D.531 – Le Père de la famille divine

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 1:16-18, l’apôtre nous dit : « Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point ; toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures. » Dans ce passage nous découvrons ne serait-ce qu’un soupçon de deux grandes lois de la science. La première loi est la conservation de l’énergie, tandis que la deuxième loi est la détérioration de cette même énergie.

Le mot « variation » utilisé ici veut dire littéralement la « transmutation ». Tout comme Dieu est immuable, la totalité de Sa lumière créée est aussi conservée. La deuxième loi, cependant, nous indique que toute conversion de l’énergie devient également la raison de sa détérioration. L’entropie de l’univers augmente. L’entropie est l’action de « retourner » et nous vient de deux mots grecs, en et trope. L’entropie est une mesure de désorganisation, et son augmentation inexorable est le résultat de la malédiction que Dieu avait imposée à Sa création, suite à la rébellion de nos premiers parents. Ainsi, malgré la conservation de la totalité de l’énergie dans l’univers par la Première Loi, l’énergie disponible se détériore par la Deuxième Loi. Toutefois, Dieu Lui-même n’est pas lié par cette loi, qu’Il a imposée pendant un temps, à Sa Création.

Car, avec Dieu, il n’y a ni ombre de changement, ni retour « trope ». Dieu ne change pas et Son intention ne peut jamais être vaincue. Son intention est d’amener Sa création à Son but ultime, celle de Se former une Famille divine. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints » (1 Corinthiens 14:33). Malgré que ces mots soient écrits pour maintenir le respect total au sein de l’Église, ils expriment quand même un principe général dans toute la création divine.

Dieu nous pose la question : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix » (Jacques 3:13-18).

Regardez autour de vous ; ne trouvez-vous pas que nos vies naturelles semblent être perpétuellement bouleversées et dans la confusion, dans la détresse, dans le stress, et la source de nos problèmes ne peut venir que du malin ? Pourtant, nous, les convertis : « nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité. Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu », nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 4:2-4.

Le Seul qui peut nous apporter la Paix est l’Auteur de la véritable paix. « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:13-18).

Jésus est l’Auteur de la paix, tout comme le diable est l’auteur de toute la confusion qui existe dans le monde. Notons quelques autres titres de notre grand Auteur de la paix. Dans Hébreux 13:20-21, nous lisons : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. »

Dans Esaïe 9:5-6, nous apprenons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. » Jésus parut également comme Melchisédech à Abraham, comme on le voit dans Hébreux 7:2 : « A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédec signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix. » Et, dans 2 Thessaloniciens 3:16, Jésus est appelé : « le Seigneur de paix. »

Il est le Dieu fort de la paix, car Il est notre paix. Un jour, Jésus nous déclara : « je retrancherai les chars d’Éphraïm, et les chevaux de Jérusalem, et l’arc de combat sera ôté. Il parlera de paix aux nations, il dominera d’une mer à l’autre, et du fleuve aux extrémités de la terre » (Zacharie 9:10). Lors de ce jour : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:20). Et Jésus le fera : « Pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à Son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela », nous assure Jésus, dans Esaïe 9:6.

En attendant ce merveilleux jour, Jésus nous a enseignés par tous Ses élus, dont Jude, en nous écrivant : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints » (Jude 1:3). Et pourquoi l’a-t-il fait ? « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4). Et Satan poursuit son travail démoniaque jusqu’à ce jour.

Pourtant, le salut que nous prêchons est disponible à tous ceux qui le cherchent. Alors, pourquoi est-il si difficile d’attirer des élus vers Dieu présentement ? Jésus le savait et, dans Jean 6:44-45, Il a déclaré : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par Lui, vient à moi. » Regardons comment Dieu S’y est pris avec l’apôtre Pierre pour lui faire comprendre que le salut n’était pas réservé qu’aux Juifs, mais aux Gentils également.

Pierre nous déclare, dans Actes 11:5-10 : « J’étais en prière dans la ville de Joppe, lorsque étant ravi en extase, j’eus une vision ; je vis descendre du ciel un vase comme une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui vint jusqu’à moi. Et l’ayant considéré avec attention, j’y vis les quadrupèdes de la terre, les bêtes sauvages, les reptiles et les oiseaux du ciel. Puis j’entendis une voix qui me dit : Pierre, lève-toi ; tue, et mange. Et je répondis : Non, Seigneur ; car jamais rien d’impur ni de souillé n’entra dans ma bouche. La voix me parla du ciel une seconde fois, et dit : Ne regarde pas comme souillé ce que Dieu a purifié. Et cela se fit jusqu’à trois fois, après quoi tout fut retiré dans le ciel. » Avec l’appel des Gentils, Paul aussi a changé sa façon de prêcher, car il voulait faire la volonté de Dieu.

Alors, dans Romains 14:11-18, Paul prêchait ainsi : « Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère. Je sais, et je suis persuadé par le Seigneur Jésus, qu’il n’y a rien de souillé en soi ; néanmoins celui qui croit qu’une chose est souillée, elle est souillée pour lui. Mais si ton frère est affligé au sujet d’un aliment, tu ne te conduis plus selon la charité. Ne fais pas périr, par ton aliment, celui pour lequel Christ est mort. Que votre privilège ne soit donc point calomnié. Car le royaume de Dieu ne consiste ni dans le manger, ni dans le boire, mais dans la justice, la paix, et la joie par le Saint-Esprit. Celui qui sert Christ de cette manière, est agréable à Dieu, et approuvé des hommes. »

Immédiatement après la Pentecôte, l’Église de Jérusalem a connu une croissance rapide de convertis, mais plusieurs étaient pauvres et avaient besoin d’aide. Le lien dans cette nouvelle Église était tellement fort que : « la multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme ; et personne ne disait que rien de ce qu’il possédait fût à lui ; mais toutes choses étaient communes entre eux. Et les apôtres rendaient témoignage, avec beaucoup de force, de la résurrection du Seigneur Jésus ; et une grande grâce était sur eux tous. Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin » (Actes 4:32-35).

Paul prêchait que le salut était disponible à tous. Dans Romains 1:16-17, il disait : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Personne n’est exclu de la possibilité du salut, sauf ceux qui refusent de croire que : « C’est Lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:2-3).

Car : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:11-12). Donc, n’en cherchez pas un autre puisqu’il est devenu populaire aujourd’hui de prêcher un message modéré et édulcoré de l’Évangile, faisant de celui-ci un message optionnel ou personnel de croyance. Non ! C’est notre seul salut, et à Thomas : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:6-10).

C’est tout à fait naturel : « Car il est juste, devant Dieu, qu’Il rende l’affliction à ceux qui vous affligent, et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage) » (2 Thessaloniciens 1:6-10).

Les chrétiens de cette jeune Église à Thessalonique, après avoir accepté Christ, ont bientôt été sévèrement persécutés. « De sorte que nous nous glorifions de vous dans les Églises de Dieu, à cause de votre constance et de votre foi dans toutes les persécutions et dans les afflictions que vous endurez, ce qui est une preuve du juste jugement de Dieu, afin que vous soyez rendus dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez » (2 Thessaloniciens 1:4-5). C’est que le Royaume de Dieu fut persécuté lorsque ces chrétiens étaient persécutés, et Dieu rendrait la pareille aux persécuteurs de ces pauvres gens. Les tribulations de ces convertis leur venaient des hommes, et ceux qui étaient troublés allaient recevoir le repos de Dieu.

Les Thessaloniciens devaient comprendre, cependant, que cette juste récompense devait se réaliser lors du retour de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils devaient résister à la tentation de remettre aux persécuteurs un pareil traitement lorsque l’opportunité se présentait. Car Jésus dit, dans Romains 12:19-21 : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur. Si donc ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en faisant cela, tu lui amasseras des charbons de feu sur la tête. Ne te laisse point surmonter par le mal ; mais surmonte le mal par le bien. » Ils devaient simplement continuer à endurer et à souffrir, afin que Dieu les juge dignes de leur appel.

« C’est pourquoi aussi, nous prions continuellement pour vous, que notre Dieu vous rende dignes de votre vocation, et qu’il accomplisse puissamment tous les desseins favorables de sa bonté, et l’œuvre de la foi ; afin que le nom de notre Seigneur Jésus-Christ soit glorifié en vous, et vous en lui, selon la grâce de notre Dieu et de notre Seigneur Jésus-Christ », leur dit Paul, dans 2 Thessaloniciens 1:11-12.

Le Seigneur Jésus Lui-même nous sert d’exemple. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes », nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

« Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles … Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés », déclare Paul à son évangéliste, dans 2 Timothée 3:1 et 12. Et les saints des derniers jours auront l’opportunité de mettre tous ces conseils en pratique. Que Dieu nous donne la grâce et la force d’endurer ce que ces premiers chrétiens ont enduré. Regardons comment Jude, le frère de Jésus et de Jacques, se présente. « Jude, serviteur de Jésus-Christ, et frère de Jacques, à ceux qui sont appelés, qui ont été sanctifiés en Dieu le Père, et gardés par Jésus-Christ » (Jude 1:1). Dieu le Père nous sanctifie, mais Il le fait au travers du Saint-Esprit. Nous sommes : « Élus selon la prescience de Dieu le Père, pour être sanctifiés par l’Esprit, pour obéir à Jésus-Christ, et pour avoir part à l’aspersion de son sang » (1 Pierre 1:2).

Nous ne savions pas auparavant que notre sanctification en demandait autant, mais dans 2 Thessaloniciens 2:13-14, nous apprenons et comprenons : « Mais pour nous, frères bien-aimés du Seigneur, nous devons rendre de continuelles actions de grâces à Dieu à cause de vous, de ce qu’il vous a choisis, dès le commencement, pour le salut, dans la sanctification de l’Esprit, et dans la foi en la vérité ; Il vous a appelés à cela par notre Évangile, pour que vous possédiez la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ. » « C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ », nous certifie Hébreux 10:10.

Jésus, le : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu. Ayant purifié vos âmes, en obéissant à la vérité, par l’Esprit, pour avoir un amour fraternel et sans hypocrisie, aimez-vous avec constance les uns les autres d’un cœur pur, étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement » (1 Pierre 1:20-23).

Nous sommes régénérés par Jésus-Christ. Regardons maintenant ce que Paul dit à Timothée : « Je te recommande devant Dieu, qui donne la vie à toutes choses, et devant Jésus-Christ, qui fit une belle confession devant Ponce Pilate, de garder le commandement, sans tache et sans reproche, jusqu’à l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ; que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:13-16).

« Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera », nous certifie Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:23-24. La sanctification et la préservation viennent avec l’appel de Dieu. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:28-30).

Il faut absolument comprendre que c’est Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles » (2 Timothée 1:9). « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de Celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde », nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:9-10.

« Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:3-6). Dans les versets du début, Paul encourage les convertis à prier sans cesse. « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » (1 Timothée 2:1-2).

Dieu a en horreur le jugement qu’Il promet aux pécheurs coriaces, car Dieu ne désire pas punir, Il désire que tous les hommes et les femmes soient sauvés. « Car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point), j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:5-7. Cependant, pour être sauvé, il faut que l’individu embrasse le fait qu’il n’y a qu’un Dieu, qui seul a en main la clé de l’Éternité.

Et qu’il n’y a qu’une seule façon que nous puissions rejoindre ce Dieu : au travers de l’homme/Christ-Jésus. Rappelons-nous toujours que nous, dans notre état naturel, nous sommes en guerre contre Dieu, séparés de Lui par la présence du péché dans nos vies. Mais Jésus, en tant que notre Médiateur et notre Avocat, étant pleinement Dieu et pleinement homme, a fait le pont entre le Père et tous les humains. Alors, dans Jean 14:6, Jésus a bien dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. » Jésus venait de déclarer à Ses disciples qu’Il était la manifestation corporelle de Dieu le Père qui L’avait envoyé accomplir la partie finale de Son œuvre de rédemption.

Comment a-t-Il fait le pont ? Jésus : « s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:6). La Bible nous enseigne que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Mais Paul nous a également : « enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Corinthiens 15:3-4). Puisque notre Seigneur Jésus-Christ S’est donné volontairement en tant que rançon pour nos péchés, nous pouvons nous présenter maintenant propres et sans péché devant Dieu le Père.

« Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur », nous dit Paul, dans 1 Timothée 2:1-3. Vous noterez dans la première lettre à Timothée que Paul lui propose plusieurs fardeaux.

Dans 1 Timothée 1:18-20, Paul lui dit : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi ; de ce nombre sont Hyménée et Alexandre, que j’ai livrés à Satan, afin qu’ils apprennent à ne point blasphémer. » Paul va jusqu’à nommer deux personnes qu’il avait mises hors de l’Église pour les corriger.

Les deux hommes que Paul avait livrés à Satan ne gardaient plus la foi et une bonne conscience, et, selon Paul, ils blasphémaient. Il n’est pas écrit de quel blasphème il s’agissait, mais être livré à Satan dans les débuts de l’Église devait être épouvantable, puisque Satan les attendait. Mais Paul l’a fait avec la conviction qu’ils allaient se repentir et reprendre le bon combat. Et lorsqu’ils se sont repentis du problème qu’ils avaient, Paul les a sûrement réintégrés parmi les frères et sœurs. Il y avait là un bon test pour ceux qui étaient fidèles, afin de voir par la suite s’ils étaient confortables de les accueillir à nouveau parmi eux.

Ensuite, il lui déclare, dans 1 Timothée 2:3-7 : « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point), j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité. » Pour ce qui est de la prière, Paul lui mentionne quatre sortes de prières.

D’abord, il y a la prière de la supplication, ou peut-être de pétition pour les besoins personnels de quelqu’un. L’apôtre Jacques nous propose ceci : « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5:16). « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures, sans colère et sans contestation », nous offre Paul, dans 1 Timothée 2:8. C’est une forme de prière de supplication coutumière faite en faveur de quelqu’un en particulier.

Il y a aussi la prière de remerciement pour la nourriture quotidienne. « Car tout ce que Dieu a créé, est bon, et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière » (1 Timothée 4:4-5). Et finalement, il y a la louange à Dieu : « Et tous les anges se tenaient autour du trône, et des Anciens, et des quatre animaux ; et ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu, en disant : Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, la grâce, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 7:11-12).

Ce sont des prières que Jésus pourra présenter au Père avec l’assurance qu’elles seront exaucées selon Sa bonne volonté. « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 4:17-19.

Comme le dit si bien Pierre dans cette première épître, ce qui le préoccupait le plus dans son esprit, c’était le désir d’encourager les croyants à demeurer fermes face à la souffrance et aux épreuves. En quatre occasions, il utilise le terme « la fin », gardant le centre d’intérêt de ses lecteurs sur la résolution finale de toute chose. Une étude assidue de ces évènements nous donne un aperçu de la teneur du livre entier.

C’est dans le contexte de la fin de leurs souffrances que Pierre leur déclare : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes. C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies » (1 Pierre 1:7-11).

« Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards. C’est pourquoi, ayant ceint les reins de votre entendement, et étant sobres, attendez avec une parfaite espérance la grâce qui vous sera apportée à la manifestation de Jésus-Christ ; comme des enfants obéissants, ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois », réaffirme l’apôtre en chef, dans 1 Pierre 1:12-14.

Jusqu’à la fin, notre esprit devrait être prêt à agir en ayant notre centre d’intérêt fixé sur la résolution ultime de toutes les épreuves de la fin. Et cette résolution ultime pourrait arriver à n’importe quel moment. « Au reste, la fin de toutes choses approche ; soyez donc sobres et vigilants dans les prières. Surtout ayez les uns pour les autres une ardente charité ; car la charité couvrira une multitude de péchés » (1 Pierre 4:7-8). Être sobre, ici, veut dire d’avoir un jugement inspiré, en prenant de bonnes décisions non fondées seulement sur les émotions. Et nos prières devraient se faire avec vigilance en gardant bien à l’esprit la vision de l’éternité.

Le jugement des derniers jours sur la maison de Dieu approche à grands pas. Mais pour ceux qui sont déjà convertis, le jugement a déjà commencé et, parfois, ce n’est pas plaisant, bien que plutôt bénéfique. Lorsque le jugement de Dieu sera commencé sur ceux qui sont hors de la maison de Dieu, il s’avérera beaucoup plus sévère et sans opportunité de réconciliation. Cependant, cet avertissement devrait grandement nous motiver dans notre ministère envers les non convertis.




D.530 – Le plan stratégique de Satan

Par Joseph Sakala

Dans 2 Corinthiens 11:3-4, Paul déclare à tous les convertis du premier siècle : « Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Si Paul fut inspiré dès le premier siècle à écrire cela, cette mise en garde devient encore davantage dramatique au siècle actuel, alors que Satan se déchaîne de plus en plus.

Le magnifique livre de la Genèse établit la fondation des Écritures, nous révélant les chiffres romains sur lesquels le reste du message biblique est construit. Sans la description des évènements réels de la semaine de la recréation, de la chute de nos premiers parents Adam et Ève, et de la future croissance horrifique du péché, suivie du jugement de Dieu par le Déluge, le message de l’Évangile n’aurait que peu de sens. L’avertissement de Paul nous dévoile l’importance de la stratégie de Satan qui consiste à maintenir l’humanité dans le même piège. Les tactiques de Satan se modifient avec le temps et selon la culture du moment, mais sa stratégie et son but visé demeurent toujours les mêmes. Et ce but est de détruire tous les humains.

D’abord, Satan essaie continuellement de nous faire douter de la Parole de Dieu. « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal » (Genèse 3:1-5). Le premier piège était tendu, et l’humanité n’a cessé de s’y faire prendre depuis lors.

Si nous nous mettons à douter de l’exactitude, de la véracité, de la véritable signification, de l’authenticité, de la dimension historique, ou de tout autre sens donné à l’Écriture, alors nous nous précipitons sur la pente savonneuse qui ne nous mènera seulement que vers la prochaine étape de séduction. L’apôtre Paul nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Satan nous dit, par l’entremise de ses ministres, que la Bible peut se tromper parce qu’Elle fut écrite par des hommes, et la parole d’un homme ne vaut pas plus cher que la parole d’un autre homme. « Alors, » disent-ils, « ne croyez pas tout ce que vous lisez. La Bible ne doit pas être prise au pied de la lettre, nous devons faire la part des choses. Les traductions ont subi des modifications au fil du temps, etc. »

Satan affronte toujours celui qui doute par le biais du rejet de la Parole de Dieu. Regardons ce qu’il mentionne à Ève lorsqu’elle lui cite ce que Dieu avait dit. Dans Genèse 3:4-5 : « Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » Dès qu’Ève s’est mise à douter de l’autorité, de la capacité ou de la volonté de Dieu d’exécuter Sa Parole, la glissade vers la phase finale est devenue inévitable. Et c’est pareil pour toute personne aujourd’hui qui doute de la Parole de Dieu.

Finalement, Satan se met à dénigrer la Personne de Dieu. Dans Genèse 3:5, Satan déclare : « Mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » À la minute où quelqu’un embrasse l’idée que la Parole de Dieu n’est pas fiable et que Dieu ne veut pas, ou ne peut pas, faire ce qu’Il a déclaré, il s’en suit inévitablement que Dieu soit trouvé menteur, un hypocrite, ou simplement un être capricieux. Que Dieu nous protège continuellement de cette sorte de pensée et, comme dit si bien Paul, dans Éphésiens 6:11 : « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. »

La meilleure façon de nous protéger contre les machinations de Satan, c’est de connaître vraiment Dieu en lisant la Bible. « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est Lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle, » nous assure l’apôtre, dans 1 Jean 5:19-20. Jean utilise deux mots dans cette courte épître pour « connaître » Christ. Le premier est ginosko utilisé vingt-cinq fois dans cette épître, mettant l’emphase sur la connaissance au travers de notre expérience personnelle. L’autre mot est ei’do, utilisé dix-sept fois, mettant l’emphase sur une compréhension intellectuelle de Christ.

Nous savons par notre connaissance intellectuelle que Jésus S’est manifesté pour enlever nos péchés. L’apôtre nous dit, dans 1 Jean 3:5 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Dans 1 Jean 3:14, nous apprenons que : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. » Dans 1 Jean 5:13, l’apôtre nous atteste ceci : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. » Un grand nombre de chrétiens semblent assis entre deux chaises. En effet, ils disent croire en Dieu et en Jésus-Christ, mais hésitent à croire en la Parole de Dieu dans sa totalité.

« Or, nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal », nous déclare 1 Jean 5:19. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable, Jésus-Christ ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle (1 Jean 5:20). Toute cette connaissance intellectuelle nous vient directement de la Parole de Dieu. C’est ce qui a formé en nous la croyance et la foi en l’œuvre de Christ.

Maintenant, par notre expérience personnelle, notre connaissance de Jésus nous vient de 1 Jean 2:3-5, où : « par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. » « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses, » nous déclare Jean, dans 1 Jean 2:18-20.

Il y a une erreur dans plusieurs versions de la Bible qui nous annoncent des antéchrists. Le mot « antéchrist » veut dire « qui précède » ou « qui vient avant », tandis que « antichrist » veut dire carrément « contre Christ ». Notre connaissance, avec l’onction que nous avons reçue du Saint-Esprit, a fait que nous devenons graduellement instruits en toutes choses. Finalement : « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Ainsi, nous faisons l’expérience de notre connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu, alors que nous travaillons à notre salut. C’est ce que Paul nous dit dans Philippiens 2:12-13 : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. » Être régénéré dans une nouvelle vie n’est que le début : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

Par notre connaissance de Jésus, nous apprenons de Lui que : « Vous serez heureux, lorsque les hommes vous haïront, vous chasseront, vous diront des outrages et rejetteront votre nom comme mauvais, à cause du Fils de l’homme » (Luc 6:22). Ne trouvez-vous pas cela un peu invraisemblable d’être heureux lorsque les hommes nous persécutent ? La plupart des chrétiens sont extrêmement mal à l’aise de faire quoi que ce soit qui les ferait paraître moins populaires parmi leurs pairs, et encore moins si cela leur amenait de la souffrance physique. Pourtant, Jésus a dit que c’est ainsi que nous trouverons le véritable bonheur.

Jésus n’a cependant pas dit que la bénédiction venait au travers de la souffrance à cause du péché, ou de la négligence, ou à cause de quelque folie de notre part. Non ! Mais remarquez ce qu’Il a dit : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice ; car le royaume des cieux est à eux » (Matthieu 5:10). Ce principe est amplifié par Pierre : « Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard » (1 Pierre 4:14-16).

Cela fait vraiment mal lorsque l’on se fait persécuter comme un méchant, alors que nous cherchons sincèrement à faire le bien en honorant Dieu. Ce fut le cas de l’homme aveugle à qui Jésus avait guéri la cécité qu’il endurait depuis sa naissance. Les autorités religieuses ont réagi ainsi à son témoignage : « Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu nous enseignes ! Et ils le chassèrent. Jésus apprit qu’ils l’avaient chassé, et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ? Il répondit : Qui est-il, Seigneur, afin que je croie en lui ? Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et c’est lui-même qui te parle. Alors il dit : Je crois, Seigneur, et il se prosterna devant lui. Et Jésus dit : Je suis venu dans ce monde pour rendre un jugement ; afin que ceux qui ne voient point, voient ; et que ceux qui voient, deviennent aveugles » (Jean 9:34-39). Vous connaissez sans doute le dicton qui dit qu’il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Malgré cela, maintenant, cet aveugle pouvait voir ! Pareillement, les leaders religieux se mirent à persécuter Paul et Barnabas en les contredisant et les injuriant. « Alors Paul et Barnabas leur dirent hardiment : C’était à vous d’abord qu’il fallait annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous la rejetez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les Gentils. Car le Seigneur nous a ainsi commandé : Je t’ai établi comme la lumière des Gentils, pour être leur salut jusqu’aux extrémités de la terre. Les Gentils, entendant cela, se réjouissaient, et donnaient gloire à la parole du Seigneur, et tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle, crurent. Et la parole du Seigneur se répandait dans tout le pays » (Actes 13:46-49).

« Mais les Juifs animèrent quelques femmes dévotes en qualité et les principaux de la ville, et ils excitèrent une persécution contre Paul et Barnabas, et ils les chassèrent de leur pays. Mais Paul et Barnabas, ayant secoué la poussière de leurs pieds contre eux, allèrent à Iconium. Et les disciples étaient remplis de joie et du Saint-Esprit » (Actes 13:50-52). Ce même genre de situation existe aujourd’hui dans plusieurs pays, et, qui sait, elle existera peut-être bientôt au Canada et aux États-Unis. Prions le Seigneur afin que nous puissions honorer Son nom en souffrant dans la joie et sans compromis. « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1 Pierre 2:21).

L’apôtre Jean, dans le but que nous nous entraidions, nous déclare, dans 1 Jean 5:16 : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. » C’est le péché contre le Saint-Esprit, car la personne s’attaque directement à Celui par qui elle a reçu le salut. C’est le seul péché que Dieu ne pardonnera pas.

Plusieurs pasteurs et autres leaders religieux ont été questionnés sur ce verset et on leur demanda de l’expliquer. Habituellement, la question est demandée dans une perspective personnelle : « Ai-je commis ce genre de péché ? » Et la référence ne semble jamais s’appliquer au péché impardonnable. Car, dans Matthieu 12:31-32, Jésus Lui-même a déclaré : « C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes ; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le SaintEsprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. » Savez-vous pourquoi ? Laissons la Bible nous répondre elle-même.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie, » nous dit Paul, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires … De quel plus grand supplice pensez-vous que sera jugé digne celui qui foulera aux pieds le Fils de Dieu, et qui tiendra pour profane le sang de l’alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui outragera l’Esprit de la grâce ? » (Hébreux 10:26-27, 29).

Relisez ce passage lentement afin de bien le comprendre. Cet individu s’est converti et fut sauvé par l’Esprit, mais par la suite, il décide volontairement de le rejeter. Il recrucifie le Christ par le fait même et L’expose une autre fois à l’ignominie. Christ est mort une seule fois pour tous les humains, et cet individu, qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, n’a plus qu’à attendre le terrible jugement du feu ardent qui doit dévorer les adversaires de Jésus. Car il s’agit du rejet final de la vérité de Dieu transmise à l’humanité par Son Esprit. « En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier » (2 Pierre 2:20-22).

Tout péché produit la mort, mais tout péché confessé à Dieu est effacé. Dans 1 Jean 2:1-2, l’apôtre nous dit : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. » Tandis que le péché impardonnable est commis volontairement sans aucune volonté de confession, après avoir tout reçu du Saint-Esprit qui permet pourtant d’aller chercher le pardon. Ce genre de personne recherche l’impiété ouvertement. Que Satan n’enracine jamais cette attitude en nous.

Mettons plutôt notre entière confiance en Dieu dans nos prières. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 5:14-15. Voilà la promesse conditionnelle classique. Notre confiance en priant est liée directement à Celui qui doit nous exaucer, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté. Il est alors important de comprendre quelle est la volonté de Dieu. « C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17).

Plusieurs sondages ont été faits et ont démontré que la plupart du monde prient. Mais toutes ces études démontrent cependant que la majorité des prières sont dirigées vers une « grande puissance » inconnue. Les gens prient sans savoir qui ils prient ! Il est donc évident, que la première condition pour agir sous la volonté de Dieu, c’est : « que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé » (1 Jean 3:23). On demanda un jour à Jésus quel était le plus grand commandement. Sa réponse fut : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée » (Matthieu 22:37).

L’amour intérieur et invisible du cœur est exprimé par l’obéissance aux commandements que Dieu nous a donnés. L’apôtre Jean nous l’explique de cette façon : « Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:3-5).

Alors, la formule simple semble être, si nous obéissons à ce qu’Il nous a commandé, en commençant par la foi dans l’œuvre du salut par Christ, alors nous sommes assurés que Dieu nous entendra lorsque nous prierons. Une fois notre confiance établie, nous pouvons savoir que Dieu répondra à nos prières. Notez ce que David nous déclare, dans Psaume 37:3 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. »

Ne réagissons pas comme certains des disciples de Jésus, dans Marc 4:37-41, qui ont eu peur lorsque : « s’éleva un grand coup de vent, et les vagues entraient dans la barque, en sorte qu’elle commençait à s’emplir. Mais il était à la poupe, dormant sur un oreiller ; et ils le réveillèrent et lui dirent : Maître, ne te soucies-tu point de ce que nous périssons ? Mais lui, étant réveillé, parla avec autorité aux vents, et il dit à la mer : Tais-toi, sois tranquille. Et le vent cessa, et il se fit un grand calme. Puis il leur dit : Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? Et ils furent saisis d’une fort grande crainte, et ils se disaient l’un à l’autre : Mais qui est celui-ci, que le vent même et la mer lui obéissent ? »

Nous vivons présentement dans un monde rempli de toutes sortes de problèmes, et parfois nous doutons que Dieu pense toujours à nous. Il n’y a pas de quoi douter. Si pour quelque raison, Dieu ne répond pas à notre prière sur le champ, comme dans un cas où nous avons péché, alors c’est simplement, tel que dans le cas de Job, un test de notre patience. Lorsque Ses disciples se demandaient si Jésus ne pensait pas à eux, Il les a corrigés en leur disant : « Pourquoi avez-vous peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (Marc 4:40).

Marie et Marthe Lui envoyèrent un mot disant que Lazare était mourant : « Néanmoins, quand il eut appris qu’il était malade, il demeura deux jours dans ce lieu où il était » (Jean 11:6). Mais rendu à l’endroit où Lazare fut enseveli : « Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller » (Jean 11:39-44).

 « Un jour, une femme cananéenne, qui venait de ces quartiers, s’écria, et lui dit : Seigneur, fils de David ! aie pitié de moi ! ma fille est misérablement tourmentée par le démon. Mais il ne lui répondit rien. Et ses disciples, s’étant approchés, le prièrent, en disant : Renvoie-la, car elle crie après nous. Et il répondit : Je ne suis envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. Mais elle vint, et se prosterna, en disant : Seigneur ! aide-moi. Il lui répondit : Il n’est pas juste de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. Mais elle dit : Il est vrai, Seigneur ! cependant les petits chiens mangent des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. Alors Jésus, répondant, lui dit : O femme ! ta foi est grande ; qu’il te soit fait comme tu le désires. Et à cette heure même sa fille fut guérie » (Matthieu 15:22-28).

Les disciples, les sœurs de Lazare, ainsi que la femme cananéenne se posaient la question à savoir si Jésus Se souciait d’eux. Mais Jésus a calmé la tempête, a ressuscité Lazare et a guéri la fille de la femme. Son délai avait pour but de tester la force de leur foi. Ne pourrait-t-Il pas également vous tester : « afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:7 ?

Dieu nous teste avant de nous bénir. En voici une preuve. « Ainsi Josaphat et son peuple vinrent pour piller leur butin, et ils trouvèrent parmi eux, au milieu des cadavres, des biens en abondance, et des objets précieux ; et ils en enlevèrent tant, qu’ils ne le pouvaient porter ; et ils pillèrent le butin pendant trois jours, car il était considérable. Et, le quatrième jour, ils s’assemblèrent dans la vallée de Bénédiction ; car ils bénirent là l’Éternel ; c’est pourquoi, on a appelé ce lieu, jusqu’à ce jour, la vallée de Bénédiction. Puis tous les hommes de Juda et de Jérusalem, et Josaphat, à leur tête, reprirent joyeusement le chemin de Jérusalem ; car l’Éternel leur avait donné de la joie au sujet de leurs ennemis » (2 Chroniques 20:25-27).

Le peuple de Juda avait sûrement raison de bénir le Seigneur. Les armées des Moabites, des Ammonites et de plusieurs autres avaient envahi leur territoire, et le roi Josaphat n’avait plus les soldats nécessaires pour les affronter. Mais Josaphat avait déjà ramené son peuple vers le Seigneur, et maintenant, il priait pour leur délivrance. Dans 2 Chroniques 20:6-7 : « il dit : Éternel, Dieu de nos pères ! n’es-tu pas Dieu dans les cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur tous les royaumes des nations ? Et n’as-tu pas en ta main la force et la puissance, en sorte que nul ne peut te résister ? N’est-ce pas toi, ô notre Dieu ! qui as dépossédé les habitants de ce pays devant ton peuple d’Israël, et qui l’as donné pour toujours à la postérité d’Abraham, qui t’aimait? »

Ensuite, Jachaziel, un lévite d’entre les enfants d’Asaph, déclara : « Vous, tout Juda, et habitants de Jérusalem, et toi, roi Josaphat, soyez attentifs ! Ainsi vous dit l’Éternel : Ne craignez point, et ne soyez point effrayés à cause de cette grande multitude ; car ce ne sera pas à vous de combattre, mais à Dieu. Descendez demain contre eux ; les voici qui montent par la montée de Tsits, et vous les trouverez à l’extrémité de la vallée, en face du désert de Jéruël. Ce ne sera point à vous de combattre en cette bataille ; présentez-vous, tenez-vous là, et voyez la délivrance que l’Éternel va vous donner. Juda et Jérusalem, ne craignez point, et ne soyez point effrayés ! Demain, sortez au-devant d’eux, et l’Éternel sera avec vous. Alors Josaphat s’inclina le visage contre terre, et tout Juda et les habitants de Jérusalem se jetèrent devant l’Éternel, se prosternant devant l’Éternel » (2 Chroniques 20:15-18).

« Puis, ayant délibéré avec le peuple, il établit des chantres de l’Éternel, qui célébraient sa sainte magnificence ; et, marchant devant l’armée, ils disaient : Louez l’Éternel, car sa miséricorde demeure à toujours ! Et au moment où ils commencèrent le chant et la louange, l’Éternel mit des embuscades contre les enfants d’Ammon, et de Moab, et ceux de la montagne de Séir, qui venaient contre Juda, et ils furent battus. Les enfants d’Ammon et de Moab se levèrent contre les habitants de la montagne de Séir, pour les vouer à l’interdit et les exterminer ; et quand ils en eurent fini avec les habitants de Séir, ils s’aidèrent l’un l’autre à se détruire. Et quand Juda arriva sur la hauteur d’où l’on voit le désert, ils regardèrent vers cette multitude, et voici, c’étaient des cadavres gisant à terre, sans qu’il en fût échappé un seul » (2 Chroniques 20:21-24).

Le mot hébreu berachah ou « bénédiction » est utilisé quelque soixante-huit fois dans l’Ancien Testament. Nous le voyons la première fois lorsque Dieu avait promis à Abraham, dans Genèse 12:2-3 : « Et je te ferai devenir une grande nation, et je te bénirai, et je rendrai ton nom grand, et tu seras une bénédiction. Et je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. » La promesse à Abraham fut parfaitement gardée, mais il y a encore plus.

Comme le peuple dans la vallée des bénédictions, nous avons reçu beaucoup pour louer le Seigneur, car nous avons vu le salut de Dieu. « Puis je regardai, et j’entendis la voix de plusieurs anges autour du trône et des animaux et des Anciens ; et leur nombre était de plusieurs millions. Ils disaient à haute voix : L’Agneau qui a été immolé, est digne de recevoir puissance, et richesse, et sagesse, et force, et honneur, et gloire, et louange. J’entendis aussi toutes les créatures qui sont dans le ciel, sur la terre, et sous la terre, et dans la mer, et toutes les choses qui y sont, qui disaient : A celui qui est assis sur le trône, et à l’Agneau soient la louange, et l’honneur, et la gloire, et la force aux siècles des siècles » (Apocalypse 5:11-13).

À toutes ces louanges, le roi David ajoute également la sienne, dans Psaume 103:1-6 : « Mon âme, bénis l’Éternel, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom ! Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. » Et ce merveilleux Dieu, qui ne change point, nous couronne pareillement de bonté et de compassion, en attendant Son retour sur terre, afin d’établir le Royaume de Dieu avec Ses Élus.




D.529 – La science – vraie ou fausse ?

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 2:9, nous lisons : « Et l’Éternel Dieu fit germer du sol toute sorte d’arbres agréables à la vue, et bons à manger, et l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. » Il est manifeste que la première référence à la science, dans la Bible, concerne dès le départ la connaissance du bien et du mal. Le mot « science » vient du latin scientia qui veut dire « connaissance ». Dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, les mots « science » ainsi que « connaissance » sont des traductions des mêmes mots grecs et hébreux. La science, proprement dite, est ce que nous connaissons, et non ce sur quoi nous spéculons, comme la « science » évolutionniste.

Adam et Ève connaissaient beaucoup de choses sur Dieu et Sa création, et ils savaient que tout était très bon. Ils n’avaient pas besoin de connaître ce qui était mal, car, dans Genèse 2:17, Dieu leur dit : « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras. » Mais ils mangèrent quand même de cet arbre, et la connaissance du mal entra dans le cœur et l’esprit des humains. Au fil des siècles, la véritable science a apporté beaucoup de bien dans le monde, tandis que la fausse science a transmis beaucoup de mauvaise connaissance à l’humanité.

L’apôtre Paul nous donne un avertissement contre celle-ci. Dans 1 Timothée 6:20-21, Paul lui déclare : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. » Dans le contexte des époques, Paul mettait Timothée en garde contre le panthéisme évolutionniste des philosophes gnostiques. Or, regardez dans le monde et notez s’il y a plus de disputes que d’accords sur les mêmes sujets.

En contraste, la dernière référence de la Bible à la connaissance est l’exhortation de Pierre lorsqu’il nous dit : « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). Voilà la bonne connaissance qui nous fait croître dans la grâce., Cependant, regardons ce que Proverbes 1:7 nous dit : « La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction. » Tandis que c’est en Jésus-Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3). Alors, rejetons la connaissance conduisant à savoir comment faire le mal afin de grandir dans la connaissance de Christ en nous concentrant à savoir comment faire le bien.

Dans Jérémie 17:5-7, nous lisons : « Ainsi a dit l’Éternel : Maudit est l’homme qui se confie en l’homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Il sera comme un homme dénué de secours dans la plaine stérile ; il ne verra point venir le bien ; mais il habitera au désert, dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitable. Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance ! » Jérémie nous fournit un contraste entre l’humaniste qui se fie en lui-même et l’homme qui place son entière confiance en Dieu. Celui qui se fie en ses propres moyens ou sur ceux de ses amis pour lui porter secours dans les moments de trouble est maudit. Son existence en sera une de futilité comme dans une plaine stérile. Pourquoi ? Simplement parce que son cœur a délaissé l’Éternel, sa seule source de force et de salut.

Jérémie joue sur les mots, ici. Le mot pour « homme » au début du texte est « guerrier », tandis que dans la deuxième partie du texte, il s’agit d’un « homme normal ». Le guerrier qui devrait être fort est maudit parce qu’il place sa confiance en un être faible, en quelqu’un ayant peu de sagesse et de force. Il n’a que l’apparence extérieure de force et de sagesse. Mais béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est sa confiance ! « Il sera comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines le long d’une eau courante ; qui, lorsque vient la chaleur, ne la craint point, mais dont la feuille est verte ; il n’est point en peine dans l’année de sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit » (Jérémie 17:8).

C’est un fait tragique que plusieurs chrétiens tombent dans le piège de tenter de vivre leur vie selon leur propre force. Essayons-nous de placer notre confiance en notre faiblesse ou en notre Seigneur ? Que nous soyons humaniste ou chrétien, notre cœur n’est pas fiable. Car : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). Ne soyons pas séduits ! Dieu sonde nos cœurs et Il connaît nos pensées. Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance, et la seule espérance.

La bonne sagesse, d’où vient-elle ? Dans Job 28:20-24, nous lisons : « Mais la sagesse, d’où viendra-t-elle ? Et où donc est la demeure de l’intelligence ? Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. Le gouffre et la mort disent : Nous avons de nos oreilles entendu parler d’elle. C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. » Dans un de ses monologues, le patriarche Job compare ses recherches d’exploration humaine des métaux et des pierres précieuses à la compréhension spirituelle. « Le fer se tire de la poussière, et la pierre fondue donne l’airain. L’homme dissipe les ténèbres ; il explore, jusqu’aux extrêmes limites, la pierre qui est dans l’obscurité et l’ombre de la mort » (Job 28:2-3).

La recherche de ces choses est plus facile que de trouver la véritable sagesse. « On ne la met pas en balance avec l’or d’Ophir ; ni avec le précieux onyx, ni avec le saphir. On ne la compare point avec l’or et avec le verre, et on ne l’échange pas pour des vases d’or fin. On ne parle ni du corail ni du cristal, et la possession de la sagesse vaut plus que des perles. On ne la compare pas avec la topaze d’Éthiopie ; on ne la met pas en balance avec l’or le plus fin » (Job 28:16-19).

Même les animaux ne l’ont pas découvert. Dans Job 28:8, il déclare : « Les bêtes féroces n’y ont point marché, le lion n’a point passé par là » Et, au verset 21 : « Elle est cachée aux yeux de tous les vivants ; elle se dérobe aux oiseaux des cieux. » « L’abîme dit : Elle n’est pas en moi ; et la mer dit : Elle n’est pas avec moi » (v.14). « Mais la sagesse, où la trouvera-t-on ? Où donc est le lieu de l’intelligence ? L’homme ne connaît pas son prix, et elle ne se trouve pas dans la terre des vivants » (vs 12-13).

Ce n’est pas la sagesse de ce monde. « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.

Le gisement de l’évolution, qui domine sur l’éducation moderne et l’enseignement, ne fournit que l’or des fous que l’on place sur un bon fonds, mais il ne fournit pas la vraie sagesse. Paul dit cependant à son jeune évangéliste : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). Même si elle est fausse, la sagesse humaine a quand même détourné de la foi quelques disciples qui n’ont rien vu venir.

Job n’a trouvé la véritable sagesse seulement qu’au travers de Dieu, et nous devons faire pareillement, car : « C’est Dieu qui sait son chemin ; c’est lui qui connaît sa demeure. Car il regarde, lui, jusqu’aux extrémités du monde ; il voit sous tous les cieux. Quand il donnait au vent son poids, quand il pesait et mesurait les eaux, quand il prescrivait une loi à la pluie, et un chemin à l’éclair des tonnerres, il la vit alors et la proclama ; il l’établit, et même il la sonda ; puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse, et se détourner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:23-28).

C’est en Jésus-Christ : « En qui sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science », nous déclare Paul, dans Colossiens 2:3. Le roi Salomon fut également mis à l’épreuve dans le but de voir s’il allait utiliser la sagesse de Dieu ; or, il l’a utilisée selon la volonté de Dieu. Dans 1 Rois 3:27-28, nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. »

Puisque la sagesse divine est démontrée en profondeur dans les Écritures, le terme « sagesse divine » n’est employé que sept fois comme indiquant qu’une pareille sagesse se manifeste dans l’inspiration que Dieu accorde à un humain. Le roi de Perse l’avait reconnue chez Esdras quand il a dit : « Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au-delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point » (Esdras 7:25).

La sagesse divine est donc consistante avec les lois de Dieu, c’est-à-dire, Ses Écritures. Dans le Nouveau Testament, la première référence vient de Christ lorsqu’Il dit, dans Luc 11:49 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres. » Ensuite, Paul l’utilise trois fois : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication » (1 Corinthiens 1:21). La sagesse humaine ne peut jamais découvrir Dieu. Cependant : « Nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » (1 Corinthiens 1:23-24).

« Mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire » (1 Corinthiens 2:7). C’est-à-dire qu’au travers de la Parole écrite et de la Parole vivante, nous pouvons proclamer la véritable sagesse de Dieu. Finalement, avec la Sagesse de Dieu manifestée au travers des hommes choisis de Dieu, nous pouvons également prêcher la Sagesse divine : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes » (Éphésiens 3:10).

Dans Psaume 71:15-18, David déclare : « Ma bouche racontera chaque jour ta justice et tes délivrances ; car je n’en sais pas le nombre. J’irai louant tes grandes œuvres, Seigneur Éternel ; je célébrerai ta seule justice. O Dieu ! Tu m’as instruit dès ma jeunesse, et jusqu’ici j’ai annoncé tes merveilles. Et même jusqu’à la vieillesse, jusqu’à la blanche vieillesse, ô Dieu, ne m’abandonne pas ; jusqu’à ce que j’aie annoncé la force de ton bras à cette génération, ta puissance à tous ceux qui naîtront. » Puisque Dieu est omnipotent, et si nous marchons selon Sa puissance, il semblerait qu’il n’y a aucune limite à ce que nous pourrions accomplir.

Le livre des Psaumes, en particulier, témoigne continuellement que Dieu est notre force. David, le serviteur de l’Éternel, Lui adressa ces paroles lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül. « Il dit donc : Je t’aimerai, ô Éternel, qui es ma force ! » (Psaume 18:2). Alors, de quelle façon pouvons-nous nous approprier de la force de Dieu, et comment se manifeste-t-elle dans notre vie ? La réponse n’est pas ce que plusieurs pourraient croire. Dans Psaume 147:10-11, il est écrit : « Dieu ne se complaît point en la force du cheval ; il ne fait point cas des hommes légers à la course. L’Éternel prend Son plaisir en ceux qui le craignent, en ceux qui s’attendent à Sa bonté. » Zacharie abonde dans le même sens lorsqu’il déclare : « Et l’ange qui me parlait répondit et me dit : Ne sais-tu pas ce que signifient ces choses ? Et je dis : Non, mon seigneur. Alors il reprit et me dit : C’est ici la parole de l’Éternel, qu’il adresse à Zorobabel, disant : Ce n’est point par puissance, ni par force, mais par mon Esprit, a dit l’Éternel des armées » (Zacharie 4:5-6).

Ce texte nous indique clairement que marcher dans la force de Dieu veut essentiellement dire de proclamer chaque jour Sa justice et Ses délivrances, car notre force est dans la force de Dieu, point à la ligne ! En parlant de Sa Justice, et non de la nôtre, dans la crainte de Dieu, le tout dirigé par Son Esprit, dans l’espérance de Sa miséricorde, il s’agit d’une véritable manifestation en nous de Sa puissance. Lors d’une fête, Néhémie, qui instruisait le peuple sur la loi, lui dit : « Ce jour est consacré à l’Éternel notre Dieu ; ne vous affligez pas, et ne pleurez pas ; car tout le peuple pleurait en entendant les paroles de la loi. Et ils leur dirent : Allez, mangez des viandes grasses, et buvez du vin doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien d’apprêté, car ce jour est consacré à notre Seigneur ; ne soyez donc point affligés, car la joie de l’Éternel est votre force » (Néhémie 8:9-10).

Finalement, l’apôtre Paul, qui exhibait quotidiennement la force de Dieu dans tout ce qu’il faisait, Lui demanda trois fois de le guérir d’une écharde que Satan lui avait mise dans la chair. « Mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Sa grâce et Sa joie brillant au travers de notre faiblesse nous donne notre force. Comme le disait si bien David : « Heureux l’homme dont la force est en Toi, ceux qui aiment les chemins de ta maison ! » (Psaume 84:6).

L’humanité fait face présentement à une multitude de problèmes pour lesquels les dirigeants de ce monde n’ont aucune solution ! Qui est responsable de ces problèmes ? Dans un sens, c’est Satan qui en est responsable au travers de sa séduction. Satan séduit le monde entier. Mais l’humanité a librement accepté de suivre la voie de Satan. Donc, les humains n’ont pas d’excuses et ne peuvent être déclarés non coupables des problèmes auxquels ils font face. Jésus a été très clair quand Il a déclaré : « Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

Donc, nos problèmes sont le résultat direct des choix que nous avons faits. Les problèmes de guerres, d’épidémies, de maladies, de pollution et de famines ne sont pas le résultat de coïncidences. Les humains ont choisi d’amener leurs propres solutions, et ils ont clairement prouvé qu’ils ne sont pas qualifiés pour ce faire. Le prophète Jérémie a crié vers Dieu : « Éternel ! je connais que la voie de l’homme ne dépend pas de lui, et qu’il n’est pas au pouvoir de l’homme qui marche, de bien diriger ses pas » (Jérémie 10:23). Ainsi, la misère et les problèmes étaient prévisibles. En effet, suite à ses mauvaises décisions, l’homme lui-même est coupable et la cause de ses problèmes. Il n’a pas à chercher plus loin que son image dans un miroir pour identifier la source.

Maintenant que la source est identifiée, qu’en est-il de la solution ? La solution se trouve dans l’obéissance à Dieu qui a toutes les solutions. Lorsque les humains décideront librement et volontairement d’obéir aux commandements résumés dans l’amour envers Dieu et l’amour envers leur prochain, tous leurs problèmes disparaîtront. Tant que l’homme mettra sa confiance en l’homme, ses solutions seront vaines. « Ainsi a dit l’Éternel : Maudit est l’homme qui se confie en l’homme, et qui de la chair fait son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel ! Il sera comme un homme dénué de secours dans la plaine stérile ; il ne verra point venir le bien ; mais il habitera au désert, dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitable ». (Jérémie 17:5-6). Par contre : « Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, dont l’Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines le long d’une eau courante ; qui, lorsque vient la chaleur, ne la craint point, mais dont la feuille est verte ; il n’est point en peine dans l’année de sécheresse, et ne cesse pas de porter du fruit » (Jérémie 17:7-8).

Pourquoi ? Simplement parce que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions. Celui qui acquiert des richesses, mais non point avec droit, est comme une perdrix qui couve ce qu’elle n’a point pondu ; il les laissera au milieu de ses jours, et à la fin il se trouvera qu’il est un insensé » (Jérémie 17:9-11). Alors, pouvons-nous mettre notre entière confiance en Dieu ? Plusieurs diront non, car ils ont choisi de croire que Dieu n’existe pas. Cependant, croyons-nous vraiment que la marée monte et descend quotidiennement par pur accident ?

Même l’athée, qui ne croit pas en Dieu, ne rejettera pas ce fait évident ! Est-ce que les étoiles et les planètes de notre système solaire continuent de se déplacer à l’unisson selon leur propre accord sans le secours d’une force intelligente ? Même les athées admettent que la terre, la lune et le soleil, dans leur interaction quotidienne, produisent les marées jour après jour et les saisons les unes après les autres. Seul un insensé pourrait croire que tout cet ordre fut produit par hasard. Remettons-nous en question l’existence de l’atmosphère terrestre, cette bulle d’air qui entoure la terre, rendant possible la vie physique ici et nulle part ailleurs ?

Souvenons-nous toujours que notre système solaire ne forme qu’un petit point dans notre galaxie, et notre galaxie ne forme qu’un petit point dans l’univers. Et toutes ces myriades de planètes, d’étoiles, de systèmes solaires et de galaxies, dans cet espace inimaginable et incalculable, se déplacent dans un ordre préconçu et prédéterminé depuis leur existence. Est-ce que tout cela serait le résultat d’une conception aveugle et désordonnée ? Jamais ! Seul « l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’y a personne qui fasse le bien. Dieu, du haut des cieux, jette ses regards sur les fils des hommes, pour voir s’il en est un qui ait de l’intelligence, qui recherche Dieu. Ils se sont tous égarés, ils sont corrompus tous ensemble ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul » (Psaumes 53:2-4).

Toutes ces merveilles prouvent l’existence d’un Grand Dieu qui a tout créé, et qui a donné tout ce pouvoir à Christ suite à Son sacrifice de salut et de rédemption sur la croix. Car, dans Matthieu 28:18, nous voyons : « Jésus, s’approchant [de Ses disciples], leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. » Ensuite, Jésus les envoya pour instruire toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que Jésus nous a commandé ; et en nous assurant que « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (vs 19-20).

« Et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes » (Éphésiens 3:9-10). « C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui », nous dit Paul, dans Colossiens 1:15-17.

C’est Lui qui est assis présentement à la droite du Père qui L’a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi Il a fait le monde ; « et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:3-4). Alors, pouvons-nous avoir confiance en la Parole de Dieu ? Absolument ! Sa Parole est vraie et toute-puissante, et Jésus est le seul capable de résoudre tous les problèmes de l’humanité. Donc, ne vous inquiétez pas !

Récessions, chômage, saisies de propriété, faillites, endettement et pauvreté… Ces termes négatifs associés à l’économie paraissent de plus en plus dans les journaux quotidiens à la grandeur de la planète. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui ne va pas avec les économies mondiales ? Pourtant, l’économie est fondée sur la production de biens consommables et les multiples services qui les entourent. Nous avons beaucoup de biens et de services disponibles, et énormément de consommateurs grâce à une population mondiale d’au-delà de sept milliards de personnes. Or, les économies mondiales chancellent et, dans certains cas, frisent la faillite totale. Cette situation est la raison principale pour laquelle beaucoup d’individus vivent sans les nécessités de base.

Les preuves montrent de façon flagrante que les économies mondiales ont besoin d’être corrigées. Certains prétendent que la solution serait d’avoir plus de lois, plus d’intervention gouvernementale, plus de contrôle sur les prix de consommation, de meilleurs contrôles au niveau du fisc, etc. D’autres prétendent que les gens devraient dépenser davantage pour stimuler l’économie. Et d’autres disent, au contraire, que nous devrions avoir moins d’interférence de la part du gouvernement, moins de règles sur les dépenses afin de permettre à l’entreprise privée de contrôler le système par la compétition. Certaines personnes blâment les grandes corporations comme étant les coupables de la situation économique courante. Et encore d’autres blâment le gouvernement de ralentir les investissements en limitant l’embauche dans certains secteurs de la population, et on accuse les consommateurs d’être réticents et ne pas dépenser assez. Toujours des accusations, mais jamais de solutions.

Quelle est la vraie cause de tous ces problèmes économiques, et comment peuvent-ils être corrigés ? Il y a plusieurs raisons expliquant pourquoi nous trouvons autant de problèmes dans l’économie globale. Il existe des lois économiques de base ainsi que des principes qui, s’ils sont suivis, produisent des résultats positifs. Malheureusement, ces principes ne sont pas enseignés dans les écoles et les universités. Les professeurs voudraient bien rejeter ces lois comme étant naïves, non pratiques et surtout pas assez sophistiquées. Pourtant, ces lois se trouvent dans un livre qui, malgré le fait qu’il soit un best-seller, est ignoré et rejeté. Mais ce sont des principes qui fonctionnent parce qu’ils ont été mis en place par un Créateur qui l’a déclaré ainsi, et ce livre se nomme « La Bible ».

Contrairement aux lois des hommes, les lois de Dieu sont simples. En effet, toutes les lois de Dieu se résument en deux principes, 1) l’amour envers Dieu et 2) l’amour envers notre prochain. Ils sont pourtant dévoilés dans Matthieu 22:35-40 aux pharisiens qui, ayant appris que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent autour de Lui. « Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes. » Paul a dit : « Je vous ai montré en toutes choses, que c’est ainsi qu’en travaillant, il faut secourir les faibles, et se souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20:35).

Cela se reflète sur la loi qui dit : « Et quand vous ferez la moisson dans votre pays, tu n’achèveras point de moissonner le bout de ton champ, et tu ne ramasseras point la glanure de ta moisson ; tu ne grappilleras point ta vigne, et tu n’en recueilleras pas les grains tombés ; tu les laisseras au pauvre et à l’étranger : Je suis l’Éternel, votre Dieu » (Lévitique 19:9-10). Et pareillement : « Quand tu feras ta moisson dans ton champ, et que tu y auras oublié une poignée d’épis, tu ne retourneras point pour la prendre ; elle sera pour l’étranger, pour l’orphelin et pour la veuve, afin que l’Éternel ton Dieu te bénisse dans toutes les œuvres de tes mains » (Deutéronome 24:19). Ces lois ainsi que d’autres que Dieu a données, changeraient les économies mondiales, si elles étaient suivies. Mais aujourd’hui, le riche grappille le moindre de ses petits sous et ne laisse rien au pauvre qu’il accuse d’être paresseux tout en lui enlevant même de quoi travailler.

Une loi de Dieu couvre les emprunts d’argent. « Si tu prêtes de l’argent à mon peuple, au malheureux qui est avec toi, tu n’agiras point avec lui comme un usurier ; vous ne lui imposerez point d’intérêt » (Exode 22:25). Mais les banquiers ont fait de l’usure un art satanique et, non seulement appauvrissent-ils les individus, mais aussi des pays entiers ! Et dans Lévitique 25:35-36 : « Si ton frère, qui est près de toi, devient pauvre et que sa main devienne tremblante, tu le soutiendras, étranger ou hôte, afin qu’il vive auprès de toi. Tu ne tireras de lui ni intérêt ni profit ; mais tu craindras ton Dieu, et ton frère vivra auprès de toi. » Les manières de Dieu ne sont vraiment pas les manières des hommes. Et la meilleure manière de Dieu s’en vient ! Il y a un très vieux dicton sur l’argent qui dit : « Vous ne l’emporterez pas avec vous au paradis. » Vraiment, quand la vie est terminée, nous laissons tout derrière nous. Cette ancienne sagesse vient directement de la Bible. Et elle est destinée à ceux qui pensent qu’ils vont sauver la terre par leur Nouvel Ordre Mondial où seule une petite poignée d’élite dirigera d’une main de fer le reste des humains.

Les perles les plus simples, et pourtant les plus profondes de la vie et de la sagesse se trouvent dans les pages de la Bible, là où la synagogue de Satan n’ose pas vérifier. Mais en quelques jours à peine, ils seront vite instruits quand ils verront tout ce qu’ils ont rapaillé s’écrouler devant eux. La maxime des temps modernes, disant que nous ne pouvons pas l’emporter avec nous, se trouve dans le livre de l’Ecclésiaste, écrit par le roi Salomon d’Israël. Ecclésiaste est rempli de conseils éloquents, afin de partager les vérités de notre vie éphémère. Comme Salomon nous le rappelle, le travail et les plaisirs de notre vie sont bien trop courts.

À un certain moment, la plupart d’entre nous devrons réfléchir au véritable sens de notre vie. Beaucoup de personnes, surtout dans les pays occidentaux prospères, ont probablement fait de la poursuite de l’argent l’activité de leur vie. Certaines ont amassé des fortunes énormes à un point tel qu’ils pouvaient à peine dépenser les intérêts accumulés, dans une vie d’insouciance et de gaspillage. Mais même la plus grande fortune n’est que vanité et poursuite du néant à long terme. « Celui qui aime l’argent n’est point rassasié par l’argent, et celui qui aime un grand train, n’en est pas nourri. Cela aussi est une vanité », nous dit Salomon, dans Ecclésiaste 5:10.

« Où il y a beaucoup de bien, il y a beaucoup de gens qui le mangent ; et quel avantage en a celui qui le possède, sinon qu’il le voit de ses yeux ? Le sommeil du travailleur est doux, soit qu’il mange peu ou beaucoup ; mais le rassasiement du riche ne le laisse pas dormir. Il y a un mal fâcheux que j’ai vu sous le soleil : des richesses conservées pour son malheur par celui qui les possède. Et ces richesses périssent par un mauvais trafic, et s’il a engendré un fils, il n’aura rien entre les mains. Et, comme il est sorti nu du sein de sa mère, il s’en retournera nu, s’en allant comme il est venu ; et il n’emportera rien qu’il puisse prendre dans sa main », déclare Salomon, dans Ecclésiaste 5:11-15.

Non, nous ne pouvons rien emporter avec nous. Paul répète cette vérité profonde dans sa lettre au jeune évangéliste Timothée. « Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter », lui confirme Paul, dans 1 Timothée 6:6-7. Paul continue de partager un point de vue important sur l’argent, en notant que si nous avons les nécessités de base, nous devrions être contents. Il met également en garde contre le désir d’être riche.

Dans 1 Timothée 6:8-10, Paul lui déclare : « Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. »

Notez que d’avoir de l’argent n’est pas mal en soi, car il faut payer nos comptes et pourvoir au nécessaire ; ce qui est mauvais, c’est « l’amour de l’argent », c’est-à-dire, la poursuite déséquilibrée de l’argent, la recherche du pouvoir que donne l’argent. Toutefois, de toute évidence, la Bible n’est pas contre l’argent en lui-même. Abraham, Job, David et d’autres étaient tous très riches, après avoir reçu les bénédictions de Dieu. Ces patriarches adorèrent Dieu fidèlement et n’ont pas perdu la bonne perspective concernant l’argent. Dans Matthieu 6:24, Jésus nous rappelle que : « Nul ne peut servir deux maîtres ; car, ou il haïra l’un, et aimera l’autre ; ou il s’attachera à l’un, et méprisera l’autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon. »

Mammon signifie la richesse ou les possessions. Ces gens mettent leur confiance dans l’argent, la richesse ou les biens et en font une idole, à la place de Dieu. Pourtant, même si nous ne mettons pas notre confiance en l’argent, nous devrions l’utiliser de façon responsable. Et Dieu va nous bénir avec Ses vraies richesses. Il a sûrement comme attente que nous Lui soyons fidèles. « Les pharisiens, qui étaient avares, écoutaient tout cela, et se moquaient de lui. Et il leur dit : Pour vous, vous voulez passer pour justes devant les hommes ; mais Dieu connaît vos cœurs ; car ce qui est élevé devant les hommes est une abomination devant Dieu » (Luc 16:14-15).

Considérez aussi l’exemple des paraboles de Matthieu 25 et Luc 19. Les chrétiens ne doivent pas être paresseux et insouciants au sujet de l’argent ; ils doivent être de rentables serviteurs et de fidèles utilisateurs de ce qu’on leur donne. La vie physique est éphémère. Jésus nous dit de ne pas amasser des trésors sur la terre. Dans Matthieu 6:19-21, Christ nous déclare : « Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille gâtent tout, et où les larrons percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. » Vraiment, nous n’avons pas besoin de prendre quelque chose avec nous. Nous allons hériter de l’univers !

Humainement parlant, les problèmes de l’humanité sont débordants, mais Jésus aura des solutions pour tous lorsqu’Il reviendra. Dans Apocalypse 11:15, nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. » Les hommes apprendront à vivre comme Dieu l’avait initialement établi, avec de l’amour pour leur prochain. Avez-vous remarqué que Jésus ne règnera pas au ciel durant le millenium, mais bien sur la terre, car c’est là que les royaumes du monde se trouvent ?

Dans Hébreux 8:10-12, Jésus nous déclare : « Or, voici l’alliance que je traiterai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur, je mettrai mes lois dans leur esprit, et je les écrirai sur leur cœur. Je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple ; et aucun n’enseignera plus ni son prochain ni son frère, en disant : Connais le Seigneur ; parce que tous me connaîtront, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand ; parce que je serai apaisé à l’égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés, ni de leurs iniquités. » Cette attitude amènera une solution aux problèmes, et elle durera éternellement. C’est ce que je souhaite à tous ceux qui lisent ce message.




Qu’est-il arrivé à mon pays ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Novembre 2018

Par Jerry Barrett

John Adams a proclamé que l’Amérique ne fut pas fondée en tant que nation chrétienne. Il avait en partie raison. L’Amérique n’a pas été créée comme une théocratie – un pays dirigé par la religion – mais elle a plutôt été fondée sur la base d’une république constitutionnelle. Ceci dit, l’Amérique fut établie sur de profondes vérités chrétiennes.

Nos pères fondateurs eurent le sentiment que la liberté de religion était un droit, mais que le gouvernement ne devait pas créer une église établie. Cela se reflète dans le Premier Amendement de notre Constitution. Ces fondateurs croyaient fortement que Dieu a ordonné des standards moraux et que la législation devait s’accorder avec ces standards. De nombreux historiens ont cité Romains 13 comme base de ces standards :

« Que toute personne soit soumise aux Puissances supérieures : car il n’y a point de Puissance qui ne vienne de Dieu, et les Puissances qui subsistent, sont ordonnées de Dieu. C’est pourquoi celui qui résiste à la Puissance, résiste à l’ordonnance de Dieu ; et ceux qui y résistent, feront venir la condamnation sur eux-mêmes. Car les Princes ne sont point à craindre pour de bonnes actions, mais pour de mauvaises. Or veux-tu ne point craindre la Puissance ? fais bien, et tu en recevras de la louange » (Romains 13:1-3).

Seigneurs et serfs revisités ?

L’Amérique s’est assurément éloignée de ces principes. Un politicien britannique a un jour déclaré que : « Le pouvoir corrompt ; le pouvoir absolu corrompt absolument. » Cela pourrait expliquer pourquoi les Fondateurs ont érigé notre pays avec des contrôles et des balances entre les trois branches de gouvernement. Notre pays est une banqueroute morale dont les profondeurs de la débauche atteignent des proportions épiques. Mais la descente de notre nation est-elle un événement récent, ou est-ce que le travail préparatoire s’effectue depuis des décennies ?

Si vous lisez notre Constitution, vous remarquerez un fait qui ressort de la page : on s’attendait à ce que le gouvernement fédéral s’en remette aux droits des états et non qu’il traite les citoyens de haut. Cela en tête, on pourrait dire que les Fédéraux ont commencé leur mainmise au début du vingtième siècle, lors de la création de la Réserve Fédérale et du Service Intérieur du Revenu [le Fisc].

Cette combine s’est davantage développée après le crash boursier créé par les banquiers et la Grande Dépression qui s’en est suivi. La saisie de pouvoir du gouvernement fédéral se mit à marcher comme un rouleau compresseur après que le « New Deal » de Franklin D. Roosevelt fut mis en place.

D’un coup d’état à la débauche

L’assassinat de John F. Kennedy semble avoir achevé la mainmise des sionistes sur notre gouvernement, aidée et encouragée préalablement par Harry S. Truman et sa reconnaissance de l’état d’Israël. Le coup d’état de notre pays fut un succès et le démantèlement de notre culture pouvait commencer sérieusement.

La prolifération de la culture de la drogue et de l’amour libre des années 1960 mena au moment marquant du cas Roe vs Wade, rendant légal le meurtre des bébés partout sur le territoire. Le mariage traditionnel a aussi été victime, son taux de divorce grimpant à plus de cinquante pourcent.

La dégradation de notre système d’éducation semble avoir été la cible suivante. Il y a un certain nombre d’états qui n’exigent plus l’apprentissage de l’écriture cursive ! En implantant des examens standardisés au lieu d’encourager la résolution de problèmes et la pensée critique, ainsi que l’enseignement des trois R, l’abrutissement des élèves américains a réussi au-delà de toute espérance. Les changements de culture seront-ils maintenant introduits sans la moindre opposition ?

Après que la Cour Suprême des États-Unis eut aboli les lois contre la sodomie, en 2003, l’agenda homosexuel devint une question brûlante menant à une autre règlementation de la Cour Suprême légalisant le mariage entre même sexe. L’ancien Président Barack Obama célébra même ce moment sacrilège par un show de lumières d’arc-en-ciel à l’extérieur des murs de la Maison blanche.

Le Président Obama éclaira la Maison Blanche aux couleurs de l’arc-en-ciel en soutien au mariage de même sexe.

Pour accroître davantage la dimension du cloaque que désirait Obama, un mandat fut émis donnant instructions aux écoles publiques de permettre aux étudiants transgenres d’utiliser les toilettes qui s’apparentaient à leur « identité de genre ». Ce programme fut imité par la chaîne de vente au détail Target et d’autres magasins dès avril 2016. Target a déjà adopté une politique de signalisation de neutralité de genres pour ses sections de quincaillerie, de jouets et de divertissements.

Parti, le respect pour l’autre et envers soi, envers les petits bébés et particulièrement envers Dieu.

Le militantisme féministe revint aussi avec vengeance pendant cette époque. Des protestataires prirent part à la SlutWalks en portant de minuscules hauts et des jupes courtes, proclamant leur opposition envers « l’humiliation des putes ».

La campagne et l’organisation La vie des Noirs compte, fondée par le Juif hongrois George Soros, utilisa des moyens de protestation violents, où l’on encouragea les incendies volontaires et le pillage. Les officiers de police devinrent la cible de rétributions, après la tuerie de mécréants comme Trayvon Martin et Michael Brown. La division raciale en Amérique fut grandement élargie et Barack Obama attisa les flammes en déclarant : « Si j’avais un fils, il ressemblerait à Trayvon ! »

Pas de moral ni de scrupule

La moralité et les scrupules de nos leaders élus ont également décliné au fil des générations. Bien qu’il n’y ait pas de délimitation claire entre les deux partis politiques principaux des États-Unis, l’animosité contre ceux qui s’identifient comme conservateurs a atteint un degré fiévreux.

Maxine Walters a diffusé haut et fort son désir que ses partisans s’en prennent à ceux qui servent sous le Président Donald Trump. La Secrétaire à la Presse, Sarah Huckabee Sanders, ainsi que ses amis se sont fait demander par le propriétaire d’un restaurant de vider les lieux. Récemment, Ted Cruz et son épouse furent malmenés à un dîner et forcés de quitter un autre restaurant.

Pourquoi Dieu bénirait-Il l’Amérique ?

Les récentes allégations contre le candidat désigné à la Cour Suprême, Brett Kavanaugh, produites par Christine Blasey Ford, semblent, en surface, présenter un profil horrible. Cependant, son témoignage subséquent révèle quelqu’un dont la mémoire change à sa convenance. Les témoins qu’elle a cités ne peuvent non plus corroborer ses histoires.

Considérez également le fait qu’en juillet elle a envoyé une lettre à la sénatrice Dianne Feinstein concernant le soi-disant abus sexuel qu’elle aurait subi aux mains de Kavanaugh. Pourquoi la sénatrice Feinstein a-t-elle tu cette information jusqu’à l’audience de confirmation ? Était-ce un complot politique sournois visant à faire dérailler le candidat du Président Trump ? Serait-ce parce que Mme Ford, qui a aussi participé à un rallye anti-Trump, travaille pour une compagnie pharmaceutique qui produit une pilule d’avortement ? Comme le rapporte Jim Holt, dans le Gateway Pundit, « Le professeur Christine Blasey Ford, pendant qu’elle travaillait à l’Université Stanford, était aussi affiliée à la Corcept Therapeutics (2006-2011). Sa nouvelle page Wikipédia la décrit comme « directrice de biostatistiques chez Corcept ».

Le docteur Christine Blasey Ford, contributrice à huit journaux soutenant la pilule d’avortement RU-486.

M. Holt poursuit : « Christine Blasey Ford a participé à huit études publiées qui faisaient des recherches sur l’utilisation de la “pilule d’avortement” ou “mifepristone”. » On remarque aussi dans son article que Corcept ne possède qu’un seul produit, une pilule abortive connue sous le nom de RU-486 et étiquetée Mifeprex.

Se pourrait-il que Mme Ford et ses camarades féministes pro-avortement aient peur que, si la Cour Suprême le confirme, le juge Kavanaugh se joigne à des collègues de même esprit et renverse Roe vs Wade ?

Nous savons qu’à la fin des temps, les choses ne vont pas aller en s’améliorant. Dans 2 Timothée 3:13, Paul a dit : « Mais les hommes méchants et séducteurs iront en empirant, séduisant, et étant séduits. » Or, Jésus, notre précieux Seigneur et Sauveur nous donne Son mot de la fin dans Apocalypse 22:20 : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Certainement je viens bientôt, Amen ! Oui, Seigneur Jésus, viens ! »




D.528 – La sainte onction

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:17-21, l’apôtre nous déclare : « Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement. Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

Le mot « onction », dans le texte ci-haut, est utilisé deux autres fois dans 1 Jean 2:27 : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés. » Ce terme n’est utilisé que sept fois dans le Nouveau Testament, mais sa signification est essentiellement la même que dans l’Ancien Testament, où le tabernacle, le temple, les vaisseaux, les offrandes et même les prêtres, les Lévites, les rois et les ambassadeurs reçurent l’onction. Très souvent, cette onction se faisait avec beaucoup de cérémonie afin d’identifier une personne ou un objet comme consacré ou honoré pour un service spécial. Une fois oint(e), la personne ou l’objet était contemplé(e) avec grand respect par tous.

Ainsi, nous qui sommes oints, nous sommes appelés enfants de Dieu. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17). Nous avons été oints par Dieu Lui-même. « Or, Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous rassure Paul, dans 2 Corinthiens 1:21-22.

De cette manière, l’onction demeure en nous et nous instruit dans la vérité. Regardez bien ce que l’apôtre Jean nous déclare : « Mais l’onction que vous avez reçue de lui, demeure en vous ; et vous n’avez pas besoin que personne vous enseigne ; mais comme cette même onction vous enseigne toutes choses, et qu’elle est véritable, et qu’elle n’est point un mensonge, demeurez en lui, selon qu’elle vous a enseignés » (1 Jean 2:27). Cette onction n’est, de toute évidence, pas une huile cérémoniale démontrant un honneur quelconque, mais plutôt un déversement du Saint-Esprit sur nous, dans nos corps charnels. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20.

Cette onction nous enseigne que nous serons des rois et des prêtres de Jésus. « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6). Ainsi, nous sommes destinés à Le glorifier éternellement, car : « tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Avez-vous remarqué où nous allons régner ? Pas au ciel, mais ici-même sur la terre. Tous ceux qui prêchent autre chose sont des menteurs.

Dans 1 Pierre 2:5-8, le chef des apôtres nous déclare : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés. »

Regardez maintenant comment Paul nous perçoit, dans 2 Corinthiens 11:2 : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. » « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Nous avons été mis à part par Dieu et : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:21. « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit » (Éphésiens 2:19-22). Nous sommes donc, un jour, destinés à tout connaître grâce à un Dieu aimant.

« Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! Car Celui qui n’a point connu le péché, il l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui, » nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 5:18-21. Cela s’adresse à tout disciple de Christ, selon que l’Esprit le guide dans la vérité.

Ce magnifique travail de réconciliation des humains au Dieu Saint fut accompli par notre Seigneur Jésus-Christ, mais Dieu a mis pareillement en nous la parole de la réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, en étant Ses ministres ou Ses serviteurs pour amener les humains vers Dieu en leur témoignant : « Soyez réconciliés avec Dieu » ! Ce merveilleux ministère de la réconciliation nous indique que : « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu. Car il dit : Je t’ai exaucé au temps favorable, et je t’ai secouru au jour du salut. Voici maintenant le temps favorable ; voici maintenant le jour du salut. Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé » (2 Corinthiens 6:1-3). Notez bien que le jour du salut peut vous arriver n’importe quand, car c’est Dieu qui décide de son moment.

« Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche, à travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses, » nous assure et garantit Paul, dans 2 Corinthiens 6:4-10.

Ces attributs de souffrances, combinés aux caractéristiques de piété et de sainteté, produit en nous notre véritable ministère. À travers l’honneur et l’ignominie, à travers la mauvaise et la bonne réputation ; étant regardés comme des séducteurs, quoique véridiques ; comme des inconnus, quoique connus ; comme mourants, et voici nous vivons ; comme châtiés, et non mis à mort ; comme affligés, mais toujours joyeux ; comme pauvres, mais enrichissant plusieurs ; comme n’ayant rien, quoique possédant toutes choses. Le thème central, dans la vie chrétienne, est centré en Christ. Car Jésus : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi » (2 Corinthiens 5:15-16).

En effet, nous avons reçu un nouveau commandement de Lui. Dans 1 Jean 2:7-8, l’apôtre nous déclare : « Frères, je vous écris, non un commandement nouveau, mais un commandement ancien, que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue dès le commencement. Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. »

En surface, ce passage semble avoir un vrai problème. Nous voyons que le centre d’intérêt du commandement est l’amour pour les frères et les sœurs. La partie difficile demeure dans l’ancienne et dans la nouvelle facette de la même pensée. Le sens ancien du commandement d’aimer est aussi éternel que la véritable nature de Dieu Lui-même. Ce que nous exprimons par notre nature humaine prend sa source en Dieu, qui est amour. « Pour nous, nous avons connu et cru l’amour que Dieu a pour nous : Dieu est charité ; et celui qui demeure dans la charité, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jean 4:16). Même depuis le commencement, l’humanité fut dotée d’un amour marital. Mais à cause du péché, cet amour fut influencé par Satan. Pourtant, Dieu avait déclaré : « C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair » (Genèse 2:24). C’était le vrai but de Dieu pour les humains et par l’amour de Christ pour Son Église. La fidélité !

En effet, Paul nous déclare : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27). Ensuite, Dieu a codifié Ses lois pour ceux qui se soumettraient à Son autorité. Par la suite, Dieu a insisté : « Tu ne te vengeras point, et tu ne garderas point de ressentiment contre les enfants de ton peuple ; mais tu aimeras ton prochain comme toi-même : Je suis l’Éternel » (Lévitique 19:18).

Des siècles plus tard, l’apôtre Paul a commenté ainsi la loi mosaïque : « L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13:10). Le nouveau commandement débute dans la Nouvelle Alliance. Dans Hébreux 8:13, nous lisons : « En parlant d’une alliance nouvelle, il déclare ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. » Dans Jean 13:34-35, Jésus a déclaré : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Le nouveau centre d’intérêt allait se porter sur le Royaume spirituel plutôt que sur une nation terrestre, et les frères et sœurs ne seraient pas liés génétiquement, mais liés spirituellement dans une nouvelle naissance. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). Alors : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:28-29).

« Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres. Celui qui aime son frère, demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 2:8-10. Ce nouveau commandement va bien au-delà de l’institution du mariage et de la nation, il est orienté vers la famille entière de Dieu. Dans Proverbes 9:1-5, nous lisons : « La sagesse a bâti sa maison ; elle a taillé ses sept colonnes. Elle a apprêté sa viande, elle a préparé son vin ; elle a déjà dressé sa table. Elle a envoyé ses servantes ; du haut des lieux les plus élevés de la ville, elle crie : Que celui qui est ignorant entre ici ! Et elle dit à ceux qui manquent d’intelligence : Venez, mangez de mon pain, et buvez du vin que j’ai préparé. »

Regardons ce qui est écrit dans Proverbes 9:10-12 : « Le commencement de la sagesse est la crainte de l’Éternel ; et la science des saints c’est la prudence. Car par moi tes jours seront multipliés, et des années seront ajoutées à ta vie. Si tu es sage, tu es sage pour toi-même ; si tu es moqueur, tu en porteras seul la peine. » Une personne ne s’approche pas de Dieu par le moyen de beaucoup d’études, ni par l’acquisition de beaucoup de sagesse. C’est la crainte de l’Éternel qui est le début de la sagesse. Sans la confiance dans le Dieu de la création et de la rédemption, il ne peut pas y avoir de véritable sagesse. « Car personne ne peut poser d’autre fondement que celui qui a été posé, lequel est Jésus-Christ » (1 Corinthiens 3:11).

Ensuite, érigé sur cette fondation et supportant toute la structure de la maison de la sagesse, nous découvrons sept puissants piliers. Mais que sont-ils ? La réponse semble se trouver dans le livre du Nouveau Testament, écrit par Jacques, où nous lisons : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée » (Jacques 1:5). Finalement, Jacques demande : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse ; mais si vous avez un zèle amer, et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité » (Jacques 3:13-14).

Finalement, les sept grands piliers sont répertoriés dans Jacques 3:17-18, où nous pouvons lire : « Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. » Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix. Le pilier central, portant plus de poids que les autres colonnes de la structure est la pureté. Ensuite, il y a six piliers extérieurs, dont la paix, la gentillesse et la raison d’être en toute chose. L’étape suivante doit être pleine de miséricorde et de bons fruits qui impliquent l’aide aux endeuillés. Le mot « impartiale » veut dire en réalité « intègre » et sans dissimulation dénote beaucoup de sincérité.

Ainsi, une vie de véritable sagesse est fondée sur la crainte du Seigneur, supportée par la pureté, la paix, la gentillesse et la raison d’être en toute chose. Et appuyée par la miséricorde, de bons fruits, dans l’intégrité. Une telle maison ne s’écroulera jamais. Ajoutez à cela des corps éternels alors que Jésus : « transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses » (Philippiens 3:21). Seules les religions qui croient en une création spéciale croient également en la résurrection. Et parmi celles-là, seul le christianisme reconnaît que la résurrection ne peut être possible que lorsque le Créateur Lui-même devient le Sauveur, en mourant pour le péché et devenant ainsi victorieux sur la mort.

Lorsque Christ a vaincu la mort, Il a pu proclamer : « j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort » (Apocalypse 1:18). Son corps glorieux ressemblait à Son corps avant Sa mort, sauf qu’il pouvait se déplacer à la vitesse de la pensée. Voici ce que nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:42-49 : « Telle est aussi la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible, il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal, et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : Le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or, ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après. Le premier homme, étant de la terre, est terrestre, et le second homme, le Seigneur, est du ciel. Tel qu’est le terrestre, tels aussi sont les terrestres ; et tel qu’est le céleste, tels aussi sont les célestes. Et comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »

Nos corps naturels sont présentement contrôlés par les forces naturelles, mais le Christ ressuscité pouvait Se déplacer de la terre jusqu’au ciel à la vitesse de la pensée, et Il pouvait même passer au travers des obstacles. Regardons maintenant ce qui est arrivé lors de Sa résurrection, lorsqu’Il vit Marie pleurer. Dans Jean 20:16-18 : « Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Jésus lui dit : Ne me touche point, car je ne suis pas encore monté vers mon Père ; mais va vers mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. Et Marie de Magdala vint annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit cela. » Dans cette même journée, Jésus est monté au ciel pour Se présenter devant Son Père qui devait être le premier à agréer Son sacrifice. Ensuite, Il est redescendu vers les Siens.

Notez bien maintenant ce qui est arrivé, dans Jean 20:19-25 : « Le soir de ce jour, qui était le premier de la semaine, les portes du lieu où les disciples étaient assemblés étant fermées, par crainte des Juifs, Jésus vint, et se présenta au milieu d’eux et leur dit : La paix soit avec vous ! Et quand il eut dit cela, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples donc, voyant le Seigneur, eurent une grande joie. Il leur dit de nouveau : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. Or, Thomas, l’un des douze, appelé Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : Nous avons vu le Seigneur. Mais il leur dit : Si je ne vois la marque des clous dans ses mains, et si je ne mets mon doigt dans la marque des clous, et si je ne mets ma main dans son côté, je ne le croirai point. »

Réponse tout à fait naturelle venant d’un homme encore non converti, mais pas pour longtemps. Dans Jean 20:26-29, nous pouvons lire : « Huit jours après, ses disciples étaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vint, les portes étant fermées, et se tint au milieu d’eux et dit : La paix soit avec vous ! Puis il dit à Thomas : Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; avance aussi ta main, et la mets dans mon côté, et ne sois pas incrédule, mais croyant. Thomas répondit et lui dit : Mon Seigneur et mon Dieu ! Jésus lui dit : Parce que tu m’as vu, Thomas, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru ! »

Nos corps ressuscités seront un jour comme Son corps, selon ce qui est écrit dans Éphésiens 1:19-21 : « Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. »

Par cette même puissance : « c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. Et c’est lui qui est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin qu’il tienne le premier rang en toutes choses. Car il a plu à Dieu de faire habiter toute plénitude en lui ; et de réconcilier par lui toutes choses avec soi, ayant donné la paix, par le sang de sa croix, tant aux choses qui sont sur la terre qu’à celles qui sont dans les cieux » (Colossiens 1:16-20).

Nos vils corps deviendront des corps glorieux, n’étant plus sujets à la maladie, au vieillissement, à nos convoitises de jadis et même à nos passions passées : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). « Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à Lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur », nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 3:2-3.

Et comme l’a si bien déclaré Esaïe : « Qu’y avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’espérais qu’elle produirait des raisins, a-t-elle produit des grappes sauvages ? » nous dit l’Éternel (Esaïe 5:4). Dieu ne voulait que le bien des enfants d’Israël et ils L’ont presque tous abandonné. « Et maintenant je vais vous apprendre ce que je veux faire à ma vigne : J’enlèverai sa haie et elle sera broutée ; je romprai sa clôture, et elle sera foulée. Je la réduirai en désert ; elle ne sera plus taillée ni bêchée ; elle montera en ronces et en épines; je commanderai aux nuées de ne plus faire tomber la pluie sur elle. Or la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel il prenait plaisir. Il en attendait la droiture, et voici des meurtres ; la justice, et voici des cris de détresse ! » (Esaïe 5:5-7).

Dans les Écritures, nous trouvons plusieurs références à la vigne, mais il y a trois passages majeurs qui, dans leur ensemble, nous révèlent trois aspects concernant le caractère de Dieu et de Son amour pour Son Peuple. Le premier se trouve dans le texte ci-haut. Ici, nous découvrons que Dieu, qui était le propriétaire, le planteur de la vigne et le vigneron, ne pouvait pas contenir Son désappointement, car, malgré l’amour qu’Il a versé sur Sa vigne, elle n’a rapporté que des raisins sauvages.

Dans Sa parabole : « la vigne de l’Éternel des armées, c’est la maison d’Israël, et les hommes de Juda sont le plant auquel Dieu prenait plaisir » (v. 7). Ce sont eux qui ont vu plus clairement que quiconque Sa provision abondante, mais qui, malgré cela, ont rejeté Dieu, et ne Lui ont pas porté du bon fruit. Donc, Dieu leur dit : « Je la réduirai en désert » (v. 6). Bien après Ésaïe, Dieu a confirmé cette prophétie : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte » (Matthieu 23:37-38).

Dans Psaume 80:7-19, nous voyons les conséquences d’abandonner Dieu : « Tu fais de nous un sujet de contestations pour nos voisins, et nos ennemis se raillent de nous entre eux. Dieu des armées ! rétablis-nous ; fais luire ta face, et nous serons sauvés ! Tu enlevas de l’Égypte une vigne ; tu chassas des nations et tu la plantas. Tu préparas le sol devant elle ; elle poussa ses racines et remplit la terre. Les montagnes se couvraient de son ombre, et les cèdres de Dieu de ses sarments. Elle étendait ses pampres jusqu’à la mer, et ses rejetons jusqu’au fleuve. Pourquoi as-tu rompu ses clôtures, en sorte que tous les passants la pillent ? Que le sanglier des forêts la dévaste, et que les bêtes des champs la broutent ? Dieu des armées, reviens ! Regarde des cieux, et vois, et visite cette vigne. Protège ce que ta droite a planté, et le Fils que tu t’es choisi. Elle est brûlée, elle est coupée. Ils périssent devant le courroux de ta face. Que ta main soit sur l’homme de ta droite, sur le Fils de l’homme que tu t’es choisi ; et nous ne nous détournerons plus de toi ; rends-nous la vie, et nous invoquerons ton nom. »

Ils furent ravagés par leurs ennemis, par les animaux sauvages, par le feu et furent entièrement impuissants. La vigne (Israël) pouvait crier au secours pour avoir la restauration, mais il y avait des conséquences à subir. Quel portrait dramatique et quel rappel pour les croyants d’aujourd’hui que de prendre conscience que nous ne pourrions plus ignorer Sa volonté dans nos vies. Le dernier et le plus précieux passage concernant le port du bon fruit se trouve dans Jean 15:1-4 où Jésus nous déclare : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. »

Mais Jésus continue en nous déclarant, dans Jean 15:5-10 : « Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez Mes disciples. Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. »

Voilà le secret de la croissance de tout véritable chrétien et de son union glorieuse avec Christ. C’est ainsi, nous déclare Jésus, que Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit et vous serez Mes disciples. Ces paroles furent adressées aux douze tribus qui sont dispersées, comme le sujet d’une parfaite joie, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait une efficacité parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant en rien.