D.385 – Une ignorance tragique

ignorance

Par Joseph Sakala

Aux nouveaux convertis romains, Paul déclare : « Frères, le souhait de mon cœur, et ma prière à Dieu pour les Israélites, c’est qu’ils soient sauvés. Car je leur rends ce témoignage, qu’ils ont du zèle pour Dieu ; mais un zèle sans connaissance ; car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:1-3). Il existe plusieurs vérités doctrinales importantes que les non croyants, et parfois même les chrétiens, semblent tragiquement ignorer, ce qui affecte, non seulement leur vie, mais aussi leur destinée. La plus tragique parmi elles est celle mentionnée plus haut. Paul écrivait spécifiquement aux Juifs. Mais la même ignorance existe parmi plusieurs convertis qui tentent toujours de gagner leur salut par leurs propres œuvres religieuses ou morales plutôt que par la foi dans la justice de Christ, mort pour leurs péchés.

Il existe également cette ignorance concernant la mort et ce qui arrive après. « Or, mes frères [nous déclare Paul], je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14). Avec respect envers les chrétiens à Corinthe, Paul dit : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance » (1 Corinthiens 12:1). Pourtant, plusieurs de ceux qui ont reçu des dons négligent de les développer parce qu’ils ignorent leur véritable fonction dans le Corps de Christ. Dans 1 Corinthiens 12:13, Paul dit : « Car nous avons tous été baptisés par un même Esprit, pour être un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres ; et nous avons tous été abreuvés d’un même Esprit. Car le corps n’est pas formé d’un seul membre, mais de plusieurs. »

Dans Romains 12:3-7, Paul continue : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres. Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. »

Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans Éphésiens 4:7-15 : « Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. C’est aussi lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ. »

Nous avons tous besoin d’être instruits concernant les séductions  du malin : « Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Tous ceux qui cherchent l’instruction plutôt que l’ignorance, qu’ils aillent la chercher dans la Bible, car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Nous sommes toutefois dans une période dégradante au sujet de la véritable connaissance, en ce moment.

Dans 1 Corinthiens 3:1-7, Paul leur déclare : « Pour moi, frères, je n’ai pu vous parler comme à des hommes spirituels ; mais comme à des hommes charnels, comme à de petits enfants en Christ. Je vous ai donné du lait à boire, et non de la viande, car vous n’étiez pas en état de la supporter ; maintenant même, vous ne le pouvez pas, parce que vous êtes encore charnels. Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? Car lorsque l’un dit : Pour moi, je suis de Paul ; et l’autre : Moi, je suis d’Apollos, n’êtes-vous pas charnels ? Qui est donc Paul, et qu’est Apollos, sinon des ministres par le moyen desquels vous avez cru, selon que le Seigneur l’a donné à chacun ? J’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a donné l’accroissement. C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. »

L’apôtre Paul se fait très clair ici en faisant la distinction entre un chrétien spirituel, contrôlé et mené par le Saint-Esprit, et les chrétiens charnels, encore menés par les désirs de la chair. Un chrétien charnel est un bébé chrétien. Les bébés chrétiens sont la cause de beaucoup de réjouissance lorsqu’ils se convertissent, mais s’ils restent bébés indéfiniment, ils deviennent un ennui à écouter et une tragédie à contempler, car Satan s’attaque à eux immédiatement. Chaque croyant nouveau-né a besoin de grandir en grâce. Le chef des apôtres insiste : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Car, cette croissance nous vient seulement par l’étude de la Parole de Dieu, accompagnée de la foi et de l’obéissance.

L’apôtre Pierre insiste encore, en déclarant : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon, en vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:2-5). Mais cette étape n’est que la première franchie par le véritable chrétien. « Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:13-14). Les Écritures nous encouragent à grandir en maturité et à continuer de grandir.

Les chrétiens charnels ne sont pas nécessairement des pseudo-chrétiens, mais ils devraient s’examiner régulièrement, comme Paul nous le dit, dans 2 Corinthiens 13:5-7 : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés. Et je prie Dieu que vous ne fassiez aucun mal ; non afin que nous paraissions approuvés, mais afin que vous fassiez le bien, dussions-nous être comme réprouvés nous-mêmes. »

Aucun chrétien ne devrait se satisfaire de demeurer simplement un enfant spirituel. Chacun devrait plutôt déclarer avec le Prophète Jérémie : « Dès que j’ai trouvé tes paroles, je les ai dévorées ; et tes paroles sont la joie et l’allégresse de mon cœur. Car ton nom est invoqué sur moi, Éternel, Dieu des armées ! Je ne me suis point assis dans l’assemblée des moqueurs, pour m’y réjouir ; mais, à cause de ta main, je me suis assis solitaire, car tu me remplissais d’indignation » (Jérémie 15:16-17).

Dans 2 Timothée 1:8-11, Paul instruit son jeune évangéliste en lui disant : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Pendant des siècles, le message de l’Évangile fut dévoilé au-travers du système sacrificiel présenté par Moïse. Évidemment, Moïse n’a pas inventé le concept d’un sang innocent pour le sacrifice. C’est Dieu Lui-même qui a fait la réconciliation initiale lorsqu’Il a couvert Adam et Ève de peaux d’animaux que le Créateur a Lui-même tués pour les couvrir. « Et l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit » (Genèse 3:21). Abel offrit un sacrifice excellent à Dieu, mais Caen essaya un « autre évangile, des fruits de seconde classe » et fut rejeté. Dans Genèse 4:3-5, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; Et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il [Dieu] n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. »

Après le Déluge : « Noé bâtit un autel à l’Éternel ; et il prit de toute bête pure, et de tout oiseau pur, et il offrit des holocaustes sur l’autel » (Genèse 8:20). Abraham et Jacob offrirent des animaux en sacrifice au Seigneur en reconnaissance de leur soumission à Dieu, et par obéissance aux instructions qu’ils ont reçues. En effet, dans Genèse 12:7, il est écrit : « Et l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je donnerai ce pays à ta postérité ! Et il bâtit là un autel à l’Éternel, qui lui était apparu. » Et, dans Genèse 46:1-3, nous voyons : « Et Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Shéba, et offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. »

Lorsque Moïse reçut la Loi des mains de Dieu sur le mont Sinaï, le système entier de sacrifices était centré sur un agneau sans défaut. Lévitique 1:11 nous dit : « Il offrira un mâle sans défaut ; et il l’égorgera au côté Nord de l’autel, devant l’Éternel ; et les fils d’Aaron, les sacrificateurs, en répandront le sang sur l’autel tout autour. » Et, dans Lévitique 23:12 : « Vous sacrifierez aussi, le jour où vous agiterez la gerbe, un agneau d’un an, sans défaut, en holocauste à l’Éternel. » C’était l’agneau de la Pâque qui est devenu le symbole de la délivrance des Israélites hors de l’Égypte, comme nous pouvons facilement le voir dans Exode 12:21 où : « Moïse appela donc tous les anciens d’Israël, et leur dit : Allez et prenez du menu bétail pour vos familles, et immolez la Pâque. »

Cette fête fut directement appliquée à notre Seigneur Jésus comme étant notre Pâque. Voilà pourquoi Paul déclare aux Corinthiens : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). De tous les noms donnés à Jésus, c’est l’Agneau qui ressort le plus puissamment, lorsque nous faisons référence à ce qu’Il a fait.

C’est l’Agneau qui fut immolé, qui est digne de recevoir toute louange. Dans Apocalypse 5:11-13, nous pouvons lire : « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A Celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles. »

Dans Apocalypse 12:5, nous pouvons lire : « Or, elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. » Cette scène remarquable était une partie de la vision donnée à Jean comme le Seigneur lui révélait les choses qui doivent arriver bientôt. (Apocalypse 1:19). « Or, il parut un grand signe dans le ciel, une femme revêtue du soleil, et ayant la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de douze étoiles. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et souffrant des douleurs de l’enfantement. Il parut aussi un autre signe dans le ciel : voici un grand dragon couleur de feu, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept diadèmes ; et sa queue entraînait la troisième partie des étoiles du ciel, et elle les jeta sur la terre. Puis le dragon s’arrêta devant la femme qui allait accoucher, afin de dévorer son enfant quand elle aurait enfanté » (Apocalypse 12:1-4).

La vision est réelle et elle démontre un enfant représentant clairement Jésus, qui doit seul régner sur les nations avec une verge de fer. Apocalypse 19:15-16 déclare qu’il : « sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Certains commentateurs bibliques croient que cette femme symbolise l’Église, car elle nous est clairement présentée à la fin de ce livre comme étant l’épouse de Christ, c’est-à-dire, comme une femme. Il est toutefois impossible que cette femme au verset 1 du chapitre 12 soit l’Église, car l’Église n’a pas donné naissance à Christ ! C’est le contraire qui est vrai ! C’est le Christ, plutôt, qui a donné naissance à l’Église. Elle est sortie comme par césarienne de la plaie infligée dans le côté de Jésus. Elle est née de Sa mort et de Sa résurrection, fondée officiellement lors de la descente du Saint-Esprit sur les disciples de Jésus le Jour de la Pentecôte. Nous devons donc chercher ailleurs. Il faut utiliser les indices que Jésus nous donne, afin de l’identifier. La « femme » qui donna naissance à Jésus, c’est l’ancien Israël. Dieu en avait donné le songe à Joseph, fils de Jacob, dans Genèse 37:9. Il s’agit de l’assemblée d’Israël qui a été créée par Dieu expressément pour la raison suivante : donner naissance au Christ, par sa descendance. Donc, l’Israël physique a donné naissance au Christ, et le Christ a donné naissance à l’Israël spirituel.

Dans Sa naissance humaine, le Fils de Dieu est devenu aussi le Fils de l’homme, nous confirme Étienne juste avant de mourir. « Mais rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:55-56). La vision nous fait voir le drame de la longue guerre entre Satan et Dieu, entre le grand dragon et la descendance de la femme. Dans la vision suivante, nous avons un compte-rendu de la guerre que Satan espère gagner. Dans Apocalypse 12:5-6, nous lisons : « Or, elle enfanta un fils, qui devait gouverner toutes les nations avec un sceptre de fer, et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône ; et la femme s’enfuit dans un désert, où Dieu lui avait préparé un lieu, afin qu’elle y fût nourrie pendant mille deux cent soixante jours. » La femme, l’Église des derniers jours, sera protégée sur la terre, pendant qu’elle prêchera l’Évangile du Royaume lors de la grande Tribulation.

Pour ce qui est de Satan et de ses démons : « Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:8-9). C’est maintenant que le diable fait tous ses ravages, mais son temps se fait court et, selon ce qui se passe dans le monde, son temps achèvera bientôt. Il y a eu une guerre constante entre la semence de Satan et la semence spirituelle de la femme. Mais Christ sera finalement vainqueur, lorsque : « le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles » (Apocalypse 20:10).

Et Christ le fera par nul autre que Son petit troupeau auquel Jésus a dit : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). Le monde a tendance à mesurer le succès d’une organisation par sa grandeur, et ce qui semble également vrai même parmi les « chrétiens » du monde. Les églises les plus prospères semblent toujours être celles avec les plus gros budgets et les congrégations les plus populeuses. Ou bien celles qui ont accumulé le plus grand nombre de convertis chaque année. Mais ce n’est pas le critère établi par Dieu. Lors du jugement de Christ, la vérité sortira : « Car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » (1 Corinthiens 3:13-15).

Quelle est le nombre de membres dans cette congrégation ? Mais de quelle sorte de « vérité » se nourrissent-ils ? La qualité et non la quantité, tel est le critère de Dieu. Les paroles encourageantes où Christ appelle Son Église « petit troupeau » furent données vers la fin d’une période où Christ l’avertissait contre le désir d’accumuler des richesses. Dans Luc 12:15, Jésus lui dit : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens. » Jésus S’adressait à Son petit troupeau de disciples. En tant que Berger, Il leur fournirait de quoi combler leurs besoins. Les avertissements de Christ contre l’avarice individuelle s’appliquent également à l’avarice de masse. Une église, ou n’importe quelle organisation chrétienne, devrait toujours se surveiller contre le désir d’être impressionnante aux yeux du monde. Les grandes villes chrétiennes déploient leurs cathédrales et leurs temples qui sont presque vides et spirituellement morts.

Jésus a promis une « porte ouverte » à l’Église de Philadelphie parce qu’elle gardait Sa Parole, même si elle n’avait que peu de force. Dans Apocalypse 3:8-9, Jésus leur déclare : « Je connais tes œuvres ; voici, j’ai ouvert une porte devant toi, et personne ne peut la fermer ; parce que tu as peu de force, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as point renié mon nom. Voici, je t’en donnerai de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs, et qui ne le sont point, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir, afin qu’ils se prosternent à tes pieds, et qu’ils connaissent que je t’ai aimée. » Mais Christ a menacé de vomir de Sa bouche Laodicée à cause de sa tiédeur. Regardons ce qu’Il lui dit, dans Apocalypse 3:16-18 : « Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. »

Ce ne sont pas tous les petits troupeaux qui ont gardé la Parole de Dieu, ni toutes les grandes congrégations qui sont devenues tièdes, mais les Paroles de Christ servent aux deux afin de les avertir et de les encourager. Les grandes bénédictions se trouvent dans le Royaume de Dieu qui s’en vient bientôt ; elles ont été promises au « petit troupeau ». Donc : « Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume » (Luc 12:32). C’est Dieu qui décide et évalue ceux qui font Sa volonté et ceux qui préfèrent le monde irréel des grands nombres.

Dans 1 Samuel 2:7-8, nous lisons : « L’Éternel appauvrit et enrichit, il abaisse et il élève ; il relève le pauvre de la poussière, il tire l’indigent du fumier, pour les faire asseoir avec les princes ; et il leur donne en héritage un trône de gloire ; car les colonnes de la terre sont à l’Éternel, et il a posé le monde sur elles. » Ce texte contient ici les premières références bibliques au monde de Dieu. Les colonnes sont à : « L’Éternel qui règne ; aussi le monde est ferme et ne chancelle point ; il jugera les peuples avec équité » (Psaume 96:10). C’est le véritable monde dans lequel ceux qui ont été élevés par Jésus dans la Foi en Sa Parole hériteront du trône de gloire et régneront éternellement avec Lui.

Le vrai monde est celui dans lequel : « Jésus s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! » (Galates 1:4-5). C’est ce monde-ci qui est faussement représenté par ses habitants comme le véritable. Or, en réalité : « Le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17). C’est ce monde présent qui est devenu le domaine de Satan : « Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:4).

Car : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). Conséquemment, il est évident que ceux qui sont appelés par Lui écoutent sa Parole : « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé » (Jean 15:19-21).

Le monde inclut ses habitants et le système mondial qu’ils ont développé. À cause du péché, le monde présent est devenu tellement irréel qu’il ne connaît même pas son Créateur. Jean 1:9-10 nous dit : « La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. » Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par Lui. Alors, pouvons-nous vaincre ce monde présent pour ensuite le préparer par notre service éternel dans le monde à venir ? Oui : « Parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi » (1 Jean 5:4).

Dans Deutéronome 29:29, nous lisons que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » Cette portion de l’Écriture suit un long dévoilement de l’alliance de Dieu avec Son peuple d’Israël. Dans ce chapitre de Deutéronome 29:2-8 : « Moïse appela donc tout Israël et leur dit : Vous avez vu tout ce que l’Éternel a fait sous vos yeux, dans le pays d’Égypte, à Pharaon, et à tous ses serviteurs, et à tout son pays, les grandes épreuves que tes yeux ont vues, ces grands signes et miracles ; mais l’Éternel ne vous a point donné jusqu’à ce jour un cœur pour connaître, ni des yeux pour voir, ni des oreilles pour entendre. Et je vous ai conduits quarante ans dans le désert, sans que vos vêtements se soient usés sur vous, et sans que ton soulier se soit usé sur ton pied ; vous n’avez point mangé de pain, ni bu de vin, ni de boisson forte, afin que vous connussiez que je suis l’Éternel votre Dieu, Et vous êtes parvenus en ce lieu. Et Sihon, roi de Hesbon, et Og, roi de Bassan, sont sortis à notre rencontre pour nous combattre, et nous les avons battus, et nous avons pris leur pays, et nous l’avons donné en héritage aux Rubénites, aux Gadites, et à la moitié de la tribu de Manassé. »

Dans ce discours final, Moïse les encourage en déclarant : « Vous garderez donc les paroles de cette alliance, et vous les mettrez en pratique afin que vous prospériez dans tout ce que vous ferez » (Deutéronome 29:9). Et il leur étala les multiples bénédictions qui seraient les leurs s’ils suivaient ces conseils. « Vous comparaissez tous aujourd’hui devant l’Éternel votre Dieu, vos chefs et vos tribus, vos anciens et vos officiers, tout homme d’Israël, vos petits enfants, vos femmes, et ton étranger qui est au milieu de ton camp, depuis ton coupeur de bois jusqu’à ton puiseur d’eau ; afin d’entrer dans l’alliance de l’Éternel ton Dieu, faite avec serment, et que l’Éternel ton Dieu traite aujourd’hui avec toi ; afin qu’il t’établisse aujourd’hui pour être son peuple, et qu’il soit ton Dieu, comme il te l’a dit et comme il l’a juré à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob. Et ce n’est pas seulement avec vous que je fais cette alliance et ce serment ; mais c’est avec celui qui se tient ici avec nous aujourd’hui devant l’Éternel notre Dieu, et avec celui qui n’est point ici avec nous aujourd’hui. Car vous savez comment nous avons demeuré au pays d’Égypte, et comment nous avons passé au milieu des nations, parmi lesquelles vous avez passé ; et vous avez vu leurs abominations et leurs dieux infâmes, de bois et de pierre, d’argent et d’or, qui sont parmi eux » (Deutéronome 29:10-17).

Finalement, Moïse leur décrit en termes crus et imagés le résultat provoqué par le fait de briser l’alliance et le Jugement de Dieu qui s’ensuit. « Qu’il n’y ait parmi vous ni homme, ni femme, ni famille, ni tribu, qui détourne aujourd’hui son cœur de l’Éternel notre Dieu, pour aller servir les dieux de ces nations ; qu’il n’y ait point parmi vous de racine qui produise du poison et de l’absinthe ; et que nul, en entendant les paroles de cette imprécation, ne se flatte en son cœur, en disant : J’aurai la paix, bien que je marche dans l’endurcissement de mon cœur ; en sorte qu’il ajoute l’ivresse à la soif. L’Éternel ne consentira point à lui pardonner ; mais alors la colère de l’Éternel et sa jalousie s’allumeront contre cet homme, et toute la malédiction écrite dans ce livre pèsera sur lui, et l’Éternel effacera son nom de dessous les cieux, et l’Éternel le séparera, pour son malheur, de toutes les tribus d’Israël, selon toutes les imprécations de l’alliance écrite dans ce livre de la loi » (Deutéronome 29:18-21).

Mais ce n’est pas la fin, car : « la génération à venir, vos enfants qui se lèveront après vous, et l’étranger qui viendra d’un pays éloigné, diront, – quand ils verront les plaies de ce pays et les maladies dont l’Éternel l’aura affligé, lorsque toute la terre de ce pays ne sera que soufre et sel, et qu’embrasement, qu’elle ne sera point ensemencée, qu’elle ne fera rien germer, et que nulle herbe n’y poussera, comme après la subversion de Sodome, de Gomorrhe, d’Adma et de Tséboïm, que l’Éternel détruisit dans sa colère et dans son indignation, – toutes les nations diront : Pourquoi l’Éternel a-t-il ainsi traité ce pays ? Quelle est la cause de l’ardeur de cette grande colère ? Et on répondra : C’est parce qu’ils ont abandonné l’alliance de l’Éternel, le Dieu de leurs pères, qu’il avait traitée avec eux quand il les fit sortir du pays d’Égypte ; et qu’ils sont allés et ont servi d’autres dieux, et se sont prosternés devant eux ; des dieux qu’ils n’avaient point connus, et qu’il ne leur avait point donnés en partage. Et la colère de l’Éternel s’est embrasée contre ce pays, pour faire venir sur lui toutes les malédictions écrites dans ce livre » (vs 22-27). Et Dieu ajoute, dans Deutéronome 29:28 : « Et l’Éternel les a arrachés de leur sol, dans sa colère, dans son courroux et dans sa grande indignation, et il les a jetés dans un autre pays, comme cela se voit aujourd’hui. »

Reconnaissant les limitations de l’humanité, Moïse a écrit dans son instruction qu’il y a certaines choses qui ne sont connues que de Dieu. Dans Deutéronome 29:29, Moïse déclare que : « Les choses cachées appartiennent à l’Éternel notre Dieu, mais les choses révélées sont pour nous et pour nos enfants à jamais, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi. » Par conséquent, nous devons faire ce que nous savons faire. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères [et sœurs] ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Et dans Son merveilleux Plan, nous laissons Dieu accomplir les résultats avec Son grand pouvoir.




D.384 – Le Saint d’Israël

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Par Joseph Sakala

Dans Ézéchiel 39:7 Dieu dit : « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël. » Ce merveilleux nom de Dieu, « le Saint d’Israël », fut souvent utilisé pendant les derniers  jours des rois de Juda. Il paraît trois fois dans le livre des Psaumes. Dans Psaume 71:22, David déclare : « Aussi je te louerai sur l’instrument du luth, pour ta fidélité, ô mon Dieu ! Je te psalmodierai sur la harpe, ô Saint d’Israël ! » Dans Psaume 78:41-42, nous lisons : « Ils recommencèrent à tenter Dieu et à provoquer le Saint d’Israël ; ils ne se souvinrent plus de sa main, du jour où il les délivra de l’oppresseur. » Et dans Psaume 89:19, David dit : « Car l’Éternel est notre bouclier ; le Saint d’Israël est notre roi. »

Esaïe le proclame Saint d’Israël au moins vingt-sept fois. Le nom est employé trois autres fois. Dans Jérémie 50:29-30, le prophète déclare : « Assemblez à cri public les archers contre Babylone. Vous tous qui maniez l’arc, campez-vous contre elle tout autour ; que personne n’échappe ! Rendez-lui selon ses œuvres ; faites-lui selon tout ce qu’elle a fait ; car elle s’est élevée avec fierté contre l’Éternel, contre le Saint d’Israël. C’est pourquoi ses gens d’élite tomberont dans ses places, et tous ses gens de guerre seront anéantis en ce jour-là, dit l’Éternel. » Et encore une fois, dans Jérémie 51:5-6, où nous lisons : « Car Israël et Juda ne sont pas abandonnés de leur Dieu, de l’Éternel des armées, et le pays des Caldéens est rempli de crimes devant le Saint d’Israël. Fuyez loin de Babylone, et que chacun sauve sa vie, de peur que vous ne périssiez dans son iniquité ! Car c’est le temps de la vengeance de l’Éternel ; il lui rend ce qu’elle a mérité. »

Il apparaît une troisième fois dans Ézéchiel 39:7 (notre texte du début) : « Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne profanerai plus mon saint nom, et les nations sauront que je suis l’Éternel, le Saint d’Israël. » Ce pattern inhabituel de Se proclamer le Saint d’Israël ne serait-il pas également Sa façon de nous annoncer le nombre d’années que Dieu allait venir nous annoncer la Rédemption et le Salut par notre Seigneur Jésus-Christ ? Nous avons vu Sa présence annoncée par David trois fois, suivie de vingt-sept fois dans Ésaïe, et trois autres fois par Ses deux prophètes. Additionnez ces chiffres et vous avez 3+27+3=33, le nombre d’années que le Rédempteur est venu en chair pour délivrer l’Israël de Dieu (Galates 6:16) avant de retourner au ciel.

L’emphase particulière mise sur ce nom de « Saint d’Israël » durant la dernière période du Royaume de Juda était probablement due à sa déchéance, culminant en sa captivité par les Babyloniens durant soixante-dix ans. Dieu leur a témoigné encore et encore qu’Il était Saint. « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint » (Lévitique 11:44-45). Ce thème est proéminent dans la plupart des trente-trois passages où Dieu cite Son majestueux Nom.

Mais il l’est encore plus dans la dernière guerre de toute. Cette guerre se situe dans la période où Satan doit être délié pendant un peu de temps. Donc à la fin de ce Millénium, nous voyons une chose curieuse se produire. Satan, qui était enfermé pendant tout ce temps dans l’abîme, est soudainement relâché par Jésus. Il est alors tout à fait logique de se demander : vu que Dieu avait si bien enfermé Satan pour annuler sa maîtrise sur les humains pendant mille années, pourquoi Jésus voudra-t-Il faire une chose pareille ?

Dans Apocalypse 20, nous sommes à la fin du Millénium et voilà que certains individus de cette dernière génération résistent toujours et refusent de se convertir. Même avec Satan lié, nous avons ici une preuve évidente que la possibilité de pécher sera toujours présente dans la nature humaine. Il devient alors assuré que la chair et le sang ne peuvent pas hériter du Royaume. Subséquemment, la simple nature humaine, sans le Saint-Esprit, sera toujours prédisposée à se rebeller contre Dieu. Au verset 7, Satan sera donc relâché de sa prison. Verset 8 : « « Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, et il les assemblera pour combattre ; et leur nombre est comme le sable de la mer. 9Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils environnèrent le camp des saints, et la cité bien-aimée… »

Imaginez un instant ces gens qui n’avaient jamais connu la guerre depuis leur naissance, et voilà qu’en très peu de temps, Satan réussit à leur implanter dans l’esprit l’irrésistible et folle envie d’attaquer le camp des Saints à Jérusalem. Ils ont pourtant eu toutes les chances de leur côté. Seule leur nature humaine les fait résister à Dieu. Avons-nous encore des doutes à savoir si l’homme, dans son état naturel, est essentiellement bon ou méchant ? Si son cœur est juste ou tortueux ? Le fait que ces gens soient aux quatre coins de la terre, comme nous venons de le voir, semble aussi nous indiquer que, par un libre choix, ils se sont retirés le plus loin possible de l’endroit principal d’où leur venaient les bonnes instructions.

Il y a un vieux dicton qui dit : « Loin des yeux, loin du cœur. » Ces individus rebelles à Dieu préféreront demeurer le plus loin possible du trône de Jésus à Jérusalem. Ils sont identifiés à Gog et Magog, car ils démontrent exactement la même attitude antagoniste que les ennemis de l’Église actuelle et les ennemis d’Israël tels que décrits par Ézéchiel dans les chapitres 38 et 39. Ce sont des individus qui refuseront de se convertir à Jésus en dépit du fait qu’ils auront compris qu’Il sera leur seule source de salut, et en dépit de l’atmosphère merveilleux d’un monde quasi parfait dans lequel ils vivront. Une époque où la terre entière sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent.

Mais Satan à peine relâché, ils réagiront immédiatement à sa séduction. C’est un témoignage évident de l’héritage que chaque humain a reçu de nos premiers parents. Cela nous démontre également que, tant et aussi longtemps qu’on ne naît pas dans une nouveauté de vie par la conversion, notre nature demeure inchangée. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle [la chair] ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas] » (Romains 8:7). Nous en avons la preuve ici, car ces gens non convertis se tourneront immédiatement vers Satan et sa séduction. Ils se formeront une armée pour attaquer les saints.

Quelle erreur stupide ! On peut lire, à la fin du verset 9, qu’ils ne seront pas encore rendus à destination que : « un feu venant de Dieu descendit du ciel et les dévora. » Pauvres humains, croyant toujours qu’ils pourront se buter perpétuellement à leur Créateur sans en payer le prix, alors que leur salut était pourtant toujours disponible. Ayant réglé le cas de ces rebelles, Dieu va maintenant passer Sa sentence sur l’instigateur de toute cette misère humaine depuis la création du monde.

Verset 10 : « Et le diable qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète ; et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Cet événement aura donc lieu mille ans après que la bête et le faux prophète y auront d’abord été précipités. Plusieurs prédicateurs utilisent ce verset pour tenter de prouver que les méchants vont brûler, sans jamais mourir, dans un feu éternel. Pourtant, sauf le diable, les démons et nos deux énergumènes, aucun humain ne se trouvera dans ce feu. Toute la controverse, dans ce verset 10, provient du verbe être que l’on emploie en français : « …où sont la bête et le faux prophète… » Dans les manuscrits grecs originaux, il n’y a pas de verbe à cet endroit ! On aurait donc dû traduire plus justement par « …où furent la bête et le faux prophète… », ou encore « …où étaient la bête et le faux prophète… ». Cela aurait été plus conforme avec la saine doctrine. On ne peut donc pas se baser sur ce verset pour avancer que la bête et le faux prophète seront toujours vivants dans ce feu et brûleront éternellement !

Mes chers amis, il est impensable qu’un individu puisse se proclamer ministre de Dieu et prêcher une pareille absurdité ! Comme si un Dieu d’amour pouvait Se réjouir à voir brûler des humains, créés à Son image, pendant l’éternité ! Une telle « vérité » ne peut venir que de Satan, très bien introduite dans l’esprit de ses prédicateurs, mais ne provenant certainement pas de Dieu, ni de Ses élus ! Il y a sans aucun doute quelque chose qu’ils ne comprennent pas, ici. D’abord, ce verset 10 couvre une période de mille années. Nous avons vu la Bête et le faux Prophète jetés dans ce feu, allumé par Dieu avant le début du Millénium. Jésus n’aura aucun intérêt à les garder en vie. Le feu va simplement les consumer, car c’est ce que le feu fait normalement : il consume !

Regardez au verset 9 ce qui arrive à Gog et à Magog qui veulent attaquer Jérusalem : un feu descend du ciel pour les dévorer ! Le mot utilisé par Dieu est extrêmement bien choisi. Dévorer ne veut pas dire « garder en vie » ! Regardez les documentaires sur les animaux sauvages qui dévorent leurs proies. Je vous garantis que la proie ne souffre pas éternellement. « Ah oui, » vous allez me dire, « mais nous voyons un buisson qui a brûlé devant Moïse sans se consumer ! Et ne voyons-nous pas les amis de Daniel marcher dans une fournaise qui ne les consume pas ? » Bien sûr ! Dans ces deux cas, nous voyons également des miracles où il y a une manifestation divine en faveur de Ses serviteurs ! Vous noterez aussi que les trois amis de Daniel n’ont pas souffert du tout, dans ce feu. « Les satrapes, les préfets, les gouverneurs et les conseillers du roi s’assemblèrent ; ils virent que le feu [de la fournaise ardente], n’avait eu aucun pouvoir sur le corps de ces hommes, de sorte qu’aucun cheveu de leur tête n’était brûlé, que leurs tuniques n’avaient point changé, et que l’odeur du feu n’avait point passé sur eux » (Daniel 3:27).

Sachez que la Bête, le faux Prophète ainsi que Gog et Magog ne sont pas des serviteurs de Dieu ! Quand Dieu détruit, Il détruit ! Le feu brûle et consume. Malachie nous dit : « Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds… » (Malachie 4:3). Avez-vous déjà vu de la cendre vivante et immortelle ? Abdias, au verset 16, nous dit : « …elles seront comme si elles n’avaient jamais été. » Dieu ne peut pas être plus clair ! En cendres, brûlés, consumés, disparus comme s’ils n’avaient jamais été. Donc, la Bête et le faux Prophète seront réduits en cendres, comme s’ils n’avaient jamais existé. Mais le feu dans lequel Jésus les précipitera sera maintenu allumé comme un témoignage contre les actions de ces deux antichrists afin de servir d’exemples aux gens qui vivront durant ce Millénium. Ce sera pour eux un rappel continuel de ce que la rébellion contre Dieu produit !

Comment peut-on savoir que ce feu sera maintenu actif ? Simplement parce que, après le Millénium, quand Satan aura fait ses derniers ravages et que le feu du ciel aura dévoré Gog et Magog, Satan sera précipité dans ce même feu où furent jetés la Bête et le faux Prophète, mille années auparavant. Dieu n’allumera pas un autre feu. Ce qui semble mélanger ces érudits, c’est la fin du verset 10 où il est écrit : « et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. » Mais de qui est-il question, ici ? Qui sont les « ils » ? Ce verset ne nous le dit pas d’une manière claire et sans ambiguïté. Jésus a caché cette vérité ailleurs.

Regardons, dans Matthieu 25:41, les paroles utilisées par Jésus Lui-même pour décrire le sort des maudits : « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé [pour qui ?] au diable et à ses anges. » Donc, les humains passeront par la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible, tandis que le diable et ses anges déchus seront tourmentés jour et nuit durant l’éternité ! Notez, s’il vous plaît, dans Apocalypse 20:10 l’utilisation du mot  « tourmentés » par Dieu, et non « brûlés » pendant l’éternité. Un esprit ne peut pas brûler, mais il peut être tourmenté aux siècles des siècles !

Alors, pourquoi jeter Satan et ses démons dans le feu ? Le but sera de lui faire voir ce qui restera de toute son œuvre de séduction : absolument rien ! De la cendre ! Quelle futilité d’avoir déployé autant d’efforts pendant tous ces siècles pour aboutir finalement avec ses démons dans un feu où il n’y aura plus personne à séduire pendant l’éternité. Pour eux, ce tourment sera intolérable. Le diable et ses démons sont destinés à vivre dans une confusion totale pendant l’éternité. Je suis convaincu que, s’ils avaient le choix, à ce moment-là, Satan et ses démons préféreraient ne plus exister, plutôt que de vivre continuellement dans un tel tourment. À la seule pensée d’un tel jugement, les démons doivent sûrement trembler (Jacques 2:19).

Mais revenons à Gog et Magog. Dans Ézéchiel 38:2,16 Dieu déclare au prophète : « Fils de l’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, vers le prince de Rosh, de Méshec et de Tubal, et prophétise contre lui …Tu monteras contre mon peuple d’Israël, pareil à une nuée qui couvre le pays. Ce sera dans les derniers jours ; je te ferai marcher contre mon pays, afin que les nations me connaissent, quand je serai sanctifié par toi sous leurs yeux, ô Gog ! »

Nous arrivons maintenant à un événement majestueux et d’une importance capitale pour des milliards d’individus : la Deuxième Résurrection !

Apocalypse 20:11 « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant sa face, et leur place ne se retrouva plus. » Le temps est venu pour Jésus de S’asseoir sur ce grand Trône blanc. Le fait qu’il soit blanc nous indique que c’est un trône de miséricorde, comme le vêtement blanc dans les Écritures, qui symbolise la Rédemption, disponible seulement par la grande miséricorde divine. Dans cette scène majestueuse, Jésus est prêt à juger tous les humains qui, depuis Adam et Ève, n’étaient pas destinés à la Première Résurrection, mille ans auparavant.

La terre et le ciel qui s’enfuient devant Sa face nous indiquent que Son jugement n’est pas dirigé vers la terre, ni vers les puissances célestes, dans les hauts lieux. Le symbolisme utilisé par Dieu ici, nous indique que le cas de la terre et du ciel était déjà réglé. D’abord nous avons vu le jugement contre la terre et ses rebelles par les sept derniers fléaux de la « colère de Dieu ». Nous venons aussi de voir le jugement de Satan et de ses démons, ces puissances célestes, dans les hauts lieux. Donc, seuls les humains sont impliqués dans ce jugement. Le symbolisme utilisé ici devrait nous faire comprendre qu’à ce moment-là, la terre ne pourrait pas disparaître immédiatement de manière littérale pour faire place à une nouvelle terre et de nouveaux cieux. Cet évènement unique est cédulé, comme nous allons le découvrir, après la destruction de ceux qui doivent passer par la seconde mort, n’ayant pas été inscrits dans le Livre de Vie.

Pendant le Millénium, la terre sera préparée soigneusement pour devenir un véritable « Jardin d’Éden » dans le but d’accueillir tous ceux de cette Deuxième Résurrection, possiblement quelques 40 à 50 milliards de personnes, qui seront ressuscités en chair et en os dans un nouveau corps physique en parfaite santé, mais périssable. Ils seront mortels et seront soumis à une période de jugement, car, au moment de leur résurrection, leur sort éternel ne sera pas encore scellé. Il leur faudra donc un habitat physique et fonctionnel afin de poursuivre cette période de jugement. Il sera question de déterminer quelle sera l’éternité réservée à tous ces gens qui, durant l’histoire, n’ont, soit jamais connu Jésus, ou soit qu’ils ne se sont tout simplement pas convertis, pour toutes sortes de raisons que Dieu seul connaît.

À entendre prêcher certains télévangélistes, se convertir à Jésus serait la chose la plus facile au monde. Pourtant, Jésus Lui-même a déclaré ceci : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire » (Jean 6:44). Or, même si le salut est disponible à tous, il est humainement impossible de l’obtenir sans l’intervention préalable de Dieu le Père qui Se réserve le droit exclusif d’attirer la personne ainsi appelée. La conversion n’est donc pas simplement un sentiment ressenti sous le coup de l’émotion, lors d’une réunion religieuse quelconque et qui disparaît quelques jours plus tard quand la personne a eu le temps de se calmer. La véritable conversion est un engagement dans lequel une personne consent à servir volontairement Dieu au point de Lui donner sa vie. Dans un tel contrat, Dieu Lui-même prend la vie de cet individu en main. Il lui pardonne tous ses péchés antérieurs, met Son Esprit en lui et le donne à Christ comme un futur Élu dans Son Royaume. Je dis bien « futur », car, à partir du moment de sa conversion, le chrétien doit persévérer dans la foi jusqu’à sa mort.

Il ne peut pas se permettre d’abandonner Jésus, de rejeter l’Esprit Saint qui lui a été accordé et de retourner là où il était avant sa conversion. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Donc, recevoir le Saint-Esprit ne sauve pas la personne automatiquement. « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera [futur] sauvé » (Matthieu 24:13). Il est donc question des prémices, ou la petite récolte, que Dieu, au fil des siècles, S’est soigneusement choisies, une par une, et qu’Il a prédestinées à devenir les futurs Élus de Son Royaume. Dès lors, le cheminement de leur vie a changé complètement, sachant : « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein » (Romains 8:28). Notez que c’est Dieu Lui-même qui décide du moment parfait pour appeler Ses prémices selon Son dessein. « Car ceux que Dieu a connus d’avance, Il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils, afin que celui-ci [Jésus] soit le premier-né de plusieurs frères : et ceux qu’il a prédestinés, Il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, Il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Nous apercevons clairement le processus par lequel Dieu Lui-même fait passer un futur Élu de Son Royaume.

Tandis que, dans cette Deuxième Résurrection, il est nettement question de personnes qui n’ont jamais reçu le Saint-Esprit et à qui le Saint-Esprit sera maintenant disponible, pendant une période de jugement déterminée par Jésus. Nous sommes rendus à l’époque dont a parlé Jésus quand Il a déclaré : « La moisson est grande : mais il y a peu d’ouvriers ; priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans la moisson » (Luc 10:2). Au moment de ce jugement du Grand Trône Blanc, les ouvriers (les Élus) seront déjà choisis et prêts pour récolter cette « grande moisson ». Vous noterez aussi que le Juge, ici, c’est Jésus et non le Père. Jésus Lui-même nous a déclaré que « le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22).

Retournons dans Apocalypse 20:12 : « Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu… » Les grands et les petits incluent des individus venant de toutes les sphères de la société. On parle ici des chefs de pays, des présidents de pays, des présidents d’entreprises, des chefs influents de la société et tous ceux pour qui les honneurs, le pouvoir et le prestige étaient leurs seules motivations. Plusieurs parmi eux auront même contribué activement à la conspiration millénaire de la Grande Babylone. Il y a aussi les petits, c’est-à-dire, le commun des mortels, les opprimés, les esclaves, les enfants avortés, ainsi que ceux qui étaient désirés, mais qui sont mort-nés d’une fausse-couche, ou en bas âge. Tous ces morts ressusciteront soudainement et seront devant ce Trône de miséricorde, accueillis par Jésus.

Verset 12 : « …et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. » Le but de Jésus, ici, est vraiment unique. Ce sera d’offrir le salut à tous ces individus qui ne l’ont pas reçu ou qui ne savaient même pas qu’il était disponible, ni comment. La façon dont Jésus va S’y prendre sera en leur ouvrant des livres  pour les instruire. Dans le verset cité, le mot grec traduit est biblios, qui a le sens de « livre », « parchemin », « rouleau ». Quels livres ? Les 66 livres de la Bible qui leur seront rendus accessibles ! L’expression « des livres furent ouverts » signifie donc que le Saint-Esprit va ouvrir leur esprit pour commencer à comprendre les enseignements des Saintes Écritures. L’instruction initiale sera très simple et directe. On leur dira : « Vous êtes tous coupables, car vous avez tous péché, et le salaire du péché, c’est la mort. Et c’est ce que vous méritez tous ! Car aucun de vous n’est juste, pas même un seul ! » Mais il leur sera clairement expliqué que Quelqu’un est venu pour payer la rançon de tous leurs péchés. Et ce Quelqu’un n’est nul autre que Celui qui est assis sur le Trône devant eux, et qui a le droit, maintenant, de les juger !

Les livres qui leur seront ouverts seront utilisés pour les instruire dans la voie divine pendant cette période de jugement. Et qui va les instruire ? Les Élus de la Première Résurrection ! Les prémices de Dieu qui avaient été données à Jésus, qui ont persévéré dans la Parole de Dieu, et avec qui Il S’est formé un Royaume et des sacrificateurs pour Dieu et qui régneront sur la terre, comme vous pouvez le voir dans Apocalypse 5:10. Avez-vous noté que pas un seul de tous ces ressuscités de la Seconde Résurrection n’est au ciel ? Tout ce jugement se passe sur la Terre ! Aucun n’a une âme immortelle ! Chacun doit passer par une période de jugement afin de déterminer s’il deviendra immortel éventuellement, comme ceux de la Première Résurrection.

Mais nous avons vu qu’un autre livre fut ouvert, celui qui est le Livre de vie. Saviez-vous que bon nombre de prédicateurs croient sincèrement que ce jugement servira uniquement à condamner les pécheurs ? Et que les livres qui seront ouverts seront des livres étalant tous leurs péchés, pour ensuite les jeter dans l’étang de feu afin de mourir une deuxième fois ? Ce serait pour Dieu un exercice de futilité, « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Un seul péché suffit pour mériter cette mort ! Alors, pourquoi garder des registres pour tous les autres ? En effet, on enseigne habituellement dans les églises que les Livres sont des espèces de registres où sont inscrits tous les péchés de chaque individu et qu’ils seront jugés d’après ces péchés.

Pour le véritable chrétien, cela ne devrait avoir aucun sens, car nous comprenons que nous ne sommes pas sauvés par les œuvres de la Loi. Si tel était le cas, pourquoi ouvrir le Livre de vie ? Avez-vous déjà pensé à cela ? Jésus connaît très bien ceux qui y seront déjà inscrits, lors de Son avènement, parce que nous serons enlevés vers Lui, dans les nuées, à Sa rencontre. Les Saintes Écritures nous indiquent également que nous allons, par la suite régner avec Lui durant le Millénium. S’il est complet, le Livre de Vie devrait demeurer fermé ! Ouvrir ce Livre durant le jugement de cette Deuxième Résurrection nous indique formellement que Jésus a l’intention d’y ajouter des noms ! Beaucoup de noms !

Sachez que Jésus ne détruira jamais un individu à qui Il n’a pas offert Son Saint-Esprit ! Durant le Millénium, alors que Satan sera lié, le Saint-Esprit sera offert à tous les survivants dans le but merveilleux de les amener au salut. Gardons toujours en mémoire que ce sera une époque où seule la Parole de Dieu sera enseignée par Ses Élus. Une période dans l’histoire de l’humanité très différente de ce que nous voyons présentement, avec des milliers de religions « chrétiennes » toutes en contradictions les unes avec les autres, disant pourtant utiliser les mêmes Saintes Écritures. Si nous ajoutons à cela toutes les autres sortes de religions invoquant différents dieux, sans oublier celles vouées directement à Satan, nous avons à l’heure actuelle une confusion religieuse entière, intégrale, absolue et complète.

Le Millénium sera entièrement différent ! Un seul enseignement sera donné, nous dit Dieu : « Alors, je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). Cela sous-entend que même les rebelles identifiés comme Gog et Magog à la fin du Millénium auront eu accès au Saint-Esprit avant de se révolter. Ceci nous indique également d’une manière éclatante que l’orgueil, toujours présent dans la nature humaine, les incitera à repousser, non seulement le sacrifice de Jésus, mais aussi le Saint-Esprit, gratuitement offert, par lequel leur salut était assuré. Il n’est donc pas surprenant de voir Jacques, le frère de Jésus nous déclarer : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Seul l’orgueil poussera ces gens à rejeter Dieu d’un commun accord. C’est sur cette faiblesse de caractère que Satan va se concentrer.

Cette partie de la dernière génération du Millénium refusera le Saint-Esprit, malgré l’exhortation de Jésus Lui-même. Nous savons que Dieu ne forcera jamais une personne à recevoir Son Saint-Esprit si elle n’en veut pas. Dieu est miséricordieux, prêt à tout pardonner, incluant l’orgueil, si l’individu veut en toute liberté s’approcher de Son Trône avec un cœur repentant. Jésus Lui-même a déclaré : « tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné » (Matthieu 12:31). Le péché impardonnable dont Jésus parle, c’est de rejeter Sa vie divine en nous qui est notre seule assurance de ressusciter un jour, afin de faire partie du Royaume de Dieu. Car : « si l’Esprit de Celui [Dieu] qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par Son Esprit qui habite en vous » (Romains 8:11).

Comment quelqu’un pourrait-il pécher contre le Saint-Esprit s’il ne l’a jamais reçu, ou si l’Esprit ne lui a jamais été offert par Dieu ? Nous savons, par les Écritures, que le Saint-Esprit est donné à une personne seulement au moment de sa conversion. C’est une initiative spirituelle qui requiert une compréhension profonde de l’engagement dans lequel cet individu veut cheminer avec son Sauveur. C’est un contrat personnel entre Jésus et ce chrétien et qui est scellé par le Saint-Esprit. Un contrat éternel avec Dieu Lui-même et qui n’a que deux conséquences possibles. Soit que le converti « persévère jusqu’à la fin » de sa vie dans la foi, et il sera sauvé, ou il rejette la seule puissance qui pourra le ressusciter à l’immortalité. En rejetant ainsi le sacrifice de Jésus, par lequel le Saint-Esprit lui fut donné, cette personne commet ainsi le seul péché que Dieu ne pardonnera jamais. C’est comme si cet individu crucifiait Jésus une seconde fois. Jésus est mort une seule fois pour tous les péchés du monde. Malheur à celui qui voudrait Le crucifier une seconde fois pour les siens !

Combien de personnes, durant l’histoire humaine, ont vraiment compris cela ? Très peu ! Ceux du Millénium le comprendront sûrement : « car la terre [entière] sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11:9). Alors, ces gens seront sans excuse. Vous savez, le poil me dresse sur la nuque quand je vois certains prédicateurs faire peur aux gens avec leur histoire à savoir que si l’on ne se convertit pas aujourd’hui, tout est perdu ! À quel moment ces ministres comprendront-ils que c’est le Père qui appelle quelqu’un au salut et non un homme ? L’homme doit prêcher la Parole de Dieu et laisser la conversion au Créateur. Qu’on prêche plutôt un Évangile d’amour. Cessons d’implanter cette crainte épouvantable de l’enfer dans l’esprit de certaines personnes qui se « convertissent » sur le champ sans réaliser la véritable conséquence de leur geste précipité.

La décision finale de mettre Son Esprit dans une personne revient toujours à Dieu, qui ne veut pas perdre une seule de Ses créatures. Il est bien écrit, en parlant des membres convertis du Corps de Christ : « Vous les reconnaîtrez à leurs fruits » (Matthieu 7:16), et non à leur baptême dans une église en particulier. Dieu est amour ! Par le sacrifice de Jésus sur la croix, Dieu a ainsi promis le salut à tous ceux qui voudraient se convertir. Mais Dieu est extrêmement patient. Alors : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais Il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9).

C’est par amour que Dieu décide du meilleur moment pour appeler quelqu’un au salut. La grande majorité des humains qui formeront les nations sous le règne des Élus se convertiront durant cette Deuxième Résurrection. Alors, le Livre de Vie sera ouvert pour accueillir tous ceux qui se laisseront librement et volontairement toucher par Sa Parole et qui se convertiront par la suite. Dieu n’attend que ça pour pardonner leurs péchés et leur offrir l’immortalité. C’est là enfin que Son peuple ne polluera plus Son Saint Nom et ceux qui insisteront pour rejeter Son Saint Nom jusqu’à la toute fin devront passer par le feu de la géhenne et, croyez-moi, il y a des gens tellement méchants, que Dieu n’aura pas d’autres choix que de les éliminer tout simplement de Sa Merveilleuse Famille.




D.383 – Le message de l’Ancien Testament

parchemin

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 45:22-25, Dieu déclare : « Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. J’ai juré par moi-même, et de ma bouche est sortie la vérité, une parole qui ne sera point révoquée : C’est que tout genou fléchira devant moi, et toute langue jurera par moi ; c’est qu’on dira de moi : La justice et la force sont à l’Éternel seul ! A lui viendront, confondus, tous ceux qui s’irritaient contre lui. Toute la postérité d’Israël sera justifiée par l’Éternel, et elle se glorifiera en lui. » Depuis que le péché est entré dans le monde, le message de Dieu aux peuples de tous les âges a toujours été le même. Au moment de la malédiction qui a suivi la désobéissance de nos premiers parents, Dieu a déjà prophétisé qu’Il enverrait un Rédempteur qui enlèverait les effets du péché.

Dans Genèse 3:15, Dieu déclare : « Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. » Le Rédempteur Lui-même allait venir pour souffrir une mort atroce afin de payer la rançon du péché. « Car l’âme de la chair est dans le sang ; je vous l’ai donné sur l’autel, pour faire l’expiation pour vos âmes ; car c’est pour l’âme que le sang fait l’expiation. » Dieu nous a continuellement répété Sa haine contre le péché et la méchanceté. « Car tu n’es pas un Dieu qui prenne plaisir à l’iniquité ; le méchant n’habitera point avec toi. Les hommes superbes ne subsisteront pas devant tes yeux ; tu hais tous les ouvriers d’iniquité. Tu feras périr ceux qui profèrent le mensonge ; l’Éternel a en abomination l’homme de sang et de fraude. » (Psaume 5:5-7).

Dans Proverbes 6:16-19, Salomon déclare : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Mais Dieu reconnaît que l’humanité est incapable de se mesurer à Son standard de perfection, qui est l’observance de la Loi Royale établie par Christ Lui-même.

Abel, Énoch, Noé, Abraham, Isaac ou Jacob ont-ils été jugés selon les Dix Commandements ? Évidemment non, puisque les Dix Commandements ne sont venus que 430 ans après Abraham. Le standard de perfection de Dieu est bien plus élevé que les Dix Commandements donnés à Moïse et que Paul appelait de pauvres rudiments. Bien sûr, ils demeurent encore trop élevés pour les habitants de la terre, mais ils ne sont pas le « standard de perfection » que Christ a établi dans Sa Loi Royale du Nouveau Testament.

Les humains ne peuvent absolument pas observer la Loi Royale par eux-mêmes, alors Dieu a répété Son invitation à sauver l’humanité de ses péchés en acceptant le don gratuit du pardon, par la mort de Son Fils bien-aimé sur la croix. Ce grand Plan de Dieu maintient Son centre d’intérêt sur la promesse d’un Rédempteur qui viendrait payer la rançon de tous les péchés de l’humanité.

Dans Esaïe 7:14, nous lisons : « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici, la vierge sera enceinte ; elle enfantera un fils, et lui donnera le nom d’Emmanuel (Dieu avec nous). » Toutefois, il a porté nos maladies et Il S’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’Il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais Il était meurtri pour nos péchés et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui et, par Sa meurtrissure, nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, Il est affligé ; et Il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, Il n’ouvre point la bouche (Esaïe 53:4-7).

Dans 1 Pierre 2:20-25, l’apôtre nous dit : « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. »

Dans les églises, ceux qui aiment la belle musique sont attachés aux belles paroles déclarant ce que Jésus a fait pour chacun de nous. Cela se pourrait-il que j’aie aussi un intérêt dans le sang de Mon Sauveur ? Il est mort pour moi, celui qui ai causé Sa douleur. Christ m’a pourtant aimé. Comment est-ce possible que mon Dieu soit mort pour moi ? Même les saints de l’Ancien Testament se sont toujours posé la question à savoir pourquoi Dieu nous aime autant. « Qu’est-ce que l’homme pour que tu en fasses un si grand cas, pour que tu prennes garde à lui ? Pour que tu l’inspectes tous les matins, pour que tu le scrutes à chaque instant ? Quand finiras-tu de me regarder ? Ne me lâcheras-tu pas, pour que j’avale ma salive ? Si j’ai péché, que t’ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes ! Pourquoi m’as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même ? » se demandait Job (Job 7:17-20).

Le Nouveau Testament contient également des expressions comme : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Et, dans Romains 5:8-11, nous voyons : « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie [Sa résurrection] ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation, »

La question demeure que nous étions des pécheurs désespérés, méritant Sa colère : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ; ) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7).

Or, nous savons que Christ est immortel ; pourtant : « je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Si cela nous surprend, oui, ça le devrait ! Nous pourrions nous consoler, car : « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Imaginez un instant le Créateur, l’Auteur de la vie, Qui est mort pour offrir la vie à Sa création, car tous ont péché et le salaire du péché, c’est la mort. Il est mort afin que nous, qui le méritons, ne soyons pas obligés de mourir. Ce grand plan demeure au-delà de notre compréhension, comme il l’était aussi pour les prophètes et les anges. Le motif derrière Son Plan était Sa grande miséricorde et : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:5-8).

« Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la rébellion, pour faire miséricorde à tous. O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont impénétrables, et que ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » nous dit Paul, dans Romains 11:32-36. C’est Lui qui a la clé de la résurrection des morts et nous déclare comment elle viendra.

Dans 1 Corinthiens 15:42-46, Dieu nous explique comment ce sera : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. » Quand l’esprit du croyant quitte le corps pour retourner au Seigneur, il est curieux que dans le Nouveau Testament les Écritures ne parlent plus du corps comme étant mort, mais plutôt qu’il dort. Par exemple, dans Jean 11:11, Jésus S’exprima ainsi en parlant de Lazare : « Lazare notre ami dort ; mais je vais l’éveiller. » Pour Jésus, Lazare dormait seulement.

Lorsque le corps du croyant est mis en terre, Paul parle de cet acte, non comme d’un enterrement, mais plutôt comme de la mise en terre d’une graine : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils ? Avec quel corps viennent-ils ? Insensé, ce que tu sèmes ne prend point vie, s’il ne meurt auparavant. Et quant à ce que tu sèmes, tu ne sèmes pas le même corps qui doit naître, mais le grain nu, comme il se rencontre, de blé, ou de quelque autre semence. Mais Dieu lui donne un corps comme il veut, et à chaque semence le corps qui lui est propre » (1 Corinthiens 15:35-38). Alors : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21).

Dans l’immortalité, il n’y aura plus de peine : Dieu essuiera toute larme de leurs yeux et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, a dit : « Voici, je fais toutes choses nouvelles. » Puis il dit à Jean : « Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. » « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel » (1 Corinthiens 15:42-44). Imaginez, naître de nouveau, en parfaite santé, sans aucune infirmité, et vivre éternellement dans la gloire de Dieu !

Mais toute cette gloire se préparait déjà dans le Rocher Spirituel depuis des siècles : « Et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ ; mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent » (1 Corinthiens 10:4-6). Un des plus grands miracles de la Bible arriva lorsque Moïse frappa le rocher en Horeb. Dieu lui dit : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël » (Exode 17:6).

Dans la description de ce grand événement, le psalmiste chanta : « Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières. Mais ils continuèrent à pécher contre Lui, se rebellant contre le Très-Haut dans le désert » (Psaume 78:15-17). Ce que ce peuple ne réalisait pas, c’est que ce Rocher qui Se déplaçait pour eux était nul autre que Christ. Le mot grec pour « rocher » est petra, le même mot utilisé par Christ dans Matthieu 16:18, lorsqu’Il déclara : « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre [petra] je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. »

Christ est la fondation sur laquelle l’Église est bâtie : « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11). Jésus S’est présenté à la femme samaritaine comme l’eau vive. La femme lui répondit : « Comment, toi qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? (Car les Juifs n’ont point de communication avec les Samaritains.) Jésus répondit et lui dit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle » (Jean 4:9-14).

Le rocher duquel les eaux vives sont sorties dans le désert n’a pas littéralement suivi le peuple, mais le rocher spirituel oui, car Christ était avec eux durant toutes les années qu’ils ont circulé dans le désert. L’eau littérale les suivait également, les gardant en vie durant quarante ans. Lorsque Moïse frappa le rocher : « Dieu fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières » (Psaume 78:15-16). Ces ruisseaux les suivirent continuellement, abreuvant ainsi Israël pendant leur pèlerinage de quarante ans au désert. Christ est encore aujourd’hui ce Rocher Spirituel, nous donnant l’eau vive de la vie éternelle. Dans Psaume 18:3-4, nous lisons : « Éternel, mon rocher, ma forteresse et mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher où je me réfugie ! Mon bouclier, la force qui me délivre, ma haute retraite ! Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! et je suis délivré de mes ennemis. »

Quel beau témoignage de David à son Dieu ! Dans ce seul verset nous découvrons sept louanges au Seigneur pour Son admirable salut. À chaque louange, on peut attribuer la grande confiance que nous Lui témoignons :

  1. Mon Rocher. Le mot utilisé ici ne veut pas identifier une pierre, ou même un rocher, mais un puissant monolithe, amovible et versatile.
  2. Ma Forteresse. Le mot employé ici est essentiellement le même que Massada, un énorme pinacle où les Juifs résistèrent aux armées romaines après la destruction de Jérusalem.
  3. Mon Libérateur. Notre Dieu peut nous délivrer même d’une fournaise ardente, d’un repaire de lions et des armées des Saüls de toute espèce.
  4. Ma Force. C’est un autre mot traduit « rocher » et utilisé pour démontrer une très grande puissance.
  5. Mon Bouclier. Comme dans : « Prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:16).
  6. Mon Salut. Ma délivrance dans l’Ancien Testament, utilisé également dans le Nouveau Testament, dans Luc 1:69-70 : « Et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps. »
  7. Ma Haute Retraite. On ne parle pas d’une haute tour fabriquée de mains d’hommes, mais plutôt d’une haute puissance, établie par Dieu, pour surveiller et pour défendre Son peuple.

Les grandes promesses de salut et de sécurité en Christ sont partout. Les paroles qui ont amené autant d’espoir à David sont toujours celles qui nous amènent Son réconfort aujourd’hui. « Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Ce qui est extraordinaire avec Christ, c’est qu’il n’est jamais trop tard pour se convertir à Lui. Dans Luc 23:39-43 : « L’un des malfaiteurs qui étaient pendus l’outrageait aussi, en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi. Mais l’autre, le reprenant, lui dit : Ne crains-tu donc point Dieu, car tu es condamné au même supplice ? Et pour nous, c’est avec justice, car nous souffrons ce que nos œuvres méritent ; mais celui-ci n’a fait aucun mal. Et il disait à Jésus : Seigneur, souviens-toi de moi, quand tu seras entré dans ton règne. Et Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. »

Ce verset a causé beaucoup de controverse chez plusieurs chrétiens durant les siècles. La plupart se sont mis à croire qu’il était possible d’aller au ciel immédiatement après la mort, comme ce malfaiteur. Mais ne mettez pas des paroles dans la bouche de notre Sauveur. Regardons plutôt ce que Jésus a dit et non ce que nous pensons que Jésus aurait dit. Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, tu seras aujourd’hui avec moi dans le paradis. Nous savons tous que Jésus n’est pas monté au ciel le jour même de Sa mort. Il a été enseveli par ceux qui L’ont descendu de la croix pour ne ressusciter que trois jours plus tard. Donc, le malfaiteur converti ne pouvait pas hériter de sa promesse « aujourd’hui » avec Jésus. Ensuite, Jésus ne lui a jamais promis de l’amener au ciel, mais au paradis avec Lui. Le paradis sera sur la terre et tous les héritiers du Royaume en seront les héritiers en même temps. Cela, Jésus l’a bien promis au malfaiteur repentant. Dans le grec original, il n’y a pas de virgule et les mots ne sont pas tout à fait placés pareil. Textuellement, on devrait lire : « Je te le dis en vérité aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » Si on doit mettre une virgule, c’est évidemment après « aujourd’hui » qu’on doit la poser. Cela devient cohérent avec l’événement dans son entier.

Remarquez comment un des malfaiteurs continuait d’insulter Jésus jusqu’à la mort, ne croyant pas à la possibilité d’être sauvé. Tandis que l’autre croyait au salut. Celui qui a cru ressuscitera lors de la Première Résurrection et sera parmi les Élus, tandis que l’autre reviendra dans la Deuxième Résurrection et s’il se convertit fera parti des nations, tout comme les autres qui se repentiront. Remarquez bien ce qui nous est dit dans Apocalypse 21:23-24 : « Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre [les Élus] y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Le malfaiteur repentant n’a eu aucune opportunité d’être baptisé, de changer sa façon de vivre, où de faire quoique ce soit, sauf se repentir, croire en Christ et confesser sa foi. « Que dit-elle donc ? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur. Voilà la parole de la foi que nous prêchons. Elle dit que si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut » (Romains 10:8-10). Et cela fut suffisant ! Toutefois, ce qui est tragique à propos de ce passage, c’est que trop de personnes, se persuadant qu’il n’est jamais trop tard, attendent jusqu’à la toute fin, lorsqu’il sera trop tard pour toujours !

Dans Proverbes 27:1, nous lisons : « Ne te vante point du jour du lendemain; car tu ne sais pas ce que ce jour peut enfanter. » La majorité des gens qui viennent à Christ saisissent le moment opportun : « Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2). Dans Jude 1:21-23, l’apôtre nous dit : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. »

Cette exhortation se réfère à deux choses. D’abord, tenter de sauver les non croyants du feu éternel et, deuxièmement, mettre les croyants en garde contre les apostats. L’ultime feu n’est pas le même que hades où les morts sont au repos et attendent une résurrection, soit vers l’immortalité ou la dernière résurrection où : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Les habitants de Sodome et Gomorrhe, par exemple, se reposent dans le séjour des morts, hades, d’où ils attendent la deuxième résurrection pour le jugement.

Cet aspect d’un feu éternel, d’où il n’y a aucune résurrection possible, devrait être le plus à craindre. L’existence dans ce feu est vraiment à craindre, car, malgré que la souffrance ne soit que temporaire, elle nous sépare de Dieu pour l’éternité. Vaudrait beaucoup mieux être parmi les immortels qui appartiennent à Christ. Dans Apocalypse 22:1-3, nous pouvons lire : « Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. » Voilà ce que l’amour de Christ nous donne. Donc, cela ne devrait pas nous surprendre de voir l’apôtre Jude nous encourager à sauver ceux qui ne répondent pas à l’appel du Seigneur, mais plutôt de chercher Son amour.

Un peu comme la fois où Jésus a prêché une bonne partie de la journée et : « Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par Sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8:16-17). Dans cette partie de Son ministère sur la terre, Jésus venait d’accomplir la prophétie d’Ésaïe 53:4 où le prophète a écrit : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. » Jésus n’a pas été frappé à cause de ce qu’Il aurait fait, Il a été frappé afin que nos douleurs et nos maladies disparaissent.

Mais Jésus a fait encore davantage pour nous, car : « Il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par Sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche » (Ésaïe 53:5-7). La confidence ici est d’une importance cruciale. Le ministère de guérison précédait Son expiation pour les péchés, tout comme la prophétie de guérison précédait Son œuvre d’expiation. Ceci veut dire que certaines guérisons particulières ne peuvent pas faire partie de l’expiation du péché comme telle.

Donc, ce ministère guérisseur de Jésus avait pour raison de nous prouver qu’Il avait le pouvoir de pardonner les péchés. Regardons ensemble la belle manière que Jésus nous l’explique dans Matthieu 9:5-8 : « Car lequel est le plus aisé de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et t’en va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison. Le peuple ayant vu cela, fut rempli d’admiration, et il glorifia Dieu d’avoir donné un tel pouvoir aux hommes. » L’œuvre de salut de Christ inclut la délivrance de la pénalité de mort attachée au péché dans notre vie passée, le pouvoir de pardonner les péchés que nous commettons présentement et le bannissement du péché dans notre vie immortelle future. Dans Apocalypse 20:14, nous découvrons que : « la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. » Donc, la mort et l’enfer n’existeront plus !

Dommage pour ceux qui se sont enrichis avec leurs prédications à vouloir voir l’enfer brûler éternellement. Le même sort s’appliquera à tous : « les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort, » comme nous le voyons dans Apocalypse 21:8. Voilà le sort des rebelles qui refuseront jusqu’à la toute fin de se convertir à Christ. Ils ne brûleront pas éternellement dans un feu, mais seront entièrement consumés dans l’étang ardent de feu et de soufre. Ce sera pour eux leur seconde mort, un anéantissement complet duquel il n’y aura aucune possibilité de ressusciter. Au contraire, pour Dieu, c’est comme s’ils n’avaient jamais existé.

Pourtant, tous les Élus ont reçu cette promesse extraordinaire : « Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (Apocalypse 20:6). Quelle belle différence, ici, où les serviteurs de Dieu ne seront plus sujets à la maladie, à la souffrance future et surtout à la mort qui n’aura aucun pouvoir sur nos corps immortels. De toute façon, nous n’avons aucun doute présentement que Dieu puisse exaucer nos prières pour nous guérir.

Mais Paul avait également compris que Dieu avait jugé bon, dans son cas, de ne pas le guérir : « de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:7-10).




D.382 – L’homme doit se repentir

repentir

Par Joseph Sakala

Dans Romains 3:9-12, on peut lire : « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Depuis le moment où Adam et Ève ont désobéi à leur Créateur dans le jardin, l’humanité a tenté de reléguer aux oubliettes l’acceptation consciente de la culpabilité. Adam a blâmé Dieu parce que la femme lui fut donnée par le Créateur. Ève a blâmé le serpent et, vous et moi, nous avons continué dans la même réplication depuis ce temps.

Et c’est précisément pourquoi la repentance est nécessaire au salut. Lorsqu’Adam s’est rebellé, la relation entre l’homme et Dieu s’est écroulée. « Ainsi donc, comme un seul péché a valu la condamnation à tous les hommes, de même par une seule justice tous les hommes recevront la justification qui donne la vie. Car, comme par la désobéissance d’un seul homme plusieurs ont été rendus pécheurs, ainsi par l’obéissance d’un seul plusieurs seront rendus justes » (Romains 5:18-19). Laissée à elle-même, l’humanité n’a aucun espoir, car : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13).

« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. Car le péché a été dans le monde avant la loi ; mais le péché n’est point imputé, quand il n’y a point de loi. Néanmoins, la mort a régné depuis Adam jusqu’à Moïse, même sur ceux qui n’avaient point péché par une transgression semblable à celle d’Adam, qui est la figure de celui qui devait venir » (Romains 5:12-14).

La mort qui est entrée dans le monde à cause d’Adam n’a pas seulement amené la mort physique sur la création entière, mais une séparation de la vie de notre Dieu, tout en éliminant la possibilité pour nous de comprendre la nature de Dieu. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

« Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:14-16). Pendant des millénaires, Dieu a enduré l’ignorance des hommes sur ce que Dieu était en train de préparer par Jésus-Christ. Il a fallu que nous ayons le Saint-Esprit pour comprendre, par la foi, la promesse étonnante de ce qui se passerait sur le Calvaire.

C’est que trois années et demie avant le Calvaire : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Et le temps de l’ignorance prit fin. « Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Nous devons tous prendre la décision d’admettre que nous sommes pécheurs et désespérément dans le besoin d’être pardonnés par Dieu. Donc, en nous frappant la poitrine, disons Lui : « O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! »

Dieu est un Créateur fidèle qui pardonne à tous Ses enfants. Dans 1 Pierre 4:17-19, nous lisons : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » C’est le seul endroit dans le Nouveau Testament qui identifie notre Créateur comme étant fidèle. Dieu avait un but spécifique en créant l’univers et tout spécialement l’homme, et Il va sûrement accomplir ce merveilleux but. Les Écritures nous dévoilent la fidélité de Dieu à répétition.

Pour ce qui a trait à l’univers physique : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent » (Psaume 119:89-91). Pour ce qui est de Ses promesses à Son peuple : « c’est parce que l’Éternel vous aime, et parce qu’il garde le serment qu’il a fait à vos pères, que l’Éternel vous a retirés à main forte, et qu’il t’a racheté de la maison de servitude, de la main de Pharaon, roi d’Égypte. Reconnais donc que c’est l’Éternel ton Dieu qui est Dieu, le Dieu fidèle, qui garde son alliance et sa miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui l’aiment et qui observent ses commandements, et qui rend la pareille en face à ceux qui le haïssent, pour les faire périr. Il ne diffère point envers celui qui le hait ; il lui rend la pareille en face » (Deutéronome 7:8-10).

Le Créateur fidèle est nul autre que le Seigneur Jésus-Christ qui corrige Son Église à compromis dans les derniers jours, par ces parole majestueuses : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu : Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! Ainsi, parce que tu es tiède, ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3:14-16). Malgré le fait que certains croyants Lui seront infidèles, Il nous déclare que : « Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:12-13). Le livre triomphant de Sa Révélation nous vient directement : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre » (Apocalypse 1:5).

Et lorsqu’Il reviendra sur terre en puissance et en gloire, Jean : « vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU » (Apocalypse 19:11-13). Dans Apocalypse 21:5-7, nous lisons : « Et celui qui était assis sur le trône, dit : ‟Voici, je fais toutes choses nouvelles.” Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Alors, puisque : « Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:9), notre salut est sûr. Car, Celui qui vous a appelés est fidèle et Il le fera. En parlant de l’avènement de Jésus, Paul nous dit ceci, dans 1 Corinthiens 15:48-53 : « Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres ; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »

Voilà une des plus belles promesses adressée aux Élus de Dieu, nous assurant que tous les croyants, soit vivants ou soit morts au retour de Christ, seront brusquement changés. Nos corps mortels seront instantanément transformés en corps incorruptibles et immortels, ne pouvant plus mourir une autre fois. Et ce changement, tel que décrit par Paul, se fera dans un clin d’œil, très rapidement. Ceci nous indique qu’il n’y a rien dans ce monde qui soit comparable à la rapidité avec laquelle ce changement miraculeux se fera. « Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Est-ce qu’on vous enseigne que vous irez au ciel ? Moi je vois que la rencontre avec le Seigneur se fera dans les nuages seulement.

La Bible ne peut être plus claire. Alors que Jésus descendra du ciel vers la terre, au son de la trompette de Dieu, les morts en Christ tout au long des siècles ressusciteront premièrement avec des corps glorieux et immortels, et ceux qui seront encore vivants seront changés en recevant immédiatement des corps glorieux et immortels aussi. Et nous serons tous ensemble enlevés sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs. Notez bien que la rencontre avec Jésus ne se fera pas au ciel comme la plupart des vendeurs de salut le prêchent, mais dans les airs sur les nuages au-dessus de la terre. Nos corps glorieux seront semblables au corps glorieux de Jésus lors de Sa résurrection. C’est le Sauveur Jésus-Christ Lui-même : « qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Nous découvrons donc que Jésus a le pouvoir de créer de nouveaux corps pour nous en un instant, exactement comme au moment de la création de toutes choses. « Car il dit, et la chose arrive ; Il ordonne, et elle existe » (Psaume 33:9). Dans son épître aux Philippiens, nous lisons : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:1-6).

Cette congrégation a connu ses débuts lors d’une des nombreuses missions de Paul. Dans Actes 16:9-10, nous découvrons que : « Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile. » Reconnaissant que cet appel venait du Seigneur, Paul a immédiatement réagi et partit vers la Macédoine.

La mission européenne de Paul débuta par la conversion : « d’une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. » Par la suite, Paul est allé à Thessalonique, Bérée et Athènes, où il endura beaucoup de maux et de persécutions. Mais le travail qui débuta à Philippes s’est poursuivi en s’étendant éventuellement sur tout le continent. Cette lettre, intensément personnelle de Paul aux Philippiens, contient les plus importantes vérités doctrinales des Écritures concernant Jésus ainsi que notre vie victorieuse en Christ. Le plan souverain de Dieu incluait l’Europe. Il a même prévu que les embûches gouvernementales ainsi que l’opposition personnelle fassent que le travail de Paul soit ultimement couvert de succès.

Pourtant, plusieurs chrétiens retracent de nos jours leurs ancêtres en Europe. De nombreuses missions mondiales évangéliques, tout au long des siècles, ont pris leur naissance en Europe. La conservation divine du Nouveau Testament fut confiée aux Grecs. Aujourd’hui, une majorité de chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier, mais une bonne partie de l’œuvre de Dieu débuta à Philippes comme un témoignage fidèle. Sans crainte et avec beaucoup de sacrifices, la bonne nouvelle de l’Évangile de Jésus-Christ fut prêchée dans la famille éventuelle de Dieu.

Dans Hébreux 3:1-4, nous lisons : « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison. Or, il a été estimé digne d’une gloire qui surpasse celle de Moïse, d’autant que celui qui a construit la maison est plus digne d’honneur que la maison même. Car toute maison a été construite par quelqu’un ; or, celui qui a construit toutes choses, c’est Dieu. » La plus grande preuve d’une création surnaturelle se trouve dans la nature de la création elle-même.

Considérons la terre ; sa grandeur, sa masse, sa distance parfaite du soleil et de la lune, et sa composition chimique. Toutes ces choses sont critiques et limitées pour son bon fonctionnement, de façon que toute déviation dans l’ordre déjà établi ou dans les autres dominantes impliquées rend la vie impossible sur cette terre. Les planètes ainsi que les galaxies formées de molécules inorganiques sont d’un ordre grandiose plus simple en magnitude que le plus simple organisme vivant. Le merveilleux code génétique, qui gère la vie humaine et sa reproduction, est si complexe, et évidemment créé ainsi, que les ignorants diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6).

La vie à chaque niveau dévoile un ordre symétrique dans toutes les étapes de ses fonctions. Elle nous dévoile également une interdépendance entre ses parties, ce qui nous prouve qu’il y avait un design par un Créateur intelligent. L’évidence d’une création parle avec tellement d’éloquence que : « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables. » Mais parce qu’ils choisissent volontairement de désobéir, la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice.

« Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui, » nous dit Colossiens 1:16-17. L’humanité ne peut se vanter, ni prendre aucun crédit de la création des choses, car c’est le Seigneur qui est digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car Il a créé toutes choses, et c’est par Sa volonté qu’elles existent, et ont été créées. « Tu as jadis fondé la terre, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais toi tu subsisteras ; ils vieilliront tous comme un vêtement ; tu les changeras comme un habit, et ils seront changés. Mais toi, tu es toujours le même, et tes années ne finiront point, » déclare David, dans Psaume 102:26-28.

Ce passage remarquable est cité dans Hébreux 1:10-12, lorsque Paul dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point », et cela nous indique clairement la fameuse loi de la thermodynamique ou loi d’entropie, où tout dans l’univers physique vieillit comme un vêtement. Dieu a tout créé au commencement, mais à cause du péché : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point », nous dit Jésus littéralement dans Matthieu 24:35.

Cette loi universelle et scientifique est également anticipée par Esaïe 51:6, où Dieu dit : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais Mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point. » C’est la loi de l’entropie pour la terre et ses habitants confirmée ici, et le concept de l’évolution clairement réfuté par les Écritures et la science divine. Notez cependant que, malgré que la terre vieillit et semble mourir, elle sera soudainement changée comme un vêtement. Le vieux vêtement sera changé pour un nouveau par une transformation de purification.

L’apôtre Pierre nous l’explique ainsi : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13). Puisque la terre périt présentement, elle sera soudainement purifiée. Son Créateur ne change jamais, Ses années ne finiront pas, mais Sa parole et Sa justice subsisteront à tout jamais.

Après la résurrection de Jésus, Il apparut aux apôtres pour leur indiquer quelle serait leur mission. Dans Jean 20:21-22 : « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. » Avez-vous noté de quelle façon les apôtres ont reçu le Saint-Esprit ? Jésus a soufflé sur eux. Pendant trois ans, Ses disciples ont suivi Jésus dans Ses déplacements, ont entendu Ses instructions et ont participé à Son ministère. Ils abandonnèrent tout et Le suivirent. Ils ont vu Jésus ridiculisé, confronté, opprimé, souffrant la réjection des leaders religieux contre Lui, ainsi que par la majorité du peuple. Ses disciples étaient là pendant que Judas L’a trahi et s’est enfui. Ce leader bien-aimé, en Qui ils ont mis tout leur espoir, ils L’ont vu fouetté par des verges, frappé, craché dessus et, finalement, cloué à une croix pour mourir dans l’agonie, seul, abandonné même par Son Père.

Mais quelques jours plus tard, les disciples étaient assemblés : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie » (Jean 20:19-20). Il était vraiment ressuscité comme Il l’avait prédit. Et Il les a baptisés du Saint-Esprit. Nous sommes maintenant prêts à apprécier pleinement les paroles de ce texte. Jésus leur dit : « Comme le Père m’a envoyé, je vous envoie aussi, et regardez ce qu’ils M’ont fait. Mais même si la souffrance et les tribulations suivent, n’ayez pas peur. Ma paix et Mon Esprit seront toujours avec vous afin de vous assurer de votre ultime victoire. »

Si vous voulez devenir un de Ses disciples, envoyé comme Lui l’a été pour accomplir Son travail éternel sur terre, durant Son absence physique, vous devez vous attendre à recevoir des persécutions, mais aussi la Paix, la puissance et éventuellement la victoire d’une couronne éternelle, et devenir le fils ou la fille bien-aimé du Père. Dans Matthieu 3:16-17, il est écrit : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, du haut du ciel, introduit Son Fils bien-aimé au monde entier. C’est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, tout comme l’amour du Père envers Son Fils était le premier amour qui ait existé.

Jésus Lui-même fait allusion à cet amour lorsqu’Il dit : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Jean-Baptiste, qui préparait le chemin pour Jésus, baptisait avec l’eau. « Or, comme tout le peuple se faisait baptiser, Jésus fut aussi baptisé ; et pendant qu’Il priait, le ciel s’ouvrit, et le Saint-Esprit descendit sur Lui sous une forme corporelle, comme une colombe ; et il vint une voix du ciel, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Luc 3:21-22).

Nous voyons cet amour divin entre le Père, qui aime Son Fils, et Jésus qui nous explique pourquoi. « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père » (Jean 10:17-18). L’amplitude de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé incluait tout, sans limite. « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:35-36).

« Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:20-22). Dieu a également parlé de Son Fils bien-aimé sur le Mont de la Transfiguration. Dans Matthieu 17:5-8, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. »

Pierre, qui était parmi les disciples sur la montagne, nous dit ceci, dans 2 Pierre 1:17-18 : « Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix Lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. » Ainsi, nous avons les témoignages du Père au ciel envers Son Fils, mais également des témoignages du Fils envers l’amour du Père, dans Jean 15:9-11, où Christ nous confirme : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. »

Sept témoignages venant du Père et sept témoignages venant du Fils. Assurément, le Père aimait le Fils d’un amour parfait et Il nous l’a prouvé, car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Un tel amour envers des pécheurs non méritants ne mérite rien d’autres de nous qu’un repentir complet de notre part.




D.381 – Un monde plein de livres

livres

Par Joseph Sakala

Après toutes les choses que Jésus a faites lors de Sa venue, l’apôtre Jean a écrit : « Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites, et si elles étaient écrites en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on en écrirait. Amen » (Jean 21:25). Il est difficile de comprendre comment il se pourrait qu’une biographie littéralement complète des travaux de Christ puisse devenir une librairie capable de remplir le monde. Cependant, nous devrions réaliser que Ses travaux ne se sont pas terminés lorsqu’Il est retourné au ciel. D’ailleurs, elles n’ont pas commencé seulement qu’à partir du moment où Il est venu sur terre. N’oublions pas qu’Il a créé toutes choses. Les événements qui ont suivi Ses trente-trois ans sur terre n’étaient que les débuts de ce que Jésus a accompli et enseigné depuis le commencement. Lorsqu’Il priait, ce n’était que pour les oreilles de Ses douze disciples.

Dans une de Ses prières, Jésus a déclaré à Son Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; Ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (Moi en eux, et Toi en Moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde » (Jean 17:17-24).

Lorsqu’Il a envoyé le Saint-Esprit, ce fut afin que chaque croyant sache que si : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi, » nous dit Paul, dans Galates 2:20. Et que par Son Esprit, Christ pouvait facilement accomplir Sa promesse en : « leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:20). Il a aussi promis qu’Il : « bâtirai[t] Son Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. » (Matthieu 16:18). Et dans cette Église, chaque membre : « …est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:23).

Ainsi, la vie et le travail de chaque véritable croyant est, dans un sens, une extension de la vie et du travail de Christ Lui-même en nous, faisant ainsi une série de biographies écrites en tous les chrétiens. En effet, l’apôtre Paul répète à ses chrétiens convertis : « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu » (2 Corinthiens 3:2-4). Donc, chacune de nos vies devient un de ces livres sur les choses que Jésus a accomplies avec nous. Ne réalisez-vous pas comment votre livre est important et digne de notre divin Biographe ?

Donc, il faut aimer Sa Parole comme David le déclare, dans Psaume 119:97-99 : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. » Cette déclaration émotionnelle jaillit de la Parole de Dieu tout comme : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge » (Psaume 119:103-104).

Précédemment, dans le Psaume 19, David commença par une louange : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples » (Psaume  19:2-7).

Et il termine sa louange en déclarant : « Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel » (Psaume 19:9-11). Ce Psaume se concentre sur les effets pratiques que la Parole de Dieu peut avoir sur le lecteur, afin de lui donner la capacité de porter un témoignage puissant. Dans Psaume 119:98, David dit : « Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. » Et, dans Psaume 119:99, il déclare : « J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien. » Dans Psaume 119:100, il confirme avec fermeté : « Je suis plus entendu que les anciens, parce que j’ai gardé tes commandements. »

Dans la vie du croyant, la joie qui lui vient par l’amour et la douce saveur de la Parole de Dieu produit une assurance qui se traduit dans son cœur par la sanctification du Seigneur Dieu. « Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, » nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 3:15-16.

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » (2 Corinthiens 10:4-6). Nous devrions cependant être plus engagés envers Dieu afin de nous détourner du mal. Comme David le disait si bien : « J’ai détourné mes pas de tout mauvais chemin, afin d’observer ta parole. Je n’ai pas dévié de tes ordonnances ; car c’est toi qui m’as enseigné » (Psaume 119:101-102). David déclare également un peu plus loin, dans Psaume 119:104-106 : « Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. »

Dans Psaume 85:5-10, David demande : « Rétablis-nous, ô Dieu de notre salut, et fais cesser ton indignation contre nous ! Seras-tu toujours courroucé contre nous ? Feras-tu durer ta colère d’âge en âge ? Ne reviendras-tu pas nous rendre la vie, afin que ton peuple se réjouisse en toi ? Fais-nous voir ta bonté, ô Éternel, et accorde-nous ta délivrance ! J’écouterai ce que dit Dieu, l’Éternel, car il parlera de paix à son peuple et à ses bien-aimés, afin qu’ils ne retournent plus à la folie. Oui, son salut est près de ceux qui le craignent, afin que la gloire habite dans notre terre. » Dans la Bible, le chiffre huit semble être associé à un nouveau commencement, une nouvelle vie, une résurrection ou renouveau.

Le chiffre sept est le nombre de la plénitude et du repos, avec la semaine de sept jours utilisée depuis la semaine de recréation. La résurrection de Notre-Seigneur Jésus, qui ne peut plus jamais mourir, fut constatée le huitième jour, c’est-à-dire, le premier jour de la semaine. Il est alors significatif que huit rétablissements spirituels sont décrits dans l’Ancien Testament. Sous Moïse, sous Samuel, sous Élie, sous Asa, sous Ezéchias, sous Josué, sous Esdras et sous Néhémie. Encore plus significatif, cependant, c’est que chaque rétablissement fut centré autour de la Parole de Dieu. Par exemple, le premier fut fondé sur la loi donnée au pied du mont Sinaï. « Et Moïse prit la moitié du sang, et le mit dans les bassins, et il répandit l’autre moitié sur l’autel. Puis il prit le livre de l’alliance, et il le lut au peuple qui l’écoutait et qui dit : Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit, et nous obéirons » (Exode 24:6-7).

Ensuite, beaucoup plus tard : « Samuel devenait grand, et l’Éternel était avec lui, et il ne laissa tomber à terre aucune de ses paroles. Et tout Israël, depuis Dan jusqu’à Béer-Shéba, connut que Samuel était établi prophète de l’Éternel. Et l’Éternel continua d’apparaître à Silo ; car l’Éternel se manifestait à Samuel, à Silo, par la parole de l’Éternel » (1 Samuel 3:19-21). Or, la parole de Samuel était pour tout Israël. Mais éventuellement, tout Israël se lamenta auprès du Seigneur. « Or, depuis le jour où l’arche de l’Éternel fut déposée à Kirjath-Jearim, il se passa un long temps ; et il y avait vingt ans de cela, lorsque toute la maison d’Israël soupira après l’Éternel. Et Samuel parla à toute la maison d’Israël, en disant : Si vous retournez de tout votre cœur à l’Éternel, ôtez du milieu de vous les dieux étrangers et les Ashtharoth, et rangez votre cœur à l’Éternel, et servez-le lui seul, et il vous délivrera de la main des Philistins » (1 Samuel 7:2-3).

En analysant tous les autres rétablissements, nous apprenons qu’ils furent tous fondés sur la réception et l’acceptation de la Parole de Dieu. Le dernier fut sous Néhémie. « Et la race d’Israël se sépara de tous les étrangers ; et ils se présentèrent, confessant leurs péchés et les iniquités de leurs pères. Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l’Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l’Éternel leur Dieu » (Néhémie 9:2-3). Il y avait d’autres ingrédients attachés à ces rétablissements, mais la Parole de Dieu en fut toujours la fondation et il ne pouvait y avoir aucune alliance ou rétablissement durable sans la Parole de Dieu.

Voilà pourquoi il est très important de nos jours, alors que le besoin d’un rétablissement est si nécessaire, que nous retournions à une étude sérieuse des Saintes Écritures, à l’obéissance de Sa Parole, ainsi qu’à la croyance de tout ce qui est écrit dans la Bible. Dans 2 Chroniques 14:11-12, nous lisons : « Alors Asa cria à l’Éternel son Dieu, et dit : Éternel ! Tu ne fais point de différence pour aider, que l’on soit nombreux ou sans force ! Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous sommes appuyés sur toi, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu : que l’homme ne prévale pas contre toi ! Et l’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda ; et les Éthiopiens s’enfuirent. »

Asa fut un des meilleurs rois parmi les rois de Juda. Il était l’arrière-petit-fils de Salomon et sa prière est un beau modèle montrant comment un serviteur de Dieu doit prier lorsque tout est contre lui. « Or Asa avait une armée de trois cent mille hommes de Juda, portant le grand bouclier et la lance, et de deux cent quatre-vingt mille de Benjamin, portant le petit bouclier et tirant de l’arc, tous vaillants guerriers. Mais Zérach, l’Éthiopien, sortit contre eux avec une armée d’un million d’hommes, et de trois cents chars ; et il vint jusqu’à Marésha … Alors Asa cria à l’Éternel son Dieu, et dit : Éternel ! Tu ne fais point de différence pour aider, que l’on soit nombreux ou sans force ! Aide-nous, Éternel, notre Dieu ! car nous nous sommes appuyés sur toi, et nous sommes venus en ton nom contre cette multitude. Tu es l’Éternel, notre Dieu : que l’homme ne prévale pas contre toi ! Et l’Éternel frappa les Éthiopiens devant Asa et devant Juda ; et les Éthiopiens s’enfuirent » (2 Chroniques 14:8-9, 11-12).

La Bible contient plusieurs exemples du même genre. Dans Genèse 14:8-14, nous lisons : « Alors le roi de Sodome, le roi de Gomorrhe, le roi d’Adma, le roi de Tseboïm, et le roi de Béla, qui est Tsars, sortirent, et rangèrent leurs troupes en bataille contre eux dans la vallée de Siddim, contre Kedor-Laomer, roi d’Élam, Tideal, roi des nations, Amraphel, roi de Shinear, et Arjoc, roi d’Ellasar ; quatre rois contre cinq. Or, il y avait dans la vallée de Siddim beaucoup de puits de bitume. Et le roi de Sodome et celui de Gomorrhe s’enfuirent, et y tombèrent ; et ceux qui échappèrent, s’enfuirent vers la montagne. Alors ils prirent toutes les richesses de Sodome et de Gomorrhe et tous leurs vivres, et s’en allèrent. Ils prirent aussi Lot, fils du frère d’Abram, qui demeurait dans Sodome, et tout son bien, et ils s’en allèrent. Et un fugitif vint l’annoncer à Abram, l’Hébreu. Or il demeurait aux chênes de Mamré l’Amoréen, frère d’Eshcol, et frère d’Aner, qui avaient fait alliance avec Abram. Et quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu’à Dan. »

Il y avait aussi l’histoire de Gédéon, dans Juges 7:7 : « Alors l’Éternel dit à Gédéon : Je vous délivrerai par ces trois cents hommes, qui ont lapé l’eau, et je livrerai Madian entre tes mains. Que tout le peuple s’en aille, chacun chez soi. » Et, dans Juges 8:10-11 : « Or, Zébach et Tsalmuna étaient à Karkor, et leurs armées avec eux, environ quinze mille hommes, tout ce qui restait de l’armée entière des fils de l’Orient ; car il y avait cent vingt mille hommes, tirant l’épée, qui étaient tombés. Et Gédéon monta par le chemin de ceux qui habitent sous les tentes, à l’orient de Nobach et de Jogbéha, et défit l’armée qui se croyait en sûreté. »

Et comment oublier le combat du roi Ézéchias contre Sanchérib, dans 2 Rois 19:14-19 ? « Or quand Ézéchias eut reçu la lettre de la main des messagers, et qu’il l’eut lue, il monta à la maison de l’Éternel ; et Ézéchias la déploya devant l’Éternel. Puis Ézéchias fit sa prière à l’Éternel et dit : Éternel, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins, toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; c’est toi qui as fait les cieux et la terre. Éternel, incline ton oreille et écoute ! Éternel, ouvre tes yeux et regarde ! Écoute les paroles de Sanchérib, de celui qu’il a envoyé pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai, ô Éternel, que les rois d’Assyrie ont ravagé les nations et leurs pays, et qu’ils ont jeté leurs dieux au feu ; car ce n’étaient pas des dieux, mais l’ouvrage des mains de l’homme, du bois et de la pierre ; aussi les ont-ils détruits. Maintenant donc, ô Éternel, notre Dieu, je te prie, délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que c’est toi, ô Éternel, qui es le seul Dieu ! » Dieu a-t-Il entendu la prière d’Ézéchias ? Regardons au verset 35 : « Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. »

Le roi David a gagné plusieurs combats durant son règne, mais nul ne fut aussi grand que celui contre Goliath. Dans 1 Samuel 17:40-45, nous lisons : « Mais il prit en sa main son bâton, et choisit dans le torrent cinq cailloux bien polis, et les mit dans la panetière de berger qu’il avait sur lui, et dans sa poche ; et, sa fronde à la main, il s’approcha du Philistin. Le Philistin vint aussi, et s’approcha de David ; et l’homme qui portait son bouclier marchait devant lui. Alors le Philistin regarda, et vit David, et le méprisa ; car c’était un jeune homme, blond et beau de visage. Et le Philistin dit à David : Suis-je un chien que tu viennes contre moi avec des bâtons ? Et le Philistin maudit David par ses dieux. Le Philistin dit encore à David : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs. Et David répondit au Philistin : Tu viens contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; mais moi, je viens contre toi au nom de l’Éternel des armées, du Dieu des armées d’Israël, que tu as insultées. » Imaginez ce jeune homme plein de confiance qui se présente devant ce monstre et l’insulte en plus !

Dans 1 Samuel 17:46-49, David lui dit : « Aujourd’hui l’Éternel te livrera entre mes mains ; je te tuerai, je t’ôterai la tête, et je donnerai aujourd’hui les cadavres du camp des Philistins aux oiseaux des cieux et aux animaux de la terre ; et toute la terre saura qu’Israël a un Dieu ; et toute cette assemblée saura que l’Éternel ne délivre point par l’épée, ni par la lance ; car la bataille est à l’Éternel, qui vous livrera entre nos mains. Et comme le Philistin, s’étant levé, venait et s’avançait à la rencontre de David, David se hâta, et courut vers la ligne de bataille à la rencontre du Philistin. Alors David mit la main à sa panetière, en prit une pierre, la lança avec sa fronde, et frappa le Philistin au front ; et la pierre s’enfonça dans son front ; et il tomba le visage contre terre. » Et s’en fut terminé de Goliath ! Les serviteurs de Dieu n’ont pas besoin d’une majorité pour gagner contre le péché et Satan car, si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?

C’est la clé de toutes nos batailles ; nous avons besoin de demander le secours de Dieu pour combattre pour nous et Dieu le fera si nous sommes d’abord de Son côté. C’était le message du prophète Azaria à Asa. « Alors l’Esprit de Dieu fut sur Azaria, fils d’Oded. Et il sortit au-devant d’Asa, et lui dit : Asa, et tout Juda et Benjamin, écoutez-moi ! L’Éternel est avec vous quand vous êtes avec lui. Si vous le cherchez, vous le trouverez ; mais si vous l’abandonnez, il vous abandonnera. » Le pouvoir politique, ou militaire, et même les ressources financières sont tous futiles. « Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Psaume 124:8). Il faut prier avec cœur et avec âme.

Dans 2 Rois 23:2-3 : « Puis le roi monta à la maison de l’Éternel, et avec lui tous les hommes de Juda, tous les habitants de Jérusalem, les sacrificateurs, les prophètes et tout le peuple, depuis le plus petit jusqu’au plus grand. Et ils entendirent lire toutes les paroles du livre de l’alliance, qui avait été trouvé dans la maison de l’Éternel. Et le roi, se tenant près de la colonne, traita alliance devant l’Éternel, promettant de suivre l’Éternel et de garder ses commandements, ses témoignages et ses statuts, de tout leur cœur et de toute leur âme, pour accomplir les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple adhéra à cette alliance. » Le peuple a fait ce que Dieu lui a demandé dans Deutéronome 5:29 : « Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! »

Les mots « prier avec cœur », « avec âme » et « avec esprit » sont des expressions d’émotions qui, selon les Écritures, sont interchangeables. À mesure que nous avançons vers Dieu : « l’Éternel ton Dieu circoncira ton cœur, et le cœur de ta postérité, pour que tu aimes l’Éternel ton Dieu de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives » (Deutéronome 30:6). À Josué, Moïse lui donna cette instruction : « Seulement prenez bien garde de pratiquer le commandement et la loi que Moïse, serviteur de l’Éternel, vous a prescrit : d’aimer l’Éternel votre Dieu, de marcher dans toutes Ses voies, de garder ses commandements, et de s’attacher à lui, et de le servir de tout votre cœur et de toute votre âme. Et Josué les bénit et les renvoya ; et ils s’en allèrent à leurs tentes » (Josué 22:5-6).

La façon primordiale que nous Lui prouvons que nous L’aimons est de Lui obéir comme Roi en Le plaçant sur le trône de notre vie. Jésus nous a bien dit : « Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14:21). C’est ainsi que Sa présence sera manifestée dans notre ministère envers les autres. Dans Psaume 119:145-147, le roi David dit : « Je crie de tout mon cœur ; réponds-moi, Éternel, et je garderai tes statuts. Je crie à toi ; sauve-moi, et j’observerai tes témoignages. Je préviens l’aurore et je crie ; je m’attends à ta promesse. » Un des grands privilèges que nous possédons, c’est de pouvoir parler directement à notre Père céleste, le Créateur de l’univers.

Cependant, vos prières ne sont pas toujours exaucées, parce que : « Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs » (Jacques 4:3). Mais demandez avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Il n’en était pas ainsi de David, car il priait de tout son cœur, demandant d’être rempli de la connaissance de la volonté de Dieu. Et il en fut de même de Paul. « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, » déclare Paul dans Colossiens 1:9-14.

Alors : « Approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle » (Hébreux 10:22-23). Notez cependant que, dans la prière de David, dans Psaume 119:145-152, il dit : « Je crie de tout mon cœur ; réponds-moi, Éternel, et je garderai tes statuts. Je crie à toi ; sauve-moi, et j’observerai tes témoignages. Je préviens l’aurore et je crie ; je m’attends à ta promesse. Mes yeux préviennent les veilles de la nuit pour méditer ta parole. Écoute ma voix selon ta bonté ; Éternel, fais-moi revivre selon ton ordonnance ! Ceux qui ont de mauvais desseins s’approchent ; ils se tiennent loin de ta loi. Tu es proche, ô Éternel, et tous tes commandements sont la vérité. Dès longtemps je sais par tes témoignages, que tu les as établis pour toujours. » Il mentionne aussi ceux qui ont de mauvais desseins, et qu’eux se tiennent loin de Sa loi. « Regarde mon affliction, et me délivre, car je n’ai pas oublié ta loi. Défends ma cause et me rachète ; fais-moi revivre selon ta parole ! » (Psaume 119:153-154).

Cette prière n’était pas une routine. David avait souvent des ennemis qui lui voulaient du mal et ses prières le poussaient à se mettre à genoux, parce qu’elles le tenaient réveillé toute la nuit. Combien de temps s’est-il passé depuis votre dernière conversation avec Dieu ? Combien de temps depuis que vous lui racontiez les secrets de votre cœur ? Et combien de temps depuis que vous êtes resté sur vos genoux jusqu’au moment où vous avez vu la lumière du jour briller ? Heureusement que Jérémie a enregistré cette promesse venant directement de Dieu : « Vous me chercherez, et vous me trouverez ; car vous m’aurez recherché de tout votre cœur » (Jérémie 29:13).

Nous n’avons analysé seulement que quelques circonstances où Dieu est intervenu dans la vie de ceux qui Lui ont fait confiance. Imaginez maintenant d’écrire en détail chacune de ces histoires dans un livre et vous comprendrez pourquoi Jean a fait sa déclaration du début : « Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites, et si elles étaient écrites en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on en écrirait. Amen » (Jean 21:25). Mais Jésus agit toujours dans la vie de ceux qui Lui font confiance et il en sera ainsi jusqu’au moment où Il viendra établir le Royaume de Son Père sur cette terre.




D.380 – Choses bonnes à savoir

 

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Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 3:2-3, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur. » Malgré que ce livre soit bien connu pour son utilisation du mot « amour », des mots variés comme « sachez », « percevez » et « voici » sont également utilisés aussi souvent. Plusieurs de ces mots sont associés à Christ et Son salut. Dans 1 Jean 3:5, nous voyons : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui. » Et dans 1 Jean 3:14 nous lisons : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. »

C’est ainsi que nous percevons que nous aimons Dieu parce que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné Sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères » (1 Jean 3:16). Cette connaissance nous apporte un grand réconfort ainsi qu’une grande assurance. « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce » (1 Jean 5:13-14). Cette information devrait nous amener dans une vie de soumission dans Son service. « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:5-6).

Pareillement, dans 1 Jean 3:24, nous apprenons que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné. » Également, dans 1 Jean 4:13-14 : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. » Ceci nous donne confiance et beaucoup d’assurance dans nos prières et dans nos demandes. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

La culmination d’une vie marquée par le salut, l’assurance, l’encouragement et la victoire fera en sorte que nous allons être avec Lui et nous allons Lui ressembler. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:1-2). Armé maintenant de toute cette connaissance, il devient de plus en plus facile d’apprendre à être content dans tout ce que nous accomplissons dans notre vie.

De nos jours, dans notre société, l’expression « être content ou satisfait » ne manifeste pas assez la disposition de notre réjouissance. L’usage moderne du mot content donne à cette attitude une connotation très peu motivante. Dans la langue grecque, par contre, ce mot indique l’autosuffisance chez une personne. C’est précisément ce sens que le Saint-Esprit a choisi de donner à Paul quand il déclara : « Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13).

Autant dans les Écritures que dans la littérature grecque, le mot « content » énonce cette aptitude à vaincre en toute circonstance qui pourrait s’opposer au but qu’une personne se serait fixé, peu importe les difficultés. Le contexte du passage plus haut en est un exemple parfait. Dans sa mission d’évangélisation, Paul avait sûrement connu la faim et l’abondance. Il savait aussi ce que c’était d’être une célébrité ou d’être dans l’obscurité. Il y avait des circonstances où il possédait au-delà des ressources jugées nécessaires pour accomplir la mission à laquelle Dieu l’avait appelé. Par contre, il vivait parfois la disette dans son œuvre, car ses ressources étaient plutôt minces. Mais peu importe la situation dans laquelle il se trouvait, Paul avait appris à être autosuffisant.

Un problème commun aux chrétiens, c’est qu’ils recherchent trop souvent uniquement la solution physique dans les circonstances difficiles, n’ayant pas encore appris à placer leur foi au bon endroit. Paul admet que, dans son propre cheminement, l’humilité prime aux yeux de Dieu : « De peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point » (2 Corinthiens 12:7). Paul était aux prises avec un démon qui essayait continuellement de le souffleter par des égarements afin de le harceler dans sa mission d’évangélisation. C’était un envoyé du « prince de la puissance de l’air », cet esprit qui agit également dans les fils de la rébellion. Paul n’était pas à l’aise dans ce tourment, alors il demandait à Dieu d’intervenir afin qu’il puisse mieux Le servir.

Paul nous dit : « Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer. Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car Ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi » (2 Corinthiens 12:8-9). C’est ainsi que Paul avait compris que c’est dans l’humilité que le véritable serviteur de Dieu est le plus efficace dans son travail. Les ressources de notre Dieu omnipotent doivent être continuellement suffisantes pour notre contentement. Alors : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ! Soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

Voilà quelle devrait être notre attitude en tout temps. L’autosuffisance chez le chrétien doit être à son comble : « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:13). Dans sa lettre à Tite, Paul le salue ainsi : « À Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » En surface, ce verset 4 du livre de Tite, au chapitre 1, pourrait être considéré comme anodin, mais il fait partie d’une longue salutation contenant des bijoux qui méritent d’être étudiés. Regardons ensemble la façon que Paul lui adresse la parole dans Tite 1:1-3 : « Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promis avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur. »

Tite était un très fidèle compagnon de Paul et l’avait accompagné dans plusieurs de ses voyages. Vers la fin de sa vie, Paul demande à Tite de continuer l’œuvre qu’il avait débutée à Crète, une île bien connue pour son état moral déplorable. Paul était probablement impliqué dans la conversion de Tite puisqu’il l’appelle « mon vrai fils dans notre commune foi ». Le lien de foi commune leur donnait un but réciproque qui demeure sans doute le même partagé avec tout véritable chrétien aujourd’hui. Paul le salue avec grâce, miséricorde et paix. La grâce est une manifestation de l’amour de Dieu envers le rebelle non méritant, ayant comme résultat le pardon et plusieurs bénédictions. Simplement parce « qu’ils sont justifiés gratuitement par Sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:24).

La miséricorde est le comportement de Dieu envers ceux qui sont dans la détresse. Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » La paix est le résultat direct de la restauration de l’harmonie entre Dieu et la personne qui a reçu le pardon. « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ » (Romains 5:1). Cette triple bénédiction nous vient de la part de  Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ, notre Sauveur ! Quel réconfort de pouvoir reconnaître et le Père et le Fils impliqué dans tous les aspects de notre salut ! Mais ce n’est que le début de la mission du chrétien. Ensuite, Jésus nous dit : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » (Matthieu 28:19-20).

Ces paroles incomparables de Jésus furent prononcées à l’intention de Ses disciples en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait assignée, peu avant Son Ascension au ciel. Pendant les quarante jours suivant Sa résurrection, Jésus les avait rencontrés plusieurs fois afin de les instruire. Dans Jean 20:21, « Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. » Le véritable sens de Son instruction à Ses disciples était : « Durant votre vie dans ce monde, utilisez mes instructions pour préparer d’autres disciples pour Moi parmi toutes les nations où vous vous trouverez. » Quelle mission merveilleuse Il a confiée à ce tout petit groupe de convertis ! Un petit troupeau qui a propagé la vérité tout au long des siècles à ceux que Dieu appelait pour les donner à Christ, parce qu’ils avaient le cœur bien disposé à écouter la Parole de Dieu.

Mais juste au moment où Jésus devait monter au ciel vers Son Père, sur le Mont des Oliviers, Christ a fait de ce commandement une réelle prophétie. « Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous, » leur dit Jésus, « et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8). Une telle prophétie était quasiment impossible à accomplir par un groupe si petit et sans instruction universitaire. Néanmoins, vingt siècles plus tard, un petit groupe de véritables convertis continue Son œuvre à témoigner un peu partout dans le monde, souvent persécuté, dénigré, insulté et parfois martyrisé.

Ils font leur travail sans tambour ni trompette, mais les instructions de Jésus sont propagées dans presque tous les pays du monde. Parce que Jésus a déclaré : « Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:28-30). Cette œuvre, qu’on pourrait qualifier d’humainement impossible, se poursuit pourtant depuis 2 000 ans par la puissance du Saint-Esprit qui vit dans ces convertis, les poussant à servir Dieu fidèlement en étant témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Cette puissance du Saint-Esprit devait se répandre perpétuellement dans le merveilleux Plan de Dieu qui appelle Son Élu et, quand l’individu accepte de suivre Dieu librement et volontairement, le Père le confie à Jésus qui nous dit : « et voici, Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »

C’est ainsi que chaque disciple devenait un véritable ministre de Christ, pouvant baptiser les nouveaux disciples au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et Satan ne pouvait les ravir de Sa main. Trois manifestations extraordinaires du même Dieu unique, de trois façons distinctes et directement impliquées dans la rédemption, le cheminement et l’ultime glorification de chaque croyant. « Car par lui [Jésus] nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:18).

Un jour, la Grande Mission sera complète et tous les disciples de chaque pays et de tous les âges seront rassemblés devant Dieu lorsque la Jérusalem céleste descendra du ciel pour demeurer toujours sur cette terre. « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Revenons cependant au travail que nous devons exécuter en attendant ce formidable moment mentionné plus haut. À partir du moment où nous avons compris la grande mission que Dieu nous a octroyée, Jésus Lui-même nous dit : « Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:15). Cependant, cette relation entre nous et Jésus va au-delà de l’amitié. Le jour de Sa résurrection, Marie de Magdala vint le matin au sépulcre, comme il faisait encore obscur ; et elle vit la pierre ôtée du sépulcre.

Mais Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? » Elle leur dit : « Parce qu’on a enlevé mon Seigneur et je ne sais où on l’a mis. » Et ayant dit cela, elle se retourna et vit Jésus debout ; mais elle ne savait point que c’était Jésus. Dans Jean 20:16-17 : « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Il est intéressant de noter que, durant tout Son ministère, Jésus n’a, en aucun cas, appelé Ses disciples « frères ».

Néanmoins, après Sa résurrection les premières recommandations adressées à Marie furent d’aller vers Ses frères pour leur annoncer qu’Il montait vers Son Père afin que Son sacrifice soit agréé par Lui. Jusqu’à Sa mort, Jésus les appela de différentes manières comme « Mes petits enfants », dans Jean 13:33, et même « mes amis », dans Jean 15:15. Ses disciples avaient sûrement une place spéciale dans Son cœur. Depuis Sa résurrection : « Jésus est la tête du corps de l’Église ; Il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:18).

Dans 1 Corinthiens 15:20, nous lisons : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts », afin que Ses disciples et tous ceux qui croiraient en Lui fassent un jour partie de la Famille Divine. « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu » (Romains 8:14). Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec Lui (v. 17).

Ce grand honneur accordé aux convertis découle du fait que Dieu nous a connus d’avance. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères » (v. 29). Dans Hébreux 2:11, il est écrit : « Car tous, et celui [Dieu] qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul [Jésus] ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères. » Quel merveilleux poste Dieu nous réserve dans Sa Famille, Frères et Sœurs de Jésus !

Il y a des choses qui sont parfois plus difficiles à comprendre et à croire que d’autres dans les Saintes Écritures. Imaginez Christ, le Souverain Créateur de toute chose, le Juge offensé, qui déclara que le salaire du péché est la mort. Ensuite, Il a volontairement sacrifié Sa vie pour payer la rançon de tous nos péchés alors qu’Il n’avait jamais péché, et Jésus nous appelle maintenant Ses frères. Nous aimerions sûrement Le considérer comme un frère, mais sommes-nous vraiment Ses frères ? Si Jésus parlait à quelqu’un au sujet de Ses frères, serions-nous inclus ? Cela semble vraiment trop beau pour être vrai, mais Jésus insiste là-dessus. À Ses disciples, Jésus a déclaré : « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne » (Jean 15:16).

Nous sommes donc Ses amis par un choix bien pensé de Sa part, même s’Il connaît mieux notre nature que nous sommes prêts à l’admettre en nous-mêmes. Jésus nous a démontré Son amitié par le plus grand acte d’amour qui soit, quand Il a consenti à mourir volontairement à notre place pour nos péchés. Car : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis » (v. 13). En plus de cela, au verset 16, Jésus promet à Ses amis : « ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. » Son amour pour nous surpasse tout amour humain. Dans Jean 15:9-10, Jésus ajoute : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans Son amour. »

Jésus nous a littéralement « ordonnés » en tant que Ses ministres afin de porter beaucoup de fruits pour Lui et que notre fruit soit permanent. Quelle est notre réaction face à cette ordination et à Son amitié ? N’oublions jamais qu’au verset 14, Jésus a dit : « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. » Et Il nous commande quoi ? « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres » (v. 17). Pourrions-nous oser faire moins que cela ?

Le moins que nous puissions faire, c’est de mettre en pratique l’exhortation de Pierre qui dit : « Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté » (2 Pierre 1:13-16). Avis à ceux qui, pour s’enrichir, prêchent ce que les gens brûlent du désir d’entendre, au lieu d’insister sur la Parole de Dieu.

Il est relativement facile, durant cette époque moderne, que les différentes activités sportives, les concerts rocks ainsi que les multiples manifestations de parades sur la révolte soient capables de stimuler les émotions des gens. Les émotions peuvent cependant être bonnes ou mauvaises, tout dépendant de la cause vers laquelle elles sont dirigées. Dans l’exhortation de Pierre, cet apôtre de Christ nous demande d’être stimulés par nos souvenirs des belles et précieuses promesses de Dieu. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:3-4).

Aux versets 8 et 9, Pierre ajoute : « Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. » Néanmoins, au verset 15, Pierre dit : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. » Mais autre chose doit également motiver notre zèle, comme Paul le disait à Timothée : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:6-7). Chaque converti a reçu des dons de Dieu qui doivent être utilisés avec sagesse pour continuer l’œuvre de Christ.

Finalement, Pierre nous dit que la raison principale de ses deux épîtres était de stimuler les esprits purs par la voie du souvenir. Dans 2 Pierre 3:1-2, l’apôtre nous dit : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. » Son but était de mettre les chrétiens en garde contre les déclarations des non croyants qui pourraient agir comme  démolisseurs de la foi de certains convertis dans les derniers jours.

Pierre continue : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:3-7).

Les élus des derniers jours devraient être prêts à répondre aux accusations des moqueurs. La meilleure façon d’y arriver, c’est par l’étude fréquente de la Bible afin d’avoir l’esprit plein des Écritures adéquates pour cela. Il est bon de mémoriser plusieurs versets si possible, afin d’avoir les arguments à portée de la main par la voie du souvenir quand c’est nécessaire. Ce contact continuel avec la Parole de Dieu saura motiver notre esprit et notre cœur pour le dialogue spirituel en tout temps. Soyons heureux et contents pour toute la connaissance que Dieu nous donne, avec l’assurance que Dieu sera toujours là pour nous inspirer à l’utiliser dans l’accomplissement de Son œuvre par nous. « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’’il est, » nous dit 1 Jean 3:1-2. Que l’Esprit vous guide, chacun et chacune dans votre propre cheminement vers ce merveilleux Royaume que Christ viendra établir bientôt sur cette terre.




D.379 – Vivre par l’Esprit

humble

Par Joseph Sakala

Si nous examinons ce qui se passe présentement dans le monde chrétien, il est vraiment surprenant de percevoir combien de personnes se déclarent chrétiennes converties et persistent pourtant inlassablement à être en désaccord sur les choses spirituelles avec d’autres « érudits » qui se disent pareillement chrétiens. C’est ce qu’ils fabriquent tout en se glorifiant de leur grande connaissance des Écritures. Mais, qu’est-ce au juste qu’un chrétien ? Comment peut-on le reconnaître d’une façon claire et concluante ? Les déterminations humaines n’ont aucune valeur réelle, puisque les « chrétiens » eux-mêmes sont en contradiction sur la véritable définition. Il faut donc chercher dans la Bible pour le découvrir.

D’abord, Paul nous dit qu’il faut se soumettre à Dieu. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8). Si un individu ne peut pas plaire à Dieu, comment pourrait-il être appelé par Dieu, puis donné à Christ afin de Lui appartenir ? « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix » (1 Corinthiens 14:33). Il devient évident que cela nécessite un autre ingrédient dans l’humain pour répondre à cette question délicate. Il faut abandonner notre comportement charnel et décider de laisser l’Esprit nous guider. Regardez bien ce que Paul dit maintenant aux convertis : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). De ce fait, si l’Esprit de Dieu ainsi que l’Esprit de Christ, ne vivent pas dans un individu, cette personne ne peut même pas se déclarer chrétienne.

Que faut-il donc faire pour être chrétien ? Nous devons appartenir à Christ. « Or, ceux qui appartiennent à Christ, » dit Paul, « ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres » (Galates 5:24-26). Quand une personne accepte Jésus en tant que Seigneur et Sauveur, ayant la foi qu’Il est le Fils de Dieu et son Rédempteur personnel, quelque chose de merveilleux survient. L’Esprit de Dieu entre littéralement dans son esprit afin de guider cet individu dans une nouvelle vie en Jésus. À partir de ce moment, qu’il le ressente ou non, il est dans l’esprit, car l’Esprit de Dieu habite en lui. Puisque Jésus était la personnification même de Dieu dans la chair humaine, alors l’Esprit de Christ habite pareillement en lui, car c’est toujours le même Esprit.

Le corps du croyant devient ainsi le temple du Saint-Esprit pour guider sa vie. Vous croyez que je plaisante ? Regardons ensemble ce que Paul nous dit, dans 1 Corinthiens 6:19-20 : « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu. » En plus de nous guider à mieux comprendre les Saintes Écritures : « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Alors : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit » (1 Jean 4:13).

Regardons ensemble cette magnifique déclaration de Jésus pour consoler Ses disciples avant de retourner au ciel. « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:16-20). C’est ainsi que nous pouvons contempler l’amour de Dieu : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19).

Durant Son ministère sur la terre, Jésus était incontestablement le parfait  Consolateur de Ses disciples, car ils se sentaient vraiment en sécurité avec Lui et remplis de la plénitude de Dieu. Une relation si merveilleuse avec Dieu ne peut que transformer nos vies maintenant, de façon que si nous vivons par l’Esprit, de la sorte marchons aussi par l’Esprit. Le résultat d’un tel comportement devient évident. Car : « Pour tous ceux qui suivront cette règle, » dit Paul, « que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » Voilà le nom que porte présentement l’Église que Jésus Lui-même a fondée au premier siècle. Lorsque Jésus reviendra pour établir le Royaume de Dieu éternellement sur cette terre, Il sera Lui-même le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, de ceux qu’Il établira comme Élus pour administrer ce Royaume durant le Millénium. Son message de salut tournait continuellement autour de cela. Mais la chair et le sang ne peuvent pas hériter le Royaume. Donc, il faut absolument naître de nouveau, avec un corps glorifié, pour voir ce Royaume et y entrer.

Attendu que la chair et le sang ne peuvent entrer dans le Royaume, il faut absolument qu’il y ait une transformation de la chair (i.e., ce que nous sommes présentement) à l’état d’esprit, (i.e., ce que nous serons). Jésus Lui-même nous l’explique dans Jean 3:1-2 : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Ne faisant aucun cas du magnifique compliment que Nicodème venait de Lui faire : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu » (v. 3). Voilà la première exigence pour voir le Royaume.

Aux versets 4 à 6 : « Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. » De nos jours, des milliers, si non des millions de « chrétiens » prétendent être déjà nés de nouveau alors qu’ils sont toujours en chair et en os. C’est le contraire de ce que Jésus vient de nous expliquer. Alors, si jamais vous rencontrez quelqu’un qui se glorifie ainsi, demandez-lui s’il vit encore dans la chair et montrez-lui ensuite ce passage où Jésus explique ce que c’est que de naître vraiment de nouveau.

Nous devons donc appartenir à Christ en observant les commandements qu’Il nous a prescrits. En les observant, plusieurs changements s’effectuent en nous, dans cette nouvelle vie que Dieu nous accorde pour appartenir à Jésus. Or, ceux qui appartiennent à Christ, dit Paul, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Notre conduite devient carrément orientée sur les enseignements de Dieu. Non sur les œuvres de la chair qui sont manifestées dans : « l’adultère, la fornication, l’impureté, la dissolution, l’idolâtrie, les enchantements, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, les envies, les meurtres, les ivrogneries, les débauches, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses, n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5:19-21).

Au contraire, notre comportement d’auparavant devient plutôt orienté sur le fruit que l’Esprit se met à former en nous. « Car le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22). Et, avec le temps, ces vertus deviennent évidentes dans la conduite du chrétien qui vit par l’Esprit. Donc, si nous vivons par l’Esprit, il faut nécessairement que nous marchions aussi par l’Esprit. Cela veut simplement dire de ne plus rechercher notre vaine gloire en nous provoquant les uns les autres et en nous portant envie les uns aux autres, mais plutôt de s’entraider et de chercher à faire du bien aux autres.

Regardez ce qui se passe dans notre société actuelle et vous découvrirez que les instructions bibliques sont complètement rejetées par la majorité du monde, car les gens se plaisent à agir contrairement à la Parole de Dieu. Ensuite, ces mêmes individus se plaignent innocemment qu’il n’existe pas de véritable paix dans le monde. Dans 1 Timothée 6:13-16, Paul donnait cette instruction à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle. »

Montrez ces versets à ceux qui espèrent toujours pouvoir monter au ciel un jour. Pourtant, la déclaration de Paul, ici, ne faisait que confirmer les paroles mêmes de Jésus lorsqu’Il a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel, » dans Jean 3:13. Et Jésus devait sûrement le savoir, car, dans Jean 16:28, Jésus a dit : « Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. » En effet, Jésus est sorti du Père pour venir dans le monde afin de nous transmettre le moyen de faire partie du Royaume qu’Il viendra établir sur cette terre. Mais Satan a tellement bien séduit le monde entier à croire que ce sont les humains qui peuvent monter au ciel. Il est incroyable de voir combien de personnes croient toujours ce mensonge. Un jour, cependant, tous connaîtront la vérité.

Dans tous les titres utilisés dans la Bible pour décrire le Christ, le plus significatif est peut-être celui de Roi, puisque ce titre décrit Son règne universel. Car le jour vient : « qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11). D’abord, puisqu’Il a créé toutes choses, Il est le Roi de toute la création. « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en Sa main que sont les abîmes de la terre ; à Lui sont les sommets des montagnes. A Lui appartient la mer, car il l’a faite, et Ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5).

Dans une perception spéciale, Jésus est également le Roi des Juifs. Car : « Il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à Son règne » (Luc 1:33). Christ est pareillement notre Roi Rédempteur, nous ayant libérés du royaume de Satan. Rendons gloire à Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de Son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image [parfaite] du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:13-15).

Il viendra un jour et tous les rois de la terre s’uniront pour Lui faire la guerre. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les Élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations [rebelles], car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS » (Apocalypse 19:15-16). Dans l’attente de ce jour formidable, servons-Le comme notre véritable Roi en vivant fidèlement selon l’Esprit, dans la grande soumission que nous Lui devons.

Dans la Révélation que Jean a reçue sur l’île de Patmos, il nous dit ceci, dans Apocalypse 11:15-17 : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. » Ce passage merveilleux nous annonce le moment où Jésus Se prépare à revenir sur terre pour prendre le contrôle de toutes les nations du monde entier.

C’est la dernière référence de la Bible où quelqu’un rend grâce. La scène se passe au ciel et les vingt-quatre Anciens, qui représentent tous les Élus de Jésus, bénissent Dieu pour l’accomplissement de Sa promesse de venir en vainqueur afin de rétablir toutes choses selon Son Plan initial. La prière : « Que Ton Règne vienne » de tous les chrétiens au fil des siècles est sur le point de se réaliser avec l’exhortation de Pierre aux Juifs leur disant : « Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie Celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps » (Actes 3:19-21).

Cette septième trompette annonce précisément le moment du départ de Jésus vers la terre avec Ses saints anges. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). À toute cette réjouissance au ciel, Jean ajoute : « Et une voix sortit du trône, disant : Louez notre Dieu, vous tous, ses serviteurs, et vous qui le craignez, petits et grands. Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! Car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. »

Mais avant de vivre une période de 1 000 années de paix et de bonheur sous le règne de Christ, il faut absolument que le grand responsable de tous les malheurs du monde soit banni pendant ces 1 000 ans. Plusieurs personnes observent chaque année une fête appelée Yom Kippur comme un rappel annuel que Satan le diable sera bientôt enchaîné et emprisonné dans le grand abîme pendant 1 000 ans. Mais ce Yom Kippur, ou Jour des Expiations, représente beaucoup plus que cela. Même si la majorité des humains ne le réalisent pas présentement, Paul nous dit : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Jésus nous révèle qu’un jour Lucifer s’est rebellé contre Dieu et s’est attaqué au trône même de Dieu pour Le déloger et prendre Sa place. Le prophète Ésaïe nous raconte cette guerre au ciel. « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Dès ce moment, le nom de Lucifer (qui veut dire Porteur de Lumière) fut changé en Satan (qui veut dire Adversaire).

« Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre et ses anges [devenus des démons], furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Satan est un rebelle, un menteur et un tueur. Ne lui associez plus le nom de Lucifer, car, loin d’être un porteur de lumière, il est maintenant le Prince des Ténèbres. Aux Juifs qui Le harcelaient sans cesse, Jésus a dit ceci : « Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais parce que Je dis la vérité, vous ne me croyez point » (Jean 8:43-45).

Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu ne lui permettra pas de continuer longtemps comme le « dieu de ce siècle », car son temps se fait court et il le sait. Au retour de Jésus, l’apôtre Jean nous déclare : « Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis » (Apocalypse 20:1-3). Lisons maintenant la suite au verset 4 : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux [les martyrs] qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image [le faux prophète], et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts ou à leurs mains. Et ils vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. » C’est la Première Résurrection, celle  des Élus de Dieu.

« Heureux et saint celui qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans » (v. 6). Ceux de cette première résurrection seront immortels et la mort n’aura plus aucun pouvoir sur eux. Toutefois, avons-nous vraiment compris ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons jamais connue nous-mêmes, de sorte qu’elle peut sembler éthérée et hors de notre portée. D’autre part, cette vie physique est bien plus réelle ou tangible pour nous. Elle peut même sembler beaucoup plus tangible que la promesse de vie éternelle !

D’abord, regardons les faits bibliques : nous savons que la vie éternelle est le don gratuit que Dieu nous a donné (Romains 6:23) et nous sommes justifiés par la grâce : « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). La vie éternelle signifie vivre pour toujours, car la mort sera détruite quand le plan de Dieu pour les humains sera complet. Paul nous le décrit ainsi : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54).  L’apôtre Jean ajoute : « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

Afin de recevoir cette promesse, la Bible dévoile qu’il y a quelque chose que nous devons faire maintenant. C’est de garder les commandements de Dieu. (Matthieu 19:16-19). Il faut les mettre en application dans notre vie quotidienne. Ce sont les mêmes commandements donnés par Dieu à Moïse sur la montagne, mais agrandis pour refléter l’amour que Christ est venu nous apporter. L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10). Donc, le véritable chrétien doit s’engager à vivre selon les commandements de Dieu jusqu’à sa mort. Et lorsque Christ viendra établir le Royaume de Dieu, les Élus règneront avec Lui… à faire quoi au juste ?

Ils seront ceux qui instruiront la terre entière dans la vérité pendant mille ans. Fini les milliers de religions, de sectes et de cultes sous la séduction de Satan dans une confusion totale. Il y aura une seule Église et une seule langue comme avant la construction de la Tour de Babel. « Alors je changerai les lèvres des peuples en des lèvres pures, afin qu’ils invoquent tous le nom de l’Éternel, pour qu’ils le servent d’un commun accord » (Sophonie 3:9). « Tous les bouts de la terre s’en souviendront, et reviendront à l’Éternel ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face. Car le règne appartient à l’Éternel, et il domine sur les nations » (Psaume 22:28-29).

Ce sera véritablement le temps de rendre gloire à Dieu avec Actions de Grâce pour ce qu’Il est, avec des remerciements pour ce qu’Il a fait. Et nos voix retentiront jusqu’au ciel lorsque Christ reviendra. Subséquemment, la vie de tous les saints immortels sera un témoignage perpétuel de louange et d’action de grâce. Voilà notre destinée si, par la foi, nous avons reçu le Christ comme Sauveur et Seigneur pour l’éternité. Il est primordial que nos vies commencent dès à présent à refléter un tel caractère afin que nous soyons bien préparés, alors que le jour approche. « Rendez grâces en toutes choses, » nous dit Paul, « car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. N’éteignez point l’Esprit. Ne méprisez point les prophéties. Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon. Abstenez-vous de toute apparence de mal » (1 Thessaloniciens 5:18-22). Ne prenez rien pour acquis, vérifiez tout !

En tant que société, nous aimons tous entendre une bonne histoire. Les écrivains font des millions de dollars à inventer des mémoires qui nous tiennent en haleine. Le thème le plus populaire est celui du bien versus le mal. Et l’histoire devient de plus en plus intéressante quand le lecteur doit continuellement deviner qui sera le vainqueur. Plusieurs ont adopté l’image croyant que l’univers entier serait engagé dans un terrible combat entre le bien et le mal. Est-ce une guerre sans issue entre Dieu et Satan ? Ou pouvez-vous avoir la certitude que le bien triomphera du mal et que le règne de Satan tire à sa fin ?

D’abord, il est primordial de reconnaître que Satan est un être réel. Trop de gens ont faussement employé la logique humaine comme argument contre l’existence de Satan le diable. Ils sont séduits ! Après la guerre dans laquelle Lucifer a tenté de détrôner Dieu, Jean nous dit clairement : « Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9). Ils sont bel et bien sur la terre présentement en train de fomenter leur dernière tentative de détruire la race humaine. Et ils le font depuis le Jardin d’Éden en créant la division partout. Les guerres, les fraudes, les meurtres, les divorces, la violence conjugale, les vols etc. ne viennent pas de Dieu ! La plus grande séduction de Satan fut de créer le mythe dans l’esprit humain qu’il n’existe même pas !

Non ! Satan n’est sûrement pas une figure imaginaire fréquemment décrite comme un individu habillé d’un costume rouge avec des cornes et une longue queue. Il n’est pas non plus une créature avec qui on doit s’amuser le soir de l’Halloween. Le diable est votre ennemi qui veut vous détruire. Alors, pourquoi tant de personnes, même parmi les religieux, refusent de croire qu’une telle créature puisse exister ? Pour certains, c’est simplement leur crainte de la réalité que Satan existe. D’autres ne sont pas convaincus que Dieu pourrait vaincre Satan. Dommage qu’ils ne saisissent pas que la Bible nous donne la fin de l’histoire.

Ceux qui ont étudié les Jours Saints de Dieu, dans Lévitique 23, savent que Sept Fêtes nous indiquent les sept phases du Plan de Dieu pour les humains. Une de ces fêtes nous dévoile l’élimination de Satan et de son pouvoir sur l’humanité. Le Jour des Expiations (Yom Kippur) parle d’un temps où Satan sera bientôt enlevé. L’apôtre Jean l’a clairement vu dans une vision enregistrée pour nous dans le Livre de l’Apocalypse. «  Après cela, je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clef de l’abîme, et une grande chaîne en sa main ; et il saisit le dragon, l’ancien serpent, qui est le diable et Satan, et le lia pour mille ans. Et il le jeta dans l’abîme, il l’y enferma, et mit un sceau sur lui, afin qu’il ne séduisît plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis ; après quoi il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20:1-3).

Donc, Satan sera lié et dépourvu de tout son pouvoir pendant mille ans, mais sera délié pour un peu de temps avant d’être banni pour toujours ! Nous n’avons pas à nous poser des questions, à savoir, qui de Dieu ou de Satan sera victorieux. C’est un « no contest » ! La Parole de Dieu nous indique clairement que les jours de Satan sont comptés. Et il est impossible que Dieu mente (Hébreux 6 :18). Si vous voulez connaître plus de détails sur l’avenir merveilleux que Dieu nous prépare, prenez le temps de lire les chapitres 19 à 22 de l’Apocalypse. Dieu nous a donné Sa révélation afin que nous puissions déjà voir la fin de l’histoire, confiant que Dieu vaincra et bannira Satan et ses démons pour l’éternité.

« Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, » dit Paul, « c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices » (Hébreux 13:15-16).




D.378 – Christ reviendra

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Par Joseph Sakala

S’adressant à Ses disciples, Jésus leur dit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3). Le monde n’a pas fini de voir Jésus. Il est venu dans le monde la première fois, il y a deux mille années de cela, mais le monde n’en voulait pas, même s’Il était leur Créateur. Jean 1:9-11 nous dit que Jésus, en tant que la véritable lumière qui éclaire tout homme, était venu dans le monde. Elle (la lumière) était dans le monde et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne L’a pas connu. Il est venu chez les Siens ; et les Siens ne L’ont point reçu. Pendant qu’Il était sur la terre, Jésus a clairement indiqué qu’un jour Il reviendrait pour juger le monde.

Mais dans la salle haute, juste avant Son arrestation et Sa crucifixion, Jésus a annoncé pour la première fois à Ses disciples qu’Il reviendrait pour les enlever de la terre, non pas pour les juger, mais pour les prendre avec Lui dans les nuées, afin qu’où Jésus serait, Ses disciples y soient aussi. Dans la première épître aux Thessaloniciens, l’apôtre Paul a répété et amplifié cette promesse de Christ en déclarant : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

Donc, lorsque Jésus reviendra, nous serons là, au même endroit que Lui, pour l’éternité ; et partout où Il Se déplacera, nous Le suivrons. À présent, les « morts en Christ » se reposent dans la certitude de faire partie du Royaume ; ils seront ressuscités en premier et les vivants se joindront à eux pour monter vers les nuées à la rencontre du Seigneur. Mais à quel moment de l’histoire cette rencontre se produira-t-elle ? C’est encore Paul qui a reçu la vision pour nous l’annoncer. Dans 1 Corinthiens 15:51-54, Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. »

C’est le seul endroit où l’enlèvement des chrétiens est si bien expliqué dans la Bible. Et cet enlèvement se fera à la dernière trompette. Pas avant la tribulation, mais à la fin de la tribulation, au retour de Christ pour établir Son Gouvernement Mondial qui n’aura pas de fin. En attendant ce glorieux moment, Jésus est en train de nous préparer une place dans la nouvelle Jérusalem. Ainsi, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera Lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

C’est curieux qu’alors que la Bible nous indique, avec une clarté qu’un enfant peut comprendre, que c’est Dieu le Père Lui-même qui viendra vivre sur terre dans cette nouvelle Jérusalem qui descendra du ciel, la majorité des églises « chrétiennes » prêchent que se sont les humains qui s’en vont au ciel après la mort. Donc, soit que ces religions mentent, ou elles tentent de faire de Dieu un menteur. Avons-nous le droit de croire les hommes dans une telle prédication ? Ces gens prêchent que les humains peuvent aller au ciel, alors que Jésus Lui-même, Qui est descendu du ciel, a clairement déclaré que : « personne n’est monté au ciel, que Celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Alors, peut-on croire les prédicateurs qui prêchent cette « vérité » ? « Nullement ! » nous déclare Paul, dans Romains 3:4, « mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur. »

Les Saintes Écritures nous dévoilent clairement la Parole de Dieu et si ces faux ministres n’ajustent pas leur prédication, ils risqueront un jour de se faire corriger sévèrement par Jésus Lui-même. Dans Matthieu 7:21-23, Jésus ne pouvait pas être plus précis lorsqu’il a dit : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité. » C’est tout-à-fait ce que nous devons attendre de notre Sauveur aimant qui nous assure que si ce n’était pas ainsi, Il nous l’aurait dit.

Alors, quelle réalité ce Royaume représente-t-il pour vous ? Pouvez-vous le goûter, tellement il est bon ? Pouvons-nous dire, comme David dans Psaume 34:8 : « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! Craignez l’Éternel, vous Ses saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent ! » Alors, comment sera le Royaume pour ceux qui seront encore physiques lorsqu’il sera établi par Jésus pour ceux qui seront immortels et qui régneront sur eux, qui les guideront et les dirigeront ? Ou est-ce que le Royaume vous est toujours un mythe ? Dieu nous dit formellement : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11:6).

« Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles, » nous déclare Hébreux 11:1-3. Ce sera le règne de Christ avec Ses saints, sur cette terre pendant mille ans ! Avez-vous des questions sur votre foi ? Votre vision du Royaume est-elle véridique où croyez-vous toujours aller au ciel où personne n’est allé, sauf Jésus qui est descendu de là. Alors, quelles sont les questions qu’on devrait se poser ?

Avez-vous vraiment considéré quelle sorte de société les Élus de Dieu devront administrer ? Comment sera le Royaume ? Comment les êtres humains encore physiques se sentiront-ils dans ce Royaume ? Quels seront les emplois et les professions que les chrétiens d’aujourd’hui auront à accomplir lorsqu’ils seront changés, devenant immortels dans la Famille divine ? Quel sera leur travail durant le Millenium ? Quels détails nous donne la Bible au sujet des différents aspects de notre vie dans le Royaume de Dieu ? La Parole de Dieu nous révèle des détails importants sur la vie dans le Millenium. Cependant, deux choses nous sont requises afin de pouvoir les identifier et mieux les comprendre. D’abord, il faut prendre le temps de méditer la Parole de Dieu dans le but de pouvoir découvrir les détails. Deuxièmement, il faut connaître les aspects de la Parole sur lesquels nous devons méditer. Lorsque nous aurons médité ce que Dieu veut bien nous révéler, nous serons très surpris de réaliser ce qui va se passer dans le Royaume.

Avez-vous remarqué que, lorsque les Israélites sont finalement entrés dans la terre promise, après avoir erré pendant quarante ans dans le désert, Dieu leur a commandé : « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche, mais médite-le jour et nuit, afin que tu prennes garde à faire tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu réussiras dans tes entreprises, et c’est alors que tu prospéreras » (Josué 1:8) ? Le roi David a observé qu’une personne est bénie abondamment lorsqu’elle : « prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit » (Psaume 1:2). Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi Dieu avait commandé que la loi soit lue à la Fête des Tabernacles, durant l’année de relâche, dans la septième année ?

Dans Deutéronome 31:9-13, nous lisons : « Et Moïse écrivit cette loi, et la donna aux sacrificateurs, enfants de Lévi, qui portaient l’arche de l’alliance de l’Éternel, et à tous les anciens d’Israël. Et Moïse leur commanda, en disant : Au bout de sept ans, à l’époque de l’année de relâche, à la fête des tabernacles, quand tout Israël viendra pour comparaître devant l’Éternel ton Dieu, au lieu qu’il choisira, tu liras cette loi devant tout Israël, de manière qu’ils l’entendent. Rassemble le peuple, les hommes, les femmes, et les enfants, et ton étranger qui sera dans tes portes, afin qu’ils entendent, et qu’ils apprennent à craindre l’Éternel votre Dieu, et qu’ils prennent garde de faire toutes les paroles de cette loi ; et que leurs enfants qui n’en ont pas eu connaissance, entendent, et apprennent à craindre l’Éternel votre Dieu, tous les jours que vous serez vivants sur la terre que vous allez posséder après avoir passé le Jourdain. »

Mais pourquoi durant la Fête des Tabernacles et pas à une autre Fête, comme la Fête des Pains sans levain ou à la Pentecôte ? Sûrement, parce qu’il était essentiel de comprendre et méditer la loi de Dieu si l’on voulait savoir que la Fête des Tabernacles représente le Millenium de Dieu, l’ultime accomplissement de Son règne sur cette terre. Dieu avait inspiré Ézéchiel d’écrire que les statuts et les jugements seront gardés dans Son Royaume, lorsque David sera de nouveau roi sur Israël.

Dans Ézéchiel 37:24-28, Dieu nous dit que : « David mon serviteur régnera sur eux ; ils auront tous un seul pasteur ; ils marcheront dans mes ordonnances, et garderont mes statuts pour les pratiquer. Ils habiteront dans le pays que j’ai donné à Jacob, mon serviteur, où vos pères ont habité ; ils y habiteront, eux, leurs enfants et les enfants de leurs enfants, à toujours, et David, mon serviteur, sera leur prince à jamais. Je traiterai avec eux une alliance de paix, et il y aura avec eux une alliance éternelle ; je les établirai, et les multiplierai ; je mettrai mon sanctuaire au milieu d’eux pour toujours. Ma demeure sera au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Et les nations sauront que je suis l’Éternel, qui sanctifie Israël, lorsque Mon sanctuaire sera au milieu d’eux pour toujours. »

Croyez-vous que le David mentionné ici soit l’ancien roi d’Israël ou bien Jésus-Christ dans Sa gloire, qui régnera sur Ses saints, l’Israël de Dieu (Galates 6:16) ? Dieu dit « ils auront tous un seul pasteur » en mentionnant David alors que nous savons que c’est Christ qui régnera comme unique pasteur. Personnellement, je crois qu’il s’agit d’une clé que Dieu nous accorde dans la compréhension des prophéties : quand Dieu nomme David, c’est de Jésus-Christ qu’Il parle. Relisez les versets en remplaçant le nom de David par celui de Jésus et vous verrez les choses s’éclaircir d’une nouvelle lumière. Pendant trop longtemps, les théologiens des églises ont refusé de voir autre chose que le côté littéral et physique des prophéties et celles-ci nous sont demeurées scellées à la compréhension. Les rabbins ont eu beau jeu de répandre leur propre interprétation des prophéties et d’exalter la nation juive comme la future race gouvernante. Il serait temps que la connaissance augmente.

Les lois et les statuts ne seront pas abolis, au contraire, ils seront magnifiés par Christ dans leur administration avec l’aide de Ses saints Élus. Dieu a inspiré Ésaïe d’écrire : « Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans Ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:2-4).

Imaginez un seul instant qu’il n’y aura plus de guerre nulle part sur la terre. Imaginez le coût de tout cela, et ce montant sera utilisé pour réduire les impôts qui écrasent les humains et mettre plus d’argent dans les poches des gens pour nourrir leur famille. Le savoir-vivre selon la volonté de Dieu sera partout enseigné, car, dans Esaïe 11:9, il est écrit : « On ne fera point de mal, et on ne détruira point, sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer des eaux qui le couvrent. » Dieu a appelé les chrétiens d’aujourd’hui à servir en tant que leaders spirituels, et enseignants dans Son Royaume, car : « tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Voilà le travail que les Élus accompliront dans les débuts de leur mission sur la terre.

« Le Seigneur vous donnera le pain d’angoisse et l’eau d’affliction ; mais ceux qui t’enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t’enseignent. Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Esaïe 30:20-21). En tant qu’enseignants sous Christ, Ses Élus L’aideront à affermir Sa loi. Durant le Millenium, la Loi de Dieu sera la colonne vertébrale de Son Royaume comme elle l’est en ce moment-même dans Son Église. La Loi Royale sera en force partout dans le monde. Et quand elle sera appliquée sur la terre entière, la société sera enfin libérée de la tyrannie satanique sous laquelle elle fut retenue captive pendant 6 000 ans. Toute la loi sera appliquée, fini le vol, le mensonge, l’adultère, la convoitise et la désobéissance crasse envers l’autorité. Il ne s’agira pas de la Loi de l’Ancienne Alliance, mais celle de la Nouvelle Alliance : la Loi Royale de Christ qui enferme tout l’aspect spirituel de la vie.

Dans Jacques 2:5-13, l’apôtre nous dit : « Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde pour qu’ils soient riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? Vous, [les riches] au contraire, vous méprisez le pauvre. Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux ? Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ? Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs. Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. » Jacques faisait une distinction entre la Loi de Christ, qu’il nomme la loi royale, et la Loi de l’Ancien Testament, qu’il nomme simplement la loi. C’est sans doute un des facteurs qui mêlent si souvent les chrétiens dans leurs églises aveuglées.

Combien de lois dirigent notre société actuelle ? Des centaines, des milliers, des dizaines de milliers ? De nos jours, nos gouvernements emploient des professionnels dont la seule responsabilité est de créer de nouvelles lois, des statuts et des mandats pour gouverner la société. Des juges, des avocats et des analystes judiciaires se disputent sur ce que les lois veulent dire, alors qu’ils passent littéralement au-travers des centaines de milliers de pages de lois obscures, tentant de discerner quoi en faire. Et nous savons que certaines lois ne sont pas justes, elles ont été crées pour servir les puissants lobbies plutôt que le commun des mortels. En contraste, la loi royale de Dieu est la loi parfaite de la liberté, simple, juste pour tous. Alors, que pensera la société, lorsque cette Loi Royale sera en place et parfaitement appliquée ?

La Loi Royale qui sera en vigueur dans le Millénium est celle que nous trouvons dans le livre de Jacques. Or, les commandements de l’Ancienne Alliance sont venus 430 ans après Abraham, père des croyants, dont nous sommes les fils et les filles par Jésus-Christ. Et le Seigneur Lui-même a considérablement modifié ces lois dans Son sermon que l’on trouve dans Matthieu 5 à 7. Vous savez comme moi que, par exemple, « Tu ne tueras pas » n’est vraiment pas suffisant pour être un véritable chrétien. Les Dix Commandements furent donnés à un peuple rebelle qui arrivait à peine à comprendre le strict fondement du comportement humain, et les Dix Commandements remplissaient ce strict minimum.

Je ne vois pas que Dieu ne Se serve encore que de cette base rudimentaire pour instruire les hommes et les femmes qui vivront dans le Millénaire alors que Son Esprit sera répandu sur toute chair. Je ne voudrais pas risquer d’amener nos lecteurs dans une mauvaise direction en leur faisant croire qu’il faut qu’ils observent les Dix Commandements tels qu’écrits dans l’Ancien Testament. Car ils seraient alors convaincus qu’il leur faut observer toutes les lois de l’Ancienne Alliance, une idée qu’a combattue l’apôtre Paul dans tout son apostolat. D’ailleurs, vous noterez que, ni dans ses épîtres, ni dans les épîtres des autres apôtres, et encore moins dans les Paroles de notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même, il y est fait la moindre distinction entre les Dix Commandements et le reste de la Loi.

Or, plusieurs églises modernes font cette distinction parce qu’elles ne comprennent pas la différence entre la Loi de Moïse et la Loi de Christ. Elles savent que les rituels sont abolis, mais elles n’arrivent pas à accepter que c’est aussi toute la loi de l’Ancien Testament qui a été abolie. Par conséquent, en voyant le mot « Loi » dans le Nouveau Testament, elles n’ont que les Dix Commandements en tête, ne comprenant pas la Loi Royale dont le joug est beaucoup plus léger que la Loi de Moïse.

Quand Jésus et les apôtres parlaient de la Loi, ils parlaient de toute la Loi dans son ensemble, y compris les Dix Commandements. La Loi n’a jamais été compartimentée en diverses sections : « Celle-ci, on doit l’observer, mais celle-là, on n’a plus à l’observer… » La Loi de Moïse fut donnée comme base à une société de rebelles à Dieu, pour qu’elle n’explose pas dans l’anarchie totale. Tandis que le vrai chrétien, lui, doit dépasser la Loi, aller bien plus loin que ce qu’enseignait la Loi. Quand Paul parlait des faibles rudiments, il ne parlait pas que de certaines lois rituelles, mais de toute la Loi et il savait qu’elle devait disparaître au profit de la Loi Royale, celle de Christ, qui va bien plus loin que la Loi de Moïse.

La Loi Royale simple, gardée en esprit, changera entièrement la façon de penser et également de vivre du monde. Ses statuts donneront la clarté dans tellement de détails sur la façon de juger des situations difficiles. Dans le reste de notre message, en prenant en considération seulement deux des Dix Commandements revus et corrigés par Christ, nous pourrons commencer à comprendre fortement ce que la société sera dans le Royaume de Dieu. Prenons la puissance d’un seul commandement. Dans Exode 20:15, il est écrit : « Tu ne déroberas point ». Comment serait notre société si, pendant 1 000 ans, le vol n’existait plus ? Combien de gens s’inquiètent de nos jours en pensant que quelqu’un pourrait voler quelque chose dans leur propriété, ou voler leur auto ? Combien ont peur de rester seuls chez eux ? Combien ont peur de sortir le soir par crainte d’être volés, et même assassinés ? Combien de parents s’inquiètent de laisser leurs enfants seuls par crainte d’enlèvement ?

Mais, dans le Millenium, est-ce que nous allons juste leur enseigner qu’il ne faut pas voler ? N’irons-nous pas bien plus loin en leur enseignant qu’il faut prendre soin de notre prochain avec amour et voir s’il ne lui manque pas quelque chose, quitte à se départir de nos propres biens pour satisfaire les besoins de nos frères et sœurs ? À celui qui comprend cela, qu’a-t-il à ne s’en tenir qu’à « Tu ne voleras point » ? Si nous enseignons la Loi Royale de Christ, nous n’aurons pas besoin d’enseigner les Dix Commandements,  car l’étudiant de la Loi Royale trouvera évident qu’on ne vole pas son frère ; il n’aura pas besoin qu’on le lui dise. Les Dix Commandements n’étaient que le minimum requis. Abraham, Isaac et Jacob furent-ils sauvés parce qu’ils n’observaient que le minimum requis ? Non, mais parce qu’ils avaient la foi et pratiquaient la Loi Royale de l’amour. Ils allaient bien au-delà des Dix Commandements. Ceux-ci ne furent donnés que pour montrer ses péchés au pécheur afin qu’il se repente et accepte le sacrifice de Christ. Ensuite, il est prêt à aller au-delà des Dix Commandements et des autres statuts.

Les Écritures nous disent que, dans le Royaume de Dieu : « Ainsi a dit l’Éternel des armées : Il y aura encore des vieillards et des femmes âgées, assis dans les places de Jérusalem, ayant chacun son bâton à la main, à cause du grand nombre de leurs jours. Et les places de la ville seront remplies de jeunes garçons et de jeunes filles, qui se joueront dans ses places » (Zacharie 8:4-5). Les vieillards n’auront aucune crainte d’être battus ou volés. Les enfants joueront dans la rue en toute sécurité sans crainte d’être kidnappés. Fini la crainte qu’un prédateur vienne violer votre garçon ou votre fille. Plus de crainte qu’un séducteur tente de voler l’affection de votre épouse par l’adultère.

Fini la pornographie de toute sorte pour voler l’innocence de vos enfants. Plus de prostitution pour voler le lien de fidélité entre mari et femme. Plusieurs gens vivent présentement dans des « villages clôturés », dans des fortifications où plusieurs propriétés privées sont entourées de hautes clôtures ou de murs en blocs de béton. Nombre de propriétés ont des barreaux installés aux vitres et la grande majorité se font poser  des systèmes de sécurité pour se défendre des voleurs. Mais comment sera une propriété familiale dans le Royaume ? Dieu nous dit par Ézéchiel que ce pays aura des villes sans murailles ; des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, habitant tous des villes sans murailles, sans barreaux, ni portes. Ceci est loin de notre société actuelle où même le pauvre doit se clôturer et se mettre des barreaux pour se protéger, où même les riches doivent vivre en communauté clôturée parce qu’ils ne se sentent pas en sécurité autrement.

Pensez un peu aux professions qui n’existeront plus lorsque le huitième  commandement sera complètement observé. Toutefois, « complètement observé » ne sera pas suffisant. Il faudra plus pour être un enfant de Dieu. Aujourd’hui, une des plus grandes sources d’emploi dans les nations en développement est l’industrie de la sécurité. Dans le Millenium, il n’y aura pas de système d’alarme, ni d’installateurs. Durant tout le Millénium, les manufacturiers de grandes clôtures restrictives n’en fabriqueront plus, car les propriétaires de maisons dormiront paisiblement la nuit, pas du tout dérangés par le bruit des sirènes des autos-patrouille et des alarmes des maisons. Les villes n’emploieront pas de vastes corps policiers et les provinces de volumineuses armées de gardiens pour contenir les voleurs. Pouvez-vous imaginer comment un seul puissant commandement bien observé pourrait transformer notre société durant le millenium ? Pourriez-vous imaginer comment ce serait pour les humains de vivre sans crainte de se faire voler ?

Y a-t-il une seule personne vivante aujourd’hui qui ne voudrait pas vivre dans une société comme celle-là ? Et comment ce sera facile pour un Élu de diriger dans un gouvernement pareil, où les quelques criminels endurcis seront traités très rapidement, selon la loi de Dieu afin qu’ils ne puissent pas répandre leur mauvaise influence dans la société ambiante. Avec Christ et Ses Élus immortels en charge de la société et l’enseignement de la Loi Royale de Christ répandu partout. Il n’y aura plus de voleur, point.

En effet, Paul a expliqué, dans 2 Thessaloniciens 3:10-12 : « Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger. Cependant nous apprenons que parmi vous quelques-uns vivent dans le désordre, ne travaillent point et s’occupent de choses inutiles. Or, ceux-là nous les invitons, et nous les exhortons par notre Seigneur Jésus-Christ, à travailler avec tranquillité, afin de manger leur propre pain. » Vous remarquerez que Paul ne parle pas de sabbat à observer, ici, ni ailleurs non plus. Si les apôtres ne nous ont pas commandé d’observer le sabbat, pourquoi l’enseignerions-nous aux peuples du Millenium ?

Le sabbat n’était qu’un commandement physique donné à un peuple que l’on devait obliger à mettre du temps de côté, pour méditer au sujet de Son Dieu. Et il était observé qu’un jour par semaine. Mais ne pas voler, ne pas commettre l’adultère, ne pas mentir, et ne pas tuer sous la loi devaient être observés continuellement. Cependant, le chrétien converti prie donc et pense à Dieu sept jours par semaine et volontiers ! Au lieu de vivre dans un système où le paresseux qui ne veut pas travailler, peut vivre confortablement sept jours par semaine, sans travailler, se fiant sur des membres productifs, ces gens recevront le fruit de leur travail, et mangeront leur propre pain. Le chômage sera une chose du passé. Il n’y aura pas de jeunes s’entraînant à préparer une carrière, pour apprendre ensuite qu’il n’y a plus d’ouverture dans leur domaine, à cause des changements économiques ou sociaux.

Il n’y aura pas non plus de gens « mariés à leur job », étant forcés de travailler de longues heures pour gagner assez d’argent pour survivre à peine. Dans le gouvernement de Dieu, il y aura des provisions afin d’équilibrer leur temps au travail et avec la famille. Satan a orchestré un monde dans lequel la plupart du monde hait Dieu et n’est pas prêt à Lui obéir. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8).

Satan, « le père des mensonges », a aveuglé le monde entier, pour que celui-ci ne reçoive pas les grandes bénédictions de Dieu, car si ces gens n’étaient pas aveuglés, ils accepteraient volontiers l’opportunité d’expérimenter Ses bénédictions en vivant selon Sa volonté. Mais Jésus va revenir sur la planète terre où Il établira la Loi Royale, la Loi de Christ, pas la Loi de Moïse et, en faisant ainsi, proclamera la liberté à un monde retenu captif depuis si longtemps. Et ainsi s’accomplira la prophétie d’Esaïe.

« L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi ; car l’Éternel m’a oint, pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil ; pour présenter à ceux de Sion qui sont dans le deuil et pour leur donner le diadème au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, le manteau de louange au lieu d’un esprit abattu ; tellement qu’on les appellera les chênes de la justice, les arbres plantés par l’Éternel pour le glorifier. Ils rebâtiront les ruines antiques ; ils relèveront les décombres des temps anciens ; ils renouvelleront les villes détruites, ruinées d’âge en âge. Les étrangers se tiendront là pour paître vos troupeaux ; les enfants de l’étranger seront vos laboureurs et vos vignerons. Et vous, vous serez appelés les sacrificateurs de l’Éternel ; on vous nommera les ministres de notre Dieu ; vous mangerez les richesses des nations ; à leur place vous serez couverts de leur gloire » (Esaïe 61:1-6).

Les gens vivront enfin dans une paix divine jamais connue auparavant et qui ne sera jamais mise en danger par la guerre et la misère, inventée de toute pièce par Satan et ses démons, qui n’avaient que la destruction de la race humaine dans l’esprit. « C’est à vous, hommes frères, enfants de la race d’Abraham, et à vous qui craignez Dieu, que cette parole de salut est adressée » (Actes 13:26). Dieu a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes, nous déclare Paul, dans Actes 17:26-29.

« Mais Dieu, ayant laissé passer ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux hommes, que tous, en tous lieux, se convertissent ; parce qu’il a fixé un jour, où il doit juger le monde avec justice, par l’Homme qu’il a établi, ce dont il a donné à tous une preuve certaine, en le ressuscitant des morts » (Actes 17:30-31). Puisque nous sommes de la race de Dieu, nous ferons enfin partie de Sa Famille divine en instruisant dans la justice, pendant 1 000 ans, les rescapés de cette grande tribulation, et nous travaillerons avec l’Homme qu’il a établi.




D.377 – Arbres ne portant aucun fruit

arbre-sans-fruit

Par Joseph Sakala

Jésus S’en allait au temple avec Ses disciples. Dans Marc 11:11-14, nous lisons : « Ainsi Jésus entra à Jérusalem, et dans le temple ; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze. Le lendemain, comme ils sortaient de Béthanie, il eut faim. Et voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose. Et s’en étant approché, il n’y trouva que des feuilles ; car ce n’était pas la saison des figues. Alors Jésus, prenant la parole, dit : Que jamais personne ne mange de ton fruit ! Et ses disciples l’entendirent. »

Plusieurs détracteurs du Seigneur accusent Jésus avec un certain mépris pour Son geste qui, en apparence, semble être une colère sans raison de Sa part et provoquée par un appétit égoïste. Mais étais-ce vrai ? Dans Ses paraboles, Jésus utilisait régulièrement des choses physiques pour enseigner un principe spirituel. En réalité, il était irréaliste de s’attendre à voir des figues à ce moment de l’année. Cependant, Dieu ne fait jamais rien sans un but précis. Sûrement, Jésus devait le savoir et ne l’a pas fait inutilement et sans cause. Il devait assurément avoir une leçon à donner ici à Ses disciples. Peut-être que la clé de ce passage réside dans le fait que Ses disciples l’entendirent. Si nous prenons le temps d’observer le contexte dans lequel Christ a prononcé ces paroles, nous découvrons que Jésus utilisa le figuier sans fruit comme un modèle pour instruire Ses disciples sur les fruits qu’ils avaient définitivement à produire dans leur propre cheminement.

On pourrait appeler Son message une parabole vivante. Jésus venait à peine d’entrer dans la ville de Jérusalem : « Et Ses disciples amenèrent un ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements dessus, et Jésus monta sur l’ânon. Et plusieurs étendaient leurs vêtements sur la route, et d’autres coupaient des branches d’arbres, et en couvraient le chemin. Et ceux qui marchaient devant, et ceux qui suivaient, criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne de David notre père, qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna dans les lieux très hauts ! Ainsi Jésus entra à Jérusalem, et dans le temple ; et ayant tout considéré, comme il était déjà tard, il s’en alla à Béthanie avec les douze » (Marc 11:7-11).

Jésus savait que leur adoration superficielle se changerait bientôt en cris de mépris et de fausses accusations pour le faire mourir. S’éloignant du figuier, Jésus chassa les vendeurs du temple, S’étant aperçu que, non seulement ils exploitaient les Juifs qui y entraient, mais ils avaient également envahi la cour réservée aux Gentils et empêchaient même les Juifs d’adorer dans le temple. Le figuier fut utilisé par Jésus comme une grande leçon d’aridité spirituelle, caractéristique de la condition de cette nation, en dépit de son statut privilégié d’héritiers selon la promesse de Dieu à Abraham. Cette sorte de mesure reçoit également sa condamnation. « Et le matin, comme ils passaient, ses disciples virent le figuier séché jusqu’aux racines. Alors Pierre, s’étant souvenu de ce qui s’était passé, lui dit : Maître, voilà le figuier que tu as maudit, qui est séché » (Marc 11:20-21).

Alors, voyant leur manque de foi : « Jésus leur dit : Ayez foi en Dieu ; car je vous dis en vérité, que quiconque dira à cette montagne : Ôte-toi de là et te jette dans la mer, et qui ne doutera point dans son cœur, mais qui croira que ce qu’il dit arrivera ; ce qu’il dit lui sera accordé. C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » (Marc 11:22-26).

Notre désir doit être de porter beaucoup de fruit dans notre adoration, notre foi, dans nos prières et dans notre comportement quotidien. Une personne vraiment convertie l’accepte, mais l’orgueilleux, ne pouvant pas accepter une telle correction, décide parfois de quitter tout simplement le Seigneur et cesse de porter des fruits. Cette attitude n’a pas semblé déranger l’apôtre Jean qui dit : « Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses » (1 Jean 2:19-20).

Si nous connaissons la profondeur de notre engagement envers Christ, notre persévérance nous amènera sûrement jusqu’à notre récompense. Voilà pourquoi Jésus dit : « Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. » La clé est de persévérer jusqu’à la fin, mais la récompense est éternelle.

La chose la plus douloureuse pour un converti, c’est de voir un enseignant chrétien abandonner sa foi et se joindre à un groupe pour prêcher contre la Parole de Dieu, qui était son premier amour. Ce genre de comportement arrive trop souvent de nos jours, à cause de la convoitise des richesses et cela occasionne évidemment de sérieux problèmes parmi ceux qui persévèrent dans la foi. Est-ce possible qu’un ministre de la Parole puisse réellement perdre son salut ? Un chrétien peut-il refuser de naître de nouveau dans la Famille de Dieu ? Un converti, ayant reçu le dépôt du Saint-Esprit, qui lui assure la vie éternelle, peut-il rejeter une telle promesse de l’immortalité ?

Paul dit oui ! « Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6:4-6). C’est le plus grand sacrilège contre Dieu que de rejeter Son Saint-Esprit. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

Alors, qu’en est-il des nombreuses promesses qui semblent nous assurer le contraire ? L’apôtre Jean nous dit : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). Jésus Lui-même avait déclaré : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père » (Jean 10:27-29).

La réponse se trouve dans la déclaration de Jésus. Quand une personne, qui paraissait être un véritable chrétien devient apostat en dénonçant soudainement la vérité qu’elle a reçue et enseignée, cela veut simplement dire qu’elle n’était pas des nôtres, nous dit Jean, peu importe ce que cette personne professait jadis. L’avertissement est très grave pour tout chrétien. Car si un individu se fait passer pour un chrétien, professant qu’il a bien compris les implications de la foi chrétienne et tombe ensuite dans l’apostasie, il est impossible de le renouveler encore pour la repentance, puisqu’il crucifie pour lui-même le Fils de Dieu une deuxième fois et expose Jésus à l’ignominie. Christ est mort une fois pour tous les humains. N’ayant jamais péché, Jésus a consenti à Se faire péché à notre place afin de payer la rançon pour toutes nos transgressions, par Son sang pur et sans tache.

Est-ce important pour nous ? Absolument ! Même le chef des apôtres nous exhorte ainsi : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. » Dans Colossiens 2:6-8, Paul ajoute : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces. Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. »

Avez-vous remarqué que la philosophie des hommes mène présentement le monde au détriment de la Parole de Dieu qui n’évolue pas assez, selon plusieurs individus qui voudraient prêcher leur « vérité » à la place de la Parole de Dieu ? Ne cessez jamais de vous instruire dans la Bible : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Ayant [toujours] une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Les critiques de la Bible se plaignent sévèrement que Dieu ait commandé à Moïse de détruire tous les Cananéens : « Et que l’Éternel ton Dieu te les aura livrées, et que tu les auras battues, tu les voueras à l’interdit ; tu ne traiteras point alliance avec elles, et tu ne leur feras point grâce ; tu ne t’allieras point par mariage avec elles ; tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils » (Deutéronome 7:2-3). « Vouer à l’interdit » veut dire « tuer jusqu’au dernier sans laisser aucun survivant ». Ce jugement apparaît encore plus sévère quand nous apprenons que Dieu Lui-même aurait endurci le cœur des Cananéens afin que Josué les détruise jusqu’au dernier.

Dans Josué 11:20-23, nous lisons le compte-rendu de cet événement. « Car cela venait de l’Éternel, qu’ils endurcissent leur cœur pour sortir en bataille contre Israël ; afin de les vouer à l’interdit sans qu’il y eût pour eux de merci, mais afin de les exterminer, comme l’Éternel l’avait commandé à Moïse. En ce temps-là, Josué vint et extermina les Anakim de la montagne d’Hébron, de Débir, d’Anab, de toute la montagne de Juda et de toute la montagne d’Israël ; Josué les voua à l’interdit, avec leurs villes. Il ne resta point d’Anakim dans le pays des enfants d’Israël, il n’en resta qu’à Gaza, à Gath et à Asdod. Josué prit donc tout le pays, selon tout ce que l’Éternel avait dit à Moïse, et Josué le donna en héritage à Israël, selon leurs divisions, d’après leurs tribus. Alors le pays fut tranquille et sans guerre. »

La notion chez certains individus que Dieu soit simplement un doux grand-père regardant Sa Création sans jamais réagir, est une imagination venant de la nature pécheresse de l’homme. Le Nouveau Testament nous rappelle clairement que : « Notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29). C’est donc pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions fidèlement notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte. Dieu nous met en garde également contre le péché : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romans 6:23).

Dieu ne change pas ! « Ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ » (2 Thessaloniciens 1:5-8).

Au sujet des Cananéens, Dieu avait accordé 400 ans à Israël pour se repentir, mais au lieu d’en profiter, chaque génération s’éloignait encore davantage de Dieu. « Et l’Éternel dit à Abram : Sache que ta postérité sera étrangère dans un pays qui ne lui appartiendra point [l’Égypte], et qu’elle en servira les habitants, et qu’ils l’opprimeront pendant quatre cents ans. Mais je jugerai aussi la nation à laquelle tes descendants seront asservis ; et ensuite ils sortiront avec de grandes richesses. Et toi, tu t’en iras en paix vers tes pères, tu seras enseveli dans une heureuse vieillesse. Et à la quatrième génération ils reviendront ici ; car l’iniquité de l’Amoréen n’est pas encore à son comble » (Genèse 15:13-16).

L’archéologie nous révèle que les Cananéens pratiquaient toutes les formes de débauches connues aux hommes. C’était un acte de miséricorde de la part de Dieu envers tous ceux qui sont venus en contact avec eux de décréter immédiatement leur destruction. Ils avaient déjà endurci leurs cœurs envers Dieu, alors Dieu a endurci leurs cœurs envers Israël. Croyant pouvoir détruire le peuple de Dieu, ils ont simplement hâté leur propre fin qui était d’ailleurs bien méritée. Il y a un message important pour tous les chrétiens qui croient que le salut peut arriver sans aucune œuvre parce que c’est un don gratuit de Dieu.

Oui, le don est gratuit, mais souvenons-nous que nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu. « Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:9-10). Un chrétien qui ne produit pas les bonnes œuvres que Dieu avait préparées d’avance pour lui, ressemble au figuier avec ses belles feuilles mais sans figue. L’extérieur paraît bien, mais il n’y a pas de profondeur, pas de fruit. Le chrétien qui se pavane sans produire de bonnes œuvres risque d’être coupé comme l’arbre inutile qui a été créé pour produire du fruit mais n’en produit pas.

L’apôtre Jacques nous parle du patriarche Abraham : « Et ainsi ce que dit l’Écriture, s’accomplit : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24). Mais comment Abraham et Dieu ont-ils cimenté cette amitié ? Par la présence de Dieu quand Abraham fut dans le besoin. Dieu était là lorsqu’Abraham fut loin de son pays, quand il fut en danger de perdre son épouse Sarah, lorsqu’il fut à quelques instants de tuer son fils unique Isaac en le sacrifiant à Dieu, quand il se dépêchait de secourir son neveu Lot lorsqu’il fut attaqué et quand il a eu besoin d’aide pour choisir une épouse pour son fils Isaac.

Abraham a sûrement eu une relation privilégiée avec Dieu, mais nous pouvons également en avoir une semblable si nous sommes toujours prêts à invoquez le Seigneur dans tous nos moments d’adversité, mais surtout si nous mettons en pratique les précieux conseils que Dieu nous donne au-travers de Ses Saintes Écritures. Dieu S’est rendu disponible pour Abraham en tant qu’ami, et Dieu nous offre précisément ce même privilège. Mais renversons les circonstances un instant. Y a-t-il quelqu’un que vous connaissez qui a vraiment besoin de votre affection présentement, qui a besoin d’un coup de téléphone pour être encouragé, conseillé ou supporté moralement ? Quel estime pouvez-vous consolider encore davantage, par votre amour, votre implication et vos soins ? C’est peut-être quelqu’un de très près de vous et qui aurait besoin de votre secours.

Prenez le temps de faire des études bibliques régulièrement afin de découvrir comment Dieu partage Son amour avec nous et comment nous pourrions le partager avec d’autres en devenant un véritable chrétien, non seulement en paroles, mais surtout en oeuvres. Il est évident que nous sommes sauvés par la foi et non par les oeuvres, mais c’est par les oeuvres que la foi est rendue parfaite. « Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:26). N’est-il pas temps que nous soyons un véritable ami pour quelqu’un dans le besoin ?

Soyons plutôt de ceux qui ont reçu la Parole dans une bonne terre selon la parabole du semeur, comme Jésus Lui-même nous le déclare, dans Matthieu 13:8 : « Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : Un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. » Voilà le genre d’Élus que Jésus désire dans Son Royaume à venir. Ce sont ceux qui ont hâte d’enseigner la Parole de Dieu à tous ceux qui ont été séduits par des mensonges, des doctrines d’hommes au lieu des doctrines de Dieu ; des chrétiens prêts à s’engager, sous Christ, dans la grande moisson de ceux qui formeront les nations, sous les Élus de Dieu. Alors, comme  Jésus l’a si bien dit, au verset 9 : « Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Tout au long de l’histoire, les humains ont tenté de former des nations avec leurs gouvernements. Mais l’histoire nous démontre la futilité de leurs plans, car, après que les royaumes soient devenus très puissants, ils ont été soudainement détruits. Et les historiens tentent toujours d’analyser chaque système et chaque royaume pour déterminer la raison de la chute et ce que chaque royaume aurait pu faire pour éviter sa ruine. Pourtant, le roi David, il y a près de 3 000 ans de cela, fut inspiré de nous donner la réponse : « Tu as châtié les nations, tu as fait périr le méchant, tu as effacé leur nom pour toujours, à perpétuité. S’en est fait des ennemis ; plus que des ruines ! Tu as détruit leurs villes et leur mémoire a péri. Mais l’Éternel règne à jamais ; il prépare son trône pour le jugement. Il jugera le monde avec justice ; il jugera les peuples avec équité » (Psaume 9:6-9).

Ce monde passera éventuellement. La loi de l’entropie nous assure en effet que tout se détériore et finit par mourir ou pourrir. Les scientifiques athées ont calculé que même les protons qui composent la matière finiront par se détériorer. Mais la Bible nous dit : « C’est toi, Seigneur, qui as fondé la terre dès le commencement, et les cieux sont l’ouvrage de tes mains. Ils périront, mais tu demeures ; ils vieilliront tous comme un vêtement, et tu les rouleras comme un manteau ; ils seront changés, mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point » (Hébreux 1:10-12). Plusieurs passages de la Bible nous le confirment. David Lui rend cet hommage : « Que la gloire de l’Éternel dure à toujours ! Que l’Éternel se réjouisse dans ses œuvres ! Il regarde la terre et elle tremble ; il touche les montagnes et elles fument. Je chanterai à l’Éternel tant que je vivrai ; je psalmodierai à mon Dieu tant que j’existerai. Que ma méditation lui soit agréable ! Je me réjouirai en l’Éternel » (Psaume 104:31-34).

Son nom magistral ne changera jamais ! « Son nom subsistera toujours ; Son nom se propagera tant que luira le soleil ; on invoquera Son nom pour bénir ; toutes les nations le diront heureux. Béni soit l’Éternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des choses merveilleuses ! » (Psaume 72:17-18). Cela veut également dire que : « L’abondance et la richesse seront dans Sa maison, et Sa justice subsiste à toujours » (Psaume 112:3). Les paroles des hommes passent, mais la parole de l’Éternel subsiste à toujours dans les cieux. Les hommes ont prêché toutes sortes de choses pour se glorifier, néanmoins, leurs prédictions sont demeurées sans réussite. « Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée » (1 Pierre 1:25).

Finalement, parce que Dieu est éternel, nous avons aussi Sa promesse de vivre éternellement. Est-ce possible ? Voici ce que Dieu nous dit, dans Psaume 89:36-38 : « J’ai une fois juré par Ma sainteté ; je ne mentirai point à David. Sa postérité subsistera toujours, et son trône aussi longtemps que le soleil devant moi. Comme la lune, il durera à jamais ; et il y en a dans les cieux un témoin fidèle. » L’apôtre Jean nous confirme cette promesse, dans 1 Jean 2:17, en déclarant : « Et le monde passe, et sa convoitise, mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. » Toutefois, avant de moissonner cette belle promesse, certains évènements difficiles doivent se produire sur cette terre, des afflictions que Jésus réglera une fois pour toutes.

Dans Marc 13:19-20, Jésus nous déclare : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé. Mais il a abrégé ces jours à cause des Élus qu’il a choisis. » En prédisant un jugement futur sur un monde incrédule, Jésus fait référence au monde que Dieu a créé, affirmant ainsi la doctrine biblique d’une création soudaine et complète. Dans le monde païen, à l’époque de l’Empire romain, l’évolutionnisme dominait partout dans l’esprit des gens. Les Épicuriens, par exemple, étaient des athées évolutionnistes. Les Stoïciens, les Gnostiques, les Platoniciens et autres étaient des évolutionnistes panthéistes. Aucun de ces philosophes ne croyait en un Dieu créateur de toutes choses, incluant également l’univers entier.

Mais Jésus était un créationniste étant directement impliqué dans tout ce qui existe. Et les créationnistes scientifiques, malgré toute l’opposition qu’ils reçoivent de nos jours, continuent à suivre Son enseignement ainsi que Son exemple. Jésus parlait pareillement d’Adam et Ève, disant : « Au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Les païens de Son temps croyaient en un cosmos éternel, alors que Jésus enseignait que tout avait un début, même les humains qui faisaient partie de cette création. « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28).

Donc, lorsque : « Des pharisiens y vinrent aussi pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de répudier sa femme pour quelque sujet que ce soit ? Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : À cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement » (Matthieu 19:3-8). Seule la mort pouvait séparer ce que Dieu avait joint.

Il est possible que certains « chrétiens » soient évolutionnistes, mais il n’existe pas d’évolution chrétienne. Jésus rejetait l’évolution, mais prêchait la création de tout ce qui existe, parce que Jésus en était le Créateur. Jean nous l’explique en toute simplicité quand il déclare : « Au commencement était la Parole [de Dieu], la Parole était avec Dieu, et la Parole [de Dieu] était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle [la Parole de Dieu], et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:1-3). C’est tellement simple qu’un enfant brillant de dix ans peut facilement le comprendre, mais, semble-t-il, pas un théologien qui insiste absolument à y voir deux personnes distinctes, les deux étant Dieu et formant un seul Dieu.

Dans Psaume 78:2, nous lisons : « J’ouvrirai ma bouche pour prononcer des discours sentencieux ; je publierai les secrets des temps anciens, que nous avons entendus et connus, et que nos pères nous ont racontés. » La plupart des gens ne pensent pas aux paraboles, surtout celles de Jésus, comme ayant quelque chose à cacher, mais plutôt comme des illustrations figuratives afin d’aider les gens à comprendre un enseignement spirituel. Mais Jésus utilisait réellement les paraboles pour cacher la vérité et non pour la révéler. Il est difficile à concevoir pour un chrétien que Jésus voulait faire cela. Quand Ses disciples Lui demandèrent pourquoi Il parlait en paraboles, Jésus répondit : « C’est à cause de cela que je leur parle en similitudes, parce qu’en voyant, ils ne voient point, et qu’en entendant, ils n’entendent et ne comprennent point. Ainsi s’accomplit en eux la prophétie d’Ésaïe, qui dit : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; en voyant vous verrez, et vous ne discernerez point » (Matthieu 13:13-14). Une séduction complète par le maître séducteur Satan.

Le principe est assez simple. Une personne doit d’abord croire et obéir à la lumière qu’elle a déjà reçue avant que Dieu lui accorde plus de vérité. « Car on donnera à celui qui a, et il aura encore davantage ; mais pour celui qui n’a pas, on lui ôtera même ce qu’il a » (Matthieu 13:12). Donc, les paraboles de l’Ancien comme du Nouveau Testaments ne sont pas sujettes à l’interprétation personnelle. Elles requièrent de l’étude, de la méditation et de l’obéissance afin de comprendre la profondeur du message ; toutefois, elles apportent de grandes bénédictions. Voilà pourquoi Jésus leur dit : « C’est pour cela que tout docteur [scribe] qui est instruit dans le royaume des cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor des choses nouvelles et des choses vieilles » (Matthieu 13:52).

Une mise en garde est appropriée ici. Les paraboles des Écritures ne doivent jamais être associées à l’occultisme ou aux choses cachées par Satan. Dans le grec, le mot « parabole » veut simplement dire « caché à la compréhension du monde », mais transparent aux yeux de la foi et de l’amour. Paul nous l’explique parfaitement dans 1 Corinthiens 2:7-10 : « Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par Son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. »

La nation d’Israël aurait dû le comprendre, mais elle s’est de préférence rebellée contre Dieu au lieu de Lui obéir. Alors, Osée leur dit : « Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! Ont-ils fini de boire, les voilà à la fornication. Les chefs d’Israël n’aiment que l’ignominie. Le vent les attachera à ses ailes, et ils auront honte de leurs sacrifices » (Osée 4:16). Le Seigneur est patient et ceux qui parlent en Son Nom devraient l’être aussi. Il arrive parfois que de tolérer certains comportements devienne dérisoire et malsain. Car une interaction constante avec certains individus invite à l’impiété spirituelle et à la diffusion d’idées qui vont à l’encontre de la Parole de Dieu. Dans de telles occasions, le chrétien doit se retirer ou même abandonner ces personnes pour un temps. Il faut néanmoins prier pour eux et laisser Dieu régler leurs problèmes.

C’était la situation dans laquelle les dix tribus formant la nation d’Israël étaient rendues, sous la direction de la tribu d’Éphraïm, peu de temps avant leur captivité par les Assyriens. Dieu a utilisé le prophète Osée pour dire à Juda de les abandonner, car ils étaient dangereusement sous l’emprise de l’idolâtrie païenne. Jésus a aussi utilisé un langage similaire envers les pharisiens hypocrites de Son époque. À Ses disciples, Jésus dit : « Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse » (Matthieu 15:14). En scrutant les Écritures, nous découvrons d’autres avertissements indiquant jusqu’où les descendants d’Israël se sont laissés séduire dans le paganisme tout en croyant bien faire.

L’apôtre Paul, dès le premier siècle, fut inspiré d’instruire son jeune évangéliste Timothée sur l’attitude des gens dans les derniers jours. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu. Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:1-7). Relisez ce passage lentement et dites-moi si ces paroles de Paul ne nous décrivent pas parfaitement la société d’aujourd’hui et ses vendeurs religieux allant de porte en porte !

Puisque nous sommes dans ces derniers temps, il serait également juste de prendre les paroles de Paul au sérieux et de nous « …éloigner aussi de ces gens-là ». Regardons ensemble cette autre instruction à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 2:15-18 : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Les faux ministres datent du premier siècle, alors ne soyez pas surpris de voir l’augmentation de leur nombre dans les derniers jours, tentant de vous vendre leur vérité.

Ainsi, l’instruction de Paul se résume à ceci : « Examinez ce qui est agréable au Seigneur. Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret » (Éphésiens 5:10-12). La plupart sinon tous ces avertissements s’appliquent spécialement à ceux qui ont accepté et compris la vérité, s’engageant à vivre selon ces instructions, et qui, pour des raisons inconnues, décidèrent volontairement de les rejeter. Quand de tels individus s’opposent à notre témoignage, Dieu dit de ne pas nous occuper d’eux, car Dieu est beaucoup mieux équipé que nous pour S’en occuper.

Demeurons continuellement fidèles à Dieu et à Sa Parole, sans résister, en prêchant la venue de Son merveilleux Royaume, comme Jésus l’a fait à tous ceux qui ont le cœur disposé à écouter. Soyons bien entraînés pour ce Royaume dans lequel les Élus de Dieu travailleront à anéantir totalement ce que Satan a produit dès le jardin d’Éden. La grande récolte s’en vient, alors soyons prêts pour être à la hauteur et produire les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous, afin que nous y marchions. C’est ce que je souhaite à tout homme et toute femme qui lit ce message.




D.376 – Christ seul sera Roi

couronne

Par Joseph Sakala

Dans 1 Timothée 6:13-16, Paul déclare à son jeune évangéliste : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle !  Amen. » Vous avez ici une description parfaite du ciel où Jésus Se trouve aujourd’hui. Parmi les titres descriptifs de Christ, le plus dominant est celui de Roi, parce qu’il parle de Sa domination universelle. En effet, le jour vient : « Afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11).

D’abord, puisqu’Il a créé toutes choses, Dieu est le Roi de la Création. « Car l’Éternel est un Dieu grand, il est un grand Roi au-dessus de tous les dieux. C’est en sa main que sont les abîmes de la terre ; à lui sont les sommets des montagnes. A lui appartient la mer, car il l’a faite, et ses mains ont formé la terre » (Psaume 95:3-5). Ensuite, Christ est le Roi qui : « régnera éternellement sur la maison de Jacob, et il n’y aura point de fin à son règne » (Luc 1:33). Dieu est également notre Rédempteur : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est Lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:13-16).

Le jour vient bientôt où tous les rois de la terre s’uniront contre Lui. « Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec Lui sont les appelés, les Élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14). « Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands » (Apocalypse 19:14-18).

La scène que nous venons de lire se passe à la fin des temps. Mais reculons dans l’histoire pour découvrir de qui il est question ici. Dans Exode 15:11, il est écrit : « Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? » Dans la vision merveilleuse que Dieu avait donnée à Ésaïe se trouvait une description des séraphins. « Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Ésaïe 6:3)). Ils sont cités encore dans Apocalypse 4:8 : « Et les quatre animaux avaient chacun six ailes, et à l’entour et au-dedans ils étaient pleins d’yeux ; et ils ne cessaient, jour et nuit, de dire : Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu tout-puissant, QUI ÉTAIT, QUI EST, et QUI SERA ! » La sainteté de Dieu est étonnante.

Dans l’hébreu comme dans le grec, les mots utilisés pour « saint » dans les Écritures ont des connotations de séparation, de détachement de tout autre chose. « Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés » (Apocalypse 15:4). Et, dans 1 Samuël 2:2, nous lisons : « Nul n’est saint comme l’Éternel ; car il n’en est point d’autre que toi, et il n’y a point de rocher comme notre Dieu. » C’est cette absolue et unique transcendance qui place le Créateur de l’univers au-dessus de tout aspirant : « Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car Je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:9-10).

« Car, quoiqu’il y en ait, soit dans le ciel, soit sur la terre, qui sont appelés dieux (comme, en effet, il y a plusieurs dieux et plusieurs seigneurs), toutefois, nous n’avons qu’un seul Dieu, le Père, duquel procèdent toutes choses, et nous sommes pour lui ; et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par lequel sont toutes choses, et nous sommes par lui, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 8:5-6. Mais Dieu nous exprime également que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10).

Et ce cœur trompeur humain tord la gloire de notre Dieu incorruptible. « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:22-25). Ils ont tordu la Parole de Dieu pour l’adapter à leur vile image. Pourtant, Hébreux 13:8 nous confirme que : « Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité. » Il ne change pas pour faire plaisir aux humains « évolués ».

Puisque Dieu est Saint, nous pouvons Lui faire confiance sans réserve aucune. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22. Puisque Dieu est Saint, nous pouvons lui faire confiance en fait de sécurité sur nos âmes. Car : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon Sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18).

Et parce qu’il nous a engendrés selon Sa volonté, Dieu nous connaît parfaitement. Dans Psaume 139:1-5, il est écrit : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Peut-être le plus grand attribut de Dieu est qu’Il connaît absolument tout sur nous. Et puisque Dieu est omnipotent et omniscient, il est évident que rien ne Lui échappe. Il observe nos activités et voit parfaitement toutes nos voies. Imaginez un instant qu’Il peut voir jusqu’à la formation de nos mots sur notre langue avant que nous les prononcions. Cela veut dire que nous sommes transparents pour Lui, nous ne pouvons le duper d’aucune façon. Il connaît nos pensées avant que nous les ayons, donc, Il connaît des choses sur nous que nous ne voudrions même pas nous admettre à nous-mêmes.

Il est partout autour de nous, là où nous sommes ou voudrions être. Il remplit tout espace et il est impossible de nous dissimuler. Nous ne pouvons pas nous cacher, car Il nous a constamment à l’œil. L’apôtre Paul l’a un jour souligné, dans Actes 17:28-29 : « Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. » Sa relation intime, ainsi que la connaissance complète qu’Il a de nous font du salut de Dieu une chose merveilleuse. « Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies. Car, à peine mourrait-on pour un juste ; peut-être se résoudrait-on à mourir pour un homme de bien. Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:6-8).

Dieu nous aime, en dépit de ce que nous sommes devenus. Mais puisqu’Il sait ce que nous pourrions devenir, Il nous a offert la vie éternelle par Son Fils Jésus afin que nous réalisions un jour ce que Lui sait déjà que nous serons. Dans Romains 8:33-34, nous découvrons : « Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est Celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. » Paul demande s’il y a quelqu’un qui pourra apporter une sentence de culpabilité contre les Élus. À la lumière de tout ce que le Christ a fait pour eux et le fait que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement » (Jean 5:22), seul Christ a le droit de condamner. Alors, Christ condamnera-Il ceux pour qui Il est mort ? Certainement pas, et Paul nous donne quatre raisons pourquoi même le suggérer serait absurde.

Premièrement : C’est le Christ qui est mort et c’est Lui qui a quitté le ciel pour mourir comme substitut à notre place. « Car le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Mais Christ est mort pour nos péchés. C’est ce que Paul nous enseigne dans 1 Corinthiens 15:3 lorsqu’il dit : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures. » Celui qui a subit la condamnation à notre place ne se tournera pas pour nous condamner.

Deuxièmement : Christ est ressuscité. Il n’est pas demeuré dans Son cercueil, mais Il est ressuscité victorieux afin de réaffirmer au Père Son Sacrifice. Dans Colossiens 1:18 : « Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. » Dans Romains 8:29-30, le Père confirme : « ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Ayant accompli cela, Il ne Se virevoltera certainement pas pour amoindrir Son Plan.

Troisièmement : Il est maintenant à la droite du Père où Il prépare une place pour nous, tel que promis dans Jean 14:2-3 : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. » Son intention est de nous garder près de Lui, là où Il sera et non de nous condamner.

Quatrièmement : On croirait qu’Il a déjà beaucoup fait pour nous, mais non, Il intercède pour nous, aussi longtemps que nous sommes vivants. Jésus  demande notre acceptation auprès de Son Père. Et Paul se joint à Lui, dans Romains 8:38-39, pour nous dire : « Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Christ nous sert d’exemple à suivre pour Sa gloire. « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement » (1 Pierre 2:20-23). Quelques-uns ont tenté de gouverner leur vie selon Jésus, simplement en tentant de se poser la question à savoir que ferait Jésus dans une telle situation. Mais dans le contexte-ci, nous découvrons qu’il s’agit de Son Sacrifice.

Pour suivre l’exemple de Christ, il faudrait endurer toute Sa souffrance non justifiée, même la diffamation et la persécution, avec grâce et patience. Mais ce n’est pas tout, il faudrait le faire en silence ! Car, dans 1 Pierre 2:23-24, nous lisons : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. » Et dans Esaïe 53:7 : « Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. »

C’est une réaction tout-à-fait naturelle que de vouloir nous défendre lorsque nous sommes injuriés, spécialement si l’action insultante suit un acte de gentillesse. Mais telle ne fut pas la réaction de Christ qui, dans Matthieu 26:53, a déclaré devant Pierre : « Penses-tu que je ne puisse pas maintenant prier mon Père, qui me donnerait plus de douze légions d’anges ? » Mais Il a choisi de souffrir en silence. Pourquoi aurait-Il invoqué l’aide de douze légions d’anges ? D’abord, s’Il l’avait fait, nous aurions encore été perdus dans nos péchés. « Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:24).

Deuxièmement, Christ nous a laissé un exemple afin que nous suivions Ses pas. Christ ne souffrait pas seulement en silence, Christ souffrait pour nous ! Si nous voulions vraiment être comme Lui, il nous faudrait souffrir en silence pour les autres, même s’ils sont coupables et le méritent. Cela était tolérable pour Dieu qui S’est donné Lui-même ! « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:16-17). Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu (v. 18).

Il est singulièrement approprié que nous regardions vers ce plus grand des versets, car il contient le plus merveilleux des cadeaux pour l’humanité. Le thème « donner » paraît au moins 2 100 fois dans la Bible et il nous vient de Dieu qui, dans Genèse 1:16-18, nous dit : « Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. » Depuis le commencement, Dieu est toujours en train de nous donner de bonnes choses pour nous bénir. Et la dernière fois que Dieu va venir nous bénir sera dans Apocalypse 22:12 où Christ nous dit : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. »

Dieu nous donne du ciel un véritable témoignage de ce qu’Il est. Dans Actes 14:17, nous lisons : « Quoiqu’il n’ait point cessé de donner des témoignages de ce qu’il est, en faisant du bien, en nous envoyant du ciel les pluies, et les saisons fertiles, et en remplissant nos cœurs de biens et de joie. » Et, dans Actes 17:25-29 : « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race. Étant donc de la race de Dieu, nous ne devons pas croire que la divinité soit semblable à de l’or, ou à de l’argent, ou à de la pierre taillée par l’art et l’industrie des hommes. »

Mais Son plus grand cadeau fut lorsque Dieu S’est donné Lui-même pour un monde perdu et sans mérite. C’était le plus éminent des cadeaux parce qu’il rencontrait le plus grand besoin des humains, révélait Son plus grand amour et annonçait le plus étonnant legs jamais conçu dans le cœur de notre Créateur omniscient. Mais ce ne fut pas la fin de Son don pour nous, car Lui qui n’a point épargné Son propre Fils, mais qui L’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-Il point toutes choses avec Lui ? Mettez votre confiance dans le tout-puissant Dieu vivant qui nous donne toutes choses abondamment pour en jouir. Ce grand cadeau de Dieu est pleinement suffisant pour nous donner le salut ainsi que la vie éternelle pour le monde entier. Mais ce don ne devient un don seulement que quand il est accepté, et la plus grande tragédie subsiste lorsque cet incroyable cadeau est rejeté et même ridiculisé par ceux qui en ont le plus besoin. Alors, lorsqu’ils refusent le don gratuit de la vie éternelle, il ne leur reste qu’à périr dans la mort éternelle. Car Dieu a tout fait lorsqu’Il a donne Son Fils pour les sauver, puisque lorsqu’Il a donne Son Fils, Il S’est donné Lui-même.

Dans Jean 15:13-17, Jésus a déclaré : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que Je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que J’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. » Gloire à Dieu et louange au Seigneur d’avoir le privilège d’être chrétiens et d’appartenir à Jésus pour l’éternité.

Pourquoi ? Parce que : « Après cela j’entendis comme la voix d’une grande multitude, dans le ciel, qui disait : Alléluia ! (Louez l’Éternel) Le salut, et la gloire, et l’honneur, et la puissance au Seigneur notre Dieu ! Parce que ses jugements sont véritables et justes, parce qu’il a jugé la grande prostituée, qui corrompait la terre par son impudicité, et qu’il a vengé le sang de Ses serviteurs, qu’elle avait répandu de sa main » (Apocalypse 19:1-2). Christ est en train de nous sauver du péché et de ses conséquences. C’est pourquoi aussi Il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur, nous dit Hébreux 7:25.

Car Jésus nous aide dans le voyage de notre vie. « Mon âme est rassasiée comme de mœlle et de graisse ; ma bouche te loue avec des cris de réjouissance ; quand je me souviens de toi sur mon lit, et que je médite sur toi pendant les veilles de la nuit. Car tu as été mon secours ; aussi je me réjouirai sous l’ombre de tes ailes. Mon âme s’est attachée à toi pour te suivre, et ta droite me soutient, » déclare Psaume 63:6-9. Au-travers de tout péril : « Qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:5-9).

Et Dieu nous aime au-travers tout cela. En effet : « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9). Nous pouvons toujours nous confier à Lui : « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

Dans Actes 15:14-18 : « Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses. Toutes les œuvres de Dieu lui sont connues de toute éternité. » Peut-être que le concept de connaissance absolue, de toutes les idées de Dieu, est le plus difficile à comprendre pour tout humain, mais il va falloir s’y faire. La plupart des humains travaillent très fort pour obtenir la connaissance et, dans plusieurs cas, encore plus fort pour la retenir. Le côté pratique de cet enseignement est que nous oublions trop souvent que Dieu n’oublie jamais !

Car l’Éternel regarde des cieux ; Il voit tous les enfants des hommes. Du lieu de Sa demeure, Il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, Il prend garde à toutes leurs actions. Du fond du cœur de chaque individu, il y a cette crainte que l’omniscience de Dieu soit vraie, mais nous dépensons beaucoup d’heures dans l’espoir d’enrayer cela de notre esprit. Pourtant, les Écritures déclarent clairement cette vérité : « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui y était assis. La terre et le ciel s’enfuirent de devant Sa face, et leur place ne se retrouva plus. Je vis aussi les morts, grands et petits, qui se tenaient devant Dieu ; et les livres furent ouverts. On ouvrit aussi un autre livre, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres » (Apocalypse 20:11-12).

Presque toutes les religions croient que cela constitue une résurrection tout simplement destinée à la destruction des milliards de morts depuis la création des humains. Regardons toutefois les indices, pourtant très bibliques, expliquant ces versets. Notre Dieu est omniscient et omnipotent, Il connaît tout et est capable de tout. Alors, pourquoi Dieu est-Il obligé d’ouvrir un ballot de livres pour rappeler aux gens qu’ils ont tous péché ? Combien de péchés faut-il pour condamner une personne à la destruction éternelle ? Un seul ! Pourquoi ouvrir des tonnes et des tonnes de registres pour montrer aux gens la raison de leur destruction par le feu ? Dieu a-t-Il besoin de justifier Ses actions ? Donc, CES LIVRES sont-ils là pour nous indiquer autre chose que les ministres voilés ont enseigné ? Se pourrait-il que ces livres ouverts aient été placés à cet endroit pour enseigner quelque chose que ces individus n’ont, soit jamais connu, ou n’ont certainement pas très bien compris, enseignés qu’ils furent par des ministres entièrement séduits par Satan et qu’il faudra immédiatement rectifier ?

Mais pour quelle raison, ces livres ? Pour préparer ces gens à l’ouverture d’un autre livre, regardez-le bien, le Livre de Vie ! Laissez-moi vous poser une question purement logique. Pourquoi Dieu feraient-Il ressusciter des milliards de personnes simplement pour leur enseigner qu’ils sont tout près de se faire détruire ? Aucune espèce de logique, surtout si on veut impliquer ici un Dieu plein de sagesse, miséricordieux, compatissant et omniscient. Jésus n’a-t-Il pas Lui-même déclaré, dans Matthieu 12:36-37 : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. » Donc, il y a une bonne raison pour l’ouverture de ces livres. La seule réponse logique serait d’instruire tout ce monde dans les choses de Dieu qui les aurait faites, et que ce monde accepte le Sauveur.

Il ne s’agit pas d’une deuxième chance, mais bien de la première pour entendre parler d’un Sauveur qu’ils n’ont jamais connu. Voici une autre occasion où les Élus de Dieu seront utilisés pour enseigner toutes ces personnes dans la pure vérité de Dieu avant de leur ouvrir le Livre de Vie, lorsqu’ils se convertiront, pour y inscrire à leur tour leur nom afin qu’ils deviennent les nations de la terre dans le Royaume de Dieu. Regardons ensemble ce que déclare Jean, dans Apocalypse 21:22-24 : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [les élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Voilà le côté extraordinaire et encourageant de l’omniscience de Dieu. Et voici ce que Dieu a inspiré à David d’écrire dans Psaume 139:1-5 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. » Avec une telle connaissance, il ne devrait pas être surprenant de voir Paul déclarer : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:18-19).

En attendant ce moment formidable, servons-Le comme Roi et soumettons-nous à Lui comme au Seigneur. Mais ne croyons pas que Dieu sera toujours doux. « À moi la vengeance ! » déclare-t-il. Il a également un côté juste dont Il ne se départira jamais ! Ce que les enseignants religieux n’ont jamais compris, c’est qu’il y a un abîme énorme entre le jugement des gens qui ont été séduits par les ministres de Satan, et ceux qui ont agi par mesquinerie, pour un gain sordide, par cupidité et sans vouloir s’en repentir. Il y a un jugement certain qui attend ces individus et nous le trouvons dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Voila la destruction destinée aux incorrigibles de notre société.

Notez bien qu’il n’y a pas de livres qui sont ouverts ici, ni aucune mention du livre de vie, car leur sort est sûrement déterminé par Dieu Lui-même. « Car voici, le jour vient, ardent comme un four : tous les orgueilleux et tous ceux qui commettent la méchanceté, seront comme du chaume, et ce jour qui vient les embrasera, a dit l’Éternel des armées, et ne leur laissera ni racine ni rameau. Mais pour vous, qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de justice, et la santé sera dans ses rayons, et vous sortirez et bondirez comme les veaux d’une étable. Et vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au jour que je prépare, a dit l’Éternel des armées » (Malachie 4:1-3).

Est-ce que le verset plus haut vous donne l’impression que ces méchants vont brûler éternellement ? « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De cette mort, il n’y a aucune possibilité de résurrection, car c’est une mort éternelle. « Et vous verrez de nouveau la différence qu’il y a entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas » (Malachie 3:18). Oui, il y aura une justice sur cette terre et enfin une paix éternelle. Et Christ seul sera Roi !