D.547 – La noirceur lors de la crucifixion de Christ

Par Joseph Sakala

Plusieurs se souviendront de la grande éclipse de 2017. Quelques-uns croyaient que c’était un signe venant de Dieu. Car plusieurs pensent qu’une éclipse solaire semblable a marqué la crucifixion et la mort de Jésus. Ce qui arriva lors de la mort de Jésus était extraordinaire et bien documenté, mais ce n’était pas une éclipse solaire ordinaire. En se basant sur la théorie d’une éclipse solaire, plusieurs personnes tentent de dater la Crucifixion de Jésus en 29 apr. J.-C. ou en 33 apr. J.-C. à cause des deux éclipses solaires connues en Judée pendant ces années.

Certains historiens lient la Crucifixion à une éclipse solaire totale d’une minute 59 secondes qui arriva en l’an 29 apr. J.-C., tandis que d’autres prétendent qu’une autre éclipse solaire totale eut lieu pendant quatre minutes six secondes en l’an 33 apr. J.-C., marquant la mort de Jésus. Même la NASA indique les années 29 apr. J.-C. et 33 apr. J.-C. comme des années possibles de la Crucifixion de Jésus sur leur liste de Solar Eclipses of Historical Interest (Éclipses solaires d’intérêt historique). Cependant, aucune des éclipses solaires, ni en 29 apr. J.-C. ni en 33 apr. J.-C., ne correspond au récit biblique.

Selon la NASA, la durée maximale d’une éclipse solaire est de 7,5 minutes. Mais la noirceur, lors de la mort de Jésus, dura trois heures ! Car, dans Marc 15:33, nous lisons : « Quand vint la sixième heure, il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure. » Notez bien, cela dura trois heures pleines ! Bien que Dieu puisse faire durer une éclipse pendant trois heures, ce n’est pas ce qui est arrivé lorsque Jésus est mort. Regardons ensemble un vieux récit qui correspond précisément au compte-rendu biblique.

Un historien du troisième siècle, nommé Sextus Julius Africanus, cite les paroles de Thalès écrites aux environs de l’an 52 apr. J.-C.. Africanus écrit : « …dans le temps de César Tibère, lors d’une pleine lune, il y eut une éclipse solaire totale de la sixième heure jusqu’à la neuvième – manifestement celle dont nous parlons. Mais qu’est-ce qu’une éclipse peut avoir en commun avec un tremblement de terre, des rochers qui se fendent, une résurrection des morts, et une si grande perturbation dans l’univers entier ? … Mais ce fut une noirceur provoquée par Dieu, parce que le Seigneur souffrait à ce moment-là. » [The Ante-Nicene Fathers. Translations of The Writings of the Fathers down to A.D. 325, p. 137].

Remarquez bien que Thalès nous indique que cette « éclipse » a eu lieu pendant une « pleine lune » – et que ce n’était pas une éclipse normale – ce fut une noirceur provoquée par Dieu. Thalès avait bien compris, tout comme n’importe qui ayant une compréhension fondamentale, comment une éclipse solaire peut se produire. Une éclipse solaire ne peut pas arriver lors d’une pleine lune. Dans le grec ancien, le mot traduit comme éclipse ne veut pas toujours dire que la lune a bloqué le soleil. Le mot peut simplement dire défaillir, comme dans Luc 22:32 où Jésus déclare à Pierre : « Mais j’ai prié pour toi, que ta foi ne défaille point ».

Donc, les Évangiles, tout comme d’autres anciens documents, disent très clairement que la Crucifixion a eu lieu durant la Pâque de l’Ancienne Alliance, qui est toujours dans la période de la pleine lune. Une pleine lune arrive lorsque la terre est entre la lune et le soleil. Tandis que durant une éclipse solaire, c’est l’opposé ; c’est la lune qui est entre le soleil et la terre. Ainsi, la noirceur qui arriva le jour de la mort de Jésus ne pouvait pas être causée par une éclipse. Donc, « la théorie de l’éclipse solaire » est un mensonge propagé par le père du mensonge, le diable (Jean 8:44). Car : « il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. »

Le diable tente toujours d’attaquer la vérité biblique ainsi que la divinité de Jésus. Dans 1 Jean 4:3, nous lisons : « tout esprit qui ne confesse pas Jésus-Christ venu en chair, n’est point de Dieu. Or, c’est là celui de l’antichrist, dont vous avez entendu dire qu’il vient, et qui est déjà à présent dans le monde. » Lorsque le Sauveur du monde est décédé, la création entière a souffert de Sa mort. « En même temps, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:51-53).

Au moment où notre Messie est mort, le Père au ciel a marqué Sa mort par des signes terrifiants et imposants, et non par une simple éclipse solaire habituelle. Pourtant, des milliards de personnes dans le monde entier, séduites par Satan lui-même, fêtent la résurrection de Jésus sans même réaliser que la Bible nous donne une histoire bien différente de ce qu’ils entendent prêcher du haut de la chaire. Quelle est donc la vérité concernant la Résurrection de Jésus ?

D’abord, des millions de chrétiens pratiquants se réunissent chaque année pour célébrer les pâques le dimanche matin. Même parmi ceux qui ne vont plus à l’église, plusieurs assistent aux services d’adoration, à l’église de leur choix, le dimanche des pâques. Mais saviez-vous que les services du Vendredi-Saint traditionnel renient le seul signe que Jésus avait donné aux chefs religieux de Son temps pour prouver qu’Il était le Messie ? Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est vrai et vous pouvez le prouver !

Saviez-vous que nulle part dans votre Bible vous trouverez une déclaration que Jésus-Christ soit ressuscité le dimanche matin ? En effet, les Écritures nous enseignent quelque chose d’entièrement différent. Alors, à quel moment a véritablement eu lieu la résurrection de Jésus ? Et qu’est-ce que les œufs de pâques, les lapins en chocolat et les petites filles en robes de dentelle ont affaires avec Jésus de Nazareth ? Quelle est le lien entre la chasse aux œufs de pâques et la résurrection de Christ ? Lisez attentivement votre Bible afin d’avoir la réponse à ces questions, ainsi qu’à d’autres questions également vitales !

Pour ceux qui veulent sincèrement comprendre la vérité, il y a beaucoup de preuves que Jésus de Nazareth était le véritable Messie promis dans l’Ancien Testament. Lorsque les disciples de Jean le Baptiste sont venus vers Jésus après que Jean fut arrêté et emprisonné par Hérode, remarquez bien ce que Jésus leur déclara. Dans Matthieu 11:2-6, nous lisons : « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? Et Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres. Heureux est celui qui ne se scandalisera pas de moi. »

Dans l’Évangile de l’apôtre Jean, nous apprenons que Jésus a opéré des signes remarquables, en commençant par le mariage à Cana. Durant la noce, le vin venait de manquer et : « Sa mère dit à ceux qui servaient : Faites tout ce qu’il vous dira. Or, il y avait là six vaisseaux de pierre, placés pour la purification des Juifs, et contenant chacun deux ou trois mesures. Jésus leur dit : Remplissez d’eau ces vaisseaux ; et ils les remplirent jusqu’au haut. Et il leur dit : Puisez-en maintenant, et portez-en au chef du festin. Et ils le firent. Quand le chef du festin eut goûté l’eau changée en vin (or, il ne savait pas d’où venait ce vin, mais les serviteurs qui avaient puisé l’eau le savaient), il appela l’époux, et lui dit : Tout homme sert d’abord le bon vin, et ensuite le moins bon, après qu’on a beaucoup bu ; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à présent. Jésus fit ce premier miracle à Cana de Galilée, et il manifesta sa gloire ; et ses disciples crurent en lui » (Jean 2:5-11).

Remarquez bien pourquoi Jésus faisait tant de miracles. « Jésus fit encore en présence de ses disciples plusieurs autres miracles, qui ne sont pas écrits dans ce livre. Et ces choses ont été écrites, afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie par son nom » (Jean 20:30-31). Ses disciples étaient donc témoins de ces signes qui confirmaient leur foi en ce que Jésus était vraiment le Messie promis. Dès le début de Son Ministère, les leaders religieux étaient très bien au courant du message et des signes qui confirmaient l’autorité de Christ.

Cependant, dans Jean 3:1-2, nous lisons : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. » Cela se passait lors de la première saison du ministère de Jésus, en l’an 28 apr. J.-C.. Durant les trois années de Son ministère, ces leaders religieux ont eu plusieurs opportunités de se familiariser avec le message de Christ, ainsi que d’entendre parler et de témoigner de ces signes miraculeux. Toutefois, aucun de ces miracles ne leur était satisfaisant.

En effet, ils sont venus vers Jésus en plusieurs occasions pour Lui demander un signe qui pourrait établir une fois pour toutes que Jésus était le Messie. À chaque occasion, Jésus leur dit qu’un seul signe leur serait donné. Jean nous déclare que le premier échange est arrivé lors de la Pâque, en l’an 28 apr. J.-C., lorsque Jésus nettoya le temple en chassant les changeurs d’argent. Se faisant aborder par les leaders religieux qui demandaient que Jésus leur montre un autre signe que les guérisons miraculeuses qu’Il avait faites dans le temple, dans Jean 2:19-21 : « Jésus répondit et leur dit : Abattez ce temple, et je le relèverai dans trois jours. Les Juifs lui dirent : On a été quarante-six ans à bâtir ce temple, et tu le relèveras dans trois jours ? Mais il parlait du temple de son corps. »

Notez les paroles de Jésus, qui a utilisé l’expression « relever ». Alors que Jésus parlait de Sa résurrection, les chefs religieux parlaient de rebâtir le temple. L’apôtre Matthieu nous raconte un échange similaire : « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens lui dirent : Maître, nous voudrions te voir faire quelque miracle. Mais lui, répondant, leur dit : Une race méchante et adultère demande un miracle ; mais il ne lui en sera accordé aucun autre que celui du prophète Jonas. Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits », leur déclara Jésus, dans Matthieu 12:38-40.

Le voilà, le seul signe que Jésus a offert aux leaders religieux sceptiques de Son temps ! Qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe après Sa mort ! Ce signe a-t-il été accompli ? Absolument ! Notez le témoignage de l’ange parlant aux femmes qui sont venues embaumer le corps de Jésus tôt le dimanche matin. « Il n’est pas ici, car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur était couché ; et partez promptement et dites à ses disciples qu’il est ressuscité des morts ; et voici il vous devance en Galilée ; là vous le verrez, je vous l’ai dit, » déclara l’ange, dans Matthieu 28:6-7. Jésus avait promis qu’Il passerait exactement trois jours et trois nuits dans la tombe, et Jésus ressuscita précisément comme Il l’avait dit.

Comment est-il possible de placer trois jours et trois nuits dans la période entre le vendredi saint et le dimanche matin de Sa résurrection ? Comptez-le vous mêmes. Cela ne fonctionne tout simplement pas ! Certaines religions se défendent en avançant l’étrange argument que, dans l’idiome grec, « trois jours et trois nuits » veut dire n’importe quelle portion de trois jours et trois nuits. Mais cette théorie devient fausse lorsque nous permettons à la Bible de définir ses propres termes. Notez, s’il vous plaît, que Jésus Se référait à l’usage hébreu et pas au grec. Jésus a spécifiquement relié Son séjour dans la tombe à Jonas. Et, dans Jonas 2:1, nous pouvons lire : « Et l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. »

Cette même expression fut utilisée lorsque la reine Esther a dit à son cousin Mardochée : « Va, assemble tous les Juifs qui se trouvent à Suse, et jeûnez pour moi ; ne mangez ni ne buvez de trois jours, tant la nuit que le jour ; et pour moi et mes servantes, nous jeûnerons de même ; puis je m’en irai ainsi vers le roi, bien que ce soit contre la loi ; et s’il arrive que je périsse, je périrai ! Mardochée s’en alla donc, et fit tout ce qu’Esther lui avait commandé », dans Esther 4:16-17. Chacun de ces actes nous décrit clairement une période de soixante-douze heures, c’est-à-dire, trois jours et trois nuits.

C’est exactement ce que Jésus voulait dire, et les pharisiens le savaient. Cela est d’ailleurs tellement vrai qu’ils l’ont même cité à Pilate, le gouverneur romain : « Et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première » (Matthieu 27:63-64). Ces pharisiens savaient que Jésus ne leur parlait pas simplement d’une période d’une journée et demie, mais plutôt de trois journées pleines.

Alors, quand arriva la crucifixion ? Plusieurs vous diront : « La Bible ne dit-elle pas que Jésus fut crucifié et enterré le vendredi, et que Sa tombe fut vide le dimanche matin ? » Il est vrai que la tombe fut vide le dimanche matin, mais la Bible ne parle nulle part d’une crucifixion le vendredi, comme certaines grandes églises le prétendent. Les Saintes Écritures nous disent que Jésus fut crucifié le « jour de la préparation ». Dans Marc 15:42-45, nous lisons : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le Royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus. Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph. »

Mais il faut nous rappeler de quel jour de préparation il était question. Souvenons-nous que la Bible parle de sabbats annuels, de jours saints spéciaux, en plus des sabbats hebdomadaires. Dans Lévitique 23:4 : « Voici les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez à leurs temps fixés. » Au verset 7 : « Le premier jour vous aurez une sainte convocation ; vous ne ferez aucune œuvre servile. » Au verset 24 : « Parle aux enfants d’Israël, et dis : Au septième mois, au premier jour du mois, il y aura pour vous un jour de repos, une commémoration publiée au son des trompettes, une sainte convocation. »

Et dans Lévitique 23:27-32 : « Le dixième jour de ce septième mois sera le jour des expiations ; vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices faits par le feu. Vous ne ferez aucune œuvre ce jour-là ; car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel votre Dieu. Car toute personne qui ne s’humiliera pas ce jour-là, sera retranchée du milieu de son peuple. Et toute personne qui fera ce jour-là une œuvre quelconque, je la détruirai du milieu de son peuple. Vous ne ferez aucune œuvre ; c’est une ordonnance perpétuelle pour vos générations, dans toutes vos demeures. Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes. Le neuvième jour du mois, au soir, d’un soir à l’autre soir, vous célébrerez votre sabbat. »

Jésus fut crucifié le jour de la préparation, avant un sabbat annuel, durant la portion appelée Jour de la Pâque – le 14 abib, sur le calendrier hébreu. Le jour suivant – le 15 abib – est un Jour Saint annuel, le premier Jour de la Fête des Pains sans Levain. La Pâque tomba un mercredi soir, en l’an 31 apr. J.-C., l’année de la crucifixion de Jésus. Jeudi était un sabbat annuel, le premier Jour Saint de la Fête des Pains sans Levain. Jésus fut enseveli juste avant le coucher du soleil le mercredi après-midi, et Il fut dans la tombe du mercredi soir jusqu’au jeudi soir, donc un jour et une nuit. Du jeudi soir jusqu’au vendredi soir, un deuxième jour et une deuxième nuit. Et finalement, du vendredi soir jusqu’au samedi soir, un troisième jour et une troisième nuit. Donc trois jours et trois nuits, exactement comme Jésus l’avait prédit !

Jésus fut ressuscité juste avant le coucher du soleil le samedi, soit soixante-douze heures après Sa mise au tombeau. Le dimanche matin, lorsque les femmes sont venues pour embaumer Jésus, Il était déjà ressuscité. Les femmes n’ont pas vu Sa résurrection, elles ont vu un tombeau vide, et c’est l’ange qui leur annonça que Jésus était ressuscité tel qu’Il l’avait prédit. Jésus est venu comme l’Agneau de Dieu pour payer la rançon du péché. Jean le Baptiste avait raison de témoigner : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde », dans Jean 1:29. Paul avait donc également raison de déclarer : « Nettoyez donc le vieux levain, afin que vous deveniez une nouvelle pâte, comme vous êtes sans levain ; car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5:7).

Une étude sérieuse des Évangiles nous montre que Jésus et Ses disciples ont mangé la Pâque après le coucher du soleil, le 14 abib. Dans Marc 14:16-18, nous lisons : « Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. Et comme ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous dis en vérité, que l’un de vous, qui mange avec moi, me trahira. » Voici une autre explication de cet événement, mais cette fois par Luc, le médecin choisi par Dieu à cause du détail qu’il a mis dans son Évangile.

Luc 22:13-21 nous dit : « Eux donc s’en étant allés, trouvèrent tout comme il leur avait dit, et ils préparèrent la Pâque. Et quand l’heure fut venue, il se mit à table, et les douze apôtres avec lui. Et il leur dit : J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. Et ayant pris la coupe et rendu grâces, il dit : Prenez-la, et la distribuez entre vous. Car je vous dis, que je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le règne de Dieu soit venu. Puis il prit du pain, et ayant rendu grâces, il le rompit et le leur donna, en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il leur donna la coupe, en disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous. Au reste, voici, la main de celui qui me trahit est à cette table avec moi. »

Voici maintenant ce que cette fête nous annonçait. Dans Exode 12:1-8 : « l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, au pays d’Égypte, en disant : Ce mois sera pour vous le commencement des mois ; il sera pour vous le premier des mois de l’année. Parlez à toute l’assemblée d’Israël et dites : Qu’au dixième jour de ce mois ils prennent chacun un agneau ou un chevreau par maison de leurs pères, un agneau ou un chevreau par maison. Et si la maison est trop petite pour le manger, qu’on le prenne avec son voisin le plus rapproché de sa maison, d’après le nombre des personnes ; vous compterez pour l’agneau selon ce que chacun peut manger. Vous aurez un agneau ou chevreau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous le prendrez d’entre les brebis ou d’entre les chèvres. Et vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois, et toute la communauté d’Israël assemblée l’égorgera entre les deux soirs. Et ils prendront de son sang, et le mettront sur les deux poteaux, et sur le linteau de la porte des maisons où ils le mangeront. Et cette nuit-là, ils en mangeront la chair rôtie au feu ; ils la mangeront avec des pains sans levain et des herbes amères. »

Maintenant, revenons à Jésus et à Son dernier repas avec Ses apôtres. Plus tard dans la soirée, après le repas, Jésus et Ses disciples se rendirent au Mont de Oliviers (Marc 14:26), où les soldats, conduits par Judas Iscariote, L’ont trouvé et emprisonné (vs 43-46). « Dès qu’il fut jour, les principaux sacrificateurs, avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin ayant délibéré, emmenèrent Jésus lié, et le livrèrent à Pilate. Et Pilate lui demanda : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis. Et les principaux sacrificateurs l’accusaient de plusieurs choses. Mais Pilate l’interrogea encore et lui dit : Ne réponds-tu rien ? Vois combien de choses ils avancent contre toi. Mais Jésus ne répondit plus rien, de sorte que Pilate en était surpris » (Marc 15:1-5).

« Pilate donc, voulant contenter le peuple, leur relâcha Barabbas ; et après avoir fait fouetter Jésus, il le livra pour être crucifié. Alors les soldats l’emmenèrent dans l’intérieur du palais, c’est-à-dire au prétoire, et ils y assemblèrent toute la cohorte ; et ils le revêtirent d’un manteau de pourpre, et lui mirent sur la tête une couronne d’épines qu’ils avaient tressées ; et ils se mirent à le saluer, en disant : Salut, roi des Juifs ! Et ils lui frappaient la tête avec une canne, et ils crachaient contre lui, et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui. Après s’être moqués de lui, ils lui ôtèrent le manteau de pourpre, et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. Et un certain homme de Cyrène, nommé Simon, père d’Alexandre et de Rufus, passant par là en revenant des champs, ils le contraignirent de porter la croix de Jésus » (Marc 15:15-21).

Dans Marc 15:25-26, nous voyons : « Il était la troisième heure quand ils le crucifièrent. Et le sujet de sa condamnation était marqué par cet écriteau : LE ROI DES JUIFS. » On devrait noter ici que, selon le calendrier ancien, les heures de la journée commençaient à se compter à partir du lever du soleil jusqu’au coucher du soleil, donc selon nos heures, environ de six heures du matin à six heures du soir. Alors, à partir de six heures, la troisième heure nous donnerait neuf heures (9h00), pour la crucifixion de Jésus-Christ.

« De même aussi les principaux sacrificateurs et les scribes disaient entre eux, en se moquant : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même. Que le Christ, le roi d’Israël, descende maintenant de la croix, afin que nous le voyions, et que nous croyions. Et ceux qui étaient crucifiés avec lui, lui disaient aussi des outrages. Quand vint la sixième heure [midi (12h00) selon l’horaire d’aujourd’hui], il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu’à la neuvième heure [trois heures de l’après-midi (15h00)]. Et à la neuvième heure Jésus s’écria d’une voix forte : Éloï, Éloï, lamma sabachthani ? C’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? Et quelques-uns de ceux qui étaient présents, l’ayant entendu, disaient : Voilà qu’il appelle Élie. Et l’un d’eux courut, emplit une éponge de vinaigre, la mit au bout d’un roseau, et la lui présenta pour boire, en disant : Laissez ; voyons si Élie viendra le descendre de la croix. Alors Jésus, ayant jeté un grand cri, rendit l’esprit, » nous déclare Marc 15:31-37.

Peu de temps après et : « Comme il était déjà tard, et que c’était le jour de la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat, Joseph d’Arimathée, conseiller fort considéré, qui attendait aussi le royaume de Dieu, vint avec hardiesse vers Pilate, et lui demanda le corps de Jésus » (Marc 15:42-43). « Pilate s’étonna qu’il fût déjà mort ; et ayant appelé le centenier, il lui demanda s’il y avait longtemps qu’il était mort. Et l’ayant appris du centenier, il donna le corps à Joseph » (Marc 15:44-45). Et c’est encore Luc qui nous décrit avec précision ce qui arriva lorsque Joseph d’Arimathée prit le corps de Jésus.

« Et l’ayant descendu de la croix, il l’enveloppa d’un linceul, et le mit dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, et elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi » (Luc 23:53-56) c’est-à-dire, le sabbat hebdomadaire qui commence le vendredi soir. Dans Jean 19:41-42 : « Or, il y avait un jardin dans le lieu où il avait été crucifié ; et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ils y mirent donc Jésus, à cause de la préparation des Juifs, et parce que le sépulcre était proche. »

Cette emphase sur le fait que Jésus avait été rapidement enseveli, juste avant le sabbat, a confondu plusieurs personnes tout au long des siècles, à croire que la crucifixion de Jésus avait eu lieu un vendredi. Mais ces personnes ont manqué l’explication de Jean : « Or, les Juifs, de peur que les corps ne demeurassent sur la croix le jour du sabbat (car c’était la préparation, et ce sabbat était un Grand Jour), demandèrent à Pilate qu’on rompît les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlevât » (Jean 19:31). Ce n’était pas le sabbat hebdomadaire, mais un sabbat annuel, un Grand Jour. Vous rappelez-vous du 15 abib, le jour après la Pâque, le premier jour des pains sans levain commandé par Dieu à l’ancien Israël dans Lévitique 23:5-7 ?

La variété des détails dans les quatre Évangiles nous montre clairement qu’il y avait en réalité deux sabbats cette semaine-là : un annuel, le Grand Jour, le jeudi, et le sabbat régulier hebdomadaire, le samedi. Remarquez maintenant le récit de Marc : « Après que le sabbat, (le Grand Jour annuel) fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates pour venir embaumer le corps » (Marc 16:1). Les boutiques à Jérusalem avaient assurément été fermées pendant les deux sabbats. Or, Jésus fut mis au sépulcre juste avant que le grand sabbat annuel commence, et les femmes furent présentes lors de Son ensevelissement (Marc 15:47). Donc, leur seule opportunité pour acheter et préparer les aromates n’aura été que le vendredi dans la journée, avant le coucher du soleil, lorsque les boutiques étaient toujours ouvertes, avant qu’elles ne se referment encore le vendredi au coucher du soleil, puis encore dans la journée du samedi, soit le sabbat hebdomadaire.

Notez également le récit de Luc : « Et les femmes qui étaient venues de Galilée avec Jésus, ayant suivi Joseph, remarquèrent le sépulcre, et comment le corps de Jésus y fut placé. Et s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums, [le vendredi] et elles se reposèrent le jour du sabbat [hebdomadaire], selon la loi » (Luc 23:55-56). La compréhension de ces deux sabbats dans la même semaine nous ouvre la connaissance de la période de temps que Jésus a passé dans le tombeau. Pourquoi alors les femmes sont-elles venues au tombeau le dimanche matin ?

Est-ce pour célébrer la cueillette de l’eau bénite le dimanche des pâques ? Pas du tout ! Elles sont venues à la première opportunité pour embaumer le corps de Jésus. Elles avaient une raison essentiellement pratique : le samedi soir, après le coucher du soleil, il aurait fait trop sombre pour entreprendre ce travail d’embaumement ! « Mais le premier jour de la semaine, elles vinrent de grand matin au sépulcre, apportant les parfums qu’elles avaient préparés ; et quelques personnes les accompagnaient. Et elles trouvèrent que la pierre qui était à l’entrée du sépulcre avait été ôtée. Et étant entrées, elles ne trouvèrent point le corps du Seigneur Jésus. Et comme elles ne savaient qu’en penser, voici, deux hommes se présentèrent à elles, en vêtements étincelants. Et comme elles étaient effrayées, et qu’elles baissaient le visage contre terre, ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts Celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé, lorsqu’il était encore en Galilée, disant : Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des méchants, et qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour. Et elles se souvinrent de ses paroles. Et étant revenues du sépulcre, elles racontèrent toutes ces choses aux onze, et à tous les autres » (Luc 24:1-9).

Pourquoi ce signe spécial fut-il nécessaire pour confirmer que Jésus était véritablement le Messie ? Les leaders religieux du temps de Jésus avaient déjà leurs témoins choisis en main pour témoigner des évènements concernant la mort et l’ensevelissement de Jésus. Souvenez-vous : « Le jour suivant, qui était le lendemain de la préparation du sabbat, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble vers Pilate, et lui dirent : Seigneur, nous nous souvenons que, quand ce séducteur vivait, il disait : Je ressusciterai dans trois jours. Commande donc que le sépulcre soit gardé sûrement jusqu’au troisième jour, de peur que ses disciples ne viennent de nuit, et n’enlèvent son corps, et qu’ils ne disent au peuple : Il est ressuscité des morts. Cette dernière imposture serait pire que la première. Pilate leur dit : Vous avez une garde ; allez, et faites-le garder comme vous l’entendrez. S’en étant donc allés, ils s’assurèrent du sépulcre, en scellant la pierre, et en y mettant la garde » (Matthieu 27:62-66).

Ces gardes étaient des témoins de la mort de Jésus ainsi que des évènements qui suivirent, et ce furent eux qui ont informé ces leaders religieux de la résurrection de Jésus. « Alors ils s’assemblèrent avec les anciens, et après qu’ils eurent délibéré, ils donnèrent une bonne somme d’argent aux soldats, et ils leur dirent : Dites : Ses disciples sont venus de nuit, et ont dérobé son corps pendant que nous dormions. Et si cela vient à la connaissance du gouverneur, nous le gagnerons et nous vous tirerons de peine. Et les soldats, ayant pris l’argent, firent selon qu’ils avaient été instruits ; et ce bruit a couru parmi les Juifs jusqu’à aujourd’hui » (Matthieu 28:12-15).

Mais à ces Juifs : « Jésus leur dit : N’avez-vous jamais lu dans les Écritures ces paroles : La pierre que ceux qui bâtissaient ont rejetée est devenue la principale pierre de l’angle ; ceci a été fait par le Seigneur, et c’est une chose merveilleuse à nos yeux ? C’est pourquoi je vous dis que le Royaume de Dieu vous sera ôté, et qu’il sera donné à une nation qui en rendra les fruits » (Matthieu 21:42-43). Cette nation, c’est Son Église ! Or, les anciens et les soldats savaient que Jésus avait accompli le seul signe qu’Il leur avait donné en accord avec le miracle de Jonas. Et Jésus avait accompli Sa promesse ! Et ces Juifs hypocrites ainsi que toute leur descendance attendent toujours leur Messie et écrivent toujours dans leur Talmud des mensonges honteux et des propos blasphématoires contre le Rédempteur du monde !




D.546 – Perversion de la sexualité

Par Joseph Sakala

Certaines personnes défendent les images de sexualité provocatrices comme étant une forme d’art qui favorise la beauté du corps humain. Une telle assertion cherche à séparer le travail de l’Artiste de Son intention et de Ses instructions. Dieu a créé le corps humain : « à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). En effet, Sa création était belle, et Dieu l’a organisée comme cela. Son intention, dès le commencement, était que l’homme et la femme soient unis pour ne former qu’une personne dans les paramètres du mariage et des sentiments humains. Dieu n’a pas créé le sexe uniquement pour la procréation, mais également comme une expression d’amour qui ramène le mari plus près de sa femme, physiquement et émotionnellement.

La pornographie offre le sexe à la place de l’intimité réelle. La sexualité véritable donne comme résultat la fidélité des époux qui ne peut être obtenue que dans un mariage d’amour, au sein d’une union dans laquelle Dieu devient le centre d’intérêt. Donc, un mariage à trois où Dieu dirige et bénit les deux époux. La pornographie, par contre, offre seulement le sexe, comme une illusion ou un mirage dans le désert. Plusieurs y sont attirés, mais découvrent par expérience qu’en réalité cette sorte d’union est vide, frustrante et perturbante.

Le roi Salomon nous avertit au sujet de la poursuite de la gratification sexuelle. Dans Proverbes 5:3-6, Salomon déclare : « Car les lèvres de l’étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l’huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l’absinthe, et perçant comme une épée à deux tranchants. Ses pieds conduisent à la mort ; ses démarches aboutissent au Sépulcre. Elle ne considère pas le chemin de la vie ; ses voies s’égarent, elle ne sait où. » Les actions d’un individu ont toujours des conséquences. Et les résultats d’un tel comportement aboutissent toujours à tout ce qui n’est pas plaisant.

Malgré qu’au début cela peut être agréable, le résultat final aboutit à l’amertume et même à la mort. La pornographie et le sexe illicite exploitent les individus en leur faisant miroiter une gratification momentanée, uniquement temporaire, et ceux qui se laissent exploiter le font pour leur propre malheur. Ceux qui sont pris dans cette illusion et cette imagerie illicite courent vers la promesse du plaisir. Proverbes 7:22 nous déclare : « Il s’en alla aussitôt après elle, comme un bœuf s’en va à la boucherie, et comme un fou qu’on lie pour être châtié. »

Tout comme le bœuf est attiré vers le boucher par un seau de grains, ainsi sont attirés ceux qui ne cherchent que la satisfaction sexuelle par la promesse du plaisir, vers leur propre destruction. Loin de n’être qu’un amusement sans conséquences, la pornographie est un cancer national qui attaque ce qui est le plus précieux dans notre société, c’est-à-dire la famille. Pour certains, la pornographie est la porte ouverte vers d’autres poursuites sexuelles illicites. Elle est fréquemment mentionnée dans les procédures de divorce comme étant le facteur principal de la rupture des mariages.

Une étude entreprise par The American Academy of Matrimonial Lawyers a conclu que deux tiers des 350 avocats participants ont indiqué que la pornographie sur Internet a joué un rôle significatif dans les divorces qu’ils ont traités. La souffrance endurée résultant de ce genre d’amusement affecte également la vie de toute la famille, des frères et des sœurs, de l’épouse et des enfants. Loin d’être sans conséquences, cette imagerie illicite vient avec des dommages incalculables.

Pendant ce temps, ceux qui fournissent des films à l’Internet, qui fabriquent les revues, les proxénètes et les filles de joie font des sommes d’argent énormes sur le dos des familles qui se privent des véritables joies de la sexualité qui leur seraient disponibles s’ils voulaient vivre selon la volonté de Dieu. Comment cela a-t-il pu arriver ? Psaume 9:16-18 nous donne la réponse : « Les nations sont tombées dans la fosse qu’elles avaient faite ; leur pied s’est pris au filet qu’elles avaient caché. L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains. – Les méchants reculeront jusqu’aux enfers, et toutes les nations qui oublient Dieu. »

Je vous signale que le texte ci-haut semble donner au mot « enfer » le même sens que « géhenne ». Or, vous savez comme moi que l’enfer, dans la Bible, c’est le « séjour des morts » ou la « tombe », et non pas la « géhenne ». Dans le texte de Salomon, celui-ci ne parlait donc pas de la géhenne, mais du séjour des morts. Toutefois, le sujet de « la géhenne » est grandement oublié de nos jours, même parmi les évangélistes et pasteurs enseignants. Le ciel est souvent mentionné dans les enterrements, car presque tout le monde dans l’assistance désire que le décédé y soit monté. La géhenne, par contre, est rarement reconnue comme une possibilité pour le mort, même pour les criminels endurcis. Le Seigneur Jésus a pourtant dit, et Il devait sûrement le savoir : « Toutes les choses donc que vous voulez que les hommes vous fassent faites-les-leur aussi de même ; car c’est là la loi et les prophètes. Entrez par la porte étroite ; car large est la porte et spacieuse est la voie qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui y entrent. Car étroite est la porte et resserrée la voie qui mènent à la vie, et il y en a peu qui la trouvent » (Matthieu 7:12-14).

Mais qui sont ces méchants ? La Bible nous déclare, dans Romains 3:10-12 : « Selon qu’il est écrit : Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence ; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus ; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. » Malgré cela : « nous savons que quiconque est né de Dieu, ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu, se conserve lui-même, et le malin ne le touche point. Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:18-20).

Selon ce principe, les méchants seraient ceux qui ont oublié Dieu. Est-ce que des nations entières pourraient être aveuglées au point de ne pas reconnaître le véritable Dieu de la Création, et continuer à poursuivre leur législature et conduire leurs affaires comme si Dieu n’existait pas ? Si c’est ainsi, ces nations ou les citoyens de ces nations seraient en danger mortel. Car Psaume 119:119-120 nous avertit que : « Tu réduis à néant comme de l’écume tous les méchants de la terre ; c’est pourquoi j’aime tes témoignages. Ma chair frissonne de la frayeur que j’ai de toi ; et je crains tes jugements. »

Mais Christ est venu et Il est mort pour les impies. « Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs, par l’Esprit-Saint qui nous a été donné. Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort en son temps, pour des impies », nous déclare Paul, dans Romains 5:5-6. Alors : « Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en Lui ! » nous assure David, dans Psaume 2:12. Nous devrions au moins prier pour ces nations afin qu’elles se repentent et reviennent au Seigneur qui les a créées.

« Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). De nombreux théologiens, doués de grandes habilités et de beaucoup de sincérité ont tenté d’expliquer la prédestination tout au long des siècles. Puisque la question implique l’Éternel, qui est le Créateur infini, il devient évidemment impossible pour de simples humains sans Son Esprit divin de comprendre son véritable sens.

Mais nous n’avons pas à le comprendre avant de nous réjouir en Sa vérité. Les Écritures nous enseignent que la raison de la prédestination divine, c’est que nous pourrions glorifier Dieu et Sa grâce merveilleuse. Nous avons été prédestinés à devenir Ses fils adoptifs afin de louer la gloire de Sa grâce. Ensuite, nous apprenons que : « C’est en lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:11-12).

« En lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire » (Éphésiens 1:13-14). Notez  également : « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

« Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. Que dirons-nous donc sur cela ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » nous déclare Paul, dans Romains 8:29-31. Sûrement, de tels cadeaux devraient être suffisants pour Le louer éternellement. Et c’est ce que nous allons faire dans les âges à venir. Car : « A Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:21).

Puisque nous allons témoigner pour notre Seigneur durant le millénium, ne serait-il pas juste de commencer maintenant à le faire ? En parlant de sexualité, regardons un merveilleux passage de la Bible pour découvrir la relation qui devrait exister entre le mari et son épouse. Dans le Cantique des Cantiques 1:12-17, voici une conversation entre Salomon et sa belle épouse Naama. « Tandis que le roi était assis à table, mon nard exhalait son parfum. Mon bien-aimé est pour moi un sachet de myrrhe ; il reposera sur mon sein. Mon bien-aimé est pour moi une grappe de troène, dans les vignes d’En-guédi. Que tu es belle, ma bien-aimée, que tu es belle ! Tes yeux sont ceux des colombes. Que tu es beau, mon bien-aimé ; que tu es agréable ! Notre couche est un lit de verdure. Les poutres de nos maisons sont des cèdres, et nos lambris des cyprès. »

C’est par ces paroles que le roi Salomon exprimait son amour envers sa belle et jeune épouse, et elle à Salomon. 1 Rois 4:32 nous dit que Salomon : « prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq. » Mais, apparemment, celui-ci était son favori. Car il l’appela : « Le cantique des cantiques, qui est de Salomon » (Cantique des Cantiques 1:1). Ce cantique est centré sur sa bien-aimée, à qui Salomon déclare : « Tu m’as ravi le cœur, ma sœur, mon épouse ; tu m’as ravi le cœur par l’un de tes regards, et par l’un des colliers de ton cou. Que tes amours sont belles, ma sœur, mon épouse ! Combien ton amour est meilleur que le vin, et combien tes parfums sont plus suaves qu’aucun aromate ! Tes lèvres, mon épouse, distillent des rayons de miel. Le miel et le lait sont sous ta langue, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. Ma sœur, mon épouse, tu es un jardin fermé, une source fermée, et une fontaine scellée » (Cantique des Cantiques 4:9-12).

Et dans Cantique des Cantiques 5:1, Salomon lui dit : « Je suis venu dans mon jardin, ma sœur, mon épouse ; j’ai cueilli ma myrrhe, avec mes plantes aromatiques ; j’ai mangé mes rayons de miel et mon miel ; j’ai bu mon vin et mon lait. » Aux versets 2 et 3, son épouse lui dit : « J’étais endormie, mais mon cœur veillait ; et voici la voix de mon bien-aimé qui heurtait : Ouvre-moi, ma sœur, ma bien-aimée, ma colombe, ma parfaite ! Car ma tête est pleine de rosée, et mes cheveux des gouttes de la nuit. J’ai dépouillé ma robe, comment la revêtirais-je ? J’ai lavé mes pieds, comment les souillerais-je ? » C’est ainsi qu’ils échangeaient leur intimité tant spirituelle que conjugale.

Roboam était le seul fils de Salomon, selon la Bible, et sa mère s’appelait Naama, qui veut dire « plaisante ». « Le roi Roboam se fortifia donc dans Jérusalem, et régna. Il avait quarante et un ans quand il devint roi, et il régna dix-sept ans à Jérusalem, la ville que l’Éternel avait choisie, de toutes les tribus d’Israël, pour y mettre son nom. Sa mère s’appelait Naama, l’Ammonite » (2 Chroniques 12:13). Ainsi, Roboam avait 41 ans lorsqu’il hérita du trône de Salomon, et Salomon n’a régné que pendant quarante ans, comme on peut voir dans 2 Chroniques 9:30-31 : « Salomon régna quarante ans à Jérusalem sur tout Israël. Puis Salomon s’endormit avec ses pères, et on l’ensevelit dans la cité de David, son père ; et Roboam, son fils, régna à sa place. »

Donc, le mariage de Salomon et Naama a eu lieu lorsque Salomon était tout jeune, juste avant qu’il ne devienne roi et bien avant qu’il épousa ses sept cent femmes païennes. Alors, Naama est toujours demeurée son épouse favorite, malgré ses fredaines dans sa vieillesse. Mais son conseil aux jeunes hommes vers la fin de sa vie fut : « Vis joyeusement, tous les jours de la vie de ta vanité, avec la femme que tu aimes, qui t’a été donnée sous le soleil, pour tous les jours de ta vanité ; car c’est là ton partage dans la vie, et au milieu de ton travail, que tu fais sous le soleil » (Ecclésiaste 9:9). Notez de quelle manière Salomon appelle son épouse « belle » et « ma bien-aimée », et plus tard « plaisante ».

Le mot hébreu pour « plaisante » est similaire à Naama. C’est comme si Salomon l’appelait par son nom raccourci telle que « chère Naama ». Elle était sûrement sa bien-aimée, sa chère Naama, sa plaisante épouse, mais elle était également une femme forte d’esprit et de cœur, pour devenir sa reine. Le cantique sur sa personne fut inspiré pour témoigner de son véritable amour marital, qui devient un témoignage spirituel de l’amour que Christ affirme pour Son Église, Sa Bien-aimée.

La similitude entre ce récit de Salomon, qui nous témoigne son amour pour Naama, et l’amour spirituel de Jésus pour Son Épouse, qu’Il mariera pour l’éternité lorsqu’Il reviendra sur terre, est « l’amour » qui devrait être manifesté entre les couples mariés dans le monde aujourd’hui. Dieu nous commande de prier pour ces gens, mais la prière d’intercession n’est pas toujours facile, surtout lorsque nos prières ne sont pas appréciés par ceux pour qui nous prions. Peu importe, car cette sorte de prière plaît au Seigneur et elle est plus importante que la gratitude humaine.

L’apôtre Paul est également d’accord, car, dans 1 Timothée 2:1-6 : « Je recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. » Paul avait même demandé de prier pour l’empereur Néron qui l’avait emprisonné et qui éventuellement le mettrait à mort.

Même Jésus a dit, dans Matthieu 5:44-45 : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. » Jésus est notre plus grand intercesseur, car lorsque nous péchons : « nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jean 2:1-2).

« C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Ne devrions-nous pas intercéder par la prière pour d’autres, en marchant dans Ses pas ? Nous nous préparons, par la prière, à faire partie de l’époque de la restauration de toutes choses. Lorsque les premiers Européens arrivèrent sur le continent nord-américain, ils ont trouvé une terre remplie de ressources naturelles. En termes bibliques, elle aurait pu être décrite comme une terre où coulent le lait et le miel. Malheureusement, ces ressources ne furent pas gérées avec sagesse.

Toutes les ressources majeures, incluant l’eau, les forêts, la verdure, les animaux et j’en passe, furent mal utilisées et même dépensées avec abus. On pourrait même déclarer que toute la flore et la faune furent mal gérées. Mais pourquoi est-ce arrivé ainsi ? C’est arrivé parce que la motivation des hommes était fondée sur l’égoïsme et la cupidité. La façon divine de donner et d’aimer son prochain comme soi-même n’était pas pratiquée. Il est plutôt dans la pratique humaine de prendre, peu importe les conséquences. Pourtant, dès le commencement, Dieu avait instruit les humains de prendre soin de leur environnement.

Dans Genèse 2:15, nous pouvons lire : « L’Éternel Dieu prit donc l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden, pour le cultiver et pour le garder. » Il avait accès à tous les arbres du jardin, sauf un. Et devinez lequel l’homme et la femme ont choisi. Pourtant, ils ont été bien avertis : « Et l’Éternel Dieu commanda à l’homme, en disant : Tu peux manger librement de tout arbre du jardin. Mais, quant à l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras point ; car au jour où tu en mangeras, certainement tu mourras » (Genèse 2:16-17). Tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de cultiver et de garder la beauté de ce merveilleux jardin.

Malheureusement, l’homme a ignoré les instructions de son Créateur, et le résultat fut que la terre, les plantes et les animaux, et l’humanité entière en ont souffert les conséquences. Est-ce que les humains pourraient prendre soin de leur environnement ? Est-ce qu’ils pourraient prendre soin de la terre et de ses ressources ? Sûrement, mais il leur faudrait pratiquer l’amour envers Dieu et envers leur prochain, puis rejeter la voie qui les pousse à centrer leur intérêt sur eux-mêmes, ce qui n’est pas bon ni pour soi, ni pour personne ! Presque tous les dommages causés à l’environnement, ainsi qu’aux ressources naturelles renouvelables, pourraient être réparés. Même les animaux qui sont en danger d’extinction pourraient être sauvés, si seulement l’homme pouvait ne pas les chasser et laisser les quelques couples restants afin qu’ils puissent se reproduire. Ce ne sont donc pas la connaissance technique et les ressources financières qui manquent à l’homme pour résoudre ces problèmes, c’est la connaissance spirituelle et la volonté d’agir en conséquence.

Les chênes sont prédominants parmi les bois durs poussant présentement dans les Appalaches et les terrains avoisinants. Pourquoi citer les chênes ? La raison, c’est que, jusqu’au vingtième siècle, les châtaigniers ou les marronniers étaient prédominants dans cet endroit. Ce fut une ressource merveilleuse, utilisée principalement comme matériel durable dans la construction, mais les noix aussi étaient excellentes comme nourriture pour les humains, ainsi que pour les animaux. Malheureusement, la « rouille » (maladie provoquée par des bactéries) a détruit presque 100 % des marronniers américains durant la période se situant entre 1900 et 1950. Le châtaignier était un arbre magnifique qui pouvait vivre quatre ou cinq cents années.

Plusieurs châtaigniers pouvaient atteindre un diamètre de huit pieds [2,5 m] et une hauteur d’au-delà de cent pieds [30 m]. Quelle honte que ces arbres soient disparus du décor, mais actuellement, il y a une tentative de restaurer le châtaignier. Cependant, la restauration est lente et ne peut pas être efficace. La rouille qui fut responsable de la dévastation du châtaignier était probablement causée par des arbres importés de l’Orient. Même si ce n’était pas intentionnel, la rouille produite fut très négative, et les conséquences continuent jusqu’à ce jour. La leçon que nous devons en tirer, en tant que société, c’est que nous devrions être plus responsables dans la protection de notre environnement et de nos ressources. Négliger nos responsabilités risque d’être le scénario pour d’autres désastres futurs.

En général, l’humanité a toujours démontré son penchant pour l’abus des ressources naturelles et la pollution de l’environnement. Et les humains ont fait cela avec très peu ou aucune pensée pour le présent, et encore moins pour l’avenir. Dernièrement, j’ai vu un reportage sur le sauvetage du havre de New York en implantant un milliard d’huîtres, car l’eau est tellement polluée que la vie marine a été épuisée depuis des décennies [CNN, 17 janvier 2019]. Plusieurs idées furent avancées afin de restaurer la santé de l’eau du havre et, finalement, un organisme qui travaille activement dans la restauration se présenta en réintroduisant 30 millions d’huîtres dans les eaux locales.

Jusqu’à présent, la Billion Oyster Project n’a restauré qu’une fraction du nombre d’huîtres dans l’écosystème. Néanmoins, cet organisme espère restaurer un milliard d’huîtres dans le havre, les estuaires et les tributaires. Mais pourquoi des huîtres ? Saviez-vous qu’une huître adulte peut filtrer environ cinquante gallons d’eau par jour ? Dieu a créé ces puissants filtres marins pour enlever les débris, les métaux, les bactéries, les virus et d’autres toxines dans les fonds marins. Tous ces éléments nocifs furent envoyés au fond de l’océan en tant que sédiments, tandis que les autres, en majorité des produits chimiques, des métaux et des microbes dangereux sont maintenus dans la chair de l’huître.

Est-ce que cela vous surprend que Dieu nous ait commandé depuis des millénaires, alors que la pollution n’existait pas encore, d’éviter de manger des crustacés. Dans Lévitique 11:9-12, Dieu nous dit : « Voici ce que vous mangerez de tout ce qui est dans les eaux : Vous mangerez tout ce qui a des nageoires et des écailles, dans les eaux, dans les mers, et dans les rivières ; mais tout ce qui n’a point de nageoires ni d’écailles, dans les mers et dans les rivières, parmi tout ce qui fourmille dans les eaux, et parmi tout être vivant dans les eaux, vous sera en abomination. Ils vous seront en abomination ; vous ne mangerez point de leur chair, et vous tiendrez pour abominable leur cadavre. Tout ce qui n’a pas de nageoires et d’écailles dans les eaux, vous sera en abomination. »

Dieu nous a donné des instructions. Mais Dieu nous a également créé libres. On ne peut pas se servir de ce verset pour faire croire que l’on ne peut pas manger de crustacés. Car il faudrait alors observer toute cette loi donnée à Moïse, et ne pas manger de porc et de tous les animaux « impurs » de Lévitique 11. Paul a été clair. Tout ce que Dieu a créé est propre à la consommation. Lévitique 11 visait à faire une distinction entre Israël et les autres peuples, pas à faire une distinction entre les animaux propres à la consommation et les autres impropres à la consommation. Veuillez en tenir compte dans votre comportement, car vous êtes toujours libres.

Dieu, qui avait prévu la pollution que causerait l’humanité, avait créé des filtres vivants pour dépolluer l’eau. Alors, lorsque vous mangerez de ces fruits de mer sur un beau plateau, pensez à tous ces produits chimiques, les métaux et les microbes dangereux, qui sont maintenus dans la chair de ces huîtres, dans les eaux de la rivière Hudson et les tributaires. Vous êtes donc avertis des conséquences sur votre santé, tout en demeurant libres d’en manger si cela vous plaît.

Mais ne désespérez point, car un changement s’en vient par le retour de Jésus-Christ. « En disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne. Les nations se sont irritées ; mais ta colère est venue, ainsi que le temps de juger les morts, et de récompenser tes serviteurs les prophètes, et les saints, et ceux qui craignent ton nom, petits et grands, et de perdre ceux qui perdent la terre » (Apocalypse 11:17-18).

Dans Actes 3:18-21, nous lisons : « Mais c’est ainsi que Dieu a accompli ce qu’il avait prédit par la bouche de tous ses prophètes, que le Christ devait souffrir. Repentez-vous donc et vous convertissez, afin que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissements viennent de la part du Seigneur, et qu’Il vous envoie celui qui vous a été annoncé auparavant, le Christ Jésus, que le ciel doit recevoir jusqu’au temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé par la bouche de tous ses saints prophètes, depuis longtemps. »

Donc, il y aura un rétablissement de toutes choses lorsque Jésus reviendra. La première chose que Jésus rétablira sera sûrement le mariage, qui a été tant chambardé pendant des siècles. Dans Romains 1:18-21, Paul déclare : « Car la colère de Dieu se déclare du ciel contre toute l’impiété et l’injustice des hommes, qui retiennent la vérité dans l’injustice, parce que ce qu’on peut connaître de Dieu est manifesté parmi eux, car Dieu le leur a manifesté. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. »

Pour ce qui est de la prostitution mâle et femelle : « Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps » (Romains 1:24). Et maintenant, pour ce qui touche à l’homosexualité et au lesbianisme : « Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement » (Romains 1:26-27). Oui, toutes les maladies sexuelles qui existent.

Après avoir réglé toutes les déviances sexuelles inspirées par Satan, Dieu va S’occuper de la nature qui aura été dévastée, pour en faire un jardin d’Éden. « Ainsi l’Éternel va consoler Sion, il a pitié de toutes ses ruines ; il fera de son désert un Éden, et de sa terre aride un jardin de l’Éternel ; la joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, la louange et le chant des cantiques » (Esaïe 51:3). Les gens écouteront finalement Dieu, prendront soin de la terre et ce sera une véritable bénédiction pour l’humanité et pour toute la création.

 




D.545 – La paix venant du Dieu de la paix

Par Joseph Sakala

Dans Philippiens 4:7-8, Paul nous dit : « Et la paix de Dieu qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. »

Pendant des générations, la plupart des gens ont désiré la paix, mais le monde continue d’être en guerre. Les évolutionnistes attribuent cette situation à des ères récurrentes de conflits violents, mais la Bible l’attribue au péché ! Cependant, bien qu’il soit inévitable qu’il y ait des belligérances dans le monde actuel, il est possible d’avoir une véritable paix personnelle, même dans un monde en guerre. Voilà ce que la Bible appelle « la paix de Dieu ». Et cette paix surpasse toute compréhension humaine, parce qu’elle nous vient du Dieu de la paix. Avez-vous déjà vraiment médité sur cette vérité ?

Pourtant, dans Philippiens 4:8-9, Paul nous dit bien : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. » On lit cela sans trop réfléchir au fait que Dieu nous fait une promesse que nous avons le droit de réclamer en tout temps.

Le Dieu de Paix ! Saviez-vous qu’il y a de merveilleux serments associés à ce beau Nom de notre Dieu ? Comme exemple : « Votre obéissance est connue de tous ; je m’en réjouis donc à cause de vous, et je souhaite que vous soyez sages à l’égard du bien, et purs à l’égard du mal. Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds. La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous ! Amen » (Romains 16:19-20). Également, dans 1 Thessaloniciens 5:23, nous pouvons lire : « que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! » Quelle belle bénédiction !

Dans Esaïe 26:3, le prophète nous déclare : « Tu gardes au cœur ferme une paix assurée, parce qu’il se confie en toi. » Cette paix est spécifiquement évoquée par Paul, dans 2 Thessaloniciens 3:16, où l’apôtre nous déclare : « Que le Seigneur de paix vous donne lui-même la paix en tout temps et en toutes manières ! Le Seigneur soit avec vous tous ! » Peut-être que la plus grande promesse qui nous est donnée se trouve dans Hébreux 13:20-21 où nous lisons : « Or, que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le souverain Pasteur des brebis, notre Seigneur Jésus, par le sang d’une alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre, afin que vous fassiez sa volonté, faisant lui-même en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Relisez ces versets et glorifiez Dieu.

Il y a encore une autre référence à la Paix de Dieu dans Colossiens 3:15-17 : « Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Que la parole de Christ habite abondamment en vous, en toute sagesse. Instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres, par des psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs au Seigneur, avec reconnaissance. Et quoi que vous fassiez, en paroles, ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. » La paix de Dieu venant du Dieu de la paix peut effectivement régner dans nos cœurs en tout temps, si nous la désirons vraiment. Et ainsi, tel que promis, cette paix gardera nos cœurs éternellement.

Le bon roi Ézéchias se trouvait, semble-t-il, dans une situation périlleuse. Les armées puissantes de l’Empire assyrien balayaient les contrées avoisinantes dans une orgie de destruction et de pillage sans fin. Maintenant, les armées se trouvaient aux portes de Jérusalem et exigeaient sa défaite. De beaucoup plus puissante en nombres, l’armée demandait la capitulation ou la mort. Mais Ezéchias pouvait adresser des prières à Son Dieu de paix, surtout que l’émissaire qui lui apporta la lettre s’est vanté qu’aucun des dieux des autres nations n’ont pu sauver leurs peuples de la destruction et du pillage des Assyriens.

Cependant, regardons ce qui est arrivé, dans 2 Rois 19:14-19 : « Or quand Ézéchias eut reçu la lettre de la main des messagers, et qu’il l’eut lue, il monta à la maison de l’Éternel ; et Ézéchias la déploya devant l’Éternel. Puis Ézéchias fit sa prière à l’Éternel et dit : Éternel, Dieu d’Israël, qui sièges entre les chérubins, toi seul, tu es le Dieu de tous les royaumes de la terre ; c’est toi qui as fait les cieux et la terre. Éternel, incline ton oreille et écoute ! Éternel, ouvre tes yeux et regarde ! Écoute les paroles de Sanchérib, de celui qu’il a envoyé pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai, ô Éternel, que les rois d’Assyrie ont ravagé les nations et leurs pays, et qu’ils ont jeté leurs dieux au feu ; car ce n’étaient pas des dieux, mais l’ouvrage des mains de l’homme, du bois et de la pierre ; aussi les ont-ils détruits. Maintenant donc, ô Éternel, notre Dieu, je te prie, délivre-nous de la main de Sanchérib, et que tous les royaumes de la terre sachent que c’est toi, ô Éternel, qui es le seul Dieu ! »

L’Éternel a réagi immédiatement et, dans 2 Rois 19:32-37, nous pouvons lire : « C’est pourquoi, ainsi dit l’Éternel touchant le roi d’Assyrie : Il n’entrera point dans cette ville, il n’y jettera point de flèche, il ne lui présentera point le bouclier, il n’élèvera point de terrasse contre elle. Il s’en retournera par où il est venu, et il n’entrera point dans cette ville, dit l’Éternel. Et je protégerai cette ville pour la sauver, à cause de moi et à cause de David, mon serviteur. Or, cette même nuit-là, un ange de l’Éternel sortit et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes ; et, quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. Et Sanchérib, roi des Assyriens, leva son camp, partit, et s’en retourna ; et il resta à Ninive. Et comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Sharetser, ses fils, le frappèrent avec l’épée ; puis ils se sauvèrent au pays d’Ararat. Et Esarhaddon, son fils, régna à sa place. »

Tous ces dieux étaient simplement la personnification d’éléments naturels dynamisés par les esprits malins. « Car l’Éternel est grand et digne de grandes louanges ; il est redoutable par-dessus tous les dieux. Car tous les dieux des peuples sont des idoles ; mais l’Éternel a fait les cieux. La splendeur et la majesté sont devant lui ; la force et la beauté sont dans son sanctuaire, » nous assure Psaume 96:4-6. Et ce fut le cas des dieux des Assyriens, car ces dieux païens étaient fondés sur des religions évolutionnistes, qui rejetaient le concept d’une véritable création avec un véritable Dieu-Créateur.

Ezéchias connaissait le vrai Dieu qui avait fait les cieux et la terre, et il pouvait ainsi Le prier en se fiant uniquement à Sa Parole. Et Dieu n’avait qu’à envoyer un de Ses puissants anges pour répondre à la prière d’Ézéchias et éliminer cent quatre-vingt-cinq mille soldats dans une seule nuit, pendant qu’ils dormaient, mine de rien. Et Sanchérib s’en retourna à Ninive. Ce Dieu que nous adorons, Qui a fait les cieux et la terre, est toujours sur Son Trône pour entendre les prières de ceux qui invoquent Son Nom majestueux. Alors, comme le dit si bien Psaume 65:12-14 : « Tu couronnes l’année de tes biens, et les roues de ton char distillent l’abondance. Elles la répandent sur les pâturages du désert, et les coteaux sont parés de joie. Les campagnes sont revêtues de troupeaux, et les vallées sont couvertes de froment ; elles en triomphent, et elles en chantent. »

Cela nous indique que chaque chrétien devrait s’arrêter, à l’occasion, pour méditer sur ses bénédictions. S’il le fait d’une manière régulière, peu importe ses problèmes durant l’année, il devra quand même admettre que Dieu a couronné cette même année de Ses bontés. Regardons ce que déclare David, dans Psaume 103:2-4 : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion. »

Même nos épreuves nous sont données dans le contexte de la grâce de Dieu et de Son amour. Car tout dans nos vies concourt au bien de ceux qui aiment Dieu. Christ Lui-même a porté une couronne d’épines afin que nous soyons couronnés de Sa grâce et de Sa miséricorde. Considérez ce que David a écrit, dans Psaume 5:12-13 : « Mais que tous ceux qui se retirent vers Toi se réjouissent ! qu’ils chantent de joie à jamais ! Sois leur protecteur, et que ceux qui aiment ton nom, triomphent en toi ! Car toi, Éternel, tu bénis le juste ; tu l’environnes de ta bienveillance comme d’un bouclier. »

Le mot environner en hébreu est le même que pour le mot couronner dans le sens d’encercler. Voici d’autres bijoux sur la couronne du chrétien, donnés par Dieu. Dans Proverbes 4:7-10, nous pouvons lire : « Le commencement de la sagesse, c’est d’acquérir la sagesse ; acquiers la prudence au prix de tout ton avoir. Estime-la, et elle t’élèvera ; elle fera ta gloire quand tu l’auras embrassée. Elle posera sur ta tête une couronne de grâces, et te donnera un diadème de gloire. Écoute, mon fils, et reçois mes paroles ; et les années de ta vie te seront multipliées. »

Ensuite, il y a le merveilleux témoignage de David, dans Psaume 8:4-10 : « Quand je regarde tes cieux, l’ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu as formées, je dis : Qu’est-ce que l’homme, que tu te souviennes de lui ? le fils de l’homme, que tu prennes garde à lui ? Et tu l’as fait un peu inférieur aux anges ; tu l’as couronné de gloire et d’honneur. Tu lui as donné l’empire sur les ouvrages de tes mains ; tu as mis toutes choses sous ses pieds ; les brebis et les bœufs, tous ensemble, et même les bêtes des champs ; les oiseaux des cieux et les poissons de la mer, tout ce qui parcourt les sentiers des mers. Éternel, notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

Et finalement, la couronne du croyant n’est nulle autre que le Seigneur Lui-même. Car : « En ce jour-là, l’Éternel des armées sera une couronne éclatante et un diadème de gloire pour le reste de son peuple ; un esprit de jugement pour celui qui est assis sur le siège de la justice, et une force pour ceux qui repoussent l’ennemi aux portes », nous déclare Esaïe 28:5-6. La plupart des chrétiens ont une abondance de bénédictions matérielles pour lesquelles ils doivent remercier le Seigneur, mais ils ne le font pas.

Oui : « mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités ; qui guérit toutes tes infirmités ; qui retire ta vie de la fosse ; qui te couronne de bonté et de compassion ; qui rassasie ta bouche de biens, tellement que ta jeunesse est renouvelée comme celle de l’aigle. L’Éternel fait justice et droit à tous ceux qui sont opprimés. Il a fait connaître ses voies à Moïse, et ses exploits aux enfants d’Israël. L’Éternel est compatissant et miséricordieux ; lent à la colère et abondant en grâce. Il ne conteste pas à perpétuité, et ne garde pas sa colère à toujours », nous déclare David, dans Psaume 103:2-9.

Dans la soirée, avant que les soldats aient mis la main sur Jésus, Il rassembla Ses disciples et : « Ils allèrent ensuite dans un lieu appelé Gethsémané. Et Jésus dit à ses disciples : Asseyez-vous ici jusqu’à ce que j’aie prié. Et il prit avec lui Pierre, Jacques et Jean ; et il commença à être saisi de frayeur et fort agité. Et il leur dit : Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort ; demeurez ici et veillez. Et s’en allant un peu plus avant, il se prosterna contre terre, priant que, s’il était possible, cette heure s’éloignât de lui. Et il disait : Abba ! Père ! toutes choses te sont possibles ; détourne cette coupe de moi ; toutefois non pas comme je veux, mais comme tu veux » (Marc 14:32-36).

Ensuite : « il revint et les trouva endormis ; et il dit à Pierre : Simon, tu dors ! n’as-tu pu veiller une heure ? Veillez et priez, de peur que vous ne tombiez dans la tentation ; l’esprit est prompt, mais la chair est faible. Et il s’en alla encore, et pria, disant les mêmes paroles. Et étant revenu, il les trouva encore endormis, car leurs yeux étaient appesantis ; et ils ne savaient que lui répondre. Et il revint pour la troisième fois, et leur dit : Dormez maintenant et vous reposez ! C’est assez ! l’heure est venue ; voici, le Fils de l’homme est livré aux mains des méchants. Levez-vous, allons, voici, celui qui me trahit s’approche » (Marc 14:37-42).

« Et aussitôt, comme il parlait encore, Judas, l’un des douze, vint, et avec lui une grande troupe de gens armés d’épées et de bâtons, de la part des principaux sacrificateurs, des scribes et des anciens. Et celui qui le trahissait avait donné ce signal : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le, et l’emmenez sûrement. Aussitôt donc qu’il fut arrivé, il s’approcha de lui et lui dit : Maître, maître ; et il le baisa. Alors ils jetèrent les mains sur Jésus, et le saisirent » (Marc 14:43-46). Je n’aurais pas voulu être dans les souliers de Judas à ce moment là, alors qu’il dit à Jésus : « Maître, maître, » et il le baisa. Quelle hypocrisie !

Pierre fut : « un de ceux qui étaient présents (et il) tira son épée et frappa un serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus prit la parole et leur dit : Vous êtes sortis comme après un brigand, avec des épées et des bâtons pour me prendre. J’étais tous les jours au milieu de vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez point saisi ; mais c’est afin que les Écritures fussent accomplies. Alors tous ses disciples l’ayant abandonné s’enfuirent. Et un jeune homme le suivait, enveloppé seulement d’une étoffe légère ; et les jeunes gens le prirent. Il leur laissa son vêtement, et s’enfuit nu de leurs mains » (Marc 14:47-52).

Ce jeune homme est mentionné seulement dans l’Évangile de Marc et c’était nul autre que Jean-Marc lui-même. Ce personnage un peu obscur fut choisi par Dieu pour écrire le deuxième Évangile du Nouveau Testament, alors qu’il suivait les enseignements de Jésus sans devenir un de Ses douze disciples triés parmi ceux que Jésus avait choisis. Par contre, Dieu l’avait mis à part pour nous donner le premier compte-rendu important de la vie de Jésus. Son rapport de la crucifixion de Christ est pour nous un récit du plus grand événement de toute l’histoire.

La famille de Marc était apparemment très prospère, car elle possédait une grande maison à Jérusalem. Dans Actes 12:11-12, nous lisons : « Et Pierre, étant revenu à lui, dit : Maintenant je sais certainement que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a délivré de la main d’Hérode, et de tout ce que le peuple juif attendait. Et s’étant reconnu, il alla à la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où plusieurs personnes étaient assemblées et priaient » après la résurrection de Jésus.

Elle avait une chambre haute où les cent vingt convertis se réunirent après la résurrection et où : « Tous ceux-là persévéraient d’un commun accord dans la prière et dans l’oraison, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec ses frères. En ces jours-là, Pierre se levant au milieu des disciples, assemblés au nombre d’environ cent vingt personnes, leur dit : Hommes frères, il fallait que la prophétie que le Saint-Esprit a prononcée par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le conducteur de ceux qui ont pris Jésus, fût accomplie » (Actes 1:14-16).

Ce fut possiblement l’endroit où Jésus a mangé Sa dernière Pâque avec Ses disciples avant de mourir. Dans Marc 14:12-17, nous lisons : « Le premier jour des pains sans levain, où l’on immolait la pâque, ses disciples lui dirent : Où veux-tu que nous allions te préparer ce qu’il faut pour manger la pâque ? Alors il envoya deux de ses disciples et leur dit : Allez à la ville, et vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le. Et en quelque lieu qu’il entre, dites au maître de la maison : Le maître dit : Où est le lieu où je mangerai la pâque avec mes disciples ? Et il vous montrera une grande chambre haute, meublée et toute prête ; préparez-nous là la pâque. Ses disciples donc partirent, et vinrent à la ville, et trouvèrent les choses comme il leur avait dit ; et ils préparèrent la pâque. Quand le soir fut venu, il vint avec les douze. »

Notez que, le soir étant venu, Jésus vint avec les douze. Ainsi, Marc, alors qu’il était un jeune homme, il était habité par un grand intérêt à tout observer ce qui se passait dans cette grande chambre haute, avant et après la crucifixion et la résurrection. Il avait sûrement entendu la conversation au sujet de Judas, et il a suivi Jésus et Ses disciples lorsqu’ils sont partis vers Gethsémané, lorsque Judas se préparait à saisir Jésus avec les soldats. Marc, déjà au lit, saisit une étoffe légère et s’empressa d’aller avertir Jésus. Mais les soldats ont trouvé Jésus en premier et Marc a également vu les disciples s’enfuir et, finalement, il a dû fuir lui-même en y laissant son vêtement.

De toute façon, sa proximité avec ces grands évènements a laissé une impression si profonde sur Marc que, plus tard, il fut conduit par l’Esprit à en écrire chaque détail. Il a probablement travaillé avec l’apôtre Pierre, comme on peut le voir dans 1 Pierre 5:12-13 : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. » Et l’Évangile de Marc en fut le résultat, et la grande bénédiction pour nous.

Le message que nous recevons continuellement, c’est qu’il est important pour le chrétien de toujours lire la Bible et de ne pas se fier à l’homme qui peut parfois prêcher sa propre vision faussée de la Parole de Dieu. Écoutez ce qui est prêché, mais vérifiez dans votre Bible pour voir si c’est véridique. Regardons le conseil que Paul donne à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 4:13-16 : « Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent. »

En cette époque de courts montages vidéos, les chrétiens sont en grave danger d’oublier l’importance de lire. La « lecture », en grec, vient de anagnosis, un mot composé qui veut essentiellement dire « connaissance renouvelée ». Un sermon ou une lecture à voix haute est une connaissance que l’on entend ; la vidéo, d’une connaissance que l’on voit ; mais la lecture personnelle est une connaissance qui peut être lue, répétée, révisée encore et encore, jusqu’à ce qu’elle soit apprise et assimilée en toute sérénité. En effet, il est nécessaire que le chrétien prenne des notes, même s’il entend un sermon, s’il veut en retenir quelque connaissance.

L’importance de lire nous est indiquée par le verbe utilisé dans Actes 2:41-43, où nous voyons que : « Ceux donc qui reçurent de bon cœur sa parole, furent baptisés ; et ce jour-là environ trois mille âmes furent ajoutées aux disciples. Or, ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion, dans la fraction du pain et dans les prières. Et tout le monde avait de la crainte, et il se faisait beaucoup de miracles et de prodiges par les apôtres. » Ils persévéraient dans la doctrine des apôtres ! Comment s’y prenaient-ils ? Ils lisaient sans cesse les épîtres qu’ils recevaient des apôtres, car ceux-ci ne pouvaient pas toujours être présents en face d’eux. C’est cette persévérance dans la lecture de la Parole qui nous apporte la véritable paix de Dieu. Lorsque vous lisez un passage en y étant bien concentré, remarquez la joie paisible qui envahit votre cœur. Aucune autre lecture ne peut apporter ce réconfort divin.

Alors, lire et étudier les Écritures sont notamment utiles dans le ministère chrétien, mais même cela n’est pas assez. La Bible nous commande de répondre aux questions de ceux qui nous demandent la raison de notre espérance. Comme le disait si bien Pierre : « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs » (1 Pierre 3:15-16).

Pour faire cela, ça prend de la persévérance dans l’étude de la Bible. Il serait bien de s’instruire également par la lecture des ouvrages qu’écrivent ceux qui sont vraiment convertis. Un chrétien efficace est également un chrétien informé, armé par les instructions d’un conseiller préparé et capable dans sa pratique professionnelle, ainsi que dans son service spirituel en tant que chrétien pratiquant. Il est donc très important de nous rappeler que Paul, juste avant d’être martyrisé, pendant qu’il était en prison à Rome, sollicitait encore ses livres. À Timothée, Paul demandait : « Quand tu viendras, apporte le manteau que j’ai laissé à Troas chez Carpus, et les livres, principalement les parchemins » (2 Timothée 4:13). Le chrétien consciencieux ne devrait jamais cesser d’étudier et de grandir en grâce et en connaissance. « Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18).

« Maintenant donc, ainsi a dit l’Éternel des armées : Considérez attentivement vos voies. Vous avez semé beaucoup, mais peu recueilli ; vous mangez, mais vous n’êtes pas rassasiés ; vous buvez, mais vous n’êtes pas désaltérés ; vous êtes vêtus, mais vous n’êtes pas réchauffés ; et celui qui gagne met son salaire dans un sac percé » (Aggée 1:5-6). Cette description mordante peut s’appliquer également aux faux prophètes actuels qui sèment leur parole et non la Parole divine. Lorsqu’un tel prophète ne semble jamais satisfait de recevoir assez d’argent de sa prédication, puisqu’il semble avoir été mis dans un sac plein de trous, il serait temps qu’il considère soigneusement de se repentir devant le Seigneur.

Après tout, Dieu n’est-Il pas propriétaire de tout ce qu’Il a créé ? Ici, Dieu S’adresse à la maison de Juda qui s’occupait de son bien-être et négligeait le travail envers Dieu. « La seconde année du roi Darius, le premier jour du sixième mois, la parole de l’Éternel fut adressée, par Aggée, le prophète, à Zorobabel, fils de Salathiel, gouverneur de Juda, et à Joshua, fils de Jotsadak, grand sacrificateur, en ces termes : Ainsi a parlé l’Éternel des armées, en disant : Ce peuple dit : Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l’Éternel. Et la parole de l’Éternel fut adressée, par Aggée, le prophète, en ces mots : Est-il temps pour vous d’habiter dans des maisons lambrissées, pendant que cette maison-là est en ruine ? » (Aggée 1:1-4).

Ici demeure un principe éternel. Aux Juifs de Son temps Jésus leur dit : « Ne soyez donc point en souci, disant : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? ou de quoi serons-nous vêtus ? Car ce sont les païens qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père céleste sait que vous avez besoin de toutes ces choses-là. Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:31-34). Si ces nécessités ne sont pas fournies par Dieu, nous devrions considérer nos voies. Est-ce que le Royaume de Dieu et Sa justice sont vraiment notre premier souci ?

Nous citons souvent cette promesse merveilleuse écrite dans Philippiens 4:18-19 : « Or, j’ai tout reçu, et je suis dans l’abondance ; j’ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé, comme un parfum d’agréable odeur, un sacrifice accepté, et agréable à Dieu. Et mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ. » Mais il faut se rappeler que cette promesse fut donnée à un groupe de chrétiens éprouvés.

Dans 2 Corinthiens 8:2-5, nous apprenons que : « C’est qu’ayant été éprouvés par plusieurs afflictions, ils ont été remplis de joie, et dans leur profonde pauvreté, ils ont répandu avec abondance les richesses de leur libéralité. Car, je l’atteste, ils ont donné de leur propre mouvement, selon leur pouvoir, et même au-delà de leur pouvoir ; nous priant très instamment de recevoir cette aumône et leur contribution pour l’assistance des saints. Et ils n’ont pas seulement fait comme nous l’avions espéré, mais ils se sont donnés premièrement eux-mêmes au Seigneur, puis à nous, par la volonté de Dieu. »

Alors, soyons comme David qui, dans Psaume 138:2-3, nous déclare : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. » De par Sa propre admission, la Parole de Dieu n’est pas plus grande que Dieu, mais elle est magnifique de manière inestimable. Le Nom de Dieu représente tout ce qu’Il est, tout ce qu’Il fait et mérite notre louange en tant que Sa création. Mais nous ne pouvons savoir Son Nom, ce qu’Il est et ce qu’Il fait qu’au travers de Sa Parole. La pleine manifestation de Son caractère de vérité et de Ses actes d’amour, et de Sa miséricorde, ne peuvent être discernés que par Sa Parole, laquelle devient ainsi égale à Dieu (Philippiens 2:6).

Jean 1:12-14 nous assure : « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. » Nous croyons en Son Nom et, par le fait même, nous l’avons reçu en ayant confiance en Sa Parole de vérité et en Sa miséricorde par laquelle nous avons été sauvés. La Parole de Dieu est lumière (Psaume 119:105), et Jésus Lui-même a affirmé à Son Père : « Sanctifie-les par ta vérité ; Ta Parole est la vérité » (Jean 17:17).

« Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus pénétrante qu’aucune épée à deux tranchants, perçant jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit, des jointures et des mœlles, et jugeant des pensées et des intentions du cœur ; et il n’y a aucune créature qui soit cachée devant Lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui auquel nous devons rendre compte » (Hébreux 4:12-13). Dans Psaume 19:8-10, nous découvrons que : « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. »

Paul nous confirme que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Que Dieu nous aide, avec une pleine sincérité de cœur, à l’adorer et à utiliser Sa paix, qu’Il est seul à pouvoir nous donner, et à obéir à Ses promesses et à Ses commandements.




D.544 – Le Seigneur et l’inspiration

Par Joseph Sakala

Dans Lévitique 1:1-2, nous lisons ceci : « Or l’Éternel appela Moïse, et lui parla du tabernacle d’assignation, en disant : Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Quand quelqu’un d’entre vous fera une offrande à l’Éternel, il fera son offrande de bétail, de gros ou de menu bétail. » Ce verset d’introduction, qui est faussement considéré comme difficile à comprendre dans ce texte biblique, nous introduit en réalité vers un remarquable phénomène. Tout le reste de ce chapitre consiste en une citation directe de Dieu Lui-même. En effet, la majeure partie de ce livre consiste à citer les paroles venant directement de Dieu, excepté pour une interjection occasionnelle, mais Dieu parlait toujours.

En réalité, 717 des 832 versets du livre aux Lévites, c’est-à-dire 86 %, citent directement les véritables Paroles de Dieu. C’est plus que n’importe quel autre livre de la Bible, si l’on exclut les livres des prophètes, dont quelques-uns consistent à citer presque entièrement les Paroles de Dieu. La même situation se répète dans le Nouveau Testament où nous lisons des citations directes de Christ dans des sermons et des discours de Jésus inscrits dans les quatre Évangiles. Alors qu’il est vrai que le Saint-Esprit a utilisé plusieurs moyens pour nous donner les Écritures, dont toutes sont inspirées par écrit, il est également vrai qu’en beaucoup d’occasions, ce qui peut paraître comme une « dictée » fut également utilisé par l’Esprit de Dieu.

Les évangélistes ont souvent été tournés en ridicule par les hommes de science, pour cette soi-disant « théorie insensée » sur leur inspiration, mais ils ne devraient pas l’être. Dieu est parfaitement capable d’utiliser le moyen qui Lui plaît pour nous révéler Sa Parole, et nous devrions simplement Le prendre au mot. Le livre aux Lévites doit nous servir de guide pour la consécration et le nettoyage de Son peuple, spécialement au niveau de Ses sacrificateurs. Dans la Nouvelle Alliance, tous les croyants sont des prêtres et se doivent d’être consacrés et purs. 1 Pierre 2:9-10 nous déclare : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde. »

Alors, comment plaire au Seigneur ? « C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:9-11). Dans ce passage, Paul exprime un désir ardent de plaire à Dieu et d’être accepté de Christ. Nous devrions pareillement avoir comme ambition que, quoique nous fassions, quoique nous soyons, nous cherchions ardemment à Lui plaire. Cela fera la différence entre ce que nous ferons et où nous irons !

Les Écritures nous donnent un bon nombre de moyens par lesquels nous pouvons être certains de Lui plaire. Par exemple, dans Romains 15:1 : « Nous devons donc, nous qui sommes forts, supporter les infirmités des faibles, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. » C’est-à-dire, notre critère devrait être de Lui plaire à Lui, et non pas à nous-mêmes. Nous recevons donc l’avertissement, dans Romains 8:8-9 : « Or, ceux qui sont dans la chair, ne peuvent plaire à Dieu. Pour vous, vous n’êtes point dans la chair, mais dans l’esprit, s’il est vrai que l’Esprit de Dieu habite en vous. Or, si quelqu’un n’a point l’Esprit de Christ, celui-là n’est point à Lui. » Nos pensées et nos actions ne devraient jamais être gouvernées par des considérations mondaines.

Je tiens à vous indiquer, pour ceux qui croient que Dieu est trois personnes distinctes, de bien vouloir noter qu’en plus de « trois personnes distinctes », nous voyons également l’Esprit de Dieu qui habite en nous, et l’Esprit de Christ aussi. Donc, nous sommes rendus à cinq personnes distinctes ! Est-ce là le seul vrai Dieu unique ?

En souffrant volontairement, pour Lui, nous pouvons Lui plaire. « Quelle gloire, en effet, vous reviendrait-il, si vous supportez patiemment d’être battus pour avoir mal fait ? Mais si vous supportez patiemment la souffrance pour avoir bien fait, c’est à cela que Dieu prend plaisir » (1 Pierre 2:20).

Hébreux 11:6 nous déclare : « Or, il est impossible de lui être agréable sans la foi, car il faut que celui qui s’approche de Dieu, croie que Dieu est, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » Ceci ne veut pas dire qu’il faut avoir une foi abstraite comme le monde qui croit à tout, mais une foi spécifique, celle de croire en la Parole révélée par Dieu et d’agir selon cette foi. Dieu aime la générosité. Hébreux 13:16 nous dit : « Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. » « Mais, comme Dieu nous a jugés dignes de nous confier l’Évangile, aussi parlons-nous, non pour plaire aux hommes, mais à Dieu, qui éprouve nos cœurs, » nous confirme Paul, dans 1 Thessaloniciens 2:4.

Finalement, lorsque nos actions plaisent au Seigneur, nous avons cette gracieuse promesse : « Et quoi que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements, et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, comme il nous l’a commandé. Celui qui garde ses commandements, demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3:22-24).

Cet Esprit nous garde dans la vérité. Donc, dans 1 Jean 4:6, l’apôtre nous confirme que : « Nous, nous sommes de Dieu ; celui qui connaît Dieu, nous écoute ; celui qui n’est point de Dieu, ne nous écoute point : à cela nous connaissons l’esprit de vérité et l’esprit d’erreur. » Ici, nous recevons l’assurance que nous pourrions connaître la différence entre les gens, par la manière qu’ils réagissent à la Parole de Dieu. L’emphase, ici, est mise sur la capacité du croyant de pouvoir discerner entre l’Esprit de vérité et l’esprit d’erreur chez ceux envers qui nous témoignons.

Cela est très important parce que Jésus Lui-même nous dit : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). « Et quant à ceux qui ne vous recevront point, en partant de leur ville secouez la poussière de vos pieds, en témoignage contre ces gens-là, » nous déclare Jésus, dans Luc 9:5. D’autres se déguisent en ministres de Dieu, mais en réalité ce sont des ministres de Satan. « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11:13-15).

Alors comment faire pour les reconnaître ? Dans Marc 4:20, Jésus nous déclare : « Mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent. » Ce sont des Béréens spirituels, comme ceux qui : « eurent des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, et ils reçurent la Parole avec beaucoup de promptitude, examinant tous les jours les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. Plusieurs donc d’entre eux crurent, ainsi que des femmes grecques de qualité, et des hommes en assez grand nombre » (Actes 17:11-12). Ce sont ceux qui ne recherchent que la vérité, et comme le disait si bien Jésus à Pilate : « Tu le dis ; je suis roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix » (Jean 18:37).

Ces individus s’approchent volontairement de la lumière. Dans Jean 3:21, nous lisons : « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu. » « Mais sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, » nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 3:15-16.

L’esprit de l’erreur pourrait être plus difficile à discerner, car sa source provient de Satan. Aux Juifs de Son temps : « Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, parce que c’est de Dieu que je suis issu, et que je viens ; car je ne suis pas venu de moi-même, mais c’est Lui qui m’a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous point mon langage ? C’est parce que vous ne pouvez écouter ma parole. Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? Celui qui est de Dieu, écoute les paroles de Dieu ; c’est pourquoi vous ne les écoutez pas, parce que vous n’êtes point de Dieu » (Jean 8:42-47).

Vous direz que ces gens étaient séduits. C’est certain qu’ils furent tous séduits, mais une personne séduite ne sait pas qu’elle est séduite, car si elle le savait, elle réagirait et ne serait plus séduite. Et la seule façon de le découvrir, c’est par l’étude de Sa Parole. « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; pour que nous ne soyons plus des petits enfants, flottants et emportés çà et là à tous vents de doctrine, par la tromperie des hommes, et par leur adresse à séduire artificieusement ; mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses dans celui qui est le chef, Christ », nous déclare Paul, dans Éphésiens 4:13-15.

« Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu, » nous dit Pierre, dans 2 Pierre 2:18-19. Fuyez ces faux prédicateurs et ces pronostiqueurs, car ils sont esclaves de Satan qui les a vaincus. Ces gens sont tellement convaincus qu’ils prêchent la vérité qu’ils ne veulent même pas entendre parler de la vérité quand on la leur présente.

L’apôtre Jude les compare à : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité. C’est sur eux qu’Énoch, le septième homme depuis Adam, a prophétisé, en disant : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades pour exercer un jugement contre tous, et convaincre tous les impies, de toutes les œuvres d’impiété qu’ils ont commises, et de toutes les choses injurieuses que les pécheurs impies ont proférées contre lui » (Jude 1:12-15).

Jésus les compare à l’ivraie, car, dans Matthieu 13:37-40 : « Il répondit, et leur dit : Celui qui sème la bonne semence, c’est le Fils de l’homme ; le champ, c’est le monde ; la bonne semence, ce sont les enfants du royaume ; l’ivraie, ce sont les enfants du Malin ; l’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ; la moisson, c’est la fin du monde ; et les moissonneurs sont les anges. Comme donc on amasse l’ivraie, et qu’on la brûle dans le feu, il en sera de même à la fin du monde. » Comment voulez-vous que Dieu travaille avec ces gens-là ? Ils ne veulent absolument pas entendre parler de vérité. Notre travail, en tant qu’Élu du Royaume, c’est de répondre à ceux qui ont le cœur disposé à entendre ce que Jésus est venu prêcher.

Jésus est venu pour apporter la paix de Dieu et, pour marcher dans Ses pas, il nous faut devenir Ses fidèles serviteurs. Alors, dans 1 Pierre 2:13-16, l’apôtre nous déclare : « Soyez donc soumis à toute institution humaine, à cause du Seigneur ; soit au roi, comme à celui qui est au-dessus des autres ; soit aux gouverneurs, comme à des personnes envoyées de sa part, pour punir ceux qui font mal et approuver ceux qui font bien. Car ceci est la volonté de Dieu, qu’en faisant bien vous fermiez la bouche à l’ignorance des hommes dépourvus de sens ; comme étant libres, non pour vous servir de la liberté comme d’un voile pour la malice ; mais comme des serviteurs de Dieu. » Nous n’avons pas le droit de dénigrer un individu que Dieu a mis en place afin de nous gouverner. Nous avons tous une bonne leçon à apprendre ici, car Dieu S’en chargera un jour, si cet individu accomplit mal son travail. Priez plutôt pour cette personne.

L’institution humaine, dans sa structure de système social, veut littéralement dire « créer pour les humains ». Car seul Dieu peut vraiment créer, ce qui veut dire que nous devrions regarder les lois de la législature ou les ordres d’un président, d’un premier ministre, ou un décret du roi comme ayant une autorité divine. Nous voyons par là que, même si Dieu a laissé pour l’instant la gouvernance du monde à Satan – et que celui-ci ne se gêne pas pour installer ses serviteurs aux postes les plus élevés de la société – l’autorité suprême demeure à Dieu qui empêche le chaos total de régner sur le monde.

Alors, afin de maintenir un bon témoignage devant les hommes, Dieu a pour attente que nous soyons soumis à toutes ces lois faites par les hommes. Ceci inclut également des lois non populaires, comme celles régissant les infractions contre la vitesse au volant. Les chrétiens ne devraient jamais tricher sur leurs impôts, ni faire quelque chose qui risquerait de miner l’autorité légitime, et ils ne devraient jamais transgresser un commandement de Dieu.

Nous devrions donc honorer nos dirigeants, pas seulement nos premiers ministres comme Sir Wilfrid Laurier, ou John A. MacDonald, mais aussi ceux qui ont des positions d’autorité maintenant. Dans Romains 13:1-6, Paul nous déclare : « Que toute personne soit soumise aux puissances supérieures ; car il n’y a point de puissance qui ne vienne de Dieu ; et les puissances qui subsistent, ont été établies de Dieu. C’est pourquoi, celui qui s’oppose à la puissance, s’oppose à l’ordre que Dieu a établi ; or ceux qui s’y opposent, attireront la condamnation sur eux-mêmes. Car ceux qui gouvernent ne sont pas à craindre lorsqu’on fait de bonnes actions ; mais seulement lorsqu’on en fait de mauvaises. Veux-tu donc ne point craindre les puissances ? Fais le bien, et tu en seras loué. Car le prince est le ministre de Dieu pour ton bien ; mais, si tu fais le mal, crains, car il ne porte point l’épée en vain ; parce qu’il est ministre de Dieu, pour faire justice en punissant celui qui fait le mal. C’est pourquoi il est nécessaire d’être soumis, non seulement à cause de la punition, mais aussi à cause de la conscience. C’est aussi pour cela que vous payez des impôts, parce qu’ils sont les ministres de Dieu, en s’appliquant à ces devoirs. »

Et cela même si, à certaines occasions, Dieu accorde le pouvoir à des hommes qui n’en sont pas dignes. Car ces hommes seront jugés à leur tour par Dieu en Son temps, et à Sa manière. Romains 13:7-10 nous exhorte ainsi : « Rendez donc à tous ce qui leur est dû : le tribut, à qui vous devez le tribut ; les impôts, à qui les impôts ; la crainte, à qui la crainte ; l’honneur, à qui l’honneur. Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres ; car celui qui aime les autres, a accompli la loi. En effet, les commandements : Tu ne commettras point adultère ; tu ne tueras point ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; tu ne convoiteras point ; et tout autre commandement, tout cela se résume dans cette parole : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. L’amour ne fait point de mal au prochain ; l’amour est donc l’accomplissement de la loi. »

La seule exception à ce principe, est lorsque les lois transgressent les lois de Dieu. Nous voyons un exemple parfait dans Actes 5:29-32, où : « Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez fait mourir, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé à sa droite, comme le Prince et Sauveur, afin de donner à Israël la repentance et la rémission des péchés. Et nous lui sommes témoins de ces choses, aussi bien que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. » Il faut cependant être prêt à subir les conséquences. 1 Pierre 4:16-17 nous dit : « Mais s’il souffre comme chrétien, qu’il n’en ait point honte, mais qu’il glorifie Dieu à cet égard. Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? »

Pierre et Paul connaissaient très bien les paroles de Jésus où Il nous a avertis que nous serions persécutés par les autorités, traînés devant les tribunaux, menés en prison, et cela parce que nous refusons de Le renier. Les autorités – que Dieu a mises en place – n’ont pas fait, ne font pas et ne feront pas toujours les bonnes choses à faire. Mais lorsqu’elles commandent les bonnes choses, nous devons y obéir.

En tant qu’Élus de Dieu, il nous faut prêcher la Parole de Dieu et rien d’autre. « Car il y aura en ces jours-là une telle affliction, que, depuis le commencement du monde, que Dieu a créé, jusqu’à maintenant, il n’y en a point eu et il n’y en aura jamais de semblable. Et si le Seigneur n’avait abrégé ces jours-là, aucune chair n’eût échappé ; mais il a abrégé ces jours à cause des élus qu’il a choisis. Alors, si quelqu’un vous dit : Voici, le Christ est ici ; ou, il est là ; ne le croyez point. Car de faux Christs et de faux prophètes s’élèveront, et accompliront des signes et des prodiges pour séduire même les élus, si c’était possible » (Marc 13:19-22). Nous connaissons exactement la manière que Christ reviendra ; alors, pourquoi écouter ces faux Christs et ces faux prophètes ?

Le terme « depuis le commencement du monde », ou l’équivalent, paraît au moins six fois dans le Nouveau Testament, nous indiquant au-delà de tout doute que le monde fut créé à un certain moment donné dans le temps. Toutes autres cosmologies sont des cosmologies évolutionnaires qui renient le véritable début d’un temps/espace. Ce qui rend cette vérité que « Dieu a créé, jusqu’à maintenant » tellement évidente que Dieu voulait attirer notre attention sur cette affliction qui s’en vient. Que la création mentionnée dans ce verset nous réfère explicitement au « cosmos » est évident dans un passage parallèle, dans Mathieu 24:21, où nous lisons : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. » Ici, le monde est traduit du grec kosmos. Ainsi, selon la Bible, l’univers entier, incluant le temps et l’espace, fut créé au commencement, lorsque Dieu l’a créé, tel qu’inscrit dans Genèse 1:1.

Notez spécialement, dans Marc 10:6, que l’évangéliste nous déclare : « Mais au commencement de la création, Dieu ne fit qu’un homme et qu’une femme. » Jésus nous citait le moment de la création d’Adam et Ève (Genèse 1:27). L’homme et la femme n’étaient pas une arrière-pensée divine, comme l’évolution essaie de nous le faire croire, mais la raison même pour laquelle Dieu avait créé l’univers en premier lieu, afin de Se créer une famille avec qui Il partagerait tout ce qu’Il avait créé, et ce durant l’éternité.

L’apôtre Paul avait typiquement cette habitude de commencer ou de finir la plupart de ses épîtres avec des salutations aux saints, comme nous le voyons dans Philippiens 4:21 : « Saluez tous les Saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous saluent. » Le contexte dans lequel apparaît chaque salutation nous indique que celle-ci s’appliquait à ceux qui étaient « en Jésus Christ », c’est-à-dire, à tous les véritables chrétiens convertis. Le mot grec hagios voulait essentiellement dire « les gens ou les choses mises à part ou consacrées au Seigneur ». Le terme est appliqué aussi aux « saints » de l’Ancien Testament. Au moment de la résurrection de Jésus : « Les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps de saints qui étaient morts, ressuscitèrent ; et étant sortis de leurs sépulcres après Sa résurrection, ils entrèrent dans la sainte cité, et ils furent vus de plusieurs personnes » (Matthieu 27:52-53).

Même si les saints devraient toujours être divins et justes, en plus d’être mis à part pour le Seigneur, ils n’agissent pas nécessairement ainsi. Alors, Dieu S’est choisi certains hommes, des pasteurs, et des enseignants : « Pour le perfectionnement des saints, pour l’œuvre du ministère, pour l’édification du corps de Christ ; jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4:12-13). Puisque le seul critère selon la Bible pour être classé « saints », c’est de croire en Jésus, alors cela nous inclut ! Ceci étant le cas, ne devrions-nous pas être assez zélés « que ni la fornication, ni aucune impureté, ni l’avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints ; ni aucune parole déshonnête, ni bouffonnerie, ni plaisanterie, qui sont des choses malséantes ; mais qu’on y entende plutôt des actions de grâces » (Éphésiens 5:3-4) ?

N’oublions jamais que nous faisons partie de Celui qui fut la sagesse incarnée. « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre » (Proverbes 8:22-23). Ce livre des Proverbes nous dévoile partout les vertus de la véritable sagesse fondée sur la crainte de Dieu. Ces versets furent pris par les Témoins de Jéhovah pour prouver que Jésus a été crée par Dieu dès le commencement. Et c’est pourquoi, dans Jean 1:1, leurs bibles contiennent l’altération suivante : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était dieu », ou « un dieu » dans certaines éditions. Cela constitue une preuve évidente qu’il ne s’agit pas de la Parole de Dieu.

Je ne parlerai plus de ce groupe sauf pour vous dire que ce petit changement correspond à ce que Jésus avait dit à Jean dans Apocalypse 22:19 : « Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. » Ceci est assez grave pour prendre le soin d’annoncer à leurs disciples de vérifier toute chose avant de croire ceux qui les enseignent. Allons vérifier dans la Parole de Dieu si c’est vraiment ce que Dieu nous atteste, ici.

Les déclarations des versets suivants doivent sûrement nous parler d’une Personne divine. Relisons Proverbes 8:22-36 pour voir de Qui il est question : « L’Éternel m’a possédée dès le commencement de ses voies, avant qu’il fît aucune de ses œuvres. J’ai été établie depuis l’éternité, dès le commencement, dès l’origine de la terre. J’ai été engendrée lorsqu’il n’y avait point encore d’abîmes, ni de fontaines riches en eaux. J’ai été engendrée avant que les montagnes fussent assises, et avant les coteaux ; avant qu’il eût fait la terre, et les campagnes, et le commencement de la poussière du monde. Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes. Maintenant donc, mes enfants, écoutez-moi. Heureux ceux qui garderont mes voies ! Écoutez l’instruction, pour devenir sages, et ne la rejetez point. Heureux l’homme qui m’écoute, qui veille à mes portes chaque jour, et qui garde les poteaux de l’entrée de ma maison ! Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort. »

Dieu nous déclare que la sagesse fut la première chose qu’Il avait établie depuis l’éternité. Alors, dans le Nouveau Testament, en Jean 1:1-14 nous lisons : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. Il y eut un homme, appelé Jean [le Baptiste], qui fut envoyé de Dieu. Il vint pour être témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. Il n’était pas la lumière, mais il était envoyé pour rendre témoignage à la lumière. La véritable lumière qui éclaire tout homme était venue dans le monde. Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle ; mais Lui le monde ne l’a pas connu. Il est venu chez les siens ; et les siens ne l’ont point reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d’être faits enfants de Dieu, savoir, à ceux qui croient en son nom, qui ne sont point nés du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. Et la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père. »

Il devient alors évident que la sagesse divine de Proverbe 8:22-36, s’est manifestée dans l’incarnation de la Parole de Dieu. Et Jésus-Christ remplit parfaitement toutes les déclarations particulières Le concernant dans le livre des Proverbes. Ceci nous donne une compréhension nouvelle à propos de la création de Dieu et de la manifestation de Sa Parole, dans Jean 1:1. Cette doctrine profonde des générations éternelles par lesquelles le Fils, Jésus-Christ, est sorti du Père pour se manifester dans Sa création. Le Nouveau Testament rend de manière parfaitement claire que Jésus-Christ fut l’incarnation de la sagesse de Dieu. Jésus était la Parole par qui tout fut créé (Jean 1:1-3). Jésus était « la vérité » (Jean 14:6) et « la lumière » (Jean 8:12) par laquelle seule un humain peut venir au Père afin de pouvoir Le suivre.

Le Christ est appelé « la puissance de Dieu », dans 1 Corinthiens 1:24, et Il S’est Lui-même identifié comme « la sagesse de Dieu » lorsque, dans Luc 11:49, Jésus déclara : « C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres. » Toute la connaissance des penseurs du monde et des scientifiques est vide et futile comparée à celle de Jésus, la Parole vivante de Dieu, car : « En [Lui] sont renfermés tous les trésors de la sagesse et de la science » (Colossiens 2:3).

Alors, lisez la Parole de Dieu et, comme le disait si bien Paul à son jeune évangéliste : « Applique-toi à la lecture, à l’exhortation, à l’instruction, jusqu’à ce que je vienne. Ne néglige point le don qui est en toi, qui t’a été donné par prophétie, par l’imposition des mains du conseil des anciens. Médite ces choses, sois-en toujours occupé, afin que tes progrès soient évidents en toutes choses. Prends garde à toi-même et à la doctrine : persévère dans ces choses ; car en les faisant, tu te sauveras toi-même, et ceux qui t’écoutent » (1 Timothée 4:13-16). Ne serait-ce pas une exhortation de Paul à nous aussi ?




D.543 – Une leçon de Thomas Edison

Par Joseph Sakala

Thomas Edison demeure pour plusieurs un des plus grands innovateurs de l’histoire. Il a à son crédit l’invention de la lumière incandescente, le phonographe, le cinéma et plusieurs autres inventions qui ont été très utiles à l’humanité. Edison a fait face à plusieurs obstacles et diverses critiques pendant la mise en œuvre de ses inventions, mais ce fut par sa résilience qu’il a finalement atteint le succès. Ce monsieur nous a prouvé que, si nous sommes prêts à fournir l’effort nécessaire, nous aussi pouvons développer la persévérance pour réussir dans nos entreprises.

Thomas Edison a développé plus de 1 000 brevets, qui nous ont fourni beaucoup de nos inventions modernes. Une de ses idées moins connues a été la machine automatique pour compter les votes dans une élection au Congrès. Dans ses observations, pendant un vote du Congrès, Edison avait remarqué que chaque individu devait se lever et aller voter individuellement, ce qui lui semblait extrêmement inefficace. Utilisant son ingénuité, il inventa un système plus adéquat et automatique, puis le présenta au Congrès. Mais sa joie fut de très courte durée, car le Congrès a rejeté son idée comme absurde et contraire au bon sens. Ces messieurs avaient la préférence politique de voter à haute voix, au lieu du système automatique qui leur fut proposé.

Cela n’a pas empêché M. Edison de continuer ses efforts. Est-ce que ces sentiments d’insuccès l’ont découragé ? Pas du tout, au contraire, il marcha de l’avant avec patience et enthousiasme. Il avait même déclaré : « Je n’ai pas échoué, j’ai simplement trouvé 10 000 manières qui ne fonctionnent pas. » Comme tout bon entrepreneur, Thomas Edison a persévéré et rechercha de meilleurs résultats futurs. Il avait, par contre, appris à ne jamais inventer quelque chose que le consommateur ne voudrait pas acheter. Si ce n’eut pas été de sa persévérance et de ses mésaventures, nous n’aurions pas connu la Compagnie Générale Électrique dont il était le père fondateur.

Chaque jour apporte ses possibilités d’épreuves, d’obstacles et d’échecs qui nous découragent dans nos bonnes activités. Parfois la pression devient tellement intense que nous voudrions tout abandonner. Nous pourrions avoir des talents uniques à développer, desquels nos temps modernes tenteraient de distraire l’accomplissement. Nous pourrions être tellement surchargés par les épreuves quotidiennes que nous négligerions de réaliser nos buts les plus précieux. En d’autres occasions, nous avons pris de mauvaises décisions qui nous ont causé des échecs dans la vie, mettant sur notre chemin encore plus d’obstacles à surmonter.

Alors, que faire ? Est-ce qu’on doit céder aux contingences de la vie et tout abandonner ? Mais pas du tout ! La Bible, la pensée écrite de Dieu, nous enseigne que tout ce qui vaut la peine d’être fait nous amènera des obstacles. Proverbes 24:10 nous déclare : « Si tu perds courage au jour de la détresse, ta force sera petite. » Une bonne façon pour développer l’endurance dans nos combats de tous les jours est d’observer les commandements de Dieu. « Car le juste tombera sept fois, et il sera relevé ; mais les méchants sont précipités dans le malheur » (Proverbes 24:16).

Dans Matthieu 19:16-19, nous lisons : « Et voici, quelqu’un s’approchant lui dit : Bon maître, que dois-je faire de bien pour avoir la vie éternelle ? Il lui répondit : Pourquoi m’appelles-tu bon ? Personne n’est bon, sauf Dieu seul. Que si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements. Il lui dit : Lesquels ? Et Jésus lui répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage ; honore ton père et ta mère ; et tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Psaume 34:19-20 nous dit : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous. »

En apprenant d’Edison la leçon de patience et de persévérance, nous apprendrons 10 000 façons ou situations qui ne marchent pas. Cependant, en observant les lois de Dieu avec l’aide de Jésus, nous resterons fermes sur la véritable voie qui nous mènera vers le succès physique, mais surtout spirituel. Même dans les moments de danger, nous pouvons atteindre le succès divin en étant diligents et patients, en endurant les épreuves de la vie et en obéissant aux commandements de Dieu. Nous pourrions collectivement encourager notre famille et nos amis en établissant d’abord un exemple positif. Thomas Edison a persévéré en voyant au-delà des circonstances et en recherchant toujours un avenir plus positif. Apprenons sa leçon d’une manière magnifiée, en nous servant de la Parole de Dieu et en demeurant des serviteurs fidèles à Christ.

Pendant que nous étudions la vie d’un homme dévoué, j’aimerais vous raconter l’histoire de quelqu’un qui avait été surnommé « le Vieux Demain », un patriote d’état canadien. À Kingston, en Ontario, dans le vieux cimetière Cataraqui, on pourrait facilement passer à côté d’une pierre tombale en granit sur laquelle il est inscrit simplement : « John Alexander MacDonald, 1815-1891, Au Repos ». Dans ce cercueil, se trouve le corps d’un Canadien qui fut la force derrière la création du Dominion du Canada. MacDonald était un homme talentueux, visionnaire, qui travaillait très fort et qui a laissé deux grands héritages : l’unification des Colonies britanniques du Nord-est, dans l’Amérique du Nord, en une seule nation ; puis l’expansion de cette union au-travers du continent jusqu’au Pacifique et l’Océan arctique.

MacDonald est né à Glasgow, en Écosse, en janvier 1815. Cinq ans plus tard, ses parents sont venu s’installer à Kingston, ville située dans ce qui était appelé le Haut-Canada. Son habileté fut considérable, et il fut choisi pour travailler dans une firme légale à l’âge de 15 ans. À 20 ans, il fut accepté dans la Law Society of Upper Canada. À cette époque, ses visions politiques furent façonnées par une brève rébellion dans le Haut-Canada, influencée et supportée par les Républicains au sud du pays. Alors qu’il aidait à calmer la rébellion, il défendit quelques-uns des rebelles, se bâtissant ainsi une réputation d’avocat de la défense.

Dans les années 1840, MacDonald fut élu à la Législature du Haut-Canada. En 1854, il est devenu Premier Ministre. MacDonald continua sa pratique légale durant toute sa carrière politique. Pendant qu’il défendait vigoureusement le droit des individus qui avaient des dissensions ou des désaccords avec le gouvernement, MacDonald cherchait toujours des opportunités pour créer des coalitions entre les parties politiques et les gens d’affaires pour accomplir ses grands projets. MacDonald était assez audacieux pour prendre de dures décisions et assez sensible pour faire taire son orgueil et appuyer une cause valable. Dans un pays souffrant d’une forte division entre les colons anglais et les colons français, MacDonald, qui parlait le français, s’est acquis des partenariats avec le Canada-Français, et notamment avec le « Père de la Confédération », Georges Étienne Cartier, et ensembles ils ont réussi à unir deux peuples par une vision commune.

Ayant la vision de grandes solutions et la manière de les réaliser, il a employé sa grande habileté et sa sagesse, faisant également preuve de beaucoup d’humilité et de la capacité d’inspirer. Voici une histoire racontée par un ancien Premier Ministre, John Turner, qui illustre très bien cette qualité de MacDonald. David Thompson, membre du Parti Libéral du Canada, revenait tout juste au Parlement après une longue absence, suite à une maladie. Thompson a raconté : « Le premier homme que j’ai rencontré fut Edward Blake, leader libéral, qui m’a simplement salué en passant, comme s’il avait oublié que j’étais en convalescence. Ensuite, j’ai rencontré Richard Cartwright, un autre libéral, qui fut aussi froid. Subséquemment, j’ai rencontré Sir John A. MacDonald qui traversa immédiatement la Chambre, me donna une tape sur l’épaule, me saisit la main et me dit : “Davy, je suis content que tu sois de retour. J’espère que tu vivras longtemps pour voter contre moi.” C’était assez difficile de ne pas suivre un tel homme. »

Suite à l’élection américaine de 1864, les Républicains, pour calmer les Irlandais américains, avaient proposé le Canada Annexation Bill, en juillet 1866. La crainte de l’annexion du Canada par les États-Unis, était le plus grand facteur qui a permis à MacDonald et à ses alliés de former un consensus contre l’union. Par conséquent, en 1866, le Parlement britannique a passé la loi British North America Act que MacDonald avait formulée lui-même dans sa quasi totalité. Alors, le 1er juillet 1867 fut choisi comme date de la naissance du Dominion of Canada. MacDonald était le choix évident pour devenir le Premier Ministre. Plusieurs contretemps l’attendaient, mais sa vision, sa patience et sa volonté de respecter l’opinion des autres lui ont permis de devenir une force unificatrice.

MacDonald a placé son centre d’intérêt sur l’expansion de la Confédération vers l’ouest jusqu’à l’océan Pacifique. Il mena le groupe qui mit le Manitoba au monde, en 1870, suivi de l’addition de la Colombie-Britannique, en 1871. Ce dernier ajout fut accompli par la promesse d’un chemin de fer transcontinental, le plus grand projet jamais entrepris par un gouvernement canadien, nécessitant des fonds massifs. Dans le processus, MacDonald et son gouvernement se sont faits prendre dans un scandale financier qui eut comme résultat une défaite de son gouvernement, en 1873. Mais, malgré cela, il revint en 1878 et reprit le pouvoir, car la population cherchait un visionnaire qui pouvait livrer la marchandise.

MacDonald a été réélu lors des quatre élections suivantes, stabilisant la jeune nation. Il croyait en un gouvernement central n’ayant pas peur de dépenser l’argent sur des projets d’intérêt national. Il fut présent dans l’établissement d’un corps de police nationale, qui deviendrait par la suite la Royal Canadian Mounted Police (la Police montée canadienne), afin d’amener l’ordre dans l’ouest du pays. Il fut impliqué dans une crise nationale lors d’une rébellion dans le Nord-Ouest canadien. Ces affrontements exigeaient beaucoup de fermeté et de jugement dans la prise de ses décisions.

MacDonald a développé beaucoup d’endurance au travers des nombreuses épreuves, tant comme Premier Ministre du Canada que dans ses épreuves personnelles. Son premier enfant mourut à treize mois, et son épouse Isabella fut frappée d’une maladie débilitante qui la fit mourir treize ans plus tard. MacDonald, ébranlé par ces évènements, fut un mari fidèle et un père aimant. Dix années plus tard, suivant le décès de son épouse Isabelle, il s’est remarié. Il a profondément aimé sa nouvelle épouse Susan Anges, mais tous deux furent bientôt dévastés lorsque naquit leur fille sévèrement handicapée. Il fit tous les efforts possibles pour être avec sa famille.

Adèle Perry, dans The Mounted Police and Prairie Society 1873-1919, écrivait ceci : « Pendant que le Premier Ministre MacDonald était aux prises avec la maladie de son épouse, ses finances personnelles et plusieurs problèmes nationaux, il a retardé l’autorisation de la police occidentale jusqu’au moment où tout est redevenu convenable. Cela fit en sorte que le Commissaire Irving de la North West Mounted Police, dont les opérations furent retardées aussi, en référa à MacDonald comme du « Vieux Demain ». Et ce surnom lui est resté collé sur le dos !

John A. MacDonald avait comme caractéristique d’éviter les situations difficiles et d’attendre jusqu’au bon moment pour atteindre le succès. L’histoire souligne sa sagesse d’attendre avant de résoudre des problèmes jusqu’au moment le mieux indiqué. En fin de compte, MacDonald a accompli presque toutes ses visions. Le sénateur canadien, Hugh Segal, a écrit ceci à son sujet : « Il pouvait toujours bâtir une coalition sur un problème qui urgeait … C’était sa plus puissante réussite. Il y a toujours un point, dans chaque débat partisan, où il faut prendre du recul afin de réaliser qu’il y a encore plus … et on appelle cela la loyauté envers son pays. »

Le « Vieux Demain » a donné à sa jeune nation une vision et du leadership. MacDonald n’était pas sans défaut et sans faiblesse, mais le manque d’amour pour son pays et pour sa famille ne figurait pas parmi eux. La sincérité, la vision, la création d’équipes, la détermination et l’intégrité sont ce que Dieu cherche également parmi Ses futurs leaders. Et ceux qui sont prêts à travailler pour perfectionner leur caractère et annoncer le règne de Dieu sur cette terre, tout en attendant qu’Il choisisse le bon moment de Son retour, seront les Élus de Son gouvernement. Cela pourrait bien être votre destin. Car c’est le seul espoir d’un monde qui souffre.

Ceux qui croient en la Parole de Dieu comprennent que Jésus nous a révélé que notre monde allait passer par des moments traumatisants dans les années qui précéderaient Son second avènement. Aujourd’hui, il y a des centaines de millions de personnes qui souffrent dans le monde et, malgré que plusieurs agences et individus tentent de les aider, la souffrance continue. Jésus nous a avertis que, dans les derniers jours, il y aurait une séduction religieuse suivie d’une persécution et plusieurs guerres régionales ; de la violence ethnique, une famine sans précédent suivie d’une épidémie se transformant en pandémie mondiale qui ferait mourir le quart de la population terrestre. Ces évènements prophétiques nous sont dévoilés dans un langage symbolique impliquant les « Quatre chevaliers de l’Apocalypse ».

« Et je regardai, lorsque l’Agneau eut ouvert un des sceaux, et j’entendis l’un des quatre animaux qui disait d’une voix de tonnerre : Viens, et vois. Or, je regardai, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un arc, et on lui donna une couronne, et il partit en vainqueur, et pour remporter la victoire. Et lorsque l’Agneau eut ouvert le second sceau, j’entendis le second animal, qui disait : Viens, et vois. Et il sortit un autre cheval couleur de feu ; et celui qui le montait reçut le pouvoir de bannir la paix de la terre, et de faire que les hommes se tuassent les uns les autres ; et on lui donna une grande épée. Et quand l’Agneau eut ouvert le troisième sceau, j’entendis le troisième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval noir, et celui qui était monté dessus avait une balance à la main. Et j’entendis une voix au milieu des quatre animaux, qui disait : Une mesure de froment pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne gâte point l’huile ni le vin. Et quand l’Agneau eut ouvert le quatrième sceau, j’entendis la voix du quatrième animal, qui disait : Viens, et vois. Et je regardai, et voici un cheval de couleur livide ; et celui qui était monté dessus, se nommait la Mort, et l’Enfer marchait à sa suite ; et le pouvoir leur fut donné sur la quatrième partie de la terre, pour faire mourir les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6:1-8).

Jésus avait prédit l’accomplissement de toutes ces choses à Ses disciples, dans Matthieu 24:4-8, où : « Jésus, répondant, leur dit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens. Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs. »

J’aimerais prendre le temps de vous expliquer quelque chose sur cet aspect de la séduction par laquelle des prédicateurs diront « Je suis le Christ, » et ils séduiront beaucoup de gens. « Alors si quelqu’un vous dit : Le Christ est ici, ou : Il est là ; ne le croyez point. Car de faux christs et de faux prophètes s’élèveront et feront de grands signes et des prodiges, pour séduire les élus mêmes, s’il était possible. Voilà, je vous l’ai prédit. Si donc on vous dit : Le voici dans le désert ; n’y allez point : Le voici dans des lieux retirés ; ne le croyez point. Car, comme l’éclair sort de l’orient et se fait voir jusqu’à l’occident, il en sera aussi de même de l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24:23-27). C’est ainsi que nous verrons revenir Jésus sur terre.

Alors que des millions de gens ont besoin d’aide aujourd’hui, les Écritures nous avertissent que les souffrances de l’humanité empireront encore avant le retour de Jésus. En comprenant qu’un grand nombre de personnes auront besoin d’aide dans leurs moments de crise et de trouble, quelle devrait être notre attitude aujourd’hui ? Et quelle espérance devrions-nous leur apporter au sujet de demain ? Beaucoup de gens aujourd’hui ont besoin d’aide immédiatement, de l’Amérique à la France, et du Japon à l’Afrique, la souffrance humaine est un phénomène mondial. Selon les dernières statistiques, il y a actuellement plus de huit millions de réfugiés dispersés dans le monde, et cette statistique ne couvre pas les réfugiés depuis les trois dernières années. Ces gens fuient la guerre, la violence, la sécheresse et la pauvreté sévissant dans les nations en développement.

Selon le National Alliance to End Homelessness, il existe près de 100 000 individus sans abri qui dorment dans la rue aux États-Unis. Et selon The Economist, à Paris, en France, un nombre croissant de sans-abri étire les limites de la générosité de la ville. Et selon le World Food Program, 870 000 000 d’individus dans le monde entier n’ont pas assez de nourriture. Et la liste se poursuit. Puisque le visage humain est parfois imperceptible dans les statistiques, voici deux exemples du Japon pour mieux illustrer le besoin du monde, en dépit de l’endroit et de la « modernisation » d’une nation. Les sans-abri du Japon, spécialement parmi les plus âgés, ont augmenté de façon soudaine.

Les individus de plus de 55 ans comptent pour plus de 74 % des sans-abri au Japon. L’histoire de Toshiyuki Ishioka, un homme d’affaires de 50 ans, est tout à fait typique. « La compagnie pour laquelle je travaillais a fait faillite ; alors je vis dans la rue depuis huit ans maintenant. C’est très difficile pour un homme de mon âge de se trouver du travail, parce que nous ne sommes plus aussi forts. » L’histoire de Mme Kyoko Machiya est similaire. La dame de 64 ans vit dans une boîte en carton, et elle raconte que, malgré qu’elle ait tenté de vivre dans une maison de sans-abri, elle a éventuellement décidé de quitter. « Ce n’était pas de leur faute, mais il est difficile d’être entouré de gens avec des maladies mentales sévères. Ce n’était pas un environnement agréable, alors je me suis retrouvée encore dans la rue, » nous déclara Machiya. La vieillesse est loin d’être douce pour les sans-abri.

La guerre, les tsunamis, la sécheresse, les maladies, les économies fragiles et plusieurs autres causes nous indiquent qu’il y aura une augmentation des souffrances. La Bible nous révèle que ces problèmes iront en empirant avant l’avènement de Christ, affectant les nations modernes, descendants d’Israël. Pour ceux qui ont été bénis de vivre dans les nations occidentales, les pires des souffrances ont toujours semblées se situer ailleurs. Néanmoins, avant le retour de Jésus, les Écritures nous annoncent qu’à cause des péchés d’Israël moderne, les nations identifiées dans les Écritures comme la « Maison de Jacob » entreront dans un temps de calamité terrible, au-delà de ce que nous voyons dans les nations qui souffrent le plus présentement.

Dans Esaïe 48:1-12, Dieu déclare : « Écoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d’Israël, et qui sortez de la source de Juda ; qui jurez par le nom de l’Éternel et qui célébrez le Dieu d’Israël, sans vérité et sans justice. Car ils prennent le nom de la ville sainte et ils s’appuient sur le Dieu d’Israël, dont le nom est l’Éternel des armées. J’ai annoncé dès longtemps les premiers événements ; ils sont sortis de ma bouche, et je les ai publiés ; soudain je les ai faits, et ils se sont accomplis. Car je savais que tu es endurci, que ton cou est une barre de fer, et que tu as un front d’airain. Aussi je t’ai annoncé ces choses dès longtemps, je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, afin que tu ne disses pas : “C’est mon idole qui les a faites ; c’est mon image taillée ou mon image de fonte qui les a ordonnées.” Tu les as entendues ; vois-les toutes ! Et ne les publierez-vous pas vous-mêmes ? Je te fais entendre maintenant des événements nouveaux, qui étaient cachés et que tu ne savais pas. C’est maintenant qu’ils sont produits, et non pas auparavant ; avant ce jour tu n’en avais rien entendu, afin que tu ne disses pas : Voici, je le savais ! Tu ne les as pas entendus, et tu ne les as pas connus, et ils n’ont pas encore frappé ton oreille ; car je savais que tu ne manquerais pas d’être infidèle, et tu as été appelé rebelle dès ta naissance. Pour l’amour de mon nom, je diffère ma colère ; pour l’amour de ma gloire, je me contiens envers toi, et je ne te détruis pas. Voici, je t’ai épurée, mais non comme l’argent ; je t’ai éprouvée au creuset de l’affliction. C’est pour l’amour de moi, pour l’amour de moi que je le fais ; car comment mon nom serait-il profané ? Je ne donnerai pas ma gloire à un autre. Écoute-moi, ô Jacob ; Israël, que j’ai appelé ; c’est moi, c’est moi qui suis le premier, et je suis aussi le dernier ! »

Je vous rappelle qu’il ne faudrait pas appliquer ce passage d’Ésaïe à des « descendants des dix tribus perdues d’Israël » que l’on dirait avoir retrouvés dans les temps modernes parmi les pays occidentaux. Ce concept est faux et franc-maçonnique. Il s’applique à tout Israël dans le monde entier, ainsi qu’aux milliardaires juifs qui contrôlent tout l’argent présentement. Mais ils le jetteront dans la rue, un jour, car ils n’ont pas compris que l’argent et les richesses ne doivent pas s’accumuler, mais devraient être partagés. C’est pourquoi le Nouvel Ordre Mondial des hommes ne réussira jamais. Seul le gouvernement millénaire de Jésus et de Ses Élus sera établi, et ce Royaume ne passera point à un autre peuple

Dans Daniel 2:44-45, nous lisons : « Et dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit ; et ce royaume ne passera point à un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement, comme tu as vu que de la montagne une pierre s’est détachée sans le secours d’aucune main, et qu’elle a brisé le fer, l’airain, l’argent et l’or. Le grand Dieu a fait connaître au roi ce qui arrivera ci-après. Le songe est véritable, et l’interprétation en est certaine. » Et c’en sera fait du « Nouvel Ordre Mondial » des milliardaires du monde.

Et, dans Ézéchiel 5:9-17, Dieu continue en leur disant : « Je te ferai, à cause de toutes tes abominations, des choses que je n’avais point encore faites, et telles que je n’en ferai plus jamais. C’est pourquoi, des pères mangeront leurs enfants au milieu de toi, et des enfants mangeront leurs pères. Ainsi j’exercerai mes jugements contre toi, et tout ce qui restera de toi, je le disperserai à tous les vents. C’est pourquoi, je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, parce que tu as souillé mon sanctuaire par toutes tes infamies et toutes tes abominations, moi aussi je détournerai mon regard, et mon œil ne t’épargnera point ; moi aussi je serai sans miséricorde. Un tiers d’entre vous mourra de la peste, et sera consumé par la famine dans ton sein ; un tiers tombera par l’épée autour de toi ; et j’en disperserai un tiers à tous les vents, et je tirerai l’épée après eux. Ainsi ma colère sera assouvie, et je ferai reposer sur eux ma fureur ; je me donnerai satisfaction, et quand j’aurai assouvi ma fureur, ils sauront que moi, l’Éternel, j’ai parlé dans ma jalousie. Je ferai de toi un désert et un objet d’opprobre parmi les nations qui t’entourent, aux yeux de tout passant. Tu seras un objet d’opprobre et d’ignominie, un exemple et une cause de stupeur pour les nations qui t’entourent, quand j’exécuterai contre toi mes jugements, avec colère, avec fureur, et par des châtiments pleins de fureur, – c’est moi l’Éternel, qui ai parlé, – quand je lancerai contre eux les flèches pernicieuses et mortelles de la famine, que j’enverrai pour vous détruire ; car j’ajouterai la famine à vos maux, et je briserai le pain qui vous soutient. J’enverrai contre vous la famine et les bêtes nuisibles qui te priveront d’enfants ; la peste et le sang passeront au milieu de toi, et je ferai venir l’épée sur toi. C’est moi, l’Éternel, qui ai parlé. »

Je vous fais remarquer que Dieu S’adressait à Israël et à Jérusalem. Ces événements qu’Il avait prédits se sont réalisés en 70 apr. J.-C., quand les armées romaines commandées par le général Titus ont investi la Judée et Jérusalem. Ce fut une désolation totale, telle que l’avait prédit Jésus aux pharisiens. Il y eu des massacres sans précédents dans l’histoire des Juifs. Mais ce que le monde ne réalise pas, c’est que ces prophéties sont doubles. Il y a eu un premier accomplissement et il devra y en avoir un deuxième, qui sera encore pire. Et si ces jours n’étaient pas abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés.

Cette punition culminera la Grande Tribulation mentionnée par Jésus dans Matthieu 24:21-22 : « Car alors il y aura une grande affliction ; telle qu’il n’y en a point eu depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura jamais. Que si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, aucune chair n’eût échappé ; mais à cause des élus ils seront abrégés. » Et Dieu démontrera Sa compassion et nous devrions apprendre à avoir la compassion pour les pauvres. Dans Proverbes 14:20-21, Dieu nous dit que : « Le pauvre est haï, même de son ami ; mais les amis du riche sont en grand nombre. Celui qui méprise son prochain, s’égare ; mais celui qui a pitié des affligés, est heureux. »

Vous noterez que la souffrance qui sévit dans le monde est principalement infligée aux pauvres, aux nécessiteux et de plus en plus aux gens de classe moyenne qui ne cessent de s’appauvrir, eux aussi. Il est notable que les gens riches se tiennent en dehors de la souffrance. Et cela est dû au fait qu’ils la provoquent aux autres, par leur cupidité, leur dureté de cœur, leur conception tordue de la société et du monde. Un de leurs buts est d’éradiquer la pauvreté en éliminant les pauvres ! Pas par le partage de leurs richesses, bien sûr, mais en concevant le massacre des gens pauvres du monde. Tout cela est si loin des préceptes de Christ. Et c’est ce que Jésus viendra changer.

Être charitable ne veut pas dire manquer de sagesse et se laisser exploiter. « Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger. Cependant nous apprenons que parmi vous quelques-uns vivent dans le désordre, ne travaillent point et s’occupent de choses inutiles. Or, ceux-là nous les invitons, et nous les exhortons par notre Seigneur Jésus-Christ, à travailler avec tranquillité, afin de manger leur propre pain » (2 Thessaloniciens 3:9-12).

Dieu nous dit d’aider ceux qui sont vraiment dans le besoin, que ce soit en leur accordant de notre temps, de nos talents, de notre prière, de nos encouragements et même de notre argent. « Ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter. Celui qui distribue les aumônes, qu’il le fasse avec simplicité ; celui qui préside, qu’il préside avec soin ; celui qui exerce les œuvres de miséricorde, qu’il le fasse avec joie. Que la charité soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur, attachez-vous fortement au bien. Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur », nous dit Paul, dans Romains 12:6-11.

L’apôtre Jacques nous déclare que : « La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père, c’est de visiter les orphelins et les veuves dans leur tribulation, et de se conserver pur de la souillure du monde » (Jacques 1:27). Les chrétiens fidèles ne négligeront jamais de faire du bien à tous selon leurs moyens, spécialement en servant leurs frères et sœurs dans la foi. « C’est pourquoi, pendant que nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux qui sont de la famille de la foi », nous déclare Paul, dans Galates 6:10.

« Or, celui qui aurait des biens de ce monde, et qui, voyant son frère dans le besoin, lui fermerait ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeurerait-il en lui ? Mes petits enfants, n’aimons pas de paroles ni de la langue, mais en action et en vérité. Car c’est en cela que nous connaissons que nous sommes de la vérité, et que nous assurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne point, nous avons de l’assurance devant Dieu » (1 Jean 3:17-21). Que nous soyons riches ou pauvres, nous devrions nous rappeler tout ce que Dieu nous a donné en cadeau.

Dans Lévitique 26:4-6, Dieu nous dit : « Je vous donnerai les pluies dans leur saison ; la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. Le foulage des grains atteindra chez vous la vendange ; et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays. Je mettrai la paix dans le pays ; vous dormirez sans que personne vous épouvante ; je ferai disparaître du pays les mauvaises bêtes, et l’épée ne passera point par votre pays. » Et, dans Matthieu 6:25-26, Jésus nous déclare : « C’est pourquoi je vous dis : Ne soyez point en souci pour votre vie, de ce que vous mangerez, et de ce que vous boirez ; ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux de l’air ; car ils ne sèment, ni ne moissonnent, ni n’amassent dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. N’êtes-vous pas beaucoup plus qu’eux ? »

Jésus ajoute cependant : « Mais cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (vs 33-34). Dieu a pour attente notre appréciation, et Il nous commande d’avoir de la générosité envers les autres. Mais il y a une vérité additionnelle que nous devrions comprendre. Il y a un espoir et une aide que nous pouvons apporter à ceux qui souffrent, ce qui est encore plus important que tout ce que nous pourrions leur offrir physiquement. Ultimement parlant, nous pourrions leur déclarer qu’aucun gouvernement humain ne pourra solutionner les problèmes de ce monde.

La seule solution sera le retour de Notre-Seigneur en puissance. Cette vérité fait fondamentalement partie de notre message de l’établissement du Royaume de Dieu bientôt sur cette terre. Ce message est ce que l’Église de Dieu a reçu comme mission de prêcher jusqu’à l’avènement de Jésus. Dans Matthieu 24:14, nous lisons clairement : « Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera. » Donc, cet Évangile est la Bonne Nouvelle du retour de Jésus-Christ, une véritable espérance d’un meilleur avenir pour l’humanité entière.

Et lorsque Jésus reviendra : « Ils n’auront plus faim, et ils n’auront plus soif ; et le soleil ne frappera plus sur eux, ni aucune chaleur ; car l’Agneau qui est au milieu du trône, les paîtra et les conduira aux sources des eaux vives, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, » nous promet Apocalypse 7:16-17. Car Jésus établira la paix et l’abondance sur l’humanité entière. « La parole qui fut révélée à Ésaïe, fils d’Amots, sur Juda et Jérusalem. Il arrivera, aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Éternel sera établie au-dessus des montagnes, et s’élèvera par-dessus les collines ; et toutes les nations y afflueront. Et plusieurs peuples viendront et diront : Venez et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ! Car la loi sortira de Sion et la parole de l’Éternel de Jérusalem. Il jugera entre les nations, et sera l’arbitre de plusieurs peuples. Alors ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre » (Esaïe 2:1-4).

Et voilà ce qu’Amos 9:13 a prophétisé : « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur ; et celui qui foule les raisins, celui qui répand la semence ; et les montagnes seront découlantes de moût, et toutes les collines en ruisselleront. » Et Michée 4:3-4 a déclaré : « Il jugera entre des peuples nombreux, et sera l’arbitre de nations puissantes, jusqu’aux pays lointains ; ils forgeront de leurs épées des hoyaux, et de leurs lances, des serpes ; une nation ne lèvera plus l’épée contre l’autre, et on n’apprendra plus la guerre. Mais chacun habitera sous sa vigne et sous son figuier, sans que personne les épouvante ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé. »

Et finalement, dans Apocalypse 19:11, nous pouvons lire : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDÈLE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » Voilà le seul espoir pour un monde en souffrance ! La destruction des armées humaines par Jésus, et enfin une paix éternelle par Jésus-Christ.