Un homme mort dirige l’âme des Francs-maçons

Il parle du fond de son cercueil…

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Septembre 2018

Par Texe Marrs

« On rendait à chacun des dieux païens un culte secret dans lequel personne n’était admis sauf ceux qui avaient été élus par des cérémonies préparatoires appelées initiation. Ce culte secret se nommait les Mystères. »

Albert Mackey, 33°

« Ancient Mysteries »

dans l’Encyclopédie de la Franc-maçonnerie

 « J’ai le privilège de vous présenter mon nouveau livre, Voix venues des morts. »

Texe Marrs

C’est le plus grand secret de la Loge maçonnique. Vous ne le découvrez que lors de votre initiation au fatidique 30e degré. Et alors là, il est trop tard.

Vous auriez dû savoir ce qui vous attendait. Dans des rites antérieurs, on vous a révélé Abaddon, puis Jahbulon. Ces noms étaient des substituts de votre nouveau dieu effrayant – le Seigneur caché de la Franc-maçonnerie, celui dont vous disiez aux autres qu’il s’appelle le Grand Architecte de l’Univers. Mais ce n’était pas son vrai nom. Seulement un substitut.

L’on a souvent fait allusion à son vrai nom devant vous pendant que vous grimpiez les échelons rituels. Jusqu’à ce que vous atteigniez le 30e degré. Vous rappelez-vous des tuiles en alternance noires et blanches sur les planchers de la Loge… les serpents phœnix sur le mur derrière l’autel de pierre noire… l’aigle à deux têtes ? Tout cela aurait dû vous éclairer.

Vous vous retrouvez maintenant dans une structure similaire à une caverne, une tombe sinistre, ou un mausolée, où se trouve un mystérieux cercueil. Trois crânes humains vous font face sur la table. Les participants sont tous habillés de noir et portent des cagoules. Est-ce que tout cela est réel ?

Puis, soudainement, le couvercle du cercueil s’ouvre. Une voix étrange et archaïque se met à vociférer :

« Qui dérange mon sommeil ? Parle ! commande-t-elle.

« Qui dérange mon sommeil ? Parle ! » demande-t-il.

Vous répondez promptement. À cet être effrayant, l’homme dans le cercueil qui était jadis vivant, près de deux milles ans auparavant, mais qui est maintenant mort, vous donnez permission de prendre en charge votre existence, de vous conduire. Il le fait en vous guidant par quatre vœux étranges, mais significatifs.

Dans l’un de ces vœux, vous êtes mené à dire que vous abandonnez « volontairement » la religion de votre enfance – les superstitions et la folie que vous entreteniez en tant que chrétien. Dorénavant, promettez-vous, vous n’obéirez seulement qu’à une Déité et ne rendrez culte que par une seule religion – celle de la Franc-maçonnerie. Cela, vous dit-on, est la vraie religion primitive, une religion à Mystères constituée à la fois du bien et du mal. C’est la religion des religions. Lucifer est votre maître. Il vous infuse son énergie bouillonnante.

Vous avez atteint le prestigieux 30e degré de la Franc-maçonnerie, vous êtes maintenant un Chevalier Kadosh, un Guerrier sacré. Mais contre qui ferez-vous la guerre ? Quel redoutable ennemi affronterez-vous ?

Les réponses se trouvent-elles dans la doctrine de Celui qui vient de vous initier – le cadavre mort jadis et qui est vivant, l’être ancien qui surgit de son cercueil et saisit les sources de tout votre être intérieur ?

Pendant votre rituel macabre, vous voyez qu’il s’agissait d’un sombre leader, un guerrier irrité et consacré qui méprise les fausses religions et qui vous donne la seule vraie foi religieuse, la religion à Mystères de la Franc-maçonnerie. Vous l’avez prise avec gratitude. Cela a changé votre vie.

Qui était cet homme mystérieux dans le cercueil, l’homme qui questionne et défie chacun des candidats au stade avancé du 30e degré ? Quel qu’il soit, il est maintenant votre âme sœur éternelle, votre compagnon pour la vie, le gardien de votre destin.

Ah, oui, vous vous rappelez. L’Encyclopédie de la Franc-maçonnerie de Mackey a révélé qui était cet homme, cette Voix venue des morts, Il est celui qu’annonçaient les anges rebelles. C’est l’Étoile qui s’est avancée avec une Lumière Éclatante. C’est celui qui vécut dans les profondeurs d’une sombre caverne pendant douze ans. C’est celui qui rédigea le Zohar, le mystérieux livre de la vie et de la mort, le livre qui signale la montée en gloire éventuelle et imminente du Grand Omniscient.

La Voix venue des Morts est nulle autre que le rabbin Siméon Bar Yochaï. C’est le père secret de la Franc-maçonnerie, l’initiateur des âmes. C’est le Diable et maintenant, c’est votre Seigneur et votre Maître.

À l’intérieur du sanctuaire de la Maison du Temple, le Quartier général international de la Franc-maçonnerie, il y a un autel en pierre noire. Sur le mur de derrière, il y a d’énormes Serpents Phoenix couronnés, objets de culte. Dans Introduction à la Franc-maçonnerie, le 33° Carl Claudy a écrit : « La Franc-maçonnerie ne spécifie aucun dieu d’aucun credo… Et n’importe quel dieu fait l’affaire. » Albert Pike, 33°, ancien Souverain Grand Commandeur de la Franc-maçonnerie universelle, ajoute : « Autour de ces autels, le chrétien, l’Hébreu, le musulman, le brahmane, les disciples de Confucius et de Zoroastre peuvent s’assembler comme des frères et s’unir dans la prière » [Morals and Dogma, édition 1906].

Comme je le prouve dans mon dernier livre, Voix venues des Morts, le Serpent unit toutes les fausses religions – même le christianisme factice et impuissant – sous la bannière du Serpent de l’Enfer. Lui, le Serpent, il est la Lumière recherchée par tous ceux qui promeuvent les ténèbres. Leur recherche de la lumière, déclare Pike, « mène les Maçons directement à la Kabbale. » La Kabbale est la « Sainte Bible » satanique à la fois des Maçons et du judaïsme.

 

Le rabbin Bar Yochaï : père de la Franc-maçonnerie, détestant les chrétiens et pédophile-en-chef du judaïsme

C’est la Voix venue des morts qui dirige et guide le candidat maçonnique pendant le rite très important du 30e degré. Il mène le candidat à la renonciation de sa foi chrétienne. Mais est-ce que le pauvre initié maçonnique sait vraiment qui est le rabbin Siméon Bar Yochaï ?

On crédite le rabbin Siméon Bar Yochaï d’être l’auteur de la Kabbale. Yochaï est aussi l’un des plus importants rabbins du Talmud babylonien. Et parmi les Lois du Talmud émises par ce rabbin, il y a la suivante :

« Le meilleur des chrétiens – tuez-le ! »

C’est vrai. Il est le rabbin haineux qui commanda aux Juifs de partout de tuer et de massacrer les chrétiens et les Gentils.

Mais ce n’est pas tout. Le rabbin Bar Yochaï se trouve aussi à être le rabbin pervers cité dans le Talmud qui approuvait les relations sexuelles avec une petite fille de trois ans ! Dans le Talmud babylonien, on lit :

« Le rabbin Siméon Bar Yochaï a déclaré : une prosélyte qui a moins de trois ans et un jour a la permission de marier un prêtre. Car il est dit : mais toutes les femmes enfants qui n’ont pas connu d’homme en couchant avec eux, garde-les pour toi. »

   

Des millions de gens visitent chaque la tombe présumée de l’auteur de la Kabbale, le rabbin Siméon Bar Yochaï.

Voilà l’homme qui donna la Franc-maçonnerie au monde. Le rabbin Siméon Bar Yochaï, détestant les chrétiens, la bête pédophile.




D.521 – En Lui, il n’y a point de ténèbres

Par Joseph Sakala

Dans I Jean 1:4-5, nous pouvons lire : « Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Certains ont suggéré que le message de l’Évangile était la plus importante vérité de la Bible. Et peut-être que, d’un point de vue matériel humain, c’est vrai. Cependant, il y a un autre message, mis à jour au travers toutes les Écritures, déclaré par Jean : « que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Dans la Bible, la lumière de Dieu est clairement centrée sur la sainteté morale, intellectuelle et spirituelle.

Cette sainte nature unique nous guide vers la révélation de Dieu Lui-même et de Sa création. Dans un sens intellectuel, Dieu est la source de toute vérité, comme nous pouvons le découvrir dans Psaume 119:129-130 : « Tes témoignages sont admirables ; c’est pourquoi mon âme les a gardés. La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples. » Et, dans Psaume 36:8-11, nous lisons : « O Dieu, que ta bonté est précieuse ! Aussi les fils des hommes se retirent sous l’ombre de tes ailes. Ils sont rassasiés de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au fleuve de tes délices. Car la source de la vie est auprès de toi ; c’est par ta lumière que nous voyons la lumière. Continue ta faveur à ceux qui te connaissent, et ta justice aux hommes droits de cœur. »

La sainteté de Dieu requiert la vérité et, à cause de Sa sainteté, Dieu ne peut mentir. C’est d’ailleurs ce que Paul écrit à Tite : « En vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par Sa Parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur » (Tite 1:2-3). Lorsque Dieu révèle quoi que ce soit, Il doit d’abord révéler la vérité sur Lui-même et Sa nature. Le contraire de la vérité, même s’il peut être présenté avec un peu de vérité, se transforme en agent actif qui s’oppose à la vérité de Dieu telle que révélée dans Sa création. Donc, l’inverse de la vérité est nécessairement le mensonge.

Les mensonges, ou ténèbres, sont en opposition à cette vérité. D’abord, dans les choses créées, l’univers, puis dans la Parole écrite, c’est-à-dire, les Écritures, et dans la nouvelle création, le salut. Le Dieu Créateur incarné Se doit de nous révéler cette vérité qui ne peut être mensonge, car Dieu ne ment point. Lorsque Dieu parle, Il ne peut que dire la vérité, car s’Il disait un seul mensonge, comment pourrions-nous croire au reste de Sa Parole ? Lorsque Dieu agit, Il S’oblige à agir dans la vérité. La sainteté de Dieu demande que Sa création ne produise aucune distorsion au sujet de Dieu, ou concernant Sa création. Dieu ne pourrait pas créer un mensonge. Il ne pourrait pas faire quelque chose qui nous mènerait inexorablement vers la mauvaise conclusion. Dieu ne pourrait pas créer des processus qui seraient contraires à Sa propre nature, ou qui pourraient nous mener à conclure quelque chose de faux sur Lui.

« Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, qui cherchez l’Éternel. Regardez au rocher d’où vous avez été taillés, à la carrière d’où vous avez été tirés ! Regardez à Abraham, votre père, et à Sara qui vous a enfantés ; je l’ai appelé lorsqu’il était seul, je l’ai béni et l’ai multiplié » (Esaïe 51:1-2). Alors qu’il n’est pas bien de trop demeurer dans le passé, que se soit par vanité ou pour nos accomplissements, que ce soit au sujet de griefs passés, ou à cause de certaines pertes, il serait bon de ne jamais oublier ce que Dieu a accompli pour nous. Dans le passage cité plus haut, Israël s’est fait rappeler Abraham et Sara qui ont été extirpés des ténèbres du paganisme et sortis de l’idolâtrie, et que Dieu a grandement bénis par la suite.

Pendant une de ses méditations, David a écrit à Dieu, dans Psaume 40:2-3 : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris. Il m’a fait remonter de la fosse de destruction, du bourbier fangeux ; il a posé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas. » Paul a également médité sur son passé, dans Galates 1:12-14 où il a déclaré : « Car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. »

« Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour y visiter Pierre ; et je demeurai chez lui quinze jours ; mais je ne vis aucun des autres apôtres, sinon Jacques, le frère du Seigneur. Or, dans les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, je ne mens point. J’allai ensuite dans les pays de Syrie et de Cilicie ; mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:15-24).

Peu importe ce que notre passé ait pu être, un fidèle, un sceptique, ou un pécheur flagrant, ou juste à nos propres yeux, ou hypocrite, Dieu nous a en effet sortis des ténèbres afin de poser nos pieds sur le roc solide. Avant d’être sauvés par Sa Grâce, vous étiez étrangers. « Vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d’Israël, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n’ayant point d’espérance, et sans Dieu dans le monde. Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ », nous dit Paul, dans Éphésiens 2:12-13.

Mais Dieu : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », déclare Paul, dans Colossiens 1:13-15. « Or c’est là ce qu’étaient quelques-uns de vous ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus, et par l’Esprit de notre Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 6:11. Un retour occasionnel en arrière nous aidera à nous rappeler avec reconnaissance la grâce de Dieu.

Mais comment séparer la lumière des ténèbres ? Pour Dieu, c’était facile, car Il n’avait qu’à dire : « Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour » (Genèse 1:3-5). Initialement, le cosmos était un mélange des deux. Dans Esaïe 45:6-7, Dieu nous déclare : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. »

Cependant, lorsque l’Esprit donna son énergie au cosmos, la lumière de Dieu apparut. Les ténèbres ne furent toutefois pas dissipées, mais elles furent séparées de la lumière, créant la séquence jour/nuit qui se poursuit jusqu’à ce jour. La séquence des évènements de la création physique est également un type de beauté dans la création spirituelle de Dieu, car : « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). Depuis le péché de nos parents, Adam et Ève, tout individu est né dans les ténèbres spirituelles, mais, grâce à la miséricorde divine, Dieu peut susciter, à partir d’un pécheur, une nouvelle créature à Son Image.

« Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:6. « Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ ; soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:18-21).

Alors : « Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:12-15. Par contre, la lumière dans les ténèbres originelles n’a fait que diviser la nuit du jour. Néanmoins, la nuit revient toujours, mais Dieu nous a promis que, dans la Ville Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles » (Apocalypse 22:5).

Donc, malgré que nous ayons reçu une nouvelle nature dans la lumière, la vieille nature dans les ténèbres persiste toujours ; alors, nous avons besoin d’être exhortés : « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité » dit Paul, dans Éphésiens 5:8-9. Néanmoins : « le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection », nous annonce Proverbes 4:18. Et lorsque nous aurons atteint la Ville de la lumière éternelle, toutes les ténèbres spirituelles disparaîtront également. Car « Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:27). Et les élus seront glorieux comme Christ.

Néanmoins, en attendant ce merveilleux jour, il nous faut résister au diable. « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10.

Le diable est beaucoup plus puissant, plus intelligent, plus subtil et plus séduisant dans ses propos malins que tout ennemi humain. Et il nous serait impossible de le vaincre avec simplement nos ressources humaines. Pourtant, Dieu est clair lorsqu’Il nous dit de lui résister. Mais comment ? L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera » (Jacques 4:7-10).

Mais comment pourrions-nous résister à un ennemi si puissant ? Soyez sobres et veillez, nous dit Pierre. Nous devrions constamment être sur nos gardes et vigilants contre ses fourberies, car il nous connaît depuis que nous sommes nés ; alors, il nous faut être fermes dans la foi. Sans quoi la pression sociale à laquelle nous sommes soumis quotidiennement pourrait assez rapidement nous persuader de faire des compromis avec notre foi, ou même de la quitter. Paul nous dit, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

« Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » (Éphésiens 6:12-17).

Cette épée puissante par laquelle nous pouvons faire fuir Satan de notre présence, c’est littéralement la Parole de Dieu avec laquelle un mot approprié de l’individu qui la prononce peut faire taire un puissant adversaire. C’était l’instrument par lequel le Seigneur Jésus a Lui-même résisté au diable en répondant à chaque tentation par un coup incisif de l’Écriture. Le résultat – tout comme il le serait pour nous – fut alors que : « le diable ayant achevé toute la tentation, se retira de Lui pour un temps » (Luc 4:13).

C’était la parole de Job lorsqu’il a réalisé qu’il était jadis un pécheur. C’est alors que : « l’Éternel répondit à Job du sein de la tempête, et dit ; ceins tes reins, comme un vaillant homme ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Est-ce que tu voudrais anéantir ma justice ? me condamner pour te justifier ? As-tu un bras comme celui de Dieu ; tonnes-tu de la voix, comme lui ? Pare-toi donc de magnificence et de grandeur ; et revêts-toi de majesté et de gloire. Répands les fureurs de ta colère, d’un regard humilie tous les orgueilleux ; d’un regard abaisse tous les orgueilleux, et écrase les méchants sur place. Cache-les tous ensemble dans la poussière, et enferme leurs visages dans les ténèbres » (Job 40:1-8).

Il est remarquable de voir comment le plus saint des hommes pourrait confesser également qu’il est le pire des pécheurs. Le patriarche Job fut déclaré saint par Dieu Lui-même : « Et l’Éternel dit à Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y en a pas comme lui sur la terre, intègre, droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1:8). Pourtant, quand Job a vu Dieu, il pouvait seulement déclarer à Dieu « Voici, je suis vil. » Et considérez Abraham qui est appelé « le père de tous ceux qui croient » (Romains 4:11). Mais lorsqu’il a osé parler à Dieu, cependant, Abraham a déclaré qu’il n’était « que poussière et cendre » (Genèse 18:27).

Et David, qui fut appelé par l’Éternel « un homme selon son cœur » (1 Samuel 13:14), a dit, dans Psaume 51:4-6 : « Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. » Ésaie, le plus grand des prophètes, a déclaré ceci, lorsqu’il est venu en la présence de Dieu : « Alors je dis : Malheur à moi ! Je suis perdu ! Car je suis un homme dont les lèvres sont impures, et je demeure au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l’Éternel des armées ! » (Esaïe 6:5).

Et quelle fut la réaction de l’Éternel ? « Mais l’un des séraphins vola vers moi, ayant dans sa main un charbon ardent, qu’il avait pris sur l’autel avec des pincettes. Et il en toucha ma bouche, et dit : Maintenant ceci a touché tes lèvres ; ton iniquité est ôtée, ton péché est expié. Puis j’entendis la voix du Seigneur, qui disait : Qui enverrai-je et qui sera notre messager ? Et je dis : Me voici, envoie-moi. Et il dit : Va ! et dis à ce peuple : Vous entendrez, mais vous ne comprendrez point ; vous verrez, mais vous n’apercevrez point. Endurcis le cœur de ce peuple, rends ses oreilles pesantes, couvre ses yeux ! Qu’il ne voie pas de ses yeux, qu’il n’entende pas de ses oreilles, que son cœur ne comprenne pas, qu’il ne se convertisse pas et qu’il ne soit pas guéri ! » (Esaïe 6:6-10).

L’ange avait reconnu le prophète comme étant « Daniel, homme bien-aimé » de Dieu. (Daniel 10:11). Mais, lorsque : « j’entendis la voix de ses paroles, et quand je l’eus entendue, je tombai assoupi et la face contre terre. Et voici, une main me toucha et me fit mettre sur mes genoux et sur les paumes de mes mains » (Daniel 10:9-10). Dans le Nouveau Testament : « Simon Pierre, ayant vu cela, se jeta aux pieds de Jésus et lui dit : Seigneur, retire-toi de moi ; car je suis un homme pécheur » (Luc 5:8). Et même l’apôtre Paul, dans 1 Timothée 1:15, a déclaré : « Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. »

Gloire soit à Dieu : « Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Plus nous nous approchons de Dieu, plus nous voyons clairement notre propre état de pécheur et plus merveilleuse devient Sa grâce magnifique. Aucune personne qui est satisfaite de sa propre sainteté n’a déjà connu Dieu dans Son état de Sainteté. Car personne ne peut rencontrer le Seigneur, excepté par Son médiateur Jésus-Christ, le Fils de l’homme.

« Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu’un assis qui ressemblait au Fils de l’homme, ayant sur sa tête une couronne d’or, et en sa main une faux tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Jette ta faux et moissonne ; car le temps de moissonner est venu, parce que la moisson de la terre est mûre. Alors celui qui était assis sur la nuée, jeta sa faux sur la terre, et la terre fut moissonnée », nous confirme Apocalypse 14:14-16.

Nous voyons ici le Fils de l’homme venant du ciel sur une nuée blanche, tout comme Il était monté au ciel après Sa résurrection, mais cette fois comme le Roi Vainqueur de toute la terre. C’est tout un contraste avec Sa première référence dans le Nouveau Testament en tant que Fils de l’homme lorsque Jésus a dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » (Matthieu 8:20). De l’humilité et de la pauvreté sur la terre à la puissance et aux richesses dans les cieux ; ce fut le voyage de Christ lorsqu’Il quitta Sa gloire au ciel, pour venir une première fois vers Sa Famille humaine afin de vivre avec elle en toute humilité, puis retourner au ciel dans Sa gloire d’antan, et revenir enfin une seconde fois vers Sa Famille et vivre avec elle pendant l’éternité.

Cependant, entre la pauvreté et le pouvoir, Jésus a acquis toute l’expérience humaine : « Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché » (Hébreux 4:15). Finalement, en tant que Fils de l’homme, Il devait mourir pour les péchés de l’humanité, car : « Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour », a déclaré Jésus, dans Luc 24:7. Même présentement, dans le ciel, Il S’appelle toujours le Fils de l’homme, car c’est ainsi qu’Etienne a vu Jésus : « Et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu » (Actes 7:56).

Il y a en effet un grand homme qui Se trouve dans la gloire ! Le Christ S’est appelé le Fils de l’homme beaucoup plus souvent que le Fils de Dieu, même s’Il sera éternellement les deux, le Dieu/homme. Jésus aime à S’identifier avec ceux qu’Il a rachetés : « Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères » (Hébreux 2:11).

« Et Jésus, étant arrivé dans le territoire de Césarée de Philippe, interrogeait ses disciples, disant : Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l’homme ? Et ils répondirent : Les uns disent que tu es Jean-Baptiste ; les autres, Élie ; et les autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. Il leur dit : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 16:13-17). Par conséquent, en suivant conformément Christ : « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:20-21).

Plusieurs hommes se vanteraient d’être un homme accompli, mais aucun chrétien ne peut faire cela. Tout ce qui, en nous, pourrait être considéré véritable et éternel fut accompli en nous par Dieu au travers de Jésus-Christ. La Bible est très claire là-dessus. Nous avons été faits justice en Christ, mais cela simplement parce que Dieu L’a rendu péché à notre place. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce », nous confie Paul, dans Éphésiens 1:4-7.

« Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:13. Le contexte de ces passages nous démontre avec abondance qu’être faits justice, acceptés en Christ et justes pour Dieu, tout cela s’effectue entièrement par Sa grâce. Nous n’avons rien fait pour mériter de tels privilèges. Mais ce n’est pas tout. « Fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », déclare Paul, dans Colossiens 1:11-13.

« Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:7-8). En promesse maintenant, mais qui deviendra une pleine réalité plus tard : « de la part de Jésus-Christ, le fidèle témoin, le premier-né d’entre les morts, et le Prince des rois de la terre. A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père : à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:5-6).

À Ses élus, Dieu déclare : « Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:6-7). Regardons la belle promesse que Jésus a faite à l’Église de Laodicée, dans Apocalypse 3:20-21 : « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, et je souperai avec lui, et lui avec moi. Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et suis assis avec mon Père sur son trône. » Sans Lui, nous ne sommes rien, mais en Lui, nous avons toutes choses.

Dans 1 Corinthiens 1:30-31, nous pouvons lire : « Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur. » Vraiment, dans le salut comme dans la création : « Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom. Car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge », nous déclare Psaume 100:3-5.

Regardons ensemble ce que l’apôtre Jean nous déclare dans 1 Jean 2:14 : « Petits enfants, je vous écris, parce que vous avez connu le Père. Pères, je vous ai écrit, parce que vous avez connu celui qui est dès le commencement. Jeunes gens, je vous ai écrit, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. » Il y a deux annotations au sujet des « jeunes gens », que Jean note : 1) ils sont forts, vigoureux, en santé, physiquement et mentalement, et 2) que la Parole de Dieu demeure en eux.

Ce sont ceux qui ont grandi dans la vérité dès leur naissance et qui furent guidés et conseillés par leur père, et qui sont maintenant actifs, combattant le bon combat de la foi. Paul leur dit de saisir la vie éternelle à laquelle ils ont été appelés. Comme Abraham, ils sont forts dans la foi, et non faibles et incrédules. « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. Que chacun de nous complaise plutôt à son prochain, dans le bien, pour l’édification ; car aussi Christ ne s’est point complu en lui-même ; mais selon qu’il est écrit : Les outrages de ceux qui t’outragent, sont tombés sur moi », dit Paul, dans Romains 15:1-3.

À ces jeunes hommes, Paul déclare, dans 1 Corinthiens 16:13-14 : « Veillez, demeurez fermes dans la foi, agissez courageusement, fortifiez-vous ; que tout ce que vous faites, se fasse avec charité. » Même s’ils faisaient face à l’opposition parmi les plus vieux dans la congrégation : « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). Tout comme Paul : « nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:2).

« C’est pourquoi aussi, nous ne cessons de rendre grâces à Dieu de ce que, recevant de nous la parole de Dieu que nous prêchons, vous avez reçu, non une parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, la parole de Dieu, qui agit avec efficacité en vous qui croyez. En effet, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui, dans la Judée, sont en Jésus-Christ ; et vous avez souffert, de la part de ceux de votre propre nation, les mêmes choses qu’elles de la part des Juifs » (1 Thessaloniciens 2:13-14).

Ils ont compris que : « la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Ils ont étudié la Parole et l’ont gardée dans leur cœur. Ils ont également compris que : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez » (Jean 15:7).

Ces attributs rendent possibles les résultats. Ils ont vaincus le malin. « Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien », leur dit Paul, dans Romains 12:21.




D.520 – Le danger d’ajouter à l’Écriture

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 22:18-19, nous lisons : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Cet avertissement, à la toute fin de la Bible, nous est donné par nul autre que notre Seigneur Jésus, glorifié. Alors, il doit être pris avec beaucoup de sérieux.

La Bible n’est pas seulement un livre majestueux, c’est authentiquement Le Livre ! Son contenu, c’est la Parole de Dieu qui fut éternellement scellée dans le ciel ! C’est ce que David nous déclare, dans Psaume 119:89: « O Éternel, Ta Parole subsiste à toujours dans les cieux. » Cette Parole fut graduellement transmise aux hommes sur la terre par des prophètes appelés par Dieu. Alors, rappelons-nous toujours que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:16-17.

Donc : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par Son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur », nous déclare Hébreux 1:1-4.

C’est de diverses manières, parfois par instruction directe, mais plus souvent par des recherches et de la méditation guidées par le Saint-Esprit, utilisant le style et les dispositions de chacun, que Dieu a transmis Son message à l’humanité. Finalement, le Nouveau Testament fut transmis au travers de Paul et des autres, mais cette fois, par révélation. « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes », nous déclare Paul, dans Éphésiens 3:3-5.

Et quel était ce Mystère ? « Savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance. C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:6-12).

Jean était le dernier vivant parmi les apôtres originaux lorsqu’il nous a donné l’Apocalypse, car tous les autres furent martyrisés, et c’est alors que Jésus, Celui qui l’a révélée (Apocalypse 1:1), nous a indiqué que rien ne devait être ajouté, ni rien d’enlevé à toute la prophétie de ce livre, à partir de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Jésus avait bien prédit dans Matthieu 24:11 : « Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. » Ils tenteront de faire croire que Dieu leur a donné d’autres prophéties pour les temps de la fin, alors que toutes les prophéties sont déjà révélées dans la Bible, là où j’aimerais bien diriger ces faux prophètes modernes.

Nous n’avons besoin d’aucune nouvelle révélation. La Bible contient tout ce dont nous avons besoin pour être sauvés. Paul avait compris cela et c’est pourquoi il dit à Timothée : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:12-17).

Regardez maintenant ce que le chef des apôtres nous dit, dans 2 Pierre 1:16-21 : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. » 

Voici ce que le Saint-Esprit a poussé un saint homme de Dieu à dire en parlant de l’Antichrist : « L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. C’est pourquoi Dieu leur enverra un esprit efficace d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir dans l’injustice, soient condamnés » (2 Thessaloniciens 2:9-12).

C’est une déclaration effrayante ! Pourquoi Dieu serait-t-Il d’accord pour décevoir certains et faire en sorte qu’ils croient un mensonge ? La cause qui mettrait en action une décision aussi extrême de la part de Dieu doit être vraiment sérieuse. Le verset précédent déclare clairement : « parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés » (2 Thessaloniciens 2:10). C’est parce qu’ils ont résisté à la vérité qu’ils vont croire au mensonge. Regardons ce que Paul nous dit sur cela, dans 2 Timothée 3:8-9 : « Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. »

Le contexte spécifique, ici, nous parle de ceux qui auront choisi de suivre « l’homme du péché », et ce principe s’est propagé tout au long des siècles. Cela nous confirme que l’attitude de Dieu envers ces hommes est déterminée par l’amour de la vérité, plutôt que par leur connaissance de la vérité. Quand les hommes aiment la vérité de Dieu, il n’y a pas de limite à la quantité de vérité et de bénédictions qu’ils peuvent recevoir de Dieu. Notez l’attitude de David, dans Psaume 119. Dans Psaume 119:103-105, nous lisons : « Que ta parole est douce à mon palais ! Plus douce que le miel à ma bouche. Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Dans Psaume 119:111-113, David déclare : « J’ai pris tes témoignages pour héritage perpétuel ; car ils sont la joie de mon cœur. J’ai incliné mon cœur à pratiquer tes statuts, constamment et jusqu’à la fin. Je hais les pensées vaines ; mais j’aime ta loi. » « Il est temps que l’Éternel opère ; ils ont aboli ta loi. C’est pourquoi j’aime tes commandements plus que l’or, même que l’or fin. C’est pourquoi j’estime droits tous tes commandements, et je hais toute voie de mensonge, » nous dit David, dans Psaume 119:126-128. Et finalement, dans Psaume 119:174-175, nous pouvons lire : « Éternel, je soupire après ton salut, et ta loi est tout mon plaisir. Que mon âme vive, afin qu’elle te loue, et que tes ordonnances me soient en aide ! »

Mais lorsque les gens commencent à exhiber leur dédain pour la vérité divine, il vient un temps dans leur vie où ils trouvent impossible de comprendre même la vérité et l’importance de l’Évangile du salut de Christ, par la création, par le salut et par la réconciliation au travers du sacrifice de Jésus. Néanmoins, ils ont refusé l’amour de Sa vérité, alors qu’il aurait été facile de croire ; donc, une cécité obscurcit leur esprit et ils commencent à aimer les philosophies de ce monde, et ne peuvent se libérer des mensonges que Dieu a permis afin de les séduire. Ainsi, ils : « apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:7). Dans un tel cas, ils seront plus faciles à convertir lors de la deuxième résurrection, où Satan ne sera plus là pour les séduire.

Or, Dieu leur dit : « Mon peuple est détruit, faute de connaissance. Puisque toi tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai, afin que tu n’exerces plus devant moi le sacerdoce ; puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, moi aussi j’oublierai tes enfants. Plus ils se sont multipliés, plus ils ont péché contre moi : je changerai leur gloire en ignominie ! Ils se nourrissent des péchés de mon peuple ; ils sont avides de ses iniquités. Aussi il en sera du sacrificateur comme du peuple ; je le punirai selon ses voies et lui rendrai selon ses œuvres » (Osée 4:6-9).

Cette lamentation sur l’apostasie ancienne d’Israël contient un vieux principe qui pourrait s’appliquer aux nations d’aujourd’hui qui professait jadis le christianisme, mais qui sont aujourd’hui dominées par l’humanisme. Notre propre nation passe présentement par une étape d’anarchie morale chez nos enfants et nos jeunes gens, et la raison en est que leurs parents et leurs grands-parents ont oublié la loi de Dieu. Le peuple a rejeté la vraie connaissance ; alors, il se détruit présentement faute de connaissance.

Cette ignorance existe malgré l’abondance d’une supposée connaissance, c’est-à-dire, la « science » prêchée dans nos institutions éducationnelles, car la « science » est presque universellement prêchée. Nos professeurs ont oublié que : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:7). Même dans les églises évangéliques et fondamentalistes, ainsi que dans les écoles, il y a très peu d’emphase mise sur la connaissance divine et trop sur l’expérience personnelle. La foi chrétienne n’est pas une émotion, elle est un engagement volontaire et réfléchi par une compréhension intellectuelle de la Personne et de l’œuvre de notre Seigneur Jésus-Christ.

Voici ce que Jésus a déclaré à ceux qui en accusaient d’autres de péchés : « Et Jésus, répondant, leur dit : Pensez-vous que ces Galiléens fussent plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert ces choses ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même. Ou pensez-vous que ces dix-huit sur qui la tour de Siloé est tombée, et qu’elle a tués, fussent plus coupables que tous les habitants de Jérusalem ? Non, vous dis-je ; mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous de même » (Luc 13:2-5). Le mot grec pour « repentir » signifie « changer votre esprit » !

Une personne ne peut croire à la vérité que si elle pense d’abord à la vérité, et cela requiert de la connaissance divine. Écoutons encore une fois l’avertissement du prophète Osée : « Écoutez la parole de l’Éternel, enfants d’Israël ! Car l’Éternel a un procès avec les habitants du pays, parce qu’il n’y a ni vérité, ni bonté, ni connaissance de Dieu, dans le pays. Il n’y a que parjures et mensonges ; meurtres, vols et adultères ; on use de violence, et un meurtre touche l’autre » (Osée 4:1-2). C’est presqu’une description de notre société « chrétienne » d’aujourd’hui. Est-ce qu’on veut entendre la Parole de Dieu dans notre société actuelle, ou si chacun connaît déjà sa parole et la prêche à qui veut bien l’entendre ? Et beaucoup de personnes les écoutent.

« Car il vient d’Israël ; c’est un ouvrier qui l’a fait, et il n’est point Dieu. C’est pourquoi le veau de Samarie sera mis en pièces ! Parce qu’ils sèment le vent, ils moissonneront la tempête. Ils n’auront point de blé debout ; ce qui pousse ne donnera point de farine ; et si peut-être il en donne, les étrangers la dévoreront. Israël est dévoré. Ils sont maintenant parmi les nations comme un vase dédaigné. Car ils sont montés vers Assur, comme un âne sauvage qui se tient à l’écart. Éphraïm a fait des présents pour avoir des amis. Et parce qu’ils font des présents chez les nations, je vais maintenant les rassembler, et ils commenceront à diminuer sous le fardeau du roi des princes. Parce qu’Éphraïm a multiplié les autels pour pécher, ces autels lui tourneront en piège » (Osée 8:6-11). Ils ont multiplié les religions qui leur tourneront en piège.

Il faut réellement comprendre la Parole de Dieu et non penser comprendre la Parole de Dieu. Dans Néhémie 8:8-10, nous découvrons que les préposés : « lisaient distinctement au livre de la loi de Dieu ; ils en donnaient le sens, et faisaient comprendre la lecture. Et Néhémie, le gouverneur, Esdras, sacrificateur et scribe, et les Lévites, qui instruisaient le peuple, dirent au peuple : Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force. »

La majorité du monde, même chez les chrétiens, passe très peu de temps à lire les Écritures et se plaint ensuite qu’elles sont difficiles à comprendre, ou ennuyeuses. Pourtant, quand Esdras lisait « le livre de la loi de Moïse » à la congrégation d’Israël, il lisait du matin jusqu’à midi, et le peuple se tenait debout pendant qu’il lisait. Dans Néhémie 8:1, nous voyons : « Or, tout le peuple s’assembla comme un seul homme, sur la place qui est devant la porte des eaux ; et ils dirent à Esdras, le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par l’Éternel à Israël. » Un tel scénario serait quasiment impossible à imaginer de nos jours.

La congrégation d’Esdras comprenait évidemment ce qu’il lisait et, en plus, le trouvait fort intéressant. Car, dans Néhémie 8:9, nous lisons que ceux : « qui instruisaient le peuple, dirent au peuple ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. » Et, dans Néhémie 9:3 : « Ils se levèrent donc à leur place, et on lut dans le livre de la loi de l’Éternel leur Dieu, pendant un quart de la journée, et pendant un autre quart, ils firent confession, et se prosternèrent devant l’Éternel leur Dieu. » Pourtant, tout ce que le peuple avait était les livres du Pentateuque.

Nous devrions être d’autant plus captivés et comprendre d’autant mieux alors que nous avons la Bible au complet. Notez également que les collègues d’Esdras lisaient simplement les Écritures et donnaient leur exégèse, ce qui fut assez pour permettre au peuple de comprendre. Et avec cela, il y avait repentance, confession des péchés et adoration de Dieu. Pas de sermons charismatiques avec des voix tremblotantes, pas de technique spéciale, seulement les Écritures, données naturellement et précisément. Les Écritures ne sont pas difficiles à comprendre, mais difficiles à croire et encore plus difficiles à obéir.

Comme tout autre livre, la Bible fut écrite pour en être comprise, et le Saint-Esprit fut parfaitement capable de déclarer ce qu’Il voulait exprimer. Le secret se voit dans l’attitude du cœur avec lequel les individus s’approchent de ce Livre. Regardons l’admirable attitude de David envers les Écritures, lorsqu’il s’est écrié : « Oh ! combien j’aime ta loi ! C’est ce dont je m’entretiens tout le jour. Tu me rends plus sage que mes ennemis par tes commandements ; car ils sont toujours avec moi. J’ai passé en prudence tous ceux qui m’avaient enseigné, parce que tes témoignages sont mon entretien » (Psaume 119:97-99). Et, dans Psaume 119:104, où David déclare : « Tes ordonnances me rendent intelligent, c’est pourquoi je hais toute voie de mensonge. »

C’est ce que Paul enseignait également à Timothée lorsqu’il lui dit : « Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations » (2 Timothée 2:22-23). Paul lui dit de fuir les désirs de jeunesse, comme la sexualité immorale. Dans 1 Corinthiens 6:18-20, Paul déclare : « Fuyez la fornication. Quelque péché qu’un homme commette, c’est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu. »

Deux autres désirs dangereux sont identifiés dans le Nouveau Testament. Dans 1 Corinthiens 10:12-15, Paul nous met en garde en déclarant : « C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter. C’est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l’idolâtrie. Je vous parle comme à des personnes intelligentes ; jugez vous-mêmes de ce que je dis. »

« Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 6:9-10. Dieu n’est pas contre l’argent, mais contre l’amour de l’argent, car ces deux séductions sont dangereuses parce qu’elles peuvent nous amener dans d’autres ensorcellements.

Ces enchantements peuvent facilement blesser le chrétien. Car : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20). Pourquoi se laisser séduire par les choses du monde alors que la Bible nous donne toujours les bons conseils à suivre ? « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:16-17).

De tels avertissements sont si communs dans les Écritures, qu’il devient profitable d’être instruits par eux. Car ils deviennent cruciaux pour celui ou celle qui veut vivre une vie divine. « Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises », déclare Paul, dans Romains 13:14. « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois. Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite » (1 Pierre 1:14-15).

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité », nous déclare 2 Pierre 1:3-7.

« Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous. Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Pécheurs, nettoyez vos mains ; et vous qui avez le cœur partagé, purifiez vos cœurs ; sentez vos misères, et soyez dans le deuil, et pleurez ; que votre rire se change en pleurs, et votre joie en tristesse. Humiliez-vous devant le Seigneur, et il vous élèvera », nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:7-10. Chaque chrétien arrive à un stade où il doit s’humilier devant son Seigneur et dire : « C’est assez d’attendre ! »

Tout comme Israël l’apprit par ses fils, dans Genèse 45:26-28 : « Et ils lui firent ce rapport et dirent : Joseph vit encore, et même c’est lui qui gouverne tout le pays d’Égypte. Mais son cœur resta froid, car il ne les crut point. Et ils lui dirent toutes les paroles que Joseph leur avait dites. Et il vit les chariots que Joseph avait envoyés pour le porter. Et l’esprit de Jacob, leur père, se ranima. Et Israël dit : C’est assez ; Joseph mon fils vit encore ; j’irai, et je le verrai avant que je meure. »

Lorsque l’on déclare « c’est assez », soit qu’une demande fut satisfaite et un besoin fut rempli, ou on est rendu au bout de son rouleau. Dans ce cas-ci, Jacob est rempli d’émotions à la nouvelle que son fils Joseph, qu’il croyait mort, vivait encore. Cependant, pour une autre raison complètement différente, Pharaon s’écria devant Moïse, dans Exode 9:28 : « Intercédez auprès de l’Éternel ; et qu’il n’y ait plus de tonnerres ni de grêle ; et je vous laisserai aller, et vous ne resterez pas plus longtemps. »

Une autre fois, c’est lorsque, dans 2 Samuel 24:16-17 : « l’ange étendit sa main sur Jérusalem pour la ravager, l’Éternel se repentit de ce mal, et dit à l’ange qui ravageait le peuple : Assez ! retire maintenant ta main. Or l’ange de l’Éternel était auprès de l’aire d’Arauna, le Jébusien. Et David, voyant l’ange qui frappait le peuple, parla à l’Éternel et dit : Voici, c’est moi qui ai péché, c’est moi qui ai commis l’iniquité ; mais ces brebis qu’ont-elles fait ? Que ta main soit sur moi, je te prie, et sur la maison de mon père ! »

Et, finalement, dans 1 Rois 19:3-4, nous lisons : « Et, voyant cela, Élie se leva, et s’en alla pour sauver sa vie. Et il s’en vint à Béer-Shéba, qui est de Juda, et laissa là son serviteur. Mais, pour lui, il s’en alla dans le désert, une journée de chemin ; et il vint s’asseoir sous un genêt, et il demanda la mort, en disant ; C’est assez, ô Éternel ! prends maintenant mon âme ; car je ne suis pas meilleur que mes pères. » Par contre, dans Proverbes 30:15-16, nous lisons : « La sangsue a deux filles, qui disent : Apporte, apporte ! Il y a trois choses qui ne se rassasient point ; il y en a même quatre qui ne disent point : C’est assez ! Le Sépulcre, la femme stérile, la terre qui n’est point rassasiée d’eau, et le feu, qui ne dit point : C’est assez. »

Dans le Nouveau Testament, Jésus a dit, dans Matthieu 10:25 : « Il suffit au disciple d’être comme son maître, et au serviteur d’être comme son seigneur. S’ils ont appelé le père de famille Béelzébul, combien plus appelleront-ils ainsi ses domestiques ? » Mais comme le temps de Son arrestation approchait, Jésus dit à Ses disciples, dans Marc 14:41-42 : « Dormez maintenant et vous reposez ! C’est assez ! l’heure est venue ; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des méchants. Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche. »

Dans Luc 22:37-38, Jésus a dit à Ses disciples : « Et que celui qui n’a point d’épée, vende son manteau, et en achète une. Car je vous dis, qu’il faut encore que ce qui est écrit, soit accompli en moi : Il a été mis au rang des malfaiteurs. Et les choses qui me concernent vont arriver. Et ils dirent : Seigneur, voici deux épées. Et il leur dit : Cela suffit. » Il y a présentement plusieurs circonstances où un chrétien pourrait crier « c’est assez ! » Mais lorsque Jésus reviendra, Il nous montrera : « dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ » (Éphésiens 2:7). Et nous ne pourrons jamais connaître assez de Dieu.




D.519 – Trois puissances mondaines

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:15-16, l’apôtre nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » Ce passage biblique bien connu identifie les trois énergies de la robustesse satanique qui, si non surveillées et contrôlées, peuvent amener le converti à développer un engouement pour une vie répréhensible. La puissance sensuelle est une orientation et une émotion qui pousse l’individu vers un appétit charnel qui ne peut jamais plaire à Dieu. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8).

C’est absolument évident : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre, de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:17). Paul l’explique ainsi à son jeune évangéliste dans 2 Timothée 2:21-22 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », nous déclare également le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:3-4.

C’est Dieu qui a créé le corps humain, et cela nous est confirmé dans Psaume 139:14-17 où nous pouvons lire : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. Que tes pensées me sont précieuses, ô Dieu, et combien le nombre en est grand ! »

La puissance visuelle de l’individu est orientée par son intellect et poussée par une stimulation de l’imagination qui prendra éventuellement le contrôle de son comportement. « L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:22-23.

« J’avais fait un accord avec mes yeux ; et comment aurais-je regardé une vierge ? Car quelle part Dieu m’aurait-il faite d’en haut, et quel héritage le Tout-Puissant m’aurait-Il envoyé des cieux ? La calamité n’est-elle pas pour le pervers, et l’adversité pour ceux qui commettent l’iniquité ? Ne voit-il pas toute ma conduite, et ne compte-t-il pas tous mes pas ? Si j’ai marché dans le mensonge, et si mon pied s’est hâté pour tromper, que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité. Si mes pas se sont détournés de la voie, et si mon cœur a suivi mes yeux, et si quelque souillure s’est attachée à mes mains, que je sème et qu’un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés ! » disait Job, dans Job 31:1-8.

Même l’apôtre Pierre, a dit, en parlant de Lot : « Et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (Car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions) ; le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur » (2 Pierre 2:7-11).

« Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort. Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures, » nous déclare Jacques, le frère de Jésus, dans Jacques 1:13-18.

La puissance personnelle ou l’orgueil de la vie sont orientés vers le soi et dirigés vers le désir de dominer qui n’a aucune éthique autre que l’honneur des hommes. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu », nous dit l’apôtre, dans Jean 12:43. Un tel orgueil, dominé par un comportement charnel, pousse la personne vers l’amour de soi. Parce que : « l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:14.

Alors, Jérémie avait la bonne inspiration lorsqu’il a dit : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Car cette attitude cause une distorsion de la conduite humaine, au point de causer une litanie d’actes impies. Voici ce que Paul a déclaré à son jeune évangéliste. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5).

Se livrer à ces puissances mondaines pourrait offrir quelques plaisirs temporaires. Mais pas au converti de Christ : « Choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération » (Hébreux 11:25-26). Moïse avait évidemment fait le bon choix. L’apôtre Jacques nous met en garde lorsqu’il dit : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

Que le Seigneur nous accorde la grâce de résister à Satan. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes », nous déclare Paul, dans Éphésiens 6:11-12. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » confirme Paul, dans Éphésiens 6:13-17.

Paul insiste sur le fait qu’il en sera ainsi dans les derniers jours. Il serait bon de méditer sur ces versets et de se poser la question : ne sommes-nous pas rendus là, selon le comportement de certains ? L’amour de soi-même nous démontre, par les motivations intérieures, ce que la nature du péché peut accomplir chez l’humain. La convoitise s’empare de ces gens. Le mot grec pour « convoitise » veut dire « aimant l’argent ». Ces gens deviennent des vantards qui se plaisent dans leur conduite répréhensible. Leur fanfaronnade est poussée par leur esprit tordu qui devient arrogant, se vantant de ses conquêtes. Leur comportement les mène vers le blasphème en parlant en mal de ceux qu’ils n’aiment pas, au point d’en être injurieux. Ils deviennent rebelles à pères et à mères, obstinés et inflexibles. Il leur manque la nature juste ou morale. Ils deviennent ennemis des gens de bien, incapables de garder une promesse.

Finalement, dans les derniers temps, il est prophétisé qu’il y en a qui deviendront diabolos, comme le diable. Ce seront les menteurs compulsifs et incontinents, c’est-à-dire, sans contrôle, sauvages, qui détesteront ceux qui font le bien. Ils seront traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force.

Mais l’apôtre Jean nous déclare : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:4-6). Dans les derniers temps, l’esprit d’erreur sera encore plus difficile à reconnaître. Car les hommes méchants ont développé au cours des siècles, tout un assortiment d’arguments qui semble leur donner raison de ne pas suivre les enseignements de Dieu. Ces arguments plaisent à l’esprit charnel et seul l’Esprit de Dieu est en mesure de les dénoncer.

Mais il ne faut surtout pas oublier que, dans les derniers temps, il y aura des temps difficiles. Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme biblique « les derniers jours ». Plusieurs fois, le terme est associé à la période de la Grande Tribulation. Quelques commentaires existent situant cette période lors des derniers jours, juste avant le retour du Seigneur pour mettre fin à l’univers, selon certains prédicateurs. Il paraîtrait, cependant, que les derniers jours ont officiellement débuté à la Pentecôte, lorsque la prophétie de Joël fut accomplie.

Car la prophétie dit ceci : « Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai mon Esprit. Et je ferai des prodiges dans les cieux et sur la terre ; du sang, du feu, et des colonnes de fumée. Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne » (Joël 2:29-31). Il est vrai que cette prophétie fut accomplie et vérifiée par Pierre dans son sermon enregistré dans Actes 2:14-21. Cependant, où est-il écrit que Jésus viendra pour mettre fin à l’univers ?

Dans Actes 2:14-21, nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Le même Pierre a réaffirmé : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21). Et afin qu’il n’y ait pas de doute, l’apôtre Jean a dit simplement : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18).

L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de temps difficiles. Le mot grec pour « difficiles » est chalepos. Il vient de la racine « réduire la force ». D’autres versions bibliques le traduisent comme « dangereux ». Donc, son vrai sens pourrait être compris comme « une pression qui sape l’énergie ». Les temps qui seront difficiles seront des périodes caractérisant ces derniers jours. Dans 1 Timothée 4:1-2, nous pouvons lire : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. »

Heureusement que nous savons que : « tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 3:12-13. Nous savons ces choses : « A cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité : La grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité » (2 Jean 1:2-3). Le mot « vérité » est mentionné plus souvent dans l’Évangile de Jean que dans n’importe quel autre livre du Nouveau Testament. Il est inscrit dans la première épître de Jean plus que dans tout autre livre, sauf, bien sûr, l’Évangile de Jean. Évidemment, le grand thème des écrits de Jean est la vérité.

Dieu est, en effet, le Dieu de la vérité, et Sa Parole écrite est : « ce qui est écrit dans le livre de vérité » (Daniel 10:21). « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel » (Psaume 33:4-5). Le Seigneur Jésus-Christ est, en effet, l’incarnation même de la vérité. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il est donc évident que la vérité demeure éternellement en Christ. Car Jésus est Lui-même le Créateur et demeure ainsi la définition même de la vérité. Mais comment la vérité peut-elle vivre en nous et être avec nous éternellement ?

Ce n’est certainement pas le cas avec l’homme animal. Cela ne peut arriver que par le Saint-Esprit, et c’est ce que Christ, qui est la vérité, nous a promis. Dans Jean 14:16-17, Jésus nous a promis : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » Cela étant, avec le Saint-Esprit vivant en nous, nos paroles, nos actions et même nos vies devraient être caractérisées par la vérité, perpétuellement.

« C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:25-27. « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7).

Nous faisons donc partie de la Parole Vivante qui doit être prêchée dans le monde entier. À quoi ressemble la Parole Vivante pour ceux qui n’écoutent pas la vérité présentement ? Dans Apocalypse 19:11-16, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Ce nom expressif, uniquement assigné à Jésus alors qu’Il retourne vers la terre avec gloire, est utilisé aussi par Jean dans son Évangile. Dans Jean 1:1, on peut lire : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… » et, au v. 14 : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Regardons maintenant ce que Jean ajoute, dans 1 Jean 1:1-4 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

En se référant à Son œuvre primitive de la Création, mais aussi à Son incarnation humaine, il est bien connu que « Parole », ici, veut dire logos en grec. Six fois, il est appliqué par Jean comme le titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Dans 1 Jean 5:7, Jean déclare : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Mais comment est-ce possible ?

D’abord, il est écrit que trois rendent témoignage dans le ciel. Le mot grec logos est un mot remarquable, adaptable à plusieurs interprétations. Les philosophes grecs l’utilisèrent pour décrire l’Intelligence qui créa l’univers. De la façon dont Jean l’utilise, logos devient encore plus spécifique. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, préfèrent le traduire comme, « la Parole était un dieu », quelqu’un que Dieu aurait créé. Je ne sais pas s’ils ont involontairement ou non mal interprété Jean 1:14 : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Même si la Bible nous déclare, dans Jean 1:18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. » Dieu est venu Se faire connaître par le Fils unique qui nous L’a révélé. Conséquemment, Jean a également fait connaître Dieu aux autres. Dans 1 Jean 1:1-4, Jean nous confirme : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

Paul a également enseigné cela en commençant par son jeune évangéliste. Alors, dans 2 Timothée 2:21-26, Paul lui déclare : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. »

Jésus a aussi enseigné : « Souvenez-vous de la Parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé Ma Parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse pour leur péché » (Jean 15:20-22). Quiconque voudra servir le Seigneur Jésus fidèlement devra être déterminé à poursuivre la justice de Dieu. « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés », nous dit Jésus, dans Matthieu 5:6.

« Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine, » nous rassure le Seigneur, dans Matthieu 6:33-34. Peut-être qu’une analyse rapide de passages qui requièrent la poursuite d’un train de vie divin serait utile.

Commençons avec Abraham : « Lequel (selon qu’il est écrit : Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient. Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice » (Romains 4:17-22).

1 Corinthiens 14:1 : « Étudiez-vous à la charité ; désirez aussi avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser. »

Philippiens 3:14 : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

1 Thessaloniciens 5:15 : « Prenez garde que nul ne rende à personne le mal pour le mal ; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. »

1 Timothée 6:11 : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. »

« Et faites à vos pieds un chemin droit, afin que ce qui cloche ne se dévoie pas, mais plutôt qu’il soit guéri. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse. Car vous savez que voulant, même après cela, hériter de la bénédiction, il fut rejeté, car il n’obtint pas un changement de résolution, quoiqu’il le demandât avec larmes » (Hébreux 12:13-17).

Que toutes ces recherches nous gardent à genoux, demandant le pardon et la force d’obéir. « En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:6-7). Nos vies sont continuellement harcelées par des épreuves variées. Mais ces épreuves sont là afin de nous purifier dans la foi, selon la volonté de Dieu. L’apôtre Pierre ne fait pas référence aux épreuves, ni à leur résultat, lorsqu’il nous déclare qu’en cela vous vous réjouissez.

Au contraire, il nous résume les bénédictions qui nous sont données dans 1 Pierre 1:3-5 : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. »

Dans Sa grande miséricorde, Dieu nous a gratuitement accordé le salut alors qu’il n’y avait absolument rien que nous puissions faire afin de nous sauver. Dieu nous a accordé d’être des enfants dans Sa Famille, en nous donnant un dépôt de Son Esprit et l’immortalité lors de Son retour. Nous avons une foi vivante, accomplie par la résurrection de Jésus-Christ, et notre résurrection éventuelle est donc assurée. Nous avons également un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable et réservé dans les cieux pour nous. Cet héritage ne pourrait pas être dans un endroit plus sûr et plus glorieux.

Nous sommes gardés dans la Puissance de Dieu. Sa protection va au-delà de l’héritage ; elle conserve aussi l’individu héritier par Celui qui a goûté à Sa miséricorde, par la foi jusqu’au salut, et qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. Même si les sauvés sont présentement libérés de la pénalité et du pouvoir du péché, il y aura une délivrance finale de la présence du péché. En effet, il y aura énormément de réjouissance, lors du second avènement de Notre Sauveur.

Il n’y aura plus : « Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:4). Dans le livre aux Éphésiens, plusieurs instructions sont données par Paul au sujet du langage qu’un chrétien ou une chrétienne devrait utiliser. Ce ne sont pas des règlements faciles à suivre, mais nécessaires pour plaire à notre Sauveur, afin d’être efficaces dans nos vies chrétiennes en rendant témoignage. « Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:3.

Dans Éphésiens 4:29, nous lisons : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » Paul poursuit, dans Éphésiens 4:31-32, en déclarant : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres, » nous assure Paul, dans Éphésiens 4:25.

De plus, si nous désirons gagner d’autres disciples à Christ, soyons doux, afin que : « professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:15-16).

Ce que nous enseignons devrait être entièrement en accord avec la vérité biblique et l’amour chrétien. Finalement, nous devrions être remplis du Saint-Esprit : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu, » déclare Paul, dans Éphésiens 5:19-21. De telles paroles ne peuvent venir que d’un cœur reconnaissant.




D.518 – La présence du Seigneur

Par Joseph Sakala

Adam et Ève savaient qu’ils avaient péché. Mais comment ? « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. Et Dieu dit : Qui t’a montré que tu es nu ? » (Genèse 3:8-11). Pourtant, lorsque Dieu créa : « Adam et sa femme, [ils] étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25).

Dieu nous dévoile ici les effets ou les conséquences du mensonge : on a honte et on veut se cacher ou mettre le blâme sur quelqu’un d’autre. Il faut énormément de courage et surtout d’humilité pour accepter que le mensonge nous appartienne. Adam et Ève n’avaient pas péché en étant nus, car Dieu n’avait donné aucune instruction pour qu’ils s’habillent et la nudité n’avait rien de honteux. Mais Adam, ne voulant pas avouer qu’il avait mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (ce qui était vraiment honteux pour lui) préféra détourner l’attention sur autre chose.

Or, à peine créé, Dieu avait déclaré à Adam qu’il pouvait manger de tous les arbres du jardin. « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). La femme n’avait pas encore été formée lorsque : « l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Satan a séduit également Adam, car Dieu lui avait donné une femme semblable à lui. Souvenez-vous, lorsque Dieu amena Ève, la femme qu’Il avait formée de la côte d’Adam, comment celui-ci était content. « Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish) » (Genèse 2:22-23).

Alors, dans Genèse 3:11-12, Dieu dit a Adam : « As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ? Et Adam répondit : La femme que tu as mise auprès de moi, m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. » Adam veut déjà mettre le blâme sur sa femme, alors qu’ils n’avaient pas encore consommé leur mariage. Adam n’était plus aussi content d’Ève. C’est l’effet du péché que de ne pas accepter les conséquences du péché, mais de mettre le blâme sur l’autre.

Dans Genèse 3:13 : « l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? Et la femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. » La femme aussi n’a pas accepté sa part du péché, mais a blâmé le serpent sous prétexte qu’elle fut séduite. Au verset 14 : « l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. »

La présence du Seigneur peut alors devenir une source de bénédiction ou la cause d’un malheur. Adam et Ève ont eu peur de Sa présence parce qu’ils ont péché. Leur fils Caïn a également péché en tuant son frère Abel. « Et l’Éternel dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. Et maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre. Et Caïn dit à l’Éternel : Ma peine est trop grande pour être supportée. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre ; et il arrivera que quiconque me trouvera, me tuera. Et l’Éternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel mit à Caïn un signe, afin que quiconque le trouverait ne le tuât point. Alors Caïn sortit de devant l’Éternel, et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden » (Genèse 4:10-16).

Pourtant, la présence de l’Éternel sera pour les obéissants un temps de grande joie. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est, sans aucun doute, la présence ou l’absence de péché non pardonné face au Seigneur. Ceux qui rejettent l’offre de pardon de Jésus-Christ au travers de la repentance et de la foi en Sa mort, seront éventuellement bannis éternellement de Sa présence.

C’est d’ailleurs ce que nous apprenons dans 2 Thessaloniciens 1:7-10 : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Mais pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés, ayant mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de la venue et de la présence personnelle du Seigneur Jésus sera une de joie anticipée, car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsque Jésus reviendra, nous Lui seront présentés : « sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). « Car le Seigneur Lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles, » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:16-18.

« C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17). Il n’y a pas de thème plus exaltant que la volonté de Dieu, ni plus important que la question pratique qui demande comment connaître la volonté de Dieu. Mais la plus grande signification, c’est la reconnaissance que c’est bien Sa volonté et non celle d’un homme qui est importante. Ce que Dieu désire pour nous, c’est que nous sachions que c’est Sa volonté, c’est-à-dire, Sa volonté en général, telle que révélée dans les Écritures, mais également Sa volonté spécifique, dans chaque décision particulière. Dans les deux cas, en effet, il faut qu’elle soit compatible, car le Saint-Esprit, qui nous conduit, ne permettra jamais de contredire les Écritures qu’Il a inspirées. C’est alors un prérequis indispensable de découvrir ce qu’est la volonté personnelle de Dieu.

La volonté de Dieu est exprimée d’abord dans le fait qu’Il a eu une création spéciale, par Sa volonté. Nous le savons par : « Les vingt-quatre Anciens [qui] se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:10-11). Donc, Christ est venu pour faire Sa volonté : « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:7). Christ est venu afin de Se substituer à nous pour la rémission de nos péchés.

« C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ, » nous déclare Hébreux 10:10. C’est selon Sa volonté que cette oblation allait fournir le salut à tous ceux qui croiraient. « Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour », nous déclare Jésus Lui-même, dans Jean 6:39-40. En retour, cela exige une régénération individuelle de tous ceux qui Le reçoivent et : « Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:13).

En plus, Sa volonté renferme en Lui une sécurité absolue : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » (Jean 6:38-39). Mais elle nous procure également notre sanctification, car : « C’est ici en effet, la volonté de Dieu, que vous soyez sanctifiés, que vous vous absteniez de la fornication, que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu » (1 Thessaloniciens 4:3-5).

Mais cela ne se termine pas là, car Jean 17:24 nous dit que Jésus a déclaré : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Alors : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:18. Même le chef des apôtres abonde dans le même sens lorsqu’il déclare, dans 1 Pierre 2:15-16 : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Un croyant qui comprend, qui croit et qui obéit à la volonté de Dieu est donc préparé à suivre Sa volonté spécifique.

Regardons ensemble comment Dieu S’est fait connaître à Moïse : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15). Ce nom unique de Dieu fut donné afin d’appuyer la vérité que Dieu est éternel. Le nom « Seigneur YHWH », en hébreu, est essentiellement le même, peu importe le moment dans l’histoire où vous évoquez cette vérité à savoir que Lui, Dieu, est éternel, le seul qui existe depuis toujours.

Le Seigneur Jésus-Christ S’est approprié ce nom divin lorsqu’Il a déclaré aux Juifs, dans Jean 8:58 : « En vérité, en vérité Je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis », en assumant correctement que reculez aussi loin que vous voulez et vous découvrirez que Je Suis est toujours là, au présent. Alors, ne reconnaissant pas qui était Jésus, au verset 59 : « ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla. » Et le JE SUIS nous est révélé sous plusieurs merveilleux symboles.

Voici huit endroits, dans l’Évangile de Jean seulement, qui sont riches en profondeur spirituelle et où Jésus nous confirme qu’Il est le Je Suis :

Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Jean 6:51 : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »

Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Jean 10:7 : « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité je vous dis, que je suis la porte des brebis. »

Jean 10:11 : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »

Jean 11:25 : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »

Jean 14:6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. »

Jean 15:1 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. »

Il est bien connu que cette magnifique assertion du Seigneur est évidente au travers de toute la Bible, dès Sa première utilisation dans Genèse 15:1 : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense », jusqu’à sa dernière utilisation, dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Et tous ces beaux traits de la physionomie divine nous aident à prier avec plus de ferveur : « Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1 Corinthiens 15:27-28).

Afin de situer l’importance de Jésus dans l’Ancien Testament, allons voir dans le Pentateuque. Dans Genèse 15:6-7 : « Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » L’Éternel S’identifie comme le « Je Suis » au moins sept fois dans le seul livre de la Genèse. La première fois, c’est lorsque le Seigneur déclare, dans Genèse 15:1 : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. »

Nous le trouvons une autre fois dans Genèse 17:1 où nous découvrons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant ; marche devant ma face, et sois intègre. » L’hébreu utilisé ici est El Shaddai, qui veut dire « Tout Puissant », que l’on trouve également dans Genèse 35:11 : « Et Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant : augmente et multiplie. Une nation, même une multitude de nations naîtront de toi ; des rois sortiront de tes reins. » Ensuite, le Seigneur est apparu a Isaac, dans Genèse 26:24 : « Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. »

Puis, le Seigneur est apparu à Jacob, dans Genèse 28:13-14 : « Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. » Dans Genèse 31:13-14, le Seigneur S’identifie ainsi : « Je suis le Dieu de Béthel, où tu oignis un monument, où tu me fis un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta parenté. Alors Rachel et Léa répondirent et lui dirent : Avons-nous encore une part ou un héritage dans la maison de notre père ? »

Beth-el veut dire la « maison de Dieu » en hébreu. Finalement, dans Genèse 46:2-4 : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. » Dans Exode, on retrouve vingt-et-un endroits où Dieu S’identifie comme « Je Suis ». La plupart sont simplement des variations différentes des noms de Dieu, comme nous l’avons constaté dans Genèse ; cependant, six nous donnent une nouvelle clarté. La première se trouve dans Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Voici les autres : dans Exode 8:21-23, Dieu dit à Pharaon : « Car si tu ne laisses pas aller mon peuple, voici, je vais envoyer les insectes sur toi, sur tes serviteurs, sur ton peuple et sur tes maisons ; et les maisons des Égyptiens seront remplies d’insectes, et même le sol sur lequel ils sont. Mais je distinguerai en ce jour-là le pays de Gossen, où se tient mon peuple, pour qu’il n’y ait point là d’insectes, afin que tu saches que moi, l’Éternel, je suis au milieu du pays. Et je mettrai une séparation entre mon peuple et ton peuple. Demain ce prodige se fera. »

Ensuite, nous avons Exode 15:24-26 où nous voyons : « Alors le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ? Et Moïse cria à l’Éternel ; et l’Éternel lui indiqua un bois, qu’il jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces. C’est là qu’il lui imposa une ordonnance et un statut, et c’est là qu’il l’éprouva. Et il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu gardes toutes ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car je suis l’Éternel qui te guérit. »

Plus loin, au sujet de ceux qui se faisaient de faux dieux, Dieu leur dit, dans Exode 20:4-6 : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

Mais Dieu est également miséricordieux. Dans Exode 22:26-27, nous lisons : « Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant que le soleil soit couché ; car c’est sa seule couverture, c’est son vêtement pour couvrir sa peau. Dans quoi coucherait-il ? Et s’il arrive qu’il crie à moi, je l’entendrai, car je suis miséricordieux. » Finalement, nous avons un Dieu qui nous sanctifie. Dans Exode 31:12-13 : « L’Éternel parla encore à Moïse, en disant : Et toi, parle aux enfants d’Israël, et dis : Seulement, vous observerez mes sabbats. Car c’est un signe entre moi et vous, dans toutes vos générations, afin qu’on sache que c’est moi, l’Éternel, qui vous sanctifie. »

Dans les trois autres livres du Pentateuque, l’expression « Je Suis le Seigneur votre Dieu » est mentionnée très fréquemment, mais il y a deux importants nouveaux « Je Suis ». L’expression Je Suis saint paraît six fois, comme, par exemple, dans Lévitique 11:44-45 où nous découvrons : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint. » L’autre se trouve dans Nombres 18:20 : « Puis l’Éternel dit à Aaron : Tu n’auras point d’héritage en leur pays ; tu n’auras point de portion au milieu d’eux ; je suis ta portion et ton héritage au milieu des enfants d’Israël. »

Le grand but de tous ces noms de l’Éternel, c’est que Dieu est Tout-Puissant ainsi que le Dieu du temps et de l’espace, mais surtout un Dieu personnel et aimant. Nous pouvons Lui faire confiance parce qu’Il prend soin de nous. Et une des choses que Paul a enseignées était de prêcher la vérité, et il l’a enseignée à son évangéliste Timothée, en lui disant : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:15-18).

La Parole de Dieu doit être prêchée avec douceur. « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent, » nous affirme Paul, dans 2 Timothée 2:10-14.

« Car tout ce que Dieu a créé est bon et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie. Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété, » lui confirme Paul, dans 1 Timothée 4:4-7. Car les débats sans fin ne servent à rien. Ils ne font que créer des conflits et de la division, et cela ajoute à la confusion déjà existante.

Cependant, dans 1 Timothée 4:7-9, Paul insiste dans son exhortation : « Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:7-9). Paul lui atteste plus loin : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21).

Les oppositions mentionnées sont des antithèses, pseudonumos en grec, les conflits contre la véritable connaissance. Elles ressemblent à la connaissance, mais elles ne sont pas vérité. Le résultat de ces faux discours ne peut pas être bon, car l’impiété va augmenter. L’erreur va ronger la santé spirituelle de la personne, comme la gangrène, et lui faire perdre la vérité. Les deux hommes, Hyménée et Philète, mentionnés par Paul sont dévoilés comme exemples d’une telle gangrène. Ils enseignaient que la résurrection des saints avait déjà eu lieu. Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit, dans 2 Pierre 3:17 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. »

Jésus nous montre plutôt comment prier, dans Jean 16:24-28, en déclarant : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. Je vous ai dit ces choses en similitudes ; mais le temps vient que je ne vous parlerai plus en similitudes, mais je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. »

En effet, Jésus leur dit, dans Jean 16:22-23 : « De même, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie. Et en ce jour-là vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité je vous dis, que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. » Cette condition pour une prière exaucée est le résultat de la plénitude de joie, et non pas seulement une formule par laquelle nous terminons une prière. « En mon nom » implique de Le représenter et ce qu’Il représente, de sorte que notre prière pourrait être Sa prière aussi.

Par exemple, notre prière doit être faite selon Sa volonté. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Il faut réaliser que le but de la création des humains se situe à un niveau beaucoup plus élevé que nos petits plaisirs personnels ; alors, cela devrait prendre préséance dans nos prières.

Jésus nous montre comment prier. Il nous dit : « Quand vous priez, dites : “Notre Père qui es aux cieux ; ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin” » (Luc 11:2-4). Nous pouvons également prier, afin que le Père nous délivre du malin (Satan). Il est très bien de prier pour la sagesse de Dieu dans toutes les décisions que nous devons prendre.

Il faut prier pour la sagesse de Dieu dans toutes nos entreprises, afin d’avoir confiance que nous faisons toujours la volonté de Dieu. Mais notre requête dans de telles prières doit être sincère, avec le vouloir d’agir selon Sa réponse. L’apôtre Jacques nous déclare : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là » (Jacques 1:5-6).

Il devrait aussi être évident que notre demande soit faite avec une conscience claire. Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté » (Psaume 66:18). Mais lorsque nous sommes confiants que nous prions en Son nom, avec tout ce que cela implique, alors nous devrions également prier avec foi.

Dans Jacques 5:14-16, nous voyons : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace. »

Et lorsque la guérison viendra, comme elle le devrait, selon la volonté de Dieu, notre joie sera sûrement à son comble. Peu importe ce que Ses serviteurs veulent entreprendre selon Sa volonté, la présence du Seigneur est toujours là afin d’accomplir les projets que Dieu avait depuis longtemps planifiés pour eux. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).