D.308 – Je ressusciterai dans trois jours

tombeau

Par Joseph Sakala

Jésus était mort et fut déposé dans le sépulcre. Dans Matthieu 27:62-66, nous lisons : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat [annuel de la Pâque], les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Pilate avait enduré plusieurs expériences étranges ayant abouti à la crucifixion de Jésus. Lui et plusieurs de ses proches voulaient relâcher Jésus, n’ayant trouvé aucune faute en Lui. « Car il savait que c’était par envie qu’ils l’avaient livré. Or, pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe, à son sujet » (Matthieu 27:18-19). Toutefois, pour des raisons politiques, désirant calmer les chefs juifs et apaiser une révolte potentielle, Pilate a finalement consenti à l’exécution de Christ. Mais une fois mort et placé dans un sépulcre, les troubles de Pilate n’ont pas cessé.

Peut-être avons-nous de bonnes raisons de lire un peu de sarcasme dans le ton de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Après tout, que devait-on craindre d’un homme mort ? Mais est-ce possible que Pilate avait un malaise dû à certaines choses qu’il avait entendues ? Peut-être un gardien assurerait-il la prévention pour que certaines de ses craintes ne deviennent une réalité. De notre perspective, cependant, nous pouvons voir une certaine ironie divine dans les paroles de Pilate. Satan semblait avoir gagné une grande victoire à la croix, car l’héritier de Dieu était assassiné. Donc, le seul acte que Satan devait empêcher, c’était la résurrection de Jésus, car tout Son message tournait autour de Sa victoire sur la mort.

Notez également la limitation des paroles de Pilate lorsqu’il dit : « Faites-le garder comme vous l’entendrez. » Comment pourrait-on s’y prendre pour empêcher le Créateur de toutes choses de Se sauver d’un sépulcre ? Si Son but était de mourir et de ressusciter, comment les efforts des hommes et ceux de Satan pourraient-ils l’en empêcher ? Donc, leurs efforts ne suffisaient définitivement pas ! Aujourd’hui, nous savons que l’entrée au sépulcre fut bloquée en scellant la pierre et en y mettant la garde. Pas tellement pour empêcher Jésus de sortir, mais plutôt pour prévenir que les gens voient ce qui se passait à l’intérieur, ou que Ses disciples ne viennent de nuit et n’enlèvent Son corps, et qu’ils ne disent enfin au peuple : « Il est ressuscité des morts ! »

Le Psaume 22, écrit par David, prophétise les souffrances et la mort de Jésus sur la croix. Il fut écrit environ 1 000 ans avant sa réalisation et narre avec grand détail les souffrances de notre Seigneur ainsi que les actions des spectateurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes ignobles des soldats qui participaient à Sa crucifixion fut l’indignité de Lui arracher Ses vêtements et de les tirer ensuite au sort. Dans Psaume 22:19, le verset est écrit de façon à faire parler Jésus qui déclare : « Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. » Le sens de cet acte infâme, sans cœur et cruel est conservé, puisqu’il est parmi les quelques évènements dans la vie de Christ enregistrés dans les quatre Évangiles.

N’oublions jamais que les vêtements que Jésus portait étaient oints d’une huile de joie : « La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit » nous dit Psaume 45:9. Dans Philippiens 2:6-8, nous découvrons que Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu. Mais il s’est dépouillé lui-même [de Sa toute puissance], ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Jésus a fait tout cela afin de pouvoir verser Son sang pur et sans tache pour sauver des gens indignes de ce grand privilège. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). En forme de Dieu, Il a créé les cieux et la terre, pour ensuite Se faire homme pour venir nous sauver. Et un jour, lorsqu’un scribe Lui dit : « Maître ! Je te suivrai partout où tu iras, » Jésus lui dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). Et pour remercier Jésus pour tout ce qu’Il a fait pour Sa création, le peu de possessions qui Lui restaient furent tirées au sort par ceux qui L’ont crucifié alors qu’Il était mourant.

Pourtant, Jésus a préparé pour nous une habitation éternelle dans Son Royaume. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6). Soyons toujours reconnaissants pour la grâce de Jésus à notre égard.

Les ministres de Satan nient jusqu’à ce jour que Jésus ait été ressuscité, mais leurs efforts sont aussi futiles que ceux de Ses ennemis visant à Le garder dans le sépulcre au-delà de trois jours et trois nuits. Le fait demeure donc que Jésus a triomphalement quitté le sépulcre, en offrant la vie éternelle à tous ceux qui croient en Lui et en ce qu’Il a enseigné. La présence de Dieu peut être une cause de bénédiction ou de crainte dans notre vie. Dans le cas d’Adam et Ève, ce fut une crainte, car ils ont laissé Satan les séduire à manger du seul arbre dans le Jardin d’Éden qui leur était défendu. Dans Genèse 3:5-6, Satan dit à Ève : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Il n’y avait aucun péché jusqu’ici chez l’être humain. Mais la convoitise s’empara d’Ève : « Et la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea » (v. 6).

Ève, qui était supposée se montrer une aide pour son mari, est devenue un peu son maître. Mais concentrons-nous sur l’arbre de la connaissance du bien et du mal. L’arbre si agréable à la vue et désirable pour devenir intelligent les a-t-il bien instruits ? Allons voir au verset 7 où nous lisons : « Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures. » Belle manifestation de leur intelligence que d’apprendre qu’ils étaient nus ! Qu’y avait-il de mal à ce qu’ils soient nus ? D’où provenait leur honte ? Pas de Dieu, car Il les avait faits ainsi. Et dans Genèse 2:25, il est écrit : « Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte. »

D’ailleurs, Dieu leur demanda qui leur avait dit qu’ils étaient nus (Genèse 3:11). Cela ne pouvait donc provenir que de Satan. Celui-ci déteste la sexualité de l’homme. Est-ce par jalousie parce que l’homme peut se reproduire et pas lui ? N’empêche qu’au fil des siècles, il a mis dans la tête de beaucoup de monde que le sexe est une chose sale et honteuse. Ainsi, l’humanité a une vision extrêmement pervertie de la sexualité et Satan l’utilise pour les faire pécher. Mais trop tard, le péché était commis : « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (v. 8). Les deux ont eu peur de la présence de Dieu à cause de leur péché qui a mené plus tard au meurtre d’Abel par Caen. Celui-ci sortit de devant l’Éternel et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden.

Pourtant, la présence de Dieu s’avère une occasion de grande joie pour un très grand nombre de gens,. Aux chrétiens thessaloniciens, Paul a écrit : « Car quelle est notre espérance ou notre joie ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est sans aucun doute la présence ou l’absence d’un péché non pardonné devant la face de notre Dieu. La plupart des endroits où le péché est mentionné, l’emphase est mise sur le jugement du péché. Ceux qui rejettent l’offre du pardon par Jésus, au travers de la repentance dans la foi en Sa mort pour nos péchés, seront éventuellement bannis de Sa présence.

Paul l’explique très bien dans 2 Thessaloniciens 1:7-10, lorsqu’il nous dit : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Tandis que, pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés et ont mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de l’avènement de Jésus, et ainsi notre présence personnelle devant Lui, est un moment de joie anticipé. Car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsqu’Il reviendra, nous seront présentés : « à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). C’est ainsi que nous serons toujours avec le Seigneur.

Dans son épître aux Philippiens, Paul déclare : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la Parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:14-16). Il y a une véritable corrélation entre la Parole Vivante (Christ) et la Parole écrite (la Bible), au point que certaines Écritures peuvent s’appliquer aux deux. C’est le cas avec l’Écriture citée plus haut. Les Philippiens reçoivent l’exhortation de Paul de porter en eux la Parole de vie, c’est à dire Christ, la Parole vivante ou les Écritures qui nous parlent de la vie éternelle.

Nous pouvons discerner le même double-sens dans d’autres textes comme 2 Timothée 4:2 où Paul lui dit : « Prêche la Parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. » Et dans Hébreux 4:12, nous lisons : « Car la Parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » ; la Parole vivante étant Jésus et également la Parole écrite (la Bible). Il y a de nombreuses allusions dans la Bible, applicables aux différents ministères de Christ et des Écritures dans la vie du converti.

Regardons un autre cas, dans Jean 8:12 où : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Et, dans Proverbes 6:23, nous lisons : « Car le commandement est une lampe, l’enseignement est une lumière, et les corrections propres à instruire sont le chemin de la Vie. » Lors d’un autre sermon donné au peuple : « Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35). Lors de la tentation de Jésus dans le désert : « Le diable lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, commande à cette pierre qu’elle devienne du pain. Et Jésus lui répondit : Il est écrit ; L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu » (Luc 4:3-4).

Le Seigneur Jésus, lors d’une fête des tabernacles : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : ‟Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture.” (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié.) Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). « Car, comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé et fécondé la terre et l’avoir fait produire, pour donner de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de Ma bouche ; elle ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir fait ce que j’ai voulu, et accompli l’œuvre pour laquelle je l’ai envoyée » (Esaïe 55:10-11).

Les deux paroles sont décrites comme la personnification de la vérité. Jésus a déclaré : « Je suis … la vérité, » dans Jean 14:6 et, lorsqu’Il a prié au Père, Il dit : « Ta parole est la vérité, » dans Jean 17:17. Et, en bout de ligne, les deux doivent être reçues comme vérité. « C’est pourquoi, vous dépouillant de toute souillure et des excès de la malice, recevez avec douceur la parole qui est plantée en vous, qui peut sauver vos âmes » (Jacques 1:21). « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en Son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu, » nous affirme Jean 1:12-13.

Dans Apocalypse 19:11-13, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Ce nom expressif assigné à Christ, lors de Son retour sur terre dans la gloire, est également utilisé par Jean dans Jean 1:1 où il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Et encore, au verset 14, où Jean écrit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Nous le voyons aussi dans 1 Jean 1:1 où Jean déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, » faisant référence au travail de la création, mais aussi à Son incarnation humaine. Le mot « parole » ici vient du grec logos. Jean l’utilise sept fois comme un nom ou un titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1. Nous le trouvons également dans 1 Jean 5:7 où nous lisons : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Ce verset prouve que la trinité est un faux concept. Et c’est pourquoi on l’a retiré de la vaste majorité des versions bibliques. Je vous prie de vérifier par vous-même dans les versions que vous possédez. Toutes celles qui sont tirées des manuscrits corrompus ont retiré le verset 7 et l’on remplacé par la première partie du verset 8, ce qui en fait un verset bancal à la structure tronquée. Un autre des astuces de Satan…

De la façon que Jean l’utilise, la Parole devient plus spécifique. Dans Jean 1:1, il dit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, aiment à le traduire comme « la Parole était un dieu ». Un jour, ils découvriront qui Jésus était vraiment et j’espère qu’ils se repentiront de ne pas l’avoir connu comme Dieu Lui-même incarné dans une chair humaine, venu parmi les humains pour nous annoncer le salut et l’avènement futur du Royaume de Dieu sur cette terre. Ensuite, au verset 14, Jean nous dit : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Pourtant, dans Jean 1:18, l’apôtre nous révèle que : « Personne n’a jamais vu Dieu ; [mais] le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est Celui qui l’a fait connaître. » Nous avons alors connu Dieu par les déclarations de Jésus et par la manifestation de notre Sauveur durant Son ministère de trois ans et demi, avant qu’Il ne nous donne Sa vie afin que nous soyons sauvés. C’est ainsi que Jean pouvait l’enseigner à d’autres disciples, dans 1 Jean 1:1-4, déclarant : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie. (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous). Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

La Bible est vraiment la Parole de Dieu, écrite et disponible à tous ceux qui veulent découvrir la façon de faire partie de la Famille divine que notre Créateur prépare depuis le début de la création. Le livre commence par nous annoncer qu’au commencement Dieu a créé les cieux et la terre. Il se termine par les paroles suivantes de Celui qui accomplira sûrement ce qu’Il a débuté : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20). Et Jean ajoute, au verset 21 : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen. » Ce sont les tout derniers versets de la Bible et contiennent la dernière promesse de ce merveilleux livre.

La promesse finale est qu’Il va revenir encore sur terre « bientôt ». Mais il y a au-delà de 2 000 ans que Jésus a fait cette promesse et Il n’est toujours pas revenu. Il est évident que « bientôt » ne veut absolument pas dire « immédiatement ». En effet, Sa promesse paraît au moins six fois dans le livre de la Révélation. À l’Église d’Éphèse, Jésus dit : « Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:5). À l’Église de Pergame, Il dit, dans Apocalypse 2:16 : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. » À l’Église de Philadelphie, Il déclare ceci, dans Apocalypse 3:11 : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. »

Et, dans Apocalypse 22:7, Jésus déclare : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Au verset 12, Il dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Et finalement, au verset 20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Vous noterez que les trois premières promesses s’adressent aux Églises d’Éphèse, de Pergame et de Philadelphie, tandis que les trois dernières s’adressent à toutes les Églises, tel que confirmé dans Apocalypse 22:16, où Il déclare : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

Le Seigneur Jésus n’a pas oublié Ses promesses : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). C’est pourquoi plusieurs croyants de toutes les générations attendaient Son retour « bientôt », tel que promis, mais ils sont tous morts sans avoir vu Son accomplissement. Il devient alors de plus en plus évident que « bientôt » doit être pris comme « soudainement ». Dans Matthieu 24:44, Jésus nous dit : « C’est pourquoi vous aussi tenez-vous prêts ; car le Fils de l’homme viendra à l’heure que vous ne pensez pas. » Cela arrivera : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés » (1 Corinthiens 15:52). Soudainement, en un clin d’œil.

Il ne semble pas que tous les signes soient en place pour nous annoncer Son retour soudain, excepté un : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10). « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Présentement, la Parole se prêche comme témoignage, alors les nations seront sans excuses. Pour ce qui est de Ses enfants : « l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. »




D.307 – Les exploits du Seigneur

 

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Joseph Sakala

Dans Psaumes 103:6-7, nous lisons : « L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. Il a fait connaître ses voies à Moïse, et ses exploits aux enfants d’Israël. » Nous avons un privilège distinct, en tant que croyants, de connaître quelque chose des « actes » de Dieu. Les Écritures sont pleines de Ses exploits miraculeux pour Ses enfants. Il y a aussi un privilège encore plus grand, celui de méditer sur Ses « voies ». Dans ce contexte, Ses voies nous dévoilent les actes de Dieu qui reflètent Son véritable caractère et deviennent le résultat de Ses actes. Connaître toutes Ses voies n’est pas toujours possible : « Car autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies et mes pensées au-dessus de vos pensées », dit le Seigneur, dans Esaïe 55:9.

Néanmoins, nous sommes appelés à tenter de fonctionner selon Ses voies. Le peuple d’Israël, qui avait une connaissance spéciale de Ses « actes », se faisait dire : « Vous marcherez dans toute la voie que l’Éternel votre Dieu vous a prescrite, afin que vous viviez et que vous soyez heureux, et que vous prolongiez vos jours dans le pays que vous posséderez » (Deutéronome 5:33). Mais il est également écrit : « Oh ! si mon peuple voulait m’écouter, qu’Israël marchât dans mes voies ! J’eusse en un instant fait ployer leurs ennemis, j’aurais tourné ma main contre leurs adversaires, » nous dit le Seigneur, dans Psaume 81:14-15. Cependant, il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort.

Le Nouveau Testament est rempli de pareils enseignements : « Où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! » (Hébreux 3:9-11). Moise fut le témoin de plusieurs œuvres magnifiques de Dieu à l’endroit d’Israël, mais il a vu au-delà, afin de discerner les voies du Seigneur et il a sûrement choisi la meilleure voie. En tant que convertis à Christ, nous avons certainement reçu la connaissance de rechercher la voie de Dieu dans notre cheminement vers Son Royaume. Alors, cherchez et vous trouverez.

Lorsque Moïse s’est informé de Son nom : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15). Plus tard, dans son cantique de délivrance, Moïse a déclaré : « L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume » (Exode 15:3-7).

Pour ce qui est du nom de Son Fils, il est révélé de plusieurs manières dans les Écritures. Dans Esaïe 9:5, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix. » Notez attentivement qu’un des Noms de l’enfant est le Père d’éternité. Quand Jésus a dit « Je suis sorti du Père », Il venait nous confirmer qu’Il était une autre manifestation du Père éternel et non une deuxième personne dans une trinité. C’est quand même remarquable qu’un « Enfant nous est donné » et qu’un de Ses Noms soit le Père d’éternité !

Lors de Son incarnation, l’ange Gabriel commanda à Joseph : « tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés … Et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS » (Matthieu 1:21, 23). Il existe plusieurs autres titres pour L’identifier, mais peut-être le plus significatif est celui qu’Il portera lors de Son retour triomphal, dans Apocalypse 19:13, où nous lisons : « Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Et dans Jean 1:1-3 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle, » l’identifiant comme le Créateur et le Sauveur de l’humanité.

Jésus était la Parole de Dieu. Et la Parole est nommée en premier. Il est vraiment curieux de voir le Fils nommé avant le Père dans Jean 1:1. Hasardez-vous à expliquer cela. Dans Apocalypse 19:16, nous découvrons : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. » Il y a 144 références à Christ dans le Nouveau Testament : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Dans les temps bibliques, le nom d’une personne exprimait le caractère et les attributs désirés pour un enfant par ses parents. La raison de Son nom était que le nom de JÉSUS (Sauveur) voulait aussi dire, « c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. »

Il n’y a qu’un seul Sauveur, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Et Son Nom nous sauve parce que, dans Jean 1:12-13, nous découvrons : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. » Ceux qui l’ont reçu sont dorénavant associés à Son Nom et donc, par conséquent, à Sa personne et à Son œuvre. D’abord, ils se font baptiser pour ensuite vivre leur vie d’une manière qui honore Son nom.

« Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:19. Jésus nous promet des bénédictions si nous Le prions, car ce que vous demanderez au Père en Son nom, Il vous le donnera. Mais le dernier usage de Son Nom nous identifie à Lui. « Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:4-5).

Dans 1 Pierre 4:17, le chef des apôtres nous atteste : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » Il y a un jour de jugement terrible qui attend ceux qui rejetteront Christ sans se repentir. Par contre : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:1). Tout un contraste ! Pourtant, notre texte nous indique clairement que la maison de Dieu est déjà jugée, afin de nous assurer que Dieu fait cela pour préparer ceux qui ont reçu le salut dans le but de Le servir durant l’éternité. Lorsqu’un non converti pèche, sa vie se poursuit comme avant, car les non convertis seront jugés plus tard, mais il n’en  est pas ainsi du converti.

Quand un converti pèche, il doit confesser son péché : « Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 11:31. Car : « Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9). Quel bonheur que de marcher avec Dieu, sachant que nous sommes toujours purifiés en faisant Sa volonté. Alors, dans 1 Corinthiens 11:32, Paul nous déclare : « Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde. »

Le passage classique sur le châtiment du converti qui néglige de se repentir de ses péchés se trouve dans Hébreux 12:4-10 où Paul dit : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. »

Toutefois, au verset 11, il ajoute : « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés. » Cependant, si ce châtiment de Dieu ne fait pas effet, le prochain jugement pourrait entraîner la mort spirituelle. Voilà pourquoi l’apôtre Jean nous dit : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort » (1 Jean 5:16-17). « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » dit Paul, dans 1 Corinthiens 5:5.

Finalement, chaque chrétien doit veiller à son propre cheminement vers le Royaume, car en nous jugeant et confessant nos péchés nous-mêmes, nous ne serions point jugés par Dieu. « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 5:10. Tout est orienté vers le bien que nous faisons envers notre prochain, et notre manière de vivre en paix avec notre entourage. « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », affirme Paul, dans Romains 14:12-13.

Le fondement de notre salut est Christ et c’est sur ce fondement que chaque chrétien doit bâtir. Il est donc très important que nous utilisions les meilleurs matériaux disponibles sur ce fondement pour arriver aux meilleurs résultats. Dans 1 Corinthiens 3:12-15, Paul explique : « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. »

Mais il y a aussi le jugement de ceux qui ne seront pas les élus de la première résurrection. Dans Amos 4:13, le prophète nous présente Dieu ainsi : « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées. » Cette extraordinaire évaluation du pouvoir de Dieu de juger fut donnée par Amos aux dix tribus du royaume nord d’Israël. Il leur avait rappelé des jugements précédents, comme  celui de Sodome et Gomorrhe, en concluant avec cet avertissement : « C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:12).

Dieu leur rappelait une époque de terrible dévastation. Les grands vents de la terre, tout comme les pluies, soufflèrent sur la terre au temps du grand cataclysme. « Or, Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Même les montagnes sortirent de la terre. « Tu l’avais couverte de l’abîme comme d’un vêtement ; les eaux se tenaient sur les montagnes. A ta menace, elles se retirèrent ; au bruit de ton tonnerre, elles s’enfuirent. Les montagnes s’élevèrent, les vallées s’abaissèrent au lieu que tu leur avais assigné. Tu as fixé pour les eaux une borne qu’elles ne passeront pas ; elles ne reviendront pas couvrir la terre » (Psaume 104:6-9).

Les menaces de tsunamis dévastateurs qui détruiraient de vastes étendues populeuses, selon les extrapolations de certains eschatologues se disant « chrétiens », ne vont-elles pas à l’encontre des promesses de Dieu ? C’était au temps du Déluge que les nuages ont obscurci la clarté du soleil sur l’eau de la terre, alors qu’avant : « Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi » (Genèse 1:7). Mais, au temps du Déluge, les nuages se sont condensés et : « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits » (Genèse 7:11-12). Ce grand jugement arriva à cause du comportement des antédiluviens qui, tout comme les Israélites par la suite, abandonnèrent leur Créateur.

Suite à cette rébellion : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps. Et l’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il en fut affligé dans son cœur » (Genèse 6:5-6). Et pour confirmer à Israël qu’il faisait bel et bien référence au Déluge, Amos leur réaffirme que c’est : « Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre, – l’Éternel est son nom » (Amos 5:8). Le prophète les exhortait à revenir vers leur Dieu.

Il est très dangereux et insensé pour toute nation ou individu de remettre en question les décisions du véritable Dieu tout puissant de la création. Dieu a fait toutes choses, Il connaît toutes choses et Il juge toutes choses. À celui qui persiste à vouloir s’opposer à Lui, Dieu réserve le même traitement qu’à Israël au temps de leur rébellion. Puisque Dieu le traitera ainsi, alors prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, nous dit Amos 4:12. Par contre, celui qui décide d’obéir volontairement et librement à Dieu reçoit Sa protection et toutes les bénédictions que Dieu veut bien lui accorder. C’est ce que Paul voulait faire comprendre à tous les nouveaux convertis à Christ.

Dans 2 Thessaloniciens 1:6-9, Paul déclare : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de Sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse. » Nombreux sont les critiques qui dénigrent la Bible et qui prétendent qu’il y a une faiblesse biblique. Ils insistent à dire que l’Ancien Testament constitue un dur châtiment du péché, avec un avertissement de la venue du jugement divin. Tandis que le Nouveau Testament met plutôt l’emphase sur la grâce et l’amour.

Cependant, l’Ancien Testament contient également d’abondants témoignages de l’amour et de la miséricorde de Dieu. Dans Psaume 103:2-3, le roi David dit : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de Ses bienfaits ! C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités », pour n’en citer qu’un seul ! Pareillement, les avertissements les plus frappants des prophéties sur le jugement à venir se trouvent dans le Nouveau Testament où Paul nous parle de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. S’ils persistent dans leur rébellion jusqu’à la fin, ils subiront également leur peine, une perdition éternelle. Jésus Lui-même a prononcé plus d’avertissements sur la destruction dans la Géhenne que tout autre de Ses ministres.

Durant le Millénium, Jésus commencera à porter des jugements sur les survivants de la Grande Tribulation. Ceux dont le comportement les mène à la conversion seront placés à Sa droite. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges ; car j’ai eu faim, et vous ne m’avez pas donné à manger ; j’ai eu soif, et vous ne m’avez pas donné à boire ; j’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même » (Matthieu 25:41-45). Il se peut que ces gens-là exécutaient ces oeuvres sur le plan physique, comme beaucoup de ministres actuels au moyen de leurs activités caritatives, mais sur le plan spirituel, ils ont laissé leurs brebis crever spirituellement de faim, ne dispensant pas la Parole de Dieu, c’est-à-dire, le Pain de Vie.

L’apôtre Jude fut pareillement inspiré de parler des impies qui n’ont aucune retenue. Car ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas ; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement. Ils sont destitués de toute raison. Malheur à eux ! Car ils ont suivi la voie de Caïn dans l’amour du gain. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes. Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés, auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé d’avance, en disant : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:15).

N’oublions surtout pas le dernier livre du Nouveau Testament, où Jean témoigne de l’énorme amour de Dieu pour toute Sa création, en mettant également l’emphase sur le jugement des impies en rébellion contre Lui. Le summum de Ses avertissements est dévoilé dans Apocalypse 20:15, où Jésus déclare en toute simplicité : « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » La grâce de Dieu et Son pardon sont disponibles gratuitement à ceux qui reçoivent le Christ avec un cœur sincère, mais le jugement sera aussi certain pour ceux qui refuseront jusqu’à la toute fin. Revenons à Jude 1:15 où nous lisons : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui. »

Jude fait référence à la prédication d’Hénoc, bien avant le Grand Déluge, annonçant déjà le second avènement de Jésus pour juger tous les impies de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui tout au long des siècles. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20).

Du temps de Jésus, les œuvres d’impiété que les chefs religieux ont souvent commises contre Lui n’étaient pas de simples peccadilles, mais ils l’ont fait en sachant pleinement qui était Jésus, car ils lisaient les Saintes Écritures dans lesquelles Sa venue était prophétisée depuis des siècles. Et, malgré cela, ces enseignants religieux ont fui la lumière, préférant les ténèbres. Ensuite, il y avait ces propos durs contre la personne de Jésus, parce qu’ils ne voulaient pas accepter Son autorité à pouvoir un jour juger le monde entier.

L’apôtre Pierre fait également allusion à tous ces futurs moqueurs. Car, en s’adressant aux nouveaux convertis, Pierre les met en garde disant : « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:2-5).

N’oublions surtout pas tous ces discours formulés pour dénigrer la personne de Jésus et émis par ces impies tout au long des siècles. Peut-être que ces mots furent prononcés comme des diatribes dirigées contre l’autorité de Jésus à pouvoir juger. Pierre fait aussi  allusion à ces moqueurs dans les derniers jours qui se conduiront selon leurs convoitises et qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes les choses demeurent pareilles depuis le commencement de la création. » Mais ces mêmes individus prêchent que l’évolution a apporté toutes sortes de nouvelles choses, comme les humains descendus directement des singes. Paul nous dit que ce sont : « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur » (Romains 1:25).

Cela coïncide drôlement avec la nature du mot impie de Jude 1:15. Les trois formes utilisées par Jude sont négatives pour indiquer leur façon mauvaise d’adorer. Christ reviendra pour exercer un jugement contre tous et convaincre tous les impies de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre Lui. Jésus viendra les juger sur leur défaillance à rendre honneur à Son égard. Ils seront tous condamnés par leurs propres œuvres et par leurs paroles injurieuses contre le Créateur de l’univers.

Notre Seigneur Jésus est mort : « Mais Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et lui a donné de se faire voir, non à tout le peuple, mais à des témoins que Dieu avait choisis d’avance ; à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu’il a été ressuscité des morts. Et il nous a commandé de prêcher au peuple, et d’attester que c’est Lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts » (Actes 10:40-42). C’était le zénith du premier sermon donné aux Gentils par Pierre dans la maison du centurion romain Corneille. Pierre a mis l’emphase sur la vérité de ce que Jésus n’était pas seulement le Messie promis en Israël, mais également le Seigneur de tous les humains. « Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:36). Par le fait même, Jésus est donc établi par Dieu comme juge des vivants et des morts.

Cette expression impressionnante « juge des vivants et des morts », apparaît seulement trois fois dans la Bible. Et chaque fois pour démontrer que Christ est le juge de tous les humains. À son jeune évangéliste, Paul dit ceci, dans  2 Timothée 4:1-4 : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. » Notez comment, de plus en plus, les télévangélistes s’affichent tous en tant que « docteurs » pour enseigner leurs versions polluées de la vérité.

La saine doctrine est devenue trop dure à écouter, alors ils ont maintenant des docteurs pour leur prêcher des choses agréables. Et pour entendre ces fables, leurs brebis sont prêtes à les enrichir grassement. Néanmoins, au sujet des péchés commis par ces faux ministres de Christ, Pierre a déclaré : « Ils rendront compte à Celui qui est prêt à juger les vivants et les morts » (1 Pierre 4:5). Jésus Lui-même leur affirme ceci, dans Matthieu 7:21-23 : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » Vous remarquerez que de faux ministres sont capables d’effectuer des miracles. Ce n’est donc pas cela qui détermine que quelqu’un se disant de Christ le soit véritablement.

Gardons toujours en mémoire, que lors de Son retour : « Le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs [pas au ciel], et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). Donc, les morts comme les vivants, parmi les Élus, comparaîtront devant le Christ dans une résurrection à la vie éternelle, car l’Église est déjà jugée. Et chacun recevra sa récompense promise pour le bien qu’il aura fait, étant encore dans son corps physique.

Mais Jésus devra également juger les autres morts qui ne seront pas de la première résurrection. « Ne soyez pas surpris de cela ; car l’heure vient que tous ceux qui sont dans les sépulcres entendront sa voix, et sortiront : savoir, ceux qui auront bien fait, en résurrection de vie ; et ceux qui auront mal fait [en demeurant rebelles jusqu’à la fin], en résurrection de condamnation [seconde mort] » (Jean 5:28-29). Avant de monter au ciel, Jésus S’approchant de Ses disciples, leur parla et leur dit : « Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Depuis ce temps : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23).

Lorsque tous les humains auront été jugés, ne resteront vivants que ceux qui se sont convertis. D’abord ceux de la première résurrection qui formeront les Élus de Dieu. À eux s’ajouteront par la suite tous ceux qui se convertiront et formeront les nations sur qui les Élus régneront durant le millénium. À ces nations s’ajouteront enfin tous ceux qui se convertiront durant la deuxième résurrection et qui seront également inscrits dans le Livre de Vie. Pour ce qui est des rebelles qui resteront incorrigibles jusqu’à la toute fin : « La mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:13-15). C’est la troisième résurrection et notez que le Livre de Vie est fermé à ce moment-là, car ils sont déjà jugés selon leurs œuvres impies.

En parlant de la Jérusalem céleste, l’apôtre Jean a témoigné ceci : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:23-27). Il y a vraiment un Livre de Vie dans lequel Dieu inscrit les noms de ceux qui feront partie de Son Royaume éternel et qui auront leur résidence dans la Jérusalem céleste qui viendra un jour se poser sur la terre.

Lors d’une de ses prières à Dieu, David a dit ceci, dans Psaume 139:13-16 : « Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, oeuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur Ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Donc, Dieu garde des livres. Il semblerait qu’il existe un livre pour chaque personne qui a été conçue et que l’ensemble de ces livres constitue le Livre de Vie. Dans ce gros volume sont inscrits les noms et les œuvres de chaque individu ayant reçu une vie biologique par son Créateur.

Néanmoins, plusieurs personnes rejettent ou simplement ignorent, tout au long de leur vie, la provision divine du Saint-Esprit qui leur accorderait la vie éternelle. Dans une de ses invocations à Dieu au sujet des méchants, David Lui demande : « Ajoute iniquité à leurs iniquités, et qu’ils n’aient point de part à ta justice. Qu’ils soient effacés du livre de vie, et ne soient pas inscrits avec les justes ! » (Psaume 69:28-29). Ceci nous indiquerait qu’il est possible pour quelqu’un qui déciderait volontairement de demeurer rebelle à Dieu jusqu’à la fin de sa vie de voir son nom effacé du Livre de Vie. Notez ce que Dieu déclare dans Apocalypse 3:5 : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Et encore, dans Apocalypse 22:19 : « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du Livre de Vie, et de la Sainte Cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »

Lorsque Dieu appelle une personne et qu’elle répond à Son appel, Dieu écrit son nom dans le Livre de Vie. Donc, pour que Dieu efface son nom, il faut que cette personne ait été préalablement convertie. Tandis qu’une autre personne qui a été rebelle toute sa vie n’a jamais eu son nom écrit dans le Livre de Vie. Par conséquent, Dieu n’a pas besoin de l’effacer, puisqu’il n’a jamais été inscrit, mais la miséricorde de Dieu le ramènera dans une Deuxième Résurrection, où les faux enseignants n’existeront plus, et où le Livre de Vie sera ouvert pour l’accueillir s’il se convertit à Christ. Il y aurait donc deux types de rebelles : 1) ceux qui reçoivent le Saint-Esprit, ayant été préalablement convertis mais finissent par le rejeter ; 2) ceux qui refuseront l’appel et le Saint-Esprit jusqu’à la fin des cent ans de la Deuxième Résurrection. La bonté de Dieu est sans limite.

Ce sera un moment épouvantable pour ceux qui demeureront rebelles jusqu’à la fin. Car : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le Livre de Vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Voilà le moment de la destruction des impies et des rebelles. Il n’y a personne dans la géhenne, présentement, car le mot « enfer » signifie simplement « séjour des morts ». Tous seront détruits ensemble. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau » (Malachie 4:1). Avez-vous remarqué qu’ils seront comme du chaume, entièrement brûlé ? Mais le monde préfère croire, qu’ils brûleront continuellement, durant l’éternité en souffrant affreusement. Quel cruel mensonge inventé par Satan !

Ceux qui demeureront inscrits dans le Livre seront ceux qui ont été sauvés par Christ. « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1:18-19). Parce que : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). Personne ne mérite d’être retenu dans le Livre de Vie, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

C’est grâce à Jésus, qui a payé la rançon du péché : « qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:24). Ne vous laissez pas séduire par un autre sauveur que JÉSUS. Tous les autres sont de faux christs. Finalement, seuls ceux qui auront leur nom inscrit dans le Livre de Vie auront éternellement accès à la Nouvelle Jérusalem qui sera le Quartier Général de l’univers entier et la résidence permanente de la Famille éternelle de Dieu.




D.306 – Jésus notre espérance

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espoir

Par Joseph Sakala

À son jeune évangéliste, Paul a dit ceci : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi » (1 Timothée 1:18-19). Paul s’était vu confier la prédication de l’Évangile par Jésus Lui-même. Il dit donc à Timothée : « Et je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère, moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:12-16).

Paul ne prenait jamais à la légère cette responsabilité qui lui fut confiée par Jésus, quand il s’agissait du travail de bien garder et de bien propager la vérité aux autres. Dans le texte du début, suite à sa louange à Dieu de lui avoir donné une telle fonction, Paul exhorte Timothée à poursuivre son travail en marchant dans ses pas, ce qui implique de transmettre un message de très grande valeur. Parce que : « Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5). Comme je t’exhortai, (disait-il à son jeune évangéliste,) lorsque je suis parti pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, par les faux enseignants, et de ne pas t’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, et je t’y exhorte encore.

Paul savait que confier une telle responsabilité n’était pas chose facile. Dans notre texte, Paul rappelle à Timothée de combattre le bon combat en se servant des armes de Dieu. Deux de ces armes étaient la foi en Dieu et le sacrifice rédempteur de Jésus comme la rançon pour tous les péchés. Avec de telles armes, Timothée savait que sa cause était juste et vraie. Ensuite, il devait agir avec une bonne conscience produisant en lui un ministère libre de toute culpabilité que le péché engendre. Donc, le but du commandement, c’est l’amour qui procède d’un cœur pur, d’une bonne conscience et d’une foi sincère. Quelques-uns avaient déjà abandonné ces armes vitales et, non seulement leur foi avait fait naufrage, mais également la foi de ceux qui les suivaient.

Ces pauvres gens avaient oublié que : « En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10:4-5). Déjà au premier siècle, il y avait des prédicateurs qui prêchaient un autre Jésus que celui que Paul leur avait enseigné et, croyez-le ou non, quelques convertis se sont accrochés à ces enseignements. Et ces faux apôtres se faisaient passer pour des apôtres de Christ. Donc, dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. »

Paul était jaloux de son troupeau à Corinthe, d’une jalousie de Dieu, parce qu’il les avait unis à un seul Époux pour les présenter à Christ comme une vierge chaste. Alors, Paul n’y va pas par quatre chemins pour leur dire : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. [N’oubliez jamais que son nom antérieur était Lucifer ou ‟porteur de lumière”.] Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15). Je ne voudrais pas être à leur place lors du retour de Jésus. Mais ces rebelles ne semblent pas apprendre quoi que ce soit par leur fausse prédication.

Jésus était pendu à la croix depuis neuf heures du matin. Il était environ trois heures de l’après-midi et le sabbat approchait. « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un grand jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât. Les soldats vinrent donc et rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui était crucifié avec lui. Mais lorsqu’ils vinrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui rompirent point les jambes. Toutefois un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau. Et celui qui l’a vu en a rendu témoignage (et son témoignage est véritable, et il sait qu’il dit vrai), afin que vous croyiez. Or, cela arriva, afin que l’Écriture fût accomplie : Ses os ne seront pas rompus. Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils verront Celui qu’ils ont percé. Après cela, Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir » (Jean 19:31-40).

J’aimerais faire une petite clarification, ici, au sujet du grand linceul de Turin sur lequel Jésus aurait laissé, imprimé par Son sang, le dos et le devant de Son corps, spécialement Son visage. Le verset 40, plus haut, nous indique très clairement que Jésus fut enveloppé de bandes aromatisées comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Lors de la résurrection de Jésus, Marie de Magdala est venu annoncer la bonne nouvelle aux apôtres. Jean et Pierre partirent en courant et Jean arriva le premier au sépulcre, mais il n’entra pas. Notez bien maintenant ce que Jean nous déclare : « Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, Et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple, qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:6-8). Nous voyons clairement que le suaire de Turin est faux. Jésus fut enveloppé de bandelettes et avait sur la tête un suaire pour couvrir son visage. Revenons cependant à la mort de Jésus.

La mort physique de Christ est absolument essentielle à l’Évangile. Certains libéraux et détracteurs de la Bible tentent depuis des années d’obscurcir ou de nier le fait que Christ soit mort sur la croix. Ils proclament que Jésus est tombé dans un coma sur la croix et S’est réveillé plus tard dans le sépulcre. Ensuite, Il serait apparu à Ses disciples qui auraient faussement proclamé Sa résurrection. Pour le chrétien, toutefois, la mort de Christ n’est pas une option. La Bible nous enseigne que le péché a séparé tous les humains de Dieu. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu » (Romains 3:23-25). « Et, selon la loi, presque toutes choses sont purifiées par le sang, et sans effusion de sang il n’y a point de pardon » (Hébreux 9:22).

Sans la mort de Jésus, le véritable Fils de Dieu sans péché, il n’y a pas de christianisme possible. Et les évangélistes, en racontant les évènements liés à la crucifixion, vont dans beaucoup de détails, afin de s’assurer qu’il n’y aurait aucune possibilité d’incompétence là-dessus. Dans Marc 15, près de vingt personnes sont mentionnées qui pouvaient témoigner sans aucun doute de la mort de Jésus. Considérez ceci : « Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées. Et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par-là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus. Et ils le conduisirent au lieu appelé Golgotha, c’est-à-dire, la place du Crâne. Et ils lui présentèrent à boire du vin mêlé avec de la myrrhe ; mais il n’en but point » (Marc 15:15-23).

Au verset 24, nous voyons que les soldats : « Après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part. » Tout cela en le regardant mourir lentement dans une agonie terrible. « Et le centenier, qui était vis-à-vis de lui, voyant qu’il avait expiré en criant ainsi, dit : Cet homme était véritablement Fils de Dieu » (v. 39). Les soldats et le centenier étaient entraînés pour tuer et savaient reconnaître si quelqu’un était mort. Avant de permettre à Joseph d’Arimathée de prendre le corps, le centenier assura Pilate que Jésus était bel et bien mort. Non, il n’y a aucun doute que Christ est mort. « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45).

Jésus n’était pas aimé des Pharisiens qui avaient très peur à leurs jobs. Christ avait fait un miracle dans le sabbat. À cause de cela, les Juifs poursuivaient Jésus et cherchaient à Le faire mourir, parce qu’Il avait fait cela le jour du sabbat. « Mais Jésus leur dit : Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et je travaille aussi. À cause de cela, les Juifs cherchaient encore plus à le faire mourir, non seulement parce qu’il violait le sabbat, mais encore parce qu’il appelait Dieu son propre Père, se faisant lui-même égal à Dieu. Jésus prenant la parole, leur dit : En vérité, en vérité je vous dis, que le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père. Car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Père aime le Fils, et Lui montre tout ce qu’il fait. Et il Lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut » (Jean 5:17-21).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait le Fils le fait également, car : « Moi et le Père, nous sommes un, » déclara Jésus aux Juifs, dans Jean 10:30. La réaction fut immédiate : « Alors les Juifs prirent de nouveau des pierres pour le lapider. Et Jésus leur dit : J’ai fait devant vous plusieurs bonnes œuvres de la part de mon Père ; pour laquelle me lapidez-vous ? Les Juifs lui répondirent : Ce n’est point pour une bonne œuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce qu’étant homme, tu te fais Dieu » (Jean 10:31-33). Dans Proverbes 15:3, il est écrit que : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons. » Il est bon de notez que Jean utilise ce verset pour mettre de l’emphase sur sept occasions où Jésus voyait un événement en particulier, puis agissait immédiatement pour régler la situation.

Avant le baptême de Jésus, Jean le Baptiste avait déclaré : « Et j’ai vu, et j’ai rendu témoignage que c’est Lui qui est le Fils de Dieu. Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure. André, frère de Simon Pierre, était l’un des deux qui avaient entendu ce que Jean disait, et qui avaient suivi Jésus » (Jean 1:34-40). Et ils suivirent Jésus à partir de ce jour jusqu’à leur mort.

Une autre belle occasion où Jésus a réagi à une situation se trouve dans Jean 1:45-51. « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

« …monter et descendre », que voulait dire Jésus ? Le seul autre endroit où nous voyons pareille scène, c’est dans le rêve de Jacob qui a vu une échelle qui touchait au ciel et dans laquelle il vit des anges monter et descendre. Ceci est arrivé au moment où Dieu a fait une alliance avec Jacob, comme celle qu’Il avait établie avec Abraham et Isaac, et pour lui montrer que Dieu était avec lui. Dans Daniel 9:27, il est question de Jésus qui : « confirmera l’alliance avec plusieurs pendant une semaine ; et à la moitié de la semaine, il fera cesser le sacrifice et l’oblation. » Jésus est en effet venu confirmer cette alliance avec plusieurs, mais pas seulement avec la descendance d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais avec tous les humains, au travers de Son sacrifice rédempteur, par Son précieux sang versé. Cette déclaration de Jésus venait confirmer celle de la prophétie de Daniel. Et l’assurance que Dieu serait avec Son peuple fut donnée par les anges qui montaient et descendaient du ciel.

Dans Jean 5:5-9, nous voyons une autre circonstance où, malgré le sabbat, Jésus a réagi spontanément. « Or, il y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. » Il y avait toujours une grande foule qui suivait Jésus, parce qu’elle voyait les miracles qu’Il opérait sur les malades.

Lors d’une autre occasion, après avoir instruit une foule de gens, Jésus monta sur la montagne et là, Il S’assit avec Ses disciples. « Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde. Ils les ramassèrent donc, et ils remplirent douze paniers des morceaux des cinq pains d’orge, qui étaient restés de trop à ceux qui en avaient mangé » (Jean 6:4-13).

Ensuite, Jésus vit un homme aveugle depuis sa naissance. Au lieu de S’occuper de l’aveugle : « Ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de Celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair » (Jean 9:2-7).

Jésus ne guérissait pas seulement les aveugles, les malades et les estropiés, mais Il était disponible pour ceux qui pleuraient de peine. Quand Lazare, le frère de Marie, est mort, elle pleurait. « Quand Jésus vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, il frémit en son Esprit, et fut ému ; et il dit : Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en Lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:33-44).

Finalement, alors que Jésus était mourant sur la croix, Il vit Sa mère et la sœur de Sa mère, Marie, femme de Cléopas, et Marie de Magdala, qui se tenaient près de la croix de Jésus. « Jésus donc, voyant sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (vs 26-27). Il était près de mourir, mais prit le temps de S’occuper de celle qui avait consacré sa vie à être la servante du Seigneur. Jésus voit ceux qui souffrent, qui ont de la peine, qui ont faim. Et Il prend le temps de pourvoir pour chacun, car toutes choses ont été créées par Lui puisqu’Il est notre Père. Mais cette fois l’invitation est envoyée à l’humanité entière, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Notre espérance ne vient pas des hommes mais de l’Être le plus puissant de l’univers. Comme disait si bien Paul : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:6-10). Et Dieu prend soin de Sa création.




D.305 – Chercher le Seigneur

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Joseph Sakala

Dans Amos 5:5-6, Dieu dit à Son peuple : « Et ne cherchez pas Béthel, n’allez pas à Guilgal, ne passez pas à Béer-Shéba. Car Guilgal s’en ira en exil, et Béthel sera réduit à rien. Cherchez l’Éternel, et vous vivrez ; de peur qu’il ne saisisse comme un feu la maison de Joseph, et que ce feu ne la dévore, sans qu’il y ait personne à Béthel pour l’éteindre. » Béthel partageait une longue histoire avec Israël. Abraham a campé à Béthel lorsqu’il entra dans la terre de Canaan : « Et il passa de là vers la montagne, à l’orient de Béthel, et il tendit ses tentes, ayant Béthel à l’Occident, et Aï à l’Orient. Et il bâtit là un autel à l’Éternel, et invoqua le nom de l’Éternel. Puis Abram partit, marchant de campement en campement, vers le Midi » (Genèse 12:8-9).

« Puis il s’en retourna, par ses campements, du Midi jusqu’à Béthel, jusqu’au lieu où avait été sa tente au commencement, entre Béthel et Aï ; au lieu où était l’autel qu’il y avait fait auparavant, et Abram y invoqua le nom de l’Éternel », lorsqu’il revint d’Égypte (Genèse 13:3-4). Le rêve de Jacob avec l’échelle a eu lieu à Béthel. Dans Genèse 28:10-12, nous lisons : « Mais Jacob partit de Béer-Shéba, et s’en alla à Charan. Et il arriva en un lieu où il passa la nuit, parce que le soleil était couché. Il prit donc une des pierres du lieu, en fit son chevet, et se coucha en ce lieu-là. Alors il eut un songe ; et voici, une échelle était dressée sur la terre, et son sommet touchait aux cieux ; et voici les anges de Dieu montaient et descendaient par elle. » Suite à cet événement : « il appela ce lieu-là Béthel (maison de Dieu), tandis qu’auparavant la ville s’appelait Luz » (Genèse 28:19).

Plus tard : « Dieu apparut encore à Jacob, lorsqu’il venait de Paddan-Aram ; et il le bénit. Et Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais Israël sera ton nom. Et il lui donna le nom d’Israël. Et Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout Puissant : augmente et multiplie. Une nation, même une multitude de nations naîtront de toi ; des rois sortiront de tes reins. Et je te donnerai le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, et je donnerai ce pays à ta postérité après toi. Et Dieu remonta d’avec lui, du lieu où il lui avait parlé. Et Jacob dressa un monument au lieu où il lui avait parlé, un monument de pierre, et il fit dessus une aspersion, et y versa de l’huile. Et Jacob appela le lieu où Dieu lui avait parlé, Béthel (maison de Dieu) » (Genèse 35:9-15).

Plus tard, Béthel est devenue Beth-Aven où Dieu lui déclara : « Si tu te prostitues, Israël, que Juda ne se rende pas coupable ! N’entrez pas à Guilgal ! Et ne montez point à Beth-Aven ! Et ne jurez point : ‟L’Éternel est vivant !” Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! » C’est arrivé après que Jéroboam eût établi un temple aux veaux d’or. « Et le roi, ayant pris conseil, fit deux veaux d’or et dit au peuple : C’est trop pour vous de monter à Jérusalem. Voici tes dieux, ô Israël, qui t’ont fait monter hors du pays d’Égypte ! Et il en mit un à Béthel, et plaça l’autre à Dan » (1 Rois 12:28-29).

Ce fut une occasion de péché ; car le peuple alla même devant l’un des veaux, jusqu’à Dan. Il fit aussi des maisons dans les hauts lieux et il établit des sacrificateurs pris de tout le peuple et qui n’étaient pas des enfants de Lévi. Et Jéroboam fit une fête au huitième mois, le quinzième jour du mois, comme la fête qu’on célébrait en Juda, et il offrit des sacrifices sur l’autel. Il fit ainsi à Béthel, sacrifiant aux veaux qu’il avait faits ; et il établit à Béthel les sacrificateurs des hauts lieux qu’il avait faits. Et le quinzième jour du huitième mois, du mois qu’il avait imaginé de lui-même, il offrit des sacrifices sur l’autel qu’il avait fait à Béthel et il fit une fête pour les enfants d’Israël, et monta sur l’autel pour offrir le parfum.

Et encore plus tard, après la captivité d’Israël, les Assyriens ont laissé de faux prêtres à Béthel. Dans 2 Rois 17:27-34, nous lisons : « Alors le roi des Assyriens donna cet ordre : Faites-y aller quelqu’un des sacrificateurs que vous avez amenés captifs ; qu’il y aille, qu’il y demeure, et qu’il enseigne la manière de servir le dieu du pays. Ainsi l’un des sacrificateurs qu’on avait transportés de Samarie, vint et habita à Béthel ; et il leur enseigna comment ils devaient craindre l’Éternel. Mais chaque nation se fit ses dieux, et les mit dans les maisons des hauts lieux que les Samaritains avaient faits ; chaque nation les mit dans les villes où elle habitait. Les gens de Babylone firent Succoth-Bénoth ; les gens de Cuth firent Nergal ; les gens de Hamath firent Ashima ; les Avviens firent Nibchaz et Tharthac ; et les Sépharviens brûlaient au feu leurs enfants en l’honneur d’Adrammélec et d’Anammélec, dieux de Sépharvaïm. Ils adoraient aussi l’Éternel. Mais ils établirent pour sacrificateurs des hauts lieux, des gens pris d’entre eux tous, qui sacrifiaient pour eux dans les maisons des hauts lieux. Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en même temps leurs dieux, à la manière des nations d’où on les avait transportés. Et ils suivent jusqu’à ce jour leurs premières coutumes ; ils ne craignent pas l’Éternel ; ils ne font ni selon leurs ordonnances et leurs coutumes, ni selon la loi et le commandement que l’Éternel Dieu donna aux enfants de Jacob, qu’il avait nommé Israël. »

L’endroit était devenu un substitut de la personne de Dieu. Le danger survient lorsque Dieu est fixé à un endroit d’adoration ou à un événement et où nous avons plus d’inquiétude pour la propriété que pour le peuple. Le genre de dénomination où on substitue la théologie à la vérité. L’adoration de l’endroit prend préséance sur l’adoration de Dieu. Les deux peuvent produire l’erreur. L’avertissement d’Amos au peuple était : « Cherchez l’Éternel » (Amos 5:6). Nous ne trouverons pas Dieu dans un bâtiment, mais dans la personne de Jésus-Christ, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Nous ne pouvons pas trouver Dieu non plus dans une église qui quête, mais dans un véritable engagement pour Dieu. Jésus nous a donné l’exemple lorsqu’Il nous a déclaré, dans Matthieu 6:33 : « Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Nous ne trouverons sûrement pas Dieu dans les promesses d’hommes, mais dans le pouvoir venant de Dieu : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4).

Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. Il y a des choses innombrables à faire. Comment choisir parmi elles ? Un guide nous est donné. Dans les temps de la fin, qu’allons-nous chercher premièrement lorsque les moqueurs viendront ? « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Allons-nous les suivre ou resterons-nous fermes dans notre conviction ?

Dans les derniers jours, l’hérésie intellectuelle sera une philosophie anti-Dieu évoquant une évolution naturelle, comme le passage le suggère. « Était-ce une farce où viendra-t-Il bientôt ? » Les pensées de notre cœur contrôleront les mots qui sortiront de notre bouche et l’œuvre de nos mains. Dans Matthieu 23:26, Jésus leur dit : « Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. » La priorité doit être dans le don : « Et ils n’ont pas seulement fait comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu » (2 Corinthiens 8:5). Nos possessions, nos talents, notre temps et nos autres ressources appartiennent au Seigneur, mais de telles possessions sont acceptables par Dieu seulement lorsqu’elles sont offertes par un cœur qui s’est donné d’abord à Lui.

Commençons par la priorité du témoignage. « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Voilà ce qu’il faut prêcher. Il faut ensuite se soucier des autres : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes » (1 Timothée 2:1). Finalement, comme le Seigneur nous l’a commandé, notre priorité dans toutes nos décisions devrait être de faire tout ce qui honore le Royaume de Christ et Sa Justice.

Avec la crise financière devenue mondiale, chacun recherche un peu de bonnes choses pour améliorer sa vie. Mais Jésus nous rassure en disant : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? Ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). Ce passage explique la réalité que vit chaque individu d’une façon quotidienne. Regardons attentivement ce que ces versets nous disent réellement.

Remarquez en premier lieu le temps utilisé pour le verbe « chercher ». C’est un commandement de Jésus pour établir la véritable priorité dans notre vie. Il nous commande d’établir nos priorités sur une base continuelle et de regarder ensuite comment Dieu prend soin des items secondaires. Notre priorité devrait être la même que celle de Dieu, afin de mouler notre esprit à penser comme Lui dans nos agissements. Cela veut simplement dire que notre vie doit exhiber la pureté et la justice que Jésus a démontrées lors de Son passage sur la terre. Il est vrai que nous ne pourrons jamais atteindre Sa perfection ; nous devrions cependant axer notre comportement vers ce but par la puissance de Son Esprit en nous.

Si nous axons notre comportement vers ce but, non seulement nous allons entrer dans le Royaume que Jésus viendra nous préparer, mais nous ne serons pas en train d’ajouter quelque chose à notre caractère. Jésus l’aura déjà accompli au travers de nous. Sûrement, dans notre recherche à devenir parfait, notre devise devrait être que Sa volonté se fasse. Et c’est ce qu’Il nous a laissé : prier. Pourquoi ? Dans Matthieu 6:9-10 : « Vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Job croyait à la résurrection par ces paroles qu’il a prononcées : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). Ce fameux témoignage de Job en a encouragé plusieurs. Il connaissait, comme nous le pouvons aussi, la réalité de son Rédempteur vivant, qui régnera un jour sur Sa création et qui est venu racheter ce qui est tombé entre les mains d’un ennemi. Originalement, la création était entre très bonnes mains, mais Adam et Ève ont péché et leur descendance rebelle est tombée dans l’esclavage de Satan. Romains 5:12 nous dit que : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. »

Nous sommes donc devenus des esclaves du péché. C’est ce que Paul nous dit, dans Romains 6:20 : « Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. » Afin d’être libérés, un esclave doit être racheté, alors, en tant qu’esclaves, pouvions-nous nous racheter ? Pas du tout, car l’argent et l’or ne peuvent pas le faire. « Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:21-23).

Seul pouvait nous racheter le précieux sang de Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:6-8). Donc, Dieu S’est dépouillé Lui-même, prenant la forme d’un serviteur, est venu pour vivre sur terre en la forme de Jésus (Sauveur) tout en demeurant Emmanuel (Dieu parmi nous), pour accomplir ce sacrifice parfait. En faisant cela, Jésus était l’image de Dieu, pas une deuxième personne dans une trinité, mais bien une autre manifestation de la même personne de Dieu. Pourquoi se séparer en deux personnes alors que le tout-puissant Seigneur n’avait qu’à Se manifester sous une autre forme. Comme Dieu voyait qu’il n’y avait aucun homme capable de devenir rédempteur de l’humanité, Il a décidé de le faire par Son Bras Fort, par Son propre sang, payant ainsi la rançon du péché.

Notez que cette Rédemption n’était pas simplement une chose à espérer, c’était un fait ! Il l’a fait et ne devra jamais le refaire. Dans Esaïe 60:15-16 nous lisons : « Au lieu que tu étais délaissée et haïe, et que personne ne passait chez toi, Je ferai de toi une magnificence éternelle, une joie qui durera d’âge en âge. Et tu suceras le lait des nations ; tu suceras la mamelle des rois, et tu sauras que moi, l’Éternel, Je suis ton Sauveur, que le Puissant de Jacob est ton Rédempteur. » Paul le confirme en disant à Timothée : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. »

Mais pour devenir Rédempteur, il Lui a fallu Se faire homme, en chair et en os, et verser Son sang pour le rachat de l’humanité. Dans Psaume 103:2-3, nous lisons : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités. » Lorsque Jésus fut cloué sur la croix, comme sacrifice expiatoire, tous nos péchés y furent également cloués. « Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes. Il a effacé ce qui était contre nous, l’obligation des ordonnances qui s’élevait contre nous ; et il l’a entièrement annulée, en l’attachant à la croix » (Colossiens 2:13-14). Alors : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Car si nous marchons dans la lumière, comme Il est Lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Le fait que nos péchés soient effacés et qu’Il ait éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident, et aussi le fait que nous ne les portions plus nous donne le courage et la force d’endurer toutes nos infirmités. Et si jamais les circonstances de notre vie présente deviennent des fardeaux : « considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes » (Hébreux 12:3). La certitude de notre avenir dépasse toute incertitude de cette vie.

« Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement » (1 Pierre 2:20-23). Quelques-uns ont tenté de diriger leur vies selon Jésus, simplement en tentant de se poser la question : « Que ferait Jésus dans une telle situation ? » Mais dans le contexte-ci, nous découvrons qu’il s’agit de Son Sacrifice.

Mais ce n’est pas l’exemple qu’Il nous a laissé. Il nous a laissé comme exemple Sa mort sur la croix pour payer la rançon de nos péchés. « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:19-20). Suivre l’exemple de Christ serait d’abord d’endurer de souffrir injustement en supportant, avec grâce et patience, la diffamation allant jusqu’à la persécution.

Mais ce n’est pas tout, il faut le faire aussi en silence. Dans Esaïe 53:7 : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. » C’est une réaction tout à fait naturelle de se défendre contre celui qui nous injure, spécialement si l’injure suit en réponse à un acte de gentillesse. Mais telle ne fut pas la réaction de Christ. « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? », déclara Jésus, dans Matthieu 26:53. Il a souffert plutôt en silence.

Pourquoi ne l’a-t-Il pas fait ? D’abord, parce que nous serions encore dans nos péchés. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Deuxièmement, Jésus nous a laissé comme exemple de marcher dans Ses pas. Il n’était pas seulement silencieux dans Ses souffrances, Il a souffert pour nous. Si nous voulons Lui ressembler, nous devrons être capables de souffrir en silence pour un autre, même si c’est lui qui devrait souffrir. Ceci serait acceptable à Dieu.

Dans Exode 12:13, nous lisons : « Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. » Les Juifs du monde observent plus ou moins cette fête annuelle de la Pâque depuis près de 3 500 ans, accomplissant ainsi l’ancienne prophétie d’Exode 12:24-27 : « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. »

Ce fut le début de la nation d’Israël, quand elle a quitté l’esclavage égyptien pour entreprendre son périple vers la Terre Promise. L’agneau fut tué et mangé. Son sang placé sur les montants et le linteau des portes, et le Seigneur épargna tous ses premiers-nés quand l’ange de la mort passa sur l’Égypte. Cette fête devait servir à lui rappeler l’ancienne délivrance, mais également lui signaler par anticipation le jour où « l’Agneau de Dieu » viendrait enlever le péché du monde. Dans Jean 1:29, nous voyons la confirmation de cet événement : « Le lendemain, Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. »

La nuit précédant Sa crucifixion, Jésus a dit à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit : Prenez-la, et la distribuez entre vous. Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:15-19). C’est la seule fête que tout véritable chrétien est tenu d’observer en anticipation de celle qui sera accomplie dans le Royaume de Dieu.

Ainsi fut établie la Pâque du Nouveau Testament que les vrais chrétiens continuent d’observer : « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Jésus a accompli tout ce que la Pâque devait accomplir, lorsque Paul déclare : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8).

Maintenant, nous regardons vers un plus somptueux repas, quand Christ reviendra : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu » (Apocalypse 19:9). Ces paroles s’accompliront aussi vrai que le soleil s’est levé ce matin.




D.304 – La fureur futile des hommes

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fureur

Joseph Sakala

Dans Psaumes 76:10-13, nous lisons : « Quand tu te lèves, ô Dieu, pour juger, pour délivrer tous les affligés de la terre. (Sélah.) Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange, quand tu te revêts de tout ton courroux. Faites des vœux, acquittez-les à l’Éternel votre Dieu ; que tous ceux qui l’environnent, apportent des dons au Redoutable. Il abat l’orgueil des princes ;  il est redoutable aux rois de la terre. » Une des plus grandes particularités de la vie des humains, c’est la répétition du témoignage à la grâce et au pouvoir de Dieu rendu par l’homme qui voudrait Le détrôner, si seulement il en était capable. Les exemples bibliques sont nombreux.

Les frères de Joseph le haïssaient et l’ont vendu en esclavage, or : « Vous aviez pensé à me faire du mal ; mais Dieu l’a pensé en bien, pour faire ce qui arrive aujourd’hui, pour conserver la vie à un peuple nombreux. Soyez donc sans crainte ; je vous entretiendrai, vous et vos enfants. Et il les consola, et parla à leur cœur » (Genèse 50:20-21). Haman a tenté de détruire les Juifs du temps de la reine Esther, mais Mardochée, leur chef, fut élevé au rang de Premier Ministre, alors qu’Haman fut pendu sur sa propre potence. Les ennemis de Daniel ont manigancé une loi pour l’amener dans la fosse aux lions, mais ses ennemis furent eux-mêmes dévorés par ces mêmes lions. Et le roi Darius a décrété : « De par moi il est ordonné que dans toute l’étendue de mon royaume on ait de la crainte et de la frayeur devant le Dieu de Daniel. Car c’est le Dieu vivant, et il demeure éternellement ; son royaume ne sera point détruit, et sa domination durera jusqu’à la fin » (Daniel 6:26).

Dans l’heure terrible de Satan et des puissances des ténèbres, Jésus est mort sur la croix, mais Il est sorti vainqueur : « Ayant dépouillé les principautés et les puissances, qu’il a publiquement exposées en spectacle, en triomphant d’elles sur cette croix » (Colossiens 2:15). Pourquoi les païens sont-ils en rage ? Et les chefs sont-ils réunis contre le Seigneur, et contre Son Christ ? « Et qui as dit par la bouche de David ton serviteur : Pourquoi les nations sont-elles en rumeur, et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, Hérode et Ponce Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton saint Fils Jésus, que tu as oint, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites » (Actes 4:25-28).

Laissons les hommes s’aigrir contre Dieu et Son peuple, car le sang de ses martyrs est la semence de l’Église et plus les ennemis rageront, plus Dieu sera glorifié. La colère des hommes ne peut jamais prévaloir contre notre Seigneur, elle sera soit restreinte, soit tournée en louange envers Lui. Car : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Dans Proverbes 12:15, nous lisons que : « La voie de l’insensé est droite à ses yeux ; mais celui qui écoute le conseil, est sage. » Le livre des Proverbes a beaucoup à dire de ceux qui proclament des folies. En réalité, environ dix mots hébreux différents sont utilisés pour parler de ceux qui agissent avec folie et ces mots paraissent environ cent fois dans ce seul livre. En assumant que Salomon en était l’auteur, ce livre, nous le savons, fut réellement inspiré par le Saint-Esprit ; il est bien de noter que l’homme considéré le plus sage de tous les temps avait beaucoup à dire au sujet de la folie, plus que toute autre personne. Mais, en même temps, Salomon a également utilisé les mots « sage » et « sagesse » au moins cent vingt-cinq fois.

Notre texte utilise les deux en entremêlant la folie avec la sagesse de ceux qui écoutent les bons conseils. De tels contrastes sont abondants dans les proverbes de Salomon et tout chrétien ferait bien de les prendre à cœur. Allons en voir quelques-uns. Dans Proverbes 10:8, nous lisons : « Celui qui a le cœur sage, reçoit les avertissements ; mais celui qui a les lèvres insensées, tombera. » Combien de fois avons-nous vu des gens se faire mal en refusant de prendre conseil d’une personne qui en a vécu l’expérience. Mais elle refuse le conseil et paie cher pour sa folie. Il y a des gens qui s’amusent à faire souffrir les autres sous prétexte que cela fait rire le groupe, sans réaliser ce qu’ils font, mais Salomon dit : « Faire le mal est la joie de l’insensé ; la sagesse est celle de l’homme prudent. »

Parfois, on est en face d’une situation où on se pose la question à savoir si on devrait foncer ou tout simplement éviter les conséquences possibles. Mais Salomon nous dit que : « Le sage craint, et il évite le mal ; mais l’insensé est arrogant et plein de sécurité, » s’apercevant assez vite que la sécurité n’y était vraiment pas. Parfois, se taire est bon également, mais il y des gens qui croient que tout le monde cherche leurs conseils. Désolé, mais Salomon nous déclare que : « L’insensé même passe pour sage quand il se tait, et celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent » (Proverbes 17:28). D’autres fois, il est bon de dire toute chose, mais on s’aperçoit très vite qu’il ne faut pas tout dire. C’est ce que Proverbes 29:11 enseigne : « L’insensé met dehors tout ce qu’il a dans l’esprit ; mais le sage le réprime et le retient. »

Et finalement, dans ses paroles de sagesse, nous lisons : « Les sages hériteront la gloire ; mais l’ignominie accablera les insensés » (Proverbes 3:35). Il y en a sûrement plusieurs autres, mais les sages chrétiens profiteront de ceux-ci. En effet, une personne sage est appelée à donner de bons conseils et ainsi, un jour, hériter de la gloire. Pour cela, il faut nécessairement se ranger du côté d’un Dieu magnifique et sage.

Dans 2 Chroniques 20:19-21, nous lisons : « Les Lévites, d’entre les enfants des Kéhathites et d’entre les enfants des Corites, se levèrent pour célébrer l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’une voix forte et haute. Puis, le matin, ils se levèrent de bonne heure et sortirent vers le désert de Thékoa ; et comme ils sortaient, Josaphat se tint là et dit : Juda et vous, habitants de Jérusalem, écoutez-moi : Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient Sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! » Dans ce passage, Josaphat, le roi de Juda, établit des chantres pour célébrer Sa Sainte Magnificence.

Que veut dire ce passage ? Dans la Bible, la sainteté porte en elle le concept d’une mise à part pour une œuvre spéciale. Par exemple, dans Genèse 2:3 : « Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Donc, ce septième jour fut mis à part pour une raison spéciale. Quand Dieu apparut à Moïse dans le buisson ardent, l’Éternel vit qu’il se détournait pour ne pas regarder ; et Dieu l’appela du milieu du buisson et dit : « Moïse, Moïse ! » « Et il répondit : Me voici ! Et Dieu dit : N’approche point d’ici. Ôte tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens, est une terre sainte » (Exode 3:5). Dieu avait donc établi ce lot de terre à part pour une raison particulière.

Même les premiers-nés d’Israël furent mis à part par Dieu car, dans Exode 13:2, Dieu dit à Moïse : « Consacre-moi tout premier-né, tout ce qui naît le premier parmi les enfants d’Israël, parmi les hommes et parmi les bêtes ; il est à moi. » Donc, la sainteté porte ici en elle l’idée d’une beauté intrinsèque d’une grande valeur, et non seulement une beauté passagère. Elle se réfère à quelque chose de distinct pour Dieu, qu’Il veut absolument mettre à part pour Lui-même. Subséquemment, cette sainteté porte sur elle une certaine magnificence. Comme exemple, considérez un diamant rare et très dispendieux. Sa simple rareté le met à part du reste des diamants.

Que fait-on avec un tel diamant étonnant ? Nous savourons sa beauté, lui réservant un endroit spécial pour l’étaler. On pourrait même le mettre à part dans une salle spéciale réservée à ce seul diamant. Tandis que la beauté de la sainteté n’est pas sujette ou limitée au contexte culturel. Car les Écritures définissent la sainteté comme intrinsèquement magistrale. Alors, Josaphat a commandé au peuple de louer Dieu, de chanter et célébrer Sa sainte magnificence. Car une beauté si étonnante doit être louée. « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? » (Exode 15:11).

Regardons la grande bénédiction accordée au peuple pour sa louange de Dieu. Dans 2 Chroniques 20:20-22, nous lisons : « Puis, le matin, ils se levèrent de bonne heure et sortirent vers le désert de Thékoa ; et comme ils sortaient, Josaphat se tint là et dit : Juda et vous, habitants de Jérusalem, écoutez-moi : Croyez en l’Éternel votre Dieu, et vous serez en sûreté ; croyez en ses prophètes, et vous réussirez. Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. »

Les Écritures identifient Dieu comme suprêmement Saint : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car Je Suis Saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44-45). Et Pierre le confirme en disant de Lui : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:16). Dieu est donc glorieusement beau et saint dans Son omniscience, puisque personne ne sait toutes choses. Son omniprésence et Son omnipotence sont uniques, donc saintes. Sa liberté, Son éternité, Son auto-existence, Son autosuffisance, Sa justice, Sa miséricorde, Sa grâce, Son amour et Son pardon sont tous Ses attributs. Dieu est saint et magnifique, puisque Ses attributs sont infiniment supérieurs à ceux du monde. Sa Sainteté et Sa Beauté s’étendent dans chaque aspect de Son être.

Sa Sainteté accroît notre condamnation en tant que pécheurs, car cela se voit dans notre constante désobéissance à Son premier Commandement qui dit : « Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force, » dans Deutéronome 6:5. Combien se lèvent le matin sans penser à Lui ? Mais, cela est commandé dans l’Ancien Testament. Désolé, mais Jésus l’a également répété, dans le Nouveau Testament, au jeune homme qui voulait savoir comment plaire à Dieu lorsque : « Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement » (Matthieu 22:37-38). Ces gens refusent d’aimer Dieu, ce qui n’est pas seulement mal, mais horrifique.

Dans le domaine humain, nous reconnaissons comment la beauté amplifie la méchanceté d’un comportement. Que penseriez-vous si on lançait de la boue sur une robe de noces blanche et pure ? Ou si on vandalisait une précieuse pièce d’art ? Ou si on brûlait l’original d’un chef-d’œuvre de Shakespeare ? On les accuserait sûrement d’être des gens confus ou même pervers. Alors, refuser d’apprécier l’appel de la majesté de Dieu pourrait être considéré une insulte directe au Créateur. Il n’est donc pas surprenant que : « Jésus a dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; et quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, la trouvera ; car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? »

La nature extraordinaire de Dieu n’est adorée par l’homme que quand cela fait son affaire. L’homme crie vigoureusement vers l’omnipotence de Dieu lorsqu’il veut être protégé contre les conséquences de ses péchés, mais s’oppose à Sa souveraineté quand Dieu permet de mourir à quelqu’un qu’il aime. Il se réconforte dans l’omniscience de Dieu quand elle entasse ses bonnes œuvres, mais hait la connaissance divine lorsqu’elle le tient responsable de sa désobéissance. L’homme aime Son omniprésence quand il a peur, mais il la rejette lorsqu’il est engagé dans l’immoralité. Il fait un délice de la liberté de Dieu lorsque cela lui plaît, sauf lorsque cela contredit ses plans. L’homme se plaît dans la justice de Dieu parce qu’elle punit ses adversaires, mais la rejette lorsque c’est lui qui commet le crime.

Mais certains diront : « N’y a-t-il pas des attributs de Dieu que tout le monde adore, comme Sa miséricorde et Son amour ? » Oui, quand cela fait leur affaire. L’homme reçoit très bien la miséricorde divine lorsqu’elle est dirigée vers lui, mais la repousse lorsqu’elle est dirigée vers ses adversaires. Il se réjouit de l’amour de Dieu lorsque le salut lui est offert, mais rejette ce même salut lorsqu’il est offert au meurtrier de sa mère qui se repent. L’homme se réjouit quand Dieu est patient avec lui, mais ne peut comprendre pourquoi Dieu serait patient avec son voisin athée. Il est tout-à-fait logique que Dieu soit lent à la colère avec lui, mais c’est incroyable qu’Il le soit avec les dictateurs du monde. Voyez-vous le problème ? Nous avons de la difficulté à accepter que nous soyons bénis dans notre cheminement vers Son Royaume et qu’Il bénisse aussi ceux qui ne sont pas tout-à-fait convertis.

Dans 1 Pierre 1:16-21, nous lisons : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. Et si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. »

L’esclavage au péché est dégoûtant, car sa saleté est répugnante, mais nous tombons également victimes de son attirance, même convertis. Pourquoi ? Parce que le péché a une apparence externe qui séduit et plaît à notre nature charnelle. Cependant, le péché cache à nos yeux son poison intérieur destructeur : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17). Alors, quelle est la solution ? « Jésus dit donc aux Juifs qui avaient cru en lui : Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32).

La révélation scripturale de la beauté d’une morale pure et de la sainteté répond à l’allure du péché. Comment ? Premièrement, par sa beauté unique. La sainteté est tellement incomparable que la nation d’Israël la chantait. Dans 2 Chroniques 20:21, nous lisons : « Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! » Par contre, le péché est crasseux et odieux, malgré que nous ne le voyons pas toujours ainsi. Deuxièmement, la sainteté répond à l’allure du péché par sa permanence. Puisque les Écritures définissent la sainteté comme absolument adorable, il n’y a donc pas de débat réel sur ses qualités. Peu importe ce que les pécheurs en disent, la sainteté est toujours gracieuse.

À l’occasion, le miroitement de pureté morale scintille même dans nos cœurs. Nous admirons les couples qui ont fidèlement gardé leurs vœux de mariage, malgré tous les problèmes que Satan leur occasionne pour tenter de le détruire par des tentations d’amertume où d’immoralité. Pourtant, quand il s’agit de notre sainteté personnelle, nous ne sommes pas si enchanté. Mais pourquoi ? Selon notre texte, la sainteté nous est commandée, impliquant que nous devrions faire des efforts afin d’être captivés par la beauté de la sainteté. Subséquemment, on nous commande également de refléter la sainteté de Dieu.

Regardons comment Paul saluait les Thessaloniciens dans ses épîtres : « Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens, en Dieu le Père, et en notre Seigneur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. » Ce sont les premières paroles inspirées par le Saint-Esprit et elles établissent chez Paul un pattern qui, plus tard, se reflétera dans toutes ses épîtres. Paul saluait les Églises par une prière de grâce et de paix, venant de Dieu le Père et de Son Fils Jésus-Christ. La grâce précède toujours la paix dans ses salutations, car nous recevons la grâce de Dieu avant de pouvoir éprouver Sa paix. Son emphase sur la grâce, précédant tout ce qui suivrait dans ses épîtres aux Églises ou aux pasteurs, confirmait la grande importance de la grâce de Dieu.

La grâce est le premier attribut essentiel du salut, et devient l’essence vitale de la vie chrétienne. Les Thessaloniciens avaient déjà reçu le salut par la grâce, mais maintenant la grâce de Dieu leur Père et Jésus-Christ, leur Seigneur, devait également se manifester dans leur comportement personnel, mais spécialement dans leur comportement envers ceux à qui Dieu voulait aussi démontrer Sa grâce à leur égard. Paul terminait ses épîtres avec la prière souhaitant que le Seigneur Jésus soit avec tous ceux qui les lisaient. Finalement, alors qu’il était en prison, les dernières paroles de Paul à son jeune évangéliste Timothée furent : « Le Seigneur Jésus-Christ soit avec ton esprit ! La grâce soit avec vous ! Amen » (2 Timothée 4:22).

Chaque véritable vie chrétienne doit commencer, continuer et se terminer dans la grâce du Sauveur. En effet, les toutes dernières paroles de Dieu Lui-même dans Ses Écritures sont : « La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous ! Amen » (Apocalypse 22:21). Merci à Dieu pour Sa grâce formidable. Mais pour en revenir à la fureur futile des hommes contre Son peuple, à cause des persécutions contre l’Église, l’apôtre Pierre exhortait les élus en leur disant : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal » (1 Pierre 3:14-17).

Ce passage biblique décrit parfaitement le ministère de chaque converti à Christ. C’est un mandat venant directement de Dieu d’être toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Normalement, personne ne s’attendrait à recevoir de l’opposition en faisant du bien. Mais c’est curieux comme nous pourrions facilement être critiqués en faisant l’œuvre de Dieu. Pourtant, le converti utilise son zèle, non avec un enthousiasme irrationnel, mais plutôt d’une façon contrôlée et de bon cœur.

Ceci semble néanmoins enrager ceux qui sont séduits par le prince des ténèbres. « Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:19-20). Mais quand même vous souffririez pour la justice, nous dit Pierre, soyez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés, puisque Dieu doit toujours occuper la première place dans nos vies.

Nous n’avons rien à craindre si nous sommes prêts à nous défendre avec la Parole de Dieu, pour répondre avec douceur à toute question qui pourrait nous être posée au sujet de notre foi et de notre zèle pour Christ. Cela veut dire que nous devrions, par des études régulières de la Parole, être préparés à nous défendre. Et notez que Pierre nous dit que nous devrions le faire avec une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous. Il se pourrait cependant que, malgré votre comportement pour le Seigneur, la persécution vienne quand même. Mais il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal.

« Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:7-8). Pendant des générations, la plupart des gens ont souhaité vivre en paix, mais le monde continue d’être toujours en guerre. Les évolutionnistes attribuent ce comportement à des siècles de violence évolutionnaire, Dieu l’attribut au péché.

Cependant, il est possible d’avoir une paix intérieure personnelle, même dans un monde en guerre. Voici ce que la Bible appelle « la paix de Dieu », une paix qui surpasse toute compréhension humaine parce qu’elle vient de Dieu. Et : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20). Voilà la belle promesse associée au merveilleux nom de notre Seigneur. « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24.

Donc, dans Esaïe 26:3-4, nous lisons : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! ». Il faut invoquer le Seigneur selon Sa volonté car, dans 2 Thessaloniciens 3:13-16, nous lisons : « Pour vous, frères, ne vous lassez point de bien faire. Et si quelqu’un n’obéit point à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il en ait de la confusion. Toutefois, ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère. Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! »

Peut-être que Sa plus grande promesse est contenue dans le livre aux Hébreux où Paul dit : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Hébreux 13:20-21). Il y a une autre référence à la paix de Dieu dans Colossiens 3:15-17 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. »

Que les hommes manifestent leur fureur envers le peuple de Dieu, peu importe, Dieu saura toujours la tourner en gloire vers Lui et les Siens, et la Paix de Dieu pourra enfin régner dans nos cœurs, si nous la laissons agir. Ce qui importe, c’est la récompense finale de l’immortalité que nous aurons auprès de notre Grand Frère durant l’éternité.

 




D.303 – Le travail honoré

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travail

Par Joseph Sakala

Dans 1 Thessaloniciens 4:9-12, voici ce que Paul déclare au sujet de l’amour fraternel : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien. »

Le jour de la fête du travail, nous avons la tradition d’honorer les travailleurs du pays. Les cols bleus, les employés de bureau, les employés de restaurants, les machinistes, les mécaniciens, les enseignants scolaires, les manœuvres et tous les autres métiers et professions qui sont responsables de la bonne marche de notre économie et qui méritent bien d’être honorés. La Bible encourage le travail avec des exemples comme celui de Paul aux Éphésiens, lorsqu’il leur dit : « Et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:27-28).

Plusieurs verbes utilisés dans le passage biblique du début sont significatifs, comme « exceller » « étudier » « s’occuper » et « travailler », car toutes ces activités nous conduisent à agir honnêtement envers ceux du dehors. Ces mots impliquent une habitude et un style de vie. Nous sommes donc exhortés à développer un esprit de travail et non de paresse, nous attendant à recevoir des autres ce que nous devrions accomplir nous-mêmes. Le fait d’agir honnêtement envers ceux du dehors implique nécessairement une bonne façon de marcher dans notre cheminement vers le Royaume. Il est fort possible que Paul se citait en exemple pour encourager les disciples de Jésus.

Dans 1 Thessaloniciens 2:9-12, Paul leur affirme : « Car vous vous souvenez, frères, de notre travail et de notre peine. C’est en travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous, que nous vous avons prêché l’Évangile de Dieu. Vous êtes témoins, et Dieu aussi, combien notre conduite, envers vous qui croyez, a été sainte et juste, et irréprochable. Et vous savez que nous avons été pour chacun de vous, comme un père pour ses enfants ; vous exhortant, vous encourageant et vous conjurant de vous conduire d’une manière digne de Dieu, qui vous appelle à son royaume et à sa gloire. » Paul les exhorte à travailler d’une manière digne de Dieu. Car celui qui refuse de travailler devient un fardeau pour la société, exhibant ainsi un manque d’amour fraternel dans la communauté de Christ.

Il n’est pas question ici de ceux qui sont malades ou atteints de toutes sortes de problèmes qui les empêchent de travailler. Paul parle des paresseux qui ne veulent pas travailler et qui, au lieu de contribuer au bien-être du groupe, sapent volontairement les ressources qui devaient venir en aide aux plus infortunés. Les travailleurs sont honorés par Dieu dans les Écritures et le travail aussi. Puisque les Écritures mettent beaucoup d’emphase sur le travail physique, ne serait-il pas encore plus important d’en mettre davantage sur le travail spirituel de ceux qui doivent préparer l’humanité au Royaume de Dieu que Jésus viendra établir bientôt ?

Il est vraiment consolant qu’il existe encore des organisations religieuses qui prêchent la bonne nouvelle du Royaume sans vous quêter ouvertement pour leur prédication. Il semble que la mission principale de plusieurs groupes de prédication télévisée soit de mettre plus d’emphase sur les dons d’argent que sur l’évangile qu’ils prêchent. Leur message s’étend souvent en longueur sur les offrandes et s’avère à court sur le contenu spirituel. Que ce soit un appel à nourrir les enfants pauvres du monde, ou à fournir de l’eau potable à un pays du tiers monde, ou encore à bâtir un édifice adéquat pour distribuer leur évangile, la pression pour les supporter financièrement est incessante.

Il n’y a aucun doute que les enfants pauvres du monde qui crèvent de faim ont besoin de nourriture. Là n’est pas la question ! Le problème se situe au niveau de la distribution du montant d’argent recueilli et envoyé dans le pays et qui devait servir à nourrir ces pauvres qui meurent chaque jour le ventre gonflé par la faim, alors qu’on apprend trop tard que 90 % des dons envoyés servent à nourrir le palais du dictateur et à entretenir son armée qui est très bien nourrie pour défendre leur seigneur. Et la grande propagande télévisée ne montre que le 10 % distribué sous forme de verres de lait et un peu de gruau à ceux qui crèvent de faim.

Il n’y a aucun doute qu’il existe des gens qui souffrent, jeunes et âgés, à plusieurs endroits sur la terre. Des documentaires télévisés bien montés sont savamment étalés et nous crèvent le cœur dans le but de soutirer des sommes énormes aux spectateurs. Une partie est sûrement dirigée vers ceux qui sont en difficulté, mais trop souvent nous découvrons plus tard que la grande partie du montant recueilli se ramasse dans les poches des personnes qui organisent ces levées de fonds. Et lorsque la fraude est découverte, trop tard, l’argent est disparu dans les propriétés opulentes de ces fraudeurs au style de vie extravagant. Dans chaque décennie, ce pattern est découvert ad nauseam par les enquêtes répétées.

Les besoins des pauvres sont importants et devraient être abordés par tous les moyens possibles. Pourtant, quand il s’agit de prêcher la Parole de Dieu, nous découvrons un modèle différent préconisé par Jésus qui, en référence à la proclamation de Son Évangile, a dit, dans Matthieu 10:7-11 : « Et quand vous serez partis, prêchez, et dites : Le royaume des cieux approche. Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; ni sac pour le voyage, ni deux habits, ni souliers, ni bâton ; car l’ouvrier est digne de sa nourriture. Et dans quelque ville ou bourgade que vous entriez, informez-vous qui y est digne ; et demeurez chez lui jusqu’à ce que vous partiez. »

Ce qui arrive, de nos jours, c’est que le message du Messie est ignoré et ceux qui prétendent être Ses ministres mettent leur interprétation et leur version personnelle de l’Évangile sur les ondes et sur Internet. Souvent, ces prédicateurs peuvent être sincères, mais ceci ne veut pas dire qu’ils sont bibliquement véridiques dans leurs messages. Jésus nous a clairement prévenus, dans Marc 13:6, disant : « Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » Ah oui ! Ils diront que Jésus est le Christ, mais, malgré cela, ils en séduiront plusieurs en tordant les paroles de Christ à leur avantage. Notez bien ce que le verset dit, car il y a un autre sens que les faux christs utilisent. Ils viennent en Son nom, mais disent : Je suis le Christ ! J’en ai vu qui l’ont fait et qui le font encore, et vivent dans une grande opulence financée par leurs brebis séduites grâce à leur charisme.

L’apôtre Paul a vraiment frappé dans le mille quand il a déclaré ceci aux Corinthiens : « Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:17). Dans l’Évangile de Jean, alors que Jésus avait nettoyé le Temple en chassant les vendeurs de pigeons, nous découvrons ces paroles, dans Jean 2:16 : « Ôtez cela d’ici, et ne faites pas de la maison de mon Père une maison de marché. » Dans le livre des Proverbes, nous découvrons cette exhortation : « Achète la vérité, et ne la vends point ; achète la sagesse, l’instruction et la prudence » (Proverbes 23:23). Dieu ne pouvait pas être plus clair dans cette instruction.

Et pourtant, que voyons-nous ? La religion est devenue présentement un immense commerce avec beaucoup à vendre et beaucoup de profit au bout de chaque année. Pendant ce temps, le véritable message de Jésus-Christ, du livre de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse, est négligé et mal compris. Toutefois, Dieu a pourvu un oasis où la vérité sur le Royaume est prêchée. C’est le même message que Jésus a prêché et qu’Il a instruit Ses disciples à prêcher dans le monde entier. Et Ses vrais serviteurs le distribuent gratuitement, tel que commandé par Christ Lui-même. Pourtant, cette information n’a pas de prix au sens figuratif, car le message concerne le salut qui est lui-même offert gratuitement. Ce message n’est pas mondialement accepté, ni cru, mais il est là pour ceux qui ont des yeux pour le voir et des oreilles pour l’entendre, mais surtout pour ceux qui ont le cœur disposé à mettre cette instruction de Christ en pratique dans leur vie.

Son instruction peut être testée et prouvée par les Écritures comme des Paroles de vie. Dans 1 Corinthiens 3:9-11, Paul a déclaré : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ. » Il est évident que ceux qui proclament la Parole de Dieu doivent manger et se vêtir, et Jésus Lui-même a déclaré que l’ouvrier est digne de son salaire. Combien plus celui que Jésus choisit pour faire ce travail. Mais Jésus n’a jamais laissé mourir de faim un de Ses serviteurs. Paul avait déclaré qu’il était ouvrier avec Dieu, selon la grâce de Dieu qui lui avait été donnée, et Paul n’a jamais quêté sa nourriture. Ceux qui l’écoutaient étaient heureux de le nourrir et de le loger là où il évangélisait.

Donner aux pauvres et aux démunis en secret est un principe biblique très apprécié par Dieu, car Dieu est le plus grand donneur de l’univers. Mais celui qui donne doit le faire volontairement et de bon cœur, sans remords ni reproche. Nous voyons ce principe en action dans l’Ancien Testament, dans Ruth 2:15-18 : « Puis elle [Ruth] se leva pour glaner. Et Booz donna cet ordre à ses serviteurs : Qu’elle glane même entre les gerbes, et ne lui faites point de honte ; et même, vous tirerez pour elle des gerbes quelques épis que vous lui laisserez glaner, et vous ne la gronderez point. Elle glana donc dans le champ jusqu’au soir ; et elle battit ce qu’elle avait recueilli, et il y en eut environ un épha d’orge. Et elle l’emporta, et rentra à la ville ; et sa belle-mère vit ce qu’elle avait glané. Elle sortit aussi ce qu’elle avait gardé de reste, après avoir été rassasiée, et elle le lui donna. »

Nous voyons dans ce passage biblique une instruction spéciale de Booz à ses serviteurs concernant Ruth, après qu’elle eut demandé de glaner dans son champs d’orge. Non seulement Booz lui permit de glaner, mais il commanda à ses serviteurs de laisser tomber quelques gerbes par exprès afin de rendre sa tache plus facile. Cela fut conçu délibérément comme un cadeau de la part de Booz, mais Ruth ne devait pas le savoir, ce qui lui donna l’impression qu’elle glana tout d’elle-même. Booz devenait alors, par Ruth son épouse, comme Jésus-Christ donnant gracieusement le pain de vie à Sa future épouse. En ceci, Booz devenait un type de Christ et Ruth un type de convertie destinée à faire union avec Lui.

Mais les gerbes aussi représentaient la Parole de Dieu, laquelle nous pouvons quotidiennement glaner comme de la nourriture pour nos âmes. Notre Dieu S’est fait un plaisir de nous laisser plusieurs Écritures que nous pouvons ramasser dans nos recherches de la Vérité. Donc, tout comme David, dans Psaume 119:162, nous pouvons également dire : « Je me réjouis de ta parole, comme celui qui trouve un grand butin. »

En parlant des impies, l’apôtre Jude déclare : « C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:14-15). Saviez-vous qu’il y a deux Énoch (ou Hénoc) mentionnés dans la Bible ? Le premier, fils de Caïn, se trouve dans Genèse 4:17, où nous lisons : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. »

L’autre est celui de la septième génération, descendant d’Adam par son fils Seth. Nous le découvrons dans Genèse 5:22-23, où il est écrit : « Et Hénoc marcha avec Dieu, après qu’il eut engendré Méthushélah, trois cents ans ; et il engendra des fils et des filles. Tout le temps qu’Hénoc vécut, fut donc de trois cent soixante-cinq ans. » Jude est très clair en ce que c’est bien le septième homme depuis Adam. Luc fait également référence à cet homme dans sa généalogie de Jésus qui était descendant de : « Hénoch, de Jared, de Malaléel, de Caïnan, d’Énos, de Seth, d’Adam, fils de Dieu, » dans Luc 3:37-38. Donc, Hénoch doit demeurer très important dans notre souvenir. Hénoch était le père de Méthushélah (Mathusalem), qui fut le grand-père de Noé.

Malgré que la Bible n’en fait aucune mention, plusieurs dénominations religieuses font appel au livre d’Hénoch pour citer, entre autre, les jours du grand déluge qui détruisit toute vie sur la terre sauf ceux qui étaient en sécurité dans l’arche. Cependant, ce livre est un document apocryphe et ne fait pas partie du Texte Reçu de la Bible. Le Déluge, en passant, est très bien décrit dans la Genèse de la Bible. Le fait le plus étonnant au sujet d’Hénoch, dans la Genèse, c’est que : « Hénoc marcha donc avec Dieu, puis il disparut, car Dieu le prit » (Genèse 5:24). Dans Hébreux 11:5, nous lisons que : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. »

Bon nombre d’églises ont conclu par ce verset qu’Hénoc fut enlevé au ciel parce qu’il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu. Pourtant, ce n’est pas du tout ce que ce verset dit. La référence de Jude expliquait qu’Hénoc marchait avec Dieu et se comportait d’une manière qui plaisait à Dieu, alors que l’humanité entière était devenue méchante. Ainsi : « l’Éternel vit que la malice de l’homme était grande sur la terre, et que toute l’imagination des pensées de son cœur n’était que mauvaise en tout temps » (Genèse 6:5). Pendant ce temps, Hénoc prêchait l’avènement futur de Jésus, en disant : « Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:15).

Il est alors tout à fait normal que les gens méchants à qui Hénoc prophétisait ces choses aient voulu le tuer. Donc, parce qu’Hénoc marcha avec Dieu, il disparut, car Dieu le prit. Et parce que cet homme de Dieu avait beaucoup de foi : « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5). Dieu l’avait enlevé des griffes de tous ces méchants qui voulaient le tuer, il fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé. Mais est-ce qu’il est monté au ciel, où il vit encore présentement dans l’immortalité ? Désolé, mais Jésus, qui était descendu du ciel pour nous apporter le salut, a déclaré ceci, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Si Hénoc était au ciel, Jésus l’aurait sûrement vu et n’aurait pas pu faire Sa déclaration. Même si Hénoc avait beaucoup de foi et que Dieu l’eût enlevé pour qu’il ne vît point la mort, a-t-il reçu l’immortalité avant les autres Élus qui doivent attendre au retour de Jésus ? Regardons ce que Paul déclare à Timothée au sujet de Jésus, le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs. Dans 1 Timothée 6:16, Paul dit que c’est Lui : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen. » Alors, si Hénoc n’est pas au ciel et ne possède pas l’immortalité, où est-il depuis son enlèvement ?

Le chapitre 11 du livre aux Hébreux nous parle de futurs Élus qui, par la foi, ont reçu de beaux témoignages de Dieu. Parmi eux nous voyons Abel (v. 4), Hénoc (v. 5), Noé (v. 7), Abraham (v. 8), et Sara (v. 9). Où sont-ils tous ?

Hébreux 11:13 nous dévoile que : « Tous ceux-là sont morts dans la foi, sans avoir reçu les choses promises, mais les ayant vues de loin, crues, et embrassées, et ayant fait profession d’être étrangers et voyageurs sur la terre. » Donc, tous attendent la résurrection, incluant Hénoc. Par contre, la prédication d’Hénoc fut soulignée par Jude.

Imaginez un seul instant Hénoc qui vivait dans un monde tellement méchant que cet homme, sous l’inspiration directe du Saint-Esprit, a prédit le second avènement de Jésus ! C’est vraiment remarquable, car Hénoc l’a fait avant que la Bible ait existé, avant la destruction de l’humanité méchante par le Déluge, avant la promesse faite à Abraham qu’il aurait une descendance. Sans oublier les siècles de préparation par Dieu pour le Messie par la lignée et la descendance d’Abraham, Hénoc proclamait déjà que Jésus, le Messie, reviendrait une deuxième fois. Hénoc n’est pas au ciel, mais son travail fut honoré durant tous ces siècles.




D.302 – Quel sera le signe de Ton retour ?


apocalypse

Par Joseph Sakala

À une semaine de Sa terrible mort, comme Jésus sortait du temple, un de Ses disciples Lui demanda : « Maître, regarde quelles pierres et quels bâtiments ! » Et Jésus, répondant, lui dit : « Tu vois ces grands bâtiments ; il n’y restera pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dans Marc 13:4-6, le disciple poursuit et demande au Christ : « Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de leur prochain accomplissement ? Alors Jésus, répondant, se mit à dire : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, et diront : Je suis le Christ ; et ils en séduiront plusieurs. » La première chose contre laquelle Jésus les met en garde, c’est la séduction religieuse qui existait déjà au temps de Christ. Imaginez maintenant, 2 000 années plus tard !

Mais Jésus poursuit en disant : « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des tremblements de terre en divers lieux, et des famines et des troubles. Ces choses sont le commencement des douleurs » (vs 7-8). Donc, les disciples n’étaient pas sans avertissement. Il leur dit qu’Il les quitterait et une terrible persécution viendrait, mais Il les rassure en disant qu’Il reviendrait. Cependant, aucune date ne fut fixée. Leur curiosité fut sans doute grande, mais Christ avait d’autres charges pour eux.

Jésus S’est concentré sur Ses instructions données aux apôtres et ces instructions s’appliquent autant à nous qu’à Ses disciples. Que les choses aillent bien ou mal, il ne faut pas nous laisser entraîner par une fausse sécurité. Les disciples regardaient le Temple, un merveilleux bâtiment sur un terrain serein, mais Christ leur en prédisait la destruction soudaine. Il n’y resterait pas pierre sur pierre qui ne soit renversée. Il ne faut pas non plus que nous soyons séduits par de faux prophètes, car les Écritures nous donnent amplement d’informations pour les identifier et éviter ces loups en peaux de brebis faisant leurs ravages. Mais, à notre honte, les faux prophètes font toujours rage dans les églises de la télévision.

Cependant, lorsque les désastres naturels et le terrorisme mondial nous envahissent, nous ne devrions pas être étreints par la peur, car ces choses doivent arriver avec la persécution. Au contraire, nous devons endurer et Lui demeurer fidèles. Et quand Il nous prédit que : « …vous serez haïs de tous à cause de mon nom, mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, sera sauvé » (Marc 13:13), il faut être au travail à prêcher l’Évangile à toutes les nations et non prêcher d’être assis sur un nuage pendant sept ans à regarder les autres faire le travail en dépit de l’opposition. Mais surtout : « Prenez garde, veillez et priez ; car vous ne savez quand ce temps viendra » (v. 33).

Surveillons de près ce qui se passe au Moyen-Orient et l’escalade des évènements qui pourrait nous amener dans une conflagration d’un caractère semblable à celui annoncé par Jésus-Christ. Soyons plutôt engagés, ayant une attitude de cœur telle qu’Il nous l’a commandée. Dans Apocalypse 1:7-8. il est écrit : « Voici, il vient sur les nuées, et tout œil le verra, ceux même qui l’ont percé ; et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine devant lui. Oui, Amen. Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le Tout Puissant. »

Ce passage merveilleux, qui traite du second avènement de Christ, contient plusieurs vérités qui valent la peine d’être étudiées. Premièrement, « Voici il vient ». Cet événement est encore futur, mais il est aussi certain que s’il avait déjà eu lieu. Christ va revenir. Deuxièmement, dans Matthieu 24:30 : « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. »

Sa venue sur des nuées fut également prophétisée dans Daniel 7:13, lorsque le prophète déclara : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. » Lors de Son procès, deux faux témoins se présentèrent en disant : « Celui-ci a dit : Je puis détruire le temple de Dieu et le rebâtir dans trois jours. Alors, le souverain sacrificateur se leva et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ? Mais Jésus se tut. Alors le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. Jésus lui répondit : Tu l’as dit ; et même je vous le déclare : Dès maintenant vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel » (Matthieu 26:62-64).

Notez la formulation de ce verset prononcé par le faux témoin, où Jésus a dit : JE puis détruire le temple de Dieu, c’est-à-dire, Son propre corps, et le rebâtir en trois jours ! Jésus dit clairement qu’Il pouvait SE ressusciter ! Si Jésus était une Personne distincte du Père, cette phrase n’aurait pas de sens. C’est Lui-même, Jésus/Dieu, sous Sa forme de Père, qui a détruit puis ressuscité Son corps. N’est-ce pas clair ?

Troisièmement, « Tout œil le verra ». Qui est inclus, ici ? Certainement tous ceux qui seront encore vivants, les non convertis, mais aussi tous ceux qui l’attendent patiemment avec joie pour la première résurrection, afin d’être changés à l’immortalité. Quatrièmement, « Ceux qui l’ont percé ». Tout le monde se souvient du soldat qui lui a percé le coté, mais ce soldat représentait chaque individu pour qui Jésus est mort en versant Son sang pur et sans tache. Les Élus seront dans l’allégresse à Son retour, car il s’agira, pour eux, de la fin de leur persécution, de la justice versée sur leurs persécuteurs et du Royaume de Dieu enfin établi sur la terre. Tous les survivants de la grande tribulation auront aussi des réponses aux questions suscitées par les fausses instructions qu’ils on reçues durant toute leur vie.

Dans Luc 6:23, il est écrit : « Réjouissez-vous en ce temps-là, et tressaillez de joie ; parce que votre récompense sera grande dans le ciel. Car c’est ainsi que leurs pères traitaient les prophètes. » Parfois, nous accordons des récompenses à ceux qui aident à retracer des criminels ou à ceux qui gagnent des loteries, mais de telles récompenses sont triviales en comparaison de celles qui sont promises aux fidèles serviteurs de Christ. La récompense promise par Christ est spécialement conçue pour les croyants qui auront volontairement enduré, lorsque les hommes les haïront, les chasseront, leur diront des outrages et rejetteront leur nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme.

Ces récompenses sont distinctes du salut, car le salut est une grâce accordée à : « celui qui ne travaille point, mais qui croit en celui qui justifie le pécheur, sa foi lui est imputée à justice » (Romains 4:5). « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle, selon notre espérance, » nous déclare Tite 3:5-7.

C’est-a-dire que le salut est un don gratuit, reçu par la foi en Christ et le sacrifice de Sa mort pour nos péchés. La récompense, par contre, est gagnée par un fidèle témoignage de notre œuvre pour Christ. Car en ce jour : « il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps » (2 Corinthiens 5:10). Plusieurs apprendront pour leur malheur que, malgré qu’ils ont reçu la vie éternelle, tous n’auront pas la même récompense dans le Royaume.

Jésus leur dit donc : « Un homme de grande naissance s’en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d’un royaume, et s’en revenir ensuite. Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d’argent, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne. Il arriva donc, lorsqu’il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu’il commanda qu’on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l’argent, pour savoir combien chacun l’avait fait valoir. Et le premier se présenta et dit : Seigneur, ton marc a produit dix autres marcs. Et il lui dit : C’est bien, bon serviteur, parce que tu as été fidèle en peu de choses, tu auras le gouvernement de dix villes. Et le second vint et dit : Seigneur, ton marc a produit cinq autres marcs. Et il dit aussi à celui-ci : Et toi, commande à cinq villes. Et un autre vint et dit : Seigneur, voici ton marc que j’ai gardé enveloppé dans un linge ; car je te craignais, parce que tu es un homme sévère, tu prends où tu n’as rien mis, et tu moissonnes où tu n’as point semé » (Luc 19:12-13, 15-21).

Pourquoi le dernier serviteur a-t-il dit cela ? Est-ce parce des pasteurs l’assurèrent qu’il n’y avait pas d’efforts à faire après avoir reçu le salut ? Que Jésus a tout accompli pour nous par Son sacrifice sur la croix ? Pour entrer dans le Royaume, oui ! Mais qu’en est-il de l’évangélisation pour en amener d’autres vers ce Royaume ? Éphésiens 2:9-10 dit bien que : « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions. »

Dans Matthieu 4:23-25, nous lisons : « Et Jésus allait par toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes de langueurs parmi le peuple. Et sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. Et une grande multitude le suivit de la Galilée, de la Décapole, de Jérusalem, de la Judée, et d’au-delà du Jourdain. » C’est la première mention de l’Évangile dans le Nouveau Testament, et il était significatif que Christ mette l’emphase sur l’aspect à long terme de l’Évangile, c’est-à-dire, le Royaume.

Dans ce grand jour, toute espèce de maladie sera guérie et même la mort sera abolie. Prononcée comme une malédiction à cause du péché, Dieu a dit : « Tu mangeras le pain à la sueur de ton visage, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19). Mais un jour, même la mort sera abolie pour être remplacée par l’immortalité. Pour prouver qu’Il avait le pouvoir de le faire, Jésus Se mit a guérir les malades : « …sa renommée se répandit par toute la Syrie ; et on lui présentait tous ceux qui étaient malades, et atteints de divers maux et tourments, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait » (Matthieu 4:24). Personne ne fut négligé, il n’était pas du tout question que seuls ceux qui se convertissaient étaient guéris ; tous l’étaient.

Rien n’était trop difficile à guérir pour le Seigneur, même pas des désordres psychiatriques, ou la possession démoniaque. Cependant, ce ne fut pas comme cela plus tard dans Son ministère. Dans Marc 6:4-5, Jésus leur dit : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et ceux de sa famille. Et il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il guérit quelques malades, en leur imposant les mains. » Pourquoi ? Parce qu’Il S’étonnait de leur incrédulité, malgré le nombre de guérisons qu’Il faisait alors qu’Il parcourut les bourgades des environs en enseignant. Dans Matthieu 17:14-16, « lorsqu’ils furent venus vers le peuple, il vint à lui un homme, qui se jeta à genoux devant lui, et dit : Seigneur ! aie pitié de mon fils, car il est lunatique, et fort tourmenté ; et il tombe souvent dans le feu, et souvent dans l’eau. Et je l’ai présenté à tes disciples, mais ils n’ont pu le guérir. »

« Et Jésus, répondant, dit : O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi ici. Et Jésus reprit sévèrement le démon, qui sortit de cet enfant ; et, dès cette heure-là, l’enfant fut guéri. Alors les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (vs 17-21).

Évidemment, l’étendue du ministère de la guérison était fondée sur la foi et devait servir de type de promesse de ce qui devait arriver sur la terre entière quand Son Royaume viendrait et que Sa volonté se ferait sur la terre comme elle se fait au ciel. En attendant, les écrits servent à nous assurer que Celui qui est venu nous prêcher le Royaume de Dieu doit sûrement être reçu dans la foi comme le Roi de toute la Création. Mais quel exemple devrions-nous suivre parmi ceux que Christ S’est choisis ? L’apôtre Pierre était un bon exemple. L’apôtre Paul aussi ; donc, suivons l’exemple de Paul.

Après sa conversion, Paul est devenu extrêmement zélé pour Christ, prêt à tout pour répandre l’Évangile. « Comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:21-23). La prédication de l’Évangile pesait énormément sur les épaules de Paul et il nous décrit ce qu’il était prêt à faire afin d’atteindre son but, sans être une pierre d’achoppement pour ceux qu’il enseignait. Malgré cela, Paul se faisait accuser comme s’il avait pu faire beaucoup plus.

Le problème semblait venir de la congrégation de Corinthe et Paul n’a pas hésité à leur répondre dans sa première épître. Avec sa douceur et son tact habituels, Paul savait également se défendre. Alors, dans 1 Corinthiens 9:3-7, Paul leur écrit : « C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent. N’avons-nous pas le droit de manger et de boire ? N’avons-nous pas le droit de mener partout avec nous une sœur notre épouse, comme les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas ? Ou, n’y a-t-il que moi seul et Barnabas, qui n’ayons pas le droit de ne point travailler ? Qui est-ce qui va à la guerre à sa propre solde ? Qui plante une vigne, et ne mange pas de son fruit ? Ou, qui paît un troupeau, et ne mange pas du lait du troupeau ? »

Mais, après la correction, Paul leur dit ceci, dans 1 Corinthiens 9:8-13 : « Dis-je ceci selon la coutume des hommes ? La loi ne le dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu ne muselleras point le bœuf qui foule le grain. Est-ce des bœufs que Dieu prend soin ? Ou n’est-ce pas réellement pour nous qu’il a dit cela ? C’est pour nous qu’il a écrit que celui qui laboure, doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain, le fouler avec espérance d’avoir part à ce qu’il espère. Si nous avons semé pour vous les choses spirituelles, est-ce beaucoup que nous moissonnions de vous les charnelles ? Si d’autres usent de ce droit sur vous, n’en userions-nous pas plutôt ? Cependant, nous n’avons point usé de ce droit, au contraire, nous souffrons tout, afin de n’apporter aucun obstacle à l’Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré, mangent des choses sacrées, et que ceux qui servent à l’autel, ont part à l’autel ? » C’est là ma défense contre ceux qui m’accusent, dit Paul.

Ensuite, il termine avec l’exhortation : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. » Nous ferions bien de suivre ses méthodes. Le message sur le travail de Christ était bien ancré chez Paul. Dans 1 Corinthiens 9:16-17, il déclare : « Car si je prêche l’Évangile, je n’ai pas sujet de m’en glorifier, parce que la nécessité m’en est imposée ; et malheur à moi, si je ne prêche pas l’Évangile ! Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. » Paul ne prêchait surtout pas pour l’argent ni pour sa gloire personnelle. Subséquemment, « Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre » (1 Corinthiens 9:18-19).

Il était prêt à être comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique qu’il n’ait point été sans loi à l’égard de Dieu, puisqu’il était sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi, nous affirme Paul dans 1 Corinthiens 9:20-21. Il explique son approche avec les Gentils qui étaient sans loi. Il ne pouvait pas manifester sa présence d’une manière licencieuse, car la nature sainte de Dieu demande la sainteté. « J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (vs 22-23).

Les véritables chrétiens d’aujourd’hui ont bénéficié largement de la soif de Paul d’amener des convertis à Christ. Ne devrions-nous pas suivre son exemple ? Les enfants savent imiter d’une manière physique les vertus spirituelles tels les fruits de l’esprit, comme l’amour, la patience, la foi et la  gentillesse. Par contre, ils peuvent également imiter les œuvres de la chair, comme la colère, la haine, et l’envie. Donc, que nous soyons grands-parents, parents où simplement amis des voisins de nos enfants, nous devrions considérer notre exemple, Jésus : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Pierre exhortait les anciens à être des exemples en leur disant : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau » (1 Pierre 5:2-3). L’apôtre Paul a fait la même chose à Corinthe, lorsqu’il leur dit : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Et dans Hébreux 6:11-12, il déclare : « Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu’à la fin, la pleine certitude de l’espérance ; afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses. »

Aux Philippins, Paul déclare ceci : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:17-19). Paul a également encouragé son jeune évangéliste en déclarant : « Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle des fidèles par la parole, par la conduite, par la charité, par l’esprit, par la foi, par la pureté » (1 Timothée 4:12).

Il exhorta les chrétiens à être de bons exemples, louant les Thessaloniciens : « De sorte que vous avez été des modèles pour tous ceux qui ont cru, dans la Macédoine et dans l’Achaïe. Car, non seulement la parole du Seigneur a retenti de chez vous dans la Macédoine et dans l’Achaïe, mais la foi que vous avez en Dieu a été connue en tous lieux, de sorte que nous n’avons pas besoin d’en rien dire » (1 Thessaloniciens 1:7-8). L’imitation est bonne, mais nous devons faire attention de bien choisir qui nous imitons et seulement dans le but de faire ce qui est bien. L’apôtre Jean aussi nous met en garde contre le mal, en disant : « Bien-aimé, imite non le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien, est de Dieu ; mais celui qui fait le mal, n’a point vu Dieu » (3 Jean 1:11).

Les enfants imitent naturellement leurs parents, car ceux-ci s’avèrent la plus grande influence dans leur jeunesse. Par contre, les chrétiens, qui sont des enfants engendrés de Dieu, devraient imiter la plus grande influence qui s’exerce dans leur vie : Jésus Christ. « Et Jésus, marchant le long de la mer de Galilée, vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et André, son frère, qui jetaient leurs filets dans la mer, car ils étaient pêcheurs. Et il leur dit : Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. Et eux, laissant aussitôt leurs filets, le suivirent » (Matthieu 4:18-20).

Il était monnaie courante, du temps de Jésus, de se former des groupes religieux et de les enseigner, comme dans Actes 5:34-36, où « un Pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, honoré de tout le peuple, se levant dans le Sanhédrin, commanda qu’on fît retirer les apôtres pour un peu de temps. Et il leur dit : Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous avez à faire à l’égard de ces gens. Car, il y a quelque temps que Theudas s’éleva, se disant être quelque chose ; auquel un nombre d’environ quatre cents hommes se joignit ; mais il fut tué, et tous ceux qui l’avaient cru furent dispersés et réduits à rien. » Paroles de sagesse de la part de Gamaliel. Vérifier toute chose.

Il était même commun pour un Juif de suivre un maître religieux et de l’appeler rabbi tout en devenant son disciple. Mais quelle fut la motivation des disciples de suivre Christ ? Peut-être croyaient-ils qu’Il les conduirait dans une rébellion contre Rome, mais Il n’a rien fait pour leur donner cette espoir. Il ne leur a pas promis de vivre dans le luxe en Le suivant. Au contraire, Il leur promit d’être des pêcheurs d’hommes. Néanmoins, Jean le Baptiste avait préparé le chemin pour le Seigneur. Il en a entraîné plusieurs qui devaient éventuellement devenir les disciples de Jésus. Dans Jean 1:35-37, nous lisons ceci : « Le lendemain, Jean était encore là avec deux de ses disciples, et voyant Jésus qui marchait, il dit : Voilà l’agneau de Dieu. Et les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. »

C’était même devenu une obligation pour le potentiel remplacement de Judas. Dans Actes 1:20-23, nous lisons : « Car il est écrit dans le livre des Psaumes : Que sa demeure devienne déserte, et qu’il n’y ait personne qui l’habite ; et : Qu’un autre prenne sa charge. Il faut donc que des hommes qui ont été avec nous pendant tout le temps que le Seigneur Jésus a vécu parmi nous, depuis le baptême de Jean, jusqu’au jour où le Seigneur a été enlevé d’avec nous, il y en ait un qui soit témoin avec nous de sa résurrection. Alors ils en présentèrent deux : Joseph, appelé Barsabas, surnommé Juste, et Matthias. » Mais ce n’était pas le seul critère. Dans Actes 1:24-26 : « Et priant, ils dirent : Toi, Seigneur, qui connais les cœurs de tous, montre-nous lequel de ces deux tu as choisi ; afin qu’il ait part au ministère et à l’apostolat que Judas a abandonné pour aller en son lieu. Et ils tirèrent au sort ; et le sort tomba sur Matthias, qui, d’un commun accord, fut mis au rang des onze apôtres. »

Par exemple, dans le cas de Pierre, Jésus avait déjà visité sa maison. Dans Luc 4:38-39 : « Jésus, étant sorti de la synagogue, entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon avait une fièvre violente ; et ils le prièrent en sa faveur. S’étant donc penché sur elle, il commanda à la fièvre, et la fièvre la quitta ; et aussitôt elle se leva et les servit. » Jésus S’est servi de la barque de Pierre pour instruire la foule. « Comme Jésus était sur le bord du lac de Génésareth, la foule se jetait sur lui pour entendre la parole de Dieu. Et ayant vu, au bord du lac, deux barques, dont les pêcheurs étaient descendus et lavaient leurs filets, il monta dans l’une de ces barques, qui était à Simon, et il le pria de s’éloigner un peu du rivage ; et s’étant assis, il enseignait le peuple de dessus la barque » (Luc 5:1-3).

Et quand Il eut cessé de parler, Il dit à Simon : « Avance en pleine eau et jetez vos filets pour pêcher. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre ; toutefois, sur ta parole, je jetterai le filet. Et l’ayant fait, ils prirent une grande quantité de poissons ; et comme leur filet se rompait, ils firent signe à leurs compagnons qui étaient dans l’autre barque, de venir les aider ; ils y vinrent, et ils remplirent les deux barques, tellement qu’elles s’enfonçaient. Regardons maintenant la réaction de Pierre : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur. Car la frayeur l’avait saisi, et tous ceux qui étaient avec lui, à cause de la pêche des poissons qu’ils avaient faite ; de même que Jacques et Jean, fils de Zébédée, qui étaient compagnons de Simon. Et Jésus dit à Simon : N’aie point de peur ; désormais tu seras pêcheur d’hommes vivants » (vs 8-10).

Ayant formé Son équipe, Jésus l’instruisit pendant trois ans et demi. Ses apôtres avaient très bien compris que Jésus devait les quitter afin que le Consolateur vienne vivre en eux pour les diriger dans la vérité. Mais ils voulaient savoir quel signe annoncerait Sa seconde venue. Alors, Jésus leur dit : « cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Ce grand moment est proche. Combien de temps encore ? Je ne le sais pas, mais en scrutant tous les autres évènements prédits pour la fin, tout ce qui reste à faire, c’est que cet Évangile atteigne toutes les nations, pas pour les convertir, mais simplement pour servir de témoignage. Et la victoire sera notre foi.

Dans 1 Jean 5:3-5, nous lisons : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » Là où nous voyons le véritable chrétien, vainqueur du monde, nous voyons également celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu, donc la victoire vient de notre foi. Le symbolisme de cette victoire va au-delà de la terre.

Le mot monde vient du grec kosmos, qui implique les lieux célestes aussi, et où sont les vrais ennemis de Dieu, ceux contre qui nous combattons. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Il est quand même étrange qu’ici l’Écriture ne dise pas qu’au travers de la foi nous allons vaincre et gagner la victoire. Elle explique que la foi elle-même devient la victoire. Évidemment, avec une foi victorieuse, l’issue du combat est automatique.

Dans 1 Jean 4:3-6, l’apôtre nous déclare que : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que Celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. »

Dans Éphésiens 6:16, il est écrit : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. » Notre Commandant-en-Chef a dressé Sa bannière à la tête de la colonne de Ses Élus. Comment l’amour peut-il nous identifier ? « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Jésus Lui-même a dit : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Sa marque sur nous, c’est l’amour, et Son épée, c’est la Parole de Dieu. Nous poursuivons le chemin des saints avec des cris de triomphe. Nous avançons par la foi. Une foi par laquelle ceux qui nous ont précédés ont vaincu la mort. C’est toujours notre bouclier aussi. Les saints qui ont combattu par le passé nous inspirent une grande confiance.

« Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu. C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché, » nous dit Hébreux 12:1-4.

Leur armure était la même que la nôtre et elle est classée dans Éphésiens 6:10-18. Notre épée demeure toujours la Parole de Dieu qui ne change pas. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Notre foi nous protège toujours contre le malin.

Mais notre combat ne sera pas terminé tant et aussi longtemps que notre dernier ennemi ne sera pas détruit. « L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Et ceci nous est confirmé de nouveau au verset 54 : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. » Quand notre combat sera couronné, c’est alors que nous pourrons déclarer : O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ?

 




D.301 – Quel est Son nom ?

 

Par Joseph Sakala

Dans Exode 3:13-14, Moïse a exprimé à Dieu : « Voici, j’irai vers les enfants d’Israël, et je leur dirai : Le Dieu de vos pères m’a envoyé vers vous ; mais s’ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirais-je ? Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. » Moïse, qui fut spécialement entraîné pour l’œuvre qu’il devait accomplir, a fait cela. Il fut élevé dans la maison de Pharaon et a été instruit dans la sagesse des Égyptiens. Il était parfaitement au courant de l’exécution de l’autorité, dans son apprentissage comme dans sa soumission.

C’est alors surprenant que, lorsque Dieu lui dit qu’il avait été choisi pour libérer le peuple d’Israël de l’esclavage, il s’est objecté à recevoir un tel rôle et a même questionné l’autorité de Dieu. Même lorsqu’il réalisa que Dieu avait raison, Moïse douta encore que Dieu puisse réaliser un tel projet. Il demanda des preuves à Dieu de Son Autorité sur l’humanité entière et non seulement qu’Il était le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Il a bien enveloppé sa question en disant que c’est le peuple d’Israël qui voudrait le savoir. « Moïse s’en alla donc avec Aaron ; et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Et Aaron dit toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il fit les prodiges aux yeux du peuple. Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et ils s’inclinèrent et adorèrent » (Exode 4:29-31).

Dieu avait gracieusement répondu à Moïse, avec sa déclaration « JE SUIS CELUI QUI SUIS ». Il était simplement Celui qui existait sans avoir été créé. Et Il créa tout ce qui existait après Lui, incluant Moïse et les Égyptiens. Cette assurance a ensuite fortifié Moïse pendant quarante ans dans le désert et devrait être suffisante pour nous fortifier. À nous, Il dit simplement : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre » (Esaïe 45:5-6). Avec un tel décret et autant d’autorité, pouvons-nous encore croire à une trinité ?

Dans 2 Pierre 1:1, nous lisons : « Siméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que la nôtre, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. La grâce et la paix vous soient multipliées, dans la connaissance de Dieu et de notre Seigneur Jésus. » Trop souvent, dans nos études bibliques, nous sautons par-dessus les versets d’introduction et de salutations. Cependant, ces versets contiennent fréquemment une information remplie de richesse. Tel est le cas dans le passage plus haut. Nous notons d’abord un paradoxe étrange dans l’identification personnelle de Pierre. Il était d’abord l’apôtre en autorité, établi par Jésus en tant que chef des autres apôtres. Il était officiellement chargé ambassadeur de Jésus-Christ. Mais il se déclare également Son serviteur ou esclave.

Historiquement, nous savons que Pierre faisait partie d’un cercle privilégié de disciples en qui Jésus avait placé une grande responsabilité. Malgré cela, nous savons aussi qu’il avait renié son Maître lors de Son procès. Christ l’avait racheté avec Son précieux sang pour qu’il devienne Son serviteur en lui pardonnant beaucoup de transgressions. Ensuite, Jésus l’a envoyé en mission d’évangélisation jusqu’à la fin de sa vie. L’épître de Pierre est adressée à ceux qui ont eu en partage une foi du même prix que les apôtres, dans la justice de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Cela impliquait que ces gens avaient les mêmes privilèges devant Dieu, obtenus selon Sa grâce et Sa miséricorde.

Pierre utilise deux noms pour décrire Christ, L’appelant « Dieu et Sauveur Jésus-Christ », se référant ainsi à Sa double nature divine/humaine dans Son rôle parmi nous. Vu que nous possédons la même précieuse foi que lui, la prière de Pierre à notre égard est touchante. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Pierre 1:3-8).

Le désir de Pierre est de nous voir en paix et dans la joie, même dans l’adversité, par la connaissance de Celui qui nous a appelés par Sa gloire et par Sa vertu. Pour y arriver, il faut être attaché au cep. Jésus Lui-même a dit : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Jésus a mis beaucoup d’emphase sur le fait de porter des fruits. Et il y a, en effet, beaucoup de fruits spirituels mentionnés dans la Bible. Et le fruit le plus important produit par le Saint-Esprit est le caractère même de Christ. Le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

La sainteté, le sceau d’une vie entièrement dédiée à Dieu, est un autre fruit spirituel. « Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22), étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu. Ceci comprend le fruit des bonnes œuvres faites au nom de Christ de sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour Lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant dans la connaissance de Dieu. L’habitude de Lui dire merci pour toute chose au lieu de se plaindre et critiquer est un autre fruit de grande valeur aux yeux de Dieu. Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent Son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices.

La générosité est un autre fruit très important. Paul l’a expliqué ainsi : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je cherche à faire abonder le fruit qui doit vous en revenir. Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu » (Philippiens 4:17-18). Finalement, un fruit vital chez le chrétien est celui que Paul pouvait porter dans ceux qu’il enseignait. Dans Romains 1:13, il dit ceci : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous ignoriez que j’ai souvent formé le dessein d’aller chez vous, afin de recueillir quelque fruit parmi vous, comme parmi les autres nations ; mais j’en ai été empêché jusqu’à présent. »

Dans Romains 1:9-12, Paul témoigne : « Car Dieu, que je sers en mon esprit dans l’Évangile de son Fils, m’est témoin que je fais sans cesse mention de vous, Lui demandant toujours dans mes prières, de pouvoir, si c’est sa volonté, trouver enfin quelque occasion favorable d’aller vous voir ; car je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis, c’est-à-dire afin qu’étant parmi vous, nous nous consolions ensemble par la foi qui nous est commune, à vous et à moi. » Il est évident que Paul ne priait pas afin que son voyage chez les frères soit prospère financièrement, car, au verset 11, il dit « je souhaite fort de vous voir, pour vous faire part de quelque don spirituel, afin que vous soyez affermis. »

Cependant, le mot « prospérité » en est venu à inclure le don financier pour le pasteur, comme dans 1 Corinthiens 16:2-3, lorsque Paul leur dit : « Chaque premier jour de la semaine, que chacun de vous mette à part chez soi, et rassemble ce qu’il pourra, selon sa prospérité, afin qu’on n’attende pas que je sois arrivé pour faire les collectes. Et lorsque je serai arrivé, j’enverrai avec des lettres ceux que vous aurez approuvés, pour porter votre libéralité à Jérusalem. » Mais Paul ne demandait rien pour lui ; ce qu’il demandait, c’était de l’aide pour d’autres chrétiens dans le besoin. Le terme peut également se référer à la santé physique et spirituelle, comme dans 3 Jean 1:2, où nous lisons : « Bien-aimé, je souhaite qu’à tous égards tu prospères et sois en bonne santé, comme ton âme est en prospérité. »

Malheureusement, certains prédicateurs des derniers jours ont pris l’enseignement biblique de la prospérité spirituelle pour vouloir dire « prospérité financière », ce qu’ils prêchent être un droit de tous chrétiens. Cet évangile de prospérité est tellement contre ce que Jésus enseignait qu’il est devenu un témoignage de la cupidité des chrétiens qui y croient. « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs, » nous dit Paul, dans 1 Timothée 6:9-10). Et là où Dieu nous fait prospérer financièrement, c’est strictement dans le but d’aider d’autres chrétiens. Un Dieu donnant généreusement.

Dans 1 Timothée 6:17-19, Paul dit à son évangéliste : « Recommande aux riches du présent siècle de n’être point orgueilleux ; de ne point mettre leur confiance dans l’incertitude des richesses, mais dans le Dieu vivant, qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir ; de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » La prière de Paul à ceux qui possèdent la foi précieuse est vraiment émouvante. Il désire pour nous la grâce sanctifiante de Dieu et la paix de Dieu qui apporte la joie, même dans l’adversité, afin que les deux soient multipliées. Ces traits nous viennent par le moyen de la connaissance de Dieu et de Jésus, notre Seigneur. Le but de tout cela est de faire de nous une pierre précieuse et éprouvée, comme Jésus.

Dans Esaïe 28:16, il est écrit : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. » Ce verset fait partie des grandes prophéties messianiques de l’Ancien Testament, nous promettant un Sauveur qui serait sûrement la fondation du Temple éternel de Dieu. Pourtant, cette promesse fut faite 700 ans avant son accomplissement. Sans doute, les Juifs devaient se demander pourquoi cela prenait si longtemps, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils, né d’une femme, né sous la loi. Il est si facile de devancer Dieu au lieu d’attendre que Sa volonté se fasse.

Avec de bonnes intentions et un zèle admirable les chrétiens planifient de grands projets, établissent de nouvelles organisations, font la promotion de nouvelles législations et s’impliquent dans mille et une activités, toutes au nom de Christ et de Son Royaume à venir. Un tel endoctrinement est urgent, croient-ils, car le temps est proche. La guerre nucléaire s’en vient et l’avènement de Christ aussi, et il faut faire vite. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Ésaïe 30:18). Cependant, lorsqu’Il nous guide par Sa parole, il faut réagir, mais lorsque cela vient des hommes, les résultats tournent à la confusion et à l’échec.

Lorsque l’apôtre Pierre cite le verset en disant : « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale » (1 Pierre 2:6-7). Donc, seuls ceux qui la rejettent sont confus et elle devient pour eux un rocher de scandale. Dieu n’est pas glorifié par les projets des hommes qui tournent à la confusion. Mais : « Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:14).

Dans la version David Martin de 1744, Malachie 3:15-18 nous certifie : « Et maintenant nous tenons pour heureux les orgueilleux ; et même ceux qui commettent la méchanceté, sont avancés, et s’ils ont tenté Dieu, ils ont été délivrés. Alors ceux qui craignent l’Eternel ont parlé l’un à l’autre, et l’Eternel y a été attentif, et l’a ouï, et on a écrit un livre de mémoires, devant lui ; pour ceux qui craignent l’Eternel, et qui pensent à son Nom. Et ils seront miens, a dit l’Eternel des armées, lorsque je mettrai à part mes plus précieux joyaux, et je leur pardonnerai, ainsi que chacun pardonne à son fils qui le sert. Convertissez-vous donc, et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui ne l’a point servi. »

Cette précieuse promesse arrive à la fin de l’Ancien Testament, au moment où l’apostasie faisait partie du peuple d’Israël. Mais il en restait une partie qui craignait l’Eternel. C’est curieux comme l’histoire se répète puisque nous voilà à la fin du Nouveau Testament et la même situation se présente avec la même apostasie et avec le même petit groupe de chrétiens toujours prêts à combattre pour Dieu. La seule différence : ce sont les Élus de Dieu. Pour ceux qui connaissent leur Bible, cela veut dire formés de Juifs et de Gentils. Mais Dieu est toujours le même. Convertissez-vous donc et vous verrez la différence qu’il y a entre le juste et le méchant ; entre celui qui sert Dieu et celui qui, non seulement ne l’a point servi, mais l’a carrément combattu. Notez cependant l’attitude de ceux qui se tournent vers Dieu. Ils craignent Dieu et pensent à Son nom.

Une bonne attitude en marchant avec Dieu a dû créer une bonne fraternisation, car ils se parlaient. Trop souvent, il semblerait que la simple fraternité entre chrétiens remplace la vraie fraternisation, tout comme entretenir des amis remplace la véritable hospitalité. Les relations humaines ne peuvent atteindre leur plénitude que lorsqu’elles sont centrées sur le Seigneur. Notez la réponse de Dieu aux chers saints, dans Malachie 3:16-18 : « Alors ceux qui craignent l’Éternel se sont parlés l’un à l’autre, et l’Éternel fut attentif et il écouta ; et un mémoire fut écrit devant lui, pour ceux qui craignent l’Éternel et qui pensent à son nom. Ils seront à moi, a dit l’Éternel des armées, au jour que je prépare; ils seront ma propriété ; et je les épargnerai, comme un homme épargne son fils qui le sert. Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. »

Donc, nous serons assurés du salut et nous serons Sa propriété. Nous serons épargnés alors que les autres seront jugés. Notre Dieu tout-puissant nous garde comme Ses « bijoux » et nous amènera vers une nouvelle naissance. Dans Jacques 1:17-18, nous apprenons que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » Cette expression « engendrés selon Sa volonté » est devenue depuis quelque temps synonyme de « nés de nouveau » dans l’esprit des gens qui ont très peu de compréhension de sa véritable valeur. D’abord, aucun chrétien ne peut accéder au Royaume s’il ne naît de nouveau, car Jésus Lui-même a déclaré à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jean 3:3). Avez-vous saisi ?

Combien de « chrétiens » sont nés de nouveau ? Peuvent-ils voir le Royaume de Dieu ? Jésus a ensuite dit ceci, au verset 5 : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » Nous sommes tous nés de la chair. Mais il faut être né de l’esprit pour pouvoir entrer dans le Royaume de Dieu, et cela n’arrivera qu’à la Première Résurrection, lorsque nous serons rendus immortels. Alors, Jésus élabore la question pour Nicodème en disant : « Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit. » (vs 7-8).

Le Créateur de la nouvelle naissance est aussi le Créateur de l’univers. Il nous a engendrés comme les prémices de Ses créatures, les premiers-nés du Royaume qu’Il viendra établir. Naître de nouveau n’est pas seulement tourner la page grâce à une nouvelle moralité, mais devenir littéralement une nouvelle création dans l’immortalité où nous pourrons vraiment nous déplacer comme le vent. Dans Jean 3:5, Jésus répondit : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. » Combien de chrétiens comprennent cela ? Le miracle est accompli au travers de la foi en Christ, dans la croyance véritable d’être sauvé par Son sang versé qui nous assurera l’immortalité lorsqu’Il reviendra dans la gloire. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu ; et quiconque aime Dieu qui l’a engendré, aime aussi celui qui est engendré de lui » (1 Jean 5:1). Notez attentivement qu’être engendré n’est pas naître.

Naître de nouveau veut dire de se débarrasser littéralement de notre chair, pour s’engager dans l’immortalité : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:23). « Régénérés » signifie que nous recevrons de nouveaux gènes, des gènes incorruptibles, faits d’une matière différente de celle qui compose nos gènes corruptibles actuels. Ceux qui seront nés de nouveau vont inévitablement exhiber les caractéristiques d’une naissance dans l’esprit, tout comme ceux qui naissent physiquement démontrent des signes de naissance physique. Une des caractéristiques de cette nouvelle naissance est : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu » (1 Jean 3:9). Non seulement il ne pratique pas le péché, mais il ne peut pas pécher parce qu’il est né de Dieu. Est-ce le cas de ceux qui se disent « nés de nouveaux » aujourd’hui ?

Un autre attribut que les humains savent s’approprier est : « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu » (1 Jean 4:7). « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C’est ce même Jésus, le Christ, qui est venu avec l’eau et le sang ; non seulement avec l’eau, mais avec l’eau et le sang ; et c’est l’Esprit qui en rend témoignage, parce que l’Esprit est la vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un » (1 Jean 5:4-7). Remarquez bien comment Jean les identifie. Dieu est Saint, Il Parle et Il est Esprit. Et ces trois-là sont UN. Croyez-vous encore à la trinité ? Il se peut fort bien que bon nombre d’entre vous ne trouverez pas le verset 7 dans votre Bible, car beaucoup de versions modernes ont tout simplement arraché cette Parole de Dieu de leur texte. La raison en est simple : il détruit le concept de la trinité !

La nouvelle naissance n’est pas un cliché religieux, mais un véritable miracle qui génère la vie éternelle. L’apôtre Paul nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, Il [Dieu] nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, [naître d’eau et d’esprit], qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:4-7). Notez, dans ce même passage, Dieu et Jésus comme Sauveur. Est-ce qu’il y a deux Sauveurs où est-ce que les deux sont une même personne ? Croyez-vous encore à la trinité, c’est-à-dire, à une manifestation de Dieu en trois personnes ? Et Paul termine son témoignage, au verset 8, en déclarant que : « Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. »

Dans Genèse 7:15-17, il est écrit : « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui. Et le déluge fut quarante jours sur la terre ; et les eaux crûrent, et soulevèrent l’arche, et elle s’éleva de dessus la terre. » Plusieurs livres émouvants furent écrits sur les différents noms de Dieu. La plupart se limitent à un, deux ou trois noms bien connus. Le premier est Élohim qui veut dire « le Puissant ». C’est un nom de forme plurielle, mais singulier dans son sens et son usage verbal, suggérant une manifestation de nature variée sous le nom de « Dieu ». Il est habituellement utilisé lorsque les événements mondiaux sont abordés, comme la création, le jugement, la souveraineté, la transcendance et le salut.

Le deuxième est Jéhovah qui veut dire « Celui qui existe » le plus souvent utilisé comme « Seigneur ». Il met l’emphase sur Sa Sainteté, disponible à l’homme, spécialement Israël, haïssant le péché, aimant les pécheurs, et Sa nature révélatrice en communication. Le troisième est Adonaï, voulant dire « Maître », et utilisé autant pour Maître des humains que pour Maître Dieu. Il paraît également comme « Seigneur », dans les Écritures. Par exemple, le nom Élohim, Créateur Dieu, est utilisé exclusivement dans Genèse 1:1-4 où nous lisons : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. »

Ici, Dieu et l’Esprit de Dieu sont deux manifestations du même Dieu, une Personne divine unique (Élohim). Et Dieu dit, donc, Il parle. La Parole est alors une troisième manifestation, toujours du même Dieu. La Parole sera manifestée en chair, seulement dans le Nouveau Testament en la Personne de Jésus, mais elle a toujours existé. Melchisédech n’était-il pas une manifestation corporelle de Dieu dans l’Ancien Testament ? Dans Jean 1:1-2, il est écrit : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. » Notez comme la Parole est nommée en premier, néanmoins la Parole était avec Dieu, qui Lui est toujours premier. Notez également que le Saint-Esprit n’est pas mentionné ici. Demandez pourquoi à ceux qui croient en la trinité. Pourtant, au commencement l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux (Genèse 1:2).

Dans Genèse 2, nous découvrons la création selon la perspective de l’homme où le nom combiné Jéhovah-Élohim est utilisé. A ce stade, l’homme était sans péché, complètement en accord avec son Créateur et récoltant la plénitude de Son amour dans Sa communication. La malédiction arrive dans Genèse 3, où tout a changé entre Dieu et l’humanité, parce qu’Adam et Ève ont préféré écouter Satan plutôt que leur Créateur. Et, au chapitre 4, nous voyons le résultat de leur péché chez leur descendance, complètement conscients que leur péché a brisé la relation établie par Dieu, nécessitant un Sauveur pour régler le problème. Dans le texte d’aujourd’hui, nous voyons Noé obéissant aux ordres de Dieu, le souverain Juge, et entrant dans l’Arche, avec son Sauveur aimant le plaçant, lui et sa famille, en sécurité. Voilà ce que je souhaite, cette même sécurité à tous ceux qui liront ce message d’amour de Dieu.




D.300 – Des gens séparés et sensuels

bouche

Par Joseph Sakala

L’apôtre Jude avait déjà rencontré l’apôtre Pierre et il était parfaitement au courant de ce que Pierre pensait des moqueurs. Il se souvenait de l’instruction que le chef des apôtres avait écrite aux disciples de Christ, disant : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:1-7).

Pierre nous décrit le comportement des gens de son époque, mais en l’écrivant, cela devenait une prophétie pour la fin des temps. Car ceux qui n’apprennent rien de l’histoire sont condamnés à la répéter. Peu importe la dérision de ces gens, Pierre insiste sur l’avènement de Jésus en exhortant les disciples par ces paroles : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:8-9). Alors, Jude tient pareillement à encourager les convertis en déclarant : « Mais vous, bien-aimés, souvenez-vous des choses qui ont été prédites par les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ; qui vous disaient que dans le dernier temps, il y aurait des moqueurs, qui marcheraient suivant leurs convoitises impies. Ce sont des hommes qui se séparent eux-mêmes, gens sensuels, n’ayant pas l’Esprit. »

Jude se concentre sur le caractère charnel de ces gens pour les décrire. Ils se séparent eux-mêmes des gens convertis qui ont le Saint-Esprit, car eux ne l’ont pas reçu. Paul l’explique très bien, dans 1 Corinthiens 2:14-16, lorsqu’il déclare : « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ. »

L’apôtre Jacques est encore plus direct et intense dans son évaluation de ces gens, leur disant : « Mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal » (Jacques 3:14-16). Ces gens finissent par se séparer volontairement de ceux qui ont l’Esprit en eux. Jean nous explique ce phénomène : « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres » (1 Jean 2:19).

Jésus Lui-même avait noté cela, dans Jean 3:20 : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. » Jésus a également dit que vous les reconnaîtrez à leurs fruits. C’est ainsi que le véritable converti peut facilement identifier celui qui n’a pas le Saint-Esprit et qui, pour le moment, est spirituellement condamné. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Donc, l’Esprit de Christ doit vivre en nous afin que nous puissions porter le nom de chrétien. Paul rassure les vrais chrétiens en disant : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9).

En parlant de ceux qui viennent brouiller la pureté des réunions de chrétiens, Jude les décrit ainsi : « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:12). Le mot « taches » utilisé par les traducteurs a plutôt le sens de « pierres cachées » à quelques centimètres de la surface de l’eau d’un lac et pouvant causer du trouble aux bateaux de plaisances. Le mot grec est spillas, utilisé une seule fois dans le Nouveau Testament. Les repas de « charité » dont Jude parle sont bibliquement difficiles à comprendre puisque c’est le seul endroit où agape est utilisé au pluriel.

Il est envisageable que Jude fasse référence à la mauvais façon de prendre le repas du Seigneur, comme Paul en fait mention dans 1 Corinthiens 11:20-22 : « Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n’est pas pour manger la Cène du Seigneur ; car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l’un a faim, et l’autre est repu. N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela. » Ces nouveaux convertis n’avaient pas encore appris à partager avec les autres.

Ou bien, Jude faisait peut-être allusion à ceux qui prenaient mal la Pâque, comme le déclare Paul, dans 1 Corinthiens 11:27-31, lorsqu’il dit : « C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades, et qu’un grand nombre sont morts. Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. »

Par contre, cette référence aux taches dans les assemblées se trouvait là pour décrire les gens qui s’infiltraient chez les véritables convertis dans le but d’embrouiller l’ambiance et la foi des gens heureux de l’assistance. Jude nous donne plusieurs traits de caractère pour mieux les identifier. Ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes au lieu de penser aux autres. Ils s’imposent au lieu de servir, cherchant toujours les postes d’honneur, ce qui n’est pas bien dans aucune assemblée de chrétiens. Ces dominateurs sont tellement imbus d’eux-mêmes qu’ils s’établissent en clans, sans aucune crainte de résistance. Jésus corrige sévèrement les églises qui permettent l’établissement d’une prédication saupoudrée d’erreurs bibliques par ceux qui s’établissent comme enseignants et chefs, indifférents aux besoins réels du peuple de Dieu.

L’apôtre Pierre décrit ces « prédicateurs » ainsi, dans 2 Pierre 2:13-14 : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction. » Vraiment pas un beau portrait. Dieu ne tolère pas un comportement semblable de la part de ceux qui osent se prétendre ministres de Christ et les véritables convertis ne devraient pas les tolérer non plus.

Chaque personne est victime, à certains moments, de la stratégie de « diviser pour régner ». Trop souvent, nous ne réalisons pas l’impact de cette stratégie parce que nous sommes trop près des émotions créées par les accusations et les contre-accusations, les arguments et les attaques personnelles. Cette situation peut se présenter au foyer, au travail, dans les activités sociales ou au niveau national ou international. Alors, que pouvons-nous faire ? L’unité est une chose merveilleuse, avec laquelle viennent le bonheur et la paix, simplement parce que tous les gens impliqués travaillent vers un but unique. Dans le foyer, le mari et l’épouse fonctionnent ensemble dans l’amour et l’harmonie pour bâtir leur mariage et leur famille.

Au niveau des activités sociales, les membres travaillent ensemble vers un but commun. Au travail, les patrons et les employés agissent ensemble pour le succès de l’entreprise. Au niveau national, quoique plus difficile, les intérêts de chacun doivent devenir les intérêts de la nation. Ce qui est triste, c’est qu’il n’y a pas toujours l’unité dans le groupe. Les différences d’opinions sur les sujets nombreux causent souvent la division. Parfois, les différences se règlent par le dialogue et l’unité est rétablie. Mais parfois les opposants sont tellement campés sur leurs positions que le compromis devient quasi impossible. Donc, l’unité disparaît, la division règne et la séparation suit de près. Le mariage et le foyer sont divisés. L’entreprise financière se dirige vers la faillite et la nation entière souffre.

Abraham Lincoln a prononcé un discours, en 1858, qui est devenu populaire. Il était le candidat républicain au Sénat américain pour l’État de l’Illinois. Il provoqua Stephen Douglas, son adversaire démocrate, dans une série de débats sur l’esclavage et si on devait admettre l’État du Kansas dans l’union comme état esclavagiste. M. Lincoln a dit : « Selon mon opinion, l’agitation esclavagiste ne cessera pas tant qu’une crise n’arrivera pas et que le problème ne s’élucidera pas. ‟ Une maison divisée contre elle-même ne peut pas subsister”. Je crois que notre pays ne peut subsister continuellement en tant que semi esclavagiste et semi pro-liberté. Je ne crois pas que l’Union se dissoudra, je ne m’attends pas à ce que la maison tombe, mais je m’attends à ce qu’elle cesse d’être divisée. Elle sera tout un ou tout l’autre. »

M. Lincoln avait cité Matthieu 12:25 : « Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert ; et toute ville ou toute maison divisée contre elle-même ne subsistera point. » M. Lincoln ne croyait pas que l’Union serait dissoute par la question de l’esclavage, elle fut éventuellement divisée, menant à la guerre entre le nord et le sud, quand il est devenu Président. Souvent, la division n’est pas simplement une occurrence accidentelle, mais plutôt le résultat d’une tactique délibérée de « diviser pour régner ». C’est devenu une stratégie bien connue en politique, en affaires et en guerre. Diviser l’ennemi afin de le vaincre, que se soit un compétiteur en affaires ou contre une autre nation.

L’objectif est de démolir, blesser, vaincre et finalement détruire. Cela produit le fruit négatif et amer de la mauvaise voie. Un véritable disciple de Christ ne s’engage jamais dans la destruction personnelle d’un individu, geste typique des politiciens en campagne électorale. Au lieu de chercher à démolir ou à nuire à quelqu’un, le chrétien cherche à construire. Le véritable converti se sert de douceur, d’humilité, de justice et de patience, dans la coopération et dans le pardon. S’il a une plainte contre un autre, il suit l’instruction de Colossiens 3:12-13 : « Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même. »

L’unité véritable n’est possible seulement que lorsque tous agissent comme un seul corps, ayant le même esprit, ne se laissant pas facilement provoquer, ne pensant pas uniquement à soi-même, animé par les mauvaises pensées. Voilà la seule façon de vaincre la stratégie de diviser pour régner, en agissant comme un véritable chrétien ayant toujours Christ comme exemple. Une bonne façon d’accomplir cela, c’est de ne pas tomber victime du favoritisme. Dans Jacques 2:1, l’apôtre nous déclare : « Mes frères, que la foi que vous avez en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié, soit exempte d’acception de personnes. » Cette exhortation de Jacques semble nous indiquer que, parmi les premiers convertis, quelques-uns avaient cette tendance, tout comme cela se fait dans les églises d’aujourd’hui, à honorer et à favoriser les gens riches des congrégations. Jacques leur commande de rejeter une telle acception et nous en donne les raisons.

La première est que la perspective de Dieu est complètement à l’opposé. Il favorise ceux qui sont pauvres. Non pas qu’Il favorise la pauvreté, mais Il équilibre les choses en appelant principalement ceux qui sont défavorisés par l’existence. « Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde pour qu’ils soient riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? » (Jacques 2:5). Ensuite, nous percevons que le favoritisme n’impressionne jamais les riches puisque : « Vous, au contraire, vous méprisez le pauvre. Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux ? Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ? » (Jacques 2:6-7). Le favoritisme n’est pas pratique.

Puis, notez que les favoris sont probablement les moins méritants, car ils blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous. En faisant cela, ils déshonorent le Seigneur au nom duquel nous nous réunissons. Finalement, le favoritisme est une violation de la Loi Royale. « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs. Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:8-10).

Pierre aussi faisait du favoritisme, mais il a appris sa leçon, premièrement dans une vision et ensuite dans son ministère miraculeux envers les Gentils. Dans Actes 10:32-35, nous lisons : « Envoie donc à Joppe, et fais venir Simon, surnommé Pierre ; il est logé dans la maison de Simon, corroyeur, près de la mer ; quand il sera venu, il te parlera. C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. »

Donc, comme le texte nous le révèle, la foi dans le Seigneur et une démonstration de favoritisme ne sont pas compatibles, que ce soit envers les riches, contre les gens de couleur, contre ceux qui sont moins instruits, ou contre les ethnies. Alors, résistez au diable et il fuira loin de vous. Dans 1 Pierre 5:8-10, le chef des apôtres nous dit : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables. » Le diable est plus puissant et plus intelligent que toute combinaison d’ennemis mortels que nous puissions rencontrer. Il est subtil et séducteur dans ses projets malins et, avec nos ressources humaines, il nous serait impossible de le vaincre.

Pourtant, la Parole de Dieu nous dit clairement de ne pas fuir ou de ne pas se soumettre à lui. Au contraire : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7). Mais comment résister à un ennemi si puissant ? Pierre nous dit d’être sobres et de veiller, étant toujours vigilants contre ses manipulations, étant fermes dans la foi et notre Dieu nous rendra parfaits, fermes, forts et inébranlables. Autrement, le pseudo-intellectualisme social et la pression à laquelle nous sommes quotidiennement assujettis agiront éventuellement pour nous persuader de faire des compromis avec notre foi et même de l’abandonner, un jour. Il nous est commandé de ne pas nous soumettre aux compromis. « Revêtez-vous [plutôt] de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable » (Éphésiens 6:11). « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (vs 16-17).

Cette épée puissante par laquelle nous pourrons faire fuir Satan est la Parole de Dieu. « Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12). C’était l’instrument avec lequel Jésus a résisté a Satan lorsque le diable L’a tenté dans le désert. Jésus a paré ses attaques en lui citant la Parole de Dieu : « Et le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de lui pour un temps » (Luc 4:13).

Donc, le diable se retire, mais il revient à l’attaque. Paul nous exhorte, dans Éphésiens 6:11-18 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. [Nous avons parfois tendance à oublier cela.] C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints. »

Dans ce monde rempli de terrorisme, de drogues, de débauche sexuelle, de crimes crapuleux et d’incrédulité mondiale, nous vivons sûrement des temps mauvais. Donc, chaque chrétien a vraiment besoin de toute l’armure de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les artifices du diable. Satan à réussi à semer la confusion dans l’esprit des enseignants religieux dans le passé, mais il semble que Satan ait réussi à semer la confusion dans l’esprit des enseignants religieux de nos jours aussi. Ils parlent d’avoir les reins ceints de la vérité, mais de quelle « vérité » s’agi-il ? La Parole de Dieu ou la vérité des hommes ? Au lieu d’être revêtus de la cuirasse de la justice, on prêche une cuirasse émotive sans justice. Au lieu d’avoir les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix, ils prêchent un évangile de tolérance académique. Au lieu du bouclier de la foi pour éteindre tous les traits enflammés du diable, on nous parle d’accréditation et de protection légale.

Et finalement, au lieu de prendre aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu, ils prêchent le casque de la sécurité économique et l’épée de la pensée évolutionniste, priant toujours pour le département de l’éducation, afin de l’accommoder. Un tel compromis n’est pas une armure du tout, vaut mieux être muni de la vérité révélée par la Bible, fondée sur une création biblique, plutôt qu’une « recherche » humaine de la vérité. La cuirasse véritable de la justice se pratique dans la paix de Dieu au travers de Christ ; et la vraie paix de Dieu au travers Christ chez les beaux pieds de ceux qui portent l’Évangile.

La Bible nous dit : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Dieu, en effet, ne nous a point appelés à la souillure, mais à la sainteté. C’est pourquoi, celui qui rejette cela ne rejette pas un homme, mais Dieu qui nous a aussi donné son Saint-Esprit.

Dans 1 Thessaloniciens 5:8-10, nous lisons : « Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. » « En effet, nos armes ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 10:4.

Pourriez-vous être séduits ? Plusieurs se souviennent de la fameuse citation qui dit : « Vous pouvez tromper tout le monde une partie du temps, et quelques personnes tout le temps, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. » C’est vrai, mais effrayant aussi de croire que vous pourriez être séduits alors que vous ne voulez pas être séduits. Nous avons un point aveugle dans nos yeux, là où la fibre du nerf optique se relie à l’arrière de l’œil. En théorie, nous ne le voyons pas parce que notre cerveau réussit à compenser la vision manquante. Mais nous avons également des points aveugles psychologiques et spirituels. Nous ne savons pas tout et nous croyons aux experts parce que, après tout, ils sont des experts. Donc, nous sommes limités dans notre perspective, car nous ignorons certains faits qui vont à l’encontre de notre notion préconçue ou de ce que nous voulons croire.

Nous pouvons nous trouver trop près du problème pour voir tout le portrait d’ensemble. On appelle cela nous limiter au familier. Ce sont des exemples de nos points aveugles psychologiques et même spirituels. Mais comment contourner ces points sombres afin de voir ce qui nous manque ? Une bonne façon est de ne pas accepter aveuglément ce que nous pensons être vrai, spécialement lorsque nous sommes devant l’évidence du contraire. La Bible nous dit : « Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » dans Thessaloniciens 5:21-22. Une autre façon d’exposer un point aveugle est tout simplement d’avouer avoir été trompé. Il est possible que nous voulions tellement que ce qui est dans notre esprit soit vrai, parce que nous sommes confortables avec cela, que nous rejetons toute vérité qui nous rend inconfortables.

Car, si nous nous efforcions d’examiner ce que nous croyons être vrai, nous pourrions alors changer notre croyance première. Nous pourrions nous voir obligés de changer aussi notre comportement ou d’abandonner quelque chose. Nous pourrions faire face à des pressions de la part d’amis qui refuseraient d’accepter nos changements. Mais qu’en est-il de nos notions préconçues ? Si on croyait mordicus qu’il est possible d’aller au ciel, simplement parce qu’un milliard de catholiques le croient aussi ? Et si les différentes dénominations « chrétiennes » le croyaient aussi et le prêchaient dans leurs grandes salles et à la télévision ? Et ajoutons à cela au-delà d’un milliard de musulmans qui croient aussi aller au ciel. Maintenant, à toute cette masse humaine, supposons qu’une seule personne disait que c’est impossible. La croirait-on sur parole ? Je ne pense pas !

Mais si cette seule personne était Jésus qui dirait : « Personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13), serions-nous prêt à le croire ? Si nous avions le choix de choisir entre Jésus et au-delà de deux milliards et demi de personnes, irions-nous avec les plus nombreux ? « Nullement ! [nous dit Paul] Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur » (Romains 3:4). Maintenant, allons-nous croire Jésus ? Alors, pourquoi toutes ces églises prêchent-elles encore que l’on peut aller au ciel ? « Oui mais, s’il y en avait d’autres pour appuyer Jésus dans la Bible, peut-être que nous croirions ! »

Le jour de la Pentecôte, Pierre, le chef des apôtres, fait une déclaration fracassante, alors qu’il essaie de convertir des nouveaux à sa cause, en déclarant : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous » (Actes 2:29). Et, au verset 34, Pierre ajoute : « Car David n’est point monté au ciel. » Pourtant, si les humains pouvaient aller au ciel, David, un homme selon le cœur de Dieu, aurait été choisi le premier. Est-ce assez clair pour convaincre tout ce monde ? Pas du tout, parce qu’on prêche toujours la possibilité d’aller au ciel.

D’accord, mais si on avait un troisième témoignage contre le fait de pouvoir s’y rendre ? Cette fois, allons voir Paul qui instruit Timothée : « De garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:14-16). Je suggère fortement à tous ceux qui seront enlevés, sept ans avant la tribulation, de lire scrupuleusement et honnêtement ceci, car le ciel ne sera pas accessible pour eux.

Le point que je veux souligner, c’est que l’individu qui a cru à cela comme étant vrai risque de se décourager et de blâmer Dieu, alors que la vérité le regardait dans les yeux. Ce que nous pensions être vrai ne l’était pas. Est-ce qu’il y a d’autres « vérités » que vous croyez vraies et qui ne le sont pas ? Avez-vous déjà été séduits ? La plupart du monde croit aujourd’hui que la vérité absolue n’existe pas. Pourquoi ? Parce qu’ils ont aveuglément accepté ce que leur pasteur leur a enseigné. Si vous êtes prêts à accepter qu’il est possible que vous ayez été séduits, que ce que vous croyiez être vrai ne l’était pas, alors vous avez fait les premiers pas vers la correction des points aveugles spirituels en vérifiant tout dans la Bible. Cherchez la vérité et vous la trouverez.

 




D.299 – Roi de toute la terre

 

Par Joseph Sakala

Dans Psaumes 47:8-10, il est écrit : « Car Dieu est roi de toute la terre ; chantez le cantique ! Dieu règne sur les nations ; Dieu siège sur son trône saint. Les princes des peuples se rassemblent avec le peuple du Dieu d’Abraham ; car à Dieu sont les boucliers de la terre ; il est souverainement élevé. » Ce Psaume émouvant rend hommage au règne de Christ sur toute la terre et trouve son accomplissement lors de Son Second Avènement avec Ses Élus. Ceci nous est démontré dans Psaume 47:4-5, où nous lisons : « Il range les peuples sous nous, et les nations sous nos pieds. Il nous choisit notre héritage, la gloire de Jacob qu’il aime. » Oui, le règne de Christ est enfin arrivé et : « Peuples, battez tous des mains ; poussez des cris de joie à Dieu avec une voix de triomphe ! Car l’Éternel est le Très-Haut, le terrible, le grand Roi, régnant sur toute la terre. »

Qu’est-il arrivé, pour faire de ce Royaume une telle cause de célébrations ? Après tout : c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses et toutes choses subsistent par Lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le Premier-né d’entre les morts, afin qu’Il tienne le premier rang en toutes choses. Il domine sur Son trône, alors nous devrions Le trouver là. Il est venu pour détruire le règne de Satan sur la terre et l’enchaîner dans l’abîme avec ses démons pendant 1 000 années.

Il est venu effacer la peine que nous avions, car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Il est venu défaire le concept de l’évolution dans l’esprit du monde en reconnaissant enfin qu’Il est le Rédempteur du monde, au lieu de l’évolution qui prétend être capable de se sauver toute seule. Mais plus que cela, Jésus vient réclamer Son Royaume. « Il range les peuples sous nous, et les nations sous nos pieds » (Psaume 47:4). Car Dieu est Roi de toute la terre ; chantez le cantique !

Christ, le Créateur, le Rédempteur, l’Héritier, a vaincu l’ennemi et mérite de régner sur les nations. Oui, Dieu siège sur Son trône saint. Et nous, Ses Élus, battons tous des mains ; poussons des cris de joie à Dieu avec une voix de triomphe ! Dans Psaume 110:1-2, le roi David a écrit : « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » Ce Psaume est parmi les plus significatifs annonçant la venue de Christ 1 000 ans avant Son arrivée.

Dès le premier verset, Dieu règle la question à savoir comment le Père prendra la forme d’un homme pour venir établir le fondement dans lequel Il viendra donner Sa vie en versant Son sang pour effacer les péchés de l’humanité. Mais ce n’était que la première étape de Son Plan. La deuxième se fera quelques 2 000 ans plus tard, alors que ce même Christ, qui a payé la rançon de tous les péchés, reviendra dans le but de dominer au milieu de Ses ennemis pour finalement les anéantir entièrement en faisant de Ses ennemis le marchepied de Ses pieds.

Jésus Lui-même S’est servi de ce Psaume 110 pour prouver Sa divinité aux pharisiens de Son temps. « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger » (Matthieu 22:41-46).

Revenons cependant au Psaume 110 où Jésus (Adonaï), revient en puissance pour détruire les armées de la terre et établir le Royaume de Dieu. Au verset 2, nous voyons que : « L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! » Notez maintenant que Ses Élus seront à Ses côtés, au verset 3 : « Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où Ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. » Les armées de la terre éliminées et la paix mondiale enfin établie, au verset 4, nous voyons David prédire le rôle éternel de Jésus en tant que notre Grand Prêtre. « L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédech. »

Et, finalement, au verset 5 : « Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. » Nous voyons cette scène lorsque Jésus revient sur Son cheval blanc avec Son armée d’Élus, en tant que le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. Dans le verset 6, il explique comment : « Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. » Il écrasera la Bête politique qui dominera sur la terre avec son Nouvel Ordre Mondial et ce royaume humain sera anéanti aussi, sans laisser de trace. Cette prophétie se réalisera complètement lorsqu’Israël verra et reconnaîtra enfin son Messie, et se convertira au Christ.

Néanmoins, il existe une application de cette prophétie maintenant, chez le peuple que Jésus est en train de Se former. Dans Romains 12:1-2, Paul nous dit : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Et, dans Colossiens 3:1, Paul ajoute : « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. » Mais il faut se préparer pour ce grand événement et le moment est dès maintenant.

Dans Hébreux 13:18, Paul demande à la congrégation : « Priez pour nous, car nous sommes persuadés d’avoir une bonne conscience, désirant de nous bien conduire en toutes choses. » Il va sans dire que le chrétien doit toujours vivre honnêtement en toute chose. Apparemment, on doit le répéter puisque les Écritures en parlent à plusieurs endroits. Par exemple, dans Romains 12:17, il est écrit : « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. » Pour notre témoignage devant les hommes, il est important que nous agissions bien. Même si les hommes ne voient pas nos petites erreurs, Dieu les voit : « Ayant soin de faire ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes » (2 Corinthiens 8:21).

Nous vivons dans une société corrompue et cynique où l’honnêteté réelle est rare. Tous veulent être honnêtes, mais… des petits vols au bureau, tricher sur les impôts, flâner au travail, bourrer les comptes de dépenses, couper les coins ronds sur leurs engagements, briser les promesses… la liste est longue des accrocs à l’honnêté, sans oublier les infractions aux dommages considérables si évidents dans la société aujourd’hui. « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées » (Philippiens 4:8).

Dans un environnement dominé et conditionné par un système d’éducation humaniste, les non convertis s’adaptent assez bien dans de tels conditions où : « Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:15-16). Mais lorsque les chrétiens font de telles choses, ces gens les trouvent scandaleux. Il est donc vital pour le chrétien d’être sensible et même scrupuleux dans les plus petites choses. Il faut alors prier là-dessus à tous les jours.

Dans le cas de Paul, il prêchait : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Il n’y a pas de condamnation pour celui qui vit en Jésus. Regardez ce que Paul nous dit là-dessus : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. » Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus Il est ressuscité, Il est même assis à la droite de Dieu et Il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ?

Car en Lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance. Il est la tête vivante. Pierre l’appelle la pierre vivante : « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:4-8).

Mais vous, en réponse à Son amour vous avez obéi, prêts : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24). Donc, puisque nous avons un grand souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités ; au contraire, Il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable.

Voilà pourquoi Paul pouvait dire à Timothée, son jeune évangéliste : « Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4:8). Paul vivait vraiment en Jésus et il avait donc hâte que Jésus soit proclamé Roi de toute la terre. Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une d’elles est sans doute Ses bénédictions envers nous.

Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12). Il y a également les promesses dans cette vie même pour notre fidèle service. La piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi. J’ai été comme faible avec les faibles, afin de gagner les faibles ; je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. Et je fais cela à cause de l’Évangile, afin d’y avoir part » (1 Corinthiens 9:19-23).

Mais notre meilleure motivation, c’est de reconnaître l’amour de Christ envers nous. Pas notre amour pour Lui qui est plutôt faible, mais Son amour pour nous. C’est cet amour qui nous motive à témoigner pour Lui. Il nous a tellement aimés que nous ne vivons pas pour nous, mais pour Celui qui a donné Sa vie pour nous. Comme le dit si bien Paul : « vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). « Car, pour moi, Christ est ma vie et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile pour mon œuvre de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair, » nous dit Paul, dans Philippiens 1:21-24.

Alors, il est important que vous abondiez en toute bonne chose. Dans 2 Corinthiens 9:8, il est écrit : « Et Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres. » Jésus a déclaré, dans Jean 10:10-11 : « Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Cette promesse bien connue est souvent mal appropriée ou interprétée par certains télévangélistes ou pasteurs qui veulent dire que la vie chrétienne serait remplie de prospérité matérielle, de popularité et de bonheur.

Le mot « abondance » veut vraiment dire abondance de tout ce que Dieu veut nous donner. Mais il peut également vouloir dire abondance de peine tout comme de bonheur. Parfois, le Seigneur peut nous éprouver, pas longtemps, en refusant une promesse afin de tester notre patience à attendre ce que nous Lui avons demandé. La vie chrétienne, selon le texte, veut dire une abondance d’œuvres préparées d’avance par Dieu dans lesquelles Il veut que nous marchions, enracinés et fondés en Lui, et affermis dans la foi, selon que nous avons été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Les chrétiens doivent aussi abonder en amour les uns pour les autres. « Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints » (1 Thessaloniciens 3:12-13).

Mais le chrétien pourrait expérimenter beaucoup de peines et de difficultés dans sa vie. Paul nous est cité en exemple, dans 2 Corinthiens 11:23-28, lorsqu’il déclare : « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Et chaque jour, sans parler des autres choses, je suis assiégé par les soucis de toutes les Églises. »

Parfois, les chrétiens abondent dans la pauvreté. Pour les chrétiens à Philippe, par exemple : « nous vous faisons connaître, frères, la grâce que Dieu a faite aux Églises de Macédoine ; c’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints » (2 Corinthiens 8:1-4). Mais l’abondance de souffrance des chrétiens apporte aussi la consolation : « Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ. Et, soit que nous soyons affligés, c’est pour votre consolation et votre salut, qui s’opère dans la patience avec laquelle vous endurez les mêmes maux que nous souffrons aussi ; soit que nous soyons consolés, c’est pour votre consolation et votre salut ; (et l’espérance que nous avons de vous est ferme ; ) sachant que comme vous avez part aux souffrances, vous aurez aussi part à la consolation » (2 Corinthiens 1:5-7).

Éphésiens 3:20-21 : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen. » À ceux qui endurent ces épreuves s’attache une grande récompense. Dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Le soir de la dernière cène, Jésus a fait une promesse merveilleuse à Ses disciples : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:2).

Éventuellement, lors de Son retour, ceux qui Lui appartiennent seront avec Lui. Cette promesse s’applique, non seulement aux onze apôtres de la chambre haute, mais à tous ceux qu’Il a préparés depuis 2 000 ans. « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et Toi en Moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:20-24).

Lorsqu’Il reviendra : « nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17). L’endroit où nous serons toujours avec Lui et qu’Il nous prépare est la Ville Sainte, la Nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et Jean entendit une grande voix du ciel, qui disait : « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et Il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, Il sera leur Dieu. » Les deux derniers chapitres nous donnent une belle description du tabernacle de Dieu où tous ceux qui appartiennent à Christ auront leur demeure dans le palais du Père.

Cette Ville magnifique n’est pas le ciel où certaines religions pensent aller, car Jean l’a vu descendre du ciel vers la terre. Elle est présentement dans le ciel, où est Jésus : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions » (2 Corinthiens 5:8-9). Là, dans la Ville Sainte : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et Son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:3-6).

Dans Psaumes 102:17-19, on peut lire : « Quand l’Éternel aura rebâti Sion, qu’il aura paru dans sa gloire, qu’il aura écouté la requête des désolés, et n’aura pas dédaigné leur supplication. Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui sera créé, louera l’Éternel. » Seul Dieu peut créer et, partout dans la Bible, le sujet du verbe bara est utilisé de façon explicite pour identifier Dieu. Cependant, certains « créationnistes progressifs » expliquent que la création ne doit pas être instantanée, mais doit plutôt se faire par un lent processus évolutif. Le verset plus haut est utilisé comme preuve de cette position, l’idée étant que le peuple juif est en train d’être moulé (créé) en un nation qui rendra éventuellement gloire à Dieu.

Ce type de distorsion scripturale illustre très bien jusqu’à quels extrêmes les évolutionnistes théistes et les créationnistes progressifs peuvent aller pour prouver leur évolution dans et par les Écritures. Mais, dans le contexte, l’auteur du Psaume ne parle pas d’un long processus, mais plutôt d’un événement futur. Relisez ce Psaume avec en tête les Élus de Dieu : « Car tes serviteurs sont affectionnés à ses pierres, et ils ont pitié de sa poussière. Alors les peuples craindront le nom de l’Éternel, et tous les rois de la terre, [Ses Élus] ta gloire ; quand l’Éternel aura rebâti Sion, qu’il aura paru dans sa gloire. » (Psaumes 102:15-17). C’est pour un temps futur, lorsque : « Cela sera écrit pour la génération à venir ; et le peuple qui sera créé, [les Élus], louera l’Éternel » (v. 19).

Car : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec Lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:17). Lorsque quelqu’un reçoit le Seigneur par le baptême, il est créé par Dieu pour devenir une nouvelle créature et le miracle de la régénération commence instantanément par Dieu qui en est le Créateur, dans l’esprit et le cœur du converti, lors de sa conversion. Pour ce qui est des Juifs encore vivants, lorsque Jésus reviendra : « En ce jour-là, il y aura une source ouverte à la maison de David et aux habitants de Jérusalem, pour le péché et pour la souillure » (Zacharie 13:1). Des multitudes de gens comprendront et deviendront, à ce moment-là, de nouvelles créatures en Jésus Christ.