sans avoir vu Son accomplissement. Il devient alors de plus en plus évident que « bientôt » doit être pris comme « soudainement ». Dans Matthieu 24:44, Jésus nous dit : « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. » Cela arrivera : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:52). Soudainement, en un clin d’œil.

Il ne semble pas que tous les signes soient en place pour nous annoncer Son retour soudain, excepté un : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Présentement, la Parole se prêche comme témoignage, alors les nations seront sans excuses. Pour ce qui est de Ses enfants : « l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. »




D.307 – Les exploits du Seigneur

 

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Joseph Sakala

Dans Psaumes 103:6-7, nous lisons : « L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. Il a fait connaître ses voies à Moïse, et ses exploits aux enfants d’Israël. » Nous avons un privilège distinct, en tant que croyants, de connaître quelque chose des « actes » de Dieu. Les Écritures sont pleines de Ses exploits miraculeux pour Ses enfants. Il y a aussi un privilège encore plus grand, celui de méditer sur Ses « voies ». Dans ce contexte, Ses voies nous dévoilent les actes de Dieu qui reflètent Son véritable caractère et deviennent le résultat de Ses actes. Connaître toutes Ses voies n’est pas toujours possible : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées », dit le Seigneur, dans Esaïe 55:9.

Néanmoins, nous sommes appelés à tenter de fonctionner selon Ses voies. Le peuple d’Israël, qui avait une connaissance spéciale de Ses « actes », se faisait dire : « Vous marcherez dans toute la voie que l’Éternel votre Dieu vous a prescrite, afin que vous viviez et que vous soyez heureux, et que vous prolongiez vos jours dans le pays que vous posséderez » (Deutéronome 5:33). Mais il est également écrit : « Oh ! si mon peuple voulait m’écouter, qu’Israël marchât dans mes voies ! J’eusse en un instant fait ployer leurs ennemis, j’aurais tourné ma main contre leurs adversaires, » nous dit le Seigneur, dans Psaume 81:14-15. Cependant, il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort.

Le Nouveau Testament est rempli de pareils enseignements : « Où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! » (Hébreux 3:9-11). Moise fut le témoin de plusieurs œuvres magnifiques de Dieu à l’endroit d’Israël, mais il a vu au-delà, afin de discerner les voies du Seigneur et il a sûrement choisi la meilleure voie. En tant que convertis à Christ, nous avons certainement reçu la connaissance de rechercher la voie de Dieu dans notre cheminement vers Son Royaume. Alors, cherchez et vous trouverez.

Lorsque Moïse s’est informé de Son nom : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15). Plus tard, dans son cantique de délivrance, Moïse a déclaré : « L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume » (Exode 15:3-7).

Pour ce qui est du nom de Son Fils, il est révélé de plusieurs manières dans les Écritures. Dans Esaïe 9:5, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. » Notez attentivement qu’un des Noms de l’enfant est le Père d’éternité. Quand Jésus a dit « Je suis sorti du Père », Il venait nous confirmer qu’Il était une autre manifestation du Père éternel et non une deuxième personne dans une trinité. C’est quand même remarquable qu’un « Enfant nous est donné » et qu’un de Ses Noms soit le Père d’éternité !

Lors de Son incarnation, l’ange Gabriel commanda à Joseph : « tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés … Et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:21, 23). Il existe plusieurs autres titres pour L’identifier, mais peut-être le plus significatif est celui qu’Il portera lors de Son retour triomphal, dans Apocalypse 19:13, où nous lisons : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Et dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle, » l’identifiant comme le Créateur et le Sauveur de l’humanité.

Jésus était la Parole de Dieu. Et la Parole est nommée en premier. Il est vraiment curieux de voir le Fils nommé avant le Père dans Jean 1:1. Hasardez-vous à expliquer cela. Dans Apocalypse 19:16, nous découvrons : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Il y a 144 références à Christ dans le Nouveau Testament : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Dans les temps bibliques, le nom d’une personne exprimait le caractère et les attributs désirés pour un enfant par ses parents. La raison de Son nom était que le nom de JÉSUS (Sauveur) voulait aussi dire, « c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. »

Il n’y a qu’un seul Sauveur, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Et Son Nom nous sauve parce que, dans Jean 1:12-13, nous découvrons : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Ceux qui l’ont reçu sont dorénavant associés à Son Nom et donc, par conséquent, à Sa personne et à Son œuvre. D’abord, ils se font baptiser pour ensuite vivre leur vie d’une manière qui honore Son nom.

« Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:19. Jésus nous promet des bénédictions si nous Le prions, car ce que vous demanderez au Père en Son nom, Il vous le donnera. Mais le dernier usage de Son Nom nous identifie à Lui. « Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:4-5).

Dans 1 Pierre 4:17, le chef des apôtres nous atteste : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Il y a un jour de jugement terrible qui attend ceux qui rejetteront Christ sans se repentir. Par contre : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:1). Tout un contraste ! Pourtant, notre texte nous indique clairement que la maison de Dieu est déjà jugée, afin de nous assurer que Dieu fait cela pour préparer ceux qui ont reçu le salut dans le but de Le servir durant l’éternité. Lorsqu’un non converti pèche, sa vie se poursuit comme avant, car les non convertis seront jugés plus tard, mais il n’en  est pas ainsi du converti.

Quand un converti pèche, il doit confesser son péché : « Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 11:31. Car : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Quel bonheur que de marcher avec Dieu, sachant que nous sommes toujours purifiés en faisant Sa volonté. Alors, dans 1 Corinthiens 11:32, Paul nous déclare : « Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. »

Le passage classique sur le châtiment du converti qui néglige de se repentir de ses péchés se trouve dans Hébreux 12:4-10 où Paul dit : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. »

Toutefois, au verset 11, il ajoute : « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés. » Cependant, si ce châtiment de Dieu ne fait pas effet, le prochain jugement pourrait entraîner la mort spirituelle. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous dit : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort » (1 Jean 5:16-17). « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:5.

Finalement, chaque chrétien doit veiller à son propre cheminement vers le Royaume, car en nous jugeant et confessant nos péchés nous-mêmes, nous ne serions point jugés par Dieu. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:10. Tout est orienté vers le bien que nous faisons envers notre prochain, et notre manière de vivre en paix avec notre entourage. « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », affirme Paul, dans Romains 14:12-13.

Le fondement de notre salut est Christ et c’est sur ce fondement que chaque chrétien doit bâtir. Il est donc très important que nous utilisions les meilleurs matériaux disponibles sur ce fondement pour arriver aux meilleurs résultats. Dans 1 Corinthiens 3:12-15, Paul explique : « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. »

Mais il y a aussi le jugement de ceux qui ne seront pas les élus de la première résurrection. Dans Amos 4:13, le prophète nous présente Dieu ainsi : « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées. » Cette extraordinaire évaluation du pouvoir de Dieu de juger fut donnée par Amos aux dix tribus du royaume nord d’Israël. Il leur avait rappelé des jugements précédents, comme  celui de Sodome et Gomorrhe, en concluant avec cet avertissement : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:12).

Dieu leur rappelait une époque de terrible dévastation. Les grands vents de la terre, tout comme les pluies, soufflèrent sur la terre au temps du grand cataclysme. « Or, Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Même les montagnes sortirent de la terre. « Tu l’avais couverte de l’abîme comme d’un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes. A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’enfuirent. Les montagnes s’élevèrent, les vallées s’abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné. Tu as fixé pour les eaux une borne qu’elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre » (Psaume 104:6-9).

Les menaces de tsunamis dévastateurs qui détruiraient de vastes étendues populeuses, selon les extrapolations de certains eschatologues se disant « chrétiens », ne vont-elles pas à l’encontre des promesses de Dieu ? C’était au temps du Déluge que les nuages ont obscurci la clarté du soleil sur l’eau de la terre, alors qu’avant : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:7). Mais, au temps du Déluge, les nuages se sont condensés et : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7:11-12). Ce grand jugement arriva à cause du comportement des antédiluviens qui, tout comme les Israélites par la suite, abandonnèrent leur Créateur.

Suite à cette rébellion : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur » (Genèse 6:5-6). Et pour confirmer à Israël qu’il faisait bel et bien référence au Déluge, Amos leur réaffirme que c’est : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre, – l’Éternel est son nom » (Amos 5:8). Le prophète les exhortait à revenir vers leur Dieu.

Il est très dangereux et insensé pour toute nation ou individu de remettre en question les décisions du véritable Dieu tout puissant de la création. Dieu a fait toutes choses, Il connaît toutes choses et Il juge toutes choses. À celui qui persiste à vouloir s’opposer à Lui, Dieu réserve le même traitement qu’à Israël au temps de leur rébellion. Puisque Dieu le traitera ainsi, alors prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, nous dit Amos 4:12. Par contre, celui qui décide d’obéir volontairement et librement à Dieu reçoit Sa protection et toutes les bénédictions que Dieu veut bien lui accorder. C’est ce que Paul voulait faire comprendre à tous les nouveaux convertis à Christ.

Dans 2 Thessaloniciens 1:6-9, Paul déclare : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de Sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse. » Nombreux sont les critiques qui dénigrent la Bible et qui prétendent qu’il y a une faiblesse biblique. Ils insistent à dire que l’Ancien Testament constitue un dur châtiment du péché, avec un avertissement de la venue du jugement divin. Tandis que le Nouveau Testament met plutôt l’emphase sur la grâce et l’amour.

Cependant, l’Ancien Testament contient également d’abondants témoignages de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Dans Psaume 103:2-3, le roi David dit : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de Ses bienfaits ! C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités », pour n’en citer qu’un seul ! Pareillement, les avertissements les plus frappants des prophéties sur le jugement à venir se trouvent dans le Nouveau Testament où Paul nous parle de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. S’ils persistent dans leur rébellion jusqu’à la fin, ils subiront également leur peine, une perdition éternelle. Jésus Lui-même a prononcé plus d’avertissements sur la destruction dans la Géhenne que tout autre de Ses ministres.

Durant le Millénium, Jésus commencera à porter des jugements sur les survivants de la Grande Tribulation. Ceux dont le comportement les mène à la conversion seront placés à Sa droite. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ; car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même » (Matthieu 25:41-45). Il se peut que ces gens-là exécutaient ces oeuvres sur le plan physique, comme beaucoup de ministres actuels au moyen de leurs activités caritatives, mais sur le plan spirituel, ils ont laissé leurs brebis crever spirituellement de faim, ne dispensant pas la Parole de Dieu, c’est-à-dire, le Pain de Vie.

L’apôtre Jude fut pareillement inspiré de parler des impies qui n’ont aucune retenue. Car ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas ; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement. Ils sont destitués de toute raison. Malheur à eux ! Car ils ont suivi la voie de Caïn dans l’amour du gain. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé d’avance, en disant : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:15).

N’oublions surtout pas le dernier livre du Nouveau Testament, où Jean témoigne de l’énorme amour de Dieu pour toute Sa création, en mettant également l’emphase sur le jugement des impies en rébellion contre Lui. Le summum de Ses avertissements est dévoilé dans Apocalypse 20:15, où Jésus déclare en toute simplicité : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » La grâce de Dieu et Son pardon sont disponibles gratuitement à ceux qui reçoivent le Christ avec un cœur sincère, mais le jugement sera aussi certain pour ceux qui refuseront jusqu’à la toute fin. Revenons à Jude 1:15 où nous lisons : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Jude fait référence à la prédication d’Hénoc, bien avant le Grand Déluge, annonçant déjà le second avènement de Jésus pour juger tous les impies de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui tout au long des siècles. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20).

Du temps de Jésus, les œuvres d’impiété que les chefs religieux ont souvent commises contre Lui n’étaient pas de simples peccadilles, mais ils l’ont fait en sachant pleinement qui était Jésus, car ils lisaient les Saintes Écritures dans lesquelles Sa venue était prophétisée depuis des siècles. Et, malgré cela, ces enseignants religieux ont fui la lumière, préférant les ténèbres. Ensuite, il y avait ces propos durs contre la personne de Jésus, parce qu’ils ne voulaient pas accepter Son autorité à pouvoir un jour juger le monde entier.

L’apôtre Pierre fait également allusion à tous ces futurs moqueurs. Car, en s’adressant aux nouveaux convertis, Pierre les met en garde disant : « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:2-5).

N’oublions surtout pas tous ces discours formulés pour dénigrer la personne de Jésus et émis par ces impies tout au long des siècles. Peut-être que ces mots furent prononcés comme des diatribes dirigées contre l’autorité de Jésus à pouvoir juger. Pierre fait aussi  allusion à ces moqueurs dans les derniers jours qui se conduiront selon leurs convoitises et qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes les choses demeurent pareilles depuis le commencement de la création. » Mais ces mêmes individus prêchent que l’évolution a apporté toutes sortes de nouvelles choses, comme les humains descendus directement des singes. Paul nous dit que ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur » (Romains 1:25).

Cela coïncide drôlement avec la nature du mot impie de Jude 1:15. Les trois formes utilisées par Jude sont négatives pour indiquer leur façon mauvaise d’adorer. Christ reviendra pour exercer un jugement contre tous et convaincre tous les impies de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Jésus viendra les juger sur leur défaillance à rendre honneur à Son égard. Ils seront tous condamnés par leurs propres œuvres et par leurs paroles injurieuses contre le Créateur de l’univers.

Notre Seigneur Jésus est mort : « Mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donné de se faire voir, non à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance ; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts. Et il nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est Lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts » (Actes 10:40-42). C’était le zénith du premier sermon donné aux Gentils par Pierre dans la maison du centurion romain Corneille. Pierre a mis l’emphase sur la vérité de ce que Jésus n’était pas seulement le Messie promis en Israël, mais également le Seigneur de tous les humains. « Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:36). Par le fait même, Jésus est donc établi par Dieu comme juge des vivants et des morts.

Cette expression impressionnante « juge des vivants et des morts », apparaît seulement trois fois dans la Bible. Et chaque fois pour démontrer que Christ est le juge de tous les humains. À son jeune évangéliste, Paul dit ceci, dans  2 Timothée 4:1-4 : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. » Notez comment, de plus en plus, les télévangélistes s’affichent tous en tant que « docteurs » pour enseigner leurs versions polluées de la vérité.

La saine doctrine est devenue trop dure à écouter, alors ils ont maintenant des docteurs pour leur prêcher des choses agréables. Et pour entendre ces fables, leurs brebis sont prêtes à les enrichir grassement. Néanmoins, au sujet des péchés commis par ces faux ministres de Christ, Pierre a déclaré : « Ils rendront compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts » (1 Pierre 4:5). Jésus Lui-même leur affirme ceci, dans Matthieu 7:21-23 : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Vous remarquerez que de faux ministres sont capables d’effectuer des miracles. Ce n’est donc pas cela qui détermine que quelqu’un se disant de Christ le soit véritablement.

Gardons toujours en mémoire, que lors de Son retour : « Le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs [pas au ciel], et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). Donc, les morts comme les vivants, parmi les Élus, comparaîtront devant le Christ dans une résurrection à la vie éternelle, car l’Église est déjà jugée. Et chacun recevra sa récompense promise pour le bien qu’il aura fait, étant encore dans son corps physique.

Mais Jésus devra également juger les autres morts qui ne seront pas de la première résurrection. « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait [en demeurant rebelles jusqu’à la fin], en résurrection de condamnation [seconde mort] » (Jean 5:28-29). Avant de monter au ciel, Jésus S’approchant de Ses disciples, leur parla et leur dit : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Depuis ce temps : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23).

Lorsque tous les humains auront été jugés, ne resteront vivants que ceux qui se sont convertis. D’abord ceux de la première résurrection qui formeront les Élus de Dieu. À eux s’ajouteront par la suite tous ceux qui se convertiront et formeront les nations sur qui les Élus régneront durant le millénium. À ces nations s’ajouteront enfin tous ceux qui se convertiront durant la deuxième résurrection et qui seront également inscrits dans le Livre de Vie. Pour ce qui est des rebelles qui resteront incorrigibles jusqu’à la toute fin : « La mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). C’est la troisième résurrection et notez que le Livre de Vie est fermé à ce moment-là, car ils sont déjà jugés selon leurs œuvres impies.

En parlant de la Jérusalem céleste, l’apôtre Jean a témoigné ceci : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:23-27). Il y a vraiment un Livre de Vie dans lequel Dieu inscrit les noms de ceux qui feront partie de Son Royaume éternel et qui auront leur résidence dans la Jérusalem céleste qui viendra un jour se poser sur la terre.

Lors d’une de ses prières à Dieu, David a dit ceci, dans Psaume 139:13-16 : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, oeuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur Ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Donc, Dieu garde des livres. Il semblerait qu’il existe un livre pour chaque personne qui a été conçue et que l’ensemble de ces livres constitue le Livre de Vie. Dans ce gros volume sont inscrits les noms et les œuvres de chaque individu ayant reçu une vie biologique par son Créateur.

Néanmoins, plusieurs personnes rejettent ou simplement ignorent, tout au long de leur vie, la provision divine du Saint-Esprit qui leur accorderait la vie éternelle. Dans une de ses invocations à Dieu au sujet des méchants, David Lui demande : « Ajoute iniquité à leurs iniquités, et qu’ils n’aient point de part à ta justice. Qu’ils soient effacés du livre de vie, et ne soient pas inscrits avec les justes ! » (Psaume 69:28-29). Ceci nous indiquerait qu’il est possible pour quelqu’un qui déciderait volontairement de demeurer rebelle à Dieu jusqu’à la fin de sa vie de voir son nom effacé du Livre de Vie. Notez ce que Dieu déclare dans Apocalypse 3:5 : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Et encore, dans Apocalypse 22:19 : « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du Livre de Vie, et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Lorsque Dieu appelle une personne et qu’elle répond à Son appel, Dieu écrit son nom dans le Livre de Vie. Donc, pour que Dieu efface son nom, il faut que cette personne ait été préalablement convertie. Tandis qu’une autre personne qui a été rebelle toute sa vie n’a jamais eu son nom écrit dans le Livre de Vie. Par conséquent, Dieu n’a pas besoin de l’effacer, puisqu’il n’a jamais été inscrit, mais la miséricorde de Dieu le ramènera dans une Deuxième Résurrection, où les faux enseignants n’existeront plus, et où le Livre de Vie sera ouvert pour l’accueillir s’il se convertit à Christ. Il y aurait donc deux types de rebelles : 1) ceux qui reçoivent le Saint-Esprit, ayant été préalablement convertis mais finissent par le rejeter ; 2) ceux qui refuseront l’appel et le Saint-Esprit jusqu’à la fin des cent ans de la Deuxième Résurrection. La bonté de Dieu est sans limite.

Ce sera un moment épouvantable pour ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la fin. Car : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le Livre de Vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Voilà le moment de la destruction des impies et des rebelles. Il n’y a personne dans la géhenne, présentement, car le mot « enfer » signifie simplement « séjour des morts ». Tous seront détruits ensemble. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1). Avez-vous remarqué qu’ils seront comme du chaume, entièrement brûlé ? Mais le monde préfère croire, qu’ils brûleront continuellement, durant l’éternité en souffrant affreusement. Quel cruel mensonge inventé par Satan !

Ceux qui demeureront inscrits dans le Livre seront ceux qui ont été sauvés par Christ. « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Personne ne mérite d’être retenu dans le Livre de Vie, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

C’est grâce à Jésus, qui a payé la rançon du péché : « qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:24). Ne vous laissez pas séduire par un autre sauveur que JÉSUS. Tous les autres sont de faux christs. Finalement, seuls ceux qui auront leur nom inscrit dans le Livre de Vie auront éternellement accès à la Nouvelle Jérusalem qui sera le Quartier Général de l’univers entier et la résidence permanente de la Famille éternelle de Dieu.




D.306 – Jésus notre espérance

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espoir

Par Joseph Sakala

À son jeune évangéliste, Paul a dit ceci : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi » (1 Timothée 1:18-19). Paul s’était vu confier la prédication de l’Évangile par Jésus Lui-même. Il dit donc à Timothée : « Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:12-16).

Paul ne prenait jamais à la légère cette responsabilité qui lui fut confiée par Jésus, quand il s’agissait du travail de bien garder et de bien propager la vérité aux autres. Dans le texte du début, suite à sa louange à Dieu de lui avoir donné une telle fonction, Paul exhorte Timothée à poursuivre son travail en marchant dans ses pas, ce qui implique de transmettre un message de très grande valeur. Parce que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Comme je t’exhortai, (disait-il à son jeune évangéliste,) lorsque je suis parti pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, par les faux enseignants, et de ne pas t’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, et je t’y exhorte encore.

Paul savait que confier une telle responsabilité n’était pas chose facile. Dans notre texte, Paul rappelle à Timothée de combattre le bon combat en se servant des armes de Dieu. Deux de ces armes étaient la foi en Dieu et le sacrifice rédempteur de Jésus comme la rançon pour tous les péchés. Avec de telles armes, Timothée savait que sa cause était juste et vraie. Ensuite, il devait agir avec une bonne conscience produisant en lui un ministère libre de toute culpabilité que le péché engendre. Donc, le but du commandement, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. Quelques-uns avaient déjà abandonné ces armes vitales et, non seulement leur foi avait fait naufrage, mais également la foi de ceux qui les suivaient.

Ces pauvres gens avaient oublié que : « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Déjà au premier siècle, il y avait des prédicateurs qui prêchaient un autre Jésus que celui que Paul leur avait enseigné et, croyez-le ou non, quelques convertis se sont accrochés à ces enseignements. Et ces faux apôtres se faisaient passer pour des apôtres de Christ. Donc, dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »

Paul était jaloux de son troupeau à Corinthe, d’une jalousie de Dieu, parce qu’il les avait unis à un seul Époux pour les présenter à Christ comme une vierge chaste. Alors, Paul n’y va pas par quatre chemins pour leur dire : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. [N’oubliez jamais que son nom antérieur était Lucifer ou ‟porteur de lumière”.] Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Je ne voudrais pas être à leur place lors du retour de Jésus. Mais ces rebelles ne semblent pas apprendre quoi que ce soit par leur fausse prédication.

Jésus était pendu à la croix depuis neuf heures du matin. Il était environ trois heures de l’après-midi et le sabbat approchait. « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez. Or, cela arriva, afin que l’Écriture fût accomplie : Ses os ne seront pas rompus. Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils verront Celui qu’ils ont percé. Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:31-40).

J’aimerais faire une petite clarification, ici, au sujet du grand linceul de Turin sur lequel Jésus aurait laissé, imprimé par Son sang, le dos et le devant de Son corps, spécialement Son visage. Le verset 40, plus haut, nous indique très clairement que Jésus fut enveloppé de bandes aromatisées comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Lors de la résurrection de Jésus, Marie de Magdala est venu annoncer la bonne nouvelle aux apôtres. Jean et Pierre partirent en courant et Jean arriva le premier au sépulcre, mais il n’entra pas. Notez bien maintenant ce que Jean nous déclare : « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, Et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:6-8). Nous voyons clairement que le suaire de Turin est faux. Jésus fut enveloppé de bandelettes et avait sur la tête un suaire pour couvrir son visage. Revenons cependant à la mort de Jésus.

La mort physique de Christ est absolument essentielle à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs de la Bible tentent depuis des années d’obscurcir ou de nier le fait que Christ soit mort sur la croix. Ils proclament que Jésus est tombé dans un coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Il serait apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection. Pour le chrétien, toutefois, la mort de Christ n’est pas une option. La Bible nous enseigne que le péché a séparé tous les humains de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25). « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon » (Hébreux 9:22).

Sans la mort de Jésus, le véritable Fils de Dieu sans péché, il n’y a pas de christianisme possible. Et les évangélistes, en racontant les évènements liés à la crucifixion, vont dans beaucoup de détails, afin de s’assurer qu’il n’y aurait aucune possibilité d’incompétence là-dessus. Dans Marc 15, près de vingt personnes sont mentionnées qui pouvaient témoigner sans aucun doute de la mort de Jésus. Considérez ceci : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées. Et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par-là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point » (Marc 15:15-23).

Au verset 24, nous voyons que les soldats : « Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. » Tout cela en le regardant mourir lentement dans une agonie terrible. « Et le centenier, qui était vis-à-vis de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats et le centenier étaient entraînés pour tuer et savaient reconnaître si quelqu’un était mort. Avant de permettre à Joseph d’Arimathée de prendre le corps, le centenier assura Pilate que Jésus était bel et bien mort. Non, il n’y a aucun doute que Christ est mort. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45).

Jésus n’était pas aimé des Pharisiens qui avaient très peur à leurs jobs. Christ avait fait un miracle dans le sabbat. À cause de cela, les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à Le faire mourir, parce qu’Il avait fait cela le jour du sabbat. « Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais encore parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père. Car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et Lui montre tout ce qu’il fait. Et il Lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:17-21).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait le Fils le fait également, car : « Moi et le Père, nous sommes un, » déclara Jésus aux Juifs, dans Jean 10:30. La réaction fut immédiate : « Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Et Jésus leur dit : J’ai fait devant vous plusieurs bonnes œuvres de la part de mon Père ; pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:31-33). Dans Proverbes 15:3, il est écrit que : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons. » Il est bon de notez que Jean utilise ce verset pour mettre de l’emphase sur sept occasions où Jésus voyait un événement en particulier, puis agissait immédiatement pour régler la situation.

Avant le baptême de Jésus, Jean le Baptiste avait déclaré : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus » (Jean 1:34-40). Et ils suivirent Jésus à partir de ce jour jusqu’à leur mort.

Une autre belle occasion où Jésus a réagi à une situation se trouve dans Jean 1:45-51. « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

« …monter et descendre », que voulait dire Jésus ? Le seul autre endroit où nous voyons pareille scène, c’est dans le rêve de Jacob qui a vu une échelle qui touchait au ciel et dans laquelle il vit des anges monter et descendre. Ceci est arrivé au moment où Dieu a fait une alliance avec Jacob, comme celle qu’Il avait établie avec Abraham et Isaac, et pour lui montrer que Dieu était avec lui. Dans Daniel 9:27, il est question de Jésus qui : « confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » Jésus est en effet venu confirmer cette alliance avec plusieurs, mais pas seulement avec la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais avec tous les humains, au travers de Son sacrifice rédempteur, par Son précieux sang versé. Cette déclaration de Jésus venait confirmer celle de la prophétie de Daniel. Et l’assurance que Dieu serait avec Son peuple fut donnée par les anges qui montaient et descendaient du ciel.

Dans Jean 5:5-9, nous voyons une autre circonstance où, malgré le sabbat, Jésus a réagi spontanément. « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. » Il y avait toujours une grande foule qui suivait Jésus, parce qu’elle voyait les miracles qu’Il opérait sur les malades.

Lors d’une autre occasion, après avoir instruit une foule de gens, Jésus monta sur la montagne et là, Il S’assit avec Ses disciples. « Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé » (Jean 6:4-13).

Ensuite, Jésus vit un homme aveugle depuis sa naissance. Au lieu de S’occuper de l’aveugle : « Ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7).

Jésus ne guérissait pas seulement les aveugles, les malades et les estropiés, mais Il était disponible pour ceux qui pleuraient de peine. Quand Lazare, le frère de Marie, est mort, elle pleurait. « Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son Esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en Lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:33-44).

Finalement, alors que Jésus était mourant sur la croix, Il vit Sa mère et la sœur de Sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, qui se tenaient près de la croix de Jésus. « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (vs 26-27). Il était près de mourir, mais prit le temps de S’occuper de celle qui avait consacré sa vie à être la servante du Seigneur. Jésus voit ceux qui souffrent, qui ont de la peine, qui ont faim. Et Il prend le temps de pourvoir pour chacun, car toutes choses ont été créées par Lui puisqu’Il est notre Père. Mais cette fois l’invitation est envoyée à l’humanité entière, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Notre espérance ne vient pas des hommes mais de l’Être le plus puissant de l’univers. Comme disait si bien Paul : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:6-10). Et Dieu prend soin de Sa création.




D.305 – Chercher le Seigneur

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Joseph Sakala

Dans Amos 5:5-6, Dieu dit à Son peuple : « Et ne cherchez pas Béthel, n’allez pas à Guilgal, ne passez pas à Béer-Shéba. Car Guilgal s’en ira en exil, et Béthel sera réduit à rien. Cherchez l’Éternel, et vous vivrez ; de peur qu’il ne saisisse comme un feu la maison de Joseph, et que ce feu ne la dévore, sans qu’il y ait personne à Béthel pour l’éteindre. » Béthel partageait une longue histoire avec Israël. Abraham a campé à Béthel lorsqu’il entra dans la terre de Canaan : « Et il passa de là vers la montagne, à l’orient de Béthel, et il tendit ses tentes, ayant Béthel à l’Occident, et Aï à l’Orient. Et il bâtit là un autel à l’Éternel, et invoqua le nom de l’Éternel. Puis Abram partit, marchant de campement en campement, vers le Midi » (Genèse 12:8-9).

« Puis il s’en retourna, par ses campements, du Midi jusqu’à Béthel, jusqu’au lieu où avait été sa tente au commencement, entre Béthel et Aï ; au lieu où était l’autel qu’il y avait fait auparavant, et Abram y invoqua le nom de l’Éternel », lorsqu’il revint d’Égypte (Genèse 13:3-4). Le rêve de Jacob avec l’échelle a eu lieu à Béthel. Dans Genèse 28:10-12, nous lisons : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. » Suite à cet événement : « il appela ce lieu-là Béthel (maison de Dieu), tandis qu’auparavant la ville s’appelait Luz » (Genèse 28:19).

Plus tard : « Dieu apparut encore à Jacob, lorsqu’il venait de Paddan-Aram ; et il le bénit. Et Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais Israël sera ton nom. Et il lui donna le nom d’Israël. Et Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout Puissant : augmente et multiplie. Une nation, même une multitude de nations naîtront de toi ; des rois sortiront de tes reins. Et je te donnerai le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, et je donnerai ce pays à ta postérité après toi. Et Dieu remonta d’avec lui, du lieu où il lui avait parlé. Et Jacob dressa un monument au lieu où il lui avait parlé, un monument de pierre, et il fit dessus une aspersion, et y versa de l’huile. Et Jacob appela le lieu où Dieu lui avait parlé, Béthel (maison de Dieu) » (Genèse 35:9-15).

Plus tard, Béthel est devenue Beth-Aven où Dieu lui déclara : « Si tu te prostitues, Israël, que Juda ne se rende pas coupable ! N’entrez pas à Guilgal ! Et ne montez point à Beth-Aven ! Et ne jurez point : ‟L’Éternel est vivant !” Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! » C’est arrivé après que Jéroboam eût établi un temple aux veaux d’or. « Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d’or et dit au peuple : C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter hors du pays d’Égypte ! Et il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan » (1 Rois 12:28-29).

Ce fut une occasion de péché ; car le peuple alla même devant l’un des veaux, jusqu’à Dan. Il fit aussi des maisons dans les hauts lieux et il établit des sacrificateurs pris de tout le peuple et qui n’étaient pas des enfants de Lévi. Et Jéroboam fit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qu’on célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il fit ainsi à Béthel, sacrifiant aux veaux qu’il avait faits ; et il établit à Béthel les sacrificateurs des hauts lieux qu’il avait faits. Et le quinzième jour du huitième mois, du mois qu’il avait imaginé de lui-même, il offrit des sacrifices sur l’autel qu’il avait fait à Béthel et il fit une fête pour les enfants d’Israël, et monta sur l’autel pour offrir le parfum.

Et encore plus tard, après la captivité d’Israël, les Assyriens ont laissé de faux prêtres à Béthel. Dans 2 Rois 17:27-34, nous lisons : « Alors le roi des Assyriens donna cet ordre : Faites-y aller quelqu’un des sacrificateurs que vous avez amenés captifs ; qu’il y aille, qu’il y demeure, et qu’il enseigne la manière de servir le dieu du pays. Ainsi l’un des sacrificateurs qu’on avait transportés de Samarie, vint et habita à Béthel ; et il leur enseigna comment ils devaient craindre l’Éternel. Mais chaque nation se fit ses dieux, et les mit dans les maisons des hauts lieux que les Samaritains avaient faits ; chaque nation les mit dans les villes où elle habitait. Les gens de Babylone firent Succoth-Bénoth ; les gens de Cuth firent Nergal ; les gens de Hamath firent Ashima ; les Avviens firent Nibchaz et Tharthac ; et les Sépharviens brûlaient au feu leurs enfants en l’honneur d’Adrammélec et d’Anammélec, dieux de Sépharvaïm. Ils adoraient aussi l’Éternel. Mais ils établirent pour sacrificateurs des hauts lieux, des gens pris d’entre eux tous, qui sacrifiaient pour eux dans les maisons des hauts lieux. Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux, à la manière des nations d’où on les avait transportés. Et ils suivent jusqu’à ce jour leurs premières coutumes ; ils ne craignent pas l’Éternel ; ils ne font ni selon leurs ordonnances et leurs coutumes, ni selon la loi et le commandement que l’Éternel Dieu donna aux enfants de Jacob, qu’il avait nommé Israël. »

L’endroit était devenu un substitut de la personne de Dieu. Le danger survient lorsque Dieu est fixé à un endroit d’adoration ou à un événement et où nous avons plus d’inquiétude pour la propriété que pour le peuple. Le genre de dénomination où on substitue la théologie à la vérité. L’adoration de l’endroit prend préséance sur l’adoration de Dieu. Les deux peuvent produire l’erreur. L’avertissement d’Amos au peuple était : « Cherchez l’Éternel » (Amos 5:6). Nous ne trouverons pas Dieu dans un bâtiment, mais dans la personne de Jésus-Christ, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Nous ne pouvons pas trouver Dieu non plus dans une église qui quête, mais dans un véritable engagement pour Dieu. Jésus nous a donné l’exemple lorsqu’Il nous a déclaré, dans Matthieu 6:33 : « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Nous ne trouverons sûrement pas Dieu dans les promesses d’hommes, mais dans le pouvoir venant de Dieu : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. Il y a des choses innombrables à faire. Comment choisir parmi elles ? Un guide nous est donné. Dans les temps de la fin, qu’allons-nous chercher premièrement lorsque les moqueurs viendront ? « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Allons-nous les suivre ou resterons-nous fermes dans notre conviction ?

Dans les derniers jours, l’hérésie intellectuelle sera une philosophie anti-Dieu évoquant une évolution naturelle, comme le passage le suggère. « Était-ce une farce où viendra-t-Il bientôt ? » Les pensées de notre cœur contrôleront les mots qui sortiront de notre bouche et l’œuvre de nos mains. Dans Matthieu 23:26, Jésus leur dit : « Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. » La priorité doit être dans le don : « Et ils n’ont pas seulement fait comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu » (2 Corinthiens 8:5). Nos possessions, nos talents, notre temps et nos autres ressources appartiennent au Seigneur, mais de telles possessions sont acceptables par Dieu seulement lorsqu’elles sont offertes par un cœur qui s’est donné d’abord à Lui.

Commençons par la priorité du témoignage. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Voilà ce qu’il faut prêcher. Il faut ensuite se soucier des autres : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes » (1 Timothée 2:1). Finalement, comme le Seigneur nous l’a commandé, notre priorité dans toutes nos décisions devrait être de faire tout ce qui honore le Royaume de Christ et Sa Justice.

Avec la crise financière devenue mondiale, chacun recherche un peu de bonnes choses pour améliorer sa vie. Mais Jésus nous rassure en disant : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). Ce passage explique la réalité que vit chaque individu d’une façon quotidienne. Regardons attentivement ce que ces versets nous disent réellement.

Remarquez en premier lieu le temps utilisé pour le verbe « chercher ». C’est un commandement de Jésus pour établir la véritable priorité dans notre vie. Il nous commande d’établir nos priorités sur une base continuelle et de regarder ensuite comment Dieu prend soin des items secondaires. Notre priorité devrait être la même que celle de Dieu, afin de mouler notre esprit à penser comme Lui dans nos agissements. Cela veut simplement dire que notre vie doit exhiber la pureté et la justice que Jésus a démontrées lors de Son passage sur la terre. Il est vrai que nous ne pourrons jamais atteindre Sa perfection ; nous devrions cependant axer notre comportement vers ce but par la puissance de Son Esprit en nous.

Si nous axons notre comportement vers ce but, non seulement nous allons entrer dans le Royaume que Jésus viendra nous préparer, mais nous ne serons pas en train d’ajouter quelque chose à notre caractère. Jésus l’aura déjà accompli au travers de nous. Sûrement, dans notre recherche à devenir parfait, notre devise devrait être que Sa volonté se fasse. Et c’est ce qu’Il nous a laissé : prier. Pourquoi ? Dans Matthieu 6:9-10 : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Job croyait à la résurrection par ces paroles qu’il a prononcées : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). Ce fameux témoignage de Job en a encouragé plusieurs. Il connaissait, comme nous le pouvons aussi, la réalité de son Rédempteur vivant, qui régnera un jour sur Sa création et qui est venu racheter ce qui est tombé entre les mains d’un ennemi. Originalement, la création était entre très bonnes mains, mais Adam et Ève ont péché et leur descendance rebelle est tombée dans l’esclavage de Satan. Romains 5:12 nous dit que : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. »

Nous sommes donc devenus des esclaves du péché. C’est ce que Paul nous dit, dans Romains 6:20 : « Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. » Afin d’être libérés, un esclave doit être racheté, alors, en tant qu’esclaves, pouvions-nous nous racheter ? Pas du tout, car l’argent et l’or ne peuvent pas le faire. « Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:21-23).

Seul pouvait nous racheter le précieux sang de Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Donc, Dieu S’est dépouillé Lui-même, prenant la forme d’un serviteur, est venu pour vivre sur terre en la forme de Jésus (Sauveur) tout en demeurant Emmanuel (Dieu parmi nous), pour accomplir ce sacrifice parfait. En faisant cela, Jésus était l’image de Dieu, pas une deuxième personne dans une trinité, mais bien une autre manifestation de la même personne de Dieu. Pourquoi se séparer en deux personnes alors que le tout-puissant Seigneur n’avait qu’à Se manifester sous une autre forme. Comme Dieu voyait qu’il n’y avait aucun homme capable de devenir rédempteur de l’humanité, Il a décidé de le faire par Son Bras Fort, par Son propre sang, payant ainsi la rançon du péché.

Notez que cette Rédemption n’était pas simplement une chose à espérer, c’était un fait ! Il l’a fait et ne devra jamais le refaire. Dans Esaïe 60:15-16 nous lisons : « Au lieu que tu étais délaissée et haïe, et que personne ne passait chez toi, Je ferai de toi une magnificence éternelle, une joie qui durera d’âge en âge. Et tu suceras le lait des nations ; tu suceras la mamelle des rois, et tu sauras que moi, l’Éternel, Je suis ton Sauveur, que le Puissant de Jacob est ton Rédempteur. » Paul le confirme en disant à Timothée : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. »

Mais pour devenir Rédempteur, il Lui a fallu Se faire homme, en chair et en os, et verser Son sang pour le rachat de l’humanité. Dans Psaume 103:2-3, nous lisons : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités. » Lorsque Jésus fut cloué sur la croix, comme sacrifice expiatoire, tous nos péchés y furent également cloués. « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix » (Colossiens 2:13-14). Alors : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Car si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Le fait que nos péchés soient effacés et qu’Il ait éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident, et aussi le fait que nous ne les portions plus nous donne le courage et la force d’endurer toutes nos infirmités. Et si jamais les circonstances de notre vie présente deviennent des fardeaux : « considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). La certitude de notre avenir dépasse toute incertitude de cette vie.

« Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:20-23). Quelques-uns ont tenté de diriger leur vies selon Jésus, simplement en tentant de se poser la question : « Que ferait Jésus dans une telle situation ? » Mais dans le contexte-ci, nous découvrons qu’il s’agit de Son Sacrifice.

Mais ce n’est pas l’exemple qu’Il nous a laissé. Il nous a laissé comme exemple Sa mort sur la croix pour payer la rançon de nos péchés. « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:19-20). Suivre l’exemple de Christ serait d’abord d’endurer de souffrir injustement en supportant, avec grâce et patience, la diffamation allant jusqu’à la persécution.

Mais ce n’est pas tout, il faut le faire aussi en silence. Dans Esaïe 53:7 : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. » C’est une réaction tout à fait naturelle de se défendre contre celui qui nous injure, spécialement si l’injure suit en réponse à un acte de gentillesse. Mais telle ne fut pas la réaction de Christ. « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? », déclara Jésus, dans Matthieu 26:53. Il a souffert plutôt en silence.

Pourquoi ne l’a-t-Il pas fait ? D’abord, parce que nous serions encore dans nos péchés. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Deuxièmement, Jésus nous a laissé comme exemple de marcher dans Ses pas. Il n’était pas seulement silencieux dans Ses souffrances, Il a souffert pour nous. Si nous voulons Lui ressembler, nous devrons être capables de souffrir en silence pour un autre, même si c’est lui qui devrait souffrir. Ceci serait acceptable à Dieu.

Dans Exode 12:13, nous lisons : « Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. » Les Juifs du monde observent plus ou moins cette fête annuelle de la Pâque depuis près de 3 500 ans, accomplissant ainsi l’ancienne prophétie d’Exode 12:24-27 : « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. »

Ce fut le début de la nation d’Israël, quand elle a quitté l’esclavage égyptien pour entreprendre son périple vers la Terre Promise. L’agneau fut tué et mangé. Son sang placé sur les montants et le linteau des portes, et le Seigneur épargna tous ses premiers-nés quand l’ange de la mort passa sur l’Égypte. Cette fête devait servir à lui rappeler l’ancienne délivrance, mais également lui signaler par anticipation le jour où « l’Agneau de Dieu » viendrait enlever le péché du monde. Dans Jean 1:29, nous voyons la confirmation de cet événement : « Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. »

La nuit précédant Sa crucifixion, Jésus a dit à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit : Prenez-la, et la distribuez entre vous. Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:15-19). C’est la seule fête que tout véritable chrétien est tenu d’observer en anticipation de celle qui sera accomplie dans le Royaume de Dieu.

Ainsi fut établie la Pâque du Nouveau Testament que les vrais chrétiens continuent d’observer : « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Jésus a accompli tout ce que la Pâque devait accomplir, lorsque Paul déclare : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8).

Maintenant, nous regardons vers un plus somptueux repas, quand Christ reviendra : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu » (Apocalypse 19:9). Ces paroles s’accompliront aussi vrai que le soleil s’est levé ce matin.




D.304 – La fureur futile des hommes

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fureur

Joseph Sakala

Dans Psaumes 76:10-13, nous lisons : « Quand tu te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre. (Sélah.) Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux. Faites des vœux, acquittez-les à l’Éternel votre Dieu ; que tous ceux qui l’environnent, apportent des dons au Redoutable. Il abat l’orgueil des princes ;  il est redoutable aux rois de la terre. » Une des plus grandes particularités de la vie des humains, c’est la répétition du témoignage à la grâce et au pouvoir de Dieu rendu par l’homme qui voudrait Le détrôner, si seulement il en était capable. Les exemples bibliques sont nombreux.

Les frères de Joseph le haïssaient et l’ont vendu en esclavage, or : « Vous aviez pensé à me faire du mal ; mais Dieu l’a pensé en bien, pour faire ce qui arrive aujourd’hui, pour conserver la vie à un peuple nombreux. Soyez donc sans crainte ; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, et parla à leur cœur » (Genèse 50:20-21). Haman a tenté de détruire les Juifs du temps de la reine Esther, mais Mardochée, leur chef, fut élevé au rang de Premier Ministre, alors qu’Haman fut pendu sur sa propre potence. Les ennemis de Daniel ont manigancé une loi pour l’amener dans la fosse aux lions, mais ses ennemis furent eux-mêmes dévorés par ces mêmes lions. Et le roi Darius a décrété : « De par moi il est ordonné que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur devant le Dieu de Daniel. Car c’est le Dieu vivant, et il demeure éternellement ; son royaume ne sera point détruit, et sa domination durera jusqu’à la fin » (Daniel 6:26).

Dans l’heure terrible de Satan et des puissances des ténèbres, Jésus est mort sur la croix, mais Il est sorti vainqueur : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Pourquoi les païens sont-ils en rage ? Et les chefs sont-ils réunis contre le Seigneur, et contre Son Christ ? « Et qui as dit par la bouche de David ton serviteur : Pourquoi les nations sont-elles en rumeur, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, Hérode et Ponce Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites » (Actes 4:25-28).

Laissons les hommes s’aigrir contre Dieu et Son peuple, car le sang de ses martyrs est la semence de l’Église et plus les ennemis rageront, plus Dieu sera glorifié. La colère des hommes ne peut jamais prévaloir contre notre Seigneur, elle sera soit restreinte, soit tournée en louange envers Lui. Car : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Dans Proverbes 12:15, nous lisons que : « La voie de l’insensé est droite à ses yeux ; mais celui qui écoute le conseil, est sage. » Le livre des Proverbes a beaucoup à dire de ceux qui proclament des folies. En réalité, environ dix mots hébreux différents sont utilisés pour parler de ceux qui agissent avec folie et ces mots paraissent environ cent fois dans ce seul livre. En assumant que Salomon en était l’auteur, ce livre, nous le savons, fut réellement inspiré par le Saint-Esprit ; il est bien de noter que l’homme considéré le plus sage de tous les temps avait beaucoup à dire au sujet de la folie, plus que toute autre personne. Mais, en même temps, Salomon a également utilisé les mots « sage » et « sagesse » au moins cent vingt-cinq fois.

Notre texte utilise les deux en entremêlant la folie avec la sagesse de ceux qui écoutent les bons conseils. De tels contrastes sont abondants dans les proverbes de Salomon et tout chrétien ferait bien de les prendre à cœur. Allons en voir quelques-uns. Dans Proverbes 10:8, nous lisons : « Celui qui a le cœur sage, reçoit les avertissements ; mais celui qui a les lèvres insensées, tombera. » Combien de fois avons-nous vu des gens se faire mal en refusant de prendre conseil d’une personne qui en a vécu l’expérience. Mais elle refuse le conseil et paie cher pour sa folie. Il y a des gens qui s’amusent à faire souffrir les autres sous prétexte que cela fait rire le groupe, sans réaliser ce qu’ils font, mais Salomon dit : « Faire le mal est la joie de l’insensé ; la sagesse est celle de l’homme prudent. »

Parfois, on est en face d’une situation où on se pose la question à savoir si on devrait foncer ou tout simplement éviter les conséquences possibles. Mais Salomon nous dit que : « Le sage craint, et il évite le mal ; mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité, » s’apercevant assez vite que la sécurité n’y était vraiment pas. Parfois, se taire est bon également, mais il y des gens qui croient que tout le monde cherche leurs conseils. Désolé, mais Salomon nous déclare que : « L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent » (Proverbes 17:28). D’autres fois, il est bon de dire toute chose, mais on s’aperçoit très vite qu’il ne faut pas tout dire. C’est ce que Proverbes 29:11 enseigne : « L’insensé met dehors tout ce qu’il a dans l’esprit ; mais le sage le réprime et le retient. »

Et finalement, dans ses paroles de sagesse, nous lisons : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35). Il y en a sûrement plusieurs autres, mais les sages chrétiens profiteront de ceux-ci. En effet, une personne sage est appelée à donner de bons conseils et ainsi, un jour, hériter de la gloire. Pour cela, il faut nécessairement se ranger du côté d’un Dieu magnifique et sage.

Dans 2 Chroniques 20:19-21, nous lisons : « Les Lévites, d’entre les enfants des Kéhathites et d’entre les enfants des Corites, se levèrent pour célébrer l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’une voix forte et haute. Puis, le matin, ils se levèrent de bonne heure et sortirent vers le désert de Thékoa ; et comme ils sortaient, Josaphat se tint là et dit : Juda et vous, habitants de Jérusalem, écoutez-moi : Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient Sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! » Dans ce passage, Josaphat, le roi de Juda, établit des chantres pour célébrer Sa Sainte Magnificence.

Que veut dire ce passage ? Dans la Bible, la sainteté porte en elle le concept d’une mise à part pour une œuvre spéciale. Par exemple, dans Genèse 2:3 : « Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Donc, ce septième jour fut mis à part pour une raison spéciale. Quand Dieu apparut à Moïse dans le buisson ardent, l’Éternel vit qu’il se détournait pour ne pas regarder ; et Dieu l’appela du milieu du buisson et dit : « Moïse, Moïse ! » « Et il répondit : Me voici ! Et Dieu dit : N’approche point d’ici. Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens, est une terre sainte » (Exode 3:5). Dieu avait donc établi ce lot de terre à part pour une raison particulière.

Même les premiers-nés d’Israël furent mis à part par Dieu car, dans Exode 13:2, Dieu dit à Moïse : « Consacre-moi tout premier-né, tout ce qui naît le premier parmi les enfants d’Israël, parmi les hommes et parmi les bêtes ; il est à moi. » Donc, la sainteté porte ici en elle l’idée d’une beauté intrinsèque d’une grande valeur, et non seulement une beauté passagère. Elle se réfère à quelque chose de distinct pour Dieu, qu’Il veut absolument mettre à part pour Lui-même. Subséquemment, cette sainteté porte sur elle une certaine magnificence. Comme exemple, considérez un diamant rare et très dispendieux. Sa simple rareté le met à part du reste des diamants.

Que fait-on avec un tel diamant étonnant ? Nous savourons sa beauté, lui réservant un endroit spécial pour l’étaler. On pourrait même le mettre à part dans une salle spéciale réservée à ce seul diamant. Tandis que la beauté de la sainteté n’est pas sujette ou limitée au contexte culturel. Car les Écritures définissent la sainteté comme intrinsèquement magistrale. Alors, Josaphat a commandé au peuple de louer Dieu, de chanter et célébrer Sa sainte magnificence. Car une beauté si étonnante doit être louée. « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? » (Exode 15:11).

Regardons la grande bénédiction accordée au peuple pour sa louange de Dieu. Dans 2 Chroniques 20:20-22, nous lisons : « Puis, le matin, ils se levèrent de bonne heure et sortirent vers le désert de Thékoa ; et comme ils sortaient, Josaphat se tint là et dit : Juda et vous, habitants de Jérusalem, écoutez-moi : Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. »

Les Écritures identifient Dieu comme suprêmement Saint : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car Je Suis Saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44-45). Et Pierre le confirme en disant de Lui : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:16). Dieu est donc glorieusement beau et saint dans Son omniscience, puisque personne ne sait toutes choses. Son omniprésence et Son omnipotence sont uniques, donc saintes. Sa liberté, Son éternité, Son auto-existence, Son autosuffisance, Sa justice, Sa miséricorde, Sa grâce, Son amour et Son pardon sont tous Ses attributs. Dieu est saint et magnifique, puisque Ses attributs sont infiniment supérieurs à ceux du monde. Sa Sainteté et Sa Beauté s’étendent dans chaque aspect de Son être.

Sa Sainteté accroît notre condamnation en tant que pécheurs, car cela se voit dans notre constante désobéissance à Son premier Commandement qui dit : « Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force, » dans Deutéronome 6:5. Combien se lèvent le matin sans penser à Lui ? Mais, cela est commandé dans l’Ancien Testament. Désolé, mais Jésus l’a également répété, dans le Nouveau Testament, au jeune homme qui voulait savoir comment plaire à Dieu lorsque : « Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). Ces gens refusent d’aimer Dieu, ce qui n’est pas seulement mal, mais horrifique.

Dans le domaine humain, nous reconnaissons comment la beauté amplifie la méchanceté d’un comportement. Que penseriez-vous si on lançait de la boue sur une robe de noces blanche et pure ? Ou si on vandalisait une précieuse pièce d’art ? Ou si on brûlait l’original d’un chef-d’œuvre de Shakespeare ? On les accuserait sûrement d’être des gens confus ou même pervers. Alors, refuser d’apprécier l’appel de la majesté de Dieu pourrait être considéré une insulte directe au Créateur. Il n’est donc pas surprenant que : « Jésus a dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera ; car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? »

La nature extraordinaire de Dieu n’est adorée par l’homme que quand cela fait son affaire. L’homme crie vigoureusement vers l’omnipotence de Dieu lorsqu’il veut être protégé contre les conséquences de ses péchés, mais s’oppose à Sa souveraineté quand Dieu permet de mourir à quelqu’un qu’il aime. Il se réconforte dans l’omniscience de Dieu quand elle entasse ses bonnes œuvres, mais hait la connaissance divine lorsqu’elle le tient responsable de sa désobéissance. L’homme aime Son omniprésence quand il a peur, mais il la rejette lorsqu’il est engagé dans l’immoralité. Il fait un délice de la liberté de Dieu lorsque cela lui plaît, sauf lorsque cela contredit ses plans. L’homme se plaît dans la justice de Dieu parce qu’elle punit ses adversaires, mais la rejette lorsque c’est lui qui commet le crime.

Mais certains diront : « N’y a-t-il pas des attributs de Dieu que tout le monde adore, comme Sa miséricorde et Son amour ? » Oui, quand cela fait leur affaire. L’homme reçoit très bien la miséricorde divine lorsqu’elle est dirigée vers lui, mais la repousse lorsqu’elle est dirigée vers ses adversaires. Il se réjouit de l’amour de Dieu lorsque le salut lui est offert, mais rejette ce même salut lorsqu’il est offert au meurtrier de sa mère qui se repent. L’homme se réjouit quand Dieu est patient avec lui, mais ne peut comprendre pourquoi Dieu serait patient avec son voisin athée. Il est tout-à-fait logique que Dieu soit lent à la colère avec lui, mais c’est incroyable qu’Il le soit avec les dictateurs du monde. Voyez-vous le problème ? Nous avons de la difficulté à accepter que nous soyons bénis dans notre cheminement vers Son Royaume et qu’Il bénisse aussi ceux qui ne sont pas tout-à-fait convertis.

Dans 1 Pierre 1:16-21, nous lisons : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. »

L’esclavage au péché est dégoûtant, car sa saleté est répugnante, mais nous tombons également victimes de son attirance, même convertis. Pourquoi ? Parce que le péché a une apparence externe qui séduit et plaît à notre nature charnelle. Cependant, le péché cache à nos yeux son poison intérieur destructeur : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17). Alors, quelle est la solution ? « Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32).

La révélation scripturale de la beauté d’une morale pure et de la sainteté répond à l’allure du péché. Comment ? Premièrement, par sa beauté unique. La sainteté est tellement incomparable que la nation d’Israël la chantait. Dans 2 Chroniques 20:21, nous lisons : « Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! » Par contre, le péché est crasseux et odieux, malgré que nous ne le voyons pas toujours ainsi. Deuxièmement, la sainteté répond à l’allure du péché par sa permanence. Puisque les Écritures définissent la sainteté comme absolument adorable, il n’y a donc pas de débat réel sur ses qualités. Peu importe ce que les pécheurs en disent, la sainteté est toujours gracieuse.

À l’occasion, le miroitement de pureté morale scintille même dans nos cœurs. Nous admirons les couples qui ont fidèlement gardé leurs vœux de mariage, malgré tous les problèmes que Satan leur occasionne pour tenter de le détruire par des tentations d’amertume où d’immoralité. Pourtant, quand il s’agit de notre sainteté personnelle, nous ne sommes pas si enchanté. Mais pourquoi ? Selon notre texte, la sainteté nous est commandée, impliquant que nous devrions faire des efforts afin d’être captivés par la beauté de la sainteté. Subséquemment, on nous commande également de refléter la sainteté de Dieu.

Regardons comment Paul saluait les Thessaloniciens dans ses épîtres : « Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en notre Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. » Ce sont les premières paroles inspirées par le Saint-Esprit et elles établissent chez Paul un pattern qui, plus tard, se reflétera dans toutes ses épîtres. Paul saluait les Églises par une prière de grâce et de paix, venant de Dieu le Père et de Son Fils Jésus-Christ. La grâce précède toujours la paix dans ses salutations, car nous recevons la grâce de Dieu avant de pouvoir éprouver Sa paix. Son emphase sur la grâce, précédant tout ce qui suivrait dans ses épîtres aux Églises ou aux pasteurs, confirmait la grande importance de la grâce de Dieu.

La grâce est le premier attribut essentiel du salut, et devient l’essence vitale de la vie chrétienne. Les Thessaloniciens avaient déjà reçu le salut par la grâce, mais maintenant la grâce de Dieu leur Père et Jésus-Christ, leur Seigneur, devait également se manifester dans leur comportement personnel, mais spécialement dans leur comportement envers ceux à qui Dieu voulait aussi démontrer Sa grâce à leur égard. Paul terminait ses épîtres avec la prière souhaitant que le Seigneur Jésus soit avec tous ceux qui les lisaient. Finalement, alors qu’il était en prison, les dernières paroles de Paul à son jeune évangéliste Timothée furent : « Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:22).

Chaque véritable vie chrétienne doit commencer, continuer et se terminer dans la grâce du Sauveur. En effet, les toutes dernières paroles de Dieu Lui-même dans Ses Écritures sont : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). Merci à Dieu pour Sa grâce formidable. Mais pour en revenir à la fureur futile des hommes contre Son peuple, à cause des persécutions contre l’Église, l’apôtre Pierre exhortait les élus en leur disant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Ce passage biblique décrit parfaitement le ministère de chaque converti à Christ. C’est un mandat venant directement de Dieu d’être toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Normalement, personne ne s’attendrait à recevoir de l’opposition en faisant du bien. Mais c’est curieux comme nous pourrions facilement être critiqués en faisant l’œuvre de Dieu. Pourtant, le converti utilise son zèle, non avec un enthousiasme irrationnel, mais plutôt d’une façon contrôlée et de bon cœur.

Ceci semble néanmoins enrager ceux qui sont séduits par le prince des ténèbres. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Mais quand même vous souffririez pour la justice, nous dit Pierre, soyez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés, puisque Dieu doit toujours occuper la première place dans nos vies.

Nous n’avons rien à craindre si nous sommes prêts à nous défendre avec la Parole de Dieu, pour répondre avec douceur à toute question qui pourrait nous être posée au sujet de notre foi et de notre zèle pour Christ. Cela veut dire que nous devrions, par des études régulières de la Parole, être préparés à nous défendre. Et notez que Pierre nous dit que nous devrions le faire avec une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous. Il se pourrait cependant que, malgré votre comportement pour le Seigneur, la persécution vienne quand même. Mais il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal.

« Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:7-8). Pendant des générations, la plupart des gens ont souhaité vivre en paix, mais le monde continue d’être toujours en guerre. Les évolutionnistes attribuent ce comportement à des siècles de violence évolutionnaire, Dieu l’attribut au péché.

Cependant, il est possible d’avoir une paix intérieure personnelle, même dans un monde en guerre. Voici ce que la Bible appelle « la paix de Dieu », une paix qui surpasse toute compréhension humaine parce qu’elle vient de Dieu. Et : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20). Voilà la belle promesse associée au merveilleux nom de notre Seigneur. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24.

Donc, dans Esaïe 26:3-4, nous lisons : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! ». Il faut invoquer le Seigneur selon Sa volonté car, dans 2 Thessaloniciens 3:13-16, nous lisons : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! »

Peut-être que Sa plus grande promesse est contenue dans le livre aux Hébreux où Paul dit : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Hébreux 13:20-21). Il y a une autre référence à la paix de Dieu dans Colossiens 3:15-17 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. »

Que les hommes manifestent leur fureur envers le peuple de Dieu, peu importe, Dieu saura toujours la tourner en gloire vers Lui et les Siens, et la Paix de Dieu pourra enfin régner dans nos cœurs, si nous la laissons agir. Ce qui importe, c’est la récompense finale de l’immortalité que nous aurons auprès de notre Grand Frère durant l’éternité.

 




D.303 – Le travail honoré

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travail

Par Joseph Sakala

Dans 1 Thessaloniciens 4:9-12, voici ce que Paul déclare au sujet de l’amour fraternel : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien. »

Le jour de la fête du travail, nous avons la tradition d’honorer les travailleurs du pays. Les cols bleus, les employés de bureau, les employés de restaurants, les machinistes, les mécaniciens, les enseignants scolaires, les manœuvres et tous les autres métiers et professions qui sont responsables de la bonne marche de notre économie et qui méritent bien d’être honorés. La Bible encourage le travail avec des exemples comme celui de Paul aux Éphésiens, lorsqu’il leur dit : « Et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:27-28).

Plusieurs verbes utilisés dans le passage biblique du début sont significatifs, comme « exceller » « étudier » « s’occuper » et « travailler », car toutes ces activités nous conduisent à agir honnêtement envers ceux du dehors. Ces mots impliquent une habitude et un style de vie. Nous sommes donc exhortés à développer un esprit de travail et non de paresse, nous attendant à recevoir des autres ce que nous devrions accomplir nous-mêmes. Le fait d’agir honnêtement envers ceux du dehors implique nécessairement une bonne façon de marcher dans notre cheminement vers le Royaume. Il est fort possible que Paul se citait en exemple pour encourager les disciples de Jésus.

Dans 1 Thessaloniciens 2:9-12, Paul leur affirme : « Car vous vous souvenez, frères, de notre travail et de notre peine. C’est en travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous, que nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu. Vous êtes témoins, et Dieu aussi, combien notre conduite, envers vous qui croyez, a été sainte et juste, et irréprochable. Et vous savez que nous avons été pour chacun de vous, comme un père pour ses enfants ; vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Paul les exhorte à travailler d’une manière digne de Dieu. Car celui qui refuse de travailler devient un fardeau pour la société, exhibant ainsi un manque d’amour fraternel dans la communauté de Christ.

Il n’est pas question ici de ceux qui sont malades ou atteints de toutes sortes de problèmes qui les empêchent de travailler. Paul parle des paresseux qui ne veulent pas travailler et qui, au lieu de contribuer au bien-être du groupe, sapent volontairement les ressources qui devaient venir en aide aux plus infortunés. Les travailleurs sont honorés par Dieu dans les Écritures et le travail aussi. Puisque les Écritures mettent beaucoup d’emphase sur le travail physique, ne serait-il pas encore plus important d’en mettre davantage sur le travail spirituel de ceux qui doivent préparer l’humanité au Royaume de Dieu que Jésus viendra établir bientôt ?

Il est vraiment consolant qu’il existe encore des organisations religieuses qui prêchent la bonne nouvelle du Royaume sans vous quêter ouvertement pour leur prédication. Il semble que la mission principale de plusieurs groupes de prédication télévisée soit de mettre plus d’emphase sur les dons d’argent que sur l’évangile qu’ils prêchent. Leur message s’étend souvent en longueur sur les offrandes et s’avère à court sur le contenu spirituel. Que ce soit un appel à nourrir les enfants pauvres du monde, ou à fournir de l’eau potable à un pays du tiers monde, ou encore à bâtir un édifice adéquat pour distribuer leur évangile, la pression pour les supporter financièrement est incessante.

Il n’y a aucun doute que les enfants pauvres du monde qui crèvent de faim ont besoin de nourriture. Là n’est pas la question ! Le problème se situe au niveau de la distribution du montant d’argent recueilli et envoyé dans le pays et qui devait servir à nourrir ces pauvres qui meurent chaque jour le ventre gonflé par la faim, alors qu’on apprend trop tard que 90 % des dons envoyés servent à nourrir le palais du dictateur et à entretenir son armée qui est très bien nourrie pour défendre leur seigneur. Et la grande propagande télévisée ne montre que le 10 % distribué sous forme de verres de lait et un peu de gruau à ceux qui crèvent de faim.

Il n’y a aucun doute qu’il existe des gens qui souffrent, jeunes et âgés, à plusieurs endroits sur la terre. Des documentaires télévisés bien montés sont savamment étalés et nous crèvent le cœur dans le but de soutirer des sommes énormes aux spectateurs. Une partie est sûrement dirigée vers ceux qui sont en difficulté, mais trop souvent nous découvrons plus tard que la grande partie du montant recueilli se ramasse dans les poches des personnes qui organisent ces levées de fonds. Et lorsque la fraude est découverte, trop tard, l’argent est disparu dans les propriétés opulentes de ces fraudeurs au style de vie extravagant. Dans chaque décennie, ce pattern est découvert ad nauseam par les enquêtes répétées.

Les besoins des pauvres sont importants et devraient être abordés par tous les moyens possibles. Pourtant, quand il s’agit de prêcher la Parole de Dieu, nous découvrons un modèle différent préconisé par Jésus qui, en référence à la proclamation de Son Évangile, a dit, dans Matthieu 10:7-11 : « Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton ; car l’ouvrier est digne de sa nourriture. Et dans quelque ville ou bourgade que vous entriez, informez-vous qui y est digne ; et demeurez chez lui jusqu’à ce que vous partiez. »

Ce qui arrive, de nos jours, c’est que le message du Messie est ignoré et ceux qui prétendent être Ses ministres mettent leur interprétation et leur version personnelle de l’Évangile sur les ondes et sur Internet. Souvent, ces prédicateurs peuvent être sincères, mais ceci ne veut pas dire qu’ils sont bibliquement véridiques dans leurs messages. Jésus nous a clairement prévenus, dans Marc 13:6, disant : « Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Ah oui ! Ils diront que Jésus est le Christ, mais, malgré cela, ils en séduiront plusieurs en tordant les paroles de Christ à leur avantage. Notez bien ce que le verset dit, car il y a un autre sens que les faux christs utilisent. Ils viennent en Son nom, mais disent : Je suis le Christ ! J’en ai vu qui l’ont fait et qui le font encore, et vivent dans une grande opulence financée par leurs brebis séduites grâce à leur charisme.

L’apôtre Paul a vraiment frappé dans le mille quand il a déclaré ceci aux Corinthiens : « Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:17). Dans l’Évangile de Jean, alors que Jésus avait nettoyé le Temple en chassant les vendeurs de pigeons, nous découvrons ces paroles, dans Jean 2:16 : « Ôtez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché. » Dans le livre des Proverbes, nous découvrons cette exhortation : « Achète la vérité, et ne la vends point ; achète la sagesse, l’instruction et la prudence » (Proverbes 23:23). Dieu ne pouvait pas être plus clair dans cette instruction.

Et pourtant, que voyons-nous ? La religion est devenue présentement un immense commerce avec beaucoup à vendre et beaucoup de profit au bout de chaque année. Pendant ce temps, le véritable message de Jésus-Christ, du livre de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, est négligé et mal compris. Toutefois, Dieu a pourvu un oasis où la vérité sur le Royaume est prêchée. C’est le même message que Jésus a prêché et qu’Il a instruit Ses disciples à prêcher dans le monde entier. Et Ses vrais serviteurs le distribuent gratuitement, tel que commandé par Christ Lui-même. Pourtant, cette information n’a pas de prix au sens figuratif, car le message concerne le salut qui est lui-même offert gratuitement. Ce message n’est pas mondialement accepté, ni cru, mais il est là pour ceux qui ont des yeux pour le voir et des oreilles pour l’entendre, mais surtout pour ceux qui ont le cœur disposé à mettre cette instruction de Christ en pratique dans leur vie.

Son instruction peut être testée et prouvée par les Écritures comme des Paroles de vie. Dans 1 Corinthiens 3:9-11, Paul a déclaré : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. » Il est évident que ceux qui proclament la Parole de Dieu doivent manger et se vêtir, et Jésus Lui-même a déclaré que l’ouvrier est digne de son salaire. Combien plus celui que Jésus choisit pour faire ce travail. Mais Jésus n’a jamais laissé mourir de faim un de Ses serviteurs. Paul avait déclaré qu’il était ouvrier avec Dieu, selon la grâce de Dieu qui lui avait été donnée, et Paul n’a jamais quêté sa nourriture. Ceux qui l’écoutaient étaient heureux de le nourrir et de le loger là où il évangélisait.

Donner aux pauvres et aux démunis en secret est un principe biblique très apprécié par Dieu, car Dieu est le plus grand donneur de l’univers. Mais celui qui donne doit le faire volontairement et de bon cœur, sans remords ni reproche. Nous voyons ce principe en action dans l’Ancien Testament, dans Ruth 2:15-18 : « Puis elle [Ruth] se leva pour glaner. Et Booz donna cet ordre à ses serviteurs : Qu’elle glane même entre les gerbes, et ne lui faites point de honte ; et même, vous tirerez pour elle des gerbes quelques épis que vous lui laisserez glaner, et vous ne la gronderez point. Elle glana donc dans le champ jusqu’au soir ; et elle battit ce qu’elle avait recueilli, et il y en eut environ un épha d’orge. Et elle l’emporta, et rentra à la ville ; et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. Elle sortit aussi ce qu’elle avait gardé de reste, après avoir été rassasiée, et elle le lui donna. »

Nous voyons dans ce passage biblique une instruction spéciale de Booz à ses serviteurs concernant Ruth, après qu’elle eut demandé de glaner dans son champs d’orge. Non seulement Booz lui permit de glaner, mais il commanda à ses serviteurs de laisser tomber quelques gerbes par exprès afin de rendre sa tache plus facile. Cela fut conçu délibérément comme un cadeau de la part de Booz, mais Ruth ne devait pas le savoir, ce qui lui donna l’impression qu’elle glana tout d’elle-même. Booz devenait alors, par Ruth son épouse, comme Jésus-Christ donnant gracieusement le pain de vie à Sa future épouse. En ceci, Booz devenait un type de Christ et Ruth un type de convertie destinée à faire union avec Lui.

Mais les gerbes aussi représentaient la Parole de Dieu, laquelle nous pouvons quotidiennement glaner comme de la nourriture pour nos âmes. Notre Dieu S’est fait un plaisir de nous laisser plusieurs Écritures que nous pouvons ramasser dans nos recherches de la Vérité. Donc, tout comme David, dans Psaume 119:162, nous pouvons également dire : « Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. »

En parlant des impies, l’apôtre Jude déclare : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15). Saviez-vous qu’il y a deux Énoch (ou Hénoc) mentionnés dans la Bible ? Le premier, fils de Caïn, se trouve dans Genèse 4:17, où nous lisons : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. »

L’autre est celui de la septième génération, descendant d’Adam par son fils Seth. Nous le découvrons dans Genèse 5:22-23, où il est écrit : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. » Jude est très clair en ce que c’est bien le septième homme depuis Adam. Luc fait également référence à cet homme dans sa généalogie de Jésus qui était descendant de : « Hénoch, de Jared, de Malaléel, de Caïnan, d’Énos, de Seth, d’Adam, fils de Dieu, » dans Luc 3:37-38. Donc, Hénoch doit demeurer très important dans notre souvenir. Hénoch était le père de Méthushélah (Mathusalem), qui fut le grand-père de Noé.

Malgré que la Bible n’en fait aucune mention, plusieurs dénominations religieuses font appel au livre d’Hénoch pour citer, entre autre, les jours du grand déluge qui détruisit toute vie sur la terre sauf ceux qui étaient en sécurité dans l’arche. Cependant, ce livre est un document apocryphe et ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible. Le Déluge, en passant, est très bien décrit dans la Genèse de la Bible. Le fait le plus étonnant au sujet d’Hénoch, dans la Genèse, c’est que : « Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit » (Genèse 5:24). Dans Hébreux 11:5, nous lisons que : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. »

Bon nombre d’églises ont conclu par ce verset qu’Hénoc fut enlevé au ciel parce qu’il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. Pourtant, ce n’est pas du tout ce que ce verset dit. La référence de Jude expliquait qu’Hénoc marchait avec Dieu et se comportait d’une manière qui plaisait à Dieu, alors que l’humanité entière était devenue méchante. Ainsi : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). Pendant ce temps, Hénoc prêchait l’avènement futur de Jésus, en disant : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:15).

Il est alors tout à fait normal que les gens méchants à qui Hénoc prophétisait ces choses aient voulu le tuer. Donc, parce qu’Hénoc marcha avec Dieu, il disparut, car Dieu le prit. Et parce que cet homme de Dieu avait beaucoup de foi : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5). Dieu l’avait enlevé des griffes de tous ces méchants qui voulaient le tuer, il fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé. Mais est-ce qu’il est monté au ciel, où il vit encore présentement dans l’immortalité ? Désolé, mais Jésus, qui était descendu du ciel pour nous apporter le salut, a déclaré ceci, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Si Hénoc était au ciel, Jésus l’aurait sûrement vu et n’aurait pas pu faire Sa déclaration. Même si Hénoc avait beaucoup de foi et que Dieu l’eût enlevé pour qu’il ne vît point la mort, a-t-il reçu l’immortalité avant les autres Élus qui doivent attendre au retour de Jésus ? Regardons ce que Paul déclare à Timothée au sujet de Jésus, le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs. Dans 1 Timothée 6:16, Paul dit que c’est Lui : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Alors, si Hénoc n’est pas au ciel et ne possède pas l’immortalité, où est-il depuis son enlèvement ?

Le chapitre 11 du livre aux Hébreux nous parle de futurs Élus qui, par la foi, ont reçu de beaux témoignages de Dieu. Parmi eux nous voyons Abel (v. 4), Hénoc (v. 5), Noé (v. 7), Abraham (v. 8), et Sara (v. 9). Où sont-ils tous ?

Hébreux 11:13 nous dévoile que : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. » Donc, tous attendent la résurrection, incluant Hénoc. Par contre, la prédication d’Hénoc fut soulignée par Jude.

Imaginez un seul instant Hénoc qui vivait dans un monde tellement méchant que cet homme, sous l’inspiration directe du Saint-Esprit, a prédit le second avènement de Jésus ! C’est vraiment remarquable, car Hénoc l’a fait avant que la Bible ait existé, avant la destruction de l’humanité méchante par le Déluge, avant la promesse faite à Abraham qu’il aurait une descendance. Sans oublier les siècles de préparation par Dieu pour le Messie par la lignée et la descendance d’Abraham, Hénoc proclamait déjà que Jésus, le Messie, reviendrait une deuxième fois. Hénoc n’est pas au ciel, mais son travail fut honoré durant tous ces siècles.




D.302 – Quel sera le signe de Ton retour ?


apocalypse

Par Joseph Sakala

À une semaine de Sa terrible mort, comme Jésus sortait du temple, un de Ses disciples Lui demanda : « Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! » Et Jésus, répondant, lui dit : « Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dans Marc 13:4-6, le disciple poursuit et demande au Christ : « Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » La première chose contre laquelle Jésus les met en garde, c’est la séduction religieuse qui existait déjà au temps de Christ. Imaginez maintenant, 2 000 années plus tard !

Mais Jésus poursuit en disant : « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des tremblements de terre en divers lieux, et des famines et des troubles. Ces choses sont le commencement des douleurs » (vs 7-8). Donc, les disciples n’étaient pas sans avertissement. Il leur dit qu’Il les quitterait et une terrible persécution viendrait, mais Il les rassure en disant qu’Il reviendrait. Cependant, aucune date ne fut fixée. Leur curiosité fut sans doute grande, mais Christ avait d’autres charges pour eux.

Jésus S’est concentré sur Ses instructions données aux apôtres et ces instructions s’appliquent autant à nous qu’à Ses disciples. Que les choses aillent bien ou mal, il ne faut pas nous laisser entraîner par une fausse sécurité. Les disciples regardaient le Temple, un merveilleux bâtiment sur un terrain serein, mais Christ leur en prédisait la destruction soudaine. Il n’y resterait pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il ne faut pas non plus que nous soyons séduits par de faux prophètes, car les Écritures nous donnent amplement d’informations pour les identifier et éviter ces loups en peaux de brebis faisant leurs ravages. Mais, à notre honte, les faux prophètes font toujours rage dans les églises de la télévision.

Cependant, lorsque les désastres naturels et le terrorisme mondial nous envahissent, nous ne devrions pas être étreints par la peur, car ces choses doivent arriver avec la persécution. Au contraire, nous devons endurer et Lui demeurer fidèles. Et quand Il nous prédit que : « …vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, sera sauvé » (Marc 13:13), il faut être au travail à prêcher l’Évangile à toutes les nations et non prêcher d’être assis sur un nuage pendant sept ans à regarder les autres faire le travail en dépit de l’opposition. Mais surtout : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (v. 33).

Surveillons de près ce qui se passe au Moyen-Orient et l’escalade des évènements qui pourrait nous amener dans une conflagration d’un caractère semblable à celui annoncé par Jésus-Christ. Soyons plutôt engagés, ayant une attitude de cœur telle qu’Il nous l’a commandée. Dans Apocalypse 1:7-8. il est écrit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. »

Ce passage merveilleux, qui traite du second avènement de Christ, contient plusieurs vérités qui valent la peine d’être étudiées. Premièrement, « Voici il vient ». Cet événement est encore futur, mais il est aussi certain que s’il avait déjà eu lieu. Christ va revenir. Deuxièmement, dans Matthieu 24:30 : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. »

Sa venue sur des nuées fut également prophétisée dans Daniel 7:13, lorsque le prophète déclara : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. » Lors de Son procès, deux faux témoins se présentèrent en disant : « Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir dans trois jours. Alors, le souverain sacrificateur se leva et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ? Mais Jésus se tut. Alors le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit ; et même je vous le déclare : Dès maintenant vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Matthieu 26:62-64).

Notez la formulation de ce verset prononcé par le faux témoin, où Jésus a dit : JE puis détruire le temple de Dieu, c’est-à-dire, Son propre corps, et le rebâtir en trois jours ! Jésus dit clairement qu’Il pouvait SE ressusciter ! Si Jésus était une Personne distincte du Père, cette phrase n’aurait pas de sens. C’est Lui-même, Jésus/Dieu, sous Sa forme de Père, qui a détruit puis ressuscité Son corps. N’est-ce pas clair ?

Troisièmement, « Tout œil le verra ». Qui est inclus, ici ? Certainement tous ceux qui seront encore vivants, les non convertis, mais aussi tous ceux qui l’attendent patiemment avec joie pour la première résurrection, afin d’être changés à l’immortalité. Quatrièmement, « Ceux qui l’ont percé ». Tout le monde se souvient du soldat qui lui a percé le coté, mais ce soldat représentait chaque individu pour qui Jésus est mort en versant Son sang pur et sans tache. Les Élus seront dans l’allégresse à Son retour, car il s’agira, pour eux, de la fin de leur persécution, de la justice versée sur leurs persécuteurs et du Royaume de Dieu enfin établi sur la terre. Tous les survivants de la grande tribulation auront aussi des réponses aux questions suscitées par les fausses instructions qu’ils on reçues durant toute leur vie.

Dans Luc 6:23, il est écrit : « Réjouissez-vous en ce temps-là, et tressaillez de joie ; parce que votre récompense sera grande dans le ciel. Car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. » Parfois, nous accordons des récompenses à ceux qui aident à retracer des criminels ou à ceux qui gagnent des loteries, mais de telles récompenses sont triviales en comparaison de celles qui sont promises aux fidèles serviteurs de Christ. La récompense promise par Christ est spécialement conçue pour les croyants qui auront volontairement enduré, lorsque les hommes les haïront, les chasseront, leur diront des outrages et rejetteront leur nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme.

Ces récompenses sont distinctes du salut, car le salut est une grâce accordée à : « celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:5). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle, selon notre espérance, » nous déclare Tite 3:5-7.

C’est-a-dire que le salut est un don gratuit, reçu par la foi en Christ et le sacrifice de Sa mort pour nos péchés. La récompense, par contre, est gagnée par un fidèle témoignage de notre œuvre pour Christ. Car en ce jour : « il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Plusieurs apprendront pour leur malheur que, malgré qu’ils ont reçu la vie éternelle, tous n’auront pas la même récompense dans le Royaume.

Jésus leur dit donc : « Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir. Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes. Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé enveloppé dans un linge ; car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé » (Luc 19:12-13, 15-21).

Pourquoi le dernier serviteur a-t-il dit cela ? Est-ce parce des pasteurs l’assurèrent qu’il n’y avait pas d’efforts à faire après avoir reçu le salut ? Que Jésus a tout accompli pour nous par Son sacrifice sur la croix ? Pour entrer dans le Royaume, oui ! Mais qu’en est-il de l’évangélisation pour en amener d’autres vers ce Royaume ? Éphésiens 2:9-10 dit bien que : « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

Dans Matthieu 4:23-25, nous lisons : « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain. » C’est la première mention de l’Évangile dans le Nouveau Testament, et il était significatif que Christ mette l’emphase sur l’aspect à long terme de l’Évangile, c’est-à-dire, le Royaume.

Dans ce grand jour, toute espèce de maladie sera guérie et même la mort sera abolie. Prononcée comme une malédiction à cause du péché, Dieu a dit : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Mais un jour, même la mort sera abolie pour être remplacée par l’immortalité. Pour prouver qu’Il avait le pouvoir de le faire, Jésus Se mit a guérir les malades : « …sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait » (Matthieu 4:24). Personne ne fut négligé, il n’était pas du tout question que seuls ceux qui se convertissaient étaient guéris ; tous l’étaient.

Rien n’était trop difficile à guérir pour le Seigneur, même pas des désordres psychiatriques, ou la possession démoniaque. Cependant, ce ne fut pas comme cela plus tard dans Son ministère. Dans Marc 6:4-5, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. » Pourquoi ? Parce qu’Il S’étonnait de leur incrédulité, malgré le nombre de guérisons qu’Il faisait alors qu’Il parcourut les bourgades des environs en enseignant. Dans Matthieu 17:14-16, « lorsqu’ils furent venus vers le peuple, il vint à lui un homme, qui se jeta à genoux devant lui, et dit : Seigneur ! aie pitié de mon fils, car il est lunatique, et fort tourmenté ; et il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Et je l’ai présenté à tes disciples, mais ils n’ont pu le guérir. »

« Et Jésus, répondant, dit : O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. Et Jésus reprit sévèrement le démon, qui sortit de cet enfant ; et, dès cette heure-là, l’enfant fut guéri. Alors les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (vs 17-21).

Évidemment, l’étendue du ministère de la guérison était fondée sur la foi et devait servir de type de promesse de ce qui devait arriver sur la terre entière quand Son Royaume viendrait et que Sa volonté se ferait sur la terre comme elle se fait au ciel. En attendant, les écrits servent à nous assurer que Celui qui est venu nous prêcher le Royaume de Dieu doit sûrement être reçu dans la foi comme le Roi de toute la Création. Mais quel exemple devrions-nous suivre parmi ceux que Christ S’est choisis ? L’apôtre Pierre était un bon exemple. L’apôtre Paul aussi ; donc, suivons l’exemple de Paul.

Après sa conversion, Paul est devenu extrêmement zélé pour Christ, prêt à tout pour répandre l’Évangile. « Comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:21-23). La prédication de l’Évangile pesait énormément sur les épaules de Paul et il nous décrit ce qu’il était prêt à faire afin d’atteindre son but, sans être une pierre d’achoppement pour ceux qu’il enseignait. Malgré cela, Paul se faisait accuser comme s’il avait pu faire beaucoup plus.

Le problème semblait venir de la congrégation de Corinthe et Paul n’a pas hésité à leur répondre dans sa première épître. Avec sa douceur et son tact habituels, Paul savait également se défendre. Alors, dans 1 Corinthiens 9:3-7, Paul leur écrit : « C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent. N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N’avons-nous pas le droit de mener partout avec nous une sœur notre épouse, comme les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? Ou, n’y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n’ayons pas le droit de ne point travailler ? Qui est-ce qui va à la guerre à sa propre solde ? Qui plante une vigne, et ne mange pas de son fruit ? Ou, qui paît un troupeau, et ne mange pas du lait du troupeau ? »

Mais, après la correction, Paul leur dit ceci, dans 1 Corinthiens 9:8-13 : « Dis-je ceci selon la coutume des hommes ? La loi ne le dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu ne muselleras point le bœuf qui foule le grain. Est-ce des bœufs que Dieu prend soin ? Ou n’est-ce pas réellement pour nous qu’il a dit cela ? C’est pour nous qu’il a écrit que celui qui laboure, doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain, le fouler avec espérance d’avoir part à ce qu’il espère. Si nous avons semé pour vous les choses spirituelles, est-ce beaucoup que nous moissonnions de vous les charnelles ? Si d’autres usent de ce droit sur vous, n’en userions-nous pas plutôt ? Cependant, nous n’avons point usé de ce droit, au contraire, nous souffrons tout, afin de n’apporter aucun obstacle à l’Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré, mangent des choses sacrées, et que ceux qui servent à l’autel, ont part à l’autel ? » C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent, dit Paul.

Ensuite, il termine avec l’exhortation : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Nous ferions bien de suivre ses méthodes. Le message sur le travail de Christ était bien ancré chez Paul. Dans 1 Corinthiens 9:16-17, il déclare : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. » Paul ne prêchait surtout pas pour l’argent ni pour sa gloire personnelle. Subséquemment, « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre » (1 Corinthiens 9:18-19).

Il était prêt à être comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique qu’il n’ait point été sans loi à l’égard de Dieu, puisqu’il était sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi, nous affirme Paul dans 1 Corinthiens 9:20-21. Il explique son approche avec les Gentils qui étaient sans loi. Il ne pouvait pas manifester sa présence d’une manière licencieuse, car la nature sainte de Dieu demande la sainteté. « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (vs 22-23).

Les véritables chrétiens d’aujourd’hui ont bénéficié largement de la soif de Paul d’amener des convertis à Christ. Ne devrions-nous pas suivre son exemple ? Les enfants savent imiter d’une manière physique les vertus spirituelles tels les fruits de l’esprit, comme l’amour, la patience, la foi et la  gentillesse. Par contre, ils peuvent également imiter les œuvres de la chair, comme la colère, la haine, et l’envie. Donc, que nous soyons grands-parents, parents où simplement amis des voisins de nos enfants, nous devrions considérer notre exemple, Jésus : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Pierre exhortait les anciens à être des exemples en leur disant : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:2-3). L’apôtre Paul a fait la même chose à Corinthe, lorsqu’il leur dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Et dans Hébreux 6:11-12, il déclare : « Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses. »

Aux Philippins, Paul déclare ceci : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19). Paul a également encouragé son jeune évangéliste en déclarant : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12).

Il exhorta les chrétiens à être de bons exemples, louant les Thessaloniciens : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). L’imitation est bonne, mais nous devons faire attention de bien choisir qui nous imitons et seulement dans le but de faire ce qui est bien. L’apôtre Jean aussi nous met en garde contre le mal, en disant : « Bien-aimé, imite non le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien, est de Dieu ; mais celui qui fait le mal, n’a point vu Dieu » (3 Jean 1:11).

Les enfants imitent naturellement leurs parents, car ceux-ci s’avèrent la plus grande influence dans leur jeunesse. Par contre, les chrétiens, qui sont des enfants engendrés de Dieu, devraient imiter la plus grande influence qui s’exerce dans leur vie : Jésus Christ. « Et Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent » (Matthieu 4:18-20).

Il était monnaie courante, du temps de Jésus, de se former des groupes religieux et de les enseigner, comme dans Actes 5:34-36, où « un Pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, honoré de tout le peuple, se levant dans le Sanhédrin, commanda qu’on fît retirer les apôtres pour un peu de temps. Et il leur dit : Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous avez à faire à l’égard de ces gens. Car, il y a quelque temps que Theudas s’éleva, se disant être quelque chose ; auquel un nombre d’environ quatre cents hommes se joignit ; mais il fut tué, et tous ceux qui l’avaient cru furent dispersés et réduits à rien. » Paroles de sagesse de la part de Gamaliel. Vérifier toute chose.

Il était même commun pour un Juif de suivre un maître religieux et de l’appeler rabbi tout en devenant son disciple. Mais quelle fut la motivation des disciples de suivre Christ ? Peut-être croyaient-ils qu’Il les conduirait dans une rébellion contre Rome, mais Il n’a rien fait pour leur donner cette espoir. Il ne leur a pas promis de vivre dans le luxe en Le suivant. Au contraire, Il leur promit d’être des pêcheurs d’hommes. Néanmoins, Jean le Baptiste avait préparé le chemin pour le Seigneur. Il en a entraîné plusieurs qui devaient éventuellement devenir les disciples de Jésus. Dans Jean 1:35-37, nous lisons ceci : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. »

C’était même devenu une obligation pour le potentiel remplacement de Judas. Dans Actes 1:20-23, nous lisons : « Car il est écrit dans le livre des Psaumes : Que sa demeure devienne déserte, et qu’il n’y ait personne qui l’habite ; et : Qu’un autre prenne sa charge. Il faut donc que des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection. Alors ils en présentèrent deux : Joseph, appelé Barsabas, surnommé Juste, et Matthias. » Mais ce n’était pas le seul critère. Dans Actes 1:24-26 : « Et priant, ils dirent : Toi, Seigneur, qui connais les cœurs de tous, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi ; afin qu’il ait part au ministère et à l’apostolat que Judas a abandonné pour aller en son lieu. Et ils tirèrent au sort ; et le sort tomba sur Matthias, qui, d’un commun accord, fut mis au rang des onze apôtres. »

Par exemple, dans le cas de Pierre, Jésus avait déjà visité sa maison. Dans Luc 4:38-39 : « Jésus, étant sorti de la synagogue, entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon avait une fièvre violente ; et ils le prièrent en sa faveur. S’étant donc penché sur elle, il commanda à la fièvre, et la fièvre la quitta ; et aussitôt elle se leva et les servit. » Jésus S’est servi de la barque de Pierre pour instruire la foule. « Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur lui pour entendre la parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus et lavaient leurs filets, il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et s’étant assis, il enseignait le peuple de dessus la barque » (Luc 5:1-3).

Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur ta parole, je jetterai le filet. Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Regardons maintenant la réaction de Pierre : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants » (vs 8-10).

Ayant formé Son équipe, Jésus l’instruisit pendant trois ans et demi. Ses apôtres avaient très bien compris que Jésus devait les quitter afin que le Consolateur vienne vivre en eux pour les diriger dans la vérité. Mais ils voulaient savoir quel signe annoncerait Sa seconde venue. Alors, Jésus leur dit : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Ce grand moment est proche. Combien de temps encore ? Je ne le sais pas, mais en scrutant tous les autres évènements prédits pour la fin, tout ce qui reste à faire, c’est que cet Évangile atteigne toutes les nations, pas pour les convertir, mais simplement pour servir de témoignage. Et la victoire sera notre foi.

Dans 1 Jean 5:3-5, nous lisons : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » Là où nous voyons le véritable chrétien, vainqueur du monde, nous voyons également celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu, donc la victoire vient de notre foi. Le symbolisme de cette victoire va au-delà de la terre.

Le mot monde vient du grec kosmos, qui implique les lieux célestes aussi, et où sont les vrais ennemis de Dieu, ceux contre qui nous combattons. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Il est quand même étrange qu’ici l’Écriture ne dise pas qu’au travers de la foi nous allons vaincre et gagner la victoire. Elle explique que la foi elle-même devient la victoire. Évidemment, avec une foi victorieuse, l’issue du combat est automatique.

Dans 1 Jean 4:3-6, l’apôtre nous déclare que : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. »

Dans Éphésiens 6:16, il est écrit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. » Notre Commandant-en-Chef a dressé Sa bannière à la tête de la colonne de Ses Élus. Comment l’amour peut-il nous identifier ? « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Jésus Lui-même a dit : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Sa marque sur nous, c’est l’amour, et Son épée, c’est la Parole de Dieu. Nous poursuivons le chemin des saints avec des cris de triomphe. Nous avançons par la foi. Une foi par laquelle ceux qui nous ont précédés ont vaincu la mort. C’est toujours notre bouclier aussi. Les saints qui ont combattu par le passé nous inspirent une grande confiance.

« Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché, » nous dit Hébreux 12:1-4.

Leur armure était la même que la nôtre et elle est classée dans Éphésiens 6:10-18. Notre épée demeure toujours la Parole de Dieu qui ne change pas. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Notre foi nous protège toujours contre le malin.

Mais notre combat ne sera pas terminé tant et aussi longtemps que notre dernier ennemi ne sera pas détruit. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Et ceci nous est confirmé de nouveau au verset 54 : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. » Quand notre combat sera couronné, c’est alors que nous pourrons déclarer : O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ?