T.004 – À propos de la repentance

repentir

Méditation du Psaume 51

 

« J’ai été formé dans l’iniquité, et ma mère m’a conçu dans le péché » (v. 7)

Le péché est comme un fléau invincible dans ce monde, un poison violent dans chacune de nos cellules. Il envenime la pensée, il pervertit les sentiments, même les plus nobles tels que l’amour ou le sentiment de solidarité. Les humanistes ne trouvent rien à redire à leurs bons sentiments. Pour eux, le meilleur se trouve dans l’homme : en effet, si l’homme se concentre uniquement sur ses bons sentiments et sa bonne volonté, il peut parfaitement se maîtriser et atteindre une vie morale exemplaire.

Mon discours irrite les humanistes ! Ils refusent de se rendre à l’évidence : il suffit de regarder autour de soi pour se convaincre du caractère irrémédiable du mal qui persiste et qui gagne en ampleur. Ils luttent avec leurs arguments, citant des exemples de dévotion totale à de nobles causes et de vies offertes pour le progrès. Un progrès qui ne mène nulle part ! C’est très agaçant pour eux d’être face à un tel « pessimisme ». Oui, c’est bien le mot qu’ils emploient. Pessimiste, je l’étais. Mais Dieu m’a guérie de cette maladie-la.

La vérité, c’est que dès mon premier souffle, dès mon arrivée sur terre, même mignonne, fragile et minuscule, je renfermais en moi les prémices du fléau qui ravage la terre. Sous mon petit regard innocent, derrière le joli sourire angélique, il y avait une âme avec sa propre volonté. Elle enregistrait chaque douleur et chaque déception pour y remédier par ses propres forces. Elle développait déjà des mécanismes de défense, des ruses – et plus tard, des mensonges – car, malgré toutes les précautions et les efforts de ses parents idéalistes, elle était incapable d’ignorer la peur. Il lui fallait se défendre, imposer sa volonté, plaire et supporter les injustices. Aux yeux d’un petit enfant, sa vie regorge d’injustices ! Il lui fallait appliquer sa propre justice, se venger et quelque fois aussi pardonner. Je ne dis pas que l’enfant est un adulte en miniature, mais je dis que dans son âme et dans son cœur, se jouent les mêmes drames, les mêmes guerres qui s’amplifieront avec l’âge, et que l’enfant ne naît pas innocent.

Et toujours cette peur comme une toile de fond : une peur qui, depuis la naissance – et sans doute même avant – se manifeste sous diverses formes et auxquelles on attribue la cause de beaucoup de fautes et de crimes.

Lorsque que je suivais des cours de psychologie, le professeur (qui était un psychologue en pédiatrie) parlait d’instincts présents dans l’homme depuis la préhistoire, des instincts qui lui dictent comment se conduire. L’homme, devant s’adapter à son milieu socioculturel, trouverait alors le juste milieu en négociant entre ses instincts primitifs et l’idéal qu’on lui impose. Mais puisque, selon cette théorie, l’homme est en mesure de trouver le juste milieu, pourquoi ne se conduit-il pas de manière juste ?

Quand David dit qu’il a été formé dans l’iniquité et que sa mère l’a conçu dans le péché, il ne disait pas que sa mère était une femme adultère, ni qu’il avait été conçu hors mariage dans des conditions immorales. Il parle dans ce verset de la condition humaine, de sa propre nature qui contrôle sa volonté malgré lui. Comme un défaut génétique transmis de génération en génération, il a hérité cette nature de ses ancêtres : d’Eve, la mère de tous les humains, et d’Adam, premier homme sur la terre.

Cette vérité déplaît beaucoup ! Les personnes qui se croient justes (ou qui prônent la voie du juste milieu) s’irritent devant la vraie cause du malheur sur la terre : ils ne l’acceptent pas. Combien de personnes m’ont envoyé, telle une gifle en plein visage, leur mépris pour cette vérité qu’ils considèrent comme une théorie sordide et imaginaire ! Ils deviennent verts de rage et s’exclament : « Alors on subirait des guerres, des meurtres, des viols, des maladies, des cataclysmes, des famines, des massacres ethniques, juste à cause d’une seule personne qui aurait fait une petite chose interdite ! ». C’est alors en général que vient l’avalanche de blasphèmes, traitant Dieu de tous les noms, et la conversation devient difficile…

Quel chrétien n’a pas déjà vécu ce genre de situation, dans laquelle il essaie de « sauver » l’honneur de Dieu, ainsi que de convaincre un être humain sur sa nature, sa condition et son besoin de secours. Si je dis « c’est peine perdue », je suis pessimiste et je m’enfonce dans le confort de ne plus secouer personne. Car bien sur, secouer les autres, c’est aussi se secouer soi-même : c’est fatiguant, usant parfois, mais c’est la seule manière de réveiller celui qui dort.

Comment distinguer celui qui dort de celui qui est dans le coma ? Nous cherchons à faire la différence parce qu’une personne dans le coma ne peut réagir quand on la secoue et, disons-le franchement, nous voudrions bien économiser nos efforts ! Mais soyons honnête : cela nous est impossible car cette connaissance appartient à Dieu seul. Alors si nous ne pouvons les différencier, il faut secouer, secouer, toujours secouer… En marchant dans le verger, je secoue les pruniers pour espérer en voir tomber des prunes. Ce sont seulement celles qui sont mures qui tombent. Je ne les distingue pas à l’œil nu, je secoue tout l’arbre et si aucune ne tombe, j’essaie un autre arbre, jour après jour, sans me décourager.

Je crois qu’il y a des personnes humanistes appelées par notre Seigneur et qu’il faut les confronter – que ça leur plaise ou non – avec la Vérité de Dieu. C’est ce que j’appelle « secouer ». Et ceci peu importe leur réaction ! Quand Zacharie n’a pas cru immédiatement à l’annonce de l’ange, il a perdu sa voix mais à la fin, il a fini par comprendre et sa réaction première n’a vraiment plus aucune importance.

Si on s’arrête aux blasphèmes que l’on entend en décidant de placer ces personnes dans la catégorie « j’ai essayé, tant pis », on se met à la place de Dieu en les jugeant et ceci avant même qu’ils aient pu recevoir l’éblouissement que produit la Vérité, quand elle pénètre soudainement dans les profondeurs de l’âme. Jésus n’a-t-il pas affirmé que tous les péchés peuvent être pardonnés, hormis le blasphème contre le Saint-Esprit ? Mais ces personnes ont l’esprit du monde et non le Saint-Esprit, et Dieu peut pardonner leurs paroles, leurs pensées et leurs actes car, pour l’instant, ils ne savent et ne comprennent rien ! C’est comme s’ils avaient quelques pièces du puzzle en main, mais qu’au lieu de leur donner les pièces-clé manquantes, on fermait la boîte en leur disant « ce puzzle n’est pas pour toi, laisse tomber ! »

Je me suis énervée de nombreuses fois contre un ami allemand qui rejette Christ, alors qu’il est profondément meurtri par la misère humaine et sa médiocrité sur tous les niveaux. Il me trouve arrogante quand j’affirme « ma » vérité (celle de Dieu) comme unique et universelle. Cela lui est insupportable ! Et pourtant, malgré la distance que je prends avec cette thématique du salut de l’humanité – à cause de nos disputes, pour préserver notre amitié – il revient encore et encore avec cette soif céleste dont il n’a même pas conscience pour aborder ce thème qui préoccupe son âme sans relâche. Alors, la discussion reprend sans avancer d’un millimètre ! Il reste le même, persuadé de connaître les preuves sur l’erreur du christianisme. Mais il revient et j’entends presque son âme qui crie, son âme que lui-même n’entend pas ! J’ai demandé à Dieu plusieurs fois de Se révéler à lui. J’ai supporté des heures interminables à nous quereller au téléphone le soir, tandis que j’en avais assez, que je voulais dormir. Je pouvais raccrocher, me dire « il n’y comprendra jamais rien ! » Mais non, je ne pouvais pas, car quelque chose m’en empêche à chaque fois. Après tout, qu’est-ce que deux ou trois heures de fatigue ? Est-ce un argument ou un prétexte pour laisser tomber ? Qui peut dire où cet ami se trouve actuellement ? Peut-être est-il si près du but…

Si je regarde en arrière, si un évangéliste était venu me voir dans mes heures de ténèbres, je lui aurais craché au visage. Si je l’avais écouté, j’aurais contesté de toutes mes forces, j’aurais démoli ses arguments, un après l’autre. Ma souffrance intérieure à elle seule m’en aurait donné la capacité. Oui, l’être humain se débat comme il peut avec ce qu’il croit savoir ! Et pourtant quinze ans plus tard, malgré tout pronostic, cette âme perdue qui était son propre dieu est devenue disciple de Jésus-Christ. Aujourd’hui, c’est moi qui me tourne vers ces personnes que je croise, reflets de mon ancien ego, pour leur parler de la conversion véritable. Mon nom était sûrement écrit dans la mauvaise liste, celle des personnes foutues. Dieu Se moque de ces listes ! Et je me moque de la réaction des personnes à qui je témoigne de la Vérité !

De toutes les personnes à convertir, j’étais la plus éloignée et la plus entêtée ! Dieu sait S’y prendre avec tous ceux qu’Il a choisis d’avance. Il donne de temps à autre la pièce du puzzle nécessaire au cheminement jusqu’à Lui. Personne ne sait qui possède quelle pièce. Seul Dieu sait cela. Il sait de quoi chacun a besoin et personne ne peut prétendre être un dispensateur de révélation divine, sinon le Saint-Esprit. C’est Lui qui pioche au bon moment dans la boîte la pièce adaptée et qui permet à Ses élus un jour de recevoir l’éblouissement spirituel nécessaire pour faire tomber toutes les écailles des yeux et guérir l’entendement.

On peut expliquer toutes les formes et les couleurs à un aveugle de naissance ; il ne pourra jamais les comprendre ni les imaginer, car la description ne suffit pas. Les mots ne suffisent pas. Il lui manque l’essentiel : la vue. Si un jour, on lui greffait de nouveaux yeux, il verrait et comprendrait subitement. Toutes les descriptions et  paroles qu’il aurait entendues jusqu’à ce jour prendraient tout leur sens. C’est ce qui se passe spirituellement chez ceux qui sont visités par la Grâce toute puissante de Dieu. Ils comprennent enfin le sens des paroles qu’ils avaient rejetées. Ces paroles sont donc restées quelque part dans leur cœur ou leur esprit, même incomprises ou méprisées, et même incomplètes. Elles sont restées ! Il fallait que la semence reste là, parfois plusieurs années ou décennies, tandis que les épreuves et circonstances ont tissé peu à peu le décor du théâtre pour le grand jour où se jouerait la scène de la conversion véritable. Dieu seul est le metteur-en-scène ! Ce ne sont pas les évangélistes, les pasteurs, ni les théologiens, mais c’est Dieu car Lui-seul en est capable. Lui seul connait le jour pour chacun des appelés de tomber à genou et de dire :

« Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi » (v. 5)

Puis de lever les yeux vers le ciel et de déclarer en tremblant :

« J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (v. 6)

Une confession humble et sincère qui me place à ma juste place : là où je suis sans Dieu, là où je devrais être et demeurer pour toujours, loin de l’amour et du pardon. Comme le publicain qui se frappait la poitrine, il faut reconnaître que cette poitrine est dépourvue d’un cœur tendre et pur. Quel sacrifice offrir à Dieu dans ces conditions ? Si l’homme reconnaît enfin qu’à l’intérieur de lui il est vide, il réalise qu’il n’a rien qu’il puisse offrir à Dieu et qu’au contraire, c’est Dieu qui cherche à lui offrir quelque chose.

« Le sacrifice agréable à Dieu, c’est un esprit brisé : Ô Dieu tu ne méprises pas le cœur contrit et brisé » (v. 19)

Quel est donc ce cadeau de Dieu que désire recevoir le cœur brisé et repentant ?

« Purifie-moi de mes péchés avec l’Hysope, et je serai net : lave-moi et je serai plus blanc que la neige » (v. 9)

« …efface toutes mes iniquités » (v. 11)

Et « délivre-moi du sang versé » (v. 16)

Le sang versé est la conséquence du meurtre. Le repentant cherche à être libéré de ses fautes et de leurs conséquences qui, sinon, le harcèleraient jusqu’à le détruire !

« Oh Dieu, crée en moi un cœur pur, et renouvelle en moi un esprit droit » (v. 12)

Voici donc le cri de celui et celle qui ont été lavés par le bain de la repentance ! Ils savent désormais que seul Dieu peut purifier leur cœur par la Grâce imméritée de notre Seigneur Jésus-Christ. Il renouvelle par son Esprit-Saint l’entendement, c’est-à-dire : il rend l’esprit humain capable de penser, croire, comprendre, s’exprimer selon la Vérité de Dieu. Pour demeurer dans ce processus de renouvellement, il faut demeurer dans l’Amour du Père, en reconnaissant en toutes circonstances que sa Volonté est toujours bonne, contrairement à celle des humains, et qu’il est préférable de Lui obéir. C’est pourquoi chaque jour il est nécessaire de demander à Dieu :

« que l’esprit de bonne volonté me soutienne » (v. 14)

Il est facile de tomber à nouveau : non pas dans une mauvaise volonté – puisque l’Amour du Père est déversé dans nos cœurs – mais dans une volonté mi-bonne, mi-mauvaise, à savoir la tiédeur que produit le souffle refroidissant des années qui passent. C’est pourquoi je pense que la repentance est un cadeau comme un souffle chaud pour réchauffer notre foi. Un cadeau à saisir chaque fois que l’occasion se présente et non pas seulement au tout début du parcours !

« Ne me rejette pas loin de ta face, et ne m’ôte pas ton esprit saint ! » (v. 13)

Comment le renouvellement de l’esprit serait-il possible sans l’Esprit-Saint de Dieu ? Comment demeurer dans l’Amour de Dieu s’Il devait me rejeter ? Voilà ce qui me préoccupe quand je passe par la repentance ! Je supplie Dieu de rester avec moi et de continuer son œuvre dans mon cœur. Si Dieu m’offre une autre chance après de multiples échecs, je souhaite ne pas la gâcher…

Alors, c’est par cette expérience renouvelée du pardon reçu, vécu, que mon cœur, quoique timide et encore charnel, arrive à dire :

« Seigneur, ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange » (v. 17)

Le cadeau de la repentance ouvre sur un autre cadeau, dont la valeur est ineffable : chanter les louanges du Dieu Rédempteur qui est à la fois Père et à la fois Frère, toujours plus proche et éternellement bienveillant.

Que nous puissions toujours reconnaître les bénédictions cachées dans les passages de notre vie où nous plions le genou dans l’acte du réel repentir. Soyons si besoin à l’écoute des confessions d’autrui, mais surtout à l’écoute des aveux de notre propre cœur !

Soyez bénis !

Anne-Gaëlle




T.003 – J’ai décidé d’écrire

ecrire

Réflexion sur l’impératif de ne jamais oublier

Autrefois, j’écrivais pour me décharger de ma souffrance. Aujourd’hui, je souhaite extraire de mon âme les merveilles que mon Dieu a implantées et les semer pour la mémoire de Son œuvre.

Je souhaite faire le récit de mes victoires, parce que le monde est incapable de les percevoir.

Je souhaite saisir la splendeur de certains moments, lorsque mon Dieu m’accorde une vision extraordinaire – en dehors de mes simples possibilités humaines – pour entrevoir les choses comme Il les voit, pour mieux les comprendre et pour être en mesure de les admirer.

La Bible exhorte le chrétien à ne jamais oublier ce que le Seigneur a fait pour lui ; de se remémorer sans cesse et d’en donner le témoignage. Ce n’est pas pour nous donner des devoirs comme le faisait le maître d’école quand nous étions petits, ni pour s’imposer avec violence et discipline dans nos cœurs souvent trop occupés. Si la Bible nous le demande, c’est que Dieu sait combien le risque d’oublier est grand et, avec lui, le risque de se perdre.

Le meilleur antidote contre la peur et la dépression est de me rappeler exactement ce que Dieu a fait pour moi toutes les fois où j’ai touché le fond. Si je visualise dans ma mémoire les scénarios de ma vie qui ont ou auraient pu mal tourner, et par quelles circonstances, avec quelle force et quelle douceur le Sauveur du monde est intervenu et m’a délivré, j’ai l’antidote. Car c’est ce témoignage à moi-même et aux autres de Sa Puissance et de Son Amour pour moi qui sort ma foi du bourbier dans lequel elle s’enfonce parfois.

Il faut manger et respirer pour vivre.

Vivre pour Dieu, c’est vivre.

Ecouter Dieu qui parle, c’est se nourrir.

Pour moi, écrire c’est respirer. Garder les merveilles et les mystères révélés de Dieu – ce que je sais de Lui, de son Amour – enfermés dans ma personne, c’est étouffer.

Il manifeste sa Gloire en la disposant dans nos vies comme Il a placé les étoiles dans le ciel : elles sont toutes là, elles brillent, illuminant l’obscurité. Ce ciel obscur, je ne peux l’aimer que parce qu’il y a les étoiles. Elles changent tout !

Raconter la Gloire de Dieu dans ce que je traverse, c’est prendre une photo de ce ciel étoilé. Et quand vient la tristesse et la solitude, il faut sortir cette photo et la regarder un moment, parce qu’il se peut que le ciel soit couvert et que je ne vois plus les étoiles. L’obscurité est terrifiante…

Comment garder sa foi bien vivante, si on ne se remémore pas chaque moment où la glorieuse Grâce de Dieu est venue créer dans notre ciel obscur une étoile scintillante qui nous a rassurés, qui nous a donné la force de poursuivre notre route et qui a changé notre fatigue en joie ?

Dieu a tant de manières de Se manifester. Il peut agir par des changements de circonstances. Il peut agir sur la matière. Il peut agir dans le cœur, dans l’esprit, dans la perception. Il peut agir par un souffle invisible. Il peut parler, montrer, expliquer des choses. Il peut sourire, Il peut gronder, Il peut caresser. Il peut soulever, déterrer, recoudre.

Tout au long de mon voyage sur terre, j’ai besoin d’écrire tout cela. J’ai besoin de garder ces choses dans mon cœur :

Il est écrit : « Là où est votre trésor, là aussi sera votre cœur » (Matthieu 6:21).

De quoi est constitué mon trésor ? Cette question est cruciale, car c’est de ce trésor que dépendra le cours de mon existence, ce que j’en fais, et dans quelles conditions elle se terminera.

Est-ce un trésor visible ou invisible ? Sa valeur est-elle monétaire ? Puis-je échanger ce trésor en cours de route ? Puis-je le perdre ?

Mon trésor, c’est la Parole de Dieu : la Bible nommée Vérité. Mon trésor, c’est aussi un recueil de souvenirs glorieux dans lesquels Dieu S’est révélé à moi. Pour moi qui aime écrire, mon trésor, c’est ma correspondance avec Dieu. Mon trésor, c’est un recueil de sa Bonté et un chant de reconnaissance, consignés dans le carnet de bord du pèlerin que je suis.

Vous me direz : « Ce trésor ne prend pas beaucoup de place ! ». Et pourtant, il prend toute la place. C’est ce trésor qui me fait vivre. Le Seigneur Jésus-Christ a Lui-même déclaré : « l’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur » (Luc 6:45). Alors oui, ce petit trésor tient dans un sac-à-dos. Mais Dieu seul connait les dimensions du véritable trésor, à savoir, les victoires remportées en Son Nom et leurs répercussions.

Je n’écris pas pour en connaître le nombre, ni calculer ma récompense. Je les garde en mémoire pour résister quand on me présente un miroir complètement déformé, quand on me rabaisse parce que l’on trouve mon trésor ridicule. J’en reprends le témoignage à chaque fois que l’ennemi de mon âme veut me faire croire que je crois en vain. Quand il s’impose et vient me vendre ses chimères, j’ai besoin de ce trésor pour refuser et renoncer à tout le reste.

Le gardien de mon trésor, c’est l’Esprit-Saint de Dieu qui me dit à chaque épreuve de puiser dedans : je dois témoigner de ma foi à moi-même avant d’en témoigner aux autres. Garder ma position et mon rang de soldat dans cette guerre où nous ne nous battons pas contre des humains, même s’ils croient nous battre, nous dominer, nous humilier…

« Mon âme, bénis l’Eternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! » (Psaume 103:2).

« Souvenez-vous des merveilles qu’Il a faites, des miracles et des jugements de sa bouche » (Psaume 105:5).

Le Seigneur ne nous impose pas une discipline rigoureuse. Il nous propose une arme  pour nous battre sans violence, non pas à la manière du monde dans lequel nous vivons. Il nous propose un antidote contre les poisons les plus dangereux, comme le doute et la peur. Il nous montre le chemin du bonheur.

Un passionné de roses, qui cultive chaque jour son jardin, le fait avec amour et sans contrainte. Il en éprouve une grande joie ; il prend soin de ce qu’il admire. Les personnes qui passent dans la rue sont susceptibles de trouver son attitude trop rigoureuse et sa passion trop contraignante. Pourtant, la vérité est toute autre. Pour lui, ce n’est pas une discipline, ni un devoir, car, s’il aime ses roses, il éprouve tout simplement le besoin de s’en occuper. Il est incapable de vivre autrement, sinon son désir finirait par le ronger complètement.

Dans mon histoire, le potager, ça peut être mon trésor de foi que je cultive sans m’en lasser. Et personne ne peut comprendre pourquoi je passe mes soirées ou mes nuits entières à lire, à écrire, à parler avec Dieu ! Mais il est possible de voir les choses dans l’autre sens : le rosier, ça peut être moi. Le Jardinier céleste ne cesse de prendre soin de moi et de me faire grandir. Inlassablement, il travaille à me fortifier et à m’embellir, pour que je résiste au froid, à la grêle et au regard des autres.

Si ça ne vient pas de moi, si c’est le Jardinier qui travaille sur moi, alors je ne peux m’en défaire. J’en prends l’habitude. J’aime Ses soins, j’ai besoin de Lui.

C’est si triste de constater comment la religion a été dénuée de ce principe fondamental. Au lieu de laisser le Jardinier prendre soin de Ses plantes, on donne aux plantes des recommandations sévères, on les met sous pression, on cherche à leur faire peur. Mais souvent, les plantes n’y comprennent rien, elles ne savant même pas lire ! Vous me direz : « Mais nous ne sommes pas des plantes ! » Et pourtant, c’est bien ainsi que l’on peut se sentir considéré lorsque l’on regarde les diverses techniques utilisées pour soit-disant faire grandir la foi : elles sont comme du désherbant chimique qui fait mourir toute la plante…

Mais ce n’est pas par l’extérieur qu’il faut agir en pulvérisant n’importe quoi ! Cela ne sera toujours que violence ! « Soyez parfait, payer votre dîme, priez matin, midi et soir, jeûnez pendant une semaine, suivez un programme de lecture de la bible, passez une heure par jour à louer Dieu, distribuez des prospectus, participez toujours au culte et aux réunions de quartier, sans cela vous n’êtes pas vraiment chrétien et, surtout, gardez toujours le sourire, car sinon les autres n’auront pas envie de devenir chrétien ! »

Ma véritable liberté, c’est d’aimer mon Père, de tout Lui dire, de déposer à ses pieds tout ce qui m’encombre ou me trouble et de tout me laisser pardonner de Lui. Ma vraie liberté, c’est de me jeter dans Ses bras chaque fois que j’en ai besoin, de compter chaque instant sur Sa Présence et de Lui offrir une confiance absolue dans tout ce qu’Il dit, m’apprend et décide. Ma tranquillité, c’est de penser à Lui tout le jour, de Le laisser imprégner mon sommeil la nuit et de jouir de Sa paix dans toutes les circonstances.

Dans ma religion – si j’en ai une – le vase que je suis est fendu et poreux de l’extérieur mais, au-dedans, il contient le plus beau trésor. Voudrais-je échanger mon vase contre un autre ?

C’est pour me rappeler la beauté invisible de ce vase que j’écris. Pour me rappeler mon identité en Christ, mon Sauveur. Pour témoigner de ce qu’Il fait, car mon cœur ne peut pas contenir l’admiration que j’ai pour Lui. C’est pour Le laisser vivre en moi, car tel est le destin magnifique qu’Il m’a assigné dans sa Grâce.

Parfois, je suis obligée de vérifier la signification d’un mot dans le dictionnaire, car les mots coulent sans que je les comprenne tous. Son Amour est un torrent si fort ! Un torrent qui ne fait pas de bruit. Il est ma raison d’être et je ne saurais Le taire.

A vous qui n’osez pas témoigner, à vous dont la langue a été liée, la main paralysée à cause des épreuves de la vie ou des railleries ; à vous qui recherchez la vraie liberté, celle de plaire à Dieu tout en étant soi-même ; à vous qui avez peut-être souffert de la rigidité d’une religion extérieure, je voudrais vous dire : cherchez Dieu dans Sa Parole, cherchez-Le dans un face à face intime, cherchez-Le dans vos souvenirs. Rappelez-vous toutes Ses œuvres, toutes les choses inexpliquées qu’Il a faite pour vous. Dites-les, écrivez-les, chantez-les. Laissez-Le inonder votre cœur, ce qui vaut mieux qu’un millier de rituels.

Soyez bénis !

Anne-Gaëlle




D.405 – Connaître vraiment Christ

connaitre-dieu

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 3:9-11, Paul nous dit : « Et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de Sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans Sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. » Quand Paul parle de connaître Christ, il met beaucoup d’emphase sur le procédé employé en atteignant le niveau désiré de connaissance.

Ces points particuliers, comme connaître la puissance de Sa résurrection, l’intimité dans Ses souffrances et être rétrocédé à Sa mort, ne sont pas simplement des réalisations académiques, mais font partie du processus d’expérience de sa vie et l’étude personnelle de la Parole de Dieu qui produit une connaissance éclatante. L’épître de Jean nous donne plusieurs signes de la façon de connaître le Sauveur. Dans 1 Jean 2:3-6, il déclare : « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même. »

Un train de vie dans l’obéissance de Sa bonté et de Sa miséricorde fournit une expérience qui produit une connaissance adéquate. La référence de Paul à la puissance de Sa résurrection se voit dans cette merveilleuse promesse aux Éphésiens. « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de Son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir » (Éphésiens 1:16-21).

Paul nous déclare que nous pouvons connaître la grandeur imposante de Son pouvoir qui fut démontrée dans la résurrection de Notre-Sauveur. Ce pouvoir va au-delà de tout ce qui peut être observé, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. La fraternité que nous partageons dans les souffrances de Christ est simplement le procédé par lequel nous sommes confortables en Sa mort. Paul nous dit que : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Nos corps physiques doivent cependant devenir des sacrifices vivants. « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:1-2). Ces nombreux façonnages de nos vies sont ce que notre Dieu gracieux a déterminé pour notre ultime possession éternelle : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères, [et sœurs] » (Romains 8:29).

En agissant ainsi, Dieu nous assure que nous ne serons jamais seuls dans notre cheminement vers Son Royaume. Dans la période où nous vivons avec au-delà de sept milliards de personnes sur la terre, nous lisons ceci, dans Psaume 27:9-11, où David déclare : « Ne me cache pas ta face ! Ne rejette pas Ton serviteur dans ton courroux ! Tu as été mon aide ; ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas, Dieu de mon salut ! Quand mon père et ma mère m’auraient abandonné, l’Éternel me recueillera. Éternel, enseigne-moi ta voie, et me conduis dans le droit chemin, à cause de mes ennemis. » Il y a plus de personnes vivantes aujourd’hui que jamais auparavant, mais il y a également plus qu’avant de personnes qui se sentent seules. Des épouses divorcées, les itinérants, beaucoup de parents âgés et les plus malheureux de tous, les orphelins ou les enfants abandonnés. Toutes ces gens se sentent seuls, même dans un monde rempli de personnes qui les entourent.

Cependant, personne ne s’est senti aussi seul que Jésus lorsqu’Il fut pendu à la croix. Jésus a dit ceci : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, que vous serez dispersés chacun de son côté, et que vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, parce que mon Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi ; vous aurez des afflictions dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16:32-33). Mais, seulement quelques heures plus tard, comme Jésus était pendu à la croix, même Son Père a été obligé de L’abandonner, lorsque : « vers la neuvième heure, Jésus S’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46).

Jésus est mort seul, portant le fardeau des péchés du monde entier sur Lui. Mais, parce qu’Il a souffert seul, personne n’aura à rester seul. Hébreux 13:5-6 nous dit : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » L’apôtre Paul a aussi souffert seul dans une prison romaine ; cependant, à peine quelques heures avant son exécution, il a déclaré : « Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication eût une pleine efficacité, et que tous les Gentils l’entendissent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion. Et le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise, et me sauvera dans son royaume céleste. A lui soit gloire aux siècles des siècles ! Amen » (2 Timothée 4:17-18).

L’apôtre Jean le bien-aimé, vieux et emprisonné sur la petite île de Patmos, a eu une vision. « Je fus ravi en esprit, le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une grande voix, comme celle d’une trompette, qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée » (Apocalypse 1:10-11). Il a ensuite vu le Seigneur dans toute Sa gloire. Et il en fut ainsi de tous ceux qui ont connu Dieu. Car, le Seigneur était là, même lorsque tous les autres les avaient abandonnés, parce que Lui comprenait. Il était déjà là avant nous : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Pour être secouru dans le temps convenable, il faut être parfaitement en accord avec notre Seigneur. Dans Philippiens 3:14-16, Paul nous dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. » « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:12).

Dans le verset 12, le Saint-Esprit inspira Paul d’utiliser le subjonctif présent du verbe « être ». Paul dit alors, « non … que je sois déjà parvenu à la perfection », ou « n’ayant pas encore été rendu parfait », reconnaissant ainsi que le produit final du salut par Dieu n’était pas encore complété. Nous qui sommes dans la Famille de Dieu et qui sommes matures, même si nous pensons autrement en quelque chose, nous devrions nous attendre à ce que le Seigneur nous révèle ces choses, comme l’exprima si bien Paul lorsqu’il dit : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Philippiens 3:14).

La chose la plus importante, c’est que nous devrions marcher comme n’ayant pas encore saisi le prix. C’est ce que Paul nous déclare dans Philippiens 3:13 : « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix. » Le mot grec pour « marcher » est utilisé seulement quatre autres fois dans le Nouveau Testament. Et il décrit « marcher en file unique » selon un ordre prescrit. Dans Romains 4:12, Paul déclare : « afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis. » Comme nous, Ses convertis, d’ailleurs : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:25).

Finalement, l’on nous exhorte à avoir la même pensée que Christ. Notre processus de pensée doit avoir comme centre d’intérêt une chose seulement, cherchez d’abord le Royaume de Dieu. Que ce commandement trouve son chemin directement dans nos cœurs. Alors, qui ou que doit-on estimer ? Dans Hébreux 11:24-26, nous lisons : « Par la foi, Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération. » De nos jours, nous entendons parler avec abondance de l’importance de l’estime de soi. Avec la dénonciation qu’un manque d’estime serait la cause première de plusieurs problèmes personnels et d’activités antisociales pour un grand nombre de personnes aujourd’hui.

Mais ce n’est pas la perspective biblique. Selon la Bible, le problème, c’est d’avoir trop d’estime de soi ! L’ordonnance biblique serait : « Ne faites rien par contestation, ni par vaine gloire ; mais que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même » (Philippiens 2:3). Un passage difficile à avaler pour les psychologues modernes qui préconisent de flatter son propre ego. Moïse était jadis un prince en Égypte, probablement en ligne pour devenir Pharaon, mais il a choisi Christ et le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché, dans les richesses d’Égypte.

Paul, l’apôtre, aurait pu devenir un grand leader et enseignant dans la vie politique et religieuse de son peuple, mais il a plutôt dit : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:7-11).

Le mot « regardé », dans le passage ci-haut, est le même mot qui, dans le grec original, est traduit « estimé ». Pareillement, l’apôtre Jacques nous assure : « Frères, regardez comme le sujet d’une parfaite joie les diverses tentations qui vous arrivent, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (Jacques 1:2-3). Donc, si nous voulons nous conformer à la volonté de Dieu, nous devrions estimer les autres, par humilité, comme plus excellents que nous, au lieu de nous élever au-dessus des autres. C’est en servant ainsi Christ, bien plus que les richesses et la popularité dans le monde, que l’estime devient un privilège joyeux, lorsque nous grandissons à l’image de Christ par les expériences et les épreuves qu’Il nous permet de partager.

Parfois, il nous serait même souhaitable d’être absents de corps pour être avec Christ. Dans 2 Corinthiens 5:8-9, Paul déclare : « Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. » Cette formidable phrase d’espoir, « absent de corps pour être présent auprès du Seigneur », serait une inscription appropriée à apposer sur la pierre tombale d’un fils perdu à un jeune âge. Cet hommage m’a été rendu par un chrétien solide, entièrement convaincu que son fils, emporté par un cancer, reposait en paix, laissant derrière son père, sa mère et trois autres petits enfants.

Donc, même si un frère ou une sœur nous manquent profondément, ne soyons pas affligés, car Paul nous rassure en déclarant : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec Lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:13-14). Malheureusement, il y en a qui sont sans Christ comme : « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:12-13).

Mais, malgré que Jésus ait payé la rançon pour leurs péchés et leur ait donné accès à la vie éternelle, ils questionnent encore Son amour et Jésus leur dit : « Et vous ne voulez point venir à moi, pour avoir la vie » (Jean 5:40). Le temps du jugement s’en vient et ils apprendront que : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15). Maintenant, il est toujours temps de venir à Christ, de Le connaître. « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain, » nous dit Paul, dans Philippiens 1:21. Et lorsque Christ reviendra : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:14). C’est alors que Christ changera notre vieux corps, qu’il soit dans la terre ou encore vivant, et Il : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21).

Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que quand cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous Le verrons tel qu’Il est. Et quiconque a cette espérance en Lui se purifie lui-même, comme Lui est pur, nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 3:2-3. Prions les uns pour les autres afin de demeurer fermes dans les temps durs qui s’en viennent. Dans Philippiens 1:3-6, Paul déclare : « Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. » La lettre aux Philippiens est peut-être la plus personnelle de ses épîtres, avec l’amour de Paul mis en évidence.

Ces prières devraient être constantes, car, même si nous sommes séparés par des distances énormes, nous devrions être unis par nos prières. Paul a souvent évoqué la prière pour ses besoins personnels et pour s’approcher dans sa relation avec Dieu. Ses prières sont décrites par au moins deux mots grecs qui devraient nous intéresser. D’abord, il dit avoir remercié son Dieu, eucharisteo en grec, chaque fois qu’il priait. Remarquez ce qu’il dit dans 1 Corinthiens 1:4-7 : « Je rends grâces continuellement à mon Dieu pour vous, à cause de la grâce que Dieu vous a donnée en Jésus-Christ, savoir : de ce que vous avez été enrichis en Lui de toute manière, en toute parole et en toute connaissance ; selon que le témoignage de Christ a été confirmé en vous ; de sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. »

Le mot eucharisteo implique qu’ils démontraient un témoignage de sincère gratitude pour leur fraternité, étant avec lui au service de Dieu dans son ministère. Pareillement, Paul utilise le mot « supplication », deesei en grec, un terme de reconnaissance parce que ses besoins ont été comblés. Les besoins de Paul furent comblés continuellement par ceux qu’il évangélisait et il leur était profondément redevable pour cela. Le ministre chrétien doit toujours se rappeler avec joie de ceux qui le suivent. Paul se souvenait d’eux en remerciant Dieu pour leur support. Nous devrions également viser un équilibre dans notre ministère d’évangélisation, tout en veillant avec soin à la croissance des croyants chrétiens dans la pureté doctrinale. C’est cette harmonie parmi les membres qui déterminera l’intensité de la prière pour eux.

Il faut donc suivre le chef. Dans Philippiens 3:17-19, Paul leur déclare : « Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous. Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, et leurs affections sont aux choses de la terre. » Les leaders divins sont responsables de montrer des vies exemplaires afin que ceux qu’ils enseignent suivent leur exemple et, éventuellement, deviennent les leaders d’autres chrétiens. « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ, » déclare Paul, dans 1 Corinthiens 11:1.

Dans sa lettre à Tite, Paul lui dit : « Donnant toi-même en toutes choses l’exemple des bonnes œuvres, par la pureté de la doctrine et la gravité, une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:7-8). Mais Paul était d’abord un imitateur de Christ. Le mot « suivre » définit la responsabilité de marcher dans le style de vie de celui que l’on veut suivre. Le mot grec est memos d’où nous viennent les mots « imiter » ou « mimique ». Donc, imiter quelqu’un voudrait dire imiter les exemples de Christ et émuler son comportement de vie.

Encore davantage, nous devons observer ceux qui vivent selon les exemples divins. Cela veut dire identifier quelqu’un ou quelque chose, dans le sens de l’observer intensément, comme un espion. Hébreux 13:17 nous déclare : « Obéissez à vos conducteurs et soyez-leur soumis, car ils veillent sur vos âmes, comme devant en rendre compte, afin qu’ils le fassent avec joie et non en gémissant ; car cela vous serait préjudiciable. » Nous devons surveiller ceux qui voudraient nous influencer vers le mal. Le Seigneur Jésus a des ennemis qui sont parfois parmi nous. Dans Romains 16:17-18, Paul dit : « Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. »

Que le Seigneur nous donne un discernement exercé à distinguer le bien du mal. Car cette génération aura à exercer beaucoup de jugements sur les faux prophètes et les faux christs, dans leur enseignement. Dans Matthieu 24:34-35, Jésus a déclaré : « Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » Cette prédiction excitante par Christ termine Son grand discours prophétique sur le Mont des Oliviers. Jésus venait de donner à Ses disciples les « signes » qu’ils avaient demandés, ensuite il a discuté de la grande tribulation à venir et, finalement, de Son retour dans la gloire sur les nuées. Et toutes ces choses devaient être accomplies avant la fin de cette génération. Mais de quelle génération parlait-Il ?

Plusieurs érudits bibliques ont interprété ce passage comme voulant dire la « race » juive. Mais ce serait redondant puisque plusieurs autres passages bibliques nous garantissent que la nation d’Israël ne passera jamais étant donné que l’Israël dont Dieu a fait Son peuple est l’Église, dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testaments. Comme dans Jérémie 31:37-40 : « Ainsi a dit l’Éternel : Si les cieux en haut peuvent être mesurés, et si les fondements de la terre en bas peuvent être sondés, alors je rejetterai toute la race d’Israël à cause de tout ce qu’ils ont fait, dit l’Éternel. Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où la ville sera rebâtie à l’Éternel, depuis la tour de Hananéel jusqu’à la porte du coin. Et de là le cordeau à mesurer sera tiré droit sur la colline de Gareb, puis tournera vers Goath. Et toute la vallée des cadavres et de la cendre, et tous les champs jusqu’au torrent du Cédron, jusqu’au coin de la porte des chevaux, vers l’orient, seront un lieu saint à l’Éternel. Il ne sera plus jamais ravagé ni détruit. » Et l’Israël de Dieu y habitera pour l’éternité.

Alors, Jésus parlait de quelle génération ? Sûrement de celle qui verrait arriver tous les autres évènements prophétisés par Christ. « Vous aussi de même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche et à la porte. Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées » (Matthieu 24:33-34). Donc, la génération qui verra arriver toutes ces choses dont Jésus a parlé. En voici quelques-unes : Guerres mondiales suivies de tremblements de terre en divers endroits, des famines et la peste, la prédication mondiale du véritable Évangile, plusieurs faux christs et faux prophètes, la méchanceté et l’indifférence spirituelle comme il en était aux jours de Noé, et le greffage des païens à l’olivier franc.

« Je vous dis en vérité que cette génération ne passera point que toutes ces choses ne soient arrivées » voudrait donc dire la génération qui verra toutes ces chose survenir. À cette génération, Jésus déclare : « Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête, parce que votre délivrance approche » (Luc 21:28). C’est à ce moment précis que nous deviendrons les Élus du Royaume de Dieu. Paul nous dit, dans Philippiens 3:20-21 : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. »

Le mot « citoyen » vient du mot grec politeuoma, d’où nous tirons « politique » en français, surtout dans le sens de citoyen en relation avec le gouvernement. L’apôtre Paul est le seul écrivain dans le Nouveau Testament qui utilise le mot « politique » dans ses écrits. Cependant, dans Philippiens 1:27-30, Paul leur dit : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore. »

Le challenge de Paul est très clair pour nous : Vivez et pensez comme de véritables citoyens du ciel et comportez-vous comme de vrais héritiers du Royaume, car : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés » (Romains 8:17-19). Parce que nous attendons : « la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur » (Hébreux 11:10).




T.002 – Méditation sur le Psaume 145

bible17

La Parole de Dieu, baume de douceur

sur les cœurs qui souffrent

Méditation du Psaume 145 (v.8-9 et v.13-20)

« L’Eternel est miséricordieux et compatissant » v.8

Miséricordieux est un mot que j’entends souvent, mais que veut dire ce mot au juste ? Je regarde la définition de miséricorde : « la grâce, le pardon accordé à ceux qu’on pourrait punir », mais aussi « sentiment par lequel la misère d’autrui touche le cœur ». Cela me trouble… Non seulement je suis pardonnée pour mes fautes, mais de même le Dieu éternel éprouve ce noble sentiment pour moi, son cœur est profondément touché par ma misérable souffrance, quelle qu’elle soit. Il est compatissant envers tous et je voudrais à mon tour éprouver de la compassion, même et surtout pour ceux dont je désapprouve la conduite et qui me causent du tort. Mais quand je suis offensée, qui parle la première, la compassion ou la colère ?

« lent à la colère et grand en bonté » v.8

Le Dieu éternel n’est pas impulsif ni colérique. Il est doux et calme. Il attend avant de manifester sa colère, il prévient. Il avertit ceux qu’Il aime, afin de leur donner une autre chance. Oui, sa bonté surpasse sa colère. Je devrais en faire autant… Mais où est ma bonté ? Quelque part enfouie sous ma colère ? Enterrée sous les décombres de mes déceptions et de mes douleurs ? Oh Seigneur, que Ta bonté pénètre sous ces décombres et s’imprègne dans tout mon être, et j’aurai la victoire sur la colère et la frustration !

« l’Eternel est bon envers tous » v.9

Bon envers tous ! Même envers mes ennemis ! Ce que je souhaite, c’est de faire preuve de bonté de manière impartiale. C’est humainement impossible. Je pourrais soupirer éternellement devant un tel idéal… Quand bien même je flagellerais mon âme et lui infligerais toute sorte de discipline, mon cœur continuerait à s’incliner vers ses préférences naturelles et ses jugements superficiels. Quelle misère ! Mais pourtant, l’Eternel Dieu aime tous les humains, même ceux qui sont dur à aimer, même moi…

« et ses compassions sont sur toutes ses œuvres » v.9

Toutes ses œuvres ont droit à ses compassions… Toutes ses œuvres ont droit à sa Tendresse. Toute sa création a droit à son Amour ! Ce que je souhaite, c’est d’en prendre soin et de prodiguer à toutes les œuvres du Créateur cette tendresse qu’Il éprouva, lorsqu’Il façonna les êtres vivants – quelque soit leur petitesse – car rien n’est trop petit pour être aimé de Dieu.

« Ton règne est un règne de tous les siècles » v.13

Quel roi sur la terre peut prétendre à un tel règne ? Si je sers un roi, même s’il me traite bien, même si je suis sa favorite, je peux toujours trembler en moi-même, à la pensée que ce roi que je sers soit vaincu un jour et qu’un autre roi prenne sa place. Qu’adviendrait-il de moi ? Qu’adviendrait-il de mes privilèges ? Mais si le roi que je sers est supérieur à tous les autres rois, si son règne est éternel, si sa fidélité est sans égale sur la terre, il n’y a rien en moi qui tremble. C’est cette sécurité que je recherche.

« et ta domination dure dans tous les âges » v.13

Mon cœur de mère se serre à chaque fois que j’entends des enfants se rebeller contre les parents qui les ont portés, nourris, protégés. Ma consolation dans ces temps de troubles, je la trouve en Dieu : c’est que toutes les générations sont soumises à la suprématie de son Autorité de Père et de Roi. Cette Autorité qu’Il exerce semble souvent bafouée, et pourtant, toutes les générations durant les siècles qui s’écoulent sous son regard devront un jour se courber devant Lui.

« L’Eternel soutient tous ceux qui sont près de tomber » v.14

Avant de tomber, mon Père me retient par sa main qui me saisit. Il sait par avance quand je pose mon pied maladroit sur un obstacle glissant. Mais c’est à moi de m’accrocher à Lui, et de m’appuyer sur Lui, s’il m’arrive après avoir trébuché de boiter un peu… Si je lâche sa main, si je ne m’appuie pas sur Lui, je tomberai bel et bien ! Si une personne me fait tomber ou m’entraîne dans sa chute, c’est la main de cette personne que je devrais lâcher, et non celle de mon Dieu. Parfois il faut choisir, c’est ce que le monde a du mal à comprendre.

« et il redresse tous ceux qui sont courbés » v. 14

L’Eternel Dieu me redresse. Je suis courbée par la fatigue, par le découragement, par les multiples déceptions que je subis tout au long de ma vie. Je suis courbée par la douleur des plaies de mon cœur qui se remettent à saigner parfois. Courbée par la tristesse, la honte, le désespoir. Et la vie me courbe davantage avec toutes sortes de petits fardeaux qui viennent s’ajouter sournoisement. Mais le Dieu éternel me redresse. Il n’a pas créé l’Homme pour marcher courbé. Il lui a donné une colonne vertébrale généralement droite, afin qu’en marchant, l’Homme regarde devant lui et admire la beauté du chemin qu’il parcourt. S’il est courbé, il ne peut voir que ses pieds et il peut se perdre. L’Eternel Dieu redresse le corps ; Il relève la tête de ses enfants bien-aimés, afin qu’ils lèvent les yeux vers le ciel où tout est possible, et d’où vient le secours.

« Les yeux de tous s’attendent à toi » v.15

S’attendre à quelque chose, c’est espérer avec force et conviction. L’espérance que produit cette attente doit provenir de Dieu seul, car Lui seul est en mesure de ne pas nous décevoir ! C’est pourquoi l’Homme, du fond de sa misère – quand les épreuves lui font toucher le fond – tombe à genoux et, débarrassé de toutes ses fausses promesses qui l’ont déçu, il crie à l’Eternel. Et à ce stade, ce n’est plus quelque chose qu’on attend, mais quelqu’un : Celui qui s’appelle « Dieu sauve » et « Dieu avec nous ».

« et tu leur donnes leur nourriture en son temps » v.15

L’Eternel Dieu pourvoit aux besoins des siens selon sa perception de la nécessité : en son temps. C’est inutile de stocker des montagnes de provisions, d’acheter des choses qui « serviront plus tard ». Il est probable que tout ce que nous nous évertuons à emmagasiner ne servira jamais. Il peut se passer tant de choses entretemps ! Pourquoi ne pas vivre comme le peuple hébreu qui ramassait chaque jour sa manne ? Pourquoi vouloir toujours plus ? Et à celui qui s’inquiète de ne rien recevoir aujourd’hui, je connais cette inquiétude car je traverse souvent ce genre d’épreuve. Mais je me réveille chaque matin avec cette promesse : « en son temps ».

« tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui vit » v.16

Il Lui suffit d’ouvrir sa main, tout se trouve à l’intérieur ! Non, mon âme, je n’irai pas chercher ailleurs ! Je parle à mon âme entêtée : ne comprend-elle donc pas ? Dieu ne saurait-il pas satisfaire pleinement le besoin de mon corps qu’il a créé ? Allons plus loin : « rassasier à souhait » pourrait être une satisfaction bien supérieure que celle de manger à sa faim. Pour ceux qui n’ont que la peau sur les os, la satiété du ventre est leur rêve et c’est un beau rêve. Pour ceux dont la vie est un désert sans amour, une prison sans justice, cette promesse représente la satiété spirituelle. C’est dans la main de notre Dieu qu’est l’Amour. C’est dans ses mains percées qu’est la Justice. Tais-toi, mon âme ! Et laisse ton Créateur te rassasier…

« L’Eternel est juste dans toutes ses voies » v.17

Quelques soient les apparences, l’Eternel Dieu est juste. Tous ses plans, toutes ses décisions sont justes. Quand bien même l’humanité entière crie contre son Créateur et lui impute la responsabilité pour l’état de ce monde malade, Dieu demeure juste. Beaucoup de choses sur terre sont injustes, mais l’injustice provient des Hommes, pas de Dieu. Il nous arrive à tous de nous mettre en colère, mais ne nous mettons pas en colère contre Dieu ! Car Lui-même, soleil de Justice, est descendu dans les ténèbres du monde pour porter sur lui le poids de l’injustice dans toute son intensité. Alors rien ne sert de l’accuser. Et rien ne sert non plus de porter sur mes épaules fragiles l’injustice de ce monde – ou ma propre injustice – et de me courber sous ce fardeau universel. Je dois faire confiance à mon Dieu, qui est au-dessus de chaque situation dans ce monde et qui est capable de transformer le mal en bien. C’est sur le plus atroce fumier qu’Il peut faire pousser les plus belles fleurs !

« et plein de bonté dans toutes ses œuvres » v.17

Dans tout ce qu’Il fait, il y a la marque de sa bonté. Cette marque n’est pas toujours visible, c’est pourquoi certains s’écrient « Mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », et d’autres « Où est donc ton Dieu ? ». Mais avec les yeux de la foi, il est possible de distinguer cette marque, même dans les endroits les plus sombres et les évènements les plus affligeants. Il est généralement plus aisé de la voir quand les mois et les années ont passé. Avec du recul et une vision plus globale de notre vie, nous comprenons le sens des épreuves passées et nous nous inclinons devant la bonté de Celui qui les a permises.

« L’Eternel est près de tous ceux qui l’invoquent » v. 18

Quelle grâce infinie ! Le Dieu de l’univers qui a dit à Moïse « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob », le Créateur du ciel et de la terre qui dit de Lui-même « JE SUIS CELUI QUI SUIS » est près de moi qui l’invoque…

« de tous ceux qui l’invoquent en vérité » v.18

Cela est une promesse, un fait établi parfaitement suffisant pour bannir la croyance ou le sentiment qu’il faille quelque chose de plus que de l’invoquer pour avoir droit personnellement à sa présence. Pas besoin d’image pieuse, ni de belle représentation du Christ, ni de crucifix, ni d’emblème,  ni de lieu particulier, ni de prêtre ! Seule la foi dans le sacrifice expiatoire de Jésus-Christ est nécessaire pour être assez agréable à ses yeux et digne d’être son hôte.

Mais il y a d’après ce verset deux manières différentes d’invoquer Dieu : en vérité, ou bien pas en vérité… De quelle manière l’invoquons-nous ? Est-ce avec la simplicité d’un cœur authentique ? Sommes-nous habité par une foi vivante et enfantine, comme un enfant qui croit tout ce que lui dit son père ? Est-ce en accord avec la Vérité de Dieu qui est la Bible ? Ou bien est-ce que nous l’invoquons comme bon nous semble, par des moyens artificiels ou sous la lumière des projecteurs, afin de s’attirer sa faveur ? L’invoquons-nous avec un cœur sincère ou un cœur double ? Cherchons-nous le Royaume de Dieu ou cherchons-nous à plaire aux hommes et à satisfaire des attentes humaines ? Pour ma part, au milieu de la nuit, c’est la Lumière que je cherche et au milieu du froid, c’est la chaleur. Et au milieu de ce monde, je cherche son Amour, sans lequel je ne peux pas vivre.

« Il accomplit le souhait de ceux qui le craignent » v.19

Si mon âme craint l’Eternel Dieu, si elle connait sa Force et sa Puissance, si elle entend ses avertissements, si elle a un profond respect pour son Créateur et une gratitude réelle pour son Rédempteur, mes désirs ne pourront pas être en contradiction avec le cœur de Dieu. En demeurant dans cette sainte crainte, je n’aurai qu’un souhait : celui de Lui demeurer fidèle, en demeurant dans son Amour et en vivant de Sa Parole.

« Il entend leur cri, et les délivre » v.19

Oui, je peux crier « au secours » à Dieu ! Je peux pousser des cris de détresse ! Je peux hurler de douleur devant Dieu ! Il n’y a pas de honte. Beaucoup de générations ont appris et transmis à leurs enfants qu’il ne fallait pas pleurer, ni se plaindre, ni crier, mais qu’il fallait toujours se contenir et serrer les dents, parce que ça ne se fait pas de manifester de la faiblesse : surtout quand on est un homme ou quand on appartient à une certaine classe de la société. Mais Dieu n’a jamais interdit de pleurer ni de crier. Il n’a certes pas besoin que l’on élève la voix pour entendre, mais pour intervenir, Il a besoin d’un appel à l’aide sincère qui se fiche des conventions humaines. Si j’ai des problèmes et que je fais appel à Dieu, Il entend mes cris et Il va me délivrer : Il connait déjà la manière par laquelle Il procèdera.

« L’Eternel garde tous ceux qui l’aiment » v.20

Le Dieu éternel sait qui l’aime ou non. Il sonde les cœurs. Dans une radiographie, on peut voir ce qu’il y a dans le corps humain. J’imagine une machine spéciale qui fasse des photos de l’intérieur du cœur humain. Il y aurait des couleurs différentes : rose pour l’amour, blanc pour la foi, noir pour la haine, bleu pour la tristesse, vert pour l’espoir, gris pour la peur… Ca donnerait une image avec des taches colorées en proportions différentes. Pour Dieu, il n’y a pas besoin de machine. Il connait chaque cœur et il perçoit des centaines de nuances différentes, car il connait tous les sentiments, toutes les pensées humaines. On ne peut pas berner Dieu. S’il voit que je l’aime, que je l’aime vraiment, alors Il me garde. Il peut décider de me garder avant même que je l’aime, car Il sait de toute évidence qu’un jour, mon cœur répondra à son Amour. Tant que je continuerai à L’aimer, je resterai en sécurité, sous sa Protection personnelle. Qui ne rêve pas d’avoir un bodyguard attitré, qui serait dévoué en permanence à veiller sur la sécurité de son client ? Certains dépensent des sommes faramineuses dans des systèmes de sécurité, alors qu’il suffit d’aimer Dieu, de croire Sa Parole et de Lui faire confiance.

Voilà de quoi affermir nos cœurs !

Loué soit le Dieu de David qui lui a inspiré ce psaume ! Loué soit l’Esprit de Dieu qui agit encore aujourd’hui dans ceux et celles qui cherchent dans les Saintes Ecritures leur consolation.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle




T.001 – Porter sa croix

croix

Chaque humain a sa croix à porter. Pour ceux qui n’appartiennent pas à Jésus, leur croix, c’est la conséquence du péché qu’ils subissent ou qu’ils subiront un jour. Pour ceux qui appartiennent à Jésus-Christ, leur croix à porter est l’ensemble des épreuves qu’ils ont à traverser à cause de leur foi afin de l’épurer, de se dépouiller des branches mortes qui ne portent pas de fruits et afin de prouver sans cesse leur appartenance à Dieu dans ce monde où le diable réclame chaque âme et cherche par tous les moyens à dominer sur tous.

C’est l’épreuve de cette foi véritable qui, jour après jour, scelle le témoignage que nous sommes appelés à rendre pour Dieu. On peut agrémenter ce témoignage par des paroles pour expliquer la raison et la nature de cette persévérance, mais la base même du témoignage, c’est bien de porter sa croix en renonçant à soi-même – à sa nature pècheresse et à sa fausse liberté sans Dieu – et en suivant son Maître : le Seigneur de l’univers, Dieu et Rédempteur, unique Vérité faite chair.

En réfléchissant à ma vie présente, je me dis qu’il faut me rendre à l’évidence que ce que je traverse sans jamais en voir le bout, c’est bien la croix que je porte et que même si je trouvais une solution ponctuelle à mes problèmes et une issue à ma situation actuelle, je ne me déchargerais pas pour autant de ma croix. Elle resterait présente, pesante et impossible à porter par mes propres forces, mais par la grâce de Dieu, parfois très légère.

Je loue mon Dieu d’avoir mis dans le nom que je porte la vérité supérieure à tous mes problèmes afin de me la rappeler en tout temps et dans chaque épreuve : Anne-Gaëlle, « la graciée, dont le Seigneur est généreux ». Cela me parle de Dieu et de ma position, quoi qu’il arrive. Dieu est Celui qui m’a graciée, c’est-à-dire pardonnée, qui a effacé mes dettes et la conséquence de mes péchés, qui m’a rendue libre, qui m’a rendu ma dignité ; tout cela grâce à Sa miséricorde qui est sans pareille dans tout l’univers. Il est généreux au point de donner tout ce qu’Il possède en héritage à ceux qui L’aiment, à Ses enfants. Et Il est mon Seigneur, Celui à qui j’obéis.

Il m’a montré qu’il fallait me séparer du monde auquel j’appartenais autrefois. Il m’a montré qu’il fallait me séparer du mensonge, de l’hypocrisie des pharisiens modernes et de ceux qui tordent la Parole de Dieu. Autrefois, comme Saül, je faisais un tas de choses pour plaire à Dieu et, dans mon zèle, je ne voyais pas que ces choses étaient incohérentes ! Je passais des heures entières à faire de longues prières – non pas que je le regrette – mais la manière et le contenu ne pouvaient rendre gloire à Dieu. J’élevais la voix, je priais dans un charabia incompréhensible, croyant parler par l’Esprit de Dieu. Je répétais certaines phrases d’un ton autoritaire, faisant tout cela en levant les mains et en gesticulant comme un brave imitateur de tout ce que je voyais à l’église. J’achetais des livres sur lesquels je me basais, cherchant une doctrine et un mode d’emploi de la foi pour l’appliquer dans ma vie, sans chercher vraiment les réponses à mes questions dans la Bible. Comme Saül, je m’égarais et je faisais des choses inutiles, croyant vivre et témoigner de ma foi. Mais le Seigneur miséricordieux qui a eu pitié de Saül a eu pitié de moi. Et Il m’a guidé pour que peu à peu, je découvre la Vérité qui affranchit.

Les miracles de Dieu ne sont pas toujours des choses immédiates, comme des coups de baguette magique. Les vrais miracles peuvent se faire petit à petit dans le secret, inapparents à l’œil nu, inaudibles, discrets, comme lorsqu’on tricote un pullover : au début il n’y a ni forme, ni grandeur, pourtant à la fin il y a un vêtement chaud qui a sa beauté et son utilité. Dieu agit ainsi avec moi pour que je ne m’enorgueillisse pas. Car il n’y a rien de plus flatteur qu’un miracle instantané : pas besoin d’attendre, pas besoin de cheminer, une fenêtre s’ouvre et le père Noël descend avec sa hotte pleine de solutions… D’une seconde à l’autre celui qui était tout en bas peut facilement oublier qu’il était en bas parce qu’il se retrouve projeté en haut dans la richesse et la gloire. Certes, c’est arrivé à Joseph mais pour lui, sa foi avait été auparavant bel et bien éprouvée avec une croix plus que pesante : la trahison de ses frères, l’injustice, la servitude de l’esclavage chez Potiphar et la prison. Avec un tel parcours, il était impossible pour lui de s’enorgueillir !

Le plus important, ce n’est pas de vouloir être libéré de sa croix. Le plus important, c’est de chercher dans la situation présente la présence et le soutien de Dieu pour Lui demeurer fidèle, c’est-à-dire demeurer dans Son Amour, quoiqu’il arrive, et ne jamais Le trahir.

Satan veut persuader les chrétiens à chercher des miracles instantanés : il se déguise en ange de lumière, en faux Christ pour proposer de tels miracles. Les gens se jettent dans ce piège. Satan pousse les chrétiens à vouloir se débarrasser de leur croix et à retourner dans le monde.

Quand un vrai chrétien porte sa croix et la garde, car il s’est séparé du monde et du mensonge, quand donc il traverse épreuve après épreuve sans victoire ni miracle apparent, on remet sa foi en question. On pense que ce chrétien a un problème avec Dieu, qu’il vit certainement dans le péché, qu’il stagne, qu’il n’avance pas, qu’il se trouve privé de la grâce et de la puissance de Dieu ou pire, qu’il est rétrograde. L’homme regarde à l’apparence, mais Dieu regarde au cœur. Cette personne, qui traverse des galères et se retrouve en proie au jugement des autres, met pourtant toute sa confiance en son Dieu. C’est Dieu qui lui donne la grâce de porter sa croix et d’avancer – même lentement – sur un chemin très étroit qui mène au Royaume de Dieu. Cette croix, ce n’est pas la croix du péché et de ses conséquences, comme celle commune à l’humanité entière. Cette croix, c’est le prix à payer pour répondre à l’appel de Dieu qui, un jour, rassemblera Ses élus pour régner avec eux sur un Royaume où il y aura la paix et la vraie justice. L’évangile d’un salut facile et complètement gratuit est un leurre !

Non, je n’ai pas à avoir honte de ma petite vie insignifiante et monotone dans cette galère que je traverse parce qu’elle est comme une grossesse par laquelle une autre vie se prépare. C’est invisible à l’œil nu, mais c’est réel. On ne voit pas ce qui se prépare dans le ventre d’une femme enceinte : le miracle se tisse lentement en secret, loin des lumières artificielles des projecteurs.

Beaucoup d’églises modernes ne vivent que pour briller sous les projecteurs : pour montrer fièrement des miracles, pour admirer leurs propres œuvres ou la croissance de leur assemblée, pour se vanter de faire partie de ceux qui n’iront pas en enfer. Mais l’enfer est déjà sur terre pour celui qui se languit de toute son âme du Royaume de Dieu et qui ne trouve pas son bonheur dans ce monde corrompu au bord de la folie générale, ce monde de destruction, de séduction et d’injustice.

Ma croix, c’est la solitude, la tristesse, la douleur, ma galère quotidienne et le regard des autres.

Ma victoire, c’est la présence discrète de Dieu à mes côtés, Ses multiples bienfaits, Sa miséricorde sans limite à mon égard, Sa protection divine aux jours de la tribulation et Son retour sur terre pour venir nous chercher et transformer enfin ce corps de misère en un corps glorieux et immortel.

A Lui seul soit la gloire dans toutes les circonstances qui – quoique difficiles – concourent à notre bien, puisqu’elles nous rapprochent de Lui et nous permettent de compter sur Son divin secours, même si ce secours ne vient pas à la manière des hommes comme on voudrait si souvent Lui ordonner. Notre bien – du point de vue divin – c’est de demeurer dans Son Amour toujours plus fort et plus profondément et de se dépouiller du mal sous toutes ses formes.

 

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle

 

 




D.404 – Hâter le retour de Christ

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Par Joseph Sakala

Dans Actes 1:7-8, nous lisons : « Mais Jésus leur dit : Ce n’est pas à vous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Ces paroles familières de Jésus sont considérées comme la déclaration de Son Grand Message : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15). En réalité, il n’était pas donné comme un commandement, mais plutôt comme une déclaration formelle, en effet, une prophétie nous exprimant que nous allons devenir Ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

Ensuite, Ses disciples reçurent la promesse que ce même Jésus reviendrait, promesse émise par les deux anges qui, dans Actes 1:11, leur dirent : « Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, » avec la même promesse attachée à la prophétie. Quelques semaines plus tôt, les disciples Lui avaient posé une question : « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et Lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde » (Matthieu 24:3). Jésus leur donna le signe : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations » (Marc 13:10).

Pierre nous dit que le Seigneur semble avoir retardé la promesse de Son avènement à ceux qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:4). Mais Pierre déclare aussi que : « Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance » (2 Pierre 3:9). Et il ajoute ceci, au verset 15 : « croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée. » Pierre suggère cependant : « Attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:12-13).

Nous ne pouvons faire autrement que de conclure, par de tels passages, que si nous désirons que le Seigneur revienne rapidement, nous pouvons hâter Sa venue ainsi que Sa prophétie en prêchant Son message. « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:14). Il est important de savoir que ce travail aurait bien pu être accompli à n’importe quel moment. Mais il est évident que cela ne s’est pas fait encore, sinon Jésus serait déjà revenu. Subséquemment, il faudra que la dispensation de la grâce se fasse plus efficacement.

Dans Éphésiens 3:1-7, nous lisons cette déclaration de Paul : « C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. »

La soi-disant dispensation avait en effet ses avocats, mais également ses opposants parmi les croyants d’antan. Le mot grec pour « dispensation » est oikonomia d’ou vient le mot « économie ». Il veut aussi dire « intendance », ou « rendre compte de sa gestion ». Le nombre ou la nature des différentes dispensations ou économies, par lesquelles Dieu agit avec Sa création durant l’histoire, fut le sujet de discussions considérables parmi ses exégètes. La dispensation de l’économie post-Éden, instituée après le péché, et la malédiction divine qui s’en suivit, s’introduisit dans le monde. L’économie postdiluvienne établie par Noé après le Déluge, et l’économie commencée par Abraham lorsque Dieu commença à œuvrer d’une manière distincte avec la nation d’Israël.

Cependant aucune des ces économies n’est appelée « dispensation » dans les Écritures. Il n’y a que deux dispensations spécifiquement appelées comme telles dans la Bible. Une est la dispensation de la plénitude des temps : « Et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:10-12). Ce sera l’économie éternelle avec de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Lisez Apocalypse 21-22 pour en avoir les détails.

Ensuite, il y a la présente dispensation de la Grâce de Dieu, où l’apôtre Pierre nous déclare : « Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (1 Pierre 4:10-11). Alors, tout comme Paul, chacun de nous peut déclarer que la dispensation de l’Évangile nous a été accordée. « Que si je le fais de bon gré, j’en ai la récompense ; mais si c’est à regret, l’administration ne m’en est pas moins confiée. Quelle récompense ai-je donc ? C’est qu’en prêchant l’Évangile, j’établirai l’Évangile de Christ sans qu’il en coûte rien, et sans me prévaloir de mon droit dans l’Évangile. Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 9:17-19.

Dans Colossiens 1:25-29, Paul nous confie : « Dont j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, pour annoncer pleinement la parole de Dieu, le mystère qui était caché dans tous les siècles et dans tous les âges, mais qui est maintenant manifesté à ses saints ; à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les Gentils ; savoir : Christ en vous, l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme et enseignant tout homme en toute sagesse, afin de rendre tout homme parfait en Jésus-Christ. C’est aussi à quoi je travaille, en combattant par sa vertu, qui agit puissamment en moi. » Ainsi, la dispensation de la grâce est une responsabilité commise à chaque croyant, comme devant en rendre compte à Dieu.

La seule façon de l’accomplir, c’est de marcher dans Ses pas. Dans Psaume 37:23-24, nous apprenons que : « Les pas de l’homme de bien sont affermis par l’Éternel, et il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il ne sera pas entièrement abattu, car l’Éternel lui soutient la main. » Il n’y a rien de plus satisfaisant pour un croyant que d’apprendre qu’il vit selon la volonté de Celui qui l’a créé. Et il est également bon de savoir que Dieu Se réjouit de nous conduire dans la voie qu’Il a préparée pour nous. Il existe plusieurs versets bibliques à cet effet. Un des plus populaires est Proverbes 3:6-7 qui dit : « Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. »

Cela nous donne une base à suivre pour connaître Ses voies. Nous devrions rechercher Sa voie en tout ! Il est certain que ce ne sera pas facile. Mais : « c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:21-25).

Même si Sa voie semble parfois difficile, c’est une bonne voie parce qu’elle honore Dieu. Car : « Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:3-4). Dieu est le bon Berger, et quand nous nous éloignons du chemin pour un bout de temps, Il peut facilement nous ramener. Comme disait si bien le prophète Jérémie : « Éternel ! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas. O Éternel ! châtie-moi, toutefois avec mesure ; non pas en ta colère, de peur que tu ne me réduises à néant » (Jérémie 10:23-24).

Une bonne façon de sonder si nous ne nous éloignons pas trop de Sa voie, c’est de nous assurer de ne jamais désobéir à Sa Parole ou de la remettre en question. Faisons comme David, dans Psaume 119:133-135, qui Lui demandait : « Affermis mes pas dans ta parole, et ne laisse aucune iniquité dominer sur moi ! Délivre-moi de l’oppression des hommes, afin que je garde tes commandements ! Fais luire ta face sur ton serviteur, et m’enseigne tes statuts ! » « Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » nous dit Esaïe 30:21. Ce ne sera pas une voix audible par tous, mais vous l’entendrez. Jésus a promis : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:27-28).

Rappelez-vous constamment que les choses immuables persistent toujours. Hébreux 12:25-29 nous dit : « Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle ; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux ; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant : Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots : Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, en tant que faites, pour que les immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte car notre Dieu est aussi un feu dévorant. »

Dans ce monde méchant, il existe plusieurs impulsions qui pourraient tendre à ébranler notre foi afin de nous amener dans le compromis. Paul exhortait les fidèles persécutés à tenir ferme. Dans 2 Thessaloniciens 2:2, Paul déclare : « Nous vous prions, frères, de ne pas vous laisser ébranler facilement dans vos pensées, et de ne pas vous laisser troubler par quelque inspiration, ou par quelque parole, ou quelque lettre qu’on dirait venir de nous, comme si le jour de Christ était proche. » Alors, au verset 15, il ajoute : « C’est pourquoi, frères, demeurez fermes et retenez les enseignements que nous vous avons donnés, soit de vive voix, soit par notre lettre. »

L’espérance placée devant nous : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20). La parole à laquelle notre texte nous réfère se trouve dans Aggée 2:6-9 : « Car ainsi a dit l’Éternel des armées : Encore une fois, dans peu de temps, j’ébranlerai les cieux et la terre, et la mer et le sec. J’ébranlerai toutes les nations, et les trésors de toutes les nations arriveront, et je remplirai cette maison de gloire, a dit l’Éternel des armées. L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées. La gloire de cette dernière maison sera plus grande que celle de la première, a dit l’Éternel des armées ; et je mettrai la paix en ce lieu, dit l’Éternel des armées. »

« C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte, » nous dit Paul, dans Hébreux 12:28. Notez cependant la merveilleuse promesse divine : « Élevez vos yeux vers les cieux, et regardez en bas vers la terre ; car les cieux s’évanouiront comme une fumée, la terre s’usera comme un vêtement, et, comme des mouches, ses habitants périront : mais mon salut durera toujours, et ma justice ne passera point » (Esaïe 51:6). De la même manière, Jésus a également dit : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24:35). Même l’apôtre Jean a déclaré : « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:17).

Le présent système périra et même nos corps retourneront en poussière, mais grâce à la résurrection des morts, la Parole de Dieu subsistera ainsi que Sa justice, Son Royaume sur terre à venir et surtout Son grand Salut. Si notre espérance est en Lui, et seulement en Lui, et si nous cherchons à faire Sa volonté, notre foi et notre destin ne pourront jamais être ébranlés. « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom. Et de mois en mois, et de sabbat en sabbat, toute chair viendra se prosterner devant moi, dit l’Éternel » (Esaïe 66:22-23).

La volonté de Dieu se fera toujours, mais Dieu veut simplement que Ses enfants sachent : « De qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:15-19). Cette prière de Paul s’applique aussi bien à nous qu’aux saints à Éphèse. Notez que Paul dirige sa prière vers le Père de Jésus en déclarant : « C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom » (Éphésiens 3:14-15).

Notre but unique est de faire partie de Sa Famille divine et, pour y arriver, cela prend une nouvelle naissance. Dans Galates 6:15-16, nous apprenons : « Car en Jésus-Christ, la circoncision ne sert de rien, ni l’incirconcision ; mais la nouvelle naissance. Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l’Israël de Dieu ! » Dans la Bible Louis-Segond, la traduction de nouvelle naissance est « nouvelle créature ». Mais Paul met beaucoup d’emphase sur une nouvelle naissance en Christ par le baptême au lieu de se faire circoncire comme jadis. « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est Lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses » (Colossiens 1:16-18).

Et c’est cette même puissance créatrice qui fut utilisée lorsque l’univers fut appelé à exister et que Jésus a mis en action pour créer une nouvelle naissance dans la famille divine. C’est l’éternelle fraternisation avec Dieu, créée pour l’homme et la femme dès le commencement. Cette nouvelle création ou naissance ne fut pas créée seulement pour sauver leurs âmes, mais également pour transformer leurs vies. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Nous savons que les bonnes œuvres ne peuvent jamais nous amener le salut, mais le salut doit inévitablement amener de bonnes œuvres. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).

Alors, Paul vous exhorte : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24). Adam et Ève furent originalement créés à l’image de Dieu (Genèse 1:27). Mais cette image à l’état physique fut gravement altérée par leur désobéissance en commettant le péché. Cette image, résidant toujours en l’homme et la femme, et les distinguant des animaux, doit être renouvelée par le salut que l’on trouve seulement en Notre-Créateur/Rédempteur Jésus-Christ. Alors, les Écritures rappellent à tout véritable croyant : « Ne mentez point les uns aux autres ; ayant dépouillé le vieil homme avec ses œuvres, et ayant revêtu le nouvel, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:9-10). Donc, nous devenons de vaillants guerriers pour notre Seigneur.

Dans Juges 6:12-14, nous lisons : « Et l’ange de l’Éternel lui apparut, et lui dit : Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! Et Gédéon lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, si l’Éternel est avec nous, pourquoi donc toutes ces choses nous sont-elles arrivées ? Et où sont toutes ces merveilles que nos pères nous ont racontées, en disant : L’Éternel ne nous a-t-il pas fait monter hors d’Égypte ? Car maintenant l’Éternel nous a abandonnés et nous a livrés entre les mains des Madianites. Et l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » Gédéon n’était pas un leader qui promettait, selon les apparences extérieures. Il était de la tribu divisée de Manassé : « Et il lui répondit : Hélas ! Mon Seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, mon millier est le plus pauvre en Manassé ; et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (Juges 6:15).

Mais c’est exactement le genre d’hommes que Dieu peut utiliser, car : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont » (1 Corinthiens 1:27-28). Alors, Dieu l’a accueilli ainsi : « Vaillant guerrier, l’Éternel est avec toi ! » En fait, il y avait sûrement d’autres qualités chez Gédéon que Dieu recherchait. Car Gédéon battait du froment dans le pressoir pour le soustraire aux Madianites. Il n’était pas assis à se prélasser, mais s’occupait déjà de ce qu’il pouvait faire pour son peuple.

Même s’il vivait à un moment de grande apostasie où son père avait un autel pour Baal, Gédéon adorait le véritable Dieu. Il était donc préoccupé à se demander pourquoi toutes ces choses leur étaient arrivées ? Et où étaient toutes ces merveilles que leurs pères leur avaient racontées ? Car maintenant l’Éternel les avait abandonnés et les avait livrés entre les mains des Madianites. Il était peiné pour son peuple et tout ce qu’il pouvait faire était de les nourrir et cacher du blé au regard de leurs envahisseurs. Cependant, avant d’être utilisé par Dieu, il devait détruire l’idole de son père et offrir son propre sacrifice à son Dieu, même s’il savait que sa famille et ses voisins tenteraient de le tuer.

« Or, dans cette même nuit, l’Éternel lui dit : Prends le jeune taureau de ton père, et un second taureau de sept ans, et démolis l’autel de Baal qui est à ton père, et coupe l’emblème d’Ashéra qui est au-dessus. Et bâtis un autel à l’Éternel ton Dieu, sur le haut de ce lieu fort, dans l’enceinte ; tu prendras le second taureau, et tu l’offriras en holocauste, avec le bois de l’emblème d’Ashéra que tu auras coupé. Et Gédéon prit dix hommes parmi ses serviteurs et fit comme l’Éternel lui avait dit ; et comme il craignait la maison de son père et les gens de la ville, il le fit de nuit et non de jour. Et au matin les gens de la ville se levèrent de bonne heure, et voici, l’autel de Baal avait été démoli, et l’emblème d’Ashéra, qui était au-dessus, était coupé, et le second taureau était offert en holocauste sur l’autel qui avait été bâti. Et ils se dirent les uns aux autres : Qui a fait cela ? Et ils s’en informèrent et firent des recherches, et on dit : C’est Gédéon, fils de Joas, qui l’a fait. Les gens de la ville dirent à Joas : Fais sortir ton fils, et qu’il meure ; car il a démoli l’autel de Baal, et il a coupé l’emblème d’Ashéra qui était au-dessus. Et Joas répondit à tous ceux qui s’adressèrent à lui : Est-ce à vous de prendre parti pour Baal ? Est-ce à vous de le sauver ? Quiconque prendra parti pour Baal sera mis à mort avant que le matin vienne. S’il est dieu, qu’il plaide pour lui-même, puisqu’on a démoli son autel. Et en ce jour-là, on appela Gédéon Jérubbaal (que Baal plaide), disant : Que Baal plaide contre lui, puisque Gédéon a démoli son autel » (Juges 6:25-32).

C’est alors que : « l’Éternel tourna sa face vers lui et lui dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main des Madianites. N’est-ce pas moi qui t’envoie ? » (Juges 6:14). Si nous étions tous vaillants pour Dieu comme Gédéon, nous devrions lui ressembler. Fidèles et préoccupés par la vérité de Dieu, faisant tout ce que nous pouvons, détruisant toute idole dans notre esprit et acceptant le Sacrifice de notre Sauveur pour nous.

Un autre vaillant guerrier fut Jacob, le serviteur choisi de Dieu pour une grande œuvre. Dans Genèse 46:2-4, on peut lire : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. » Imaginez la joie que Jacob a pu ressentir quand il apprit que Joseph était vivant et voulait qu’il déménage en Égypte. Son fils qu’il croyait mort depuis plusieurs années était, non seulement vivant, mais gouverneur en Égypte. Aussi peu crédible que puisse avoir semblé cette nouvelle, Jacob avait une myriade d’autres émotions qui l’occupait.

Dieu l’avait dirigé vers Canaan, tout comme ses pères Abraham et Isaac. C’était la Terre promise et, pourtant, les circonstances semblaient indiquer que Dieu le dirigeait ailleurs. Par le passé, Dieu lui avait parlé directement avant chaque déplacement et Jacob devait avoir cela à l’esprit comme il se déplaçait. La compagnie s’était arrêtée à Béer-Shéba, la frontière sud de la Terre promise. Ici, Jacob avait vécu avec ses parents et Dieu avait répété Son alliance avec Isaac. « Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. Alors il bâtit là un autel, et invoqua le nom de l’Éternel, et dressa là sa tente ; et les serviteurs d’Isaac y creusèrent un puits » (Genèse 26:24-25).

C’est ici que Jacob décida de bâtir un autel pour demander à Dieu de le diriger avant de quitter ce pays. Dans Genèse 46:1-5, on peut lire : « Et Israël partit, avec tout ce qui lui appartenait, et vint à Béer-Shéba, et offrit des sacrifices au Dieu de son père Isaac. Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. Alors Jacob partit de Béer-Shéba, et les fils d’Israël mirent Jacob leur père, et leurs petits enfants, et leurs femmes, sur les chariots que Pharaon avait envoyés pour le porter. »

Notez comment Dieu dit à Jacob que, lorsque son œuvre en Égypte serait accomplie, Il le ferait remonter vers la Terre promise. Plusieurs détails étaient encore inconnus à Jacob, mais il a obéi.  Ce pattern s’applique à nous aussi, qui obéissons sans trop savoir le plan de Dieu pour nous, mais nous procédons au meilleur de notre connaissance, en poursuivant notre cheminement et en priant pour obtenir la sagesse et la clarification. Dieu peut fermer une porte afin de nous rediriger, ou Dieu peut confirmer notre décision. Nous pouvons sans crainte procéder avec confiance et Dieu sera toujours avec nous, lorsque le temps sera convenu. Dieu nous conduira selon Sa volonté, car Il est notre Sauveur.

Dans Tite 3:4-7, nous lisons : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Dans les épîtres de Paul, Dieu est reconnu six fois comme notre Sauveur. Dans 1 Timothée 1:1, nous lisons : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par le commandement de Dieu, notre Sauveur, et du Seigneur Jésus-Christ, notre espérance. » Et, dans 1 Timothée 2:3-4, Paul dit : « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité. » Et, dans 1 Timothée 4:9-10, Paul confirme que : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance. Nous endurons, en effet, tant de travaux et tant d’opprobres, parce que nous espérons au Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des fidèles. »

Ensuite, dans Tite 1:3, Paul déclare : « qu’il a manifestée en son temps par Sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur. » Et, dans Tite 2:10, Paul nous dit : « A ne rien détourner, mais à montrer une entière fidélité, afin de faire honorer en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur. » Et, finalement, dans Tite 3:4-7, Paul souligne : « Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. » Avez-vous noté que, dans ce passage, Jésus devient notre Sauveur ?

Sommes-nous obligés de vous rappeler que Jésus est notre Sauveur : « Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12) ? Donc, soit que Dieu le Père et Jésus sont Le même, une Personne unique, ou bien la Bible ment. Même le chef des apôtres nous le confirme, dans 2 Pierre 3:18, quand il nous dit : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » Paul nous affirme avec autorité : « Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ » (Galates 1:11-12).

Est-ce une contradiction ? Pas du tout, en autant que vous ne croyiez pas que Dieu puisse être une trinité. En effet, dans l’Ancien Testament, Dieu le Père est souvent cité comme Sauveur. Comme dans Esaïe 49:26 : « Je ferai manger à tes oppresseurs leur propre chair ; ils s’enivreront de leur sang, comme de vin nouveau ; et toute chair connaîtra que je suis l’Éternel, ton Sauveur, et que le puissant de Jacob est ton Rédempteur. » Jésus a Lui-même déclaré : « Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:37-40).

En écrivant à Tite, Paul fut très confortable de dire : « En vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par sa parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:2-4). Cela nous confirme aussi que Jésus est Dieu. L’apôtre Jean nous explique : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:10). Voilà tout ce que Dieu a fait pour nous afin que nous puissions combattre contre Satan et hâter la venue de Christ.




D.403 – La méchanceté dans l’incroyance

homme-crier

Par Joseph Sakala

Dans Deutéronome 13:6-11, Dieu déclare à Son peuple : « Quand ton frère, fils de ta mère, ou ton fils, ou ta fille, ou ta femme bien-aimée, ou ton ami, qui t’est comme ton âme, t’excitera en secret, en disant : Allons et servons d’autres dieux, que tu n’as pas connus, ni toi, ni tes pères, d’entre les dieux des peuples qui sont autour de vous, près de toi ou loin de toi, d’un bout de la terre jusqu’à l’autre, n’aie point de complaisance pour lui, et ne l’écoute point ; que ton œil aussi ne l’épargne point ; ne sois point touché de compassion et ne le cache point. Mais tu ne manqueras point de le faire mourir ; ta main sera la première sur lui pour le mettre à mort, et ensuite la main de tout le peuple. Et tu l’assommeras de pierres, et il mourra, parce qu’il a cherché à t’éloigner de l’Éternel ton Dieu, qui t’a retiré du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Et tout Israël l’entendra et craindra, et l’on ne fera plus une si méchante action au milieu de toi. »

Dans son contexte, cette méchanceté était le crime consistant à rejeter Dieu et à influencer d’autres personnes à rejeter le Seigneur également. Ce passage nous montre comment Dieu agit avec les non croyants (spécialement ceux qui tentent d’en conduire d’autres à l’incroyance) dans l’amour infini de Christ qui a souffert et est  mort pour leurs péchés : « Quelqu’un a-t-il violé la loi de Moïse, il meurt sans miséricorde, sur le témoignage de deux ou trois personnes » (Hébreux 10:28). « De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » déclare Hébreux 10:29.

En effet, l’incroyance et le rejet du sacrifice de Christ est le seul péché que Dieu ne peut pas pardonner et ainsi il forme le plus méchant de tous les péchés. Christ est mort pour tous nos péchés et Il fournit de cette manière le plein pardon à tous ceux qui sont prêts à accepter Son don de salut. Mais Christ n’a-t-Il pas Lui-même déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu » (Jean 3:17-18) ? Une des dernières paroles de la Bible nous met en garde : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8).

Le Seigneur parle de ceux qui, jusqu’à la toute fin, auront rejeté Son sacrifice ultime. Dans notre société moderne, cela peut paraître une petite affaire de rejeter le sacrifice de Christ, mais : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Oui, de rencontrer son Créateur dans le jugement. Voilà pourquoi David déclare, dans Psaume 36:11-13 : « Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur. Que le pied de l’orgueilleux n’approche pas de moi, et que la main du méchant ne m’ébranle pas ! Là sont tombés les ouvriers d’iniquité ; ils ont été renversés et n’ont pu se relever. » La description de l’homme méchant est drôlement équivalente à l’humaniste ou au philosophe moderne.

Car il est convaincu que Dieu, s’Il existe, n’intervient pas dans les affaires des hommes. Le « sage » s’établit en autorité, décidant de ce qui est bon et mal, selon son jugement arbitraire. La crainte de Dieu n’est point devant ses yeux et il se vante avec arrogance de ses propres décisions. Il parle avec iniquité et séduction. Il parle avec folie et même sa « sagesse » n’est pas bonne. L’humaniste moderne n’a pas en horreur le mal, insistant à dire que les péchés — comme la promiscuité, l’homosexualité, le lesbianisme, l’avortement, la sorcellerie, le lavage du cerveau des enfants par l’évolution panthéiste etc. — ne sont qu’une réalité qu’il faut bien accepter où même désirer.

Le contraste avec Dieu se situe dans la liste des attributs merveilleux de Dieu dans Sa façon de travailler avec les hommes. « Éternel, ta bonté atteint jusqu’aux cieux, ta fidélité jusqu’aux nues. Ta justice est comme les montagnes de Dieu ; tes jugements sont un grand abîme. Éternel, tu conserves les hommes et les bêtes. O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur » (Psaume 36:6-11).

« Que le pied de l’orgueilleux n’approche pas de moi, et que la main du méchant ne m’ébranle pas ! Là sont tombés les ouvriers d’iniquité ; ils ont été renversés et n’ont pu se relever, » nous dit Psaume 36:12-13. C’est toujours la même chose, le méchant résiste à l’Esprit de Dieu. Dans Psaume 106:29-34, nous voyons que les gens du peuple : « irritèrent Dieu par leurs actions, tellement qu’une plaie fit irruption parmi eux. Mais Phinées se présenta et fit justice, et la plaie fut arrêtée. Et cela lui fut imputé à justice, dans tous les âges, à perpétuité. Ils l’irritèrent aussi près des eaux de Mériba ; et il en arriva du mal à Moïse à cause d’eux. Car ils résistèrent à son esprit, et il parla légèrement de ses lèvres. Ils ne détruisirent pas les peuples, que l’Éternel leur avait dit de détruire. » Ce passage donne un compte-rendu sommaire des événements tragiques décrits dans Nombres 20:1-13.

Allons voir ce qui est arrivé. « Or, les enfants d’Israël, toute l’assemblée, arrivèrent au désert de Tsin, au premier mois, et le peuple s’arrêta à Kadès ; et Marie mourut là, et y fut ensevelie. Et il n’y avait point d’eau pour le peuple, et ils s’assemblèrent contre Moïse et contre Aaron. Et le peuple contesta avec Moïse, et ils dirent : Plût à Dieu que nous fussions morts, quand nos frères moururent devant l’Éternel ! Pourquoi avez-vous fait venir l’assemblée de l’Éternel dans ce désert, pour que nous y mourions, nous et notre bétail ? Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour nous amener en ce méchant lieu, qui n’est point un lieu pour semer, ni pour des figuiers, ni pour la vigne, ni pour les grenadiers, et où il n’y a point d’eau à boire ? Alors Moïse et Aaron se retirèrent de devant l’assemblée, à l’entrée du tabernacle d’assignation ; et ils tombèrent sur leur visage, et la gloire de l’Éternel leur apparut. Et l’Éternel parla à Moïse, en disant : Prends la verge, et convoque l’assemblée, toi et Aaron, ton frère, et parlez au rocher en leur présence, et il donnera ses eaux ; tu leur feras sortir de l’eau du rocher, et tu abreuveras l’assemblée et leur bétail. Moïse prit donc la verge de devant l’Éternel, comme il le lui avait commandé. Moïse et Aaron convoquèrent l’assemblée devant le rocher ; et il leur dit : Écoutez donc, rebelles ! Vous ferons-nous sortir de l’eau de ce rocher ? Et Moïse leva la main, et frappa le rocher avec sa verge, par deux fois ; alors des eaux sortirent en abondance, et l’assemblée but, et leur bétail aussi. Puis l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous n’avez pas cru en moi, pour me sanctifier devant les enfants d’Israël, à cause de cela vous n’introduirez point cette assemblée dans le pays que je leur ai donné. Ce sont là les eaux de Mériba (contestation), où les enfants d’Israël contestèrent avec l’Éternel ; et il se sanctifia en eux » (Nombres 20:1-13).

Si jamais un chef religieux avait le droit d’être découragé par une assemblée de pleurnichards, Moïse l’a eu. Après des années de privation dans le désert, le peuple s’est plaint une fois de trop et Moïse ne l’a pas pris. En colère, il corrigea les larmoyants et frappa le rocher, prenant le crédit lui-même pour l’eau miraculeuse que Dieu a fait sortir du rocher. Ce geste lui a coûté très cher, car Moïse n’a pas pu entrer dans la terre promise à cause de cela. Il est très facile de se choquer à l’occasion, comme Moïse, et de parler légèrement de ses lèvres. C’est sûrement une tactique courante de Satan. Les assauts verbaux peuvent être fort bien mérités et peuvent nous procurer une satisfaction personnelle pour un temps. Mais ils pourraient aussi devenir contre productifs à la longue, comme ce fut le cas pour Moïse qui s’est fait refuser l’entrée dans la terre promise alors qu’il a fait cheminer ce peuple pendant des années.

Cela pourrait être un mauvais témoignage pour Christ, comme dans le cas de Pierre qui essaya de défendre Christ en tranchant l’oreille de Malchus lors de Son arrestation. Malheureusement : « aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:8-10). Le Seigneur Lui-même est un exemple parfait ici, lorsqu’Il a ramassé l’oreille de Malchus et la greffa miraculeusement.

Esaïe a bien prophétisé sur Lui lorsqu’il a dit : « Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous. Il est maltraité, il est affligé ; et il n’ouvre point la bouche ; comme un agneau mené à la boucherie, comme une brebis muette devant celui qui la tond, il n’ouvre point la bouche. Il a été retiré de l’angoisse et de la condamnation ; et qui dira sa durée ? Car il a été retranché de la terre des vivants ; il a été frappé pour le péché de mon peuple » (Esaïe 53:6-8). Jésus aurait pu appeler dix légions d’anges pour détruire Ses bourreaux : « Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23:34).

Ne nous laissons pas provoquer par la méchanceté des autres. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportiez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez Ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages et maltraité, ne faisait point de menaces, mais S’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en Son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris, nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:20-24.

C’est qu’au début Ses disciples ne comprirent pas. Dans Marc 9:31-32, nous lisons : « Cependant il instruisait ses disciples, et il leur disait : Le Fils de l’homme va être livré entre les mains des hommes, et ils le feront mourir ; mais après avoir été mis à mort, il ressuscitera le troisième jour. Mais ils ne comprenaient point ce discours ; et ils craignaient de l’interroger. » Lorsque Jésus a expliqué Sa mort et Sa future résurrection à Ses disciples, Il ne pouvait être plus clair ; pourtant, ils ne comprenaient pas ce discours. Ne voulant pas croire que Jésus était vraiment sérieux dans ce qu’Il avançait, avec les implications sérieuses pour leur propre avenir, ils avaient peur de Lui demander ce qu’Il voulait dire, sinon qu’Il confirme que Ses paroles devaient être prises littéralement.

Ce n’était pas la seule fois. Encore et encore, Jésus leur déclara qu’Il serait crucifié et qu’Il ressusciterait, mais ils ne pouvaient pas ou ne voulaient pas comprendre. Dans Matthieu 16:22-23 : « Pierre, l’ayant pris à part, se mit à le reprendre et à lui dire : A Dieu ne plaise, Seigneur ! cela ne t’arrivera point. Mais Jésus, se tournant, dit à Pierre : Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas aux choses de Dieu, mais à celles des hommes. » Christ déclara que le fait de refuser de prendre la Parole de Dieu littéralement, au moins dans ce cas, fut inspiré par Satan à Pierre ! Les chrétiens d’aujourd’hui ne doutent plus de la réalité de Sa mort et de Sa résurrection, car l’authenticité est devenue tellement évidente qu’elle est devenue également la gloire et la puissance de l’Évangile.

Cependant, prendre toute la Parole de Dieu littéralement cause encore un énorme problème à quelques « croyants » de la Bible. Car, lorsqu’une telle position pourrait s’avérer coûteuse, plusieurs pasteurs « chrétiens » sont prêts à accepter une interprétation non-littérale des Écritures pour l’ajuster à leur propre faveur, au lieu de perdre des fidèles. Cette approche est très répandue parmi ceux qui prêchent d’aller au ciel, ou la trinité, ou encore l’âme immortelle. D’autres adoptent les philosophies modernes de l’évolution en les accommodant au récit de la création enregistré dans la Genèse. Nous devrions cependant toujours nous rappeler que, tout comme Jésus avait prédit Sa mort et Sa résurrection, Dieu veut toujours dire exactement ce qu’Il dit dans Sa Parole et, quand Il nous promet la vie éternelle, Dieu ne ménage rien.

Dieu comprend également que, dans ce monde, tous les humains cherchent vainement à ramasser le plus de choses possible. Mais, en réalité, c’est nous qui perdons de vue la promesse divine de la vie éternelle. Car la pleine connaissance de cette promesse, c’est le côté spirituel, le but suprême de notre vie. Par contre, comprenons-nous vraiment ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons jamais expérimentée, alors la vie éternelle peut sembler inaccessible et hors de notre portée. Tandis que la vie physique est réelle et plus tangible qu’une promesse de vie éternelle. D’abord, regardons les faits bibliques : « mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). On ne peut pas mériter la vie éternelle, c’est un don de Dieu.

C’est en acceptant le sacrifice de Jésus : « que, [nous sommes] justifiés par sa grâce, [pour que] nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). Et ainsi ce que dit l’Écriture s’accomplit : « Abraham crut à Dieu et cela lui fut imputé à justice, et il fut appelé ami de Dieu. Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres [aussi] et non par la foi seulement » (Jacques 2:23-24). La vie éternelle veut dire, en effet, « vivre toujours », parce que la mort sera détruite lorsque le Plan de Dieu sera complété. « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées, nous déclare l’apôtre Jean, dans Apocalypse 21:4.

Pour recevoir cette promesse, la Bible révèle qu’il y a quelque chose que nous devons faire maintenant. « Et voici, quelqu’un s’approchant [de Jésus] lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie [éternelle] garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 19:16-19). Mais l’apôtre Jacques va encore plus loin : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi » (Jacques 2:10-11).

Esaïe fut inspiré d’écrire : « Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du mensonge, et le péché comme avec les traits d’un chariot ; qui disent : Qu’il se hâte, qu’il accélère son œuvre, afin que nous la voyions ! Qu’il s’avance et qu’il vienne, le dessein du Saint d’Israël, et nous le connaîtrons ! Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:18-23).

Comment peut-on reconnaître la connexion entre la vie éternelle et garder les commandements ? Est-ce que toujours faire ce qui est bien en vaut la récompense ? Vivre éternellement ou mourir éternellement en vaut-il la peine ? À chacun son choix. Mais comment pouvons-nous savoir que la vie éternelle existe vraiment ? Parce que quelqu’un l’a déjà obtenue, notre Sauveur Jésus, et Paul le confirme dans 1 Corinthiens 15:20-23 : « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement. »

Mais à ceux qui semblaient hésiter : « Jésus répondit : Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle » (Marc 10:29-30). Paul aussi a écrit que le don de la vie éternelle en valait la chandelle. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Faire partie de la Famille Divine règlera toute la souffrance endurée durant cette vie physique, même la mort.

Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire afin de rendre la vie éternelle plus tangible dans notre vie présente ? Pas vraiment, mais soyons encouragés : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Mais comment croire aux choses qui ne sont pas visibles ? Simplement en ayant la foi. « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point » (Hébreux 11:1). La foi est la clé pour rendre les choses invisibles de Dieu réelles dans notre vie. Et avec le temps, on peut vraiment déclarer : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Comme Paul a dit, dans 1 Corinthiens 2:9-10 : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. » Avec cette promesse, nous savons qu’engager notre vie entière vers le but de recevoir la vie éternelle en vaut vraiment la chandelle. Cela nous donnera la force d’endurer jusqu’à la fin lorsque Christ a prophétisé : « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:12-14).

Le mot pour « iniquité » dans la Bible est anomia qui veut dire « sans loi », une méchanceté ni restreinte, ni contrôlée par aucune loi. Donc, attendez-vous de voir des meurtres, des viols, des vols avec agression, d’une violence sans restriction. Pourtant, chaque victime est un être humain, une épouse, un mari, un enfant, un grand parent, qui est assassiné, violé, ou volé avec violence. Celui qui a commis le crime crapuleux n’a pas été restreint par la loi ; il a donc commis un acte de violence sans restriction, et Dieu a tout vu cela. En scrutant les statistiques, nous voyons qu’il y a eu une nette augmentation du crime depuis cinquante ans. Nous n’avons qu’à constater les évènements à la télé. Nous remarquons de plus en plus d’homicides dans les centres de travail, de viols sur les campus d’universités, de violence dans les classes d’écoles où les professeurs sont obligés de s’armer, de fraudes monumentales dans le milieu ouvrier, et j’en passe.

De nos jours, un grand nombre de personnes portent des armes cachées. Elles justifient le port du fusil par le fait que la société est devenue trop violente et ils ont peur d’être des victimes. Plusieurs citoyens sont dérangés du fait que les autorités, supposées appliquer la loi, abusent de leur pouvoir. Mais les plus sérieux actes d’iniquités sont perpétrés contre Dieu par ceux qui osent L’appeler Seigneur. Jésus a déclaré ceci, dans Matthieu 7:21, à ces gens qui prétendent suivre Jésus : « Ce n’est pas tout homme qui me dit : Seigneur ! Seigneur ! qui entrera dans le royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » Voici l’exemple d’un tel homme qui est devenu faux prophète malgré lui.

Dans Jean 11:47-53, nous lisons : « Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous le laissons faire, tout le monde croira en lui ; et les Romains viendront, et ils détruiront et ce lieu et notre nation. Mais Caïphe, l’un d’entre eux, qui était souverain sacrificateur de cette année-là, leur dit : Vous n’y entendez rien ; et vous ne considérez pas qu’il nous importe qu’un seul homme meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas. Or, il ne dit pas cela de son propre mouvement, mais, étant souverain sacrificateur cette année-là, il prophétisa que Jésus devait mourir pour la nation ; et non seulement pour la nation, mais aussi pour rassembler en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. Depuis ce jour-là donc ils délibérèrent afin de le faire mourir. »

Même après avoir constaté le miracle de la résurrection de Lazare, le grand prêtre Caïphe refusa de croire que Jésus était le Messie tant attendu et résolut fermement de mettre Jésus à mort. Il utilisa l’excuse que Jésus pourrait causer que les Romains détruisent le système religieux juif. Alors il dit : « Et vous ne considérez pas qu’il nous importe qu’un seul homme meure pour le peuple, et que toute la nation ne périsse pas » (Jean 11:50). Tout comme Balaam qui fut forcé de prophétiser contre Israël. « Alors la colère de Balak s’enflamma contre Balaam, et il frappa des mains ; puis Balak dit à Balaam : Je t’ai appelé pour maudire mes ennemis, et voici, tu les as bénis déjà trois fois ! » (Nombres 24:10). Mais dans le cas de Caïphe, il prédit la véritable signification de la mort de Christ.

Au lieu que la mort de Christ justifie la destruction du système religieux juif, comme le croyait Caïphe, voici ce qui est arrivé. Dans cette remarquable ironie divine, Caïphe, le chef religieux qui représentait Dieu devant la nation d’Israël, aurait dû connaître les prophéties de l’Ancien Testament et accueillir Jésus en tant que Messie. Mais non, il organisa plutôt Sa mort et Sa condamnation. Par son geste, cependant, il révéla la véritable mission de Christ aux Juifs et au monde entier. Il est très intéressant de noter qu’en 1992, les ossements de Caïphe furent découverts dans une tombe sous la ville de Jérusalem. Selon la tradition juive, Caïphe est mort en rejetant toujours Christ.

La résurrection de Christ, par contre, fut tellement claire et convaincante que : « la parole de Dieu se répandait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup à Jérusalem. Et un grand nombre de sacrificateurs obéissaient à la foi » (Actes 6:7). Caïphe a en effet réussi à faire crucifier Jésus, un homme, pour sauver une nation. Mais la mort de Jésus, a eu pour résultat de Sauver des multitudes de nations.




D.402 – Notre Dieu est partout

terre

Par Joseph Sakala

Le Dieu qui a créé toutes choses n’est pas seulement omnipotent, Il est également omniprésent. « Car les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui » (2 Chroniques 16:9). Le Psaume 139 de David est certainement un des plus magnifiques en affirmation de l’omniprésence de Dieu. Dans Psaume 139:8-12, David déclare : « Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au Sépulcre, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aube du jour, et que j’aille habiter au bout de la mer, là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira. Si je dis : Au moins les ténèbres me couvriront ; la nuit devient lumière autour de moi ; les ténèbres mêmes ne sont pas obscures pour toi, et la nuit resplendit comme le jour ; les ténèbres sont comme la lumière. »

L’omniprésence de Dieu ne doit cependant pas être comprise dans le sens panthéiste. Alors que Dieu voit tout le monde et toute chose, cela ne veut pas dire que Dieu est dans chaque chose. L’univers ne s’est pas créé tout seul. Mais bien que Dieu soit partout, Il ne peut pas être vu partout. Jésus a déclaré, concernant le Père, dans Jean 5:37 : « Et le Père qui m’a envoyé a lui-même rendu témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, ni vu sa face. » Et, au verset 43 : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez. » Mais Jésus a aussi dit : « celui qui m’a vu, a vu le Père » (Jean 14:9).

C’est également une merveilleuse révélation que le Saint-Esprit demeure dans chaque chrétien croyant, ce qui devient une autre manière de déclarer que Dieu est partout, c’est-à-dire, là où il y a de véritables chrétiens. Parce que : « vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20). Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu, et Dieu en lui (1 Jean 4:16).

Dieu est clairement le juste juge, mais Il est également le Dieu de charité et de paix. Non seulement cela, mais, dans 1 Jean 4:8, nous apprenons que : « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour. » Dans tous les attributs de Dieu, Sa nature d’amour est la plus définitive. Ce n’était pas Son omnipotence, ni Son omniscience, qui l’ont amené à créer les hommes et les femmes à Son image. Mais ce fut sans aucun doute Son amour et Son désir de fraterniser avec des êtres comme Lui. Il n’existe pas beaucoup de révélation sur cette question, mais simplement : « Tous ceux qui sont appelés de mon nom, que j’ai créés pour ma gloire, que j’ai formés et que j’ai faits ! » (Esaïe 43:7). Ou peut-être : « L’Éternel a fait toutes choses en sorte qu’elles répondent l’une à l’autre, et même le méchant pour le jour de la calamité » (Proverbes 16:4).

La fraternisation n’est cependant pas une relation à sens unique et demande la liberté de choisir de la part de chacun. Quand l’homme a librement brisé cette fraternisation, le péché est entré dans le monde et la Création de Dieu et Son but furent en toute apparence fracassés. Mais Dieu est amour ! Alors, Dieu n’avait pas simplement un Plan de création, mais également un Plan de salut. Alors, Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile » (2 Timothée 1:9-10).

« Mais Dieu [a] fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). L’avez-vous saisi ? Le sang de Jésus nous a justifie auprès de Dieu, mais nous sommes sauvés par Sa vie, Sa résurrection ! Si Jésus n’était pas ressuscité, aucun salut pour nous ! Nous serions toujours dans nos péchés ! « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 3:1-2. Dieu est vraiment un Dieu d’amour. Et, étant un Dieu d’amour, Il S’arrange pour que nous soyons entourés d’amis fidèles comme Lui est notre ami fidèle.

Dans Philippiens 2:19-21, Paul dit à la congrégation : « Or j’espère, dans le Seigneur Jésus, vous envoyer bientôt Timothée, afin que j’aie bon courage, en apprenant votre état. Car je n’ai personne, qui soit si bien d’accord avec moi, pour se soucier vraiment de ce qui vous concerne ; car tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. » Paul citait deux serviteurs fidèles : Timothée et Épaphrodite, « mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes, votre envoyé, et celui qui m’a secouru dans mes besoins. » Leurs activités ont pourvu : « mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Un bon ami pense de la même manière, il est égal dans l’âme. Amos 3:3 nous déclare : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » Il prend vraiment soin de l’autre, que chacun de vous regarde les autres, par humilité, comme plus excellents que lui-même. Recherchez ensemble les choses de Christ. Paul nous dit : « Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église » (1 Corinthiens 14:12). Gardez votre centre d’intérêt sur les choses d’en-haut. « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en-haut, où Christ est assis à la droite de Dieu » (Colossiens 3:1). Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus, nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:33.

Servez le Seigneur ensemble. Paul dit au sujet de Timothée : « Vous savez qu’il a été mis à l’épreuve, puisqu’il s’est mis avec moi au service de l’Évangile, comme un enfant avec son père » (Philippiens 2:22). Pour devenir acceptable dans ce service, Romains 14:17-18 nous exhorte : « Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. » Un bon ami doit être un généreux compagnon de travail. Alors : « j’ai cru nécessaire de vous envoyer Épaphrodite, mon frère, mon compagnon d’œuvre et mon compagnon d’armes, votre envoyé, et celui qui m’a secouru dans mes besoins ; car il désirait ardemment de vous voir tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris qu’il avait été malade. Il a été malade, en effet, et près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui ; et non pas de lui seulement, mais aussi de moi, afin que je n’eusse pas tristesse sur tristesse. Je l’ai donc envoyé avec beaucoup d’empressement, afin qu’en le revoyant, vous ayez de la joie, et que j’aie moins de tristesse » (Philippiens 2:25-28).

Aussi : « Nous envoyâmes Timothée notre frère, ministre de Dieu, et notre compagnon d’œuvre dans l’Évangile de Christ, pour vous affermir, et vous exhorter au sujet de votre foi ; afin que nul ne soit ébranlé dans ces afflictions ; car vous savez vous-mêmes que nous sommes destinés à cela », dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 3:2-3. Un véritable ami chrétien doit agir en bon soldat. « Au reste, mes frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute puissante. Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:10-18).

À Timothée, son fidèle évangéliste, Paul l’exhorte en lui disant : « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à celui qui l’a enrôlé. Et si quelqu’un combat dans la lice, il n’est couronné que s’il a combattu suivant les règles » (2 Timothée 2:3-5). Les chrétiens ne rencontrent pas tous l’excellence de ces frères et de ces sœurs fidèles. « La plupart des hommes vantent leur bonté ; mais qui trouvera un homme véritable ? » (Proverbes 20:6). D’autres sont jaloux de ceux qui réussissent, au lieu de se réjouir avec eux. Combien s’élèvent au-dessus des autres à cause d’une responsabilité dans l’Église, au lieu de démontrer l’humilité de Jésus, leur Maître. Cela n’est pas la manifestation d’un véritable converti. Il faut tout abandonner pour choisir la vie éternelle offerte par Dieu.

Au moment où Israël s’apprêtait à entrer dans la terre promise, Dieu lui déclara : « Car je te commande aujourd’hui d’aimer l’Éternel ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d’observer ses commandements, ses statuts et ses ordonnances, afin que tu vives, et que tu multiplies, et que l’Éternel ton Dieu te bénisse, au pays où tu vas pour le posséder. Mais si ton cœur se détourne, et que tu n’obéisses pas, et que tu te laisses aller à te prosterner devant d’autres dieux et à les servir, Je vous déclare aujourd’hui que vous périrez certainement ; vous ne prolongerez point vos jours sur la terre où tu vas entrer en passant le Jourdain, pour la posséder. Je prends aujourd’hui les cieux et la terre à témoin contre vous, que j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis donc la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, en aimant l’Éternel ton Dieu, en obéissant à sa voix, et en demeurant attaché à lui ; car c’est lui qui est ta vie et la longueur de tes jours ; en sorte que tu habites sur le sol que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob » (Deutéronome 30:16-20).

Peu de temps avant sa mort, Moïse a rétabli la loi et l’alliance entre Dieu et Son peuple, résumé dans le plus grand des commandements : « Tu aimeras donc l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta force ; et ces commandements que je te prescris aujourd’hui, seront dans ton cœur ; tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu te tiendras dans ta maison, quand tu marcheras en chemin, quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ; et tu les lieras comme un signe sur ta main, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux ; tu les écriras aussi sur les poteaux de ta maison, et sur tes portes » (Deutéronome 6:5-9).

Et en plus, réclama Moïse : « Car ce commandement que je te prescris aujourd’hui n’est point trop élevé au-dessus de toi, et n’est pas éloigné. Il n’est pas dans les cieux, pour qu’on dise : Qui montera pour nous aux cieux, et nous l’apportera, et nous le fera entendre, pour que nous le pratiquions ? Il n’est point non plus au-delà de la mer, pour qu’on dise : Qui passera pour nous au-delà de la mer, et nous l’apportera, et nous le fera entendre, pour que nous le pratiquions ? Car cette parole est fort près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu l’accomplisses » (Deutéronome 30:11-14).

L’évidence que Dieu est Créateur, Juge, Fournisseur et Rédempteur est tout autour de nous. Le passage cité plus haut nous informe que « le ciel et la terre » sont témoins de la nature de Dieu. Nous avons plus qu’assez d’information pour réagir. En effet, ces choses, dès la création, peuvent être clairement prouvées : « Parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables » (Romains 1:19-20).

Même Pierre nous fait cette constatation : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Rejeter autant de preuves est de la folie ! Dieu leur dit pourtant : « Regarde, j’ai mis aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal » (Deutéronome 30:15). Le choix demeure toujours aux humains et, malgré cela, Dieu leur dit : Choisis la vie. « En aimant l’Éternel ton Dieu, en obéissant à sa voix, et en demeurant attaché à lui ; car c’est Lui qui est ta vie et la longueur de tes jours ; en sorte que tu habites sur le sol que l’Éternel a juré de donner à tes pères, Abraham, Isaac et Jacob » (Deutéronome 30:20).

Dans 2 Chroniques 6:19-23, nous pouvons lire : « Toutefois, ô Éternel, mon Dieu ! aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse. Que tes yeux soient ouverts, jour et nuit, sur cette maison, sur le lieu où tu as promis de mettre ton nom, exauçant la prière que ton serviteur te fait en ce lieu. Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! Quand quelqu’un aura péché contre son prochain, et qu’on lui déférera le serment pour le faire jurer, et qu’il viendra prêter serment devant ton autel, dans cette maison ; Toi, écoute des cieux, agis et juge tes serviteurs, en donnant au méchant son salaire, et faisant retomber sa conduite sur sa tête ; en justifiant le juste, et lui rendant selon sa justice. »

Pas moins de huit fois Salomon pria Dieu dans la dédicace du temple pour qu’Il entende ses invocations du ciel pour le peuple. Dans 2 Chroniques 6:21, pour ne citer qu’une de ces prières, il dit : « Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! » Mais la question évidente est : comment Dieu, qui est au ciel, peut-Il entendre nos prières, spécialement celles qui sont évoqués en silence ? La réponse se trouve dans l’omniscience et l’omniprésence de Dieu. Malgré que Dieu soit en effet assis sur Son trône divin, Dieu est également ici aussi !

Regardons ensemble ce que David fut inspiré d’écrire, dans Psaume 139:1-6 : « Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. Même avant que la parole soit sur ma langue, voici, ô Éternel, tu la connais tout entière. Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! » Dieu peut facilement entendre nos prières. Dans Psaume 94:9, Dieu déclare : « Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? »

Dieu entend les prières de Ses enfants rachetés, aujourd’hui encore mieux que du temps de David, car ceux qui ont mis toute leur confiance en Christ, sont habités par Son Esprit. Dans 2 Corinthiens 6:16, Paul nous déclare : « Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. » Et Pierre aussi nous dit : « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:12). Dieu peut en effet entendre nos prières.

Mais parfois, Dieu peut refuser d’entendre. Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté » (Psaume 66:18). « Voici, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour délivrer ; ni son oreille trop pesante pour entendre ; mais ce sont vos iniquités qui ont fait la séparation entre vous et votre Dieu, et ce sont vos péchés qui lui font cacher sa face, pour ne plus vous entendre, » déclare Esaïe 59:1-2. Oui, mais si nous voulons vivre selon Sa volonté : « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

Une autre manifestation disant que Dieu est partout, c’est qu’il faut mettre notre confiance en Christ seul. Dans Philippiens 3:7-11, Paul nous dit : « Mais ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts. »

Paul avait toutes les raisons d’être fier de lui-même dans la chair. Mais dans la réalité, Jésus lui avait enseigné que : « Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera » (Marc 8:34-35). « Car que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? Ou que donnerait l’homme en échange de son âme ? Car quiconque aura eu honte de moi et de mes paroles, parmi cette race adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, lorsqu’il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges » (Marc 8:36-38).

Paul recherchait, comme chacun de nous d’ailleurs, l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ : « Et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:18-19). « Afin que leurs cœurs soient consolés, et liés étroitement ensemble dans la charité, pour être enrichis d’une parfaite intelligence, pour connaître le mystère de Dieu le Père, et de Christ, en qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science, » nous déclare Paul, dans Colossiens 2:2-3.

« C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition, » nous dit le chef des apôtres, dans 2 Pierre 3:14-16. Alors, assurons-nous de toujours choisir la bonne part.

Dans Luc 10:40-41, nous voyons que : « Marthe était distraite par divers soins du ménage. Étant survenue, elle dit : Seigneur, ne considères-tu point que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc qu’elle m’aide. Et Jésus lui répondit : Marthe, Marthe, tu te mets en peine et tu t’agites pour beaucoup de choses ; mais une seule est nécessaire ; et Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée. » Les deux sœurs aimaient le Seigneur et voulaient lui plaire. Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare, et Il était occasionnellement invité chez eux à Béthanie. Marthe voulait évidemment plaire au Seigneur en Lui préparant de bons repas, mais : « Elle avait une sœur nommée Marie, qui, se tenant assise aux pieds de Jésus, écoutait sa parole » (Luc 10:39). A la grande surprise de Marthe, Jésus lui dit que Marie avait choisi la meilleure part, encore plus importante que le service et les bons repas.

Longtemps avant : « l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Job avait également choisi la bonne part. Dans Job 23:12, le patriarche déclare : « Je ne me suis point écarté du commandement de ses lèvres, j’ai tenu aux paroles de Sa bouche plus qu’à ma provision ordinaire. » Aujourd’hui, nous pouvons nous asseoir aux pieds de Jésus et entendre Ses Paroles simplement en lisant la Bible et en méditant sur les Saintes Écritures. Aussi important que nos responsabilités quotidiennes puissent être pour nos besoins matériels et ceux de nos familles, nous devrions mettre de côté du temps prioritaire pour cette bonne part. La même chose s’applique à nos leaders chrétiens dans le monde. Car, malgré qu’ils aient beaucoup à accomplir au service de Dieu, il devient encore plus important pour eux de prendre le temps d’entendre Sa Parole dans les Saintes Écritures.

David avait sûrement appris cette leçon lorsqu’il a écrit, dans Psaume 119:97-98 : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. » Et, dans les versets 103-104 : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. » Nous avons aujourd’hui un grand privilège, car nous avons toutes les Écritures. Si nous désirons vraiment la « bonne part », le Seigneur nous donnera le temps nécessaire comme Il l’a fait avec Marie. N’oublions jamais que Dieu connaît nos cœurs.

Dans 2 Chroniques 6:30-31, nous lisons : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères. » Huit fois dans la prière de Salomon, lors de la dédicace du temple, il plaide avec Dieu d’exaucer Son peuple des cieux lorsque Son peuple confesse ses péchés et prie pour obtenir Sa délivrance.

Dans 2 Chroniques 6:21, Salomon demande : « Exauce les supplications de ton serviteur et de ton peuple d’Israël, quand ils prieront en ce lieu ; exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure ; exauce et pardonne ! » Dans 2 Chroniques 6:23, il dit : « Toi, écoute des cieux, agis et juge tes serviteurs, en donnant au méchant son salaire, et faisant retomber sa conduite sur sa tête ; en justifiant le juste, et lui rendant selon sa justice. » Et, au verset 25, il répète : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de ton peuple d’Israël, et ramène-les dans la terre que tu as donnée à eux et à leurs pères. » Dans le verset 27, Salomon ajoute : « Toi, exauce-les des cieux, et pardonne le péché de tes serviteurs et de ton peuple d’Israël, après que tu leur auras enseigné le bon chemin, par lequel ils doivent marcher ; et envoie de la pluie sur la terre que tu as donnée en héritage à ton peuple. »

Dans 2 Chroniques 6:30-31, Salomon ajoute encore : « Toi, exauce-les des cieux, du lieu de ta demeure, et pardonne ; rends à chacun selon toutes ses voies, toi qui connais son cœur ; car seul tu connais le cœur des enfants des hommes ; afin qu’ils te craignent, pour marcher dans tes voies, tout le temps qu’ils vivront sur la terre que tu as donnée à nos pères. » Remarquez que Salomon ajoute encore dans 2 Chroniques 6:33 : « Toi, exauce-le des cieux, du lieu de ta demeure, et fais tout ce que cet étranger réclamera de toi ; afin que tous les peuples de la terre connaissent ton nom, qu’ils te craignent comme ton peuple d’Israël, et sachent que ton nom est invoqué sur cette maison que j’ai bâtie. »

Dans 2 Chroniques 6:35, il demande en toute simplicité : « Exauce des cieux leur prière et leur supplication, et fais-leur droit. » Finalement, aux versets 39 à 42, le roi met le paquet en suppliant : « Exauce des cieux, du lieu de ta demeure, leurs prières et leurs supplications, et fais-leur droit ; pardonne à ton peuple qui aura péché contre toi. Maintenant, ô mon Dieu ! que tes yeux soient ouverts et que tes oreilles soient attentives à la prière faite en ce lieu ! Et maintenant, Éternel Dieu ! lève-toi, viens au lieu de ton repos, toi et l’arche de ta force. Éternel Dieu, que tes sacrificateurs soient revêtus de salut, et que tes bien-aimés se réjouissent de leur bonheur ! Éternel Dieu, ne repousse pas ton oint ; souviens-toi des grâces accordées à David, ton serviteur. »

Il est merveilleux que Dieu, qui est dans les cieux, puisse écouter les prières de Son peuple sur la terre, mais il faut se rappeler que Dieu est omniprésent par Son Saint-Esprit. Encore plus étonnant est le fait qu’il peut entendre les prières qui Lui sont adressées dans nos cœurs. Étant omniscient, Dieu connaît toutes les pensées de nos cœurs. Beaucoup d’années plus tard, la Bible nous instruit sur la colère que Jésus ressentit suite à la profanation du temple par ceux qui voulaient commercialiser leur religion.

Il fut dit que : « Jésus n’avait pas besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme, car il savait de lui-même ce qui était dans l’homme » (Jean 2:25). Et surtout les machinations de son cœur. En passant, ceci est une confirmation que Jésus est Dieu, car seul Dieu connaît ce qui se passe dans nos cœurs. C’est bon de réaliser que Dieu connaît nos cœurs. Cependant, on pourrait craindre le moment où nos cœurs ne seraient pas droits devant Dieu, mais c’est un réconfort pour ceux qui ont le cœur droit. Comme le disait si bien David, dans Psaume 139:2-3 : « Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu découvres de loin ma pensée. Tu vois quand je marche et quand je me couche ; tu connais parfaitement toutes mes voies. »

Nous devons protéger nos pensées, car : « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, Lui qui connaît les secrets du cœur ? » (Psaume 44:21-22). Que Dieu nous aide : « Pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. Regardez-vous aux apparences ? Si quelqu’un est persuadé en lui-même qu’il appartient à Christ, qu’il se dise aussi en lui-même, que comme il appartient à Christ, nous lui appartenons aussi » (2 Corinthiens 10:5-7). C’est une très bonne chose lorsque nos pensées Lui plaisent.




D.401 – La conversion possible à tous

repentance

Par Joseph Sakala

Dans Galates 4:4-7, Paul nous déclare : « Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ. » C’est Dieu qui fait toute la différence ! Il y avait un temps où le monde entier était sous l’esclavage du péché et de la mort, mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé Son Fils pour racheter ceux qui étaient sous la loi afin d’en faire des fils et des filles.

Pour ce faire, Dieu fut obligé d’envoyer Son Fils unique pour racheter ceux qui étaient sous la loi. « En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:19-23).

Cependant, il y avait un problème, car tout homme et toute femme était un pécheur perdu, méritant la mort sous la colère d’un Dieu saint. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection ! Jésus est mort pour nous, souffrant à notre place, parce qu’Il nous aimait. Mais Sa mort ne pouvait simplement pas perfectionner Son travail. Comment un Rédempteur mort pouvait-Il terminer l’œuvre pour laquelle Il avait été envoyé ?

« Mais Dieu l’a ressuscité des morts ; et il a été vu, pendant plusieurs jours, de ceux qui étaient montés avec lui de Galilée à Jérusalem, lesquels sont ses témoins devant le peuple. Et nous aussi, nous vous annonçons la bonne nouvelle que la promesse qui avait été faite à nos pères, Dieu l’a accomplie pour nous leurs enfants, lorsqu’il a suscité Jésus ; comme il est écrit dans le psaume second : Tu es mon fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Mais qu’il l’ait ressuscité des morts, de telle sorte qu’il ne retourne plus à la corruption, il en a parlé ainsi : Je vous tiendrai fidèlement les promesses sacrées faites à David » (Actes 13:30-34). La rançon pour le péché fut réglée pour toujours, car le Père, en pleine droiture et en toute puissance, a ressuscité Son Fils bien-aimé pour qu’Il vive éternellement. Oui, mais nous sommes toujours pécheurs, toujours mourants dans ce corps fragile.

Car, de par sa nature, notre corps nous garde captifs du péché, même si la rançon pour notre délivrance fut pleinement payée. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:4-9. Nous ne pourrons jamais comprendre pleinement ce que Dieu a fait pour nous, mais nous n’avons pas besoin de vraiment comprendre, seulement de croire et de recevoir Ses bienfaits. Toutefois, il est fort possible qu’une fois ressuscités dans un corps immortel, nous puissions comprendre parfaitement tout le Plan de salut de Dieu.

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’Il nous a Élus en Lui avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant Lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être Ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de Sa volonté ; à la louange de la gloire de Sa grâce qu’Il nous a gratuitement accordée en Son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par Son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de Sa grâce, qu’Il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de Sa volonté selon le dessein bienveillant qu’Il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’Il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » (Éphésiens 1:3-10).

Les attributs de Dieu sont caractérisés par les richesses de Sa grâce. Cette merveilleuse grâce L’avait conduit à verser Son précieux sang pour payer la rançon de nos péchés afin de nous apporter la rédemption. Il ne faut pas s’étonner de cela : « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par Sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Paul essaie encore et encore de trouver des représentations de Ses richesses. Aux Romains, il écrit : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de son long support, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te convie à la repentance ? » (Romains 2:4).

« Et que dire, si Dieu, voulant montrer Sa colère et faire connaître Sa puissance, a supporté avec une grande patience les vases de colère, préparés pour la perdition ? Afin de manifester aussi la richesse de sa gloire sur les vases de miséricorde, qu’il a préparés pour la gloire, envers nous qu’il a aussi appelés, non seulement d’entre les Juifs, mais aussi d’entre les Gentils ? » nous déclare Paul, dans Romains 9:22-24. En parlant de la miséricorde de Dieu, Paul s’exclame : « O profondeur de la richesse, et de la sagesse, et de la connaissance de Dieu ! Que Ses jugements sont impénétrables, et que Ses voies sont incompréhensibles ! Car qui a connu la pensée du Seigneur, ou, qui a été Son conseiller ? Ou, qui lui a donné le premier, et en sera payé de retour ? Car toutes choses sont de lui, et par lui, et pour lui : A lui soit la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11:33-36).

C’est vraiment un : « Mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:5-12.

Désirant que tous les croyants puissent apprendre à apprécier l’avenir extraordinaire qu’ils ont en Christ, Paul priait : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans Sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes » (Éphésiens 1:17-20).

Pourtant, aussi riche que soit Sa grâce maintenant, vous n’avez encore rien vu. « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:4-7). Nous sommes devenus l’Évangile pour Christ.

Aux Philippiens, Paul a écrit : « Conduisez-vous seulement d’une manière digne de l’Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, ou que je sois absent, j’entende dire de vous, que vous persistez, dans un même esprit, à combattre, avec une même âme, pour la foi de l’Évangile, sans vous effrayer en rien des adversaires, ce qui est pour eux une preuve de perdition, mais pour vous de salut ; et cela de la part de Dieu ; parce qu’il vous a fait la grâce, à cause de Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, en soutenant le même combat où vous m’avez vu et où vous apprenez que je suis encore » (Philippiens 1:27-30).

Ce que Paul encourage chez les Philippiens, c’est qu’ils soient si zélés pour l’Évangile qu’ils agissent comme étant l’Évangile en toutes choses. Il insiste en leur disant que vous devriez : « vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:22-24).

Votre citoyenneté doit être telle que vous deveniez l’Évangile pour Dieu. « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Comme ambassadeurs, nous devrions vivre notre vie et nous conduire d’une manière digne de la vocation qui nous a été adressée, en toute humilité et en toute douceur, avec un esprit patient, nous supportant les uns les autres avec charité. L’on nous commande de demeurer fermes dans l’unité et dans un même esprit. « C’est pourquoi, mes frères bien-aimés et bien désirés, ma joie et ma couronne, demeurez de cette manière fermes dans le Seigneur, mes bien-aimés » (Philippiens 4:1). Soyez également sans crainte, car nous avons un avocat fidèle au ciel.

Dans Job 16:18-19, Job a déclaré : « O terre, ne cache point mon sang, et qu’il n’y ait aucun lieu où s’arrête mon cri ! A présent même, voici, j’ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux. » C’est très significatif, ici, dans un des plus vieux livres de la Bible ; deux vérités vitales du Nouveau Testament sont anticipées. Job semblait savoir que lui et, par implication, chaque autre personne, ont un dossier au ciel. Cela veut dire que nos œuvres, bonnes où mauvaises, sont enregistrées au ciel par Dieu, décrivant comment nous avons usé ou abusé de notre intendance sur ce que nous avons reçu de Dieu sur la terre.

Et le dossier témoigne inévitablement contre nous, car : « Certainement il n’y a point d’homme juste sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point. Aussi ne fais point attention à toutes les paroles qu’on dira, de peur que tu n’entendes ton serviteur parler mal de toi. Car ton cœur a reconnu bien des fois que toi aussi tu as mal parlé des autres » (Ecclésiaste 7:20-22). À la Deuxième Résurrection, lorsque les morts seront jugés selon ce qui est écrit dans la Bible et selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans les livres, ceux qui accepteront Jésus et Son sacrifice seront inscrits dans le Livre de Vie. Mais ceux qui refuseront, librement et volontairement, ne seront pas inscrits dans le Livre de Vie. « Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu » (Apocalypse 20:15).

Mais comment savoir si nos noms seront inscrits dans le Livre de Vie ? Même Job le savait lorsqu’il dit : « voici, j’ai mon témoin dans les cieux, et mon garant dans les hauts lieux. » Le mot hébreu utilisé ici veut dire « témoin personnel capable de témoigner pour vous ». Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous le confirme lorsqu’il déclare : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. »

Job savait de quelque manière qu’un tel témoin était disponible, parce qu’il pouvait dire : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). En vertu du Nouveau Testament, nous savons également que ce Rédempteur et Témoin n’est nul autre que Jésus-Christ le Juste, notre avocat auprès du Père. Il est notre sacrifice pour nos péchés et peut ainsi payer la rançon pour nous. Nous qui sommes Ses Élus savons que notre culpabilité a déjà été lavée par le précieux sang de Christ.

Ne nous concentrons pas sur notre corps naturel, mais plutôt sur notre corps spirituel. Dans 1 Corinthiens 15:42-45, Paul nous explique : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant. » Dans cette portion de ce grand chapitre sur la résurrection — d’abord celle de Christ, ensuite la future résurrection des sauvés — la mort et la résurrection sont comparées à une graine plantée en terre et récoltée. Lorsqu’une graine est plantée dans la terre, c’est comme si elle était morte et enterrée.

Pendant longtemps après sa mort, la graine ne peut être vue, mais finalement elle vit à nouveau et se déploie comme une belle fleur, une gerbe de blé, ou même un bel arbre. Jésus Lui-même a fait cette même analogie. « En vérité, en vérité je vous le dis : Si le grain de froment ne meurt après qu’on l’a jeté dans la terre, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit » (Jean 12:24-25). Et, dans Marc 4:26-29, Il dit encore : « Il en est du royaume de Dieu comme si un homme jette de la semence en terre ; soit qu’il dorme ou qu’il se lève, la nuit ou le jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. Car la terre produit d’elle-même, premièrement l’herbe, ensuite l’épi, puis le grain formé dans l’épi. Et quand le fruit est dans sa maturité, on y met aussitôt la faucille, parce que la moisson est prête. »

Nos corps humains, à cause du péché et de la malédiction, meurent éventuellement et sont enterrés. Mais un jour, tout comme la graine plantée en terre, ils paraîtront de nouveau, mais cette fois immortels et glorifiés, beaucoup supérieurs à avant. Bien sûr, l’habitant de ce corps spirituel et éternel est passé par une deuxième naissance, dans la foi de son Sauveur déjà ressuscité. Nos nouveaux corps ressembleront à nos corps physiques, comme celui de Jésus lorsqu’Il fut ressuscité, mais glorifiés comme Celui de Jésus. Ils ne seront plus sous l’esclavage de la gravité et des forces électromagnétiques comme présentement, mais seulement soumis aux forces spirituelles dont nous ne savons que très peu de choses maintenant.

Ce que nous savons cependant, c’est que nos corps spirituels : « Pour nous, qui sommes citoyens des cieux ; d’où nous attendons aussi le Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:20-21). « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2). Pour arriver à cela, il nous faut recevoir dans ce corps des dons de Dieu.

En parlant de l’Église, Paul nous dit : « Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation. Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême. Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et par tous, et en vous tous. Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes » (Éphésiens 4:4-8). Or, que signifie : « Il est monté », si ce n’est qu’auparavant il était descendu du ciel vers la terre ? Celui qui est descendu est le même qui soit monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’Il remplît toutes choses.

C’est aussi Jésus qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs. Le but de tout cela était pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du Corps de Christ. Chaque converti est donc un ministre de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. La grâce qui nous est donnée, c’est une distribution des dons du Saint-Esprit à chaque croyant. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur. Il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu qui opère toutes choses en tous.

Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit. Un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir. Un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits pour voir s’ils sont de Dieu, car plusieurs faux prophètes sont venus dans le monde. Un autre, la diversité des langues, c’est-à-dire, la capacité de parler plusieurs langues. Et un autre, le don d’interpréter les langues, c’est-à-dire, le talent de traduire d’une langue à une autre dans les multiples déplacements des évangélistes. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît.

Dix-sept dons différents sont mentionnés dans trois versets du Nouveau Testament, tous dans le but que le Saint-Esprit puisse diriger l’Église vers l’unité parfaite. « Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ » (1 Corinthiens 12:12). Dans Éphésiens 4:12-13, Paul ajoute que c’est : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ. »

Dans Matthieu 4:21, nous voyons Jésus choisir deux frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, qui raccommodaient leurs filets, et Il les appela. L’apôtre Paul priait afin qu’il puisse combler les lacunes dans la foi des nouveaux convertis (1 Thessaloniciens 3:10). Ainsi les dons du Saint-Esprit raccommodent les lacunes chez les saints. Le but du ministère constitue un effort collectif en vue d’amener une visibilité publique à ce travail. « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:1-2).

« Puisque donc nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut, » nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 6:1-2. Depuis que la grâce nous a été offerte par Dieu, chaque jour devient donc le temps favorable au salut. L’édification du Corps de Christ est orientée sur l’emploi de ces dons collectifs pour enrichir et améliorer les réunions locales des croyants. Aux Corinthiens, Paul a dit ceci : « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète [aussi], afin que l’Église en reçoive de l’édification » (1 Corinthiens 14:5). Au verset 12, Paul ajoute : « Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église. »

Le but de ces dons est d’amener tous les saints vers l’unité : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:13). « Pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans Celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:14-16).

Le prophète nous rassure en disant que les Élus marcheront selon la volonté de Dieu. Dans Ésaïe 35:10, nous pouvons lire : « Et ceux dont l’Éternel aura payé la rançon, retourneront et viendront en Sion avec un chant de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leur tête. Ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et le gémissement s’enfuiront. » Les chrétiens ont obtenu une grande joie pour l’avenir, mais ne vous y trompez pas, il y a des troubles dans cette vie. Cependant, Christ nous a promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que vous pleurerez, et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira ; vous serez dans la tristesse ; mais votre tristesse sera changée en joie » (Jean 16:20).

Dieu est bon, car, même lorsqu’Israël devait être capturé et amené en captivité, Ésaïe anticipait déjà son retour dans l’ultime victoire. « Les rachetés de l’Éternel retourneront, et viendront à Sion avec des chants de triomphe ; une allégresse éternelle sera sur leurs têtes ; ils obtiendront la joie et l’allégresse ; la douleur et les gémissements s’enfuiront. C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l’homme mortel, du fils de l’homme qui deviendra comme l’herbe ; pour oublier l’Éternel, ton créateur, qui a étendu les cieux et fondé la terre, et pour trembler sans cesse, tout le jour, devant la fureur de l’oppresseur, lorsqu’il s’apprête à détruire ? Où donc est-elle, la fureur de l’oppresseur ? » (Esaïe 51:11-13).

Même dans ce monde, Dieu ne nous a pas laissés sans réconfort, car Jésus nous a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:27-28). Même lorsque la mort et la séparation sont imminentes, Paul nous déclare : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance » (1 Thessaloniciens 4:13).

« Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur, » nous confirme Paul, dans les versets 14 à 17. Ne laissez jamais personne vous séduire dans un sermon, en donnant l’impression que « dans les airs » veut dire « au ciel ». Jésus Lui-même a déclaré : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jean 3:13). Quiconque insiste et persiste malgré l’évidence fait de Jésus un menteur et ne peut pas être ministre de Christ.

Dans l’autre vie, la vie éternelle, Dieu essuiera toute larme de nos yeux. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses seront passées. « Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:5). Et finalement, en tant que serviteurs éternels : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:3-6).




D.400 – Les hommes méchants

homme-mechant

Par Joseph Sakala

Dans Proverbes 24:19-20, Dieu nous déclare : « Ne t’irrite point à cause de ceux qui font le mal ; ne porte point envie aux méchants ; car il n’y a pas d’issue pour celui qui fait le mal, et la lampe des méchants sera éteinte. » Bon nombre de personnes se souviennent du 11 septembre 2001. Les États-Unis n’avaient pas été attaqués chez eux depuis la Guerre Civile et le pays presque agonisant fut collé aux téléviseurs devant l’atrocité soi-disant causée par des terroristes. Des menaces de rétribution furent émises contre les coupables proclamés de cet attentat, mais en vain. « Or, quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres, ne vous troublez point ; car il faut que ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin » (Marc 13:7).

Selon les Écritures, rien n’arrêtera la colère et la méchanceté des hommes contre les principes établis par Dieu. Jean 15:18-19 nous dit : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. » Mais demeurons calmes : « Car nous connaissons Celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:30-31).

Pour plusieurs d’entre nous, le défi, c’est que nous oubliions que l’ennemi n’est pas seulement un groupe de terroristes quelconque, et il y a eu de nombreux adversaires durant les siècles.  Mais : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions » (1 Pierre 5:8-9). Si nous sommes constamment bouleversés par les derniers évènements de méchanceté étalés à pleine page couleur chaque jour dans les nouvelles, nos âmes n’auront jamais la paix que Christ nous a laissée avant de monter au ciel.

C’est la joie du Seigneur qui nous procure la force : « de faire le bien, d’être riches en bonnes œuvres, prompts à donner, faisant part de leurs biens ; s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. » (1 Timothée 6:18-19). Quand nous perdons cette paix, Satan est content, car cela nous distrait de garder les yeux fixés sur le Royaume de Dieu. Jésus a pourtant insisté, dans Son enseignement : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Si nous nous préoccupons des mêmes séductions que le monde, comment pourrons-nous garder nos yeux sur le Royaume ? Or, c’est notre Dieu qui pourvoira à tous nos besoins, selon Ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. Peut-être, dans les jours où les choses méchantes viennent brouiller votre mémoire, feriez-vous mieux de suivre Paul lorsqu’il nous déclare : « Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:2-4).

Malgré cela, on pourrait parfois se demander pourquoi nous endurons des souffrances que nous croyons non méritées. Dans Psaume 10:1-4, nous lisons : « Pourquoi, ô Éternel, te tiens-tu loin, et te caches-tu au temps de la détresse ? Le méchant, dans son orgueil, poursuit les malheureux. Ils sont pris par les artifices qu’il a médités. Car le méchant se glorifie du désir de son âme ; le ravisseur blasphème contre l’Éternel, et l’outrage. Le méchant dit avec arrogance : Il ne fera point d’enquête ! Toutes ses pensées sont qu’il n’y a point de Dieu. » Ou bien le méchant : « dit en son cœur : Je ne serai point ébranlé, jamais il ne m’arrivera de mal » (Psaume 10:6). Au contraire : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi » (Psaume 10:17-18).

Ce cri fit écho dans toutes les générations, émanant de ceux qui ont été persécutés pour leur foi. « Si nous eussions oublié le nom de notre Dieu, si nous eussions étendu nos mains vers un dieu étranger, Dieu n’en aurait-il pas fait enquête, lui qui connaît les secrets du cœur ? Mais, à cause de toi, nous sommes mis à mort tous les jours, et regardés comme des brebis destinées à la boucherie. Lève-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ? Réveille-toi, ne nous rejette pas à toujours ! Pourquoi caches-tu ta face ? Pourquoi oublies-tu notre misère et notre oppression ? Car notre âme est abattue jusque dans la poussière ; notre ventre est attaché à la terre. Lève-toi, viens à notre aide, et rachète-nous à cause de ta bonté ! » (Psaume 44:21-27).

Pourtant, la souffrance des justes Élus est un des grands mystères de la vie. Comment un Dieu d’amour et de puissance peut-Il permettre autant de souffrances sur Sa création ? Le fait demeure, cependant, qu’il n’y a pas de souffrance non méritée. « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en Son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus » (Romains 3:23-26).

La raison pour laquelle il y a tant de souffrance dans le monde, c’est qu’il y a péché dans le monde. Même si l’expérience singulière de souffrance ne correspond pas à un péché en particulier, nous sommes tous pécheurs devant Dieu, donc méritant d’un jugement devant un Dieu Saint. Ce n’est pas la souffrance qui est non méritée, mais la grâce et la miséricorde de Dieu. Paul déclare à Tite : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7).

Il est vrai que tout péché occasionne de la souffrance, mais toute souffrance ne provient pas automatiquement du péché commis. S’il est écrit dans la Bible qu’heureux sont ceux qui souffrent au nom de Jésus-Christ, peut-on dire qu’ils ont « mérité » cette souffrance ? Pas du tout, ils ont refusé de pécher ! Mais ils souffrent à cause de la méchanceté de ceux qui n’acceptent pas Jésus. Autre exemple : la jeune fille de dix ou douze ans qui se fait violer par des soldats ennemis pendant une guerre a-t-elle vraiment mérité de souffrir cela ? Pas elle, mais elle se trouve dans une situation où les soldats ont péché et devront un jour en rendre compte, tandis qu’elle est simplement une victime innocente dans ce sordide événement.

Il n’y a qu’une seule personne dans toute l’histoire dont la souffrance fut absolument non méritée et Jésus l’a soufferte pour nous. « Car Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit ; par lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison ; qui avaient été autrefois incrédules, lorsque, du temps de Noé, la patience de Dieu attendait, pour la dernière fois, pendant que l’arche se construisait, dans laquelle un petit nombre d’âmes, c’est-à-dire huit, furent sauvées à travers l’eau » (1 Pierre 3:18-20). Nos souffrances sont méritées, mais elles sont aussi contrôlées, car : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

Il y a plusieurs bonnes raisons pourquoi Dieu permet à un fidèle converti de souffrir. Cependant, même si le converti ne peut pas discerner la raison particulière au moment de la souffrance, Pierre nous dit pourtant : « Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque Sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:13-16).

La souffrance de ce chrétien n’est pas « méritée » comme on mérite une punition, mais apparaît comme une grâce de Dieu qui accomplit quelque chose en lui ou elle. Ce n’est donc pas pour ses péchés qu’il souffre alors, mais comme participant à la souffrance de Christ. On pourrait alors dire que cette souffrance est méritée comme l’on mérite un cadeau. Nous avons chacun besoin d’un véritable consolateur vers qui nous pouvons nous tourner dans les temps difficiles, et Dieu nous le donne. Il n’y a rien de plus satisfaisant dans la vie que de pouvoir compter sur un ami fidèle et bon lorsque nous avons besoin d’être consolé, conseillé ou simplement écouté. Ce besoin se fait sentir dès l’enfance chez l’individu et se poursuit jusque dans sa vieillesse. Qui ne voudrait pas avoir un ami avec qui partager ses joies et son bonheur, mais qui serait également là quand les choses ne vont pas aussi bien ?

Le livre des Proverbes nous offre des pensées saisissantes sur l’amitié. Un individu qui a des amis doit lui-même être pareillement un ami. Car : « Celui qui a beaucoup de compagnons les a pour son malheur ; mais il y a tel ami plus attaché qu’un frère » (Proverbes 18:24). Notez que le verset dit que celui qui désire avoir beaucoup de compagnons les aura pour son malheur car les compagnons ne sont pas toujours de véritables amis. Tant qu’ils peuvent vous exploiter, ils sont là, mais quand vous êtes vraiment dans le besoin, où sont-ils ? Disparus ! C’est précisément à ce moment-là que nous réalisons qui sont nos véritables amis.

Le véritable ami sera toujours disponible, surtout dans le besoin. Et Salomon dit qu’un tel ami est plus attaché qu’un frère de sang. Éprouvez vos amis en les mettant parfois au test, simplement pour découvrir la profondeur de leur amitié. C’est ainsi que nous découvrons s’ils sont superficiels ou réels. Les véritables amis restent liés dans toutes les circonstances, soit bonnes, soit mauvaises. Proverbe 17:17 nous dit que : « L’intime ami aime en tout temps, et il naîtra comme un frère dans la détresse. » Considérez aussi ce qui est écrit dans le Proverbe 27:9-10 : « L’huile et le parfum réjouissent le cœur ; telle est la douceur d’un ami dont le conseil vient du cœur. Ne quitte point ton ami, ni l’ami de ton père, et ne va point dans la maison de ton frère au jour de ta détresse ; car un bon voisin qui est près vaut mieux qu’un frère qui est loin. »

Au-travers tous ces versets, nous découvrons un thème commun. Que l’amitié est une possession précieuse qui devient un véritable trésor dans un moment de crise. Très souvent, nos amitiés se développent comme le résultat de facteurs hors de notre contrôle. Nous n’avons pas choisi nos frères et sœurs, le choix fut celui de nos parents. Néanmoins, les liens que nous formons à l’extérieur deviennent souvent forts, d’une grande valeur et uniquement appréciés. Nous ne formerons pas nécessairement des amis de ceux qui travaillent au même endroit avec nous. Pourtant, parce que nous passons plusieurs heures par jour avec eux, certains liens d’amitié se développent naturellement. C’est la même chose dans les diverses associations sportives et sociales où nous sommes membres, ou dans une congrégation religieuse que nous fréquentons. Nous ne les avons pas spécifiquement recherchées, mais parce que Dieu a mis ces personnes sur notre chemin, nous profitons de ces occasions pour partager certains intérêts, certaines valeurs spirituelles et divers buts. Avec eux, nous développons facilement des amitiés en adorant et en servant Dieu ensemble.

Tout au long de notre vie, il est surprenant de voir en méditant sur notre passé, combien « d’amis » sont venus et sont passés dans notre vie. Cependant, il en reste un peu avec qui nous avons déployé des efforts additionnels afin d’approfondir une amitié qui nous a liés davantage. Il est possible que nous ayons été les premiers à leur tendre la main, ou peut-être ce sont eux qui l’ont fait. Peu importe la façon qu’ils sont devenus nos amis, ceux avec qui nous sommes les plus proches sont souvent ceux avec qui nous avons passé des périodes de crise et de besoin. Mais il fut un temps où cela était virtuellement impossible, parce que toute chair était devenue corrompue devant Dieu.

Dans Genèse 6:11-14, nous lisons : « Et la terre était corrompue devant Dieu, et la terre était remplie de violence. Et Dieu regarda la terre, et, voici, elle était corrompue ; car toute chair avait corrompu sa voie sur la terre. Et Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est venue devant moi ; car la terre a été remplie de violence par eux ; et voici, je vais les détruire avec la terre. Fais-toi une arche de bois de gopher ; tu feras l’arche par loges, et tu l’enduiras de bitume par dedans et par dehors. » Parmi ceux qui insistent à dire que le Déluge de la Genèse ne peut être dans l’histoire réelle, deux raisons évidentes ressortent plus que toutes autres.

La première, le naturalisme, demande un développement graduel de tout ce qui existe sur une longue période prolongée, de simple à complexe. Ainsi, le dépôt mondial de milliards de fossiles n’aurait pas pu être rapidement enseveli par un cataclysme global tel que décrit dans la Bible. En deuxième lieu, ceux qui pourraient accepter le message de la Bible sont consternés et épouvantés par la soudaine et horrible destruction de la planète par un Dieu « d’amour ». Ainsi le Déluge, disent-ils, a dû être un événement local plutôt qu’un jugement courroucé tel que décrit dans la Bible. Ceux qui embrassent cette pensée insistent sur le fait que « mon Dieu » ne ferait jamais une chose pareille.

La première rationalisation relève que toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création et que la Bible doit être prise à la lumière d’une évolution simplement naturelle. La seconde rationalisation ignore carrément la Sainteté de Dieu, assumant que Dieu n’avait pu agir ainsi que par pure colère et non par un autre motif. « L’Éternel des armées sera glorifié par le jugement, le Dieu saint sera sanctifié par la justice » nous déclare Esaïe 5:16. Ils ignorent également l’instruction biblique, dans Éphésiens 5:6, où Paul dit : « Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. »

Ces détracteurs sont incapables de comprendre que la colère de Dieu et Son amour peuvent se manifester ensemble dans un même événement. Ne connaissant pas les Écritures, ils ignorent la fonction de la Deuxième Résurrection et croient que ceux qui sont morts dans le Déluge sont exterminés à jamais ou vont brûler dans un feu éternel qui ne consume pas. Les premiers rejettent les preuves sur la terre. Les seconds rejettent l’évidence de la Parole de Dieu. Le premier groupe rejette les faits selon la science et le second groupe tord les Écritures.

Les deux groupes ont changé la vérité de Dieu en mensonge et ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur qui est béni éternellement. (Romains 1:25). Les deux groupes tombent malheureusement dans : « la voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 16:25). Ces gens cherchent la prospérité et le contentement plutôt que de plaire à Dieu. Dans 1 Timothée 6:6-10, nous lisons : « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »

Dans ces jours de grandes ventes où la pression est sur l’achat des gadgets technologiques dernier cri, ainsi que les objets pouvant nous fournir du confort, la vertu chrétienne du contentement est une commodité rare. C’est devenu une malédiction chez les chrétiens dits « nés-de-nouveau », car c’est ce qu’on prêche dans plusieurs dénominations. La prospérité matérielle est considérée comme divinement approuvée chez les prospères de la société spirituelle. Cependant, au lieu d’être une bénédiction, une telle affluence devrait être considérée comme une épreuve, car Jésus a déclaré : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

Paul fut le chrétien le plus fidèle qui ait vécu. Pourtant, il est mort sans le sou dans une prison romaine. Son propre témoignage au sujet des possessions standards de la vie était : « je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie » (Philippiens 4:11-13). Dans le contexte de ce verset, l’apôtre Paul mettait son jeune évangéliste en garde contre la prospérité de ceux qui prêchaient, parmi tant d’autres choses, que le gain est divin et qui pensaient que la prospérité matérielle était la preuve d’une prospérité spirituelle.

Paul annonce à Timothée : « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne se soumet point aux saines paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur » (1 Timothée 6:3-11).

Des gains matériels ne produisent aucune justice divine. Au contraire, la justice divine n’est un gain que si elle est accompagnée de contentement en Christ. Car même le plus pauvre serviteur de Dieu devient riche. « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » nous déclare Paul, dans Hébreux 13:5-6.

Colossiens 3:17 nous dit : « Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » Le mariage a toujours tenu une place élevée dans le Plan de Dieu. Dès le commencement, le but de Dieu au sein du mariage était de procréer des enfants. Genèse 1:27-28 nous dit : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Mais le mariage devait également éliminer la solitude chez l’homme. « Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Dieu considérait un tel état comme très bien. « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Donc, le mariage a été créé par Dieu et c’était très bon. Mais lorsque le péché entra en situation par la rébellion d’Adam et que la malédiction universelle en fut devenue le résultat, cela a sûrement créé une nouvelle relation maritale pleine de problèmes et de conséquences potentiels. À cause de leur désobéissance : « Il dit à la femme : J’augmenterai beaucoup ta peine et ta grossesse ; tu enfanteras des enfants avec douleur, et tes désirs se tourneront vers ton mari et il dominera sur toi » (Genèse 3:16). Dieu n’avait pas créé l’enfantement dans la douleur, ni la domination par l’homme, mais nous constatons que les deux conséquences vécues dans certains mariages, comme nous le voyons d’ailleurs aujourd’hui, sont le résultat du péché.

Non seulement le mariage fut affecté par la malédiction, mais Satan lui-même se fait un véritable plaisir de détruire le mariage. Immédiatement après le blasphème, nous voyons introduites de nombreuses pratiques qui sont devenues préjudiciables à un bon mariage. Dans Genèse 4:17-19, nous pouvons lire : « Puis Caïn connut sa femme, qui conçut et enfanta Hénoc ; or il construisit une ville, qu’il appela Hénoc, du nom de son fils. Puis Irad naquit à Hénoc, et Irad engendra Mehujaël, et Mehujaël engendra Methushaël, et Methushaël engendra Lémec. Et Lémec prit deux femmes : le nom de l’une était Ada, le nom de l’autre Tsilla. » De la lignée de Caen commença la pratique de la polygamie.

Plusieurs années après le Déluge, nous pouvons lire : « Or, Noé commença à cultiver la terre et planta de la vigne. Et il but du vin, et s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente » (Genèse 9:20-21). Mais dans Genèse 9:22-23, nous découvrons : « Et Cham, père de Canaan, ayant vu la nudité de son père, le rapporta dehors à ses deux frères. Mais Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent tous deux sur leurs épaules, et marchant en arrière, ils couvrirent la nudité de leur père ; et comme leurs visages étaient tournés, ils ne virent point la nudité de leur père. » Alors : « Noé, réveillé de son vin, apprit ce que son fils cadet lui avait fait. Et il dit : Maudit soit Canaan ! il sera serviteur des serviteurs de ses frères » (Genèse 9:24-25). Vous remarquerez que la malédiction tomba sur Canaan et non pas sur Cham. Pendant que Noé dormait, Canaan aurait sexuellement agressé son grand-père.

Même Abram a également participé à un acte extra marital qui, malgré qu’il n’a pas été condamné, fut dommageable pour son mariage. Dieu lui a promis une descendance très prospère. « Or, Saraï, femme d’Abram, ne lui avait point donné d’enfant ; et elle avait une servante égyptienne, nommée Agar. Et Saraï dit à Abram : Voici, l’Éternel m’a rendue stérile ; viens, je te prie, vers ma servante ; peut-être aurai-je des enfants par elle. Et Abram obéit à la voix de Saraï » (Genèse 16:1-2). Mais ce n’est pas Agar qui devait lui donner une descendance, c’est Saraï. Et lorsqu’elle accoucha, Dieu lui a dit de nommer l’enfant « Isaac », qui veut dire « rire » parce qu’elle avait ri. Dieu a quand même le sens de l’humour.

Après cela, nous lisons d’autres passages au sujet de toutes sortes de perversions : l’homosexualité à Sodome et Gomorrhe, la fornication, le viol, l’inceste, la prostitution et la séduction. Mais quelle est la solution à ces attaques continuelles contre la famille ? Il faut absolument suivre les données dans les Écritures concernant un mariage divin. Une étude des passages sur l’influence de Satan en vaudrait vraiment la peine. Le chrétien doit faire des recherches sur les véritables causes de la méchanceté des hommes et des femmes et ne pas toujours agir de façon à être « politiquement correct ».

Lorsque vous observez votre entourage, avez-vous parfois l’impression de ne pas marcher au même pas que le reste de la société ? Est-ce que vous vous demandez pourquoi vous êtes parmi la minorité encore capable de vivre selon vos valeurs et vos principes ? La plupart des gens n’aiment pas les conflits. En tant que chrétiens, nous prions pour la paix. Nous voulons vivre en harmonie avec tout le monde. Cependant, nous réalisons que les autres ont des opinions qui diffèrent beaucoup des nôtres, mais nous ne les détestons pas pour cela. Pourtant, certaines personnes nous détestent à cause des valeurs que nous gardons chères. Pourquoi les valeurs que nous embrassons nous rendent-elles « politiquement incorrects » ?

Comme chrétiens, nous ne voulons pas causer de problèmes à notre entourage et nous ne voulons pas offenser personne, mais nous croyons qu’il y a nettement une différence entre le bien et le mal. Donc, chaque jour, nous sommes devant deux situations. Devrions-nous rester tranquilles sans dire un mot, ou devrions-nous nous accrocher aux Écritures et dire la vérité ? En lisant notre Bible, il devient évident quelle approche nous devrions prendre. Et nous trouvons amplement de versets pour illuminer notre chemin. Nous découvrons plusieurs exemples de chrétiens qui s’accrochent solidement à leurs croyances et qui tiennent rigidement aux principes et aux valeurs enseignés dans la Bible. Ce que nous découvrons, ce sont des chrétiens qui connaissent la vérité et qui ont la ferme conviction de leur foi, des chrétiens possédant le courage de prendre des décisions, c’est-à-dire, de nager contre le courant.

Leurs valeurs ont été internationalisées et la force de leurs convictions les ont rendus héros et héroïnes face à la persécution et même à la mort, à l’occasion, avec détermination et sans broncher. Nous avons des exemples comme Josué et Caleb, Esther, Daniel, David, Shadrac, Méshac et Abed-Négo, et plusieurs autres. Quand nous étudions les Écritures, notre choix devient facile à faire. C’est celui de se tenir debout, de parler selon nos convictions et d’aller surtout contre le courant d’accommodement. Il ne faut surtout pas se cacher. Le véritable chrétien ne fait pas de compromis, peu importe les conséquences, car, si nous renions Christ, Christ nous reniera aussi.

Le chrétien devra généralement prendre le chemin le moins parcouru et, si nous prenons cette décision, nous serons souvent parmi les gens « politiquement incorrects », mais nous serons en bonne compagnie, car c’est là où Christ Se retrouvait. Il n’a jamais  péché. Il aimait Ses ennemis et priait pour eux. Il est venu leur apporter un message de paix et d’espoir. Mais à la toute fin, Il fut crucifié pour ce qu’Il est venu enseigner, par les méchants qui ont refusé Son message de salut. L’histoire est remplie d’exemples de prophètes, d’apôtres et de disciples de Christ qui ont souffert la persécution, le martyre et qui furent même mis à mort pour être demeurés debout pour enseigner des choses auxquelles ils ont cru. Les chrétiens suivront l’exemple que Christ leur a établi et, s’ils sont vraiment convertis, ils seront entendus par ceux que Dieu appelle maintenant au salut.

Si nous croyons que la Parole de Dieu est notre guide, qu’elle est l’autorité finale entre le bien et le mal et que nous devrions vivre notre vie selon cette Parole, nous ne serons pas populaires. Nous serons plutôt attaqués par ceux qui voudront réorganiser ce que nous sommes et ce que nous croyons. Les politiquement corrects tenteront de nous changer à leur image du monde et poursuivront leur but avec acharnement. Ils étiquetteront ce que nous dirons comme étant dangereux, mais, lorsque nous le ferons, nous ne devrions pas nous écraser. Au contraire, nous devrions tenir ferme et résister à l’envie de nager avec la vague, même si cela est plus facile et plus populaire. Nous devrons tenir bon à ce qui est déterminé comme correct selon la Parole de Dieu.

Ce n’est pas assez de se tenir tranquille, car si nous n’avons pas le courage et la détermination de parler, qui le fera ? Nous sommes les défenseurs de la vérité. William Penn a un jour déclaré : « La vérité demeure la vérité, même si tout le monde est contre, et le mensonge demeure mensonge, même si tout le monde est pour ». Ses paroles sont toujours vraies, surtout aujourd’hui. Nos enfants et les enfants de nos enfants seront affectés par ce que nous faisons aujourd’hui. Ne perdez pas inutilement votre temps à convertir le monde, Dieu S’en chargera bientôt. Prêchez plutôt l’Évangile à ceux qui ont le cœur disposé à l’entendre et à faire la volonté de Dieu.

Nos familles devront être bâties sur une solide fondation de principes divins. Enseignons nos enfants, en paroles et par notre exemple, à savoir que la Parole de Dieu est le fondement de la connaissance et qu’il faut vivre en harmonie avec cette sorte de vie. Nos familles doivent savoir qu’il existe des absolus, qu’il y a définitivement une différence entre le mal et le bien et que nous ne ferons pas de compromis avec ces choses. Voilà, chers frères et sœurs, le témoignage que Dieu attend de chacun de nous dans notre évangélisation personnelle.