D.552 – Une nouvelle terre à venir

Par Joseph Sakala

Dans 2 Pierre 3:13-14, nous lisons : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » Dans sa seconde épître, l’apôtre nous dévoile les quatre différentes approches de l’étude des prophéties. Une est fausse, tandis que les trois autres sont véritables, mais se succédant à des époques différentes de l’histoire.

La fausse approche est celle de l’évolution, cette doctrine théorique enseignée par les intellectuels qui diront : « Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création » ou du Big Bang (2 Pierre 3:4). Mais cette attitude est tout à fait fausse ! « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:5-6). Le cosmos primitif que Dieu créa, : « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31), fut plus tard détruit par les eaux du grand Déluge.

Or, voici le présent cosmos : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Ce monde présent devait durer plusieurs longues années : « Toutefois, bien-aimés, n’ignorez pas une chose, c’est que pour le Seigneur un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour. Le Seigneur ne retarde point l’exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard ; mais il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée » (2 Pierre 3:8-10).

Pierre poursuit son argument en déclarant, dans 2 Pierre 3:11-13 : « Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Le cosmos continuera d’exister, mais avec une terre purifiée pour recevoir la Jérusalem céleste et la présence de Dieu sur la terre. Esaïe nous le confirme lorsqu’il nous cite les Paroles de Dieu : « Car, comme les cieux nouveaux et la terre nouvelle que je vais créer, subsisteront devant moi, dit l’Éternel, ainsi subsisteront votre race et votre nom » (Esaïe 66:22).

C’est alors que tous ceux qui auront écouté Christ revivront en Lui. « Car celui qui est mort, est affranchi du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu » (Romains 6:7-10). La résurrection corporelle de Jésus-Christ suivant Sa mort physique nous donne également l’assurance de notre propre résurrection corporelle en nous associant avec Lui dès maintenant. Puisque Christ est mort pour nos péchés, nous sommes en effet morts avec Christ.

Par le fait même, lorsque Jésus a vaincu la mort, Il a ressuscité Son propre corps à l’immortalité, brisant ainsi toute domination de la mort sur Lui et ceux qui Lui appartiennent. Regardons ce que Paul nous déclare, dans Éphésiens 2:4-7 : « Mais Dieu, qui est riche en miséricorde à cause de la grande charité dont il nous a aimés, lorsque nous étions morts dans nos fautes, nous a rendus à la vie ensemble en Christ, (c’est par grâce que vous êtes sauvés ;) et il nous a ressuscités ensemble, et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ ; afin de montrer dans les siècles à venir les immenses richesses de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus-Christ. »

« En effet, puisque la mort est venue par un homme, la résurrection des morts est venue aussi par un homme. Car, comme tous meurent en Adam, de même tous revivront en Christ ; mais chacun en son propre rang ; Christ est les prémices, ensuite ceux qui sont de Christ, à son avènement, » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:21-23. Cela veut dire que nous avons été glorifiés pour régner avec Lui lorsqu’Il reviendra. « Car l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes enfants de Dieu. Et si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ; héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ ; si toutefois nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. Car j’estime qu’il n’y a point de proportion entre les souffrances du temps présent et la gloire à venir, qui sera manifestée en nous » (Romains 8:16-18).

« Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles de la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ, qui est votre vie, paraîtra, alors vous serez aussi manifestés avec lui dans la gloire » (Colossiens 3:1-4). « Car, bien qu’il ait été crucifié dans la faiblesse, toutefois, il est vivant par la puissance de Dieu ; et nous, nous sommes aussi faibles avec lui, mais nous vivrons avec lui par la puissance de Dieu au milieu de vous », nous assure Paul, dans 2 Corinthiens 13:4.

Mais pour avoir droit à tout cela, il faudra éviter ceux que Jude décrit comme : « des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes ; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:12-13). Le mot traduit taches, ici, vient du grec spilas et n’est pas utilisé ailleurs dans le Nouveau Testament.

On voit donc du désordre dans un repas qui devait se prendre avec beaucoup de retenue, d’amitié et de respect. « Lors donc que vous vous assemblez dans un même lieu, ce n’est pas pour manger la Cène du Seigneur ; car au repas, chacun se hâte de prendre son souper particulier ; en sorte que l’un a faim, et l’autre est repu. N’avez-vous pas des maisons pour manger et pour boire ? Ou méprisez-vous l’Église de Dieu, et faites-vous honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je ? Vous louerai-je ? Je ne vous loue point de cela » (1 Corinthiens 11:20-22).

Dans 1 Corinthiens 11:23-29, Paul leur indique la façon de prendre la Pâque : « Car pour moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai aussi enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, la nuit qu’il fut livré, prit du pain ; et ayant rendu grâces, il le rompit, et dit : Prenez, mangez ; ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même aussi, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous en boirez. Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. C’est pourquoi, quiconque mangera de ce pain, ou boira de la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de cette coupe ; car celui qui en mange et qui en boit indignement, mange et boit sa condamnation, ne discernant point le corps du Seigneur [l’Église]. »

Mais l’image semble également nous révéler le danger que ces taches représentent dans le contexte d’amour au sein de plusieurs Églises. Jude nous donne une vision du caractère de ceux qui résistent à la foi donnée une fois pour tous. Ces gens se sont établis dans les assemblées, se repaissant eux-mêmes, sans aucune retenue devant les autres frères et sœurs, sans crainte aucune. Le choix des mots est puissant. Ces taches se nourrissent (suneuocheo) et s’adonnent avec le reste de la congrégation en se repaissant eux-mêmes (poimaino). Ceci est fort mal, car ces personnes n’appartiennent pas au même groupe que les véritables fidèles !

Ces hommes méchants se terrent si bien qu’ils mènent leur propre cabale, sans crainte de résistance ni de confrontation. Le Seigneur Jésus a eu des paroles dures envers les Églises qui ont laissé des erreurs bibliques s’introduire dans les congrégations par de faux enseignants et des leaders incontrôlables. Allez voir dans Apocalypse, aux chapitres 2 et 3, où je vous résume les résultats d’un tel comportement. « Tu as la réputation d’être vivant ; mais tu es mort. Tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d’où tu es déchu, repens-toi et fais tes premières œuvres. »

L’apôtre Pierre les décrits ainsi : « Ils aiment à être tous les jours dans les délices ; ce sont des taches et des souillures ; ils prennent plaisir dans leurs tromperies, lorsqu’ils mangent avec vous ; ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction, qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam » (2 Pierre 2:13-15).

Et Pierre continue dans 2 Pierre 2:17-22 : « Ce sont des fontaines sans eau, des nuées agitées par un tourbillon ; et l’obscurité des ténèbres leur est réservée pour l’éternité. Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu. En effet si, après avoir fui les souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s’y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition devient pire que la première. Car il leur eût mieux valu de n’avoir point connu la voie de la justice, que de se détourner, après l’avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné. Mais il leur est arrivé selon ce proverbe vrai : Le chien est retourné à ce qu’il avait vomi, et la truie, après avoir été lavée, s’est vautrée dans le bourbier. »

Cependant, ceux qui demeurent fermes auprès de Christ prolongeront leurs jours. Esaïe 53:9-12 nous déclare : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, et dans sa mort il a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche. Or il a plu à l’Éternel de le frapper ; il l’a mis dans la souffrance. Après avoir offert sa vie en sacrifice pour le péché, il se verra de la postérité, il prolongera ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans ses mains. Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de lui, et lui-même portera leurs iniquités. C’est pourquoi je lui donnerai son partage parmi les grands ; il partagera le butin avec les puissants ; parce qu’il a livré sa vie à la mort, qu’il a été mis au nombre des méchants, qu’il a porté les péchés de plusieurs, et intercédé pour les pécheurs. »

Dans ce beau passage, qui se trouve dans le merveilleux 53e chapitre d’Ésaïe, on retrouve la prophétie étonnante de la mort sacrificielle de Jésus-Christ pour nos péchés, Sa résurrection, ainsi que le Salut offert à plusieurs pécheurs perdus. Ce chapitre de l’Ancien Testament, écrit 600 années avant le premier avènement de Christ, contient probablement la plus complète présentation du travail de salut par Christ sur la croix de toute la Bible entière. Mais comment a-t-il plu à l’Éternel de frapper Son fils unique ? La seule raison, c’est le grand travail merveilleux que Sa mort pouvait accomplir pour l’Éternel.

En effet, Esaïe 53:11 nous assure qu’ : « Il jouira du travail de son âme, il en sera rassasié ; mon serviteur juste en justifiera plusieurs, par la connaissance qu’ils auront de Lui, et lui-même portera leurs iniquités. » Après avoir permis à Ses ennemis de Le mettre à mort, on allait ensuite rapidement reconnaître que Sa mort était clairement une offrande pour le péché et, qu’ayant satisfait les exigences de la Sainteté du Père, le Fils prolongera Ses jours, et le bon plaisir de l’Éternel prospérera dans Ses mains. Remarquez bien que, malgré qu’ : « On lui avait assigné sa sépulture avec les méchants, […] sa mort […] a été avec le riche ; car il n’a point fait d’injustice, et il n’y a point eu de fraude en sa bouche » (Esaïe 53:9). Jésus fut enseveli dans une tombe où personne n’avait été enterré, ni avant, ni après.

La mort ne pouvait pas le retenir. Car, dans Apocalypse 1:17-18, Jean nous déclare : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer [le séjour des morts, la tombe] et de la mort. » Et parce qu’il a fait cela, Il verra Sa progéniture. « En effet, il était convenable que celui pour qui et par qui sont toutes choses, voulant amener à la gloire plusieurs enfants, rendît parfait le Prince de leur salut, par les souffrances. Car tous, et celui qui sanctifie, et ceux qui sont sanctifiés, relèvent d’un seul ; c’est pourquoi il n’a point honte de les appeler frères, en disant : J’annoncerai ton nom à mes frères ; je te louerai au milieu de l’assemblée. Et encore : Je me confierai en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m’a donnés » (Hébreux 2:10-13). Quel merveilleux Sauveur !

Regardons ensemble ce que David a écrit sur Jésus mille ans avant Son accomplissement. Dans Psaume 22:18-20, nous lisons : « Je compterais tous mes os. Ils me considèrent et me regardent. Ils partagent entre eux mes vêtements ; ils tirent ma robe au sort. Toi donc, Éternel, ne t’éloigne pas ! ». Ce Psaume nous décrit en détail les souffrances du Seigneur ainsi que les actions des spectateurs moqueurs qui L’ont regardé mourir. Un des actes les plus odieux de la part des soldats romains fut de Lui enlever le linge qu’Il portait et de le diviser entre eux, au point de gager pour déterminer qui aurait Sa tunique sans couture. L’importance de cette scène scandaleuse se confirme par le fait que cet événement spécifique de la vie de Christ fut enregistré dans les quatre évangiles.

N’oublions jamais que Jésus portait des vêtements merveilleux. Car, dans Psaume 45:8-9, nous pouvons lire : « Tu aimes la justice et tu hais la méchanceté ; c’est pourquoi, ô Dieu, ton Dieu t’a oint d’une huile de joie ; il t’a mis au-dessus de tes semblables. La myrrhe, l’aloès et la casse parfument tous tes vêtements ; dans les palais d’ivoire, le jeu des instruments te réjouit. » Ce dernier passage dans les Psaumes est une vision future de Christ dans toute Sa gloire à venir.

Mais nous découvrons que Jésus portait des vêtements merveilleux même lors de Sa première venue, comme Sa tunique tissée d’une seule pièce, que Marie Lui avait confectionnée dès Sa naissance et qui a grandi sur Lui pendant tout Son ministère. Les soldats l’ont même mise en gage lors de Sa crucifixion. Il a été distinctif des autres hommes, mais le monde ne Le reconnaissait pas, et Il a passé pour un homme pauvre, alors qu’Il n’avait pas de toit où Se reposer la tête (Matthieu 8:20). Le prophète Ésaïe a dit de Lui qu’Il n’avait rien pour Se distinguer, à cause de Sa grande humilité (Ésaïe 53:2). Mais que dire de la femme qui a lavé Ses pieds avec du nard très dispendieux et Lui a essuyé les pieds avec ses cheveux ? Cet événement unique fut également inscrit dans la Bible.

Cependant, Paul nous déclare : « Ayez en vous les mêmes sentiments que Jésus-Christ, Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix » (Philippiens 2:5-8). Quelle humilité que de Se dépouiller temporairement de Sa toute-puissance afin de mourir pour Sa création dans le but de lui apporter le salut !

Pour donner gratuitement le salut à des âmes qui ne le méritaient pas, Christ est mort. « Car vous connaissez la charité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s’est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches » (2 Corinthiens 8:9). Lui qui avait créé les cieux et la terre fut obligé de déclarer, dans Matthieu 8:20 : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux de l’air des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer Sa tête. » Et Ses quelques possessions furent divisées entre Ses bourreaux lors de Sa mort. Cependant, malgré cela, Jésus nous a fourni des habitations éternelles ainsi que des bénédictions spirituelles en abondance. « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité » (Éphésiens 1:3-4). Nous sommes déjà assurés de notre élection dans Son Royaume à venir, si nous gardons Ses commandements jusqu’à la fin !

En effet, nous connaissons la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu avait déjà donné les prémices de cette fête à Israël, dans Exode 12:12-13, lorsqu’Il leur dit : « Cette nuit-là je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tout premier-né dans le pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux bêtes ; et j’exercerai des jugements sur tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel. Et le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point parmi vous de plaie de destruction, lorsque je frapperai le pays d’Égypte. »

Les Juifs du monde auraient dû garder cette fête annuelle de la Pâque pendant les 3 500 années suivantes en mémoire de cette prophétie ancienne :  « Vous garderez ceci comme une ordonnance perpétuelle, pour vous et pour vos enfants. Et quand vous serez entrés au pays que l’Éternel vous donnera, comme il l’a dit, vous observerez cette cérémonie. Et quand vos enfants vous diront : Que signifie pour vous cette cérémonie ? Alors vous répondrez : C’est le sacrifice de la Pâque à l’Éternel, qui passa par-dessus les maisons des enfants d’Israël en Égypte, quand il frappa l’Égypte et qu’il préserva nos maisons. Alors le peuple s’inclina et se prosterna » (Exode 12:24-27).

Mais ils ne l’ont pas fait. Tout d’abord, on peut lire dans les livres des Rois et des Chroniques qu’Israël et Juda ont fort peu célébré cette fête. Même du temps de Néhémie, lors du retour des Israélites à Jérusalem, il y avait longtemps que le peuple n’avait pas célébré la Pâque. Quand les pharisiens sont apparus, la célébration s’est dénaturée pour faire place à une célébration empreinte de babylonisme. La Pâque telle que prescrite par le Talmud n’a plus rien à voir avec la fête de l’Ancien Testament. Les rabbins n’étudient plus l’Ancien Testament depuis des siècles. De plus, si vous regardez attentivement un calendrier, vous verrez que les Juifs modernes fêtent la Pâque une journée après la date prescrite par Dieu dans l’Ancien Testament.

Donc, après que Dieu ait prescrit la Pâque à Moïse, ce fut le début de la nation d’Israël, lorsqu’elle quitta l’esclavage égyptien pour commencer sa marche vers la terre promise. L’agneau avait été tué et mangé, le sang placé sur le linteau et les montants des portes, et le Seigneur avait épargné tous les fils premiers-nés du peuple d’Israël lorsque l’ange de la mort passa dans le pays d’Égypte. La fête n’était pas seulement pour se rappeler de leur ancienne délivrance, mais également en anticipation du jour où : « Jean vit Jésus qui venait à lui, et il dit : Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Le soir avant que Christ soit crucifié, Il a déclaré à Ses disciples : « J’ai fort désiré de manger cette Pâque avec vous, avant que je souffre. Car je vous dis, que je ne la mangerai plus, jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le royaume de Dieu » (Luc 22:15-16).

C’est à ce moment que Jésus a établi Sa Cène, que les chrétiens continueront fidèlement à observer chaque année jusqu’à Son retour. « Car toutes les fois que vous mangez de ce pain, et que vous buvez de cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Lorsque Jésus a versé Son sang sur la croix, Il a accompli tout ce que la Pâque prescrite à Moïse avait prophétisé. « Car Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous. C’est pourquoi, célébrons la fête, non avec le vieux levain, ni avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité » (1 Corinthiens 5:7-8). Maintenant, nous attendons de manger le plus grandiose des soupers avec Christ lorsqu’Il reviendra. Apocalypse 19:9 nous dévoile : « Alors l’ange me dit : Écris : Heureux ceux qui sont appelés au banquet des noces de l’Agneau ! Il me dit aussi : Ce sont là les véritables paroles de Dieu. »

Mais souvenons-nous de tous ces gens qui sont seuls. David nous dit : « N’incline point mon cœur à des choses mauvaises, pour commettre de méchantes actions par malice, avec les ouvriers d’iniquité, et que je ne goûte pas de leurs délices ! Que le juste me frappe, ce me sera une faveur ; qu’il me reprenne, ce sera de l’huile sur ma tête ; elle ne se détournera pas, car encore je prierai pour lui dans ses calamités » (Psaume 141:4-5). C’est un des versets les plus tristes de la Bible. Être seul, sans savoir où trouver le refuge dans nos problèmes, c’est le lot de ceux qui sont écartés.

Parfois, quelqu’un peut se sentir seul à cause d’un péché non confessé, comme lorsque David fut pris dans son crime d’adultère et de meurtre. Dans Psaume 32:3-4, David dit : « Quand je me suis tu, mes os se sont consumés, et je gémissais tout le jour. Car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi; ma vigueur se changeait en une sécheresse d’été. Sélah (pause). » Extérieurement silencieux, mais bouleversé intérieurement, c’est comme cela lorsque le croyant tente de rationaliser et de cacher son péché. Mais le remède est simple dans un cas pareil. Dans Psaume 32:5, David déclare : « Je t’ai fait connaître mon péché, et je ne t’ai point caché mon iniquité. J’ai dit : Je confesserai mes transgressions à l’Éternel ; et tu as ôté la peine de mon péché. (Sélah). »

Mais lorsque le problème n’implique pas un péché non confessé, Dieu est toujours présent pour intervenir afin de nous réconforter et de nous guider, si nous Lui demandons de l’aide. Dans Psaume 32:7-8, David dit à l’Éternel : « Tu es ma retraite ; tu me garantis de la détresse, tu m’environnes de chants de délivrance. (Sélah). » Et l’Éternel lui répond : « Je te rendrai intelligent, m’a dit l’Éternel, je t’enseignerai le chemin où tu dois marcher ; je te conduirai ; mon œil sera sur toi. » Il y eut un temps où Jésus aussi S’est senti seul. « Mais tout ceci est arrivé, afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent et s’enfuirent » (Matthieu 26:56).

Mais il y eut encore pire. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mathieu 27:46). Jésus est mort seul sur la croix, dans la plus grande solitude et abandonné même de Son Père, lorsque Jésus a pris tous les péchés du monde sur Lui-même. Alors, Jésus comprend très bien ce que c’est d’être abandonné, et Il est toujours là. « Car, ayant été tenté dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » (Hébreux 2:18). Et que dire du Saint-Esprit qu’Il nous a donné pour nous consoler en tout temps ?

Dans 1 Chroniques 28:20 : « David dit donc à Salomon, son fils : Fortifie-toi, prends courage et agis ; ne crains point, et ne t’effraye point ; car l’Éternel Dieu, mon Dieu, sera avec toi : il ne te laissera point et ne t’abandonnera point, jusqu’à ce que toute l’œuvre pour le service de la maison de l’Éternel soit achevée. » Cette admonition de se fortifier et de prendre courage paraît onze fois dans la Bible. Trois fois par les lèvres de Moïse, cinq fois dans le livre de Josué, deux fois par David et une fois par Ezéchias. Malgré que ces onze fois aient été des moments spécifiques où le peuple de Dieu avait besoin de Son aide, le principe derrière tout cela nous indique que le besoin du peuple de Dieu d’avoir du courage se fait sentir en tout temps.

La première fois que Moïse l’a commandé aux Israélites fut juste avant sa mort, comme le peuple se préparait à entrer en terre promise. Dans Deutéronome 31:6, nous lisons : « Fortifiez-vous et prenez courage ; ne craignez point, et ne soyez point effrayés devant eux ; car c’est l’Éternel ton Dieu qui marche avec toi ; il ne te laissera point, et ne t’abandonnera point. » Dans le verset suivant, Moise donne une exhortation similaire à Josué, le nouveau leader d’Israël. « Puis Moïse appela Josué, et lui dit, devant tout Israël : Fortifie-toi et prends courage ; car tu entreras avec ce peuple au pays que l’Éternel a juré à leurs pères de leur donner, et c’est toi qui les en mettras en possession » (Deutéronome 31:7).

L’avant-dernière fois se trouve dans le texte plus haut où David exhorte son fils Salomon à construire le temple à Jérusalem. Que ce soit afin d’accomplir un nouveau projet pour Dieu ou dans le but de commencer un nouveau travail pour Dieu, Son peuple rencontrera toujours de l’opposition et devra donc être fort et courageux afin de l’accomplir. Le mot « courage » paraît plus souvent dans Josué que tout autre livre de la Bible. Trois fois par Dieu, une fois par le peuple à Josué, et une fois par Josué au peuple. Dans tous ces contextes, l’obéissance à la Parole de Dieu, spécialement en résistant au péché et aux systèmes païens, est en évidence. « Fortifie-toi seulement et aie bon courage, pour prendre garde à faire selon toute la loi que Moïse mon serviteur t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin que tu prospères dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1:7).

La solitude n’a pas de place dans la vie du converti. Car, même dans le Nouveau Testament, si l’on veut recevoir la provision divine, « mon Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ » (Philippiens 4:19). Hébreux 4:16 nous dit : « Allons donc avec confiance au trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable. » Jésus nous a avertis que : « les soucis de ce monde, la séduction des richesses et les passions pour les autres choses survenant, étouffent la Parole, et elle devient infructueuse ; mais ceux qui ont reçu la semence dans une bonne terre, ce sont ceux qui écoutent la Parole, qui la reçoivent et qui portent du fruit, un grain trente, un autre soixante, et un autre cent » (Marc 4:19-20).

Cependant, regardons l’histoire du jeune homme dans la parabole de l’enfant prodigue. « Jésus dit encore : Un homme avait deux fils. Et le plus jeune dit au père : Mon père, donne-moi la part de bien qui doit m’échoir. Et le père leur partagea son bien. Et peu de jours après, ce plus jeune fils ayant tout amassé, partit pour un pays éloigné, et y dissipa son bien en vivant dans la débauche. Après qu’il eut tout dépensé, il survint une grande famine dans ce pays ; et il commença à être dans l’indigence. Et s’en étant allé, il se mit au service d’un des habitants de ce pays, qui l’envoya dans ses terres paître les pourceaux. Et il eût bien voulu se rassasier des carouges que les pourceaux mangeaient ; mais personne ne lui en donnait. Étant donc rentré en lui-même, il dit : Combien de serviteurs aux gages de mon père ont du pain en abondance, et moi, je meurs de faim ! Je me lèverai et m’en irai vers mon père, et je lui dirai : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi ; et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ; traite moi comme l’un de tes mercenaires » (Luc 15:11-19).

Malgré que ce fils ait tout gaspillé, Dieu a toujours pourvu à sa survie. Dieu attendait seulement que ce fils se repente et revienne vers son père. Il avait flambé son héritage, mais son père l’a quand même reçu avec joie. « Il partit donc et vint vers son père. Et comme il était encore loin, son père le vit et fut touché de compassion, et courant à lui, il se jeta à son cou et le baisa. Et son fils lui dit : Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, et je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Mais le père dit à ses serviteurs : Apportez la plus belle robe, et l’en revêtez, et mettez-lui un anneau au doigt et des souliers aux pieds ; et amenez le veau gras, et le tuez ; mangeons et réjouissons-nous ; parce que mon fils, que voici, était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir » (Luc 15:20-24).

Mais est-ce que son autre fils s’est réjoui ? Regardons dans Luc 15:25-32 : « Cependant, son fils aîné qui était à la campagne, revint, et comme il approchait de la maison, il entendit une symphonie et des danses. Et il appela un des serviteurs, auquel il demanda ce que c’était. Et le serviteur lui dit : Ton frère est de retour, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé. Mais il se mit en colère et ne voulut point entrer. Son père donc sortit et le pria d’entrer. Mais il répondit à son père : Voici, il y a tant d’années que je te sers, sans avoir jamais contrevenu à ton commandement, et tu ne m’as jamais donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis. Mais quand ton fils, que voilà, qui a mangé son bien avec des femmes débauchées, est revenu, tu as fait tuer le veau gras pour lui. Et son père lui dit : Mon fils ! tu es toujours avec moi, et tout ce que j’ai est à toi. Mais il fallait bien se réjouir et s’égayer, parce que ton frère, que voilà, était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. »

Et si ce n’était pas de la délivrance de nos ennemis, si nombreux dans les Écritures, ne serait-ce pas par la foi que nous verrions notre délivrance ? « Ah ! si je n’avais cru que je verrais les biens de l’Éternel dans la terre des vivants ! Attends-toi à l’Éternel, demeure ferme, que ton cœur se fortifie ; oui, attends-toi à l’Éternel ! » (Psaume 27:13-14). Et si ce n’était pas de la compréhension que les méchants seront détruits, nous serions constamment dans le tourment. Mais regardons Psaume 37:9-11 pour apprendre : « Car ceux qui font le mal seront retranchés, mais ceux qui s’attendent à l’Éternel posséderont la terre. Encore un peu de temps et le méchant ne sera plus ; tu considéreras sa place, et il ne sera plus. Mais les débonnaires posséderont la terre, et jouiront d’une paix abondante. »

Dieu nous promet la victoire ! Dieu nous déclare qu’Il combattra toujours pour Ses enfants, et qu’Il ne nous abandonnera jamais. Regardez avec quelle assurance Jésus a envoyé Ses disciples prêcher Sa Parole au monde entier. Dans Matthieu 28:18-20, nous pouvons lire : « Et Jésus, s’approchant, leur parla et leur dit : Toute puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre ; allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! »

Et lorsque Jésus établira Son Royaume sur la terre, nous verrons enfin la justice de Dieu, quand les guerres cesseront à tout jamais et que la terre connaîtra finalement une paix éternelle. La dernière chose qui restera à faire sera de purifier la terre par le feu et d’accueillir Dieu le Père ici-bas pour l’éternité. Dans Apocalypse 21:22-27, nous lisons : « Je n’y vis point de temple ; car le Seigneur Dieu Tout-Puissant et l’Agneau en sont le temple. Et la ville n’a pas besoin du soleil, ni de la lune, pour l’éclairer ; car la gloire de Dieu l’éclaire, et l’Agneau est son flambeau. Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau. »




D.551 – Une réponse de la Parole de Dieu

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 22:41-46, nous lisons : « Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, et leur dit : Que vous semble-t-il du Christ ? De qui est-il fils ? Ils lui répondirent : De David. Et il leur dit : Comment donc David l’appelle-t-il par l’Esprit son Seigneur, en disant : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Si donc David l’appelle son Seigneur, comment est-il son fils ? Et personne ne put lui répondre un mot ; et depuis ce jour-là personne n’osa plus l’interroger. » Les deux sectes dominantes chez les Juifs du temps de Jésus furent les Saducéens et les Pharisiens. Alors que les deux proclamaient croire à l’inspiration divine des Écritures, les deux refusaient de croire que Jésus était vraiment le Messie.

Durant la dernière semaine que Jésus passa à Jérusalem, il y eut une confrontation doctrinale majeure. Chaque groupe essayait de prendre Jésus au piège dans un débat doctrinal. Pour les Saducéens qui rejetaient la doctrine de la résurrection, Jésus leur dit, dans Matthieu 22:31-33 : « Et, quant à la résurrection des morts, n’avez-vous point lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob. Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Et le peuple entendant cela, admirait sa doctrine. » Pourtant, ces trois hommes de Dieu étaient morts et Jésus devait alors les ressusciter !

« Les pharisiens, ayant appris qu’Il avait fermé la bouche aux sadducéens, s’assemblèrent. Et l’un d’eux, docteur de la loi, l’interrogea pour l’éprouver, et lui dit : Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:34-40).

Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea également. (Voir le texte du premier paragraphe.) Ils n’osèrent plus le questionner parce que Jésus a utilisé le Psaume 110:1-6 de David pour leur clouer le bec. « L’Éternel a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds. L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays. »

Le mot Seigneur utilisé ici vient du mot Adonaï (Dieu Tout-Puissant), prouvant ainsi que Jésus était, non seulement le Messie, mais également qu’Il était humain et divin, descendant de David, mais aussi le Seigneur de David. L’argument de Christ était fondé sur une seule parole des Écritures, définitive et pleine d’autorité. Les pharisiens ne pouvaient pas rejeter Son argument sans pour autant rejeter les Écritures qu’ils affirmaient fermement croire devant toute la population.

En général, les parisiens ne croyaient pas que Jésus était le Messie, malgré qu’ils avaient toutes les preuves disponibles pour le prouver. Ils avaient le Psaume 118:26-28 qui disait : « Béni soit celui qui vient au nom de l’Éternel ! Nous vous bénissons, de la maison de l’Éternel. L’Éternel est Dieu, et il nous a éclairés ; liez avec des cordes la bête du sacrifice, et l’amenez jusqu’aux cornes de l’autel. Tu es mon Dieu, je te célébrerai. Mon Dieu, je t’exalterai. » Ce passage est une déclaration clé dans ce Psaume messianique qui fut accompli, du moins en partie, lorsque Jésus entra dans la ville de Jérusalem, assis sur un âne, une semaine avant Sa mort et Sa résurrection.

Jésus annonçait par cette entrée mémorable l’accomplissement de la prophétie de Zacharie 9:9 : « Réjouis-toi avec transports, fille de Sion ! Jette des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton Roi vient à toi ; il est juste et vainqueur, humble et monté sur un âne, sur le poulain d’une ânesse. » « Le lendemain, une grande troupe qui était venue pour la fête, apprenant que Jésus venait à Jérusalem, prit des rameaux de palmiers, et sortit au-devant de lui, en criant : Hosanna ! béni soit le roi d’Israël, qui vient au nom du Seigneur ! » (Jean 12:12-13). Plusieurs chrétiens, encore aujourd’hui, commémorent cet événement le jour qu’ils appellent le Dimanche des rameaux.

Mais plusieurs personnes, aujourd’hui comme autrefois, doutent que Jésus était le Messie et Le répudient complètement en criant de Le mettre à mort. Mais Jésus savait que cela arriverait, et c’est pourquoi Il a déclaré, dans Luc 13:34-35 : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes, et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois j’ai voulu rassembler tes enfants, comme la poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre habitation va vous rester déserte, et je vous dis en vérité, que vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. »

Cette prophétie s’appliquait spécialement à la nation dans son ensemble, mais ce principe s’applique également aux individus. Lorsque quelqu’un est appelé par le Père et L’accueille avec joie, l’Esprit de Christ pénètre dans son cœur, ce Jésus : « Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:8-9). Et ainsi cet individu pourra également proclamer « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »

Mais pour ce qui est des faux ministres qui viennent vous prêcher n’importe quoi, Jude nous déclare : « Malheur à eux ! car ils ont suivi la voie de Caïn ; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain ; ils ont péri de la rébellion de Coré. Ce sont des taches dans vos repas de charité, lorsqu’ils mangent avec vous, sans aucune retenue, se repaissant eux-mêmes; ce sont des nuées sans eau, emportées çà et là par les vents ; des arbres au déclin de l’automne, sans fruits, deux fois morts et déracinés ; ce sont des vagues furieuses de la mer, rejetant l’écume de leurs impuretés ; des astres errants auxquels l’obscurité des ténèbres est réservée pour l’éternité » (Jude 1:11-13).

Jude compare ces trois mauvais exemples dans l’Ancien Testament à certains leaders dans les églises du Nouveau Testament qui utilisent leur influence pour faire le mal. Caïn fut le premier fils d’Adam et Ève, et il a eu toutes les opportunités nécessaires afin d’exceller. Malgré cela, il a choisi la voie qui, non seulement l’amena à tuer son frère, mais qui fut également responsable d’une culture de rébellion contre Dieu. Son meurtre fut précédé d’une désobéissance flagrante qui s’exprima lorsque la famille est venue offrir son sacrifice au Créateur.

Dans Genèse 4:3-7, nous lisons : « Or, au bout de quelque temps, Caïn offrit des fruits de la terre une oblation à l’Éternel ; et Abel offrit, lui aussi, des premiers-nés de son troupeau, et de leurs graisses. Et l’Éternel eut égard à Abel, et à son oblation ; mais il n’eut point égard à Caïn, ni à son oblation ; et Caïn fut fort irrité, et son visage fut abattu. Et l’Éternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Si tu fais bien, ne relèveras-tu pas ton visage ? Mais, si tu ne fais pas bien, le péché est couché à la porte, et son désir est tourné vers toi ; mais toi, tu dois dominer sur lui. »

Pourquoi Dieu a-t-Il eu égard à l’offrande d’Abel et non a celle de Caïn ? La réponse se trouve dans Hébreux 11:4 : « Par la foi, Abel offrit à Dieu un plus excellent sacrifice que Caïn, à cause d’elle il fut déclaré juste, Dieu rendant témoignage à ses offrandes ; et quoique mort, il parle encore par elle. » Abel offrit des premiers-nés de son troupeau, tandis que Caïn offrit des fruits de la terre. Il n’est pas écrit que les fruits offerts par Caïn étaient de mauvaise qualité. De plus, offrir des fruits n’était pas inférieur à offrir du bétail puisque les instructions de Dieu à Moïse au sujet des offrandes incluaient les prémices de la terre comme les prémices du bétail. Personnellement, je crois qu’il s’agissait de l’attitude de Caïn en opposition à celle d’Abel. Caïn aurait pu offrir la même offrande d’animaux que son frère qu’il n’aurait pas été plus agréé, car c’est son attitude qui était mauvaise. Mais c’est une spéculation de ma part fondée sur ce qu’on peut déduire de ce que Dieu a dit à Caïn dans le texte plus haut.

Le livre de la Genèse ne nous donne pas beaucoup de détails, mais il est très clair que la première famille devait suivre des instructions. Même après avoir péché contre Dieu, Genèse 3:21 nous dit que : « l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des robes de peau, et les en revêtit. » Pour faire ces robes, Dieu a dû sacrifier des animaux afin de les revêtir. Caïn avait adopté un style de vie qui détourna son cœur de l’obéissance aux instructions de Dieu. Il était fermier et fournissait de la nourriture pour plusieurs, mais lorsque vint le temps d’offrir des sacrifices, il n’obéissait pas aux instructions divines. Je pense plutôt que Dieu savait que Caïn avait un mauvais cœur, car il était déjà prédisposé au meurtre. Ce genre de prédisposition ne survient pas tout d’un coup.

Et cette rébellion l’a amené à croire qu’ : « Il y a telle voie qui semble droite à l’homme, mais dont l’issue est la voie de la mort » (Proverbes 14:12). Et finalement, il a tué son frère Abel.

Malheur à ceux qui ont suivi la voie de Coré (voir Jude 1:11). Jude nous décrit le comportement de Coré contre Moïse. Dans Nombres 16:1-5, nous lisons : « Or, Coré, fils de Jitsehar, fils de Kehath, fils de Lévi, fit une entreprise avec Dathan et Abiram, fils d’Éliab, et On, fils de Péleth, enfants de Ruben ; et ils s’élevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël, des principaux de l’assemblée, qu’on appelait au conseil, des hommes de renom. Ils s’assemblèrent donc contre Moïse et contre Aaron, et leur dirent : Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés, et l’Éternel est au milieu d’eux ; pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ? Moïse, entendant cela, se jeta sur son visage. Et il parla à Coré et à tous ceux qui étaient assemblés avec lui, en disant : Demain matin, l’Éternel fera connaître qui est à Lui, et qui est consacré, et il le fera approcher de lui ; il fera approcher de lui celui qu’il aura choisi. »

Pendant cette période de temps, Moïse et Aaron étaient les porte-paroles de l’Éternel, exerçant autorité et pleines instructions venant de Dieu. Les Saintes Écritures prennent cette place aujourd’hui. Coré et les deux cent cinquante princes de l’assemblée qu’on appelait au conseil, des hommes de renom, avaient décidé qu’ils étaient aussi saints que Moïse. Ils disaient : « Que cela vous suffise ! car tous ceux de l’assemblée sont consacrés » (Nombres 16:3). C’était beaucoup plus qu’un simple soulèvement pour le contrôle du leadership de l’assemblée. Car Israël venait tout juste de passer par des miracles majeurs, l’ouverture de la Mer Rouge, la manne qui descendait du ciel chaque jour pour nourrir le peuple, l’eau qui leur venait constamment du rocher, et ils venaient de recevoir les Dix Commandements, et ils construisirent le tabernacle pour Dieu.

Le peuple avait rejeté le compte-rendu de Josué et de Caleb au sujet de la terre promise par Dieu, et il rouspétait continuellement. Dans Nombres 14:3-4, ils disaient : « Et pourquoi l’Éternel nous conduit-il vers ce pays, pour y tomber par l’épée ? Nos femmes et nos petits enfants y seront une proie. Ne vaudrait-il pas mieux pour nous, de retourner en Égypte ? Et ils se dirent l’un à l’autre : Établissons un chef, et retournons en Égypte. » Un exemple parfait de la courte vue des hommes sans l’Esprit de Dieu. L’Éternel était vraiment en colère contre eux. Alors, Coré a tenté d’annuler le plan de direction de Dieu en se rebellant contre Moïse qui avait été établi sur le peuple par l’autorité divine. Aujourd’hui, cela serait l’équivalent d’insister pour que la science, ou la philosophie, ou la théologie, soient aussi saintes que le Texte Reçu des Écritures !

La méthode divine d’éprouver cette rébellion était assez simple. Chaque leader devait préparer sa propre interprétation de la Parole de Dieu, et l’Éternel ferait connaître qui est à lui et qui est consacré, et Il le fera approcher de Lui ; Il fera approcher de Lui celui qu’Il aura choisi. « Mais si l’Éternel crée une chose toute nouvelle, et que la terre ouvre sa bouche, et les engloutisse avec tout ce qui leur appartient, et qu’ils descendent vivants au Sépulcre, vous saurez que ces hommes ont méprisé l’Éternel. Et dès qu’il eut achevé de prononcer toutes ces paroles, le sol qui était sous eux, se fendit ; et la terre ouvrit sa bouche, et les engloutit avec leurs familles, et tous les hommes qui étaient à Coré, et tout leur bien. Ils descendirent, eux et tout ce qui leur appartenait, vivants au Sépulcre, et la terre les couvrit ; et ils périrent du milieu de l’assemblée. Et tout Israël, qui était autour d’eux, s’enfuit à leur cri; car ils disaient : Prenons garde que la terre ne nous engloutisse ! Et un feu sortit, de la part de l’Éternel, et dévora les deux cent cinquante hommes qui offraient le parfum » (Nombres 16:30-35).

Dieu ne tolère aucun rejet de Son message. Mais comme le disait si bien David, dans Psaume 138:2 : « Je me prosternerai dans le palais de ta sainteté, et je célébrerai ton nom, à cause de ta bonté et de ta vérité ; car tu as magnifiquement accompli ta parole, au-delà de toute ta renommée. »

Et finalement : « Malheur à eux ! qui se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain » (Jude 1:11). Balaam était un caractère très complexe qui disait être habilité à communiquer avec Dieu. Alors : « les enfants d’Israël partirent, et campèrent dans les plaines de Moab, au delà du Jourdain de Jérico. Or Balak, fils de Tsippor, vit tout ce qu’Israël avait fait à l’Amoréen. Et Moab eut une grande peur de ce peuple, parce qu’il était nombreux ; et Moab fut effrayé en face des enfants d’Israël. Moab dit donc aux anciens de Madian : Maintenant cette multitude va tout dévorer autour de nous, comme le bœuf broute l’herbe des champs. Or, en ce temps-là, Balak, fils de Tsippor, était roi de Moab » (Nombres 22:1-4).

« Et il envoya des messagers à Balaam, fils de Béor, à Pethor, située sur le fleuve, au pays des enfants de son peuple, pour l’appeler, en disant : Voici, un peuple est sorti d’Égypte ; voici, il couvre la face de la terre, et il s’est établi vis-à-vis de moi. Viens donc maintenant, je te prie ; maudis-moi ce peuple, car il est plus puissant que moi. Peut-être que je pourrai le battre, et que je le chasserai du pays ; car je sais que celui que tu bénis est béni, et que celui que tu maudis est maudit. Les anciens de Moab s’en allèrent donc, avec les anciens de Madian, ayant en leur main des présents pour le devin ; et ils vinrent à Balaam, et lui rapportèrent les paroles de Balak » (Nombres 22:5-7).

Dans Nombres 22:8-13, Balaam leur répondit : « Demeurez ici cette nuit, et je vous rendrai réponse, selon que l’Éternel me parlera. Et les seigneurs de Moab demeurèrent chez Balaam. Or, Dieu vint à Balaam, et lui dit : Qui sont ces hommes que tu as chez toi ? Et Balaam répondit à Dieu : Balak, fils de Tsippor, roi de Moab, a envoyé vers moi, pour me dire : Voici un peuple est sorti d’Égypte, et il couvre la face de la terre ; viens maintenant, maudis-le-moi ; peut-être que je pourrai le combattre, et que je le chasserai. Et Dieu dit à Balaam : Tu n’iras point avec eux, tu ne maudiras point ce peuple, car il est béni. Et Balaam se leva au matin, et dit aux seigneurs envoyés par Balak : Retournez en votre pays ; car l’Éternel a refusé de me laisser aller avec vous. »

Même l’apôtre Pierre nous parle de ces hommes : « Qui, ayant quitté le droit chemin, se sont égarés, en suivant la voie de Balaam, fils de Bosor, qui aima le salaire de l’iniquité, mais qui fut repris de son injustice ; une ânesse muette, parlant d’une voix humaine, réprima la folie du prophète » (2 Pierre 2:15). Allons voir le récit dans Nombres 22:20-23. « Et Dieu vint à Balaam la nuit, et lui dit : Si ces hommes sont venus pour t’appeler, lève-toi, va avec eux ; mais tu ne feras que ce que je te dirai. Balaam se leva donc le matin, sella son ânesse, et s’en alla avec les seigneurs de Moab. Mais la colère de Dieu s’embrasa parce qu’il s’en allait ; et un ange de l’Éternel se tint dans le chemin pour s’opposer à lui. Or, il était monté sur son ânesse, et ses deux serviteurs étaient avec lui. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et l’ânesse se détourna du chemin et s’en alla dans les champs, et Balaam frappa l’ânesse pour la ramener dans le chemin. »

Dans Nombres 22:24-27, nous lisons : « Mais l’ange de l’Éternel se tint dans un sentier de vignes, qui avait un mur d’un côté et un mur de l’autre. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se serra contre la muraille, et elle serra contre la muraille le pied de Balaam, qui continua à la frapper. Et l’ange de l’Éternel passa plus avant, et s’arrêta dans un lieu étroit où il n’y avait pas de chemin pour se détourner à droite ni à gauche. Et l’ânesse vit l’ange de l’Éternel, et se coucha sous Balaam. Mais la colère de Balaam s’enflamma, et il frappa l’ânesse avec un bâton. » Manifestement, Balaam ne voyait pas l’ange de Dieu qui était pourtant devant lui. Puis, Dieu montra un peu d’ironie.

« Alors l’Éternel ouvrit la bouche de l’ânesse, et elle dit à Balaam : Que t’ai-je fait, que tu m’aies déjà frappée trois fois ? Et Balaam répondit à l’ânesse : C’est que tu t’es moquée de moi. Que n’ai-je une épée en ma main ! je t’aurais déjà tuée. Et l’ânesse dit à Balaam : Ne suis-je pas ton ânesse, que tu as montée depuis que tu existes jusqu’à ce jour ? Ai-je l’habitude d’agir ainsi à ton égard ? Et il répondit : Non. Alors l’Éternel ouvrit les yeux de Balaam, et il vit l’ange de l’Éternel qui se tenait dans le chemin, son épée nue dans la main ; et il s’inclina et se prosterna sur son visage. Et l’ange de l’Éternel lui dit : Pourquoi as-tu frappé ton ânesse déjà trois fois ? Voici, je suis sorti pour m’opposer à toi, car tu suis un chemin pernicieux devant moi. Or l’ânesse m’a vu, et s’est détournée devant moi déjà trois fois ; et si elle ne se fût détournée de devant moi, je t’aurais même déjà tué et je l’aurais laissée en vie. Alors Balaam dit à l’ange de l’Éternel : J’ai péché ; car je ne savais point que tu te tinsses dans le chemin contre moi ; et maintenant, si cela te déplaît, je m’en retournerai » (Nombres 22:28-34).

Malgré cela, Balaam persista dans son projet de se rendre vers Balak. Ensuite, par trois fois il tenta de maudire Israël, mais chaque fois, au lieu de le maudire, il le bénissait, car cela venait de Dieu. Finalement, dans Nombres 24:12-13 : « Balaam répondit à Balak : N’avais-je pas dit aussi aux messagers que tu avais envoyés vers moi : Quand Balak me donnerait sa maison pleine d’argent et d’or, je ne pourrais pas transgresser l’ordre de l’Éternel, pour faire du bien ou du mal de moi-même ; je dirai ce que l’Éternel dira ? » Au lieu de se repentir, Balaam se vantait de son habilité à savoir ce que Dieu voulait de lui. Alors, dans Apocalypse 2:14, cette doctrine s’est répandue dans l’Église de Pergame, où Jésus lui dit : « Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. »

Ceux qui détournent les dons de Dieu pour leur propre profit tombent sous une condamnation plus sévère. Même Jacques nous met en garde en déclarant : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère » (Jacques 3:1). Que le Seigneur nous protège contre les Balaam des églises. Paul nous dit plutôt que : « La grâce du Seigneur Jésus-Christ, l’amour de Dieu, et la communication du Saint-Esprit soient avec vous tous ! Amen ! » (2 Corinthiens 13:13).

Il n’y a qu’un seul Dieu, Qui Se manifeste cependant à nous de deux façons, selon Son vouloir et Son désir. Il existe plusieurs passages où Dieu Se manifeste dans la vie du chrétien. D’abord, il y a la manifestation du salut, par le sang de Jésus, car : « Combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert à Dieu, lui-même, sans tache, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant ! C’est pourquoi il est Médiateur d’une nouvelle alliance, afin que, la mort intervenant pour l’expiation des péchés commis sous la première alliance, ceux qui sont appelés, reçoivent la promesse de l’héritage éternel » (Hébreux 9:14-15).

Ensuite, vient la régénération : « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père ! C’est pourquoi tu n’es plus esclave, mais fils, et si tu es fils, tu es aussi héritier de Dieu par Christ » (Galates 4:6-7). Le salut et la régénération sont témoignés publiquement par l’ordre de Christ, dans Matthieu 28:19 : « Allez donc et instruisez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à garder tout ce que je vous ai commandé ; et voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Amen ! » La ressource principale du croyant, c’est la prière.

Car Jésus : « est venu annoncer la paix, à vous qui étiez loin, et à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi, vous n’êtes plus ni des étrangers, ni des gens de dehors, mais concitoyens des Saints, et de la maison de Dieu ; étant édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, dont Jésus-Christ est la pierre angulaire, en qui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint au Seigneur, en qui aussi vous êtes édifiés ensemble, pour être la maison de Dieu par l’Esprit », nous déclare Paul, dans Éphésiens 2:17-22.

Nous devrions apprendre continuellement de Christ et témoigner pour Lui. Et : « le Consolateur, le Saint-Esprit, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous remettra en mémoire toutes celles que je vous ai dites » (Jean 14:26). « Lorsque sera venu le Consolateur, que je vous enverrai de la part du Père, l’Esprit de vérité, qui procède du Père, il rendra témoignage de moi. Et vous aussi, vous rendrez témoignage, parce que vous êtes avec moi dès le commencement » (Jean 15:26-27). Nous avons donc Son assurance éternelle que Sa grâce, Son Amour et Sa communion avec nous seront toujours là.

Nous vivons présentement dans un territoire bien choyé. Car : « vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Au cœur même de notre lutte continuelle pour notre survie et pour notre victoire dans ce monde, il serait bien de reconnaître que nous vivons présentement en territoire ennemi.

Alors que nous reconnaissons que c’est par la Parole de Dieu que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle » (Jean 1:3), « nous savons que nous sommes de Dieu et que le monde entier est plongé dans le mal. Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes en ce Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5:19-20). « Maintenant se fait le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12:31). Mais rappelons-nous que Satan demeure toujours : « le prince de la puissance de l’air, de cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion ; parmi lesquels nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres » (Éphésiens 2:2-3). Le fait que nous soyons entourés de ténèbres ne devrait pas nous surprendre, car avant d’être délivrés par Sa grâce, nous aussi étions parmi ces ténèbres.

Jésus est venu : « Afin de donner la connaissance du salut à son peuple, dans la rémission de leurs péchés, par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, par lesquelles le soleil levant nous a visités d’en haut ; pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, et pour conduire nos pas dans le chemin de la paix » (Luc 1:77-79). Mais ce qui fut malheureux : « c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises » (Jean 3:19).

Cette confrontation, qui a lieu dans les ténèbres, n’abolit pas le conflit que nous, les humains, entretenons avec les esprits, mais nous devrions toujours considérer que : « ce n’est pas contre la chair et le sang que nous avons à combattre, mais contre les principautés, contre les puissances, contre les princes des ténèbres de ce siècle, contre les puissances spirituelles de la méchanceté dans les lieux célestes » (Éphésiens 6:12). Mais louons Dieu de nous avoir sortis des ténèbres pour nous amener dans Sa merveilleuse lumière.

Malgré que nous demeurions encore dans le monde, notre Roi : « nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés » (Colossiens 1:13-14). Car dans cette lumière : « était la vie, et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1:4). Dans Jean 13:34-35, Jésus nous déclare : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Aucun chrétien ne pourrait remettre en question la prééminente importance de l’amour. « Celui qui n’aime point, n’a point connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jean 4:8). La plus grande vertu chrétienne, c’est l’amour. Les premier et deuxième commandements de la loi nous déclarent l’amour pour Dieu et l’amour envers notre prochain. Au pharisien qui est venu Lui demander : « Maître, quel est le grand commandement de la loi ? Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée. C’est là le premier et le grand commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22:36-40).

Le nouveau commandement de Christ nous donne toutefois la définition de l’amour ! « C’est que vous vous aimiez les uns les autres ; comme je vous ai aimés. » Nous devrions observer de quelle façon Christ a aimé. En premier lieu, Son amour n’était pas éphémère. « Avant la fête de Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à la fin » (Jean 13:1). Jésus a Lui-même défini l’amour de cette façon : « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15).

Cependant, Christ n’est pas mort seulement pour Ses amis, mais pour tous les pécheurs, incluant Ses ennemis implacables. « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. Étant donc maintenant justifiés par son sang, à plus forte raison serons-nous sauvés par lui de la colère de Dieu. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils ; à plus forte raison, étant déjà réconciliés, serons-nous sauvés par Sa vie ? » (Romains 5:8-10). Par Sa résurrection !

« L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11). La mesure de l’amour fut la mort de Christ, imméritée, mais joyeusement offerte par Lui en substitution à nos péchés. Lorsque nous pensons que Son commandement de nous aimer les uns les autres est trop exigeant pour nous, comparons-le à Son amour pour nous.

« Car la charité de Christ nous presse, étant persuadés que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et il est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2 Corinthiens 5:14-15). « Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime point son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous tenons ce commandement de lui : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère » (1 Jean 4:19-21). Donc, nous devrions constamment vivre pour Lui.




D.550 – Le véritable commencement

Par Joseph Sakala

«Paul, serviteur de Dieu, et apôtre de Jésus-Christ pour la foi des élus de Dieu, et pour la connaissance de la vérité, qui est selon la piété, en vue de l’espérance de la vie éternelle, que Dieu, qui ne peut mentir, a promise avant les temps éternels ; et qu’il a manifestée en son temps par Sa Parole, dont la prédication m’a été confiée, selon l’ordre de Dieu notre Sauveur, à Tite, mon vrai fils dans notre commune foi : Grâce, miséricorde et paix de la part de Dieu le Père, et du Seigneur Jésus-Christ notre Sauveur ! » (Tite 1:1-4). Ce que Paul nous déclare ici est très intéressant et très révélateur. Saviez-vous qu’il y a des choses que Dieu, dans Son omnipotence, ne peut pas faire ? Cela vous surprend-il ? Dieu ne peut pas faillir dans Son but ultime pour Sa création. Il ne peut pas faire le mal ni Se tromper, car ce que Dieu fait est toujours bon et ce qu’Il dit est toujours vrai, par définition. Et Dieu ne peut pas mentir ; donc, ce que Dieu a promis, Il l’accomplira. Une de Ses promesses les plus glorieuses, celle de la vie éternelle, est tout à fait remarquable, car cette promesse fut prononcée même avant que Dieu ait fait le monde, incluant l’espace et le temps. Mais comment quelque chose peut-elle se réaliser avant que le temps ne commence ?

La même expression est utilisée dans 2 Timothée 1:9-11 où Paul nous déclare que Dieu : « Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. » Pareillement, dans Romains 16:25-26 : « A celui qui peut vous affermir selon mon Évangile et la prédication de Jésus-Christ, selon la révélation du mystère caché pendant plusieurs siècles, mais présentement manifesté par les écrits des prophètes, selon l’ordre du Dieu éternel, et annoncé à toutes les nations, afin qu’elles obéissent à la foi. »

Notre esprit est enfermé dans l’espace et dans le temps, et, par le fait même, nous ne pouvons pas concevoir qu’il pourrait exister quelque chose au-delà de l’espace et avant le temps. Cependant, Dieu est le Créateur et, comme le dit si bien Hébreux 11:3 : « Par la foi, nous savons que le monde a été fait par la Parole de Dieu ; de sorte que les choses qui se voient, n’ont pas été faites de choses visibles. » Dieu a créé le temps et l’espace, et tous les phénomènes qui existent dans le temps et l’espace, et le même fait que nous ne puissions pas comprendre ceci confirme tout simplement les Écritures. Esaïe 40:13-14 nous certifie : « Qui a mesuré l’Esprit de l’Éternel, ou qui a été son conseiller pour l’instruire ? De qui a-t-il pris conseil ? Qui lui a donné l’intelligence, et lui a enseigné le chemin de la justice ? Qui lui a enseigné la science, et lui a fait connaître la voie de la sagesse ? »

C’est le roi David qui nous déclare : « Tu me tiens serré par-derrière et par-devant, et tu as mis ta main sur moi. Science trop merveilleuse pour moi, si élevée que je n’y puis atteindre ! Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au Sépulcre, t’y voilà. Si je prends les ailes de l’aube du jour, et que j’aille habiter au bout de la mer, là même, ta main me conduira, et ta droite me saisira » (Psaumes 139:5-10). Alors, ce que nous ne comprenons pas, nous le croyons simplement par la foi, car Dieu ne peut mentir. Même si le monde a eu un commencement et nos vies ont chacune un commencement, le monde ne se terminera jamais et nos vies non plus, car Dieu existera toujours. « N’es-tu pas de toute éternité, ô Éternel mon Dieu, mon Saint ! Nous ne mourrons point ! » (Habaquq 1:12).

Nous recevons, par la foi, Sa promesse immuable de vie éternelle qui nous a été donnée par Jésus-Christ, selon Sa volonté et Sa grâce infinie, avant même que le monde fut. Donc, ceux qui ne recevront pas la vie éternelle ne pourront jamais blâmer Dieu, mais seulement leur propre rejet de Dieu jusqu’à la fin. Ayant déclaré ceci, reculons ensemble jusqu’au néant, alors que rien n’existait encore, ni le temps, ni l’univers, rien sauf Dieu qui est Esprit. Notez que je n’ai pas dit que Dieu était un Esprit. Parce que si Dieu était un Esprit, il aurait fallu qu’Il soit créé par quelqu’un. Mais qui L’a créé ? Personne, parce que, dans Jean 4:24, il est bien dit : « Dieu est esprit », et Il a tout créé ce qui existe. Donc, étant Esprit, analysons tout ce que Dieu a créé, car créer veut dire mettre tout en existence à partir de rien.

Commençons par le commencement et, à partir de ce moment, je me laisse guider par l’Esprit de Dieu. Dans Proverbes 3:19, nous lisons : « L’Éternel a fondé la terre par la sagesse, et agencé les cieux par l’intelligence. » Mais pour fonder la terre, il a fallu créer l’espace pour contenir la terre et l’univers. Ensuite, nous découvrons que Dieu créa des anges pour Le servir. Donc, les anges furent créés avant l’univers. Comment peut-on le savoir ? Parce que, dans Job 38, Dieu questionna Job pour S’informer de sa connaissance. Dieu le questionne et lui déclare : « Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire » (Job 38:3-6).

Dans les chapitres 38 à 41, il est enregistré une série remarquable de soixante-dix-sept questions sur la création, questions que Dieu avait posées à Job et à ses amis philosophes qui ne détenaient aucune réponse. À la fin de son interrogation, Job n’avait qu’un seul aveu : « Alors Job répondit à l’Éternel, et dit : Je sais que tu peux tout, et qu’on ne saurait t’empêcher d’accomplir un dessein. “Qui obscurcit mes plans sans science ?” J’ai parlé et je ne comprenais pas ; ce sont des choses trop merveilleuses pour moi, et je ne les connais point. “Écoute donc et je parlerai ; je t’interrogerai et tu m’instruiras.” Mes oreilles avaient entendu parler de toi ; mais, maintenant, mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens, sur la poussière et sur la cendre » (Job 42:1-6).

Des évolutionnistes modernes, en dépit de leurs prétentions arrogantes, sont également incapables de répondre, plus de 3 500 ans plus tard. Mais il y en a Un qui peut répondre à toutes ces questions, et Ses réponses nous viennent d’un autre ancien document, le merveilleux chapitre 8 du livre des Proverbes. À Sa toute première question : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? » (Job 38:4), nous vient cette réponse : « Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence » (Proverbes 8:29-30). Celle qui parle, ici, c’est Sa sagesse divine. C’était la Parole de Dieu, une manifestation du Fils de Dieu qui devait choisir de Se faire appeler le Fils de l’homme.

Dans une merveilleuse révélation, Dieu nous divulgue une réponse à la question la plus recherchée par Job et ses amis : « Qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? Depuis que tu es au monde, as-tu commandé au matin, as-tu marqué à l’aurore sa place, pour qu’elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants soient chassés ? La terre change de forme comme l’argile sous le cachet, et toutes choses se lèvent comme pour la vêtir » (Job 38:8-14).

Et Dieu continue dans Job 38:25-29 : « Qui a donné à l’averse ses canaux, et sa voie à l’éclair des tonnerres, pour faire pleuvoir sur une terre sans habitants, sur un désert sans hommes, pour abreuver des lieux déserts et désolés, et faire germer et sortir l’herbe ? La pluie a-t-elle un père ? Ou, qui enfante les gouttes de rosée ? De quel sein est sortie la glace ? Et qui enfante le givre du ciel ? »

Finalement, la sagesse parle et déclare : « Quand il agençait les cieux, j’y étais ; quand il traçait le cercle au-dessus de l’abîme, quand il fixait les nuages en haut, quand il faisait jaillir les fontaines de l’abîme. Quand il imposait à la mer sa loi, afin que ses eaux n’en franchissent pas les limites, quand il posait les fondements de la terre, alors j’étais auprès de lui son ouvrière, j’étais ses délices de tous les jours, et je me réjouissais sans cesse en sa présence. Je trouvais ma joie dans le monde et sur la terre, et mon bonheur parmi les enfants des hommes » (Proverbes 8:27-31).

Notre Sauveur était là ! « Car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui », nous confirme Paul, dans Colossiens 1:16-17. Une autre question : « Les portes de la mort se sont-elles découvertes à toi ? Et as-tu vu les portes de l’ombre de la mort ? » (Job 38:17). Oui, mais cela s’applique seulement par la bonté de Dieu à tout croyant : « Car celui qui me trouve, trouve la vie, et obtient la faveur de l’Éternel ; mais celui qui m’offense fait tort à son âme. Tous ceux qui me haïssent, aiment la mort » (Proverbes 8:35-36).

Mais revenons aux premières questions que Dieu a posées à Job. « Qui est celui-ci qui obscurcit mes plans par des discours sans science ? Ceins donc tes reins comme un vaillant homme, je t’interrogerai, et tu m’instruiras. Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? » (Job 38:2-7). Donc, avant d’avoir créé les humains, les anges existaient déjà lorsque Dieu jetait les fondations de la terre et a étendu le niveau sur elle, dans l’espace. Nous arrivons maintenant à la terre et à sa création au même moment que toutes les autres étoiles et galaxies.

Alors, Dieu créa l’espace, l’univers et les anges qui, lors de la création, poussaient ensemble des cris de joie. Dieu Se révèle enfin à nous : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » `(Genèse 1:1). Si les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations, la création toute entière devait être d’une beauté éblouissante. Alors, qu’a-t-il pu arriver lorsque, dès le verset 2, nous découvrons que : « la terre était informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » ? Dieu ne l’a sûrement pas créée comme cela. Surtout que, dans Esaïe 45:18, nous lisons : « Car ainsi dit l’Éternel, qui a formé les cieux, lui, le Dieu qui a formé la terre et qui l’a faite, lui qui l’a fondée ; qui ne la créa pas pour être déserte, mais qui la forma pour être habitée : Je suis l’Éternel, et il n’y en a point d’autre ! »

Quelqu’un d’autre que Dieu a bien voulu la destruction de cette terre, et le responsable était nul autre que Satan le diable. Dès sa création, Lucifer était un chérubin protecteur de Dieu. Son nom Lucifer veut dire « porteur de lumière » aux humains que Dieu devait créer. Voici ce que Dieu a déclaré à son sujet, dans Ézéchiel 28:13-15 : « Tu te trouvais dans l’Éden, le jardin de Dieu ; tu étais couvert de pierres précieuses de toutes sortes, la sardoine, la topaze, la calcédoine, le chrysolithe, l’onyx, le jaspe, le saphir, l’escarboucle, l’émeraude et l’or. Les tambours et les flûtes étaient à ton service, préparés pour le jour où tu fus créé. Je t’avais établi comme chérubin protecteur, aux ailes déployées ; tu étais sur la sainte montagne de Dieu ; tu marchais au milieu des pierres de feu. Tu fus intègre dans tes voies depuis le jour où tu fus créé, jusqu’à ce que l’iniquité ait été trouvée en toi. »

Et notez bien qu’il se trouvait déjà dans l’Éden, le jardin de Dieu, pour apporter la vérité divine aux humains que Dieu venait de créer. Mais au lieu d’agir comme chérubin protecteur aux ailes déployées, Dieu lui dévoile : « Au milieu de ton riche commerce, ton cœur s’est rempli de violence, et tu devins coupable ; je te précipiterai de la montagne de Dieu ; je te détruirai, ô chérubin protecteur, du milieu des pierres de feu ! Ton cœur s’est élevé à cause de ta beauté, et tu as corrompu ta sagesse par ton éclat ; je te jetterai par terre, je te donnerai en spectacle aux rois, pour qu’ils te regardent » (Ézéchiel 28:16-17). Au lieu de leur porter la lumière divine, il a séduit nos premiers parents à croire qu’ils pouvaient devenir des dieux, sous sa domination, sur la terre.

Allons voir dans [Ésaïe] 14:12-14 où Dieu le questionne sur sa convoitise : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut. » Voilà le plan diabolique que Lucifer avait concocté dans sa tête depuis sa création, à cause de sa beauté.

Il a commencé par séduire le tiers des anges que Dieu lui avait accordés. Ayant réussi : « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12:7-9). Alors, dans sa colère, vous pouvez imaginer les dégâts qu’il a dû faire à la terre. « Or la terre était [devenue] informe et vide, et les ténèbres étaient à la surface de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux » (Genèse 1:2).

Mais Dieu avait toujours Son projet de Se former une grande Famille divine qu’Il viendrait Lui-même instruire, afin de lui donner le salut et de lui offrir éventuellement l’univers entier comme héritage. Alors, dès le verset trois de la Genèse, Dieu commença Sa recréation de la terre en sept jours en déclarant : « Que la lumière soit ; et la lumière fut. Et Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Et Dieu nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le premier jour. »

Il y a des églises qui prêchent que l’univers entier fut créé en sept jours. Mais avez-vous noté ce que Dieu a créé le premier jour ? Que la lumière soit. Et c’est tout. Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres et nomma la lumière, jour ; et il nomma les ténèbres, nuit. Notez maintenant combien de temps Dieu a pris pour faire cette séparation : il y eut un soir et il y eut un matin ; ce fut le premier jour de vingt-quatre heures. Mais aucune mention de la création de l’espace pour y placer l’univers, de la création des anges, de la chute de Lucifer et de ses anges, ni de cette guerre dans le ciel qui incite Dieu à précipiter Satan et ses anges sur la terre qui, elle, existait déjà avant le premier jour de la recréation.

Ces choses furent réglées par Dieu dès le commencement et par la suite, Dieu procède à une création nouvelle pour accommoder les humains avec qui Dieu pourra partager Son univers entier, un jour. Alors, continuons dans Sa recréation. Genèse 1:6-8 nous révèle : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux ; et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. Et Dieu fit l’étendue, et sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue, d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma l’étendue, cieux. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le second jour. » Notez la précision avec laquelle le Tout-Puissant répare les éléments sur la terre qui était devenue tohu et bohu après le déchaînement de la rage de Satan lorsqu’il fut précipité sur la terre. Notez également que Dieu fit l’étendue et la réorganisa, car l’étendue était déjà créée.

« Puis Dieu dit : Que les eaux qui sont au-dessous des cieux se rassemblent en un seul lieu, et que le sec paraisse ; et cela fut ainsi. Et Dieu nomma le sec, terre ; et il nomma l’amas des eaux, mers ; et Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : Que la terre pousse de la végétation, des herbes portant semence, des arbres fruitiers portant du fruit selon leur espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre ; et cela fut ainsi. Et la terre produisit de la végétation, des herbes portant semence selon leur espèce, et des arbres portant du fruit, qui avaient leur semence en eux-mêmes, selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le troisième jour » (Genèse 1:9-13). Simultanément, Dieu commence à réorganiser l’étendue du ciel autour de la terre.

Dans Genèse 1:14-19, nous lisons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. »

« Puis Dieu dit : Que les eaux produisent en abondance des êtres vivants ; et que des oiseaux volent sur la terre devant l’étendue des cieux. Et Dieu créa les grands poissons, et tous les êtres vivants qui se meuvent, dont les eaux foisonnèrent, selon leurs espèces, et tout oiseau ailé, selon son espèce; et Dieu vit que cela était bon. Et Dieu les bénit, en disant : Croissez et multipliez, et remplissez les eaux dans les mers ; et que les oiseaux multiplient sur la terre. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le cinquième jour » de vingt-quatre heures tel que décrit dans Genèse 1:20-23.

Mais voici ce qui arriva le sixième jour, dans Genèse 1:24-25 : « Puis Dieu dit : Que la terre produise des êtres vivants selon leur espèce, bétail, reptiles et animaux de la terre selon leur espèce ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son espèce, et tous les reptiles du sol selon leur espèce ; et Dieu vit que cela était bon. »

Voici enfin le couronnement de Sa création. « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, et sur les oiseaux des cieux, et sur le bétail, et sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1:26-28).

Notez encore que Dieu a créé l’homme à l’image de Dieu, et non pas à cette image laide d’extraterrestre nommée adéquatement E.T. dans le but de séduire le monde et nos enfants afin de les amener à croire que Dieu aurait créé des humains ou toute autre forme d’entités vivantes sur des soi-disant planètes lointaines. Satan aimerait sûrement que nous croyions cela, car il prépare depuis longtemps une de ses séductions, celle que nous serons un jour attaqués par des extra-terrestres que l’on devra combattre et détruire, alors que c’est Jésus qui reviendra dans toute Sa gloire pour Se saisir de toutes les nations de la terre en tant que Roi de la terre entière.

Finalement, dans Genèse 1:29-31, Dieu donne Ses dernières instructions à nos premiers parents : « Et Dieu dit : Voici je vous ai donné toute herbe portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre qui a en soi du fruit d’arbre portant semence ; ce sera votre nourriture. Et à tous les animaux des champs, et à tous les oiseaux des cieux, et à tout ce qui se meut sur la terre, qui a en soi une âme vivante, j’ai donné toute herbe verte pour nourriture ; et cela fut ainsi. Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le sixième jour. » Avez-vous enregistré quelque chose de nouveau, ici ? Lorsque Dieu créa les choses qui devaient servir à l’homme, Il finit chaque observation de ce qu’Il avait créé en disant que c’était bon.

Mais maintenant que Dieu avait créé l’homme à Son image et à Sa ressemblance et avec qui Il voulait tout partager, Dieu vit tout ce qu’Il avait fait et voici, c’était très bon. « Ainsi furent achevés les cieux et la terre, et toute leur armée. Et Dieu eut achevé au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour, et le sanctifia, parce qu’en ce jour-là il se reposa de toute son œuvre, pour l’accomplissement de laquelle Dieu avait créé » (Genèse 2:1-3). Mais pourquoi Dieu S’est-Il reposé le septième jour ? Était-Il fatigué de tout ce qu’Il avait fait ?

Dieu préparait déjà le repos de l’humanité avant même que les humains commencent à se sentir fatigués. L’homme devait se reposer dans le Seigneur, mais il a refusé cette proposition. Jésus est venu pour nous montrer comment nous reposer, en nous démontrant que le sabbat ou repos avait été créé pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. N’a-t-il pas Lui-même dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, non pas l’homme pour le sabbat. Ainsi le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2:27-28) ? Jésus a même fait des miracles durant le sabbat afin de nous montrer comment l’observer en faisant du bien, mais au lieu de saisir qu’il était bien d’aider son prochain, même durant le sabbat, à cause de cela les pharisiens cherchaient à le mettre a mort. Le sabbat fut sanctifié par Dieu Lui-même afin que l’homme apprenne à se reposer dans le Seigneur.

Cependant, comprenez-moi bien, je ne suis pas en train de vous suggérer de retourner à l’observance de l’ancienne alliance et de consacrer le samedi comme jour de culte. Dans la loi de Christ, celle de la Nouvelle Alliance, le « sabbat » du chrétien s’étend aux sept jours de la semaine. Christ exige que Son disciple se repose du péché et des œuvres mortes et cela ne peut se réduire à une seule journée de la semaine.

Mais continuons dans Genèse 2:19-20 où nous voyons comment : « l’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs, et tous les oiseaux des cieux ; et il les fit venir vers Adam, pour voir comment il les nommerait, et que tout nom qu’Adam donnerait à chacun des êtres vivants, fût son nom. Et Adam donna des noms à toutes les bêtes, et aux oiseaux des cieux, et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. » Pas de problème ! Dieu avait aussi déclaré : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2:18).

Alors : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. Or Adam et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte » (Genèse 2:21-25). Dieu prépara déjà le mariage pour les descendants de nos premiers parents afin qu’ils quittent leurs parents et s’attachent à leur couple, et qu’ils deviennent ainsi une seule chair, réglant leurs problèmes ensemble et en élevant leurs enfants selon l’Esprit qui les guiderait.

***

Ce qui suit est purement académique, mais je crois l’avoir reçu par l’inspiration du Saint-Esprit. Alors, je vous demanderais, en toute humilité, en tant que mes correspondants, de lire attentivement ce qui suit, de prier et de m’offrir par courriel ce que l’Esprit vous inspirera afin d’enrichir ce que j’ai déjà reçu comme inspiration. Soyez assurés, mes chers amis, que je vous serai entièrement reconnaissant. J’attends alors vos réponses.

Vous êtes-vous déjà posé la question à savoir comment Dieu a formé les trois races dominantes sur la terre ? La Bible ne le dit pas, mais nous pouvons le déduire de ce que Dieu aurait révélé à Ses enfants. Notez d’abord qu’Adam fut créé blanc. Comment peut-on savoir cela ? Regardez dans le monde et notez vous-mêmes que la seule manière de produire des enfants blancs, c’est par deux parents blancs. Un blanc avec une femme blanche forment des enfants blancs. En règle générale, un noir avec une femme blanche forment des enfants noirs, et un jaune avec une femme blanche forment des enfants jaunes. Il n’y a pas de preuves évidentes que ce soit toujours le cas. Il ne faudrait pas affirmer quelque chose sans les preuves qui vont avec. Alors, comment Dieu S’y est-Il pris pour former cette variété de trois couleurs si dominantes ? Vos suggestions seraient bien appréciées.

Juste par curiosité, que produisent un homme noir avec une femme jaune ; ou un homme jaune avec une femme noire ? Je dois vous avouer que je ne le sais pas, parce que les Écritures n’en parlent pas, mais les Indiens et les Pakistanais, par exemple, sont peut-être le résultat de plusieurs mélanges, au fil des siècles. J’aimerais vous faire remarquer que les mulâtres (mélange noir/blanc) sont d’une couleur café au lait que l’on ne peut assimiler ni aux blancs ni aux noirs ; j’ai même vu une mulâtre qui avait les cheveux roux naturels. Cela arrive même parmi les familles blanches et les jaunes. Mes parents avaient des cheveux noirs. Mes deux frères avaient aussi des cheveux noirs, sauf moi qui avais des cheveux rouge carotte. De même les eurasiens (mélange blanc/jaune) ne sont ni blanc ni jaune. Quand les trois races furent constamment mélangées, cela donna des enfants de toutes les teintes. Ce qui est important, c’est que Dieu aime la variété. Ne l’a-t-Il pas créée ? N’ont-ils pas tous le même sang ? « Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation » (Actes 17:26). Il n’y a donc pas de suprématisme racial qui tienne devant Dieu.

Revenons à la création lorsqu’Adam fut créé, mais qu’Ève fut formée avec une côte d’Adam. Lors de Son chef-d’œuvre, en formant les ovaires d’Ève, Dieu n’avait qu’à les modifier afin de produire des ovules blancs, noirs et jaunes en alternance, et nos premiers parents en ont formés plusieurs. Genèse 4:1-2 nous déclare que : « Adam connut Ève sa femme, et elle conçut, et enfanta Caïn (acquisition), et elle dit : J’ai acquis un homme avec l’aide de l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel ; et Abel fut berger, et Caïn fut laboureur. » Selon les historiens, Caïn était noir et Abel était blanc.

On me dira, les historiens de quelle histoire ? Je ne me rappelle pas avoir lu quoi que ce soit dans la Bible qui parle de la couleur de peau de Caïn ou d’Abel. Quant à l’histoire des hommes, vous savez comme moi qu’il faut s’en méfier comme de la peste. Je vous demande bien humblement d’être prudents avec ce genre d’argument qui n’en est pas un, en réalité. Vous serez d’accord pour dire qu’il nous faut apporter des arguments bibliques en béton, irréfutables, basés entièrement sur la vérité et non sur des conjectures personnelles. Voilà, mes chers amis, où votre aide peut m’être très utile, car dans les derniers jours, selon Daniel, la connaissance augmentera et, ajoutée à ce que nous trouvons déjà dans la Bible, elle viendra sûrement enrichir ce qui existe présentement.

***

Pour remplacer Abel, nous voyons, dans Genèse 4:25-26, que : « Adam connut encore sa femme ; et elle enfanta un fils et l’appela Seth (remplaçant); car Dieu, dit-elle, m’a donné un autre fils au lieu d’Abel, que Caïn a tué. Et un fils naquit aussi à Seth, et il l’appela Énosh. Alors on commença à invoquer le nom de l’Éternel. » Dans Genèse 5:4, nous lisons : « Et les jours d’Adam, après qu’il eut engendré Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles. » Donc, plusieurs enfants assurément de chaque couleur.

« Mais, » me direz-vous, « nous ne pouvons savoir de quelle couleur il s’agissait, car les trois grandes races (blanche, noire et jaune) ne sont apparues de manière évidente qu’après le Déluge et, encore là, nous ne pouvons savoir de quelle couleur étaient les belles-filles de Noé. » En effet, il y a eu beaucoup de spéculations d’homme que nous ne pouvons emprunter sans contrevenir à la vérité biblique. Je voudrais simplement savoir, comment Noé et sa femme, tous deux apparemment blancs, et leurs belles-filles, supposément de trois races différentes, auraient pu former les trois races majeures du monde. Est-ce que Satan aurait séduit toute l’humanité dans le but qu’elle doute de la puissance divine ?

Mais d’abord, que vient faire Satan dans tout cela ? Dès qu’il a su qu’il serait au service des humains, il est devenu jaloux et, au lieu d’apporter la Lumière aux humains que Dieu allait créer, il s’est tourné contre Dieu. Car : « auquel des anges Dieu a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis le marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » (Hébreux 1:13-14). Il avait même fomenté de faire la guerre à Dieu pour Le détrôner.

« Alors, il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui », nous déclare Jésus, dans Apocalypse 12:7-9. Remarquez, s’il vous plaît, que tout dans ce passage nous indique que cette guerre a eu lieu auparavant, et Satan fait dès maintenant ses ravages parmi les peuples et les nations. Non, il n’y aura pas une autre guerre dans le ciel, comme le prédisent plusieurs églises, car le cas de Satan est déjà réglé.

Cependant, Dieu lui reproche son erreur en lui déclarant : « Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant (Lucifer), fils de l’aurore ? Comment as-tu été abattu à terre, toi qui foulais les nations ? Tu disais en ton cœur : Je monterai aux cieux, j’élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu ; je siégerai sur la montagne de l’assemblée, aux régions lointaines de l’Aquilon. Je monterai sur les hauteurs des nues, je serai semblable au Très-Haut » (Ésaïe 14:12-14). Sa chance, Lucifer l’a déjà eue, et il ne lui reste que peu de temps pour séduire les nations.

Satan s’est vraiment laissé emporter par son orgueil. Mais sa chute du ciel fut une grande victoire pour les enfants de Dieu. Car, dans Apocalypse 12:10-11, Jean nous déclare : « Puis j’entendis dans le ciel une grande voix, qui disait : Maintenant sont venus le salut et la force, et le règne de notre Dieu, et la puissance de son Christ ; car l’accusateur de nos frères, qui les accusait jour et nuit devant la face de notre Dieu, a été précipité. Ils l’ont vaincu par le sang de l’Agneau, et par la parole à laquelle ils ont rendu témoignage, et ils n’ont point préféré leur vie à la mort. » Tant que nous demeurerons près de Notre-Sauveur, nous n’avons rien à craindre.

Mais les habitants de la terre n’en ont pas fini avec le diable. Apocalypse 12:12 nous déclare : « C’est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui y habitez. Malheur à vous, habitants de la terre et de la mer ; car le diable est descendu vers vous en grande fureur, sachant qu’il n’a que peu de temps. » Si vous croyez que ça va mal sur la terre, vous n’avez encore rien vu, car Satan sait très bien que les saints de Dieu seront protégés, mais les non convertis, ou ceux que Dieu appelle les Habitants de la terre, devront y goûter pendant trois ans et demi pour avoir continuellement rejeté leur Dieu qui ne voulait pourtant que leur bien.

Nous attendons présentement le déclenchement des évènements prédits par Jésus dans l’Apocalypse. Mais Jésus reviendra avec gloire et puissance pour Se saisir de tous les gouvernements, et Sa justice régnera enfin sur cette terre qui sera éventuellement transformée en pays d’Éden sous la gouverne de Jésus. Et les nations connaîtront enfin ce que c’est que la Paix de Dieu sur la terre entière.




D.549 – Aime ton prochain

Par Joseph Sakala

Dans Luc 10:22-29, Jésus nous déclare : « Toutes choses m’ont été données par mon Père ; et nul ne connaît qui est le Fils, que le Père, ni qui est le Père, que le Fils, et celui à qui le Fils le voudra révéler. Puis, se tournant vers ses disciples, il leur dit en particulier : Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez ! Car je vous dis que plusieurs prophètes et plusieurs rois ont désiré de voir ce que vous voyez, et ne l’ont point vu ; et d’entendre ce que vous entendez, et ne l’ont point entendu. Alors un docteur de la loi se leva et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que faut-il que je fasse pour hériter de la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-ce qui est écrit dans la loi, et qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Et Jésus lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. Mais cet homme voulant paraître juste, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? »

Cette question fut posée à Jésus par un avocat qui se spécialisait dans l’interprétation et l’application de plus de 600 commandements de l’Ancien Testament, en réponse à Jésus. Il répondit cela en affirmant que le plus grand commandement de la loi était d’aimer : « le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même » (Luc 10:27). À cette belle réponse : « Jésus lui dit : Tu as bien répondu ; fais cela, et tu vivras. Mais cet homme voulant paraître juste, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? » (Luc 10:28-29).

« Jésus, reprenant la parole, lui dit : Un homme descendit de Jérusalem à Jérico, et tomba entre les mains des brigands, qui le dépouillèrent ; et après l’avoir blessé de plusieurs coups, ils s’en allèrent, le laissant à demi-mort. Or, il se rencontra qu’un sacrificateur descendait par ce chemin-là, et ayant vu cet homme, il passa outre. Un lévite étant aussi venu dans le même endroit, et le voyant, passa outre. Mais un Samaritain, passant son chemin, vint vers cet homme, et le voyant, il fut touché de compassion. Et s’approchant, il banda ses plaies, et il y versa de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa monture, et le mena à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, en partant, il tira deux deniers d’argent, et les donna à l’hôte, et lui dit : Aie soin de lui, et tout ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel donc de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui est tombé entre les mains des voleurs ? Le docteur dit : C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui. Jésus donc lui dit : Va, et fais la même chose » (Luc 10:30-37).

De cette parabole, nous apprenons plusieurs principes importants concernant nos voisins et ce que veut dire de les aimer. D’abord un voisin n’est pas nécessairement quelqu’un dont la maison est proche de la nôtre, ou même quelqu’un que nous connaissons. Le Samaritain n’avait jamais rencontré le voyageur qui fut volé et blessé, et n’était même pas un de ses travailleurs agricoles. Cependant, il y avait trois critères qui, dans l’Esprit de Christ, faisaient du Samaritain le prochain du blessé. D’abord, le Samaritain avait croisé le chemin de l’homme blessé. Ensuite, celui-ci avait vraiment besoin du Samaritain. Et finalement, le Samaritain avait la capacité de répondre au besoin du blessé.

Puisque les trois critères furent rencontrés, et qu’une telle obligation se trouvait là, et que, finalement, le Seigneur nous a déclaré que nous devions adopter un tel comportement, car il nous incite à aimer notre prochain de la même manière que nous nous aimons nous-mêmes. C’est de faire ce que nous aimerions qu’on nous fasse, si les rôles étaient inversés. Cependant, il y a encore quelque chose qui manque, ici. L’amour dont parlait Jésus est l’amour agape qui nous décrit un amour inconditionnel servant les meilleurs intérêts de celui qui le reçoit, sans égard au bénéfice de celui qui donne. Alors, dans son sens le plus élevé, c’est un amour qui cherche à faire la volonté de Dieu pour celui ou celle qui est aimé.

Mais l’amour inconditionnel nous indique aussi des responsabilités chez la personne qui le reçoit. Parce que Jésus manifestait l’amour agape, Il l’exigeait également de la part de Ses disciples. N’oublions jamais que Christ nous sert d’exemple à suivre. Alors, afin de nous protéger, Jean nous déclare : « Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus-Christ est venu en chair. Un tel homme est le séducteur et l’antichrist. Prenez garde à vous, afin que nous ne perdions pas le fruit de notre travail, mais que nous en recevions une pleine récompense » (2 Jean 1:7-8). Jean n’y va pas par quatre chemins pour nous déclarer que celui qui prêche autre chose que cette vérité biblique disant que Dieu S’est incarné pour venir en chair et dans la personne de Jésus-Christ (Sauveur-Messie), est un séducteur et un antichrist.

Alors : « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:9-11). Nous n’avons aucun compromis à faire, ici, car la doctrine de Christ est très claire. Ce sont des paroles dures comme instruction et elles semblent être en conflit avec l’amour inconditionnel et l’exhortation biblique de montrer l’hospitalité, mais elles doivent être mises en contexte.

Allons voir la deuxième épître de Jean qui fut adressée à l’élue et à ses enfants. Dans 2 Jean 1:1-3, nous pouvons lire : « L’Ancien, à la dame élue et à ses enfants, que j’aime dans la vérité, et non pas moi seul, mais encore tous ceux qui ont connu la vérité, à cause de la vérité qui demeure en nous, et qui sera avec nous pour l’éternité : la grâce, la miséricorde, et la paix soient avec vous, de la part de Dieu le Père, et de la part du Seigneur Jésus-Christ, le Fils du Père, dans la vérité et la charité. » Il est quasiment certain que Jean ne s’adressait pas à une femme chrétienne, mais bien à une Église personnifiée symboliquement comme une femme noble avec des enfants, c’est-à-dire, des nouveaux convertis dans cette Église.

Donc, l’avertissement concerne le danger de permettre à un faux enseignant d’entrer dans la congrégation, comme pasteur ou enseignant, ou même un orateur invité qui apporterait une autre doctrine que celle du Christ. « Quiconque est transgresseur et ne demeure pas dans la doctrine de Christ, n’a point Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine de Christ, a et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous, et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez point dans votre maison, et ne le saluez point. Car celui qui le salue, participe à ses mauvaises œuvres » (2 Jean 1:9-11).

La doctrine de Christ n’en est pas une seulement au sujet de Christ, mais également une doctrine provenant de Christ, Sa doctrine, celle appartenant à Lui et à Son œuvre, et Dieu accomplissant ainsi Son œuvre dans le corps de l’homme/Jésus. C’est ce que les Témoins de Jéhovah et d’autres ne semblent pas comprendre. Le mot « doctrine », en grec, est didache qui veut littéralement dire « enseignements », d’où, entre autres, le mot « didactique », synonyme de « pédagogique ». Alors, ce sont les enseignements de Christ, et non quelques remarques sur Christ auxquelles tous les supposés chrétiens pourraient donner leur consentement, mais il s’agit plutôt du corps entier des enseignements venant de Jésus.

Jésus enseignait que tout l’Ancien Testament fut inspiré et portait la même autorité qui fut ensuite accordée aux auteurs du Nouveau Testament. « Car je vous ai annoncé tout le dessein de Dieu, sans en rien cacher. Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau sur lequel le Saint-Esprit vous a établis évêques, pour paître l’Église de Dieu, qu’il a acquise par Son propre sang » (Actes 20:27-28). Notez comment Jésus nous parle par la bouche de Paul, ici. Donc, toute l’Écriture est inspirée par Dieu, à partir de la Genèse jusqu’à l’Apocalypse. Il est donc très important que les faux enseignements ne s’implantent pas dans les congrégations locales.

Voilà pourquoi Dieu utilise même les anges afin de nous aider à comprendre, car : « Ne sont-ils pas tous des esprits destinés à servir, et envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? » nous déclare Paul, dans Hébreux 1:14. Malgré que la plupart des chrétiens soient au courant de la doctrine de Christ, apportée par les anges à ceux qui doivent hériter du salut, très peu apprécient la magnifique ressource venant de ces anges. Même s’ils nous sont invisibles, les anges sont réels et sont beaucoup plus impliqués dans nos vies personnelles que nous ne le pensons.

La raison principale pour laquelle Dieu a créé les anges était de Le servir. Ensuite, Dieu leur a donné plusieurs fonctions. D’abord, après notre création, Dieu les a envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut. « Mais mon seigneur est sage comme un ange de Dieu, pour savoir tout ce qui se passe dans le pays » (2 Samuel 14:20). Les anges ont une grande sagesse. David nous dit, dans Psaume 103:20 : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez Son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! »

Les anges peuvent se déplacer à des vitesses vertigineuses. Dans Daniel 9:21, le prophète nous déclare : « Je parlais encore dans ma prière, quand cet homme, Gabriel, que j’avais vu en vision auparavant, vint à moi d’un vol rapide, vers le temps de l’oblation du soir. » De plus, dans Hébreux 12:22, nous lisons : « Mais vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, des milliers d’anges. » Dieu a énormément d’anges à Sa disposition, et Il peut en déplacer des quantités énormes. Dans Psaume 103:20, David déclare : « Bénissez l’Éternel, vous ses anges puissants en force, qui exécutez son commandement en obéissant à la voix de sa parole ! » Et ils sont tous disponibles pour Son peuple.

Leur existence même est au service de ceux qui doivent hériter du salut. Ils sont intensément intéressés à tous les plans de Dieu, ainsi qu’à nos rôles individuels dans ces plans. « C’est de ce salut que se sont informés et enquis les prophètes, qui ont prophétisé touchant la grâce qui est en vous ; recherchant, pour quel temps et quelles conjonctures l’Esprit de Christ qui était en eux, et qui rendait témoignage d’avance, leur révélait les souffrances de Christ, et la gloire dont elles seraient suivies. Et il leur fut révélé que ce n’était pas pour eux-mêmes, mais pour nous, qu’ils étaient dispensateurs de ces choses, qui vous ont été annoncées maintenant par ceux qui vous ont prêché l’Évangile, par le Saint-Esprit envoyé du ciel, et dans lesquelles les anges désirent plonger leurs regards » (1 Pierre 1:10-12).

Les plus puissants sont nos gardiens. « L’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent, et il les délivre » (Psaume 34:8). Même durant la tribulation : « Aucun mal ne t’atteindra, aucune plaie n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. Ils te porteront dans leurs mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. Tu marcheras sur le lion et sur l’aspic ; tu fouleras le lionceau et le dragon.  Puisqu’il m’aime avec affection, dit le Seigneur, je le délivrerai ; je le mettrai en sûreté, car il connaît mon nom. Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse ; je l’en retirerai et le glorifierai. Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir ma délivrance » (Psaume 91:10-16).

Jésus nous dit que Ses anges gardent surtout les petits enfants. Car, dans Matthieu 18:10, Jésus a dit : « Prenez garde de ne mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que dans les cieux leurs anges voient sans cesse la face de mon Père qui est aux cieux. » Ils veillent sur les congrégations locales, comme dans Apocalypse 2:1-2 où Jésus a dit à Jean : « Écris à l’ange de l’Église d’ÉPHÈSE : Voici ce que dit celui qui tient les sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept chandeliers d’or : Je connais tes œuvres, et ton travail, et ta patience ; et je sais que tu ne peux souffrir les méchants ; et tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres, et ne le sont point, et tu les a trouvés menteurs. » Jésus félicite Ses Églises et leur rapporte parfois ce qu’elles doivent changer.

Pendant que les anges servent dans les Églises, ils apprennent aussi : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:10-12). Les anges sont directement impliqués dans l’accomplissement de plusieurs miracles providentiels, tels que celui de Daniel dans la fosse aux lions, où il déclara au roi que : « Mon Dieu a envoyé son ange, il a fermé la gueule des lions, et ils ne m’ont fait aucun mal, parce que j’ai été trouvé innocent devant lui ; et devant toi aussi, ô roi, je n’ai commis aucun mal. Alors le roi fut extrêmement réjoui, et il commanda qu’on retirât Daniel de la fosse. Daniel fut retiré de la fosse, et on ne trouva sur lui aucune blessure, parce qu’il avait cru en son Dieu » (Daniel 6:22-23).

Finalement, les anges accompagneront chaque croyant en la présence du Seigneur à la résurrection. Regardons ce que la Bible nous raconte au sujet du pauvre et de l’homme riche. « Or, il arriva que le pauvre mourût, et il fut porté par les anges dans le sein d’Abraham ; le riche mourut aussi, et fut enseveli. Et étant en enfer, dans les tourments, il leva les yeux, et vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein ; et s’écriant, il dit : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, afin qu’il trempe dans l’eau le bout de son doigt, pour me rafraîchir la langue : Car je suis extrêmement tourmenté dans cette flamme. Mais Abraham répondit : Mon fils, souviens-toi que tu as eu tes biens pendant ta vie, et que Lazare y a eu des maux ; maintenant il est consolé, et toi tu es dans les tourments. Outre cela, il y a un grand abîme entre vous et nous, de sorte que ceux qui voudraient passer d’ici à vous, ne le peuvent ; non plus que ceux qui voudraient traverser de là jusqu’à nous » (Luc 16:22-26).

« Mais nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps, et demeurer auprès du Seigneur. C’est pourquoi, nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous délogions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi, car nous ne nous recommandons pas de nouveau auprès de vous, mais nous vous donnons occasion de vous glorifier à notre sujet, afin que vous puissiez répondre à ceux qui se glorifient du dehors, et non du cœur » (2 Corinthiens 5:8-12).

Peut-être qu’en ce jour-là, nous pourrions rencontrer ces anges en particulier qui furent assignés à nous protéger et à nous guider, afin de pouvoir les remercier correctement. Ce doit être pour cela que Jude nous a écrit : « Bien-aimés, plein de zèle pour vous écrire touchant notre salut commun, j’ai jugé nécessaire de le faire, pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints. Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:3-4).

Jude avait déjà décelé en son temps – ce qui est encore plus réel de nos jours chez certains chrétiens – qu’il est plus facile et plus confortable d’enseigner et de prêcher les bénédictions de notre salut commun qu’il ne l’est de combattre pour la foi qui a été donnée une fois aux saints, même si cela est primordial. Jude nous parle d’hommes impies qui, pour l’argent, vous promettront ce que vous voulez entendre, même la grâce de Dieu. Ne vous privez de rien, car où le péché abonde, la grâce surabonde. Il est vrai que de se repentir est honorable, et c’est ce qu’il faut faire, mais il ne faut pas renier Dieu en déclarant qu’une fois sauvé, toujours sauvé, même si Dieu est miséricordieux.

Le message de Jude nous donne l’impression qu’il fut contraint, évidemment par le Saint-Esprit, d’être alarmé par le besoin de nous déclarer qu’il avait jugé nécessaire de nous exhorter à combattre pour la foi. Son exhortation nous indique que nous devons aller jusqu’à agoniser dans la situation avec une intense détermination. Le terme utilisé par Jude est le mot grec epagonizomai qui veut littéralement dire « agoniser pour quelque chose ». Donc, défendre ou combattre pour la foi est une chose sérieuse et urgente. Ce que nous devons défendre, c’est « la foi », le corps entier de la vérité chrétienne, là où elle est attaquée. Il serait alors très important de combattre pour la doctrine qui existe dès la création, qui est la fondation de tout. Parce que c’est la doctrine qui est perpétuellement attaquée par l’adversaire que nous connaissons tous.

Cette foi fut livrée depuis longtemps aux saints de Dieu. Elle a été donnée une fois aux saints pour être sauvegardée. Le Seigneur nous a confié Sa Parole complète et inspirée que nous devons garder intacte pour chaque génération jusqu’au retour de Christ. Nous devons la prêcher et l’enseigner à chaque créature, selon notre possibilité. Finalement, notez bien que la sauvegarde de la foi ne fut pas donnée qu’aux théologiens spécialement entraînés et à d’autres professionnels, mais, tenez-vous bien, « aux saints », c’est-à-dire, à vous et à moi. Chaque chrétien croyant reçoit donc la consigne de combattre pour la foi. Pour accomplir ceci, il faut apprendre à mettre toute notre foi en Dieu.

« Car l’Éternel, qui est haut élevé, voit celui qui est abaissé, et il aperçoit de loin celui qui s’élève. Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » nous déclare Psaume 138:6-8. Le roi David amène trois points simples dans son admonition à ceux qui luttent avec la confiance qu’ils ont en la vérité et en la miséricorde de Dieu. D’abord, Dieu aime Ses saints et Il aperçoit de loin celui qui s’élève. L’orgueil est une des sept choses que Dieu déteste.

Proverbes 6:16-19 nous dit : « Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. » Dieu répond aux désirs d’une personne humble. Dans Psaume 10:17, nous lisons : « Éternel, tu entends le souhait des affligés ; affermis leurs cœurs, prête-leur une oreille attentive, pour faire droit à l’orphelin et à l’opprimé ; afin que sur la terre l’homme ne continue plus à répandre l’effroi. »

« La face de l’Éternel est contre ceux qui font le mal, pour retrancher de la terre leur mémoire. Quand les justes crient, l’Éternel les exauce, et il les délivre de toutes leurs détresses. L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il délivre ceux qui ont l’esprit froissé. Le juste a des maux en grand nombre ; mais l’Éternel le délivre de tous » (Psaume 34:17-20). La promesse divine est de nous faire renaître et de nous sauver. Voilà pourquoi Paul a été prudent d’avoir enduré avec la grâce qu’il avait reçue. Dans 2 Corinthiens 12:6-7, Paul nous déclare : « Si je voulais me glorifier, je ne serais pas imprudent, car je ne dirais que la vérité ; mais je m’en abstiens, afin que personne ne m’estime au-delà de ce qu’il voit en moi, ou de ce qu’il m’entend dire. Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. »

Voilà ce que Paul a enduré plutôt que de recevoir une guérison physique. Nous pourrions avoir beaucoup de succès face à l’opposition, tout comme Paul nous le déclare, dans 1 Corinthiens 16:7-9 : « Car je ne veux pas vous voir maintenant en passant ; mais j’espère de demeurer avec vous quelque temps, si le Seigneur le permet. Cependant, je demeurerai à Éphèse jusqu’à la Pentecôte ; car une grande porte m’y est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. » Nous pourrions, en effet, être délivrés de la pression des ennemis, ou recevoir un miracle dans notre vie, mais quelques soient les circonstances, Dieu réagira selon notre besoin et pour notre bien.

« Si je marche au milieu de l’adversité, tu me rendras la vie ; tu étendras ta main contre la colère de mes ennemis, et ta droite me délivrera. L’Éternel achèvera ce qui me concerne. Éternel, ta bonté demeure à toujours. N’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » (Psaume 138:7-8). Ce terme, qu’il soit dans l’Ancien ou dans le Nouveau Testament, déclare l’œuvre de Dieu en vue de Son but. Ici, le but de Dieu concerne spécifiquement ce qui regarde les saints de Dieu. Et ce qui concerne Dieu, c’est ce que Son apôtre Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10).

Il n’y a aucun doute possible là-dessus, car la miséricorde de Dieu est toujours renouvelée. Il n’y a pas de limite à Son pardon. Si nous Lui faisons confiance, rien ne pourra contrevenir au plan de Dieu pour nous. « Car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir », nous assure Paul, dans Philippiens 2:13. Alors, n’ayez pas peur de mourir dans le Seigneur. C’est justement ce que Paul veut nous dire dans 1 Thessaloniciens 4:13 : « Or, mes frères, je ne veux pas que vous soyez dans l’ignorance au sujet des morts, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n’ont point d’espérance. »

L’espoir du chrétien, c’est la résurrection. « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts. Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:14-18). Au risque de me répéter, notez que nous ne monterons pas au ciel, comme certains groupes le prêchent, mais bel et bien dans les airs. La rencontre avec Christ se fera sur des nuées (des nuages).

Ne croyez pas ceux qui vous donnent de faux espoirs en vous prêchant un enlèvement au ciel dans le but de vous soutirer votre argent. Car : « Si nous n’avons d’espérance en Christ que pour cette vie seulement, nous sommes de tous les hommes les plus misérables » (1 Corinthiens 15:19). Croyez ce que Jésus nous a déclaré et non ce que les hommes ont concocté. Regardez vous-mêmes ce que Jésus a déclaré aux Juifs, dans Jean 3:12-13 : « Si je vous ai parlé des choses terrestres, et que vous ne croyiez point, comment croirez-vous, si je vous parle des choses célestes ? Or personne n’est monté au ciel, que celui qui est descendu du ciel, savoir, le Fils de l’homme [Christ] qui est dans le ciel. » Ce sont les Paroles mêmes du Seigneur. Que Dieu soit reconnu comme vrai et tout homme menteur.

Lorsque Jésus parle de la mort d’un converti, Il utilise parfois le mot « dormir ». « Il parla ainsi, et après il leur dit : Lazare notre ami dort ; mais je vais l’éveiller. Ses disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Or, Jésus avait parlé de la mort de Lazare ; mais ils crurent qu’il parlait du repos du sommeil. Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. Et je me réjouis à cause de vous, de ce que je n’étais pas là, afin que vous croyiez ; mais allons vers lui » (Jean 11:11-15). Il y a beaucoup de peine lorsqu’un converti meurt, mais cette peine est en quelque sorte adoucie par l’espérance du retour de Christ.

Voici ce que Tite 2:13-15 nous déclare : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », dit Paul à Tite. Et Paul continue : « Car si nous croyons que Jésus est mort, et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus, pour être avec lui, ceux qui sont morts » (1 Thessaloniciens 4:14).

« Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui serons restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:15-17). Alors, qu’attendons-nous pour nous engager envers Dieu ? « Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi » (Psaume 37:5-6).

La frustration doit sûrement se ressentir chez les saints de Dieu lorsqu’ils combattent contre les forces du mal. La douleur et la pression des tourments sont réels. « Quant au trompeur, ses moyens sont pernicieux ; il trouve des inventions pour perdre les affligés par des paroles fausses, et le pauvre dont la cause est juste. Mais l’homme noble forme de nobles desseins, et il se lève pour agir avec noblesse », nous déclare le prophète, dans Esaïe 32:7-8. Alors, n’ayez crainte, car le Seigneur détruira les plans des méchants. « Maintenant je me lèverai, dit l’Éternel ; maintenant je serai exalté, maintenant je serai haut élevé ! » (Esaïe 33:10). Toutefois, pendant que leurs plans sont actifs, ils peuvent nous causer beaucoup de mal.

Cependant, nous devrions maintenir notre confiance dans le Seigneur, et Lui engager nos vies, si nous voulons en sortir victorieux. Le mot hébreu galal, utilisé ici, est souvent traduit « rouler avec quelque chose ». Lorsque nous nous engageons avec Dieu, nos actions et nos activités doivent aller dans le sens de Celui qui nous a engagés ; donc, nous roulons avec le Seigneur dans Ses voies. Paul utilise son épître aux Philippiens afin de décrire le lien entre le Créateur Sauveur et l’esprit du chrétien qui a donné sa vie à Dieu. « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6).

« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais plus encore maintenant en mon absence, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement ; car c’est Dieu qui produit en vous et le vouloir et le faire selon son plaisir. Faites toutes choses sans murmures et sans disputes ; afin que vous soyez sans reproche, sans tache, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d’une génération dépravée et perverse, au sein de laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, y portant la parole de vie ; en sorte qu’au jour de Christ, je puisse me glorifier de n’avoir point couru en vain, ni travaillé en vain, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:12-16.

En admettant qu’il n’avait pas encore atteint son développement maximal, Paul avait tellement placé son centre d’intérêt sur le Royaume à venir qu’il oubliait les choses du passé pour ne se concentrer que sur ce qui était en avant. « Frères, pour moi, je ne me persuade pas d’avoir saisi le prix ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi. Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments », nous déclare Paul, dans Philippiens 3:13-16.

La promesse de Dieu : « Étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1:6), est conditionnelle dans la mesure où nous Lui demeurons fidèles et que nous marchons dans Sa voie et Sa volonté souveraine.




L’attaque progressive contre les croyances chrétiennes

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Mai 2019

Par Jerry Barrett

« Or l’Eternel Dieu avait formé l’homme de la poudre de la terre … Il n’est pas bon que l’homme soit seul … et Dieu prit une de ses côtes … Et l’Eternel Dieu fit une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Alors Adam dit : A cette fois celle-ci est os de mes os, et chair de ma chair ; on la nommera hommesse, parce qu’elle a été prise de l’homme. »

(Genèse 2:7, 18, 21-23)

Nous sommes tous nés chacun d’une femme, et notre genre est déterminé par nos parties génitales. D’après la Parole de Dieu, il n’y a que deux genres – l’homme et la femme. Dans la société d’aujourd’hui, ils sont un grand nombre à promouvoir la multiplicité des genres afin de justifier leur mentalité pervertie. Par exemple, la Ville de New York reconnaît trente et une identités de genre. Est-ce étonnant que cet endroit se nomme également Babylone ?

Célébration de la débauche

Qu’est-ce qui a conduit l’Amérique à prendre le chemin de la destruction ? N’avons-nous donc rien appris de Sodome et de Gomorrhe ? Apparemment pas. L’endoctrinement de notre jeunesse vers l’acceptation de l’homosexualité s’est intensifié au cours des récentes décennies. On célèbre la débauche dans toute sa vaine gloire.

De même des soi-disant chrétiens tièdes qui remplissent nos églises et nos chaires, et qui enseignent aux futurs pasteurs à ne pas croire à ce que la Bible dit. Les doctrines de l’homme ont supplanté les principes de la foi chrétienne biblique. Jésus nous a avertis contre ces hommes : « Or gardez-vous des faux Prophètes, qui viennent à vous en habit de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants » (Matthieu 7:15).

Beaucoup de gens sont devenus la proie de ces faux enseignants. Serviteurs de Satan, ils sont habiles dans l’art de la tromperie. Ils masquent leurs mensonges sous un air d’autorité religieuse, et leur malin évangile derrière un voile de vérité. Ils tordent et déforment Sa Parole par des traditions d’homme.

Cédez-leur un pouce…

Lorsque la Cour Suprême a jugé que les personnes de même sexe pouvaient se marier, les portes de la licence se sont tout grand ouvertes. Ce fut la préface des attaques contre l’identité de genre traditionnelle, de la masculinité et de l’équilibre de la nature.

Cette décision a également donné un coup de pouce à ceux qui appartiennent au mouvement LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres). Le vieil adage disant « cédez-leur un pouce et ils prendront un pied » est ici fort approprié.

Menace nette contre le christianisme

La porte-parole de la Maison Blanche, Nancy Pelosi, présente la Loi sur l’Égalité destinée à assurer la large protection des droits… pour tous les Américains LGBT.

Récemment montés au pouvoir à la Chambre des Représentants, ces démocrates progressifs, conduits par Nancy Pelosi, ont produit un nouveau projet de loi intitulé « la Loi sur l’Égalité ». Cette Loi donnera à la communauté LGBT une reconnaissance attendue depuis longtemps et la validation de leur progrès.

Ce projet de loi va amender la Loi des droits civils de 1964 pour y inclure l’orientation sexuelle et l’identité de genre en tant que classe protégée au niveau fédéral. Bien que cela semble inoffensif aux yeux de la moyenne des personnes, on devrait le considérer comme une menace nette contre le christianisme traditionnel. Nos libertés religieuses ont la tête sur le billot.

Cette Loi bannira la discrimination fondée sur la sexualité ou l’identification de genre aux endroits suivants : un stade ou tout autre établissement fournissant du divertissement, de la récréation ou de l’exercice ; tout établissement fournissant des biens et services, y compris un magasin, un centre d’achat, un détaillant en ligne, un centre de soin, un refuge, un salon funéraire ; ou tous les trains, autobus, taxis, avions ou autres services de transport. Ce n’est qu’un aperçu de la multitude de gens qui seront affectés par cette loi odieuse.

Plus important encore, cette loi niera toute défense mettant au défi ce mode de protection en se basant sur la Loi sur la restauration de la liberté de religion de 1993. Par sa nature, la Loi sur l’Égalité annulera les protections de la liberté religieuse fédérale et étatique. Essentiellement, cette loi pourrait, par interprétation de la cour, forcer les églises chrétiennes à officier des mariages de même sexe.

Les dictats gouvernementaux des normes sociétales

Il se pourrait bien que le précurseur de tout ce drame ait été exposé dans un projet de loi inoffensif présenté au début des années 1970. Faisant partie des Amendements de l’Éducation de 1972, le Titre IX était une loi de droits civiles permettant que : « Nulle personne aux États-Unis ne sera exclue de participation, en fonction de son sexe, privée de bénéfices, ou sujette à discrimination sous aucun programme d’éducation ou activité recevant une assistance financière fédérale. »

Pendant l’administration Obama, l’avancement de l’agenda LGBT occupa le devant de la scène. Le Département de l’Éducation et le Département de la Justice de son administration émirent une lettre comprenant un guide pour les écoles concernant la protection des droits civils des étudiants transgenres sous le Titre IX. Appelée familièrement la « loi des toilettes », la lettre expliquait les directives fédérales sur l’utilisation des toilettes et définissait l’identité de genre, le sexe assigné à la naissance, le transgenre et la transition de genre.

Le Président Obama enflamma la Maison Blanche par le mariage de même sexe.

De plus, cette lettre contenait des directives qui interdisaient de forcer un étudiant à employer des installations en inadéquation avec son identité de genre et que les écoliers transgenres ne devaient pas subir de ségrégation des autres dans les dortoirs et les vestiaires. « Inclusion » est le terme accrocheur devenu courant dans cette discussion.

Toutefois, cela ouvre les portes aux prédateurs qui abuseront de cette politique. Il y a eu de nombreux cas où une personne déviante, se faisant passer pour une femme transgenre, s’est fait arrêter pour avoir espionné des femmes et des jeunes filles. Les toilettes de la chaîne de magasins Target furent un des terrains de jeux de ces prédateurs.

La sécurité des femmes est-elle menacée ?

La Loi sur l’Égalité sera une menace contre la sécurité des femmes dans les refuges, de même que dans les vestiaires et les toilettes. Le projet de loi déclare catégoriquement : « aucun individu ne pourra être interdit d’accès à une installation partagée, ce qui comprend un dortoir, un vestiaire, une cabine d’essayage, qui s’accordent avec l’identité de genre de l’individu. »

Dans des amendements précédents à la Constitution, le terme « sexe » s’appliquait aux droits des femmes, même si le terme « égalité » voulait dire que les hommes et les femmes devaient être traités de manière égale. Aujourd’hui, l’on juge que le terme « sexe » inclut l’orientation sexuelle et l’identité de genre. Cela va effectivement annuler la protection des femmes dans les espaces séparés des hommes.

Avec cette pièce législative, qu’est-ce qui empêcherait un homme – déclarant s’identifier aux femmes – d’y pénétrer et d’abuser les résidentes actuelles ? La réponse toute simple, c’est… rien. Pourquoi n’y a-t-il aucun cri d’alarme concernant cette question de la part des organismes qui proclament être les défenseurs des femmes ?

Le genre n’est pas scientifique

Une porte-parole dans une vidéo de Teen Vogue nous assure que le genre n’a rien à voir avec les chromosomes ou l’appareil génital avec lequel une personne est née.

La propagande que l’on force nos enfants à avaler dans les écoles publiques s’est étendue aux publications libérales progressives comme le magazine Teen Vogue. Ce dernier vise les adolescentes et défend les politiques de gauche depuis des années.

Dans le but de sembler scientifique, Teen Vogue a déclaré que l’idée que le corps soit mâle ou femelle est erronée. Les éditeurs ont publié une vidéo mettant en vedette un groupe d’orateurs qui disent aux adolescents que les rôles traditionnels de genre ne sont pas scientifiques.

Dans un segment de cette vidéo, produite par Teen Vogue, l’on fait cette déclaration ridicule : « Nous possédons tous des caractéristiques qui sont typiquement mâles et typiquement femelles, et c’est vraiment par choix politique, par facteurs sociaux et par choix idéologiques si nous donnons une signification aux différentes parties de notre corps. »

Soutien parental dans la transition de genre

Mais l’assaut contre notre jeunesse ne se confine pas aux écoles et aux torchons de propagande. De soi-disant experts en santé mentale disent aux parents qu’il est dangereux de remettre en question les croyances d’un enfant à propos de son genre. En outre, on instruit les parents à soutenir la transition de l’enfant en y incluant une thérapie hormonale. De plus, dans plusieurs états, c’est maintenant devenu illégal de questionner l’identité de genre d’un enfant.

Un nouveau drapeau « genre fluide/pansexuel » a été conçu.

Malheureusement, ces traitements hormonaux influencent le développement cérébral et la santé cardio-vasculaire, et peuvent mener à un accroissement des risques de cancer. De nombreux adolescents ayant fait une transition de genre sont devenus suicidaires.

Qu’arrive-t-il au modèle masculin ?

Qu’est-il arrivé au mâle dominant, chef du foyer ? Proverbes 13:1 l’explique : « L’enfant sage écoute l’instruction de son père, mais le moqueur n’écoute point la répréhension. »

Le genre mâle qui exhibe la masculinité traditionnelle est maintenant qualifié de toxique. Il n’est plus acceptable dans la société éclairée qu’un homme soit dur, fort et affirmé.

Depuis l’explosion du mouvement féministe du début des années 1970, le chef de file mâle est devenu persona non grata. La poursuite de l’accomplissement et du statut, de la force et du déploiement de masculinité n’est plus tolérée dans la société moderne d’aujourd’hui.

En ce déclin continu de la société, on cible les hommes pour qu’ils changent, et plusieurs succombent aux normes sociétales mises en place par les féministes. Les hommes ne sont plus les chasseurs-rassembleurs qui protègent leurs familles de la mort ; on leur donne maintenant le nom de « métrosexuels ».

Le « nouvel homme » est celui qui se soucie de son habillement et de son apparence, et passer beaucoup de son temps à magasiner fait partie de son personnage. Ces hommes adoptent des coutumes et des attitudes qui appartenaient jadis aux femmes.

L’emploi des programmes télévisés a aussi joué un rôle significatif dans les changements culturels de la masculinité. La toxicité masculine a également été ciblée par les annonceurs de publicité. Les rasoirs Gillette ont commencé récemment une nouvelle campagne de publicité dirigée vers les jeunes hommes promouvant des expressions plus saines de masculinité.

Les valeurs chrétiennes visées

Les résultats de ces opérations de contrôle mental ont démontré des réactions positives. Récemment, une poignée d’hommes de la Pennsylvanie ont parti un groupe de câlins. Il a été constitué, selon un des co-fondateurs, pour permettre aux hommes d’être plus vulnérables. On s’y tient aussi par la main et on se caresse les cheveux et la barbe les uns les autres.

L’émasculation des hommes est presque complète. Les derniers mâles traditionnels intransigeants vieillissent et vont disparaître. Avec la Loi sur l’Égalité proposée par la Porte-parole Pelosi, les valeurs chrétiennes fondamentales sont carrément dans la mire. Une loi fédérale concernant l’orientation sexuelle et l’identité de genre forcera les œuvres de bienfaisance et les églises à ouvrir leurs portes à tous. Cela pourrait conduire d’innombrables organisations charitables à fermer leurs portes, laissant geler dehors ceux qui en ont besoin.

Le Ministère de la Vérité nous tombe dessus

La Loi sur l’Égalité va gaspiller d’énormes ressources tout en intimidant le monde des affaires. Il y a trop de preuves empiriques pour croire que de petits commerces ne seront pas ciblés en ne se basant que sur le fait qu’elles appartiennent à des chrétiens. Cette loi va élever le pouvoir de tyranniser au-dessus de la capacité du citoyen moyen à se battre.

La presciente nouvelle de George Orwell, 1984, décrit de manière inquiétante la situation prévalant aujourd’hui. Cette loi va permettre au gouvernement d’interférer dans les pensées des Américains, dans leur langage et dans leurs actions à la maison, dans les écoles, au travail et au jeu. Cet autoritarisme est des plus menaçants pour notre vie, notre liberté et notre poursuite du bonheur.

Ceux qui font la promotion continuelle de ce style de vie pécheur devraient tenir compte des Paroles de Jésus-Christ :

« Tous ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n’entreront pas dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur ! Seigneur ! n’avons-nous pas prophétisé en ton Nom ? et n’avons-nous pas chassé les démons en ton Nom ? et n’avons-nous pas fait plusieurs miracles en ton Nom ? Mais je leur dirai alors tout ouvertement : je ne vous ai jamais reconnus ; retirez-vous de moi, vous qui vous adonnez à l’iniquité » (Matthieu 7:21-23).

Je prie pour que fassiez entendre votre voix. Soyez parmi les élus et tenez ferme aux Paroles de Christ Jésus.