D.428 – En un moment

(Suite de D.427)

Par Joseph Sakala

Dans Luc 4:5-7, nous lisons : « Ensuite le diable le mena sur une haute montagne, et lui fit voir en un moment tous les royaumes du monde ; et le diable lui dit : Je te donnerai toute cette puissance et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. Si donc tu te prosternes devant moi, toutes choses seront à toi. » Il est vraiment intéressant de constater qu’il y a seulement trois « moments » mentionnés dans le Nouveau Testament et ils sont traduits par trois mots grecs utilisés une seule fois dans la Bible. Et chacun de ces trois « moments » est utilisé dans un contexte qui anticipe le futur.

En premier lieu, Satan a tenté Jésus en lançant devant Ses yeux une vision du monde entier, Lui offrant immédiatement tous les royaumes sans que Jésus ait à souffrir sur la croix, si seulement Il consentait à régner sur ces royaumes sous Satan. Ici, le mot grec pour « moment » est stigme, comme un point à la fin d’une phrase. Dans un temps, « infini » représenterait six mille années de règne sous Satan et ne serait qu’un « moment » comparé à l’éternité, et Jésus savait que cela représentait une offre minable de sa part. Car, un jour, en effet, Christ reviendra réclamer tous les royaumes du monde de Satan. A cet instant, nous, les Élus, serons tous changés en un clin d’œil. Dans I Corinthiens 15:51-52, Paul nous rassure : « Voici je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. »

Dans ce passage, le mot unique pour « moment » est atomos qui veut dire une particule indivisible comme dans un atome de temps, trop instantané pour être mesuré, où Il : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Maintenant, cependant, nos corps sont faibles et meurtris par la douleur. Néanmoins, nous sommes assurés que : « notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente » (2 Corinthiens 4:17). Le mot utilisé ici est parautika nous référant spécifiquement au moment présent.

Ce que nous devons endurer sur la terre dans ce corps est tellement bref, comparé à l’éternité, que ce n’est pas digne de comparaison. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:18). Cependant, il fallait demeurer affermis dans la vérité pour avoir droit à cette bénédiction. L’apôtre Pierre prêchait avec conviction sur l’entrée des serviteurs dans le Royaume éternel.

« C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne, » nous déclare l’apôtre, dans 2 Pierre 1:10-18.

Il est plus facile de nos jours de saisir les émotions des gens par une partie de football, ou par un concert rock, ou même par une démonstration à saveur raciale. Avoir des émotions peut être bon ou mauvais, tout dépendant de la cause. Dans notre texte, Pierre nous dit qu’il est bon d’avoir des émotions au sujet de notre mémoire, c’est-à-dire, de notre souvenir de Ses grandes et précieuses promesses : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise » (2 Pierre 1:4). « Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés, » nous dit Pierre, dans 2 Pierre 1:9. « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. » (v. 15).

Mais il y a autre chose qu’il faut rallumer : « C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:6-7). Chaque croyant a reçu des dons spéciaux de Dieu qu’il lui faut rallumer et utiliser avec sagesse pour Christ. Finalement, Pierre nous déclare la raison de ses deux épîtres : « Bien-aimés, voici déjà la seconde épître que je vous écris. Dans l’une et dans l’autre je réveille par mes avertissements votre saine intelligence ; afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:1-4).

Cela nous indique que, dans les derniers temps, les gens qui enseigneront pour Christ devront se faire stimuler, non seulement les émotions, mais l’esprit ! Afin de discerner les besoins cruciaux des derniers temps, les enseignants devront avoir leur esprit plein d’Écritures de l’Ancien comme du Nouveau Testaments. Si possible, ces Écritures devraient être mémorisées afin qu’elles puissent être ramenées rapidement à notre souvenir lorsque nécessaire. Les Saintes Écritures sont assez simples pour être enseignées à un enfant, alors combien plus à nous, les convertis qui nous préparons à les enseigner durant le Millénium, à ceux qui auront le cœur réceptifs à les accueillir.

Ce qui est important pour nous, Ses serviteurs, c’est de prêcher la vérité telle qu’inspirée par le Saint-Esprit et nous appuyer toujours sur le Seigneur. Dans Esaïe 3:1-3, nous pouvons lire : « Car voici, le Seigneur, l’Éternel des armées, va ôter de Jérusalem et de Juda tout appui et toute ressource, toute ressource de pain et toute ressource d’eau ; l’homme fort et l’homme de guerre, le juge et le prophète, le devin et l’ancien, le chef de cinquantaines et l’homme considéré, le conseiller, l’artisan habile et celui qui s’entend à la magie. » Ésaïe a vécu et écrit pendant un temps de pauvreté spirituelle dans les nations de Juda et d’Israël, ainsi que durant le déclin national de la nation. Le prophète avait prévu, dans une description crue, les captivités des deux nations, mais fut particulièrement soucieux de l’avenir de son pays, Juda, et de sa ville de Jérusalem.

Les premiers chapitres de son livre consistent en une forte dénonciation des pratiques parmi le peuple de Juda. La nation, à cause du péché qui sévissait, était littéralement incontrôlable. « Et l’arrogance des hommes sera humiliée, et la fierté des grands sera abaissée ; et l’Éternel sera seul élevé en ce jour-là, et toutes les idoles disparaîtront. Et l’on entrera dans les cavernes des rochers et dans les trous de la terre, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre » (Esaïe 2:17-19). « En ce jour-là, l’homme jettera aux taupes et aux chauves-souris ses idoles d’argent et ses idoles d’or, qu’il s’était faites pour les adorer ; et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des montagnes, pour fuir la frayeur de l’Éternel et la gloire de sa majesté, quand il se lèvera pour frapper la terre, » nous dit Esaïe 2:20-21.

Dans notre texte d’Ésaïe 3:1, les mots « appui » et « ressources » sont le masculin et le féminin du même mot « ressource », soit le pain. Ainsi, Ésaïe a utilisé cette expression pour enseigner que Dieu va enlever tout support à ce peuple pécheur, que ce soit de l’homme fort et de l’homme de guerre, du juge et du prophète, du devin et de l’ancien, du chef de cinquantaines et de l’homme considéré, du conseiller, de l’artisan habile et de celui qui s’entend à la magie. Dieu a fait cela afin de les humilier au maximum. Car le peuple sera opprimé ; l’un s’élèvera contre l’autre, et chacun contre son prochain ; le jeune homme attaquera le vieillard, et l’homme de rien est celui qui sera honoré. Démontrant que le Seigneur serait leur unique support.

Car : « En ce jour-là, sept femmes saisiront un seul homme, et diront : Nous mangerons notre pain, et nous nous vêtirons de nos vêtements ; seulement que nous portions ton nom ; fais cesser notre opprobre ! En ce jour-là, le germe de l’Éternel sera l’ornement et la gloire des réchappés d’Israël ; le fruit de la terre sera leur orgueil et leur parure » (Esaïe 4:1-2). « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os, » nous confie Proverbes 3:5-8.

Prenons exemple sur Jésus qui nous a dit : « Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites vrai ; car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait. En vérité, en vérité je vous le dis, le serviteur n’est pas plus grand que son maître, ni l’envoyé plus grand que celui qui l’a envoyé. Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez » (Jean 13:13-17). Vous dites que vous avez pardonné à votre ennemi ? Seriez-vous prêts à lui laver les pieds ? Les écoles, les affaires et les institutions seraient bien avisées de développer et de vivre selon l’exemple du Maître pour avoir le même succès et l’efficacité dans leurs affaires. Car nous apprendrons immédiatement, afin de l’enseigner durant le Millénium.

En tant que chrétiens, nous devrions avoir un but défini. Le but de chacun variera un peu de l’un à l’autre, tout dépendant des dons reçus. Mais puisque Christ est notre exemple, chaque chrétien devra refléter Ses priorités et Ses valeurs. L’Évangile de Marc nous fournit une vue explicite du travail de Jésus car, dans ce livre, nous voyons Jésus répéter souvent Son but. « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15). Jésus est venu avec le but spécifique de sauver les perdus et tout ce que Jésus faisait pointait vers cette fin. Dans Marc 2:16-17, nous voyons que : « les scribes et les pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les péagers et les gens de mauvaise vie, disaient à ses disciples : Pourquoi mange-t-il et boit-il avec les péagers et les gens de mauvaise vie ? Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs. » Voilà Son but !

Christ a, non seulement prêché aux pécheurs, mais Il a entraîné Ses disciples à aller voir si Sa mission était efficacement accomplie, même après Son départ. « Alors il appela les Douze, et il commença à les envoyer deux à deux, et leur donna pouvoir sur les esprits immondes ; et il leur ordonna de ne rien prendre pour le chemin, qu’un bâton ; ni sac, ni pain, ni monnaie dans la ceinture ; mais des sandales aux pieds, et de ne pas porter deux habits. Il leur dit aussi : En quelque maison que vous entriez, demeurez-y jusqu’à ce que vous sortiez de ce lieu. Et lorsqu’il se trouvera des gens qui ne vous recevront pas, et qui ne vous écouteront pas, en partant de là, secouez la poussière de vos pieds en témoignage contre eux. Je vous dis en vérité, que le sort de Sodome et de Gomorrhe sera plus supportable au jour du jugement, que celui de cette ville-là. Étant donc partis, ils prêchèrent qu’on se repentît, et ils chassèrent plusieurs démons, et oignirent d’huile plusieurs malades, et ils les guérirent » (Marc 6:7-13). Comment serait-il possible aux hommes de Sodome et de Gomorrhe d’avoir un jugement plus supportable si ce n’était pas de la compassion de Dieu, et Sa grande miséricorde dans la deuxième résurrection ?

Et regardant vers Sa mort imminente, Jésus leur dit : « Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs » (Marc 10:45). Et lorsque Jésus les quitta, Il leur commanda : « Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Nos priorités devraient être les mêmes que JÉSUS. Si tout ce que nous faisons pointe vers Son but, Sa mission sera alors accomplie. « Et appelant le peuple avec ses disciples, il leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera » (Marc 8:34-35).

Prêchez un Créateur tout-puissant. N’ayez pas peur de : « Cherche[r] l’Éternel, et vous vivrez ; de peur qu’il ne saisisse comme un feu la maison de Joseph, et que ce feu ne la dévore, sans qu’il y ait personne à Béthel pour l’éteindre. Ils changent le droit en absinthe, et foulent à terre la justice ! Celui qui a fait les Pléiades et l’Orion, qui change en lumière du matin l’obscurité de la mort, et le jour en nuit ténébreuse ; celui qui appelle les eaux de la mer, et les répand sur la surface de la terre, – l’Éternel est son nom. Il fait éclater la ruine contre les puissants, et la ruine vient contre le lieu fort » (Amos 5:6-9). Cette exhortation marquante fut écrite dans un enseignement prophétique par Dieu au sujet de Son peuple d’Israël. Ils sombraient rapidement dans l’idolâtrie et Amos tentait de les ramener vers Dieu.

Ce stimulant fut donné il y a près de 2 800 années et il est encore plus nécessaire aujourd’hui que jamais auparavant. Car les hommes de science ont développé des théories élaborées sur une origine absurde de l’univers à partir de rien, et l’évolution des étoiles, des planètes et les peuples à partir d’hydrogène primordial. Mais le cosmos et ses galaxies d’étoiles, même ses constellations telles Orion et les Pléiades (sept étoiles), ainsi que notre système solaire, ont tous été créés. Tout cela a été fait par un Créateur omniscient et omnipotent Qui a certainement prévu un but à tout cela. Et l’évidence d’un déluge mondial où les eaux couvrirent les montagnes ne peut être expliquée par les géologues évolutionnaires comme un processus lent s’échelonnant sur de longues périodes de temps. Dieu, le Créateur, a dû appeler de vastes volumes d’eau de leur réservoir original afin de les déverser sur un monde en rébellion continuelle. Ça, c’est enregistré dans la Bible, mais ces géologues ne veulent pas le voir.

Toutes ces choses témoignent d’une création et d’un jugement, et non de « dieux » impotents personnifiant les forces naturelles. Les humains ont vraiment besoin de rechercher le véritable Dieu de la Création et du salut avant que le jugement ne les rattrappe, car : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Satan a séduit le monde entier et il le fait encore plus présentement, sachant fort bien que son temps de domination mondiale achève. Jésus savait cela et mettait Ses disciples au courant. Dans Luc 22:28-32, Jésus a déclaré : « Or, pour vous, vous avez persévéré avec moi dans mes épreuves ; et je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur ; afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze tribus d’Israël. Le Seigneur dit aussi : Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. »

Dans la soirée précédant Sa trahison, Sa capture, Sa mise en torture et Son jugement, Christ S’est tourné vers Pierre avec Ses paroles encourageantes de demeurer fort. « Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître » (Luc 22:33-34). Le texte nous dit « Satan a demandé », mais Jésus a déclaré que Satan avait « désiré », non seulement pour Pierre, mais pour tous les disciples d’être criblés comme le froment. Satan savait et sait toujours que la chute des leaders convertis en fait chuter plusieurs autres et, si tous les disciples pouvaient être entraînés à quitter la foi, l’Évangile cesserait d’être proclamé.

Jésus-Christ S’est tourné spécifiquement vers Pierre, le chef des apôtres, pour l’informer qu’Il avait prié pour lui afin que sa foi ne défaille point. En effet, lorsque Pierre a vu le Seigneur ressuscité, il est devenu le leader de la petite Église à Jérusalem et un vaillant missionnaire. Au-travers du témoignage de Pierre et de ceux qu’il avait fortifié par l’Évangile, la bonne nouvelle s’est rendue jusqu’à nous. Mais le désir de Satan de cribler ceux qui ont continué à proclamer l’Évangile n’a pas cessé. Puisque son temps achève, il connaît également l’influence destructive que cela cause dans chacun qui tombe. Et l’effet domino peut durer pendant des années, sur des frères et sœurs qui ne peuvent revenir. Mais ayez courage ! Celui qui avait prié pour Pierre est toujours là ! « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25).

Après avoir déclaré qu’Il avait vaincu le monde, Jésus : « levant les yeux au ciel dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ; selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé » (Jean 17:1-8). Tout comme Dieu a répondu aux prières de Christ pour Pierre, ainsi Dieu répondra aux prières d’intercession de Jésus pour nous.

Ceci pourra en surprendre plusieurs, mais Jésus n’est pas venu pour sauver tout le monde, mais seulement ceux que le Père a appelé, qui ont répondu à l’appel, et qui ont été donnés à Jésus-Christ. Pas à Mahomet, ni à Bouddha, ni à Hari Krishna, ni à Hashem, ni à toute autre qui se déclare sauveur. Et Jésus est très spécifique dans Sa prière lorsque, dans Jean 17:9-17, Il a déclaré : « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux. Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en Ton Nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. Pendant que j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en Ton Nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux. Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. »

Il devient de plus en plus important de s’exhorter les uns les autres. Car si vous ne le faites pas, Satan se chargera de vous. « Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance » (Hébreux 3:13-14). Méfiez-vous de ceux qui vous prêchent qu’on n’a pas besoin de Jésus pour être sauvé et que toutes les religions sont bonnes. Le mot fascinant « exhorter » utilisé dans le texte plus haut vient du grec para-kaleo, qui veut littéralement dire « donner de la consolation », ou « appeler à vos côtés ». Par exemple, dans 2 Corinthiens 1:4, Paul nous dit que Jésus : « …nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. »

L’importance extraordinaire du mot « consolateur » nous est démontrée par l’utilisation de parakletos pour identifier le Saint-Esprit. Jésus avait dit : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Ainsi, le chrétien qui est « appelé à ses côtés » pour consoler un ami, ou pour l’exhorter à faire le bien au nom de Jésus, produit le même service au niveau physique que le Saint-Esprit au niveau divin. L’individu qui agit ainsi le fait spécifiquement pour empêcher celui qui l’appelle de s’endurcir dans la séduction du péché.

Voilà pourquoi Paul exhorte les frères et sœurs : « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux » (Actes 20:28-30). Déjà au premier siècle, Satan était en pleine action dans son programme de séduction. Sur son chemin de retour vers Jérusalem, Paul avait décidé de ne pas arrêter à Éphèse, craignant un long délai. Mais cette Église était près de son cœur et il réalisait qu’il ne la reverrait plus. Afin de leur convier un dernier encouragement, il appela les anciens dans le but de les rencontrer et de partager quelques moments ensemble.

Dans Actes 28:31-38, il leur dit : « Veillez donc, vous souvenant que durant trois ans je n’ai cessé, nuit et jour, d’avertir chacun de vous avec larmes. Et maintenant, frères, je vous recommande à Dieu et à la parole de sa grâce, lui qui peut vous édifier et vous donner l’héritage avec tous les saints. Je n’ai désiré ni l’argent, ni l’or, ni les vêtements de personne. Et vous savez vous-mêmes que ces mains ont pourvu à mes besoins et à ceux des personnes qui étaient avec moi. Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. Quand il eut dit cela, il se mit à genoux, et pria avec eux tous. Alors tous fondirent en larmes, et se jetant au cou de Paul, ils le baisaient, affligés principalement de ce qu’il avait dit, qu’ils ne verraient plus son visage. Et ils le conduisirent jusqu’au vaisseau. »

Plus tard, Paul leur envoya Timothée à Éphèse. « A Timothée, mon vrai fils en la foi. Grâce, miséricorde, paix de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur. Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain », lui confia Paul, dans 1 Timothée 1:2-7.

Le mot grec utilisé ici veut dire « une doctrine étrangère » et il est utilisé seulement deux fois. La fausse doctrine qui inquiétait Paul est celle où on pouvait gagner son salut par les œuvres physiques. « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! » (Galates 1:6-9).

« Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ, » leur dit Paul, dans Galates 1:10-12. « Si quelqu’un enseigne autrement et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit » (1 Timothée 6:3-6).

À suivre…




D.427 – Les derniers jours

(Suite de D.426)

Par Joseph Sakala

Dans 2 Timothée 3:1-5, Paul instruit son jeune évangéliste, lui disant : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. » Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme « derniers jours ». Plusieurs associent cette expression à l’époque de la Grande Tribulation. D’autres vont jusqu’à associer cette période au retour de Jésus pour mettre fin à l’univers. Et dire qu’il existe des prêcheurs qui se plaisent à enseigner une fausseté pareille.

Il y a une prophétie, dans Joël 2:27-29, où Dieu dit : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. Et il arrivera, après ces choses, que je répandrai Mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai Mon Esprit. » L’apôtre Pierre a utilisé cette même prophétie le Jour de la Pentecôte.

Dans Actes 2:14-21, nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de Mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de Mon Esprit sur Mes serviteurs et sur Mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Il est évident que, dans le discours de Pierre, il va au-delà de la Pentecôte, au retour de Jésus dans la gloire. Pierre a même réaffirmé la façon dont  notre salut fut réalisable : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur » (1 Pierre 1:18-22).

Et afin qu’il n’y ait pas de doute possible sur les temps dans lesquels nous vivons, l’apôtre Jean a simplement déclaré : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18). Nous voyons donc que les « derniers jours » commencèrent à l’époque des apôtres pour se terminer au retour de Jésus. Les signes caractéristiques et antichrists surgissaient déjà du temps de Jean et devaient aller sans cesse en s’accroissant, à tel point qu’ils doivent éventuellement et inévitablement amener le retour du Sauveur Jésus-Christ. L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de choses périlleuses, d’un stress qui réduirait notre pouvoir de combattre, un temps dangereux et difficile, par la pression qui existerait partout dans toutes les situations. Ces temps sont aussi considérés comme des saisons ou des périodes qui caractériseront ces jours.

Les versets qui suivent contiennent une liste de choses stressantes pour ceux qui voudront vivre selon la volonté divine. Ainsi, l’avertissement est unique et s’applique à toutes les générations depuis son énoncé. Voilà pourquoi Paul insiste sur ce fait, disant : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). C’est arrivé à chaque siècle du christianisme. Nous voyons la puissance de ces faux docteurs qui ont eu la conscience carbonisée, aseptisée, stérilisée, afin de prêcher ces doctrines de démons. Il n’est donc pas surprenant de voir Paul déclarer : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:12-13). Cela s’est également passé durant chaque siècle depuis Christ.

Dans son épître d’un seul chapitre, l’apôtre Jude utilise vingt-et-une illustrations pour décrire les hommes impies qui s’attaquent constamment à la foi et à la piété donnée une fois aux saints. Jude déclare : « Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:13). L’imagerie de son épître devrait faire frémir ceux qui osent susciter la désobéissance et la dissension parmi le peuple de Dieu. Dans ce passage, Jude les compare à des vagues furieuses durant une tempête, déversant l’écume de honte dans leurs paroles impures. L’imagerie physique est déjà assez dégoûtante, puisqu’au fur et à mesure que ces vagues augmentent, elles ramassent les détritus de la mer pour les déverser sur la rive.

Ainsi en est-il de ces impies qui, pendant de longues périodes, accumulent des choses honteuses afin de les déverser sur les chrétiens, en médisances et en calomnies, lors de chaque occasion qui se présente à eux. La comparaison du prophète Ésaïe est encore plus adroite lorsqu’il dit : « Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, dont les eaux rejettent de la vase et du limon. Il n’y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu » (Ésaïe 57:20-21). La honte déversée par ces gens ne fait pas que salir physiquement, mais pourrait aussi endommager la vie spirituelle des convertis. Paul a également mis les Corinthiens en garde contre ces gens malhonnêtes dans leur comportement. Ainsi, dans 2 Corinthiens 4:2, Paul leur dit : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. » Un passage que bon nombre de pasteurs et de prêtres devraient mettre en pratique.

Pour contraster avec ce que ces impies prêchaient, Paul et ses co-ouvriers confirmaient ouvertement la vérité en se recommandant eux-mêmes en toute conscience devant Dieu. Tout comme Jude, Paul a prédit la destruction pour ce genre d’individus. Aux Philippiens, Paul est allé jusqu’à déclarer : « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, [puisque] leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:18-19). Pour s’enrichir, ces impies prêchent un Christ homosexuel afin d’ordonner leurs ministres homosexuels et lesbiennes, attirant ainsi ceux-ci et permettant l’homosexualité dans leurs dénominations, au nom de Jésus.

Jude décrit ces gens comme ayant l’écume à la bouche, ce qui est semblable à une possession démoniaque dans les Écritures. Alors que Jésus prêchait : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu » (Marc 9:17-18). Et quelle fut la réplique du Seigneur ? Jésus répondant, dit : « O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. Et comme il approchait, le démon le terrassa, et l’agita violemment ; mais Jésus reprit fortement l’esprit immonde, et guérit l’enfant, et le rendit à son père, » dans Luc 9:41-42.

Médicalement parlant, les symptômes de possession satanique sont rarement assez bien compris, de nos jours, pour convaincre notre système judiciaire,  même si les gens possédés commettent des crimes crapuleux. Au lieu d’accepter la possibilité d’une possession diabolique, la médicine moderne concentre ses efforts plutôt sur l’aspect strictement physique du coupable, le déclarant simplement malade et qu’il faut le soigner avec sa multitude de psychologues et de psychiatres, sans parler des médicaments en abondance. Finalement, ces « spécialistes » déclarent que le fautif n’est qu’une simple victime du système. Jude voulait probablement nous mettre en garde contre la source démoniaque qui anime ces impies, en nous annonçant carrément de nous éloigner de ces gens.

Dans un autre domaine de séduction, Jude déclare que : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:16). L’épître de Jude cite plusieurs incidents dans la jeune histoire d’Israël, peu de temps après leur délivrance de l’esclavage en Égypte. En très peu de temps, cette nation est passée par la Mer Rouge, a goûté à l’eau amère devenue potable, a vu l’eau sortir d’un rocher et fut nourrie avec la manne du ciel. Malgré cela, quand les douze espions revinrent du pays de Canaan qui leur fut promis, les gens de la nation d’Israël se sont révoltés contre Dieu ainsi que contre la gouvernance de Moïse. Suite à cela : « Ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres 14:37).

Quelques-uns de ceux qui appuyaient auparavant ces espions défaitistes ont voulu se battre contre les Cananéens. « Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:44-45). Une bonne partie de l’histoire de la nation d’Israël est marquée par des incidents chamarrés de rébellions contre Dieu. Le Psaume 81 nous donne un résumé de la façon dont Dieu perçoit ce genre de comportement. Dans Psaume 81:10-13, Dieu leur dit : « Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. »

Jude utilise une expression inhabituelle pour décrire ceux qui en manipulent d’autres pour leur avantage personnel. L’apôtre les identifie à des gens « dont la bouche profère des paroles d’orgueil ». Ce sont des paroles lourdes proférées à l’encontre des cœurs pleins de convoitise et d’amertume de gens n’ayant aucun remord à manipuler les autres pour profiter d’eux. Il paraîtrait que les gens qui murmurent et qui se plaignent continuellement ne se privent pas non plus d’utiliser leurs paroles chargées pour manipuler les brebis honnêtes et naïves afin d’atteindre leurs propres buts. Ce sont des nuages sans pluie spirituelle qui causent beaucoup de dégâts dans l’alimentation spirituelle du peuple.

En 2016, alors que l’été se déployait dans l’hémisphère Nord, une partie des États-Unis souffrait déjà des effets d’une chaleur qui effrayait la population pour les récoltes et les troupeaux. Ce genre de chaleurs record punit une grande partie du pays, détruisant d’énormes forêts. Au même moment, ces endroits furent également privés de pluie d’une manière troublante. Ces conditions ne peuvent être ignorées, car elles affectent autant les citoyens des villes que les résidents ruraux, mais de façons différentes. Plusieurs endroits subirent des pannes d’électricité à cause de la grande demande, surtout dans les périodes de pointe. Certains consommateurs envisagèrent des factures d’électricité très élevées qui défoncèrent leurs budgets familiaux.

Les fermiers ainsi que les éleveurs de bétail ont subi des augmentations des coûts d’irrigation suite aux chaleurs qui firent dépérir leurs récoltes. Les éleveurs de bétail ont utilisé leur réserve de foin plus tôt cette année-là parce que les pâturages se sont desséchés dans les endroits agricoles importants. Les lacs artificiels et les ruisseaux servant à abreuver les grands troupeaux de bovins et de moutons se desséchèrent aussi. Plusieurs troupeaux ont été intentionnellement dispersés, ce qui causera nécessairement une grosse augmentation du prix de la viande au marché. Pendant ce temps, les différentes récoltes furent réduites par les chaleurs intenses. Et tous ces phénomènes se rencontrent dans les diverses parties du monde, à toutes sortes d’époques, depuis le début des « derniers jours », mais encore plus   particulièrement ces temps-ci, alors que nous approchons du retour de Christ.

Les experts tentent d’expliquer ces conditions épouvantables de la météo alors que les commentateurs se demandent pourquoi tous ces malheurs, sans connaître les réponses. Pourtant, les réponses sont disponibles dans un Livre que la plupart des gens possèdent, mais que très peu consultent. En réalité, les Écritures contiennent plusieurs prophéties au sujet de la température. Dans Deutéronome 28, Dieu nous décrit les bénédictions qu’Il accorde à ceux qui Lui obéissent, mais également les malédictions qui résultent quand les gens refusent de Lui obéir, en rejetant Ses instructions. À ceux qui obéissent : « L’Éternel t’ouvrira Son bon trésor, les cieux, pour donner à ta terre la pluie en sa saison, et pour bénir toutes les œuvres de tes mains. Tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n’emprunteras point », leur dit Dieu, dans Deutéronome 28:12.

Par contre, à la nation qui refuse d’obéir, la température sera aussi affectée de façon adverse. Notez ce qui est écrit aux versets 23-24 : « Les cieux qui sont sur ta tête, seront d’airain, et la terre qui est sous toi sera de fer. L’Éternel te donnera, au lieu de la pluie qu’il faut à ta terre, de la poussière et de la poudre, qui descendra sur toi des cieux, jusqu’à ce que tu sois détruit. ». Pouvons-nous nier que les États-Unis qui, depuis leur fondation, avaient adopté la devise « In God We Trust », se sont détournés quasi totalement des enseignements de la Bible ? Cette attitude devra cesser pendant qu’il est encore le temps. N’ont-ils pas, en tant que nation, embrassé la philosophie qui accepte la perversion comme comportement normal ? N’est-il pas également évident que la moralité fondée sur l’intégrité est devenue une chose de plus en plus rare de nos jours ?

Si les catastrophes mondiales présentement frappent tous les pays riches, c’est qu’ils n’ont pas encore compris que l’aide qu’ils doivent apporter aux pays pauvres ne devrait pas être en armements, mais plutôt en nourriture et en développement économique. Ce qui préoccupe ces pays c’est un contrôle mondial par des sociétés secrètes modernes qui veulent former leur Nouvel Ordre Mondial. Dieu accorde-t-Il présentement une attention particulière à ces pays plus qu’à d’autres ? Ceux qui croient à cette théorie absurde n’arrivent pas à comprendre les Écritures dans leur volet prophétique où tous ont abandonné le Seigneur. Dieu punit-Il plus les États-Unis que le Zimbabwe ou le Mexique ? Beaucoup de pays ont été initialement fondés sur le christianisme (un christianisme mondain, bien sûr) et les États-Unis ne sont pas une exception.

Même que les États-Unis ont été fondés sur des principes maçonniques, car la majorité des « pères fondateurs » étaient francs-maçons. Dieu a-t-Il espoir que les États-Unis vont se repentir de leurs péchés ? Toutes les prophéties disent que non ! Et Dieu frappe encore plus les nations qui se disent chrétiennes afin de les réveiller. Je tiens à vous rappeler que le pouvoir réel du monde actuel se situe dans la Synagogue de Satan et que les États-Unis ne sont qu’une marionnette de plus entre ses mains. La Synagogue de Satan — les Juifs qui se disent Juifs, mais qui n’en sont pas (Apocalypse 2:9 et 3:9) — est en contrôle de tous les pays, de tous les gouvernements du monde. Ces « chrétiens » qui enseignent l’anglo-israélisme font partie de cette vaste conspiration et détournent les petits membres des congrégations de la bonne compréhension des prophéties.

Ceci dit, face à tous ces désastres précités, d’autres plaies viennent s’ajouter au sein des nations, en plus du manque de pluie dans certains endroits, tandis que la sécheresse fait ses ravages ailleurs. L’économie des pays est littéralement en faillite, leur force militaire est en déclin, leurs infrastructures s’écroulent, leurs rues sont remplies de violence et bariolées de crimes crapuleux. N’oublions surtout pas la pénurie de leadership efficace, à tous les niveaux. Ce que nous voyons n’est donc que de la poudre aux yeux. La plupart des dirigeants, à tous les paliers du gouvernement, sont chétifs à admettre ces réalités, et surtout à les attaquer de front. Car, dans le processus politique actuel, les élégantes promesses sont formulées par les candidats simplement pour prendre le pouvoir. Et même les solutions qu’ils proposent ne sont que du réchauffé, totalement dénuées de discipline et de détermination, une conséquence de générations de mauvaise administration et de déclin moral.

La Bible aussi aborde cette sorte de situation, surtout les promesses vides et l’incapacité de livrer la marchandise. Proverbes 25:14 décrit ces gens parfaitement en disant : « Celui qui se vante faussement de sa libéralité, est comme les nuées et le vent sans pluie. » Ce n’est pas seulement une évaluation de l’Ancien Testament, mais s’applique très bien aux leaders actuels. Regardons la description de Jude sur ceux qui se sont infiltrés dans l’Église primitive avec leurs fausses doctrines et leurs promesses vides. « Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés » (Jude 1:12). C’est une évaluation digne de ce qui se prêche dans les congrégations de nos jours où la prédication est axée sur ce que les « fidèles » demandent et non sur la Parole de Dieu. Sinon les revenus des prédicateurs pourraient diminuer.

À ceux qui veulent faire Sa volonté, Dieu déclare : « Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et Mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 34:25-27). C’est abondamment différent des inondations causées par des pluies qui détruisent des récoltes entières et la terre qui ne rapporte que peu de revenu. Au lieu d’être en sécurité, les familles sont forcées de se déplacer trop souvent pour sauver leurs vies. Et que dire des inondations qui causent des destructions épouvantables dans les grandes villes ?

Au niveau international, l’Union européenne rencontre d’énormes problèmes pour régler ses conflits financiers intérieurs. Parmi les vingt-sept pays actuels, onze membres tentent de former un pallier spécial (FTT – Financial Transaction Tax) pour résoudre les problèmes financiers majeurs, alors que les détails pour opérer un tel pallier ne sont pas encore conclus. Les onze se composent des nations suivantes : Allemagne, France, Italie, Espagne, Belgique, Autriche, Portugal, Grèce, Slovénie, Slovaquie et Estonie. Beaucoup de choses se brassent présentement dans l’Union européenne. Est-ce que ceci nous indique que l’Union européenne sera la Bête d’Apocalypse, c’est-à-dire, le Saint Empire romain renouvelé ? Pas du tout ! Cela aussi constitue une interprétation fausse des Écritures. La Synagogue de Satan n’a que faire de l’Union européenne, et de ses frontières artificielles. Elle cherche le pouvoir mondial sous l’égide du pays d’Israël actuel.

Dans sa description de l’énorme statue du songe de Nébucadnetsar, Daniel lui explique : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort [fer], et en partie fragile [argile]. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit [le Royaume de Dieu] ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple [il sera dirigé par les Élus de Dieu] ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:41-44). Est-ce ce Gouvernement mondial que les hommes convoitent ? Impossible, car que Dieu soit reconnu véritable et tout homme menteur.

C’est la première fois que nous entendons parler officiellement de ces deux paliers de direction en Europe. Cependant la Bible prédit clairement que, dans les derniers temps, dix rois donneront leur pouvoir à cette Bête politique, tel que nous le lisons dans Apocalypse 17:12-13 : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure [environ trois ans et demi]. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. » C’est dans le temps de ces rois que le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit et qui sera établi sur cette terre. Voilà le Royaume de Dieu dont personne ne veut parler, mais qui est annoncé présentement par les véritables Ambassadeurs de Christ.

Cette bête politique et religieuse des temps de la fin sera dirigée par une puissance qui ne fera que préparer le Royaume de Jésus. Malgré que nous ne connaissions pas clairement quelle forme prendra officiellement cette bête politique et religieuse finale, prophétisée par Daniel et Jean, les évènements mondiaux et d’importantes informations encore trop peu divulguées nous indiquent que la Synagogue de Satan est chapeautée par dix rabbins qui n’ont pas encore révélé leur puissance, mais qui l’exercent déjà sur le monde entier.

Oui, le sanhédrin des pharisiens du temps de Jésus existe toujours ! N’oubliez pas que la prophétie dit de la quatrième bête qu’elle sera « un quatrième royaume qui existera sur la terre, qui sera différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, et la foulera et la brisera. Les dix cornes, ce sont dix rois qui s’élèveront de ce royaume » (Daniel 7:23). La quatrième bête, celle de la toute fin, sera un royaume dirigé par ceux qui se disent Juifs aujourd’hui et c’est du milieu d’eux que sortiront les dix rois qui gouverneront le monde sous les ordres de Satan, leur dieu. Ces Juifs n’accordent leur allégeance qu’à un seul pays : l’Israël mondain.

Un rapport récent racontant une litanie de quasi erreurs militaires, où des armes nucléaires auraient pu facilement être déclenchées, nous indique que le risque potentiel d’une guerre nucléaire catastrophique augmente et serait à nos portes. Ce rapport décrit clairement au moins treize circonstances, depuis 1962, où des armes nucléaires ont failli être déclenchées, et les risques futurs vont en augmentant. Nous avons vu une prolifération importante d’armes nucléaires récemment en Corée du Nord et le célèbre projet de désarmement nucléaire suggéré par les grandes puissances depuis quelques années tarde perpétuellement. La Russie et les États Unis possèdent un potentiel de 1 800 missiles nucléaires en alerte, prêts à être déclenchés en dedans d’une période variant entre cinq à quinze minutes en cas d’alerte cruciale. Saviez-vous que le pays d’Israël moderne possède plus de 400 têtes nucléaires à lui seul ? Pourtant, Israël n’est pas en Europe… Je vous ferai remarquer aussi que la Russie et les États-Unis ne sont pas en Europe non plus… Alors, pourquoi certains exégètes de la prophétie ne surveillent-ils uniquement que l’Europe ?

Les problèmes en Ukraine risquent aussi de bouleverser le monde entier, si une solution pacifique n’est pas trouvée bientôt. Les gens qui suivent de près la situation mondiale réalisent sûrement que le monde contemporain n’est plus un endroit sécuritaire. Avec des dirigeants aux attributs imprévisibles en Corée du Nord et en Iran, la vision d’une attaque nucléaire prochaine augmente quotidiennement. Tandis que la Sainte Bible prophétise la possibilité d’une annihilation de toute vie humaine sur la terre, Jésus Lui-même a dit, dans Matthieu 24:22 : « si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des Élus ils seront abrégés. » Donc, seul le retour de Jésus empêchera cette catastrophe épouvantable de devenir une réalité et hâtera l’établissement du Millenium. Quel monde d’incertitude, qui ne sera réglé seulement que par un Gouvernement mondial dirigé par Christ et Ses Élus !

Vous noterez cependant que les problèmes mondiaux se situent toujours au niveau de la production de la nourriture, jamais au niveau des armements pour lesquels les pays semblent toujours trouver de l’argent. Les dirigeants préparent une famine pour réduire la population mondiale du quart de sa population. En fait, ils visent à ramener la population mondiale à environ 500 millions de gens. Mais la Bible arrive à un autre chiffre. Jésus avait longtemps prédit un tel coup de Satan quand, dans Apocalypse 6:8, Jean dit : « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer [le séjour des morts, la tombe] marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. » Il n’est pas possible encore d’affirmer qu’il s’agisse d’un quart de la population mondiale ou un quart du territoire terrestre qui pourrait contenir plus du quart de la population du monde. Les deux interprétations semblent valables. Mais, de toute manière, il s’agit d’un nombre énorme de la population.

Dans Matthieu 24:6-8, Jésus a prophétisé : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

La population de la terre est estimée présentement à quelques 7 milliards de personnes et qui sait si elle n’atteindra pas 8 milliards lorsque la grande Tribulation, prédite pour durer trois ans et demi, sera déclenchée. Faites votre calcul, un quart de 8 milliards anéantis en très peu de temps par les guerres entre une nation contre une autre nation et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux de la terre. Avez-vous déjà pensé combien de temps il faudrait juste pour enterrer tout ce monde ? Et, en plus, tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs ! Pourtant, c’est exactement dans cette direction que la population mondiale se dirige.

Du côté ecclésiastique, la majorité des religions annoncent un salut, soit par Mahomet, soit par Bouddha, soit par Hari Krishna et même un faux Jésus, et c’est affiché sur des panneaux publicitaires un peu partout, alors que la Bible nous enseigne clairement, dans Actes 4:11-12, que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Pour le moment, les leaders religieux jouent à la chaise musicale sur le Titanic et préparent le chemin à l’Antichrist qui n’attend que cela pour paraître.

En effet, un changement radical de la structure du système mondial sera primordial, mais pas à la façon des hommes, car leur système entier est fondé sur la convoitise, la compétition frauduleuse, la cupidité et l’amour de l’argent. Ce sont justement ces mêmes structures qui nous ont guidés vers l’état où nous sommes présentement. La philosophie utilisée par les grandes corporations encourage les gens à emprunter et à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas. Les gouvernements du monde entier dépensent énormément pour satisfaire l’électorat.

Les politiciens accordent des contrats de constructions inutiles pour assurer leur réélection. Trop de personnes désirent extorquer beaucoup plus de la société que ce qu’elles sont préparées à y contribuer. Elles sont favorables à enlever aux autres afin de vivre à l’aise. Cette avarice au sein de la nature humaine est la cause principale de tous nos problèmes. Personne ne veut accepter de vivre avec les conséquences de la cupidité et de la compétition malhonnête. Qui est disposé à vivre avec un budget modéré ? Quel sera le premier gouvernement à établir un budget balancé, même au risque d’une récession temporaire ?

La nature humaine demeurera inchangée et ce monde ne solutionnera pas ses problèmes économiques ou autres. Car n’oubliez pas que la nature charnelle est incapable de suivre la voie divine (Romains 8:7). Et Dieu laisse les « derniers jours » se dérouler ainsi pour que les hommes s’en rendent compte quand Il reviendra dans toute Sa gloire. Le temps se fait court et, avec chaque nouvelle crise, la solution devient plus lourde et le crash mondial approche à grand pas. La seule « réussite » que les hommes politiques ont inventée, c’est un Nouvel Ordre Mondial. Or, l’exemple de la Tour de Babel nous montre ce que Dieu pense d’un Nouvel Ordre Mondial humain. Quand l’avenir du monde repose uniquement sur la gouvernance d’hommes exclusivement charnels… préparez-vous à voir une multiplication dévastatrice des crises futures ! La question que tous devraient se poser est : est-ce dans un tel monde que nous aimerions vivre ? Pourtant, il y a une solution qui est prête à paraître et elle ne viendra pas des hommes. Toutefois, elle viendra peut-être plus vite que le monde pense et prendra la terre entière par surprise. Et l’ensemble de ces évènements nous amènera directement au Millenium tant attendu.

À suivre…




T.030 – Se tromper de cible

N’est-ce pas une erreur bien humaine que de se tromper de cible ?

Nous nous fixons toujours des objectifs, même inconsciemment, et ce sont très souvent nos douleurs et nos hantises qui se prêtent à les définir. Nous pouvons ainsi passer notre vie à poursuivre des objectifs trompeurs et quasiment inatteignables, tandis qu’ils grandiront et gagneront en importance au fur et à mesure que nous nous en approcherons, d’où l’éternelle insatisfaction qui nous caractérise. Ou, bien au contraire, si ces objectifs sont aussi éloignés que les étoiles, les échecs en seront tout aussi nombreux. Alors, on finira, soit par se mentir – essayant malgré tout encore et encore et croyant que le prochain essai sera le bon – soit par se laisser mourir, car incapable de se fixer de nouveaux objectifs, ce qui conduit à la dépression.

La question n’est donc pas de pouvoir atteindre oui ou non nos précieux objectifs, mais il s’agit plutôt de chercher à les analyser et à comprendre. Je dois surtout être honnête quand j’examine ma volonté. C’est seulement ainsi que je prendrai conscience que je tiens dans mes mains le mauvais arc et que je vise la mauvaise cible.

Depuis plusieurs semaines, je projette un déménagement de 11 000 km par rapport au lieu où je me trouve. Il va sans dire que c’est une entreprise coûteuse : en terme d’argent, de temps, d’énergie et de démarches diverses. Le Seigneur est certes à mes côtés, mais je suis humainement seule pour tout organiser et pour tout faire.

Dieu sait combien ce projet me tient à cœur. Il sait que je n’ai sur toute la terre aucun endroit auquel je puisse prétendre appartenir, aucun lieu dans lequel j’ai pu planter racine, aucune patrie ici-bas avec laquelle je puisse m’identifier. Il sait qu’il n’y a aucune place où je me sente à ma place, aucune à part cette île, qui fut pour moi le lieu de rencontre avec mon Créateur et mon Rédempteur, lieu de conversion, lieu de baptême et point de départ d’une nouvelle vie en Christ, il y a maintenant onze ans. Il sait que depuis que j’ai quitté ce lieu, je n’ai jamais retrouvé ce que j’ai perdu, ni jamais retrouvé le privilège que j’avais d’être réellement accueillie.

Le Seigneur Jésus est très bien placé pour connaître cette étrange et douloureuse sensation que d’être un étranger là où l’on se trouve et de ne pas appartenir à cet endroit, ni à tous ceux dans lesquels on chemine ici-bas. Qui peut le comprendre mieux que Lui ? Il a quitté Son ciel de Gloire pour venir S’installer sur la terre de manière passagère, cette terre toute corrompue qui n’a rien de commun avec Son Royaume céleste tellement parfait. Il a également quitté Son foyer, le foyer de Sa jeunesse à Nazareth, où Il avait Sa famille, Ses amis et les coutumes de Ses ancêtres, sur lesquels tout Son peuple a fondé son identité. Il quitta tout cela pour devenir un nomade, un sans-foyer, un marginal itinérant qui parcourait les routes poussiéreuses de diverses contrées et cultures, Se faisant traiter de traitre et de « hors-la-loi ». Il ne retrouva plus sur terre la douce chaleur du village de Son enfance. Il sait combien cette sensation est cruelle et Il sait combien la solitude est amère.

Jésus sait tout cela et, dans Sa grande bonté compatissante, Il comprend ce qui m’anime. Mais pourtant, pendant de longues semaines, c’est comme s’Il S’était contenté de rester là, à me regarder et à attendre… Je déplorais Son attitude passive, tandis que je tentais par de nombreux efforts d’organiser mon déménagement. Souffrant de voir mon projet au statut de rêve abstrait et de ne pouvoir le concrétiser, je passais mon temps à faire mes comptes.

Comme le suggère la raison humaine, je calculais la somme de tout ce dont j’aurais besoin financièrement dans chaque étape de mon projet. Je calculais la somme de toutes les économies et gains possibles durant les mois jusqu’à la date de départ souhaitée. Et je calculais ce qui me restait encore à obtenir. Mais incapable de me fier à ces calculs, qui s’avéraient toujours faux et qui s’effritaient jour après jour comme des châteaux de sable, je refaisais sans cesse de nouveaux calculs…  Tout allait de travers et je manquais inlassablement ma cible : la somme à atteindre pour enfin réaliser mon projet.

Puis, quelque chose d’imprévisible arriva, à priori pour moi un grand malheur : j’eus un accident de voiture, provoqué toute seule par ma simple inattention, à force de réfléchir à l’argent qui me manquait et de ne pas me concentrer sur la route. C’est ainsi que je perdis ma voiture. Mon assurance-automobile ne pouvait intervenir, car là-dessus j’avais également cherché à économiser, souscrivant la formule la plus basique. Sachant cela, au moment de l’accident, je fus très angoissée : à mes yeux, c’était tout mon projet qui s’écroulait subitement. Pas de voiture, donc pas de travail. Point de travail, donc point d’économie. Et sans économie, pas de possibilité d’obtenir la somme fixée, donc impossible d’atteindre ma cible !

Paniquée et seule, tandis que je sortais du fossé dans lequel je m’étais enfoncée, je vis en face de moi arriver une voiture qui s’arrêta pour me faire signe de me retourner, ce que je fis aussitôt. J’aperçus un véhicule de police avançant vers moi, avec deux gendarmes qui arrivèrent à la rescousse. Ils s’occupèrent de tout et gérèrent la situation sans que j’aie besoin de faire quoi que ce soit. Un court moment après l’accident, ma voiture et moi furent emmenés par un dépanneur vers le garage du village le plus proche. Le garagiste se démena pour trouver, parmi ses voitures de prêt toutes en circulation, une qu’il puisse récupérer immédiatement pour la mettre gracieusement à ma disposition. En un rien de temps, je repartis travailler comme s’il ne s’était rien passé. Tout se passa si vite et fut si bien orchestré que j’en eus le souffle coupé.

Dieu savait exactement à quelle heure et en quel lieu j’aurais cet accident et Il mit tout en œuvre pour faire venir les bonnes personnes au bon moment, là où j’en avais grandement besoin. Cette expérience assez singulière eut pour effet de me détendre un peu. Mais cette sensation d’être serrée dans Ses bras fut malheureusement de courte durée, car, au fond de moi, je craignais plus que jamais pour la concrétisation de mon projet : pour mon objectif d’épargne, auquel j’attribuais de plus en plus d’importance. Je devrais certainement arrêter mon petit job bien lucratif, dont la condition requise est d’avoir un véhicule. Et je ne pourrais plus me servir de ma grande voiture pour le déménagement, mon plan initial étant de la faire transporter complètement chargée par bateau. Et le pire était que, de toute évidence, il me faudrait quatre fois plus de temps pour mettre la somme requise de côté…

Toute mon angoisse d’envola le jour où je reçus le rapport d’expertise : l’accident étant survenu pendant mon travail, l’assurance professionnelle prit en charge le sinistre en me dédommageant du dépannage et en rachetant ma vieille épave à un prix que je n’aurais pas osé imaginer. Cette sournoise angoisse repartit aussi vite qu’elle était venue, le jour où j’avais soudain perdu le contrôle de mon véhicule. Je compris alors que cet accident – qui m’avait fait lâcher les rênes de mon existence présente – était la manière surprenante et imprévisible dont Dieu avait agi : se servant d’un mal pour le transformer par des circonstances miraculeuses en bien, et pour apporter par ce biais solution et délivrance.

Ma manière de procéder n’était pas bonne et mon plan n’était pas celui du Seigneur. Je m’étais attachée à l’idée qu’il me faudrait travailler dur durant tous les mois qu’il me resterait avant le déménagement. Je laissais ma fille seule à la maison, dès le matin tôt, et de longues heures jusqu’au soir. J’étais physiquement trop épuisée par les heures de ménage pour être encore capable en rentrant de m’occuper correctement de mon enfant et de ma maison. Je n’en pouvais plus de courir et de tous ces trajets à foncer d’un domicile à un autre, de village en village, en craignant d’arriver en retard. Mais je me cramponnais à mon objectif qui trônait dans mon esprit sur un haut piédestal. Je prenais très souvent des analgésiques assez forts pour tenir le coup, croyant qu’il n’y avait pas d’autre moyen, pas d’autre chemin pour arriver à mon but. Puis, Dieu m’a soudain délivrée de ma fatigue et de mes obligations. Et Il m’a libérée de mon angoisse.

L’indemnisation de l’assurance est arrivée, trop peu pour racheter une bonne voiture, mais assez pour payer les billets d’avion : pour un adulte, un enfant et trois animaux de compagnie. Quelle joie ce fut d’être enfin en mesure de régler la question de l’avion ! Quelle délicieuse euphorie ! Je louais Dieu pour cela, mais ce fut de bien courte durée, car je commençai à sentir une nouvelle vague d’angoisse…

J’étais encore bien loin de la somme fixée, même en faisant abstraction des billets d’avion. Et surtout, je n’avais toujours pas trouvé de logement là où je comptais déménager. La cruauté du temps qui passe jour après jour, sans jamais vouloir s’arrêter un peu, accentuait l’intensité de ma crainte. N’ayant pas de solution d’hébergement, je ne pouvais en aucun cas risquer de nous retrouver dehors sous les ponts… J’attendais donc nerveusement que les choses se concrétisent avant de réserver le vol. C’était naturellement ma manière de procéder : d’abord m’assurer des conditions les plus sûres, puis agir. Mais, paradoxalement, cette attente m’éloignait encore plus de mon objectif, puisqu’elle réduisait chaque jour un peu plus les chances de partir le jour prévu au tarif souhaité. Quelle ambigüité était-ce là : chercher la sécurité et, dans cette mesure, la perdre !

Je compris enfin que, depuis le début, je m’étais trompée de cible. L’objectif à atteindre n’était pas de mettre une certaine somme de côté – aussi raisonnable cela paraissait-il – pour couvrir tous les frais liés au grand déménagement. Cette somme n’aurait jamais été atteinte. Et même si elle l’avait été un jour, l’objectif serait devenu plus grand et l’angoisse serait restée la même.

Le Seigneur, en me donnant par des circonstances miraculeuses la somme nécessaire pour l’achat des billets d’avion, ne m’avait-Il pas prouvé qu’Il pourvoie en temps voulu de Sa manière et selon Son plan ? Doit-Il Se confiner dans une méthodologie humaine ? N’a-t-Il pas le droit de choisir Ses méthodes ? N’y a-t-il pas, pour Lui, plus de gloire à réaliser des choses surprenantes que personne ne peut prévoir et que Lui seul connaît ? Se glorifierait-Il autant en suivant à la lettre un petit plan conçu par un humain qui n’y connaît pas grand-chose ? Doit-Il suivre la même chronologie que celle que l’esprit humain – prisonnier à l’intérieur de l’espace et du temps – impose à la raison de manière tout à fait catégorique et hermétique ? Et est-ce un témoignage de foi que de suivre un tel raisonnement ? Quel est donc le véritable objectif ?

J’ai compris que mon vrai objectif est de marcher par la foi, contrairement à l’habitude que j’avais prise de toujours tout calculer. Mon vrai objectif est de m’appuyer sur ce que Dieu me donne présentement, et non pas sur ce qui me manque encore. Mon objectif est de me fier à ce que Dieu est, et non à la fausse sécurité des placements, des certificats et des preuves. Mon objectif est de mettre mon cœur dans le cœur de Dieu : c’est-à-dire de ne compter que sur l’assurance qu’Il m’aime et sur Son omnipotence si je me confie en Lui.

Il me faut oublier l’ancienne cible et ne plus mettre ma foi dans des calculs chimériques qui n’aboutissent à rien, puisque je ne suis pas maître des circonstances. Je ne sais finalement pas grand-chose, car, dans ma condition humaine si limitée, je ne connais que peu de choses. En vérité, dans tout ce qui m’arrive, je ne suis sûre de rien ; mais il y a une certitude inébranlable et indéracinable : l’Amour tout-puissant de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Voilà désormais ce sur quoi je fonde la réalisation de mon projet, et non plus sur des critères terrestres et matériels.

A force d’attendre que les choses se concrétisent, je n’attrapais pas la main que Dieu m’avait tendue et je ne l’entendais pas me dire : « Voilà ma fille pour tes billets d’avion. C’est aussi simple que cela ». Mais nous autres, les humains, nous aimons bien nous compliquer la vie. Nous créons nous-mêmes la plupart de nos problèmes. Nous nous imposons des règles selon nos coutumes et nos traditions. Nous pensons que nos méthodes sont les seules qui soient valables et efficaces. Quelle erreur grossière ! Une erreur qui éloigne de Dieu, puisqu’elle est aux antipodes de la foi toute simple et authentique que Jésus nous a enseignée et par laquelle Abraham – notre modèle de foi – a marché. Cette fois enfantine et sincère qui nous remplissait à l’aube de notre vie chrétienne, alors que nous venions de nous convertir au système de valeurs de Dieu.

Mais le monde et son système de valeurs qui nous entourent en permanence reprennent si facilement le contrôle… Nous sommes comme des éponges qui nous imbibons du jus de la mentalité qui nous environne, le jus amer des croyances populaires de notre société. Quelle prison est-ce là ! Or, Jésus nous recommande de ne pas nous laisser influencer et de ne pas laisser le système qui nous entoure déteindre sur nous et sur notre manière d’agir. Il nous met en garde tout le long de la Bible, jusque dans l’Apocalypse lorsqu’Il S’adresse aux Églises.

La foi brise les murs de la prison. Par la foi, nous ne dépendons plus des circonstances ou des objectifs erronés que nous nous fixons si maladroitement. Nous ne dépendons plus que de Dieu et cheminons en nous laissant porter en toute confiance par Sa Grâce souveraine et Sa toute-puissance.

J’ai acheté les billets d’avion. J’ai changé mon idée à propos de la date. J’ai changé la chronologie de mes idées. J’ai changé de méthode. Et j’ai bien sûr avant tout changé d’objectif. Ce cheminement pédagogique m’a poussé à changer mes objectifs dans d’autres domaines également, puisque cette leçon ne se limite pas au sujet de la réalisation d’un projet ; elle peut s’étendre sur tous les sujets pour lesquels nous émettons un désir et nous nous fixons un but.

Par exemple, une personne qui se trouve beaucoup trop corpulente et d’une laideur accablante pourrait changer de cible en arrêtant d’essayer de maigrir et de s’acheter toute sorte de cosmétiques et de produits d’amaigrissement. Elle redéfinirait son objectif en visant le bien-être dans le corps que Dieu lui a donné, et en prenant soin d’elle sans chercher à se transformer. Elle y trouverait joie, santé et satisfaction. Elle rendrait gloire à Dieu en se découvrant un charme qui lui est propre.

Une personne qui ne plaît à personne peut avoir comme objectif grandissant celui de se marier, afin de prouver au monde et à elle-même qu’elle peut être aimée, que sa présence et sa compagnie peuvent être jugées agréables, puis, par cet être aimant, oublier sa profonde solitude qui n’a cesse de la torturer. Cette personne peut redéfinir ses objectifs en vivant par la foi en l’Amour du Christ pour elle et en se voyant mariée à Lui. Elle n’est pas forcée de faire abstraction de son désir, mais il reviendra se mettre au statut de désir, et non plus au statut de cible à atteindre à tout prix. Ainsi, le jour où l’amour viendra frapper à sa porte, cela aura évité de gâcher cette rencontre qui aurait pu facilement se fendre sous l’avalanche de l’impulsive obstination.

Pour chaque chose, il est bon d’examiner ses intentions, ainsi que la nature profonde des motivations qui nous habitent. En changeant de cible (objectif) et d’arc (méthode), on se rend compte que Dieu n’est plus un spectateur passif, mais qu’Il prend les rênes. Un grand soulagement vient s’installer dans le cœur du chrétien, même si la situation n’est pas encore complètement dénouée et si la délivrance n’est pas encore complète ou visible.

Gloire à Dieu, notre enseignant et pédagogue, qui n’a cesse de nous instruire : ceci car Il souhaite le meilleur pour nous, c’est bien cela Son objectif !

C’est sur cette base que j’ai effectué ce grand pas de foi : suivre la chronologie de Dieu et ne pas m’inquiéter pour demain, ni pour le jour de mon déménagement. Nous ne dormirons certainement pas sous les ponts en arrivant sur l’île. Je n’aurai pas non plus à mendier. Dieu – j’en suis sûre – nous réserve une belle surprise : en temps voulu, selon nos besoins et à Sa manière. Car Il agit peu par peu, au fur et à mesure, sans quoi le mot « foi » ne voudrait plus rien dire.

L’Homme, qui a construit des satellites, veut avoir une vue aérienne afin de connaître tous les endroits de la terre et de pouvoir mieux contrôler le monde, ce qu’il croit véritablement bien faire. Il en oublie que seul Dieu est Dieu ; Lui seul a une vue panoramique sur tous les évènements, en dehors de l’espace et du temps.

« Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal » (Jacques 4:3).

« Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude » (Galates 5:1).

« Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère » (1 Timothée 1:5).

« Or la foi rend présentes les choses qu’on espère, et elle est une démonstration de celles qu’on ne voit point » (Hébreux 11:1).

« Tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché » (Romains 14:23).

Soyez bénis !

Anne-Gaëlle




D.426 – Je connais tes œuvres

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 2:19, Jésus déclare à l’Église de THYATIRE : « Je connais tes œuvres, ta charité, ton ministère, ta foi, et ta patience ; et je sais que tes dernières œuvres surpassent les premières. » Sept fois dans les lettres aux sept Églises représentatives d’Apocalypse 2 et 3, Jésus leur dit : « je connais tes œuvres ». Tout ce que nous faisons ou ne faisons pas, Christ le sait. Parfois, une telle connaissance peut causer, ou pourrait nous causer, une grande consternation. Jésus connaît, par exemple, toutes nos hypocrisies : « Écris aussi à l’ange de l’Église de SARDES : Voici ce que dit celui qui a les sept esprits de Dieu, et les sept étoiles : Je connais tes œuvres ; tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort » (Apocalypse 3:1).

Il sait également lorsque notre étalage extérieur d’activités religieuses masque un compromis seulement visible du cœur : « Je connais tes œuvres ; je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Oh ! si tu étais froid ou bouillant ! » (Apocalypse 3:15). Mais Christ sait aussi lorsque notre service est palpable, et notre témoignage glorifiant et fidèle envers Dieu. « Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs » (Apocalypse 2:2). Ou encore dans Apocalypse 2:13, lorsque Jésus déclare : « Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône ; et tu retiens mon nom, et tu n’as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. »

De ces sept témoignages sur Sa connaissance, l’important est que Jésus sait quand nous L’aimons, car la charité mentionnée n’est rien d’autre que « l’agape » ou l’amour inconditionnel. Dieu connaît nos œuvres, notre charité, notre ministère, notre foi et notre patience ; et Il sait lorsque nos dernières œuvres surpassent les premières (Apocalypse 2:19). Et Il sait quand notre foi en Sa Parole démontre notre patience dans l’espérance. Peut-être la plus précieuse de Ses assurances est celle de l’Église souffrante de Smyrne lorsque Jésus lui dit : « Je connais tes œuvres, et ta tribulation, et ta pauvreté, (quoique tu sois riche) et les calomnies de ceux qui se disent Juifs, et ne le sont point, mais qui sont une synagogue de Satan » (Apocalypse 2:9). Quand Jésus déclare qu’Il sait, c’est dans le sens qu’Il comprend parce qu’Il est passé par tout cela Lui-même. « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:15-16).

Car : « maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire » (Éphésiens 2:13-20).

Nous ne pouvons pas entendre le Saint-Esprit, mais Il est réel et, en vérité, la véritable vie du chrétien converti. Ce n’est que par Lui que nous avons accès par la prière au Père. Dans Son corps ressuscité, Christ est assis en autorité à la droite du Père au ciel, mais seul le Saint-Esprit glorifié a Son Temple dans nos corps. Il entend chaque prière prononcée et également chaque pensée de notre cœur. Du moment que nous recevons le Christ, nous vivons dans l’Esprit. Il est toujours avec nous pour guider nos pas, pour témoigner avec notre esprit que nous appartenons à Dieu. Il illumine notre entendement et, lorsque nécessaire, Il nous châtie quand nous sortons hors de Sa volonté.

Alors : « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit » (Galates 5:25). Lorsque nous succombons à une tentation, c’est parce que nous avons ignoré cette réprimande à la promesse de Galates 5:16 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. » La présence même du Saint-Esprit nous assure notre salut éternel. Alors : « ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:30). Nous parlons d’adorer Dieu dans l’Église, à la maison ou ailleurs, mais si nous L’adorons vraiment :  « c’est nous qui sommes la vraie circoncision, nous qui servons Dieu en esprit, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair » (Philippiens 3:3).

Nous prions en : « priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:18). « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de Celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. En effet, si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si, par l’Esprit, vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu, » déclare Paul, dans Romains 8:9-14.

Une jeune fille venait de mourir et Jésus S’est rendu la voir. « Et après qu’on eut fait sortir tout le monde, il entra, et prit par la main cette jeune fille, et elle se leva. Et le bruit s’en répandit par toute cette contrée. Comme Jésus partait de là, deux aveugles le suivirent, criant et disant : Fils de David ! aie pitié de nous. Et quand il fut arrivé à la maison, ces aveugles vinrent à lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Ils lui répondirent : Oui, Seigneur ! Alors il leur toucha les yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi ! Et leurs yeux furent ouverts ; et Jésus les menaça fortement, en disant : Prenez garde que personne ne le sache. Mais, étant sortis, ils répandirent sa réputation dans toute cette contrée. Et comme ils sortaient, on lui présenta un homme muet, démoniaque. Et le démon ayant été chassé, le muet parla. Et le peuple, étant dans l’admiration, disait : Rien de semblable n’a jamais été vu en Israël » (Matthieu 9:25-33).

Durant Sa mission terrestre, Jésus était pleinement divin et pleinement humain aussi, à cette exception qu’Il n’a jamais péché. Il ressemblait à tout autre Judéen, mais Il a continuellement fait des guérisons et d’autres miracles qui étaient magistralement différents des œuvres fantastiques attribuées à plusieurs magiciens de Son temps. Alors, il vint à lui des gens qui Lui présentèrent un paralytique porté par quatre hommes. Mais ne pouvant pas approcher de Lui à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où Jésus était ; et l’ayant percé, ils descendirent le lit où le paralytique était couché. Alors Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : « Mon fils, tes péchés te sont pardonnés. » Et quelques scribes, qui étaient assis là, raisonnaient ainsi en leurs cœurs : « Pourquoi cet homme prononce-t-il ainsi des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés que Dieu seul ? » Et Jésus ayant connu aussitôt, par Son esprit, qu’ils raisonnaient ainsi en eux-mêmes, leur dit : « Pourquoi avez-vous ces pensées dans vos cœurs ? » (Marc 2:3-8).

Se tournant vers le paralytique, Jésus dit : « Lequel est le plus aisé, de dire à ce paralytique : Tes péchés te sont pardonnés, ou de lui dire : Lève-toi, et prends ton lit, et marche ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés, il dit au paralytique : Je te dis : Lève-toi, et prends ton lit, et t’en va en ta maison. Et aussitôt il se leva, et s’étant chargé de son lit, il sortit, en la présence de tout le monde, de sorte qu’ils furent tous dans l’étonnement, et qu’ils glorifièrent Dieu, disant : Nous ne vîmes jamais rien de pareil » (Marc 2:9-12). Nous n’avons aucun doute qu’un homme nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs, vint de nuit, trouver Jésus, et Lui dit : « Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui » (Jean 3:2).

C’était pareil avec Ses enseignements. Lorsque des officiers furent envoyés pour L’arrêter à cause de Ses enseignements, ils revinrent bredouilles. « Les sergents répondirent : Jamais homme n’a parlé comme cet homme ! » (Jean 7:46). Ses paroles et Ses actions venaient uniquement du Père et ceux qui Le voyaient ont certainement dû le savoir. Lorsqu’Il est venu pour accomplir la prophétie de Zacharie concernant le Roi d’Israël, il était donc approprié que Ses disciples trouvent un ânon là où Il leur avait dit d’aller en chercher un.

Jésus leur dit : « Allez à la bourgade qui est devant vous ; et aussitôt que vous y serez entrés, vous trouverez un ânon attaché, que personne n’a encore monté ; détachez-le, et amenez-le-moi. Et si quelqu’un vous dit : Pourquoi faites-vous cela ? dites que le Seigneur en a besoin, et aussitôt il l’enverra ici. Ils s’en allèrent donc, et ils trouvèrent l’ânon qui était attaché dehors devant la porte, entre les deux chemins ; et ils le détachèrent. Et quelques-uns de ceux qui étaient là leur dirent : Pourquoi détachez-vous cet ânon ? Ils leur répondirent comme Jésus avait commandé ; et on les laissa aller. Et ils amenèrent l’ânon à Jésus, et mirent leurs vêtements dessus, et Jésus monta sur l’ânon » (Marc 11:2-7).

D’autres sont venus dans la ville avant Lui, assis sur un ânon, mais jamais un ânon que personne n’avait encore monté. Et lorsque Jésus est mort : « Joseph d’Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir ôter le corps de Jésus, et Pilate le lui permit. Il vint donc et ôta le corps de Jésus. Nicodème, qui au commencement était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant environ cent livres d’un mélange de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis » (Jean 19:38-41). Cette déclaration vient mettre fin au linceul de Turin avec lequel on a supposément enveloppé Jésus.

Sa naissance fut différente — tout comme Sa vie, Sa mort et Sa sépulture — de tout autre homme, car : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12). « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:1-5.

Le dieu de ce siècle est nul autre que Satan, celui par qui : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3). Jésus l’appelle aussi celui par qui : « se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors. Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:31-32). Et n’oubliez surtout pas : « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, [et qui] fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:9).

Il est très révélateur que Satan et ses démons aient la puissance d’aveugler les esprits de tous les non croyants, les empêchant de comprendre les plus simples éléments de l’Évangile de Salut de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais Christ est capable de faire voir les aveugles ! Par la prière : « Afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous », nous dit Paul, dans Éphésiens 1:17-23.

Le désir de Dieu est que toutes les nations viennent à Christ. Alors, Dieu donne à Ses témoins les outils pour vaincre Satan et ouvrir les yeux des aveugles spirituels. Ces outils ne sont pas physiques, mais spirituels. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu ; priant en tout temps par l’Esprit par toutes sortes de prières et de supplications ; et veillant à cela en toute persévérance, et priant pour tous les Saints » (Éphésiens 6:11-18).

« En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 10:4-6. Même si, présentement, Satan est plus puissant et plus intelligent que nous ou ceux que nous tentons de convaincre, Dieu est capable de saisir les esprits de ces gens afin de les amener à Christ pendant que nous proclamons Sa vérité, en Son nom et par Sa grâce. Regardez l’approche de Paul dans sa prédication aux païens.

« Paul, serviteur de Jésus-Christ, appelé à être apôtre, mis à part pour annoncer l’Évangile de Dieu, qu’il avait promis auparavant par ses prophètes, dans les saintes Écritures, touchant son Fils, né de la race de David selon la chair, et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur, par qui nous avons reçu la grâce et l’apostolat, afin d’amener à l’obéissance de la foi en son nom toutes les nations ; du nombre desquels vous êtes aussi, vous qui avez été appelés par Jésus-Christ ; à tous les bien-aimés de Dieu, appelés et saints, qui sont à Rome ; la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ ! Avant toutes choses, je rends grâces au sujet de vous tous à mon Dieu, par Jésus-Christ, de ce que votre foi est célèbre par tout le monde, » leur dit Paul, dans Romains 1:1-8.

Paul s’identifie comme serviteur de Jésus-Christ, littéralement comme esclave, lorsqu’il débute ses épîtres ; et il était bien approprié qu’il le fasse de cette façon dans son identification aux Romains. Parce que l’esclave de l’empereur était communément son employé pour annoncer des édits du gouvernement du temps et les gens à Rome comprenaient très bien ce que Paul voulait leur dire. On devait obéir à l’empereur à Rome comme à un propriétaire d’esclave et à un roi, mais il devait être également adoré comme un dieu. Alors, Paul se proclamait esclave d’un propriétaire différent et sujet à adorer un autre Roi, étant adorateur d’un Dieu différent. Paul réalisait qu’il devait convaincre les gens que cette nouvelle doctrine qu’il prêchait viendrait remplacer l’impérialisme de Rome.

Mais il réalisait pleinement que ce challenge serait très vite reconnu et combattu par Rome. Paul lui-même, à peine quelques années auparavant, était debout devant l’empereur Néron, pas comme un esclave impérial, mais comme un esclave du Roi des rois. Longtemps avant que l’exécutant de Néron l’ait libéré pour le Seigneur : « Car l’esclave qui a été appelé par le Seigneur, est l’affranchi du Seigneur ; de même aussi, l’homme libre qui a été appelé, est l’esclave de Christ. Vous avez été achetés à un grand prix ; ne devenez point esclaves des hommes » (1 Corinthiens 7:22-23). Lors de sa conversion, et comme tous les autres croyants, Paul fut racheté à grand prix de l’esclavage du péché par le sang de Christ et remis en liberté. Nous devenons ainsi libres de toute culpabilité, de toute la puissance du péché et de toute pénalité qu’il encourt. Notre réponse volontaire serait de nous mettre sous l’esclavage à notre Rédempteur, faisant de nous simultanément un esclave et un homme libre à notre Roi.

Mais quelle belle bénédiction cet homme et cette femme se méritent en Jésus : « En vérité, en vérité je vous dis, que si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort » (Jean 8:51). Ce passage fut très difficile à expliquer aux commentateurs. La plupart disent que ce passage veut dire qu’un chrétien ne passera jamais par une mort spirituelle. Alors qu’il est vrai qu’un chrétien ayant passé à une nouvelle vie en Christ par la conversion ne verra jamais la deuxième mort spirituelle, dans ce passage, Jésus semble nous parler d’une mort physique. Cela est évident par le fait que les Juifs autour de Jésus L’ont appelé hérétique pour l’avoir prononcé. Car il était certain qu’Abraham et les autres prophètes sont tous morts d’une mort physique.

Christ ne les a pas corrigés en clarifiant Ses Paroles. En dépit du fait que le séjour des morts est plein de ceux qui sont morts en suivant Christ, Il persiste à enseigner que, si quelqu’un garde Sa parole, il ne verra jamais la mort. En réalité, le grec est très emphatique ici. La combinaison des mots pourraient être littéralement traduite « il ne verra jamais la mort physique ». Ce que Christ enseigne ici, c’est qu’un véritable croyant ne verra jamais une vraie mort puisque, pour celui-là, la mort n’est en réalité qu’un « sommeil ». Mais peut-être la clé vers la compréhension de cet enseignement se trouvent-elle dans le mot « voir ». Qu’est-ce que cela veut dire ? Plusieurs mots grecs sont traduits en français par « voir » mais celui-ci mérite une attention toute spéciale.

Un chrétien ne verra pas la mort avec le même intérêt, car son attention ne sera pas sur les terreurs de la mort, mais sur Celui qui, après avoir enduré tout ce que la mort pouvait offrir, l’a vaincue éternellement. Un chrétien peut regarder sa propre mort calmement avec un intérêt passif, car elle ne détient aucune influence sur lui. « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15:42-49).

Nous ayant expliqué ce qui arrive à la résurrection en général, nous parvenons à ce qui va nous arriver en particulier lors de la résurrection, à chacun qui serons considérés comme Élus lors de l’avènement de notre Seigneur. « Or, je dis ceci, frères [et sœurs] ; c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite point l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:50-58).

Vous avez ici seulement le récit de la première résurrection des Élus, des gens immortels qui règneront pendant mille années avec Christ, sur la terre. Mais sur qui vont-ils régner ? Aucune mention ici. Pourtant, ce ne pourra être personne d’autres que sur des humains en chair et en os. Christ et Ses Élus qui règneront sur les rescapés de cette effrayante destruction. Donc, des rois immortels prêts à enseigner des personnes issus de la grande tribulation. Les pasteurs, les ministres et les imams n’ont pas de réponses, car, selon eux, il ne restera aucun survivant sur la terre. Tous les humains seront détruits, d’après eux. D’autres prêchent que les immortels s’en iront au ciel pour les mille années. Montrez-moi une seule place dans toute la Bible où les Élus seront au ciel alors que Jésus sera sur la terre dans le Royaume de Dieu ! Attendez la suite et vous saurez ce que ces éloquents messieurs n’ont pas appris au sujet du millénium, mais que vous pourrez savoir.

Vous allez apprendre comment le millénium fut créé par Dieu afin de faire partie de Son Grand Plan Divin.

À suivre…




T.029 – Petites réflexions au crépuscule de la vie

Vivre chaque jour comme si c’était le dernier. Ne pas reporter à demain de devenir meilleur. Ne pas faire comme s’il me restait des décennies pour améliorer mon comportement.

Comprendre et assumer les conséquences de mes fautes et oser supplier Dieu de les réparer si je ne peux pas le faire moi-même.

Ne pas rejeter la responsabilité de mes actes sur mes conditions de vie et les épreuves que je traverse, car tant que je vivrai, je serai toujours éprouvée, et tant que le péché prédominera sur la terre, les conditions idéales ne peuvent pas exister.

Si je devais comparaître aujourd’hui devant Dieu, pourrais-je Lui dire « C’est à cause des mauvaises conditions dans lesquelles j’étais réduite à vivre » ? Ces circonstances présentes sont pour la plupart indépendantes de ma volonté. Mais elles sont étroitement liées à des choix que j’ai faits, même si je pensais ne pas avoir le choix. Or, j’ai toujours le choix : dans ma manière de réagir et de faire face aux difficultés.

Une plante essaie toujours de pousser et de grandir, quelques soient les paramètres et facteurs environnementaux. Plantée dans le désert ou dans un sol non fertile, elle va centrer tous ses efforts pour capter l’humidité, mettre en réserve la moindre goutte d’eau, mettre à profit chaque rayon de soleil et se protéger du vent ou de l’excès de chaleur. Tout sera naturellement mis en œuvre pour que, malgré sa « malchance », elle pousse quand même. Sa croissance sera certes lente et sa vie bien plus courte que les autres plantes, mais elle aura fait le maximum pour surmonter son handicap et atteindre son objectif biologique, qui est de grandir et de se reproduire.

Même les plantes ont des choses à nous enseigner, comme le sens de l’adaptation… Ne sommes-nous pas appelés à optimiser notre croissance spirituelle au beau milieu de nos « facteurs environnementaux » ? Ne sommes-nous pas appelés à assurer — même dans les milieux hostiles — une « reproduction spirituelle », fruit du témoignage chrétien ?

Ne pas craindre d’être trop mauvais pour servir Dieu. Si ce jour était le tout dernier de ma vie ici-bas, je ne dirais pas « Tant pis, je suis trop mauvais, je ne peux pas parler aux autres de l’amour de Dieu ». Je me dirais au contraire que recevoir et partager l’Amour de Dieu était ma raison d’être et que, s’il ne me restait que quelques heures, il ne faudrait pas perdre une seule miette de ma vocation, indépendamment de tout ce qui me freine.

Si je ne suis pas quelqu’un de bien et si cela se voit autour de moi. Si mon témoignage de vie est médiocre, car, au quotidien, je n’arrive pas encore à me maîtriser et à apprivoiser mon caractère rebelle ou impulsif : mon approche en tant qu’évangéliste — c’est-à-dire témoin de Jésus-Christ — sera différente de celle des « chrétiens modèles ». Mais en aucun cas je suis dispensée de témoigner ; le témoignage de la foi chrétienne ne leur est pas exclusivement réservé.

J’ai le droit — quelque soit ma faiblesse — de parler de la grâce de Dieu, parce que j’ai le droit de la vivre et puisque c’est justement elle qui me fait vivre.

La Grâce de Dieu, dont je m’abreuve chaque jour, est la base de mon témoignage : je suis petite, limitée, prisonnière dans tout ce qui m’éprouve continuellement, mais Dieu m’offre Son pardon et le privilège de Le connaître et de L’aimer malgré tout. Et jour après jour, même à pas de fourmi, Il me libère. Alors, ce témoignage, que je crois minable et honteux, est un véritable témoignage de la Grâce toute-puissante et imméritée de Dieu. Le diable voudrait que je ferme ma bouche et que je ne témoigne pas ; il veut que la honte soit et reste mon partage. Mais je dois vivre ma vocation, quelques soient mes défauts et mon comportement quotidien.

Je me déteste à cause de tous mes défauts, mais je m’aime grâce à l’Amour de Dieu. L’Amour de Jésus pour moi nettoie ma honte, essuie mon manque d’amour propre et me revêt de Son estime. Une douche céleste toujours disponible, chaque fois que mon mauvais comportement me salit. Ainsi, je peux combler le fossé entre la perfection que je désire en moi-même et l’imperfection qui me caractérise.

La perfection est attirante, mais paradoxalement souvent agaçante ou ennuyante pour nous autres, les humains. La tendance naturelle chez l’Homme est de toujours chercher la petite bête chez son prochain. Si l’on me pense visiblement trop parfaite, on cherchera sans relâche mes défauts et mes faiblesses, et on finira par les découvrir. On testera mes limites, on m’éprouvera jusqu’à ce que je montre ne serait-ce qu’une seule faiblesse. C’est ce qu’on appelle le harcèlement…

Ainsi se conduisent les humains. C’est pourquoi bien souvent on regrette amèrement de s’être montré trop bon. Alors, à quoi bon vouloir à tout prix cacher ses défauts ? On sera éprouvé d’une manière ou d’une autre : les défauts agacent l’entourage, mais la perfection est tout aussi dérangeante. L’absence apparente de défaut est parfois même un argument de rupture ; sans doute est-elle quelque peu difficile à vivre dans une relation.

Les personnes à priori parfaites sont effrayantes et parfois démoralisantes, car elles sont le miroir inversé de notre imperfection : on se sent petit et misérable à côté d’elles. Elles sont intimidantes ; on ose à peine leur adresser la parole. C’est sans doute l’effet que produisaient les beaux et prestigieux pharisiens, il y a 2 000 ans, sur le peuple de simples paysans sans grande éducation, ni vie religieuse assidue. Je n’aurais moi-même jamais osé les approcher.

Pourtant aux yeux de Dieu, la perfection sur terre n’existe pas encore : Il voit les défauts cachés aussi nettement que les défauts visibles. En vérité, même les personnes à priori irréprochables ont des luttes cachées qu’ils n’aiment pas mettre en lumière.

Jésus a rétabli dans la foi l’égalité entre tous : Juifs et non Juifs, citoyens libres et esclaves, riches et pauvres, hommes et femmes. Il en est de même à propos de l’évolution spirituelle : si mon aspiration la plus profonde est de Lui appartenir et de vivre à Sa Gloire, Il me place dans Son estime au même rang que les chrétiens irréprochables, parce que je vis par la foi en Sa Grâce, tout comme Abraham.

Cela ne me donne pas le droit de vivre n’importe comment et n’est pas un prétexte pour me contenter de ma médiocrité et ne pas évoluer. Au contraire, ce principe fondamental est le moteur de ma vie. Quand je me lève, quand je me couche, quand je tombe, quand je me sens misérable, c’est cela qui me permet de continuer à vivre sans abandonner le combat.

Quand je regarde les apparences, ce combat me semble tout à fait absurde. Mais l’apparente absurdité n’est qu’un mensonge, un argument de Satan, une arme pour nous réduire à néant. La Grâce de Dieu à elle seule anéantit l’absurdité de nos efforts éphémères et, donc, la soi-disant absurdité du combat : voilà la victoire que nous pouvons vivre dès à présent !

Je continuerai à prier, même si toutes mes prières commencent par « Je t’en supplie, pardonne-moi, Seigneur ». Je continuerai à écrire lorsque de nouvelles impulsions spirituelles bousculeront encore et encore mon esprit repentant. Je continuerai à partager ma lumière dans ces moments qui illuminent ma vie. Je continuerai à partager mes trésors, même si à mes yeux je suis plus pauvre que tous ceux qui aiment les recevoir.

Vivre chaque jour comme si c’était le dernier, c’est ne pas manquer une occasion de donner, même si l’on pense qu’on n’a rien à donner. C’est ne pas manquer une occasion de mettre de l’ordre, là où le chaos ou la confusion ont régné jusqu’à présent. C’est ne pas manquer une occasion de réparer les torts que nous avons pu causer. C’est ne pas manquer une occasion de nous rapprocher de Dieu, car notre dernière heure ici-bas, nous ne savons quand elle adviendra et il faut qu’elle soit vécue en toute conscience auprès de notre Père et Maître.

La fin d’une histoire est toujours plus importante que le début. Si elle commence mal, elle peut se terminer bien. Il faut qu’elle se termine bien. Si, jusqu’à présent, j’ai raté ma vie, même si je suis au crépuscule de mon existence terrestre : si je vis mon dernier jour dans le bain spirituel du véritable repentir et de l’Amour céleste, régénéré par une foi vivante, cette dernière journée à elle seule suffit pour remplir entièrement le livre de ma vie que je laisserai derrière moi. Les chapitres antérieurs auront été comme arrachés : l’Editeur ne s’en soucie guère.

La foi vivante, c’est la foi en la Grâce imméritée de Dieu, offerte par le biais du sacrifice de Jésus-Christ, notre Sauveur : foi qui transforme, qui ressuscite les morts et qui donne la vie éternelle.

Voilà peut-être le pourquoi de ma petitesse : être remplie ponctuellement de la grandeur de la Grâce divine et de sa Plénitude, ce qui à mon niveau ne peut être vécu qu’avec une grande intensité. Cela afin d’être un canal — même ponctuellement — de cette Grâce qui nous est accordée à nous tous aussi longtemps que Dieu le voudra.

Non, Satan, je ne me tairai pas.

Voici donc quelques notes, mes chers frères et sœurs en Christ, rédigées spontanément dans un moment de lutte personnelle, tandis que je traverse douleur et doute. Je me lève dans le noir et, à la lumière d’une lampe de poche, j’écris ces réflexions par peur qu’elles disparaissent aussitôt. Je vous les envoie, car je crois que beaucoup de chrétiens luttent et souffrent secrètement, beaucoup se pensent indignes de se voir comme des témoins de notre Seigneur, malgré leurs difficultés.

« Certainement c’est en vain que j’ai purifié mon cœur, et que j’ai lavé mes mains dans l’innocence. Car je suis frappé tous les jours, et mon châtiment revient chaque matin » (Psaume 73:13-14).

Que Dieu purifie, non seulement votre cœur et votre corps, mais aussi votre regard, afin que vous puissiez vous voir selon Sa perception.

« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17).

Que Dieu vous accorde la Grâce de vivre pleinement la relation miraculeuse et privilégiée entre sauvé et Sauveur.

 « J’ai cherché l’Éternel, et il m’a répondu ; il m’a délivré de toutes mes frayeurs. L’a-t-on regardé ? On en est illuminé, on n’a pas à rougir de honte. Cet affligé a crié, et l’Éternel l’a exaucé, et l’a délivré de toutes ses détresses. L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre. Goûtez et voyez combien l’Éternel est bon ! Heureux l’homme qui se retire vers lui ! » (Psaume 34:5-9).

Que Dieu vous donne la Grâce de vivre chaque jour qu’Il vous offre, comme si ce fut le dernier.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle

 




D.425 – Jésus et le blasphème

Par Joseph Sakala

Dans Marc 14:55-64, nous pouvons lire : « Or, les principaux sacrificateurs et tout le sanhédrin cherchaient un témoignage contre Jésus, pour le faire mourir ; et ils n’en trouvaient point. Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre Lui ; mais leurs dépositions ne s’accordaient pas. Alors quelques-uns se levèrent, qui portèrent un faux témoignage contre Lui, disant : Nous lui avons entendu dire : Je détruirai ce temple, fait de main d’homme, et dans trois jours j’en rebâtirai un autre, qui ne sera point fait de main d’homme. Mais leur déposition ne s’accordait pas non plus. Alors le souverain sacrificateur, se levant au milieu du sanhédrin, interrogea Jésus, et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Qu’est-ce que ces gens déposent contre toi ? Mais Jésus se tut et ne répondit rien. Le souverain sacrificateur l’interrogea encore, et lui dit : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni ? Et Jésus dit : Je le suis ; et vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, et dit : Qu’avons-nous encore besoin de témoins ? Vous avez entendu le blasphème ; que vous en semble ? Alors tous le condamnèrent comme étant digne de mort. »

Aujourd’hui, un grand nombre de théologiens, prétendant être des chrétiens, soutiennent que Jésus était simplement un grand homme, mais qu’Il n’avait jamais réclamé la divinité pour Lui-même. Mais le souverain sacrificateur n’avait aucun doute, car il l’a entendu de Ses propres lèvres. Lorsque le souverain sacrificateur Lui demanda directement : Es-tu le Christ, le Fils de Celui qui est béni, Jésus qui, jusque là, avait gardé le silence, lui répondit en toute simplicité : Je le suis. Mais Jésus ajouta : « vous verrez le Fils de l’homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. » Le Sanhédrin L’a immédiatement condamné à mort, car le blasphème était considéré comme un crime capital. « Or un homme, appelé Joseph, qui était conseiller, homme de bien et juste ; qui n’avait point consenti à leur dessein, ni à leurs actes ; qui était d’Arimathée, ville de Judée, et qui attendait aussi le règne de Dieu… » (Luc 23:50-51). Cependant, le reste du sanhédrin avait consenti.

Jésus S’était déjà réclamé Fils unique de Dieu de différentes manières, mais cette affirmation-ci, faite devant les anciens du sanhédrin, fut absolument claire, leur donnant toute l’excuse qu’ils recherchaient. Car selon eux, un « simple » homme réclamant être le Dieu Tout-Puissant, cela constituait un blasphème. Alors, ils L’ont condamné à mourir. Mais ce n’était un blasphème que seulement si c’était vrai. À peine trois jours et trois nuits plus tard, Jésus a prouvé qu’Il disait vrai, car seul le Créateur de la vie pouvait triompher de la mort. « Et, selon l’esprit de sainteté, déclaré Fils de Dieu avec puissance, par Sa résurrection des morts, savoir, Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 1:4). Son cercueil est vide et Il est monté vers le trône de Dieu au ciel. Dans Apocalypse 1:18, Jésus nous déclare : « Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. »

« En ce jour-là, on chantera ce cantique dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ; l’Éternel y met le salut pour muraille et pour rempart. Ouvrez les portes, et qu’elle entre, la nation juste et fidèle ! Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. Confiez-vous en l’Éternel, à perpétuité ; car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles ! » (Esaïe 26:1-3). Toi O Christ, l’amant de mon âme, es tout ce que je désire, le seul avec qui je veux marcher, le seul avec qui je veux être un. Paul aussi priait pour les fidèles : « Afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:16-19).

Paul a avoué dans son propre témoignage que : « ces choses qui m’étaient un gain, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts » (Philippiens 3:7-11).

Christ est venu avec beaucoup d’amour pour guérir les malades, nettoyer les lépreux, ressusciter les morts et chasser les démons. Et après avoir instruit Ses disciples dans la vérité, Jésus les envoya en disant : « Guérissez les malades, nettoyez les lépreux, ressuscitez les morts, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10:8). Et Il ne l’a pas fait uniquement pour ceux qui Le suivaient, Il l’a fait pour tout ceux qui en avaient besoin, qu’ils aient répondu par amour ou non, et surtout pour ceux qui se sont retournés contre Lui et ont même demandé Son exécution. Pourtant, Il était sans péché : « et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).

Même s’Il avait le pouvoir d’éviter le Calvaire, Son amour fut si grand qu’Il a volontairement accepté de donner Sa vie en sacrifice pour ceux qui L’ont envoyé là. Selon le témoignage de Pierre : « Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour les injustes, afin de nous amener à Dieu ; ayant été mis à mort selon la chair, mais vivifié par l’Esprit » (1 Pierre 3:18). Mais pour nous amener à Lui, un plan magistral a eu lieu dans lequel Dieu Lui-même a consenti à Se faire humain, un Sauveur (Jésus) venu sur terre pour mettre Son plan à exécution. Regardons ensemble comment Sa naissance a été prédite. « Mais toi, Bethléhem Éphrata, qui es petite entre les milliers de Juda, de toi sortira celui qui doit être dominateur en Israël. Ses origines sont d’ancienneté, dès les jours éternels. C’est pourquoi il les livrera jusqu’au temps où celle qui doit enfanter enfantera ; et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël. Il se maintiendra, et il gouvernera avec la force de l’Éternel, avec la majesté du nom de l’Éternel son Dieu. Ils habiteront en paix, car alors il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est lui qui sera la paix » (Michée 5:2-4).

C’est une prophétie remarquable prédisant avec précision, quelques 700 années avant même que cet événement arrive, que le futur Roi d’Israël allait naître dans le petit village de Bethlehem. Ensuite pour assurer Son avènement, le Grand Empereur Auguste devait absolument décréter un recensement majeur, nécessitant le déplacement de Joseph et de Marie vers Bethléhem afin que Son Fils puisse y naître. Que la prophétie implique une naissance est clair, non seulement à partir de l’expression « de toi sortira », mais également : « C’est pourquoi il les livrera jusqu’au temps où celle qui doit enfanter enfantera ; et le reste de ses frères reviendra auprès des enfants d’Israël » (Michée 5:3). Le verset précédent avait également prédit : « Maintenant assemble-toi par troupes, fille des troupes ! On a mis le siège contre nous. De la verge on frappera sur la joue le juge d’Israël » (Michée 5:1). Cela prédisait aussi Son rejet initial et Son exécution en tant que Sauveur.

La prophétie ne prévoit pas seulement Sa naissance à Bethléhem, Sa répudiation par Son peuple et Son couronnent éventuel comme Roi sur tout Israël (pas simplement sur la Judée), mais elle prédit également que ce Personnage remarquable était nul autre que Dieu Lui-même ! Car : « Il se maintiendra, et il gouvernera avec la force de l’Éternel, avec la majesté du nom de l’Éternel son Dieu. Ils habiteront en paix, car alors il sera glorifié jusqu’aux extrémités de la terre. Et c’est Lui qui sera la paix » (Michée 5:4). Jésus procédait éternellement du Père, Il n’est pas simplement devenu le Fils de Dieu lors de Sa naissance, Jésus procédait du Père éternellement.

Il y a encore une autre vérité impliquée dans le mot hébreu traduit par « procédé ». Ce mot est utilisé pour définir l’eau qui coule d’une fontaine, ou le rayonnement du soleil. Ainsi, la puissance éternelle du Père au-travers du Fils n’est rien d’autre que l’énergie qui procède dans la création totale : « Et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par Lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Voilà le petit Enfant qui est né à Bethléhem.

Jésus était très populaire et, comme une grande multitude de gens allait avec lui, Il se tourna vers eux et leur dit : « Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:26-27). Porter sa croix signifie quelque chose de bien différent que de porter les fardeaux ordinaires de la vie. Ces fardeaux-là sont communs à toute personne, mais le privilège de porter sa croix et de suivre Christ est la responsabilité uniquement du chrétien seulement, car elle identifie ceux qui ont un avantage spécial avec Christ.

La croix parle de mort par crucifixion, pas seulement des problèmes et même pas une autre sorte de mort, seulement la mort sur la croix. Il y a au moins cinq autres références dans les Évangiles défiant chaque véritable chrétien à porter sa croix, comme Christ à Son endroit d’exécution. Dans Matthieu 10:38-39, Jésus déclare : « Et celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi. Celui qui aura conservé sa vie, la perdra ; mais celui qui aura perdu sa vie à cause de moi, la retrouvera. » Et, dans Matthieu 16:24 : « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et me suive. » Dans Marc 8:34-35, nous lisons : « Et appelant le peuple avec ses disciples, il leur dit : Quiconque veut venir après moi, qu’il renonce à soi-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie, la perdra ; mais quiconque perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile, la sauvera. »

« Et comme ils sortaient pour se mettre en chemin, un homme accourut, et, s’étant mis à genoux devant lui, lui demanda : Bon Maître, que dois-je faire pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets point d’adultère ; ne tue point ; ne dérobe point ; ne dis point de faux témoignage ; ne commets point de fraude ; honore ton père et ta mère. Il répondit : Maître, j’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse. Et Jésus, jetant les yeux sur lui, l’aima et lui dit : Il te manque une chose : Va, vends tout ce que tu as, et le donne aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel ; après cela viens, suis-moi, en te chargeant de la croix » (Marc 10:17-21).

« Or, Jésus disait à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra ; mais quiconque perdra sa vie pour l’amour de moi, celui-là la sauvera » (Luc 9:23-24).

« Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? Car si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. Et je vous le dis en vérité : Il y a quelques-uns de ceux qui sont ici présents, qui ne mourront point, qu’ils n’aient vu le royaume de Dieu. Environ huit jours après ces discours, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et monta sur une montagne pour prier. Et pendant qu’il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair. Et voici deux hommes s’entretenaient avec lui ; c’était Moïse et Élie, qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu’il devait accomplir à Jérusalem. Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui. Et comme ces hommes se séparaient de Jésus, Pierre lui dit : Maître, il est bon que nous demeurions ici ; faisons-y trois tentes, une pour toi, une pour Moïse et une pour Élie ; car il ne savait pas bien ce qu’il disait. Il parlait encore, lorsqu’une nuée les couvrit ; et comme elle les enveloppait, les disciples furent saisis de frayeur. Et une voix sortit de la nuée, qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé ; écoutez-le. Et comme la voix se faisait entendre, Jésus se trouva seul ; et ses disciples gardèrent le silence, et ne dirent rien alors à personne de ce qu’ils avaient vu » (Luc 9:25-36).

Le chrétien doit être prêt, tout comme Son Maître, à donner sa vie pour le salut de quelqu’un. Ce n’est pas un concours unique mais une marche quotidienne. Comme Jésus l’a déclaré : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Luc 9:23). Il y a eu plusieurs chrétiens martyrisés, peut-être même tués ou crucifiés pour Christ dans la dispensation de Son Évangile. Pour la plupart, cependant, porter sa croix veut dire mourir pour soi et ses désirs personnels, afin de se tenir en réserve pour le Seigneur et Sa mission. L’apôtre Paul l’a exprimé parfaitement lorsqu’il a dit : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Ainsi, nous devrions être capables de déclarer avec Paul : « Quant à moi, qu’il ne m’arrive pas de me glorifier en autre chose qu’en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié pour moi, et moi pour le monde » (Galates 6:14).

Maintenant que tout était préparé, il ne restait qu’une chose à accomplir. Dieu devait Se former une famille divine avec qui Il partagerait éventuellement l’univers entier en commençant par la terre. Dieu a entamé le divin processus en préparant la nouvelle terre à cette grandiose et magnifique aventure. Alors, dès le commencement : « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:26-27).

« L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. Et l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. Et l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. Et l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam » (Genèse 2:15-22).

Et quelle fut la réaction d’Adam ? « Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:23-24). Notez que la femme sera nommée Isha par Adam, ce qui est simplement le féminin d’Ish. Voilà donc le premier mariage créé par Dieu, où l’Éternel lui donne une instruction directe de former une famille physique qui deviendrait éventuellement, après un enseignement divin, immortelle et éternelle. C’était le plan original et ce plan était très bon. Néanmoins, Satan avait d’autres plans : détruire ce merveilleux plan de Dieu. Et le Créateur Dieu ne pouvait pas le laisser faire.

Satan a quand même eu la permission de tordre ce beau plan dès le début en faisant que : « la terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2). Après avoir pris six jours et six nuits pour remettre tout en ordre : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. » Et le plan de Dieu pour le mariage de Ses enfants s’est poursuivi.

Beaucoup d’années plus tard, les Israélites pharisiens Lui ont demandé, afin de le tenter, ce que Jésus le Sauveur pensait de la question du divorce. La réponse de Jésus fut exactement la même que le Créateur au sujet du mariage. Dans Matthieu 19:4-6 : « Et il leur répondit : N’avez-vous pas lu que Celui qui créa, au commencement, fit un homme et une femme ; et qu’il dit : A cause de cela l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux seront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Ce que Dieu a joint, que l’homme ne le sépare donc pas. »

Mais les Pharisiens ont voulu poursuivre la discussion, et : « Ils lui dirent : Pourquoi donc Moïse a-t-il commandé de donner une lettre de divorce à la femme et de la répudier ? Il leur dit : C’est à cause de la dureté de votre cœur  que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; mais il n’en était pas ainsi au commencement. Mais Je vous dis que quiconque répudiera sa femme, si ce n’est pour cause d’adultère, et en épousera une autre, commet un adultère ; et celui qui épousera celle qui a été répudiée, commet aussi un adultère » (Matthieu 19:7-9). Dieu n’a pas changé, c’est le cœur de l’homme qui a changé et Dieu a permis a Moise que vous puissiez répudier vos femmes pour cause d’adultère seulement.

Notez cependant ce que : « Ses disciples lui dirent : Si telle est la condition de l’homme uni à la femme, il ne convient pas de se marier. Mais il leur dit : Tous ne sont pas capables de cela, mais ceux-là seulement à qui il a été donné. Car il y a des eunuques qui sont nés tels, du ventre de leur mère ; il y en a qui ont été faits eunuques par les hommes ; et il y en a qui se sont faits eunuques eux-mêmes pour le royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre ceci, le comprenne » (Matthieu 19:10-12). Dans un cas tout à fait spécial connu seulement de Dieu, un homme et une femme au sein d’une relation de mariage peuvent vraiment devenir une seule chair, tout comme Adam et Ève sont devenus une seule chair après qu’Ève fut façonnée à partir de la côte d’Adam.

Paul explique la doctrine du mariage de manière plus complète lorsqu’il dit : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme, s’aime lui-même, car personne n’a jamais haï sa propre chair, mais il la nourrit et l’entretient, comme le Seigneur le fait à l’égard de l’Église ; parce que nous sommes les membres de son corps, étant de sa chair et de ses os. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme ; et les deux ne seront qu’une seule chair. Ce mystère est grand ; je le dis par rapport à Christ et à l’Église » (Éphésiens 5:25-32).

Tout comme nous sommes des membres inséparables de Son corps, Dieu a formé chacun de nous inséparable, une seule chair avec son époux ou son épouse. Paul a utilisé le mot « quitter » voulant dire quitter entièrement ses parents pour être « joint » à son épouse. Ce mot ne laisse aucune place à un engagement moins que complet. Le couple, aux yeux du Créateur, doit être inséparable, tout comme les os et la chair sont inséparables. Paul nous dit : « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8:35-39).

À tous ceux qui acceptent de vivre selon les enseignements de Son Église : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:16-17). Cet appel est lancé à tout converti mature désirant la pureté et la victoire sur le péché durant l’éternité. Notre maturité en Christ débute au moment de notre repentance et le pardon de nos péchés, peu importe le nombre. Car : « la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier, » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:14-15.

En effet, le sang de Son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme lui est pur » (1 Jean 3:1-3). Ainsi, Son amour pour nous devient l’agent de la pureté de vie en nous. « O fontaine des jardins ! O puits d’eau vive, et ruisseaux du Liban ! Lève-toi, aquilon, et viens, vent du midi ! Souffle dans mon jardin, afin que ses aromates distillent. Que mon bien-aimé vienne dans son jardin, et qu’il mange de ses fruits délicieux ! » nous déclare Cantique des Cantiques 4:15. L’amour de Jésus est comme la fontaine des jardins, ouverte à tous ceux qui ont soif de son eau. C’est ce que Jésus essayait de faire comprendre à la femme au puits, dans Jean 4:13-14, lorsque : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. »