D.497 – Le doigt de Dieu

Par Joseph Sakala

À la pointe du jour, Jésus enseignait le peuple au temple : « Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère, et l’ayant mise au milieu, ils lui dirent : Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Or, Moïse nous a ordonné dans la loi, de lapider de telles personnes ; toi donc qu’en dis-tu ? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de le pouvoir accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Et comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit : Que celui de vous qui est sans péché, lui jette le premier la pierre. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, se sentant repris par la conscience, ils sortirent l’un après l’autre, commençant depuis les plus âgés jusqu’aux derniers, et Jésus fut laissé seul avec la femme qui était là au milieu. Alors Jésus s’étant relevé, et ne voyant personne que la femme, lui dit : Femme, où sont tes accusateurs ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? Elle dit : Personne, Seigneur. Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus ; va et ne pèche plus » (Jean 8:3-11).

Durant Son ministère terrestre, Jésus n’a jamais écrit un livre, ni aucun document, à ce que nous sachions, mais nous voyons qu’Il a écrit avec Son doigt dans le sable, et ce que Jésus a écrit était assez pour faire sortir les plus âgés jusqu’aux derniers qui cherchaient à lapider cette femme qui avait transgressé un des dix commandements de Dieu. Chose curieuse, ils n’ont pas amené l’homme avec qui elle fut surprise en flagrant délit d’adultère. Cependant, la femme était repentante et Jésus lui a pardonné, indiquant par cela ce qu’Il avait écrit avec Son doigt sur la terre. Jésus pouvait le faire, car, en tant que Dieu, Il avait Lui-même écrit, bien avant, ce commandement avec Son doigt. « Et quand Dieu eut achevé de parler avec Moïse, sur la montagne du Sinaï, il lui donna les deux tables du Témoignage, tables de pierre, écrites du doigt de Dieu » (Exode 31:18).

Moïse a témoigné, dans Deutéronome 9:9-10 : « Quand je montai sur la montagne, pour prendre les tables de pierre, les tables de l’alliance que l’Éternel a traitée avec vous, je demeurai sur la montagne quarante jours et quarante nuits, sans manger de pain, ni boire d’eau ; et l’Éternel me donna les deux tables de pierre, écrites du doigt de Dieu, et sur lesquelles étaient toutes les paroles que l’Éternel avait prononcées, lorsqu’il parlait avec vous sur la montagne, du milieu du feu, au jour de l’assemblée. » Il y a seulement deux autres références au « doigt de Dieu » dans la Bible. Lorsque le Seigneur amena les grandes plaies sur l’Égypte, les magiciens de Pharaon pouvaient imiter les premiers miracles, mais bientôt leur magie trompeuse ne pouvait plus se comparer : « Alors les magiciens dirent à Pharaon : C’est le doigt de Dieu. Mais le cœur de Pharaon s’endurcit, et il ne les écouta point, comme l’Éternel l’avait dit » (Exode 8:19).

L’autre mention du doigt de Dieu se trouve dans le Nouveau Testament. Quand les pharisiens accusaient Jésus de chasser les démons par Satan : « Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même sera réduit en désert ; et toute maison divisée contre elle-même tombera en ruine. Si donc Satan est aussi divisé contre lui-même, comment son règne subsistera-t-il ? puisque vous dites que c’est par Béelzébul que je chasse les démons. Que si je chasse les démons par Béelzébul, vos fils par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront vos juges. Mais si je chasse les démons par le doigt de Dieu, il est donc vrai que le règne de Dieu est venu à vous » (Luc 11:17-20).

Jésus est capable de pardonner les péchés et de vaincre Satan, parce qu’Il est le Créateur de l’univers et de toutes ses lois. Donc, tous ceux qui suivent Jésus doivent exécuter leur hygiène spirituelle. Dans 1 Timothée 4:7-9, Paul dit à son jeune évangéliste : « Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. Cette parole est certaine et digne de toute confiance. » De nos jours, nous sommes bombardés de toutes sortes de diètes, d’exercices physiques, de nourriture spécialisée, d’aides esthétiques, etc., tous destinés à améliorer nos vies et notre style de vie. Ces choses peuvent profiter un peu et ne doivent pas être rejetées, mais il ne faudrait jamais permettre aux préoccupations physiques de prendre le dessus sur nos vraies priorités, les spirituelles.

L’hygiène spirituelle est de loin plus importante que l’hygiène physique. En tant qu’enfants de Dieu : « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen. Puisque vous avez goûté que le Seigneur est bon » (1 Pierre 2:2-3). Mais en tant qu’adultes : « la nourriture solide est pour les hommes (et les femmes) faits, pour ceux qui, par l’habitude, ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:14). Parce que celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Si vous représentez ces choses aux frères et sœurs, vous serez un bon ministre de Jésus-Christ, nourri des paroles de la foi et de la bonne doctrine que vous avez précisément suivie. Mais rejetez les fables profanes et extravagantes, et exercez vous à la piété.

Pour vous, enseignez les choses qui sont conformes à la saine doctrine. « Que les vieillards soient sobres, graves, prudents, sains dans la foi, dans la charité, dans la patience. Que les femmes âgées aient de même l’extérieur qui convient à la sainteté ; qu’elles ne soient ni médisantes, ni sujettes aux excès du vin ; qu’elles enseignent le bien ; afin qu’elles apprennent aux jeunes à aimer leurs maris, à aimer leurs enfants ; à être sages, chastes, à garder la maison ; à être bonnes, soumises à leurs maris ; afin que la parole de Dieu ne soit point calomniée. Exhorte de même les jeunes hommes à être sages, donnant toi-même en toutes choses l’exemple des bonnes œuvres, par la pureté de la doctrine et la gravité, une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:2-8).

L’exercice corporel ne doit pas être ignoré. « Mais rejette les fables profanes et extravagantes, et exerce-toi à la piété. Car l’exercice corporel est utile à peu de chose ; mais la piété est utile à toutes choses, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir » (1 Timothée 4:7-8). « Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:11). Bien sûr, la propreté physique est importante. « Comment le jeune homme rendra-t-il pure sa voie ? C’est en y prenant garde selon ta parole » (Psaume 119:9). Christ S’est donné également pour les femmes, alors : « maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle ; afin de la sanctifier, en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole ; pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Éphésiens 5:25-27).

Tout bon conseil qui vient de la Parole de Dieu nous est salutaire et on devrait le prendre comme s’il avait été écrit symboliquement avec le doigt de Dieu. Mais il y a quelque chose qui s’emparait du peuple quand tout allait bien et il recommençait à se plaindre encore. Lorsque le peuple de Dieu sortit d’Égypte, il a constaté la puissance divine par la séparation de la Mer Rouge. « Alors ils crurent à ses paroles, et ils chantèrent sa louange. Bientôt ils oublièrent Ses œuvres ; ils ne s’attendirent point à Ses desseins. Ils s’éprirent de convoitise dans le désert, et tentèrent Dieu dans la solitude. Alors il leur accorda leur demande ; mais il envoya sur eux la consomption. Ils furent jaloux de Moïse dans le camp, et d’Aaron, le saint de l’Éternel » (Psaume 106:12-16). Les chrétiens qui se plaignent des circonstances qu’ils vivent feraient bien de se rappeler de cela et de ce qui a provoqué leur malheur. Dieu avait beaucoup béni Son peuple d’Israël en le délivrant d’une façon surnaturelle de l’esclavage en Égypte, le protégeant contre ses ennemis, et même en lui fournissant miraculeusement son pain quotidien et l’eau pendant que le peuple était dans le désert. Mais il se plaignait toujours de la nourriture, des biens imaginaires qu’il avait laissés en Égypte et même contre ceux que Dieu avait établis pour les conduire. « Or le peuple fut comme des gens qui se plaignent d’un malheur, aux oreilles de l’Éternel ; et l’Éternel l’entendit, et sa colère s’embrasa, et le feu de l’Éternel s’alluma parmi eux et dévora à l’extrémité du camp. Alors le peuple cria à Moïse, et Moïse pria l’Éternel, et le feu s’arrêta » (Nombres 11:1-2).

Finalement, lorsque le peuple se mit à se plaindre de la manne : « Moïse entendit donc le peuple qui pleurait dans ses familles, chacun à l’entrée de sa tente ; et la colère de l’Éternel s’embrasa fortement, et Moïse en fut affligé. Et Moïse dit à l’Éternel : Pourquoi as-tu affligé ton serviteur ; et pourquoi n’ai-je pas trouvé grâce devant tes yeux, que tu aies mis sur moi la charge de tout ce peuple ? Est-ce moi qui ai conçu tout ce peuple, ou l’ai-je engendré, que tu me dises : Porte-le dans ton sein, comme le nourricier porte l’enfant qui tète, jusqu’au pays que tu as promis par serment à ses pères ? D’où aurais-je de la chair pour en donner à tout ce peuple ? Car il pleure après moi, en disant : Donne-nous de la chair, que nous mangions » (Nombres 11:10-13).

Ainsi l’Éternel leur dit : « Vous n’en mangerez pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours ; mais jusqu’à un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines, et que vous en soyez dégoûtés, parce que vous avez rejeté l’Éternel qui est au milieu de vous, et que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Égypte ? Et Moïse dit : Il y a six cent mille hommes de pied dans ce peuple, au milieu duquel je suis ; et tu as dit : Je leur donnerai de la chair, et ils en mangeront un mois entier » (Nombres 11:19-21).

« Alors l’Éternel fit lever un vent, qui enleva des cailles de la mer, et les répandit sur le camp, environ le chemin d’une journée, d’un côté et de l’autre, tout autour du camp, et presque deux coudées de haut sur la terre. Et le peuple se leva, tout ce jour-là, et toute la nuit, et tout le jour suivant, et ils amassèrent les cailles ; celui qui en amassa le moins, en avait dix homers, et ils les étendirent pour eux, tout autour du camp. La chair était encore entre leurs dents, elle n’était pas encore mâchée, que la colère de l’Éternel s’embrasa contre le peuple, et l’Éternel frappa le peuple d’une très grande plaie. Et l’on nomma ce lieu-là Kibroth-Hatthaava (tombeaux de la convoitise) ; car on ensevelit là le peuple qui avait convoité » (Nombres 11:31-34).

Dieu a béni chaque chrétien avec le pardon de ses péchés et avec la promesse d’une vie éternelle. Chaque jour, Dieu remplit Ses promesses de nous fournir ce dont nous avons besoin, mais pas nécessairement tous nos désirs, et nous devrions Le remercier pour tout cela au lieu de nous plaindre, peu importe la situation dans laquelle nous nous trouvons dans ce monde. « Rendez grâces en toutes choses ; car telle est la volonté de Dieu en Jésus-Christ à votre égard. N’éteignez point l’Esprit », que Dieu vous a accordé (1 Thessaloniciens 5:18-19). « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme », nous rassure Dieu, dans Hébreux 13:5-6.

Mais surtout : « Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain », nous dit Paul, dans Philippiens 2:14-16. Toujours nous plaindre de ce que nous avons pourrait faire en sorte que Dieu nous enlève ce que nous avons, et même pire. Ne prenons jamais prétexte d’une épreuve pour blâmer Dieu, car Dieu ne méprise personne. Regardons-nous dans le miroir afin de nous analyser pour découvrir le vrai coupable de nos problèmes.

Considérez de quelle belle façon Paul entame la deuxième lettre à Timothée : « Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, pour annoncer la promesse de la vie qui est en Jésus-Christ, à Timothée, mon fils bien-aimé. Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à Dieu que je sers avec une conscience pure, comme mes ancêtres, car, nuit et jour, je ne cesse de faire mention de toi dans mes prières, me souvenant de tes larmes, désirant fort de te voir, afin d’être rempli de joie, et gardant le souvenir de la foi sincère qui est en toi, et qui a été d’abord dans ton aïeule Loïs, puis dans ta mère Eunice, et qui, j’en suis persuadé, est aussi en toi. C’est pourquoi je te rappelle de rallumer le don de Dieu qui t’a été communiqué par l’imposition de mes mains. Car Dieu ne nous a point donné un esprit de timidité, mais de force, de charité et de prudence » (2 Timothée 1:1-7).

Des treize lettres écrites par Paul, seules les trois adressées à Timothée et à Tite contiennent ces trois salutations : « grâce, miséricorde et paix ». Les dix autres utilisent une salutation plus commune, grâce et paix. Pourquoi la distinction ? Le Saint-Esprit n’est jamais capricieux. Peut-être parce que ces trois lettres furent adressées aux pasteurs que Paul lui-même a entraînés et il a mis plus d’emphase dans sa salutation. La grâce est la fondation du don de salut accordé à ceux qui Lui font confiance. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie », déclare Paul, dans Éphésiens 2:8-9. C’est également l’essence des dons que nous avons reçus du Saint-Esprit. « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:10-11.

La grâce est le charisme que nous recevons, car ceux qui ont reçu le don de leadership comme responsabilité doivent aussi se rappeler que ce charisme vient de Dieu. « Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi, que Dieu a départie à chacun. Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas une même fonction ; ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter », admet Paul, dans Romains 12:3-7.

La miséricorde est souvent comprise au travers du pardon offert par Dieu dans la justice qui fut différée et la sentence qui fut annulée par Christ. « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable », nous dit Hébreux 4:16. La véritable paix est beaucoup plus que la trêve d’anxiété à cause de ce qui se passe dans le monde. Jésus nous a déclaré : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27). Mais il s’agit plutôt d’une paix surnaturelle, un contentement qui n’est donné par Dieu qu’à ceux qui vivent en nouveauté de vie. Car : « la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », nous assure Paul, dans Philippiens 4:7-8.

Que cette grâce, cette miséricorde et cette paix soient ce qui vous identifie dans votre démarche vers le Royaume, en servant notre Seigneur Jésus. Ne soyez pas de ceux qui croient qu’après la mort tout est terminé, comme ceux qui questionnaient Jésus et à qui Il a été obligé de clouer le bec. Dans Marc 12:26-27, Jésus leur déclara : « Et quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu dans le livre de Moïse, au buisson ardent, comment Dieu lui parla, en disant : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est point le Dieu des morts ; mais le Dieu des vivants. Vous êtes donc dans une grande erreur. » Le péché et la mort sont les réalités de ce monde, mais ne sont que des intrus temporaires. Le Dieu de la création est un Dieu vivant.

Remarquez la réponse de Pierre, lorsque Jésus posa le question suivante à Ses disciples : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? Simon Pierre, prenant la parole, dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Et Jésus lui répondit : tu es heureux, Simon, fils de Jona ; car ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. Et moi, je te dis aussi que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai Mon Église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu 16:15-18). Et, dans le v. 19, Jésus lui dit : « Et Je te donnerai les clefs du royaume des cieux ; et tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux ; et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » Une clé est un instrument servant à ouvrir une porte, spirituellement, une porte vers la connaissance, donc Pierre se vit confier le choix des auteurs du Nouveau Testament pour montrer aux futurs élus comment parvenir au Royaume de Dieu qui sera établi sur la terre durant le Millénium. La Bible étant complète, les clés sont retournés à Jésus qui nous dit : « Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clef de David ; qui ouvre, et personne ne ferme ; et qui ferme, et personne n’ouvre » (Apocalypse 3:7). Personne ne peut empêcher Christ d’ouvrir la compréhension d’un de Ses enfants. De même, lorsqu’Il ferme l’esprit des rebelles, personne ne peut l’ouvrir.

Ne croyez pas ceux qui pensent pouvoir rajouter des versets et même des livres apocryphes à la Bible, ou bien enlever des Saintes Écritures qui furent inscrites dans le Texte Reçu sous la direction de Pierre. Car Jésus nous déclare majestueusement, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Il est question, ici, des prophéties, mais le même principe s’applique à toutes les Écritures. Alors, que ceux qui se disent ministres de Dieu réalisent que ces paroles sont les véritables paroles de Jésus, notre Sauveur, le Dieu vivant.

Par exemple, les Saintes Écritures sont appelées les Paroles de Vie, dans Actes 7:37-38, car : « C’est ce Moïse qui dit aux enfants d’Israël : Le Seigneur votre Dieu vous suscitera un prophète comme moi, d’entre vos frères ; écoutez-le. C’est lui qui, lors de l’assemblée dans le désert, s’entretenait avec l’ange qui lui parlait sur la montagne de Sina, et avec nos pères, et qui reçut des paroles de vie pour nous les donner. » Le mot grec pour « vivant » est zao : alors, la Bible est la Parole vivante de Dieu. Jésus a Lui-même dit, dans Jean 6:51 : « Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde. »

Et, dans Jean 6:54-58 : « Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang, demeure en moi, et moi en lui. Comme le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que je vis par le Père ; ainsi celui qui me mange vivra par moi. C’est ici le pain qui est descendu du ciel. Ce n’est pas comme vos pères qui ont mangé la manne, et ils sont morts ; celui qui mangera ce pain vivra éternellement. » Jésus a également promis : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture » (Jean 7:38).

Christ a ouvert pour nous, par Sa mort substitutive et Sa résurrection, un : « Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un Grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:20-22). À cela, Pierre déclare : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a fait renaître, pour une espérance vivante par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, sans tache, inaltérable, et réservé dans les cieux pour nous, qui, dans la puissance de Dieu, sommes gardés par la foi, pour le salut, qui est prêt à être manifesté dans les derniers temps » (1 Pierre 1:3-5).

Le Seigneur Jésus est la fondation de la magnifique Maison de Dieu, par laquelle nous venons vers Lui. « En vous approchant de lui ; qui est la pierre vivante rejetée des hommes, mais choisie de Dieu, et précieuse ; vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:4-5). Dans Son saint temple, Paul : « vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:1-2).

Notre Dieu est en effet le Dieu des vivants et Il nous déclare : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira » (Psaume 1:1-3). Une des figures les plus tragiques des Écritures fut Lot, le neveu d’Abraham, qui renonça à la terre promise pour la société pécheresse de Sodome.

Dans Genèse 13:7-11, nous apprenons qu’il : « y eut une querelle entre les bergers du bétail d’Abram, et les bergers du bétail de Lot. Or les Cananéens et les Phéréziens demeuraient alors dans le pays. Et Abram dit à Lot : Qu’il n’y ait point, je te prie, de dispute entre moi et toi, ni entre mes bergers et tes bergers ; car nous sommes frères. Tout le pays n’est-il pas devant toi ? Sépare-toi donc de moi ; si tu prends la gauche, j’irai à droite ; et si tu prends la droite, j’irai à gauche. Alors Lot, levant les yeux, vit toute la plaine du Jourdain, qui (avant que l’Éternel eût détruit Sodome et Gomorrhe) était arrosée partout, en allant vers Tsoar, comme le jardin de l’Éternel, comme le pays d’Égypte. Et Lot choisit pour lui toute la plaine du Jourdain, et il partit du côté de l’Orient ; et ils se séparèrent l’un de l’autre. »

Mais Lot fut pris dans une guerre entre plusieurs rois. Dans Genèse 14:14-16, nous lisons : « Et quand Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses fidèles, nés dans sa maison, et poursuivit ces rois jusqu’à Dan. Puis, ayant partagé ses troupes, il se jeta sur eux de nuit, lui et ses serviteurs ; et il les battit, et les poursuivit jusqu’à Hoba, qui est à gauche de Damas. Et il ramena toutes les richesses qu’on avait prises ; il ramena aussi Lot son frère, ses biens et les femmes aussi, et le peuple. » Mais l’identification de Lot avec Sodome ne se termina pas là. Dans Genèse 19:1-2, nous voyons que : « sur le soir les deux anges arrivèrent à Sodome ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller au-devant d’eux, et se prosterna le visage contre terre. Et il dit : Voici, je vous prie, mes seigneurs, venez loger dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit et lavez vos pieds ; et demain matin vous vous lèverez, et vous continuerez votre chemin. Mais ils dirent : Non, nous passerons la nuit dans la rue. »

Ces anges sont venus pour détruire Sodome et Gomorrhe : « Et s’il a délivré le juste Lot, qui souffrait de la conduite infâme de ces abominables ; (car ce juste, qui demeurait parmi eux, affligeait chaque jour son âme juste, à cause de ce qu’il voyait et apprenait de leurs méchantes actions) » (2 Pierre 2:7-8). Lot voulut offrir ses filles aux hommes de la ville : « Mais ces hommes (les anges de l’Éternel), avançant leurs mains, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte. Puis ils frappèrent d’éblouissement les hommes qui étaient à l’entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu’au plus grand ; de sorte qu’ils se lassèrent à chercher la porte. Alors ces hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendre, fils, filles, et tout ce qui est à toi dans la ville, fais tout sortir de ce lieu. Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel, et l’Éternel nous a envoyés pour le détruire » (Genèse 19:10-13).

« Alors Lot sortit et parla à ses gendres, qui avaient pris ses filles, et leur dit : Levez-vous, sortez de ce lieu ; car l’Éternel va détruire la ville. Mais ses gendres crurent qu’il se moquait. Et dès que l’aurore se leva, les anges pressèrent Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans le châtiment de la ville. Et comme il tardait, ces hommes le prirent par la main ; ils prirent aussi par la main sa femme et ses deux filles, parce que l’Éternel voulait l’épargner ; et ils l’emmenèrent, et le mirent hors de la ville. Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (Genèse 19:14-17).

Pour ne pas avoir cru à l’Éternel, Lot a perdu les deux filles mariées à ses gendres et même sa femme qui a regardé en arrière. « Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre. Mais la femme de Lot regarda derrière elle, et elle devint une statue de sel. Et Abraham se leva de bon matin, et vint au lieu où il s’était tenu devant l’Éternel. Et il regarda vers Sodome et Gomorrhe, et sur toute la surface du pays de la plaine, et il vit monter de la terre une fumée comme la fumée d’une fournaise. Or, lorsque Dieu détruisit les villes de la plaine, Dieu se souvint d’Abraham, et il fit partir Lot du milieu de la ruine, quand il renversa les villes où Lot avait habité » (Genèse 19:25-29). Que Dieu nous accorde toujours la foi d’Abraham afin que nous puissions persévérer toujours, quoiqu’il arrive, comme Abraham l’a fait, sans se poser de question, mais en mettant notre entière confiance dans notre Chef et Sauveur Jésus-Christ.




D.496 – La clarté de l’Évangile

« Je vous rappelle, frères, l’Evangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain » (1 Corinthiens 15:1).

Nombreux sont ceux qui ont transformé l’Évangile.

Vivant sur une terre multiculturelle, je vois autour de moi des personnes qui baignent dans divers courants religieux, mais qui se disent majoritairement « chrétiens ». Par exemple : un mélange loufoque de religion hindouiste et catholique, parce que la grand-mère de la famille était hindoue. Ils envoient les enfants au catéchisme par devoir moral ou par tradition, puis ils accomplissent avec eux des rites païens propres aux coutumes des ancêtres… Qu’apprennent les enfants ? Ils apprennent que tout chemin mène à Dieu, que Dieu peut prendre toutes les formes et qu’une bonne dose de religiosité suffit pour aller au paradis !

Il y a ici une chanson très à la mode. Cette chanson est en créole, et elle dit : « Appelle-Le comme tu veux : appelle-Le Allah, appelle-Le Bouddha, appelle-Le Jésus, appelle-Le Krishna… C’est Lui-même qui va t’aider… ». Cette chanson passe souvent à la radio. On l’entend dans le bus, dans la rue lors des évènements et fêtes commerciales et elle s’imprègne avec magie dans les esprits humains. Je dis « avec magie », car, malheureusement, la musique est magnifique et la voix de la chanteuse, sublime… Même moi, qui hais ce mensonge, je me surprends à fredonner cet air ! C’est le nouvel âge qui s’installe sournoisement, balayant les frontières, poussant les portes des conventions morales et réduisant à néant la logique la plus basique.

Que nous dit l’Évangile ? Qu’il y a une seule porte : Jésus-Christ. Qu’il y a un seul chemin (étroit) : Jésus-Christ. Dieu nous dit qu’il n’y a qu’une seule Vérité : celle qui sort de Sa bouche et qu’Il a envoyée sur la terre pour sauver les hommes, Jésus-Christ. Comme le signifie ce nom que tant de personnes prononcent : « Messie-Sauveur ». Son autre nom, Emmanuel, nous dit clairement qu’Il est Dieu parmi nous, car Il est la Parole de Dieu incarnée. Mais l’humanité cherche d’autres vérités, d’autres sauveurs et d’autres rois.

La plupart des gens ne trouve pas que le seul vrai Dieu est suffisant, alors ils y ajoutent des idoles, à l’image du peuple hébreu de l’Ancien Testament. Je ne crois pas que Dieu fasse la différence entre une idole et une autre. Peu importe le nom de l’entité vénérée et peu importent les rites, il n’y a pas différents paniers pour dire qu’une tradition est pire qu’une autre. Si une prière est prononcée à l’adresse d’une tierce personne ou esprit, cette prière atterrit directement dans la boîte aux lettres spirituelle des prières païennes, sur laquelle est inscrit « Lucifer ».

Car comment Dieu pourrait accueillir une prière qui n’est pas à Son intention ? Même si la prière est « gentille » et la requête honorable, et même si elle est faite avec un signe de croix, un chrétien qui s’adresse à « la Reine du Ciel » ou à un esprit défunt ne peut obtenir grâce aux yeux de Dieu, à moins qu’il ne se repente en se tournant réellement vers la Vérité.

Le repentir n’est pas seulement de reconnaître que l’on est dans l’erreur, mais c’est d’essayer de la corriger.

La largesse de Dieu ne se traduit pas en tolérance pour le paganisme, mais en profonde compassion envers ceux qui Le cherchent réellement. Il entend les prières maladroites et incertaines de ceux qui ne Le connaissent pas encore et admettent leur ignorance, leur petitesse et leurs éventuelles erreurs. C’est pourquoi des païens qui reçoivent l’appel de Dieu sortent de leur religion ou de leur athéisme et trouvent grâce auprès de Dieu.

Le Seigneur ne peut compter parmi Ses élus des personnes qui ont deux Maîtres, et qui jusqu’à leur dernier souffle se refusent à choisir l’Unique.

Malheureusement, l’Evangile n’est pas seulement changé dans les mœurs populaires, au sein de l’église catholique. Si c’était le cas, il y aurait beaucoup d’élus, mais la Bible dit qu’il y en a peu. Le monde regorge d’églises locales et d’assemblées (plus ou moins sectaires) où des hommes et des femmes se réunissent et se confortent dans un étrange mélange de vérité et de compromission. Ils disent croire en la vérité et ils croient la prêcher, mais ils se basent sur un fondement qui penche comme la tour de Pise. Or, quand le sol est bancal, rien n’est assuré.

« Et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Eglise de Dieu. Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 15:8-10).

Dieu a montré à de nombreuses reprises combien Il Se plaît à choisir la petitesse pour manifester Sa Grandeur, à choisir la médiocrité pour manifester Son Excellence. Il puise dans un univers plein de haine pour y déverser Son Amour. Il choisit des étrangers pour en faire Ses intimes. Il plonge Sa main dans l’ignorance humaine pour semer ça et là des graines incorruptibles.

A l’image de Paul, je comptais aussi parmi ces vases poreux et fêlés, dans lesquels il n’y avait rien de bon ; et, malgré la mauvaise opinion que j’ai de moi, je suis devenue autre chose. La graine divine plantée dans mon cœur produit un fruit dont le jus étanche ma soif et calme mes frayeurs. Je ne suis plus un vase d’argile, mais une coupe royale qui doit contenir l’élixir que le Roi des rois réclame.

La grâce de Dieu envers l’apôtre Paul n’a pas été vaine, et je pense que, s’il l’a mentionné ainsi, c’est que de toute évidence, ce n’est pas toujours le cas.

Dans l’église évangélique à laquelle j’avais adhéré lors de ma conversion, on me disait que le salut ne peut pas se perdre : une fois sauvé, toujours sauvé ! Et pourtant, j’entendais les membres de l’assemblée parler de « chrétiens rétrogrades ». Je demandais ce que cela signifiait ; il s’agissait de ceux qui étaient revenus à leur état antérieur, c’est-à-dire, retournés dans leur vie de péché. N’est-ce pas là une incohérence ?

Dieu garderait-t-Il parmi Ses élus des êtres qui foulent Sa Grâce comme des pourceaux les perles qu’on leur offrirait ?

Mais on m’expliqua que ces personnes dites « faibles » iront au paradis, quoique nues et sans aucune récompense, telles des rescapées d’un bateau qui aurait pris feu. Car, selon leur doctrine, ce qui compte est le fait d’avoir oui ou non « accepté Jésus » au cours de leur vie terrestre. Ainsi expliquent-ils leurs propos contradictoires.

Je crois plutôt que la grâce de Dieu peut être vaine si un chrétien s’entête délibérément à s’attacher à autre chose qu’à la Vérité et à préférer cette chose à la Vérité, ce qui serait pour Dieu, à la longue, comme un blasphème. L’Esprit de Dieu dans le cœur du croyant n’est pas une garantie totale, mais plutôt une aide, un guide et un consolateur.

La force agissante de Dieu est-elle encore agissante si on la refoule et si on lui préfère d’autres forces agissantes ?

Le fils prodigue pourrait ne jamais revenir chez son père. Il peut continuellement choisir une autre solution et finir dans la fosse, contaminé par toutes sortes de maladies. Jésus a centré l’histoire sur les retrouvailles et le pardon, car Il S’adressait aux péagers, aux gens de mauvaise vie, pour leur lancer une invitation attractive, non pas en les menaçant, mais en leur expliquant la grande miséricorde et l’immense générosité de Dieu ; le deuxième volet de l’histoire sur la rivalité de l’aîné devait concerner les hommes religieux (pharisiens, scribes) orgueilleux qui se trouvaient dans l’auditoire.

Si le fils prodigue ne retourne pas chez son père, ou si l’aîné – qui croyait connaître ce père – s’enfonce indéfiniment dans sa mauvaise conception basée sur le mérite et dans sa rancœur, ils n’accèderont ici-bas ni l’un ni l’autre à la grâce du Père.

Or, sans la grâce de Dieu, tout n’est que difficulté et vanité.

Mon travail ne me procurera de la joie que s’il me rapporte un gain ou de l’honneur. Ma personnalité sera fondée sur ce que j’aurai acquis en termes de richesse ou de compétences. Toute ma vie ne sera qu’un château de sable… Et toutes mes petites gloires ne seront que les prémices de ma chute.

La grâce de Dieu, au contraire, me donnera une force qui se renouvelle : la force de braver les difficultés, la force de faire face à mes ennemis (visibles et invisibles), la force de me relever après chaque déception, chaque échec et chaque faux pas.

Quand un chrétien a compris combien la grâce de Dieu est indispensable, il ne se vante pas de ne pas pouvoir la perdre, mais vit plutôt dans une attitude repentante, car on ne peut jamais trop se repentir.

Si j’ai expérimenté la vie sans la grâce de Dieu et que j’ai été appelée et conquise par Sa grâce, je ne peux que m’émerveiller des changements que Dieu a opérés en moi, de l’endurance dont Il m’a parée et de tout ce qu’Il me permet de réussir par Sa grâce, puisqu’il n’y a rien en moi de méritoire qui n’ait été reçu de mon Créateur et Rédempteur : « non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi ».

« S’il n’y a point de résurrection des morts, Christ aussi n’est point ressuscité. Et si Christ n’est point ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine […] et vous êtes encore dans vos péchés. Ceux donc qui sont morts en Christ sont aussi perdus. Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:13, 19).

N’est-ce pas là une invitation à plonger notre regard dans une sphère ô combien plus élevée que notre condition terrestre ?

Il arrive parfois que la grâce de Dieu disparaisse de mon champ de vision. Elle a beau être là, je ne la perçois plus ! Il m’arrive de me sentir plus misérable qu’une personne athée qui se fiche de toutes les conventions et lois morales. Mais Paul me fait comprendre que ma misère n’est due qu’à ma limitation de pensée : si je vis avec un champ de vision uniquement terrestre, quelque chose en moi se demande à quoi bon les souffrances, les privations et sacrifices que j’endure. La vie perd de sa saveur, elle devient comme une contrainte, ainsi que mon appartenance à Dieu. Alors, oui, je vis de manière misérable !

Et pourtant, qui sont en réalité les plus misérables ?

Ceux qui croient en Jésus sans croire à Sa résurrection ou aux conséquences de Sa résurrection, donc, sans connaître le plan extraordinaire de Dieu qui se réalisera sous peu, sont misérables.

Ceux qui sont aveuglés par leur vie terrestre, leur matérialisme, les diverses attentes de la société, leur ensorcellement opéré au travers des médias – sous la coupe du prince de ce monde – sont misérables.

Mais moi qui suis affranchie par la Vérité, moi qui suis élue de Dieu, choisie par Lui pour connaître Sa mystérieuse Sagesse, je n’ai pas le droit de me croire misérable !

Selon la science, ressusciter est impossible. Nous vivons dans un monde où l’expérience des apôtres a été bannie du réel. Mais c’est Dieu seul qui, par Sa Parole, définit la réalité.

Dans ce monde si contradictoire, on crée des chimères, on invente des fables et des légendes, on laisse au peuple un espace sans frontière pour explorer l’inconnu : ésotérisme, religions transcendantales, spiritisme, divination, pratiques orientales issues de traditions occultes… Tout semble permis pour encourager la recherche frénétique de forces cachées et du développement intérieur. Toutes cette panoplie d’apprentissages mystérieux est devenue si accessible, si attrayante !

Mais le vrai Dieu – Celui-là seul qui possède la connaissance – n’est accessible et attrayant que pour celui ou celle qu’Il appelle.

Dans l’immense masse informe de fausses vérités, de fausses promesses, de troubles compromis, je dois considérer ma fortune, moi qui préfère attendre avec foi le retour du Christ en tenant fermement ce qu’Il m’a appris, sans m’empresser de chercher le bonheur et sans jamais plus chercher la vérité ailleurs.

« Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémisses, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement. Après cela viendra la fin, quand il remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir détruit tout empire, toute domination et toute puissance ; car il doit régner jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. L’ennemi qui sera détruit le dernier, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:22-26).

La définition de « prémisses » dans mon dictionnaire de mots anciens est « premiers fruits de la terre ou du bétail ».

La glorieuse résurrection de Jésus est le commencement.

Jésus a expliqué que le grain doit mourir pour donner la vie. Il est Lui-même ce grain mis en terre – la semence incorruptible – mort pour ressusciter ensuite dans la Gloire. Il a parlé en paraboles, dont celle qu’Il a expliquée en détail à Ses disciples : « la semence est la Parole de Dieu ». Cette Parole incarnée est la graine qui devait être mise en terre pour revenir à la vie sous forme glorifiée et éternelle.

Cette nouvelle forme de vie glorieuse que, dans notre condition actuelle limitée, nous ne pouvons pas encore concevoir, est le premier fruit issu de la semence divine : « le premier fruit de la terre ».

Mais partout, on enseigne que ceux qui se sont éteints dans la foi en Jésus-Christ – les croyants de l’Ancien Testament – ont déjà eu droit à la glorieuse résurrection et à la nouvelle forme de vie glorieuse et éternelle. Or, rien ne peut venir avant le commencement : aucun fruit ne peut pousser avant le premier fruit. De même, la croyance populaire s’appuie sur la certitude que les disciples de Jésus, les martyres, les chrétiens décédés ont directement accès au Royaume de Dieu et sont « auprès du Seigneur à présent ». Mais Paul nous affirme avec assurance que ce ne sera vrai que le jour de l’avènement du Roi des rois !

La majorité des chrétiens pensent pouvoir « déballer » leur cadeau de la vie éternelle avant l’heure. N’est-ce pas là un trait enfantin de ne pas vouloir attendre ? Faut-il vraiment se mentir pour se rassurer ou pour se consoler ? Tout le monde se ment à un moment ou à un autre ; il y a toujours un sujet dans nos vies à propos duquel nous ne sommes pas honnêtes avec nous-mêmes : c’est typiquement humain et propre à nos mécanismes psychologiques. Mais Dieu nous donne des paroles précises et claires pour ne pas nous mentir à propos de notre foi, afin que nous soyons inébranlables au-dedans, et non en proie aux courants extérieurs.

« Le corps est semé corruptible ; il ressuscite incorruptible ; il est semé méprisable, il ressuscite glorieux ; il est semé infirme, il ressuscite plein de force ; il est semé corps animal, il ressuscite corps spirituel ; il y a un corps animal et il y a un corps spirituel, suivant qu’il est écrit : le premier homme, Adam, a été fait une âme vivante ; mais le dernier Adam est un Esprit vivifiant ; or ce n’est pas ce qui est spirituel, mais ce qui est animal, qui est le premier ; ce qui est spirituel vient après » (1 Corinthiens 15:42-46).

Je déteste la corruption et toute forme de déclin, y compris le déclin en tant que phénomène naturel. Quel ouvrier ou quel artiste aime voir son œuvre s’altérer et se détériorer ? Qui aime voir ses parents vieillir ? Moi-même, je suis une création et la vieillesse se tapit à ma porte, toujours plus menaçante au fur et à mesure que de nouvelles maladies et de nouveaux risques sont annoncés, offrant une vision déprimante de mon avenir ici-bas. Mais est-ce nécessaire de me lancer dans la quête éphémère de l’incorruptible santé, de l’incorruptible beauté, de l’incorruptible bien-être ? Non. La nouvelle forme de vie glorieuse qui m’attend, si je demeure en Jésus-Christ, sera au-delà de tout ce que je peux imaginer. Mon infirmité ne sera plus. Tout ce qui est charnel aura disparu.

La croyance populaire – toutes religions confondues – est basée sur l’inversion de la vérité que Paul énonce.

La chronologie de Dieu est simple : d’abord la création terrestre avec la vie animale, puis la nouvelle création, cette fois céleste et donc incorruptible, avec la vie spirituelle.

Mais le monde croit en une création spirituelle (âme ou esprit) venue s’incarner dans un corps – création terrestre – pour retourner à Dieu, ou aller en enfer, ou bien se réincarner indéfiniment…

En y réfléchissant, pourquoi Dieu créerait des entités spirituelles pour les « injecter » dans des corps terrestres ? Puisque le céleste est infiniment plus noble et plus merveilleux que le terrestre, pourquoi faire connaître à Sa créature la condition céleste (libre, incorruptible) pour l’envoyer dans une condition infiniment inférieure,  et être soumis à des contraintes pénibles et à la captivité ? Ce pourrait être éventuellement une forme de pénitence, mais si l’âme humaine était avant tout une création céleste, elle ne serait pas en proie au péché. Or, c’est notre esprit charnel qui nous conduit dans le péché.

Le seul cas où le céleste est devenu terrestre, c’est le Seigneur Lui-même qui se l’est imposé par amour pour Ses créatures : lorsque Dieu a quitté Son Royaume incorruptible pour rejoindre la création terrestre et devenir l’un des nôtres, ceci afin de porter nos souffrances et de mourir pour nous.

Les seules entités spirituelles que Dieu a créées, ce sont les anges. Et Il ne les a jamais créés dans le but de leur donner une vie terrestre. Même ceux qui sont tombés – et ne peuvent faire pénitence – sont restés entités spirituelles, quoique impures, errantes et condamnées à perpétuité. Le jugement de Dieu est juste et il s’opère en fonction de la nature de l’accusé et à la dimension de sa faute.

Ainsi, le plan de Dieu n’est pas de faire du yoyo avec Ses créatures en les faisant descendre du milieu divin où elles auraient été engendrées vers un milieu terrestre bien fragile, pour remonter ensuite ou descendre encore plus bas dans un gouffre de feu logé au centre de la terre…

Le plan du Seigneur est bien d’élever la condition de Ses créatures terrestres au niveau céleste en leur offrant de participer à Son Royaume incorruptible, et d’élever leur statut de simple créature au rang d’enfant de Dieu.

Le premier Adam, qui fut comme nous tous un être humain, était, comme nous tous, une âme vivante : une vie humaine, un organisme biologique doté d’un esprit intelligent. Il fut comme l’esquisse terrestre de la création définitive qui doit venir, une esquisse assez pâle et bien moins glorieuse que l’originale. Le second Adam ne pouvait que le surpasser : Jésus-Christ le Juste, ressuscité, entré dans Sa Gloire éternelle, Esprit vivifiant, Etre spirituel et incorruptible.

Ainsi, attendant notre glorieuse résurrection, nous ne serons plus les fils et les filles d’Adam, nous serons de la race du nouvel Adam, quand Il nous revêtira de Sa nature céleste.

Où donc se trouve la fable de l’âme immatérielle et immortelle ? L’âme vivante que Dieu a créée à partir de la poussière de la terre et de la respiration insufflée dans ses narines – prévue initialement pour demeurer vivante – a été piquée par l’aiguillon du puissant insecte qui envahit la terre : la mort.

« L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi » (1 Corinthiens 15:56).

L’humanité ne semble pas avoir pris conscience qu’elle est sous la loi du péché.

Un esclave ne connaît-il pas son maître ? Lorsque l’esclavage est déguisé en liberté, il oublie sa condition et croit ne pas avoir de maître. Mais, soit que nous appartenions au mensonge, soit que nous appartenions à la vérité, il y a toujours une appartenance, il y a toujours un maître.

La plupart des chrétiens pensent être complètement libres : « je ne vis plus dans le péché », témoignent-t-ils. Sans doute pensent-ils que la loi du péché n’a plus de pouvoir sur eux. S’il en était ainsi, la vie chrétienne ne serait pas un combat ! Je trouve ce point de vue quelque peu superstitieux, comme si la foi en Jésus-Christ était une amulette magique qui anéantirait d’ores et déjà ici-bas la loi du péché, cette loi qui agit dans la nature charnelle de chaque être humain depuis la chute d’Adam et Eve.

« Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur, mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. […] Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:21-23, 25).

L’apôtre Paul n’est pas trop fier pour nous faire part de sa dualité. Se qualifiant lui-même comme le moindre des apôtres, mot par lequel il a du mal à s’identifier, il est avant tout un homme, comme Adam. Et connaissant ses travers, il doit avouer de son vivant qu’il est loin d’être « quelqu’un de bien ».

Contrairement à ceux qui se croient libres, il a conscience de sa captivité dans le péché, due à sa condition humaine. Il reconnaît simplement qu’il y a deux forces distinctes et totalement opposées qui agissent en lui, ceci étant vrai pour chaque personne convertie.

L’Esprit de Dieu n’est pas une garantie « anti-péché », mais une force divine qui va à l’encontre de notre tendance naturelle à pécher et à choisir la mauvaise voie. Sans cette force surhumaine, nous sommes perdus et voués à la destruction. Car la force ennemie que nous abritons en notre propre chair est puissante au point de nous rendre incapable de faire le bien et de nous pousser à penser mal et à agir mal.

Le diable sait si bien ce que nous convoitons, ce qui nous stimule, ce qui nous manque. Il sait quelle partie de nous-mêmes chatouiller. Il sait comment provoquer la tentation pour laquelle la loi du péché, qui est dans nos membres, sera trop forte.

Mais si nous gardons l’esprit enraciné dans la loi de Dieu, le secours divin arrivera à temps. Soit que nous ayons trempé le doigt dans le poison, soit que nous en ayons bu une goutte, le Saint-Esprit de Dieu nous donnera le courage de renverser la coupe et de nous repentir.

« Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est pourquoi, mes frères, soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. » (1 Cor 15 ; 57-58)

Le travail pour le Seigneur peut revêtir plusieurs formes : partager la vérité avec qui veut bien l’entendre, faire le bien autour de soi, travailler sur soi, sur son caractère, faire le ménage dans sa vie de manière à vivre plus en harmonie avec la Loi de Dieu, accomplir la justice de Dieu en visitant la veuve et l’orphelin – c’est-à-dire, ceux qui sont seuls et désemparés – et surtout croire en Jésus-Christ avec une foi vivante, inébranlable et renouvelée de jour en jour.

Il y a beaucoup d’autres choses que l’on peut faire pour servir Dieu et souvent, on pense aux grands ministères implantés ça et là dans divers pays, ces immenses entreprises qui œuvrent pour la gloire de Dieu. Mais sommes-nous tous prédestinés à œuvrer dans les mêmes domaines ? Si notre Créateur a mis des dons différents en chacun de nous, si nos aptitudes et nos talents divergent, ainsi que nos lacunes, il est fort probable que le Dieu de la créativité ne tienne pas à œuvrer au travers de Ses enfants d’une seule et même manière.

La Bible dit qu’il y a un temps pour tout.

Un jour, Dieu me montrera clairement ce qu’Il attend de moi à une plus grande échelle. Ainsi, la véritable foi est celle qui attend, non pas de manière passive, mais en suivant les signes de l’avènement du Seigneur et en restant spirituellement éveillé et actif, afin de ne pas se trouver sans huile le jour venu.

Que l’amour de notre Dieu et l’attachement à Sa Vérité vous gardent dans les parvis de Sa Grâce.

Soyez bénis,

Anne-Gaëlle




D.495 – Avec les riches dans Sa mort

Par Joseph Sakala

Dans Esaïe 53:9-11, on peut lire, au sujet de Jésus : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. »

Il est généralement reconnu que ce 53e chapitre du livre d’Ésaïe, dans la Bible, écrit plus de cinq cent ans avant la première venue du Christ, est le plus explicite de l’exposition complète de la souffrance de notre Seigneur dans toute la Bible, incluant le Nouveau Testament.

Et cette prophétie – que Sa mort et Sa sépulture seraient parmi les méchants et les riches – est sûrement la plus remarquable. Comment était-il possible qu’une telle prophétie puisse se réaliser ? Pourtant, elle est arrivée ! Injustement condamné, non pour un acte de violence ou de séduction, mais seulement pour avoir dit la vérité, Jésus fut crucifié entre deux criminels, mais Il fut enterré dans un sépulcre amoureusement construit par un riche membre du conseil qui l’avait condamné à mourir. Il s’en suit donc que ce sépulcre fut presque construit d’avance par Joseph d’Arimathée, qui ne l’aurait jamais construit pour lui-même ou sa famille près du Calvaire, le lieu de la crucifixion. Mais lui et un ami du conseil, Nicodème, sont venus à croire en Jésus et en Son Évangile, et ils ont décidé de Lui rendre cet honneur.

Comme ils contemplaient le corps de Jésus sur la croix, juste avant de le mettre dans Son sépulcre, peut-être se souvenaient-ils de Ses paroles dites à Nicodème trois années avant, lorsqu’Il a déclaré : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, de même il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde, pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3:14-16). Ils ont cru en effet, et ont fait ce qu’ils pouvaient pour Christ. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu » (Romains 5:8-9).

Pendant plusieurs générations, les « chrétiens » libéraux ont critiqué et se sont moqués de la doctrine biblique que la mort de Jésus ait pu servir de sacrifice de remplacement pour les péchés du monde entier. Comme toutes les autres religions, leur raisonnement prend pour acquis que chaque personne est responsable de son propre salut. Et ce salut peut être gagné par les bonnes œuvres et les observances religieuses. Quelques-uns se sont fixé un code d’éthique très rigide. Ils parlent d’une attitude mentale qui les élève à un plan supérieur par la méditation. D’autres mettent leur emphase seulement sur l’amour, et encore d’autres ont simplement le sentiment que le bien qu’ils font élimine le mal. Mais tous se fient sur leur adresse humaine pour gagner leur salut.

Or, la Bible enseigne clairement que : « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6:23). Et la Bible déclare emphatiquement que Christ est mort pour nous. Ce terme « pour nous » paraît continuellement dans le Nouveau Testament. Écoutons-en le refrain dans Romains 8:32 : « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? » Et, dans 1 Corinthiens 5:7, nous lisons : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. »

« Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois) ; afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis », nous déclare Paul, dans Galates 3:13-14. « Et marchez dans la charité, comme le Christ qui nous a aimés, et s’est offert lui-même à Dieu pour nous en oblation et en victime d’agréable odeur », nous déclare Paul, dans Éphésiens 5:2. Dans Tite 2:14-15, Paul dit à son disciple que Jésus : « …s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise. »

L’apôtre Pierre nous exhorte : « Car c’est une chose agréable à Dieu, que quelqu’un, par un motif de conscience, endure des afflictions en souffrant injustement. Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir. Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris » (1 Pierre 2:19-24).

Jean nous déclare, dans 1 Jean 3:16-20, que : « Nous avons connu la charité, en ce qu’Il a donné sa vie pour nous ; nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères. Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. »

Paul abonde dans le même sens lorsqu’il nous dit : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 15:3-9).

Tous ces individus ont obéi à Christ parce qu’ils avaient la foi. Mais qu’est-ce que la foi ? La plus simple définition se trouve dans Hébreux 11:1, où nous constatons que : « la foi est une ferme attente des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit point. » Ce chapitre est un chapitre merveilleux. Ici, la foi est définie, non comme une espérance intangible, mais plutôt comme une substance et une évidence. Regardons-y de plus près. D’abord, la foi doit avoir un objet légitime, rien de moins que le puissant Créateur Lui-même, par qui : « nous savons que le monde a été fait par la parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles » (Hébreux 11:3). Au-delà de cela, la foi est définie, non par ce qu’elle est, mais par ce qu’elle fait. Un homme de foi vient à Dieu par un plus excellent sacrifice, comme celui d’Abel (v. 4), typique du sacrifice de Jésus. « Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu’il ne vît point la mort, et on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait enlevé ; car avant qu’il fût enlevé, il avait obtenu le témoignage d’avoir été agréable à Dieu » (Hébreux 11:5).

Or, il est impossible de Lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu est et qu’Il est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent. C’est pourquoi : « Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu’on ne voyait point encore, fut rempli de crainte, et construisit une arche, pour le salut de sa famille ; par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui est selon la foi » (Hébreux 11:7). La véritable foi sera comme celle d’Abraham qui alla où Dieu le dirigeait. « Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit, pour aller au pays qu’il devait recevoir en héritage, et partit, ne sachant où il allait » (Hébreux 11:8). Abraham demeura dans la terre qui lui avait été promise, comme dans une terre étrangère, habitant sous des tentes, avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a des fondements, dont Dieu est l’architecte et le fondateur.

Une telle foi a fait que : « Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut éprouvé, et que celui qui avait reçu les promesses, offrit son unique, dont il avait été dit : C’est en Isaac que ta postérité sera appelée ; ayant pensé en lui-même, que Dieu pouvait même le ressusciter des morts ; aussi le recouvra-t-il par une sorte de résurrection » (Hébreux 11:17-19). Tout comme : « Moïse, devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; choisissant d’être maltraité avec le peuple de Dieu, plutôt que d’avoir pour un temps la jouissance du péché ; estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait en vue la rémunération. Par la foi, il quitta l’Égypte, sans craindre la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible. Par la foi, il fit la Pâque, et l’aspersion du sang, afin que l’exterminateur des premiers-nés ne touchât point ceux des Israélites. Par la foi, ils passèrent par la mer Rouge comme par un lieu sec ; les Égyptiens ayant tenté le passage, furent submergés » (Hébreux 11:24-29).

« D’autres passèrent par l’épreuve des moqueries et des verges ; et même des liens et de la prison : ils furent lapidés, ils furent sciés, ils furent tentés, ils moururent par le tranchant de l’épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités ; (eux dont le monde n’était pas digne ;) errants dans les déserts et sur les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Et tous ceux-là, ayant obtenu un bon témoignage par leur foi, n’ont point remporté les biens promis ; Dieu ayant pourvu à quelque chose de meilleur pour nous, afin qu’ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection », nous déclare Hébreux 11:36-40.

Oui, Éphésiens 2:8-9 nous dit : « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. » Mais, puisque : « nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:10), notre foi devrait nous motiver à agir, car : « Vous voyez donc que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. De même aussi Rahab la courtisane, ne fut-elle pas justifiée par les œuvres, lorsqu’elle reçut les messagers, et les fit sortir par un autre chemin ? Car comme le corps sans âme est mort, de même, la foi sans les œuvres est morte » déclare Jacques 2:24-26. Ainsi, pourvu que nous ayons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira.

J’aimerais préciser quelque chose de très important, ici. Les œuvres de la foi dont parle l’apôtre Jacques dans ce passage ne sont pas synonymes de la Loi ou des Commandements. Les œuvres de Rahab n’étaient pas son observance des commandements, mais son aide apportée aux messagers de Dieu, ce qui démontrait sa foi en Dieu. Les œuvres de Moïse ne furent pas son obéissance aux Commandements (il ne les avait pas encore reçus à ce moment-là), mais ses actions de foi envers Je Suis qui l’envoya sauver le peuple d’Israël malgré les obstacles apparemment insurmontables.

Les œuvres d’Abraham n’étaient pas son observance des Dix Commandements puisque ceux-ci n’allaient être donnés que quatre cent trente ans plus tard, mais son obéissance à Dieu qui lui demandait le sacrifice de son fils Isaac. Alors, quand Jacques parle des œuvres de la foi, il ne parle pas des Commandements, mais de tous les actes qui démontrent notre foi en Dieu et de tous les actes qui sont le fruit de notre foi. Certaines églises légalistes ne comprennent pas la différence, alors, ouvrez bien les yeux.

Le dernier des dix commandements est probablement le plus difficile à obéir, car c’est le péché de la convoitise. « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui soit à ton prochain » (Exode 20:17). Jésus Lui-même nous a mis en garde contre la convoitise : « Gardez-vous avec soin de l’avarice ; car quoique les biens abondent à quelqu’un, il n’a pas la vie par ses biens » (Luc 12:15).

Cette mise en garde était une introduction à Sa parabole de l’homme riche, que Dieu appelait « insensé ». Car : « Il en est ainsi de celui qui amasse des biens pour lui-même, et qui n’est point riche en Dieu » (Luc 12:21). Mais comment peut-on devenir riche en Dieu ? Dans Matthieu 6:20-21, Jésus nous dit : « Mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où les vers ni la rouille ne gâtent rien, et où les larrons ne percent ni ne dérobent point ; car où est votre trésor, là sera aussi votre cœur. »

« C’est pourquoi Je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25). Et un peu plus loin, dans Matthieu 6:31-34, Jésus déclare : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine. »

Les chrétiens, spécialement ceux qui vivent dans une société d’affluence comme la nôtre, peuvent facilement tomber dans le piège d’être possédés par leurs possessions, tout en pensant que Dieu veut les récompenser pour leur piété. Mais Paul nous déclare que ceux qui supposent que le gain égale la piété sont destitués de la vérité. Il est nécessaire de se souvenir qu’il faut éviter : « les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là. Or, c’est un grand gain que la piété avec le contentement d’esprit. Car nous n’avons rien apporté dans ce monde, et il est évident que nous n’en pouvons rien emporter » (1 Timothée 6:5-7).

Selon Paul, nous devrions nous efforcer de pouvoir dire sincèrement : « Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur, de ce qu’enfin vous avez fait refleurir vos sentiments pour moi ; vous pensiez bien à moi, mais vous manquiez d’occasion. Je ne dis pas cela par rapport à mon indigence ; car j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. Je sais être dans l’abaissement, je sais aussi être dans l’abondance ; en tout et partout, j’ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l’abondance, et à être dans la disette. Je puis tout par Christ, qui me fortifie. Néanmoins, vous avez bien fait de prendre part à mon affliction » (Philippiens 4:10-14).

Dieu a promis de fournir à tous nos besoins, dans Philippiens 4:19 : « Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ », si nous sommes de fidèles serviteurs, avec ce qu’Il nous a confié. Alors, la Parole de Dieu nous commande : « Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13:5). « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui heurte. Et quel est l’homme d’entre vous qui donne une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Et s’il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, qui êtes mauvais, savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père qui est dans les cieux en donnera-t-il de bonnes à ceux qui les lui demandent ! » nous dit Jésus, dans Matthieu 7:8-11.

La grande ressource de la prière est trop souvent négligée par beaucoup trop de chrétiens. S’il n’y a rien entre nous et le Seigneur qui nous empêcherait de demander efficacement, comme un péché caché, l’incrédulité, des motifs égoïstes, etc., alors, Dieu a promis d’agir lorsque nous demandons quelque chose, en exhaussant notre demande, ou en nous accordant quelque chose de meilleur. Notez seulement quelques-unes de ces promesses pour répondre à ceux qui vous le demanderaient :

Jacques 1:5 : « Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous libéralement, sans reproche, et elle lui sera donnée. »

Jean 16:24 : « Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie. »

Luc 11:13 : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? »

1 Jean 3:22 : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. »

1 Jean 5:14-15 : « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. »

Jean 14:14 : « Si vous demandez quelque chose en Mon nom, je le ferai. »

Jean 15:7 : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. »

Évidemment, il y a des conditions. Ces merveilleuses promesses assument que ceux qui demandent obéissent à Ses commandements, je parle ici de la Loi de Christ, désirent faire vraiment Sa volonté, mettant Ses priorités au premier rang, ayant Sa pensée, et demandant avec foi en Son nom. Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6). Jésus est notre seule voie. Ce verset est véritablement le mieux connu, le plus important, le plus clair et le plus profond verset de la Bible. Il n’y a aucune autre façon de venir à Dieu, excepté au travers de Christ, par aucune autre vérité que celle qui est centrée sur Christ, et aucune autre vie éternelle que celle donnée par Christ au croyant, par la foi.

Tous ceux qui enseignent autre chose sont des larrons et des voleurs d’âme, car Jésus Lui-même a dit, dans Jean 10:8-11 : « Tous ceux qui sont venus avant moi sont des larrons et des brigands, mais les brebis ne les ont point écoutés. Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture. Le larron ne vient que pour dérober, tuer et détruire ; mais moi, je suis venu, pour que mes brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Jésus est la seule : « lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12). Il est le seul à illuminer un monde noirci par le péché. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ », nous dit Paul, dans 2 Corinthiens 4:6.

Jésus a également déclaré : « Je suis le pain de vie. Vos pères ont mangé la manne dans le désert, et ils sont morts. C’est ici le pain qui est descendu du ciel, afin que celui qui en mange ne meure point. Je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel ; si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair. Je la donnerai pour la vie du monde » (Jean 6:48-51). Il n’existe pas de nourriture éternelle semblable pour l’âme affamée. Jésus a aussi déclaré qu’Il était l’eau vive. « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture » (Jean 7:37-38). Aucune autre eau n’étanche la soif que celle qui est la Sienne.

Jésus est également la véritable vigne en qui il nous est imposé de demeurer pour produire le fruit de la vie éternelle. « Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Il retranche tout sarment en moi qui ne porte point de fruit ; et il émonde tout sarment qui porte du fruit, afin qu’il porte encore plus de fruit. Vous êtes déjà nets, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi, et moi, je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut porter du fruit de lui-même, s’il ne demeure au cep, vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, et vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruit ; car sans moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15:1-5).

Les Écritures ont rendu très clairement que Jésus est notre seul Sauveur. Car, dans Actes 4:12 : « il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. » Il n’y a aucune autre façon de parvenir à Dieu, car Jésus est le seul par Qui nous pouvons être sauvés. Ce n’est pas qu’Il nous montre la voie, Jésus est la voie, et tout ceux qui veulent, peuvent venir à Dieu au travers de Jésus-Christ. Subséquemment : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés », nous déclare Hébreux 12:14-15.

L’amertume ne devrait jamais caractériser la personne qui a éprouvé la grâce salvatrice de Dieu par Jésus. Peu importe comment cette personne a été blessée. Car, si elle a réalisé le pardon pour ses propres péchés, elle devrait manifester la même grâce dans sa vie envers les autres, même si les autres ne la mérite pas, puisque le converti ne méritait pas la grâce non plus de la part de Dieu. L’amertume est une caractéristique des impies, dont : « Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume », nous déclare Paul, dans Romains 3:14. Le chrétien ne devrait jamais rationaliser l’amertume comme une indignation juste, ou de penser que certaines injustices lui donnent le droit d’avoir du ressentiment envers les autres personnes.

« Mais si vous avez un zèle amer et un esprit de contention dans votre cœur, ne vous glorifiez point et ne mentez point contre la vérité. Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique. Car partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble, et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation. Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix », nous déclare Jacques 3:14-18. L’amertume enracinée ressortira très vite, privant le chrétien de la joie qu’il doit ressentir et causant un fruit amer par lequel plusieurs autres seront offensés.

L’antidote idéal, par contre, serait de ne jamais déchoir de la grâce de Dieu. Alors, nous devrions chercher diligemment, à chaque moment, à découvrir la merveilleuse grâce de Dieu par laquelle nous avons été sauvés par la foi et dans laquelle nous continuons à vivre chaque jour. « Ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:30-32.




D.494 – Mon heure n’est pas encore venue

Par Joseph Sakala

Aux pharisiens de son temps, Jésus a déclaré : « C’est moi qui rends témoignage de moi-même ; le Père qui m’a envoyé, rend aussi témoignage de moi. Ils lui disaient donc : Où est ton Père ? Jésus répondit : Vous ne connaissez ni moi, ni mon Père. Si vous me connaissiez, vous connaîtriez aussi mon Père. Jésus dit ces paroles dans le lieu où était le trésor, enseignant dans le temple ; et personne ne se saisit de lui, parce que son heure n’était pas encore venue. Jésus leur dit encore : Je m’en vais, et vous me chercherez, et vous mourrez dans votre péché ; vous ne pouvez venir où je vais » (Jean 8:18-21). Ce passage est la septième fois dans l’Évangile de Jean où Jésus utilise l’expression « mon heure n’est pas encore venue », annonçant Sa mort prochaine. Même si c’était la raison première de Sa venue dans le monde, cet événement ne pouvait pas être précipité.

Lorsque Sa mère Lui dit : ils n’ont plus de vin, lors de la noce de Cana, Jésus lui répondit : « Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue » (Jean 2:4). Lorsque : « la fête des Juifs, appelée des Tabernacles, approchait … ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Car personne ne fait rien en cachette, quand il cherche à être connu. Si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères même ne croyaient pas en lui. Jésus leur dit : Mon temps n’est pas encore venu ; mais votre temps est toujours venu. Le monde ne peut vous haïr ; mais il me hait, parce que je rends de lui le témoignage que ses œuvres sont mauvaises. Pour vous, montez à cette fête ; pour moi, je n’y monte pas encore, parce que mon temps n’est pas encore venu » (Jean 7:2-8).

Lorsque Ses ennemis ont tenté de se saisir de Lui à la fête des Tabernacles : « Jésus s’écriait donc dans le temple, enseignant, et disant : Vous me connaissez, et vous savez d’où je suis. Je ne suis pas venu de moi-même, mais celui qui m’a envoyé est véritable, et vous ne le connaissez point. Moi, je le connais ; car je viens de sa part, et c’est Lui qui m’a envoyé. Ils cherchaient donc à se saisir de lui ; mais personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue. Cependant, plusieurs du peuple crurent en Lui, et disaient : Quand le Christ viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en fait celui-ci ? » (Jean 7:28-31). Même ceux qui croyaient en Lui disaient pourtant « quand le Christ viendra… » alors que Jésus était devant eux.

Même : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié). Plusieurs de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient : Celui-ci est véritablement le prophète » (Jean 7:37-40). Mais Son heure étant venue, Ses ennemis ont mis la main sur Lui et L’ont mis à mort. C’est alors que Jésus fut glorifié et que le Saint-Esprit fut donné.

Présentement, nous attendons un autre grand événement qui n’est pas encore venu. C’est encore Jean qui nous dit : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque a cette espérance en lui, se purifie lui-même, comme Lui est pur » (1 Jean 3:1-3).

Lors de ce merveilleux moment à venir, Dieu aura : « mis toutes choses sous ses pieds. Car Dieu lui ayant assujetti toutes choses, n’a rien laissé qui ne lui soit assujetti ; or, nous ne voyons point encore maintenant que toutes choses lui soient assujetties. Mais nous voyons couronné de gloire et d’honneur ce Jésus, qui, par la mort qu’il a soufferte, a été fait un peu inférieur aux anges, afin que par la grâce de Dieu il souffrît la mort pour tous. En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:8-10).

Ces grandes promesses et d’autres également qui Lui sont associées n’ont pas encore été accomplies et le monde en général est loin de Lui être assujetti, et nous sommes loin d’être semblables à lui. Mais l’heure vient, tout comme au début : « comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’avait point vues, que l’oreille n’avait point entendues, et qui n’étaient point montées au cœur de l’homme, que Dieu avait préparées pour ceux qui l’aiment. Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit ; car l’Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2:9-10).

« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, que les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité, car le Père demande de tels adorateurs. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité, » nous dit Jean 4:23-24. Le mot « adorateurs » est souvent utilisé dans les milieux qui se disent chrétiens. Il existe des services d’adorateurs, des chœurs de chant adorateurs, des équipes d’adorateurs, des manuels d’adorateurs, des séminaires d’adorateurs, etc. Cependant, l’instruction originale d’adoration biblique est très mal comprise. Dans les originaux grecs et hébreux, le mot « adoration » veut simplement dire « se prosterner ». Il est traduit de l’hébreu la toute première fois qu’il est utilisé.

Lorsqu’Abraham : « leva les yeux, et regarda ; et voici, trois hommes étaient debout devant lui ; et dès qu’il les vit, il courut au-devant d’eux, de la porte de la tente, et se prosterna en terre ; et il dit : Mon Seigneur, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, ne passe point outre, je te prie, devant ton serviteur » (Genèse 18:2-3). Abraham reconnut immédiatement qu’il devait adorer Dieu et se soumettre à Sa volonté. La dernière fois que le mot « adorer » est utilisé, c’est dans Apocalypse 22:8-9 : « Et moi, Jean, je suis celui qui ai vu et entendu ces choses. Et après les avoir entendues et vues, je me jetai aux pieds de l’ange qui me les montrait, pour l’adorer. Mais il me dit : Garde-toi de le faire ; car je suis ton compagnon de service, et celui de tes frères les prophètes, et de ceux qui gardent les paroles de ce livre. Adore Dieu. » Seul Dieu, notre Créateur et Sauveur, est digne d’adoration et cette adoration doit se faire dans une soumission totale à Sa volonté.

Voilà pourquoi notre adoration doit être faite en esprit et en vérité. Notre esprit doit se soumettre à Dieu qui est Esprit, et ceci ne peut se faire que dans la vérité. Souvenez-vous des paroles de Jésus concernant le Saint-Esprit qu’Il a promis d’envoyer afin de vivre dans Ses disciples. « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera » (Jean 16:13-15).

Le Saint-Esprit allait exécuter cela en révélant la Parole de Dieu aux auteurs du Nouveau Testament, exactement comme Il l’a fait aux auteurs de l’Ancien.  « Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:21). Dans Sa dernière prière au Père enregistrée par Jean, Christ a prié pour nous en disant : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Donc, la vraie adoration est simplement de se soumettre à faire la volonté de Dieu telle qu’écrite dans Sa Parole, la Bible, en étant guidé par Son conducteur, le Saint-Esprit, et en glorifiant Christ.

« Jean lui rendit témoignage, lorsqu’il s’écria en disant : C’est ici celui dont je disais : Celui qui vient après moi est au-dessus de moi, parce qu’il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce sur grâce. Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1:15-17). Il est impossible d’épuiser les richesses de la grâce offerte par notre Seigneur Jésus-Christ. D’abord, nous avons reçu le salut. « Car vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2:8-9).

« Mais maintenant, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, la loi et les prophètes lui rendant témoignage ; la justice de Dieu, dis-je, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient ; car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ » (Romains 3:21-24). « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu, par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui, par la foi, nous a aussi fait avoir accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu ; et non seulement en cela, mais nous nous glorifions même dans les afflictions, sachant que l’affliction produit la patience, et la patience la vertu éprouvée, et la vertu éprouvée l’espérance », nous confirme Paul dans Romains 5:1-4.

Paul nous déclare également, dans 1 Corinthiens 15:10-11 : « Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. Soit donc moi, soit eux, nous prêchons ainsi, et vous avez cru ainsi. » « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant », nous déclare Hébreux 12:28-29.

Mais il y a encore plus, car nous avons besoin de la grâce dans les moments d’épreuves et d’opposition, afin de bien servir. Alors, dans ces moments : « … il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous », nous déclare Jacques 4:6-7. Les chefs des nations, les orgueilleux, devraient se rappeler que Dieu leur résiste, même s’ils ne s’en aperçoivent pas.

Tandis que, dans le cas de Paul, Dieu lui a dit : « Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12:9-10). Par la grâce, Dieu nous donne la force suffisante pour chaque nécessité et chaque besoin. « Dieu est puissant pour vous combler de toutes sortes de grâces, afin qu’ayant toujours tout ce qui vous est nécessaire, vous abondiez en toutes sortes de bonnes œuvres, selon qu’il est écrit : Il a répandu, il a donné aux pauvres ; sa justice demeure éternellement » (2 Corinthiens 9:8-9).

« C’est pourquoi, comme vous abondez en toutes choses, en foi, en parole, en connaissance, en zèle de toute sorte, et en amour pour nous, abondez aussi dans cette œuvre de charité. Je ne le dis point par commandement, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour », nous exhorte Paul, dans 2 Corinthiens 8:7-8. L’apôtre Pierre se joint à Paul pour déclarer : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:17-18).

« C’est pourquoi, considérez celui qui a souffert de la part des pécheurs une si grande contradiction, afin que vous ne succombiez pas, en laissant défaillir vos âmes. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en combattant contre le péché » (Hébreux 12:3-4). La foi en Christ ne nous immunise pas contre les inquiétudes spirituelles ou la défaillance de l’esprit. Car cette condition pourrait être le résultat d’une frustration de notre propre nature, notre incapacité à aimer Dieu autant que nous devrions, de prier efficacement, de comprendre les Écritures, ou simplement de porter assez de fruit pour Lui. Nous pourrions avoir le sentiment que nos meilleurs efforts pour représenter Dieu dans notre entourage n’ont pas été efficaces et que très peu de gens, par leur comportement, témoignent en faveur de Christ par leur ministère. Parfois, nous questionnons Dieu à savoir pourquoi Dieu ne favorise pas ceux qui Lui obéissent, avec toutes les bénédictions et les circonstances plaisantes, alors que nous voyons les méchants prospérer. Et cela nous laisse frustrés et découragés.

Cependant, la réponse à notre dilemme est Christ ! Regardez vers Lui et Jésus peut régénérer le plus découragé des saints, car : « C’est pourquoi il a fallu qu’il devînt semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu’il fût un souverain Sacrificateur, miséricordieux, et fidèle dans les choses de Dieu, pour expier les péchés du peuple. Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:17-18). « Puis donc que nous avons un grand souverain Sacrificateur, qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. Car nous n’avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos infirmités, au contraire, il a été éprouvé en toutes choses, comme nous, mais sans péché. Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » (Hébreux 4:14-16).

Cela nous aidera à persévérer lorsque nous apercevrons ce que Jésus a enduré : « Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes », nous déclare Pierre, dans 1 Pierre 2:23-25. Et Jésus a enduré tout cela, pas pour Lui-même ou juste pour Ses disciples, mais également pour nous : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie ? » (Romains 5:10). Oui, par Sa résurrection !

« Or, c’est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui nous a été fait de la part de Dieu, sagesse, justice, sanctification et rédemption ; afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (1 Corinthiens 1:30-31). Dans ce seul verset, nous découvrons quatre aspects du travail de Christ à notre égard. Alors que nous regardons chaque aspect, notons d’abord que c’est par Lui que nous sommes en Jésus qui est devenu toute chose pour nous.

La sagesse de Dieu. Paul écrivait à l’Église de Corinthe en Grèce. Les Grecs étaient très impressionnés par la sagesse, mais Paul leur déclare que Christ était la sagesse de Dieu. Une telle sagesse est également transmise à : « ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes » (1 Corinthiens 1:24-25).

La justice. Christ étant fait justice, Il devient une justice tout à fait suffisante pour nous. Cette justice imputée devant Dieu nous accorde également un accès devant Lui, une paix avec Lui et l’ultime gloire avec Lui.

La sanctification. En Christ, nous bénéficions, non seulement de Sa justice, mais nous sommes assurés aussi de Sa sainteté. Au travers de la puissance du Saint-Esprit, nous savons que nos vies seront constamment formées pour ressembler à Jésus-Christ, si nous demeurons fermes en Lui.

La rédemption. Christ fut fait rédemption pour nous, et c’était Son but  premier pour Ses disciples. Au travers de Son travail de rédemption, nous avons été complètement délivrés de la puissance du péché et nous serons un jour complètement délivrés aussi de la présence du péché.

Lorsque nous voyons ce que Jésus a fait pour nous, nous réalisons combien nous étions impuissants et comment Christ a agi fortement à notre égard : « Afin que, comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (v. 31). Alors : « pourquoi regardes-tu une paille qui est dans l’œil de ton frère, et tu ne t’aperçois pas d’une poutre qui est dans ton propre œil ? Ou, comment peux-tu dire à ton frère : Mon frère, souffre que j’ôte la paille qui est dans ton œil, toi qui ne vois pas une poutre dans le tien. Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment tu ôteras la paille qui est dans l’œil de ton frère », nous dit Jésus, dans Luc 6:41-42.

Cette question rhétorique posée par Jésus nous montre d’une façon incisive un péché commun à la plupart des chrétiens. Je parle du péché de notre propre justification, commis au nom de la moralité. Il est très facile de critiquer des frères et des sœurs chrétiens pour leurs déficiences morales ou éthiques, alors qu’on se justifie simultanément pour les mêmes déficiences ou encore pires. Paul avait saisi ce comportement et ne se gêna pas de dire : « Toi donc, ô homme, qui que tu sois, qui juges, tu es inexcusable ; car en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu fais les mêmes choses » (Romains 2:1).

La véritable moralité est générée intérieurement, du cœur, par la gratitude et l’amour pour Jésus et Sa Parole, puis manifestée extérieurement dans une vie orientée sur Jésus et non centrée sur nous-mêmes. L’autojustification, par contre, est générée par un cœur orgueilleux et manifestée dans un esprit de critique. La moralité se juge, alors que ce genre de justification juge les autres. Cette inconsistance afflige tous les chrétiens jusqu’à un certain degré ; alors, il nous faut être spécialement alertes pour ne pas que cela se produise dans notre vie. Nous devrions condamner le péché, bien sûr, mais nous devrions au moins être intéressés à le corriger en nous, comme nous le sommes pour le corriger chez un frère.

« Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu. C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », dit Paul, dans Romains 14:10-13. Mais si, en fait, il faut ôter la paille qui est dans l’œil d’un frère, Paul nous déclare, dans Galates 6:1 : « Frères, si un homme a été surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le dans un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. »

« Or, ceux qui appartiennent à Christ, ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres », nous confie Paul, dans Galates 5:24-26. Lorsqu’une personne accepte Jésus comme Son Sauveur et Rédempteur, Celui qui le sauve de ses péchés, une merveilleuse chose a lieu. L’Esprit de Dieu entre littéralement dans son corps pour y vivre et pour guider cette personne dans sa nouvelle vie en Christ. Alors, cet individu est en Esprit, qu’il le ressente ou non. Dans Romains 8:9-10, Paul nous assure que : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. »

Le corps du croyant devient le temple dans lequel l’Esprit peut régner sur sa vie. « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20. En plus de nous guider au travers des Écritures qu’Il a Lui-même inspirées et au travers des circonstances qu’Il ordonne : « l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:16-17).

Dans 1 Jean 4:13, l’apôtre nous confirme : « En ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c’est qu’il nous a donné de Son Esprit. » Regardons cette belle promesse que Jésus nous a faite avant de monter au ciel : « je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous » (Jean 14:16-20).

C’est ainsi que nous pouvons être remplis de toute la plénitude de Dieu. Une relation si merveilleuse transformera sûrement nos vies. Comme le dit si bien Paul, dans Galates 5:16-18 : « Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et n’accomplissez point les désirs de la chair. Car la chair a des désirs contraires à l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à la chair, et ces deux choses sont opposées l’une à l’autre ; de telle sorte que vous ne faites point les choses que vous voudriez. Que si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes point sous la loi. » Jésus nous voit du haut du ciel et Il S’occupe de nous avec le Père. « Car le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu’il ne le voit faire au Père ; car tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement » (Jean 5:19).

Ce que le Père voit, le Fils le voit aussi, et ce que le Père fait, le Fils le fait aussi, car : « Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:30). Dieu voit tout et : « Les yeux de l’Éternel sont en tous lieux ; ils contemplent les méchants et les bons » (Proverbes 15:3). Mais il est intéressant de noter qu’il n’y a que sept occasions dans son Évangile où l’apôtre Jean identifie spécifiquement que Jésus a vu un événement particulier et qu’Il a fait une action spéciale pour le régler. La première, ce fut lors de Son baptême où : « les deux disciples l’ayant entendu parler ainsi, suivirent Jésus. Jésus s’étant retourné et voyant qu’ils le suivaient, leur dit : Que cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Rabbi (c’est-à-dire, maître), où demeures-tu ? Il leur dit : Venez et voyez. Ils allèrent et virent où il logeait, et ils demeurèrent avec lui ce jour-là, car il était environ la dixième heure » (Jean 1:37-39).

On voit la deuxième occasion dans Jean 1:45-51, où : « Philippe trouva Nathanaël et lui dit : Celui de qui Moïse a écrit dans la loi, et que les prophètes ont annoncé, nous l’avons trouvé ; c’est Jésus, le fils de Joseph, de Nazareth. Nathanaël lui dit : Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth ? Philippe lui dit : Viens et vois. Jésus vit venir à lui Nathanaël, et il dit de lui : Voici un véritable Israélite, en qui il n’y a point de fraude. Nathanaël lui dit : D’où me connais-tu ? Jésus lui répondit : Avant que Philippe t’appelât, quand tu étais sous le figuier, je te voyais. Nathanaël lui répondit : Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le roi d’Israël. Jésus lui répondit : Parce que je t’ai dit que je t’avais vu sous le figuier, tu crois ; tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il lui dit aussi : En vérité, en vérité, je vous dis : Désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. »

La troisième occasion se trouve dans Jean 5:5-9, où nous voyons qu’il : « y avait là un homme qui était malade depuis trente-huit ans ; Jésus le voyant couché, et sachant qu’il était déjà malade depuis longtemps, lui dit : Veux-tu être guéri ? Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans le réservoir quand l’eau est troublée, et, pendant que j’y vais, un autre y descend avant moi. Jésus lui dit : Lève-toi, emporte ton lit, et marche. Et aussitôt l’homme fut guéri ; et il prit son lit, et marcha. Or, ce jour-là était un sabbat. »

La quatrième occasion se passe lors de « la Pâque, la fête des Juifs, [qui] était proche. Jésus donc ayant levé les yeux, et voyant une grande foule qui venait à lui, dit à Philippe : Où achèterons-nous des pains, afin que ces gens-ci aient à manger ? Or, il disait cela pour l’éprouver, car il savait ce qu’il devait faire. Philippe lui répondit : Deux cents deniers de pain ne leur suffiraient pas pour que chacun en prît un peu. L’un de ses disciples, André, frère de Simon Pierre, lui dit : Il y a ici un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? Cependant Jésus dit : Faites asseoir ces gens. Or il y avait beaucoup d’herbe dans ce lieu. Les hommes donc s’assirent, au nombre d’environ cinq mille. Et Jésus prit les pains, et ayant rendu grâces, il les distribua aux disciples, et les disciples à ceux qui étaient assis ; et de même pour les poissons, autant qu’ils en voulurent. Après qu’ils furent rassasiés, il dit à ses disciples : Ramassez les morceaux qui sont restés, afin que rien ne se perde » (Jean 6:4-12).

La cinquième occasion fut lorsque : « Jésus passait, il vit un homme aveugle dès sa naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, celui-ci ou ses parents, qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ce n’est pas que celui-ci ou ses parents aient péché ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Pendant qu’il est jour, il faut que je fasse les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, dans laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde. Ayant dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive, et il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle, et il lui dit : Va, et te lave au réservoir de Siloé (ce qui signifie Envoyé). Il y alla donc et se lava, et il s’en alla voyant clair. Or, les voisins et ceux qui avaient vu auparavant qu’il était aveugle, disaient : N’est-ce pas là celui qui se tenait assis, et qui demandait l’aumône ? Les uns disaient : C’est lui ; d’autres : Il lui ressemble ; lui disait : C’est moi-même. Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : Un homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, et en a oint mes yeux, et m’a dit : Va au réservoir de Siloé, et t’y lave. Je suis donc allé, et me suis lavé, et je vois » (Jean 9:1-11).

La sixième intervention de Jésus fut lorsque Lazare, le frère de Marie, est mort et Jésus a vu pleurer celle-ci. Et Jésus pleura aussi. Dans Jean 11:34-44, Jésus lui dit : « Où l’avez-vous mis ? Ils lui répondirent : Seigneur, viens et vois. Et Jésus pleura. Sur cela les Juifs disaient : Voyez comme il l’aimait. Mais quelques-uns d’entre eux disaient : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne mourût pas ? Alors Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, vint au sépulcre ; c’était une grotte, et on avait mis une pierre dessus. Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà mauvais, car il est là depuis quatre jours. Jésus lui répondit : Ne t’ai-je pas dit, que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? Ils ôtèrent donc la pierre du lieu où le mort était couché. Et Jésus, élevant les yeux au ciel, dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Je savais que tu m’exauces toujours, mais je l’ai dit à cause de ce peuple, qui est autour de moi, afin qu’il croie que tu m’as envoyé. Quand il eut dit cela, il cria à haute voix : Lazare, viens dehors ! Et le mort sortit, les mains et les pieds liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et le laissez aller. »

Finalement, la septième intervention est arrivée lorsque Jésus, mourant sur la croix : « voyant Sa mère et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et dès cette heure, le disciple la prit chez lui » (Jean 19:26-27). Jésus voit toujours ceux qui souffrent, ceux qui ont de la peine, ceux qui ont faim, et c’est toujours Son heure pour intervenir dans la vie de Ses enfants. Après tout, Il est notre Père.




D.493 – Les emblèmes du Saint-Esprit

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 3:13-17, nous lisons : « Alors Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. »

Il y a plusieurs belles interventions du Saint-Esprit dans le Nouveau Testament. La première est celle d’une colombe qui vient se poser sur Jésus alors que, du ciel, on pouvait entendre cette voix qui dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. » Voilà la toute première référence à l’Esprit de Dieu dans le Nouveau Testament. C’était la colombe qui avait assuré à Noé que la terre était sortie des eaux du grand Déluge. Ici, c’était une colombe qui annonçait que Christ recevait des eaux du baptême la reconnaissance de l’Esprit de Dieu. L’eau elle-même est également un emblème du Saint-Esprit, car Jésus a déclaré à Nicodème : « En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3:5).

Jésus parlait sans aucun doute de : « Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Or, il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car le Saint-Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’était pas encore glorifié) » (Jean 7:38-39). Ensuite, il y a le vent ; parfois en douceur, parfois comme un ouragan, et ceci symbolise également le Saint-Esprit. « Le vent souffle où il veut ; et tu en entends le bruit ; mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Il en est de même de tout homme qui est né de l’esprit » (Jean 3:8). Jean le Baptiste disait : « Pour moi, je vous baptise d’eau ; mais il en vient un plus puissant que moi ; et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers ; c’est Lui qui vous baptisera du Saint-Esprit et de feu » (Luc 3:16).

Le Saint-Esprit est Dieu. « C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte ; car notre Dieu est aussi un feu dévorant », nous déclare Hébreux 12:28-29. Donc, le Saint-Esprit se manifeste comme une douce colombe, comme l’eau de vie, comme le vent qui souffle où il veut, comme un feu dévorant, mais surtout comme : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom [nous dit Jésus], vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26).

Jésus nous déclare que le Consolateur est : « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous » (Jean 14:17). Quand Dieu vous appelle, Il vous offre Son Saint-Esprit qui travaille avec vous, mais quand vous acceptez Son Appel, après votre conversion, le Saint-Esprit entre en vous. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2.

Il y a un très beau passage, dans Psaume 25:14, qui déclare : « Le secret de l’Éternel est pour ceux qui le craignent, et il leur fera connaître son alliance. » C’est une promesse formidable ! Le mot pour « secret » utilisé ici est « conseil intérieur », le même que Dieu partage avec Ses anges présentement. Mais comment ceux qui craignent l’Éternel peuvent-ils savoir les conseils intérieurs que Dieu partage avec Ses anges ? La réponse, c’est par une divine révélation à Ses prophètes. Ainsi, le prophète Amos nous affirme : « Car le Seigneur, l’Éternel, ne fait rien, qu’il n’ait révélé son secret à ses serviteurs les prophètes » (Amos 3:7). Lorsque ces anciennes promesses furent données, cependant, malgré qu’elles fussent établies au ciel, elles ne furent pas encore révélées aux hommes. Dans Psaume 119:89, il est écrit : « O Éternel, ta parole subsiste à toujours dans les cieux. »

Christ est venu et Il a promis à Ses disciples : « Mais le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). Donc : « Dieu ayant autrefois parlé à nos pères, à plusieurs reprises et en diverses manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers temps par son Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lequel aussi il a fait le monde ; et qui, étant la splendeur de sa gloire et l’empreinte de Sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, ayant opéré par lui-même la purification de nos péchés, s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les lieux très hauts ; ayant été fait d’autant plus excellent que les anges, qu’il a hérité d’un nom plus excellent que le leur » (Hébreux 1:1-4).

À Ses douze apôtres originaux, DIEU a ajouté Paul et les autres et, au travers de ces hommes, le Fils pouvait révéler le reste de Sa Révélation à ceux qui Le craignent. Paul nous le confirme dans Éphésiens 3:3-7 : « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de Sa puissance. »

Finalement, le secret du Seigneur fut complété sous forme écrite par Jean, le dernier des apôtres, auquel Il défend d’ajouter ou d’enlever un seul mot. Dans Apocalypse 22:18-19, Christ insiste : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Jésus a également déclaré que le mystère de Dieu serait terminé. « Mais qu’aux jours où le septième ange ferait entendre sa voix, quand il sonnerait de la trompette, le mystère de Dieu s’accomplirait, comme il l’avait déclaré à ses serviteurs, les prophètes » (Apocalypse 10:7).

Tout ce que nous devons savoir du conseil intérieur de Dieu est maintenant disponible à tous ceux qui désirent le savoir, dans les Saintes Écritures. Dans Proverbes 19:27, Salomon dit à son fils : « Garde-toi, mon fils, d’écouter les conseils qui pourraient te détourner des paroles de la sagesse. » La plus triste des réalités, dans le monde moderne, c’est que trop de leaders, qui sont devenus évolutionnaires, ou de pensée humaniste, sont pourtant venus de foyers chrétiens où, depuis leur plus jeune âge, ils furent exposés aux vérités des Écritures. Des témoignages sans nombre ont été enregistrés d’étudiants chrétiens qui, une fois entrés à l’université, ont appris à douter et à rejeter l’obéissance en la foi de leurs parents. Peut-être que la seule chose que ces étudiants connaissaient du christianisme était les règlements. Probablement qu’ils n’ont jamais compris les raisons pour lesquelles leurs parents tenaient à certaines bases de leurs croyances. Certainement que l’enseignement fondamental sur la création manquait dans plusieurs foyers et nombre d’églises aussi.

Notre but primordial, en tant que parents, devrait être d’établir un héritage divin, c’est-à-dire, enseigner les vérités de Dieu de façon à ce qu’elles soient crues et chéries de nos enfants. De cette manière, nos enfants garderont Ses vérités : « s’amassant ainsi pour l’avenir un trésor placé sur un bon fonds, afin d’obtenir la vie éternelle. O Timothée ! garde le dépôt, fuyant les discours vains et profanes, et les disputes d’une science faussement ainsi nommée ; dont quelques-uns ayant fait profession, se sont détournés de la foi. La grâce soit avec toi ! Amen » (1 Timothée 6:19-21). C’est de cette façon que certains se sont attachés à l’évolution plutôt qu’à la création, car c’est ainsi que Satan remplit le vide créé par le manque d’instruction. Une façon efficace d’enseigner est d’orienter intelligemment et continuellement l’enfant ou l’étudiant vers les principes fondamentaux de la vie, plutôt que de lui dire simplement quoi faire et quoi ne pas faire sans plus d’explication.

Nous devrions enseigner ceux qui sont sous notre charge à s’enraciner dans la Parole de Dieu, afin de pouvoir faire de bons jugements lorsqu’ils seront loin de notre surveillance. Et il n’existe aucune étude plus sérieuse, ni aucun raisonnement plus sérieux que ceux des Saintes Écritures. En utilisant les Saintes Écritures, nous enseignons aux enfants à penser d’une façon claire et critique. Non seulement ils acquerront de l’information, mais ils apprendront aussi la sagesse, la connaissance et la compréhension pour la mettre en pratique. « Car l’Éternel donne la sagesse ; de sa bouche procèdent la connaissance et l’intelligence. Il réserve le salut à ceux qui sont droits, et il est le bouclier de ceux qui marchent en intégrité, pour suivre les sentiers de la justice. Il gardera la voie de ses bien-aimés » (Proverbes 2:6-8).

Dieu nous accorde le renouveau par le Saint-Esprit : « Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance » (Tite 3:5-7). Le mot régénération vient du grec paliggenesia qui veut dire naître de nouveau. Sa connexion à notre salut est très bien établie et n’a pas besoin d’explication additionnelle, ici. Renouvellement (anakainosis) par contre, avec ses différentes variations, est un peu plus difficile à expliquer.

Paul nous donne néanmoins une très belle explication dans Romains 12:1-3 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, c’est votre culte raisonnable. Et ne vous conformez point au présent siècle, mais soyez transformés par le renouvellement de votre esprit, afin que vous éprouviez que la volonté de Dieu est bonne, agréable et parfaite. Or, par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun d’entre vous, de n’avoir pas de lui-même une plus haute opinion qu’il ne doit, mais d’avoir des sentiments modestes, selon la mesure de la foi que Dieu a départie à chacun. »

Dans ce précieux passage, Paul nous exhorte à offrir nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu et à refuser de nous conformer au siècle présent. Mais à être transformés (metamorphoo), un changement permanent par le renouvellement de notre esprit. Paul nous dit, dans 1 Corinthiens 2:15-16 : « Mais l’homme spirituel juge de toutes choses, et n’est lui-même jugé par personne. Car qui a connu la pensée du Seigneur pour l’instruire ? Mais nous, nous avons la pensée de Christ. » C’est pourquoi : « ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10), voilà subséquemment la raison pour laquelle Jésus a déclaré que, quand Il reviendra, le cœur de l’homme devra être changé.

« Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché », nous déclare Paul, dans Hébreux 10:16-18. « C’est pourquoi nous ne perdons point courage, et si notre homme extérieur se détruit, l’intérieur se renouvelle de jour en jour ; car notre légère affliction du temps présent produit en nous le poids éternel d’une gloire souverainement excellente ; puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:16-18).

Ainsi, notre renouvellement se fait intellectuellement par le ministère du Saint-Esprit qui nous canalise à rechercher, à étudier, à mémoriser et à observer la Parole de Dieu magnifique. C’est comme si le Saint-Esprit nous parlait directement à voix haute. Dans Hébreux 3:6-11, nous lisons : « Mais Christ, comme Fils, est établi sur Sa maison ; nous sommes Sa maison, pourvu que nous conservions jusqu’à la fin la ferme confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. C’est pourquoi, comme dit le Saint-Esprit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! »

Il est intéressant de noter que ce passage est presque la citation verbale de David dans Psaume 95:7-11, faisant allusion à Israël qui marcha dans le désert pendant quarante ans à cause de la contestation fréquente du peuple contre Celui qui l’a sorti de l’esclavage en Égypte. La citation d’Hébreux contient une clairvoyance importante sur l’inspiration biblique, car elle cite la Parole du Saint-Esprit, démontrant clairement que Dieu était le véritable Auteur du Psaume 95, où Il utilise la bouche de David pour parler.

Nous voyons de la même manière comment Dieu parle encore par la bouche de David, dans Hébreux 4:7-10, où : « Dieu détermine de nouveau un certain jour, par ce mot : Aujourd’hui, disant par David, si longtemps après, comme il est dit plus haut : Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez point vos cœurs. Car si Josué les eût introduits dans le repos, Dieu ne parlerait pas après cela d’un autre jour. Il reste donc au peuple de Dieu un repos de sabbat. Car celui qui est entré dans son repos, se repose aussi de ses œuvres, comme Dieu des siennes. » « Sabbat » veut dire « repos ». Notez comment « repos » et « sabbat » sont utilisés dans la même phrase, nous indiquant clairement que ce Sabbat n’est pas un repos de vingt-quatre heures, mais le même Sabbat que Dieu a créé pour l’homme quand Dieu Lui-même Se reposa après avoir tout recréé sur la terre dans la Genèse. Et ce Sabbat se poursuit jusqu’à ce jour, car il est réservé au peuple de Dieu et durera éternellement.

Alors que le message de Psaume 95 s’adressait à l’Israël physique, la répétition du même avertissement, dans Hébreux 4, est dirigée vers l’Israël de Dieu spirituel (Galates 6:16). Dans le monde actuel, où les ennemis de Dieu polluent la Bible et prêchent leur propre évangile, il serait possible, même pour les enfants de Dieu, d’endurcir nos cœurs et de nous éloigner de Dieu. Au lieu de nous soucier des choses du monde, demeurons proches de notre Créateur et de Ses Commandements. Car : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes » (Psaume 19:8-10). Nos cœurs devraient se réjouir de Sa Parole, et non s’endurcir contre elle.

Dans Romains 8:8-11, Paul nous dit clairement : « Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. Mais si Christ est en vous, le corps est bien mort à cause du péché, mais l’esprit est vivant à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus des morts, habite en vous, Celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels, par son Esprit qui habite en vous. »

Notez que, dans ce seul verset, le Saint-Esprit est également appelé l’Esprit de Dieu et l’Esprit de Christ. Si, jusqu’à présent, vous ne saisissez pas que le Père, le Fils et le SAINT-ESPRIT ne font qu’un SEUL Dieu et, donc, une seule Personne, alors oubliez aussi la trinité. Cas nous sommes rendus avec cinq individus distincts, Dieu le Père, l’Esprit de Dieu, le Christ, l’Esprit de Christ et le Saint-Esprit ; cinq Esprits distincts, tous existant depuis toujours et qui forment un seul Dieu. Où est le gros bons sens divin, dans ça ? « Rappelez-vous ces choses, et soyez des hommes ! Rappelez-les à votre cœur, infidèles ! Rappelez-vous les premières choses, celles des temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi ; J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas fait encore ; je dis : Mon dessein tiendra, et j’exécuterai toute ma volonté » (Esaïe 46:8-10).

Voilà la preuve que le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui. Tout le monde est présentement sous sa séduction, sauf ceux qui ont l’Esprit en eux. « Car vous n’avez point reçu un Esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba, Père. Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui » (Romains 8:15-17).

« Non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon Sa miséricorde, par le bain de la régénération, et le renouvellement du Saint-Esprit, qu’il a répandu avec richesse sur nous, par Jésus-Christ notre Sauveur ; afin que, justifiés par sa grâce, nous fussions héritiers de la vie éternelle selon notre espérance. Cette parole est certaine, et je veux que tu établisses fortement ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à pratiquer les bonnes œuvres ; voilà les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes », déclare Tite 3:5-8. Cette glorieuse nouvelle naissance, avec nos péchés pardonnés et la vie éternelle, est accomplie pas le Saint-Esprit, par notre foi en Christ en tant que Sauveur et Seigneur.

Mais notez également que : « si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Il est absolument vital que nous ayons Son Saint-Esprit en nous : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, sont enfants de Dieu » (Romains 8:14). Donc, comment pouvons-nous savoir que nous avons le Saint-Esprit ? C’est facile, parce que nous croyons en Dieu qui nous l’a dit ! « En vérité, en vérité je vous dis, que celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle, et il ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24). « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu » (Romains 8:16).

Finalement, Son Esprit en nous va continuellement se manifester par la croissance de Son fruit dans nos vies. Et : « le fruit de l’Esprit est la charité, la joie, la paix, la patience, la bonté, l’amour du bien, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22-23). C’est ce fruit de l’Esprit qui va se manifester de manière continue envers les autres, par notre comportement, leur indiquant que nous avons vraiment le Saint-Esprit. Mais ne désespérez point, car nous ne sommes pas encore parfaits, malgré que le Saint-Esprit vive en nous et que la loi soit formidable. Mais celui qui confesse son péché est certain d’être pardonné, car nous avons un avocat auprès de Dieu, Jésus.

Voici ce que Paul nous déclare au sujet de la loi : « Je trouve donc cette loi en moi ; c’est que quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.  Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable homme que je suis ! qui me délivrera de ce fardeau de mort ? Je rends grâces à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! Je suis donc assujetti moi-même, par l’esprit, à la loi de Dieu, mais par la chair, à la loi du péché » (Romains 7:21-25). Plusieurs personnes considèrent la loi de Dieu comme résistante et cruelle, composée d’une liste irraisonnable de « tu ne feras pas ».

Mais l’Écriture nous enseigne que : « la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. Ce qui est bon m’a-t-il donc donné la mort ? Nullement ! mais c’est le péché, afin qu’il parût péché, en me donnant la mort par une chose bonne et que le péché devînt excessivement pécheur par le commandement. En effet, nous savons que la loi est spirituelle ; mais moi je suis charnel, vendu au péché. Car je n’approuve point ce que je fais, je ne fais point ce que je veux, mais je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne » (Romains 7:12-16).

Alors, Paul, dans Éphésiens 4:22-24, nous exhorte : « A vous dépouiller, pour ce qui est de votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises trompeuses ; à vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité. » « Mais tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi, sont sous la malédiction, puisqu’il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas à faire toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi ! Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident ; parce que : Le juste vivra par la foi », nous dit Galates 3:10-11.

Aucun homme non converti ne peut déclarer véritablement qu’il aime la loi divine. Car, dans notre monde moderne, il est fort probable que plusieurs ont transgressé au moins un commandement et ont certainement eu du plaisir à le réaliser. Cependant, le vieil homme devient un homme nouveau lorsqu’il accepte Christ, car : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, quand il a été fait malédiction pour nous ; (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois ;) afin que la bénédiction d’Abraham se répandît sur les Gentils par Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3:13-14). Ainsi, l’homme intérieur peut se réjouir dans la loi de Dieu, pas pour gagner son salut, mais parce que nous aimons vivre pour Celui qui est mort pour nous.

La loi divine de Dieu inclut la Parole de Dieu en entier. Comme le disait si bien David : « Que tes compassions viennent sur moi, et je vivrai ; car ta loi fait mon plaisir » (Psaume 119:77). Chaque converti, homme où femme, peut faire son plaisir dans Sa loi, car : « Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, et qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et qui ne s’assied pas au banc des moqueurs ; mais qui prend son plaisir dans la loi de l’Éternel, et médite sa loi jour et nuit. Il sera comme un arbre planté près des eaux courantes, qui rend son fruit dans sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ; et dans tout ce qu’il fait, il réussira. » (Psaume 1:1-3).

L’Ancienne Alliance disait, en effet, qu’il fallait garder la loi pour vivre. Mais, dans Hébreux 10:16-17, nous pouvons lire : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. » Le Père écrit Sa loi dans nos cœurs en y installant Son Saint-Esprit par lequel Il ouvre notre entendement des Écritures. Regardez ce qui est écrit dans 2 Corinthiens 3:3-6 : « Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu. Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes ; mais notre capacité vient de Dieu, Qui lui aussi nous a rendus capables d’être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’Esprit ; car la lettre tue, mais l’Esprit vivifie. »




D.492 – La loi de liberté

Par Joseph Sakala

Dans Jacques 2:10-12, nous lisons : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets point d’adultère, mais que tu tues, tu es transgresseur de la loi. Ainsi, parlez et agissez comme devant être jugés par la loi de la liberté. » Nous avons donc le privilège de vivre en liberté où nous pouvons adorer Dieu en toute liberté, en accord avec Sa Parole. La liberté ne nous donne pas le droit de pécher, car même la loi du pays nous défend certaines choses. Fondamentalement, la loi des gouvernements est fondée sur la loi naturelle de Dieu telle que dévoilée dans la Parole de Dieu. Dans ce contexte, nous avons la liberté, mais pas la liberté de défier la loi physique de la gravité, ni la loi spirituelle de la liberté.

De nos jours, certains individus recherchent la licence plutôt que la liberté, ce qui est une contradiction de termes, car la licence n’est pas la liberté. Jésus Lui-même a déclaré aux Juifs qui avaient cru en lui : « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes véritablement mes disciples. Et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:31-32). Nous affranchir de quoi ? Du péché. Or, la licence, c’est la soumission à l’esclavage du péché. Oui la vérité vous rendra libre, mais pas de transgresser la vérité que l’on vient de voir. Dans 1 Jean 3:4-6, nous apprenons que : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. » Et comme personne n’est parfait : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

Mais cette déclaration de Jean ne l’a pas empêché de dire, dans 1 Jean 3:8-10 : « Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. » C’est pourquoi Jacques dit bien : « Et après que la convoitise a conçu, elle enfante le péché ; et le péché étant consommé, engendre la mort », et non la liberté (Jacques 1:15). Personne ne peut être sauvé par la loi ; cependant, ceux qui sont sauvés le sont par la grâce. Et cette grâce nous vient de Dieu par la foi en Christ. Ainsi, la loi est sainte et le commandement est saint, juste et bon.

On pourrait donc se joindre à David et proclamer : « Et je garderai ta loi constamment, à toujours et à perpétuité. Je marcherai au large, parce que j’ai recherché tes commandements. Je parlerai de tes témoignages devant les rois, et je n’aurai point de honte » (Psaume 119:44-46). Il y a vraiment une loi de liberté et quiconque voudra y marcher le fera selon la volonté de Christ. « Mais celui qui aura plongé ses regards dans la loi parfaite, celle de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais pratiquant les œuvres, celui-là sera heureux dans ce qu’il aura fait » (Jacques 1:25).

C’est cette loi de la liberté qui doit amener la paix sur la terre. Mais avons-nous vraiment la paix sur la terre ? Les hommes connaissent une sorte de paix qui peut se résumer à une trêve fragile entre deux guerres, mais maintenant, cette paix n’est pas disponible à cause de toutes les petites guerres éclatant un peu partout sur la terre, les actes de terrorismes, les assassinats politiques et j’en passe. Jérémie avait si bien prophétisé : « Et ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple, disant : Paix, paix ! et il n’y a point de paix. Sont-ils confus d’avoir commis des abominations ? Ils n’en ont même aucune honte, et ils ne savent ce que c’est que de rougir. C’est pourquoi ils tomberont parmi ceux qui tombent ; quand je les visiterai, ils seront renversés, dit l’Éternel » (Jérémie 6:14-15).

Ce jugement écrit par le prophète Jérémie sur les faux prophètes de son temps pourrait bien trouver un parallèle aujourd’hui. Le même embarras fut prononcé par Jérémie, au chapitre 8, verset 11 ; alors, incontestablement, il devait le considérer important. Le prophète Ézéchiel a lancé le même jugement contre les faux prophètes de son temps. « Et ces choses arriveront parce que, oui, parce qu’ils égarent mon peuple, en disant : Paix ! quand il n’y a point de paix. Mon peuple bâtit un mur, eux ils le recouvrent de mortier. Dis à ceux qui le recouvrent de mortier, qu’il s’écroulera. Une pluie violente surviendra, et vous, grêlons, vous tomberez, et un vent de tempête éclatera. Et voici, le mur s’écroule. Ne vous dira-t-on pas : Où est le mortier dont vous l’aviez couvert ? Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel : Dans ma fureur, je ferai éclater un vent de tempête ; dans ma colère il surviendra une pluie torrentielle, et dans mon indignation des grêlons tomberont, pour tout détruire. Et je renverserai le mur que vous aviez recouvert de mortier ; je le jetterai à terre, tellement que ses fondements seront mis à nu ; il s’écroulera, et vous serez entièrement détruits sous ses décombres, et vous saurez que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 13:10-14).

Presque chaque individu préférerait vivre en paix, mais le mot lui-même est devenu un cliché ironique. L’observance annuelle de la Journée des Vétérans, originalement appelée « Jour de l’Armistice », exprimait l’espérance que, lorsque la guerre courante serait réglée, elle deviendrait la guerre finale et alors, il y aurait « paix, paix ». Le mot « armistice » vient du latin qui veut dire « armements au repos ». Mais il n’y a pas de paix ; il y a eu de nombreuses guerres à l’époque des Babyloniens, au temps des Romains, à l’ère médiévale et durant toutes les époques. Même aujourd’hui, il existe des douzaines de petites « guerres et de bruits de guerres » à n’importe quelle année (Matthieu 24:6) et ces petites guerres continueront jusqu’à l’avènement de Christ, le « Prince de Paix ». Il parlera de paix aux nations, Il dominera d’une mer à l’autre et du fleuve aux extrémités de la terre (Zacharie 9:10).

Pendant ce temps, l’apôtre Jacques nous rappelle notre culpabilité personnelle. « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous n’obtenez pas ; vous êtes meurtriers et jaloux, et vous ne pouvez être satisfaits ; vous luttez, et vous faites la guerre, et vous n’obtenez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez point, parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs. Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amour du monde est une inimitié contre Dieu ? Qui voudra donc être ami du monde, se rendra ennemi de Dieu. Pensez-vous que l’Écriture parle en vain ? L’Esprit qui habite en nous, a-t-il des désirs qui portent à l’envie ? Au contraire, il accorde une grâce plus grande. C’est pourquoi, l’Écriture dit : Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il s’enfuira de vous » (Jacques 4:1-7).

Et Paul nous exhorte ainsi : « Au reste, frères, réjouissez-vous ; tendez à la perfection ; consolez-vous ; ayez un même sentiment ; vivez en paix ; et le Dieu de charité et de paix sera avec vous » (2 Corinthiens 13:11). Tout le monde veut vivre en paix, mais à quel prix ? Le 6 juin 2014 a eu lieu le 70ème anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie. Aux célébrations, on pouvait remarquer la présence d’une vingtaine de leaders mondiaux dont Barack Obama (USA), Vladimir Poutine (Russie), le nouveau président de l’Ukraine Petro Poroshenko, ainsi que sa Majesté la Reine Elizabeth (Royaume-Uni). François Hollande, alors Président de France, agissait comme maître de cérémonies pour cette journée remplie d’émotions. Le respect, l’appréciation et les honneurs furent rendus, particulièrement aux États-Unis et à l’Angleterre, pour leur engagement à la paix, à la liberté et à la démocratie. On a aussi abondamment signalé la bravoure, le courage et le sacrifice de tous ceux qui ont participé à cette Campagne en Normandie.

C’est un fait historique attristant, lorsque les Alliés ont tenté de libérer l’Europe, plusieurs milliers de citoyens français furent tués par ces mêmes Alliés qui tentaient de les libérer. Quelques 15 000 personnes ont perdu la vie dans les jours qui ont précédé le Jour-D par le bombardement intense de Normandie. 5 000 citoyens furent tués lorsque les Alliés libérèrent le seul village stratégique de Caen. Peut-être qu’au moins 57 000 personnes ont perdu la vie durant la guerre entière, un peu moins que les 60 000 citoyens anglais tués pendant le blitz allemand de Londres. Plusieurs français furent attristés par un tel sacrifice. Mais tous les Alliés qui ont payé le prix ultime de leur vie dans la bataille de Normandie ont aussi sacrifié leur vie pour la France.

Le nombre de décès durant la campagne continue d’augmenter au fur et à mesure que les historiens tentent d’en déterminer l’exactitude. La dernière estimation évalue à 6 500 le nombre d’Alliés, soit blessés, morts ou disparus en moyenne, par jour durant cette campagne qui a duré soixante-dix sept jours. Cela nous donne au-delà d’un demi-million d’hommes. Aujourd’hui, quelques 110 000 soldats, morts dans cette guerre, reposent en paix dans vingt-sept cimetières bien entretenus en Normandie, dont 77 866 Allemands, 9 386 Américains, 17 769 Anglais, 5 002 Canadiens et 650 Polonais. Ils nous fournissent un rappel silencieux du coût horrifique de la guerre pour défendre la paix et la liberté. En 1944, l’enjeu était très élevé, car c’était un cas de vie ou de mort pour ceux qui cherchaient la paix et la liberté.

Les Alliés savaient qu’ils devaient lancer tout ce dont ils disposaient comme armements contre l’ennemi afin de gagner à tout prix, sachant fort bien qu’il n’y aurait pas une seconde chance. Le continent européen fut libéré d’une autre guerre mondiale jusqu’à ce jour. Ceci a permis à l’Europe de rebâtir une civilisation. La prospérité du continent d’aujourd’hui peut directement être retracée aux efforts des Alliés au moment crucial du continent. Nous ne devrions jamais oublier le sacrifice ultime des hommes et des femmes prêts à combattre et à mourir afin de ramener la paix dans le monde. Nous leur devons une profonde dette de gratitude sans fin. Pour ceux qui sont nés après la guerre et qui n’ont jamais vécu au travers d’une guerre en Europe, soyons reconnaissants. Notre liberté est un don sans prix que nous ne devrions jamais sous-estimer.

Rappelons-nous toujours que la paix relative dont nous jouissons aujourd’hui est transitoire. C’est ce que nous prédit la Bible. Un énorme conflit mondial nous est annoncé pour les derniers jours de notre société actuelle, dans Matthieu 24:6-10, lorsque Jésus Lui-même nous dit : « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. Alors ils vous livreront pour être tourmentés, et ils vous feront mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations à cause de mon nom. Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. »

Et dans Matthieu 24:21-25, Jésus ajoute : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. » Il est question d’une grande tribulation mondiale comme la terre n’en a jamais connue auparavant et, heureusement, n’en connaîtra plus jamais. Mais l’humanité entière devra voir des atrocités inimaginables avant le retour de Christ pour mettre fin à cette société en rébellion constante et complètement détachée de Son Créateur.

Jésus commence par nous décrire la première guerre dirigée par Lucifer et ses anges en rébellion contre Dieu pour s’emparer de Son trône. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon, et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9).

Donc, Lucifer, qui devait porter la lumière de Dieu aux humains, est devenu, par sa rébellion, l’ennemi de Dieu et Son adversaire nommé Satan, ayant maintenant comme but unique de détruire les humains. Alors, depuis Adam et Ève, le diable sème la division parmi les humains en leur inspirant de se détruire les uns les autres par les guerres, le terrorisme international, le racisme de plus en plus violent et en les amenant finalement dans un conflit mondial tel que, si ces jours n’étaient pas abrégés, aucun humain ne pourrait survivre. Mais à cause de Ses Élus, Jésus nous dit que ces jours seront raccourcis.

Mais Satan aura la possibilité de séduire un très grand nombre par une apostasie mondiale, par une dictature militaire (appelée la Bête) appuyée par un faux prophète (religieux) que les gens associeront au Messie. Cette séduction sera si puissante qu’Apocalypse 13:4 nous révèle : « Et on adora le dragon qui avait donné son pouvoir à la bête ; on adora aussi la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui pourra combattre contre elle ? » Ce chef militaire sera tellement enflé d’orgueil qu’il s’opposera directement à Dieu. Alors, aux versets. 5 et 6 : « On lui donna une bouche qui disait de grandes choses et des blasphèmes ; et on lui donna le pouvoir de faire la guerre pendant quarante-deux mois [trois ans et demi]. Et elle ouvrit la bouche pour blasphémer contre Dieu, pour blasphémer contre Son nom et Son tabernacle, et contre ceux qui habitent dans le ciel [les anges de Dieu]. »

Mais le règne de la Bête militaire sera de courte durée, comme Jésus l’avait si bien prédit. Alors, vers la fin de cette tribulation épouvantable de trois ans et demi, la septième trompette annoncera le retour de Christ. Dans Apocalypse 11:15-17, nous lisons : « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles. Et les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prosternèrent sur leurs faces, et adorèrent Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu TOUT PUISSANT, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. »

Alors que Jésus revient sur les nuées pour chercher Ses Élus, la Bête militaire et les armées croiront que la terre est attaquée par des extra- terrestres. Nous voyons dans Apocalypse 16:16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Les armées se croyant menacées : « …combattront contre l’Agneau, mais l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ; et ceux qui sont avec lui sont les appelés, les élus et les fidèles » (Apocalypse 17:14).

Jean poursuit en disant : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. Ses yeux étaient comme une flamme de feu ; il avait sur sa tête plusieurs diadèmes. Il avait un nom écrit que personne ne connaît que lui-même. Il était vêtu d’un manteau teint de sang, et son nom s’appelle, LA PAROLE DE DIEU. Les armées qui sont dans le ciel, vêtues de fin lin blanc et pur, le suivaient sur des chevaux blancs. Il sortait de sa bouche une épée tranchante pour frapper les nations, car il les gouvernera avec un sceptre de fer, et il foulera la cuve du vin de la colère et de l’indignation du Dieu Tout Puissant » (Apocalypse 19:11-15).

Notez bien ce qui arrive maintenant : « Et sur son manteau, et sur sa cuisse, il portait ce nom écrit : ROI DES ROIS, et SEIGNEUR DES SEIGNEURS. Je vis un ange qui se tenait dans le soleil, et qui cria d’une voix forte à tous les oiseaux qui volaient par le ciel : Venez, et assemblez-vous pour le festin du grand Dieu ; pour manger la chair des rois, la chair des capitaines, la chair des puissants, la chair des chevaux et de ceux qui les montent, et la chair de tous, libres et esclaves, petits et grands. Et je vis la bête, et les rois de la terre et leurs armées, assemblées pour faire la guerre à celui qui était monté sur le cheval, et à son armée. Mais la bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui devant elle avait fait des prodiges, par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la bête, et qui avaient adoré son image ; tous deux furent jetés vifs dans l’étang de feu brûlant, dans le soufre. Et tout le reste [des armées] fut tué par l’épée qui sortait de la bouche de celui qui était monté sur le cheval ; et tous les oiseaux furent rassasiés de leur chair » (Apocalypse 19:16-21).

Apocalypse 16:16 : « Et on les rassembla dans le lieu qui s’appelle en hébreu Armageddon (montagne de la déroute). » Mais comment ces armées à Armageddon seront-elles tuées pour rassasier les oiseaux de leur chair ? Zacharie 14:12 nous déclare : « Et voici quelle sera la plaie dont l’Éternel frappera tous les peuples qui auront combattu contre Jérusalem : il fera tomber leur chair en pourriture pendant qu’ils seront debout sur leurs pieds, leurs yeux se fondront dans leur orbite, et leur langue se fondra dans leur bouche. »

Mais la bonne nouvelle, c’est que Dieu amènera une paix complètement exempte de guerre pendant mille ans. « Recherchons donc les choses qui tendent à la paix, et à l’édification mutuelle » (Romains 14:19). « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ; veillant à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant dehors, ne vous trouble, et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait point de fornicateur, ni de profane comme Ésaü, qui, pour un mets, vendit son droit d’aînesse » (Hébreux 12:14-16). « Or, le fruit de la justice se sème dans la paix, pour ceux qui s’adonnent à la paix », nous déclare Jacques 3:18. « En effet, que celui qui veut aimer la vie et voir des jours heureux, garde sa langue du mal, et ses lèvres de paroles trompeuses ; qu’il se détourne du mal, et fasse le bien ; qu’il cherche la paix, et la poursuive. Car les yeux du Seigneur sont sur les justes, et ses oreilles sont attentives à leur prière ; mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal » (1 Pierre 3:10-12).

Nous n’avons qu’à lire la première page de n’importe quel journal local pour nous apercevoir que ça ne va pas vraiment bien dans le monde. Les guerres, les révolutions, les sécheresses, la faim, les ouragans, les tremblements de terre, le terrorisme, la drogue illégale, les vols, les meurtres augmentent d’année en année et il ne semble pas y avoir de fin. « Mais il y a toujours eu ces choses dans le monde, » me direz-vous. D’accord, mais avec autant de fréquence et autant de violence ? Je me souviens d’une époque où on pouvait encore se promener le soir en paix. Aujourd’hui, regardez autour de vous et notez les caméras accrochées un peu partout, destinées à surveiller chaque action humaine, entièrement hors de notre vue. Il n’y a pas si longtemps, on pouvait laisser notre maison sans verrouillage. Essayez de faire cela maintenant et voyez. Non, il faut être vraiment aveugle pour ne pas voir que ça ne va plus.

Depuis le début des temps, les hommes nous ont toujours promis la paix par leur gouvernement, à chaque élection. Et c’est toujours pareil, rien ne change, les visages sont différents, mais le système reste inchangé. Parce que ce que les humains en général ne savent pas, c’est que notre système en entier est pourri, parce que les hommes ne sont que des marionnettes dirigées par un grand chef qui s’appelle Satan et qui séduit la terre entière. Allez n’importe où sur la terre et remarquez que c’est le même système qui marche partout ; chacun pour soi, voler son prochain sans se faire prendre et dominer sur l’autre. Et de nos jours, nous entendons parler d’un Nouvel Ordre Mondial où l’humanité souhaite contrôler son destin avec un gouvernement unique, sans se demander ce qui se passerait si l’élite de ce Gouvernement Mondial était entièrement dirigée par Satan. Pensez-vous qu’il y aurait vraiment la paix dans le monde ?

Mais voici une bonne nouvelle. L’humanité aura finalement un gouvernement mondial de paix. Pouvez-vous imaginer un monde où toutes les nations vont coopérer ensemble à travailler en paix ? Où aucune famille n’aura à agoniser au sujet d’un fils ou d’une fille perdu sur un champs de bataille, laissant derrière des orphelins ? Un temps où on n’entendra plus les mots « char d’assaut », « bateaux de guerre », « bombes », « ogive nucléaire » et « beaucoup de morts », car ils ne feront plus partie du vocabulaire. « Impossible ! » me direz-vous, « Ce n’est pas la réalité ! » Jadis, les prophètes bibliques ont prédit des conditions utopiques. Un monde avec des surplus de nourriture pour fournir aux besoins de la population de la terre entière, où les fermiers prospèreront. Un monde dans lequel les hommes et les femmes apprendront à vivre sans haine et sans bigoterie raciale ou religieuse. Un monde où les habitants apprendront à respecter la culture, les habiletés, les talents et surtout les uns les autres. Un monde où on apprendra à s’aimer et à se comprendre.

Dans ce nouveau monde, les habitants deviendront des pionniers dans une découverte nouvelle quelconque. Les sociétés apprendront à unir leurs valeurs communes dans le but d’amener la paix d’esprit, la satisfaction et l’accomplissement. Il n’y aura plus de meurtres, de viols, de drogue, d’abus d’enfants, de répression, de convoitise ou de corruption. On enseignera aux habitants à vivre en paix et à s’aimer les uns les autres sur une planète complètement revitalisée. Trop beau pour être vrai ? Pas si vous comprenez le travail que Dieu prépare actuellement pour chacun de vous. Ses plans sont inscrits dans la Bible depuis plusieurs siècles.

La Bible nous donne en détail ce que les Élus de Dieu feront comme travail dans le merveilleux Royaume de Dieu, pendant le Millenium, lorsque Jésus viendra établir Son Royaume ici-bas sur cette terre. Mais ils ne règneront pas seulement pendant mille ans, mais je vous laisse saliver. Avant de vous dévoiler toute cette magnifique beauté dans une coopération et une joie sans pareilles, il faut d’abord que je vous fasse comprendre ce qui doit se passer sur cette même terre au sujet de la destruction et du cahot de Satan qui va tenter de détruire la population entière. Pourtant, Jésus a donné à tous ceux qui voulaient le savoir, un compte-rendu détaillé dans les quatre Évangiles pour ceux qui auraient soif de la vérité.

Dans Matthieu 24:1-2, Nous lisons : « Comme Jésus sortait du temple et qu’il s’en allait, ses disciples vinrent pour lui faire considérer les bâtiments du temple. Et Jésus leur dit : Ne voyez-vous pas tout cela ? Je vous dis en vérité qu’il ne restera ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. » Dès le premier siècle, Jésus les avertit que le temple serait détruit. Mais pourquoi ? Cela vous montre que, depuis les débuts, Satan s’opposait à Christ dans l’enseignement de l’Évangile du Salut que Jésus est venu nous apporter et que la grande majorité des gens ont tout simplement refusé d’accepter. Ce rejet a-t-il découragé notre Seigneur ? Pas du tout, Il avait une mission et Il l’a exécutée sans dire un mot.

Savez-vous combien de sauvés Jésus a laissés sur la terre lorsqu’Il est monté au ciel ? Tenez vous bien ! Aucun, car personne n’avait encore reçu le Saint-Esprit à ce moment-là, pas même les apôtres ! Mais, le jour de la Pentecôte, Pierre se leva au milieu des disciples assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes (Actes 1:15). Trois ans et demi de mission et cent vingt (120) convertis vivants… Mais quel beau commencement ! Revenons dans Matthieu et aux disciples. « Et s’étant assis sur la montagne des Oliviers, ses disciples vinrent à lui en particulier et lui dirent : Dis-nous quand ces choses arriveront, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde. Et Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:3-5). Déjà, Jésus les avertissait qu’il y aurait des prédicateurs qui prêcheraient au nom de Jésus et malgré cela séduiraient beaucoup de gens. Certains diront suivre le Christ, d’autres diront être le Christ.

Mais comment pourront-ils réussir ? C’est ici que nous voyons vraiment ceux que Dieu appelle. Depuis les débuts de l’Église, beaucoup de gens vont au service pour passer le temps, car rares sont ceux qui vérifient tout ce qui est prêché pour s’assurer que c’est vrai. On dit que l’habit fait le moine. Surveillez ceux qui ont les plus grandes congrégations, pour voir la variété des habits, mais le manque de contenu des sermons ! Et c’est ainsi que les pauvres brebis se font endormir par celui qui instruit au nom de Jésus. « Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs » (Matthieu 24:6-8).

Environ soixante-dix ans plus tard, JÉSUS revient sur ce qui se passera dans les derniers jours, mais, cette fois, dans une vision apocalyptique donnée à Jean, le disciple que Jésus aimait. Mais cette fois-ci, nous recevons également la prophétie de la grande tribulation des trois ans et demi, où mille deux cent quatre-vingt-dix jours. Où sera Dieu lors des futures guerres ? Il délivrera, comme par le passé, mais ce sera différent cette fois ! Nous venons de voir que ce sera très différent cette fois, car il faut mettre un terme une fois pour toutes aux guerres sans fin pour avoir finalement la paix pendant mille années sur cette terre.




D.491 – Les origines de la souffrance

Par Joseph Sakala

Les guerres, le terrorisme, les enlèvements, les meurtres, les épidémies, les atrocités un peu partout dans le monde, portent les individus à demander pourquoi il y a tant de souffrance. Pourquoi un Dieu aimant permet-Il les tortures, les enlèvements, les viols, les meurtres et les guerres ? Pourquoi Dieu permet-Il la mort et les dommages causés par les tremblements de terre, les tsunamis et les autres désastres violents causés par la mauvaise température ? Pourquoi permet-Il les ravages résultant des maladies et comment permet-Il que des millions de gens meurent de faim ? Le monde a depuis longtemps tenté d’expliquer la raison des souffrances humaines. Mais la Bible définit clairement, et les origines, et les souffrances à venir.

La première correction à apporter dans la fausse vision du monde vis-à-vis de Dieu, c’est de faire la différence entre « permettre » et « ne pas empêcher ». Car, en fait, Dieu ne permet pas les guerres, le terrorisme, les enlèvements, les meurtres, les viols et les atrocités un peu partout dans le monde. Au contraire, Il interdit ces actions parce qu’elles sont contre Sa loi et donc, contre Sa volonté. Cependant, Il ne les empêche pas toujours d’arriver, ce qui n’est pas pareil. Dieu n’est pas responsable du mal que les hommes font ; Satan, si.

Peut-être que je vais choquer plusieurs lecteurs, mais la majorité du monde ne réalise pas que nous ne vivons pas dans le monde de Dieu aujourd’hui. Oui, Dieu est beaucoup plus puissant que Satan et Dieu intervient dans les affaires humaines comme Il lui plaît. Voici ce qu’Esaïe fut inspiré d’écrire : « Voilà, les nations sont comme une goutte qui tombe d’un seau, ou comme la poussière d’une balance ; voilà, les îles sont comme la poudre qui vole » (Ésaïe 40:15). Et, aux versets 17-18 : « Toutes les nations sont devant lui comme un rien. Elles ne sont à ses yeux que néant et que vanité. A qui donc feriez-vous ressembler Dieu, et par quelle image le représenterez-vous ? »

« N’aurez-vous point de connaissance ? N’entendrez-vous point ? Ne l’avez-vous pas appris dès le commencement ? N’avez-vous pas compris comment la terre fut fondée ? C’est lui qui est assis au-dessus du globe de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; c’est lui qui étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter ; c’est lui qui réduit les princes à rien, et qui anéantit les gouverneurs de la terre » (Esaïe 40:21-23). Dans Daniel 4:17, nous apprenons que : « La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes. » Donc, Dieu intervient dans les affaires des hommes comme Il le juge bon. Regardez autour de vous et ne vous posez plus de questions en vous demandant pourquoi un tel fut « élu » président ou dictateur d’un pays.

C’est pourquoi Jésus nous dit, dans Matthieu 5:43-45 : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Mais jusqu’au moment du retour de Christ, la Bible rend très clairement que c’est Satan qui est le « dieu de ce monde ». À Ses disciples, Jésus a déclaré : « Et je vous l’ai dit maintenant, avant que la chose arrive, afin que, quand elle sera arrivée, vous croyiez. Je ne parlerai plus guère avec vous, car le prince de ce monde vient ; mais il n’a rien en moi. »

Et, dans 2 Corinthiens 4:3-4, Paul nous confirme : « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu. » Satan est plein de violence et de péchés, comme le déclare Ézéchiel 28:15 : « Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. » Beaucoup de souffrances sur la terre sont le résultat direct de la malveillance de Satan et de son influence meurtrière, parce que le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion, Satan, fut meurtrier et menteur depuis sa rébellion, car : « D’où viennent parmi vous les dissensions et les querelles ? N’est-ce pas de vos passions, qui combattent dans vos membres ? », nous dit Jacques 4:1.

En plus de l’implication de Satan dans notre société, il devient très important de comprendre que le monde entier souffre présentement des effets du péché individuel et national. « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; de même la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché », déclare Paul, dans Romains 5:12. Alors, si une personne souffre à cause d’un péché qu’elle a commis, ou à cause des péchés commis par d’autres, le péché amène la mort, parce que : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi » (1 Jean 3:4). Et puisque tout le monde pèche, tout le monde souffre et meurt des conséquences du péché.

En plus de la souffrance causée par le péché, Dieu nous déclare, par Jérémie 18:11-12 : « Maintenant donc parle ainsi aux hommes de Juda, et aux habitants de Jérusalem, et dis leur : Ainsi a dit l’Éternel : Voici, je prépare du mal, et je forme un dessein contre vous. Détournez-vous donc chacun de votre mauvais train, et amendez vos voies et vos actions. Mais ils disent : C’est inutile ! Car nous suivrons nos pensées, et chacun de nous fera selon la dureté de son mauvais cœur. »

Jésus avait envoyé Ses disciples pour prêcher et, en plus de cela, Jésus leur dit : « Guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous. Mais dans quelque ville que vous entriez, si l’on ne vous reçoit pas, sortez dans les rues, et dites : Nous secouons contre vous la poussière qui s’est attachée à nous dans votre ville ; sachez pourtant que le règne de Dieu s’est approché de vous. Je vous dis qu’en ce jour-là le sort de Sodome sera plus supportable que celui de cette ville-là. Malheur à toi, Chorazin ; malheur à toi, Bethsaïda ; car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous, avaient été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient converties, en prenant le sac et la cendre. C’est pourquoi le sort de Tyr et de Sidon sera plus supportable au Jugement que le vôtre. Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’en enfer » (Luc 10:9-15).

Dans Lévitique 26:1, Dieu déclare : « Vous ne vous ferez point d’idoles, et vous ne vous dresserez ni image taillée, ni statue, et vous ne mettrez pas de pierre ornée de figures dans votre pays, pour vous prosterner devant elle ; car je suis l’Éternel, votre Dieu. » Et, dans Deutéronome 28:1, Dieu dit également à Son peuple : « Or, il arrivera, si tu obéis à la voix de l’Éternel ton Dieu, pour prendre garde à pratiquer tous ses commandements que je te prescris aujourd’hui, que l’Éternel ton Dieu te donnera la prééminence sur toutes les nations de la terre. » Ont-ils écouté ? Dans Matthieu 24, dans le livre de l’Apocalypse et dans plusieurs autres Écritures, Jésus nous instruit que, lorsque le peuple ou les nations pêchent, Dieu permet que la punition leur arrive afin que tous viennent à la repentance.

Même les justes ont péché et souffrent des conséquences d’un monde en rébellion contre Dieu. Nous nous souvenons également que, même si nous ne souffrons pas présentement à cause d’un péché que nous aurions commis directement : « En effet, il était convenable que Celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances » (Hébreux 2:10). Et Son sacrifice sur la croix nous permettra de revivre par une résurrection. Mais quand nous souffrons pour Christ, nous glorifions Dieu.

Alors, l’apôtre Pierre nous déclare : « Bien-aimés, ne soyez point surpris de la fournaise qui est au milieu de vous, pour vous éprouver, comme s’il vous arrivait quelque chose d’étrange. Mais réjouissez-vous de ce que vous participez aux souffrances de Christ, afin que lorsque sa gloire sera manifestée, vous soyez aussi comblés de joie. Si l’on vous dit des injures pour le nom de Christ, vous êtes bienheureux ; car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, repose sur vous. Il est blasphémé par eux, mais il est glorifié par vous. Que nul de vous ne souffre comme meurtrier, ou larron, ou malfaiteur, ou comme s’ingérant dans les affaires d’autrui. Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? » (1 Pierre 4:12-17).

Voilà l’origine de la souffrance. Mais qu’en est-il de la souffrance future ? Malheureusement, Jésus a prédit qu’à la fin des temps, le monde ne comprendra pas ; et le péché ainsi que la souffrance augmenteront. « Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira » (Matthieu 24:12). Mais au-delà des mauvaises nouvelles, il y a de bonnes nouvelles. Car Dieu nous a promis que : « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Jésus a aussi prédit qu’à cause du péché : « il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés » (Matthieu 24:21-22). Dieu ne permettra point à la terre de souffrir au-delà de ce qu’elle pourra endurer. Dieu ne laissera pas la domination de la terre à Satan pour toujours. Dieu a un plan de 7 000 années. Il avait créé l’homme et la femme libres de Lui obéir volontairement, tout en les créant à Son image et à Sa ressemblance. Mais ils se sont laissés séduire par Satan et c’est ainsi que le péché est entré dans le monde. Et Dieu n’essaie pas de sauver toute l’humanité en ce moment, car il faut que l’humanité apprenne par elle-même que, sans Dieu, elle est complètement perdue en écoutant le plan de Satan.

En tant que chrétiens convertis à Christ, nous sommes peinés de voir tant de souffrance autour de nous. Nous prions : « Que ton règne vienne. » Et nous prêchons l’Évangile du Royaume de Dieu à venir bientôt, annonçant la bonne nouvelle de l’avènement de Christ comme Roi et l’anéantissement de la domination de Satan. Cela arrivera lors de la septième trompette. « Or, le septième ange sonna de la trompette, et de grandes voix se firent entendre dans le ciel, qui disaient : Les royaumes du monde sont soumis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15). Mais : « nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, c’est que nous l’attendons avec patience » (Romains 8:22-25).

Alors, pendant cette espérance, nous savons également que le monde devra souffrir, car la conséquence du péché, c’est la souffrance et la mort. Il y a un vieux proverbe qui dit : « Vous ne manquerez pas d’eau jusqu’à ce que le puits s’assèche. » Dans notre société contemporaine, nous sommes tellement habitués d’avoir tout à la portée de la main, qu’il est difficile de supposer que toute cette abondance pourrait cesser un jour. Plusieurs diront : « Mais nous avons l’argent et les épiceries sont bondées de nourriture ! » Et si un jour toute cette abondance disparaissait ? Nous sommes parfois très surpris par un évènement ou un développement qui aurait dû être évident, mais qui fut quelque peu négligé ou tout simplement non reconnu, jusqu’à ce qu’il éclate soudainement et devienne réalité.

Par exemple, les pénuries d’énergie sont très prévisibles, compte tenu de notre forte demande en consommation et une production contrôlée. Mais, je vous informe également que les pénuries d’énergie sont un canular propagé par l’élite mondiale pour installer la peur et la servitude chez les gens. Il y a de l’énergie et de la nourriture en abondance, mais elles ne sont concentrées qu’entre quelques mains d’hommes avides qui empêchent leur saine distribution. Ils sont la cause des pénuries et de l’augmentation des coûts.

Les pénuries d’eau, combinées à un assainissement insuffisant, ouvrent la voie à la propagation rapide de la maladie et plusieurs virus dans les communautés pauvres densément peuplées. Le VIH/sida continue de se propager, même s’il est occulté dans les journaux, donnant l’impression d’être de plus en plus sous contrôle. Le transport aérien international risque de propager des maladies très rapidement partout dans le monde entier. Dans le sillage des catastrophes naturelles, dont beaucoup sont le fait d’apprentis sorciers qui jouent avec une science pervertie et qui affectent l’humanité d’aujourd’hui, nous constatons aussi plus que jamais la flambée de toutes sortes de maladies, souvent sans la disponibilité immédiate d’un remède.

Beaucoup diront fièrement : « Nous avons éliminé la variole, la rougeole, la poliomyélite, la tuberculose, le paludisme et d’autres maladies dévastatrices qui prévalaient il y a une génération à peine. » Certes, de grands progrès ont été accomplis, en grande partie par une meilleure hygiène et une alimentation améliorée, mais sommes-nous vraiment sécurisés dans notre santé publique ? Ou si nous comptons simplement les jours avant d’être confrontés à une terrible catastrophe avec un virus sans médicament ?

Remarquez attentivement que cela est prévu et planifié pour bientôt par l’élite cachée mondiale (la Synagogue de Satan) qui prévoit opérer une réduction massive de la population. Mais tout se passe si vite, de nos jours, que les gens ne prennent pas vraiment le temps de méditer et de faire des recherches sur ces choses. Nous prenons pour acquis que nous aurons toujours toutes sortes de pilules ou de médicaments pour contrer chaque maladie.

Des pandémies dévastatrices ont eu lieu tout au long de l’histoire. De 1347 à 1351, la peste bubonique a balayé l’Europe, l’Asie et l’Afrique, et elle est soupçonnée avoir causé la mort de plus de cent millions de personnes. Une pandémie de grippe mortelle a balayé le globe à partir de juin 1918 à décembre 1920, entraînant la mort d’environ cinquante à cent millions de personnes. Il y a eu une foule d’autres épidémies plus petites, mais toutes aussi mortelles. Lorsque la souche H1N1 du virus de la grippe, connue aussi sous le nom de la grippe porcine, a fait ses ravages, elle a causé quelques 18 000 décès dans le monde en 2009.

Les émeutes récentes au Moyen-Orient, en Europe, en Angleterre et aux États-Unis nous révèlent avec quelle rapidité on peut contourner la loi et l’ordre. Ces perturbations violentes peuvent rapidement couper les voies d’approvisionnement, interrompre la fourniture de nourriture saine, d’eau, de carburant et d’électricité. Les magasins seront rapidement vidés de leur nourriture et de leurs fournitures. Les établissements de soins médicaux seront débordés, et les forces de l’ordre et militaires ne pourront tout simplement pas faire face à la demande soudaine pour combattre les maladies.

La panique peut aggraver aussi la situation et le tissu fragile d’une société ordonnée qui pourrait très rapidement se détériorer. Il semble que la scène internationale soit maintenant réglée pour la propagation rapide de maladies dévastatrices. La Synagogue de Satan a déjà commencé le processus en rendant de plus en plus obligatoires les vaccins par lesquels ces maladies sont propagées. Beaucoup de maladies aujourd’hui n’existaient pas il y a cent ans. Pourquoi, pensez-vous ? Comment ont-elles fait leur apparition ? Vous posez-vous ce genre de questions ?

Les étudiants de la Bible ne sont pas surpris par ces développements. Dans un bon nombre de prophéties se rapportant à la fin des temps, la maladie et la souffrance humaine sont décrites en détails. Dans un passage bien connu, l’image d’un monde inquiétant est dessinée : « Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer [l’Hadès, le séjour des morts] marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:8). Veuillez reconnaître ici que ce n’est pas un acte de Dieu, mais ce que Dieu voit dans l’avenir de l’homme. Un acte provoqué par Satan et les hommes à sa solde.

Notez que la Bible dit bien la « quatrième partie de la terre » et non le quart de la population de la terre. On parle ici d’une surface terrestre et non de gens. Si ce quart de la terre s’avérait être la partie la plus peuplée, cela voudrait dire qu’au-delà du quart de la population terrestre pourrait mourir en très peu de temps par l’épée (les guerres), par la famine (récoltes détruites par les tornades, des ouragans, des inondations et l’avidité de la Synagogue de Satan), par la mortalité (pandémies et pestes de toutes sortes) et par les bêtes sauvages de la terre (vermine). Nous sommes présentement près de huit milliards d’êtres humains sur cette terre… alors, faites votre propre  calcul.

Regardez les nouvelles quotidiennes à la télé et les journaux, et que voyez-vous ? Le second renversement du gouvernement en Égypte après à peine deux ans. Des manifestations meurtrières au Brésil réclamant des services publics fonctionnels plutôt que des stades de soccer. Des mises à feu en Turquie contre un gouvernement jugé « islamisant » et trop conservateur, causant plusieurs morts et des milliers de blessés. La tentative de renverser la dictature en Syrie, causant des dizaines de milliers de morts, et le dictateur est toujours en place. L’assassinat du dictateur Kadhafi en Libye par son peuple, dans l’espoir d’établir une démocratie au pays. N’oublions surtout pas les deux conflits en Irak et en Afghanistan qui perdurent depuis au-delà de dix ans et dont la fin n’est pas évidente. Et finalement, la Corée du Nord qui fait des menaces à ses ennemis, prétendant avoir même plusieurs bombes nucléaires. Et j’en passe…

Ces manifestations sanglantes laissent une plaie impressionnante sur tout le système politique et écologique dans ces pays. C’est le nombre croissant de ces conflits qui nous indiquent clairement et résolument que ce n’est qu’une question de temps avant que la promenade réelle du cheval pâle, avec la souffrance et la mort, paraisse bientôt.  Néanmoins, les chrétiens ne devraient pas craindre cette époque terrible. Car Jésus a clairement prédit ces choses, tout en nous donnant des instructions réconfortantes.

Dans Apocalypse 3:10-12, Jésus a déclaré ceci à Son Église : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. Celui qui vaincra, je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu, et il n’en sortira plus ; j’écrirai sur lui le nom de mon Dieu, et le nom de la ville de mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et mon nom nouveau. »

Dans Matthieu 24:6-7, Jésus a déclaré ceci : « Et vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car toutes ces choses doivent arriver, mais ce ne sera pas encore la fin. Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un autre royaume. Et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. » Depuis quelques années, ce que nous voyons n’est qu’un prélude de ce qui est prophétisé, mais Dieu nous dit de ne pas nous troubler. Voici ce qui est promis à : « Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut et qui repose à l’ombre du Tout Puissant. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint. De tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente [demeure]. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies » (Psaume 91:5-11). Avez-vous encore peur ?

Sommes-nous prêts à croire les promesses de Dieu ou faudra-t-il nous bâtir des abris remplis de nourriture pour trois ans et demi ? Avez-vous déjà fait le calcul de la quantité de nourriture et d’eau qu’il faudrait mettre dans cet abri, ainsi que sa grandeur pour accueillir votre famille ? Nous vivons donc à une époque qui donne à réfléchir. Et pourtant, en tant que chrétiens, nous avons la promesse de l’intervention directe de Dieu pour Ses « Élus ». Je parle de ceux qui sont appelés et choisis dans cette ère-ci, pour la paix de l’esprit et la protection divine. Vous pouvez avoir cette assurance et la paix qui en résulte. Prenez le temps d’étudier votre Bible pour découvrir ce qu’est un véritable chrétien, et ce merveilleux Livre vous orientera sûrement dans la bonne direction.

Satan a tellement bien séduit le monde que la majorité des humains croit aller au ciel, alors que Jésus est venu annoncer l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas. Pourtant, cette prophétie existe depuis au moins 2 600 ans et se trouve dans le livre de Daniel. Allons voir cette prophétie que Daniel a pourtant clairement expliquée au roi Nébucadnetsar de Babylone, près de six cent ans avant la naissance de Jésus. Le roi avait eu un cauchemar et, dans son rêve, il voyait une grande statue avec une tête en or, une poitrine en argent, les hanches et les cuisses en bronze et les jambes en fer avec des orteils faits d’un mélange de fer et d’argile. Il a fait venir Daniel pour lui expliquer son rêve.

Dans Daniel 2:37-38, le jeune prophète dit : « O roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t’a donné l’empire, la puissance, la force et la gloire. Il a remis entre tes mains, en quelque lieu qu’ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et il t’a fait dominer sur eux tous : c’est toi qui es la tête d’or. »

Mais : « Après toi, il s’élèvera un autre royaume [médo-perse] moindre que le tien ; puis un troisième royaume [grec], qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre » (v. 39). « Il y aura un quatrième royaume [romain], fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (v. 40). Notez maintenant ce qui suit dans les versets 41 à 43 : « Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé : mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. »

Vous avez ici une description de la dernière résurrection de la statue en commençant par Babylone jusqu’à l’Empire mondial final. Donc, la bête de l’Apocalypse avec les sept têtes et les dix cornes. La dernière apparition de cette bête est présentement en préparation partout dans le monde ! Ici, je tiens à vous mettre en garde contre une interprétation courante dans un bon nombre d’églises qui parlent d’un Empire romain ressuscité. Ce n’est pas ce que la Bible dit et ce n’est pas ce que les paramètres mondiaux nous montrent. L’élite mondiale dont parle la Bible en la nommant « Synagogue de Satan » n’a rien à voir avec Rome ou même l’Europe. Il est question d’un Gouvernement Mondial (la Babylone ancienne ressuscitée) dirigé par les Illuminati juifs. Le chercheur vraiment sérieux découvrira en étudiant convenablement que le monde actuel est dirigé par une élite juive dont le gouvernement est de nature bien différente de ce que nous avons connu auparavant.

C’est ce que le prophète Daniel a constaté dans la vision que Dieu lui avait donnée : « Après cela, je regardais dans mes visions de la nuit, et voici, une quatrième bête, terrible, épouvantable et extraordinairement forte. Elle avait de grandes dents de fer ; elle mangeait, elle brisait et foulait aux pieds ce qui restait ; elle était différente de toutes les bêtes qui l’avaient précédée, et elle avait dix cornes » (Daniel 7:7) et au verset 19 : « Alors je voulus savoir la vérité touchant la quatrième bête, qui était différente de toutes les autres et extraordinairement terrible, dont les dents étaient de fer et les ongles d’airain, qui mangeait, brisait et foulait aux pieds ce qui restait… » Les Illuminati ont déjà commencé à séparer la terre entière en dix super régions économiques. L’Aléna (Alliance de l’Amérique-du-Nord) en est une. L’Union européenne en est une autre.

Le système bancaire a été créé et implanté par les Juifs depuis des siècles et n’a cessé d’accroître sa puissance et son influence dans tous les pays. Les gouvernements nationaux d’aujourd’hui sont occupés par les pantins des Juifs et leur obéissent. Dans leurs livres sacrés, le Talmud et la Kabbale, les Juifs ont pour mandat de s’emparer sournoisement du monde entier et de le dominer. Ces écrits qui datent de plusieurs millénaires, descendent directement des enseignements de la Religion à Mystère de Babylone que les rabbins ont assimilés à la même période que Daniel a écrit son livre, c’est-à-dire, durant la captivité de Juda en Babylonie. Mais Dieu a quelque chose en réserve pour eux.

Au v. 44 de Daniel 2, Dieu déclare par la bouche de Daniel : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement. » Et, au v. 45, Dieu dévoile : « C’est ce qu’indique la pierre que tu as vue se détacher de la montagne sans le secours d’aucune main, et qui a brisé le fer, l’airain, l’argile, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui doit arriver après cela. Le songe est véritable, et son explication est certaine. »

Donc, au retour de Christ, le système babylonien au complet sera anéanti et Dieu suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit. Il sera dirigé par Jésus et Ses Élus et ne passera point sous la domination d’un autre peuple. Et dire que les Illuminati croient toujours, sous l’inspiration de Satan, que ce sont eux qui apporteront la paix et le bonheur sur cette terre avec leur Nouvel Ordre Mondial ! Pourtant, la Bible nous indique clairement que l’explication de Daniel est véritable et certaine. Donc, selon vous, qui sera vainqueur, l’homme ou Dieu ? À vous de choisir !

Êtes-vous intéressé à devenir un Élu éternel dans le Royaume de Dieu sous Jésus-Christ ? La Parole de Dieu est continuellement disponible à tous ceux qui veulent obéir à Dieu et se laisser guider par Son Esprit sur la seule voie qui mène au Royaume que Jésus viendra établir bientôt sur cette terre. Un Royaume qui ne passera jamais sous la domination d’un autre peuple. Fini les élections aux quatre, cinq ou sept ans pour élire les mêmes marionnettes que Satan manipule comme bon lui semble. C’est ce que Jésus voulait dire quand Il a déclaré que les premiers aujourd’hui seront les derniers, alors que les Élus de Dieu, qui passent pour les derniers aujourd’hui, administreront l’univers pour l’éternité.




La prophétie révèle la vérité au sujet de l’avenir d’Israël

Les pro-sionistes ligués avec Satan

Traduction de l’infolettre de mars 2018 de Power of Prophecy

Par Jerry Barrett

« Nous avons fait alliance avec la mort, et nous avons fait accord avec le Sépulcre » (Ésaïe 28:15).

Le vieil adage disant que « le léopard ne peut changer ses taches » est-il vrai ? Les gens sont-ils destinés à suivre les traces de leurs parents ou à subir l’influence de la société ? Les gens peuvent-ils changer et vaincre n’importe quel obstacle s’érigeant sur leur passage ?

Évidemment, si l’on accepte Jésus-Christ de tout son cœur, un changement peut survenir immédiatement. Jésus nous a dit : « mon joug est aisé, et mon fardeau léger » (Matthieu 11:30). N’est-ce pas une des déclarations les plus réconfortantes que vous ayez entendues ? Un poids énorme vous sera enlevé parce que votre âme trouvera le repos en Lui.

Mais qu’en est-il de ceux qui Le rejettent ou qui Le nient ? De toute évidence, les plus célèbres de ceux qui Le rejetèrent sont ceux qui crièrent avec véhémence : « Crucifie-Le ! Crucifie-Le ! » La tache de Son sang, comme celle de tous les prophètes et des martyrs, est devenue un insigne d’honneur et le vitriol de leur Talmud babylonien concernant Jésus est horrifiant.

Dans les pages du nouveau livre de Texe Marrs, Sale alliance avec le destin, vous allez découvrir l’étonnante parole de la Vérité prophétique en ce qui a trait à Israël, les Juifs et le judaïsme.

Une alliance avec la mort

Le prophète Ésaïe a averti les hommes qui dirigeaient Jérusalem : « Car vous dites : Nous avons fait alliance avec la mort, et nous avons fait accord avec le Sépulcre » (Ésaïe 28:15). Jusqu’à quel point ces dirigeants psychopathes furent-ils en colère de voir Ésaïe exposer leurs œuvres méchantes et les confronter à la vérité ? Jusqu’au point qu’après avoir capturé Ésaïe, ils scièrent son corps en deux.

Il semble que les leaders des églises d’aujourd’hui se soient investis sans réserve dans le plan sioniste. On y rappelle régulièrement que si vous bénissez Israël, vous serez béni. Aussi, si vous maudissez Israël, vous serez maudit. La vérité ne sert pas de défense à ces gens-là.

Les catholiques se joignent à l’alliance avec la mort

Le pape Jean-Paul II, un crypto-juif, émit un avis encyclique, une nouvelle doctrine dans l’Église catholique, déclarant que la longue attente des Juifs pour leur Messie « n’aura pas été vaine ». Cette déclaration assurait les rabbins que l’Église catholique n’exigerait plus des Juifs qu’ils se convertissent et croient à Jésus.

Le pape Jean-Paul II louait les Juifs comme étant nos « frères aînés dans la foi d’Abraham ». Le pape François a réaffirmé récemment la position de l’église lors d’une visite à la principale synagogue de Rome.

Les églises pro-sionistes joignent l’alliance avec la mort

Dans son livre, À la défense d’Israël, Hagee proclame qu’il prouve que Jésus n’est pas venu sur terre pour être le Messie.

John Hagee, pasteur de l’Église Cornerstone, à San Antonio, au Texas, a écrit un livre intitulé À la défense d’Israël. Dans ce livre, Hagee proclame qu’il « prouve scripturairement que Jésus n’est pas venu sur terre pour être le Messie. »

À cause de ces blasphèmes, ces hommes se sont sûrement condamnés à l’enfer. Eux aussi ont fait une sale alliance avec le destin.

L’hérésie du judéo-christianisme

Quelle fut la cause de cette digression ? Est-ce le mantra « judéo-chrétien » qui a débuté son périple à travers l’Amérique au milieu du 19e siècle ? L’infiltration de pro-sionistes dans nos séminaires a-t-elle exacerbé ce faux récit ?

Texe Marrs a révélé l’incompatibilité du judaïsme et du christianisme dans son exposé explosif, L’hérésie évangélique du judéo-christianisme. Comme il y est noté, le judaïsme « possède sans aucun doute la plus répugnante mixture de déités ». Le pasteur Marrs remarque également : « Le christianisme est véritable, le judaïsme est satanique ».

Ceux qui suivent, qui suivent vraiment, tout le conseil de Dieu connaissent Christ comme étant la Nouvelle Alliance remplaçant l’Ancienne. Cela est expliqué dans Hébreux 8:6-13.

« Vous devez bénir, sinon vous serez maudits »

Ceux qui proclament que maudire Israël causera la malédiction de celui qui fait l’offense n’ont pas étudié Galates 3:26-29. La bénédiction doit aller à la semence d’Abraham, ceux qui croient en Christ, pas la semence physique.

Si les pasteurs pro-sionistes avaient étudié Matthieu 23:29-38, ils auraient prêché un sermon sur ce sujet :

« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération. Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes ; et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre demeure va devenir déserte. »

Combien de pasteurs, croyez-vous, enseignent la vérité à propos des Juifs et d’Israël ? Ils ne parlent jamais du sort du prophète Ésaïe qui fut scié en deux. Ils ne parlent jamais des paraboles du Propriétaire terrien et de l’Époux. De plus, il y a une campagne financière continuelle pour contribuer à reconstruire le temple à Jérusalem. Les leaders pro-sionistes n’admettront jamais que c’est en opposition aux paroles de Jésus. Ils ne doivent pas comprendre ce que veut dire déserte.

Cent portes de l’enfer

Au début du 19e siècle, Rothschild fonda Meah Shearim, la première colonie juive orthodoxe ashkénaze à Jérusalem. Meah Shearim veut dire « cent portes ». Ce nom signifierait-il l’effort visant à amener dans le giron judaïque cent religions mondiales des Gentils, entrant dans chacune par une porte différente ? Les disciples qui s’y joignent deviennent-ils serviteurs et subordonnés à leurs maîtres juifs ?

Les croyants tièdes et pro-sionistes qui y sont amenés seront les premiers dans la ligne menant directement au grand abîme, aux côtés de leurs frères talmudistes. Ils suivent leur leader, Satan

Le Seigneur est mon aide

Visiblement, les vrais chrétiens sincères ne sont pas les bienvenus dans la religion judéo-chrétienne. Jésus a averti Ses disciples de ce qui allait venir :

« Ils vous chasseront des synagogues ; l’heure même vient où quiconque vous fera mourir croira rendre un culte à Dieu. Et ils vous feront cela, parce qu’ils n’ont connu ni mon Père, ni moi » (Jean 16:2-3).

Croyez en Jésus-Christ, parce qu’Il est le Chemin, la Vérité et la Vie. Paul nous a recommandé d’être contents de ce que nous avons, car Jésus ne nous laissera jamais :

« Que votre conduite soit exempte d’avarice ; soyez contents de ce que vous avez ; car Dieu lui-même a dit : Certainement je ne te laisserai point, et je ne t’abandonnerai point. De sorte que nous disons avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai point ; que me fera l’homme ? Souvenez-vous de vos conducteurs, qui vous ont annoncé la parole de Dieu, et considérant l’issue de leur vie, imitez leur foi. Jésus-Christ est le même, hier et aujourd’hui, et pour l’éternité » (Hébreux 13:5-8).




Alliance sanguinaire avec le destin

« Nous avons passé une alliance avec la mort et un accord avec l’enfer. »

Traduction de l’infolettre de février 2018 de Power of Prophecy

Par Texe Marrs

« Quand l’Agneau eut ouvert le septième sceau, il se fit un silence dans le ciel d’environ une demi-heure » (Apocalypse 8:1).

 

« Sentinelle, qu’en est-il de la nuit ? » (v. 11). C’est la question capitale que Dieu m’a mise dans le cœur depuis maintenant plus de cinquante ans. Dès ma jeunesse, commencée juste après la Deuxième Guerre Mondiale, en passant par la menace communiste des années 1950 et 1960, jusqu’à aujourd’hui, j’ai été témoin du mal ultime. J’ai vu le pire du communisme impitoyable lorsque des millions de gens ont péri dans les goulags bâtis par les Soviétiques, puis j’ai regardé faire la tragédie de la mort déchargée par les sionistes dans le Proche-Orient quand Israël fut fondé.

En 1919, William Butler Yeats, célèbre poète britannique, parla de la mortelle venue mystérieuse, mais certaine, de la Bête de la Prophétie. Dans son conte épique, La seconde venue, il réfléchit à : « Quelle bête brutale, son heure enfin venue, se traîne vers Bethléem pour naître ? »

L’auteur britannique, William Butler Yeats, a composé le poème effrayant La seconde venue.

Le monde est programmé pour la guerre

Aujourd’hui, en 2018, en ces premières étapes du 21e siècle, les sentinelles nommées par Dieu continuent de poser la question. Ils voient ce monde scintillant, rempli d’énergie, avec ses marchés financiers en plein essor, ses méga-manoirs, ses milliards de bitcoins [argent informatique], d’incalculables tonnes d’or et de biens matériels onéreux… et ils savent que cela ne peut durer. Notre grande richesse ne peut se poursuivre. Le monde n’est pas programmé pour la paix, mais pour la guerre. Le cœur des hommes peut bien espérer la paix, mais ses passions sont affamées de contrôle, afin d’obtenir encore plus de richesses, pour la guerre sanguinaire. Comme depuis des milliers d’années, il en sera encore de même. L’humanité est sur le bord d’une terrible guerre totale et de la dévastation complète.

« Sentinelle, qu’en est-il de la nuit ? » demande encore Dieu à Ses serviteurs désignés. Jésus nous a également avertis Lui-même qu’il nous faut travailler maintenant pendant qu’il est encore temps, car, dit-Il : « La nuit vient où aucun homme ne peut travailler. »

Lorsque Jésus-Christ est mort de manière si cruelle sur la croix du Calvaire, la Bible nous dit que de grandes ténèbres sont descendues sur le monde entier. Toutefois, ces ténèbres se sont levées quand Christ sortit victorieusement de Sa tombe et que la Vie devint possible pour nous tous. Mais une touche de ténèbres demeura et a maintenant enveloppé le monde entier.

Jésus a amené une alliance nouvelle

Les Juifs qui exigeaient Sa mort n’étaient pas très heureux du résultat. Jésus avait amené avec Lui une Nouvelle Alliance. L’Ancienne Alliance disparut et s’éteignit (Hébreux 8:6-13), mais les Juifs récalcitrants résistèrent. Ils furent irrités du fait que leur Ancienne Alliance tombât en lambeaux, remplacée par le précieux sang de Jésus.

Comme il est écrit dans la Bible, cette Nouvelle Alliance est prophétique. Mais les rabbins se cramponnèrent à leurs traditions. Ils décidèrent qu’un scénario complètement différent devait être écrit, non par Dieu, mais par les hommes. Donc, les Juifs produisirent le Talmud babylonien, une ordonnance pernicieuse prescrivant l’ultime suprématie et la seigneurie juive globale.

Le Talmud fut bientôt suivi d’un autre document tragique infernal – la Kabbale. Grâce à ces deux instruments de séduction empoisonnés, le Talmud et la Kabbale, les Juifs entendaient défaire les prophéties mêmes de Dieu. Leur but n’était rien de moins que de se couronner Rois et de promouvoir Satan lui-même au trône mondial.

Voilà le vieux combat séculaire — la Parole prophétique de Dieu contre le Talmud babylonien satanique et sa doublure inspirée des démons, la Kabbale. 

« Depuis l’époque de Spartacus… »

Sir Winston Churchill

L’histoire moderne du monde révèle le jeu de ces trois forces. Sir Winston Churchill dépeignit parfaitement la situation lorsqu’il écrivit que : « Depuis l’époque de Spartacus [nom de code d’Adam Weishaupt, fondateur des Illuminati de 1776], jusqu’à celle de Karl Marx en passant par Trotski, la conspiration mondiale pour le renversement de la civilisation s’est accru sans interruption. »

Churchill mettait étonnamment dans le mille. Karl Marx et ses camarades juifs, Trotski et Lénine, poursuivirent la conspiration des Illuminati. La Russie trempa dans le sang. Les Juifs de partout saluèrent fièrement cette pure brutalité en la qualifiant de succès remarquable. Le rabbin Harry Waton, dans son livre faisant autorité, Programme pour tous les Juifs et réponse pour tous les antisémites, écrit :

« Ce n’est pas par accident que le judaïsme donna naissance au marxisme … C’était en parfait accord avec le progrès du judaïsme et des Juifs … L’âme du communisme, c’est l’âme du judaïsme … le triomphe du communisme fut le triomphe du judaïsme. »

Imaginez : le communisme nous a valu au-delà de 200 millions de gens torturés et assassinés. Soljenitsyne rapporta que 66 millions de personnes avaient péri dans les goulags du communisme soviétique. Plus d’un milliard sont aujourd’hui emprisonnés dans la Chine communiste. Et rappelez-vous que le rabbin Walton exultait fièrement, « L’âme du communisme, c’est l’âme du judaïsme. »

En effet, le célèbre rabbin américain, Stephen Wise, se vantait de manière infâmante : « Le communisme est juif. » Lisez le Talmud et la Kabbale et vous y verrez l’horrible histoire du communisme. Oui, le communisme est l’âme du judaïsme ! 

Le sionisme et le communisme sont toujours bien vivants

Aujourd’hui, le sionisme et le communisme sont toujours vivants et présentent de graves dangers contre la vie et la liberté. Juif international et milliardaire, George Soros se montre ouvertement comme un leader du communisme et il fait marcher les démocrates au doigt et à l’œil. Bernie Sanders, Juif socialiste, et le Juif Chuck Schumer, leader au Sénat, ne sont que deux agents de Soros.

George Soros, père du communisme des temps modernes, promoteur du socialisme américain et agitateur derrière le radicalisme du Parti démocrate

Pendant ce temps, le Président Donald Trump ne demeure en poste qu’à cause des manœuvres secrètes de sionistes comme le présentateur Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu. La fille de Trump, Ivanka, s’est convertie au judaïsme et le Vice-président Pence est un chrétien sioniste et fait la promotion de la politique israélienne en Amérique. Notez aussi que Trump et Netanyahu ont un « plan secret » pour vaincre l’Iran islamique, et Trump est le premier Président à reconnaître Jérusalem en tant que capitale d’Israël.

Ainsi, les deux factions juives, le sionisme et le communisme, bien qu’elles diffèrent dans leurs méthodes et leur personnel, ont le contrôle de Washington, D.C., le marécage malgré toute chose.

Mais il existe un troisième élément encore plus important dans l’histoire – la prophétie biblique. Elle révèle qu’aucune des deux factions juives ne va réussir.

Le Président Trump a fait équipe avec le Premier Ministre Netanyahu d’Israël pour faire avancer le sionisme

La prophétie biblique révèle qui seront les vainqueurs

Israël a passé depuis longtemps une alliance inique avec le Diable et la mort. C’est une alliance sanguinaire et les Écritures dictent que les Juifs ne peuvent éviter ce destin. Ils vont exécuter à la lettre leur alliance sanguinaire avec le destin. Il n’y aura pas de règne mondial des Juifs et leur Talmud ainsi que leur Kabbale vont connaître l’échec.

« Mais les saints du Souverain recevront le royaume éternellement, et jusqu’au siècle des siècles. »

(Daniel 7:18)

***

Nos personnes âgées : un trésor national, pas une moisson d’argent

Par Steve Reilly

« Honore ton père et ta mère, afin que tes jours soient prolongés sur la terre que l’Éternel ton Dieu te donne » (Exode 20:12).

Presqu’à chaque jour, nous entendons des rapports au sujet d’abus d’enfants et d’épouses. Il y a toutefois un autre type d’abus qui, de manière alarmante, se répand de façon horrifiante aux États-Unis, mais il n’est que peu rapporté. L’abus des Personnes Âgées. L’abus de ceux qui peuvent être vulnérables, sans doute laissés physiquement dans la solitude, et qui méritent pourtant des soins et du support dans leur vieil âge. La Bible affirme clairement que cela leur est dû.

Malheureusement, la société voit rarement les personnes âgées comme des « anciens » (c’est-à-dire, de sages et influents membres de la communauté d’un rang plus élevé). Plus souvent qu’autrement, Hollywood présente les personnages âgés comme un objet de moquerie générale. Combiné à une moralité en déclin – encore là, Hollywood n’y joue pas un petit rôle – et à la stagnation économique à long terme de la classe moyenne, l’abus des personnes âgées a atteint des proportions épidémiques.

Une espérance de vie plus longue et un taux plus faible de natalité font en sorte qu’il y a presqu’autant d’Américains en haut de 85 ans que ceux en bas de cinq ans. Par conséquent, l’ampleur de l’abus des personnes âgées va continuer à croître.

Pour vous donner une idée de la fréquence de l’abus des personnes âgées, comparons ses statistiques avec celles de l’abus d’enfants. Elles nous disent que 3,3 millions d’enfants (sur un total de 74,3 millions) ont été sujet à au moins un abus rapporté en 2015. Pendant ce temps, des experts présument qu’un Américain sur dix âgé de plus de 60 ans a vécu une forme quelconque d’abus. Parce que l’abus des personnes âgées est gravement sous-rapporté, seulement environ un cas sur 24 se rend aux autorités.

La réaction des législateurs, des « journalistes » et des académiciens, face à cette épidémie d’abus des personnes âgées, a de quoi nous démonter et nous rendre furieux. Dans les deux dernières décennies, les rapports financés par le gouvernement ne portent presqu’aucun attention aux abus des personnes âgées et ce, de manière répétitive. Un comité du Conseil de Recherche Nationale, fondé en 2003 pour examiner l’abus des personnes âgées, conclut : « On ne sait que peu de choses » des « caractéristiques, des causes ou des conséquences, ou encore des moyens efficaces de prévention » de l’abus des personnes âgées. Cependant, cette conclusion choquante ne sonne pas l’alarme. Plus d’une décennie plus tard, le rapport de The Elder Justice Roadmap admet que la « base de connaissance » sur l’abus des personnes âgées « traîne depuis des décennies derrière » l’abus des enfants et des épouses.

Les professionnels œuvrant avec les personnes âgées demeurent ignorants ou pauvrement éduqués sur la question. Le terrain de la justice en regard des personnes âgées se doit encore de définir ce que constitue une intervention réussie au nom d’une personne sénior, ce que, en tant qu’avocat, je trouve particulièrement exaspérant. Le grand courant médiatique pourrait avertir et éduquer, mais ne fait ni l’un ni l’autre. Nous en sommes à devoir accepter qu’avec les baby-boomers atteignant maintenant les 70 ans, notre engagement en vue d’éradiquer l’abus des personnes âgées traîne terriblement des décennies derrière ceux qui sont entrés dans leurs 80 ans – en 1980.

Je me rappelle encore très nettement de cas, à l’époque de ma pratique légale, qui impliquaient l’abus de personnes âgées. J’avais alors la même pensée qu’aujourd’hui : « Quel individu malade peut faire cela ? »

En traitant de questions concernant mes propres grands-parents, je fis l’expérience de plusieurs situations que je n’aurais jamais considérées auparavant. Si j’avais été mieux préparé, aurais-je pu prendre soin d’eux de façon plus efficace ? Je sais que de prendre ne serait-ce que quelques moments peut contribuer à protéger un être cher de l’abus des personnes âgées — quelque soit la forme.

Donc, qu’est-ce que l’abus de personnes âgées ? Bien qu’il existe de nombreuses définitions, je trouve que la définition du rapport de The Elder Justice Roadmap est la plus complète :

« L’abus physique, sexuel ou psychologique, ainsi que la négligence, l’abandon et l’exploitation financière d’une personne plus âgée, par une autre personne ou entité, survenant dans n’importe quel cadre (i.e., maison, communauté ou installation), soit dans une relation où il y a une attente de confiance et/ou quand une personne plus âgée est ciblée sur la base de son âge ou de son invalidité. »

Qui peut être méchant au point de perpétrer cet abus ? Parmi ces auteurs de crimes inhumains, on peut compter des enfants adultes, des époux(ses), des membres de la famille, des amis, des gardiens de résidence, du personnel de maison de retraite ou de maison d’aide, ou autres facilités. Bien que les abuseurs peuvent être des deux genres, la plupart sont souvent des mâles. Dans presque 60 % des incidents, les auteurs sont des membres familiaux — dont les deux-tiers sont un enfant adulte ou l’époux(se) de la victime.

Quels sont les signes avertisseurs ? Ce peut être des items comme des ecchymoses, des escarres ou plaies de lit, le retrait social, un changement émotif marqué et un manque de fonds inexpliqué. Pour repérer les signes avertisseurs, toutefois, il est essentiel de maintenir un contact régulier.

En outre, soyez conscient de ce qui suit : les femmes qui vivent seules courent un plus grand risque. Un citoyen sénior qui reçoit au moins un appel de télémarketing par jour risque trois fois plus d’être victime de fraude que celui qui n’en reçoit qu’occasionnellement.

Les premiers rapports d’abus financier des personnes âgées rendaient compte de 2,6 milliards $ annuellement en fonds détournés. Cependant, par la suite, True Link Financial publia un rapport plus complet. Les chiffres en dollar ? 36,48 milliards $ ! De ce total, 6,7 milliards $ sont attribués à la famille, aux amis ou à des personnes en soin payé ayant pris avantage de la confiance d’un citoyen sénior. L’apôtre Paul a dit que « l’amour de l’argent est la racine de tous les maux. »

Ce qu’il y a de plus dérangeant, c’est que 16,9 milliards sont le résultat d’exploitation par des commerces, des individus ou des œuvres de charité usant de tactiques de pression ou de confus « caractères fins » pour attraper des séniors dans des pièges financiers. Nos législateurs doivent aborder la question de manière urgente alors que presque la moitié de tous les abus financiers de personnes âgées sont TECHNIQUEMENT LÉGAUX !

Dans d’autres cultures, les personnes âgées sont vénérées pour leur connaissance et leur sagesse. L’abus des personnes âgées doit devenir un sujet de discussion régulier. Honorer notre père et notre mère, c’est aussi être leurs défenseurs.

 




D.490 – Faire sortir et entrer

Par Joseph Sakala

Le moment de la mort de Moïse approchait : « Puis l’Éternel dit à Moïse : Monte sur cette montagne d’Abarim, et regarde le pays que j’ai donné aux enfants d’Israël. Tu le regarderas ; puis tu seras, toi aussi, recueilli vers tes peuples, comme a été recueilli Aaron, ton frère. Parce que vous avez été rebelles à mon commandement au désert de Tsin, lors de la contestation de l’assemblée, et que vous ne m’avez point sanctifié au sujet des eaux, devant eux. Ce sont les eaux de la contestation de Kadès, au désert de Tsin. Or Moïse parla à l’Éternel, en disant : Que l’Éternel, le Dieu des esprits de toute chair, établisse sur l’assemblée un homme qui sorte et entre devant eux, et qui les fasse sortir et entrer, afin que l’assemblée de l’Éternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger » (Nombres 27:12-17).

Dieu a exaucé la requête de Moïse, dans ce passage biblique, en désignant Josué pour diriger les enfants d’Israël. Josué allait être leur nouveau berger, les guidant et les protégeant dans leur démarche vers la Terre promise. En réalité, Dieu demeurait leur Berger, alors que Moïse et Josué étaient leurs pasteurs. David avait la bonne attitude lorsqu’il a écrit : « L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de Son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est Ton bâton et Ta houlette qui me consolent » (Psaume 23:1-4).

Le nom de Josué est le même que celui de Jésus et Josué, en tant que le sous-berger de Christ, était vraiment bien choisi par Dieu pour mener la nation vers la Terre promise. Jésus avait Lui-même déclaré : « Je suis la porte ; si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé ; il entrera et sortira, et trouvera de la pâture » (Jean 10:9). Le berger des brebis est également la porte des brebis, se tenant à l’entrée du troupeau. Les brebis ne peuvent quitter le troupeau, ni les intrus entrer, parce que Jésus est là, à la porte du troupeau. Les brebis viennent au troupeau pour se reposer et pour fraterniser. Elles viennent également pour être sauvées, pour sortir ensuite afin de servir le Pasteur. Josué était ce berger d’Israël, mais Jésus est notre bon Berger.

Dans Jean 10:11, Jésus nous déclare : « Je suis le bon berger ; le bon berger donne sa vie pour ses brebis. » Et, dans Jean 10:14-18, Jésus répète : « Je suis le bon berger, et je connais mes brebis, et je suis connu d’elles, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. Et j’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène ; et elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul berger. Voici pourquoi mon Père m’aime ; c’est que je donne ma vie, pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la quitter, et le pouvoir de la reprendre ; j’ai reçu cet ordre de mon Père. »

Tous ceux qui sont véritablement de Son troupeau doivent servir : « l’Éternel avec joie ; venez devant sa face avec des cris d’allégresse. Sachez que l’Éternel est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous ; nous sommes Son peuple et le troupeau qu’il fait paître. Entrez dans Ses portes avec des actions de grâces, dans ses parvis avec la louange ; célébrez-le, bénissez son nom car l’Éternel est bon ; sa bonté demeure à toujours, et sa fidélité d’âge en âge », nous instruit Psaume 100:2-5. Ensuite, sortons avec Lui pour instruire le monde.

Regardons le merveilleux miracle que Christ a accompli chez Paul qui persécutait l’Église. Après sa conversion, il retourna en Judée où il avoua : « Mais j’étais inconnu de visage aux Églises de Judée qui sont en Christ. Elles avaient seulement entendu dire : Celui qui autrefois nous persécutait, annonce maintenant la foi, que jadis il ravageait. Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:22-24). Une des plus grandes doctrines de la foi chrétienne est la merveilleuse vérité que le Seigneur Jésus vit dans chaque converti, par le Saint-Esprit. « Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi », nous avoue Paul, dans Galates 2:20.

Et puisque c’était vrai, doctrinalement parlant, Paul invitait les gens à voir Christ, à entendre Christ et à suivre Christ, en voyant et en suivant Paul. Cela pourrait paraître incroyablement arrogant, si ce n’était pas vrai. Paul pouvait déclarer, par exemple : « Mais quand il plut à Dieu, qui m’avait choisi dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de me révéler intérieurement son Fils, afin que je l’annonçasse parmi les Gentils ; aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang, et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui étaient apôtres avant moi ; mais je m’en allai en Arabie, et je revins encore à Damas » (Galates 1:15-17).

Il pouvait également déclarer que ceux qui l’entendaient : « glorifiaient Dieu à cause de moi » (Galates 1:24). Paul a aussi commandé, dans Philippiens 4:8-9 : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. »

Jésus pouvait facilement dire à Ses disciples : « celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? » (Jean 14:9). Et personne ne pense que ce soit inapproprié. Parce que Jésus était vraiment la manifestation humaine du Père, en Parole et en comportement. Jésus savait-Il qu’Il était Dieu le Père manifesté en chair et en os ? Absolument, car Dieu ne peut mentir. Paul aussi a déclaré : « J’en atteste la vérité de Christ, qui est en moi, ce sujet de gloire ne me sera point ôté dans les contrées de l’Achaïe » (2 Corinthiens 11:10). Et : « J’ai déjà dit, et je le dis encore pour la seconde fois, comme si j’étais présent, et maintenant étant absent, je l’écris à ceux qui ont péché antérieurement, et à tous les autres, que si je reviens, je ne les ménagerai pas, puisque vous cherchez une preuve que Christ parle en moi, Lui qui n’est point faible à votre égard, mais qui est puissant en vous. Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous » (2 Corinthiens 13:2-4).

Paul voulait dire que Christ était puissant en lui envers les Gentils : « (Car celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des Juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour les Gentils,) ayant reconnu la grâce qui m’avait été donnée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes, me donnèrent, à moi et à Barnabas, la main d’association, afin que nous allassions, nous vers les Gentils, et eux vers les circoncis » (Galates 2:8-9). Paul ne se vantait pas, car il a lui-même admis, dans Romains 7:18 : « Car je sais que le bien n’habite point en moi, c’est-à-dire, dans ma chair, parce que j’ai la volonté de faire le bien ; mais je ne parviens pas à l’accomplir. »

Malgré cela, Paul était fier d’exhorter ceux qui le suivaient en leur disant : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ » (1 Corinthiens 11:1). Or, le même Esprit de Christ qui vivait en Paul vit aussi dans chaque véritable chrétien, car : « Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui » (Romains 8:9). Donc, chaque converti devrait être capable de dire avec Paul qu’en effet, Christ vit en nous.

Et s’il vit en nous, nous devrions aussi être capables, comme Pierre, de proclamer ouvertement, en parlant de la fin du monde : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13).

Pierre parle de sainteté dans votre conduite envers les autres personnes. Le mot grec traduit « sainteté » indique « consacré à Dieu ». Ainsi, votre comportement saint veut simplement dire vivre et vous comporter de façon que toute votre vie soit orientée à rendre honneur à Dieu et à influencer les autres personnes à honorer Dieu aussi. Ces deux exhortations de Pierre nous disent pourquoi nous devrions vivre de cette façon. La première exhortation est simplement reliée à la sainteté de Dieu Lui-même : « En effet il est écrit : Soyez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1:16). Nous sommes devenus des enfants de Dieu, au travers de notre foi en Christ, et nous devrions alors nous comporter : « Comme des enfants obéissants, [et] ne vous conformez point aux convoitises de votre ignorance d’autrefois » (1 Pierre 1:14).

La seconde initiative nous est donnée à cause de l’imminent retour de Jésus, qui sera éventuellement suivi par la purification de la terre entière. « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:10). Donc, les deux initiatives devraient nous servir afin de vivre présentement en sainteté. Comment le démontrer mieux dans notre entourage que par notre comportement de tous les jours ?

Regardons un incident où Jésus a été obligé de clouer le bec des sadducéens. « Ce jour-là les sadducéens, qui disent qu’il n’y a point de résurrection, vinrent à Jésus, et lui firent cette question : Maître, Moïse a dit : Si quelqu’un meurt sans enfants, son frère épousera sa veuve, et suscitera [une] lignée à son frère. Or, il y avait parmi nous sept frères, dont le premier, s’étant marié, mourut ; et n’ayant point eu d’enfants, il laissa sa femme à son frère. De même aussi le second, puis le troisième, jusqu’au septième. Or, après eux tous, la femme aussi mourut. Duquel donc des sept sera-t-elle femme à la résurrection, car tous les sept l’ont eue ? » (Matthieu 22:23-28).

« Mais Jésus, répondant, leur dit : Vous êtes dans l’erreur, parce que vous n’entendez pas les Écritures, ni quelle est la puissance de Dieu. Car à la résurrection les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine » (Matthieu 22:29-33). Notez que Jésus déclare qu’à la résurrection, les humains seront comme les anges de Dieu. Il n’y aura plus de sexe. Les chrétiens qui croient que, dans Genèse 6:2, les « fils de Dieu » étaient des anges déchus venus sur terre pour procréer une race de géants mi-hommes, mi-démons devraient relire attentivement cette explication de notre Seigneur dans Matthieu !

Les sadducéens étaient reconnus comme l’élite théologique, philosophique, et scientifique de leur temps, et ils tentaient de Lui poser une colle afin de Le discréditer. Mais Jésus a si bien répondu que, même le peuple entendant cela, admirait Sa doctrine. Alors que Sa réponse traitait de la résurrection et de la nature de l’après vie, Son évaluation de cette élite était parfaite, même aujourd’hui, particulièrement avec leurs spéculations évolutionnaires. Lorsque Darwin a publié son livre Origine des espèces, attribuant à l’évolution la progression de la sélection naturelle, il était déjà athée et s’est mis à attribuer la création à des causes naturelles, c’est-à-dire, entièrement physiques. Il octroyait à la nature des pouvoirs qui n’appartiennent qu’à Dieu. Darwin connaissait un peu les Écritures, mais ses mémoires dénotent qu’il avait une connaissance très limitée de l’enseignement biblique. Il croyait que si Dieu existait, Il avait très peu de pouvoir et n’était pas impliqué dans les affaires de la terre. La plupart des évolutionnistes athées d’aujourd’hui marchent dans les pas intellectuels de Darwin.

Mais qu’en est-il des intellectuels chrétiens, évolutionnistes théistes, des créationnistes progressifs, qui prétendent connaître Dieu, mais rejettent Son pouvoir tout puissant terrifiant et très imposant dans la Création ? Eux aussi rejettent l’enseignement clair des Écritures sur la création, en reléguant Dieu à la tâche mondaine de surveiller le processus de l’évolution, réduisant ainsi Son pouvoir à quelque chose qu’un homme pourrait accomplir. L’apôtre Pierre décrit très bien cette attitude dans 2 Pierre 3:5-6 où il déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. »

Toute cette erreur humaine pourrait être classée dans une de ces deux catégories : 1) ne pas connaître ou croire les Saintes Écritures, et 2) sous-estimer la puissance de Dieu. Pierre nous dit : « Et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:6). En comparaison avec l’intensité et l’étendue globale du jugement futur de l’humanité pécheresse où : « les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:7-10).

Donc, en ce qui concerne l’historique jugement des pécheurs au moment du Déluge, ces gens ignoraient volontairement ce qui leur arrivait. Pierre utilise un langage extraordinaire, ici. Le mot submergé vient du grec katakluzo d’où nous vient le mot cataclysme. Dans le grec du Nouveau Testament, ce mot est utilisé seulement en référence au déluge de Noé. Voici quelques références. Dans Matthieu 24:38-39, nous lisons : « Car de même qu’aux jours d’avant le déluge les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et donnaient en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et qu’ils ne connurent rien jusqu’à ce que le déluge vint et les emporta tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. » Et dans Luc 17:27 : « On mangeait, on buvait, on prenait et on donnait en mariage, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; et le déluge vint qui les fit tous périr. »

Même l’apôtre Pierre en fait mention dans 2 Pierre 2:5 : « Et s’il n’a point épargné l’ancien monde, et s’il a préservé Noé, lui huitième, le prédicateur de la justice, lorsqu’il a envoyé le déluge sur le monde des impies. » D’autres mots sont utilisés pour décrire des inondations locales. Comme dans Luc 6:48 : « Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. » Et dans Apocalypse 12:15 : « Et le serpent, de sa gueule, lança de l’eau, comme un fleuve, après la femme, afin qu’elle fût entraînée par le fleuve. »

Même dans l’Ancien Testament, de tels distinctions sont évidentes. Le mot pour « déluge » en hébreu est mabul. Dans Genèse 6:17, nous lisons : « Et moi, voici, je vais amener le déluge d’eaux sur la terre, pour détruire toute chair qui a souffle de vie, de dessous les cieux ; tout ce qui est sur la terre, expirera. » Et dans Psaume 29:10, nous lisons : « L’Éternel régnait au déluge ; l’Éternel siégera en roi éternellement. » Qualitativement, le déluge est distinct des plus petites inondations de l’eau et même de la traversée de la Mer Rouge. En effet, Dieu avait promis que le déluge de Noé serait différent de tout autre déluge. Dans Genèse 9:11, Dieu établit Son Alliance avec Noé et ses fils : « J’établis donc mon alliance avec vous, et nulle chair ne sera plus exterminée par les eaux du déluge, et il n’y aura plus de déluge pour détruire la terre. » Cependant, depuis ce temps, on n’a pas manqué d’inondations de toutes sortes.

Et c’est justement le point que Dieu veut amener. Dans Romains 6:23, nous découvrons : « Car le salaire du péché, c’est la mort. » Cela a toujours existé et existera toujours. Dieu n’est pas un Dieu qui va permettre au péché de demeurer impuni. Sa nature sainte exige la punition de mort pour le péché. Mais, tout comme : « Noé trouva grâce aux yeux de l’Éternel » (Genèse 6:8), la grâce est également disponible aux croyants d’aujourd’hui. La pénalité pour le péché est, en effet, la mort : « mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6:23).

La première chose que Dieu a créée, dans la recréation de la terre, ce fut la lumière. Car nous découvrons, dans Genèse 1:3-4, que : « Dieu dit : Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. » Dieu avait-Il initialement créé les ténèbres ? Non ! C’est Satan qui est le Prince des ténèbres, Dieu est lumière ! Dans 1 Jean 1:5, nous découvrons que : « le message que nous avons reçu de Lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’en lui il n’y a point de ténèbres. » Dans Esaïe 45:6-7, Dieu nous dit : « Afin qu’on sache, du soleil levant au soleil couchant, qu’il n’y en a point d’autre que Moi. Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ; Qui forme la lumière et qui crée les ténèbres, qui fais la prospérité et qui crée l’adversité ; c’est moi, l’Éternel, qui fais toutes ces choses. »

Les ténèbres ont été créées à cause de la rébellion de Satan et de ses anges contre Dieu, lorsque Satan voulut détrôner Dieu afin de Le remplacer. Nous en avons la preuve dans Esaïe 14:12-14, où Dieu lui demande : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. »

« Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. » (2 Corinthiens 4:6). La lumière entre dans notre âme par Sa Parole. « La révélation de tes paroles éclaire ; elle donne de l’intelligence aux simples », nous dit Psaume 119:130. Ce grand thème — qui contraste avec les ténèbres, une âme sans Christ, nous montrant la glorieuse lumière que Jésus est venu apporter lorsque l’âme Le reçoit avec la foi — est souvent mentionné dans les Écritures.

Regardons ces belles paroles de l’apôtre Pierre : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). « Toutefois, je vous écris un commandement nouveau, ce qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres passent, et la vraie lumière luit déjà », nous déclare 1 Jean 2:8. Jésus Lui-même avait ceci à dire en parlant de Lui : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (Jean 8:12).

Et parce que nous avons reçu la véritable lumière, nous devrions dorénavant vivre dans la lumière de Sa vérité. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:8-9. « La nuit est avancée, et le jour approche ; dépouillons-nous donc des œuvres de ténèbres, et revêtons-nous des armes de lumière. Marchons honnêtement comme de jour, et non dans les débauches et dans l’ivrognerie, dans la luxure et dans les impudicités, dans les querelles et dans l’envie ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne flattez point la chair dans ses convoitises », nous dit Paul, dans Romains 13:12-14.

La lumière de Dieu est bonne. Dans la Cité Sainte : « Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles. Il me dit ensuite : Ces paroles sont certaines et véritables, et le Seigneur, le Dieu des saints prophètes, a envoyé son ange, pour déclarer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt » (Apocalypse 22:5-6).

Mais l’humanité se pense sage et ne veut pas écouter la lumière apportée par Dieu. « La souveraine sagesse crie hautement par les rues, elle fait retentir sa voix sur les places ; elle crie dans les carrefours, où on fait le plus de bruit, aux entrées des portes ; elle prononce ses paroles par la ville : Stupides, dit-elle, jusques à quand aimerez-vous la sottise ? Jusques à quand les moqueurs prendront-ils plaisir à la moquerie, et les insensés auront-ils en haine la science ? Étant repris par moi, convertissez-vous. Voici, je vous communiquerai de mon esprit en abondance, je vous ferai comprendre mes paroles. Puisque j’ai crié, et que vous avez refusé d’entendre ; que j’ai étendu ma main, et que personne n’y a pris garde ; puisque vous rejetez tous mes conseils, et que vous n’aimez pas mes réprimandes, Je me rirai, moi, de votre calamité, je me moquerai quand votre effroi surviendra ; quand votre effroi surviendra comme une ruine, et votre calamité comme une tempête ; quand la détresse et l’angoisse viendront sur vous », nous déclare Proverbes 1:20-27.

Cette ancienne question fut posée par Salomon, il y a presque 3 000 ans de cela, et elle est toujours pertinente aujourd’hui. Combien de temps encore l’homme continuera-t-il de rejeter la véritable connaissance ? « Pour faire connaître la sagesse et l’instruction, pour faire comprendre les discours d’intelligence ; pour faire recevoir une instruction de raison, de justice, de jugement, et d’équité ; pour donner du discernement aux simples, de la connaissance et de la réflexion au jeune homme. Le sage écoutera et deviendra plus instruit, et l’homme intelligent acquerra de la prudence, afin d’entendre les sentences et les énigmes, les paroles des sages, et leurs discours profonds. La crainte de l’Éternel est le principal point de la science ; mais les fous méprisent la sagesse et l’instruction » (Proverbes 1:2-7).

Cela fait déjà 3 000 ans et ce n’est pas fini, car Pierre a prophétisé : « Sachant tout d’abord ceci, qu’aux derniers jours il viendra des moqueurs, qui se conduiront selon leurs convoitises, et qui diront : Où est la promesse de Son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » (2 Pierre 3:3-4). Et Paul aussi a prédit, dans 2 Timothée 3:1-7 : « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. »

Au travers de toute l’histoire, il y a eu des moqueurs pour rejeter la véritable connaissance de Dieu. Pierre nous déclare qu’ils l’ignoraient volontairement (2 Pierre 3:5), et Paul nous dit qu’ils sont inexcusables (Romains 1:20) : « Parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres » (Romains 1:21). Il est remarquable, quand même, que leur haine de la véritable connaissance de la vérité de Dieu soit voilée dans une robe de scientisme et d’une pseudo-connaissance qui séduit même des chrétiens. car « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles » (Romains 1:22-23).

« A la loi et au témoignage ! Et si le peuple ne parle pas ainsi, point d’aurore pour lui ! Il sera errant dans le pays, accablé et affamé ; et dans sa faim il s’irritera, et maudira son roi et son Dieu, et tournera les yeux en haut », nous dit Esaïe 8:20-21. « Les sages tiennent la science en réserve ; mais la bouche de l’insensé est une ruine prochaine. Les biens du riche sont sa ville forte ; mais la pauvreté des misérables est leur ruine. L’œuvre du juste conduit à la vie ; mais le fruit du méchant est le péché. Celui qui garde l’instruction, est dans le chemin de la vie ; mais celui qui oublie la correction, s’égare » (Proverbes 10:14-17).

Mais nous, nous sommes le peuple de Dieu et nous avons toutes les instructions, dans la Bible, de ne pas suivre les gens qui se pensent sages d’agir comme ils agissent. Mais Dieu est patient et Il attend qu’ils se convertissent, de façon que personne ne pourra blâmer Dieu de ne pas avoir eu sa chance au salut.