D.519 – Trois puissances mondaines

Par Joseph Sakala

Dans 1 Jean 2:15-16, l’apôtre nous dit : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » Ce passage biblique bien connu identifie les trois énergies de la robustesse satanique qui, si non surveillées et contrôlées, peuvent amener le converti à développer un engouement pour une vie répréhensible. La puissance sensuelle est une orientation et une émotion qui pousse l’individu vers un appétit charnel qui ne peut jamais plaire à Dieu. « Parce que l’affection de la chair est inimitié contre Dieu ; car elle ne se soumet pas à la loi de Dieu ; et en effet, elle ne le peut [même pas]. Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu » (Romains 8:7-8).

C’est absolument évident : « Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre, de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:17). Paul l’explique ainsi à son jeune évangéliste dans 2 Timothée 2:21-22 : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. »

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise », nous déclare également le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:3-4.

C’est Dieu qui a créé le corps humain, et cela nous est confirmé dans Psaume 139:14-17 où nous pouvons lire : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. Que tes pensées me sont précieuses, ô Dieu, et combien le nombre en est grand ! »

La puissance visuelle de l’individu est orientée par son intellect et poussée par une stimulation de l’imagination qui prendra éventuellement le contrôle de son comportement. « L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:22-23.

« J’avais fait un accord avec mes yeux ; et comment aurais-je regardé une vierge ? Car quelle part Dieu m’aurait-il faite d’en haut, et quel héritage le Tout-Puissant m’aurait-Il envoyé des cieux ? La calamité n’est-elle pas pour le pervers, et l’adversité pour ceux qui commettent l’iniquité ? Ne voit-il pas toute ma conduite, et ne compte-t-il pas tous mes pas ? Si j’ai marché dans le mensonge, et si mon pied s’est hâté pour tromper, que Dieu me pèse dans des balances justes, et il reconnaîtra mon intégrité. Si mes pas se sont détournés de la voie, et si mon cœur a suivi mes yeux, et si quelque souillure s’est attachée à mes mains, que je sème et qu’un autre mange, et que mes rejetons soient déracinés ! » disait Job, dans Job 31:1-8.

Même l’apôtre Pierre, a dit, en parlant de Lot : « Et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (Car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions) ; le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur » (2 Pierre 2:7-11).

« Que personne ne dise, lorsqu’il est tenté : C’est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et lui-même ne tente personne. Mais chacun est tenté quand il est attiré et amorcé par sa propre convoitise. Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort. Mes frères bien-aimés, ne vous y trompez point : Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures, » nous déclare Jacques, le frère de Jésus, dans Jacques 1:13-18.

La puissance personnelle ou l’orgueil de la vie sont orientés vers le soi et dirigés vers le désir de dominer qui n’a aucune éthique autre que l’honneur des hommes. « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu », nous dit l’apôtre, dans Jean 12:43. Un tel orgueil, dominé par un comportement charnel, pousse la personne vers l’amour de soi. Parce que : « l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:14.

Alors, Jérémie avait la bonne inspiration lorsqu’il a dit : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Car cette attitude cause une distorsion de la conduite humaine, au point de causer une litanie d’actes impies. Voici ce que Paul a déclaré à son jeune évangéliste. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5).

Se livrer à ces puissances mondaines pourrait offrir quelques plaisirs temporaires. Mais pas au converti de Christ : « Choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération » (Hébreux 11:25-26). Moïse avait évidemment fait le bon choix. L’apôtre Jacques nous met en garde lorsqu’il dit : « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

Que le Seigneur nous accorde la grâce de résister à Satan. « Revêtez-vous de toute l’armure de Dieu, afin que vous puissiez tenir ferme contre les artifices du diable. Car ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes », nous déclare Paul, dans Éphésiens 6:11-12. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de Dieu » confirme Paul, dans Éphésiens 6:13-17.

Paul insiste sur le fait qu’il en sera ainsi dans les derniers jours. Il serait bon de méditer sur ces versets et de se poser la question : ne sommes-nous pas rendus là, selon le comportement de certains ? L’amour de soi-même nous démontre, par les motivations intérieures, ce que la nature du péché peut accomplir chez l’humain. La convoitise s’empare de ces gens. Le mot grec pour « convoitise » veut dire « aimant l’argent ». Ces gens deviennent des vantards qui se plaisent dans leur conduite répréhensible. Leur fanfaronnade est poussée par leur esprit tordu qui devient arrogant, se vantant de ses conquêtes. Leur comportement les mène vers le blasphème en parlant en mal de ceux qu’ils n’aiment pas, au point d’en être injurieux. Ils deviennent rebelles à pères et à mères, obstinés et inflexibles. Il leur manque la nature juste ou morale. Ils deviennent ennemis des gens de bien, incapables de garder une promesse.

Finalement, dans les derniers temps, il est prophétisé qu’il y en a qui deviendront diabolos, comme le diable. Ce seront les menteurs compulsifs et incontinents, c’est-à-dire, sans contrôle, sauvages, qui détesteront ceux qui font le bien. Ils seront traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force.

Mais l’apôtre Jean nous déclare : « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:4-6). Dans les derniers temps, l’esprit d’erreur sera encore plus difficile à reconnaître. Car les hommes méchants ont développé au cours des siècles, tout un assortiment d’arguments qui semble leur donner raison de ne pas suivre les enseignements de Dieu. Ces arguments plaisent à l’esprit charnel et seul l’Esprit de Dieu est en mesure de les dénoncer.

Mais il ne faut surtout pas oublier que, dans les derniers temps, il y aura des temps difficiles. Il y a toujours eu un peu de confusion au sujet du terme biblique « les derniers jours ». Plusieurs fois, le terme est associé à la période de la Grande Tribulation. Quelques commentaires existent situant cette période lors des derniers jours, juste avant le retour du Seigneur pour mettre fin à l’univers, selon certains prédicateurs. Il paraîtrait, cependant, que les derniers jours ont officiellement débuté à la Pentecôte, lorsque la prophétie de Joël fut accomplie.

Car la prophétie dit ceci : « Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai mon Esprit. Et je ferai des prodiges dans les cieux et sur la terre ; du sang, du feu, et des colonnes de fumée. Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne » (Joël 2:29-31). Il est vrai que cette prophétie fut accomplie et vérifiée par Pierre dans son sermon enregistré dans Actes 2:14-21. Cependant, où est-il écrit que Jésus viendra pour mettre fin à l’univers ?

Dans Actes 2:14-21, nous lisons : « Mais Pierre, se présentant avec les onze, éleva sa voix, et leur dit : Hommes juifs, et vous tous qui habitez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles : Car ceux-ci ne sont point ivres, comme vous supposez, puisque c’est la troisième heure du jour. Mais c’est ici ce qui a été prédit par le prophète Joël : Il arrivera dans les derniers jours, dit Dieu, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair, vos fils et vos filles prophétiseront ; vos jeunes gens auront des visions, et vos vieillards auront des songes. Et certes, dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit sur mes serviteurs et sur mes servantes, et ils prophétiseront ; et je ferai des prodiges en haut dans le ciel, et des signes en bas sur la terre, du sang et du feu, et une vapeur de fumée ; le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que la grande et éclatante journée du Seigneur vienne ; et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. »

Le même Pierre a réaffirmé : « Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu » (1 Pierre 1:20-21). Et afin qu’il n’y ait pas de doute, l’apôtre Jean a dit simplement : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure » (1 Jean 2:18).

L’avertissement de Paul à Timothée était que ces derniers jours seraient remplis de temps difficiles. Le mot grec pour « difficiles » est chalepos. Il vient de la racine « réduire la force ». D’autres versions bibliques le traduisent comme « dangereux ». Donc, son vrai sens pourrait être compris comme « une pression qui sape l’énergie ». Les temps qui seront difficiles seront des périodes caractérisant ces derniers jours. Dans 1 Timothée 4:1-2, nous pouvons lire : « L’Esprit dit expressément que dans les derniers temps quelques-uns se détourneront de la foi, s’attachant à des esprits séducteurs, et à des doctrines de démons ; par l’hypocrisie de faux docteurs, dont la conscience sera cautérisée. »

Heureusement que nous savons que : « tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits, » nous déclare Paul, dans 2 Timothée 3:12-13. Nous savons ces choses : « A cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité : La grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité » (2 Jean 1:2-3). Le mot « vérité » est mentionné plus souvent dans l’Évangile de Jean que dans n’importe quel autre livre du Nouveau Testament. Il est inscrit dans la première épître de Jean plus que dans tout autre livre, sauf, bien sûr, l’Évangile de Jean. Évidemment, le grand thème des écrits de Jean est la vérité.

Dieu est, en effet, le Dieu de la vérité, et Sa Parole écrite est : « ce qui est écrit dans le livre de vérité » (Daniel 10:21). « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel » (Psaume 33:4-5). Le Seigneur Jésus-Christ est, en effet, l’incarnation même de la vérité. Jésus a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Il est donc évident que la vérité demeure éternellement en Christ. Car Jésus est Lui-même le Créateur et demeure ainsi la définition même de la vérité. Mais comment la vérité peut-elle vivre en nous et être avec nous éternellement ?

Ce n’est certainement pas le cas avec l’homme animal. Cela ne peut arriver que par le Saint-Esprit, et c’est ce que Christ, qui est la vérité, nous a promis. Dans Jean 14:16-17, Jésus nous a promis : « Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » Cela étant, avec le Saint-Esprit vivant en nous, nos paroles, nos actions et même nos vies devraient être caractérisées par la vérité, perpétuellement.

« C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable, » nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:25-27. « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous n’agissons pas selon la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:6-7).

Nous faisons donc partie de la Parole Vivante qui doit être prêchée dans le monde entier. À quoi ressemble la Parole Vivante pour ceux qui n’écoutent pas la vérité présentement ? Dans Apocalypse 19:11-16, nous lisons : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout-Puissant. Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. »

Ce nom expressif, uniquement assigné à Jésus alors qu’Il retourne vers la terre avec gloire, est utilisé aussi par Jean dans son Évangile. Dans Jean 1:1, on peut lire : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu… » et, au v. 14 : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Regardons maintenant ce que Jean ajoute, dans 1 Jean 1:1-4 : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

En se référant à Son œuvre primitive de la Création, mais aussi à Son incarnation humaine, il est bien connu que « Parole », ici, veut dire logos en grec. Six fois, il est appliqué par Jean comme le titre du Fils de Dieu, trois fois dans le seul verset de Jean 1:1 : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Dans 1 Jean 5:7, Jean déclare : « Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » Mais comment est-ce possible ?

D’abord, il est écrit que trois rendent témoignage dans le ciel. Le mot grec logos est un mot remarquable, adaptable à plusieurs interprétations. Les philosophes grecs l’utilisèrent pour décrire l’Intelligence qui créa l’univers. De la façon dont Jean l’utilise, logos devient encore plus spécifique. Dans Jean 1:1, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. » Les Témoins de Jéhovah, qui rejettent la divinité de Christ, préfèrent le traduire comme, « la Parole était un dieu », quelqu’un que Dieu aurait créé. Je ne sais pas s’ils ont involontairement ou non mal interprété Jean 1:14 : « Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Même si la Bible nous déclare, dans Jean 1:18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. » Dieu est venu Se faire connaître par le Fils unique qui nous L’a révélé. Conséquemment, Jean a également fait connaître Dieu aux autres. Dans 1 Jean 1:1-4, Jean nous confirme : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous) ; ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. »

Paul a également enseigné cela en commençant par son jeune évangéliste. Alors, dans 2 Timothée 2:21-26, Paul lui déclare : « Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté. »

Jésus a aussi enseigné : « Souvenez-vous de la Parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé Ma Parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse pour leur péché » (Jean 15:20-22). Quiconque voudra servir le Seigneur Jésus fidèlement devra être déterminé à poursuivre la justice de Dieu. « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; car ils seront rassasiés », nous dit Jésus, dans Matthieu 5:6.

« Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine, » nous rassure le Seigneur, dans Matthieu 6:33-34. Peut-être qu’une analyse rapide de passages qui requièrent la poursuite d’un train de vie divin serait utile.

Commençons avec Abraham : « Lequel (selon qu’il est écrit : Je t’ai établi pour être père de plusieurs nations) est notre père à tous devant Dieu, auquel il a cru, qui fait revivre les morts, et appelle les choses qui ne sont point, comme si elles étaient. Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice » (Romains 4:17-22).

1 Corinthiens 14:1 : « Étudiez-vous à la charité ; désirez aussi avec ardeur les dons spirituels, mais surtout celui de prophétiser. »

Philippiens 3:14 : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »

1 Thessaloniciens 5:15 : « Prenez garde que nul ne rende à personne le mal pour le mal ; mais poursuivez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous. »

1 Timothée 6:11 : « Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. »

« Et faites à vos pieds un chemin droit, afin que ce qui cloche ne se dévoie pas, mais plutôt qu’il soit guéri. Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse. Car vous savez que voulant, même après cela, hériter de la bénédiction, il fut rejeté, car il n’obtint pas un changement de résolution, quoiqu’il le demandât avec larmes » (Hébreux 12:13-17).

Que toutes ces recherches nous gardent à genoux, demandant le pardon et la force d’obéir. « En cela vous vous réjouissez, quoique vous soyez maintenant attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, puisqu’il le faut, afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ » (1 Pierre 1:6-7). Nos vies sont continuellement harcelées par des épreuves variées. Mais ces épreuves sont là afin de nous purifier dans la foi, selon la volonté de Dieu. L’apôtre Pierre ne fait pas référence aux épreuves, ni à leur résultat, lorsqu’il nous déclare qu’en cela vous vous réjouissez.

Au contraire, il nous résume les bénédictions qui nous sont données dans 1 Pierre 1:3-5 : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. »

Dans Sa grande miséricorde, Dieu nous a gratuitement accordé le salut alors qu’il n’y avait absolument rien que nous puissions faire afin de nous sauver. Dieu nous a accordé d’être des enfants dans Sa Famille, en nous donnant un dépôt de Son Esprit et l’immortalité lors de Son retour. Nous avons une foi vivante, accomplie par la résurrection de Jésus-Christ, et notre résurrection éventuelle est donc assurée. Nous avons également un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable et réservé dans les cieux pour nous. Cet héritage ne pourrait pas être dans un endroit plus sûr et plus glorieux.

Nous sommes gardés dans la Puissance de Dieu. Sa protection va au-delà de l’héritage ; elle conserve aussi l’individu héritier par Celui qui a goûté à Sa miséricorde, par la foi jusqu’au salut, et qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps. Même si les sauvés sont présentement libérés de la pénalité et du pouvoir du péché, il y aura une délivrance finale de la présence du péché. En effet, il y aura énormément de réjouissance, lors du second avènement de Notre Sauveur.

Il n’y aura plus : « Ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:4). Dans le livre aux Éphésiens, plusieurs instructions sont données par Paul au sujet du langage qu’un chrétien ou une chrétienne devrait utiliser. Ce ne sont pas des règlements faciles à suivre, mais nécessaires pour plaire à notre Sauveur, afin d’être efficaces dans nos vies chrétiennes en rendant témoignage. « Que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints » nous dit Paul, dans Éphésiens 5:3.

Dans Éphésiens 4:29, nous lisons : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. » Paul poursuit, dans Éphésiens 4:31-32, en déclarant : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. » « C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres, » nous assure Paul, dans Éphésiens 4:25.

De plus, si nous désirons gagner d’autres disciples à Christ, soyons doux, afin que : « professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:15-16).

Ce que nous enseignons devrait être entièrement en accord avec la vérité biblique et l’amour chrétien. Finalement, nous devrions être remplis du Saint-Esprit : « Entretenez-vous ensemble par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant de votre cœur au Seigneur ; rendez grâces toujours pour toutes choses à Dieu le Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu, » déclare Paul, dans Éphésiens 5:19-21. De telles paroles ne peuvent venir que d’un cœur reconnaissant.




D.518 – La présence du Seigneur

Par Joseph Sakala

Adam et Ève savaient qu’ils avaient péché. Mais comment ? « Et ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui se promenait dans le jardin, au vent du jour. Et Adam et sa femme se cachèrent de devant la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. Et l’Éternel Dieu appela Adam, et lui dit : Où es-tu ? Et il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai craint, parce que je suis nu ; et je me suis caché. Et Dieu dit : Qui t’a montré que tu es nu ? » (Genèse 3:8-11). Pourtant, lorsque Dieu créa : « Adam et sa femme, [ils] étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:25).

Dieu nous dévoile ici les effets ou les conséquences du mensonge : on a honte et on veut se cacher ou mettre le blâme sur quelqu’un d’autre. Il faut énormément de courage et surtout d’humilité pour accepter que le mensonge nous appartienne. Adam et Ève n’avaient pas péché en étant nus, car Dieu n’avait donné aucune instruction pour qu’ils s’habillent et la nudité n’avait rien de honteux. Mais Adam, ne voulant pas avouer qu’il avait mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (ce qui était vraiment honteux pour lui) préféra détourner l’attention sur autre chose.

Or, à peine créé, Dieu avait déclaré à Adam qu’il pouvait manger de tous les arbres du jardin. « Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:17). La femme n’avait pas encore été formée lorsque : « l’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Satan a séduit également Adam, car Dieu lui avait donné une femme semblable à lui. Souvenez-vous, lorsque Dieu amena Ève, la femme qu’Il avait formée de la côte d’Adam, comment celui-ci était content. « Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish) » (Genèse 2:22-23).

Alors, dans Genèse 3:11-12, Dieu dit a Adam : « As-tu mangé de l’arbre dont je t’avais ordonné de ne pas manger ? Et Adam répondit : La femme que tu as mise auprès de moi, m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé. » Adam veut déjà mettre le blâme sur sa femme, alors qu’ils n’avaient pas encore consommé leur mariage. Adam n’était plus aussi content d’Ève. C’est l’effet du péché que de ne pas accepter les conséquences du péché, mais de mettre le blâme sur l’autre.

Dans Genèse 3:13 : « l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? Et la femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. » La femme aussi n’a pas accepté sa part du péché, mais a blâmé le serpent sous prétexte qu’elle fut séduite. Au verset 14 : « l’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre toutes les bêtes et entre tous les animaux des champs ; tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras la poussière tous les jours de ta vie. »

La présence du Seigneur peut alors devenir une source de bénédiction ou la cause d’un malheur. Adam et Ève ont eu peur de Sa présence parce qu’ils ont péché. Leur fils Caïn a également péché en tuant son frère Abel. « Et l’Éternel dit : Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi. Et maintenant tu seras maudit de la terre, qui a ouvert sa bouche pour recevoir de ta main le sang de ton frère. Quand tu cultiveras la terre, elle ne te rendra plus son fruit ; tu seras vagabond et fugitif sur la terre. Et Caïn dit à l’Éternel : Ma peine est trop grande pour être supportée. Voici, tu m’as chassé aujourd’hui de cette terre, et je serai caché de devant ta face, et je serai vagabond et fugitif sur la terre ; et il arrivera que quiconque me trouvera, me tuera. Et l’Éternel lui dit : C’est pourquoi, si quelqu’un tue Caïn, Caïn sera vengé sept fois. Et l’Éternel mit à Caïn un signe, afin que quiconque le trouverait ne le tuât point. Alors Caïn sortit de devant l’Éternel, et habita au pays de Nod (exil), à l’orient d’Éden » (Genèse 4:10-16).

Pourtant, la présence de l’Éternel sera pour les obéissants un temps de grande joie. « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou notre couronne de gloire ? N’est-ce pas vous aussi, en la présence de notre Seigneur Jésus-Christ, à son avènement ? Oui, vous êtes notre gloire et notre joie » (1 Thessaloniciens 2:19-20). La différence est, sans aucun doute, la présence ou l’absence de péché non pardonné face au Seigneur. Ceux qui rejettent l’offre de pardon de Jésus-Christ au travers de la repentance et de la foi en Sa mort, seront éventuellement bannis éternellement de Sa présence.

C’est d’ailleurs ce que nous apprenons dans 2 Thessaloniciens 1:7-10 : « Et le repos avec nous, à vous qui êtes affligés, lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, dans un feu flamboyant, pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage). »

Mais pour ceux qui se sont repentis de leurs péchés, ayant mis leur confiance en Christ pour le salut, la perspective de la venue et de la présence personnelle du Seigneur Jésus sera une de joie anticipée, car : « Tu me feras connaître le chemin de la vie ; il y a un rassasiement de joie devant ta face, et des délices à ta droite pour jamais » (Psaume 16:11). Lorsque Jésus reviendra, nous Lui seront présentés : « sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence » (Jude 1:24). « Car le Seigneur Lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles, » nous déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 4:16-18.

« C’est pourquoi ne soyez pas sans prudence, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur » (Éphésiens 5:17). Il n’y a pas de thème plus exaltant que la volonté de Dieu, ni plus important que la question pratique qui demande comment connaître la volonté de Dieu. Mais la plus grande signification, c’est la reconnaissance que c’est bien Sa volonté et non celle d’un homme qui est importante. Ce que Dieu désire pour nous, c’est que nous sachions que c’est Sa volonté, c’est-à-dire, Sa volonté en général, telle que révélée dans les Écritures, mais également Sa volonté spécifique, dans chaque décision particulière. Dans les deux cas, en effet, il faut qu’elle soit compatible, car le Saint-Esprit, qui nous conduit, ne permettra jamais de contredire les Écritures qu’Il a inspirées. C’est alors un prérequis indispensable de découvrir ce qu’est la volonté personnelle de Dieu.

La volonté de Dieu est exprimée d’abord dans le fait qu’Il a eu une création spéciale, par Sa volonté. Nous le savons par : « Les vingt-quatre Anciens [qui] se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées » (Apocalypse 4:10-11). Donc, Christ est venu pour faire Sa volonté : « Alors j’ai dit : Voici, je viens, ô Dieu ! pour faire ta volonté, comme cela est écrit de moi dans le rouleau du livre » (Hébreux 10:7). Christ est venu afin de Se substituer à nous pour la rémission de nos péchés.

« C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’oblation faite une seule fois du corps de Jésus-Christ, » nous déclare Hébreux 10:10. C’est selon Sa volonté que cette oblation allait fournir le salut à tous ceux qui croiraient. « Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour », nous déclare Jésus Lui-même, dans Jean 6:39-40. En retour, cela exige une régénération individuelle de tous ceux qui Le reçoivent et : « Qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:13).

En plus, Sa volonté renferme en Lui une sécurité absolue : « Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour » (Jean 6:38-39). Mais elle nous procure également notre sanctification, car : « C’est ici en effet, la volonté de Dieu, que vous soyez sanctifiés, que vous vous absteniez de la fornication, que chacun de vous sache posséder son corps dans la sainteté et dans l’honnêteté, sans vous livrer à des passions déréglées, comme les Gentils, qui ne connaissent point Dieu » (1 Thessaloniciens 4:3-5).

Mais cela ne se termine pas là, car Jean 17:24 nous dit que Jésus a déclaré : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. » Alors : « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard » déclare Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:18. Même le chef des apôtres abonde dans le même sens lorsqu’il déclare, dans 1 Pierre 2:15-16 : « Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Un croyant qui comprend, qui croit et qui obéit à la volonté de Dieu est donc préparé à suivre Sa volonté spécifique.

Regardons ensemble comment Dieu S’est fait connaître à Moïse : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. Dieu dit encore à Moïse : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : L’ÉTERNEL, le Dieu de vos pères, le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob m’a envoyé vers vous. C’est là mon nom éternellement ; c’est là ma commémoration dans tous les âges » (Exode 3:14-15). Ce nom unique de Dieu fut donné afin d’appuyer la vérité que Dieu est éternel. Le nom « Seigneur YHWH », en hébreu, est essentiellement le même, peu importe le moment dans l’histoire où vous évoquez cette vérité à savoir que Lui, Dieu, est éternel, le seul qui existe depuis toujours.

Le Seigneur Jésus-Christ S’est approprié ce nom divin lorsqu’Il a déclaré aux Juifs, dans Jean 8:58 : « En vérité, en vérité Je vous le dis : Avant qu’Abraham fût, je suis », en assumant correctement que reculez aussi loin que vous voulez et vous découvrirez que Je Suis est toujours là, au présent. Alors, ne reconnaissant pas qui était Jésus, au verset 59 : « ils prirent des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus se cacha et sortit du temple, passant au milieu d’eux, et ainsi il s’en alla. » Et le JE SUIS nous est révélé sous plusieurs merveilleux symboles.

Voici huit endroits, dans l’Évangile de Jean seulement, qui sont riches en profondeur spirituelle et où Jésus nous confirme qu’Il est le Je Suis :

Jean 6:35 : « Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »

Jean 6:51 : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »

Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. »

Jean 10:7 : « Jésus donc leur dit encore : En vérité, en vérité je vous dis, que je suis la porte des brebis. »

Jean 10:11 : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. »

Jean 11:25 : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. »

Jean 14:6 : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. »

Jean 15:1 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. »

Il est bien connu que cette magnifique assertion du Seigneur est évidente au travers de toute la Bible, dès Sa première utilisation dans Genèse 15:1 : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense », jusqu’à sa dernière utilisation, dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Et tous ces beaux traits de la physionomie divine nous aident à prier avec plus de ferveur : « Car Dieu a mis toutes choses sous ses pieds. Or, quand il dit que toutes choses lui sont assujetties, il est évident que celui qui lui a assujetti toutes choses, est excepté. Et après que toutes choses lui auront été assujetties, alors aussi le Fils même sera assujetti à celui qui lui a assujetti toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous » (1 Corinthiens 15:27-28).

Afin de situer l’importance de Jésus dans l’Ancien Testament, allons voir dans le Pentateuque. Dans Genèse 15:6-7 : « Et Abram crut à l’Éternel, qui lui imputa cela à justice. Et il lui dit : Je suis l’Éternel, qui t’a fait sortir d’Ur des Caldéens, afin de te donner ce pays pour le posséder. » L’Éternel S’identifie comme le « Je Suis » au moins sept fois dans le seul livre de la Genèse. La première fois, c’est lorsque le Seigneur déclare, dans Genèse 15:1 : « Après ces choses, la parole de l’Éternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Ne crains point, Abram, je suis ton bouclier, et ta très grande récompense. »

Nous le trouvons une autre fois dans Genèse 17:1 où nous découvrons : « Puis, Abram étant parvenu à l’âge de quatre-vingt-dix-neuf ans, l’Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant ; marche devant ma face, et sois intègre. » L’hébreu utilisé ici est El Shaddai, qui veut dire « Tout Puissant », que l’on trouve également dans Genèse 35:11 : « Et Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant : augmente et multiplie. Une nation, même une multitude de nations naîtront de toi ; des rois sortiront de tes reins. » Ensuite, le Seigneur est apparu a Isaac, dans Genèse 26:24 : « Et l’Éternel lui apparut cette nuit-là, et lui dit : Je suis le Dieu d’Abraham, ton père ; ne crains point, car je suis avec toi ; et je te bénirai, et je multiplierai ta postérité, à cause d’Abraham, mon serviteur. »

Puis, le Seigneur est apparu à Jacob, dans Genèse 28:13-14 : « Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle, et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac ; la terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité. Et ta postérité sera comme la poussière de la terre ; et tu te répandras à l’Occident et à l’Orient, au Nord et au Midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité. » Dans Genèse 31:13-14, le Seigneur S’identifie ainsi : « Je suis le Dieu de Béthel, où tu oignis un monument, où tu me fis un vœu. Maintenant, lève-toi, sors de ce pays, et retourne au pays de ta parenté. Alors Rachel et Léa répondirent et lui dirent : Avons-nous encore une part ou un héritage dans la maison de notre père ? »

Beth-el veut dire la « maison de Dieu » en hébreu. Finalement, dans Genèse 46:2-4 : « Et Dieu parla à Israël dans les visions de la nuit, et il dit : Jacob, Jacob ! Et il répondit : Me voici. Puis il dit : Je suis Dieu, le Dieu de ton père. Ne crains point de descendre en Égypte ; car je t’y ferai devenir une grande nation. Je descendrai avec toi en Égypte, et je t’en ferai aussi infailliblement remonter ; et Joseph mettra sa main sur tes yeux. » Dans Exode, on retrouve vingt-et-un endroits où Dieu S’identifie comme « Je Suis ». La plupart sont simplement des variations différentes des noms de Dieu, comme nous l’avons constaté dans Genèse ; cependant, six nous donnent une nouvelle clarté. La première se trouve dans Exode 3:14 : « Alors Dieu dit à Moïse : JE SUIS CELUI QUI SUIS. Puis il dit : Tu diras ainsi aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle JE SUIS, m’a envoyé vers vous. »

Voici les autres : dans Exode 8:21-23, Dieu dit à Pharaon : « Car si tu ne laisses pas aller mon peuple, voici, je vais envoyer les insectes sur toi, sur tes serviteurs, sur ton peuple et sur tes maisons ; et les maisons des Égyptiens seront remplies d’insectes, et même le sol sur lequel ils sont. Mais je distinguerai en ce jour-là le pays de Gossen, où se tient mon peuple, pour qu’il n’y ait point là d’insectes, afin que tu saches que moi, l’Éternel, je suis au milieu du pays. Et je mettrai une séparation entre mon peuple et ton peuple. Demain ce prodige se fera. »

Ensuite, nous avons Exode 15:24-26 où nous voyons : « Alors le peuple murmura contre Moïse, en disant : Que boirons-nous ? Et Moïse cria à l’Éternel ; et l’Éternel lui indiqua un bois, qu’il jeta dans les eaux, et les eaux devinrent douces. C’est là qu’il lui imposa une ordonnance et un statut, et c’est là qu’il l’éprouva. Et il dit : Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu gardes toutes ses ordonnances, je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées à l’Égypte ; car je suis l’Éternel qui te guérit. »

Plus loin, au sujet de ceux qui se faisaient de faux dieux, Dieu leur dit, dans Exode 20:4-6 : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, ni ici-bas sur la terre, ni dans les eaux sous la terre ; tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’à mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements. »

Mais Dieu est également miséricordieux. Dans Exode 22:26-27, nous lisons : « Si tu prends en gage le vêtement de ton prochain, tu le lui rendras avant que le soleil soit couché ; car c’est sa seule couverture, c’est son vêtement pour couvrir sa peau. Dans quoi coucherait-il ? Et s’il arrive qu’il crie à moi, je l’entendrai, car je suis miséricordieux. » Finalement, nous avons un Dieu qui nous sanctifie. Dans Exode 31:12-13 : « L’Éternel parla encore à Moïse, en disant : Et toi, parle aux enfants d’Israël, et dis : Seulement, vous observerez mes sabbats. Car c’est un signe entre moi et vous, dans toutes vos générations, afin qu’on sache que c’est moi, l’Éternel, qui vous sanctifie. »

Dans les trois autres livres du Pentateuque, l’expression « Je Suis le Seigneur votre Dieu » est mentionnée très fréquemment, mais il y a deux importants nouveaux « Je Suis ». L’expression Je Suis saint paraît six fois, comme, par exemple, dans Lévitique 11:44-45 où nous découvrons : « Car je suis l’Éternel, votre Dieu ; vous vous sanctifierez, et vous serez saints ; car je suis saint. Et vous ne souillerez point vos personnes par aucun de ces reptiles qui rampent sur la terre. Car je suis l’Éternel, qui vous ai fait monter du pays d’Égypte, pour être votre Dieu ; vous serez saints, car je suis saint. » L’autre se trouve dans Nombres 18:20 : « Puis l’Éternel dit à Aaron : Tu n’auras point d’héritage en leur pays ; tu n’auras point de portion au milieu d’eux ; je suis ta portion et ton héritage au milieu des enfants d’Israël. »

Le grand but de tous ces noms de l’Éternel, c’est que Dieu est Tout-Puissant ainsi que le Dieu du temps et de l’espace, mais surtout un Dieu personnel et aimant. Nous pouvons Lui faire confiance parce qu’Il prend soin de nous. Et une des choses que Paul a enseignées était de prêcher la vérité, et il l’a enseignée à son évangéliste Timothée, en lui disant : « Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns » (2 Timothée 2:15-18).

La Parole de Dieu doit être prêchée avec douceur. « C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle. Cette parole est certaine : En effet, si nous mourons avec lui, nous vivrons aussi avec lui. Si nous souffrons avec lui, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, il nous reniera aussi ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle ; il ne peut se renier lui-même. Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent, » nous affirme Paul, dans 2 Timothée 2:10-14.

« Car tout ce que Dieu a créé est bon et rien n’est à rejeter, quand on en use avec actions de grâces ; parce que cela est sanctifié par la parole de Dieu et la prière. Si tu représentes ces choses aux frères, tu seras un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que tu as exactement suivie. Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété, » lui confirme Paul, dans 1 Timothée 4:4-7. Car les débats sans fin ne servent à rien. Ils ne font que créer des conflits et de la division, et cela ajoute à la confusion déjà existante.

Cependant, dans 1 Timothée 4:7-9, Paul insiste dans son exhortation : « Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:7-9). Paul lui atteste plus loin : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:20-21).

Les oppositions mentionnées sont des antithèses, pseudonumos en grec, les conflits contre la véritable connaissance. Elles ressemblent à la connaissance, mais elles ne sont pas vérité. Le résultat de ces faux discours ne peut pas être bon, car l’impiété va augmenter. L’erreur va ronger la santé spirituelle de la personne, comme la gangrène, et lui faire perdre la vérité. Les deux hommes, Hyménée et Philète, mentionnés par Paul sont dévoilés comme exemples d’une telle gangrène. Ils enseignaient que la résurrection des saints avait déjà eu lieu. Pierre abonde dans le même sens lorsqu’il dit, dans 2 Pierre 3:17 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. »

Jésus nous montre plutôt comment prier, dans Jean 16:24-28, en déclarant : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. Je vous ai dit ces choses en similitudes ; mais le temps vient que je ne vous parlerai plus en similitudes, mais je vous parlerai ouvertement du Père. En ce jour vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis point que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé, et que vous avez cru que je suis issu de Dieu. Je suis issu du Père, et je suis venu dans le monde ; je laisse de nouveau le monde, et je vais au Père. »

En effet, Jésus leur dit, dans Jean 16:22-23 : « De même, vous êtes maintenant dans la tristesse ; mais je vous verrai de nouveau, et votre cœur se réjouira, et personne ne vous ravira votre joie. Et en ce jour-là vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité je vous dis, que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. » Cette condition pour une prière exaucée est le résultat de la plénitude de joie, et non pas seulement une formule par laquelle nous terminons une prière. « En mon nom » implique de Le représenter et ce qu’Il représente, de sorte que notre prière pourrait être Sa prière aussi.

Par exemple, notre prière doit être faite selon Sa volonté. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Il faut réaliser que le but de la création des humains se situe à un niveau beaucoup plus élevé que nos petits plaisirs personnels ; alors, cela devrait prendre préséance dans nos prières.

Jésus nous montre comment prier. Il nous dit : « Quand vous priez, dites : “Notre Père qui es aux cieux ; ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous chaque jour notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés ; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont offensés ; et ne nous induis point en tentation ; mais délivre-nous du malin” » (Luc 11:2-4). Nous pouvons également prier, afin que le Père nous délivre du malin (Satan). Il est très bien de prier pour la sagesse de Dieu dans toutes les décisions que nous devons prendre.

Il faut prier pour la sagesse de Dieu dans toutes nos entreprises, afin d’avoir confiance que nous faisons toujours la volonté de Dieu. Mais notre requête dans de telles prières doit être sincère, avec le vouloir d’agir selon Sa réponse. L’apôtre Jacques nous déclare : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là » (Jacques 1:5-6).

Il devrait aussi être évident que notre demande soit faite avec une conscience claire. Car : « Si j’eusse pensé quelque iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’eût point écouté » (Psaume 66:18). Mais lorsque nous sommes confiants que nous prions en Son nom, avec tout ce que cela implique, alors nous devrions également prier avec foi.

Dans Jacques 5:14-16, nous voyons : « Quelqu’un est-il malade parmi vous ? qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace. »

Et lorsque la guérison viendra, comme elle le devrait, selon la volonté de Dieu, notre joie sera sûrement à son comble. Peu importe ce que Ses serviteurs veulent entreprendre selon Sa volonté, la présence du Seigneur est toujours là afin d’accomplir les projets que Dieu avait depuis longtemps planifiés pour eux. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10).




D.517 – Parler en paraboles

Par Joseph Sakala

Jésus était continuellement entouré de foules qui voulaient l’entendre prêcher. Parfois, Christ leur parlait directement et en toute simplicité, tandis que d’autres fois, Il utilisait des exemples physiques pour parler de choses spirituelles. Dans Matthieu 13:1-9, nous lisons : « Ce même jour, Jésus, étant sorti de la maison, s’assit au bord de la mer. Et une grande foule s’assembla auprès de lui ; en sorte qu’il monta dans une barque. Il s’y assit, et toute la multitude se tenait sur le rivage. Et il leur dit plusieurs choses par des similitudes, et il leur parla ainsi : Un semeur sortit pour semer ; et comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin ; et les oiseaux vinrent et la mangèrent toute. Une autre partie tomba sur les endroits pierreux, où elle n’avait que peu de terre ; et elle leva aussitôt, parce qu’elle n’entrait pas profondément dans la terre ; mais le soleil étant levé, elle fut brûlée ; et parce qu’elle n’avait point de racine, elle sécha. Une autre partie tomba parmi les épines ; et les épines crûrent et l’étouffèrent. Et une autre partie tomba dans la bonne terre, et rapporta du fruit : un grain en rapporta cent, un autre soixante, et un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende. »

Cette fois, Il avait décidé d’enseigner en utilisant des similitudes ou des comparaisons grâce à des choses physiques pour les instruire sur le spirituel. « Alors les disciples, s’étant approchés, lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Il répondit, et leur dit : Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné » (Matthieu 13:10-11). Les disciples étaient sûrement étonnés de cette réponse, car eux aussi avaient de la difficulté à comprendre la leçon de cette parabole. Alors, Jésus leur déclara : « N’entendez-vous pas cette similitude ? Et comment entendrez-vous les autres ? » (Marc 4:13). Tout en S’adressant à une foule, Jésus savait fort bien que la grande majorité ne comprendrait pas le véritable message, mais Jésus expliqua la parabole à Ses disciples parce qu’ils avaient le cœur disposé, non seulement à écouter, mais éventuellement à prêcher toutes ces instructions que Jésus leur donnait.

Alors, dans Matthieu 13:18-23, Jésus leur dit : « Vous donc entendez la parabole du semeur : Lorsqu’un homme écoute la parole du Royaume, et qu’il ne la comprend point, le Malin vient, et ravit ce qui est semé dans le cœur ; c’est celui qui a reçu la semence le long du chemin. [Ce sont ceux en qui la Parole est semée, mais aussitôt qu’ils l’ont entendue, Satan vient et enlève la Parole qui avait été semée dans leurs cœurs.] Et celui qui a reçu la semence dans des endroits pierreux, c’est celui qui entend la parole, et qui la reçoit aussitôt avec joie ; mais il n’a point de racine en lui-même, il ne dure qu’un moment, et lorsque l’affliction ou la persécution survient à cause de la parole, il se scandalise aussitôt, [refuse de continuer et quitte]. Et celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole ; mais les soucis de ce monde et la séduction des richesses étouffent la parole, et elle devient infructueuse. Mais celui qui a reçu la semence dans une bonne terre, c’est celui qui entend la parole, et qui la comprend, et qui porte du fruit ; en sorte qu’un grain en produit cent, un autre soixante, et un autre trente. »

Beaucoup de gens croient faussement que Jésus parlait en paraboles afin d’aider les non croyants à mieux comprendre la vérité spirituelle. Pourtant, Jésus a bien dit à Ses disciples : « Parce qu’il vous est donné de connaître les mystères du royaume des cieux ; mais cela ne leur est point donné » (Matthieu 13:11). Il est donc évident que les paraboles étaient destinées à Ses disciples, et pas aux non convertis. En effet, Ses instructions furent données dans le but intentionnel que les non convertis ne puissent pas les comprendre. Pour ce qui a trait aux disciples, Jésus prenait le temps de les amener à l’écart afin de leur donner la véritable signification. Et Ses paraboles sont conservées dans la Parole de Dieu pour ceux qui croient en Christ et veulent obéir à Sa Parole, afin qu’elles apportent une vigueur importante dans l’œuvre d’évangélisation que nous devons accomplir à notre tour.

La semence qui doit être semée est la Parole de Dieu, et le champ, c’est le monde entier. Une bonne partie du champ ne reçoit pas la semence et une grande partie est composée de terrain pierreux et de mauvaises herbes qui étouffent la semence et l’empêchent de grandir. Maintenant, nous savons, selon Matthieu 13:37, que : « Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme. » Jésus Lui-même ! Et la semence est La Parole de Dieu. La vraie fonction du disciple, c’est de laisser le Saint-Esprit appliquer les passages appropriés de la Parole dans les cœurs disposés à l’écouter. Il doit également, dans la mesure du possible, préparer la terre à recevoir la Parole, en enlevant les pierres, les épines et la mauvaise herbe, puis en arrosant et en rendant la terre réceptive pour recueillir la semence lorsqu’elle est semée.

Jésus est venu pour préparer Son Église à recevoir Sa Parole et à l’enseigner en marchant elle-même dans la vérité. Dans 2 Jean 1:4-5, l’apôtre déclare : « J’ai été fort réjoui de trouver plusieurs de tes enfants qui marchent dans la vérité, selon le commandement que nous avons reçu du Père. Et maintenant, dame élue, je te prie, non comme si je t’écrivais un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres. » Notez de quelle façon Jean s’adresse à l’Église en l’appelant « Dame élue ». De même, cette merveilleuse métaphore, « qui marchent dans la vérité » ne se trouve que dans ce chapitre et dans 3 Jean 1:3-4 : « Car j’ai eu bien de la joie du témoignage que des frères, arrivés ici, ont rendu à ta fidélité, et à la manière dont tu marches dans la vérité. Je n’ai point de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité. »

Ce principe devrait, en effet, caractériser nos vies quotidiennes, puisque notre Seigneur et Sauveur S’est Lui-même appelé « la vérité ». Regardons Sa déclaration dans Jean 14:6, où Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » La Parole de Dieu est Celle que nous connaissons comme étant la Vérité, telle qu’identifiée par nul autre que Jésus dans Sa prière au Père lorsqu’Il Lui dit, en parlant de Ses disciples : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17).

Mais regardez ce beau témoignage de Jésus lorsqu’Il nous annonce la venue de Son Esprit : « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27).

Le Nouveau Testament utilise d’autres caractéristiques en rapport au « marcher » d’un chrétien. Lorsqu’une personne est née de Dieu, par la foi en Christ : « Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans Sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à Sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché » (Romains 6:4-6).

Alors, puisque le Saint-Esprit est venu pour vivre en nous, pour nous réconforter, nous guider et nous contraindre au besoin, nous recevons de Paul cette exhortation : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez » (Galates 5:16-17). En plus, Paul nous commande ainsi : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur » (Éphésiens 5:2).

Cela n’est pas de l’amour érotique, ni de l’amour fraternel, mais de l’amour agape, un amour qui sacrifie ses propres intérêts aux besoins des autres. Il y a encore d’autres exhortations. Dans Colossiens 4:5-6, Paul nous déclare : « Conduisez-vous avec sagesse envers ceux du dehors, en rachetant le temps. Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, et assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez répondre à chacun comme il faut. » De plus, l’on nous encourage à marcher dans la lumière. L’apôtre Jean nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

Toutes ces admonestations pourraient se résumer à simplement suivre l’exemple de Christ. « Celui qui dit qu’il demeure en Lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Car : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Les chrétiens qui agissent ainsi sont considérés comme des vases d’or dans Son Église. Dans 2 Timothée 2:20-21, Paul écrit : « Dans une grande maison il y a non seulement des vases d’or et d’argent, mais encore de bois et de terre ; les uns pour un usage honorable, et les autres pour un usage vulgaire. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, et préparé pour toute bonne œuvre. »

La « maison » dont parle Paul ici à son jeune évangéliste, c’est la « maison de Dieu » qui est nulle autre que l’Église du Dieu vivant, le Pilier de la vérité. « Et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire » (1 Timothée 3:15-16). Dans l’Ancien Testament, le tabernacle du Temple fut l’habitation de Dieu et le centre d’adoration, dirigé par le grand-prêtre de la tribu de Lévi.

Maintenant, nous sommes membres de la Maison de Dieu. « Mais Christ, comme Fils, est établi sur sa maison ; nous sommes sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions » (Hébreux 3:6). « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ. C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus » (1 Pierre 2:5-6).

Voilà pourquoi : « ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. Retenons sans fléchir la profession de notre espérance ; car celui qui a fait la promesse est fidèle. Et prenons garde les uns aux autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres » (Hébreux 10:21-24). Cette grande maison contient des vases d’or et d’argent, pour un usage honorable.

« De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse, » nous déclare Paul, dans Galates 3:24-29.

Mais il y avait également des vases de bois et de terre pour un usage vulgaire. Le tabernacle et le Temple avaient de ces vases pour certaines fonctions, comme nous pouvons le constater dans Lévitique 14. Ils étaient utiles et nécessaires pendant un temps. Puisque l’Église fonctionne présentement comme un pilier de la vérité, les vases honorables devraient se purger de ce qui peut être déshonorable. Si donc quelqu’un se conserve pur de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son Maître, et préparé pour toute bonne œuvre. « Toutefois, le solide fondement de Dieu demeure, ayant ce sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui ; et : Quiconque invoque le nom de Christ, qu’il se détourne de l’iniquité » (2 Timothée 2:19). La fondation de Dieu est toujours certaine.

Les versets de 2 Timothée sont pleins d’avertissements contre les dommages que peuvent causer des mots spirituellement cancérigènes. Mais Dieu demeure inébranlable devant tout ce que l’homme peut faire. « Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu ! L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit, » nous dit Deutéronome 32:3-4. Car : « Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; il n’y a pas d’autre Dieu que moi. Je t’ai ceint, quand tu ne me connaissais pas ; afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses » (Esaïe 45:5-7). Notez la singularité de Dieu : pas deux, ni trois personnes, mais bien UNE. Dieu est Père, Fils et Saint-Esprit.

Malachie, Son prophète, était du même avis lorsqu’il déclara : « Car je suis l’Éternel, je ne change pas ; et vous, enfants de Jacob, vous n’avez pas été consumés » (Malachie 3:6). L’apôtre Jacques nous confirme que : « Toute grâce excellente et tout don parfait viennent d’en haut, et descendent du Père des lumières, en qui il n’y a ni variation, ni ombre de changement. Il nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:17-18). Dans la création, la souveraineté divine est absolue. Dans Esaïe 40:8, le prophète nous déclare : « L’herbe sèche, la fleur tombe, mais la parole de notre Dieu demeure éternellement ! » Et dans Esaïe 46:10 : « J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté. »

Nous, qui sommes engendrés dans la Famille de Dieu, pouvons demeurer fermes dans la connaissance que : « c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon Son plaisir » (Philippiens 2:13). C’est Lui qui nous a adoptés en tant que Ses Enfants : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). Ce n’est pas par un acte transitoire que nous avons été sécurisés. C’est par la fondation certaine établie par notre grand Créateur Dieu.

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ », nous confirme le chef des apôtres, dans 2 Pierre 1:3-8.

Regardons, cependant, comment un prophète de Dieu a pu temporairement fléchir dans sa mission. Élie se sauvait pour conserver sa vie, même si Dieu avait spectaculairement exhaussé sa prière par un feu du ciel. Toutefois, Jézabel ne fut pas intimidée par la victoire d’Élie et a juré qu’elle le tuerait. Élie est tombé dans une dépression telle qu’il voulait mourir. Si Jézabel n’était pas impressionnée par le feu venant du ciel, comment Élie pouvait-t-il espérer la vaincre, elle et ses armées ? Même un ange ne pouvait lui enlever ses doutes. Alors, dans 1 Rois 19:9 : « il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu ici, Élie ? »

Et Élie répondit : « J’ai été extrêmement ému de jalousie pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance ; ils ont démoli tes autels, et ils ont tué tes prophètes par l’épée ; et je suis demeuré, moi seul, et ils cherchent ma vie pour me l’ôter. Et il lui dit : Sors, et tiens-toi sur la montagne, devant l’Éternel. Et voici, l’Éternel passait. Et un vent grand et violent déchirait les montagnes, et brisait les rochers devant l’Éternel :  mais l’Éternel n’était point dans ce vent. Après le vent, il y eut un tremblement de terre : l’Éternel n’était point dans ce tremblement. Et après le tremblement, un feu : l’Éternel n’était point dans ce feu. Et après le feu, un son doux et subtil. Et sitôt qu’Élie l’eut entendu, il arriva qu’il s’enveloppa le visage de son manteau, et sortit, et se tint à l’entrée de la caverne ; et voici, une voix lui fut adressée en ces termes : Que fais-tu ici, Élie ? » (1 Rois 19:10-13).

Dieu a finalement rejoint Élie par un son doux et subtil, et cette voix l’assura que Dieu était bien en contrôle de toutes les situations possibles. Pareillement, Moïse a dit aux enfants d’Israël, lorsqu’ils envisageaient la Mer Rouge : « Ne craignez point ; tenez-vous là, et voyez la délivrance de l’Éternel, qu’il vous accordera aujourd’hui ; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd’hui, vous ne les reverrez jamais plus. L’Éternel combattra pour vous, et vous, vous resterez tranquilles » (Exode 14:13-14). Il fut prophétisé, au sujet de Jésus, dans Esaïe 42:2-4 : « Il ne criera point ; il n’élèvera point sa voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera pas le roseau cassé, et n’éteindra pas le lumignon qui fume encore ; il manifestera la justice avec vérité. Il ne se ralentira ni ne se précipitera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre ; et les îles espéreront en sa loi. »

Or, dans Matthieu 12:19-22, il fut promis : « Il ne contestera point, et ne criera point, et on n’entendra point sa voix dans les places ; Il ne rompra pas le roseau froissé, et il n’éteindra pas le lumignon qui fume encore, jusqu’à ce qu’il ait rendu la justice victorieuse ; et les nations espéreront en son nom. Alors on présenta à Jésus un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que celui qui avait été aveugle et muet parlait et voyait. » Donc, dans notre impatience humaine, nous croyons que Dieu devrait toujours agir immédiatement avec grande force.

À moins de voir un grand nombre de convertis dans un éclat de pouvoir, nous demeurons découragés, comme Élie. Mais Dieu parle plus souvent par un son doux et subtil. « Cependant l’Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! Car tu ne pleureras plus, peuple de Sion, qui habites dans Jérusalem. Il te fera grâce, quand tu crieras ; dès qu’il t’entendra, il t’exaucera. Le Seigneur vous donnera le pain d’angoisse et l’eau d’affliction ; mais ceux qui t’enseignent ne disparaîtront plus, et tes yeux verront ceux qui t’enseignent. Et quand vous irez à droite, ou quand vous irez à gauche, vos oreilles entendront derrière vous la voix qui dira : C’est ici le chemin, marchez-y ! » (Esaïe 30:18-21). Un son doux et subtil.

Dans 2 Timothée 2:14-15, Paul instruit son jeune évangéliste : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité. » Cela s’applique à chaque chrétien qui veut faire la volonté de Dieu. Cet ordre met l’emphase sur la nécessité de parler doucement afin d’éviter des conflits dans l’enseignement. L’apôtre Paul a beaucoup à dire sur ceci dans d’autres passages. « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole ; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4:29-30).

« Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:3-7). Le ministre de Dieu n’a pas à élever la voix lorsqu’il prêche, la vérité passe par une voix douce et subtile.

« Or, je vous prie, frères, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, de tenir tous le même langage, et de n’avoir point de divisions parmi vous, mais d’être unis dans une même pensée, et dans un même sentiment. Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous. Je veux dire que, parmi vous, chacun dit : Pour moi, je suis disciple de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? » déclare l’apôtre, dans 1 Corinthiens 1:10-13. « Et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore », insiste Paul, dans 1 Timothée 1:4.

« Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance », nous confirme Paul, dans 1 Timothée 4:7-9. « Ce témoignage est véritable. Pour cette raison, reprends-les sévèrement, afin qu’ils deviennent sains dans la foi, et ne s’attachent pas aux fables judaïques, ni aux ordonnances des hommes qui se détournent de la vérité. Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils Le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:13-16).

« Mais évite les questions folles, les généalogies, les contestations et les disputes touchant la loi ; car elles sont inutiles et vaines. Éloigne-toi de l’homme hérétique, après l’avoir averti une première et une seconde fois ; sachant qu’un tel homme est perverti, et qu’il pèche, en se condamnant lui-même » (Tite 3:9-11). « Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:23-26).

Selon 1 Timothée 6:4-5, celui qui agit ainsi : « est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. » Cette personne conteste tout et questionne tout. Ce n’est pas qu’elle veut savoir, mais elle est enflée d’orgueil, même si elle ne sait rien. Voilà une liste biblique d’avertissements au sujet de ces contestations.

Cette personne crée des conflits avec d’autres pour semer des doutes. Elle produit la diffamation ou le déshonneur des autres. Elle encourage les conflits privés afin de faire du tort dans l’assemblée. Elle engendre une dispute incessante dans le groupe. Cela finit par corrompre l’intellect de l’association en lui dérobant la vérité. Et finalement, elle fait équivaloir le gain personnel à la piété et à la sainteté. Que Dieu nous protège de ceux qui sont poussés vers ces paroles sans connaissance. Que Dieu augmente cependant notre amour pour des paroles acceptables. « De plus, comme l’Ecclésiaste a été sage, il a aussi enseigné la sagesse au peuple. Il a examiné, il a sondé et mis en ordre beaucoup de sentences. L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité » (Ecclésiaste 12:11-12).




D.516 – Trop difficile pour Dieu ?

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 18:10-14, Dieu dit à Abraham : « Je ne manquerai pas de revenir vers toi dans un an ; et voici, Sara ta femme aura un fils. Et Sara écoutait à la porte de la tente, qui était derrière lui. Or Abraham et Sara étaient vieux, avancés en âge ; Sara n’avait plus ce que les femmes ont coutume d’avoir. Et Sara rit en elle-même, en disant : Quand je suis vieille, aurais-je ce plaisir ! mon seigneur aussi est vieux. Et l’Éternel dit à Abraham : Pourquoi donc Sara a-t-elle ri, en disant : Est-ce que vraiment j’enfanterais, vieille comme je suis ? Est-il rien d’impossible à l’Éternel ? A l’époque fixée je reviendrai vers toi, dans un an, et Sara aura un fils. »

Cette question rhétorique posée à Abraham par Dieu fut en réponse au doute de Sara concernant Sa promesse qu’elle aurait un fils. Car, en effet, cela allait prendre un miracle biologique, puisque les deux étaient trop vieux pour qu’un tel événement arrive. Avec Dieu, cependant, tout est possible et Il peut accomplir chaque promesse, même si un miracle est nécessaire. La même question rhétorique fut posée à Jérémie. « Et la parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces termes : Voici, je suis l’Éternel, le Dieu de toute chair ; y a-t-il rien qui me soit difficile ? C’est pourquoi, ainsi a dit l’Éternel : Voici je vais livrer cette ville entre les mains des Caldéens, entre les mains de Nébucadnetsar, roi de Babylone, qui la prendra » (Jérémie 32:26-28).

Celui qui a créé toute chair, qui élève des rois et qui les fait déchoir, pouvait sûrement accomplir Sa promesse de ramener Israël dans son pays lorsque le temps serait propice. Mais Jérémie avait déjà confessé sa foi dans l’omnipotence divine lorsqu’il déclara : « Ah ! Seigneur Éternel ! voici, tu as fait le ciel et la terre, par ta grande puissance et par ton bras étendu : aucune chose ne te sera difficile » (Jérémie 32:17). Le Dieu qui avait créé l’univers ne pouvait pas manquer de remplir Sa promesse et de faire Sa volonté. En réalité, le mot traduit par « difficile » dans ces versets serait plutôt rendu comme « merveilleux » ou « incroyable », ou un adjectif équivalent, nous référant à quelque chose de miraculeux, qui ne pourrait être accompli que par Dieu.

Par exemple, nous lisons, dans Psaume 78:12-16 : « Il fit des prodiges devant leurs pères, au pays d’Égypte, aux champs de Tsoan. Il fendit la mer et les fit passer ; il dressa les eaux comme en un monceau ; et il les conduisit, le jour par la nuée, et toute la nuit par la clarté du feu. Il fendit les rochers au désert, et les abreuva comme à flots abondants. De la pierre il fit sortir des ruisseaux ; il fit descendre les eaux comme des rivières. » Et, dans Psaume 86:10 : « Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi seul. » Il n’y a rien de trop difficile pour Dieu et nous ne devrions jamais douter de Sa parole.

Et lorsque le Seigneur nous déclare : « Tu n’auras point d’autres dieux devant ma face. Tu ne te feras point d’image taillée, ni aucune ressemblance des choses qui sont là-haut dans les cieux, de celles qui sont ici-bas sur la terre, ni de celles qui sont dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car je suis l’Éternel ton Dieu, un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent ; et qui fais miséricorde en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Deutéronome 5:7-10). Alors, lorsque le Seigneur nous parle, nous ferions mieux de L’écouter.

Cette pénalité imposée sur les petits-enfants de l’idolâtre, ne peut pas annuler les promesses de Dieu enregistrées par Son prophète Ézéchiel, quand il déclare : « L’âme qui pèche est celle qui mourra. Le fils ne portera point l’iniquité du père, et le père ne portera point l’iniquité du fils ; la justice du juste sera sur lui, et la méchanceté du méchant sera sur lui. Si le méchant se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il garde tous mes statuts, et s’il agit selon la droiture et la justice, certainement il vivra et ne mourra point. On ne se souviendra contre lui d’aucune de toutes les transgressions qu’il aura commises ; il vivra à cause de la justice qu’il aura pratiquée. Prendrais-je plaisir en aucune manière à la mort du méchant ? dit le Seigneur, l’Éternel ; n’est-ce pas plutôt à ce qu’il se détourne de ses voies et qu’il vive ? » (Ézéchiel 18:20-23).

Cette promesse doit sûrement appuyer celle de Christ Lui-même dans le dernier chapitre de la Bible où Il nous dit : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement » (Apocalypse 22:17). Quiconque le désire peut accepter l’offre gratuite du salut, malgré la méchanceté possible des religions antichrétiennes de leurs ancêtres. Par contre, un homme doit réaliser que sa décision de suivre une fausse religion et d’élever ses enfants dans cette fausse religion affectera certainement le sort de ses enfants, ses petits-enfants et ses arrière-petits-enfants. La malédiction divine demeure toujours. Mais c’est un fait que les enfants, pas tous, vont continuer dans la religion de leur parents. Ils pourraient en sortir et devenir chrétiens, mais la plupart ne le feront pas.

C’est une éminente responsabilité pour chaque père qui se doit d’accepter Jésus-Christ, dont les attributs de Créateur, de Rédempteur et de Sauveur sont impeccables, pour ensuite suivre les instructions de Paul, qui déclare : « Et vous, pères, n’aigrissez point vos enfants, mais élevez-les sous la discipline et l’admonition du Seigneur » (Éphésiens 6:4). Si vous agissez ainsi, Dieu vous donnera de nouvelles forces pour Le servir.

Dans Esaïe 40:30-31, nous apercevons que : « Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point. » C’est l’un des versets les mieux aimés de la Bible. Car il est aisé de vieillir et de devenir chancelants dans nos corps mortels, même lorsque nous faisons l’œuvre de Dieu. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces.

Que veut dire cela ? Le mot hébreu gavah ne veut pas dire simplement « servir », mais de s’attendre vraiment à quelque chose de miraculeux. La deuxième fois qu’il est utilisé dans la Bible, c’est lorsque le patriarche Jacob, qui était mourant, s’écria : « J’ai attendu ton salut, ô Éternel ! » (Genèse 49:18). Une autre fois où il est utilisé, c’est en rapport avec la troisième journée de la création, où Dieu commence à rassembler les eaux. Mais pour quelle raison ? Pour arroser la terre qui devait faire pousser la végétation et les arbres fruitiers. Il fallait donc s’attendre à quelque chose de bon de la part de Dieu, et voici ce qui est arrivé.

Dans Genèse 1:9-12, nous lisons : « Puis Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma le sec, terre ; et il nomma l’amas des eaux, mers ; et Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. »

Il fallait s’attendre à ce que Dieu pense au plus petit détail dans Sa création pour accommoder celui que Dieu devait créer plus tard à Son image et à Sa ressemblance. Donc, toutes les eaux de la création originale, conçues ce deuxième jour alors que Dieu nous dit de patienter pendant qu’Il forme la géosphère, la biosphère et l’atmosphère, avant de S’occuper encore des eaux. La plus claire utilisation de son sens se trouve dans l’image de Christ du Psaume 40. Ici, David nous dit : « J’ai patiemment attendu l’Éternel ; il s’est incliné vers moi, il a entendu mes cris » (Psaume 40:2).

« Ne le sais-tu pas, ne l’as-tu pas entendu, que l’Éternel est le Dieu d’éternité, qui a créé les extrémités de la terre ? Il ne se lasse point, il ne se fatigue point, et on ne peut sonder son intelligence. Il donne de la force à celui qui est lassé ; il accroît la vigueur de celui qui est affaibli. Les jeunes gens se fatiguent et se lassent, les jeunes hommes deviennent chancelants. Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel reprennent de nouvelles forces. Les ailes leur reviennent comme aux aigles. Ils courront, et ne se fatigueront point ; ils marcheront, et ne se lasseront point », nous déclare Esaïe 40:28-31. Il n’y a donc rien de trop difficile pour Dieu.

Pour nous donner l’exemple, Jésus, le Fils de Dieu incarné, est même devenu pauvre pour nous. Dans 2 Corinthiens 8:7-9, nous pouvons lire : « C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour. Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches. »

La doctrine de Christ de se vider, kenosis, est la plus étonnante de toutes les vérités bibliques. D’imaginer que Lui, sous forme de Dieu étant aussi égal à Dieu, a consenti à Se dépouiller Lui-même en devenant semblable aux hommes, c’est déjà assez étonnant. Pourtant, c’est bien ce qu’Il nous déclare dans Philippiens 2:6-8 : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. » Avoir fait cela est complètement au-delà de toute notre compréhension humaine.

Lui qui était jadis assis sur le trône de l’univers est venu sur terre, couché dans une crèche. Dans Luc 2:12, nous lisons : « Et ceci vous servira de signe : “Vous trouverez le petit enfant emmailloté et couché dans une crèche”. » Pourtant, au travers de Son ministère public, Jésus n’avait pas d’endroit où reposer Sa tête. Jésus nous le confirme Lui-même dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Parce que Jésus n’avait pas d’argent pour payer la taxe, Il dit à Pierre : « Mais afin que nous ne les scandalisions point, va t’en à la mer, jette l’hameçon et tire le premier poisson qui se prendra ; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu trouveras un statère ; prends-le, et le leur donne pour moi et pour toi » (Matthieu 17:27).

Durant Son agonie, dans le jardin de Gethsémani, aucun de Ses disciples ne voulait prier avec Lui. « Puis il vint vers ses disciples et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : “Ainsi vous n’avez pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; car l’esprit est prompt, mais la chair est faible”. Il s’en alla encore pour la seconde fois, et pria disant : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe passe loin de moi sans que je la boive, que ta volonté soit faite. En revenant à eux, il les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Et les ayant laissés, il s’en alla encore et pria pour la troisième fois, disant les mêmes paroles » (Matthieu 26:40-44).

Et lors de Son arrestation, tous L’ont abandonné. Dans Matthieu 26:55-56 : « En ce moment, Jésus dit à la troupe : Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent. » Personne ne L’avait défendu lors de Son procès. « Et après l’avoir crucifié, ils partagèrent ses habits, jetant le sort à qui en emporterait une part », nous dit Marc 15:24, au sujet des soldats.

 Lors de Sa mort, Son corps fut enseveli dans un sépulcre neuf appartenant à Joseph d’Arimathée. « Et le soir étant venu, un homme riche d’Arimathée, nommé Joseph, qui avait été, lui aussi, disciple de Jésus, vint vers Pilate et demanda le corps de Jésus ; et Pilate commanda qu’on le lui donnât. Joseph, ayant pris le corps, l’enveloppa dans un linceul blanc, et le mit dans un sépulcre neuf, qu’il s’était fait tailler dans le roc ; et ayant roulé une grande pierre à l’entrée du sépulcre, il s’en alla » (Matthieu 27:57-60). Sans foyer, pas d’argent, sans possession, aucun défenseur et même pas un sépulcre où Il pouvait Se coucher, Jésus est véritablement devenu pauvre pour nous.

Mais Jésus a eu une croix sur laquelle Il est mort pour nous, parce qu’Il fut obéissant jusqu’à la mort sur cette croix. « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:9-11). Au travers de Sa pauvreté, nous somme devenus très riches ; sans foyer, nous avons un Palais dans le Ciel et, au travers de Sa mort sur le Calvaire, nous avons la vie éternelle. En effet, nous connaissons vraiment la grâce de Christ. Mais connaissons-nous l’intégrité de Sa Parole écrite ?

Avant d’entrer dans la terre Promise, Moïse a donné cette instruction au peuple de Dieu : « Et maintenant, Israël, écoute les statuts et les ordonnances que je vous enseigne, pour les pratiquer ; afin que vous viviez, et que vous entriez, et possédiez le pays que l’Éternel, le Dieu de vos pères, vous donne. Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien ; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris. Vos yeux ont vu ce que l’Éternel a fait à l’occasion de Baal-Peor ; car l’Éternel ton Dieu a détruit, du milieu de toi, tout homme qui était allé après Baal-Peor. Mais vous, qui vous êtes attachés à l’Éternel votre Dieu, vous êtes tous vivants aujourd’hui » (Deutéronome 4:1-4).

De nombreuses fois, les auteurs choisis nous ont assuré que ce qu’ils ont écrit venait directement de Dieu. Toutefois, il existe au moins quatre avertissements contre la manipulation de cette révélation. La première se trouve dans Deutéronome, où Moïse dit au peuple : « Vous aurez soin de faire tout ce que je vous commande : Tu n’y ajouteras rien, et tu n’en retrancheras rien » (Deutéronome 12:32). Moïse fut choisi le premier et il fut tout a fait approprié qu’il nous partage cet avertissement. Le dernier fut Jean, et son avertissement fut encore plus sévère, venant à la toute fin du corps intégral de l’Écriture.

Dans Apocalypse 22:18-19, nous pouvons lire ceci, venant directement de Jésus : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Puisque Jean fut le dernier apôtre, il devient clair que cet instruction s’applique contre tout essai d’ajouter ou de retrancher quelque révélation à cette parole complète de la Parole de Dieu.

Ensuite, vers le milieu de la Bible, nous découvrons ceci : « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur » (Proverbes 30:5-6). Et n’oublions jamais ces paroles de Jésus : « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux. Car je vous dis que si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:18-20).

Alors, ne vous amusez pas avec la Parole de Dieu. Et ici, il est question de toute la Parole de Dieu. Comme lorsque Dieu instruisit Josué, en lui disant : « Fortifie-toi et prends courage ; car c’est toi qui mettras ce peuple en possession du pays que j’ai juré à leurs pères de leur donner. Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras. Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche, mais médite-le jour et nuit, afin que tu prennes garde à faire tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu réussiras dans tes entreprises, et c’est alors que tu prospéreras » (Josué 1:6-8).

Cette admonestation d’être fort et de prendre courage, amass en hébreu, nous est citée au moins dix fois dans l’Ancien Testament, plus un autre neuf fois en utilisant un mot différent chasaq. La première fois qu’amass est utilisé, c’est dans Deutéronome 3:28 où il est traduit fortifie-le. « Mais donne tes ordres à Josué, et fortifie-le, et encourage-le ; car c’est lui qui passera devant ce peuple, et qui le mettra en possession du pays que tu verras. » Les véritables chrétiens ont sûrement besoin d’être fortifiés et d’avoir bon courage pour faire face aux tentations et aux intimidations dangereuses du monde, mais aujourd’hui rien ne pourrait être comparé à ce que Josué avait à faire face. Essayer de mener une multitude de nomades au cou raide dans un pays de géants avec des villes fortifiées demanderait assurément du courage au-delà de tout ce qu’on pourrait imaginer aujourd’hui.

Mais Josué avait accès à des ressources invincibles, et nous aussi. Josué reçut l’ordre de Dieu : « Ne te l’ai-je pas commandé ? Fortifie-toi et prends courage. Ne t’épouvante point et ne t’effraie de rien ; car l’Éternel ton Dieu est avec toi, partout où tu iras. Alors Josué donna des ordres aux officiers du peuple, et dit : Passez au milieu du camp, et commandez au peuple, en disant : Préparez-vous des provisions ; car dans trois jours vous passerez ce Jourdain, pour aller posséder le pays que l’Éternel votre Dieu vous donne afin que vous le possédiez » (Josué 1:9-11).

Des géants et des villes fortifiées n’ont aucune puissance contre les enfants de Dieu, puisque Dieu est avec eux. « Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » nous déclara Paul, dans Romains 8:31. Dieu était vraiment avec Josué et les Israélites vainquirent les géants, détruisirent leurs murailles et prirent possession du pays. Nous avons la même promesse aujourd’hui : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? » (Hébreux 13:5-6).

« Courage », en réalité, est un autre mot pour « avoir la foi ». « Étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir » (Romains 4:21). Donc, qu’est ce que nous avons présentement en Christ ? « …quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:15-16). Celui qui a confiance en Jésus-Christ en tant que Sauveur et Seigneur possède un grand nombre de possessions qui ne peuvent être visionnées avec les yeux physiques, mais qui sont aussi permanentes et réelles que si l’on pouvait les voir.

Plusieurs de celles-ci sont identifiées par le temps présent du verbe avoir, echo en grec. Premièrement, selon les paroles de Christ, nous qui croyons en Lui avons, dès à présent, la vie éternelle. Nos péchés passés ont été effacés par la mort de Jésus sur la croix. « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce » (Éphésiens 1:7). « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui, » nous dit Paul, dans Colossiens 1:16. Jésus ne Se rappellera plus de nos péchés passés, car nous avons été rachetés pour l’éternité. Ensuite, malgré tous nos péchés commis après notre baptême, parce que nous confessons nos péchés au fur et à mesure.

« Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance » (Romains 5:1-4).

Une des grandes ressources que nous possédons présentement, mais que nous utilisons très rarement, c’est la capacité de penser comme Dieu. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16). Ayant donc la pensée de Christ, cela devrait nous empêcher de commettre le péché. Néanmoins : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

Non seulement avons-nous un Avocat auprès du Père pour nous défendre, mais nous avons un Grand-Prêtre comme Médiateur. « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession » (Hébreux 4:14). Finalement : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme » (2 Corinthiens 5:1). Et ce n’est que le commencement !

Mais, comme il est écrit, « ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu, » nous rassure Paul, dans 1 Corinthiens 2:9-10.




D.515 – Des serviteurs pour Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Genèse 1:27-28 nous lisons : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Plusieurs passages bibliques parlent d’animaux, mais aucun d’eux n’a été créé à l’image où à la ressemblance de Dieu. Pourtant, il y a bon nombre de références qui insistent sur le fait que Dieu avait pour intention que l’homme prenne charge de Sa création, tout en agissant comme serviteur de Dieu.

Notez avec quelle autorité l’homme devait dominer sur tout animal, sur les poissons, sur les oiseaux du ciel et tout animal qui se meut sur la terre. Toute autorité est déléguée par Dieu et le Créateur demeure toujours le propriétaire de Sa création. Si nous voulons comprendre la puissance déléguée à l’être humain, nous devons d’abord saisir la signification de cette autorité. Dans Psaumes 8:4-10 nous lisons : « Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

L’autorité divine est le fondement de notre propre autorité. Remarquez ce que Jésus nous dit, dans Matthieu 28:18-20 : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » Et, dans Daniel 7:13-14, nous lisons : « Je regardais, dans ces visions de la nuit, et je vis comme le Fils de l’homme qui venait sur les nuées des cieux, et il vint jusqu’à l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. Et on lui donna la domination, la gloire et le règne, et tous les peuples, nations et langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera point détruit. »

Sa Parole demeure toujours la source de la vérité ultime. Dans Jean 14:6, Jésus déclare : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Et, dans Jean 17:17, Jésus demande au Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » L’homme, Son serviteur, est toujours responsable vis-à-vis de son Créateur, comme nous le déclare Esaïe 45:18-22 : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! Je n’ai pas parlé en secret, ni dans quelque lieu ténébreux de la terre ; je n’ai pas dit à la postérité de Jacob : Cherchez-moi en vain. Je suis l’Éternel qui prononce ce qui est juste, et qui déclare ce qui est droit. Assemblez-vous et venez, approchez-vous ensemble, réchappés des nations ! Ils n’ont point de connaissance, ceux qui portent leur idole de bois, et qui adressent leur prière à un dieu qui ne sauve point. Annoncez-le, faites-les venir, et qu’ils consultent ensemble ! Qui a fait entendre ces choses dès l’origine, et les a déclarées dès longtemps ? N’est-ce pas moi, l’Éternel ? Et il n’y a point d’autre Dieu que moi. Il n’y a point de Dieu juste et sauveur, que moi. Regardez vers moi et soyez sauvés, vous tous les bouts de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre. »

Au fur et à mesure que nous découvrons les transformations de la Terre, nous sommes supposés exercer l’autorité déléguée par Dieu de dominer ou de régner afin de remplir la planète que le Créateur a désignée : « A la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6). Cela devrait se faire d’abord par la défense de l’Évangile proclamé par nul autre que Jésus-Christ, dont nous sommes les cohéritiers de la promesse.

Dans Philippiens 1:5-7, Paul nous écrit : « A cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. Et il est juste que tels soient mes sentiments pour vous tous, car, dans mes liens, et dans la défense et la confirmation de l’Évangile, je vous porte dans mon cœur, vous tous qui partagez avec moi la grâce qui m’est faite. » N’oublions jamais que c’est par l’Évangile que nous deviendrons héritiers de Christ et de tout ce que Christ a hérité.

Écrivant d’une prison à Rome, quelques dix ans après avoir aidé à fonder l’Église à Philippe, Paul ressentait toujours ce lien avec les croyants dans la défense et la confirmation de l’Évangile qu’il les portait dans son cœur, eux tous qui partageaient avec lui la grâce qui lui était faite. Les mots clés étant « défense », apologia en grec, et « confirmation », bebaiosis en grec. Les deux mots décrivent une attitude de mission qui doit être ancrée dans l’approche de notre ministère.

Apologia, sous ses formes variées, est le plus souvent traduit par « défendre ». L’apôtre Pierre l’avait utilisé dans un passage exhortant les chrétiens de : « sanctifie[r] dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16). Paul a utilisé apologia dans son épître aux Philippiens lorsqu’il leur déclara : « Les uns annoncent Christ dans un esprit de dispute, et non pas purement, croyant ajouter de l’affliction à mes liens ; mais les autres le font par affection, sachant que je suis établi pour la défense de l’Évangile. Qu’importe ? de quelque manière que ce soit, par un zèle apparent, ou avec sincérité, Christ est annoncé ; c’est ce dont je me réjouis, et je me réjouirai encore » (Philippiens 1:16-18).

Bebaiosis et ses termes associés nous indiquent un sens de fermeté ou ayant été confirmé. Paul encourage les Colossiens : « Ainsi, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez avec lui, enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » (Colossiens 2:6-7). Pierre nous déclare : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation [même mot, bebaiosis] et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:10-11).

Par notre témoignage et notre déclaration, Paul nous confirme, dans Romains 1:15-16 : « Ainsi, autant qu’il dépend de moi, je suis prêt à vous annoncer aussi l’Évangile, à vous qui êtes à Rome. Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. » Mais cela doit être fait avec logique, afin de défendre (apologia) la vérité précieuse et garder à l’œil d’établir (bebaiosis) cette vérité dans l’esprit et dans le cœur des nouveaux convertis. L’Évangile nous déclare qui est Jésus, le Créateur, la Parole incarnée, le Roi à venir, et ce que Christ a accompli sur le Calvaire. Notre but, c’est de vivre en Christ.

Dans 2 Corinthiens 5:14-15, nous lisons : « Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux. » Il y a plusieurs raisons motivantes pour servir le Seigneur. Une est sans doute celle de Ses bénédictions envers nous. Alors, dans Romains 12:1, nous pouvons lire : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. » Ensuite, nous attendons Ses promesses : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été » (Apocalypse 22:12).

Il y a également les promesses, même dans cette vie, pour les chrétiens dévoués au service de Dieu. « Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance » (1 Timothée 4:8-9). La grande demande qui motive les perdus qui viennent à se convertir, c’est l’énorme espoir d’être au service de Christ. C’était le fardeau de Paul : « Car, quoique je sois libre à l’égard de tous, je me suis assujetti à tous, afin d’en gagner un plus grand nombre. J’ai été comme Juif avec les Juifs, afin de gagner les Juifs ; comme sous la loi avec ceux qui sont sous la loi, afin de gagner ceux qui sont sous la loi ; comme sans loi, avec ceux qui sont sans loi (quoique je ne sois point sans loi à l’égard de Dieu, puisque je suis sous la loi de Christ), afin de gagner ceux qui sont sans loi » (1 Corinthiens 9:19-21).

Mais la plus grande des motivations est sûrement notre amour pour Christ. En réalité, ce n’est pas notre amour pour Lui, comme Son amour pour nous. Voici l’aspiration qui nous motive à vivre, à aimer et à témoigner pour Lui. Parce qu’Il nous a tant aimé que nous ne vivons plus pour nous-mêmes, mais pour Lui, qui est mort pour nous. « Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu » (1 Corinthiens 6:20).

« Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort. Car pour moi Christ est ma vie, et la mort m’est un gain. Or, s’il est utile, pour mon œuvre, de vivre dans la chair, et ce que je dois souhaiter, je ne le sais. Car je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de déloger et d’être avec Christ, ce qui me serait beaucoup meilleur ; mais il est plus nécessaire pour vous, que je demeure en la chair », nous a déclaré Paul, dans Philippiens 1:20-24. Nous devons donc croire et mettre tout notre espoir en Dieu.

Comme à cette occasion, dans Actes 27:23-28 où Paul nous confie : « Car un ange du Dieu, à qui je suis et que je sers, m’est apparu cette nuit, et m’a dit : Paul, ne crains point ; il faut que tu comparaisses devant César ; et voici, Dieu t’a donné tous ceux qui naviguent avec toi. C’est pourquoi, ô hommes, prenez courage ; car j’ai cette confiance en Dieu, qu’il en arrivera comme il m’a été dit ; mais il faut que nous échouions sur quelque île. Comme la quatorzième nuit était venue, et que nous étions portés çà et là dans l’Adriatique, les matelots, vers minuit, estimèrent qu’ils approchaient de quelque terre. Et ayant jeté la sonde, ils trouvèrent vingt brasses. A quelque distance de là, ayant jeté la sonde de nouveau, ils trouvèrent quinze brasses. »

La plupart des gens croient en Dieu, ou un dieu, en quelque sorte, mais c’est une chose bien différente de croire Dieu ! Notre texte dit clairement que croire en Dieu signifie carrément croire ce que Dieu dit. « Heureux l’homme à qui le Seigneur n’imputera point le péché ! Ce bonheur donc, n’est-il que pour les circoncis ? Ou est-il aussi pour les incirconcis ? car nous disons que la foi d’Abraham lui fut imputée à justice. Mais quand lui a-t-elle été imputée ? Est-ce lorsqu’il a été circoncis, ou lorsqu’il ne l’était pas ? Ce n’a point été après la circoncision, mais avant. Et il reçut le signe de la circoncision, comme un sceau de la justice de la foi qu’il avait eue, étant incirconcis ; afin d’être le père de tous ceux qui croient quoique incirconcis ; et que la justice leur fût aussi imputée ; et afin d’être aussi le père des circoncis, savoir, de ceux qui ne sont point seulement circoncis, mais encore qui suivent les traces de la foi, que notre père Abraham a eue avant d’être circoncis » (Romains 4:8-12).

Abraham : « Espérant contre tout sujet d’espérer, il a cru qu’il deviendrait le père de plusieurs nations, selon ce qui avait été dit : Telle sera ta postérité. Et comme il n’était pas faible dans la foi, il n’eut point d’égard à ce que son corps était déjà amorti, puisqu’il avait près de cent ans ; ni à ce que Sara n’était plus en âge d’avoir des enfants ; et il n’eut ni doute ni défiance à l’égard de la promesse de Dieu, mais il fut fortifié par la foi, et il donna gloire à Dieu, étant pleinement persuadé que ce qu’il promet, il peut aussi l’accomplir. C’est pourquoi cela lui fut imputé à justice. Or, ce n’est pas seulement pour lui qu’il est écrit que cela lui fut imputé ; mais c’est aussi pour nous, à qui cela sera aussi imputé, pour nous qui croyons en Celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, Lequel a été livré pour nos offenses, et qui est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:18-25).

Dieu ne nous parle pas de manière audible aujourd’hui comme Il l’a fait avec Abraham et avec Paul, mais Dieu nous parle d’une façon plus compréhensible par Sa parole écrite. Donc, nous avons encore moins d’excuses qu’eux pour ne pas croire. C’est une offense terrible contre notre Créateur que de mettre en question Sa Parole. Cela a, en effet, été le péché d’orgueil qui a conduit à la chute de Satan et à la chute d’Adam et Ève. 2 Timothée 3:16-17 nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre. »

Alors, nous devons explicitement obéir à Sa Parole, car : « Celui qui croit au Fils de Dieu, a le témoignage de Dieu en lui-même ; celui qui ne croit point Dieu, le fait menteur, puisqu’il n’a pas cru au témoignage que Dieu a rendu de son Fils » (1 Jean 5:10). Qu’en est-il des Écritures que nos scientifiques modernes déclarent fausses ? « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » nous dit Paul, dans Romains 3:3-4. « Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité », nous déclare Psaumes 33:4.

Jésus a-t-Il prêché la création ? La plus importante raison de croire en la création, c’est le fait que Jésus y croyait. On a enseigné à la majorité des gens, durant leurs années scolaires, que la vie, les animaux et l’homme étaient en processus de développement depuis des milliards d’années d’évolution naturelle sans l’aide d’un Être pensant, par pur hasard. Plusieurs ont même tenté de « baptiser » ce processus en l’appelant « évolution thétique », ou « création progressive », déclarant que Dieu Se serait servi de l’évolution dans Son processus de création. Par suite de cette endoctrinement, plusieurs chrétiens évangéliques ont consenti à se conformer à l’évolution mondiale, spécialement en relation avec le temps associé à l’évolutionnisme.

Un leader respecté du mouvement Intelligent Design a récemment écrit qu’il préférait croire en une jeune terre, mais que la science avait prouvé que la terre était très vieille et qu’il préférait demeurer avec la science. Un  autre leader dans le même mouvement a déclaré qu’il ne voulait même pas entendre parler d’une terre jeune, parce que cela l’empêcherait d’enseigner dans les collèges et les universités. Les deux messieurs ont mal interprété le verset où Dieu dit : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2).

Mais est-ce que la terre fut créée « informe et vide » ou si un événement majeur l’a rendue ainsi ? Or, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! » Notez que Dieu n’a pas créé la terre pour être déserte, informe et vide ! Dieu a formé la terre pour être habitée. Alors, qui fut responsable des ténèbres qui étaient à la surface de l’abîme ? C’est Satan et ses anges qui ont [manigancé] une rébellion pour détrôner Dieu.

Dans Esaïe 14:11-15, nous pouvons lire : « Ta magnificence est descendue au Sépulcre, avec le son de tes lyres. Tu es couché sur une couche de vers, et la corruption est ta couverture ! Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. Mais tu es descendu dans le Sépulcre, dans les profondeurs du tombeau ! »

« Alors, il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui », nous confie Apocalypse 12:7-9. Voici l’événement majeur qui a rendu la terre informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme.

Mais l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. Et Dieu a refait Sa création en sept jours en commençant par rétablir la lumière, dans Genèse 1:3-5 : « Et Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour », de la recréation de la terre. La Bible explique précisément comment et quand la recréation fut faite.

Bien que certains évangélistes aient tenté de déterminer le sens des « jours » de la création, ce type de manipulation des Écritures ne fut jamais justifié, car Christ Lui-même ne les a jamais interprétés comme de grandes périodes de temps. Au contraire, Dieu a utilisé le mot yom en hébreu pour identifier ce que Dieu a créé à chaque jour de cette semaine, en indiquant qu’il y eut un soir et un matin à chaque fois. Dans l’Ancien Testament yom signifie un jour spécifique de vingt-quatre heures.

La question fut réglée encore plus fermement lorsque Dieu déclara à Son peuple, dans Exode 20:8-11 : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. »

Le mot hébreu pour « souvenir » veut dire « marquer » ou « mettre à part ». Les Israélites n’avaient pas besoin qu’on leur rappelle quand arrivait le sabbat, parce que toutes les nations gardaient le temps en semaines depuis la création. Dans Genèse 2:1-2, nous lisons : « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. »

Notez également les références au sabbat lorsque Dieu leur envoya la manne avant même de leur donner le commandement de l’observer. « Et il [Moïse]  leur répondit : C’est ce que l’Éternel a dit : Demain est le repos, le sabbat consacré à l’Éternel ; faites cuire ce que vous avez à cuire, et faites bouillir ce que vous avez à bouillir, et serrez tout le surplus, pour le garder jusqu’au matin. Ils le serrèrent donc jusqu’au matin, comme Moïse l’avait commandé, et il ne sentit point mauvais, et il n’y eut point de vers. Alors Moïse dit : Mangez-le aujourd’hui ; car c’est aujourd’hui le sabbat de l’Éternel ; aujourd’hui vous n’en trouverez point dans les champs. Pendant six jours vous le recueillerez, mais au septième jour, qui est le sabbat, il n’y en aura point. Et le septième jour, quelques-uns du peuple sortirent pour en recueillir ; mais ils n’en trouvèrent point. Alors l’Éternel dit à Moïse : Jusqu’à quand refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ? » (Exode 16:23-28).

Mais le peuple avait besoin de se souvenir de marquer le septième jour comme le repos, le sabbat consacré à l’Éternel. Tout comme Dieu Se reposa dans la première semaine de la recréation. Le mot hébreu pour « sabbat » ne veut pas dire « samedi » pas plus que « dimanche ». Il veut simplement dire « repos » ou « intermission ». Notez aussi que l’institution du sabbat, c’est-à-dire un jour parmi les sept, mis à part comme un jour de repos, d’adoration et le souvenir du Créateur, fut créé pour l’homme et la femme. « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » nous déclare Jésus, dans Marc 2:27-28.

Le sabbat devait profiter même aux animaux utilisés par l’homme. Car, dans Exode 20:10-11, nous lisons : « Mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié. » Cette ordonnance fut le modèle observé depuis les six jours que Dieu a pris pour recréer toutes choses et le sabbat est très adéquat même aujourd’hui. Car : « Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes » (Hébreux 4:9-10).

Si j’insiste tellement sur le jour (yom) où Dieu Se reposa, c’est pour planter un dernier clou dans le cercueil des évolutionnistes qui insistent sur une création de sept ères de temps, au lieu de sept jours. Si le sabbat a été créé pour l’homme et non pas l’homme pour le sabbat, comment aurait-il pu se reposer pendant une ère avant de reprendre son travail ? Vous savez comme moi que le sabbat a été fait pour l’Israël ancien et non pas pour l’Église de Christ. Paul a dit qu’il nous reste un repos de sabbat, c’est-à-dire, un repos de repos ! En fait, nous observons un sabbat spirituel sept jours sur sept. Aucune Écriture du Nouveau Testament ne nous commande d’observer le septième jour comme dans l’Ancienne Alliance. Dans Actes 15, les apôtres n’ont jamais commandé que l’on enseigne l’observance du sabbat aux Gentils convertis.

Tous les humains ont un profond besoin de se souvenir de leur Créateur et de Son œuvre de Création au moins une fois la semaine, ainsi que Son œuvre de Salut, spécialement de nos jours où ces deux œuvres complètes sont si mondialement rejetées ou ignorées. Parce que l’opinion courante est que le cosmos a évolué depuis 16 milliards d’années et la terre depuis environ 4.6 milliards d’années, avec la vie primitive depuis deux milliards d’années et la vie humaine depuis environ un million d’années. Le Seigneur Jésus, qui était là depuis le commencement, nous dit que la terre et tout ce qu’elle contient fut créée pour accommoder l’homme et la femme.

Dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Si Dieu n’avait pas créé l’homme le sixième jour, à quoi aurait servi toute cette création ? « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Et Son Plan s’est poursuivi depuis ce moment. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:27-28).

Lors d’une autre occasion, en parlant spécifiquement d’Abel, le fils d’Adam, Jésus a déclaré, dans Luc 11:49-51 : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération. » Jésus dévoile ici qu’Abel fut le premier prophète, martyrisé dès la toute première génération, et non pas après un million d’années d’évolution.

Jésus a également dit que Satan, utilisant Caen pour tuer Abel : « a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:44). Donc, il n’y a aucune spéculation évolutionnaire possible. Ainsi, tel que bibliquement cité, il n’y a nulle part la plus petite suggestion que la création de l’homme et de la femme aurait eu lieu avant les 6 000 ans que Dieu lui aurait allouée depuis la recréation de la terre, et yom veut vraiment dire une période de vingt-quatre heures, et non des ères d’évolution.

Mais que sommes-nous obligés de faire lorsque la Bible est en désaccord avec la majorité des scientifiques ? Nous devrions croire la Bible. Lorsque les enseignements des hommes sont en conflit avec la Parole de Dieu, il serait sage de croire Dieu. Il y a maintenant des milliers de nouveaux scientifiques, pleinement gradués des universités accréditées, qui sont devenus  convaincus que l’homme n’existe que depuis la récente création. Ils sont sans aucun doute en minorité, mais une minorité quand même grandissante.

Des géologues créationnistes font l’accumulation abondante de preuves d’un catastrophisme global survenu dans l’histoire de la terre. Ils affirment ainsi le compte-rendu biblique du grand Déluge pour expliquer les roches contenant des fossiles dans la croûte terrestre, au lieu d’être obligés d’inventer de longues périodes imaginaires d’évolution pour les expliquer. Ils font l’accumulation du sel dans la mer qui assumerait des ères trop brèves pour l’évolution. Ainsi, sans même consulter la Bible, ces hommes peuvent établir une période de temps logique sur la création de l’univers. Mais l’étendue des cieux ne fut-elle pas créée au deuxième jour de la recréation ?

Personne ne peut déterminer l’âge exact de la terre au moyen de la science. Mais les chrétiens ont besoin de se rappeler que de tels calculs sont fondés sur des hypothèses non prouvables et contraires à la Bible. « Afin que vous vous souveniez des choses qui ont été prédites par les saints prophètes, et de notre commandement à nous, les apôtres du Seigneur et Sauveur. Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:2-7).

Cette déclaration n’impressionnera probablement pas les moqueurs dans les derniers temps et ils continueront de se conduire selon leurs convoitises, mais au moins, ils n’auront pas à s’inquiéter d’un autre Déluge, comme du temps de Noé. Malheureusement, ils ne s’inquièteront pas non plus du feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Mais les convertis reviendront à leur Bible pour voir ce qu’elle nous déclare.

Aux non-croyants, Jésus déclare : « Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:46-49). Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises.




Le gorille de 300 kilos

Pourquoi ne permet-on pas à la vérité de sortir ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Août 2018

Par Jerry Barrett

 

On définit le gorille de 300 kilos comme étant une personne, un groupe ou une organisation tellement puissante (par sa dimension ou son influence) qu’elle n’a pas à tenir compte des règles ou des contraintes. Cela a rapport avec la devinette suivante : « Où s’assoit un gorille de 300 kilos ? » (Réponse : « Partout où il veut. »)

Aucun expert qui cherche la célébrité, la fortune et un siège à l’échelon le plus élevé de la société ne parlera jamais négativement, s’il est sain d’esprit, d’Israël ou des Juifs. C’est une de ces « questions bouton-rouge » qui fait immédiatement une cible du sombre crétin qui épouse ce genre de rhétorique haineuse.

Les chrétiens sionistes commenceront à vomir leur mantra conditionné : « Si vous bénissez Israël, vous serez béni, mais si vous maudissez Israël, vous serez maudit. Les Juifs sont le Peuple élu de Dieu. » Ce gorille de trois cents kilos continue à grossir en dimension et en stature sans qu’on en voit la fin. Cette bête a infiltré notre système d’éducation, nos systèmes judiciaires, notre branche législative et a même corrompu nos églises.

Bien qu’ils ne forment que de 2 % à 3 % de la population d’Amérique, il y a profusion de documentation démontrant que le contrôle des Juifs sur les médias, sur l’argent et sur nos fonctionnaires élus a conduit à des guerres sans nombre au Proche-Orient. Comme l’a déclaré de façon si arrogante l’ancien Premier Ministre israélien Ariel Sharon, le 3 octobre 2001 : « À chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites “L’Amérique va faire ceci ou cela”. Laissez-moi vous dire clairement ceci : ne vous préoccupez pas de la pression de l’Amérique sur Israël. Nous, le peuple juif, nous contrôlons l’Amérique et les Américains le savent très bien. »

Menahem Begin, autre ancien Premier Ministre d’Israël et bien connu en tant que membre terroriste de la bande d’Irgun, déclara un jour : « Notre royaume terrestre sera dirigé par notre leader avec une verge de fer. Les masses [goyim] nous lècheront les pieds et nous serviront comme esclaves. »

Malheureusement, les chrétiens jouent les pions depuis des siècles dans le programme de domination mondiale des Juifs. Le rabbin Reichorn, dans Le Contemporain du 1e juillet 1880, disait : « Nous conduisons les chrétiens dans une guerre où nous prenons avantage de leur stupidité, de leur ignorance et de leur fierté nationale. Ils se massacreront les uns les autres et ensuite nous aurons assez de place pour notre propre peuple. »

Tronc commun de l’éducation

En 2010, le Secrétaire de l’Éducation du Président Obama, Arne Duncan, un Juif, commença l’implantation des Standards du Tronc commun dans le système d’éducation des États-Unis. Cette initiative fut commanditée par la fondation Gates qui lui accorda un don de 200 millions de dollars. L’emphase sur les résultats de tests comme évaluation des enseignants provoqua une rébellion massive des enseignants, des unions et des parents.

Les nouvelles mathématiques du Tronc commun : est-ce que ce genre de raisonnement alambiqué est la cause que la jeunesse américaine ne peut pas compter son change dans la ligne de contrôle ?

Un grand nombre des concepteurs du Tronc commun ne sont évidemment pas des enseignants. Une des plaintes contre les formateurs du Tronc commun concernait le nombre d’individus avec une désignation de l’ACT et de la « Commission académique » dépassant en quantité ceux qui possédaient une expérience documentée d’enseignement en classe.

Ce programme a contribué à faciliter l’abêtissement des Américains. Une vidéo qui passe en boucle sur Internet montre un professeur essayant d’enseigner à un étudiant comment font 9 + 6. Il lui faut près d’une minute !

Un système qui enseignait jadis la base – lire, écrire et calculer – est maintenant devenu un système où l’enseignant est restreint dans son enseignement d’un test. Notre jeunesse n’apprend plus comment réfléchir et résoudre un problème. Cela mène-t-il vers une population plus facilement manipulable ?

Les églises chrétiennes sujettes aux enseignements pro-sionistes

Avec Samuel Untermeyer comme bienfaiteur, Cyrus Scofield créa le fondement menant à l’église pro-sioniste d’aujourd’hui en Amérique. La croyance actuelle selon laquelle l’Israël moderne est l’accomplissement de la prophétie biblique a élevé la nation d’Israël à un statut presque divin.

La jadis fière histoire du protestantisme a pourri sur la branche. Il n’y a plus de protestations. L’apathie règne alors qu’un grand nombre de mangeurs de balustre sont devenus des éponges à sermons sur une vie nouvelle et meilleure dès maintenant et qui infiltrent les églises sur tout le territoire. Le contrôle sioniste des séminaires a créé au milieu de nous une Église de Laodicée.

Nos cours sont-elles suprêmement juives ?

Comme je l’ai déjà mentionné, les Juifs ne composent que de 2 à 3 pourcent de la population d’Amérique. Si l’on jette un coup d’œil sur la Cour Suprême des États-Unis, on réalise que 33 % des sièges au tribunal sont occupés par des Juifs – Elena Kagan, Steven Breyer et Ruth Bader Ginsburg.

Dans le New York Times, on a cité la juge Ginsburg qui disait utiliser le Talmud babylonien comme son « guide sacré de vie quotidienne ». Si c’est le cas, combien de fois le Talmud babylonien a-t-il annulé notre Constitution ?

Le Juge-en-chef Earl Warren dirigea également la Commission Warren pour enquêter sur la mort de JFK.

Après le meurtre de John F. Kennedy, Lyndon B. Johnson désigna une commission pour faire enquête. Cette commission était dirigée par le Juge-en-chef Earl Warren. Chose inquiétante, le Juge-en-chef Warren fut cité dans le Washington Jewish Week du 9 octobre 1997 à propos de John F. Kennedy : « Israël n’a pas à s’excuser pour les assassinats et l’anéantissement de ceux qui cherchent à le détruire. La question de premier ordre pour tout pays est la protection de son peuple. »

Les faucons de guerre néoconservateurs au premier rang

Durant la campagne présidentielle de 1980, Ronald Reagan courtisa les néoconservateurs – fondés et largement peuplés de Juifs – et en recruta beaucoup parmi eux dans son administration. Jeanne Kirkpatrick fut nommée ambassadrice aux Nations Unis, Carl Gershman dirigea la Fondation Nationale pour la Démocratie nouvellement créée, Richard Perle devint Assistant-secrétaire à la Défense, et Elliott Abrams fut nommé Assistant-secrétaire d’État.

L’ascension au pouvoir des néoconservateurs fut complétée quand ils pourvurent en personnel les postes séniors du Pentagone et de la Maison Blanche sous George W. Bush. Paul Wolfowitz, Doug Feith et Scooter Libby servirent d’intermédiaires à de fausses informations conduisant à la guerre en Irak, comme bien d’autres guerres qui ont détruit une grande partie du Proche-Orient – sauf Israël. Philip Zelikow admet que la guerre en Irak, selon son opinion, fut combattue pour Israël.

Le 3 avril 2003, juste au moment où la guerre d’Irak débutait, un article dans Haaretz déclarait : « La guerre en Irak a été conçue par vingt-cinq intellectuels néoconservateurs (une liste partielle : Richard Perle, Paul Wolfowitz, Douglas Feith, William Kristol, Elliot Abrams, Charles Krauthammer), la plupart juifs, qui ont poussé le Président Bush à changer le cours de l’histoire. »  L’article poursuit en disant comment « une nouvelle croyance a émergé à Washington – la croyance en la guerre contre l’Irak. »

Des lois contre les crimes de haine s’en viennent

Des groupements juifs à intérêts spéciaux prennent pour cible notre branche législative et font continuellement pression pour qu’elle établisse des lois fédérales contre le langage qu’ils jugent antisémite et/ou haineux. La plus récente pièce de législation fut soumise le 10 avril 2018. Elle a été surnommée la « Loi de l’Éducation “Plus jamais” ».

Ce projet de loi a été soumis par la représentante Carolyn Maloney (D-NY) dont le district a une forte population juive, et elle comptait sur quatre Juifs comme associés au projet de loi. Le but de ce projet de loi est de guider le Secrétaire à l’Éducation pour qu’il alloue des subventions à des programmes d’éducation sur l’Holocauste.

Le paragraphe 6, sous Conclusions, déclare :

« Aujourd’hui, ceux qui nient que l’Holocauste s’est produit ou qui tordent la nature véritable de l’Holocauste continuent de trouver des forums, spécialement sur Internet ; ce dénie et cette distorsion déshonorent ceux qui furent persécutés … plus qu’un impératif national pour éduquer les étudiants des États-Unis afin qu’ils puissent explorer les leçons que fournit l’Holocauste à tous les gens … et aider la jeunesse à être moins disposée face aux faussetés du dénie de l’Holocauste… »

De toute évidence, on doit cibler la jeunesse par cette propagande, un peu comme le programme du « Changement climatique » hautement publicisé, parce que les générations plus âgées sont encore capables de penser par elles-mêmes. Le Protocole IX des Protocoles des Sages de Sion déclare : « Nous avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils en lui enseignant des principes et des théories que nous savions entièrement faux, mais que nous lui avons-nous-mêmes inculqués. »

Le Dr Harrell Rhome demande, dans son essai Déconstruction de six millions d’holo-mythes : « Y a-t-il eu 6 000 000 de Juifs tués pendant la Deuxième Guerre Mondiale ? Selon les registres de la population, cela semble assez improbable. En outre, le chiffre de 6 000 000, d’une importance mystique évidente, et le mot magique qui l’accompagne, Holocauste (toujours religieusement écrit avec un H majuscule), étaient déjà évoqués de nombreuses années avant la Deuxième Guerre Mondiale. »

Le Dr Rhome poursuit : « Holocauste se traduit par offrande brûlée ou sacrifice enflammé, comme celui offert à la déité hébraïque de la mort, Moloch, mais il fait aujourd’hui référence aux prétendues crémations de masse de la Deuxième Guerre Mondiale. 6 000 000 est un chiffre soigneusement combiné qui dérive du mysticisme juif, de la mythologie, des archétypes ethniques, de la gématrie kabbalistique-talmudique, de la magie cérémonielle et de la sorcellerie sémitique, sans mentionner les légendes et le folklore d’épouvante. »

Nier l’holocauste est-il haineux ?

Que ce soit directement ou sous couvert de lois contre le langage haineux, la plupart des pays d’Europe, le Canada et l’Australie possèdent des lois qui interdisent de questionner l’Holocauste. Est-ce parce que certaines gens ont peur de la vérité ?

Pendant qu’il résidait au Canada, Ernst Zundel, historien révisionniste, édita Est-ce que six millions sont vraiment morts – enfin la vérité de Richard Verral. Zundel subit des procès, en 1985 et en 1988, sous les accusations propices « d’avoir publié une déclaration qui allait probablement provoquer de la méchanceté contre l’intérêt public concernant la tolérance raciale ». La condamnation de 1985 fut renversée à cause d’un détail technique. Le procès de Zundel de 1988 mena également à la condamnation, mais ce fut renversé plus tard par la Cour Suprême du Canada parce que sa condamnation était « une violation de la garantie de liberté d’expression ».

Qu’allons-nous faire ?

Jésus nous a donné une grande mission. Tout comme Il l’a dit à Ses disciples, dans Marc 16:15 : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature, » de même, c’est notre tâche. La vérité est notre épée et nous devons la tirer avec vigueur, pour frapper loin et largement.

Ne craignez pas le gorille de 300 kilos, admonestez-le par la vérité. Ceux qui cherchent infatigablement des réponses n’ont pas peur de la vérité, mais ils la chérissent plutôt. Jésus a dit à ceux qui croient en Lui : « Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32).




D.514 – Votre nouvelle nature

Dans Éphésiens 1:3-6, Paul nous déclare : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. » Dans le grand but de notre élection dans la Famille de Dieu, deux mots clés sont utilisés.

Saints : Le mot « saint », traduit du mot grec hagios, est le plus fréquemment utilisé pour décrire une personne qui doit naître de nouveau. Il dévoile la dédicace ou la consécration de la personne. Un saint ou une sainte est distinctivement à Dieu, mis à part pour Le servir. La personne est séparée du séculier et consacrée au service de Dieu. Tout ceux et celles qui sont choisis doivent devenir saints. « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé. Ici il n’y a ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout en tous. Revêtez-vous donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience ; vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres, si l’un a quelque sujet de plainte contre l’autre. Comme Christ vous a pardonné, vous aussi, faites de même » (Colossiens 3:10-13). Le centre d’intérêt devient le caractère de la personne.

Irrépréhensibles : Ce mot décrit notre réputation. « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Corinthiens 1:7-8). Ceci n’arrivera que lors de l’avènement de Jésus. Mais il y a actuellement la responsabilité de présenter vos corps comme un sacrifice vivant. Dans Romains 12:1-2, Paul : « vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » Le caractère de sainteté devient donc le fondement d’une vie irrépréhensible.

Paul nous exhorte à vivre ainsi : « Afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain » (Philippiens 2:15-16). Cette sainteté accompagnée d’une vie irrépréhensible deviendra : « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:6).

« En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre, » nous dévoile Paul, dans Éphésiens 1:7-10. Quelle pensée merveilleuse ! La raison pour laquelle nous avons été choisis, prédestinés, sauvés et pardonnés, fut d’être saints en caractère et irrépréhensibles en réputation, afin que, lorsque Dieu nous rassemblera ensemble en Christ, nous serons la louange de la grâce glorieuse de Dieu !

« Bien plus, je regarde toutes choses comme une perte, en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour qui j’ai perdu toutes choses, et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, et que je sois trouvé en lui, ayant, non point ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice de Dieu par la foi ; afin que je connaisse Christ, et l’efficace de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort ; pour parvenir, si je puis, à la résurrection des morts, » nous témoigne Paul, dans Philippiens 3:8-11.

Paul désirait indubitablement connaître Christ d’une façon personnelle, afin de pouvoir expérimenter sa relation avec Christ par la résurrection. Dans notre texte, Paul mentionne trois choses que nous connaîtrons également lorsque nous viendrons à connaître mieux Jésus. La puissance de Sa résurrection. La victoire de Christ sur le péché et sur la mort, démontrant ainsi Sa grande puissance. Paul avait véritablement hâte de vivre la résurrection des morts. Mais il espérait aussi en la puissance de domination sur le péché.

Dans Romains 6:11-14, il nous dit : « Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce. »

Le désir de Paul de connaître Christ était si grand qu’il était disposé à souffrir en partageant Ses souffrances, si cela était nécessaire. Et Paul a en effet souffert de plusieurs manières, comme nous pouvons le voir dans 2 Corinthiens 11:23-27 où Paul nous déclare : « Sont-ils ministres de Christ ? (je parle en imprudent,) je le suis plus encore ; plus je le suis par les travaux, infiniment plus par les blessures, plus par les prisons ; souvent en danger de mort ; cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un ; trois fois j’ai été battu de verges ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde ; j’ai été souvent en voyage ; en danger sur les fleuves, en danger de la part des voleurs, en danger parmi ceux de ma nation, en danger parmi les Gentils, en danger dans les villes, en danger dans les déserts, en danger sur la mer, en danger parmi les faux frères ; dans les peines, dans les travaux, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. »

« Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes », nous dit le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

« Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui », nous déclare Paul, dans Romains 8:16-17. Oui, chaque chrétien devient héritier de Dieu et cohéritier de Christ à une condition : si toutefois nous souffrons avec Lui.

Paul était toujours consentant à mourir comme Christ est mort et il est mort martyr, décapité dans une prison romaine. Il voulait mourir comme Christ, par une victoire complète sur le péché. « Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu » (Romains 6:7-10).

Connaître Christ de cette manière et être conforme à Lui demandent premièrement le développement d’un cœur de serviteur et une humilité qui a amené Christ à la croix. « Ne regardez pas chacun à votre intérêt particulier, mais aussi à celui des autres. Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:4-8). Jésus l’a fait afin de nous permettre de Le connaître.

Dans Deutéronome 32:3-4, nous pouvons lire : « Car je proclamerai le nom de l’Éternel. Célébrez la grandeur de notre Dieu ! L’œuvre du Rocher est parfaite ; car toutes ses voies sont la justice même. C’est un Dieu fidèle et sans iniquité ; il est juste et droit. » Il est vraiment intéressant de noter tout les gracieux et saints attributs attachés au nom de Dieu par les transcripteurs des Saintes Écritures. Prenons l’exemple d’un terme tiré du cantique de Moïse où Dieu est appelé un « Dieu de vérité ». Selon le prophète Ésaïe, le Seigneur : « Éternel attend pour vous faire grâce ; il se lèvera pour avoir compassion de vous ; car l’Éternel est un Dieu juste. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Esaïe 30:18).

Le roi David, dans Psaumes 4:2, a écrit : « Quand je crie, réponds-moi, ô Dieu de ma justice ! Quand j’étais à l’étroit, tu m’as mis au large ; aie pitié de moi, entends ma prière ! » Et, dans Psaumes 68:20-21, David a écrit : « Béni soit le Seigneur chaque jour ! Quand on nous accable, Dieu est notre délivrance. (Sélah.) Dieu est pour nous le Dieu des délivrances ; c’est l’Éternel notre Dieu qui retire de la mort. »

Dans le Nouveau Testament, Etienne L’a appelé : « Le Dieu de gloire » (Actes 7:2). Et Paul L’appelle : « le Dieu de patience et de consolation », dans Romains 15:5. Et au verset 13 : « le Dieu d’espérance », lorsqu’il écrivait aux chrétiens persécutés dans la grande capitale de l’Empire romain. Aux chrétiens à Corinthe, Paul écrit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Qui nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes nous-mêmes consolés de Dieu, nous puissions consoler tous ceux qui sont dans quelque affliction. Car, comme les souffrances de Christ abondent en nous, ainsi notre consolation abonde par Christ » (2 Corinthiens 1:3-5).

Finalement, aux souffrants à Philippes, Paul leur affirme : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous » (Philippiens 4:8-9).

L’apôtre Pierre l’appelait : « le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:10). Paul, écrivant aux Hébreux, leur dit : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges, de l’assemblée et de l’Église des premiers-nés, inscrits dans les cieux, d’un juge qui est Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection, et de Jésus, Médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l’aspersion, qui prononce de meilleures choses que celui d’Abel » (Hébreux 12:22-24).

Notre Dieu est, en effet, le Dieu qui est tout pour tout Son Peuple. Il est le Dieu de vérité, de justice, de paix et d’amour, de patience et de réconfort, d’espérance, de grâce, de gloire et de salut. Dans Apocalypse 15:2-4, Jean nous confie : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ! Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Pour ceux qui croient que les temps de la fin ne sont que des mensonges pour faire peur aux enfants, voici ce qu’Esaïe 59:19-21 nous écrit : « On craindra le nom de l’Éternel depuis l’Occident, et sa gloire depuis le soleil levant ; quand l’adversaire viendra comme un fleuve, l’Esprit de l’Éternel lèvera l’étendard contre lui. Le Rédempteur viendra pour Sion, pour ceux de Jacob qui se convertiront de leur péché, dit l’Éternel. Et pour moi, voici mon alliance avec eux, a dit l’Éternel : Mon Esprit qui est sur toi, et mes paroles que j’ai mises dans ta bouche, ne se retireront pas de ta bouche ni de la bouche de ta postérité, ni de la bouche de la postérité de ta postérité, a dit l’Éternel, dès maintenant et à jamais ! »

N’oublions jamais que le diable, l’ennemi de nos âmes : « rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer » (1 Pierre 5:8). Il faut faire encore plus attention puisque : « cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:14-15). Le diable et ses ministres sont peut-être plus dangereux lorsque, dans leur perfidie, ils citent les Écritures et affichent des sentiments spirituels dans un éclat de piété superficielle. Sommes-nous assez naïfs pour croire qu’il ne peut y en avoir dans notre propre congrégation ?

« Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition », nous déclare Pierre, dans 2 Pierre 3:15-16. C’est vrai qu’il y a des écritures de Paul qui sont difficiles à comprendre et ce sont ces Écritures que nous devrions utiliser contre eux comme l’épée à deux tranchants de l’Esprit.

Ensuite, il y a ces moments où, heurtés par le fait que leurs duperies ne persuadent pas le véritable peuple de Dieu à faire des compromis avec la vérité divine et Son grand salut, ils utilisent la pression et même la persécution pour taire leur témoignage. L’ennemi entre comme un grand déluge et les vagues semblent vouloir nous emporter, et nous crions avec David : « Sans l’Éternel qui fut pour nous, quand les hommes s’élevaient contre nous, alors ils nous auraient engloutis vivants, quand leur colère s’enflammait contre nous. Alors les eaux nous auraient submergés, un torrent eût passé sur notre âme. Alors les eaux impétueuses auraient passé sur notre âme. Béni soit l’Éternel, qui ne nous a pas livrés en proie à leurs dents ! Notre âme s’est échappée comme un oiseau du filet de l’oiseleur ; le filet s’est rompu, et nous nous sommes échappés. Notre secours est dans le nom de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » (Psaumes 124:2-8).

Néanmoins, Dieu est de notre côté, en autant que nous sommes de Son côté, à tenir ferme dans Sa parole clairement révélée. Avant que le torrent ait pu passer, l’Esprit de Dieu a élevé Ses standards afin que notre âme puisse échapper comme un oiseau du filet de l’oiseleur ; puis, Dieu ayant rompu le filet, nous nous sommes échappés. « Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur, » nous confirme l’apôtre, dans 1 Jean 4:4-6.

Dans Esaïe 54:6-8, nous lisons : « Car l’Éternel t’a appelée comme une femme délaissée, affligée d’esprit, comme une épouse de la jeunesse qui aurait été répudiée, dit ton Dieu. Je t’ai abandonnée pour un peu de temps ; mais je te recueillerai avec de grandes compassions. Je t’ai caché ma face pour un moment, dans l’effusion de ma colère ; mais j’ai compassion de toi, par une miséricorde éternelle, dit l’Éternel, ton Rédempteur. » Cette promesse merveilleuse faite aux enfants d’Israël qui se convertissent à Christ, nous donne la beauté du caractère de Dieu et la relation du temps et de l’éternité. Dieu peut être un Dieu de colère, car Il doit punir le péché chez Son peuple (l’Église), mais Dieu est encore plus un Dieu de miséricorde. Ses jugements prolongés sur Son peuple choisi sont seulement pour un petit moment, comparés à Son éternelle bonté envers Son peuple dans les siècles à venir.

Ce thème est cité plusieurs fois dans les Écritures. Un passage en particulier m’a touché lorsque, dans Psaumes 30:5-13, j’ai lu : « Chantez à l’Éternel, vous, ses bien-aimés, et célébrez la mémoire de sa sainteté ! Car il n’y a qu’un moment dans sa colère, mais une vie dans sa faveur ; les pleurs logent le soir, et le chant de triomphe revient le matin. Et moi, je disais dans ma prospérité : Je ne serai jamais ébranlé ! Éternel, par ta faveur, tu avais établi la force dans ma montagne. As-tu caché ta face ? j’ai été tout éperdu. Éternel, j’ai crié à toi ; j’ai fait ma supplication à l’Éternel, disant : Quel profit retireras-tu de mon sang, si je descends dans la fosse ? La poussière te célébrera-t-elle ? Annoncera-t-elle ta vérité ? Éternel, écoute, aie pitié de moi ! Éternel, sois-moi en aide ! Tu as changé mon deuil en allégresse, tu as délié le sac dont j’étais couvert, tu m’as ceint de joie, afin que ma gloire chante ta louange, et ne se taise point. »

Pour le peuple fidèle à Dieu, durant un temps de jugement contre Sa nation, Dieu déclare : « Va, mon peuple, entre dans tes chambres, et ferme les portes derrière toi. Cache-toi pour un petit moment, jusqu’à ce que l’indignation soit passée. Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, pour punir l’iniquité des habitants de la terre. Alors la terre laissera voir le sang versé sur elle et ne cachera plus ses morts » (Esaïe 26:20-21). Ainsi, un temps d’épreuves ou de jugement peut s’étendre sur plusieurs jours ou plusieurs années, mais ce n’est qu’un moment en comparaison avec les bénédictions à venir dans les âges sans fin.

Appliqué aux chrétiens, ce concept est dévoilé explicitement dans le seul endroit où le mot grec parakutika ou « un temps » est utilisé. « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18).

« Car voici, je vais créer de nouveaux cieux et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus des choses passées, et elles ne reviendront plus en mémoire. Mais réjouissez-vous à jamais, et soyez dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer. Car voici, je vais créer Jérusalem pour l’allégresse, et son peuple pour la joie. Et je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; et on n’y entendra plus le bruit des pleurs, ni le bruit des cris. Il n’y aura plus là d’enfant né pour peu de jours, ni de vieillard qui n’accomplisse ses jours ; car celui qui mourra à cent ans, sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans, sera maudit. Ils bâtiront des maisons, et ils les habiteront ; ils planteront des vignes, et ils en mangeront le fruit. Ils ne bâtiront plus pour qu’un autre y habite, ils ne planteront plus pour qu’un autre en mange ; car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus verront vieillir l’ouvrage de leurs mains. Ils ne se fatigueront plus en vain ; ils n’enfanteront pas des enfants pour l’épouvante ; car ils seront la race des bénis de l’Éternel, et leurs rejetons avec eux. Et il arrivera qu’avant qu’ils crient, je les exaucerai ; quand ils parleront encore, je les aurai déjà entendus. Le loup et l’agneau paîtront ensemble ; le lion mangera de la paille comme le bœuf ; et le serpent aura la poussière pour sa nourriture. On ne fera plus de mal, et on ne détruira plus sur toute ma montagne sainte, a dit l’Éternel, » dans Esaïe 65:17-25.

Que Dieu nous accorde les yeux de la foi pour voir ces moments de Dieu dans leur ambiance éternelle. C’est pourquoi : « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui ; car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement » (1 Jean 2:15-17). Il faut se méfier des choses du monde, parce que nous ne faisons plus partie du monde, malgré que nous vivions encore dans le monde.

Dans Jean 17:11-16, Jésus nous déclare : « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. Pendant que j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. Et maintenant je vais à toi, et je dis ces choses dans le monde, afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux. Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. »

Le commandement, dans le texte, est que nous ne devrions pas aimer le monde ou les choses du monde, mais non pas que nous soyons ignorants de ces choses. Dans Matthieu 10:16, Jésus nous dit : « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. » Faisons plutôt comme Jésus lorsque : « le diable le mena encore sur une montagne fort haute, et lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire ; et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. Alors Jésus lui dit : Arrière, Satan ; car il est écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul. Alors le diable le laissa ; et voici des anges vinrent, et le servirent, » nous dit Matthieu 4:8-11.

Il y a dans le monde des nations et des royaumes à conquérir. Dans Luc 12:30-32, Jésus nous dit : « Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne crains point, petit troupeau ; car il a plu à votre Père de vous donner le royaume. » Concentrons-nous à prêcher le merveilleux Royaume à venir. « Mais les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20).

« Si donc vous êtes morts avec Christ, quant aux rudiments du monde, pourquoi vous charge-t-on de ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde ? » (Colossiens 2:20). « Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde. Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » nous déclare Paul, dans Galates 4:3-7.

« Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par de vaines tromperies, selon la tradition des hommes, selon les rudiments du monde, et non selon Christ. Car en lui toute la plénitude de la divinité habite corporellement. Et vous avez toute plénitude en lui, qui est le chef de toute principauté et puissance » (Colossiens 2:8-10). Les Écritures nous mettent continuellement en garde que l’affection pour les choses du monde fasse de nous un ennemi de Dieu. « Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:4-7).

« Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:12-13. Ces gens : « sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute » (1 Jean 4:5).

« Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui, » nous confie Paul, dans 1 Corinthiens 1:27-29. « Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre », nous atteste Jésus, dans Jean 15:19-20.

Dans Jean 17:14-15, Jésus, dans Sa prière au Père, a dit ceci : « Je leur ai donné ta parole, et le monde les a haïs, parce qu’ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. Et le monde passe, et sa convoitise ; mais celui qui fait la volonté de Dieu, demeure éternellement, » nous dit Jean, dans 1 Jean 2:16-17. Il faut être fixé sur Dieu pour travailler à notre salut. « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:12-13).

Remarquez bien, qu’il n’est pas dit de travailler pour gagner votre salut, mais de travailler à votre salut, de démontrer sa réalité dans votre vie quotidienne. Notre Salut doit être reçu entièrement par la grâce, au travers de notre foi, et non par nos œuvres, parce que ce ne serait pas le vrai salut. Les œuvres ne peuvent pas nous gagner notre salut. Ce n’est pas la foi plus les œuvres, mais la grâce au travers de la foi. Cependant, un croyant chrétien, si son salut est réel, pourrait témoigner : « Montre-moi ta foi par tes œuvres, et moi, je te montrerai ma foi par mes œuvres » (Jacques 2:18).

Les bonnes œuvres qui viennent d’une vie juste, en considération des autres œuvres qui obéissent et plaisent à Dieu, sont l’évidence visible du salut. « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Le contexte de ce passage nous rassure sur le fait que la mort et la glorieuse résurrection de Jésus-Christ ont tout accompli.

Car : « revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir » (Philippiens 2:8-13).

C’est Dieu qui nous aide à travailler à notre salut par la puissance de Son Saint-Esprit. Alors, il devient évident que la vie du chrétien, possédant le véritable salut, doit être vécue selon Philippiens 2:14-16 où Paul nous exhorte en disant : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain. »

Alors : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes ; ne reconnaissez-vous point vous-mêmes que Jésus-Christ est en vous ? à moins que, peut-être, vous ne soyez réprouvés. Mais j’espère que vous reconnaîtrez que pour nous, nous ne sommes point réprouvés » (2 Corinthiens 13:5-6). « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements » (1 Jean 2:3).




D.513 – La vertu d’avoir des ennemis

Par Joseph Sakala

Dans Luc 6:26-30, Jésus a déclaré : « Malheur à vous, lorsque tous les hommes diront du bien de vous ; car leurs pères en faisaient de même aux faux prophètes. Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis ; faites du bien à ceux qui vous haïssent ; bénissez ceux qui vous maudissent, et priez pour ceux qui vous outragent ; à celui qui te frappe sur une joue, présente aussi l’autre ; et à celui qui t’ôte ton manteau, ne refuse pas ta tunique. Donne à quiconque te demande et si quelqu’un t’ôte ce qui est à toi, ne le redemande pas. » Ce n’est pas un compliment que de dire d’un chrétien qu’il n’a pas d’ennemis, car c’est comme dire qu’il n’a rien accompli ou que son témoignage est faible. L’apôtre Paul avait beaucoup d’ennemis qui ont fini par le faire exécuter. En effet presque tous les grands héros de la foi, au fil des siècles, depuis que Satan a eu victoire sur Adam et Ève, ont eu à surmonter une opposition amère de la part du malin.

Donc, au lieu d’avoir du ressentiment pour nos ennemis, nous devrions remercier Dieu de les avoir, parce qu’ils nous aident à devenir comme notre Sauveur Jésus-Christ. C’est seulement par une telle expérience que nous pouvons déclarer avec Paul : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20). C’est seulement lorsque nous avons des ennemis que nous pouvons obéir au commandement de Christ qui nous a dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent » (Matthieu 5:43-44).

Christ nous dit d’agir ainsi envers nos ennemis : « Afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne faites accueil qu’à vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? Soyez donc parfaits, comme votre Père qui est dans les cieux est parfait » (vs 45-48). Jésus aurait pu facilement faire appel à douze légions d’anges pour régler le cas de Ses ennemis. Mais Il ne l’a pas fait, parce que : « Comment donc s’accompliraient les Écritures qui disent qu’il en doit être ainsi ? En ce moment, Jésus dit à la troupe : Vous êtes sortis avec des épées et des bâtons, comme après un brigand, pour me prendre ; j’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi. Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:54-56).

Mais au lieu de penser à Lui-même, Jésus S’est soumis aux insultes vicieuses et aux tortures cruelles de Ses bourreaux. « Et quand ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire (le Crâne), ils le crucifièrent là, et les malfaiteurs, l’un à droite, et l’autre à gauche. Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. Puis se partageant ses vêtements, ils les tirèrent au sort. Le peuple se tenait là et regardait. Et les principaux se moquaient avec le peuple, en disant : Il a sauvé les autres, qu’il se sauve lui-même, s’il est le Christ, l’élu de Dieu » (Luc 23:33-35). Les ennemis de Christ L’ont tué, mais s’ils ne l’avaient pas fait, Christ ne serait pas mort pour nos péchés et nous aurions été perdus éternellement.

C’est un mystère à méditer, bien que difficile à comprendre ; cependant, comme la Bible nous le promet, dans Psaume 76:11 : « Certes, la fureur de l’homme tourne à ta louange », car l’inimitié des hommes peut devenir le canal de la grâce pour un converti au Seigneur : « Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné » (Romains 5:2-5).

« Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:17-18. Cela s’est manifesté dès le début de la création. Regardons ce que Jésus commande à Jean d’écrire, dans Apocalypse 3:14 : « Écris aussi à l’ange de l’Église de LAODICÉE : Voici ce que dit l’Amen, le Témoin fidèle et véritable, le Principe de la création de Dieu. » Cette salutation de la dernière des sept épîtres aux Églises, dans l’Apocalypse, contient la dernière de quatre mentions distinctives « au commencement de la création ».

Le Christ glorifié l’assume comme étant un de Ses noms divins. Notez bien que même l’œuvre de Dieu de la création, achevée depuis longtemps, avait un commencement, et ce commencement était Christ. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé. Telles sont les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés, lorsque l’Éternel Dieu fit la terre et les cieux » (Genèse 2:1-4).

Car, dans Jean 1:1-3, nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. » Les deux premières vérités de cette phrase nous viennent des lèvres de Christ. « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme » (Marc 10:6). Cette confirmation par le Créateur, Jésus-Christ, qui cite Genèse 1:27, certifie qu’Adam et Ève furent créés au commencement de la création, et non après une période échelonnée sur des milliards d’années grâce à l’évolution.

Dieu a clairement inscrit sur les tables de la loi : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier ; tu travailleras six jours, et tu feras toute ton œuvre ; mais le septième jour est le repos de l’Éternel ton Dieu ; tu ne feras aucune œuvre en ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes ; car l’Éternel a fait en six jours les cieux et la terre, la mer et tout ce qui est en eux, et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié, » nous dévoile Exode 20:8-11. Les pasteurs évangéliques qui acceptent les ères géologiques, rejettent évidemment cette déclaration claire du Créateur.

Christ nous a également référé aux derniers jours dans le contexte de commencement du monde. Dans Marc 13:19, nous lisons : « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. » La phrase est également utilisée par Pierre dans son importante prophétie sur les moqueurs des derniers jours. « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau du déluge » (2 Pierre 3:3-6).

Ces moqueurs nient, par ce fait même, qu’il y eut une vraie création ou un véritable Créateur, et ainsi ils rejettent l’existence de Christ. Mais Christ est aussi le « véritable témoin » et « l’amen », et ils se trouvent donc parmi : « les personnes ignorantes et mal assurées [qui] tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:16). « Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? » (Hébreux 12:8-9).

De nos jours, alors que des groupes spécialisés et politiques conseillent aux parents de ne pas discipliner leurs enfants et que les droits des enfants sont élevés au dessus de l’autorité des parents, il est réconfortant de lire dans les Écritures que la réponse à la discipline parentale est la révérence. Dieu merci, même les experts séculiers d’aujourd’hui reconnaissent que l’enfant a besoin d’être guidé par ses parents, renforcé par une discipline physique adéquate. Mais ce passage biblique parle du rôle d’un père où Dieu agit dans la vie spirituelle de l’enfant.

Car : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils  ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes » (Hébreux 12:4-8).

Cette discipline est pour notre profit. « D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:9-11).

Dans notre texte, Dieu est identifié comme le « Père des esprits », nous rappelant que Dieu est Créateur. « La parole de l’Éternel prononcée sur Israël : Ainsi a dit l’Éternel, qui a étendu les cieux, qui a fondé la terre, et qui a formé l’esprit de l’homme au-dedans de lui : Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement pour tous les peuples d’alentour ; et ce sera aussi contre Juda, dans le siège de Jérusalem » (Zacharie 12:1-2). Dieu a tout créé, incluant le côté spirituel de l’homme. « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1:16).

Dieu a créé chaque esprit, afin d’y ajouter Son Esprit au moment du salut. « Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (2 Corinthiens 5:17). « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). Donc, Son châtiment est pour notre avantage afin que nous participions à Sa sainteté. Alors, lorsque viendra le jour destiné à honorer nos pères, n’oublions pas d’honorer notre Père céleste aussi.

Pour accomplir cela, il leur faut absolument de la lumière. « Pour leur ouvrir les yeux, et les faire passer des ténèbres à la lumière, et de l’empire de Satan à Dieu, afin que par la foi en moi, ils reçoivent la rémission des péchés, et qu’ils aient part à l’héritage des saints » (Actes 26:18). Tout humain converti comprend le contraste entre les ténèbres et la lumière. C’est pourquoi Jésus nous dit, dans Jean 3:18-19 : « Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. »

Jésus a insisté sur le fait qu’Il était la lumière du monde. Présentement, dans Son état glorifié, notre Seigneur Jésus est identifié également comme le : « seul [qui] possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:16). Cette déclaration n’est pas une métaphore. Car : « Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres » (1 Jean 1:5). Il est donc clair, selon les Écritures, que ceux qui ne sont pas en voie d’être né de nouveau doivent venir vers la lumière : « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises, » nous dit Jean 3:20.

En effet, Jésus Lui-même nous dit, dans Jean 6:44, que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. » Personne qui est mort dans ses fautes et dans ses péchés ne peut sortir des ténèbres de par lui-même et entrer dans la lumière sans la puissance surnaturelle de la Lumière. Mais une fois sauvé des ténèbres par le sacrifice de Christ : « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres » (1 Thessaloniciens 5:5).

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6:14). Donc, avec les armures de la lumière, nous pouvons ouvertement laisser notre lumière briller afin : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux, » nous dit Jésus, dans Matthieu 5:16.

Si vous appartenez à Christ, Il vous confirme que : « Vous êtes la lumière du monde : une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume point une lampe pour la mettre sous un boisseau, mais sur un chandelier ; et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison » (Matthieu 5:14-15). « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et vous séparez, dit le Seigneur, et ne touchez point à ce qui est impur, et je vous recevrai ; et je serai votre Père, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur tout-puissant » (2 Corinthiens 6:17-18). La doctrine de la séparation de tout ce qui est impur est souvent négligée, de nos jours, même parmi les chrétiens pratiquants, mais elle demeure ferme dans la Parole de Dieu.

Le contexte nous indique que Paul nous avertit contre toute fréquentation avec de faux chrétiens. « Ne vous mettez pas sous un même joug avec les infidèles ; car qu’y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? et quelle union y a-t-il entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Et quel rapport entre le temple de Dieu et les idoles ? Car vous êtes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai au milieu d’eux et j’y marcherai ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (2 Corinthiens 6:14-16).

« Ayant donc, bien-aimés, de telles promesses, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 7:1. « Je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir de relation avec les impudiques ; non pas absolument avec les impudiques de ce monde, ou avec les avares et les ravisseurs, ou les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde ; mais ce que je vous ai écrit, c’est que si quelqu’un qui se nomme frère est impudique, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou ravisseur, vous n’ayez pas de relation avec lui, vous ne mangiez pas même avec un tel homme » (1 Corinthiens 5:9-11).

Jésus nous a quand même commandé : « Allez par tout le monde, et prêchez l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné » (Marc 16:15-16). Jésus a également prié le Père : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. » (Jean 17:15-17) Il demande cependant que nous ne fassions pas de compromis avec les non croyants. Nous serons nés de nouveau dans la Famille de Dieu par la foi que nous avons en Christ et Son œuvre de Salut.

Mais la pleine manifestation du véritable converti dans sa relation avec Dieu, c’est son humilité envers Jésus et son rejet des impudiques. En voilà la raison, dans Hébreux 7:25-28 : « C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. Car la loi institue souverains sacrificateurs des hommes soumis à l’infirmité ; mais la parole du serment qui a suivi la loi, institue le Fils, qui a été rendu parfait pour l’éternité. »

Nous sommes spécialement avertis de nous détourner de ceux qui : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:5). Ces gens s’accommodent du point de vue du scientisme moderne qui ramène tout à la nature, même dans les Écritures, en reniant ainsi la force de celles-ci. Séparez-vous de ces gens-là, nous déclare le Seigneur. Nous croyons à la résurrection, car la résurrection prouve la création. Plusieurs religions mondiales contemplent le martyr de leur fondateur. Mais aucune, sauf le christianisme, ne contemple le tombeau vide, car seul le christianisme a un martyr crucifié et ressuscité de la tombe !

Parce qu’en plus, dans le christianisme, Jésus est venu spécifiquement sur terre pour mourir et payer ainsi la rançon de la mort alors qu’Il n’était même pas coupable. Jésus avait prédit Sa mort, Se soumettant volontiers à sa brutalité. Cependant, Il a prédit aussi Sa résurrection et, après trois jours et trois nuits, Son corps brisé est revenu à la vie. Maintenant, Jésus vit éternellement et offre une vie éternelle à tous ceux pour qui Il est décédé.

Dans le monde séculier d’évolution naturelle, aucune résurrection de la mort n’est possible. Selon ses experts, des produits chimiques formant une espèce de soupe n’auraient déclenché la vie qu’une seule fois, ce qui aurait éventuellement provoqué la vie sur terre. Mais même eux reconnaissent que la génération spontanée de la vie est impossible ; or, malgré cela, ils y croient. La réalité nous prouve qu’il a fallu un Créateur pour créer la vie. Le sacrifice parfait de ce Puissant Créateur, ainsi que Sa résurrection, sont reconnus dans le christianisme comme étant le Fils unique de Dieu.

Jésus a volontairement mis de côté les aspects de Sa Gloire, a consenti à prendre la forme humaine qu’Il avait créée, à payer par Sa mort pour les péchés des hommes et des femmes, grâce à Sa victoire sur le péché et la mort. C’est d’ailleurs ce qui nous est dit dans Philippiens 2:5-8, où Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. »

Et Son sacrifice nous a fourni la vie éternelle, un bien pour le moment intangible, sauf pour ceux qui y croient. Trop souvent, nous perdons de vue la merveilleuse promesse de la vie éternelle. Car comprendre pleinement ce que cette promesse nous offre changerait le but absolu de notre vie physique. Est-ce que nous comprenons vraiment ce qu’est la vie éternelle ? Après tout, nous ne l’avons pas expérimentée nous-mêmes. Par contre, la vie physique paraît réelle ou tangible, et semble offrir beaucoup plus que la promesse de la vie éternelle ! Toutefois, regardons les faits bibliques.

Nous savons que la vie éternelle est un don gratuit que Dieu nous accorde par Sa grâce. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23). Parce que nous sommes justifiés par cette grâce. « Afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:7). « Nous voyons donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » (Jacques 2:24-26).

L’immortalité veut vraiment dire vivre éternellement, parce que la mort sera détruite lorsque le Plan de Dieu sera accompli. « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:54). « Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:4).

Mais pour recevoir cette promesse, la Bible nous révèle que nous avons quelque chose à faire maintenant. C’est Jésus Lui-même qui nous dicte notre comportement. Dans Matthieu 19:16-19, Jésus nous déclare : « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Est-ce que ce sont les seuls ? L’apôtre Jacques nous confirme : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté » (Jacques 2:10-12).

Le prophète Esaie fut inspiré d’écrire : « Malheur à ceux qui tirent l’iniquité avec les cordes du mensonge, et le péché comme avec les traits d’un chariot ; qui disent : Qu’il se hâte, qu’il accélère son œuvre, afin que nous la voyions ! Qu’il s’avance et qu’il vienne, le dessein du Saint d’Israël, et nous le connaîtrons ! Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal ; qui font des ténèbres la lumière, et de la lumière les ténèbres ; qui font l’amer doux, et le doux amer ! Malheur à ceux qui sont sages à leurs yeux et intelligents à leur propre jugement ! Malheur à ceux qui sont forts pour boire le vin, et vaillants pour mêler la boisson forte ! Qui justifient le coupable pour un présent, et ravissent aux justes leur droit ! » (Esaïe 5:18-23).

Certains péchés semblent mineurs, mais ces péchés peuvent nous mener dans la mauvaise voie. Comment pouvons-nous faire la liaison entre garder les commandements et la vie éternelle, afin qu’elle nous soit plus tangible ? Imaginez un instant que quelqu’un vous promette dix millions de dollars si vous ne mentez pas pendant un an. Votre première pensée à chaque matin serait : « Je ne mentirai pas aujourd’hui. » Pourquoi ? Parce que dix millions de dollars sont tangibles. Vous connaissez quelqu’un qui vaut dix millions et un tel montant vous inspirerait sûrement. Cependant, il ne serait pas facile de toujours dire la vérité et ceci vous amènerait des contrastes comme résultat.

Vous vous poseriez alors la question à savoir si la récompense pour dire la vérité en vaut le coût. La même question peut se poser dans notre poursuite de la vie éternelle. Alors, comment pouvons-nous savoir que la vie éternelle est une réalité ? C’est que quelqu’un l’a déjà obtenue ! Notre Sauveur Jésus-Christ ! « Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:20-23).

« Alors Pierre se mit à lui dire : Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi. Et Jésus répondit : Je vous le dis en vérité : Il n’y a personne qui ait quitté maison, ou frères, ou sœurs, ou père, ou mère, ou femme, ou enfants, ou champs, à cause de moi et de l’Évangile, qui n’en reçoive dès à présent en ce siècle, cent fois autant, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants, et des terres, avec des persécutions ; et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. Mais plusieurs qui sont les premiers seront les derniers, et ceux qui sont les derniers seront les premiers » (Marc 10:28-31).

Paul aussi a écrit que la vie éternelle en vaut le coup malgré les souffrances que nous endurons dans cette vie physique. « Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous. En effet, la création attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés, car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps » (Romains 8:18-23).

En faisant partie de la famille de Dieu, en tant qu’enfants spirituels, nous pourrons littéralement réparer tout ce que nous avons souffert dans ce corps physique, même la mort. Alors, est-ce qu’il y a quelque chose que nous pourrions faire pour rendre la vie éternelle plus tangible présentement ? Paul nous déclare, dans 2 Corinthiens 4:17-18 : « Car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles. »

Mais comment croire à quelque chose d’invisible ? Il faut de la foi ! « Or, la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. Car par elle les anciens ont obtenu un bon témoignage. Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:1-3). La foi est la clé qui rend les choses invisibles de Dieu visibles dans nos vies. Et avec le temps, la foi devient moins notre foi faillible et beaucoup plus la foi de Christ en nous. Car : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Comme Paul l’a si bien dit : « Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. Car qui est-ce qui connaît ce qui est en l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-11). Avec une telle promesse, nous savons que consacrer notre vie au but ultime de la vie éternelle en vaut vraiment la peine. Et pour ce qui est de nos ennemis, c’est vraiment une vertu d’en avoir.




T.040 – Le contrôle

Comme une cage en acier que nous ne voyons pas, dont les barreaux sont faits de mensonges, qui nous ensorcellent. C’est un besoin qui nous dépasse, un penchant destructeur. C’est une menace à la liberté véritable, un obstacle à l’Esprit du Dieu vivant.

Cette sournoise insoumission pousse l’être humain à vouloir tout contrôler, et contrôler les autres, sans être capable de se contrôler soi-même.

Inconsciente et perfide obsession que celle de commander, de diriger, de surveiller ;  de vouloir penser à la place de l’autre et de penser à la place de Dieu.

Vouloir toujours tout décider. Ne jamais lâcher prise…

Se cramponner à cette corde imaginaire qui relie l’homme à sa sécurisante réussite. La serrer de toute notre poigne sous l’illusion de la survie, alors que cette corde est celle de notre potence, car c’est elle qui nous perdra.

« Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 16:25).

Comment s’approcher de Dieu si nos mains ne sont pas libres ? Et comment éviter Son châtiment si nous nous obstinons à vouloir réussir selon nos propres critères et par nos propres forces ?

Mais de quelle réussite s’agit-il, si elle n’en est pas une aux yeux de l’éternité ? Passer sa vie à tirer sur une corde imaginaire, voilà une chose bien éphémère et bien vaine ! La société a fabriqué cette corde et elle n’a cesse de l’épaissir. Nous avons de plus en plus de mal à garder les mains bien serrées autour d’elle.

L’angoisse est omniprésente : la peur que cette corde nous échappe et qu’elle glisse à jamais de nos doigts engourdis. La peur que nous soyons jetés dehors avec la mention « échoué » tatouée jusqu’à notre dernier soupir sur notre front trop fier. Mais qui a le pouvoir de nous jeter dehors ? En dehors de quoi ? Du monde ?

Si je me suis donnée à Jésus-Christ, le monde ne m’appartient pas et je ne lui appartiens pas non plus. Le monde peut me jeter dehors, me discriminer, me railler  et m’interdire l’accès à certains domaines, mais cela ne me concerne pas réellement dans mon être profond. Cela ne doit pas être ma préoccupation première, puisque l’Amour du Dieu auquel j’appartiens est ma préoccupation. Vivre cet Amour divin et demeurer dans cet Amour, voilà mon univers.

« En effet, aucun de nous ne vit pour soi-même, et aucun de nous ne meurt pour soi-même. Si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur ; soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car c’est pour cela que Christ est mort, et qu’il est ressuscité, et qu’il a repris la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants » (Romains 14:7-9).

Mais la chair est faible. Et j’ai en moi cette hantise : cette obsession, qui ne vient pas de Dieu. Contrôler ma position, contrôler les risques, contrôler tout ce qui concerne ma vie. Ne surtout pas lâcher la corde. Et Dieu n’en a que faire de cette corde ! Il voudrait que je la lâche. Il a besoin de mes deux mains. Il souhaite m’apprendre à demeurer dans l’apesanteur de Sa sublime Volonté, au cœur de Sa Grâce, en harmonie avec Ses lois, qui défient celles du monde.

Hélas, trop souvent, nous hésitons. Nous préférons rester dans notre cage plutôt que de nous élever dans cette apesanteur divine dans laquelle nous sommes appelés à vivre. Les barreaux de notre cage ne nous importent guère puisque nous ne les voyons pas. Seul compte pour nous de sentir le sol sous nos pieds et de tenir fermement notre corde. Nous croyons naïvement que notre vie, telle que nous l’agençons,  nous appartient, et que le sol sous nos pieds nous appartient. Mais la corde est fictive et le sol friable peut s’ouvrir et disparaître. Rien ne nous appartient.

Car la terre n’appartient qu’à Dieu seul, et la propriété dans ce monde n’est qu’un leurre. Seul Dieu est Maître et Créateur. Il tient la vie entre Ses mains gigantesques, Il tient le monde. Il possède l’univers. Chaque étoile, chaque planète, tout Lui appartient. Rien ne peut se faire sans qu’Il le sache.

« la terre est à l’Éternel » (Exode 9:29).

« Voici, à l’Éternel ton Dieu appartiennent les cieux et les cieux des cieux, et tout ce qui y est » (Deutéronome 10:14).

Rien ici-bas n’est durable, rien n’est sûr. Seul le rocher éternel, intemporel et indestructible qu’est notre Dieu souverain est en mesure de nous garder de l’érosion physique, morale et spirituelle du monde. Il est le seul sur lequel nous pouvons tenir ferme, non en serrant nos poings sur quelque chose qui n’existe pas, mais en lâchant prise dans une foi absolue.

« Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car je me suis confié en toi ; fais-moi connaître le chemin où je dois marcher, car j’ai élevé mon âme à toi » (Psaume 143:8).

Dès le réveil, croire connaître le déroulement de la journée. En faire une liste exhaustive. Planifier la semaine. Se projeter dans l’avenir. Prendre rendez-vous avec des personnes qui peuvent disparaître. S’appuyer sur un programme concocté personnellement chaque jour. Penser constamment à ce qui vient après. Prévoir les imprévus. Réfléchir à un plan B. Faire des comptes, des pronostics. Miser, gagner ou perdre. Mettre le plan B à exécution. Réfléchir à un plan C. Se projeter dans l’avenir, auprès des personnes que l’on ne veut pas voir disparaître, croyant qu’elles seront toujours à nos côtés. Faire des prévisions annuelles. Économiser. Programmer ses vacances. Vivre chaque jour avec un stylo, une calculatrice et un agenda dans les mains. Et si l’on vit dans la vague du temps, un téléphone mobile ultra-perfectionné suffira et sera notre compagnon idéal.

Oublier que rien, absolument rien n’est sous notre contrôle. Oublier que nous sommes faits à partir de la poussière du sol, modelés pour prendre vie l’espace d’un souffle et disparaître sous la terre.

« Tous sont assujettis au temps et aux circonstances. Car l’homme ne connaît pas même son temps ; comme les poissons qui sont pris au filet fatal, et les oiseaux qui sont pris au lacet, ainsi les hommes sont enlacés au temps de l’adversité, lorsqu’elle tombe sur eux tout d’un coup » (Ecclésiaste 9:11-12).

« Car dans tout dessein il y a un temps et un jugement, quand le malheur pèse sur l’homme. Car il ne sait pas ce qui doit arriver, et qui lui dira comment cela arrivera ? L’homme n’est point maître de son esprit, pour pouvoir le retenir, et il n’a point de puissance sur le jour de la mort ; il n’y a point d’exemption dans cette guerre, et la méchanceté ne délivrera point ceux en qui elle se trouve » (Ecclésiaste 8:6-8).

Celui qui lâche la corde est rejeté. Il est pris pour un fou. On ne le comprend pas, on évite sa compagnie. On lui colle toutes sortes d’étiquettes sur le visage et, bien qu’au début, l’Esprit de Dieu agissant comme une huile, ne permet pas qu’elles restent collées, elles finissent souvent par adhérer : « démodé », « rabat-joie », « instable », « paresseux », « excessif », « fanatique », « naïf », « dangereux », « parasitaire »… Des vignettes autocollantes qui tapissent le front, descendant jusqu’au cœur, culpabilisantes et donnant la sensation d’être inférieur.

Mais ne voyez-vous pas, gens du monde, églises du monde, que la société vous contrôle, tout comme vous aspirez à contrôler ce qui vous entoure ? Est-ce là votre sécurité ? Ou bien est-ce là votre perdition ?

« Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance » (1 Corinthiens 15:24).

Lâcher prise, ce n’est pas faire une pause entre deux rendez-vous, en s’allongeant un moment ou en buvant un café bien chaud. Ni faire une séance de yoga ou de Taï-chi. Ce n’est pas non plus sortir de son quotidien en perdant le contrôle de soi le temps d’une soirée bien arrosée, ni faire l’amour avec n’importe qui. Ce n’est pas non plus accepter n’importe quoi sous prétexte qu’il s’agit du « destin » et pérégriner sans but de manière absurde et tout à fait aléatoire, au gré des divers courants de croyances et de pensées.

Lâcher prise, c’est mettre un terme au besoin instinctif de tout contrôler. C’est s’en remettre à Dieu pour toutes choses, en toutes occasions, en tous lieux. C’est comprendre la petitesse de l’être humain et son incapacité à gérer le monde, qu’il soit grand ou petit. Que ce soit à l’échelle du globe ou à l’échelle de nos vies, ou à l’échelle de notre étroite perception, nous ne pouvons gérer aucune loi, aucune justice, aucune action, ni aucune pensée sans l’intervention et le secours de Dieu.

« Certainement il n’y a point d’homme sur la terre, qui fasse le bien et qui ne pèche point » (Ecclésiaste 7:20).

Lâcher prise, c’est lâcher cette corde qui nous tient, qui nous lie, qui nous dicte comment vivre, comment rester intégré dans un système que nous sommes obligés d’approuver. Elle nous dicte comment nous divertir, comment nous habiller, comment travailler, comment devenir important, comment être heureux… Cette corde, n’est qu’un leurre, un outil de programmation atroce pour meubler des vies au détriment des âmes. Or, la vie passe et l’âme est mortelle. Elle se réveillera une dernière fois pour le jugement final, car ceux qui auront craint le jugement des hommes sur la terre seront surpris par un jugement supérieur, ô combien plus effrayant et plus décisif !

Lâcher prise, c’est accepter d’appartenir au Christ seul, et Le laisser nous prendre. C’est avoir les mains vides, mais être dans la main de Dieu. Lâcher tous les mensonges, toutes les emprises, les jugements et les superstitions, pour saisir l’unique Vérité du Dieu invisible et vivant, Créateur du ciel et de la terre, Rédempteur glorieux, dont la venue approche à grands pas.

Lâcher prise, c’est ne plus essayer — selon la tendance de notre chair humaine — de contrôler le navire qui, désormais, ne nous appartient plus, mais plutôt voguer dans l’apesanteur de la Volonté de Dieu, sous la directive de la Grâce, par la force de Son Esprit.

Ai-je besoin de tenir quelque chose ? Un stylo pour écrire, des livres pour lire, de multiples objets, des ustensiles, des outils et des souvenirs… Mais si l’on m’enlève tout cela, suis-je perdue ? Lâcher prise, c’est n’avoir besoin de rien, si ce n’est de la Grâce du Dieu Sauveur. C’est être déjà avec Lui en esprit et avoir déjà dit « adieu » à tout ce qui m’entoure.

« Et certes, je regarde toutes les autres choses comme m’étant nuisibles en comparaison de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour l’amour duquel je me suis privé de toutes ces choses, et je les estime comme du fumier, afin que je gagne Christ » (Philippiens 3:8).

Celui qui est capable d’un tel recul n’est pas victime de sa souffrance, non pas qu’il soit exempt de sentiments et d’émotions, puisque sans eux nous ne serions plus des humains, mais parce que sa vie est véritablement en Christ, cachée en Christ, confiée à Christ, au Dieu vivant qui contrôle toutes choses ici-bas comme dans tout l’univers.

Que le Seigneur vous bénisse. Qu’Il nous accorde Sa Grâce, la Grâce de n’appartenir qu’à Lui seul et d’être déliés de l’oppressante corde du monde.

Anne-Gaëlle

« O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. Ta fidélité dure d’âge en âge ; tu as fondé la terre, et elle demeure ferme. Tout subsiste aujourd’hui selon tes ordonnances ; car toutes choses te servent. Si ta loi n’eût été mon plaisir, j’eusse alors péri dans mon affliction. Je n’oublierai jamais tes commandements, car par eux tu m’as fait revivre. Je suis à toi » (Psaume 119:89-94).




D.512 – Le livre de vie de l’Agneau

Par Joseph Sakala

Dans Apocalypse 21:22-27, Jean nous donne la description d’une Grande Ville qui sera également le quartier général du Royaume de Dieu sur la terre. Jean écrit : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »

Est-ce que Dieu a des livres ? Bien sûr, en effet. Lorsque David réfléchissait sur le temps de sa propre conception et de sa naissance, il a dit ceci, dans Psaume 139:16 : « Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » Il semblerait que Dieu ait un livre pour chaque personne conçue et que l’ensemble de ces livres constitue le Livre de Vie. C’est un énorme livre qui contient les noms et les actions de tous ceux qui auront reçu une vie biologique de leur Créateur.

Cependant, plusieurs personnes, durant le cours de leur vie, vont rejeter ou simplement ignorer la provision que Dieu y aurait ajoutée et recevoir la Vie éternelle. Comme le dit David qui priait dans Psaume 69:27-29 : « Car ils persécutent celui que tu as frappé, et ils racontent la douleur de ceux que tu as blessés. Ajoute iniquité à leurs iniquités, et qu’ils n’aient point de part à ta justice. Qu’ils soient effacés du livre de vie, et ne soient pas inscrits avec les justes ! » Notez bien ce qui est écrit dans Apocalypse 3:5 : « Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie ; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges. » Mais : « si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre » (Apocalypse 22:19).

Ce sera un temps de jugement épouvantable, nous témoigne Apocalypse 20:14-15, où : « la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Mais par contre : « si vous invoquez comme votre Père celui qui, sans faire acception de personnes, juge selon l’œuvre de chacun, conduisez-vous avec crainte durant le temps de votre habitation passagère ici-bas ; sachant que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, non par des choses périssables, comme l’argent et l’or, mais par un précieux sang, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache, Christ, destiné déjà avant la création du monde, et manifesté dans les derniers temps à cause de vous, qui, par Lui, croyez en Dieu, qui l’a ressuscité des morts, et l’a glorifié, afin que votre foi et votre espérance fussent en Dieu », nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:17-21.

Pas une seule personne ne mérite d’être retenue dans la livre de vie de Dieu, car : « Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul », nous témoigne Paul, dans Romains 3:10-12. Mais soudainement : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. C’est celui dont je disais : Il vient après moi un homme qui est au-dessus de moi, car il était avant moi » (Jean 1:29-30). Et les humains ont rencontré Jésus, qui est venu leur offrir le pardon et la rédemption des péchés.

Finalement, seuls ceux qui auront leurs noms écrits sur les rouleaux de la ville éternelle, le livre de vie de Dieu, deviendront « le livre de vie de l’agneau » sur lequel seront inscrits éternellement les noms de ceux qui ont été rachetés par Son sang. Qu’a dit Jésus sur la géhenne ? Dans Matthieu 5:27-30, Jésus a dit : « Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter, a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur. Que si ton œil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le, et jette-le loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne. Et si ta main droite te fait tomber dans le péché, coupe-la, et jette-la loin de toi ; car il vaut mieux pour toi qu’un de tes membres périsse, que si tout ton corps était jeté dans la géhenne. » Le monde en général ne veut pas parler de la géhenne, surtout ceux qui vivent comme s’ils y étaient destinés. Mais cela ne veut pas dire que la géhenne n’existe pas.

Mais il faut faire attention de ne pas interpréter le mot « géhenne » de la mauvaise manière. Le monde croit que l’enfer est le feu de la géhenne. Mais ce n’est pas le cas. L’enfer, c’est le séjour des morts, la tombe. Plus haut, j’ai cité Apocalypse 20:14 où il est écrit : « la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu » (versions David Martin et d’Ostervald, les deux versions fondées sur le Texte Reçu). Si l’enfer était synonyme de l’étang de feu, Jean aurait écrit de jeter l’enfer dans l’enfer, ce qui est absurde. C’est pour cela qu’il est écrit ailleurs que Jésus est allé en enfer, c’est-à-dire, la tombe, et non pas dans le feu de la géhenne ou encore l’espèce « d’enfer éternel » concocté par les hommes.

Nous devrions savoir que le Seigneur Jésus nous a souvent mis en garde au sujet de la réalité de la géhenne, ou de l’étang de feu. Le passage cité plus haut vient du sermon de Jésus sur la montagne, un sermon souvent utilisé par les ministres à cause des belles promesses pour les chrétiens. Jésus a également dit : « Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:13-14). Pour mettre de l’emphase dans sa mise en garde contre la voie de la perdition, Jésus ajouta ceci : « Et ne craignez point ceux qui ôtent la vie du corps, et qui ne peuvent faire mourir l’âme ; mais craignez plutôt Celui qui peut faire périr et l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Notez que Jésus dit bien « géhenne » et non « enfer ».

Les chefs religieux de Son temps n’étaient pas exempts de cette instruction, car en leur parlant de leur hypocrisie religieuse, Jésus leur dit ces paroles : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel » (Matthieu 23:33-35).

La géhenne est un endroit de feu, un environnement de crainte qui pourrait être décrit dans une métaphore de feu. « Ensuite il dira à ceux qui seront à sa gauche : Retirez-vous de moi, maudits, et allez au feu éternel, préparé au diable et à ses anges » (Matthieu 25:41). La géhenne ou l’étang de feu sera selon Jésus un endroit : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). De cette mort, aucune résurrection n’est possible.

La géhenne sera en effet très réelle, éternellement réelle ! Puisque Christ est notre Créateur ainsi que notre Sauveur, mort pour nos péchés et qui a vaincu la mort par Sa résurrection, il serait ridicule pour quelqu’un de rejeter Sa révélation au sujet de la géhenne. Mais ce que la majorité du monde ne sait pas, c’est qu’il faut pécher contre Dieu avant d’être relégué à la géhenne de feu. Le roi David avait compris cela, et c’est pourquoi, dans Psaumes 51:3-6, il s’est écrié : « O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras. »

Ces versets sont remarquables, surtout à la lumière de l’acte qui a précédé la prière de David. Car David avait écrit ces mots après avoir commis l’adultère avec Bath-Shéba et envoyé son mari Urie sur la ligne de bataille où il serait sûrement tué. En tant que roi d’Israël, ses péchés privés affectaient, non seulement ses victimes immédiates, mais indirectement la nation entière. Le Nouveau Testament rend très clairement que nous pourrions pécher contre un frère. Dans Matthieu 18:15, nous lisons : « Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. » Et, dans Luc 17:3-4, Jésus nous déclare : « Prenez garde à vous. Si ton frère t’a offensé, reprends-le ; et s’il se repent, pardonne-lui. Et s’il t’a offensé sept fois le jour, et que sept fois le jour il revienne vers toi, et dise : Je me repens ; pardonne-lui. »

Mais que dire des péchés commis devant un frère au sujet de la nourriture ? « Mais tous n’ont pas cette connaissance ; car quelques-uns, dans l’opinion qu’ils ont encore à présent de l’idole, mangent une chose comme sacrifiée à l’idole ; et leur conscience étant faible, en est souillée. Or, un aliment ne nous rend pas agréables à Dieu ; car si nous mangeons, nous n’avons rien de plus ; et si nous ne mangeons pas, nous n’avons rien de moins. Mais prenez garde que cette liberté que vous avez, ne soit en scandale aux faibles. Car, si quelqu’un te voit, toi qui as la science, assis à table dans le temple des idoles, la conscience de celui qui est faible, ne sera-t-elle pas déterminée à manger de ce qui est sacrifié aux idoles ? Et le frère faible, pour lequel Christ est mort, périra par ta science. Ainsi en péchant contre les frères, et en blessant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. C’est pourquoi, si ce que je mange scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, pour ne pas scandaliser mon frère » (1 Corinthiens 8:7-13).

Mais dans sa prière, David avait confessé que ses péchés étaient contre Dieu seulement. Comment cela pouvait-il être possible ? Le reste du verset explique la confession de David. « J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (Psaumes 51:6). L’apôtre Paul a cité ce même verset pour prouver que Dieu est l’autorité finale dans chaque jugement. « Quoi donc ? si quelques-uns n’ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? Nullement ! Mais que Dieu soit reconnu véritable, et tout homme menteur, selon qu’il est écrit : Afin que tu sois trouvé juste dans tes paroles, et que tu gagnes ta cause lorsqu’on te juge » (Romains 3:3-4).

Les péchés de David étaient contre Dieu seul parce que Dieu est le seul véritable Législateur qui soit. Cette logique trouve son fondement dans la création. Car Dieu a créé l’univers et tout ce qui s’y trouve, incluant les humains. Alors, c’est Dieu qui détermine comment Sa propriété sera utilisée. L’adultère et le meurtre sont une transgression de la loi de Dieu, car le Créateur des corps humains avait décrété que les humains ne devaient pas utiliser leur corps pour commettre l’adultère ou le meurtre. Donc, la création elle-même rend témoignage de la confession de David.

Le caractère divin ainsi que la nature divine expliquent le témoignage de David. Dieu est le standard par lequel Il nous mesure. « Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car la charité vient de Dieu, et quiconque aime, est né de Dieu, et connaît Dieu. Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:7-8). Le Seigneur S’est proclamé : « l’Éternel ! le Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, abondant en grâce et en fidélité, Qui conserve sa grâce jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, le crime et le péché, mais ne tient point le coupable pour innocent ; qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants, jusqu’à la troisième et à la quatrième génération » (Exode 34:6-7).

Alors, le péché de David ne fut pas sans conséquence. Dans 2 Samuel 12:11-14 : « Ainsi dit l’Éternel : Voici, je vais faire sortir de ta propre maison le malheur contre toi ; je prendrai tes femmes sous tes yeux, et je les donnerai à un de tes proches, et il couchera avec tes femmes, à la vue de ce soleil. Car tu l’as fait en secret ; mais moi je le ferai en présence de tout Israël et à la face du soleil. Alors, David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel ! Et Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché ; tu ne mourras point ; toutefois, parce qu’en cela tu as donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer, le fils qui t’est né mourra certainement. »

Une vérité fondamentale est exprimée dans cette confession de David. Non seulement le péché de blasphème, mais aussi le péché d’incrédulité est essentiellement un péché contre le Seigneur et Sa nature divine. Cela ne veut pas dire que le péché transgresse seulement la volonté de Dieu. Dans le cas de David, son péché a causé la mort de son fidèle soldat Urie, le mari de Bath-Shéba. Ensuite, il ne faut pas oublier la mort de son fils que lui a donné Bath-Shéba, ainsi que les deux fils de David, Ammon et Absalom, qui ont couché avec ses épouses.

Mais c’était par-dessus tout un péché contre Dieu. C’est Dieu qui avait choisi David comme roi et l’avait béni abondamment. Pourtant, David n’était pas satisfait, ayant décidé de prendre ses propres décisions en rébellion contre la volonté de Dieu et de Sa Parole. Cependant, lorsqu’il a pleinement réalisé par l’intermédiaire de Nathan ce qu’il avait fait, il s’est repenti immédiatement de son péché et a reçu le pardon. Dieu, dans Sa grâce, a établi une merveilleuse provision pour le pardon et la restauration de l’individu, parce que : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:7-9).

La confession, par contre, doit être spécifique et sincère, et non générale et superficielle, afin d’être efficace. Néanmoins, si cela est fait, nous pourrions joyeusement déclarer avec David : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui l’Éternel n’impute pas l’iniquité, et dans l’esprit duquel il n’y a point de fraude ! Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi ; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché. (Sélah.) » (Psaume 32:1-5).

Sans quoi, l’esprit de l’antichrist s’empare tranquillement de l’individu. C’est ce que l’apôtre Jean tentait déjà, au premier siècle, d’expliquer aux nouveaux chrétiens, lorsqu’il écrit : « Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. Vous, petits enfants, vous êtes de Dieu, et vous les avez vaincus, parce que celui qui est en vous, est plus grand que celui qui est dans le monde. Eux, ils sont du monde, c’est pourquoi ils parlent suivant le monde, et le monde les écoute. Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur » (1 Jean 4:3-6).

Les quatre passages du Nouveau Testament qui utilisent le terme « antichrist » sont uniquement de l’apôtre Jean. Les trois autres sont 1 Jean 2:18-22 où Jean déclare : « Petits enfants, c’est ici la dernière heure ; et comme vous avez entendu dire que l’antichrist vient, il y a dès maintenant plusieurs antichrists ; par où nous connaissons que c’est la dernière heure. Ils sont sortis d’entre nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car s’ils eussent été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais c’est afin qu’il fût manifesté que tous ne sont pas des nôtres. Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. »

Et finalement, le dernier se trouve dans 2 Jean 1:7-8, où nous pouvons lire : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense. » Jean connaissait déjà au premier siècle l’avènement de l’antichrist par le judaïsme qui avait renié Jésus dès le tout début et L’a même fait crucifié… Le mot lui-même est une translittération du grec anti qui veut dire contre et christos qui veut dire Christ.

Donc, Jean fait la distinction entre l’antichrist, dans 1 Jean 2:18, et les nombreux antichrists contre qui nous combattons depuis l’époque de Jean jusqu’à aujourd’hui. Malgré qu’un chrétien sincère devrait être capable d’identifier l’homme du péché, décrit dans 2 Thessaloniciens 2:3-10, lorsqu’il se manifestera, l’apôtre Paul insiste pour déclarer : « Que personne ne vous séduise en aucune manière ; car il faut que la révolte soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, l’adversaire et celui qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu, ou qu’on adore, jusqu’à s’asseoir comme dieu dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même dieu. Ne vous souvient-il pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore avec vous ? Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne soit manifesté que dans son temps. Car le mystère d’iniquité opère déjà ; attendant seulement que celui qui le retient maintenant, soit enlevé. Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement. L’apparition de cet impie aura lieu avec la force de Satan, avec toute puissance, avec des prodiges et de faux miracles, et avec toutes les séductions de l’iniquité parmi ceux qui se perdent, parce qu’ils n’ont point reçu l’amour de la vérité, pour être sauvés. »

Jean nous met en garde afin de pouvoir identifier et combattre contre l’esprit de l’antichrist prêché par ceux qui sont déjà en place et qui instruisent le monde sur la façon de le bien accueillir. D’abord on doit noter qu’il n’est pas dit « tout individu », mais bien « tout esprit » qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, dans 1 Jean 4:3. Parce que c’est l’attitude ou le caractère de l’antichrist que nous devons surveiller. Ceux qui ont cet esprit en eux sont des menteurs spécifiquement parce qu’ils refusent d’accepter la vérité que Jésus est le Christ. Jean nous déclare dans 1 Jean 2:22 : « Qui est menteur, si ce n’est celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils. »

Un autre rejet de la vérité est centré sur leur négation de l’incarnation de Christ, c’est-à-dire que Jésus soit le Créateur Dieu venu en chair. Ceux qui rejettent cette vérité embrassent le fondement de tous les mensonges, et deviennent anti Christ. « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui » (1 Jean 3:4-5). « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense, » nous confirme Jean, dans 2 Jean 1:7-8.

Jésus nous affirme, dans Jean 10:1 : « En vérité, en vérité je vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y pénètre par un autre endroit, est un larron et un brigand. » Paul aussi nous déclare, dans Galates 1:6-8 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! »

« Comme je t’exhortai, lorsque je partis pour la Macédoine, à demeurer à Éphèse, pour recommander à certaines personnes de ne pas enseigner une doctrine étrangère, et de ne pas s’attacher à des fables et à des généalogies sans fin, qui engendrent des disputes, plutôt que l’édification en Dieu, par la foi, je t’y exhorte encore. Le but du commandement, c’est la charité, qui procède d’un cœur pur, et d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’en étant détournés, se sont égarés dans de vains discours ; prétendant être docteurs de la loi, quoiqu’ils n’entendent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils donnent comme certain », déclare Paul à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 1:3-7.

« Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité », nous assure Paul, dans 2 Timothée 3:1-7.

N’oubliez jamais : « Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables », nous exhorte le chef des apôtres, dans 1 Pierre 5:8-10. Cet avertissement grave concernant le diable fut donné, non seulement aux nouveaux chrétiens, facilement soumis à des tentations, mais également « aux anciens qui sont parmi vous » (v. 1).

Il paraîtrait qu’une des plus grandes victoires de Satan est gagnée lorsqu’il peut faire tomber un leader chrétien et, par le fait même, non seulement détruire l’influence de ce leader pour Christ, mais donner ainsi l’occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer. Le diable est un lion rugissant, mais il ne paraît pas ainsi. Car s’il le faisait, ses victimes se sauveraient. Il est d’abord celui « qui séduit le monde entier » (Apocalypse 12:9). « Et cela n’a rien d’étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière », nous informe 2 Corinthiens 11:14. Comme il l’a si bien fait avec Ève, notre mère à tous, Satan, le Diable, est l’être subtil qui agit sur notre orgueil, sur notre sens de l’esthétique, sur notre appétit, ou sur notre désir pour toutes sortes de biens matériels.

Pierre pouvait parler par expérience. Jésus lui avait dit : « Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous cribler comme le froment. Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères. Et Pierre lui dit : Seigneur, je suis tout prêt à aller avec toi, et en prison et à la mort. Mais Jésus lui dit : Pierre, je te le dis, le coq ne chantera point aujourd’hui, que tu n’aies nié trois fois de me connaître » (Luc 22:31-34).

Il n’est pas étonnant que Pierre ait pu par la suite donner cet avertissement : « Je prie les anciens qui sont parmi vous, moi qui suis ancien avec eux, témoin des souffrances de Christ, et participant de la gloire qui doit être manifestée : Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire » (1 Pierre 5:1-4).

« De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous. Soyez sobres, veillez ; car le diable, votre ennemi, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi, sachant que vos frères, qui sont dans le monde, souffrent les mêmes afflictions. Or, que le Dieu de toute grâce, qui nous a appelés à sa gloire éternelle en Jésus-Christ, après que vous aurez un peu souffert, vous rende parfaits, fermes, forts et inébranlables » (1 Pierre 5:5-10).

Ne permettons jamais que Satan puisse avoir le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins. Même si la séduction de Satan est puissante, nous n’avons pas à tomber sous sa tentation. Simplement : « Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:7).