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Par Joseph Sakala
Dans 1 Jean 4:15-21, nous lisons : « Quiconque confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous tenons ce commandement de lui : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère. »
Il est absolument clair que Dieu est amour : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16). Plusieurs ont suggéré qu’un amour unilatéral, tel que cité plus haut, demanderait que Dieu élimine tout jugement pour la désobéissance à Ses lois, ou que Dieu crée une condition telle que l’humanité entière aimerait naturellement Dieu, comme faisant partie de la personnalité de base de chaque être humain. Ce conflit apparent est souvent répété dans cette fausse logique : Si Dieu aime le monde et qu’Il est tout-puissant, pourquoi permettrait-Il le mal ? Simplement dit, la réponse est évidente : Dieu est amour, Dieu aime l’humanité et l’amour requiert qu’un choix soit fait. Le choix permet également la possibilité de pouvoir rejeter l’amour inconditionnel de Dieu.
Dieu a alors créé l’humanité avec la capacité de répondre positivement à Son amour ou de rejeter consciemment Son offre de nous aimer. La simple vérité des Écritures est inéluctable. Dieu a créé l’amour afin qu’il soit inévitable. « Or, le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en Lui il n’y a point de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:5-10).
Alors, pour développer notre caractère et le rendre semblable au Sien, Dieu permet la possibilité du mal, afin que l’amour humain puisse exister et se développer en nous. Mais comment devenir juste ? Nous voyons Job qui se posait la même question lorsque : « Job prit la parole, et dit : Certainement, je sais qu’il en est ainsi ; et comment l’homme serait-il juste devant Dieu ? » (Job 9:1-2). Pourtant, Job semblait juste, de l’aveu même de Dieu qui dit à Satan : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8).
Et, dans Job 2:3-6, Dieu revient sur le sujet : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il tient encore ferme dans son intégrité, et tu m’as excité à le ruiner sans motif. Et Satan répondit à l’Éternel et dit : Peau pour peau ! Tout ce que l’homme possède, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, et touche à ses os et à sa chair ; et tu verras s’il ne te renie pas en face ! Et l’Éternel dit à Satan : Voici, il est en ta main ; seulement respecte sa vie. » Satan n’avait aucun droit de toucher à la vie de Job ; pourtant, ses amis insistaient à dire que la souffrance terrible qu’il endurait lui fut envoyée par Dieu à cause de ses péchés.
Job savait qu’il était innocent des péchés qu’on lui imputait et il savait également qu’il essayait d’obéir et d’être fidèle à Dieu. Mais il savait aussi qu’il était loin de la Sainteté de Dieu : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu » (Romains 3:23). Après avoir admis que lui aussi avait péché, Job s’est repenti et déclara : « Si j’ai péché, que t’ai-je fait, à toi, ô surveillant des hommes ! Pourquoi m’as-tu mis en butte à tes coups, et suis-je à charge à moi-même ? » (Job 7:20). Puis, il demanda à ses amis : « Instruisez-moi, et je me tairai. Faites-moi comprendre en quoi j’ai erré » (Job 6:24).
Il n’y a, en effet, aucune manière pour l’homme d’être droit devant Dieu, car il est né avec une nature pécheresse en lui, héritée de son père Adam. Alors, Job déclare : « Quand même je serais juste, ma bouche me condamnerait ; je serais innocent, qu’elle me déclarerait coupable » (Job 9:20). Pourtant, Dieu créa l’homme et : « Tous ceux qui sont appelés de mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » (Esaïe 43:7). Donc, Dieu : « veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2:4). Mais voici le mystère : Comment Dieu peut-Il justifier l’iniquité dans l’homme, tout en demeurant Juste Lui-même ?
La réponse est sans doute que Dieu, en Christ, a payé le prix pour nous rendre justes en mourant pour nos péchés. « Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8). En Lui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce, qu’Il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en Lui-même et qu’Il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux que ce qui est sur la terre, nous déclare Paul, dans Éphésiens 1:7-10.
Même Job a finalement réalisé que Dieu pouvait devenir Son Rédempteur. « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre, » a-t-il déclaré, dans Job 19:25-27. Afin, dis-je, de faire paraître Sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus, dit Paul, dans Romains 3:26. Alors, posons-nous la question : un chrétien peut-il se mettre en colère ? Dans Matthieu 5:22, Jésus déclara ceci : « Mais Moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera punissable par le tribunal ; et celui qui dira à son frère : Raca (homme de rien), sera punissable par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera punissable par la géhenne du feu. »
Il existe un bon nombre d’Écritures qui, prises seules, nous indiqueraient qu’un chrétien ne devrait jamais se choquer pour aucune raison. Par exemple, notez ce que Paul dit, dans Éphésiens 4:31-32 : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » Mais Jésus a indiqué qu’une colère contre son frère sans cause sera punissable par le tribunal. Beaucoup de traductions modernes ont enlevé l’expression sans cause dans leur Bible, mais elle apparaît dans plus de 99 % des manuscrits grecs et devrait être obligatoirement retenue.
Si la colère n’était pas permise chez le croyant, cela contredirait même l’exemple de Christ dans Marc 3:5 : « Alors, les regardant avec indignation, et étant affligé de l’endurcissement de leur cœur, il dit à cet homme : Étends ta main. Et il l’étendit, et sa main devint saine comme l’autre. » Jésus fut en colère contre certains hypocrites parmi les Pharisiens qui étaient prêts à Le condamner pour avoir guéri un homme le jour du sabbat. Nous ne sommes jamais justifiés de nous mettre en colère au sujet d’une insulte personnelle. « Mais maintenant vous aussi renoncez à toutes : à la colère, à l’animosité, à la méchanceté, à la médisance, aux paroles déshonnêtes ; qu’il n’en sorte pas de votre bouche » (Colossiens 3:8). « Ne rendez à personne le mal pour le mal ; attachez-vous à ce qui est bien devant tous les hommes. S’il se peut faire, et autant qu’il dépend de vous, ayez la paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur » (Romains 12:17-19).
Mais si vous vous mettez en colère, en dépit de vous-mêmes, Paul nous dit : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:26-27). Il pourrait y avoir des situations qui impliqueraient des insultes au Nom ou à l’œuvre de Christ et qui pourraient créer notre colère avec cause. Mais encore là, Dieu nous met en garde, car : « Ainsi, mes frères bien-aimés, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère ; car la colère de l’homme n’accomplit point la justice de Dieu » (Jacques 1:19-20). En nous rappelant constamment ce que nous dit Paul, dans Romains 12:19 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. »
Dieu n’est pas l’auteur du mal. « Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort » (Jacques 1:13-15). Une des raisons souvent utilisée pour renier le Dieu de la Bible est que, si Dieu est omnipotent comme la Bible l’enseigne, et si le mal existe dans le monde, comme tous peuvent le constater, donc Dieu doit sûrement être l’auteur du mal, ou incapable de l’empêcher. Or, un tel raisonnement suppose que Dieu n’est pas digne d’être adoré.
Si cette logique était exacte, alors la majorité des vérités fondamentales des Écritures devraient être rejetées. Néanmoins, la Bible insiste sur le fait que toute la réalité divine était très bonne, car : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Cependant, tout fut rapidement brouillé par le mensonge de Satan. « Alors l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. Et je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et toi tu la blesseras au talon. Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari, et il dominera sur toi. Et il dit à Adam : Puisque tu as obéi à la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi ; tu en mangeras les fruits avec peine tous les jours de ta vie » (Genèse 3:14-17).
Le Dieu trois fois saint n’a aucun plaisir dans le mal, car : « Ils criaient l’un à l’autre, et disaient : Saint, saint, saint est l’Éternel des armées ! Toute la terre est pleine de sa gloire ! » (Esaïe 6:3). Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et Lui-même ne tente personne, nous déclare Jacques 1:13. « Ton trône, ô Dieu, demeure à toujours et à perpétuité ; le sceptre de ton règne est un sceptre d’équité. Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables » (Psaume 45:7-8). Dieu n’est pas à l’origine du mal, c’est Satan qui est le père du mensonge : « et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44).
Paul était très inquiet de la séduction de Satan chez les Corinthiens et leur dit : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ » (2 Corinthiens 11:3). C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché, déclare Paul, dans Romains 5:12. La plus précise description du véritable caractère de notre Dieu Créateur est : « le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Il ne peut y avoir aucune impureté en Dieu, car la sainteté de notre Créateur est telle qu’aucun concept, aucun acte et aucune pensée ne pourra causer une séparation dans la lumière absolue de notre Dieu éternel.
Dans Matthieu 25:41, nous lisons : « Ensuite il [Jésus] dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges. » Mais comment Jésus-Christ, qui enseignait avec tant de puissance l’importance d’aimer et de pardonner, pouvait-Il prononcer ces paroles ? En réalité, Jésus a plus parlé du feu éternel que tout autre écrivain de la Bible parce qu’Il en était le Créateur. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par Lui et pour Lui » (Colossiens 1:16).
N’oublions jamais que : « Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé » (Jean 5:22-23). Jésus est le seul Homme qui soit mort et ressuscité : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15).
Nous ferions donc bien de sauvegarder Ses avertissements, car Jésus sait parfaitement de quoi Il parle ! Écoutez Ses prophéties. Dans Matthieu 13:49-51, Christ dit : « Il en sera de même à la fin du monde ; les anges viendront, et sépareront les méchants du milieu des justes ; et ils jetteront les méchants dans la fournaise ardente ; là seront les pleurs et les grincements de dents. Et Jésus dit à ses disciples : Avez-vous compris toutes ces choses ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur. »
Lors d’une autre occasion, Jésus déclara : « Et si ton œil te fait tomber, arrache-le ; il vaut mieux pour toi que tu entres dans le royaume de Dieu, n’ayant qu’un œil, que d’avoir deux yeux, et d’être jeté dans la géhenne de feu » (Marc 9:47). Notez que Christ n’a pas dit : « entrer au ciel », mais dans le Royaume de Dieu sur la terre. Il existe d’autres instructions semblables de la part de Christ, mais comment pouvons-nous réconcilier de telles menaces de destruction avec Sa nature d’amour ? Le fait demeure que le feu éternel fut préparé pour le diable et ses anges (Matthieu 25:41). Satan, désirant être Dieu, fut rebelle à Dieu dès le commencement. Lorsque les humains décident de suivre Satan selon la même rébellion, en rejetant la Parole de Dieu, ils démontrent à Dieu qu’ils sont plus confortables avec Satan qu’avec Dieu pour l’éternité.
Dans Son grand amour, Dieu a souvent répété ce qui s’en venait pour les rebelles, mais Christ a également répété : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair. Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:21-25). Parce que Dieu dit à tous ceux qui sont sauvés : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres » (1 Thessaloniciens 5:5).
Paul nous exhorte ainsi, dans Romains 13:12-14 : « La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises. » « Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui, » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:7-10.
« Et ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret. Mais tout ce qui est condamné, est manifesté par la lumière ; car tout ce qui est manifesté devient lumière, » dit Paul, dans Éphésiens 5:11-13. Tous ceux qui ont mis leur confiance en Christ ont été délivrés par le Père : « de la puissance des ténèbres, et [Dieu] nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Il serait tout-à-fait irresponsable de notre part d’oser blâmer notre Père au ciel pour avoir agi avec nous comme avec des enfants des ténèbres. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).
Job a également fait une analyse de sa justice, lorsqu’il déclara, dans Job 31:4-8, Dieu : « ne voit-il pas toute ma conduite, et ne compte-t-il pas tous mes pas ? Si j’ai marché dans le mensonge, et si mon pied s’est hâté pour tromper, que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité. Si mes pas se sont détournés de la voie, et si mon cœur a suivi mes yeux, et si quelque souillure s’est attachée à mes mains, que je sème et qu’un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés ! » Dieu est bon, mais Il est sûrement un Grand Mathématicien. Toutes les structures et les procédés de Son grand cosmos sont, au moins en principe, aptes à être décrits mathématiquement, et le but de la science est précisément cela. Son intellect précis dans l’organisation de l’univers nous oriente vers Sa merveilleuse intelligence en tant que Son Créateur.
Dieu : « compte le nombre des étoiles ; il les appelle toutes par leur nom. Notre Seigneur est grand, et d’une énorme puissance ; son intelligence est infinie. L’Éternel soutient les humbles, et il abaisse les méchants jusqu’à terre » (Psaume 147:4-6). Les astrologues estiment à quelques dix trillions de trillions les étoiles dans les cieux, et Dieu les a toutes comptées et identifiées. Et ce n’est pas tout : « Les cheveux même de votre tête sont tous comptés » (Matthieu 10:30). De la plus massive des étoiles jusqu’au plus petit de vos cheveux, Dieu a compté chaque complément de Sa Création. Dieu a aussi créé une multitude d’anges innombrables. Il n’est pas étonnant que David ait dit : « Heureux l’homme qui place en l’Éternel sa confiance, et ne se tourne pas vers les orgueilleux, vers ceux qui s’adonnent au mensonge ! Éternel, mon Dieu, tu as multiplié tes merveilles et tes pensées en notre faveur ; nul ne peut être comparé à toi. Veux-je les publier et les dire ? Elles sont trop nombreuses pour les raconter » (Psaume 40:5-6). En nous comparant les uns aux autres, nous développons de l’orgueil. Si nous nous comparons à Dieu seul, nous acquérons beaucoup d’humilité.
Mais la plus belle activité de Dieu se trouve envers Ses serviteurs : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. Détourne-toi du mal et fais le bien, et tu demeureras à toujours. Car l’Éternel aime la justice, et il n’abandonne pas ses bien-aimés ; ils sont gardés à jamais, mais la postérité des méchants est retranchée. Les justes posséderont la terre, et y demeureront à perpétuité » (Psaume 37:23-29).
« C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés, » déclare Paul, dans Philippiens 4:1. Plusieurs adjectifs sont utilisés dans cette salutation et « bien-aimés » deux fois pour nous montrer la relation spirituelle que Paul entretenait avec ces Philippiens qu’il appelle « ma joie et ma couronne ». Paul insiste pour qu’ils demeurent de cette manière, fermes dans le Seigneur, alors qu’il anticipe avec joie la couronne qu’il recevra avec eux dans le Royaume. Ce sont des paroles intenses. Agapetos est le grec utilisé pour « bien-aimé ». C’est le même mot employé par le Père : « quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17).
La plupart des épîtres du Nouveau Testament utilisent librement agapetos pour décrire des relations spirituelles entre les frères et sœurs en Christ. Cet unique et spirituel amour est ce qui démontre notre différence en tant que convertis d’avec les non convertis. Dans Jean 13:33-35, Jésus a dit : « Mes petits enfants, je suis encore avec vous pour un peu de temps ; vous me chercherez, et, comme je l’ai dit aux Juifs, je vous le dis aussi à vous maintenant : Où je vais, vous ne pouvez venir. Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Puisque Paul était séparé des Philippiens, son amour pour eux était profond : « Dieu m’est témoin, en effet, que je vous chéris tous d’une affection cordiale en Jésus-Christ. Et ce que je demande, c’est que votre charité augmente de plus en plus en connaissance, et en toute intelligence ; pour discerner la différence des choses, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, étant remplis par Jésus-Christ des fruits de la justice, à la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1:8-11).
Cependant, Paul voulait à tout prix prêcher aussi aux Gentils, mais Satan l’en empêchait. « En effet, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui, dans la Judée, sont en Jésus-Christ ; et vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu’elles de la part des Juifs ; qui ont même mis à mort le Seigneur Jésus, et leurs propres prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes ; qui nous empêchent de parler aux Gentils pour qu’ils soient sauvés, comblant ainsi toujours plus la mesure de leurs péchés ; mais la colère de Dieu est venue sur eux pour y mettre un terme. Pour nous, frères, ayant été séparés de vous depuis quelque temps, de corps, et non de cœur, nous avons eu d’autant plus d’ardeur et d’empressement de vous revoir. Nous avons donc voulu, une et même deux fois, aller chez vous, au moins moi, Paul ; mais Satan nous en a empêchés. Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:14-20).
« Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30). Veillez, demeurez fermes dans la foi, agissez courageusement, fortifiez-vous ; que tout ce que vous faites se fasse avec charité. Tenez-vous donc fermes dans la liberté dont Christ vous a rendus libres et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude, déclare Paul, dans Galates 5:1.