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Par Joseph Sakala
Dans Josué 24:14-15, nous pouvons lire : « Maintenant donc, craignez l’Éternel, et servez-le avec intégrité et fidélité ; éloignez les dieux que vos pères ont servis au delà du fleuve et en Égypte, et servez l’Éternel. Que s’il ne vous plaît pas de servir l’Éternel, choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels vous habitez ; mais pour moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. » À l’approche de sa mort, Josué rassembla le peuple autour de lui pour lui adresser une dernière parole. Craignez l’Éternel, leur dit-il en toute sincérité, et éloignez-vous des dieux de vos pères. Son exhortation prévoyait la provision divine pour Israël. En effet, Dieu méritait leur adoration pour toutes les fois qu’Il est venu à leur aide dans un témoignage majestueux, étalant tous les travaux du Seigneur.
Il semble y avoir une ironie dans les mots de Josué. Malgré que le peuple maintenait que : « l’Éternel a chassé devant nous tous les peuples et les Amoréens qui habitaient le pays. Nous aussi, nous servirons l’Éternel ; car il est notre Dieu » (v. 18), Josué savait fort bien que le peuple avait décidé de ne pas suivre Dieu. Il ne leur offrit pas le choix entre le vrai Dieu et les faux dieux ; il leur offrit le choix entre les faux dieux, entre les dieux que servaient leurs pères au-delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens, dans le pays desquels ils habitaient. Aucun de ces dieux ne pouvait se comparer au véritable Seigneur.
Le point de vue de Josué s’applique encore plus aujourd’hui. L’homme doit adorer et il lui faut un dieu. Il a le choix de reconnaître son Dieu comme véritable ou, comme nous voyons trop souvent aujourd’hui, un dieu fondé sur la raison humaine, un dieu de la science, de l’évolution, de l’humanisme, et l’adoration se fait volontairement. Notre témoignage doit pousser les sans salut à faire un choix selon la connaissance, en leur témoignant les conséquences de leur choix de dieux. Une telle comparaison devrait amener une personne a prendre la même décision que Josué : « mais pour moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. »
Ce devrait être le choix de tous ceux qui se disent de Christ. Dans 1 Pierre 4:16-17, le chef des apôtres déclare : « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Le mot « chrétien » ne paraît seulement que trois fois dans les Écritures et semble changer de sens. Dans le premier cas, il est utilisé dans Actes 11:25-26 où nous lisons : « Barnabas s’en alla ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche ; et pendant toute une année, ils s’assemblèrent avec l’Église, et instruisirent un grand peuple, et ce fut à Antioche que pour la première fois les disciples furent nommés Chrétiens. »
Le terme identifie les disciples de Christ, tout simplement. Le second usage eut lieu quelques années plus tard à un moment où le mot fut bien connu même parmi les non croyants. Lorsque Paul témoignait à Agrippa, dans Actes 26:28 : « Et Agrippa dit à Paul : Tu me persuades presque d’être chrétien. » Une traduction littérale de ce verset nous indique Agrippa d’un ton supérieur et incrédule qui dit à Paul : « Tu essaie, en si peu de temps, de faire un chrétien de moi ». Mais comme les années avançaient, l’Église commença à être persécutée de plus en plus. Notre texte du début nous indique que même le nom de chrétien était utilisé avec mépris. Mais Pierre nous dit qu’il n’y a aucune honte d’être appelé chrétien en suivant Christ.
Pierre se rappelait sans doute d’avoir renié Christ, mais également ce qui est écrit dans Actes 5:38-42, lorsque Gamaliel déclara : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison. »
Aujourd’hui, nous pouvons glorifier Dieu en Son nom. Cela implique beaucoup plus qu’une louange en Son nom : nous pouvons glorifier Dieu dans ce que nous faisons. Nous pouvons également déshonorer le nom de chrétien par nos actions. La responsabilité solennelle repose maintenant sur nous de porter honneur et gloire à Dieu dans nos vies. Parce que nous préparons un monde sans fin dans lequel la joie de vivre ne sera pas enlevée par un individu ayant la rage au volant.
Dans Esaïe 64:4-5, nous lisons : « Car on n’a jamais entendu, jamais oreille n’a perçu, jamais œil n’a vu, qu’un autre Dieu que toi fît de telles choses, pour celui qui s’attend à lui. Tu viens au-devant de celui qui se réjouit en pratiquant la justice, de ceux qui marchent dans tes voies et qui se souviennent de toi. Voici, tu t’es irrité, et nous avions péché ; tu t’es irrité longtemps, et cependant nous serons sauvés. » Paul s’est approprié cette belle promesse de l’Ancien Testament et l’a appliquée au croyant du Nouveau Testament qui est guidé par le Saint-Esprit lorsqu’il dit : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).
C’est une promesse pour les âges à venir quand toutes ces promesses que Dieu a préparées pour ceux qui L’aiment leur seront données dans toute leur plénitude. Il est bien de noter que le commencement de ce monde et le monde sans fin, dans Ésaïe 45:17 : « Israël est sauvé par l’Éternel, d’un salut éternel ; vous ne serez ni honteux, ni confus, aux siècles des siècles, » sont des traductions de olam en hébreu. Ce mot veut dire essentiellement « indéfiniment loin arrière » où même « éternité ». Ainsi, le merveilleux plan de Dieu fut préparé pour Son peuple, afin qu’on s’y introduise dans la réjouissance pour l’éternité future, ayant déjà été formulé par Lui depuis l’éternité passée.
Paul nous dit : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu avait même planifié notre rédemption du péché par Son Fils : « par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:19-20).
Nous ne pouvons pas, dans cette vie, vraiment comprendre par notre esprit ces choses merveilleuses, mais nous, qui attendons sa venue, pouvons y croire avec la joie dans nos cœurs, car : « Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:10). Alors, nous pouvons également nous unir à Paul avec un gros merci dans le cœur pour sa louange, dans Éphésiens 3:21, afin de témoigner : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. »
Dans Michée 7:18-20, nous lisons : « Qui est le Dieu semblable à toi, qui pardonne l’iniquité, et qui passe par-dessus le péché du reste de son héritage ? Il ne garde pas à toujours sa colère, car il se plaît à faire miséricorde. Il aura encore compassion de nous, il mettra sous ses pieds nos iniquités. Tu jetteras tous leurs péchés au fond de la mer. Tu feras voir à Jacob ta fidélité, et à Abraham ta miséricorde, comme tu l’as juré à nos pères, dès les temps anciens. » Ce passage nous prépare à une double prophétie. D’abord sur le jugement imminent de la nation rebelle et pécheresse de Juda, puis l’avènement glorieux du règne de Jésus. Il résume la grâce de Dieu dans l’iniquité de Son peuple. Quelle grâce !
D’abord, Dieu pardonne l’iniquité. Nous sommes pécheurs, mais nous avons l’assurance de Sa miséricorde, au lieu de Son jugement seulement. Dieu pardonne notre iniquité, passe par-dessus nos transgressions et retient Sa colère. Pourquoi ? Parce que Dieu Se plaît à exercer la miséricorde. Ensuite, Il aura encore compassion de nous et mettra nos iniquités sous Ses pieds. Et finalement, lorsque nous nous repentons, Dieu jette tous nos péchés au fond de la mer pour nous prouver Sa fidélité et Sa miséricorde. En tant que pécheurs pardonnés, nous avons tous goûté à Sa grâce et Sa miséricorde. Nous avons également l’assurance de la délivrance dans nos tribulations à cause de Sa compassion pour nous. Dieu accomplit toujours Ses promesses.
Lorsque des circonstances négatives nous poussent au découragement, nous avons confiance en les promesses de Son Alliance avec Jacob et Abraham. Parce que Dieu l’a juré à nos pères, dès les temps anciens, et la réputation de notre Créateur n’est jamais en jeu. Néanmoins, Israël a refusé de prendre garde aux avertissements des prophètes de se détourner de sa conduite rebelle. En faisant ainsi, Israël s’est privé de grandes bénédictions pour récolter plutôt Sa colère. Que Dieu nous accorde la sagesse et la conviction d’accepter Sa miséricorde et Sa compassion ! Mais surtout de croire en Sa fidélité au sujet de Ses promesses.
La liberté que nous avons doit passer le test. Dans 1 Corinthiens 6:9-12, Paul déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous abusez point ; ni les impurs, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les larrons, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les ravisseurs n’hériteront le royaume de Dieu. Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu. Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. » Nous savons que le chrétien est sauvé par la grâce et non par les œuvres pour se justifier.
Dans un certain sens, les chrétiens sont libres de faire ce qui leur plaît. Tout est permis aux humains. Cependant, les humains ont également créé des lois qui leurs imposent des restrictions sur certains comportements. Le converti à Christ est néanmoins soumis à une loi supérieure à la loi des hommes. Une loi d’amour envers tous, dans le but ultime de plaire et honorer Son Sauveur et Seigneur. Alors, quand il est question de décider si un comportement est bon ou mauvais, la décision doit toujours être fondée sur les intention de Christ. Est-ce que la décision soutient ou offense pour gagner ceux qui étaient perdus, ou sert-elle à l’édification du croyant ? Est-ce que le Seigneur et Sa Parole sont honorés ? Ou bien est-ce que notre comportement provoque des reproches contre Sa vérité ?
Par exemple, Paul avait conclu que, même si toutes choses lui étaient permises, toutes ne sont pas profitables ; et si toutes choses lui étaient permises, il ne deviendrait esclave d’aucune. Au sujet des aliments, Paul avait conclu que les aliments sont pour le ventre et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. De nos jours, un ministre de Christ doit décider pareillement de ne jamais devenir esclave de l’alcool, de la cigarette et des casinos, car ces choses pourraient facilement limiter la puissance de Dieu dans ses actions et ses décisions.
Un autre passage semblable se trouve dans 1 Corinthiens 10:23-28 où Paul dit : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. Que personne ne cherche son avantage particulier, mais que chacun cherche celui d’autrui. Mangez de tout ce qui se vend à la boucherie, sans vous enquérir de rien, à cause de la conscience ; car : La terre est au Seigneur, et tout ce qu’elle contient. Si un infidèle vous convie, et que vous vouliez aller chez lui, mangez de tout ce qu’on vous présentera, sans vous enquérir de rien pour la conscience. Mais si quelqu’un vous dit : Ceci a été sacrifié aux idoles ; n’en mangez point, à cause de celui qui vous a avertis, et à cause de la conscience ; car : Au Seigneur appartient la terre, et tout ce qu’elle contient. »
Donc, tout est permis au converti, mais dans la mesure où cela en édifie un autre, spirituellement parlant, ainsi que le converti lui-même. Au sujet de la nourriture, Paul a également dit ceci, dans Romans 14:14-16 : « Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. » Car le Royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière est agréable à Dieu et approuvé des hommes. Il faut donc respecter le choix de celui qui veut s’abstenir des viandes impures selon l’Ancienne Alliance, même si nous savons que le Royaume de Dieu ne consiste pas dans le manger ou le boire. Recherchons donc les choses qui tendent à la paix et à l’édification mutuelle.
Donc, ce test de la liberté du chrétien, s’il est appliqué dans le but de faire avancer l’Évangile de Christ, sert également aux disciples de Jésus pour prendre de bonnes décisions dans les situations douteuses. Comme disait Paul, dans Romains 14:20-23 : « Ne détruis point l’œuvre de Dieu pour un aliment. Il est vrai que toutes choses sont pures, mais il y a du péché pour celui qui donne du scandale en mangeant. Il est convenable de ne point manger de chair, de ne point boire de vin, et de s’abstenir de tout ce qui peut faire broncher ton frère ou le scandaliser ou l’affaiblir. Toi, as-tu cette foi ? Garde-la en toi-même devant Dieu. Heureux celui qui ne se condamne point lui-même dans ce qu’il approuve. Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché. »
Voilà pourquoi, dans 2 Corinthiens 13:5, Paul nous dit : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? » Cependant, Paul déclare avec jubilation : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : De ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ! De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:4-7).
Dans Philippiens 4:5-7, Paul nous dit : « Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu, par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. » Il y a trois aspects liés à cette instruction. D’abord, il faut être modérés dans nos actions. « Point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:3-5).
Une autre qualité très essentielle est : « De ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes » (Tite 3:2). Dans les deux cas, l’emphase est placée sur l’aspect douceur du terme. Dans Jacques 3:17-18, nous le voyons utilisé dans un éventail d’adjectifs désignant la sagesse d’en haut. « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix. »
En deuxième lieu, Paul nous demande de faire en sorte que notre modération soit connue de tous les hommes. Cela est difficile à accomplir puisqu’il est plus ardu d’appliquer cela envers tous les hommes plutôt que d’être doux et gentil avec certains individus dans nos contacts. Sûrement, le Saint-Esprit insiste pour que notre caractère intérieur soit modéré, afin que les actions qui découlent de notre caractéristique soient spontanées et non visibles seulement dans certaines circonstances. « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:3-4).
Nous sommes jugés par tous ceux qui viennent en contact avec nous. Donc, notre caractère doit inclure une bonne réputation ainsi qu’un comportement doux et juste. Finalement, la raison de cette conduite, c’est que le Seigneur est proche et Sa venue doit se faire sentir. David nous le dit si bien, dans Psaume 139:2-5, lorsqu’il déclare : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Que votre douceur soit connue de tous les hommes. L’avènement du Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien, mais en toute occasion exposez vos demandes devant Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ.
Plusieurs parmi nous connaissons ce type de gens précieux qui se plaisent à rendre chaque détail correct. Ils s’occupent de nous, assurent notre sécurité, nous offrent des conseils pour nous aider dans nos projets. Jésus nous donne un exemple de ce genre de comportement dans Luc 10:40-41, en parlant de : « Marthe [qui] était distraite par divers soins du ménage. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc qu’elle m’aide. Et Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’agites pour beaucoup de choses ; mais une seule est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Marthe, Marie et leur frère Lazare connaissaient Jésus dès les débuts de Sa mission. Il avait passé plusieurs heures dans leur maison et les aimaient beaucoup. Sans aucun doute, Marthe pensait souvent aux visites de Jésus et s’occupait de garder la maison propre pour le Seigneur.
Mais Jésus voyait les circonstances qui contrôlaient Marthe et Jésus lui a alors doucement indiqué de ne pas perdre un objet d’une plus grande valeur en s’occupant des choses inférieures. Voilà la réprimande dans notre texte. Rien ne devrait nous absorber tellement que l’on veuille le résoudre seul, sans au préalable le soumettre au Seigneur. « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Et qui est-ce d’entre vous qui, par son souci, puisse ajouter une coudée à sa taille ? », nous dit Jésus dans Matthieu 6:25-27.
C’est vrai, regardez autour de vous ! Est-ce qu’on pourrait, par nos pensées, changer le comportement des oiseaux, à savoir, vers qui ils devraient se diriger pour manger ? Après tous les bons conseils que les amis de Job lui ont donnés pour « l’encourager », c’est notre grand Créateur qui lui a rappelé les merveilles qu’il aurait pu voir si seulement il avait porté attention. Rien n’est au-dessus du Seigneur et, quelques fois, nous aussi avons besoin de nous le faire rappeler aussi. L’apôtre Jean se réjouissait de voir son enfant marcher dans la vérité. « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. Bien-aimé, tu agis fidèlement dans ce que tu fais pour les frères et pour les étrangers ; ils ont rendu témoignage à ta charité en présence de l’Église. Tu feras bien de pourvoir à leur voyage, d’une manière digne de Dieu » (3 Jean 1:3-6). Le mot « vérité » est un mot clé dans le vocabulaire de Jean. Il apparaît plus souvent dans ses écrits que chez tout autre auteur du Nouveau Testament.
Dans cette épître d’un seul chapitre, le mot « vérité » apparaît six fois. Il adresse son épître à : « L’ancien, à Gaïus, le bien-aimé, que j’aime en vérité » (3 Jean 1:1). Jean s’est réjoui : « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité » (3 Jean 1:3). Il encourageait ses lecteurs à : « recevoir de telles personnes, afin de devenir ouvriers avec eux pour la vérité » (v. 8). « Tous et la vérité elle-même rendent un bon témoignage à Démétrius ; nous aussi, nous le lui rendons, et vous savez que notre témoignage est véritable » (v. 12). Mais Jean fut agréablement surpris d’entendre que son bien-aimé Gaius était obéissant. « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité » (v. 3).
Chaque parent, pasteur et enseignant chrétien sait exactement comment Jean se sentait. Il n’y a pas de plus grande joie pour ces croyants matures que de savoir que leurs enfants, soit physiques ou spirituels, grandissent et prospèrent et sont en bonne santé dans la foi chrétienne. Qu’ils comprennent et croient la vérité divine, obéissent à Sa vérité et vivent et marchent dans cette vérité. Mais ils ressentent beaucoup de peine lorsqu’ils ferment l’oreille à la vérité, se tournent vers des fables et se mettent à y marcher. Puisque : « le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité » (1 Jean 1:5-6).
Cette attitude amène la douleur et la tristesse dans le cœur de ceux qui les ont aimés et qui ont tenté de les conduire vers la lumière de la vérité de Dieu. Et c’est quoi, la vérité ? La première mention de Jean de la vérité fut en relation avec Jésus-Christ dont la gloire fut manifestée par Son incarnation, lorsque Jean nous déclare : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). En effet, Jésus Lui-même a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Mais d’où Lui venait cette sagesse ? Lorsque Jésus priait pour Ses disciples, Il a carrément avoué, dans Jean 17:16-19 : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »
« C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:6-7). Wow ! Avez-vous remarqué que c’est la Parole du Père qui est la vérité et Jésus, le Christ, est appelé la Parole, et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Plus haut, nous avons vu que la Parole du Père est la vérité, et nous apprenons maintenant que l’Esprit est la vérité. Quoi, la Bible est-elle en train de se contredire ? Pas du tout, elle s’explique plutôt en déclarant carrément que ces trois-là sont un.
Ceux qui veulent lire ces trois-là sont trois personnes distinctes, sont en contradiction avec la Parole de Dieu qui insiste en déclarant que ces trois-là sont un. Depuis que Satan fut expulsé du ciel dans la grande rébellion contre son créateur, Dieu nous dit : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Satan continue de séduire tout le monde à croire que Dieu est une trinité et non une Famille de milliards de sauvés. Dieu n’est pas une trinité, mais les membres de Sa famille ne seront pas Dieu, non. Nous serons Ses enfants pour l’éternité, mais nous ne serons jamais Dieu. Et le monde séduit croit ces mensonges jusqu’à ce jour. Mais nous ne le croyons pas, parce que nous préférons servir l’Éternel dans la vérité. Et le voir un jour tel qu’il est vraiment.