D.511 – Des cœurs bien préparés

Par Joseph Sakala

Dans Esdras 7:9-10, nous pouvons lire : « Car, le premier jour du premier mois, fut commencé le départ de Babylone ; et au premier jour du cinquième mois, il arriva à Jérusalem, parce que la bonne main de son Dieu était sur lui. Car Esdras avait appliqué son cœur à rechercher la loi de l’Éternel, et à la pratiquer, et à enseigner en Israël les lois et les ordonnances. » Il n’est pas naturel au cœur de l’homme de rechercher, d’obéir et ensuite d’enseigner à d’autres les Paroles de Dieu telles que trouvées dans les Écritures. Alors, tout comme Esdras, nous devons y préparer nos cœurs. Dans l’hébreu, le verbe « préparer » veut dire « se tenir droit » et cela prend des efforts spéciaux.

Car l’Éternel nous déclare que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ? Moi, l’Éternel, je sonde le cœur, et j’éprouve les reins ; et cela pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses actions » (Jérémie 17:9-10). C’est vraiment une bonne définition que de se « tenir droit » pour la Parole de Dieu, puisqu’Esdras l’a fait, même dans la cour païenne du roi, parmi les ennemis du peuple de Dieu, dans un pays lointain et même parmi les médisants de sa propre nation. Dieu avait préparé son cœur, le rendant ferme dans la foi sur les lois et les promesses de Dieu.

Et parce que Dieu l’a fait, Esdras pouvait bien déclarer : « Béni soit l’Éternel, le Dieu de nos pères, qui a mis cela au cœur du roi, pour honorer la maison de l’Éternel, qui est à Jérusalem ; et qui a fait que j’ai trouvé grâce devant le roi, devant ses conseillers, et devant tous les puissants princes du roi ! Ainsi je me fortifiai, parce que la main de l’Éternel mon Dieu était sur moi, et je rassemblai les chefs d’Israël, afin qu’ils montassent avec moi » (Esdras 7:27-28). D’un autre côté, nous voyons le roi Roboam, dont la rébellion et le péché ont causé la division d’Israël en deux royaumes et amené éventuellement les dix tribus d’Israël en captivité.

Ces jugements sur Israël sont survenus parce que, contrairement à Esdras, Roboam : « fit le mal, car il n’appliqua pas son cœur à chercher l’Éternel. Or les actions de Roboam, les premières et les dernières, ne sont-elles pas écrites dans les livres de Shémaeja, le prophète, et d’Iddo, le Voyant, aux généalogies ? Et les guerres de Roboam et de Jéroboam furent continuelles » (2 Chroniques 12:14-15). Ainsi, notre cœur a besoin d’être préparé à rechercher Dieu et Sa Parole. Mais comment pouvons-nous faire cela ? En venant vers Dieu en toute humilité. Comme le disait si bien David : « L’Éternel est Roi à toujours et à perpétuité ; les nations ont disparu de dessus sa terre. Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi » (Psaume 10:16-18).

Dieu devient ainsi Celui qui dispose notre cœur ! « Les projets du cœur dépendent de l’homme ; mais la réponse de la langue appartient à l’Éternel. Toutes les voies de l’homme lui semblent pures ; c’est l’Éternel qui pèse les esprits. Remets tes affaires à l’Éternel, et tes desseins seront affermis. L’Éternel a fait toutes choses en sorte qu’elles répondent l’une à l’autre, et même le méchant pour le jour de la calamité », nous confirme Proverbes 16:1-4. Nous ne pouvons disposer notre cœur à rechercher et à servir Dieu seulement si nous laissons humblement Dieu faire la préparation.

Prenons, par exemple, notre préparation à l’équation de la lumière dans 1 Jean 1:5 où l’apôtre nous dit : « Or, le message que nous avons reçu de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Le texte biblique est riche en métaphores et en similitudes que nous voyons dans les écrits de Jean. Dieu est établi comme Lumière, la plus constante, la plus observable, la plus pénétrante expérience de notre univers. Dans Sa Lumière, nous découvrons que : « En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Nous découvrons également que Sa Lumière ne fut pas vaincue par les ténèbres. « Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » nous déclare Jean 1:5.

Les ténèbres ne veulent pas faire entrer la lumière, car, là où la lumière se met à luire, les ténèbres disparaissent. Alors, ceux qui disent que la lumière ne peut subsister sans ténèbres et les ténèbres sans lumière (le principe satanique du yin et du yang) font vraiment fausse route. Sa Lumière attire les humains qui aiment la vérité. Dans Jean 3:21, nous  lisons : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu ». Et finalement, nous apprenons qui est cette lumière, car, dans Jean 8:12 : « Jésus parla encore au peuple, et dit : Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean met beaucoup d’emphase sur l’application de Sa Lumière dans notre vie.

Puisque Dieu est lumière, nous ne pourrons jamais participer à la vie de Dieu qu’au travers de Jésus : « Que doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen », nous confirme Paul, dans 1 Timothée 6:15-16.

Si nous réclamons la fraternisation avec Dieu, nous devons également marcher dans Sa Lumière. Dans 1 Jean 1:7, l’apôtre nous dit : « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché. » Puisque Dieu est la véritable lumière, nous confirme Jean : « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en Lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà. Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère, est encore à présent dans les ténèbres » (l Jean 2: 8-9).

Il devient tout à fait évident que, puisque Dieu est Saint, Psaume 99:9 déclare : « Exaltez l’Éternel, notre Dieu, et prosternez-vous vers la montagne de sa sainteté ! Car l’Éternel, notre Dieu, est saint. » Dieu est également juste, car, dans Daniel 9:13-15, nous savons que : « Selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse, tout ce mal est venu sur nous ; et nous n’avons pas supplié l’Éternel notre Dieu, pour nous détourner de nos iniquités et nous rendre attentifs à ta vérité. Et l’Éternel a veillé sur le mal, et l’a fait venir sur nous, car l’Éternel notre Dieu est juste dans toutes les œuvres qu’il a faites, mais nous n’avons point écouté sa voix. Et maintenant, Seigneur notre Dieu, qui as tiré ton peuple du pays d’Égypte par ta main puissante, et qui t’es acquis un nom tel qu’il est aujourd’hui, nous avons péché, nous avons agi méchamment ! »

« Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux », nous dit Jésus, dans Matthieu 5:16. « Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusqu’à ce que le jour soit dans sa perfection » (Proverbes 4:18). « Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:5. « Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice », nous témoigne Paul, dans Éphésiens 6:14.

Cette cuirasse de la justice devrait éblouir les impies par l’éclat de notre train de vie dans Sa sainteté, tant et si bien que même ceux qui parlent contre nous seront forcés de glorifier Dieu à cause de nos bonnes œuvres. C’est d’ailleurs ce que le chef des apôtres nous déclare, dans 1 Pierre 2:12  « Ayant une conduite honnête parmi les Gentils, afin qu’au lieu qu’ils médisent de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils glorifient Dieu au jour de la visitation, en voyant vos bonnes œuvres. » Parce que le Dieu de notre salut fut la lumière du monde et nous avons été faits les enfants de la lumière.

Mais Pierre nous fait le plus beau des compliments lorsqu’il nous affirme : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

« Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux. Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent ; à ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:14-17). En vérifiant tout avant d’enseigner.

Il est vraiment remarquable de constater que le même témoignage spirituel peut avoir un effet si dramatiquement opposé selon les récipiendaires. Par exemple, la lecture des preuves scientifiques de la création, ou de l’inspiration de la Bible, sera reçue avec grande joie et compréhension par certaines gens, mais pourrait provoquer beaucoup d’hostilité chez d’autres personnes et même se buter à l’indifférence crasse d’autres individus. Cela semble vrai de tout message, sous forme écrite ou verbale, ou simplement manifesté par le comportement concernant les questions bibliques de niveau élevé.

Dieu nous le décrit très bien lorsque : « l’ange de Dieu, qui allait devant le camp d’Israël, partit et alla derrière eux ; et la colonne de nuée partit de devant eux, et se tint derrière eux ; et elle vint entre le camp des Égyptiens et le camp d’Israël. Et elle fut d’un côté une nuée obscure ; mais, de l’autre, elle éclairait la nuit ; et ils ne s’approchèrent point les uns des autres de toute la nuit » (Exode 14:19-20). Le témoignage du chrétien attire et en gagne quelques-uns, mais il en repousse et condamne d’autres.

« Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:17-19).

C’est ainsi que le prodigieux message de l’Évangile produit deux résultats diamétralement opposés. « Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:36). Jésus est venu pour apporter l’unité, mais aussi la division. « C’est pourquoi il est dit dans l’Écriture : Voici, je pose en Sion une pierre angulaire, choisie, précieuse ; et qui croira en elle, ne sera point confus. Vous en recevrez donc de l’honneur, vous qui croyez ; mais pour les incrédules, la pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée, est devenue une pierre angulaire, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale ; en désobéissant à la parole, ils se heurtent contre elle, et c’est à cela qu’ils ont été destinés » (1 Pierre 2:6-8).

Néanmoins, la plus merveilleuse chose demeure ceci : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » nous dit Pierre, dans 1 Pierre 2:9-10.

« Qui a le Fils, a la vie ; qui n’a point le Fils de Dieu, n’a point la vie. Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées », nous dit l’apôtre, dans 1 Jean 5:12-15.

Bien que cette puissante épître de cinq chapitres de l’apôtre Jean soit pleine de clairvoyance pour la vie d’un véritable chrétien, elle est écrite, remarquez bien, à de petits enfants. Car : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle. Petits enfants, gardez-vous des idoles ! Amen » (1 Jean 5:19-21), afin que vous sachiez où se trouve la majesté et l’émerveillement de la vie éternelle.

Jean débute son épître avec un rappel que lui connaissait ce Jésus de qui venait cette promesse de vie éternelle. Alors, il déclare : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

D’abord, Jean fut un des premiers témoins oculaires de Sa résurrection. Marie de Magdala : « courut donc et vint vers Simon Pierre, et vers l’autre disciple [Jean] que Jésus aimait ; et elle leur dit : On a enlevé du sépulcre le Seigneur, et nous ne savons où on l’a mis. Alors Pierre sortit avec l’autre disciple [Jean], et ils allèrent au sépulcre. Et ils couraient tous deux ensemble ; mais cet autre disciple [Jean] courut plus vite que Pierre, et arriva le premier au sépulcre. Et s’étant baissé, il vit les bandelettes qui étaient à terre ; mais il n’entra point. Mais Simon Pierre, qui le suivait, étant arrivé, entra dans le sépulcre, et vit les bandelettes qui étaient à terre, et le suaire qu’on lui avait mis sur la tête, lequel n’était pas avec les autres linges ; mais plié dans un endroit à part. L’autre disciple [Jean], qui était arrivé le premier au sépulcre, entra aussi, et il vit, et il crut » (Jean 20:2-8).

La plupart des écrits de Jean sont fondés sur l’enseignement précis de Jésus Lui-même. Jean 20:31 nous déclare : « Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom. » Ceux qui croiront en Jésus ne périront point. « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui », nous confirme Jean, dans Jean 3:16-17.

En parlant d’eau vive venant de Lui, Jésus a déclaré à la femme samaritaine : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:10-15).

Cette eau vive nous procure l’immortalité en Jésus-Christ. Car, dans Jean 5:24-27, Jésus Lui-même a confirmé : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. »

Ceux qui viennent vers Christ n’auront plus jamais faim. Ces paroles nous ont été prononcées par Jésus Lui-même, dans Jean 6:35-38, lorsqu’Il dit : « Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »

« Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un, » nous dit Jésus, dans Jean 10:27-30. « Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11:26). Le croyez-vous vraiment ? Fondé sur la Parole de Dieu, Jean nous donne plusieurs tests expérimentaux par lesquels nous pouvons savoir si nous avons Sa vie en nous.

1 Jean 2:3-5 : « Et par ceci nous savons que nous l’avons connu, savoir, si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde point ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. »

1 Jean 2:20-21 : « Pour vous, vous avez reçu l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses. Je vous ai écrit, non que vous ne connaissiez pas la vérité, mais parce que vous la connaissez, et parce que nul mensonge ne vient de la vérité. »

1 Jean 3:14 : « Quand nous aimons nos frères, nous connaissons que nous sommes passés de la mort à la vie. Celui qui n’aime pas son frère demeure dans la mort. »

1 Jean 4:13 : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en Lui et Lui en nous, c’est qu’il nous a donné de son Esprit. »

Connaissant ces choses, nous pouvons maintenant témoigner, comme David, en déclarant : « Je sais, ô Éternel, que tes jugements ne sont que justice, et que tu m’as affligé selon ta fidélité. Oh ! que ta bonté me console, comme tu l’as promis à ton serviteur. Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir. Que les orgueilleux soient confus, qui m’oppriment sans sujet ! Moi, je méditerai sur tes commandements » (Psaume 119:75-78).

Un des aspects qui nous rendent des plus perplexes dans notre vie de chrétien, c’est de tenter de comprendre le but final de Dieu lorsque la maladie, le découragement, la défaite et l’affliction s’établissent temporairement dans notre vie. Car cela nuit à notre ministère et ralentit notre témoignage pour Lui. Je sais que plusieurs serviteurs de Dieu, travaillant sincèrement pour Christ, cherchant à obéir à Sa volonté et à Sa Parole, sont soudainement frappés par la maladie ou autre chose, ce qui arrête ainsi leur ministère. Et on se demande pourquoi Dieu a-t-Il permis une chose pareille.

J’ai appris que, lorsque l’affliction arrive, il ne faut surtout pas résister, mais simplement mettre notre confiance en Dieu, sachant fort bien que, lorsque Dieu agit, c’est toujours pour une bonne raison, même si, lorsque l’affliction ou toute autre épreuve nous arrive, nous ne comprenons pas la raison divine. N’oublions jamais que notre capacité de compréhension est extrêmement limitée. Mais sachez toujours également que l’affliction venant de Dieu est investie de Sa fidélité. Il est notre Créateur et, au travers de Jésus, Il est devenu également notre Père céleste. « D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à Sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés », nous confirme Hébreux 12:9-11.

Dieu sait ce que nous ne savons pas : « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous déclare Paul, dans Romains 8:28-30. Je n’oublierai jamais cette vérité majestueuse.

Ces versets sont parmi les plus familières des merveilleuses promesses de la Bible, mais ils sont très difficiles à croire en temps de crise ou lors de la perte d’une personne chère dans notre vie. Cependant, ce sont des promesses de Dieu : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous. Or, celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, Qui nous a aussi marqués de Son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de son Esprit », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 1:20-22.

Dieu connaît la fin dès le commencement et, au magnifique jour où Christ reviendra, sachez que : « Maintenant nous voyons par un miroir, obscurément, mais alors nous verrons face à face ; maintenant je connais imparfaitement, mais alors je connaîtrai comme j’ai été connu » (1 Corinthiens 13:12). Dans l’attente de ce beau jour, faisons-Lui simplement confiance. Agissez : « Comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu », nous déclare 1 Pierre 2:16.

En tant que chrétiens, nous avons la grande responsabilité de préserver la liberté que nos ancêtres nous ont léguée à grand prix. Cependant, nous n’avons pas le droit de transformer cette liberté en licence. Cela ferait sûrement mal à ces braves et courageux hommes de Dieu s’ils voyaient comment la liberté de choix est utilisée présentement pour justifier le meurtre de millions d’enfants innocents avant qu’ils naissent. Ou comment la liberté de la parole sert à infecter ou à souiller les yeux et les oreilles de nos enfants par la pornographie répandue partout, ainsi que de promouvoir toutes sortes de comportements de notre jeunesse dans notre société en général. Aucune nation ne peut demeurer libre longtemps, si ces pratiques deviennent acceptées par la majorité de ses citoyens. Nous avons besoin de prier pour un réveil religieux afin que quelques-uns soient appelés par Dieu en ces temps-ci. Toutefois, nous savons que, malheureusement, les choses ne vont aller qu’en empirant, au point où seule l’intervention de Christ arrivera à stopper le « mystère de l’iniquité ».

Le même avertissement s’applique à l’abus de notre liberté spirituelle en Christ. Comme l’a si bien dit Paul, dans 1 Corinthiens 6:12-13 : « Toutes choses me sont permises, mais toutes ne sont pas profitables ; toutes choses me sont permises, mais je ne me rendrai esclave d’aucune. Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira et ceux-ci et celui-là. Et le corps n’est point pour l’impudicité, mais pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps. » Et dans 1 Corinthiens 10:23, ou Paul redit : « Tout m’est permis, mais tout n’est pas utile ; tout m’est permis, mais tout n’édifie pas. »

L’apôtre Pierre déclare que nous sommes libres, ayant une véritable liberté. Mais nous n’avons pas le droit de nous en servir comme d’un voile pour faire le mal, car nous sommes d’abord et avant tout « des serviteurs de Dieu » (1 Pierre 2:16). « Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice … Mais maintenant affranchis du péché et esclaves de Dieu, vous en retirez pour fruit la sainteté, et pour fin la vie éternelle ; car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:17-18, 22-23).

Malgré que nos nations deviennent rapidement antichrétiennes, en croyance et en pratique, nous, les chrétiens, devrions servir notre nation ainsi que notre Sauveur en pratiquant et en proclamant le merveilleux Évangile du salut, par la régénération de nos corps vers Sa droiture. Regardons ensemble le bel exemple de courage d’Esther alors qu’elle essayait de sauver son peuple d’une mort certaine. « Alors Esther dit qu’on fît cette réponse à Mardochée : Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé » (Esther 4:15-17).

Ce fut un témoignage courageux de la part de la reine Esther, alors qu’elle risquait sa propre vie pour sauver la vie de son peuple. Car c’était un crime capital que de se présenter dans la cour du trône royal sans invitation préalable. Mais Esther était prête à le faire pour faire la volonté de Dieu, sachant fort bien qu’on doit obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29). Dans le même esprit, Shadrac, Méshac et Abed-Négo étaient également prêts à entrer dans la fournaise ardente plutôt que d’adorer les dieux de Babylone, témoignant ainsi devant Nébucadnetsar : « Il n’est pas besoin que nous te répondions là-dessus. Voici, notre Dieu, que nous servons, peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi ! Sinon, sache, ô roi ! que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3:16-18).

Dieu a-t-Il exaucé Esther ? Oui ! Vous n’avez qu’à lire ce formidable texte. Mais plusieurs, tout au long des siècles, sont morts pour leur foi, plutôt que de renier Dieu. Tous les apôtres, sauf Jean, sont morts martyrisés, ainsi que de nombreux autres au fil des siècles. Or, l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, fut vaincu. « Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort » (Apocalypse 12:11). La volonté de Dieu est toujours la bonne.

Des croyants dans plusieurs pays souffrent présentement de persécution, mais le temps vient où le faux prophète qui : « séduisait les habitants de la terre, par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de dresser une image à la bête, qui après avoir reçu le coup mortel de l’épée, était encore en vie. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et elle fit mettre à mort tous ceux qui n’adoraient pas l’image de la bête » (Apocalypse 13:14-15).

Si un tel choix nous était un jour présenté, que notre Dieu nous accorde la grâce de déclarer avec Paul : « Selon ma ferme attente, et mon espoir que je ne recevrai aucune confusion en rien, mais qu’en toute assurance, Christ, qui a toujours été glorifié dans mon corps, le sera encore à présent, soit par ma vie, soit par ma mort » (Philippiens 1:20). Et avec Esther : « et s’il arrive que je périsse, je périrai. » Gloire soit rendue à Dieu.




D.510 – L’amour du Père pour le Fils

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 3:16-17, nous lisons : « Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur Lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Dans ce verset remarquable, Dieu le Père, parlant directement du ciel, présente Son Fils bien-aimé au monde. Ceci est la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament, précisément comme l’amour du Père pour le Fils fut le premier amour qui ait existé.

C’est ainsi que Jésus a prié pour Ses Apôtres : « Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un, (moi en eux, et toi en moi), afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé, et que tu les aimes, comme tu m’as aimé. Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:22-26).

Il y a plusieurs autres références à l’amour du Père pour le Fils. On peut les trouver dans Jean 10:17-18 où Jésus a déclaré : « Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. » Avez-vous remarqué que Jésus avait entièrement le pouvoir de quitter Sa vie ainsi que le pouvoir de la reprendre ? L’étendue du pouvoir de l’amour du Père pour Son Fils bien-aimé fut si grande que : « celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, parce que Dieu ne lui donne pas l’Esprit par mesure. Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui » (Jean 3:34-36). Que toutes les religions qui ne croient pas à Jésus prennent ce verset en note.

Subséquemment, dans Jean 5:20-22, nous apprenons ceci : « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. » Avez-vous saisi quel pouvoir nous aurons, un jour, si nous Lui demeurons fidèles ? Dieu a donné tout pouvoir au Fils et le Fils le donnera à ceux qu’Il veut.

Dieu a également parlé de Son amour pour le Fils sur le Mont de la Transfiguration et cet événement fut tellement important qu’il est enregistré quatre fois dans la Bible. Dans Matthieu 17:5-9, nous lisons : « Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts. »

Nous voyons donc Marc 9:7 et Luc 9:35 témoigner de cette vérité, mais celui qui devait devenir leur chef nous en parle pareillement, dans 2 Pierre 1:16-18, lorsqu’il nous confirme cette merveilleuse vérité : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. »

Pareillement, il y a plusieurs passages où le Fils Lui-même témoigne de l’amour du Père. En plus de tous ces témoignages cités plus haut, Christ a dit : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour » (Jean 15:9-10). Avec autant de témoignages, nous voyons que le Père aimait sûrement le Fils et le Fils aimait le Père d’un amour parfait. Car : « En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4:10-11).

Pourtant, Jésus ne S’est pas enflé d’orgueil pour cela. Car, un tel amour pour nous ne mérite rien de moins que nous Lui témoignions notre reconnaissance totale aussi. « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements », lui dit Jésus, dans Matthieu 19:16-17. Le mot grec pour « garder », dans le Nouveau Testament, veut dire beaucoup plus qu’obéir, malgré que ce soit également très inclus. Mais « garder » veut aussi dire « préserver ». Ainsi, Christ nous déclare de préserver et d’obéir aux commandements de Dieu.

Le commandement que Dieu nous donne d’observer s’applique à bien d’autres Écritures. Par exemple, Paul insiste en déclarant : « O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi » (1 Timothée 6:20-21). En d’autres mots, la fausse science de l’évolution et les discours profanes et vains, comme les philosophies humanistes, chercheront à détruire la vérité divine ; alors, Dieu nous commande d’être diligents et de bien protéger ces vérités.

L’apôtre Jacques demande à chaque individu de se conserver pur de la souillure du monde, puisque : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Paul instruit Timothée pareillement en déclarant : « N’impose les mains à personne avec précipitation, et ne participe point aux péchés d’autrui, conserve-toi pur toi-même. Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais use d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions. Les péchés de certains hommes sont manifestes, même avant tout jugement ; mais il en est d’autres qui ne paraissent que dans la suite. De même les bonnes œuvres sont manifestes ; et si elles ne le sont pas d’abord, elles ne peuvent demeurer cachées » (1 Timothée 5:22-25).

Car les puissances des ténèbres attaquent perpétuellement la morale et l’intégrité spirituelle du chrétien ; donc, nous devons constamment être alertes afin de nous protéger contre de telles agressions. Alors, Paul nous dit de faire des efforts : « Vous appliquant à conserver l’unité de l’esprit, par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous êtes appelés à une seule espérance, par votre vocation » (Éphésiens 4:3-4). Alors : « conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. Et ayez pitié des uns en usant de discernement, et sauvez les autres avec crainte, les arrachant du feu, haïssant jusqu’au vêtement souillé par la chair » (Jude 1:21-23). Parce que l’ennemi va continuellement semer la discorde et l’amertume chez le peuple de Dieu.

Il existe plusieurs versets bibliques insistant à garder Ses commandements, comme dans Jean 14:15-17, où Jésus promet à Ses disciples : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. » « Mais pour celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu est véritablement parfait en lui, et à cela nous connaissons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même », nous affirme Jésus, dans 1 Jean 2:5-6.

Finalement, dans le tout dernier chapitre de la Bible, le Seigneur résume le tout, lorsque Jésus nous promet, dans Apocalypse 22:7 : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Mais l’humain a toujours préféré garder son ignorance tragique en se bâtissant une connaissance grâce à ses propres expériences et à sa propre intelligence charnelle : « Car ne connaissant point la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont point soumis à la justice de Dieu » (Romains 10:3). Il y a plusieurs vérités doctrinales importantes sur lesquelles les non-croyants, et parfois même les croyants, semblent tragiquement ignorants, d’une ignorance qui affecte leur destinée, dans leur propre vie.

L’ignorance la plus tragique est peut-être celle mentionnée dans notre texte. Paul écrivait spécifiquement aux Juifs, mais la même ignorance se retrouve parmi bon nombre d’autres peuples qui cherchent à gagner leur salut aux travers de leurs propres œuvres religieuses ou morales, plutôt que par la foi et la droiture de Christ, qui est mort pour leurs péchés. Il y a également l’ignorance mondiale au sujet de la mort et de la vie après le tombeau. Tant de personnes qui se disent aujourd’hui chrétiennes craignent ce que les hommes pourraient penser ou dire d’elles ou de leurs croyances. Alors, elles se mettent à faire des compromis avec la doctrine et la prophétie de Dieu, craignant les hommes plus que l’Éternel. Pourquoi font-elles cela ?

Pourtant, Paul nous déclare ceci, dans 1 Thessaloniciens 4:13-17 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. »

Avec tout le respect que Paul pouvait avoir pour les chrétiens et leur ministère, il a déclaré ceci : « Pour ce qui est des dons spirituels, je ne veux pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance. Vous savez que vous étiez des Gentils, entraînés vers des idoles muettes, selon qu’on vous menait. C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit. Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous » (1 Corinthiens 12:1-6).

Or, la grande majorité des chrétiens négligent de développer ou d’utiliser leurs dons, parce qu’ils sous-estiment leurs propres fonctions dans l’œuvre de Dieu. « Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ » (1 Corinthiens 12:7-12).

Est-ce que tous ces dons ne sont que l’exclusivité des gens du ministère, les pasteurs, les prêtres ? Ce n’est pas ce que Paul dit, ici. Il parle de tous les membres de l’Église. Alors, pourquoi les chrétiens négligent-ils de développer leurs dons spirituels ? Leurs pasteurs exercent-ils une emprise telle sur eux qu’ils les restreignent dans leur développement afin de garder le contrôle sur leur credo ?

Il faut prier le Saint-Esprit afin qu’Il nous dévoile le don ou les dons qu’Il nous a confiés, au lieu de convoiter les dons accordés à d’autres. « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien », nous dit Paul, dans Romains 12:3-9.

Vous remarquerez que Paul ne dit nulle part que l’on ait besoin d’un diplôme dans un Séminaire de Théologie pour avoir les dons qu’il mentionne. « Mais la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses », nous confirme Paul, dans Éphésiens 4:7-10.

Mais pourquoi Paul prend-il le temps de nous expliquer toutes ces choses ? C’est pour nous faire connaître la raison pour laquelle Dieu avait établi une hiérarchie dans Son Église. Mais pour nous mettre en garde aussi contre la hiérarchie qui existe dans les églises fondées par Satan. Car le chrétien qui a développé ses dons spirituels est bien plus en mesure de discerner par quel esprit certains prédicateurs parlent.

« C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans Celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité », déclare Paul, dans Éphésiens 4:11-16.

Nous avons assurément besoin de nous faire instruire, concernant les multiples séductions du malin : « Afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins » (2 Corinthiens 2:11). Pour tous ceux qui cherchent l’instruction plutôt que l’ignorance, qu’ils s’instruisent dans la Parole de Dieu. Car : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Gardez toujours à l’esprit Jésus : « Qui s’est donné Lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen », nous témoigne Paul, dans Galates 1:4-5. Pourquoi ? Parce que Paul était vraiment inquiet pour ceux qu’il avait gagné à Christ.

Voilà pourquoi il déclare, dans Galates 1:6-10 : « Je m’étonne que vous abandonniez si promptement celui qui vous avait appelés à la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile ; non qu’il y en ait un autre, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent pervertir l’Évangile de Christ. Mais quand nous-mêmes, ou un ange du ciel vous annoncerait un évangile différent de celui que nous vous avons annoncé, qu’il soit anathème ! Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. »

Pourtant, il y a de nombreux « ministres » qui prêchent qu’il faut croire un évangile différent, où Jésus, en revenant sur terre, Se mettra à adorer Allah et son prophète Mahomet. D’autres prédicateurs monopolisent de plus en plus de gens qui rejettent la divinité de Christ et prétendent que Jésus n’est pas mort pour nos péchés, mais a sombré dans une espèce de coma pour se réveiller plus tard et vivre le reste de sa vie avec Marie-Madeleine qu’il a mariée, et dont on attend un éventuel descendant comme messie à paraître bientôt. Et le monde gobe cela et le prêche avec conviction. Paul pouvait bien déclarer ces hommes anathèmes !

Il ne pouvait exister de don plus magnifique que celui de Dieu venant vivre parmi les hommes et Se donner en sacrifice pour les péchés de Sa Création afin de la sauver de la mort et lui donner la vie éternelle. Jésus n’est pas seulement venu nous apporter le pardon de nos péchés et, par le fait même, le salut éternel pour ceux qui accepteraient Son sacrifice, mais Il nous a également apporté d’énormes bénédictions spirituelles. Il S’est donné Lui-même ! Le puissant et glorieux Fils de Dieu S’est donné à notre place afin de Se substituer à nous et souffrir le jugement que Dieu nous avait réservé pour nos péchés. Cette formidable affirmation peut être trouvée dans Sa Parole à plusieurs reprises.

La première se trouve dans notre texte, nous rassurant sur le fait que, lorsque Jésus S’est offert Lui-même, Il a payé la rançon qui nous libérait de ce monde du péché afin de nous offrir le monde éternel à venir. Dans le deuxième cas, cette promesse nous est faite d’une façon intensément personnelle. Galates 2:20 nous déclare : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. » Ce cadeau de Jésus est plus que ce que le monde entier pouvait nous donner.

La nature suprême de Son cadeau sacrificiel est ensuite augmentée. Dans Éphésiens 5:2, Paul nous exhorte : « marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur. » Le sacrifice de Jésus a amené les hommes vers Lui. C’est ce que l’apôtre veut dire lorsque Paul nous exhorte en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27).

L’offrande de Jésus fut suffisante pour payer la rançon de tous les péchés du monde entier par celui : « Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. Pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité, » nous déclare Paul, dans 1 Timothée 2:6-7. Cette rançon n’est pas simplement une rédemption de la pénalité du péché lors du jugement, mais également de la puissance du péché dans notre vie courante, car c’est là le témoignage rendu en Son propre temps. Car Christ : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », lui dit Paul, dans Tite 2:14-15.

Voilà la raison pourquoi nous prêchons une résurrection. Lorsque mon frère est décédé, le curé a prononcé une brève homélie lors de l’enterrement. Il a déclaré que mon frère, étant une bonne personne, est mort dans la foi et qu’il était présentement au ciel en la présence du Père et de Jésus-Christ. Il a mentionné la résurrection à venir, mais il n’a pas expliqué pourquoi la résurrection des morts serait nécessaire puisque, basé sur ses commentaires, mon frère était déjà au ciel, ayant reçu sa récompense. Le service liturgique fut solennel, mais selon les Écritures bibliques, il manquait de vérité.

Par exemple, l’apôtre Paul avait clairement déclaré, dans Hébreux 9:27-28 : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. » Jésus a également clarifié l’histoire de « monter au ciel » lorsqu’Il a déclaré, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Le roi Salomon avait compris qu’il n’y avait aucune activité spirituelle ou même physique après la mort, lorsque, dans Ecclésiaste 9:10, il certifia : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le Sépulcre où tu vas. »

Cependant, la mort des humains n’est pas la fin de l’histoire non plus. Paul avait écrit éloquemment sur une résurrection des morts. « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables. Mais maintenant, Christ est ressuscité, et il est devenu les prémices de ceux qui sont morts. En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement » (1 Corinthiens 15:19-23). Si « tous revivront en Christ, » c’est qu’ils sont sans vie en ce moment, et non pas « vivants au ciel ». La doctrine du « ciel et de l’enfer » contient beaucoup d’incohérences.

Mais quand cette résurrection aura-t-elle lieu ? Paul nous l’explique très bien lorsqu’il a déclaré : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire » (1 Corinthiens 15:51-54).

Avez-vous noté la mention de la dernière trompette ? Elle sonnera tellement fort que le monde entier l’entendra, car elle annoncera l’arrivée du Royaume de Dieu au même moment que Christ reviendra en puissance et en gloire. Paul nous explique ce qui arrivera, dans 1 Thessaloniciens 4:16-18 : « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles. »

Et que feront ces ressuscités, avec Jésus leur Roi ? « Ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:9-10). Alors que les églises catholiques et protestantes vous enseignent et croient sincèrement qu’à la mort leurs disciples flotteront vers le ciel, ou quelque part de beaucoup moins désirable, la Bible nous enseigne clairement que la mort est peut-être la fin d’un chapitre, mais pas la fin de l’humanité. La mort physique n’est qu’une intermission, si vous voulez, dans laquelle les morts « dorment » jusqu’au retour de Jésus. C’est à ce moment que le reste du Plan de Dieu sera accompli. Lisez Apocalypse 20 et 21 pour en avoir l’eau à la bouche.




L’aspiration tombale – nécromancie « chrétienne » au 21e siècle

Benny Hinn : « Devenez génial de manière surnaturelle, comme moi »

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2018

Par Jerry Barrett

Ce qu’on appelle la « Nouvelle Réforme Apostolique » a condamné à l’échec de nombreuses bonnes gens, toutefois crédules. Ce mouvement, croyance théologique qui préconise la restauration des postes d’apôtres et de prophètes au sein des églises charismatiques et pentecôtistes, a produit beaucoup de faux enseignants qui se proclament les apôtres des temps modernes. En fait, ils sont de faux témoins, conduisant leurs disciples vers l’étang de feu.

Bill Johnson de l’Église de Béthel, à Redding, en Californie, est l’un de ces guides aveugles. Dans son livre, Quand les cieux envahissent la terre, Johnson écrit que Jésus a opéré Ses miracles « en tant qu’homme en bonne relation avec Dieu… pas en tant que Dieu. S’Il avait fait des miracles en tant que Dieu, alors ils seraient hors de notre portée. »

Comme chrétiens, pouvons-nous surfaire Jésus ? Jésus n’était-Il qu’un homme ? Sommes-nous donc des Dieux sur terre ? Est-ce que le désir de pouvoirs et de grandeur surnaturels s’avère l’essentiel pour la Nouvelle Réforme Apostolique ?

Dans 1 Timothée 4:1, la Sainte Bible nous dit ceci : « Or l’Esprit dit expressément qu’aux derniers temps quelques-uns se révolteront de la foi, s’adonnant aux Esprits séducteurs, et aux doctrines des Démons. »

L’Église de Béthel est reconnue pour ses manifestations de faux signes et de fausses merveilles. On y trouvera le parler en langues – sans interprète et, donc, sans édification pour les autres – et de fausses prophéties, et on déclarera que tout cela est l’œuvre du Saint-Esprit. Mais l’Église de Béthel pratique également une activité bizarre appelée « l’aspiration tombale ». Ils croient pouvoir aspirer « l’onction » à partir du cadavre d’une personne décédée en se couchant sur sa tombe.

Qu’est-ce que l’aspiration tombale ?

La Pasteure sénior Beni Johnson (épouse de Bill Johnson) a posté cette image de son « aspiration tombale » sur la tombe de C.S. Lewis.

Imaginez un groupe de gens fouillant un cimetière, cherchant la tombe de, disons, feu le guérisseur Oral Roberts, ou le guérisseur John G. Lake, ou même C.S. Lewis. Après avoir trouvé le lot de sépulture, les membres du groupe commencent par se coucher sur le sol ou à étreindre – ou ce qu’on appelle aussi « se tremper de » – la pierre tombale, invitant l’esprit du défunt à entrer dans leur corps, leur accordant ainsi une bénédiction spirituelle.

L’aspiration tombale se fonde sur l’idée que l’appel spirituel d’un individu qui est décédé peut être réclamé et utilisé par une autre personne. On avance la théorie que Dieu utilise le Saint-Esprit pour « oindre » certains croyants dans un but spécifique – comme la guérison ou la prophétie – mais lorsque la personne meurt, l’œuvre de Dieu est contrecarrée. Par conséquent, le Saint-Esprit est « gaspillé », restant caché dans les os, incapable de continuer l’appel. Cette onction non recouvrée est apparemment disponible à quiconque viendra la réclamer en personne.

Cette activité occulte est vaguement basée sur l’enseignement de 2 Rois 13:21 : « Et il arriva que comme on ensevelissait un homme, voici on vit venir une troupe de soldats, et on jeta cet homme-là dans le sépulcre d’Elisée ; et cet homme étant roulé là dedans, et ayant touché les os d’Elisée, revint en vie, et se leva sur ses pieds. »

Ce passage des Écritures n’a rien à voir avec « l’aspiration tombale ». Néanmoins, Bill Johnson, dans son livre Physique des cieux, proclame :

« Il y a des onctions, des capes, des révélations et des mystères qui n’ont pas été réclamés, demeurant littéralement là où ils ont été laissés, parce que la génération qui marchait dedans ne les a jamais transmis. Je crois qu’il nous est possible de recouvrer les domaines de l’onction, les domaines des idées, les domaines de Dieu qui ont été laissés sans surveillance depuis des décennies et ce, simplement en choisissant de les réclamer pour de futures générations. »

Comment aspire-t-on une tombe ?

Pour « recouvrer » l’onction d’un mort, on doit se coucher sur la tombe du défunt – comme celle d’un guérisseur charismatique, d’un revivaliste, d’un apôtre ou d’un prophète – pour avoir accès au pouvoir spirituel de ses os morts. Cela ressemble pas mal à la nécromancie, ne trouvez-vous pas ?

L’évocation de l’esprit des défunts est quelque chose que la Sainte Bible condamne carrément. La Bible confirme que les morts ne sont pas vivants dans leur tombe. On n’y trouve que des os secs et de la poussière. Nous ne devons pas consulter les « esprits familiers » ou pratiquer la « nécromancie » (Deutéronome 18:1 ; 1 Samuel 28). Seuls les satanistes, les sorciers, les prêtres vodous et les catholiques extrémistes font des choses aussi folles et impies.

S’étendre sur des tombes dans des cimetières et demander à ce que « l’esprit » habitant ce site entre dans votre corps est une chose hideuse. Pour bien des gens, il s’en suivra une possession démoniaque. Attendons-nous à une explosion satanique horrifiante si cette pratique va plus loin.

Pouvez-vous réellement « recouvrer » l’onction du Saint-Esprit d’un apôtre ou d’un prophète mort depuis longtemps ?

Galates 5:19-21 explique : « Car les œuvres de la chair sont évidentes, lesquelles sont … les sectes … les envies … les gourmandises, et les choses semblables à celles-là; au sujet desquelles je vous prédis, comme je vous l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le Royaume de Dieu. » Dieu rejette cette pratique parce qu’elle met l’emphase sur le domaine physique et non sur la Parole de Dieu.

La Bible interdit ailleurs la recherche des morts. Nous lisons dans Ésaïe 8:19 : « Que s’ils vous disent : enquérez-vous des esprits de Python, et des diseurs de bonne aventure, qui gazouillent et grommellent ; répondez ; le peuple ne s’enquerra-t-il point de son Dieu ? aller pour les vivants aux morts ! »

Être génial de manière surnaturelle, comme moi

Benny Hinn est un autre croyant en l’aspiration tombale. Hinn déclare qu’il a une clé de la tombe de Kathryn Kuhlman et proclame qu’il obtient de l’onction en la visitant.

Lors d’un événement télévisé à TBN depuis la tombe d’Aimée Semple-McPherson, Hinn déclara avoir reçu « une fantastique onction de la puissance de Dieu ».

Durant l’émission, Hinn poursuivit :

« De nombreux croyants qui cherchent à faire un bond de l’avant dans leur cheminement pour devenir géniaux de manière surnaturelle, comme moi, tentent de catapulter leur croissance spirituelle à vitesse grand-v en filtrant la puissance du Saint-Esprit à partir du oint décédé. Ils font cela en étreignant la pierre tombale ou en se couchant directement sur les tombes afin d’être tout près des corps sans vie des saints survoltés étendus sous eux. »

Des fausses doctrines, comme celles qu’on voit chez les charismatiques, s’insinuent dans l’église aujourd’hui. Paul nous a avertis dans Romains 16:17 : « Or je vous exhorte, mes frères, de prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et de vous éloigner d’eux. »

La couverture spirituelle qu’offrent ces faux enseignants n’est rien d’autre qu’un moyen de faire entrer encore plus d’argent, de manipuler et de contrôler. Ils ne sont là que pour satisfaire leurs propres appétits. Les vrais bergers prêchent par l’exemple et avec des motifs purs : « Paissez le Troupeau de Christ qui vous est commis, en prenant garde sur lui, non point par contrainte, mais volontairement ; non point pour un gain déshonnête, mais par un principe d’affection. Et non point comme ayant domination sur les héritages du Seigneur, mais en telle manière que vous soyez pour modèle au Troupeau » (1 Pierre 5:2-3).

Les véritables leaders dans l’Église, appelés par Dieu, ne doivent pas dominer les gens, mais les instruire par le moyen d’une parole de vérité partagée avec droiture. En outre, on nous commande de vérifier toutes choses. Les Béréens furent loués parce qu’ils comparaient les enseignements de Paul aux Écritures.

Dans Matthieu 8:22, Jésus ordonna : « suis-moi, et laisse les morts ensevelir leurs morts. » Comme chrétiens, nous recherchons la vie, et la vie en abondance. Nous vivons pour toujours par Jésus-Christ, notre Seigneur.




D.509 – La vie et l’immortalité

Par Joseph Sakala

Dans 2 Timothée 1:8-11, Paul instruit son jeune évangéliste ainsi : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

La plupart d’entre nous avons lu ou entendu le passage de 1 Corinthiens 15:54-57 où Paul déclare : « Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! où est ton aiguillon ? O enfer ! où est ta victoire ? Or, l’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. » Ce passage défit directement la mort et l’enfer, avec la vérité de la résurrection de Christ et la promesse de notre propre résurrection, lorsque Jésus reviendra. La mort n’aura plus d’emprise sur nous et aucune loi ne saura plus nous faire déroger de notre salut, parce que le Seigneur Jésus nous a déjà acquis la victoire.

Jadis, un grand homme a fait face à ses détracteurs avec confiance en déclarant : « Pour moi, je sais que mon Rédempteur est vivant, qu’à la fin il se lèvera sur la terre, et qu’après cette peau qui se détruit, et hors de ma chair, je verrai Dieu ; moi, je le verrai, à moi propice ; mes yeux le verront, et non un autre. Mes reins se consument en mon sein ! » (Job 19:25-27). Le prophète Osée, au milieu de temps difficiles et pendant une apostasie terrible, a entendu la promesse de Dieu à ceux qui Lui seraient fidèles : « Je les rachèterais de la puissance du Sépulcre ; je les garantirais de la mort. O mort ! je serais ta peste. O Sépulcre ! je serais ta destruction. Le repentir se cache à mes yeux ! Quoiqu’il ait fructifié parmi ses frères, le vent d’orient viendra, le vent de l’Éternel, montant du désert, viendra, desséchera ses sources et tarira ses fontaines. On pillera le trésor de tous ses objets précieux » (Osée 13:14-15).

La bonne nouvelle de l’implantation du plan éternel de Dieu a mis en lumière la vie éternelle et l’immortalité. Tout au long de l’Ancien Testament, l’accomplissement des actions de Dieu fut inspiré au travers des sacrifices sur l’autel et promis très souvent dans les déclarations des prophètes. Mais lorsque le Messie fut incarné : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14).

L’apôtre Jean, dont l’Évangile et les épîtres se couronnent de la magistrale déclaration de l’Apocalypse, pouvait facilement dire : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé, et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie ; (Car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue, et nous en rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père, et qui s’est manifestée à nous ;) ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils » (1 Jean 1:1-3).

Jésus, qui a déclaré : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi, ne mourra jamais » (Jean 11:25-26), a également promis : « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à Celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même » (Jean 5:24-26). Lorsque Jésus prononce « en vérité » deux fois, c’est que ce qui est annoncé par la suite devient très important.

Quant à Dieu, Sa voie est toujours parfaite. Le prophète Samuel nous le confirma, dans 2 Samuel 22:31-33, lorsqu’il a déclaré : « La voie de Dieu est parfaite, la parole de l’Éternel est éprouvée ; il est le bouclier de tous ceux qui se retirent vers lui. Car qui est Dieu, sinon l’Éternel ? Et qui est un rocher, sinon notre Dieu ? Le Dieu qui est ma forteresse assurée, et qui enseigne à l’homme intègre sa voie. » Une des excuses les plus souvent utilisées par les hommes qui rejettent le Dieu de la Bible, c’est qu’Il est injuste. Même certains chrétiens se plaignent de la façon dont Dieu agit avec eux. Mais le fait que nous ne comprenons pas la voie de Dieu ne nous donne pas le droit de passer un jugement sur Lui. Dieu nous rappelle souvent dans Sa Parole que Sa voie est parfaite et que Sa Parole fut éprouvée à maintes occasions.

« Car la parole de l’Éternel est droite, et toute son œuvre est faite avec fidélité. Il aime la justice et l’équité ; la terre est pleine de la bonté de l’Éternel, » nous déclare Psaume 33:4-5. Regardez maintenant ce merveilleux témoignage que Lui rend Psaume 19:8-11 : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. »

C’est un fait que nous devrions régler dans nos cœurs une fois pour toutes, que nous le comprenions ou pas. Les voies de Dieu sont toujours parfaites. Ce que Dieu fait est bon et ce que Dieu dit doit, par définition, être vrai aussi. Car Ses voies sont continuellement axées sur l’éternité, tandis que nous portons des jugements basés sur notre vision du présent. La voie parfaite de Dieu fut exposée pleinement en Jésus, et Sa vérité fut proclamée le plus clairement par Christ.

Lorsque Thomas Lui demanda : « Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu. Philippe lui dit : Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:5-10).

Pourtant, la voie de Christ se fit par la croix et Sa vérité fut contredite et contrefaite par le père des mensonges. À l’élite religieuse de son temps : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge » (Jean 8:42-44).

La voie de Dieu, pour nous, pourrait nous mener dans des souffrances où une grande opposition, mais Sa voie est toujours parfaite et Sa Parole est vérifiée et véritable. Si nous avons confiance en Lui au travers de tout, Dieu nous amènera la solution, comme Il l’a fait à maintes reprises pour David. « Toute la parole de Dieu est épurée ; il est un bouclier pour ceux qui ont en lui leur refuge. N’ajoute rien à Ses paroles, de peur qu’il ne te reprenne, et que tu ne sois trouvé menteur. Je t’ai demandé deux choses ; ne me les refuse pas avant que je meure. Éloigne de moi la vanité et la parole de mensonge. Ne me donne ni pauvreté ni richesses ; nourris-moi du pain de mon ordinaire ; de peur que dans l’abondance je ne te renie, et que je ne dise : Qui est l’Éternel ? De peur aussi que dans la pauvreté je ne dérobe, et que je ne prenne en vain le nom de mon Dieu » (Proverbes 30:5-9).

Il faut utiliser sa langue afin de prendre le nom de Dieu en vain. L’apôtre Jacques nous confirme que : « La langue aussi est un feu, un monde d’iniquité. Ainsi la langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, enflammée elle-même de la géhenne. Toute espèce de bêtes sauvages et d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins se domptent et ont été domptés par la nature humaine ; mais aucun homme ne peut dompter la langue ; c’est un mal qu’on ne peut réprimer ; elle est pleine d’un venin mortel. Par elle nous bénissons Dieu le Père, et par elle nous maudissons les hommes, faits à l’image de Dieu. De la même bouche sort la bénédiction et la malédiction. Il ne faut point, mes frères, que cela soit ainsi » (Jacques 3:6-10).

Puisque la langue peut être un monde d’iniquité lorsqu’elle est enflammée par la géhenne, ceci implique que la géhenne n’est pas simplement un étang de feu, mais essentiellement un monde d’iniquité où celui qui est injuste et celui qui est souillé demeureront injuste et souillé, jusqu’à leur destruction totale. C’est pourquoi, dans Apocalypse 22:11, nous lisons : « Que celui qui est injuste, soit encore injuste ; que celui qui est souillé, se souille encore ; que celui qui est juste, devienne plus juste encore ; et que celui qui est saint, se sanctifie encore davantage. » Les méchants seront séparés éternellement de la présence du Seigneur. Ils iront : « Dans un feu flamboyant, [préparé] pour exercer la vengeance contre ceux qui ne connaissent point Dieu, et qui n’obéissent pas à l’Évangile de notre Seigneur Jésus-Christ. Ils subiront leur peine, une perdition éternelle, par la présence du Seigneur, et par sa puissance glorieuse ; lorsqu’il viendra pour être glorifié en ce jour-là dans Ses saints, et admiré dans tous ceux qui auront cru ; (car vous avez cru à notre témoignage.) » (2 Thessaloniciens 1:8-10).

Leurs corps ressusciteront en chair et en os, ils recevront leur sentence et seront rapidement consumés. Apocalypse 21:8 nous confirme : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Ce ne sera pas une simple souffrance physique, ils deviendront comme : « s’ils n’avaient jamais été » (Abdias 1:16). L’enfer décrit dans le Coran comme d’ailleurs dans le Talmud et la Kabbale juive, ainsi que dans le catéchisme catholique et un grand nombre d’écrits protestants est tout à fait différent. Il consiste en toutes sortes de tortures physiques, décrites souvent dans ces livres comme le destin de tous les « infidèles », c’est-à-dire, tous ceux qui refusent de devenir musulmans, talmudistes, kabbalistes, catholiques ou protestants et se soumettre à leur dieu appelé Allah et son prophète Mohammed, ou au Serpent sacré des Juifs, ou au Pape, ou au dieu des protestants.

Cependant, un paradis très sensuel est continuellement promis à tout fidèle musulman mâle, avec des douzaines de nymphes disponibles pour le servir, mais aucune récompense pour les dames fidèles. Tandis que les catholiques passent Go et vont directement au ciel où Saint Pierre les attend à la porte du Paradis pour leur assigner un nuage et une harpe qu’ils apprendront à manier pendant toute l’éternité. Les protestants suivent sensiblement les pas des catholiques. Quant aux Juifs, le Talmud et la Kabbale ne disent pas grand-chose d’une vie après la mort, sauf que leur âme transmigre dans un autre corps, car les Juifs croient à la réincarnation.

Les chrétiens et les musulmans ont quelques croyances en commun, bien sûr, mais en les comparant, la chose la plus importante à considérer est le fait que Christ seul a vaincu la mort et peut sauver tous ceux qui viennent vers Lui par la foi. Christ nous promet la vie éternelle dans Son Royaume, ici-bas sur la terre où : « Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et Celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines » (Apocalypse 21:4-5).

Mais en attendant ce précieux moment : « la grâce est donnée à chacun de nous, selon la mesure du don de Christ. C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:7-10). Nos dons deviennent alors notre style de vie. La grâce qui nous est donnée vient du grec charis, une distribution par le Saint-Esprit des dons à chaque croyant.

« Or, il y a diversité de dons, mais un même Esprit. Il y a aussi diversité de ministères, mais un même Seigneur ; il y a aussi diversité d’opérations, mais c’est le même Dieu, qui opère toutes choses en tous. Or, la manifestation de l’Esprit est donnée à chacun pour l’utilité commune. Car la parole de sagesse est donnée à l’un par l’Esprit ; la parole de science est donnée à l’autre par ce même Esprit ; un autre reçoit la foi par ce même Esprit ; un autre reçoit du même Esprit le don de guérir ; un autre, les opérations des miracles ; un autre, la prophétie ; un autre, le discernement des esprits ; un autre, la diversité des langues ; et un autre, le don d’interpréter les langues. Mais un seul et même Esprit opère toutes ces choses, distribuant à chacun ses dons, comme il lui plaît. Car, comme le corps est un, quoiqu’il ait plusieurs membres ; et que, de ce corps unique, tous les membres, quoiqu’ils soient plusieurs, ne forment qu’un corps, il en est de même de Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 12:4-12.

Dix-sept dons différents sont cités dans trois passages du Nouveau Testament. Dans Romains 12:3-9, Paul nous en cite quelques uns : « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. »

« C’est aussi Lui qui a établi les uns apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs ; pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité » (Éphésiens 4:11-16).

Le but de tous ces dons était le perfectionnement des saints. C’est le procédé qui fait de quelqu’un, qui n’est pas encore adéquat, quelque chose d’utile. Regardons comment Jésus S’y est pris pour appeler Ses disciples. Dans Matthieu 4:21-22, nous lisons : « De là étant allé plus avant, il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et Jean, son frère, dans une barque, avec Zébédée, leur père, qui raccommodaient leurs filets, et il les appela. Et eux, laissant aussitôt leur barque et leur père, le suivirent. » Et Paul priait. « Nous le prions, avec une ardeur excessive jour et nuit, que nous puissions voir votre visage et combler les lacunes de votre foi. Que Dieu lui-même, notre Père, et Jésus-Christ notre Seigneur, conduisent nos pas vers vous » (1 Thessaloniciens 3:10-11).

Alors, les dons du Saint-Esprit servaient à combler ce qui manquait aux saints. Le travail du ministère était un effort de service. « Puisque donc que nous travaillons avec Dieu, nous vous conjurons que ce ne soit pas en vain que vous ayez reçu la grâce de Dieu » (2 Corinthiens 6:1). « C’est pourquoi, ayant ce ministère selon la miséricorde qui nous a été faite, nous ne perdons pas courage ; mais nous avons rejeté les choses honteuses qu’on cache, ne nous conduisant point avec artifice, et ne falsifiant point la parole de Dieu, mais nous recommandant nous-mêmes auprès de toute conscience d’homme devant Dieu, par la manifestation de la vérité, » nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 4:1-2.

Dans 2 Corinthiens 6:3-7, Paul déclare : « Nous ne donnons aucun scandale en quoi que ce soit, afin que notre ministère ne soit point blâmé. Mais nous nous rendons recommandables en toutes choses, comme des ministres de Dieu, dans une grande patience, dans les afflictions, dans les tourments, dans les angoisses, dans les blessures, dans les prisons, dans les séditions, dans les travaux, dans les veilles, dans les jeûnes, dans la pureté, dans la connaissance, dans la longanimité, dans la douceur, dans le Saint-Esprit, dans une charité sincère, dans la parole de vérité, dans la puissance de Dieu, dans les armes de la justice, que l’on tient de la droite et de la gauche. » Dans 1 Corinthiens 14:5, Paul dit aux Corinthiens : « Je souhaite que vous parliez tous des langues, mais surtout que vous prophétisiez ; car celui qui prophétise, est plus grand que celui qui parle des langues, à moins qu’il ne les interprète, afin que l’Église en reçoive de l’édification. »

« Ainsi, puisque vous désirez avec ardeur les dons spirituels, cherchez à en avoir abondamment pour l’édification de l’Église. C’est pourquoi, que celui qui parle une langue, demande le don de l’interpréter. Car, si je prie dans une langue, mon esprit prie, mais mon intelligence est sans fruit. Qu’y a-t-il donc à faire ? Je prierai par l’esprit, mais je prierai aussi par l’intelligence. Je chanterai par l’esprit, mais je chanterai aussi par l’intelligence. Autrement, si tu bénis en esprit, comment celui qui tient la place d’un ignorant répondra-t-il l’Amen à ton action de grâces, puisqu’il ne sait pas ce que tu dis ? Il est vrai que tes actions de grâces sont excellentes ; mais les autres n’en sont pas édifiés. Je rends grâces à mon Dieu, de ce que je parle plus de langues que vous tous ; mais j’aime mieux prononcer dans l’Église cinq paroles par mon intelligence, afin d’instruire aussi les autres, que dix mille paroles dans une langue inconnue » (1 Corinthiens 14:12-19).

Le but était d’amener les saints vers un état doctrinal d’unité dans la foi, afin que notre maturité puisse être comparée à la plénitude de Christ. C’est ce que Paul nous dit, dans Éphésiens 4:13-16 : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ ; de qui tout le corps, bien coordonné et étroitement uni, par le concours de toutes les jointures, tire son accroissement, selon la force assignée à chaque membre, afin qu’il soit édifié lui-même dans la charité. »

« Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut, qui dit à Sion : Ton Dieu règne ! » nous déclare Esaïe 52:7. C’est surprenant de voir qu’il y a plus de versets contenant le mot « paix » dans le livre d’Ésaïe que dans tout autre livre de la Bible. Celui qui proclame cet Évangile proclame également le salut, annonçant l’éminent et imminent règne de Dieu, le Sauveur de l’humanité entière. La première mention de paix dans Ésaïe nous parle de la venue du Roi dans Son règne, ainsi que la dernière mention. Dans Esaïe 9:5-6, nous lisons : « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et l’empire est mis sur son épaule : on l’appellera l’Admirable, le Conseiller, le Dieu fort, le Père d’éternité, le Prince de la paix ; pour accroître l’empire, pour donner une prospérité sans fin au trône de David et à son royaume ; pour l’établir et l’affermir dans l’équité et dans la justice, dès maintenant et à toujours. La jalousie de l’Éternel des armées fera cela. »

Ensuite, dans le dernier chapitre, Ésaïe nous déclare : « Car ainsi a dit l’Éternel : Voici, je vais faire couler vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent débordé ; et vous serez allaités, vous serez portés sur les bras, et caressés sur les genoux. Je vous consolerai comme une mère console son fils, et vous serez consolés dans Jérusalem » (Esaïe 66:12-13). Ce merveilleux Évangile de paix est mentionné seulement deux fois dans le Nouveau Testament.

La première fois dans Romains 10:14-17 où Paul nous déclare : « Comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! Mais tous n’ont pas obéi à l’Évangile ; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication ? La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. »

La deuxième fois, c’est quand Paul nous parle des armes de Dieu. « C’est pourquoi prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et qu’ayant tout surmonté, vous demeuriez fermes. Soyez donc fermes, vos reins ceints de la vérité, revêtus de la cuirasse de la justice, les pieds chaussés du zèle de l’Évangile de la paix ; prenant, par-dessus tout, le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin » (Éphésiens 6:13-16). C’est donc notre grand privilège d’être parmi ceux dont les pieds sont beaux sur les montagnes, les pieds dans les plaines de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie la paix, qui apporte un bon message, qui publie le salut éternel, par Dieu notre Créateur.

Le temps approche, mes chers amis, où, comme Jean nous le dit, dans Apocalypse 19:11-13 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. » Voilà la dernière référence de la Bible où les cieux de Dieu sont ouverts. Quelquefois, comme dans ce verset, le ciel s’ouvre pour le jugement, d’autres fois en bénédictions. Parfois, les cieux s’ouvrent pour faire voir le trône de Dieu.

La première mention fut dans Genèse 7:11-12, lors du grand déluge. « En l’an six cent de la vie de Noé, au second mois, au dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les sources du grand abîme éclatèrent, et les bondes des cieux s’ouvrirent. Et la pluie tomba sur la terre quarante jours et quarante nuits. » La deuxième mention, cependant, nous parle de bénédiction. Dans Psaume 78:23-25, nous lisons : « Alors il commanda aux nuées en haut, et ouvrit les portes des cieux. Il fit pleuvoir sur eux la manne pour nourriture, et leur donna le froment des cieux. Chacun mangea le pain des puissants ; il leur envoya des vivres à souhait. »

« Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à Lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:16-17). À Nathanaël, Jésus lui avait promis : « En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme » (Jean 1:51). Etienne a réellement vu le ciel ouvert, comme nous pouvons le constater dans Actes 7:55-56 : « Mais rempli du Saint-Esprit, et les yeux attachés au ciel, il vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu ; et il dit : Voici, je vois les cieux ouverts, et le Fils de l’homme debout à la droite de Dieu. »

L’apôtre Pierre a également vu le ciel ouvert, mais dans des conditions tout à fait différentes, dans Actes 10:10-13 : « Et ayant faim, il voulut prendre son repas ; et comme on le lui apprêtait, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un vase qui descendait sur lui semblable à une grande nappe retenue par les quatre coins, et qui s’abaissait vers la terre ; dans lequel il y avait tous les quadrupèdes de la terre, et les bêtes sauvages, et les reptiles, et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Pierre, lève-toi, tue, et mange. » Finalement, l’apôtre Jean nous fait part d’une porte ouverte dans le ciel, dans Apocalypse 4:1-2 : « Après cela je regardai, et voici une porte était ouverte dans le ciel ; et la première voix que j’avais entendue, comme celle d’une trompette, et qui parlait avec moi, dit : Monte ici, et je te ferai voir les choses qui doivent arriver après celles-ci. Et aussitôt je fus ravi en esprit ; et voici, un trône était dressé dans le ciel, et quelqu’un était assis sur ce trône. »

Avec toutes ces portes qui s’ouvrent dans le ciel, Jésus Lui-même nous a confirmé, dans Jean 3:13 : « Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. » Alors, si nous ne pouvons pas y monter, il nous faut une preuve de ce qui arrivera dans la suite des temps. Puisque la grande majorité des gens ont été enseignés par des faux ministres qui affirment qu’à la mort tout le monde s’en va au ciel.

Dans Apocalypse 17:12-14, nous lisons : « Et les dix cornes que tu as vues, sont dix rois qui n’ont pas encore reçu l’empire ; mais ils auront la puissance comme rois, avec la bête, pour une heure. Ils ont un même dessein, et donneront leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles. »

Dans Daniel 2:44, nous voyons : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un Royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce Royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Cette prophétie fut déposée sur papier presque 600 ans avant la naissance de Jésus qui viendra susciter un Royaume sur cette terre et non au ciel, qui anéantira tous les royaumes du monde et lui-même subsistera éternellement. Voilà ce que les véritables Élus et fidèles attendent. C’est alors que s’accomplira la promesse de Jésus, dans Matthieu 6:9-10 : « Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »




D.508 – L’église de Babylone

Par Joseph Sakala

En étudiant la Bible, nous découvrons un passage qui est souvent cité dans toutes les églises, mais qui n’a pas le sens qu’on lui donne. Je vous cite la première partie : « Mais ils chancellent, eux aussi, par le vin ; ils sont troublés par la boisson forte ; sacrificateurs et prophètes chancellent par la boisson forte, ils sont vaincus par le vin, et troublés par la boisson forte ; ils chancellent en prophétisant, ils vacillent en rendant la justice. Toutes leurs tables sont pleines de vomissement et d’ordures ; il n’y a plus de place ! » (Ésaïe 28:7-8).

Ici, nous voyons que Dieu S’adresse aux leaders du judaïsme, les pharisiens et les scribes (v. 1) qui ont mordu dans le système doctrinal de la grande Babylone. Le vin et les boissons fortes sont des symboles de la fausse église de Babylone, ses doctrines trompeuses, ses interprétations prophétiques contraires à la Parole de Dieu. Car, dans Apocalypse 17:1-4, on comprend très bien le symbolisme utilisé par Dieu : « Et l’un des sept anges qui avaient les sept coupes, vint et me parla, en disant : Viens, je te montrerai le châtiment de la grande prostituée, qui est assise sur les grosses eaux, avec laquelle les rois de la terre ont commis fornication, et qui a enivré du vin de sa prostitution ceux qui habitent la terre. Et il me transporta en esprit dans un désert ; et je vis une femme assise sur une bête de couleur écarlate, pleine de noms de blasphème, et ayant sept têtes et dix cornes. La femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or, de pierres précieuses et de perles ; elle tenait à la main une coupe d’or, pleine des abominations et des souillures de sa prostitution. »

Ceci dit, les versets suivants du livre d’Ésaïe ont été tirés de leur contexte par toutes les églises, pour faire croire que Dieu dit de chercher la vérité un peu partout dans la Bible, un peu ici, un peu là. Mais le contexte dit autre chose. Remarquez tout d’abord que les versets 9 et 10 sont les paroles d’une autre personne que le prophète cite : elles sont entre guillemets. Voyez : Ésaïe 28:9-10 : « “A qui veut-il enseigner la sagesse, et à qui faire entendre l’instruction ? Est-ce à des enfants sevrés, arrachés à la mamelle ? Car il donne loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là’’. »

Il est primordial de comprendre qui Ésaïe cite afin de savoir de quelles lois et de quelles règles il parlait. Car, vous allez le voir, il ne s’agit pas de la Bible ! Ésaïe 28:11-13 : « Aussi c’est par des lèvres qui balbutient et par une langue étrangère qu’il parlera à ce peuple. Il leur avait dit : C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter. Aussi la Parole de l’Éternel sera pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là ; afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris. »

Passons un peu de temps sur ce passage. Dites-moi, pensez-vous que cela aurait beaucoup de sens que Dieu donne Sa Parole afin que nous tombions à la renverse, que nous soyons brisés, que nous tombions dans un piège et que nous soyons pris. Je crois que vous êtes d’accord avec moi pour dire que non, ça n’a pas de sens. Mais pourquoi Ésaïe a-t-il écrit : « la Parole de Dieu sera pour eux loi sur loi, etc. » ? Voyons le verset précédent. Dieu leur avait dit : « C’est ici le repos, que vous donniez du repos à celui qui est accablé, c’est ici le soulagement. Mais ils n’ont pas voulu écouter. » Jésus a déjà dit que le fardeau (la Nouvelle Alliance) qu’Il avait à nous offrir était léger et Son joug aisé. Le Nouveau Testament est une libération d’un joug pesant.

Dieu l’a offert aux Juifs, mais ils ne l’ont pas voulu. Non seulement ont-ils rejeté le Nouveau Testament, mais ils ont aussi rejeté l’Ancien ! Ils se sont fait des traditions constituées d’innombrables lois et de règles. Aujourd’hui, cette tradition porte le nom de Talmud, un système de loi visant à codifier chaque geste quotidien du Juif. Les rabbins prétendent que c’est un élargissement des Lois de Moïse, mais c’est faux. Christ l’a dit, le Talmud annule l’Ancien Testament. C’est ainsi que « la parole de l’Éternel [est devenue] pour eux loi sur loi, loi sur loi, règle sur règle, règle sur règle, un peu ici, un peu là ; afin qu’en marchant ils tombent à la renverse, qu’ils soient brisés, qu’ils tombent dans le piège, et qu’ils soient pris. » IL S’AGIT DU TALMUD !

Un livre de lois et de règles qui font tomber les Juifs à la renverse, qui les brise… Voyons plus loin dans le passage du prophète. Ésaïe 28:14 : « C’est pourquoi, écoutez la parole de l’Éternel, hommes moqueurs, qui dominez sur ce peuple de Jérusalem… » Il n’y a plus de doute, il s’agit bel et bien des rabbins ! Ésaïe 28:15 : « Car vous dites : Nous avons fait alliance avec la mort, et nous avons fait accord avec le Sépulcre ; quand le fléau débordé passera, il ne nous atteindra point ; car nous avons pris la tromperie pour refuge, et le mensonge pour asile. »

C’est carrément ce que disent les livres du Talmud et de la Kabbale ! Le judaïsme enseigne aux Juifs à mentir et à tromper. Pour les Juifs, ce n’est pas un péché. Et ils ont fait alliance avec la mort, car ils sont convaincus qu’ils peuvent avoir accès à la vie éternelle sans l’aide de Christ. On leur enseigne que le peuple juif est son propre Messie ! Ésaïe 28:16 : « C’est pourquoi, ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai posé en Sion une pierre, une pierre angulaire, éprouvée et précieuse, solidement posée ; celui qui s’y appuiera ne s’enfuira point. »

Nous voyons ici que c’est toujours Dieu qui a le dernier mot. Les Juifs devront se repentir de leurs péchés et de leur idolâtrie ; ils devront accepter Jésus-Christ (qu’ils méprisent pour l’instant) s’ils veulent être sauvés. C’est ce que Paul déclare aux Éphésiens lorsqu’il leur dit : « vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:1-3).

Nous voyons trois descriptions concises dans les Écritures sur la façon dont Dieu voit les pécheurs avant la création d’une deuxième naissance en nous. Regardez ce que Jésus a dit à Nicodème, dans Jean 3:3 : « Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Nous étions morts dans les transgressions (activités) et les péchés (caractère, attitude, et condition). « Et quoi ? sommes-nous donc plus excellents ? Nullement ; car nous avons déjà fait voir que tous, Juifs et Grecs, sont assujettis au péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul, » nous confirme Paul, dans Romains 3:9-12.

Nous sommes incapables de savoir les choses de Dieu par nos prouesses intellectuelles. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:14-16.

« Et vous étiez morts dans vos fautes et dans vos péchés, dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres, » nous répète Paul, dans Éphésiens 2:1-3.

« Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde. Mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption. Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ, » nous confirme Paul, dans Galates 4:3-7. Et Paul ajoute : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit [comme les rabbins que nous avons vus au début], afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Nous sommes par nature des enfants de la colère. « Car vous savez ceci, qu’aucun fornicateur, ou impudique, ou avare, qui est un idolâtre, n’a part à l’héritage du royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les enfants rebelles. N’ayez donc point de part avec eux » (Éphésiens 5:5-7). « Le Père aime le Fils et a mis toutes choses en sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; mais celui qui désobéit au Fils ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui, » nous déclare Jésus, dans Jean 3:35-36.

« Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice ; l’affliction et l’angoisse à tout homme qui fait le mal ; au Juif d’abord, puis au Grec ; mais la gloire, l’honneur et la paix à tout homme qui fait le bien ; au Juif d’abord, ensuite au Grec ; car Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes, » nous assure Paul, dans Romains 2:5-11.

La transformation opérée par Dieu en nous ne peut être autre chose que Son œuvre en Jésus-Christ : « Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10). « Car le Père aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait. Et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’admiration. Car, comme le Père ressuscite les morts et donne la vie, de même aussi le Fils donne la vie à ceux qu’il veut. Le Père ne juge personne, mais il a donné au Fils tout le jugement. Afin que tous honorent le Fils, comme ils honorent le Père. Celui qui n’honore pas le Fils n’honore pas le Père qui l’a envoyé. En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie », nous dit Jésus, dans Jean 5:20-24.

Mais regardez ce que Jésus déclare dans Jean 5:25-27 : « En vérité, en vérité je vous le dis, le temps vient, et il est déjà venu, que les morts entendront la voix du Fils de Dieu, et que ceux qui l’auront entendue vivront. Car, comme le Père a la vie en lui-même, il a aussi donné au Fils d’avoir la vie en lui-même. Et il lui a donné le pouvoir d’exercer le jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. » Vous remarquerez que Jésus a dit que le moment où les morts entendront la voix du Fils de l’homme est déjà venu. Pourtant, il n’y a pas eu de résurrection à cette époque. Jésus parlait donc des morts spirituels qu’étaient Ses disciples avant qu’Il les appelle.

« Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur Lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:4-11).

« Et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie, » nous confirme Paul, dans Éphésiens 2:6-9.

« Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés, » nous dit Paul, dans Romains 8:28-30.

« Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous. Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce l’affliction, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : Nous sommes livrés à la mort tous les jours à cause de toi, et nous sommes regardés comme des brebis destinées à la tuerie. Au contraire, dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs, par celui qui nous a aimés. Car je suis assuré que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni les puissances, ni les choses présentes, ni les choses à venir, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur, » nous déclare Paul, dans Romains 8:31-39.

Quelle est donc notre identité au ciel, présentement ? « Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit, » nous assure Paul, dans Éphésiens 2:19-22.

Donc : « maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par le sang de Christ. Car c’est lui qui est notre paix, lui qui des deux peuples [les Juifs et les Gentils] n’en a fait qu’un, en abattant le mur de séparation [que les Juifs non convertis ont conservé] ; ayant détruit en sa chair l’inimitié, la loi des préceptes, laquelle consistait en ordonnances ; afin qu’il formât en lui-même des deux un seul homme nouveau, après avoir fait la paix ; et qu’en détruisant lui-même l’inimitié, il réconciliât avec Dieu, par la croix, les uns et les autres en un seul corps. Et il est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit » (Éphésiens 2:13-18).

« C’est à cause de cela que moi, Paul, je suis le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, les Gentils ; si en effet vous avez appris quelle est la dispensation de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée pour vous ; c’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance, » nous dévoile Paul, dans Éphésiens 3:1-7.

« Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que la promesse fût donnée, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur. Car vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse, » nous révèle Paul en donnant à ce mystère la solution qu’il avait reçue directement de Jésus, dans Galates 3:22-29.

C’est subséquemment : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire » nous confie Paul, dans Éphésiens 3:10-13.

Dieu a si bien préparé Son salut pour nous qu’il nous est impossible de ne pas accomplir Son Plan en nous ! La seule chose qui pourrait nous en empêcher, c’est l’orgueil, mais nous savons également que : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6). Alors, au lieu de nous buter continuellement à l’Éternel, soumettons-nous humblement et remercions-Le pour ce qu’Il a accompli pour nous en Jésus-Christ.

Quelle est donc la nouvelle position du converti à Christ dans Son Royaume à venir ? « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:3-6).

La recherche d’identité d’une personne peut la pousser à tendre vers les succès énormes, mais aussi à éprouver des manquements tragiques. Malgré cela, pour le chrétien, la question trouve sa réponse dans les Écritures. Nous sommes choisis parmi beaucoup de gens, comme l’a si bien dit Jésus aux pharisiens, dans Matthieu 22:14 : « Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » Nous avons le privilège d’avoir été choisis dans le monde : « parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait » (Jean 15:19). Néanmoins, nous sommes choisis par Jésus pour porter Son Nom, pour représenter Sa cause et partager Sa gloire durant l’éternité.

En effet, Dieu : « Nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:5-6). Et, dans Romains 8:17, Paul nous confirme que : « si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

Dans Éphésiens 1:6-10, nous sommes : « À la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé. En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. » Et, par Paul, nous apprenons, dans son épître à Tite, que Jésus : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise » (Tite 2:14-15).

Nous avons cette assurance en Jésus : « En qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce », nous dit Paul, dans Éphésiens 1:7. À cela, le roi David ajoute : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, et dont le péché est couvert ! » (Psaume 32:1). Maintenant, regardons ce qu’Esaïe 38:17 nous dévoile : « Voici, ma grande amertume est changée en prospérité ; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction ; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. » Suite à cela, Psaume 103:12-13 nous instruit que Dieu : « a éloigné de nous nos iniquités, autant que l’orient est éloigné de l’occident. Comme un père est ému de compassion envers ses enfants, l’Éternel est ému de compassion envers ceux qui le craignent. » Dieu nous a sorti complètement de Babylone.

« Chacun d’eux n’enseignera plus son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connaissez l’Éternel ! car ils me connaîtront tous, depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au plus grand, dit l’Éternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché, » nous dit Jérémie 31:34. Mais en attendant ce merveilleux moment, l’apôtre Jean nous déclare : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10).

Ne demeurons plus des esclaves du péché, car, comme nous le déclare si bien Paul, dans Romains 6:16-18 : « Ne savez-vous pas que si vous vous rendez esclaves de quelqu’un pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez ; soit du péché pour la mort, soit de l’obéissance pour la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu, de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine qui vous a été donnée. Or, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. »

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu, » nous exhorte Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20.

« Après cela, l’ange me fit voir un fleuve d’eau vive, clair comme du cristal, qui sortait du trône de Dieu et de l’Agneau. Et au milieu de la place de la ville, et sur les deux bords du fleuve, était un arbre de vie, portant douze fruits, rendant son fruit chaque mois : et les feuilles de l’arbre étaient pour la guérison des Gentils. Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles, » nous exprime Apocalypse 22:1-5.




D.507 – Ils ont leur récompense

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 6:1-4, Jésus nous déclare : « Prenez garde de ne pas faire votre aumône devant les hommes, afin d’en être vus ; autrement vous n’en aurez point de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. »

Il est évident que, du temps de Jésus, comme dans toutes les époques, il y avait des individus qui, lorsqu’ils allaient à la synagogue pour donner de leur argent, le faisaient avec tellement de panache qu’ils faisaient sonner la trompette afin que tous voient leur générosité. Ils ne se promenaient sans doute pas avec une trompette accrochée à leur ceinture, mais c’est une image que Jésus a utilisée pour illustrer ceux qui donnaient leur offrande avec ostentation afin que tous voient bien qu’ils étaient généreux. Cela flattait évidemment leur orgueil. C’était la même chose lorsqu’ils priaient. Alors, Jésus leur dit dans Matthieu 6:5 : « Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. » Jésus les appelle hypocrites. Dans le grec, le mot « hypocrite » était utilisé pour identifier un acteur de théâtre, un personnage qui agissait comme s’il était une autre personne. Parfois, il utilisait un masque pour cacher son identité.

Dans ce cas ci, l’hypocrite jouait le rôle d’une personne généreuse, ou une personne pieuse, mais qui donnait aux pauvres l’impression qu’il donnait ou priait abondamment. Mais sous le masque, son seul désir était de se faire voir par les autres et de s’en glorifier. Peut-être qu’il recevait les applaudissements des spectateurs, mais, selon Jésus, il avait déjà reçu sa récompense. Le mot « reçu », un mot ordinaire, fut modifié par Jésus qui y rajouta « en vérité » afin de changer son sens en celui de « payé au complet ». Cette expression fut communément utilisée sur des reçus d’affaires pour signifier que tout était payé au complet et qu’aucun paiement n’était requis pour compléter la transaction.

Que c’est triste lorsqu’un homme ou une femme, qui se déclare chrétien, accomplit des œuvres pour être glorifié des hommes et non pour la Gloire de Dieu. La récompense qu’ils reçoivent sera complète et aucune autre récompense ne suivra. Néanmoins, dans Matthieu 6:3-4, Jésus nous déclare : « Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. » Et il en est ainsi en toute chose lorsque nous agissons pour Dieu.

Produisons plutôt nos œuvres en bons soldats de Christ. « Toi donc, endure les souffrances comme un bon soldat de Jésus-Christ. Aucun homme faisant la guerre, ne s’embarrasse des affaires de la vie, afin de plaire à Celui qui l’a enrôlé », nous dit Paul, dans 2 Timothée 2:3-4. De la perspective du Royaume, un bon soldat a plusieurs responsabilités. Initialement, nous pourrions nous attendre à beaucoup d’opposition de la part des païens. « Pour qui je souffre jusqu’à être lié comme un malfaiteur, mais la parole de Dieu n’est point liée. C’est pourquoi je supporte tout à cause des élus, afin qu’ils obtiennent aussi le salut qui est en Jésus-Christ, avec la gloire éternelle », nous déclare Paul, dans 2 Timothée 2:9-10.

Nous pourrions éprouver également plusieurs afflictions. Car les païens : « fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère. Car pour moi, je vais être immolé, et le temps de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m’est réservée, le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement », déclare Paul à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 4:4-8.

On pourrait même, selon Jacques, être dans la souffrance. Mais : « Sur toutes choses, mes frères, ne jurez ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment ; mais que votre oui soit oui, et votre non, non, de peur que vous ne tombiez dans la condamnation. Quelqu’un parmi vous souffre-t-il ? qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? qu’il chante des cantiques. Quelqu’un est-il malade parmi vous ? qu’il appelle les Anciens de l’Eglise, et que ceux-ci prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », déclare l’apôtre, dans Jacques 5:12-16.

Ultimement, un soldat n’a qu’un seul but : plaire à celui qui l’a enrôlé. « Comme nous l’avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu’un vous annonce un évangile différent de celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème ! Car, est-ce les hommes que je prêche, ou Dieu ? ou est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas un serviteur de Christ. Je vous le déclare donc, frères : l’Évangile que j’ai annoncé n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni reçu ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ », nous déclare Paul, dans Galates 1:9-12. Les chrétiens sont appelés à être au service du Roi, Jésus !

Alors, à partir d’une perspective spirituelle : « hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous, » nous dit Jacques, dans Jacques 4:4-7.

La source d’une telle inimitié est de marcher selon la chair. « Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:8-9). Alors, suite à cette déclaration, Paul donne son appui à Timothée en lui déclarant : « Mon fils Timothée, ce que je te recommande, c’est que, conformément aux prophéties qui ont été faites précédemment sur toi, tu combattes suivant elles le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience ; quelques-uns ayant perdu celle-ci, ont fait naufrage quant à la foi » (1 Timothée 1:18-19).

En tant que chrétiens, il faut combattre le bon combat de la foi, saisir la vie éternelle à laquelle nous avons été appelés et pour laquelle nous avons fait une belle confession en présence de plusieurs témoins, parce que nous ne luttons pas contre la chair et le sang : « mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Combattre pour Dieu avec Son armure nous assure de Sa victoire telle que promise par notre Roi et Créateur. Nous ne sommes jamais laissés seuls à combattre un ennemi plus fort que nous.

Regardons ce qui est arrivé à Josué lorsque le peuple entra dans la terre promise. « Et les enfants d’Israël campèrent à Guilgal, et ils célébrèrent la Pâque le quatorzième jour du mois, sur le soir, dans les campagnes de Jérico. Et ils mangèrent du blé du pays, le lendemain de la Pâque, des pains sans levain et du grain rôti en ce même jour. Et la manne cessa le lendemain, quand ils mangèrent du blé du pays ; et les enfants d’Israël n’eurent plus de manne, mais ils mangèrent, cette année-là, des produits de la terre de Canaan. Or, il arriva, comme Josué était près de Jérico, qu’il leva les yeux et regarda, et voici, un homme se tenait debout, vis-à-vis de lui, son épée nue à la main. Et Josué alla vers lui, et lui dit : Es-tu des nôtres, ou de nos ennemis ? Et il répondit : Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Éternel ; j’arrive maintenant. Et Josué tomba la face contre terre, se prosterna, et lui dit : Qu’est-ce que mon Seigneur dit à son serviteur ? Et le chef de l’armée de l’Éternel dit à Josué : Ote tes souliers de tes pieds ; car le lieu où tu te tiens est saint. Et Josué fit ainsi » (Josué 5:10-15).

Non, Dieu n’abandonne jamais Son peuple. « Il détruira la mort pour jamais ; le Seigneur, l’Éternel, essuiera les larmes de tous les visages, et fera disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé. Et l’on dira, en ce jour-là : Voici, il est notre Dieu ; nous avons espéré en lui, et il nous sauve. C’est l’Éternel ; nous avons espéré en lui : égayons-nous, et nous réjouissons de son salut ! » nous confirme Esaïe 25:8-9. Car notre véritable récompense nous vient de notre Dieu et non des hommes. Voilà pourquoi Paul nous exhorte à marquer certaines personnes pour des raisons spéciales.

« Cependant, je vous exhorte, frères, à prendre garde à ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que vous avez apprise, et à vous éloigner d’eux. Car de telles gens ne servent point notre Seigneur Jésus-Christ, mais leur propre ventre ; et par des paroles douces et flatteuses ils séduisent le cœur des simples. Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen, » déclare Paul, dans Romains 16:17-20).

Afin de marquer et d’empêcher ces professeurs et ces enseignants de promouvoir leurs hérésies doctrinales, causant ainsi la division parmi les chrétiens croyants, il devient évident que nous devons exercer notre discernement biblique ainsi que notre bon jugement. Ce jugement doit être fondé sur la doctrine que nous avons apprise directement de la Parole de Dieu. Esaïe nous déclare : « A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut. Puis il regardera vers la terre, et voici la détresse et l’obscurité, de sombres angoisses : il sera repoussé dans les ténèbres » (Esaïe 8:20-22).

De telles décisions ne devraient jamais être prises en se fondant sur l’éloquence, le charisme et la supposée érudition de leurs enseignants, car c’est par ces belles paroles douces et flatteuses qu’ils séduisent le cœur des simples. Au contraire, nous devrions être prêts à appliquer avec puissance la Parole de Dieu à la lumière des Écritures, comme les Béréens, car : « ceux-ci eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre » (Actes 17:11-12).

Il est malheureusement vrai aujourd’hui que nous constatons qu’un bon nombre de ceux qui s’appellent chrétiens ont fait des compromis avec la connaissance pseudo-scientifique de l’humanisme évolutionnaire qui contrôle presque toutes les écoles et tous les collèges du monde, tout en espérant éviter d’offenser la croix. C’est ce que Paul nous déclare lorsque, dans Galates 5:10-14, il dit : « J’ai cette confiance en vous, par le Seigneur, que vous n’aurez point d’autre sentiment ; mais celui qui vous trouble en portera la peine, quel qu’il soit. Quant à moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc anéanti ! Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

Certains le font pour demeurer en bons termes avec les princes de ce monde, et la sagesse de ce monde. « Afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu. Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 2:5-8. Ces enseignants le font pour un gain sordide et personnel, ou pour le prestige, ne servant point le Seigneur, mais leur propre ventre (Romains 16:18). Ils ont leur récompense…

Les véritables chrétiens ne devraient jamais se laisser séduire par les belles paroles de ces enseignants charismatiques, mais devraient plutôt les marquer et surtout les éviter. Suivons par contre les instructions de Jésus qui nous déclare, dans Jean 15:4-5 : « Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. » Le Seigneur nous a toujours déclaré de faire attention et de demeurer en Lui. Le mot grec pour demeurer veut dire « endurer », « continuer », ou « rester ». Jésus devrait toujours demeurer notre motivation, notre standard, notre foyer, notre tout. Lorsque nous demeurons en Lui, les Écritures nous indiquent qu’il y a une grande différence dans notre vie dès à présent, mais surtout dans notre vie future.

Par exemple : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). La Bible nous dit que : « Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu » (1 Jean 3:6). Notre amour pour les frères et pour les sœurs deviendra évident, car : « Celui qui aime son frère, [et sa sœur] demeure dans la lumière, et rien en lui ne le fait broncher. Mais celui qui hait son frère, [ou sa sœur] est dans les ténèbres, et marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2:10-11). Nous serons subséquemment obéissants à Sa Parole, parce que : « Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:24).

Dans le discours de Jésus au sujet de la vigne et de ses branches se trouvent plusieurs belles promesses pour le chrétien. Voici ce que nous lisons, dans Jean 15:1-8 : « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors comme le sarment et il sèche ; puis on ramasse les sarments et on les jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Mon Père sera glorifié, si vous portez beaucoup de fruit, et vous serez mes disciples. »

Regardez maintenant ce que Jésus déclare, dans Jean 15:9-16 : « Comme mon Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés ; demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit accomplie. Mon commandement, c’est que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, mais c’est moi qui vous ai choisis, et qui vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit soit permanent ; et que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »

Si nous demeurons en Christ, en réalité, nous demeurons également dans le Père et dans l’Esprit. Regardons ce que Jésus nous commande maintenant. « Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres. Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et que je ne leur eusse pas parlé, ils n’auraient point de péché ; mais maintenant ils n’ont point d’excuse pour leur péché. Celui qui me hait, hait aussi mon Père » (Jean 15:17-23).

Ceux qui demeurent cependant fidèles à Christ ne seront jamais laissés seuls à faire l’œuvre que Jésus a débutée ici-bas, car Il nous a promis : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. Celui qui a mes commandements, et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, et je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui. Judas, non pas l’Iscariote, lui dit : Seigneur, d’où vient que tu te feras connaître à nous, et non pas au monde ? Jésus lui répondit : Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui » (Jean 14:16-23).

« Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui, » nous déclare l’apôtre dans 1 Jean 2:28-29. Ayons nos regards fixés sur les cieux, d’où nous verrons un jour cette scène magnifique qui nous est décrite par l’apôtre Jean qui a eu le bonheur de voir et de nous présenter ce spectacle unique.

Dans Apocalypse 19:6-12, nous pouvons lire : « Et j’entendis comme la voix d’une grande multitude, comme le bruit de grosses eaux, et comme la voix de grands tonnerres, qui disait : Alléluia ! car il règne le Seigneur Dieu, le Tout-Puissant. Réjouissons-nous, et faisons éclater notre joie, et donnons-lui gloire ; car les noces de l’Agneau sont venues, et son épouse s’est parée. Et il lui a été donné d’être vêtue d’un fin lin, pur et éclatant, car le fin lin, ce sont les justices des saints. Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. Or, je me jetai à ses pieds pour l’adorer ; mais il me dit : Garde-toi de le faire ; je suis ton compagnon de service et celui de tes frères qui ont le témoignage de Jésus. Adore Dieu, car le témoignage de Jésus, c’est l’esprit de prophétie. Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. »

Il s’agit ici de la dernière référence dans la Bible à un ciel ouvert. Cette fois, cependant, c’est pour nous annoncer une grande noce, celle de l’Agneau avec Son Épouse bien parée pour l’événement. Vous souvenez-vous, lors du baptême de Jésus, alors que Jean le Baptiste s’y opposait, en disant : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! » ? « Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir » (Matthieu 3:15-17).

Au même moment, la table était mise officiellement pour le salut du monde entier. « Car aussitôt, comme il sortait de l’eau, il vit les cieux s’ouvrir et le Saint-Esprit descendre sur lui comme une colombe. Et une voix vint des cieux, qui dit : Tu es mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. Et aussitôt l’Esprit poussa Jésus au désert. Et il fut là au désert quarante jours, étant tenté par Satan ; et il était avec les bêtes sauvages, et les anges le servaient » (Marc 1:10-13). Ce qui avait commencé par Abraham, ensuite Isaac et finalement par Israël physique se terminera éventuellement par le salut d’Israël de Dieu spirituel (Galates 6:16).

Ceux qui auront mis l’épaule à la roue pour l’accomplissement de l’œuvre dans l’humilité seront généreusement récompensés par Dieu Lui-même, dans Son Royaume à venir, et ceux qui auront travaillé pour leur ventre à prêcher leur « vérité » auront leur récompense également, dans la destruction finale des rebelles. Et c’est ainsi que tout Israël sera sauvé, les Juifs comme les Gentils qui se convertiront à Christ, car Lui seul sera le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs dans un Royaume qui ne sera jamais partagé.

« Car je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne soyez pas sages à vos propres yeux ; c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que toute la multitude des Gentils soit entrée dans l’Église. Et ainsi tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera Mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous ; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables », nous déclare Paul, dans Romains 11:25-29.

 




T.039 – Une relation exclusive

En me promenant un soir, j’ai soudain considéré combien il peut être bon de vivre et à quel point il est possible de négliger ce don. Il n’est pas seulement dommage de ne pas apprécier sa vie, mais il est surtout vital de vivre vraiment. Or, dans une prison, il est difficile de vivre : on se contente de survivre, c’est-à-dire, de s’imposer ce but assez trouble de s’en sortir et de ne pas « crever ».

Une prison n’est pas seulement faite de briques, puisqu’il en existe tant d’autres, et la pire est celle qui est forgée par les murs de notre perception. Si je vis dans le péché – parce que je suis sous la loi du péché – ma perception est défectueuse par rapport à la Vérité unique instaurée par Dieu et qui est en Dieu. Sans prise de conscience, je suis dans la prison de ma perception, qui ne génère qu’orgueil ou mépris.

« L’œil est la lumière du corps : si donc ton œil est sain, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est mauvais, tout ton corps sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! » (Matthieu 6:22-23).

Si je me perçois comme un être coupable et si je me désapprouve sans cesse, sans que la Grâce de Dieu ne puisse m’atteindre et m’affranchir, je suis également en prison. Mon regard trop sombre dénature ma vie, jusqu’à ne plus être en mesure de reconnaître ça et là les marques de la Présence de Dieu, de Son Amour, ni de Sa Bonté envers tous, Lui qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Mattieu 5:45) ; sachant qu’à l’échelle de la Justice de Dieu, personne ici-bas n’est suffisamment bon ou juste pour mériter Sa Grâce.

Il est bon de se la rappeler continuellement, afin de ne pas s’enorgueillir ; mais il faut faire attention de ne pas tomber dans le piège inverse. À force de se culpabiliser et de se dévaloriser chaque jour, un mécanisme mental dangereux peut se mettre en place : une sorte de « barrière anti-grâce », qui empêche le coeur assoiffé de boire, le cœur affamé de se nourrir et qui éloigne donc le chrétien de son Dieu, même s’il croit en Lui de toutes ses forces.

Cette situation peut s’avérer très inconfortable, car on se retrouve dans un état de paralysie interne, non pas mort, si l’on est de ceux qui ont goûté à la Vérité, mais pas réellement vivant, puisqu’incapable de s’affranchir, incapable d’apprécier la vie, ni de vivre chaque jour consciemment avec reconnaissance, comme un don sacré de Dieu.

« Et l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7).

Pourtant, la vie est précieuse. Même les humanistes, les défenseurs des droits humains, et ceux de la cause animale, les protecteurs de l’environnement, tous se rejoignent avec nous sur ce point : la vie est précieuse.

La Bible dit que « quant à l’âme de toute chair, c’est son sang ; il lui tient lieu d’âme » (Lévitique 17:11), et « le sang c’est l’âme » (Deutéronome 12:23), elle parle de « l’âme précieuse de l’homme » (Proverbe 6:26). La vie précieuse se trouve dans le sang de l’être vivant ; le sang étant l’âme de celui-ci, on peut aisément en déduire que l’âme et la vie sont indissociables, et lorsqu’on parle de la valeur d’une âme, on parle de la valeur d’une vie.

« Car c’est toi qui as formé mes reins, qui m’as façonné dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes oeuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, ouvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait » (Psaume 139:13-16). La vie est un mystère, un cadeau, une source inépuisable d’étonnement et d’émerveillement.

La vie est également source de jouissance pour celui qui sait dominer sur son sentiment de culpabilité. Or, il n’existe que deux moyens pour atteindre cela : celui du diable et celui de Dieu. Celui du diable consiste à faire taire sa conscience, à la dompter peu à peu en lui dictant ses propres lois afin qu’elle finisse par obéir à sa propre volonté, puis qu’elle l’approuve, l’accepte et la normalise.

Le moyen de Dieu, quant à lui, est diamétralement opposé. Il fait disparaître la culpabilité par la Puissance de la Grâce divine, à travers la foi dans la suffisance du sacrifice unique de Jésus-Christ offert pour nous, qui nous délivre lorsque nous implorons Son pardon d’un coeur sincère.

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit » (Romains 8:1).

Si la culpabilité est un iceberg, le pécheur – qui, naturellement, refuse de souffrir et veut librement jouir de sa vie – s’habitue aux températures très basses. Il s’adapte avec toutes sortes de compromis et de stratégies de compensation pour ne plus être gêné par le froid glacial, ni même remarquer qu’il vit sur un iceberg. Malgré ce que sa perception lui dit, qu’il le ressente ou non, il vit dans le froid. Et s’il en a conscience, comme le dit l’expression : « il fait avec ».

La Grâce de Dieu, quant à elle, est comme le soleil dans sa puissance, qui fait fondre l’iceberg et le fait disparaître. La glace fondue rejoint la masse des eaux de l’océan et plus personne ne peut dire où était l’iceberg, pas même Dieu, qui affirme : « C’est moi, c’est moi qui efface tes forfaits pour l’amour de moi, et je ne me souviendrai plus de tes péchés » (Esaïe 43:25).

Alors, pourquoi tant de chrétiens prennent-ils des moyens détournés pour se libérer de leur sentiment de culpabilité ? Et pourquoi y a-t-il dans nos vies d’énormes morceaux de l’iceberg qui n’arrivent pas à fondre ?

Dieu a-t-Il créé l’Homme pour qu’il soit abattu ? Est-ce le souhait ou la norme de Dieu pour Ses créatures humaines – summum de toute la création – qu’elles errent dans l’incapacité d’apprécier d’être en vie ?

« Le cœur joyeux vaut un remède ; mais l’esprit abattu dessèche les os » (Proverbes 17:22).

Si l’on se figure de manière imagée que les os –  placés au plus profond de notre corps – représentent l’homme intérieur, on peut visualiser l’effet de l’abattement psychologique sur celui-ci : il se dessèche, perd de sa vigueur, de son entrain, jusqu’à se perdre lui-même.

Dans ma vie, le sentiment de culpabilité ou celui de ne pas être à la hauteur m’ôtent peu à peu la joie de vivre. Et si je suis incapable d’être joyeuse et d’apprécier simplement le cadeau de Dieu de m’avoir mise au monde, c’est très culpabilisant. Qui me délivrera de ce cercle vicieux ?

L’important est d’en prendre conscience, non pas pour consolider les murs de ma prison mais pour en sortir. Celui qui peut me faire sortir de ma prison, c’est Jésus-Christ par Sa Grâce et Sa Puissance souveraine.

Dieu a peut-être du plaisir à me voir sourire. Il est probable que Son cœur se réchauffe à l’écoute de ma louange, quand Il m’entend chanter seule dans mon coin. Et il se peut qu’Il éprouve beaucoup de joie dans les moments où j’accorde à la vie toute son importance, en l’appréciant à sa juste valeur.

Se repentir est une bonne chose, mais se repentir vers quoi ? Se détourner de sa mauvaise perception et de sa conduite coupable pour aller vers quoi ? Le péché revient si facilement, si on ne lui barre pas la route avec un changement concret et radical.

Dans mon état d’esprit dépressif, à attendre passivement un changement dans ma vie et à m’habituant au vide d’un quotidien devenu très banal, j’étais en proie à une sorte d’addiction qui me permettait de m’enfuir loin de ma vie et de ma culpabilité, dans toutes sortes de lieux et d’histoires, et pour quelques heures de ne plus être moi-même. Je partais régulièrement à la médiathèque emprunter des films que je regardais jusqu’à tard dans la nuit. Bien que mon choix restait généralement correct – évitant en toute conscience l’excès de violence et de scènes sensuelles – je me suis rendue compte, au bout d’un certain temps, qu’en m’endormant juste après, cela générait en moi des rêves absurdes et fort désagréables. Mon sommeil s’en est trouvé troublé et je n’étais plus en forme. Parfois, les rêves étaient en rapport direct avec les films visionnés, parfois il n’y avait pas de rapport, mais le contenu des rêves était païen, mondain et même très vulgaire et immoral.

Pourquoi le diable rentre-t-il dans mon sommeil, me demandais-je. Pourquoi l’Esprit de Dieu ne le repousse-t-Il pas ?

En me réveillant, j’avais honte. J’étais comme coupée en deux : une partie de moi pensait être totalement étrangère à ces cauchemars, car ils ne la concernait pas dans la réalité, et il suffisait donc de les oublier. Mais quelque chose dans mon cœur reconnaissait être en relation directe avec le mal et les péchés malsains commis fictivement dans les rêves.

Intuitivement, j’ai compris que ces rêves obscurs dépeignent ma condition humaine : sans le vouloir, il y a bel et bien quelque chose de sombre en moi, un potentiel à faire le mal, un potentiel à m’avilir et à me détruire, un potentiel à aimer le monde et à me perdre. Sans en tenir compte, je nourrissais ce potentiel, alors que je ne prenais que très peu de nourriture divine, à savoir la Parole de Dieu. C’est un peu comme si je choisissais un autre dieu.

Puis j’ai soudain réalisé le regard du Christ, un regard perçant et coupant, qui voit à l’intérieur de l’être humain la fissure entre le croyant fidèle et le criminel potentiel. Et j’ai compris que Jésus-Christ voit en nous la partie sombre que nous faisons souvent semblant de ne pas connaître, qu’Il la connaît mieux que nous la connaissons nous-mêmes et que, malgré toute l’horreur qu’elle suscite, Il nous aime.

« Oui, tu as ça en toi, » me souffle-t-Il, « mais Moi Je veux mettre autre chose en toi. Ne t’éloigne plus de Moi ! »

Alors, j’ai réalisé combien je m’étais éloignée de Lui. Je ne chante plus mon amour, ni ma reconnaissance envers Lui. Je ne me prosterne plus devant Sa Majesté. Je ne célèbre plus de culte à mon Seigneur, sous prétexte que je suis seule et que j’ai quitté les assemblées. Je ne suis plus dans les parvis de l’Adoration.

« Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » (Matthieu 6:6).

En allant rendre une visite spontanée à ma belle-sœur, qui est radicalement catholique, je suis arrivée au moment où elle et sa famille étaient en train de suivre l’office de la messe à la télévision. Conscients des « déviations » liées à l’égarement massif des chrétiens dans les temps de la fin, ils vivent leur foi de manière autonome et intime, ayant quitté leur assemblée, toutefois sans avoir pris conscience des mensonges sur lesquels ils s’appuient encore.

J’étais très surprise quand, en rentrant dans leur salon pour les saluer, je vis leur fille de seize ans agenouillée sur le sol, prosternée face contre terre, chantant et souriant d’une manière si touchante que j’en fus complètement troublée. La joie et la paix qui rayonnaient sur son visage m’émurent profondément.

Je compris alors que Dieu avait guidé mes pas ce jour-là, afin de me montrer que ces personnes, que je pense profondément perdues, ont, malgré leur mauvaise compréhension de la Bible, quelque chose que je n’ai pas : quelque chose que j’ai perdu et qui pourtant est essentiel. Ils adorent le Christ et vénèrent Dieu en Lui offrant chaque jour des moments consacrés uniquement à l’adoration. Ils sanctifient le Nom de Dieu en séparant ce qui est profane de ce qui est saint, vivant ce temps à part comme une priorité exclusive, un devoir et un besoin.

« Tu ne prendras point le nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain » (Exode 20:7).

« Je ferai connaître mon saint nom au milieu de mon peuple d’Israël, et je ne laisserai plus profaner mon saint nom ; et les nations sauront que je suis l’Éternel, Le Saint en Israël » (Ezéchiel 39:7).

Nous débattîmes à propos des divergences de nos croyances respectives. Je leur expliquai ce que je sais des évènements à venir prophétisés dans le livre de l’Apocalypse. Egalement, dans l’expectative des signes décrits par notre Seigneur Jésus et suivant de près les évènements politiques et économiques, nous nous retrouvâmes sur plusieurs points et je rendis grâce à Dieu que la conversation fut possible.

En repartant chez moi, je me posais cette question que j’avais tendance à ne poser que pour les autres : « sommes-nous prêts ? » Etrangement, cette question s’adressait aussi à moi.

Avant que n’arrive le grand chaos final, sommes-nous sûrs d’être du bon côté ? Du côté du Christ, du vrai Christ, tandis que la foi se ramollit et que les faux prophètes surgissent de plus en plus ?

Avons-nous l’ingrédient essentiel pour faire face aux guerres et aux persécutions quand elles nous toucheront subitement et brutalement ? Même si nous pensons être de ceux qui seront miraculeusement épargnés, protégés, comment réagirons-nous en voyant tout autour ce qui se passera ? Serons-nous assez forts pour ne pas tomber dans le gouffre du deuil et de l’abattement ?

Et pour être sûrs de passer au travers de la folie générale et de la manipulation démoniaque, posons-nous cette question : appartenons-nous vraiment au Christ ?

Le vrai Christ inspire Crainte et Adoration, parce qu’Il est à la fois Autorité et Grâce, Roi, serviteur, douceur et ferveur, bonté mais Justice. Il voit notre attitude, Il connaît nos failles. Il peut Se servir de tout un chacun pour exhorter, redresser, secouer, châtier. Il n’y a rien qui Le limite, si ce n’est nous-mêmes.

J’ai limité Dieu, j’ai limité Sa force en moi, dans la mesure où je ne Lui ai plus attribué Sa juste place. Mais Son regard est gracieux pour qui accepte de prendre conscience et de changer d’attitude. La partie sombre en moi ne limite pas l’Amour de Dieu, mais elle me limite moi, si je la nourris – consciemment ou inconsciemment – car elle m’empêche de vivre ma relation exclusive avec le Seigneur. Or, sans cette relation exclusive manifestée par des temps d’adoration, de prière et de méditation de Sa Parole, même si nous croyons détenir la vérité, elle nous échappe.

« Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Nous ne Lui échappons pas, car Sa main de bon Berger ne se desserre pas, mais la nôtre, oui. Nous ouvrons la main pour lâcher la Sienne et nous cramponner à des choses sans valeur.

Mais par Sa Bonté, à cause de l’Amour qu’Il a pour nous, Il nous rattrape, nous corrige, parfois par le moyen de l’humiliation, afin que la correction s’imprègne profondément en nous, comme marqués par le fer : ce qui a été le cas pour moi, puisqu’allant chez des personnes que je pensais plus perdues que moi, leur apportant la Lumière de la Vérité, je réalise que moi-même je me perds, les trouvant dans l’attitude dans laquelle Dieu me demande de vivre !

Mais pour celui ou celle qui a vraiment goûté à l’Amour du Christ, l’humiliation par laquelle Dieu est contraint de nous faire passer est délicieuse, car elle précède le retour à la Grâce et à l’épanouissement de l’être intérieur qui était morne et desséché, et qui a tellement besoin d’être régénéré. En d’autres termes, elle nous ramène vers une relation exclusive.

« Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur » (Hébreux 4:12).

« Dieu est amour » (1 Jean 4:8).

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle

 




D.506 – La conclusion de tout ce discours

Par Joseph Sakala

L‘Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un Seul pasteur. Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:12-16).

La vie spirituelle de Salomon peut être retracée en grande partie au travers de ses écrits tels qu’enregistrés dans la Bible. Ils sont écrits en style poétique et révèlent également ses pensées intérieures recueillies tout au long de sa vie. Au début de son règne sur Israël, Salomon demanda à Dieu : « ton serviteur est au milieu du peuple que tu as choisi, ce grand peuple qui ne se peut dénombrer ni compter à cause de sa multitude. Donne donc à ton serviteur un cœur intelligent, pour juger ton peuple, et pour discerner entre le bien et le mal ; car qui pourrait juger ton peuple, ce peuple si nombreux ? Or ce discours plut au Seigneur, en ce que Salomon lui avait fait cette demande. Et Dieu lui dit : Puisque tu m’as fait cette demande, et que tu n’as demandé ni une longue vie, ni des richesses, ni la mort de tes ennemis, mais que tu as demandé de l’intelligence pour rendre la justice : Voici, je fais selon ta parole. Je te donne un cœur sage et intelligent, de sorte qu’avant toi nul n’aura été pareil à toi, et qu’il n’y en aura point après toi qui te soit semblable. Et même, je te donne ce que tu n’as pas demandé, et les richesses et la gloire ; de sorte qu’entre les rois il n’y en aura point de semblable à toi, pendant tous les jours de ta vie » (1 Rois 3:8-13).

Soudainement, dans 1 Rois 3:28 : « tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. » « Et Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. Et la sagesse de Salomon surpassait la sagesse de tous les Orientaux, et toute la sagesse des Égyptiens » (1 Rois 4:29-30).

Malheureusement, sa soif de sagesse humaine, très bien documentée dans les Écritures, le mena à faire toutes sortes d’expériences, et il en arriva à accepter de faire plusieurs compromis aboutissant à la désobéissance, provoquant ainsi l’apostasie nationale et l’idolâtrie du peuple à sa mort. Le livre d’Ecclésiaste nous étale cette série d’expériences qu’il avait tentées dans sa recherche du bien humain, mais chacune l’amena à la même conclusion. Enfin, dans Ecclésiaste 1:2, il déclare : « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste ; vanité des vanités, tout est vanité. » Il avait conclu qu’il n’y avait aucune référence à l’humilité perceptible dans les affaires des hommes. Cependant, il conclut également que la vie était un don de Dieu et devait être appréciée.

« J’ai reconnu qu’il n’y a rien de bon pour les hommes, que de se réjouir et de bien faire pendant leur vie. Et même, que chacun mange et boive, et jouisse du bien-être au milieu de tout son travail, c’est un don de Dieu. J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait, subsiste à toujours ; il n’y a rien à y ajouter, ni rien à en retrancher ; et Dieu le fait afin qu’on le craigne, » dit Salomon, dans Ecclésiaste 3:12-14. Et encore plus : « Ce qui est, a déjà été, et ce qui doit être a déjà été, et Dieu ramène ce qui est passé. J’ai vu encore sous le soleil, qu’au lieu établi pour juger, il y a de la méchanceté, qu’au lieu établi pour la justice, il y a de la méchanceté. Et j’ai dit en mon cœur : Dieu jugera le juste et le méchant ; car il y a là un temps pour tout dessein et pour toute œuvre » (Ecclésiaste 3:15-17).

Notre référence ci-haut résume le livre d’Ecclésiaste au complet. Voilà le secret de l’accomplissement humain. Notez, cependant, les deux décrets complémentaires où Salomon nous confirme : « Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal » (Ecclésiaste 12:15-16). Une véritable révérence à Dieu résulte nécessairement de l’obéissance à Ses lois. Et Salomon le sage le savait. Et Christ et les rédacteurs du Nouveau Testament l’ont renforci.

Dans Jean 14:14-18, Jésus nous a assuré : « Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. » Et l’apôtre Jean vient confirmer ce que Jésus enseignait. « Nous connaissons en ceci que nous aimons les enfants de Dieu, c’est que nous aimons Dieu, et que nous gardons ses commandements. Car ceci est l’amour de Dieu, c’est que nous gardions ses commandements ; or, ses commandements ne sont pas pénibles, parce que tout ce qui est né de Dieu, est victorieux du monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi. Qui est celui qui est victorieux du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1 Jean 5:2-5).

Les dures réalités de la vie, ainsi que ses paradoxes apparents, nous sont parfois incompréhensibles. C’est seulement en adoptant la bonne attitude envers la vie et envers Dieu que nous pourrons nous adapter. « Pour nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, pour connaître les choses qui nous ont été données de Dieu ; et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels. Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:12-16).

Comment expliquer que certaines personnes peuvent lire un passage biblique et le trouver pénible, confus et qu’il lui semble même folie, alors que d’autres en tireront une grande connaissance et une belle bénédiction en lisant le même passage ? La réponse est que le premier groupe n’est animé que par l’esprit du monde : « selon le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2:2). Tandis que les autres sont habités par l’Esprit de Dieu, ayant mis leur confiance en Christ, pour le pardon de leurs péchés et le don de leur salut. C’était après tout le Saint-Esprit qui a inspiré toutes les Écritures dès le commencement. Pierre nous déclare, dans 2 Pierre 1:21 : « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé. »

Et Paul agit dans le même sens lorsqu’il nous déclare que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Concernant ses propres écrits, Paul nous dit : « Et nous les annonçons, non avec les discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne le Saint-Esprit, expliquant les choses spirituelles aux spirituels » (1 Corinthiens 2:13). Donc, c’est l’Esprit qui vit dans chaque converti qui illumine, confirme et applique Ses propres Écritures à chaque chrétien qui les lit ou les entend. « Or, l’homme animal ne comprend point les choses de l’Esprit de Dieu ; car elles lui semblent folie, et il ne les peut connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge » (1 Corinthiens 2:14).

Par contre, Jésus a promis à Ses disciples : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15). Et c’est ce que l’Esprit fait dans les Écritures qu’Il a Lui-même inspirées avec des bénédictions abondantes lorsque nous les étudions avec des cœurs croyants et obéissants.

« Ainsi a dit le Dieu, l’Éternel, qui a créé les cieux et les a déployés, qui a étendu la terre avec tout ce qu’elle produit ; qui donne la respiration au peuple qui est sur elle, et le souffle à ceux qui y marchent : Moi, l’Éternel, je t’ai appelé dans la justice ; je te prendrai par la main, je te garderai ; je te donnerai pour alliance au peuple, et pour lumière aux nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et du cachot ceux qui habitent dans les ténèbres. Je suis l’Éternel ; tel est mon nom, je ne donnerai point ma gloire à un autre, ni ma louange aux idoles, » nous déclare Dieu par la bouche d’Esaïe 42:5-8.

Dieu, l’Éternel, est identifié ici comme le Créateur et l’organisateur de l’univers entier, des cieux et de la terre, et de toutes choses qui s’y trouvent. Dans ce contexte, Dieu S’identifie Lui-même comme Celui qui envoya : « Mon serviteur, celui que je soutiendrai, mon Élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis sur lui mon Esprit ; il manifestera la justice aux nations. Il ne criera point ; il n’élèvera point sa voix, et ne la fera point entendre dans les rues. Il ne brisera pas le roseau cassé, et n’éteindra pas le lumignon qui fume encore ; il manifestera la justice avec vérité. Il ne se ralentira ni ne se précipitera point, jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre ; et les îles espéreront en sa loi » (Esaïe 42:1-4). Le Messie qu’Israël n’a pas voulu reconnaître, ayant même provoqué Sa crucifixion.

Celui qui a fait toutes choses et Qui a également donné à chaque personne Son souffle et Son esprit. Son souffle, neshumah en hébreu, est le même souffle de vie que Dieu a insufflé dans les narines d’Adam lorsque Dieu l’a crée au commencement. Même les athées qui ne croient pas en Dieu sont obligés de s’en remettre à Lui pour maintenir leur propre vie. Car : « Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous. Car en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car de Lui nous sommes aussi la race » (Actes 17:25-28).

Dieu donne à chaque personne un esprit, ruach en hébreu, un mot utilisé pour la première fois en rapport avec « Esprit de Dieu ». Dans Genèse 1:2, nous lisons : « Or la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » C’est cet attribut en particulier qui constitue « l’image de Dieu » et qui n’est attribué qu’à l’homme et à la femme. Genèse 1:27 nous dit : « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. »

Lors du Déluge, : « toute chair qui se mouvait sur la terre, expira, tant des oiseaux que du bétail, des animaux et de tous les reptiles qui se traînent sur la terre, et tous les hommes. Tout ce qui avait souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui était sur la terre ferme, mourut. Tous les êtres qui étaient sur la face de la terre furent exterminés, depuis les hommes jusqu’aux bêtes, jusqu’aux reptiles, et jusqu’aux oiseaux des cieux, et ils furent exterminés de dessus la terre. Il ne resta que Noé, et ce qui était avec lui dans l’arche. Et les eaux furent grosses sur la terre pendant cent cinquante jours » (Genèse 7:21-24).

Le souffle de l’homme et son esprit sont des mots souvent mis en alternance par les humains. Cependant, lorsque le souffle quitte le corps d’une personne à la mort, l’esprit quitte également, mais notez bien ceci : « Avant que la poussière retourne dans la terre, comme elle y avait été, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné » (Ecclésiaste 12:9). L’esprit est comme une cassette (ou un CD, ou une clé USB, ou un disque dur), sur laquelle sont enregistrées toutes les actions de chaque individu. Et lors de la première résurrection, la cassette de l’Élu retourne dans le corps glorieux, né de nouveau, de la personne sauvée. Ce salut est ouvert aux gentils également.

Car : « Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit aussi bien qu’à nous ; et il n’a point fait de différence entre nous et eux, ayant purifié leurs cœurs par la foi. Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, en imposant aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n’avons eu la force de porter ? Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu’eux. Alors toute l’assemblée se tut, et ils écoutaient Barnabas et Paul, qui racontaient quels miracles et quelles merveilles Dieu avait faits par eux, parmi les Gentils. Et après qu’ils eurent cessé de parler, Jacques prit la parole, et dit : Hommes frères, écoutez-moi. Simon a raconté comment Dieu a commencé de choisir parmi les Gentils un peuple consacré à son nom ; et avec cela s’accordent les paroles des prophètes, selon qu’il est écrit : Après cela, je reviendrai, et je rebâtirai le tabernacle de David, qui est tombé ; et je réparerai ses ruines, et je le redresserai ; afin que le reste des hommes, et toutes les nations sur lesquelles mon nom est invoqué, cherchent le Seigneur ; ainsi dit le Seigneur, qui a fait toutes ces choses » (Actes 15:8-17).

Lorsque Jésus a déclaré, dans Matthieu 25:43-46 : « J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, ou soif, ou être étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et que nous ne t’avons point assisté ? Et il leur répondra : Je vous dis en vérité, qu’en tant que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, vous ne me les avez pas faites à moi-même. Et ils iront aux peines éternelles ; mais les justes iront à la vie éternelle. » Jésus avait à l’Esprit bien plus qu’une visite sociale.

Les prisons de cette époque étaient des endroits misérables sans aucun secours. Elles avaient désespérément besoin d’aide extérieure. Paul avait écrit ceci à Timothée de sa prison à Rome : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins. Alexandre, l’ouvrier en cuivre, m’a fait souffrir beaucoup de maux ; le Seigneur lui rendra selon ses œuvres. Garde-toi aussi de lui, car il a fort résisté à nos paroles. Personne ne m’a assisté dans ma première défense ; mais tous m’ont abandonné. Que cela ne leur soit point imputé ! Mais le Seigneur s’est tenu près de moi et m’a fortifié, afin que par moi la prédication eût une pleine efficacité, et que tous les Gentils l’entendissent ; et j’ai été délivré de la gueule du lion » (2 Timothée 4:13-17). Une visite en prison impliquait beaucoup plus qu’une simple visite de courtoisie ; c’était une visitation.

Les évènements entourant la naissance du Messie furent considérés comme une « visitation » lorsque Zacharie, le père de Jean le Baptiste, prophétisa sur l’enfant Jésus : « Béni soit le Seigneur, le Dieu d’Israël, de ce qu’il a visité et racheté son peuple, et de ce qu’il nous a suscité un puissant Sauveur, dans la maison de David son serviteur ; comme il en avait parlé par la bouche de ses saints prophètes, depuis longtemps ; de ce qu’il nous a sauvés de nos ennemis, et de la main de tous ceux qui nous haïssent, pour exercer sa miséricorde envers nos pères, et se souvenir de sa sainte alliance, savoir du serment qu’il avait fait à Abraham notre père, de nous accorder que, étant délivrés de la main de nos ennemis, nous le servirions sans crainte, dans la sainteté et dans la justice, en sa présence, tous les jours de notre vie. Et toi, petit enfant, tu seras appelé le prophète du Très-Haut ; car tu marcheras devant la face du Seigneur, pour préparer ses voies, afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:68-79).

Lorsque Jésus a ramené à la vie un petit garçon, dans Luc 7:14-16 : « Et s’étant approché, il toucha la bière, et ceux qui la portaient s’arrêtèrent ; et il dit : Jeune homme, je te le dis, lève-toi. Et le mort s’assit et commença à parler. Et Jésus le rendit à sa mère. Et la crainte les saisit tous, et ils glorifièrent Dieu, en disant : Un grand prophète s’est élevé parmi nous, et Dieu a visité son peuple. » À la lumière de ceci, considérons le ministère de Paul envers les Gentils, notre compréhension du mot « visité » étant élargie de manière à vouloir dire également comment, pour la première fois, Dieu a considéré les Gentils de façon à pouvoir les aider. En faisant cela, Dieu a fait surgir d’eux une nation pour Son nom. Dans Sa miséricorde, Dieu a fait le nécessaire à notre égard aussi afin de nous sortir de l’esclavage du péché et de nous marquer le front de Son Nom saint.

Alors : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Même si le salut est gratuit, il a exigé une rançon de la part du Créateur Lui-même devenant un homme et Se soumettant à une mort atroce sur la croix. C’est ainsi que nous pouvons avoir en nous les mêmes sentiments que Jésus-Christ. Parce que notre salut n’est pas conditionnel à aucun acte méritoire de notre part, car le standard sur lequel nous devrions mesurer notre vie n’est rien de moins que la vie parfaite de Jésus-Christ.

« Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes, » nous déclare le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:21-25.

Notre propre standard de sainteté devrait se modeler à Sa vie de sainteté. Dans 1 Pierre 1:15-16, l’apôtre nous déclare : « Mais comme celui qui vous a appelés, est saint, soyez vous-mêmes saints dans toute votre conduite. En effet, il est écrit : Soyez saints, car je suis saint. » Il nous est impossible d’atteindre ce standard, mais cela nous donne quand même le but ultime à viser. Si nous voulions marcher dans Ses pas, ceux-ci pourraient bien nous guider dans la souffrance et la persécution, car : « Celui qui dit qu’il demeure en lui, doit aussi marcher comme il a marché lui-même » (1 Jean 2:6). Cela voudrait évoquer le désir d’être crucifié avec Christ. Mais regardez ce que Paul nous déclare, dans Galates 2:20 : « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi. »

Son sacrifice fut parfait et il n’y a aucune façon pour nous de l’améliorer. Jésus a déjà donné Sa vie pour nous et ce qui devrait caractériser notre vie de chrétien, présentement, c’est un amour inconditionnel. C’est ce que Jean nous déclara lorsqu’il a exprimé les Paroles de Christ dans Jean 13:34-35 : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Aimer comme Jésus a aimé, marcher comme Jésus a marché, être saint comme Il est saint et suivre Son exemple en parole et en actions, tout cela demande que nous pensions comme Jésus a pensé, que l’attitude même de notre âme soit comme la Sienne. « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ » (1 Corinthiens 2:16).

Mais en actions, nous sommes à court. « Car quoique nous marchions dans la chair, nous ne combattons point selon la chair. En effet, nos armes de guerre ne sont pas charnelles, mais elles sont puissantes en Dieu, pour renverser les forteresses, pour détruire les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et pour amener toute pensée captive à l’obéissance de Christ ; et nous sommes prêts à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète. Regardez-vous aux apparences ? Si quelqu’un est persuadé en lui-même qu’il appartient à Christ, qu’il se dise aussi en lui-même, que comme il appartient à Christ, nous lui appartenons aussi » (2 Corinthiens 10:3-7).

Et à tous ceux et celles qui appartiennent à Christ : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! [Et d’une seule voix nous disons] Oui, Seigneur Jésus, viens ! » (Apocalypse 22:20). C’est l’avant dernier verset de la Bible, mais il contient la dernière promesse de la Bible. Et cette promesse est que Jésus reviendra bientôt. « Mais. » direz-vous, « ça fait presque 2 000 ans que Christ nous a fait cette promesse et Jésus n’est toujours pas revenu ! » Évidemment, le mot « bientôt », tel qu’utilisé par Jésus, ne veut pas dire « immédiatement ». En effet, cette promesse paraît pas moins de six fois, seulement dans le livre de l’Apocalypse.

À l’Église d’Éphèse, Jésus lui dit : « Mais j’ai contre toi, que tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi, et fais tes premières œuvres ; sinon je viendrai bientôt à toi, et si tu ne te repens, j’ôterai ton chandelier de sa place » (Apocalypse 2:4-5). A l’Église de Pergame, Jésus Lui dit : « Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche » (Apocalypse 2:16). À l’Église de Philadelphie, Jésus lui dit : « Je viens bientôt ; tiens ferme ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3:11). Donc, les trois premières fois, Jésus S’adresse à trois de Ses Églises.

Les trois dernières fois, Jésus S’adresse à toutes Ses Églises. Dans Apocalypse 22:7, Jésus leur déclare : « Voici, je viens bientôt ; heureux celui qui garde les paroles de la prophétie de ce livre ! » Et, dans Apocalypse 22:12, Jésus est plus spécifique : « Or, voici, je viens bientôt, et j’ai mon salaire avec moi, pour rendre à chacun selon que ses œuvres auront été. » Et, finalement, au verset 20, Jésus devient très personnel : « Celui qui rend témoignage de ces choses, dit : Oui, je viens, bientôt. Amen ! » Et toute Son Église répond : « Oui, Seigneur Jésus, viens ! » Nous avons tous hâte que Sa volonté s’accomplisse.

Non, le Seigneur n’a pas oublié Ses promesses : « Car autant il y a de promesses en Dieu, toutes sont oui en lui, et Amen en lui, à la gloire de Dieu par nous » (2 Corinthiens 1:20). De plus, plusieurs croyants spirituels de toutes les générations regardaient vers Jésus, s’attendant à ce qu’Il vienne bientôt, comme Il l’avait promis ; pourtant, tous sont morts sans l’accomplissement de la promesse de leur vivant. Il devient alors évident que « bientôt », pour un bon serviteur, devrait être compris dans le sens de « soudainement ». « Mais si c’est un méchant serviteur qui dise en son cœur : Mon maître tarde à venir ; et qu’il se mette à battre ses compagnons de service, et à manger et à boire avec des ivrognes ; le maître de ce serviteur-là viendra au jour qu’il n’attend pas, et à l’heure qu’il ne sait pas ; et il le séparera, et il lui donnera sa part avec les hypocrites ; là seront les pleurs et les grincements de dents », nous déclare Jésus, dans Matthieu [24:48-51].

Mais ce moment arrivera certainement : « En un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité » (1 Corinthiens 15:52-53). Il semble évident que tous les signes de Son avènement soudain sont proches, sauf peut-être un signe. Marc 13:10 nous dit : « Mais il faut que l’Évangile soit auparavant prêché à toutes les nations. » Et Matthieu 24:14 ajoute un autre détail : « Et cet Évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » « Maintenant donc, petits enfants, demeurez en lui, afin que, quand il paraîtra, nous ayons de la confiance et que nous ne soyons pas confus devant lui à son avènement. Si vous savez qu’il est juste, sachez que quiconque pratique la justice, est né de lui » (1 Jean 2:28-29).




L’holocauste des bébés américains

Plus de 60 millions de bébés ont été avortés depuis l’affaire Roe vs Wade

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juin 2018

Par Jerry Barrett

« Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer, que de scandaliser un de ces petits. »

(Luc 17:2)

Dans l’étude de la physique, on apprend que, pour chaque action, il y a une réaction égale et opposée. Cela semble aussi se produire avec presque toutes les décisions que nous faisons sur une base quotidienne. Parfois, ces décisions mènent à des circonstances désastreuses.

Les années 1960 annoncèrent un changement dans la culture américaine. Le modèle de la famille fut sorti de son axe quand la révolution sexuelle et la culture de la drogue devinrent populaires. Ward et June Cleaver, ainsi que la moralité chrétienne, furent jetés dans l’oubli. C’était dès lors l’époque du sexe, de la drogue et du rock’n’roll.

Cependant, avec le mouvement de « l’amour libre » sont venues des conséquences inattendues. Les grossesses non préméditées furent un des inconvénients majeurs.

Durant les années 1950 et 1960, on estime que les médecins de ruelles ont exécuté un million d’avortements par année. Plus d’un millier de femmes sont mortes chaque année à cause de cette procédure illégale. Bon nombre de ces médecins chargeaient plus de 1 000 $ pour leur service et on n’utilisait pas d’anesthésie parce que l’on voulait que les patientes sortent rapidement de la place.

Meurtre sur demande

Dans les années 1960, ère de protestation et de mouvements divers, les femmes commencèrent à cibler activement le sujet de l’avortement. Beaucoup parlèrent de leur propre avortement illégal et insistèrent pour que l’avortement-sur-demande soit rendu légal. Le clergé libéral se joignit à l’effort ainsi que d’autres groupes de liberté civile.

Certains états commencèrent à adoucir leur loi sur l’avortement, le permettant sous certaines circonstances, mais ils laissèrent la décision finale aux médecins et aux hôpitaux. L’état de New York, en 1970, permit l’avortement-sur-demande jusqu’à la 24e semaine si cela se faisait dans un service médical avec un médecin. Les femmes qui pouvaient s’offrir cette « procédure » se rendirent en foule dans ces cliniques « légales ».

Le 22 janvier 1973, le meurtre sur demande fut autorisé par notre Cour Suprême par la décision rendue lors du tristement célèbre cas Roe vs Wade. Medicaid finança les exécutions fœtales jusqu’à ce que le Congrès adopte l’Amendement Hyde, en 1976. Celui-ci, toutefois, n’allait pas stopper le meurtre de masse des bébés américains.

Nuire aux tortues de mer, aux aigles et à leurs œufs est illégal, sujet à des amendes et à l’emprisonnement. Mais un bébé humain avant naissance, que Dieu connaissait avant de le former dans le sein de sa mère, fait à l’image de Dieu, ce n’est juste qu’un « choix ».

Planned Parenthood commença à recevoir des fonds fédéraux en 1970, grâce à Richard Nixon et un accord bipartite du Congrès. À l’époque, on formulait ce sujet comme étant de la « planification familiale », ce qui rendait la chose acceptable aux yeux du grand public. Planned Parenthood reçoit actuellement plus de 500 millions $ annuellement, dont la majorité va au financement des avortements.

Bien que ce soit financé au fédéral sous le déguisement de la « planification familiale », on pourrait penser que l’adoption serait l’option la plus populaire. Néanmoins, l’orientation d’une patiente vers l’adoption par Planned Parenthood paraît dérisoire en comparaison du meurtre-sur-demande. En 2014, il y a eu 149 avortements pour chaque référence à l’adoption.

Planned Parenthood exige-t-il des quotas ?

D’anciens employés de Planned Parenthood ont avancé des déclarations choquantes à propos de quotas et de mesures correctives contre des cliniques contre-performantes. Même les cliniques qui ne font pas d’avortement doivent référer un certain nombre de patientes vers des cliniques qui en font.

Dans une interview accordée au Washington Post, Sue Thayer, ancienne gérante de clinique, déclara que les employés étaient entraînés à manipuler les femmes pour qu’elles choisissent l’avortement. Le meilleur argument était d’amener ce qu’il en coûtait d’élever une famille.

Mme Thayer affirma aussi que Planned Parenthood offrait des avantages aux cliniques qui excédaient leur quota d’avortement. Des party-pizzas et des vacances payées faisaient partie des récompenses données.

Vente de parties du corps pour le profit

Le Procureur général des États-Unis, Jeff Sessions, a récemment ouvert une enquête sur la vente par Planned Parenthood de parties du corps de fœtus. En 2016, un Jury Sélectif Maison sur la Vie des Nouveau-nés produisit des documents dénonçant des techniciens d’une clinique d’avortement à qui l’on donnait des extras en argent pour le nombre de parties de corps de fœtus qu’ils procuraient.

Ces techniciens obtenaient le consentement de la mère pour le don de tissus fœtaux sans divulguer les bonus qu’ils en retiraient. Donc, armés de la liste de souhaits d’un commerce de procuration de tissus, ces techniciens se mirent à s’enrichir, comme la clinique, d’ailleurs. Planned Parenthood a défendu vigoureusement la légalité de sa moisson de parties fœtales.

Quand le fœtus est-il un être humain ?

Notre société n’admet pas le meurtre d’un être humain sauf en cas de légitime défense, à la guerre… ou par l’avortement. Toutefois, si un conducteur ivre défonce un véhicule contenant une femme enceinte – qu’elle soit ou non en route vers une clinique d’avortement – et qu’il tue le fœtus, il peut être accusé d’homicide commis en conduisant pour avoir tué le bébé.

Ce qui amène à la question : quand un fœtus devient-il un être humain ? Il n’y a pas de définition concise, seulement des opinions politiques et scientifiques. Des études ont toutefois montré que les fœtus ressentent la douleur à 20 semaines ou avant. On les a observés qui se retiraient brusquement devant un stimuli nuisible comme des aiguilles et libéraient des hormones de stress en réaction aux procédures douloureuses.

Lorsqu’il était au Congrès, Ron Paul présentait sans cesse le « Projet de Loi sur le Caractère Sacré de la Vie » qui définit que la vie commence à la conception. Les Républicains « pro-vie » ne permirent jamais que ce projet de loi voit le jour. L’an dernier, le sénateur Rand Paul présenta le « Projet de Loi sur la Vie dès la Conception », mais ni les leaders républicains, ni Donald Trump n’ont fait quoi que ce soit pour promouvoir ce projet de loi. Comment Donald Trump planifie-t-il de rendre toute sa gloire à l’Amérique en continuant à permettre le meurtre légalisé de plus de 1 800 bébés par jour ?

L’holocauste américain

A date, plus de 60 millions de bébés ont été assassinés ! Laissez-vous pénétrer de ce chiffre. 60 millions de bébés. Et si l’un d’eux avait été capable de guérir le cancer, ou devait être un futur Président ? Il s’agit d’un holocauste aux proportions épiques. Il n’y a pas d’autre mot pour le décrire.

Aucune race n’est immunisée contre ce génocide. Plus de 50 % des grossesses de femmes hispaniques et de femmes noires se terminent par l’avortement, même si elles ne forment que 30 % de la population. Les caucasiennes, composant 60 % de la population, voient 37 % de leurs grossesses se terminer par un avortement.

Est-ce que le contrôle de la population par l’avortement pousse à l’extrême ?

Au Sommet de la Terre tenu au Brésil en 1992, les Nations Unies créèrent un plan en regard du développement soutenable. Un des buts mis à l’agenda était le contrôle de la population.

Les globalistes et les cinglés de l’environnement déclarent depuis longtemps que la population de la terre doit être réduite à 500 millions de gens. Cela permettrait à la « Mère Terre » de soutenir pleinement l’homme et l’animal. Ces gens-là semblent croire que l’avortement est le moyen idéal le moins visible d’arriver à ce but.

Que dit la Bible à propos de l’avortement ?

La Bible ne parle pas de manière spécifique du sujet de l’avortement. Cependant, il y a de nombreux enseignements dans la Bible qui éclairent le point de vue de Dieu sur l’avortement.

Dans Jérémie 1:5, nous apprenons que Dieu nous connaît avant de nous former dans le sein de notre mère. Dans Psaumes 139:13-14, nous apprenons que Dieu joue une part active dans notre création et notre formation dans le sein maternel.

Si vous avez eu la bénédiction d’assister à la naissance de votre enfant, vous pouvez vous rapporter aux Paroles de Jésus, dans Jean 16:21 : « Quand une femme accouche, elle a des douleurs, parce que son terme est venu ; mais dès qu’elle est accouchée d’un enfant, elle ne se souvient plus de son travail, à cause de sa joie de ce qu’un homme est né dans le monde. »

Les bolcheviques assassinèrent 66 millions de gens, selon Alexandre Soljenitsyne. Mao Tsé-toung et Pol Pot ont respectivement tué des millions de leurs concitoyens. Les avorteurs d’Amérique vont bientôt surpasser ces chiffres incroyables. Mais il y aura un prix élevé à payer pour cet holocauste d’Américains.

Jésus a averti ceux qui veulent faire du mal aux enfants :

« Il vaudrait mieux pour lui qu’on lui mît au cou une meule de moulin, et qu’on le jetât dans la mer, que de scandaliser un de ces petits » (Luc 17:2).


Notre dernière invention ?

Par Steve Reilly

Tard l’année dernière, des dossiers classés du Service du Revenu Intérieur [impôt américain] rendus dans un procès révélèrent qu’un élitiste de Silicon Valley, Anthony Levandowski, a établi Way of the Future (WOTF) – « Chemin du futur » – une entreprise religieuse sans but lucratif. Cette nouvelle religion va se concentrer sur « la réalisation, l’acceptation et le culte à une Divinité basée sur l’Intelligence Artificielle (IA) développée au moyen de hardwares et de softwares d’ordinateur ».

On s’attendait à une certaine attention de la part des grands médias, mais elle ne frappa pas durement, ni ne creusa bien profondément. Comme la plupart des choses du même genre, elle eut droit à une couverture rapide à la fin des bulletins de nouvelle. « Il n’y a pas de doute que nous comptons sur les ordinateurs, mais de là à les adorer ? Eh bien, un lanceur de technologie millionnaire vient de fonder une religion qui fait exactement ça ! »

À mesure que la société continue de s’éloigner de la Parole de Dieu et s’enfonce de plus en plus dans la spirale de « la phase finale de l’empire » (la décadence), divers veaux d’or parsèment le paysage culturel, (ex. : Un homme dans la cinquantaine avec des larmes de joie qui lui coulent sur les joues, un dimanche après-midi. Submergé par l’amour de Jésus-Christ ? Non. Son équipe sportive vient de remporter le championnat.)

Dans une interview parue dans le magazine Wired, Levandowski émit l’avis que « Les gens voient Dieu de bien des façons et il y a des milliers de saveurs de christianisme, de judaïsme et d’islam… » Le problème, se plaint Levandowski, c’est l’incertitude – le besoin de croire en quelque chose d’incommensurable. Toutefois, avec l’ultra-intelligence, dit fièrement Levandowski, « Cette fois, c’est différent. Cette fois, vous serez capable de parler à Dieu, littéralement, et de savoir qu’il écoute. » Un veau d’or qui « écoute ».

 

La déclaration prophétique du scientiste I. J. Good concernant l’Intelligence Artificielle est plutôt populaire dernièrement, mais les grands courants médiatiques omettent la dernière partie de la citation : « La première machine ultra-intelligente est la dernière invention que l’homme aura besoin de faire, pourvu que la machine soit assez docile pour nous dire comment la garder sous contrôle. »

 

 

Pour garder leur tranchant aiguisé dans notre monde interconnecté, les géants de la technologie rivalisent pour dénicher des employés qui démontrent des talents peu communs en technologie. Levandowski était un de ces talents peu communs. Après avoir obtenu son diplôme à l’Université de Californie, à Berkeley, Levandowski choisit Google où il travailla éventuellement sur la technologie des voitures sans chauffeur.

Il y a une couple d’années, Levandowski laissa Google et, avec trois partenaires, fonda Otto (« voiture » en hébreu), une compagnie qui fabrique des équipements de modification pour conduite sans chauffeur à l’intention des grosses semi-remorques. À noter, un des partenaires d’Otto, Lior Ron, a travaillé pour la division de Renseignement des Forces de Défense israéliennes, atteignant le rang de Chef-officier à l’Entraînement avant de quitter Israël pour s’inscrire à Stanford. Ron collabore maintenant avec Levandowski en étant le chef du bureau des finances de WOTF.

En dedans d’un an, Uber a acheté Otto pour 680 millions $. Peu après, Google poursuivit Levandowski pour avoir volé les recherches sur la voiture sans conducteur et les avoir amenées à Uber via Otto. (La comparaison avec Albert Einstein nous vient à l’esprit. Un génie juif qui vole le travail des autres – apparemment. Einstein est certainement considéré comme un grand-prêtre séculier par la jeunesse d’aujourd’hui – en plein le genre de gens que Levandowski désire dans son Chemin du futur.)

Coupable ou non, Levandowski connaît les recherches sur l’IA aussi bien que n’importe qui et il juge prudent de fonder une religion « amicale » pour l’IA ? Oui. Il a officiellement dit : « Voulez-vous être un animal de compagnie ou du bétail ? » Pourtant, du même souffle, il réfute les initiés inquiets, comme Elon Musk, disant qu’ils réagissent de manière excessive en ce qui a trait aux possibles conséquences négatives.

Pour Levandowski, c’est une question de pouvoir. Il a dit au magazine Wired : « J’aimerais que la machine nous voit comme ses sages bien-aimés qu’elle respecte et dont elle prend soin. Nous voudrions que cette intelligence dise : “Les humains devraient encore avoir des droits, même si je suis en charge.” »

Pourtant, un ingénieur et ancien ami de Levandowski a dit, dans le magazine techno sur Internet, Backchannel : « Il a cette très étrange motivation à propos des robots qui prennent le pouvoir du monde, comme une véritable prise de pouvoir, dans le sens militaire, c’est comme s’il voulait pouvoir contrôler le monde et que les robots en étaient le moyen. »

Des recherches sur l’Intelligence Artificielle nous révèlent que cela ressemble beaucoup à Hollywood (les barbouzes israélien et tout !). Les personnes qui y sont attirées cherchent à devenir très riches très rapidement et ce, avec un minimum d’effort. Une fois la richesse atteinte, ça devient une question de pouvoir. Une religion sur l’IA peut-elle être différente ?

Pendant des décennies, Texe Marrs s’est tenu à la pointe pour examiner les croyances sans nombre en relation avec la prophétie biblique. Le fusionnement de la technologie avec la religion amène spirituellement le Nouvel Âge à un niveau entièrement nouveau.

Terasem est une autre tentative de mélanger la technologie d’ordinateur à la religion. Fondé en 2002 par Martine Rothblatt (comme Levandowski, une lanceuse de technologie millionnaire juive), Terasem affirme que dieu est technologique ; la mort est facultative ; l’amour est essentiel. Vous voyez le portrait ? Une chance pour nous, les gens ne meurent pas, ils n’entrent que dans un état de « biostasie cybernétique » jusqu’à ce qu’un futur « mindware » leur soit disponible pour être « ranimés à la vie indépendante et en santé ».

Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a essayé désespérément de se repositionner de ringard chanceux à gourou au style de vie techno, prend comme affront personnel tout négativisme concernant l’avenir de l’IA. Les adeptes comme lui prétendent que nous devrions être réconfortés, car « la nature de l’Intelligence Artificielle sera tout à fait humaine. »

La Bible nous parle de la nature humaine :

« Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin ; qui le connaîtra ?. (Jérémie 17:9).




D.505 – Que Dieu soit votre crainte

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 8:11-13, le prophète nous déclare : « Car ainsi m’a dit l’Éternel, lorsque sa main me saisit, et qu’il m’avertit de ne point marcher dans la voie de ce peuple : Ne dites point : Conjuration ! toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées ; que Lui soit votre crainte et votre frayeur. » Le peuple de Juda fut terrifié par la perspective imminente d’une invasion des hordes de cruels Assyriens renforcis, en plus, par une alliance avec les 10 tribus du royaume d’Israël. De la même manière, il est très troublant lorsque des chrétiens sont prêts à s’unir avec des païens qui s’opposent à ceux qui défendent la véritable Parole de Dieu. Car une telle alliance semble presque trop puissante pour y résister.

Un exemple moderne est la collaboration actuelle entre les évolutionnistes laïques et les évolutionnistes chrétiens, ainsi que les « créationnistes progressifs », qui s’opposent aux chrétiens qui tiennent fermes à la vérité littérale biblique sur la création et l’histoire de la terre. Cependant, si cette cause nous concerne, elle n’est pas à craindre ! Car, tout comme aux jours d’Ésaie, nous craignons Dieu et pas les hommes. Parce que, dans le jugement à venir, il sera bien mieux d’expliquer à Dieu pourquoi nous avions « trop » de foi en Sa Parole que pas assez.

Les versets suivants, écrits par l’apôtre Pierre dans un passage très connu du Nouveau Testament, nous servent de référence, car il y déclare : « Mais quand même vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. Ne craignez donc point ce qu’ils veulent vous faire craindre, et ne soyez point troublés ; mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:14-16).

Alors, lorsque les non-croyants et les croyants compromettants s’unissent contre ceux qui croient vraiment en la Bible, la bonne réponse serait toujours de ne pas paniquer, ni de se soumettre à leurs propos, ni de s’opposer par l’affrontement, mais plutôt de démontrer une confiance implicite en Dieu et en Sa Parole, le tout accompagné d’une parole de grâce, et soyez toujours prêts à vous défendre avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous. Et comme le disait si bien Jacques : « Mes frères, que la foi que vous avez en notre Seigneur Jésus-Christ glorifié, soit exempte d’acception de personnes » (Jacques 2:1).

Il devient très évident que les premiers chrétiens de l’Église primitive étaient semblables à nous et avaient tendance à honorer et à favoriser les individus riches dans les congrégations. Jacques leur commande de rejeter une telle partialité et nous en donne également les raisons, la première étant que Dieu a une perspective justement contraire, car Dieu favorise plutôt les plus démunis. « Écoutez, mes frères bien-aimés ; Dieu n’a-t-il pas choisi les pauvres de ce monde pour qu’ils soient riches en la foi et héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qui l’aiment ? Vous, au contraire, vous méprisez le pauvre » (Jacques 2:5-6).

En favorisant de cette manière les plus démunis, Dieu fait-Il Lui-même acception de personne ? Plusieurs passages des Écritures nous démontrent que non, Dieu ne fait acception de personne. Mais ne favoriserait-Il pas les démunis pour Sa propre gloire ? Nous trouvons la réponse dans un passage où Paul dit aux Corinthiens : « Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages, et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes, et Dieu a choisi les choses viles du monde et les plus méprisées, même celles qui ne sont point, pour anéantir celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant lui » (1 Corinthiens 1:27-29).

Ensuite, vous remarquerez que le favoritisme n’impressionne pas le riche. « Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment et qui vous traînent devant les tribunaux ? Ne sont-ce pas eux qui blasphèment le beau nom qui a été invoqué sur vous ? » (Jacques 2:6-7). Démontrer le favoritisme n’est pas pratique, car ceux envers qui nous le manifestons ne le méritent même pas. Car ils déshonorent le nom du Seigneur qui a été invoqué sur vous. Finalement, un tel favoritisme est une violation contre la loi royale qui dit : « Si vous accomplissez la loi royale, selon l’Écriture : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, vous faites bien ; mais si vous faites acception de personnes, vous commettez un péché, étant convaincus par la loi d’être des transgresseurs » (Jacques 2:8-9).

« Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. Car le jugement est sans miséricorde pour celui qui n’a point usé de miséricorde ; mais la miséricorde brave le jugement. Mes frères, que servira-t-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a point les œuvres ? Cette foi le peut-elle sauver ? Et si un frère ou une sœur sont nus, et qu’ils manquent de la nourriture de chaque jour, et que quelqu’un de vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez, et que vous ne leur donniez point ce qui leur est nécessaire pour le corps, à quoi cela sert-il ? » nous dit l’apôtre dans Jacques 2:10-16.

Pierre avait appris cette leçon, d’abord en vision, et ensuite dans son ministère miraculeux envers les Gentils. « Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous » (Actes 10:34-36). Ce que nous découvrons ici, c’est que notre foi en Jésus et la manifestation du favoritisme envers les riches, ou les gens ayant une bonne éducation, ou selon leur ethnicité nationale, ne sont pas compatibles.

C’est ce que Paul enseigne à son jeune évangéliste Timothée lorsqu’il lui dit : « C’est pour cela aussi que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé que par sa puissance il gardera mon dépôt jusqu’à ce jour-là. Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous » (2 Timothée 1:12-14). Paul était précis dans ses synonymes, car il était convaincus en qui il avait cru, et Celui qui peut tout accomplir en nous. Le savoir dont parlait Paul mettait l’emphase sur une connaissance mentale par opposition à une connaissance expérimentale ou une intuition perceptive. Donc, notre confiance en Jésus n’est pas fondée sur une simple émotion, mais sur une perception claire du salut divin.

La lecture de certains passages vous affermira lorsque vous les relirez :

« En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

« Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

« Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25).

Quelles merveilleuses promesses ! Notre sécurité est fondée sur qui est Dieu, plutôt que sur notre fermeté individuelle. Car : « Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés) ; et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:4-9).

Regardez les verbes dans ce passage, ils sont tous conjugués au présent, ce qui veut dire, en ce qui concerne Dieu, que nous sommes déjà assis ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ, et que personne ne pourra nous arracher de Sa main puissante, car nous sommes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de nous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Mais Dieu ne retiendra pas celui qui voudra le renier volontairement et rejettera Son sacrifice unique de salut, car Jésus est mort une seule fois et ne mourra pas une deuxième fois pour celui ou celle qui rejettera Son sacrifice.

Cette remarquable vérité se situe dans la doctrine de notre éternelle union avec Christ, qui nous est donnée et maintenue par Sa grâce. « Que dirons-nous donc ? Demeurerons-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ?  Nullement ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore en lui ? Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui » (Romains 6:1-8).

Notre nature régénérée, implantée en nous par le Saint-Esprit, grâce au Sacrifice d’amour de Christ pour nous, ainsi que Ses merveilleuses promesses divines sont toutes combinées pour transformer nos vies. Faisant ainsi de nous de nouvelles créatures en Christ, qui nous a précédé. Et : « Ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:17-18).

C’est pourquoi, un chrétien se doit de bien agir : « Gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable » (1 Timothée 3:4-7). Cette instruction fut donnée à Timothée pour le choix d’un diacre, mais doit s’appliquer à tout chrétien et à toute chrétienne, afin qu’ils ou elles ne tombent dans l’opprobre et dans le piège du diable. Car rappelez-vous que l’Église dans son ensemble est une race élue de pasteurs appelée la sacrificature royale (1 Pierre 2:9).

Un piège est normalement utilisé pour attraper un animal sauvage, mais chacune des cinq fois où le mot grec pagis est utilisé dans le Nouveau Testament, il nous réfère au grand séducteur Satan, constamment occupé à piéger des humains. Il y a d’abord le piège des inquiétudes de cette vie. C’est un domaine où Satan travaille beaucoup et Jésus, dans Luc 21:34-35, nous déclare : « Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie ; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. »

Ensuite, il y a le piège du rejet de la Parole de Dieu, soit écrite, soit la Parole vivante. Lorsqu’Israël a rejeté Christ, Dieu lui a dit, par la bouche de David : « Que leur table leur soit un filet et un piège, une occasion de chute, et leur salaire ; que leurs yeux soient obscurcis pour ne point voir, et que leur dos soit courbé continuellement » (Romains 11:9-10). Alors, Paul, qui prêchait aux Romains, leur déclare : « Je demande donc : Ont-ils bronché, afin de tomber ? Nullement ! mais le salut est venu aux Gentils par leur chute, afin de les exciter à la jalousie. Or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur diminution la richesse des Gentils, combien plus le sera leur conversion entière ? » (Romains 11:11-12).

Le désir des richesses peut également être un piège. Dans 1 Timothée 6:9-11, Paul met en garde son jeune évangéliste : « Mais ceux qui veulent devenir riches, tombent dans la tentation et le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux, qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux ; et quelques-uns en étant possédés, se sont détournés de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans les plus grandes douleurs. Mais toi, ô homme de Dieu ! fuis ces choses, et recherche la justice, la piété, la foi, la charité, la patience, la douceur. »

Satan a toutes sortes de desseins de séduire les chrétiens. J’aimerais juste ici m’assurer que vous savez que « dessein » est synonyme de « but ». Ex. : Avoir le dessein de… avoir pour but de… Ne pas confondre avec le mot « dessin » sans « e ». Alors, quand Paul dit que nous n’ignorons pas les desseins de Satan, il veut dire que nous n’ignorons pas les buts qu’il vise. Donc, dans 2 Corinthiens 2:10-11, Paul encourage les chrétiens à pardonner. « Celui donc à qui vous pardonnez, je lui pardonne aussi ; (car pour moi ce que j’ai pardonné, si j’ai pardonné, c’est à cause de vous,) en la présence de Christ, afin que Satan n’ait pas le dessus sur nous ; car nous n’ignorons pas ses desseins. »

Paul avertit les chrétiens qui sont dans le ministère contre les pièges du diable en leur déclarant : « Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l’odeur de sa connaissance en tous lieux. Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent ; à ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort ; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses ? Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font ; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ » (2 Corinthiens 2:14-17).

Afin d’éviter les pièges du diable, c’est la responsabilité de chaque serviteur de Dieu d’être sur ses gardes. « Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté » (2 Timothée 2:24-26). Il nous faut donc éviter les pièges de Satan, afin de rechercher à délivrer ceux qui y ont été piégés.

Regardons ce que Paul déclare aux Éphésiens : « Voici donc ce que je dis et que j’atteste de la part du Seigneur : Ne vous conduisez plus comme le reste des Gentils, qui suivent la vanité de leur esprit ; ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution, pour commettre toutes sortes d’impuretés, avec une ardeur insatiable. Mais vous, ce n’est pas ainsi que vous avez appris à connaître Christ ; au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:17-24).

Cette instruction de Paul est suivie immédiatement par une description de l’esprit impotent des non-croyants de ce temps-là, comparé au changement de condition du croyant, qu’il soit Juif ou Gentil. Les non-chrétiens gentils avaient une perception voilée de la vérité, ce qui les aliénait de la vérité à cause de l’ignorance qui était en eux, ainsi que la cécité de leur cœur. C’était la cause principale de leur incapacité à fonctionner et même à se sentir des enfants de Dieu. Ayant leur intelligence obscurcie, étant éloignés de la vie de Dieu à cause de l’ignorance qui était en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur ; ayant perdu tout sentiment, ils se sont abandonnés à la dissolution pour commettre toutes sortes d’impuretés avec une ardeur insatiable. Qui osera dire que ce n’est pas le cas aujourd’hui ?

Paul nous parle de cette attitude lorsqu’il nous déclare : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! » (Romains 1:21-25).

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent, » nous déclare Paul dans Romains 1:26-32.

« Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. Car nous ne nous prêchons pas nous-mêmes, mais nous prêchons Jésus-Christ le Seigneur ; et pour nous, nous sommes vos serviteurs, à cause de Jésus, » nous confirme Paul, dans 2 Corinthiens 4:3-5. Le saint de Dieu, par contre, doit se : « revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable. Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais qu’il travaille plutôt de ses mains à quelque chose de bon, afin qu’il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Éphésiens 4:24-28).

C’est comme si cette simple image de la réalité puissante était pour nous une instruction adéquate pour accomplir cette ordonnance de Paul. L’enfant de Dieu ne doit plus être corrompu par les convoitises de sa première condition, mais ayant appris Christ et ayant été enseigné par Lui à être renouvelé dans l’esprit, une transformation est maintenant réalisable. Elle devient possible par une nouvelle modification intellectuelle et spirituelle donnée par Christ. Alors, dans Romains 12:1-2, Paul : « vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. » « Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:16.

Ce nouvel homme, que nous sommes responsables de porter comme un manteau en tout temps, est créé pour nous par l’omniscient Créateur dans la loyauté et en véritable sainteté. Nous avons reçu ce manteau extérieurement visible par la démonstration de la différence spirituelle qui existe entre les païens et les Saints de Dieu. J’aimerais apporter une petite précision ici qui, je crois, a son importance. Je pense qu’il serait préférable de ne pas mettre le mot « Gentils » en opposition avec les Saints de l’Église. Il serait préférable d’employer le mot « païen ».

Voici pourquoi. Par définition, les Gentils sont tous ceux qui ne sont pas Juifs. Je ne parle pas ici des Juifs spirituels, mais bien des Juifs physiques. Car le mot « Gentil » est employé dans les livres démoniaques du Talmud et de la Kabbale des Juifs. Si nous utilisons le mot « Gentil » comme étant le contraire des Saints de Dieu (l’Église), cela sous-entendra que les Juifs sont aussi les Saints de Dieu. Mais la réalité démontre qu’à cause de leur Talmud et de leur Kabbale, ils sont les pires des païens. Donc, ceux qui ne sont pas des membres du Corps de Christ sont des païens, Juifs ou non-Juifs. Mais dans le Corps de Christ, il y a des Gentils convertis (vous et moi, par exemple), c’est-à-dire, des non-Juifs physiques devenus des Juifs spirituels. J’espère que ce n’est pas trop nébuleux, ce n’est qu’à titre de précision dans les termes.

En résumé, voilà ce que Paul ajoute : « Au moins, si vous l’avez écouté, et si, selon la vérité qui est en Jésus, vous avez été instruits en lui, à vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. C’est pourquoi, ayant dépouillé le mensonge, que chacun parle selon la vérité à son prochain, car nous sommes membres les uns des autres. Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche point sur votre colère ; et ne donnez point accès au diable » (Éphésiens 4:21-27).