D.527 – Enseigner à tout l’univers

Par Joseph Sakala

Un jour, les Élus vont enseigner la vérité à tout ce qui existera dans l’ensemble de l’univers. Et le moment de ce travail d’instruction débutera lors de l’établissement du Royaume de Dieu, au retour de Jésus-Christ, se poursuivra durant le Millénium et ensuite durant la Deuxième Résurrection, alors que Jésus permettra que tous ceux qui n’ont point reçu la vérité, depuis Adam et Ève, aient leur première chance au salut. Car, dans Psaume 19:2-7, David déclare : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue fait connaître l’œuvre de ses mains. Le jour parle au jour, et la nuit enseigne la nuit. Ce n’est pas un langage, ce ne sont pas des paroles dont la voix ne s’entende pas. Leur voix se répand par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. Là, il a dressé un pavillon pour le soleil. Et lui, il est comme un époux sortant de sa chambre nuptiale ; il se réjouit, comme un héros, de parcourir la carrière. Il part de l’un des bouts des cieux, et son tour s’achève à l’autre bout ; et rien ne se dérobe à sa chaleur. »

Nous allons débuter en racontant la véritable gloire de Dieu et faire connaître l’œuvre de Ses mains. Étant le Législateur absolue, on commencera par étaler Sa loi universelle. Et comme le dit si bien David : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. Aussi ton serviteur est éclairé par eux ; il y a un grand salaire dans leur observation. Qui connaît ses fautes commises par erreur ? Pardonne-moi mes fautes cachées. Préserve aussi ton serviteur des péchés d’orgueil ; qu’ils ne dominent point sur moi ; alors je serai intègre et innocent de grands péchés. Que les paroles de ma bouche et la méditation de mon cœur te soient agréables, ô Éternel, mon rocher et mon rédempteur ! » (Psaume 19:8-15).

Ce Psaume familier nous dévoile la beauté et le témoignage de la création physique de l’univers, en commençant par les cieux et le firmament. Les deux sont l’équivalent de notre concept scientifique de l’espace. La gloire de Dieu nous réfère à Sa puissance infinie, et l’œuvre de Ses mains implique la variété et la complexité des systèmes physiques et de la matière dans l’univers. Cette interaction de la matière et de l’énergie se trouve partout dans l’espace, mais elle doit être contrôlée afin d’être comprise dans le contexte du temps, jour après jour et nuit après nuit. Ce merveilleux complexe de l’espace/temps/matière/énergie nous proviendra en continu du ciel, nous racontant la véritable connaissance divine.

Elle enseignera aux hommes et aux femmes de toutes les époques qu’il y a eu depuis l’éternité un grand Créateur Dieu qui a fait tout cela. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables » (Romains 1:20). L’espace sans limite, le temps sans fin, les énergies infinies et les complexités innombrables de la matière dans l’univers s’unissent en un témoignage irréfutable pour le Dieu de la création. Le principe fondamental de la science, tout comme la loi de l’expérience humaine ou empirisme, ainsi que la loi de cause à effet, établissent qu’aucun effet ne peut être confirmé sans cause préalable. Et ce qui est dommage, c’est que l’humanité ne l’a pas compris.

Ainsi la formidable cause de la création de l’univers doit être infinie, éternelle, omnipotente et omnisciente. Et parce que nous sommes vivants, il faut que nous puissions réfléchir à tout cela, en tant que personne pensante qui ressent aussi des émotions. C’est ici la grande leçon gravée dans le livre de l’univers pour tous ceux qui veulent s’instruire. Donc, la création entière, en effet, raconte la gloire de Dieu. Ayant compris cela, Dieu nous fera passer à l’étape suivante concernant l’enseignement des nations, enseignement qui, il va sans dire, sera constitué de ce que Jésus a Lui-même enseigné à Ses premiers disciples. « Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Et je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux », déclara Jésus à Pierre, le chef de Ses disciples, dans Matthieu 16:18-19.

Pierre devait recevoir les clefs de la part de Christ, pour ouvrir l’accès au Royaume. Et c’est ce qu’il a fait par l’Esprit, en nous donnant le Nouveau Testament dans le Texte Reçu. Donc, nous allons établir des Églises qui couvriront la terre entière où nous enseignerons à tout le monde la Parole de Dieu. Cette directive fut la première parmi 115 mentions du mot ekklesia dans le Nouveau Testament, trois fois traduit comme « assemblée », et toutes les autres fois comme « Église ». Ce mot, ekklesia, est un mot composé de ek et klesia qui veut dire « les appelés ». Ces gens devaient se réunir pour recevoir l’instruction du Saint-Esprit dans leur cheminement. Vous qui ferez partie de la première résurrection, vous devenez ces appelés dès maintenant.

Les trois fois que le mot est traduit par « assemblée » nous réfèrent à la réunion à Éphèse où nous apprenons que : « Cependant, les uns criaient d’une manière, et les autres d’une autre ; car l’assemblée était tumultueuse, et la plupart ne savaient pas pourquoi ils étaient assemblés. Alors on tira de la foule Alexandre, que les Juifs mettaient en avant ; et Alexandre, faisant signe de la main, voulait présenter au peuple leur défense. Mais, dès qu’ils eurent reconnu qu’il était Juif, ils s’écrièrent tous d’une voix, durant près de deux heures : Grande est la Diane des Éphésiens ! Alors le secrétaire, ayant apaisé le peuple, dit : Hommes Éphésiens, quel est donc l’homme qui ne sache que la ville des Éphésiens est la gardienne de la grande déesse Diane, et de son image descendue du ciel ? Cela étant donc incontestable, vous devez vous apaiser, et ne rien faire avec précipitation. Car ces gens que vous avez amenés, ne sont ni sacrilèges, ni blasphémateurs de votre déesse. Que si Démétrius et les ouvriers qui sont avec lui, ont quelque plainte à faire contre quelqu’un, il y a des jours d’audience et des proconsuls ; qu’ils se fassent citer les uns les autres. Et si vous avez quelque autre chose à réclamer, on pourra en décider dans une assemblée légale. Car nous risquons d’être accusés de sédition pour ce qui s’est passé aujourd’hui, n’ayant aucune raison pour justifier ce rassemblement. Et quand il eut dit cela, il congédia l’assemblée » (Actes 19:32-40).

De celles qui sont identifiées comme Églises, la référence est aux Églises locales qui se rencontraient en tant que corps, dans un endroit spécifique. Cela nous indique que Jésus va S’organiser pour qu’il y ait des Églises partout pour l’enseignement de la Parole de Dieu. Dans Apocalypse 22:16, nous lisons : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Nous allons sûrement enseigner ces choses aux survivants de la grande tribulation. Et le mot « ange », ici, est « messager » ; donc, nous sommes les messagers de Christ pour enseigner cette Parole au monde entier.

Ainsi, notre enseignement aura des dimensions éternelles, car même les portes de l’enfer ne prévaudront point contre l’Église que Jésus venait de fonder. Ce que Jésus voulait dire, c’est qu’en aucun moment dans l’histoire, Son Église ne serait sans un seul représentant pour témoigner de la vérité qu’Il est venu nous donner. Les apôtres sont morts, ils ont passé les portes de cet enfer-là. Mais si nous considérons que Christ parlait de la deuxième mort et que les enfants de l’Église n’iraient jamais dans le feu de la géhenne, alors, je crois que cela s’accorde très bien avec le reste des Écritures. Nous enseignerons la différence entre les deux sortes de mortalité. Cette multitude que nous instruirons professera que finalement : « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12:22-23).

À ce moment-là, nous allons leur enseigner quelles sont les véritables doctrines du salut. Tout en citant la Bible, ils entendront les paroles de Paul disant : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:16-17). Le grand thème du salut sera présent et prééminent dans chacune des instructions. Car le mot « salut » veut exprimer « la délivrance » et pourrait être utilisé pour des délivrances spécifiques comme lors de blessures ou de détresses, mais également pour une délivrance éternelle de la personne. Car le salut, ici, délivrera l’individu de la pénalité du péché et du pouvoir du péché dans la vie quotidienne, ainsi que de la présence même du péché dans leur vie future.

Le salut, en effet, ne se trouve seulement qu’en Jésus-Christ dont la venue première dans le monde eut pour but de sauver Son peuple de ses péchés. Dans Matthieu 1:21, ils liront : « Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur) ; car c’est Lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. » Le nom de Jésus veut dire « salut ». En réalité, Son nom, en hébreu, était Yeshua, traduit par « salut » dans l’Ancien Testament. Siméon, après avoir attendu plusieurs années, a pris l’enfant Jésus dans ses bras et a déclaré par l’Esprit : « Seigneur, tu laisses maintenant aller ton serviteur en paix, selon ta parole ; car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples » (Luc 2:29-31).

Le thème du salut est tellement grand qu’il embrasse plusieurs doctrines majeures dans les Écritures. Car : « Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu ? » (Hébreux 2:3). D’abord, Jésus a été substitué à notre place, dans Esaïe 53:5 : « il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. » Ensuite, dans Romains 4:6-8, nous lisons que : « C’est ainsi que David exprime le bonheur de l’homme à qui Dieu impute la justice sans les œuvres : heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées, et les péchés couverts ! Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! »

Dans 1 Jean 2:2, nous apprenons que Jésus : « est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Ce sera un véritable réconfort pour ces ressuscités de la deuxième résurrection. Et même Pierre, le chef des apôtres, nous déclare que : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous » (1 Pierre 1:18-20).

« Tous les prophètes rendent de lui ce témoignage, que quiconque croit en lui, reçoit la rémission des péchés par Son nom. Comme Pierre tenait encore ce discours, le Saint-Esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient ce qu’il disait. Et tous les fidèles circoncis, qui étaient venus avec Pierre, furent étonnés de ce que le don du Saint-Esprit était aussi répandu sur les Gentils ; car ils les entendaient parler diverses langues, et glorifier Dieu. Alors Pierre reprit : Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ceux qui ont reçu le Saint-Esprit, aussi bien que nous ? » (Actes 10:43-47). Pour les êtres humains de la Deuxième Résurrection, il s’agira de leur première chance d’expérimenter ce que c’est que de recevoir cette puissance en eux, s’ils se convertissent à ce moment-là.

« Où est donc le sujet de se glorifier ? Il est exclu. Par quelle loi ? Par la loi des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Nous concluons donc que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, il l’est aussi des Gentils ; car il y a un seul Dieu, qui justifiera les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi. Anéantissons-nous donc la loi par la foi ? Nullement ! Au contraire, nous établissons la loi », déclare Paul, dans Romains 3:27-31. Nous allons donc leur expliquer que Dieu : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

C’est pourquoi, dans Romains 5:9-11, nous apprenons que : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation. » Avez-vous compris ce qui est écrit ici ? Au moment où nous étions encore des ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de Son Fils, donc, déjà réconciliés, nous sommes maintenant sauvés par Sa vie.

Parce que Jésus vit maintenant en nous. Et c’était une des façons que Dieu nous a données de reconnaître l’Antichrist. « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense », nous déclare Jean, dans 2 Jean 1:7-8. L’antichrist allait prêcher qu’il est impossible que Christ puisse vivre en nous, dans notre chair, alors que la Bible nous enseigne justement le contraire. Nous sommes sauvés par la vie de Jésus en nous.

« Mais lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes » (Tite 3:4-8). Et cette parole est aussi certaine maintenant pour votre salut.

Alors, Dieu S’est fait chair pour nous en devenant notre seul Sauveur (Jésus). « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre. Ayant dit plus haut : Tu n’as point voulu de victime, ni d’offrande, ni d’holocaustes, ni de sacrifices pour le péché, (choses qui sont offertes selon la loi :) et tu n’y as point pris plaisir ; il ajoute ensuite : Voici, je viens, ô Dieu, pour faire ta volonté. Il abolit le premier sacrifice, afin d’établir le second. C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ » (Hébreux 10:7-10).

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30). Lorsqu’une personne est sauvée, les bénédictions impliquées dans chacune des grandes doctrines du salut deviennent les siennes, que cette personne soit juive ou gentille, ou que les bénédictions soient trouvées dans les prophéties de l’Ancien Testament ou dans leur accomplissement dans le Nouveau Testament. Il ne faut pas être étonné que Paul n’ait pas eu honte de prêcher ce grand Évangile du salut par Jésus-Christ, et nous pareillement ne devons pas avoir honte.

Mais l’onction que nous avons reçue de lui demeure en nous; et nous n’avons pas besoin que personne nous enseigne ; mais comme cette même onction nous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurons en Lui, selon qu’elle nous a enseignés. « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29). Alors, nous dirons à ceux que nous enseignerons : « Voilà ce que nous avons cru et, lorsque Jésus est revenu, nous n’étions pas confus devant Lui à Son avènement. Maintenant que Jésus est revenu, qui allez-vous adorer ? »

Il n’y a rien de sophistiqué ou de trop subtil dans ce que nous prêchons, car le centre d’intérêt doit toujours demeurer consistant avec le texte des Écritures. Le converti doit toujours rester dans une relation permanente avec Jésus-Christ. Nous devrions demeurer si complètement en Christ que nous devrions nous sentir comme un sarment sur une vigne. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous disait, dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:4-5).

Nous avons continué de cheminer dans Sa Parole afin que nos prières soient synchronisées avec Sa volonté, car : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples » (Jean 15:7-8). Et notre comportement serait également synchronisé avec Sa volonté. Notre inébranlable demeure en Christ nous a amené des promesses qui produisent la confiance en notre relation éternelle avec Lui. Et Sa Parole nous a donné la liberté de prêcher que nous ne pouvions pas aller au ciel, nous basant sur cette parole émise par le chef de Ses apôtres, dans Actes 2:29 : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. » Mais David sera ressuscité à la première résurrection, comme tous les Élus de Dieu.

Et Ses disciples ont reçu la hardiesse de parler de la Parole de Dieu. Dans Actes 4:31, nous lisons : « Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse. » « Car, si le ministère de condamnation a été glorieux, le ministère de la justice abonde bien plus en gloire. Et, en effet, ce premier ministère, qui a été glorieux, ne l’a point été, à cause de la gloire surabondante du second. Car, si ce qui devait prendre fin a été glorieux, ce qui est permanent est beaucoup plus glorieux. Ayant donc une telle espérance, nous usons d’une grande liberté », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 3:9-12.

« Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui. En ceci la charité est accomplie en nous, afin que nous ayons confiance au jour du jugement, c’est que nous sommes dans ce monde tels qu’il est lui-même. Il n’y a point de crainte dans la charité, mais la parfaite charité bannit la crainte ; car la crainte renferme une punition, et celui qui craint n’est pas parfait dans la charité. Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4:16-19). Ultimement, notre comportement actuel, alors que nous demeurons en Christ, établit sans aucun doute le témoignage sanctifié sur Christ que nous aurons pour l’éternité.

Nous avons appris une grande leçon dans tout cela. « Car vous avez aussi compati à mes liens, et vous avez accueilli avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez pour vous dans les cieux des biens plus excellents, et qui sont permanents. N’abandonnez donc pas votre confiance, qui aura une grande rémunération. Car vous avez besoin de patience, afin qu’après avoir fait la volonté de Dieu, vous remportiez l’effet de la promesse. Car encore un peu, bien peu de temps, et celui qui vient, arrivera, et il ne tardera point. Or, le juste vivra par la foi ; mais, si quelqu’un se retire, mon âme ne prend point de plaisir en lui. Pour nous, nous ne sommes pas de ceux qui se retirent pour se perdre, mais de ceux qui croient pour le salut de leur âme », nous disait Paul, dans Hébreux 10:34-39.

Donc, quel était le but de Dieu en Se faisant homme et en venant vivre parmi les humains ? Il est venu pour appeler des pécheurs, en donnant Sa propre vie, afin de les justifier. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:9-11). Dieu ne peut pas vivre dans le corps d’un pécheur, mais si ce dernier se repent, il est justifié et réconcilié avec Dieu, et prêt à accepter la vie de Jésus en lui.

Et le corps de ce converti devient alors le temple dans lequel Dieu peut vivre. Ce que la majorité des chrétiens ne semblent pas réaliser, c’est que Dieu ne vit pas dans une maison construite de mains d’homme, mais si Dieu ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Or, lorsque Dieu est le bâtisseur : « Non seulement cela ; mais nous nous glorifions même en Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, par lequel nous avons maintenant obtenu la réconciliation » (Romains 5:11).

« Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. » Le mot grec, dans ce passage de 2 Corinthiens 5:17-18, est « réconciliation » et vient de l’ancienne fête des expiations où le grand prêtre entrait une fois par année, dans le Saint des saints, pour expier les péchés du peuple.

Mais maintenant, nous sommes réconciliés à Dieu par le sacrifice de Christ. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:17-20). Ainsi, la doctrine des expiations est devenue par Christ la doctrine de la réconciliation, par laquelle nous sommes tous devenus ambassadeurs pour Christ dans notre prédication. Le ministère de la réconciliation, c’est la tâche que nous avons tous, en tant qu’ambassadeurs de Christ, de témoigner envers les non convertis des moyens de se convertir et d’être ainsi réconciliés avec Dieu.

Les humains étaient séparés de Dieu par leur nature charnelle pécheresse, mais aussi par la culpabilité des péchés commis. Or, au travers de la mort de Jésus pour nos péchés, nous avons été réconciliés avec Dieu par le sacrifice de Son Fils Jésus-Christ. Le problème, dans tout cela, c’est que les pécheurs ne sont pas vraiment réconciliés avec Dieu jusqu’au moment où ils acceptent volontairement le don gratuit de l’amour de Dieu envers eux. Mais à nous qui avons accepté ce don, Paul nous déclare, dans Romains 5:9-10 : « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? »

Mais à part cette allégresse, nous avons également reçu de Lui la parole de la réconciliation. « Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:19-20). Vous savez sûrement tous ce qu’un ambassadeur doit faire. Il doit représenter fidèlement la Maison de Celui qui l’a envoyé ; donc, notre devoir est de prêcher la vérité au monde entier. Nous vous prions, au nom de Christ, de propager cette vérité au monde entier.

Paul explique à Timothée comment cela devrait se faire. Dans 2 Timothée 2:24-26, Paul lui déclare : « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. » La patience et la douceur sont deux vertus du chrétien, quelque soit son occupation. Enseigner implique cependant d’autres attributs, et ceux-ci sont mentionnés dans la deuxième lettre de Paul à son jeune évangéliste.  Considérons seulement quatre de ces importants attributs aux enseignants appelés par Dieu.

La véritable doctrine doit se prêcher en tout temps. « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous », lui dit Paul, dans 2 Timothée 1:13-14. « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:16-18). « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 4:2-4. La véritable doctrine est la base de toute chose.

Soyez forts. Une personne peut être forte et douce en même temps. Et c’est ce que Dieu demande. « Toi donc, mon fils, fortifie-toi, dans la grâce qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 2:1). Une personne sans grâce est une disgrâce à Son appel.

Étudiez la Parole. Le Seigneur nous a donné Sa Parole inspirée. « Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:7). Donc : « Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » déclare Paul, dans 2 Timothée 1:14. L’attente de Dieu est que nous l’utilisions diligemment. « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:15). Nous ne devrions jamais avoir honte de prêcher la vérité telle que citée dans la Bible.

Paul nous avait mis en garde contre les temps très difficiles qui devaient précéder la grande tribulation. Contre les conditions spirituelles et morales pour intimider et décourager chaque chrétien. C’est à cause de cela que Paul nous disait : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits. Pour toi, demeure ferme dans les choses que tu as apprises, et dont tu as été assuré, sachant de qui tu les as apprises, et que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:12-15).

Cette exhortation fut suivie par le plus imposant passage d’une pleine inspiration divine. « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16). Malgré les circonstances, un enseignant chrétien doit maintenir une doctrine ferme, tout en étant fort et doux. Il devra être diligent dans l’usage des Écritures et vivre simplement dans la Parole de Dieu.




D.526 – Le peuple de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans 1 Pierre 2:9-10, l’apôtre de Christ nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelé des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. » Il y a de formidables choses qui nous attendent lors du retour de Jésus en puissance sur cette terre. Puisque : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendu, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

Mais nous possédons déjà plusieurs merveilleuses bénédictions et des privilèges dès à présent. D’abord, en acceptant pleinement le sacrifice de Jésus sur la croix pour nos péchés, nous avons le salut éternel : « Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2). Cela veut dire que, présentement, tant et aussi longtemps que nous persévérons dans la foi, nous sommes libérés de toute condamnation qui, elle, sera portée contre les non convertis lors du jugement. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romans 8:1). Chaque converti au Christ peut donc dire : « …la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (v. 2).

Nous sommes déjà justifiés, c’est-à-dire, déclarés juste avec la justice de Christ Lui-même, si nous la demandons et l’acceptons avec humilité et reconnaissance. « Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:9). Alors, dans Romains 3:21-22, Paul nous déclare : « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. » Comme nous l’avons vu au début de ce message, vous êtes présentement la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Christ qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière. Est-ce que vous annoncez que vous serez les élus de Son Royaume ?

L’apôtre Jean confirme cette glorieuse vérité, dans 1 Jean 3:2, en disant : « Bien-aimés, nous sommes à présent, enfants de Dieu, et ce que nous serons [futur] n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il [Jésus] sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. » Finalement, nous avons cette extraordinaire assurance que notre Seigneur Jésus prie et intercède pour nous. « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu » (Hébreux 9:24). « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:25-26).

Dans Psaume 107:1-6, nous lisons : « Célébrez l’Éternel, car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! Qu’ainsi disent les rachetés de l’Éternel, ceux qu’il a rachetés de la main de l’oppresseur, et qu’il a rassemblés des pays d’orient et d’occident, de l’aquilon et du midi. Ils erraient par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvaient point de ville habitable. Ils étaient affamés et altérés ; leur âme défaillait en eux. Alors ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et il les a délivrés de leurs angoisses. » Ce cantique de louange pour la providence de Dieu est centré sur quatre circonstances où Dieu a délivré Son peuple de problèmes particuliers. Mais prenez note jusqu’à quel point ce passage s’applique à Ses enfants de l’ère moderne, ceux qui ne trouvent plus d’églises où aller se nourrir de la Parole de Dieu parce qu’on n’y enseigne plus la Bible en toute vérité.

Les quatre circonstances sont : d’abord des voyageurs perdus, sans provisions et loin d’une ville. « Ils erraient par le désert, dans un chemin solitaire ; ils ne trouvaient point de ville habitable. Ils étaient affamés et altérés ; leur âme défaillait en eux » (Psaume 107:4-5). En deuxième lieu, des prisonniers incarcérés à cause de leur rébellion. « Pour avoir été rebelles aux paroles de Dieu, et avoir méprisé le conseil du Très-Haut ; Il avait humilié leur cœur par la souffrance ; ils succombaient loin de tout secours » (Psaume 107:11-12). Ensuite, ceux qui ont souffert de différentes maladies à cause de leurs transgressions. « Les insensés qui étaient affligés à cause de la voie de leurs transgressions et de leurs iniquités ; leur âme avait en horreur toute nourriture ; ils touchaient aux portes de la mort » (Psaume 107:17-18).

Et finalement, les matelots naufragés, suite aux tempêtes en mer. « Ceux qui descendent sur la mer dans des navires, et qui trafiquent sur les grandes eaux, Ceux-là ont vu les œuvres de l’Éternel, et ses merveilles dans les lieux profonds. Il parla, et fit lever un vent de tempête, qui souleva les vagues de la mer. Ils montent aux cieux ; ils descendent aux abîmes ; leur âme se fond d’angoisse. Ils tournoient et chancellent comme un homme ivre ; toute leur sagesse leur manque » (Psaume 107:23-27). Dans chaque cas : « ils ont crié à l’Éternel dans leur détresse ; et Dieu les a délivrés de leurs angoisses » (v. 28). Alors, ils ont célébré l’Éternel pour Sa bonté, pour Ses merveilles envers les fils des hommes !

Cependant, Dieu ne les aurait-Il pas sauvés à cause de leur esprit de servitude envers Paul, car ils étaient dans la crainte ? Non, aux Romains il déclare : « Car vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:15-18).

Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est l’identification de Christ avec Son peuple, dans tous les évènements clés de Son merveilleux travail du salut. Par exemple, nous sommes considérés par Dieu comme étant morts avec Christ, puisque Christ est mort pour nous. Paul lui-même a déclaré : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). Et de plus, lorsque Christ fut enseveli, nous avons en effet été ensevelis avec Lui. Regardons ensemble cette déclaration de Paul, dans Romains 6:4 : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. »

Ensuite, nous sommes également ressuscités avec Christ. « Ayant été ensevelis avec Lui par le baptême ; en lui aussi vous êtes ressuscités, par la foi en la puissance de Dieu, qui l’a ressuscité des morts. Et quand vous étiez morts dans vos péchés et dans votre incirconcision charnelle, il vous a vivifiés avec lui, vous ayant pardonné toutes vos fautes » (Colossiens 2:12-13). Mais ceci n’est que le commencement de notre grand salut. Dans Éphésiens 2:4-7, nous pouvons lire : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

Mais même ceci n’est pas la fin, car nous sommes également cohéritiers avec Christ. Car Dieu : « nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:2-4). Et nous partagerons Son héritage, car : « Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:11-13).

Identifiés à Christ dans Ses souffrances, Sa mort, Son ensevelissement, Sa résurrection, Son ascension et Son règne éternel lors de Son retour sur la terre, voilà notre position par la foi. Et lors de Son retour, tout ceci deviendra réalité. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Mais qu’en sera-t-il des non convertis ? Ceci nous rappelle un modèle durant le temps des juges, car : « En ces jours-là il n’y avait point de roi en Israël, mais chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 21:25). Suite à la rébellion du peuple d’Israël, Dieu l’a mené en captivité, encore et encore. Et chaque fois, en plein milieu de leur oppression, les enfants d’Israël crièrent vers Dieu, qui leur donna un juge qu’Il rendit puissant, afin de vaincre l’ennemi et libérer le peuple. Je pense, par exemple, à Samson et à la force herculéenne que Dieu lui a accordée. On peut également trouver ce même modèle dans la prière de dédicace du temple écrite par Salomon, qui reconnut la tendance de l’homme à se rebeller et à oublier les provisions de Dieu lorsque les choses allaient bien, pour ensuite s’attirer un autre jugement de Dieu.

Mais Dieu a toujours utilisé des périodes de troubles pour ramener les hommes et les femmes vers Lui. Il est un Dieu de grâce, de miséricorde et d’amour, désirant toujours pardonner et restaurer ceux qui se repentent et qui demandent Son secours pour la délivrance. La même vérité s’applique aujourd’hui. Car nous avons toujours tendance à nous rebeller, mais Lui demeure patient, voulant pardonner afin de nous rétablir lorsque nous confessons nos péchés. C’est ce que nous rappelle Pierre lorsqu’il nous déclare : « En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:6-9).

Mais les temps viennent où toutes les nations se tourneront vers l’Éternel. Car, dans Esaïe 52:9-12, Dieu leur déclare : « Éclatez ensemble en cris de joie, ruines de Jérusalem ! Car l’Éternel a consolé son peuple, il a racheté Jérusalem. L’Éternel a découvert le bras de sa sainteté, devant les yeux de toutes les nations ; tous les bouts de la terre verront le salut de notre Dieu ! Retirez-vous, retirez-vous, sortez de là ! Ne touchez à rien d’impur, sortez du milieu d’elle ; purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel ! Car vous ne sortirez pas à la hâte, et vous ne marcherez pas en fuyant ; mais l’Éternel marche devant vous, et votre arrière garde est le Dieu d’Israël. »

Le bras est souvent utilisé dans la Bible pour symboliser la puissance et la force spirituelle. Le terme est utilisé pour la première fois dans la prophétie de Jacob, qui était mourant, et elle concernait son fils bien-aimé Joseph. Dans Genèse 49:22-25, nous lisons : « Joseph est le rameau d’un arbre fertile, le rameau d’un arbre fertile près d’une source ; ses branches ont couvert la muraille. Des archers l’ont harcelé, lui ont lancé des traits et l’ont attaqué. Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside le Berger, le Rocher d’Israël. C’est l’ouvrage du Dieu de ton père, qui t’aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. »

La source de toute véritable force se trouve en Dieu ; alors, il ne devrait pas nous surprendre de trouver au moins une quarantaine de références bibliques se rapportant aux mains puissantes de Dieu. Une des références les plus dominantes se lit dans le texte cité plus haut où l’Éternel découvre le bras de Sa sainteté afin de délivrer un monde perdu dans son esclavage à Satan, au péché et à la mort, pour voir enfin Son salut en Jésus. Dans son vrai sens, le bras du Seigneur ne peut être nul autre que Jésus-Christ. Quand Jésus est entré la première fois dans Son monde, le monde l’a refusé.

Car : « Qui a cru à notre message, et à qui le bras de l’Éternel a-t-il été révélé ? Il est monté devant l’Éternel comme un rejeton, comme une racine qui sort d’une terre desséchée. Il n’a ni beauté ni éclat qui nous le fasse regarder, ni apparence qui nous le fasse désirer ; méprisé, délaissé des hommes, homme de douleurs et connaissant la souffrance ; comme un homme devant qui on se couvre le visage ; si méprisé que nous n’en faisions aucun cas. Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur Lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison » (Esaïe 53:1-5).

Malgré cela, quelques-uns ont cru et, parmi ceux-là, il y eut Sa mère, Marie, dont le témoignage fut manifesté dans son magnificat énoncé avant la naissance de Christ. « Alors Marie dit : Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit se réjouit en Dieu mon Sauveur ; parce qu’il a regardé la bassesse de sa servante. Et voici désormais tous les âges me diront bienheureuse. Car le Tout-Puissant m’a fait de grandes choses ; son nom est saint ; et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras ; il a dissipé les desseins que les orgueilleux formaient dans leur cœur ; Il a détrôné les puissants, et il a élevé les petits ; Il a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. Il a pris en sa protection Israël son serviteur ; et comme il en avait parlé à nos pères, il s’est souvenu de sa miséricorde envers Abraham et sa postérité pour toujours » (Luc 1:46-55).

Dans cette confession de foi, nous voyons pour la première fois l’utilisation de la force de Son bras dans le Nouveau Testament qui nous réfère encore une fois au bras salutaire de Dieu, le Seigneur Jésus-Christ. Finalement, Son bras n’est pas seulement puissant pour sauver, mais également sécurisant pour tenir entre Ses bras. « Voici, le Seigneur, l’Éternel, vient avec puissance ; il domine par la force de son bras ; voici, son salaire vient avec lui, et sa rétribution devant lui. Il paîtra son troupeau comme un berger ; il rassemblera les agneaux entre ses bras, et les portera dans son sein ; il conduira celles qui allaitent » (Esaïe 40:10-11).

Et nous qui marchons dans Ses pas, nous devrions dès maintenant nous habituer à porter les fardeaux les uns des autres. « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau », nous déclare Paul, dans Galates 6:1-5.

Ce passage est pourtant parmi les plus cités, dans la tentative de démontrer une contradiction de la Bible. L’apôtre Paul nous commande, presque dans le même verset, de porter les fardeaux des autres et, toutefois, de porter nos fardeaux aussi. Il y a cependant aucune contradiction de Paul, ici, car les deux ordonnances sont également valides et importantes. Le problème se situe dans la traduction. Il y a deux mots grecs utilisés ici, respectivement baros et phortion. Baros veut dire un « lourd fardeau » et phortion veut dire « responsabilité ». Lorsqu’un chrétien a été frappé par un « lourd fardeau », que ce soit la maladie, un besoin financier, la mort d’un ou une bien-aimé(e), ou même d’un péché dans sa vie qu’il ou elle n’a pas été capable de surmonter par sa propre force, il ou elle a désespérément besoin de l’amour et du support de ses frères et de ses sœurs chrétiens.

Les Écritures nous assurent que, lorsque nous aidons à régler ce fardeau, nous accomplissons la loi de Christ. Dans Galates 5:13-14, nous lisons : « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Cependant, le privilège d’avoir des amis chrétiens pour nous aider à soulager des fardeaux insupportables ne nous enlève pas la responsabilité de faire notre part en portant notre responsabilité qui nous vient de Dieu. Cela veut dire qu’on ne peut pas se servir de ces versets pour devenir le quêteur de sa congrégation.

Paul félicite les Thessaloniciens d’avoir aidé les frères dans toute la Macédoine. Car, dans 1 Thessaloniciens 4:10-12, Paul leur écrit : « Et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien. »

Néanmoins, nous avons vu, dans Galates 6:4-5 : « Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau. » Puisque Dieu nous a créés et sauvés, nous pouvons être assurés que : « toutes ces choses leur arrivaient pour servir d’exemple ; et elles sont écrites pour nous instruire, nous qui sommes parvenus aux derniers temps. C’est pourquoi, que celui qui croit être debout, prenne garde qu’il ne tombe. Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:11-13).

Cependant, si la tentation engendre le péché, mais que nous sommes prêts à confesser ce péché, Dieu est toujours avec nous. L’apôtre Jean nous écrit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). Il n’y a aucune suggestion, nulle part dans les Écritures, qu’une personne peut être sans péché. Au contraire : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:23-24), nous confirme la Bible.

« Mais si notre injustice établit la justice de Dieu, que dirons-nous ? Dieu n’est-il pas injuste quand il punit ? (Je parle comme les hommes). Nullement ! Si cela était, comment Dieu jugerait-il le monde ? Et si la vérité de Dieu éclate davantage, à sa gloire, par mon infidélité, pourquoi suis-je encore condamné comme pécheur ? Et que ne faisons-nous du mal, afin qu’il en arrive du bien, comme quelques-uns, qui nous calomnient, assurent que nous le disons ? La condamnation de ces gens est juste. Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul, » affirme Paul, dans Romains 3:5-10.

Le repentir envers Dieu ainsi que le salut par Dieu règlent éternellement la condition pécheresse inhérente en nous. Dans Actes 20:19-21, nous apprenons que Paul : « Servant le Seigneur en toute humilité, avec beaucoup de larmes et au milieu des épreuves qui me sont survenues par les embûches des Juifs ; et que je n’ai rien caché des choses qui vous étaient utiles, et n’ai pas manqué de vous les annoncer et de vous instruire en public, et de maison en maison ; prêchant et aux Juifs et aux Grecs, la repentance envers Dieu, et la foi en Jésus-Christ notre Seigneur. » Et, dans 2 Corinthiens 7:10, nous apprenons que : « la tristesse qui est selon Dieu, produit une repentance à salut, et dont on ne se repent jamais ; au lieu que la tristesse du monde produit la mort. »

Et pour ce qui est de la condition pécheresse inhérente en vous : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres. Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie », nous confirme Paul, dans Éphésiens 2:1-9.

Cependant, même si : « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui » (2 Corinthiens 5:21), nous commettons encore des péchés. « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:8-10). Alléluia pour notre Avocat !

Quelle belle promesse enregistrée pour nous que ce même Jésus soit mort pour nous et qu’Il ait été ressuscité dans une glorieuse victoire sur le péché : « il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous » (Romains 8:34). « Mais lui, ayant offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu, attendant désormais que ses ennemis deviennent le marchepied de ses pieds. Car, par une seule oblation il a rendu parfaits pour toujours ceux qui sont sanctifiés » (Hébreux 10:12-14). « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort, » nous affirme Jean, dans Apocalypse 12:10-11.

Nous n’avons aucun mérite de nous-mêmes, puisque, tout comme Paul l’avait dit : « je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. Car je ne fais pas le bien que je veux ; mais je fais le mal que je ne veux pas faire. Que si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi » (Romains 7:18-20). S’il ne dépendait que de nous d’être saint, nous serions vite écrasés par la réalité de la vie. Un enfant de Dieu, racheté par le précieux sang de Christ, doit défendre l’œuvre de Christ devant le trône de Dieu.

« Mais Lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même, » nous confirme Hébreux 7:24-27.

Il nous incombe de connaître la volonté de Dieu. Pour ce faire, Proverbes 3:5-7 nous déclare : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. » La clé pour connaître la volonté de Dieu se manifeste dans le désir et la détermination de la suivre avant de la connaître. Même Jésus a déclaré : « Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de Celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean 7:17-18).

Le meilleur indicatif pour savoir si une personne désire vraiment faire la volonté de Dieu, c’est d’observer si oui ou non cet individu suit la partie de Sa volonté qui nous est déjà connue, telle que révélée dans Sa Parole. Cela requiert d’abord de croire, et ensuite d’obéir à Sa Parole, spécialement les portions qui traitent de la volonté de Dieu pour tous les chrétiens. Dans Psaume 119:105-106, nous lisons : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. J’ai juré, et je le tiendrai, d’observer les ordonnances de ta justice. » Ensuite : « la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15).

« Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là, » nous dit Jacques 1:5-6. Dieu répondra par la suite, quoique ce ne sera pas toujours immédiatement. Dans Luc 18:1 : « Jésus leur dit aussi cette parabole, pour montrer qu’il faut prier toujours, et ne point se relâcher. » Et lorsque nos prières seront exaucées, ce ne sera pas tout le temps selon nos préférences, mais ce sera toujours pour notre bien ultime.

« Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience. Et même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein, » nous confirme Paul, dans Romains 8:25-28.

Dieu peut nous guider de deux façons ; soit par une Écriture spécifique, ou alors par des circonstances providentielles dont l’Esprit est le seul témoin ; mais ces deux doivent toujours être d’accord. Ensuite, si toutes les exigences sont rencontrées, la personne doit suivre la volonté de Dieu, sachant fort bien que Dieu ne la guidera pas dans l’erreur. Dieu veut que nous connaissions Sa volonté, et Il nous guidera sur notre chemin.




D.525 – Les derniers temps

Par Joseph Sakala

Dans sa deuxième lettre à Timothée, Paul établit une image réaliste des caractéristiques humaines qui existeront dans les derniers jours. Paul lui dit, dans 2 Timothée 3:1-5 : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. » En étalant ces comportements caractéristiques de la société, Paul dévoile également ce qui sera prêché dans les églises et qui amènera ces gens à agir ainsi.

Donc, sans les nommer directement, Paul s’adresse aux dirigeants religieux des derniers jours. Ils observeront une forme extérieure de piété dans leurs beaux costumes impressionnants, dans leurs grands bâtiments luxueux, avec différents sacrements religieux et dans des assemblées remplies de chants et de témoignages variés, tout en rejetant les aspects divins pour lesquels ces églises existent. Les leaders désireront présenter les appâts religieux qui plairont aux congrégations, car ils seront enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu. Ces spécifications de Paul décrivent très bien le monde moderne actuel de scientisme, de spiritisme et de théologie libérale, qui inondent présentement pratiquement toutes les dénominations religieuses.

Et ces « croyances » se déversent dans toutes les sphères modernes de la société, tels le mouvement de libération des femmes, les droits des gays, le panthéisme du Nouvel Age, et j’en passe. Malgré que ces mouvements semblent indépendants dans leur structure initiale, ils ont tous en commun un élément vital en partage : ils rejettent le christianisme biblique et surtout la création par un Dieu tout-puissant et omniscient. Plusieurs prédicateurs portent une allégeance nominale aux enseignements de Christ et à la Bible, mais renient invariablement la puissance de Dieu dans la création de tout ce qui existe, tels les miracles extraordinaires de la Bible, le Déluge, la séparation de la Mer Rouge, etc.

Cette prophétie sur les derniers jours n’est pas seulement inscrite dans les Écritures à titre d’information. Elle contient un avertissement urgent, très vital pour les véritables chrétiens qui sont continuellement soumis aux pressions afin de faire des compromis avec ces humanistes libéraux sur la doctrine de la création par Dieu en contraste avec la théorie de l’évolution, qui demeure pourtant toujours une théorie. Trop de « chrétiens » ont accepté le système évolutionnaire fondé sur des « ères géologiques », et leur vie spirituelle est tragiquement en danger.

Au lieu de faire des compromis avec ces naturalistes évolutionnistes et les libéraux religieux, comme bon nombre d’évangélistes sont en train de le faire, il serait beaucoup mieux pour eux de se concentrer sur l’avertissement de Paul : éloignez-vous aussi de ces gens-là ! Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme « derniers jours ». Plusieurs associent cette expression avec l’époque de la Grande Tribulation. D’autres vont jusqu’à reléguer cette période au retour de Jésus pour mettre fin à l’univers. Et dire qu’il existe des prêcheurs qui se plaisent à enseigner une fausseté pareille.

Il y a une prophétie, dans Joël 2:27-29, où Dieu dit : « Vous saurez que je suis au milieu d’Israël ; que moi, l’Éternel, Je Suis votre Dieu, et qu’il n’y en a point d’autre ; et mon peuple ne sera plus jamais confus. Et il arrivera, après ces choses, que je répandrai Mon Esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront ; vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai Mon Esprit. » L’apôtre Pierre a utilisé cette même prophétie le Jour de la Pentecôte.

Dans Actes 2:14-21 nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur Mes serviteurs et sur Mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Il est évident que, dans le discours de Pierre, il va au-delà de la Pentecôte, jusqu’au retour de Jésus dans la gloire. Pierre a même réaffirmé la façon dont notre salut fut rendu réalisable : « Sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur » (1 Pierre 1:18-22).

Et afin qu’il n’y ait pas de doute possible sur les temps dans lesquels nous vivons, l’apôtre Jean a simplement déclaré : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18). L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de choses périlleuses, de stress, qui réduirait notre pouvoir de combattre, un temps dangereux et difficile par la pression qui existerait partout dans toutes les situations.

Ces temps sont aussi considérés comme des saisons ou des périodes qui caractériseront ces jours. À la lumière des versets que nous venons de lire, il est sûr que les apôtres considéraient que « les derniers jours » étaient déjà commencés de leur vivant et qu’ils s’étendraient jusqu’à la culmination des catastrophes, juste avant le retour glorieux de Jésus-Christ, lors des calamités célestes décrites.

Les versets qui suivent contiennent une liste de choses stressantes pour ceux qui voudront vivre selon la volonté divine. Ainsi, l’avertissement est unique et s’applique à toutes les générations depuis son énoncé. Voilà pourquoi Paul insiste sur ce fait, disant : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée » (1 Timothée 4:1-2). C’est arrivé durant chaque siècle du christianisme et ce, depuis le début de l’Église.

Nous voyons la puissance de ces faux docteurs qui allaient avoir la conscience cautérisée. En effet, « cautérisée » n’a pas le même sens qu’aseptisée ou stérilisée… Je serais plutôt d’accord avec carbonisée ou brûlée. Je crois que cela s’approche plus de ce que Paul veut dire, en regard de ceux qui prêchent des doctrines de démons. Il n’est donc pas surprenant de voir Paul déclarer : « Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:12-13). Ceci est également arrivé durant chacun des siècles depuis Christ.

Dans son épître d’un seul chapitre, l’apôtre Jude utilise vingt-et-une illustrations pour décrire les hommes impies qui s’attaquent constamment à la foi et à la piété données une fois aux saints. Jude déclare : « Ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:13). Son épître déborde d’imagerie pour ceux qui osent susciter la désobéissance et la dissension chez le peuple de Dieu. Dans ce passage, Jude les compare à des vagues furieuses durant une tempête, déversant l’écume de honte de leurs paroles impures. L’image physique est déjà assez dégoûtante, puisqu’au fur et à mesure que ces vagues augmentent, elles ramassent les détritus de la mer pour les déverser sur la rive.

Ainsi en est-il de ces impies qui, pendant de longues périodes, accumulent des choses honteuses afin de les déverser sur les chrétiens, en médisances et en calomnies, à chaque occasion qui se présente à eux. La comparaison du prophète Ésaïe est encore plus adroite lorsqu’il dit : « Mais les méchants sont comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, dont les eaux rejettent de la vase et du limon. Il n’y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu » (Ésaïe 57:20-21). La honte déversée par ces gens ne fait pas que salir, mais pourrait endommager la vie spirituelle des convertis.

Paul aussi a mis les Corinthiens en garde contre ces gens au comportement malhonnête. Ainsi, dans 2 Corinthiens 4:2, Paul leur dit : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. » Un passage que bon nombre de pasteurs auraient intérêt à mettre en pratique.

Pour contraster avec ce que ces impies prêchaient, Paul et ses co-ouvriers confirmaient ouvertement la vérité en se recommandant eux-mêmes en toute conscience devant Dieu. Tout comme Jude, Paul a prédit la destruction pour ce genre d’individu. Aux Philippiens, Paul est allé jusqu’à déclarer : « Car plusieurs, je vous l’ai dit souvent, et maintenant je vous le redis en pleurant, se conduisent en ennemis de la croix de Christ ; leur fin sera la perdition ; leur Dieu, c’est leur ventre, leur gloire est dans leur infamie, [puisque] leurs affections sont aux choses de la terre » (Philippiens 3:18-19). Pour s’enrichir, ces impies prêchent un Christ homosexuel afin d’ordonner leurs propres ministres homosexuels et lesbiennes, et ainsi, attirer et permettre l’homosexualité au sein de leur dénomination, au nom de Jésus.

Jude décrit ces gens comme ayant l’écume à la bouche, ce qui est fort semblable à une possession démoniaque dans les Écritures. Alors que Jésus prêchait : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu » (Marc 9:17-18). Et quelle fut la réplique de Jésus ? Répondant, Il dit : « O race incrédule et perverse, jusqu’à quand serai-je avec vous et vous supporterai-je ? Amène ici ton fils. Et comme il approchait, le démon le terrassa, et l’agita violemment ; mais Jésus reprit fortement l’esprit immonde, et guérit l’enfant, et le rendit à son père, » dans Luc 9:41-42.

Médicalement parlant, les symptômes de possession satanique sont, de nos jours, rarement assez clairs pour convaincre notre système judiciaire, même lorsque les gens possédés commettent des crimes crapuleux. Au lieu d’accepter la possibilité d’une possession diabolique, la médicine moderne concentre plutôt ses efforts sur le coupable, le déclarant simplement malade et qu’il faut le soigner avec la multitude de psychologues et de psychiatres, sans parler de l’abondance des médicaments. Finalement, ils déclarent que le fautif est simplement victime du système. Probablement que Jude voulait nous mettre en garde contre la source démoniaque qui anime ces impies, en nous exhortant carrément à nous éloigner de ces gens.

Dans un autre domaine de séduction, Jude déclare que : « Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent toujours, qui marchent suivant leurs convoitises, dont la bouche profère des paroles d’orgueil, et qui, par intérêt, admirent les personnes d’apparence » (Jude 1:16). L’épître de Jude cite plusieurs incidents de la jeune histoire d’Israël, peu de temps après sa délivrance de l’esclavage en Égypte. En très peu de temps, cette nation est passée par la Mer Rouge, a goûté à l’eau amère devenue potable, a vu l’eau sortir d’un rocher et fut nourrie avec la manne du ciel. Malgré cela, quand les douze espions revinrent du pays de Canaan qui leur fut promis, les enfants d’Israël se sont révoltés contre Dieu ainsi que contre la gouvernance de Moïse. « Ces hommes, qui avaient décrié le pays, moururent frappés d’une plaie devant l’Éternel » (Nombres 14:37).

Quelques-uns de ceux qui appuyaient auparavant ces espions défaitistes ont voulu se battre contre les Cananéens. « Toutefois, ils s’obstinèrent à monter vers le sommet de la montagne ; mais l’arche de l’alliance de l’Éternel et Moïse ne sortirent pas du milieu du camp. Et les Amalécites et les Cananéens, qui habitaient dans cette montagne, descendirent, et les battirent et les taillèrent en pièces jusqu’à Horma » (Nombres 14:44-45). Une bonne partie de l’histoire de la nation d’Israël est marquée d’incidents mêlés de rébellion contre Dieu. Le Psaume 81 nous donne un résumé de la façon dont Dieu perçoit ce genre de comportement. Dans Psaume 81:10-13, Dieu leur dit : « Qu’il n’y ait point chez toi de dieu étranger ; ne te prosterne pas devant les dieux des nations ! Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait remonter du pays d’Égypte. Ouvre ta bouche, et je la remplirai. Mais mon peuple n’a pas écouté ma voix ; Israël n’a pas voulu m’obéir. Et je les ai abandonnés à la dureté de leur cœur, pour marcher selon leurs conseils. »

Jude utilise une expression inhabituelle pour décrire ceux qui en manipulent d’autres pour leur avantage personnel. L’apôtre les identifie à des gens « dont la bouche profère des paroles d’orgueil » (Jude 1:16). Ce sont des mots lourds de sens décrivant des cœurs pleins de convoitise et d’amertume, n’ayant aucun remord à manipuler les autres pour profiter d’eux. Il paraîtrait que les gens qui murmurent et qui se plaignent continuellement ne se privent pas non plus d’utiliser leurs paroles chargées pour manipuler les brebis honnêtes et naïves, afin d’atteindre leurs propres buts. Ce sont des nuages sans pluie spirituelle, qui causent beaucoup de dégâts à l’alimentation spirituelle du peuple.

Aux personnes qui veulent faire Sa volonté, Dieu déclare : « Je traiterai avec elles une alliance de paix, et j’exterminerai du pays les bêtes sauvages ; et Mes brebis habiteront en sécurité au désert, et dormiront dans les bois. Je les comblerai de bénédictions, elles et les environs de mon coteau ; en sa saison je ferai tomber la pluie : ce seront des pluies de bénédiction. Les arbres des champs produiront leur fruit, et la terre rapportera son revenu ; elles seront en sécurité dans leur pays, et elles sauront que je suis l’ÉTERNEL » (Ézéchiel 34:25-27). C’est immensément différent des inondations causées par des pluies qui détruisent des récoltes entières et la terre qui ne rapporte que peu de revenu. Au lieu d’être en sécurité, les familles sont trop souvent forcées de se déplacer pour sauver leurs vies.

Dans sa description de l’énorme statue du songe de Nébucadnetsar, Daniel lui explique : « Et comme tu as vu les pieds et les doigts en partie d’argile et en partie de fer, ce sera un royaume divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile ; et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort [fer], et en partie fragile [argile]. Quant à ce que tu as vu le fer mêlé à l’argile, c’est qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront pas unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile, [possiblement deux niveaux unis par une alliance fragile]. Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit [le Royaume de Dieu] ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple [il sera dirigé par les Élus de Dieu] ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2:41-44).

C’est la première fois que nous entendons parler officiellement de ces deux paliers de direction en Europe, suggérés par la France. Cependant, la Bible prédit clairement que, dans les derniers temps, dix rois donneront leur pouvoir à cette Bête politique tel que nous le lisons dans Apocalypse 17:12-13 : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure [environ trois ans et demi]. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. » Notez que ces dix rois sont dix royaumes, Mais de quelle manière ces dix royaumes se manifesteront-ils ? Nous ne le savons pas encore, car cela ne semble pas avoir été établi.

Le Nouvel Ordre Mondial sera mis sur pied par le seul peuple international de la terre : les Juifs. Ceux-ci se disent Juifs, mais ils n’en sont pas et ils mentent (Apocalypse 2:9 et 3:9). Mais Satan en a fait son peuple et ils se sont emparés du pouvoir mondial depuis quelques siècles. Ils sont les véritables décideurs dans tous les domaines de la société. Ils font et défont les gouvernements de tous les pays du monde. Ils possèdent une énorme partie de toutes les richesses de la terre. Et contrôlent également les puissantes armées, selon leurs besoins, dans le but de maintenir leur pouvoir. Une chance que nous ayons un Dieu qui nous assure que cette comédie sera de très courte durée. De deux ans et demi, et Dieu Se réservera un an pour tout anéantir leur projet de Nouvel Ordre Mondial. Il n’y aura pas de gouvernement mondial sur la terre avant celui que Jésus viendra établir et qui ne sera jamais remplacé.

Car, dans Daniel 2:44-45, nous lisons que : « dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Le système babylonien en entier sera anéanti en une année, puis, il sera remplacé par le Royaume de Christ et de Ses Élus.

Alors que la Sainte Bible prophétise la possibilité d’une annihilation de toute vie humaine sur la terre, Jésus Lui-même a dit dans Matthieu 24:22 : « Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Donc, seul le retour de Jésus empêchera cette catastrophe épouvantable de devenir une réalité. Et remarquez bien que Daniel nous déclare que le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. Allons-nous croire Dieu ou certains hommes qui se prennent pour des dieux ?

Pendant ce temps, en quelque part dans les ténèbres, non seulement les grandes banques européennes et américaines ne craignent-elles pas l’effet domino et les faillites des pays, mais elles les provoquent et les planifient longtemps d’avance ! Les banques centrales des pays n’appartiennent pas à ces pays, CE SONT DES BANQUES PRIVÉES ! Les difficultés financières des gouvernements n’ont aucune incidence sur ces banques, au contraire, elles les enrichissent depuis des siècles ! Ces banques ne nagent pas dans l’incertitude. Elles sont au centre même de la Synagogue de Satan et suivent le plan de leur maître. Si vous pouviez saisir jusqu’à quel point les gouvernements européens, américains, asiatiques, africains, et océaniques n’ont pas de pouvoir ! Les chefs d’états ne sont que des marionnettes lamentables et corrompues qui dansent au bout de leurs cordes au gré des véritables manipulateurs, dont nos informateurs ne parlent JAMAIS dans leurs médias.

S’il y a un système où l’argent coule à torrent, c’est bien le système bancaire international. Ce système n’appartient qu’à une petite poignée de familles juives à la tête de laquelle se trouve la Maison Rothschild, la famille la plus riche de toute l’histoire de l’humanité (elle posséderait 80 % des biens de la terre !). Toute cette désinformation à propos des prétendues difficultés des banques, c’est de la pure intoxication pour que les économistes ne comprennent pas ce qui se passe, que les télévangélistes tirent des alarmes là où il n’y a pas le feu et que les médias apportent des conclusions politiques et commerciales complètement en dehors de la réalité. La confiance diminue et la contagion menace. Tous soupçonnent que quelque chose de très mauvais pointe à l’horizon, et aucun montant d’argent ne suffira pour l’empêcher.

Souvenez-vous de la chute des banques, en 2008, aux États-Unis, et tout ce que cette catastrophe a déclenché. Un de ces nombreux coups de génie des Rothschild et des Rockefeller qui en ont profité pour s’en mettre plein les poches et installer plus confortablement leurs hommes en poste. Il n’y a rien comme une bonne crise économique pour faire changer les lois dans la direction que l’on désire. Lors de toutes les crises économiques des derniers centenaires, ces grands banquiers ont accru leur pouvoir et leur influence dans toutes les sphères de la société. Ne vous laissez pas avoir par les interprétations fallacieuses des prétendus spécialistes économiques et pseudo-eschatologistes. Petite correction : on ne peut pas arracher 100 $ milliards au système bancaire. Point à la ligne. De plus, 100 $ milliards, ce n’est rien pour le système bancaire, car n’oublions pas que ce système s’est donné le pouvoir de créer l’argent à partir du néant !

Les banques ne sont donc jamais en danger, car elles CRÉENT L’ARGENT À PARTIR DE RIEN ! Mais des gouvernements du monde entier piétinent vers la faillite. Et leurs biens reviendront à qui ? Aux banques ! Et si la Grèce s’en sortait, qui viendrait secourir l’Espagne ? Personne ne pourra sauver les États-Unis, parce que les banques ne sont pas là pour sauver les pays et leurs économies ! Elles sont là pour conserver le pouvoir qu’elles ont depuis des centaines d’années et qui aboutira bientôt en un Gouvernement Mondial dirigé par elles. Et l’écroulement des pays fait partie du plan ! Car la Synagogue de Satan – la Juiverie Internationale – vise à la disparition des frontières et de la souveraineté des nations du monde.

Les dirigeants de gouvernements ne changeront pas le système financier, car : 1) ils n’en ont pas le pouvoir et 2) les banquiers internationaux (beaucoup plus puissants que tous les gouvernements du monde) ont BÂTI ce système pour qu’il fonctionne exactement comme il le fait en ce moment. LE SYSTÈME BANCAIRE N’A PAS POUR FONCTION D’AIDER LES PAYS À SE SORTIR DES DETTES ! Le système bancaire est la raison même des troubles des divers gouvernements. Les grands banquiers juifs ont créé le système bancaire pour s’emparer des biens de toute la population des Gentils du monde ! Il n’y aura donc pas de changement, oubliez ça, ce n’est pas du tout leur intention.

Pour le moment, les leaders mondiaux jouent à la chaise musicale sur le Titanic, et les marchés d’argent deviennent encore davantage accros à la drogue de la dette. Bientôt, nous verrons des grincements de dents, et nous entendrons peut-être la trompette qui annoncera l’écroulement des bourses internationales avec le système bancaire mondial à ses trousses. En effet, un changement radical de la structure du système mondial sera primordial, mais pas à la façon des hommes, car leur système entier est fondé sur la convoitise, la compétition frauduleuse, la cupidité, la fraude et l’amour de l’argent. Ce sont justement ces mêmes structures qui nous ont guidés vers l’état où nous sommes présentement.

Voilà, c’est aussi simple que ça. Et c’était tout à fait intentionnel. Ça fait des siècles que tout cela se prépare. Croyez-vous vraiment que les crises économiques soient un phénomène imprévisible ? Bien au contraire, il s’agit d’une orchestration toujours bien organisée et contrôlée. Mais « on » veut nous faire croire que l’économie est une machine aveugle dont on ne peut prévoir les dérapages. Foutaise ! Les grands banquiers internationaux, dont personne ne veut parler, sont devenus de véritables experts dans l’art de contrôler tout le phénomène économique, et ils sont sans scrupules. Mais ça, il paraît qu’il ne faut pas le dire ! Or, maintenant, vous le savez.

La philosophie utilisée par les grandes corporations encourage à emprunter et à dépenser l’argent qu’ils n’ont pas. Les gouvernements du monde entier dépensent énormément pour satisfaire l’électorat. Les politiciens accordent des contrats de constructions inutiles pour assurer leur réélection. Trop de personnes désirent extorquer abondamment plus de la société que ce qu’elles sont disposées à donner. Elles sont en faveur d’enlever aux autres afin de pouvoir vivre à l’aise. Cette cupidité de la nature humaine est la cause principale de tous nos problèmes. « Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs », a dit l’apôtre Paul à son disciple, dans 1 Timothée 6:10.

Personne ne veut accepter de vivre avec les conséquences de la cupidité et de la compétition malhonnête. Mais qui est disposé à vivre selon un budget équilibré ? Quel sera le premier gouvernement à établir un budget balancé, même au risque d’une récession temporaire ? Cela pourrait se faire si on enlevait le pouvoir aux banques centrales — qui sont des banques privées — d’émettre la monnaie et de prêter avec intérêt. Mettez les banques dehors et redonnez au gouvernement son droit de produire la monnaie et tout va changer. Sauf que les chefs d’état qui ont voulu tenter cela sont morts assassinés (ex. : Abraham Lincoln, John F. Kennedy, etc.).

Si la nature humaine demeure inchangée, ce monde ne solutionnera pas ses problèmes économiques. Le temps se fait court, et avec chaque nouvelle crise, la solution devient plus lourde, et le crash mondial approche à grand pas. La seule « réussite » que les hommes politiques ont inventée serait un Nouvel Ordre Mondial. Un peu trop tard, ne trouvez-vous pas ? Mais quand l’avenir du monde repose exclusivement sur un coup de téléphone rouge… oups ! encore une propagande.

L’histoire du téléphone rouge doit bien faire rire les dirigeants de la Synagogue de Satan qui ont inventé cela pour faire peur au monde et détourner son regard des vraies questions qu’il devrait se poser et de voir les véritables coupables ; préparez-vous à voir une multiplication dévastatrice des crises futures. La question que tous devraient se poser, c’est : est-ce dans un tel monde que vous aimeriez vivre ? Pourtant, il y a une solution qui est prête à paraître et elle ne viendra pas des hommes. Néanmoins, elle viendra peut-être plus vite que le monde ne le spécule et elle prendra la terre entière par surprise.

L’apôtre Jean nous donne une description de cet événement au plus fort de la Troisième Guerre Mondiale, alors que la population de la terre entière sera au bord du génocide total. Dans Apocalypse 19:11-16, Jean nous déclare : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et Son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Oui, c’est Jésus qui reviendra pour mettre fin à toute la confusion créée par les humains qui se croyaient plus intelligents que Dieu. Mais c’est Dieu qui aura le dernier mot avec « Son Nouvel Ordre Mondial », qui s’appellera Le Royaume de Dieu et qui demeurera éternellement. Voilà un monde organisé de telle manière que tous les humains se plairont à y vivre. Un monde sans guerre, une paix sans fin, dans le bonheur, la joie, la coopération et l’amour.




La Franc-maçonnerie est-elle la Synagogue de Satan ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Octobre 2018

Par Texe Marrs

« Les secrets cachés de la Franc-maçonnerie sont contenus dans le sinistre 30e degré. Le candidat maçonnique fait quatre serments pendant que le mystérieux rabbin Siméon Bar Yochaï parle du fond de son cercueil. On exige du candidat qu’il abandonne sa foi et il sera désormais guidé par la Kabbale. Il se destine à l’enfer éternel. »

Dans son manuel classique, La théocratie occulte, Lady Queensborough déclara, à propos de la Loge maçonnique : « Chaque Loge est une Synagogue de Satan et son rituel est de la sorcellerie. »

Le père de la Franc-maçonnerie est le rabbin Siméon Bar Yochaï qui mis au monde la Kabbale corrompue et méchante, ainsi que son livre mystique, le Zohar. Delmar Darrah, 33°, souligna dans son livre, Évolution de la Franc-maçonnerie (1979), que « s’il n’y avait pas de Kabbale, il n’y aurait pas de Franc-maçonnerie. »

Dans le Zohar, on nous informe que la déité de la Kabbale se nomme Ein Sof (ou Ain Sof). Son agent, le compagnon de l’homme, est nul autre que le grand Serpent. Il s’agit du même Serpent que je révèle être adoré par les Juifs kabbalistes, dans mon exposé Le Serpent sacré des Juifs.

Rex Hutchens, 33°, auteur de Un pont vers la lumière, publié en 1988 par le Conseil Suprême Mère de la Franc-maçonnerie du Rite Écossais, aux pages 251-252, affirme que le Serpent est, en fait, le troisième membre de la Sainte Trinité. Hutchens dit : « Il est le corps du Saint-Esprit. »

Le Zohar du rabbin Yochaï explique plus loin que : « Le Serpent sacré est la principale source, la racine et l’essence de toute la lumière révélatrice sacrée de Dieu. »

Albert Pike déclare que la religion maçonnique : « est identique aux anciennes religions à mystères ». Et l’histoire révèle que toutes les religions à mystères adoraient le serpent.

On dit que le Serpent sacré est celui qui élève l’homme à la Divinité et les maçons croient qu’ils deviendront des dieux divins. Éventuellement, croient-ils, ils seront les « Maîtres du monde ».

Pike écrivit (voir Un pont vers la lumière d’Hutchens, p. 325) que le Secret Royal, c’est que les Loges maçonniques « réaliseront le Saint Empire » des Illuminati sur terre.

Nous avons donc compris pourquoi le livre de l’Apocalypse de notre Sainte Bible avertit que la religion de méchanceté et d’abominations des derniers jours sur terre ne sera pas une église ou une mosquée. Ce sera plutôt la Synagogue de Satan. Et en son sein se manifestera l’adoration du Serpent ouvertement méchant, la créature même qu’adorent de manière blasphématoire les Francs-maçons et qu’ils honorent faussement en tant qu’Esprit Saint de Dieu.

Mais qui est le Serpent ? Indubitablement, nous découvrons que le Serpent est, en fait, Satan.

Dans Les premières ères de la terre, le savant G. H. Pember affirme que, dans les Mystères, nous voyons que l’objet du culte est universellement Satan. Pember écrit : « Il n’y a que peu de doute quant au fait que la culmination des Mystères était le culte rendu à Satan lui-même. »

Nous répétons donc, encore une fois, la déclaration révélatrice d’Albert Pike, 33°, qui donna au monde les trente-trois rites des Loges maçonniques et indiqua à tous les maçons l’auteur de la Kabbale, le rabbin Siméon Bar Yochaï : « La maçonnerie est identique aux anciens Mystères. »

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La Kabbale : ultime secret de la Franc-maçonnerie

Albert Pike, 33°, ancien Souverain Grand Commandeur de la Franc-maçonnerie Universelle, appelait cela « le Mystère de la Kabbale ». C’est, en effet, l’ultime secret de la Loge maçonnique et d’elle sortent les doctrines étranges et antichristes de ce culte.

La Kabbale des Juifs est un système occulte de magie et de sorcellerie d’abord inventé par l’infâme rabbin Siméon Bar Yochaï. C’est l’un des rabbins les plus célèbres de l’histoire d’Israël. Au deuxième siècle, proclame-t-on, il passa plus d’une douzaine d’années dans les profondeurs d’une caverne. Pendant tout ce temps, il rédigea la Kabbale et son manuel initial, le Zohar. Ces livres lui furent soi-disant donnés par une équipe d’anges jadis célestes, des démons et des disciples de Lucifer.

Depuis lors, la Kabbale s’est répandue dans le monde entier. Elle est aujourd’hui grandement prisée au sein de la religion du judaïsme. La tombe du rabbin Bar Yochaï est une des principales attractions touristiques d’Israël.

La Kabbale est au cœur même du judaïsme. Elle est également la source première des sorciers, des enseignants occultes et des magiciens du monde. C’est le manuel d’instructions de la numérologie, de la nécromancie, de l’astrologie, du culte à la déesse, de la déviance sexuelle, des pouvoirs mentaux psychiques, de la vénération du serpent et du culte aux idoles. C’est aussi le fondement même de la Franc-maçonnerie en constituant la religion à Mystères de l’Ordre maçonnique.

Toutes les associations maçonniques doivent à la Kabbale leurs secrets et leurs symboles, dit Albert Pike, dans Morals and Dogma.

La Franc-maçonnerie s’enthousiasme depuis longtemps des enseignements occultes de la Kabbale. Au 19e siècle, Albert Pike révisa les rites maçonniques et ses trente-trois degrés afin de les accorder strictement à la Kabbale. Pike écrivit, dans ses Morals and Dogma :

« La vieille foi primitive qu’est la religion de la Franc-maçonnerie dérive de l’Ancienne et pure Kabbale. »

On déclare que la Kabbale est pure, mais que le christianisme est imparfait et contient des erreurs, comme le dit Pike. D’innombrables maçons de degrés élevés sont d’accord. « L’on est rempli d’admiration en pénétrant dans le Sanctuaire de la Kabbale », écrit Pike. Il poursuit : « C’est une doctrine si simple et, pourtant, si Absolue. »

La Kabbale du rabbin Bar Yochaï est immensément différente de la Sainte Bible. Elle propose qu’il existe de nombreux dieux et déesses, la plupart sexuellement immoraux. Toutefois, le vrai Messie est nul autre que le Serpent sacré ! Nous voyons par conséquent jusqu’à quel point la Loge maçonnique est dépravée et mauvaise. Ayant rejeté la Bible comme étant fausse et imprécise, la Kabbale est seule digne d’adoration et de culte. Elle seule est « pure », se vante la synagogue maçonnique de Satan.

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Les voix des morts dans la tête de l’Éventreur

Par Steve Reilly

Alors qu’il recherchait une idée pour une pièce de théâtre, Bruce Robinson, acteur, dramaturge et auteur anglais, tomba sur le sujet des meurtres non résolus de « Jack l’Éventreur », en 1888. Lorsqu’informé que l’identité de « Jack » demeurerait un mystère pour toujours, ça l’attira et il passa les douze années suivantes à faire des recherches et à écrire. Dans Ils aimaient tous Jack, Robinson identifie « Jack » et révèle que la Franc-maçonnerie s’avérait le fil conducteur dans tout ce qui était pourri au sein de l’Angleterre victorienne – y compris la protection de l’identité d’un tueur en série.

Bien que Robinson atteste qu’il ne portait aucun intérêt envers la Franc-maçonnerie au-delà de la participation de celle-ci aux meurtres, il découvrit bientôt le rôle central qu’elle tenait dans le récit. Comme il l’a dit à un intervieweur, « à l’époque de Jack l’Éventreur, il y avait quelque chose comme 360 membres tories au Parlement, dont 330 que je peux identifier comme maçons. La totalité de la classe dirigeante était maçonnique, de l’héritier du trône en descendant. Il le fallait pour être dans le club. »

Au moment des meurtres, la classe dirigeante utilisa son pouvoir pour cacher aux journalistes certains détails « inamicaux » (pour la Franc-maçonnerie). Dans les 130 ans qui suivirent, le contrôle maçonnique de la narration s’est continué.

Connu du public en tant que le chanteur et compositeur Stephen Adams, Michael Maybrick avait atteint le sommet de sa profession. Il composa la chanson numéro un (en feuille de musique) du 19e siècle, The Holy City. Cet homme, prétend Robinson, fut « Jack l’Éventreur ». Coïncidence, Maybrick a été largement supprimé de l’histoire.

Pourtant, la célébrité de Maybrick est indéniable. Et, comme grandissaient sa popularité et sa richesse, il entra dans les rangs de l’élite d’Angleterre – et il s’éleva dans la Franc-maçonnerie. Devenu 30e degré franc-maçon, Maybrick « entendit » parler du fond de son cercueil le rabbin Siméon Bar Yochaï mort depuis longtemps. Ce rite bizarre est expliqué en détail par Texe Marrs dans son dernier best-seller, Des voix venant des morts. Si l’on considère le pouvoir, à la fois de l’Angleterre victorienne et de la Franc-maçonnerie à l’époque de Maybrick, le rite devait être stupéfiant de sensation grandiose et pseudo-religieuse.

Raillant l’élite maçonnique – ce que « Jack » appelait « son drôle de petit jeu » – il joua à l’élite maçonnique un tour sans précédent. Maybrick, sachant que les élites maçonniques se mettraient en mode de crise, planifia leurs coups à l’avance. Encore et encore, Maybrick fit paraître la classe dirigeante pour des fous. Personne ne parut plus imbécile que le Commissaire de la Police Métropolitaine de Londres, Sir Charles Warren, franc-maçon célèbre dans tout le pays.

Les meurtres, exécutés avec le rituel maçonnique, fit des membres du système judiciaire et du gouvernement des conspirateurs. Mis au courant des « gorges tranchées d’une oreille à l’autre », de tout métal enlevé et autres détails révélateurs, les Francs-maçons cherchèrent à « protéger leur art ». Warren, en particulier, fit passer le bien de la « Fraternité » avant celui du public.

Aucun événement ne l’illustre mieux que cette réaction face à l’écriture trouvée sur un mur de Ghoulston Street. Après avoir commis son second meurtre, « Jack » déposa un tablier sali, qu’il avait coupé sur sa dernière victime, au pied d’un mur sur lequel il avait écrit : « Les Juifs sont les hommes qui ne seront blâmés de rien. » Citant les prééminents historiens de la Franc-maçonnerie, Albert Pike et Albert Mackay, Robinson élucide le message crypté : il se réfère aux « trois ruffians » (Jubelo, Jubela et Jubelum) qui tuèrent Hiram Abiff qui refusait de divulguer les secrets du Temple de Salomon.

Warren, qui avait – comme de fait – dirigé une expédition, nationalement célèbre, en Palestine pour localiser le Temple de Salomon, ignora le protocole de la police et ordonna que le message soit immédiatement effacé. La lettre presque railleuse de « Jack » à Warren parvint « DE YACK L’ÉVENTREUR ». En citant Mackay, Robinson explique : « La bonne prononciation du nom des “ruffians” exige que le “J” soit énoncé comme un “Y”. »

La dégénérescence sadique de Jack atteint son point le plus bas avec le meurtre du « Petit » Johnny Gill. À Bradford, le 27 décembre 1888, à la fête de St-Jean l’Évangéliste – le jour le plus important du calendrier maçonnique des loges écossaises et 75 ans depuis le jour où les « anciens » et les « modernes » se joignirent pour former la Grande Loge Unie d’Angleterre – Maybrick tua le garçon selon les rites appelés la cinquième libation. Robinson prétend : « Chacun des aspects de l’assassinat est symbolique. Il coupa les jambes et les mis sur le torse pour reproduire le crâne et les os des Chevaliers du Temple. » Le policier responsable de Bradford reconnut immédiatement le symbolisme de la scène et, comme à Londres, cacha les faits.

Bruce Robinson résolut le mystère vieux de 130 ans. Un « maçon devenu pourri » assassina des hommes, des femmes et des enfants selon les rites maçonniques et se moqua d’une élite maçonnique qui, à chaque meurtre, était forcée de prendre des positions délicates. Dans une entrevue, Robinson fit cette réflexion : « Ce n’est pas qu’ils protégeaient Maybrick, Ils se protégeaient, eux. »

Malheureusement, un livre d’une telle valeur est souillé par les visions critiques et cinglantes de l’auteur sur le christianisme de l’ère victorienne. En outre, son choix de langage s’avère bien plus que « coloré ». Power of Prophecy offre des livres qui contiennent des passages que nous trouvons désagréables. Pourtant, pour prendre les paroles de Texe, la valeur du livre surpasse de telles différences. Toutefois, Robinson incorpore son dédain du christianisme si profondément dans son écrit qu’étant donné notre mission, nous ne pouvons pas, en toute bonne conscience, offrir le livre.




D.524 – Le Sauveur du monde

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 4:13, nous pouvons lire : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. Et nous avons vu, et nous rendons témoignage que le Père a envoyé le Fils, le Sauveur du monde. » Ce titre unique du Seigneur Jésus-Christ nous assure que, lorsque le Père a envoyé Son Fils sur cette terre, vers un monde perdu dans ses péchés, ce n’était pas seulement le Messie des Juifs, ou pour occuper le trône de David comme Roi sur Israël, ou pour punir les nations des Gentils. « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:17). En effet, ce titre spécial de Sauveur du monde a été utilisé une autre fois dans la Bible, et ce fut par les Samaritains plutôt que par les Juifs, quand Il est venu leur prêcher pendant deux jours. Ce peuple se composait de Gentils qui étaient devenus participants d’une religion à façade juive, mais fondamentalement païenne.

Ce peuple recherchait visiblement un Sauveur, par le témoignage qu’il rendait de Jésus. « Et ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de ton récit, que nous croyons ; car nous avons entendu nous-mêmes, et nous savons que celui-ci est véritablement le Sauveur du monde, le Christ » (Jean 4:42). Ils avaient saisi que Jésus était venu leur apporter également le salut, non seulement aux Juifs et à la Samarie, mais au monde entier. Il a dit plus tard : « Et si quelqu’un entend mes paroles et ne croit pas, je ne le juge point, car je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour » (Jean 12:47-48).

Ainsi, a-t-Il commandé à Ses disciples, dans Luc 24:47 : « qu’on prêchât en Son nom la repentance et la rémission des péchés, parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » À Son Père, Il est devenu la propitiation du péché, comme nous le voyons dans 1 Jean 2:2 : « C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Lorsqu’Il a offert Sa vie pour le péché des autres, pour mourir et ressusciter, vous qui aviez cru en Lui en tant que Sauveur personnel : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1:8).

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2). La plupart des mots de la Bible contiennent une ou deux syllabes. Et le Saint-Esprit l’a voulu ainsi afin que la Bible soit facilement compréhensible par ceux que Dieu appelle. Mais le mot « propitiation » contient quatre syllabes et, pour ceux qui n’aiment pas utiliser un dictionnaire, cela demande une explication. Que veut dire « propitiation » ?

Le mot grec est hilasmos et paraît seulement deux autres fois dans les Écritures. La première fois, c’est lorsque Paul parle de justification, dans Romains 3:24-25 : « Et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Et la deuxième fois lorsque Jean nous dit que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés » (1 Jean 4:9-10).

Encore une fois, notez avec quelle facilité nous pouvons comprendre le sens de ces versets. Mais il y a toujours le mot « propitiation » qui semble être un problème. Cependant, « propitiation » est certainement le mot le plus juste pour qualifier le véritable sens original. Le dictionnaire utilise des mots comme « expiation » et « conciliation » comme définition, mais cela ne nous aide pas beaucoup. De toute évidence, l’action de notre Seigneur Jésus — en soumettant Son corps en tant que sacrifice pour payer l’amende de nos péchés et ainsi endurer la colère de Dieu contre tous les péchés du monde, ce qui nous permet d’être réconciliés à Lui avec la parfaite justice de Christ créditée à notre compte — cette action, donc, est visiblement démontrée dans les trois versets en tant que thème de base de la grande vérité de Son travail de propitiation sur la croix.

Et sûrement, comme Jean nous le dévoile, qu’en ceci est l’amour et que Dieu nous aimerait tant qu’Il allait consentir à offrir Son Fils unique et que Christ nous aime à Son tour, au point d’être prêt à mourir pour nous. Ça, c’est vraiment de l’amour ! Et nous, nous avons une langue qui : « Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:9-10). Ici, nous découvrons comment il est facile de mal utiliser le privilège de la parole, en tant que don de Dieu, en faisant référence à l’usage qu’en fait l’humain créé à l’image de Dieu en l’homme. Cette vérité n’est pas simplement réelle, mais également très spécifique.

Car elle nous dévoile que, même si l’image de Dieu en l’homme fut sévèrement altérée par le péché, l’image est toujours là. Cela veut dire que Dieu est éternel, et nous avons le privilège qu’un jour nous vivrons éternellement en Sa présence. Cette image n’est pas partagée avec les animaux, qui ont été créés selon leur espèce, tandis que nous avons été créés à l’image de Dieu. Donc, nous avons une similitude avec notre Créateur. Dans Genèse 1:21, nous lisons : « Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce ; et Dieu vit que cela était bon. » Mais regardons ce que Dieu déclare dans Genèse 1:27 : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Parmi les sens donnés au mot « similitude », il y a celui de « ressemblance physique ». Alors que Dieu, dans Sa pleine essence, est omniprésent et invisible aux yeux humains, il est également vrai que, lorsque Dieu est devenu homme, Il S’est manifesté dans un corps physique. Et de plus, notre Seigneur Jésus, Dieu le Fils, est toujours le même Jésus. Regardons ensemble Actes 1:10-11 : « Et comme ils avaient les yeux attachés au ciel pendant qu’il s’en allait, deux hommes se présentèrent à eux en vêtements blancs, et leur dirent : Hommes galiléens, pourquoi vous tenez-vous là à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé d’avec vous dans le ciel, reviendra de la même manière que vous l’avez vu monter au ciel. »

Regardons maintenant ce que l’apôtre Jean nous déclare, dans 1 Jean 3:2-3 : « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur. » Puisque Son incarnation et Son œuvre de salut furent planifiés avant la fondation du monde (1 Pierre 1:20), l’homme fut créé en l’image du corps que Christ avait planifié avoir lorsqu’Il deviendrait éventuellement un homme. Voilà pourquoi, lorsque Jésus est né ou S’est incarné, nous lisons, dans Matthieu 1:23 : « Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS. » Et ceci en même temps que dans Esaïe 45:6 où Dieu a pu déclarer : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre. » Pas deux Dieux, mais le même, sous Sa forme visible et sous Sa forme invisible.

Cela étant le cas, nos corps sont encore plus sacrés que nous l’avions assumé, et il devient encore plus grave de mal utiliser notre langue ou tout autre partie de notre corps, qui fut vraiment créée d’après la similitude de Christ. Paul prêchait l’Évangile de Christ : « Pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là » (2 Timothée 1:11-12).

Une personne qui croit être chrétienne, ou espère être chrétienne, n’est probablement pas un chrétien. L’individu devrait savoir avec une pleine assurance lorsqu’il arrive à la plus importante de toutes les déclarations : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu » (1 Jean 5:13). C’est une question à savoir qui vous connaissez et non pas ce que vous connaissez.

Paul a déclaré : « Je sais en qui j’ai cru » (2 Timothée 1:12), c’est-à-dire que Paul connaissait Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Comment pouvons-nous savoir que nous avons la vie éternelle ? En premier lieu, nous le savons parce que Jésus l’a dit dans Sa Parole. Ensuite, Jésus a déclaré : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main » (Jean 10:27-28). « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit » (1 Jean 4:13). « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:16). Est-ce que vous entendez la voix du bon Berger ? Où est-ce la voix de n’importe quel berger qui veut disperser le troupeau ?

Si le Saint-Esprit fait vraiment partie de notre vie, comme cela le devrait lorsque nous sommes venus vers Christ en tant que pécheurs perdus, avons-nous placé notre entière confiance en Lui pour le pardon et le salut, en Lui soumettant nos vies ? Alors, nous allons aimer la Parole qu’Il a inspirée. Donc : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:3-6).

Il y a plusieurs autres choses que nous pouvons savoir lorsque nous savons d’abord que nous sommes sauvés. La plus importante est que : « nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon Son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30). Saviez-vous que les petites épreuves que vous endurez concourent à votre justification et aussi à votre glorification éventuelle ? Paul l’avait très bien compris lorsqu’il a dit, dans Philippiens 1:21 : « Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. » Combien d’Églises prêchent cette vérité ?

Cependant, malgré les corps glorieux que nous aurons, il faut attendre la deuxième venue de Christ. Alors, Paul voulait avancer l’avènement de Jésus, mais il savait parfaitement qu’il ne le pouvait pas. Donc, il a déclaré : « Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair » (Philippiens 1:23-24). Mais Paul était au moins certain d’une chose, que : « nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur » (2 Corinthiens 5:8).

Alors, c’est un gain lorsque les chrétiens meurrent, car, dans Son corps ressuscité, Christ veille sur eux, alors qu’Il est au ciel à la droite du Père. Car l’état transitoire de la mort est semblable à un sommeil temporaire duquel le véritable chrétien se réveillera sûrement dans le Royaume. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17).

L’une des plus grandes bénédictions dans le fait de mourir est d’avoir ce privilège d’être avec notre Seigneur en tant que prémices des humains, installés par Dieu dans des positions assurées pour l’éternité. Dans 1 Thessaloniciens 3:11-13, Paul nous affirme : « Que Dieu lui-même, notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur, conduisent nos pas vers vous. Et que le Seigneur vous fasse croître et abonder en charité les uns envers les autres, et envers tous, comme il en est de nous envers vous ; et qu’il affermisse vos cœurs pour qu’ils soient irrépréhensibles dans la sainteté devant Dieu notre Père, à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ avec tous ses saints. »

La mort d’un chrétien ou d’une chrétienne peut être un moment de peine pour ceux qui restent, mais c’est un moment de joie et de bénédiction pour celui qui meurt, car ceci devient le moment où le converti se repose de toutes ses oeuvres avec ceux qui l’ont précédé. Mais Christ est déjà ressuscité et c’est ce que les pharisiens craignaient. Alors, dans Matthieu 27:62-66 : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde. »

Pilate avait vécu plusieurs expériences étranges avant la crucifixion de Jésus. Par exemple : « pendant qu’il était assis sur le tribunal, sa femme lui envoya dire : Ne te mêle point de l’affaire de ce juste ; car j’ai beaucoup souffert aujourd’hui en songe, à son sujet. Mais les principaux sacrificateurs et les anciens persuadèrent au peuple de demander Barabbas, et de faire périr Jésus » (Matthieu 27:19-20). Mais Pilate voulait Le relâcher : « Et le gouverneur, reprenant la parole, leur dit : Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? et ils dirent : Barabbas. Pilate ajouta : Que ferai-je donc de Jésus qu’on appelle Christ ? Tous lui répondirent : Qu’il soit crucifié. Et le gouverneur leur dit : Mais quel mal a-t-il fait ? Alors ils crièrent plus fort : Qu’il soit crucifié ! » (Matthieu 27:21-23).

Alors, pour calmer les politiciens, apaiser les leaders Juifs et pallier à une révolte potentielle, Pilate a consenti à l’exécution de Jésus. Mais une fois mort et dans le sépulcre, les troubles de Pilate au sujet de Jésus n’ont pas cessé. Avez-vous noté un peu de sarcasme et d’impatience dans les paroles de Pilate lorsqu’il dit aux pharisiens : « allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez » ? Qu’y avait-il à craindre d’un homme mort ? « Faites-Le garder, si vous voulez. » Mais peut-être que Pilate était, lui aussi, assailli de doutes inexplicables. Peut-être qu’un gardien pouvait empêcher les craintes bizarres des pharisiens de se réaliser.

De notre perspective, cependant, nous pouvons voir un peu d’ironie divine dans ces paroles. N’était-il pas écrit que même la mort ne pouvait Le retenir dans les griffes de Satan, qui semblait avoir gagné une puissante victoire sur la croix, car l’Héritier du Royaume était décédé ? Ainsi l’initiative principale de Satan était d’empêcher la résurrection de Christ, car tous Ses messages dépendaient de Sa victoire sur la mort. Jusqu’à quel point le cercueil devait-il être bien scellé et bien gardé pour contenir le Créateur de toutes choses ? Si Son but était de mourir et de ressusciter, les efforts des hommes et même de Satan pouvaient-ils l’en empêcher ? « Allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez » n’était sûrement pas assez.

Aujourd’hui, nous savons que l’entrée scellée du sépulcre fut ouverte par un ange. Car, dans Matthieu 28:2-4, nous pouvons lire : « Et voici, il y avait eu un grand tremblement de terre, car un ange du Seigneur, descendu du ciel, était venu, avait roulé la pierre en dehors de l’entrée du sépulcre, et s’était assis dessus. Son visage était comme un éclair, et son vêtement blanc comme la neige. Et dans leur frayeur les gardes avaient tremblé et étaient devenus comme morts. »

Cependant, dans Matthieu 28:12-15, nous lisons : « Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. Et si cela vient à la connaissance du gouverneur, nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine. Et les soldats, ayant pris l’argent, firent selon qu’ils avaient été instruits ; et ce bruit a couru parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui. » C’est d’ailleurs cet épouvantable mensonge qui est encore écrit dans le livre le plus sacré des Juifs du 21e siècle, le Talmud.

Et les ouvriers de Satan renient toujours la résurrection de Christ, mais leurs efforts sont aussi futiles que ceux qui ont tenté de Le conserver dans Son sépulcre. Or, la vérité demeure que Christ a triomphalement quitté la tombe et offre gratuitement la vie éternelle à tous ceux qui croient. Cependant, pour tous ceux qui reniaient Christ et Sa résurrection : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

La Bible, dans laquelle se trouve la glorieuse promesse du pardon, fut entièrement écrite au saint de Dieu, et non au pécheur non converti. La confession est ce que les saints font lorsqu’ils pèchent. La repentance est ce que les pécheurs font avant de devenir saints. Alors, la confession est la prise de conscience qui identifie le péché contre Dieu. Et la repentance est le renversement de notre esprit vers la soumission et la confiance totale en Dieu.

Le Psaume 51 est la prière classique d’une confession. Le roi David avait vidé son cœur de sa peine et de son comportement terrible avec Bath-Shéba. Alors, il cria vers Dieu : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! » (Psaume 51:3-4). « Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras, » déclare David, dans Psaume 51:5-6.

Avez-vous remarqué que David se confesse directement à Dieu et non à un homme ? Donc, ayant reconnu vraiment son péché, David le confesse et demande à Dieu : « Détourne ta face de mes péchés ; efface toutes mes iniquités ! O Dieu, crée en moi un cœur pur, et renouvelle en moi un esprit droit ! Ne me rejette pas loin de ta face, et ne m’ôte pas ton esprit saint ! » (Psaume 51:11-13).

Dans trois des quatre Évangiles, nous pouvons lire la déclaration de Jésus : « Ce ne sont pas ceux qui sont en santé qui ont besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal ; je suis venu appeler à la repentance non les justes, mais les pécheurs » (Marc 2:17). La repentance n’est pas une apologie pour des péchés spécifiques, c’est une transformation cœur/esprit/âme de notre vaniteuse propre justice vers la sainteté de Dieu. Ce sont ceux qui se savent perdus qui se repentent et non pas ceux qui se croient déjà sauvés sans besoin de repentance. Jésus a déclaré : « Je vous dis qu’il y aura de même plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance » (Luc 15:7).

Un jour, malgré cela : « que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:11). C’est beaucoup mieux de se repentir dans la peine, aujourd’hui, que de se confesser dans la terreur du jugement. Alors, il existe un danger de diluer ou de retrancher de l’Écriture, et ceux qui prêchent doivent sûrement en tenir compte. Car : « si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 22:19. Ce témoignage final de Christ et cet avertissement à ceux qui professent être Ses ministres sont un commandement clair de ne pas augmenter (Apocalypse 22:18) ou retrancher des Paroles inspirées par l’Esprit.

Il existe plusieurs personnes, dans des sectes variées, qui suivent un leader prétendant qu’il ou elle aurait reçu quelque nouvelle inspiration venant de Dieu. Ceci est un véritable manque de sagesse ou bien un mensonge délibéré cachant de mauvaises intentions. Car il s’agit de leaders de dénominations religieuses qui tentent d’expliquer certains versets de la Bible qu’ils ou elles considèrent non scientifiques, ou offensives de quelques manières. Cela est encore plus dangereux, car : « quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu », nous dit Jésus en toute simplicité, dans Apocalypse 20:15. Que les humains le croient ou non, la Bible est la véritable Parole de Dieu. Spécialement s’ils croient vraiment que Dieu est capable de dire tout ce qu’Il entend dire.

Les écrivains de la Bible utilisent occasionnellement un langage figuratif, bien sûr, où certains symboles sont habituellement expliqués en contexte. Lorsque le rédacteur veut être clairement et littéralement compris, il devient toutefois dangereux pour nous d’imposer un sens métaphorique au passage biblique à cause de nos croyances ou de nos considérations extérieures. Paul nous rassure en disant : « Mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité » (2 Corinthiens 4:2).

Cela peut très bien devenir la pente glissante pour ceux qui choisissent la manière facile d’agir, pour ceux qui veulent plaire à leurs troupeaux. Mais rappelez-vous qu’il sera plus facile et agréable, lors du jugement de Christ, d’expliquer pourquoi nous avons cru en Dieu plutôt que pourquoi nous avons cru aux hommes qui questionnaient Dieu. « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, Pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus » déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:3-5.




D.523 – Le défi du leadership

Par Joseph Sakala

Le temps de sortir d’Égypte était arrivé et Dieu voulait préparer Son peuple afin qu’il le fasse en étant dirigé par un leadership selon la volonté divine. Alors, dans Exode 6:7-12, Dieu déclara à Moïse : « Je vous prendrai pour mon peuple, et je vous serai Dieu, et vous connaîtrez que je suis l’Éternel votre Dieu, qui vous retire de dessous les fardeaux de l’Égypte. Et je vous ferai entrer au pays au sujet duquel j’ai levé ma main que je le donnerais à Abraham, à Isaac, et à Jacob ; et je vous le donnerai en héritage : Je suis l’Éternel. Moïse parla donc ainsi aux enfants d’Israël ; mais ils n’écoutèrent point Moïse, par impatience et à cause de leur dure servitude. Et l’Éternel parla à Moïse, en disant : Va, parle à Pharaon, roi d’Égypte, et qu’il laisse sortir les enfants d’Israël de son pays. Alors Moïse parla devant l’Éternel, et dit : Voici, les enfants d’Israël ne m’ont pas écouté ; et comment Pharaon m’écoutera-t-il, moi qui suis incirconcis de lèvres ? » Mais Moïse accepta de faire ce que l’Éternel lui avait commandé.

Lorsqu’une personne ou un groupe accepte de se soumettre à un niveau de leadership, Dieu S’attend à un engagement sans réserve de la part du serviteur, afin d’accomplir le travail. « Alors Moïse s’en alla, et retourna vers Jéthro son beau-père, et lui dit : Que je m’en aille, je te prie, et que je retourne vers mes frères qui sont en Égypte, pour voir s’ils sont encore vivants. Et Jéthro dit à Moïse : Va en paix ! Or, l’Éternel dit à Moïse, en Madian : Va, retourne en Égypte ; car tous ceux qui en voulaient à ta vie, sont morts. Alors Moïse prit sa femme et ses fils, les fit monter sur un âne, et retourna au pays d’Égypte. Et Moïse prit la verge de Dieu dans sa main. Et l’Éternel dit à Moïse : En t’en allant pour retourner en Égypte, considère tous les miracles que j’ai mis dans ta main, et tu les feras devant Pharaon ; mais j’endurcirai son cœur, et il ne laissera point aller le peuple » (Exode 4:18-21).

« Et tu diras à Pharaon : Ainsi a dit l’Éternel : Israël est mon fils, mon premier-né ; et je t’ai dit : Laisse aller mon fils, afin qu’il me serve ; et tu as refusé de le laisser aller. Voici, je vais faire mourir ton fils, ton premier-né. Or, il arriva qu’en chemin, dans l’hôtellerie, l’Éternel rencontra Moïse, et chercha à le faire mourir. Et Séphora prit un couteau de pierre, et coupa le prépuce de son fils, et le jeta à ses pieds, et dit : Certes, tu m’es un époux de sang ! Et l’Éternel le laissa. Elle dit alors : Époux de sang ! à cause de la circoncision. Et l’Éternel dit à Aaron : Va au-devant de Moïse, au désert. Il alla donc et le rencontra à la montagne de Dieu, et il le baisa. Et Moïse rapporta à Aaron toutes les paroles avec lesquelles l’Éternel l’avait envoyé, et tous les prodiges qu’il lui avait commandé de faire. Moïse s’en alla donc avec Aaron ; et ils assemblèrent tous les anciens des enfants d’Israël. Et Aaron dit toutes les paroles que l’Éternel avait dites à Moïse, et il fit les prodiges aux yeux du peuple. Et le peuple crut ; et ils apprirent que l’Éternel avait visité les enfants d’Israël, et qu’il avait vu leur affliction ; et ils s’inclinèrent et adorèrent » (Exode 4:22-31).

Jésus avait noté, un jour, dans Luc 9:62, que : « Celui qui met la main à la charrue et regarde derrière lui, n’est point propre au royaume de Dieu. » Donc, le leadership s’avère rarement simple et facile. Moïse devait d’abord rencontrer et gagner le cœur des anciens. « Va, et assemble les anciens d’Israël, et dis-leur : L’Éternel, le Dieu de vos pères m’est apparu, le Dieu d’Abraham, d’Isaac, et de Jacob, et m’a dit : Certainement, je vous ai visités, et j’ai vu ce qu’on vous fait en Égypte » (Exode 3:16). Mais il n’était pas certain que le peuple accepterait immédiatement un tel défi. « Moïse parla donc ainsi aux enfants d’Israël ; mais ils n’écoutèrent point Moïse, par impatience et à cause de leur dure servitude » (Exode 6:9).

« L’Éternel parla donc à Moïse et à Aaron, et leur ordonna d’aller trouver les enfants d’Israël, et Pharaon, roi d’Égypte, pour retirer les enfants d’Israël du pays d’Égypte. Voici les chefs des maisons de leurs pères. Les fils de Ruben, premier-né d’Israël : Hénoc et Pallu, Hetsron et Carmi. Voilà les familles de Ruben. Les fils de Siméon : Jémuël, Jamin, Ohad, Jakin, Tsochar et Saül, fils de la Cananéenne. Voilà les familles de Siméon. Et voici les noms des fils de Lévi, selon leurs générations : Guershon, Kéhath et Mérari. Et les années de la vie de Lévi furent de cent trente-sept ans. Les fils de Guershon : Libni et Shimei, selon leurs familles. Les fils de Kéhath : Amram, Jitsehar, Hébron et Uziel. Et les années de la vie de Kéhath furent de cent trente-trois ans. Les fils de Mérari : Machli et Mushi. Voilà les familles de Lévi, selon leurs générations. Or, Amram prit pour femme Jokébed, sa tante, et elle lui enfanta Aaron et Moïse. Et les années de la vie d’Amram furent de cent trente-sept ans. Les fils de Jitsehar : Coré, Népheg et Zicri. Les fils d’Uziel : Mishaël, Eltsaphan et Sithri. Et Aaron épousa Elishéba, fille d’Amminadab, sœur de Nahashon, et elle lui enfanta Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar. Les fils de Coré : Assir, Elkana et Abiasaph. Voilà les familles des Corites. Or, Éléazar, fils d’Aaron, prit pour sa femme une des filles de Puthiel, et elle lui enfanta Phinées. Tels sont les chefs des maisons des pères des Lévites, selon leurs familles. C’est cet Aaron et ce Moïse, à qui l’Éternel dit : Retirez les enfants d’Israël du pays d’Égypte, selon leurs armées. Ce sont eux qui parlèrent à Pharaon, roi d’Égypte, pour retirer d’Égypte les enfants d’Israël. C’est ce Moïse et cet Aaron » (Exode 6:13-27).

L’opposition de ce peuple impie était pourtant continuellement présente. Notre Seigneur Jésus a enseigné, dans Jean 15:20-23 : « Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse pour leur péché. Celui qui me hait, hait aussi mon Père. »

Moïse a également rencontré la puissance et la colère de la cour d’Égypte : « Mais Pharaon dit : Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix en laissant aller Israël ? Je ne connais point l’Éternel, et je ne laisserai pas non plus aller Israël » (Exode 5:2). « Alors les exacteurs du peuple et ses commissaires sortirent, et dirent au peuple : Ainsi a dit Pharaon : Je ne vous donne plus de paille. Allez vous-mêmes, prenez de la paille où vous en trouverez, car on ne retranchera rien de votre travail. Alors le peuple se répandit par tout le pays d’Égypte, afin d’amasser du chaume pour tenir lieu de paille. Et les exacteurs les pressaient, en disant : Achevez votre ouvrage, chaque jour la quantité fixée, comme quand il y avait de la paille » (Exode 5:10-13).

Mais l’Éternel était évidemment en charge des évènements. « Les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel, quand j’étendrai ma main sur l’Égypte, et que je retirerai du milieu d’eux les enfants d’Israël » (Exode 7:5). Dieu a toujours une raison pour Ses actions. Et les leaders humains sont toujours Son moyen pour accomplir Son œuvre. Et Son but immédiat ne sera jamais voilé par Son objectif à long terme. Voici ce que dit l’Éternel, dans Ézéchiel 30:25-26 : « Je fortifierai les bras du roi de Babylone, mais les bras de Pharaon tomberont ; et ils sauront que je suis l’Éternel, quand je mettrai mon épée dans la main du roi de Babylone, et qu’il l’étendra sur le pays d’Égypte. Et je disperserai les Égyptiens parmi les nations ; je les répandrai dans les pays, et ils sauront que je suis l’Éternel. »

Les leaders humains voient rarement le but ultime de Dieu lorsqu’Il  accomplit l’histoire, mais ils en connaîtront la réalité et l’aboutissement  pendant l’éternité. « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12). Alors, à Josué, Dieu lui déclare, dans Josué 1:6-7 : « Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras. »

Ceux que Dieu appelle au leadership doivent apprendre à se préparer pour ce travail. Il faut être sûr de demander à Dieu de nous conduire. « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies », nous dit l’apôtre, dans Jacques 1:5-8.

Cependant soyez certain que vous demandez selon la volonté de l’Esprit, tout comme Jésus qui était ferme dans Son leadership, et : « Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:6-8.

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve », nous témoigne Paul, dans Philippiens 4:8-11.

Pour être un leader bienveillant, veillez à ce que vos motifs soient véritablement sans reproche. Dans 2 Corinthiens 4:1-5, Paul nous déclare : « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus. »

« Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. Mais j’estime que je n’ai été en rien inférieur aux plus excellents apôtres », nous affirme Paul, dans 2 Corinthiens 11:2-5. Car il faut mettre toute notre loyauté en Dieu.

Regardons ce que Dieu a dit à Josué : « Moïse mon serviteur est mort ; maintenant lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d’Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Josué 1:2-5). Dieu pouvait lui faire une telle promesse à cause de Sa toute puissance, et nous ne devrions jamais douter de Sa toute puissance, car Dieu ne change pas. Il est aujourd’hui le même que du temps de Moïse et de Josué.

Ce sont des dispositions que les leaders de Dieu doivent continuellement garder à l’Esprit alors qu’ils font le travail que Dieu a préparé devant eux. Ayez la certitude de garder avec vous les gens dont vous avez besoin. « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par son propre sang. Car je sais qu’après mon départ, il s’introduira parmi vous des loups ravissants, qui n’épargneront point le troupeau ; et qu’il s’élèvera parmi vous des hommes qui annonceront des doctrines pernicieuses, afin d’attirer les disciples après eux », leur dit Paul, dans Actes 20:28-30.

« De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:10-15.

Un autre point très important : soyez certain que vous conduisez le peuple là où Dieu vous a conduit. « Tu t’établiras des juges et des officiers dans toutes tes portes que l’Éternel ton Dieu te donne, selon tes tribus, et ils jugeront le peuple d’un jugement juste. Tu ne pervertiras point le droit ; tu n’auras point égard à l’apparence des personnes ; et tu ne prendras pas de présent [des pots-de-vin] ; car le présent aveugle les yeux des sages, et trouble les paroles des justes. Tu suivras exactement la justice, afin que tu vives et que tu possèdes le pays que l’Éternel ton Dieu te donne. Tu ne te planteras point d’emblème d’Ashéra, aucun arbre, auprès de l’autel que tu dresseras à l’Éternel ton Dieu. Tu ne te dresseras point non plus de statue. Car l’Éternel ton Dieu hait ces choses » (Deutéronome 16:18-22). Il y a beaucoup d’églises modernes qui auraient intérêt à réviser leur mobilier ecclésiastique…

« Mais parce que mon serviteur Caleb a été animé d’un autre esprit, et m’a pleinement suivi, je le ferai entrer au pays où il est allé, et sa postérité le possédera », déclara Dieu, dans Nombres 14:24. « Et mes frères, qui étaient montés avec moi, firent fondre le courage du peuple ; mais moi, je suivis pleinement l’Éternel mon Dieu. Et Moïse fit serment, ce jour-là, en disant : Certainement la terre que ton pied a foulée sera à jamais un héritage pour toi et tes enfants, parce que tu as suivi pleinement l’Éternel mon Dieu ! Or maintenant, voici, l’Éternel m’a conservé la vie, comme il l’avait dit ; voilà quarante-cinq ans que l’Éternel prononça cette parole à Moïse, lorsque Israël marchait dans le désert ; et maintenant, me voici âgé aujourd’hui de quatre-vingt-cinq ans ; je suis encore, aujourd’hui, aussi fort que le jour où Moïse m’envoya ; j’ai maintenant la même force que j’avais alors, pour la guerre, pour sortir et rentrer » (Josué 14:8-11).

Soyez sûrs et certains que vous établissez le bon exemple au fur et à mesure que vous avancez. Et c’est ce que Paul dit à Tite de faire lorsqu’il lui déclara : « Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. Mais évite les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines. Éloigne-toi de l’homme hérétique, après l’avoir averti une première et une seconde fois ; sachant qu’un tel homme est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même » (Tite 3:8-11).

« Avertis-les d’être soumis aux princes et aux magistrats, de leur obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre ; de ne médire de personne, de n’être point querelleurs, d’être modérés, et de montrer une parfaite douceur envers tous les hommes » (Tite 3:1-2). Mais d’où vient cette Parole ? De Dieu, sûrement, Qui : « t’a déclaré, ô homme, ce qui est bon. Et qu’est-ce que l’Éternel demande de toi, sinon de faire ce qui est droit, d’aimer la miséricorde, et de marcher humblement avec ton Dieu ? » (Michée 6:8). C’est ainsi que se fait le transfert du leadership.

Donc : « Après la mort de Moïse, serviteur de l’Éternel, l’Éternel parla à Josué, fils de Nun, serviteur de Moïse, et lui dit : Moïse mon serviteur est mort ; maintenant lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer au pays que je donne aux enfants d’Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. Votre frontière sera depuis ce désert et ce Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer, vers le soleil couchant. Nul ne subsistera devant toi pendant tous les jours de ta vie ; je serai avec toi comme j’ai été avec Moïse ; je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Josué 1:1-5).

Les ministères du Seigneur sont variés et nombreux, même au sein des Églises que Jésus avait établies sur la terre. Les leaders de ces Églises et de plusieurs groupes qui servaient ces Églises ajoutaient des couches de caractère qui se devaient d’être continuellement améliorées, et nous le voyons par les correctifs que Jésus apporte à chaque congrégation des sept premières Églises choisies par Jésus, sauf l’Église de Philadelphie. Donc, tel que prévu, la Bible n’est pas silencieuse sur une affaire aussi importante. Les remplaçants doivent être identifiés, entraînés et apprêtés avant d’être utilisés. « Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte et entre devant eux, et qui les fasse sortir et entrer, afin que l’assemblée de l’Éternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger » (Nombres 27:16-17).

Au moment où un leader ayant terminé son ministère doit mourir, Dieu S’est déjà choisi un successeur préparé longtemps d’avance. « Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. Si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain. En vain vous vous levez matin, vous vous couchez tard, et vous mangez le pain de douleur ; il en donne autant à son bien-aimé pendant son sommeil », déclare Salomon, dans Psaume 127:1-2. Le même principe s’applique dans le Nouveau Testament, où Paul déclare : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu. Selon la grâce de Dieu qui m’a été donnée, j’ai posé le fondement, comme un sage architecte, et un autre bâtit dessus ; mais que chacun prenne garde comment il bâtit dessus. Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:9-11).

Le travail en vue du Royaume de Dieu se poursuivra, avec ou sans vous. « Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau » nous déclare Paul, dans Galates 6:3-5. « C’est pourquoi ni celui qui plante, ni celui qui arrose, n’est quelque chose, mais Dieu qui donne l’accroissement. Or, celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, et chacun recevra sa récompense propre selon son propre travail. Car nous sommes ouvriers avec Dieu ; vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 3:7-9.

« Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaumes 27:13-14). Et qu’est-ce que cela veut dire, au juste ? Voici un exemple : « Tu diras tout ce que je te commanderai, et Aaron ton frère parlera à Pharaon, pour qu’il laisse aller les enfants d’Israël hors de son pays. Mais j’endurcirai le cœur de Pharaon, et je multiplierai mes signes et mes miracles dans le pays d’Égypte. Et Pharaon ne vous écoutera point ; et je mettrai ma main sur l’Égypte, et je retirerai du pays d’Égypte mes armées, mon peuple, les enfants d’Israël, par de grands jugements. Les Égyptiens sauront que je suis l’Éternel, quand j’étendrai ma main sur l’Égypte, et que je retirerai du milieu d’eux les enfants d’Israël. Moïse et Aaron firent donc comme l’Éternel leur avait commandé ; ils firent ainsi » (Exode 7:2-6).

Moïse et Aaron n’avaient pas à se poser de question, ils n’avaient qu’à obéir et s’attendre à l’Éternel ! Lorsque Dieu appelle un leader dévoué à Son service, Dieu lui donne toujours une vision qui vient avec l’appel. Avec Moïse, la vision fut donnée au tout début, lors de l’implantation du projet, et confirmée lorsque le grand exode du peuple fut accompli. Les dix plaies furent simplement des paroles de la bouche de Dieu contre le panthéon polythéiste des dieux d’Égypte. Et c’est toujours ainsi de nos jours : « Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes. C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes », nous dit Paul, dans Éphésiens 6:12-13.

Tout comme il fut déclaré à Moïse que Pharaon résisterait à chaque démonstration de la puissance divine, on nous met en garde de la même manière : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions », déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-9. Cependant, même l’ennemi du peuple de Dieu est assujetti à la Parole du Créateur. Alors que Satan peut rugir autant qu’il veut et tenter de nous dévorer, il doit se sauver lorsque les serviteurs de Dieu lui résistent. L’apôtre Jacques nous dit : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).

Parfois, il nous semble que les méchants peuvent tout faire. Dieu ne le voit pas ainsi lorsque les saints de Dieu sont prêts à attendre patiemment le moment où Dieu va agir. Quand vous serez à bout de patience, lisez Psaume 37:1-8, un Psaume de David, qui dit : « Ne t’irrite pas contre les méchants ; ne porte pas envie à ceux qui font le mal. Car ils seront bientôt fauchés comme l’herbe ; ils se faneront comme l’herbe verte. Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. Réprime la colère, et laisse l’emportement ; ne t’irrite point pour mal faire. »

Le travail est un don, car il vient de Dieu. Voici ce que Dieu a fait dès le commencement : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder » (Genèse 2:15). Lorsque Dieu créa l’homme, Il lui donna également quelque chose à faire. Même si : « l’Éternel Dieu planta un jardin en Éden du côté de l’Orient, et y mit l’homme qu’il avait formé » (Genèse 2:8), c’est l’homme qui devait s’en occuper s’il voulait en manger les produits. Donc, travailler pour gagner sa vie n’est pas une punition divine pour le péché de l’homme, comme certains se plaisent à l’interpréter, mais plutôt un bien-être pour l’homme.

Pareillement, après que la terre sera purifiée, lorsque le péché et la souffrance humaine seront enlevés éternellement, il y aura certainement de l’ouvrage à faire. « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront » (Apocalypse 22:3). Nous ne serons certainement pas confinés sur un nuage et condamnés à jouer de la harpe pour toute l’éternité ! Nous ne savons pas encore quels travaux seront disponibles, mais ils seront sûrement reliés à la fidélité que nous avons à Le servir pendant que Jésus est au ciel à nous préparer une place. « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été », nous dit Jésus, dans Apocalypse 22:12.

C’est alors un privilège accordé par Dieu que de pouvoir faire dès maintenant un travail utile, et que ce travail soit de prêcher la Parole de Dieu, ou bien d’améliorer présentement quelque chose dans le monde pour Dieu. Salomon nous a déclaré, dans Ecclésiaste 9:10 : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. » Jésus a également déclaré : « Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler » (Jean 9:4).

Peu importe le travail que Dieu nous a demandé d’accomplir, il est très important de nous rappeler l’enseignement que nous trouvons dans Colossiens 3:23-25 et d’y obéir : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, et non pour les hommes ; sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l’héritage, car vous servez Christ le Seigneur. Mais celui qui agit injustement, recevra selon son injustice ; et il n’y a point d’acception de personnes. »

« C’est pourquoi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur », nous atteste Paul, dans 1 Corinthiens 15:58.

 

 




D.522 – Un Évangile de paix

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 52:7, on peut lire : « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » Il est surprenant de remarquer qu’il y a plus de versets qui contiennent le mot « paix » dans le livre d’Esaïe que dans tout autre livre de la Bible. Celui qui proclame cet Évangile publie également le salut, annonçant l’imminent règne de Dieu, le Sauveur de toute la terre. La première mention du mot « paix », dans ce livre, nous parle de la venue du Roi dans Son règne, tout comme la dernière mention, d’ailleurs.

D’abord, dans Esaïe 9:5-6, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Imaginez que le verset nous déclare qu’un enfant nous est né, qui devra S’appeler Dieu Fort et Père d’éternité, et très peu de gens ont saisi que ce verset nous parlait bien de Jésus-Christ. Pas comme d’une deuxième personne dans une trinité quelconque, mais comme Dieu unique qui S’est fait homme, EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.

Ensuite, dans le dernier chapitre d’Ésaie, nous lisons : « Afin que vous soyez allaités et rassasiés du lait de ses consolations ; afin que vous buviez avec délices de sa glorieuse abondance. Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem » (Esaïe 66:11-13). Ce merveilleux Évangile de paix n’est spécifiquement mentionné que deux fois dans le Nouveau Testament.

La première fois, il est cité directement du texte plus haut. Dans Romains 10:15-18, Paul déclare : « Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. Mais je demande, ne l’ont-ils point entendue ? Au contraire, leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde. » La deuxième fois, c’est lorsque Paul fait la connexion avec l’armure spirituelle du chrétien. Les beaux pieds, en effet, sont : « Les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix » (Éphésiens 6:15).

C’est notre privilège d’être parmi ceux dont les pieds se sont déplacés sur les montagnes et au travers des plaines, et sur les mers vers les extrémités du monde, avec le merveilleux Évangile du salut. Le Seigneur ne nous a pas laissés orphelins pour proclamer Son Évangile de paix car : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites. Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que j’ai dit : Je vais au Père ; car mon Père est plus grand que moi » (Jean 14:26-28).

Jean a écrit en détail les discours de Jésus, car presque la moitié des versets de l’Évangile de Jean contiennent les Paroles de Jésus, et Jean a pu les citer par cœur, presque cinquante ans après que Jésus les eût prononcées. Comment a-t-il pu faire cela ? Par une mémoire surnaturelle que le Saint-Esprit a utilisée en lui rappelant toutes les choses que Jésus lui avait dites. La même chose a dû se passer avec les autres rédacteurs bibliques, car ils ont tous cité correctement des évènements et des paroles que Jésus a cités plusieurs années auparavant.

En vérité, l’Esprit Saint peut même rappeler à notre mémoire les paroles des Écritures précisément au moment où nous en avons besoin pour témoigner, ou nous guider personnellement selon Sa volonté. Cela devient efficace, en effet, à la condition que ces paroles aient été emmagasinées dans notre mémoire. Cela peut se faire par une mémorisation directe ou par une lecture régulière et à répétition de la Bible, afin de faire agir notre mémoire subconsciente. Souvenez-vous comment un pêcheur sans aucun diplôme en théologie, nommé Pierre, a pu citer de longs passages des Écritures lorsqu’il en a eu besoin.

Prenons seulement Actes 2:15-21, le jour de la Pentecôte, lorsque Pierre se leva et déclara : « Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Dans Actes 2:23-28, Pierre poursuit : « Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle. Car David dit de lui : Je voyais toujours le Seigneur devant moi, parce qu’il est à ma droite, afin que je ne sois point ébranlé. C’est pourquoi mon cœur s’est réjoui, et ma langue a fait éclater sa joie, et ma chair aussi reposera en espérance ; parce que tu ne laisseras point mon âme dans le sépulcre, et que tu ne permettras point que ton Saint voie la corruption. Tu m’as fait connaître le chemin de la vie ; tu me rempliras de joie devant ta face. »

Finalement, dans Actes 2:29-36, Pierre leur déclare : « Hommes frères, il est permis de vous dire avec assurance, quant au patriarche David, qu’il est mort, et qu’il a été enseveli, et que son sépulcre est encore aujourd’hui parmi nous. Mais étant prophète, et sachant que Dieu lui avait promis avec serment qu’il ferait naître le Christ de sa postérité selon la chair, pour le faire asseoir sur son trône ; prévoyant cela, il dit de la résurrection du Christ, que son âme ne serait point laissée dans l’enfer, et que sa chair ne verrait point la corruption. Dieu a ressuscité ce Jésus ; nous en sommes tous témoins. Élevé donc à la droite de Dieu, et ayant reçu du Père la promesse du Saint-Esprit, il a répandu ce que vous voyez et entendez maintenant. Car David n’est point monté au ciel, mais il dit lui-même : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. »

Nous voyons, selon certaines citations, que Pierre a passé beaucoup de temps à étudier et même à mémoriser certains passages clés de l’Ancien Testament. Jésus citait fréquemment l’Écriture dans Ses conversations, et Paul évoquait abondamment l’Écriture dans ses épîtres. En tant que disciples du Christ, ne devrions-nous pas faire de même ? La mémorisation de l’Écriture fut une grande bénédiction pour beaucoup de chrétiens tout au long des années, mais cela semble être devenu un art presque perdu de notre temps. Peu importe, Christ a promis de répondre à nos prières. Dans Jean 15:7-8, Jésus a dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Mémoriser la Parole de Dieu aide Ses serviteurs à citer Ses Paroles dans leur prédication de la vérité. Paul aussi nous exhorte : « Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père » (Colossiens 3:16-17). La mémoire vous aidera aussi, selon Lévitique 18:5 : « Vous garderez donc mes lois et mes ordonnances ; l’homme qui les pratiquera vivra par elles : Je suis l’Éternel. »

La parfaite sainteté de Dieu est démontrée au travers du livre de Lévitique, et c’est le standard pour tous ceux qui furent créés selon Son image. Cela est clairement établi et hors de toute question, lorsque les apôtres citent l’Ancien Testament. « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles. Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:11-14.

Ce n’est certes pas assez de garder la plupart des lois de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi, » nous déclare le frère de Jésus, dans Jacques 2:10-11. Car : « tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne justifie pas par la foi ; mais elle dit : L’homme qui aura fait ces choses, vivra par elles » nous affirme Paul, dans Galates 3:10-12.

Il devient alors évident que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon, » confirme Paul, dans Romains 7:12. Aucun être humain, excepté Jésus-Christ, n’a pu garder la loi parfaite de Dieu, et tous sont sous la condamnation de Dieu. Néanmoins : « personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché. Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ », déclare Paul, dans Romains 3:20-24.

Donc, la désillusion d’une personne pensant pouvoir se sauver par ses bonnes œuvres est certes dangereuse, et plusieurs se privent du véritable salut en croyant de telles balivernes. Pour garder la loi, le Créateur Lui-même devait devenir un homme, et Jésus l’a accompli en toute chose, afin de devenir notre représentant devant Dieu. Ainsi, lorsque Jésus est mort : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) » (Galates 3:13). « Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient, » nous confirme Paul, dans Romains 3:21-22.

Pour que Jésus ait été fait malédiction pour nous et pendu au bois, ceci nous donne une indication de la gravité du péché. Mais qu’est-ce que le péché ? Dans 1 Jean 3:4, nous lisons : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. » Ne cherchez plus si vous avez commis un péché véniel ou un péché mortel, toute transgression de la loi est péché. « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui, » nous déclare 1 Jean 3:5. Or, tout péché mérite un salaire, et « le salaire du péché, c’est la mort, » nous assure Paul, dans Romains 6:23.

Et même dans l’Ancien Testament, le prophète Ézéchiel nous cite les paroles de Dieu ainsi : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui » (Ézéchiel 18:20). Nous vivons dans des temps vraiment étranges, où la Cour Suprême des États-Unis a déclaré qu’il n’y a point d’absolu. Cependant, Dieu nous affirme, dans Esaïe 5:20-21 : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! » Je crois qu’il est temps que certains prédicateurs se mettent à prêcher cette vérité.

C’est Dieu qui est le Législateur et qui définit le péché, car c’est Lui qui jugera le péché. La définition du péché peut prendre plusieurs formes, car il n’est pas seulement la transgression de certaines lois, mais de toute la loi de Dieu. « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement » (Jacques 2:10-13).

Néanmoins, il doit exister des péchés qui vont au-delà de l’obéissance formelle aux lois de Dieu. Dans 1 Jean 5:17, nous lisons : « Toute iniquité est péché ; mais il est un péché qui ne mène point à la mort. » Pourquoi ? Parce qu’un péché confessé et repenti est également oublié, puisque Dieu est miséricordieux. Par contre, il y a des péchés d’omission. L’apôtre Jacques nous dit que : « Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas » (Jacques 4:17). Lorsqu’il n’y a point de loi pour guider nos actions dans une situation particulière, le principe à suivre est celui de la foi, c’est-à-dire, la confiance intérieure et l’assurance que nous agissons selon la volonté et l’honneur de Celui que nous servons. « Mais celui qui doute au sujet d’un aliment, est condamné s’il en mange, parce qu’il n’agit pas avec foi ; or tout ce que l’on ne fait pas avec foi, est un péché » (Romains 14:23).

Et dire qu’il y a des prédicateurs qui prêchent ouvertement qu’il n’y a plus de péchés, car ils ont été cloués sur la croix avec Christ. Il devient donc évident qu’aucun humain n’a pu se mesurer à toutes ces exigences de la loi, sauf Christ qui les a toutes accomplies à notre place. Donc, dans Romains 3:23-25, Paul déclare : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu. » Nous méritions tous le salaire du péché. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

« Maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient » (Romains 3:21-22). « Pourquoi diraient les nations : Où donc est leur Dieu ? Notre Dieu, il est dans les cieux ; il fait tout ce qu’il lui plaît, » nous confirme Psaume 115:2-3. Nous posons souvent des questions au sujet des actions de Dieu, Mais Dieu n’est pas obligé de nous expliquer Ses raisons pour agir. Qu’il suffise de savoir que cela Lui a plu, car, peu importe ce que Dieu fait, c’est bien.

Par exemple, si quelqu’un nous demande pourquoi Dieu a-t-Il créé l’univers, nous pourrions lui répondre simplement que, dans Apocalypse 4:11, il est écrit : « Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. » « L’Éternel fait tout ce qui lui plaît dans les cieux et sur la terre, dans les mers et dans tous les abîmes. C’est lui qui fait monter du bout de la terre les vapeurs ; qui produit les éclairs et la pluie ; qui tire le vent de ses trésors » (Psaume 135:6-7). Dieu n’a aucun compte à rendre à personne, car nous savons aussi que nous avons été créés selon Son bon plaisir.

Et pourquoi a-t-Il permis que Son Fils Bien-Aimé souffre et meurt sur la croix ? Esaïe 53:9-10 nous instruit : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. » Nous ne sommes pas en mesure de comprendre pourquoi Dieu a permis cela, spécialement à l’égard de pécheurs comme nous.

Mais nous n’avons pas à tout comprendre. « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). Nous pouvons être certains que Dieu a parfaitement raison de faire tout ce qu’Il fait. Voici ce que Paul nous relate, dans Galates 1:13-17 : « Vous avez, en effet, entendu dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; comment je persécutais à outrance l’Église de Dieu, et la ravageais ; et comment j’étais plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas. »

Paul ne se posait plus de questions, car il savait qu’il plaisait à Dieu de le choisir dès le sein de sa mère pour lui révéler intérieurement son Fils et qu’il L’annonça parmi les Gentils ; cela lui suffisait amplement. Et pour ce qui est de nous tous, individuellement : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Et c’est tout ce que nous avons besoin de savoir pour le moment.

« Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres » (Galates 5:13-15). La liberté a toujours été un concept très chéri par chaque humain. C’était également une question très brûlante chez les Juifs du temps de Christ, sous la botte des Romains.

Plusieurs chrétiens furent en réalité des esclaves, et ont même été emprisonnés à cause de leur foi. Tous ceux mis en esclavage ont rêvé d’être libres et ils créèrent des guerres et des révolutions pour gagner leur liberté. Cependant, le plus grand esclavage qui existe, même aujourd’hui, c’est l’esclavage du péché. Aucune armée humaine ne peut libérer un humain du péché et, s’il meurt dans le péché, son esclavage se poursuivra toujours. Parmi les derniers mots de la Bible, nous notons : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage, » nous dit Jésus, dans Apocalypse 22:11.

Seul Christ peut libérer un pécheur. Christ est mort pour nos péchés et, par la foi en Lui, nous recevons le pardon complet ainsi que Sa liberté. Paul nous déclare ceci, dans Romains 6:5-9 : « Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. »

« Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle suivant l’usage des hommes, à cause de l’infirmité de votre chair. En effet, de même que vous avez livré vos membres pour servir à l’impureté et à l’injustice pour l’iniquité, ainsi livrez-les maintenant comme esclaves à la justice pour la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quel fruit retiriez-vous donc alors des choses dont vous avez honte présentement ? Car leur fin est la mort. Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:17-23).

Il n’y a pas de liberté plus grande que la liberté en Christ. Car : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez véritablement libres » (Jean 8:36). « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:20-23).

En Jésus-Christ, vous êtes : « maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle » (Romains 6:22). Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui a écrit ceci : « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même » (2 Timothée 2:10-13).

Cette instruction est un outil que Paul recommandait à tous les convertis comme un abrégé des doctrines. Il exprime d’importants éléments sur la foi qui sauve. D’abord, en Christ, nous avons la vie éternelle. D’entrée de jeu : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:1-2). Ensuite, vous avez été amenés : « à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:24).

Et finalement, vous êtes passé de la mort à la vie, car c’est ce que Jésus nous déclare, dans Jean 5:24 : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. » Ensuite, le fait d’être debout, près de Christ dans cette vie, atteste que nous allons régner avec Lui dans la vie immortelle à venir. « Frères, nous devons toujours rendre grâces à Dieu pour vous, comme il est juste, puisque votre foi fait de grands progrès, et que la charité que vous avez tous les uns pour les autres, abonde de plus en plus, de sorte que nous nous glorifions de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et dans les afflictions que vous endurez, ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:3-5).

Par contre, renier Christ dans cette vie assurera aux coupables qu’ils se voient reniés par Lui durant l’éternité. C’est d’ailleurs ce que Jésus nous déclare, dans Matthieu 10:32-33 : « Quiconque donc me confessera devant les hommes, je le confesserai aussi devant mon Père qui est aux cieux. Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est aux cieux. » Toutefois : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 3:5.

Même l’incrédulité de ceux qui le rejetteront n’affectera pas la fidélité de Christ. « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22. Et même dans l’Ancien Testament, nous pouvons lire, dans Psaume 119:160 : « Le fondement de ta parole est la vérité, et toutes les lois de ta justice sont éternelles. » Même Dieu vient nous rassurer en déclarant, dans Malachie 3:6 : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés. »

Que toutes ces paroles fidèles soient également votre fondation dans la foi. C’est votre guide vers le Salut et une ancre pour l’éternité.