D.333 – L’infinie grandeur de Sa puissance

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Par Joseph Sakala

Dans Éphésiens 1:19-23, nous lisons : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » Il y a plusieurs Écritures qui nous déclarent l’énorme magnitude de notre grand Sauveur.

En premier lieu, Son pouvoir nous est accessible par Sa toute puissance. Sa magnitude se mesure par la puissance requise pour ramener Jésus de la mort à la vie. Considérez également la mesure de Sa grâce : « Afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:7-9). Sa grâce nous était disponible lorsque nous étions morts dans nos péchés. Et dans les âges à venir, nous allons expérimenter la richesse de Sa grâce : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Ensuite, il y a la merveilleuse : « paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, [qui] gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4:7). Dans ce verset, le mot « surpasse » veut dire que la paix de Dieu dépasse toute compréhension antérieure. Finalement, considérez Sa Gloire : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:17-18). La gloire éternelle est d’une abondance excédentaire.

Ainsi, les bénédictions infinies rattachées à notre Salut en Christ sont définies de façon à produire une puissance qui surpasse la grandeur et la grâce, qui surpasse les richesses, une paix qui surpasse toute compréhension et une gloire éternelle qui surpasse toute abondance. Tout cela est offert gratuitement à ceux qui croient en Christ et qui ont accepté volontiers Son appel céleste. Dans 1 Corinthiens 15:47-49, Paul nous explique que : « Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. » Cela veut dire que les chrétiens ne sont que de passage à l’état physique dans ce monde, alors qu’ils se dirigent vers un état spirituel d’immortalité. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Avant de remonter au ciel vers Son Père, Jésus a rassuré Ses disciples en disant : « Il y a plusieurs demeures [places ou positions] dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. »(Jean 14:2-3). Jésus reviendra selon Sa promesse pour établir le Royaume de Dieu sur cette terre, afin qu’où Il soit, Ses Élus y soient aussi. C’est dans ce Royaume que notre place est réservée : « Pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:4-5).

Dans l’attente d’un avenir si glorieux, notre but premier est de ne plus vivre selon le terrestre, mais d’abandonner ce comportement pour recevoir notre récompense céleste. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison » (Hébreux 3:1-2). Jésus nous représente, dès à présent, dans les lieux célestes. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). Rappelons-nous que : « Lorsque nous étions morts dans nos fautes, [Dieu) nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:5-6).

Nous ne paraissons pas tellement célestes dans ces pauvres corps faits de la poussière de la terre, mais : « Comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:49). Paul dit bien que ce sera Jésus : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). De quelle manière ? « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts [en Christ] ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:51-53).

En effet, les chrétiens forment un peuple céleste pour Dieu, malgré que nous soyons encore dans nos corps physiques. Alors : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6).

Dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, l’apôtre Paul déclare : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » Dans ce passage, notez bien l’ordre établi par Dieu dans Son merveilleux Plan de Salut. Paul leur dit que Dieu les avaient choisis même avant leur naissance, c’est-à-dire, dès le commencement de la création des humains.

Aux Éphésiens, Paul a dit ceci : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:3-5). Ces deux beaux passages bibliques nous prouvent sans aucun doute que, dès la création, tous les humains avaient été prédestinés par Dieu à devenir Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté. Donc, au début, tous les humains furent choisis afin de faire partie un jour de la Famille divine pour l’éternité.

Plusieurs religions ont adopté comme interprétation de la prédestination que les humains n’avaient aucune participation dans l’éventuelle destinée à faire partie de la Famille de Dieu. Si Dieu vous a choisi avant votre naissance, alors quoi que vous fassiez durant toute votre vie, vous serez sauvé automatiquement. Par contre, si vous n’êtes pas choisi, le salut vous sera automatiquement refusé parce que vous n’êtes pas prédestiné. C’est ce qu’on appelle la doctrine calviniste, car c’est le réformateur français Jean Calvin qui la promut. Donc, Dieu ferait acception de certaines personnes en les discriminant et ferait préférence à d’autres. Vous voyez la folie d’une telle doctrine humaine à cause du manque de compréhension. Revenons maintenant à la déclaration de Paul aux futurs élus en Thessalonique.

Le fait qu’ils étaient convertis, c’est que Dieu les avaient déjà prédestinés (choisis) dès la création. Mais l’histoire ne se termine pas là. Dieu les a ensuite appelés et ils ont entendu l’Évangile ; ils ont cru dans la vérité et furent sanctifiés (mis à part) par le Saint-Esprit. Et si, pendant le reste de leur vie, ils persévéraient dans la foi, ils étaient destinés à être glorifiés en Christ lors de Son retour. S’ils avaient refusé cet appel de Dieu, ils auraient été comme la grande majorité des humains d’aujourd’hui, non convertis et vivant selon la chair, et non selon la voie que Dieu leur offrait. Ce qui nous intéresse, cependant, c’est ceux qui ont accepté l’appel de Dieu. Pour accomplir cela, le Saint-Esprit a utilisé des messagers humains. Dans Actes 16:9, nous lisons : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. »

Dans Actes 16:10-12, Paul déclare : « Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. Étant donc partis de Troas, nous tirâmes droit vers Samothrace, et le lendemain à Néapolis ; et de là à Philippes, qui est une colonie et la première ville de ce quartier de la Macédoine ; et nous y séjournâmes quelques jours. » Éventuellement, Paul est arrivé à la ville de Thessalonique où il a prêché l’Évangile à ceux qu’il avait trouvé dans une synagogue. Néanmoins, parmi les nombreux « appelés » que Paul éduquait, nous voyons, dans le livre des Actes 17:4 : « Et quelques-uns d’entre eux furent persuadés, et se joignirent à Paul et à Silas, avec une grande multitude de Grecs pieux, et plusieurs femmes de qualité. » Donc, la plupart de ceux qui ont entendu Paul ont simplement résisté à l’appel de Dieu. Jésus Lui-même a dit : « car il y en a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » C’est que ceux qui ont « résisté à l’appel » ne sont pas perdus pour toujours, mais ne seront pas parmi les Élus. Ils ne se savaient pas appelés.

Notez que Jésus parle exclusivement de ceux qui seront les Élus de Son Royaume à venir. La plupart des religions condamnent déjà au feu de la géhenne ceux qui ne se sont jamais convertis à Christ. Est-ce que tous les communistes, les athées, les musulmans, les hindous, les confucianistes et tous les membres des autres religions qui ne reconnaissent pas que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12) sont perdus à jamais ? La majorité des religions non chrétiennes, ont été créées sur des dieux inventés par les hommes et rejettent Jésus comme la pierre angulaire de la véritable spiritualité. Les membres de ces multiples groupes sont-ils tous condamnés à la destruction totale par un Dieu d’amour, alors que leurs disciples n’ont jamais été enseignés par la Parole de Dieu ?

C’est ce que Satan voudrait leur faire croire après son échec total à vouloir détrôner Dieu et devenir lui-même Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges [devenus des démons] furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Alors, la Parole de Dieu demeure toujours cachée : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

En s’adressant aux Éphésiens, Paul leur déclare ouvertement l’état spirituel dans lequel ils se trouvaient avant leur conversion. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air [Satan], de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3). Voilà où se trouve la majorité des humains de la terre à l’heure actuelle. Mais la Bible nous dit qu’ils auront tous, un jour, la chance d’être enseignés par les élus de Dieu et de se convertir. Dieu travaille présentement seulement avec les Élus et non avec toute l’humanité, comme la majorité des religions le prétendent.

Une telle vérité est difficile à comprendre simplement avec l’esprit humain, mais nous devrions remercier Dieu si nous comprenons aujourd’hui que c’est Dieu qui nous a choisis : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté » (Éphésiens 1:5). Regardons ce que Pierre ajoute à notre appel : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelé des ténèbres à Sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Cette même vérité, mystérieuse pour les non croyants, mais glorieuse pour les Élus, se retrouve tout au long des Écritures. Dans Romains 8:28-30, Paul déclare : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il [Dieu] a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Si Dieu est pour nous, qui pourrait être contre nous ? Un tel honneur venant de notre Créateur comporte également des responsabilités.

D’abord, il y eut une persécution contre les premiers convertis, et Saul ravageait l’Église, entrant dans les maisons et, traînant de force les hommes et les femmes, il les jetait en prison. « Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole » (Actes 8:4). Dieu a confié deux fonctions à Son peuple. Et les deux demandent des efforts planétaires afin de les accomplir. Dans les deux cas, Dieu a dû intervenir Lui-même afin de contraindre Son peuple à être obéissant. Immédiatement après le Déluge, nous voyons que : « Dieu bénit Noé, et ses fils, et leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre ; et vous serez craints et redoutés de tous les animaux de la terre, et de tous les oiseaux des cieux ; avec tout ce qui se meut sur le sol et tous les poissons de la mer, ils sont remis entre vos mains. Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. Seulement, vous ne mangerez point de chair avec son âme, c’est à dire son sang » (Genèse 9:1-4).

C’était une extension du mandat donné à Adam et Ève lorsque : « Dieu les bénit et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture » (Genèse 1:28-29). Notez qu’au début les humains avaient reçu l’ordre de manger des fruits et des légumes, mais aucune viande. Cependant, après le Déluge, ils eurent le droit de manger la viande de tout ce qui se meut et qui a vie. Seulement, ils ne devaient pas manger la chair avec son âme, c’est-à-dire, son sang. Ici, nous voyons clairement le sang identifié comme étant l’âme du corps. D’où vient donc cette idée que l’âme peut être immortelle ? Pas de la Parole de Dieu !

Néanmoins, les descendants de Noé avaient décidé de rester à Babel pour se faire un nom. Comme conséquence de cette rébellion, ils dirent : « Allons, bâtissons-nous une ville et une tour, dont le sommet soit dans les cieux, et faisons-nous un nom, de peur que nous ne soyons dispersés sur la face de toute la terre. Et l’Éternel descendit pour voir la ville et la tour qu’avaient bâties les fils des hommes. Et l’Éternel dit : Voici, c’est un seul peuple, et ils ont tous le même langage, et voilà ce qu’ils commencent à faire ; et maintenant rien ne les empêchera d’exécuter tout ce qu’ils ont projeté. Allons, descendons, et confondons là leur langage, en sorte qu’ils n’entendent point le langage l’un de l’autre. Et l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:4-9).

Il y a 2 000 années de cela, Jésus a donné cet ordre à Ses disciples : « Et il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : Ils chasseront les démons en mon nom ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront les serpents ; quand ils auront bu quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris » (Marc 16:15). Cela fut suivi par l’avènement du Saint-Esprit : « Et la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7). Mais au début, les disciples demeurèrent à Jérusalem où il y a eu une grande persécution. « Or, en ce jour-là, il y eut une grande persécution contre l’Église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie » (Actes 8:1).

Finalement, leur obéissance à Jésus les a amenés dans toutes les parties du monde. L’impact fut tellement grand que les fondements de la terre furent renversés. Mais : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face » (Psaume 11:3-7). Souvent, nous entendons le bruit des tambours joués par ceux qui s’opposent à Son œuvre. Plusieurs ont tenté de miner la foi de ceux qui croyaient en Dieu.

Mais à ces gens, David a fourni plusieurs courtes promesses pour donner chaque jour de la force aux chrétiens. « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! Chantez à l’Éternel qui habite en Sion ; annoncez parmi les peuples ses hauts faits ! Car il venge le sang versé, et il s’en souvient ; il n’oublie point le cri des affligés. » Dans Psaumes 34:8, nous découvrons que : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre Peu importe ce qui arrive ou arrivera, Dieu sait ce dont nous avons besoin afin que Sa Parole soit proclamée. « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaume 37:3-5).

Si nous Lui faisons confiance sans nous fier à notre sagesse, Dieu nous promet de nous diriger. « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers » (Proverbes 3:5-6). La majesté de Dieu peut facilement être perdue de vue dans un monde rempli de péché. Mais rappelons-nous toujours ces paroles d’Esaïe 66:1-2 : « Ainsi a dit l’Éternel : Le ciel est mon trône, et la terre mon marchepied. Quelle maison me bâtirez-vous ? Quel lieu sera celui de mon repos ? Car toutes ces choses, ma main les a faites, et toutes ces choses existent par elle, dit l’Éternel. Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole. » Dieu voit tout et Ses yeux contemplent les nations. Il connaît les pensées des hommes et il n’y a pas de place qu’ils puissent se cacher de Lui.

Le Seigneur juge tout et Il aime la justice. Il viendra juger la terre entière. « Car il vient ; il vient pour juger la terre ; il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa fidélité » (Psaumes 96:13). « L’Éternel délie les captifs ; l’Éternel ouvre les yeux des aveugles ; l’Éternel redresse ceux qui sont courbés ; l’Éternel aime les justes. L’Éternel garde les étrangers ; il soutient l’orphelin et la veuve ; mais il renverse la voie des méchants. L’Éternel régnera éternellement. O Sion, ton Dieu est d’âge en âge ! Louez l’Éternel ! » (Psaumes 146:8-10). Dieu a envoyé Ses Apôtres et Ses Ministres dans le monde entier tout au long des siècles, et Il n’a jamais dit que ce serait facile, mais faisons-Lui confiance et Il pourvoira.

Pour les derniers temps, Jésus a prédit : « Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres » (Matthieu 24:7-10). Dans les derniers jours, certains seront livrés aux tourments, et certains devront même y laisser leur vie. C’est sûr que vous allez être haïs à cause du nom de Jésus. Mais mourir pour Christ dans les temps de la fin sera un tout petit sacrifice comparé à la mort de deux tiers de la population, dans des conditions épouvantables et sans avoir l’assurance de l’immortalité.

De nos jours, certaines religions prêchent « la paix et la prospérité » où nous entendons souvent : « une fois devenus chrétiens, tous vos problèmes seront terminés ». Je doute fort d’une telle prédication. Les Israélites qui avaient été délivrés miraculeusement de l’esclavage en Égypte n’ont pas expérimenté très longtemps leur délivrance. Ce concept n’est pas biblique. En effet, la Bible enseigne le contraire. Dans Matthieu 10:22-24, Jésus a prédit que : « vous serez haïs de tous à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, c’est celui-là qui sera sauvé. Or, quand ils vous persécuteront dans une ville, fuyez dans une autre ; je vous dis en vérité que vous n’aurez pas achevé d’aller par toutes les villes d’Israël, que le Fils de l’homme ne soit venu. Le disciple n’est pas plus que son maître, ni le serviteur plus que son seigneur. »

Jésus a dit à ses Disciples, dans Jean 15:18 : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point Celui qui m’a envoyé. » Donc, rappelez-vous de ceci : si les gens vous haïssent, c’est qu’ils ne connaissent pas Dieu.

Après avoir expérimenté plusieurs problèmes, l’apôtre Jean a écrit ceci, dans 1 Jean 3:13-16 : « Frères, ne vous étonnez point si le monde vous hait. Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. » Malgré ces problèmes, tout n’est pas perdu ! Jésus a promis, dans Jean 16:33 : « Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde ».

Au travers de Jésus, nous aurons la force de rencontrer chaque difficulté de cette vie avec Sa Paix, Sa joie et Sa victoire. Mais au travers de Lui, nous avons également la promesse de la vie éternelle. « Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:3-5).




D.332 – Je serai semblable au Très-Haut

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Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 14:12-14, Dieu questionne Satan et lui demande : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. » Voilà ce que Satan croyait faire alors qu’il convoitait le trône de Dieu. Mais qu’est-ce qui a pu mettre une telle idée dans sa tête ? Allons voir qui était ce chérubin créé dans cette haute hiérarchie.

Dans Ézéchiel 28:12-17, Dieu déclare : « Fils de l’homme, prononce une complainte sur le roi de Tyr, et dis-lui : Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Tu étais le couronnement de l’édifice, plein de sagesse, parfait en beauté ; tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; Je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent. »

Et c’est ce qui est arrivé dans Apocalypse 12:7-9 : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. » Donc, non content de servir l’Éternel, ce grand chérubin de Dieu voulait Le détrôner et prendre Sa place. Il voulait devenir Dieu et son énorme orgueil devint sa condamnation pour l’éternité. Curieux mais, dans les débuts de l’Église, c’était la première faiblesse de caractère à surveiller avant de nommer un ministre dans une congrégation,. Pourquoi ? Dans 1 Timothée 3:4-6, Paul déclare qu’un futur ministre devait se montrer digne du poste en : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. »

Lucifer n’est pas le créateur, il fut créé. Pour réaliser son ambition d’être comme le très haut, Satan a dû se convaincre que Dieu fut aussi créé, comme lui, et pouvait être vaincu. Il ne possédait seulement que la Parole de Dieu pour se convaincre, exactement comme la multitude d’hommes et de femmes d’aujourd’hui. Malgré cela, les humains possèdent l’histoire de Lucifer pour comprendre, car Dieu lui pose la question : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! »

Les humains ont choisi quand même de croire que l’éternel cosmos les avait créés et leur avait accordé tout son pouvoir. Ce cosmos, appelons-le Mère Nature, aurait créé les êtres spirituels, ainsi que les êtres humains et toutes les autres planètes qui sont habitées par eux. Dans un tel scénario, le Véritable Créateur est considéré comme un dieu parmi beaucoup d’autres. Alors, Il serait vulnérable à la défaite, selon la croyance de Satan. Ainsi, Lucifer devint le premier évolutionniste et ce grand mensonge par lequel il s’est séduit lui-même est devenu la base sur laquelle Satan a séduit Ève, Adam et ensuite les fondateurs de toutes les religions du monde, ainsi que les évolutionnistes modernes et les philosophes du Nouvel Age. Mais Dieu est toujours sur Son trône, et un jour : « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les élus et les fidèles. »

Notre grand Dieu est Celui qui ose dire qu’Il est venu pour créer la division. Dans Luc 12:51-53, Jésus a déclaré : « Pensez-vous que je sois venu apporter la paix sur la terre ? Non, vous dis-je ; mais la division ; car désormais, dans une maison, ils seront cinq, divisés trois contre deux, et deux contre trois. Le père sera divisé d’avec le fils, et le fils d’avec le père ; la mère d’avec la fille, et la fille d’avec la mère ; la belle-mère d’avec la belle-fille, et la belle-fille d’avec la belle-mère. » Impossible de croire cela ? Pourtant, regardez dans les familles pour voir si ce n’est pas la religion qui les sépare. Dès les débuts du monde, Dieu a été un grand séparateur. Dès le premier jour de la re-création : « Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres » (Genèse 1:4). Et, au verset 7 : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. »

Lorsque Dieu créa l’homme à Son image, les deux ont marché ensemble en harmonie. Mais le péché est venu mettre fin à cette harmonie et a mis une grande division entre l’homme et Dieu. Toutefois, : « lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:10-11). Le prix fut payé pour obtenir une pleine réconciliation avec notre Créateur, mais les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises.

Subséquemment, c’est Christ Lui-même qui divise maintenant. Il a exprimé ceci : « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Jésus a mis une division dans l’histoire, ainsi que dans toute sa chronologie. Les évènements sont, soit arrivés avant le Christ (av. J.-C.), soit après le Christ (apr. J.-C.). Les hommes sont sous l’Ancienne Alliance ou sous la Nouvelle Alliance. Dans Jean 7:43, nous apercevons que : « Le peuple était donc partagé à son sujet. » Voir également Jean 9:16 : « Alors quelques-uns des pharisiens disaient : Cet homme n’est point de Dieu, puisqu’il ne garde pas le sabbat. D’autres disaient : Comment un homme méchant peut-il faire de tels miracles ? Et ils étaient divisés entre eux. »

Ce qui a divisé les Juifs encore davantage, c’est quand Jésus a déclaré : « Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. Alors il y eut de nouveau une division entre les Juifs, à cause de ce discours » (Jean 10:16-19). Ces divisions provoquées à cause de Lui peuvent diviser profondément : « Le père sera divisé d’avec le fils, et le fils d’avec le père ; la mère d’avec la fille, et la fille d’avec la mère ; la belle-mère d’avec la belle-fille, et la belle-fille d’avec la belle-mère » (Luc 12:53).

Et finalement, lorsqu’Il viendra juger les nations : « Et toutes les nations seront assemblées devant lui, et il séparera les uns d’avec les autres, comme un berger sépare les brebis d’avec les boucs. Et il mettra les brebis à sa droite, et les boucs à sa gauche. Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père, possédez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Matthieu 25:32). La division s’établira entre la vie et la mort, entre la lumière et les ténèbres, entre le Royaume et les peines éternelles, entre Christ et l’antichrist. Et le choix entre les deux nous appartient toujours.

Alors, il faut continuellement se regarder dans le miroir. « Car, si quelqu’un écoute la parole, et ne la met point en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel ; et qui, dès qu’il s’est regardé, s’en va, et oublie aussitôt quel il était. Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:23-25). La Parole de Dieu n’est pas un miroir magique, mais si nous cherchons la vérité sur nous-mêmes, le miroir biblique peut nous apporter de grandes bénédictions. Celui qui lit ou entend la Parole, mais ne fait rien pour y croire ou y obéir, est un auditeur oublieux. C’est comme s’il regardait à distance le miroir pour s’admirer plutôt que pour s’étudier.

Celui, par contre, qui plonge son regard dans la Parole et qui persévère, c’est lui qui recevra une bénédiction éternelle. Le mot « regard » indique un examen intense de la Parole. 2 Corinthiens 3:18 déclare qu’en laissant le miroir de la Parole de Dieu nous évaluer et corriger nos vies : « Ainsi nous tous qui, le visage découvert, contemplons, comme dans un miroir, la gloire du Seigneur, nous sommes transformés à son image, de gloire en gloire, comme par l’Esprit du Seigneur. » Cependant, ce n’est qu’une infime partie de ce que nous pourrions expérimenter dans l’avenir. « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12).

Donc, nous pouvons nous reconnaître dans la Parole écrite. Et lorsque nous verrons la Parole vivante, nous verrons aussi : « Bien-aimés, [que] nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Dès les débuts de l’Église fondée par Christ, Satan faisait déjà son œuvre de destruction parmi les nouveaux convertis. Alors, Jude s’est empressé d’écrire aux chrétiens afin de les mettre en garde contre ces intrus. Dans Jude 1:3-4, il leur dit : « Bien-aimés, [je suis] plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, [et] j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur. »

Ces espèces d’individus ont toujours existé et Jude les appelle des impies qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, qui renient Dieu et Jésus-Christ, notre Seigneur. Nous devinons immédiatement qui inspirait ces gens dans leur travail. Paul les identifie également ainsi en s’adressant à son évangéliste Timothée : « De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:6-7). L’image implique une subtile hypocrisie chez ces impies, mais qui les mènera à des conséquences horribles, car ils modifient la grâce de Dieu en dissolution.

Jude étale le jugement terrible sur le peuple d’Israël qui refusa de croire au bon rapport de Josué et Caleb, lorsque les douze espions revinrent du pays de Canaan. Dieu a détruit ceux qui s’étaient liés au rapport des dix espions qui fut totalement négatif. Même les anges déchus qui avaient conduit les humains à pécher avant le déluge furent punis. « Car si Dieu n’a pas épargné les anges qui avaient péché, mais si, les ayant précipités dans l’abîme, liés avec des chaînes d’obscurité, il les a livrés pour y être gardés en vue du jugement ; et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies… » (2 Pierre 2:4-5).

Sodome et Gomorrhe, Caïn, Balaam et Coré sont tous cités en exemple par Jude, comme récipiendaires d’un jugement sévère par Dieu, car ils auraient dû réfléchir avant de se rebeller contre le leadership du peuple de Dieu. Dieu ne prend pas à la légère le mauvais usage de Ses instructions. « Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:19). Vaudrait mieux agir comme David qui louait Dieu ainsi : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme » (Psaume 138:2-3).

Mais la poussée vers le mal est plus forte que celle vers le bien, et les humains ont choisi d’être sans affection naturelle. Dieu est amour et les humains ont été créés pour manifester Son amour dans leur cheminement pour devenir Ses enfants immortels. Mais depuis la séduction de nos premiers parents, leur caractère a dévié complètement. Dans Romains 1:29-32, Paul nous donne une bonne description montrant jusqu’où Satan les a amenés : « Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir ; que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, [pourtant] non seulement [ils] les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent. » Quelle belle description de la génération présente !

L’expression « sans affection naturelle » est une traduction du mot grec astergeo. Il définissait bien les païens de l’ancien monde avant le déluge. Curieux qu’il soit également utilisé par Paul pour décrire le comportement païen des humains dans les temps de la fin. En donnant ses instructions à Timothée, Paul déclare : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu » (2 Timothée 3:1-4). Ce sont les deux seuls endroits où cette expression est utilisée dans le Nouveau Testament.

Pourtant, stergeo, ou « affection naturelle », est un parmi quatre mots grecs pour exprimer l’amour, mais il n’est jamais utilisé dans le Nouveau Testament. Il définit l’amour naturel que les membres d’une même famille ressentent les uns pour les autres. Cette caractéristique est tellement commune chez tous les peuples que la Bible n’a apparemment pas d’occasion d’y référer, sauf quand elle est absente. Quand les gens perdent leur amour naturel envers leurs parents et leurs enfants, devenant ainsi sans affection naturelle, on n’a qu’à méditer sur l’augmentation épouvantable des avortements de nos jours ainsi que l’éclatement des familles en général par les divorces et la violence conjugale évidente dans les couples.

Un autre mot grec pour « amour » est eros, définissant un amour passionné et romantique. Tout comme le mot stergeo, eros n’est jamais utilisé dans le Nouveau Testament. Les deux autres mots grecs pour amour sont utilisés fréquemment. Phileo, ou « amour fraternel », est employé au moins trente fois. Il indique une affection éprouvée dans une communauté de personnes qui s’aiment d’un amour naturel. Le quatrième mot grec pour « amour » est agape qui est employé au moins 300 fois. C’est le genre d’amour qui jaillit du cœur de quelqu’un envers une personne qui lui est précieuse. Un amour qui fait qu’un individu est prêt à sacrifier ses propres intérêts pour le bien-être de la personne aimée.

C’est l’amour manifesté par Christ pour nous tous et qui a poussé Paul à déclarer : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est cet amour que le Saint-Esprit est en train de former en nous, car : « Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur et la tempérance » (Galates 5:22). C’est ce même amour qui changera un jour, non seulement le cœur des humains, mais également le comportement des animaux, afin que le loup et l’agneau paissent ensemble.

Lors du retour de Christ, on peut lire, dans Esaïe 11:5-6, que : « La justice sera la ceinture de ses reins, et la vérité sera la ceinture de ses flancs. Le loup habitera avec l’agneau, et le léopard gîtera avec le chevreau ; le veau, le lion et le bétail qu’on engraisse, seront ensemble, et un enfant les conduira. » Cette scène semble impossible ; est-ce seulement une allégorie ? Pas du tout ! Dans Esaïe 65:25, nous lisons : « Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel. »

Si tout cela vient à se passer littéralement — et il n’y a rien dans son contexte pour nous le faire questionner — cette description de Dieu nous montre une situation idéale au sein de la nature. En effet, dans la création initiale, tous les animaux étaient herbivores. Et Dieu dit : « Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:29-30).

Avec la chute de l’homme dans le péché et la malédiction de Dieu sur la terre, cet état idéal s’est détérioré. Les griffes et les dents, originalement destinées à creuser pour déterrer les racines, ont commencé à être utilisées pour déchirer et manger la chair. Même les humains n’ont été autorisés à manger la chair qu’après le Déluge. Car, dans Genèse 9:3, nous lisons : « Tout ce qui se meut et qui a vie, vous servira de nourriture ; je vous donne tout cela comme l’herbe verte. » Il est encore vrai que les humains, comme les animaux, pourraient facilement survivre avec une diète non-carnivore, lorsque nécessaire. C’est pour cette raison que, dans le dessein original, Dieu n’a pas permis que l’homme et les animaux se mangent entre eux. Mais après le péché, tout a changé.

L’affirmation de ceux qui veulent promouvoir l’idée de longues périodes géologiques, avec des milliards d’animaux qui auraient souffert durant ces âges, accuse notre Dieu de cruauté gratuite. Selon eux, dans un monde créé par un Dieu aimant, la mort n’aurait pas existé. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Mais l’apparition de Christ a changé tout cela et ceux qui ont accepté volontairement et librement de Le suivre doivent également se préparer à gouverner avec Lui.

Avant le début officiel de l’assemblée mensuelle à l’Hôtel-de-Ville, le maire d’une petite ville a invoqué une prière pour la bonne conduite de la réunion. La salle était bondée de citoyens prêts à discuter des problèmes financiers et autres avec les échevins pour la bonne administration de leur ville. Certains étaient là pour recevoir des honneurs pour leur bénévolat. D’autres pour signaler au maire leurs plaintes et leurs problèmes qu’on demandait de corriger. Les affaires se suivaient avec un ordre impeccable sous la direction d’un maire populaire, qui était en charge des procédures et qui traitait chaque item avec attention et bonne humeur. À la fin de l’assemblée, tous ne furent pas contents des résultats, mais chacun avait été entendu en recevant de l’attention pour son problème particulier.

Quelques items sur l’agenda n’ont pas reçu une décision finale, mais, au moins, ils furent inscrits pour considération à la prochaine réunion. En tout et partout, c’était une belle expérience positive et un exemple du genre de gouvernement local que la majorité des gens espère avoir, en paix, en examinant les complications locales à corriger par une administration communautaire responsable dans ses fonctions. En tant que chrétiens, voilà le genre de gouvernement que nous espérons voir au niveau de la terre entière. Une observation que plusieurs ne saisissent pas, spécialement ceux qui ne sont pas familiers avec les Écritures, c’est la récompense des Élus. La plupart des églises de ce monde proclament un évangile où nous serons bien avec Jésus, mais au ciel, ce qui n’est pas du tout le message de la Bible.

Les réunions municipales ne se feront pas au ciel, mais seront beaucoup plus orientées vers les messages de Christ au peuple qu’Il gérera sur la terre. Regardons ensemble une des paraboles de Jésus, dans Luc 19:12-19, où : « Il dit donc : Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. Mais les gens de son pays le haïssaient ; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire : Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous. Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir. Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes. »

Remarquez cependant ce qui arriva ensuite dans les versets 20-26 : « Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé enveloppé dans un linge ; car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé. Et son maître lui dit : Méchant serviteur, je te jugerai par tes propres paroles ; tu savais que je suis un homme sévère, qui prends où je n’ai rien mis, et qui moissonne où je n’ai point semé ; et pourquoi n’as-tu pas mis mon argent à la banque ; et à mon retour, je l’eusse retiré avec les intérêts ? Et il dit à ceux qui étaient présents : Ôtez-lui le marc, et le donnez à celui qui a les dix marcs. Et ils lui dirent : Seigneur, il a déjà dix marcs. Je vous dis qu’on donnera à quiconque a ; mais à celui qui n’a pas, on ôtera même ce qu’il a. » Voilà le genre de réunion municipale qui aura lieu dans le royaume, où chacun rendra compte de ce qui lui aura été confié.

Est-ce que vous saisissez l’ampleur de tout ça ? Le Messie nous a promis la gérance sur cette terre par des Élus fidèles. La bonne nouvelle, c’est que les véritables chrétiens immortels vont gouverner, travaillant avec des peuples encore mortels afin de résoudre des problèmes pour amener le genre de paix que Dieu veut que nous ayons. Dans d’autres passages, le message est encore plus clair. « Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent » (2 Timothée 2:12-14).

Dans le mystérieux livre de la Révélation prophétique, l’apôtre Jean fut inspiré d’écrire, dans Apocalypse 5:10 : « Et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre. » Il y a plusieurs autres références sur le travail des Élus dans le Royaume de Christ. La référence aux rois veut dire que nous allons littéralement régner sur les survivants de la grande tribulation. La référence aux sacrificateurs démontre que nous aurons aussi pour tâche d’enseigner la vérité aux nations dans le but de leur ouvrir l’esprit pour mieux comprendre et réaliser pourquoi ils devront agir ainsi. Alors, préparez-vous à gouverner sur les municipalités que Jésus vous accordera.




D.331 – Apprécier la création de Dieu

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:8-9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin. » Tout ce qui était dans le jardin fut préparé pour le plaisir de l’homme. Dans le laps de temps entre la création et la malédiction, Adam et Ève ont sûrement profité de la végétation, car : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin » (Genèse 2:15-16). Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et Il les fit venir vers Adam pour voir comment il les nommerait et ainsi tout nom qu’Adam donna à chacun des êtres vivants fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, aux oiseaux des cieux et à tous les animaux des champs.

Et l’Éternel Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Alors : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:21-25). Ils étaient très bien ensemble.

Mais bientôt ils ont péché en obéissant à Satan plutôt qu’à Dieu. Ils ont cru Satan lorsqu’il leur dit : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3:5-6). En mangeant le fruit, leurs yeux s’ouvrirent ; et ils connurent quoi ? Qu’ils étaient nus comme des vers et qu’ils se sont simplement fait avoir par la séduction de Satan. Et ce qui devait former l’amour entre un mari et une femme, pour représenter l’amour entre Dieu et Ses enfants, a simplement viré au vinaigre. « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi ; il paît son troupeau parmi les lis » (Cantique des Cantiques 6:3) est devenu une pensée vague.

C’était quand même la description d’une éventuelle réouverture des yeux chez le croyant, comme un cadeau de Dieu lorsque l’homme et la femme réaliseraient que, sans Dieu, ils étaient perdus. Mais par Son amour, Dieu S’est fait chair et a habité parmi nous, afin de nous offrir le salut gratuitement en détruisant l’œuvre de Satan et en payant la rançon pour Ses enfants. Et, dans le Seigneur, ils ont redécouvert la beauté de vivre et « Je suis à mon bien-aimé, et mon bien-aimé est à moi. » Dans Son abondant amour pour Ses enfants, notre Seigneur promet de nous bénir encore, lorsqu’il nous déclare : « Et pour ce qui est du vêtement, pourquoi en êtes-vous en souci ? Observez comment les lis des champs croissent ; ils ne travaillent, ni ne filent. Cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a point été vêtu comme l’un d’eux » (Matthieu 6:28-29).

La véritable beauté de la création attend impatiemment pour nous instruire. Notre Père aimant le veut ainsi. La Création entière sera restaurée bientôt. « Le désert et le pays aride se réjouiront ! La solitude sera dans l’allégresse, et fleurira comme le lis. Elle fleurira, et elle sera dans l’allégresse ; elle poussera des cris de joie et des chants de triomphe ! La gloire du Liban, la magnificence de Carmel et de Saron lui est donnée. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu. Fortifiez les mains languissantes ; affermissez les genoux tremblants ! Dites à ceux qui ont le cœur troublé : Prenez courage et ne craignez plus ! voici votre Dieu ! La vengeance viendra, la rétribution de Dieu. Il viendra lui-même, et vous délivrera. Alors les yeux des aveugles seront ouverts, et les oreilles des sourds seront débouchées. Alors le boiteux sautera comme un cerf, et la langue du muet chantera de joie. Car des eaux jailliront au désert, et des torrents dans la solitude. Le lieu aride se changera en étang, et la terre altérée en source d’eau. Le lieu où les chacals avaient leur gîte, sera un parc de roseaux et de joncs » (Esaïe 35:1-7). C’est ainsi que le Seigneur nous invite à Le rejoindre dans le Royaume.

Les gens du monde ne comprennent pas ce qui s’en vient, mais nous, les convertis, avons reçu cette grande vérité que les travaux de Dieu se sont terminés à la création. Dans Hébreux 4:3, nous lisons : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, suivant ce qu’il a dit : C’est pourquoi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! Cependant, Ses œuvres étaient accomplies depuis la création du monde. » Voilà une confirmation puissante dans le Nouveau Testament au sujet d’un exploit de la Genèse d’une création terminée. Peu importe le processus utilisé durant les six jours de la re-création, elle est terminée, éliminant par le fait même la théorie de l’évolution proposée par les athées. Donc : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:1-3).

Le compte-rendu de la Genèse ne peut être plus clair et spécifique, mais le fait qu’il se trouve dans la Genèse semble lui enlever de la valeur dans l’esprit de beaucoup de théologiens et d’hommes de science. Alors, ils préfèrent croire en une évolution continuelle s’étalant sur des millions de siècles. Mais Paul nous dit dans Hébreux : « Car celui qui est entré dans Son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:10). Paul n’essaie pas de défendre une création terminée comme telle, mais il assume déclarer une vérité connue de tous les convertis. En effet, le repos de Dieu de Ses œuvres de création devient un type prophétique du repos spirituel du chrétien converti lorsqu’il cesse de croire en ses propres œuvres de salut, quand il se fie entièrement au salut éternel créé sur la croix par Christ. Sur cette croix, juste avant de mourir pour nos péchés, Jésus S’écria : « Tout est accompli. Et ayant baissé la tête, il rendit l’esprit » (Jean 19:30).

Et c’est ainsi que la rançon pour nos péchés fut payée. Le travail majestueux de notre rédemption fut accompli. Alors, pour ceux qui croient pouvoir se sauver tout seuls : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! » (Hébreux 9:14). C’est pourquoi Jésus est le Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés reçoivent la promesse de l’héritage éternel. Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit constatée ; car c’est en cas de mort qu’un testament devient valable, puisqu’il n’a aucune force tant que le testateur est en vie, nous confirme Hébreux 9:15-17.

Dans Psaume 148:5-6, nous lisons : « Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Il les a affermis pour toujours, à perpétuité ; il y a mis un ordre qui ne changera point. » Dans ce Psaume central des cinq derniers Psaumes qui forment l’épilogue du livre, la création physique entière se voit exhortée à rendre louange à Dieu, en voyant l’univers entier dans sa perfection initiale. Tous les peuples de la terre, tous les anges, même les animaux vont louer le Seigneur. Mais plus que cela, d’une façon comprise par la foi, la création inorganique entière, le soleil, la lune, les étoiles, les montagnes, les vents, tout devra Lui rendre gloire.

Même les eaux du début, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:6-7). Qu’ils louent le nom de l’Éternel ; car il a commandé, et ils ont été créés. Tout cela va continuer jusqu’à l’avènement des nouveaux cieux et de la nouvelle terre où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5).

Dieu n’est pas capricieux et Il ne changera pas ce qu’Il a créé. « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne. Ce qui est, a déjà été, et ce qui doit être a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé » (Ecclésiaste 3:14-15). La terre devra cependant être purifiée par le feu. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant Lui dans la paix, » nous dit l’apôtre, dans 2 Pierre 3:13.

Ensuite, ce sera pour l’éternité où : « Il bâtit son sanctuaire comme les lieux très hauts, comme la terre qu’il a fondée pour toujours » (Psaume 78:69). Dieu a posé les fondations de la terre. « Il a posé la terre sur ses bases ; elle est inébranlable à jamais, » nous dit Psaume 104:5. Et : « ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité, » nous déclare Daniel 12:3. Ce sera un temps d’effervescence où le péché de la paresse n’existera plus.

Dans Proverbes 26:12-16, nous lisons : « As-tu vu un homme qui croit être sage ? Il y a plus à espérer d’un fou que de lui. Le paresseux dit : Le grand lion est dans le chemin ; le lion est par les rues. Comme la porte tourne sur ses gonds, le paresseux se tourne sur son lit. Le paresseux plonge la main dans le plat, et il a de la peine à la ramener à sa bouche. Le paresseux se croit plus sage que sept hommes qui savent répondre avec bon sens. » Ce sont les plus colorés versets du livre des Proverbes sur la paresse. Notons-en quelques autres :

Proverbes 15:19 : « La voie du paresseux est comme une haie de ronces ; mais le sentier des hommes droits est comme un chemin battu. »

Proverbes 21:25 : « Le souhait du paresseux le tue, parce que ses mains refusent de travailler. »

Proverbes 6:6-11 : « Paresseux, va vers la fourmi, regarde ses voies, et deviens sage. Elle n’a ni chef, ni surveillant, ni maître, elle prépare sa nourriture en été, et amasse durant la moisson de quoi manger. Paresseux, jusques à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? Un peu dormir, un peu sommeiller, un peu croiser les mains pour se reposer ; et la pauvreté viendra comme un coureur, et la disette comme un homme armé. »

Proverbes 10:26 : « Ce que le vinaigre est aux dents, et la fumée aux yeux, tel est le paresseux à ceux qui l’envoient. »

Proverbes 20:4 : « Le paresseux ne labourera point à cause du mauvais temps ; lors de la moisson il mendiera ; mais il n’aura rien. »

Celui qui a écrit les Proverbes avait très peu de sympathie pour les paresseux avec leurs problèmes inventés. Il semble avoir continuellement élaboré des termes afin de leur faire honte. La mollesse est une caractéristique carrément inexcusable chez quelqu’un, mais elle l’est encore moins chez le chrétien. « Car Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté et assistant les Saints. Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses » (Hébreux 6:10-12).

Il vaut mieux avoir une bonne affliction que de demeurer inactif devant Dieu. Dans Psaume 119:71-73, nous lisons : « Il m’est bon d’avoir été affligé, afin que j’apprenne tes statuts. La loi de ta bouche m’est plus précieuse que des milliers de pièces d’or et d’argent. Tes mains m’ont fait et m’ont formé ; rends-moi intelligent, et j’apprendrai tes commandements. » Cela paraît un peu étrange comme témoignage, car l’affliction est souvent accompagnée de plaintes ou du découragement. Mais rarement par une marque de satisfaction ou de remerciement, comme dans ce texte. Néanmoins, à la longue, afin de développer du caractère, les afflictions sont bonnes pour nous, nous aidant à devenir un peu plus comme Christ.

Les afflictions nous préparent pour notre ministère à Son service dans l’âge à venir, où : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:3-5). À la condition que nous soyons soumis à la volonté de Dieu. « Avant d’être affligé, je m’égarais : mais maintenant j’observe ta parole … C’est ici ma consolation dans mon affliction, que ta parole me rend la vie » (Psaume 119:67, 50).

De tels témoignages ont fait écho d’innombrables fois durant les siècles, par des hommes et des femmes de Dieu alors qu’ils et elles se sont approchés du Seigneur par Sa Parole de réconfort durant l’affliction, bien plus que durant les temps d’inactivité et de paresse. En effet, les afflictions ont même amené les non convertis au Seigneur. Car ils ne seraient jamais venus vers Lui lorsque tout allait bien. Mais poussés par le tourment et la réjection, ils étaient au bout de leur forces. « Car la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7:10).

Pour ce qui est des fois où le peuple de Dieu a souffert dans les temps anciens, il fut dit : « Dans toutes leurs détresses il [Dieu] a été en détresse, et l’ange de sa face les a délivrés ; Lui-même il les a rachetés dans son amour et dans sa miséricorde ; il les a soutenus, et les a portés sans cesse aux jours d’autrefois » (Esaïe 63:9). « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés, » nous dit Hébreux 12:11.

L’important dans tout cela, c’est que vous croyiez en Dieu et que vous soyez prêts à tout endurer pour Lui. Car Dieu fait continuellement des miracles même s’ils ne sont pas inscrits dans la Bible. Dans Jean 20:30-31, nous apprenons que : « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » L’Évangile de Jean est un livre spécifiquement écrit afin d’amener des convertis à Christ et au salut. Il est structuré autour de sept miracles sélectionnés de façon à nous montrer Sa création, ainsi que des « signes » que nous devrions surveiller. Allons les découvrir dans une petite étude.

  1. Il y a eu une noce à Cana. « Et Jésus fut aussi convié aux noces avec ses disciples. Le vin ayant manqué, la mère de Jésus lui dit : Ils n’ont plus de vin. Jésus lui répondit : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:2-11).
  2. Dans Jean 4:46-54 : « Jésus vint donc de nouveau à Cana en Galilée, où il avait changé l’eau en vin. Or, il y avait à Capernaüm un seigneur de la cour, dont le fils était malade. Cet homme, ayant appris que Jésus était venu de Judée en Galilée, s’en alla vers lui et le pria de descendre pour guérir son fils, car il allait mourir. Jésus lui dit : Si vous ne voyiez point de signes et de miracles, vous ne croiriez point. Ce seigneur de la cour lui dit : Seigneur, descends, avant que mon enfant ne meure. Jésus lui dit : Va, ton fils vit. Cet homme crut ce que Jésus lui avait dit, et s’en alla. Et comme il descendait, les serviteurs vinrent au-devant de lui, et lui annoncèrent cette nouvelle : Ton fils vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux. Et ils lui dirent : Hier, à la septième heure, la fièvre le quitta. Et le père reconnut que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : Ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison. Jésus fit ce second miracle à son retour de Judée en Galilée. »
  3. Dans Jean 5:5-9, nous voyons : « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. »
  4. Dans Jean 6:5-14, nous lisons : « Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé. Et ces gens, voyant le miracle que Jésus avait fait, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète qui devait venir au monde. »
  5. « Quand le soir fut venu, ses disciples descendirent à la mer, et étant entrés dans la barque, ils voulaient aller au-delà de la mer à Capernaüm ; il faisait déjà obscur, et Jésus n’était pas encore venu vers eux. Comme il soufflait un grand vent, la mer élevait ses vagues. Or, quand ils eurent ramé environ vingt-cinq ou trente stades, ils virent Jésus qui marchait sur la mer, et s’approchait de la barque, et ils eurent peur. Mais il leur dit : C’est moi, n’ayez point de peur. Ils le reçurent donc avec plaisir dans la barque et aussitôt la barque aborda au lieu où ils allaient » (Jean 6:16-21).
  6. « Comme Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair» (Jean 9:1-7).
  7. Lazare était mort. « Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. Plusieurs donc d’entre les Juifs qui étaient venus voir Marie, et qui avaient vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui » (Jean 11:35-45).

Chacun de ces miracles demandait une puissance surnaturelle. Le livre de Jean contient également plusieurs affirmations sur la divinité de Jésus. Il y a sept déclarations de « Je Suis », ainsi que plusieurs exhortations à croire en Lui. Comme, par exemple, la plus populaire, dans Jean 3:16-18, où Jean déclare : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. »

Finalement, Jean nous donne une description détaillée du dernier repas de Jésus avec Ses disciples, Sa crucifixion, Sa résurrection et la déclaration de Thomas qui doutait de Sa résurrection jusqu’à ce qu’il l’ait vu et déclaré « Mon Seigneur et mon Dieu ». Pour devenir des témoins efficaces de Christ, nous devons entamer la même procédure que les apôtres. Il devient donc très significatif pour nous de croire à la Création de toute chose, car Dieu a parlé et tout fut créé. Ensuite, que ce même Dieu S’est manifesté à nous, il y a 2 000 ans, en chair afin de mourir pour nous et payer la rançon du péché. C’est ce que Jean nous dit dans Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Au verset 14, nous lisons : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Mais rappelons-nous toujours que la Parole : « était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. » (vs 2-5). Le monde attendait le Messie, mais Jésus ne fut vraiment pas bien reçu. « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (vs 9-13).

Les évidences des miracles démontrant la vérité sur Sa divinité, sont arrivées à leur apogée par la preuve évidente de Sa résurrection. Dans Jean 20:1-9, nous lisons : « Le premier jour de la semaine, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre. Elle courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple, et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut. Car ils n’avaient pas encore compris l’Écriture, portant qu’il fallait que Jésus ressuscitât des morts. »

Jésus Lui-même a déclaré : « Vous sondez les Écritures, parce qu’en elles vous croyez avoir la vie éternelle, et ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie. Je ne reçois point ma gloire de la part des hommes ; mais je sais que vous n’avez point en vous-mêmes l’amour de Dieu. Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi. Mais si vous ne croyez pas ses écrits, comment croirez-vous mes paroles ? » (Jean 5:39-47).

Cependant : « il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. » Je ne sais pas si Nicodème a saisi ce que Jésus lui avait déclaré, mais tout au long des siècles, tout ce que Jésus enseignait a servi efficacement à recevoir Christ comme Sauveur et Seigneur.

En lisant cet exposé sur Jésus, nous réalisons que seul notre Sauveur a pu accomplir autant de miracles pour nous qui croyons, mais ce n’est pas tout. Tout en nous aimant, Dieu est mort pour nous ! Avez-vous déjà vu pareille chose où le Créateur du monde ait consenti à mourir pour Ses créatures parce qu’il y avait une rançon à payer et aucun être humain n’était capable de la payer parce que tous ont péché ? Alors, Lui seul pouvait le faire afin que nous ayons la vie éternelle, savoir ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité.




L.04 – Les mensonges sur la dîme


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L’enseignement de Dieu concernant l’ordonnance de la dîme dans la Bible est on ne peut plus clair. La Bible démontre qui devait payer la dîme ; qui devait recevoir la dîme ; le genre de produits sur lequel on devait dîmer ; qui n’avait pas à dîmer ; comment la dîme devait être employée ; en plus de la révélation donnant les limites et les restrictions de son utilisation. Pourtant, ces lois de Dieu sont systématiquement violées par les prêcheurs, par les prêtres, par les évangélistes, par les pasteurs et par les théologiens qui veulent mettre la main sur un apport financier immédiat en retour de leur travail religieux et ecclésiastique. Ce faisant, ils commettent un péché incontestable, volontairement ou non.

« Je vous exhorte donc, mes frères, par les compassions de Dieu, que vous offriez vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre raisonnable service. Et ne vous conformez point à ce présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, afin que vous éprouviez quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable, et parfaite. »

Romains 12:1-2

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D.330 – Une obsession magnifique


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Par Joseph Sakala

Dans 1 Corinthiens 9:18-19, Paul pose la question : « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. » Et pour y arriver : « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part. Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans la lice, courent tous, mais un seul remporte le prix ? Courez de telle sorte que vous le remportiez » (1 Corinthiens 9:22-24).

Dans son épître aux Éphésiens, Paul avait noté que Christ avait donné des dons spécifiques à l’Église. Il leur explique, que : « C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:11-16).

C’est une magnifique obsession que chaque chrétien se doit de copier, selon que le Seigneur le consent. Paul n’était pas en train d’expliquer qu’un homme devrait agir en femme pour attirer les femmes vers le Seigneur, ou qu’une femme devrait agir en homme, pour attirer les hommes, ni que lui devienne humaniste pour attirer les humanistes. On ne devrait jamais diluer la doctrine de la foi ou les standards d’un chrétien afin d’en attirer vers les congrégations. Paul n’établissait pas ses propres lignes de conduite, soit pour les congrégations ou pour les chrétiens ; il donnait son témoignage personnel. Cependant, nous devrions être compréhensifs et sympathiques aux besoins de tous les gens de partout. Dans 1 Corinthiens 10:31-33, Paul dit : « Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, ou que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. Ne donnez aucun scandale, ni aux Juifs, ni aux Grecs, ni à l’Église de Dieu ; comme moi aussi, je m’efforce de plaire à tous en toutes choses, ne cherchant point mon intérêt, mais celui de plusieurs, afin qu’ils soient sauvés. » Envers son évangéliste Timothée, il insiste : « Repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26).

Il faut toujours garder à l’esprit les parole de Paul dans 1 Corinthiens 3:7-9 où il déclare : « C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. » Alors, tout se résume à la divulgation de la vérité. Et le plus grand divulgateur, c’est Dieu. « Mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ, » nous dit Paul, dans Éphésiens 4:15. Alors, il ne faut jamais compromettre la vérité afin d’attirer un converti, car : « nous faisons la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

La passion de divulguer vient de Dieu, et Jésus l’accomplissait parfaitement. Dans Marc 12:32-34, nous lisons : « Et le scribe lui répondit : C’est bien, Maître, tu as dit avec vérité, qu’il n’y a qu’un Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre que lui ; et que l’aimer de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et les sacrifices. Jésus voyant qu’il avait répondu en homme intelligent, lui dit : Tu n’es pas éloigné du royaume de Dieu. Et personne n’osait plus l’interroger. » Le contenu rédactionnel des productions télévisuelles devient, depuis 1960, de plus en plus radical et son emportement agressif vise principalement la religion. Et notez qu’il est rarement critiqué ; pourtant, son agressivité est de plus en plus intense. Existe-t-il une raison pour ces attaques passionnées ? Sûrement, car l’adversaire n’est pas content et il contrôle les médias.

Dieu a une vision passionnée au sujet de Son caractère et Son autorité unique sur l’univers. Dans Esaïe 45:5-7, Dieu déclare : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. » Après une telle déclaration de Dieu Lui-même, comment peut-on encore prêcher une trinité divine ? Et, au verset 18 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, Lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Toujours au singulier !

Nous ne pouvions pas connaître plus de détails sur Son grand travail comme Créateur, mais Dieu S’est fait connaître à nous en adoptant un corps humain dans la personne de Jésus (Sauveur) et en le plaçant dans le corps d’un vierge nommée Marie. Alors, dans Matthieu 1:23, nous lisons : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Voyez-vous deux personnes distinctes ici, ou deux manifestations de la même et unique personne ? Or, combien de personnes, se disant chrétiennes, prêchent deux personnes distinctes formant un seul et unique Dieu ? À la Samaritaine, Jésus a déclaré ceci : « Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (Jean 4:24). Donc, « Celui qui a reçu son témoignage a scellé que Dieu est véritable. Car Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure » (Jean 3:33-34). Malgré cela, ces hommes continuent à prêcher que Dieu est une trinité. Ces ministres croient continuellement et obstinément qu’ils ne sont pas séduits.

Mais il y a des individus à qui Dieu a enlevé le voile et a fait connaître Sa véritable nature en continuant à S’identifier au singulier. À ces individus, Il Se reconnaît en déclarant que : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa Personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante… » (Hébreux 1:1-3). Par Jésus, Son héritier, Dieu le Père déclare : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Comme c’est simple !

Après avoir donné Sa vie pour nos péchés : « …c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20). Imaginez que Dieu, en Se faisant homme, a délégué à Son Fils le pouvoir de Se faire connaître, ce que Jésus a fait, mais les hommes ont rejeté cette magnifique connaissance. Ils ont préféré croire les déclarations d’hommes athées parlant d’une évolution étalée sur des milliards d’années, avec l’homme qui descend du singe que Jésus aurait également sauvé par Son sacrifice.

Pourtant, la vérité est claire dans Romains 5:12 : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » À tous les chrétiens qui croient à l’évolution, posez-vous donc ces questions : le salut par le sacrifice de Christ pourrait remonter jusqu’où dans l’échelle évolutionniste ? Le Neandertal aurait-il droit au salut ? L’Homo erectus aussi, peut-être ? Mais jusqu’où Dieu devrait-Il remonter ? Voyez comme le concept de l’évolution est en pleine contradiction avec le Plan de salut de Dieu !

Avant de transmettre la « viande » aux humains, Dieu choisit Ses individus en leur offrant le lait « logique ». « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. » L’exhortation est dirigée vers les nouveaux convertis qui ont récemment mis leur confiance dans la Parole de Dieu qui leur fut prêchée sur Christ, leur déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:2-5.

À cause du miracle expérimenté de la régénération, le nouveau chrétien doit donc renoncer à toute sorte de malice, de fraude, de dissimulation, d’envie et de médisance et partager, comme un enfant, le lait spirituel et pur, afin qu’il croisse par son moyen. Le mot utilisé par Pierre pour « Parole » n’est pas le mot usuel grec logos, mais plutôt logikos, duquel nous avons le mot « logique ». Il est utilisé une seule autre fois par Paul dans le Nouveau Testament où il est traduit « raisonnable » dans Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. »

Donc, Pierre parle de partager le lait spirituel qui est logique et sans malice. Cela ne peut être autre chose que la Parole incorruptible, éternelle, la Parole de Dieu qui nous a régénérés, que Jésus nous a révélée. Jésus était sûrement logique lorsqu’Il a révélé cette vérité, dans Jean 14:6 où : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi, » Pierre a également déclaré : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude » (1 Pierre 2:22). Ces attributs doivent donc s’appliquer aussi à Sa Parole écrite. Les Écritures ne sont pas remplies de secrets que seuls des illuminés ou des individus spécialement entraînés peuvent interpréter.

L’Écriture est sincère, déclarant précisément ce qu’elle veut nous dire. Elle n’est pas naïve, mais entièrement logique, fournissant ainsi la nourriture pour les enfants en Christ, afin qu’ils croissent par son moyen. Malheureusement, force est de constater que, dans les églises, dites chrétiennes, la logique spirituelle fait cruellement défaut et l’interprétation des Écritures prend trop souvent l’allure d’une grande bouffonnerie, d’où des doctrines loufoques et des rites ridicules qui ne tiennent pas debout et contredisent les Écritures, à la grande honte des pasteurs qui encouragent ce phénomène.

La prochaine étape de cette délégation de la vérité, est de devenir des dispensateurs des mystères de Dieu. Dans 1 Corinthiens 4:1-3, Paul déclare : « Que chacun donc nous regarde comme des serviteurs de Christ et des dispensateurs des mystères de Dieu. Mais au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain ; et je ne me juge pas non plus moi-même. » Les mots « serviteur » ou « ministre de Dieu » décrivent un officier qui, sous l’autorité supérieure, exerce une fonction d’après les bornes légales établies par son maître. Cette fonction décrit très bien les ministres de Jésus qui doivent également être Ses imitateurs. « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22).

« Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen », déclare l’apôtre, dans 1 Pierre 4:10-11. Les limitations de l’exercice de l’autorité exigée chez les Corinthiens se bornaient à dispenser les mystères de Dieu, mais, au reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle.

C’est ainsi que les Églises étaient affermies dans la foi et elles croissaient en nombre de jour en jour. Mais Paul enseignait également de donner pour secourir ceux qui étaient moins fortunés. Dans Actes 20:35-37, Paul dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient. Affligés principalement de ce qu’il avait dit qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Après plusieurs années, Paul se rappelait encore ces choses : « Et ayant en Dieu cette espérance, que la résurrection des morts, tant des justes que des injustes, qu’ils attendent aussi eux-mêmes, arrivera. C’est pourquoi je travaille à avoir toujours une conscience sans reproche, devant Dieu et devant les hommes. Or, après plusieurs années, je suis venu pour faire à ma nation des aumônes et des offrandes » (Actes 24:15-17). Il prêchait toujours le Royaume et dispensait les mystères de Dieu. Et nous pareillement nous prêchons ce qui nous a été enseigné par les ministres fidèles à la Parole.

Rendons grâces au Père qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science, » nous dit Paul, dans Colossiens 2:2-3.

Nous utilisons la Parole de Dieu pour convaincre les incrédules. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres, » nous déclare Paul, dans Romains 1:20-21. En conséquence, les seules exigences pour être de bons serviteurs aujourd’hui, c’est de connaître la Bible pour réfuter les efforts de ceux qui nient les mystères de Dieu. Nous vous prions de nous encourager dans ce domaine, en distribuant la vérité que nous partageons avec vous.

Satan ne sera pas content de vos efforts et va tenter de créer la guerre entre ceux qui prêchent. La plupart d’entre nous avons vu les cercles qui se forment lorsqu’on laisse tomber une pierre dans l’eau. Cela illustre assez bien ce qui est arrivé à cause de l’assaut des ministres de Satan dans les congrégations pour embrouiller le monde, sans oublier les théories des athées et la science naturelle pour brouiller la vérité. Galates 5:8-9 nous dit que : « Cette suggestion ne vient point de Celui qui vous appelle. Un peu de levain fait lever toute la pâte. »

Lorsque nous rencontrons un problème, rappelons-nous de ces paroles écrites par David dans Psaumes 11:3-7 : « Quand les fondements sont renversés, le juste, que fera-t-il ? L’Éternel est dans le temple de sa sainteté ; l’Éternel a son trône dans les cieux. Ses yeux contemplent, ses paupières sondent les fils des hommes. L’Éternel sonde le juste ; mais Son âme hait le méchant et celui qui aime la violence. Il fera pleuvoir sur les méchants des filets, du feu et du soufre, et le vent embrasé sera leur partage. Car l’Éternel juste aime la justice ; les hommes droits contempleront sa face. » Jésus nous a bien averti contre le levain des faux ministres avec leurs fausses doctrines, dans Matthieu 16:11-12, lorsqu’Il dit : « Comment ne comprenez-vous pas que ce n’est pas au sujet du pain, que je vous ai dit de vous garder du levain des pharisiens et des sadducéens ? Alors ils comprirent que ce n’était pas du levain du pain, mais de la doctrine des pharisiens et des sadducéens qu’il leur avait dit de se garder. »

Cette instruction nous est donnée afin que nous concentrions nos efforts sur la cause réelle du problème et non sur les symptômes. Il est tentant de nous concentrer uniquement sur les symptômes : l’avortement, la pornographie, la promiscuité flagrante, les MTS toujours en croissance, le divorce facile, le crime en surcroît, la corruption en politique et j’en passe, qui sont tous réels et terriblement destructifs. Mais la cause véritable se trouve dans l’éducation du monde qui est anti-Dieu, anti-justice, anti-autorité et la croyance athée en la science naturelle de plus en plus répandue. « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Voilà où se trouve la cause réelle et notre enseignement spirituel doit refléter cette vérité, ainsi que notre opposition au prince des ténèbres.

Notre monde « intellectuel » a besoin de l’évidence pour dénoncer le fléau causé par l’athéisme. Les leaders chrétiens n’ont pas seulement besoin d’être instruits bibliquement, mais également de combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Ce travail prend du temps, mais sa récompense est sans limites. Dans Jérémie 23:29-31, Dieu dit : « Ma parole n’est-elle pas comme un feu, dit l’Éternel, et comme un marteau qui brise le roc ? C’est pourquoi voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes, qui se dérobent mes paroles l’un à l’autre. Voici, dit l’Éternel, j’en veux aux prophètes qui parlent d’eux-mêmes et qui disent : ‟Il a dit”. » Une des expressions les plus pittoresques des Écritures est celle du marteau qui brise le roc. Dans ce texte, cependant, le roc est littéralement la montagne, quoique l’effet du marteau soit de briser en pièces. En hébreu, le mot utilisé veut dire « disperser » comme la dispersion mondiale des enfants de Dieu.

Il était même utilisé pour la dispersion à partir de Babel où : « l’Éternel les dispersa de là sur la face de toute la terre, et ils cessèrent de bâtir la ville. C’est pourquoi son nom fut appelé Babel (confusion) ; car l’Éternel y confondit le langage de toute la terre, et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre » (Genèse 11:8-9). Le mot « dispersion » est encore plus significatif dans la prophétie de Zacharie où le prophète dit : « Épée, réveille-toi contre mon pasteur, contre l’homme qui est mon compagnon, dit l’Éternel des armées ! Frappe le pasteur, et les brebis seront dispersées ; et je tournerai ma main contre les petits » (Zacharie 13:7). Ce verset fut cité par Jésus au dernier souper lorsqu’Il Se l’appliqua à Lui-même. « Alors Jésus leur dit : Je vous serai cette nuit à tous une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées » (Matthieu 26:31).

Si on combine tous ces versets, ils semblent vouloir dire : « Ce n’est pas tant Ma parole comme le puissant marteau du ciel qui fait sauter la montagne et la disperse partout. » Ce passage est inséré en plein milieu d’une sentence de Jérémie sur les faux prophètes en Israël, mettant en contraste leurs mensonges avec la Parole puissante de Dieu. C’est peut-être une parabole de la parole vivante, qui était également le Rocher qui les suivait dans le désert et qui était leur berger aimant. Puisque le rocher fut dispersé, les pierres vivantes furent aussi éjectées du rocher. Les brebis dispersées du troupeau, lorsque le berger fut frappé, deviennent alors : « Ceux donc qui avaient été dispersés, [et qui] allaient de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole », dans le monde entier (Actes 8:4).

Mais n’oublions pas l’adversaire qui tente de détruire la Parole en causant sa dilution. Alors, il devient évident que la force de l’enseignement doit toujours exister. Dans la bataille entre David et Goliath, l’adversaire disposait d’une épée et d’une lance. David avait Dieu et un petit caillou. Nous avons donc David qui représente la Parole de Dieu et, de l’autre côté, Goliath et ses faux dieux. Dans 1 Samuël 17:44-47 : « Le Philistin dit encore à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains. »

Notre Seigneur nous a enseigné de nous attendre à l’instabilité dans le monde jusqu’à Son retour. Dans Matthieu 24:4-5 : « Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. » Jésus les avait mis en garde que, même si un ministre parle au nom de Jésus, il pourrait séduire les gens. « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors, je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:21-23).

Un ministre qui prêche la possibilité de pouvoir aller au ciel, ou qu’on puisse être enlevé au ciel dans une parousie, sept années avant le début de la grande tribulation, ou encore que Dieu est une trinité alors que la Bible prêche le contraire, ne fait pas la volonté de notre Père qui est au ciel. Donc, soyez sur vos gardes ! Parfois, il semble que nous ayons besoin de nous faire rappeler par des circonstances évidentes que ce monde n’est plus notre demeure ! Le peuple de Dieu devrait plutôt se souvenir qui est son maître : « Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit  Tu es Mon Fils ; aujourd’hui Je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier, » déclare David, dans Psaume 2:7-9.

Parfois, les circonstances physiques ne sont pas encourageantes et l’on est porté à douter. « Car j’ai porté envie aux insensés, voyant la prospérité des méchants. Car ils ne sont point liés jusqu’à leur mort, et leur force est en son entier. Quand les mortels sont en peine, ils n’y sont point ; ils ne sont point frappés avec les humains » (Psaumes 73:3-5). Mais David nous rassure en disant : « Ne t’irrite pas contre les méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Car ils seront bientôt fauchés comme l’herbe ; ils se faneront comme l’herbe verte. Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira » (Psaumes 37:1-5).

« Ne porte pas envie à l’homme violent, et ne choisis aucune de ses voies. Car celui qui va de travers est en abomination à l’Éternel ; mais il est l’ami de ceux qui sont droits. La malédiction de l’Éternel est dans la maison du méchant ; mais il bénit la demeure des justes. Il se moque des moqueurs ; mais il fait grâce aux humbles. Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:31-35). Car : « Celui qui est assis dans les cieux s’en rira ; le Seigneur se moquera d’eux » (Psaumes 2:4). Rappelons-nous plutôt : « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:3-6).

Ces versets nous encouragent à combattre contre les imaginations des hommes alors que nous avons la vérité divine. Ils nous aident à corriger ceux qui oseraient détruire les Écritures et les preuves qu’il y a un Créateur et que nous sommes Sa création. Le monde occidental a embrassé une attitude anti-Dieu et anti-évangile pour se lancer dans l’athéisme évolutionnaire. C’est un mensonge terrible, mais nous savons qui est le père du mensonge. La bataille est très spécifique dans le monde d’aujourd’hui. Dieu S’est choisi néanmoins des « guerriers » pour engager la bataille contre l’ennemi, en prêchant la vérité. Nous vous invitons donc à vous joindre à notre Mission, en nous supportant par vos prières d’intercession.




D.329 – La racine du péché

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Par Joseph Sakala

Dans Genèse 3:1, nous lisons : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! » La première entrée du péché dans le monde s’est faite par la suggestion subtile de Satan à Ève que la Parole de Dieu risquait de ne pas être vraie et manquait d’autorité. Aux versets 2 et 3 : « la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Ève a même ajouté qu’il ne fallait pas y toucher non plus.

Après cette réponse, vient l’accusation directe de Satan traitant Dieu de menteur : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (vs 4-5). Depuis ce temps, la racine fondamentale de tout péché est le rejet de la Parole de Dieu par incrédulité implicite. Donc, le jugement de Dieu sur les péchés des humains sera directement lié au rejet de Sa Parole. Aux Juifs incrédules, Jésus a déclaré ceci : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. Comment pouvez-vous croire, quand vous tirez votre gloire les uns des autres, et que vous ne recherchez point la gloire qui vient de Dieu seul ? Ne pensez point que moi je vous accuse devant le Père ; Moïse, en qui vous espérez, est celui qui vous accusera. Car si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi ; car il a écrit de moi » (Jean 5:43-46).

Jésus a également déclaré : « Si quelqu’un entend mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:47-50). À propos de la deuxième résurrection, nous lisons ceci, dans Apocalypse 20:11-12 : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. »

Les livres mentionnés ici par lesquels ces morts seront jugés selon leurs œuvres sont les livres de la Bible qui contiennent la Parole de Dieu. Donc, vous avez ici l’accomplissement de la prophétie de Jésus, que la parole que Christ a annoncée, c’est elle qui les jugera au dernier jour, car ce sera le dernier jour avant la destruction des rebelles dans la troisième résurrection. Ce sera la deuxième mort de ceux-ci et de laquelle il n’y aura aucune possibilité d’une autre résurrection. Chacun sera jugé pour ses péchés, comme le dit si bien Abdias : « Car le jour de l’Éternel est proche pour toutes les nations ; on te fera comme tu as fait ; tes actes retomberont sur ta tête. Car comme vous avez bu sur ma montagne sainte, ainsi toutes les nations boiront continuellement ; elles boiront, elles avaleront, et elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Personne ne se souviendra de ceux qui seront détruits par le feu.

En principe, ce que Jésus avait déclaré, c’est que l’Ancien Testament (la Loi de Moïse), comme le Nouveau Testament (la Loi de Christ) serviront comme Parole pour juger les nations devant le Grand Trône Blanc. C’est ce que nous lisons dans Apocalypse 20:12 où Jean déclare : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts … Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres. » La majorité des églises prêchent que cette résurrection sera pour la destruction des méchants. Mais ils omettent tous le petit bout de phrase qui dit : « On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Si cette résurrection n’était seulement que pour la destruction, pourquoi Dieu ouvrirait-Il le livre de vie ? Pour la réponse, je vous recommande d’étudier notre article D.025 Le Jugement du Grand Trône Blanc.

En parlant des Dix Commandements, l’apôtre Jacques a déclaré ceci : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11). Puisqu’une seule transgression nous rend coupable de péché et que le salaire du péché est la mort, il est évident qu’aucune œuvre humaine ne peut sauver une personne. Seul le sacrifice de Christ par Son sang versé a pu payer la rançon du péché, car Christ n’a jamais péché. Puisque l’incrédulité est l’essence du péché, la foi en la Parole de Dieu et au sacrifice de Christ conduit au pardon, au salut et à la justification de chaque converti à Christ.

Dans 1 Corinthiens 15:21-22, Paul déclare : « En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ. » Les évangélistes modernes ont trouvé bon d’accommoder leurs brebis en manipulant les Écritures. Ce comportement cause de sérieux dommages à la compréhension des Écritures en permettant un choix de compromis laissant au lecteur de décider si les passages qui parlent de science ne contiennent que la vérité. Selon cette hypothèse, le problème créé chez le chrétien est celui que la mort aurait précédé le péché. La Bible enseigne clairement : « Que le salaire du péché c’est la mort » (Romains 6:23). La mort est donc le résultat du péché. Dans Genèse 2:16 : « l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Le péché amène toujours la mort. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Et, suite au péché : « …la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Il est évident que ce passage biblique ne parle pas de la mort spirituelle, puisqu’il est question ici de la résurrection et de la rédemption de nos corps. Tout comme le péché d’Adam a amené la mort à toute la création, ainsi la résurrection de Christ a apporté la victoire sur la mort. Mais il existe encore un problème pour ceux qui prêchent que la mort existait avant le péché. Si la mort existait avant Adam, alors la mort de Jésus n’est pas le salaire du péché. Comment donc la mort de Christ a-t-elle pu payer la rançon pour nos péchés ? Si la mort n’est pas directement liée au péché d’Adam, alors la vie n’est pas directement liée à la mort et la résurrection de Christ. Donc, la foi du chrétien serait vaine. Ne croyez surtout pas à cette doctrine de démon ! Je vais vous poser une seule question : quel péché existait avant la création du monde ? Le péché de Satan lorsqu’il a voulu saisir le trône de Dieu !

Ce n’est pas loin du blasphème que d’enseigner qu’un Dieu omniscient et omnipotent, d’amour et de grâce, aurait effectué Sa création au travers d’une « vérité » pareille. La Bible nous déclare : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

L’effet évolutionnaire des athées, qui prêchent une évolution naturelle de milliards d’années avant la rébellion d’Adam, est une doctrine cachée par laquelle Jésus aurait payé la rançon du péché de Satan et de ses démons aussi, ce qui n’est pas biblique du tout. Elle est carrément en contradiction avec la Parole de Dieu et Son caractère révélé. Satan est déjà jugé et son jugement de destruction est final. Nous sommes liés à ce que Dieu nous déclare, que cela plaise ou non à la majorité des gens qui sont passionnément en désaccord. Satan étant déjà jugé, l’autre domaine où il agit fortement est la perversion sexuelle pour détruire tous les humains de la terre.

En parlant de ceux qui ont perverti la bonne sexualité que Dieu avait établie dans Son merveilleux plan pour les humains, Jude parle d’un groupe d’individus : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Ces rêveurs pervertis, en plus de souiller la chair, sont devenus tellement arrogants qu’ils méprisent ouvertement ceux qui voudraient appliquer les instructions de Dieu dans les lois du pays. Même l’archange Michael a suivi les directives de Dieu à la mort de Moïse. Au v. 9, Jude déclare : « Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. »

Ces individus sont devenus complètement dépravés dans leurs agissements. Le message entier de Jude se concentre sur ceux qui résistent, distordent, endommagent et dénigrent le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte défini par Jude, ces « rêveurs » sont des aliénés inattentifs, se promenant dans les églises en tentant de légaliser leur pornographie pour se justifier ; ils atteignent souvent des postes d’autorité et d’influence pour mieux propager leur perversion. Ils agissent carrément en contrefaçon de la mission établie par le ministère de Dieu pour établir les pré-requis nécessaires afin d’arriver au Royaume de Dieu.

En parlant de ces individus, l’apôtre Pierre rassure les convertis en déclarant que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité » (2 Pierre 2:9-12). Ce sont des paroles dures, mais une description juste de ceux qui osent se braquer contre notre Créateur omnipotent et omniscient.

Le roi David avait entièrement raison d’écrire que : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux Son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils se sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Ont-ils perdu le sens, tous ces ouvriers d’iniquité ? Ils dévorent Mon peuple comme s’ils mangeaient du pain ; ils n’invoquent point l’Éternel » (Psaume 14:1-4). Il est complètement futile de dialoguer avec ces gens, car leur esprit tordu est loin de Dieu.

Cependant, en tant que ministres de Christ, notre mission est de suivre les instructions de Paul à Timothée lorsqu’il lui a dit : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables » (2 Timothée 4:2-4). Avez-vous remarqué que ceux qui prêchent des fables aux brebis affichent tous des doctorats de nos jours ! Si vous voulez savoir qui ces docteurs prêchent, écoutez-les le dimanche à la télé, car la preuve est dans leur comportement. Ils prêchent tous la possibilité d’un enlèvement au ciel avant une tribulation de sept années, « prouvée » dans leurs brochures à 24,95 $. Voilà où nous en sommes rendus dans la société actuelle ; alors les derniers temps sont proches.

Dans 1 Jean 2:28-29, l’apôtre déclare : « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en Lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant Lui à Son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de Lui. » Ce livre, la Bible, nous fournit un trésor de preuves nous démontrant la réalité des changements invisibles acquis dans une vie renouvelée. Nous allons découvrir deux sortes de preuves : une basée sur l’expérience personnelle et l’autre basée sur la découverte spirituelle. Voici d’abord une liste fondée sur l’expérience acquise du converti en Christ.

  • L’obéissance aux commandements de Dieu tel que décrit par Jean : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui » (1 Jean 2:1-5).
  • Nous découvrons Dieu dans nos vies selon l’instruction de Jean dans 1 Jean 2:12-14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de Son nom. Pères, je vous écris, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous écris, parce que vous avez vaincu le malin. Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. »
  • Nous découvrons aussi ce qu’est un antichrist. Dans 1 Jean 2:18, l’apôtre nous dit : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. Quiconque nie le Fils, n’a pas non plus le Père ; celui qui confesse le Fils, a aussi le Père. »
  • La véritable connaissance nous est partagée de ce qu’est un chrétien. Dans 1 Jean 3:1-3, l’apôtre déclare : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur. »
  • Nous découvrons ce qu’est la justice de Dieu. « Quiconque demeure en lui, ne pèche point; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste » (1 Jean 3:6-7). Et, au verset 9, Jean ajoute : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. » Il y a dans ces magnifiques versets le véritable but de la vie du chrétien. Jésus a dit : « Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (Matthieu 5:48). Notez cependant que « soyez » est au futur, pas dans sa conjugaison, mais dans son implication comme un but fixé qui doit se réaliser éventuellement. Vous avez donc la solution ici pour accomplir cette mission. Pour naître de Dieu, il faut demeurer en Lui et, lorsque ce miracle sera accompli, c’est alors que nous ne commettrons plus de péché. En attendant, nous avons toujours le trône de la miséricorde de Dieu où nous pouvons approcher avec assurance pour obtenir Son aide.
  • Nous avons l’amour pour les frères et sœurs en Christ. Dans 1 Jean 3:16-21, nous lisons : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu. »
  • Le Saint-Esprit en nous. Dans 1 Jean 4:13-19, l’apôtre nous dévoile : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. »
  • Notre amour pour Dieu se reflète dans notre comportement. Dans 1 Jean 5:2-7 : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. »

Et maintenant nous avons cette confidence spirituelle de Sa part :

1 Jean 2:20 « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. »

1 Jean 2:29 « Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui. »

1 Jean 3:1 « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. »

1 Jean 3:2 « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »

1 Jean 3:15 « Quiconque hait son frère est un meurtrier ; et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui. »

1 Jean 5:13 « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. »

1 Jean 5:19 « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. »

1 Jean 5:20 « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. »

Ces preuves sont dévoilées au converti. Elles sont données pour assurer le cœur et l’esprit du croyant de sa sécurité en Christ. Cette liste écrite par Jean n’est pas complète, mais peut absolument nous servir de référence, afin de garder notre concentration et nos pensées sur l’évidence tirée directement de la Bible. Alors, lorsque vous compterez vos bénédictions, souvenez-vous également de celles-ci.




D.328 – Le premier travail des humains

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par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:28, en parlant des humains que Dieu venait de créer, nous lisons : « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Ce verset est souvent appelé le « Mandat Divin » et il est amplifié dans Genèse 9:7 où Dieu leur déclare : « Vous donc, croissez et multipliez ; peuplez en abondance la terre, et multipliez sur elle. » Le but de Dieu devient évident. Accepter la responsabilité d’amener toute la création en soumission à Dieu avec tous ses systèmes et créatures, dirigeant effectivement les ressources en les augmentant jusqu’au moment où la terre entière sera remplie des fruits de ce beau travail.

Dans le monde, nous avons besoin d’une description des fonctions au travail. Voici donc la première définition de tâches de l’homme, lorsque : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé. Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:8-9). Et, aux versets 15 à 17 : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. »

Dans son rôle d’occupant initial, Adam devenait le serviteur de Dieu pour s’occuper de la terre entière. Il n’y avait pas d’instructions disant comment garder cette terre, mais seulement des ordres généraux du Maître au serviteur. Puisqu’il n’y avait pas d’instructions sur le fonctionnement des systèmes, Adam devait apprendre premièrement comment ce processus fonctionne (science), pour ensuite organiser et utiliser ces découvertes d’une façon productive (technologie), afin d’aider sa descendance à savoir comment honorer son Créateur. Cette information au sujet des inventions et des produits techniques devait être dispensée à tous, au travers des affaires, de l’éducation, de la communication, du transport etc.

Et finalement, l’information enseignant comment les inventions devaient être reçues afin que l’évaluation divine (« très bien bon serviteur ») soit dispensée sur l’art, la musique, la littérature, glorifiant et louant ainsi Dieu pour tout ce qu’Il avait fait en créant toutes choses. Cette responsabilité existe encore de nos jours, donc : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu » (1 Pierre 4:10). Ceci s’applique à l’humanité entière, mais elle devient encore plus évidente dans l’œuvre de Christ à Ses serviteurs fidèles. « Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:9-10).

Le livre aux Colossiens commence avec une exaltation de notre Seigneur Jésus-Christ. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17). Mais notez maintenant ce que Paul ajoute : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:18-20).

Remarquez bien ce que Paul nous déclare ensuite : « Vous aussi, qui étiez autrefois éloignés, et ennemis par vos pensées et vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés, dans le corps de sa chair, par sa mort, pour vous présenter devant Lui saints, sans tache et irrépréhensibles ; pourvu que vous demeuriez fondés dans la foi et inébranlables, n’abandonnant point l’espérance de l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, j’ai été fait ministre » (Colossiens 1:21-23). Ce que Paul nous explique dans la suite devient un peu plus surprenant, c’est-à-dire que nous sommes inexorablement liés à Christ. Nos vies et nos destins sont devenus les Siens, et notre identification à Lui est totale.

Nous ne sommes pas simplement réconciliés à Dieu par Lui, nous sommes avec Lui en toutes choses. Notez premièrement que : « Ayant été ensevelis avec lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts » (Colossiens 2:12). Plus que cela : « quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes » (Colossiens 2:13). Aussi certain que Christ fut ressuscité des morts, nous aussi serons nés de nouveau dans une nouvelle vie. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4).

Nous apprenons que notre vie est cachée avec Christ en Dieu. Être caché avec Christ, c’est être entièrement immergé, couvert, nos péchés cachés, notre identité masquée dans la Sienne, vraiment renouvelée dans la Sienne. Dieu nous accepte avec Christ, donc lorsque Christ, qui est notre vie, paraîtra, alors nous serons aussi manifestés avec Lui dans la gloire. Cette identification ne sera pas en vain, car nous sommes complets en Lui et, comme Il est pleinement Dieu, nous serons avec Lui en toutes choses. Mais avant d’atteindre cette réalité, nous avons des conflits à régler entre les serviteurs de Dieu.

Dans Psaume 8:6-9, le roi David déclare : « Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. » La mission de régner sur l’ouvrage de Ses mains n’a jamais été retirée par Dieu des mains de l’homme. Dans ce mandat, celui-ci demeure en autorité de diriger les entreprises humaines suivantes :

  • La découverte de la vérité dans la science, la recherche et l’exploration.
  • L’application de cette vérité dans l’agriculture, l’ingénierie, la médecine, la technologie, etc.
  • L’adaptation de cette vérité dans le commerce, le transport, le gouvernement humain, etc.
  • L’explication de la vérité dans les arts, la littérature et la théologie.
  • Et la transmission de la vérité dans l’éducation, la communication, et dans tous les foyers.

Quand l’autorité fut déléguée aux humains par le Créateur : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, avec l’échec d’Adam dans son œuvre initiale, l’homme a créé un conflit continuel au sein des efforts des humains sur tous les fronts. C’est pourquoi, dans Romains 8:22-23, Paul nous dit : « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. »

Car, dans Genèse 3:17-19, Dieu dit à Adam : « Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie. Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs. Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » Et dans les versets 23 et 24 : « l’Éternel Dieu le fit sortir du jardin d’Éden, pour cultiver la terre d’où il avait été pris. Il chassa donc l’homme ; et il plaça à l’orient du jardin d’Éden les chérubins et la lame d’épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. »

Cela n’a qu’augmenté ses conflits avec l’environnement. « Et il te produira des épines et des chardons ; et tu mangeras l’herbe des champs » (Genèse 3:18). Le péché et la mort sont simplement devenus pour l’homme des conditions de son existence. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5:12). Sans parler de l’ignorance des humains à détecter la vérité. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Donc, ce qui pousse les humains depuis tous les siècles, c’est de se servir soi-même, pas Dieu ni les autres. « Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

La capacité d’obéir à Dieu ne vient seulement qu’au travers de Celui qui nous a été donné, afin de créer une nouvelle création en nous. « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:17-24).

Un jour, tous ces faux chemins seront redressés avec l’avènement de Christ, mais, en attendant ce jour, notre mandat, en tant que convertis, demeure celui d’administrateurs sur la terre. Mais pas branchés sur n’importe quel sauveur, seulement sur Christ Jésus, notre Sauveur personnel. Dans Luc 1:46-48 : « Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. » Un des plus beaux titres de Jésus est « le Sauveur ». Ce titre paraît au-delà de vingt fois dans le Nouveau Testament et s’applique toujours à Christ car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Il paraît pour la première fois sur les lèvres d’une vierge nommée Marie, lorsqu’elle a réalisé qu’elle fut choisie pour être la mère du Sauveur. Il est significatif que le Sauveur ne puisse être nul autre que Dieu Lui-même. Notez l’expression de Marie, plus haut, en L’identifiant. Et ceci a poussé son esprit à se réjouir, tout comme le nôtre. Jésus devient notre Sauveur personnel, si nous avons Foi en Lui, tout comme Marie. Mais Il est également le Sauveur du monde, comme nous le découvrons dans Jean 4:41-42 où nous lisons : « Et un plus grand nombre crurent à cause de sa prédication. Et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ. »

C’est confirmé par Jean qui déclare : « Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde » (1 Jean 4:14). Et Sa mort sur la croix est suffisante pour sauver tous ceux qui Le reçoivent comme Sauveur. Il y a huit autres versets dans le Nouveau Testament où « Sauveur » est synonyme de « Dieu ». La toute dernière se trouve dans Jude 1:25 où l’apôtre déclare : « A Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen. »

Plusieurs personnes voient aujourd’hui l’homme Jésus comme un grand Enseignant et un exemple à suivre, mais elles rejettent Sa divinité. Bon nombre l’acceptent comme Dieu, mais refusent de croire qu’Il a pu être incarné pour devenir uniquement un homme parfait. Il est donc urgent que nous croyions que notre Créateur devait aussi devenir notre Sauveur, si nous croyons au Salut. Regardons ce que Paul a commandé à Timothée d’enseigner : « Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. Annonce et enseigne ces choses » (1 Timothée 4:10-11). Si nous acceptons et comprenons cela, nous pourrons nous réjouir avec Marie, en Dieu mon Sauveur ! Aujourd’hui cependant, je vous mets en garde, car on prêche un autre Jésus.

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul annonce aux Corinthiens : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Paul les mettait en garde contre les faux enseignants. Un chrétien ne devrait jamais suivre un leader religieux simplement parce qu’il prêche le nom de Jésus ou insiste aux assemblées pour qu’on « reçoive l’Esprit ». Jésus est très populaire dans les assemblées mondaines, mais il ne s’agit pas du véritable Jésus.

Le Jésus populaire peut être le bébé Jésus dans la mangeoire à Noël, ou l’ami Jésus dans une présentation de musique « gospel », ou le conseiller à succès Jésus parmi les penseurs positifs. Il peut même être le Jésus parmi les crooners chrétiens, ou le Jésus rythmique des rockeurs chrétiens, ou le Jésus réformateur des libéraux, mais aucun de ces Jésus ne fut prêché par Paul. Donc, pas le véritable Jésus qui sauve les hommes et les femmes de leurs péchés. En réalité, Jésus est notre Seigneur : « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui » (Colossiens 1:16-17).

Jésus est mort pour nous et en Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Jésus est mort afin de réconcilier par Lui toutes choses avec Soi, ayant donné la paix, par le sang de Sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux. Paul nous déclare, dans Éphésiens 1:20-23 : « Qu’il [Dieu] a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous. »

Finalement, Paul déclare à Timothée : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne » (2 Timothée 4:1). Non, le vrai Jésus n’est pas le Jésus populaire sur un T-shirt ou collé aux pare-chocs des politiciens et des chanteurs. Jésus fut : « Méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas » (Esaïe 53:3). « Et [la sagesse de Dieu] qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire » (1 Corinthiens 2:8).

Les hommes d’aujourd’hui méprisent autant le vrai Jésus que ceux du temps des apôtres. Ce n’est donc pas Lui qu’ils professent. Le Jésus moderne enseigne un évangile différent et une doctrine opposée à ceux du vrai Jésus des Saintes Écritures. Il est le Dieu tout puissant, l’homme parfait, le seul Sauveur, le Roi éternel et Seigneur de seigneurs. Les vrais ministres de Dieu, ne prêcheront jamais un Jésus imaginaire qui plaît à la chair, mais plutôt le véritable Christ de la création et du salut.

Plus nous avançons en âge, plus nous prenons le temps de méditer sur notre jeunesse remplie de toutes sortes d’activités. Il y eut d’abord les années d’études, les recherches personnelles diversifiées pour accroître nos connaissances au niveau scolaire. À cela s’ajoutèrent les activités sociales, les obligations familiales, sans oublier les différentes activités sans valeur réelle, qui minaient notre sommeil et ajoutaient à notre fatigue. Alors, nous prenions rarement le temps de faire une pause pour méditer sur les choses que nous considérons présentement utiles. Lors d’un de ces moments tranquilles, je me suis analysé intérieurement pour déterminer qui j’étais vraiment, ce que je faisais ici sur la terre, mais surtout où je me dirigeais dans ma propre vie.

La pensée qui traversa mon esprit fut que nous récoltons ce que nous semons. Ceci étant vrai, j’ai conclu qu’au jour du Jugement, le Seigneur me regarderait d’un air sérieux pour me dire que je ne méritais pas de faire partie de Son Royaume. Ce moment de contemplation s’est soudainement terminé et j’ai plongé de nouveau dans ma cédule de travail qui ne semblait pas se terminer. Néanmoins, au fil des années, pendant ces moments de méditation, les paroles du Seigneur me revenaient souvent. Lentement mais sûrement, j’ai réalisé qu’il y avait une voie dans la vie qui plaisait à Dieu, mais qui demandait un changement radical de mon comportement afin de vivre de cette façon.

Comme la majorité de mes copains de travail, je croyais que je pouvais y arriver seul avec quelques changements mineurs apportés à mon style de vie ! J’ai soudainement compris que cela ne se passait pas ainsi quand j’ai lu ces paroles de Jésus : « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et Sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34). Le but premier est donc d’avoir les yeux fixés sur le Royaume de Dieu et sur Sa justice au lieu de fixer ce monde avec sa justice. Et si nous faisons cela, tout ce dont nous avons besoin, physiquement parlant, nous sera donné par-dessus comme un don de Dieu. Pourquoi toujours se soucier du lendemain, il faut s’occuper des soucis présents. Avec l’aide de Dieu, nous serons guidés vers les bonnes solutions.

Nous voyons notre société moderne s’écrouler de plus en plus chaque jour dans les conflits personnels, les guerres un peu partout, l’effondrement des valeurs morales et les démonstrations continuelles de révolte contre les gouvernements au niveau municipal, provincial et fédéral. Toutefois, il y a une connaissance disponible servant à solutionner les conditions chaotiques du monde d’aujourd’hui. Pourtant, la plupart des gens ne veulent pas prendre le temps de vraiment considérer les causes qui ont amené les conditions existantes, ni évaluer leur part dans ces conditions. Il est vrai qu’en tant qu’individus, nous ne pouvons pas changer le monde, mais ce que nous pouvons faire, c’est de nous changer nous-mêmes, en demandant à l’Esprit de Dieu de nous donner les outils nécessaires pour effectuer ce changement.

Il existe aussi une autre grande source que les individus peuvent utiliser pour accomplir leur conversion personnelle. Malheureusement, cette source est ridiculisée par la majorité de la population ; mais ceux qui tentent de l’utiliser découvrent que, si on veut suivre Ses instructions, elle nous amène, non seulement au bonheur immédiat, mais à la vie éternelle à la fin de notre vie physique. Cette source s’appelle la Bible qui nous donne une compréhension vitale sur ce qu’est la vie et notre rôle dans le rétablissement de toutes choses. Oui, la Bible nous dit carrément : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, Que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Dans vos moments de silence, est-ce que vous considérez comment vous êtes heureux dans les circonstances de votre vie, ou êtes vous encore frustré en-dedans ? Avez-vous un but uniquement dans votre vie physique, ou cherchez-vous également un but dans votre vie spirituelle ? Que vous soyez jeune ou vieux, débutant une carrière ou à un âge ou vous terminez votre voyage, peu importe, vous avez l’opportunité de donner un sens à votre vie en lisant votre Bible pour y découvrir une direction. Laissez Dieu vous guider dans votre nouveau voyage vers l’immortalité et la vie éternelle. Dieu est miséricordieux et étend Son appel à tous ceux qui veulent apprendre.

Sachez que le salut ne se gagne pas par ses propres efforts, il est donné gratuitement par Dieu afin que personne ne s’en vante. Votre salut a été payé par le sacrifice de Jésus qui en a acquitté la rançon. Si vous êtes prêts à accepter le sacrifice de Christ, il vous accueillera. Et lorsque le grand Roi paraîtra sur une nuée dans le ciel, vous saurez que votre délivrance est proche. Et lorsque le Royaume de Dieu paraîtra, vous recevrez votre couronne de gloire et vous recevrez votre grande récompense, celle de régner avec Christ pendant mille ans. Que Dieu vous guide dans la recherche de Son Royaume avec Jésus-Christ.