D.559 – Libéré de la culpabilité

Par Joseph Sakala

Êtes-vous parfois obsédés par des élans de culpabilité ? Avez-vous parfois au dedans de vous le sentiment d’avoir fait du mal, ce qui vous donne des pensées de honte et d’infériorité ? Rassurez-vous, car vous n’êtes pas les seuls ! Mais pourquoi, en tant qu’humains, serions-nous obligés de nous sentir coupables ? La psychologie moderne ne nous conseille-t-elle pas de chasser tout sentiment de culpabilité afin d’être libre ? Or, la réalité est que la culpabilité joue un rôle vital dans le Plan de Dieu. Quel est ce rôle, et comment doit-on réagir face à la culpabilité ? La culpabilité est définie comme l’état dans lequel nous nous trouvons après avoir commis une offense, un crime, une violation, ou le mal, spécialement contre une loi morale où pénale. C’est de comprendre que nous avons la responsabilité d’avoir fait quelque offense, crime ou mal et d’en ressentir du remord.

La culpabilité est alors une réaction naturelle et humaine dans le fait d’avoir brisé une loi. Lorsqu’un individu brise une loi du code de la route, il est coupable d’avoir brisé cette loi de la route. La même chose est vraie lorsque nous brisons une loi spirituelle de Dieu. Dès que nous la brisons, nous en ressentons l’état de responsabilité. Et quelle est cette responsabilité ?  Il y a environ 2 000 ans de cela, la Parole de Dieu (Jean 1:1-3, 14), le Logos ou le Porte-parole s’est dépossédé de Son immortalité, est né d’une femme vierge qui enfanta un Fils et qui fut nommé EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS (Matthieu 1:23).

Il S’appelait Jésus-Christ (Sauveur-Oint), et Il est entré dans ce monde pour plusieurs raisons dont la première fut de mourir d’une mort ignoble, aux mains des humains guidés de façon malsaine, mais qu’Il avait pourtant Lui-même créés. Pourquoi cette mort ? Afin d’effacer la pénalité pour chaque péché commis par chaque être humain ayant déjà existé et pour tous ceux qui devaient naître par la suite. Dans la Bible, nous pouvons lire : « Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu, et qu’ils sont justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, que Dieu avait destiné à être une victime propitiatoire ; par la foi, en son sang, afin de manifester sa justice par le pardon des péchés commis auparavant, pendant les jours de la patience de Dieu ; afin, dis-je, de faire paraître sa justice dans ce temps-ci, afin d’être reconnu juste, et comme justifiant celui qui a la foi en Jésus », nous déclare Paul, dans Romains 3:23-26.

Voilà la triste réalité. Tous ont péché et, parce que tous ont péché, tous ont contribué à la mort de notre Sauveur Jésus-Christ. La culpabilité que nous ressentons lorsque nous brisons un commandement de Dieu est simplement là parce que nous sommes responsables d’avoir enfreint la loi de Dieu avec chaque transgression. 1 Jean 3:4-5 nous dit : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Alors, que pouvons-nous faire pour nous débarrasser de la culpabilité que nous traînons avec nos péchés antérieurs ?

La réponse se trouve dans le message que Christ est venu prêcher. Dans Marc 1:14-15, nous lisons : « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Jésus est venu en prêchant à l’humanité entière de se repentir. Mais que veut dire « se repentir » ? Le mot grec pour « repentir » est metanoeo qui signifie simplement « penser autrement après ».

Regardons ensemble ce qui arriva au Jour de la Pentecôte, lorsque Pierre, rempli du Saint-Esprit, a déclaré ceci à tous ceux qui étaient réunis à Jérusalem : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Ayant entendu ces choses, ils furent touchés de componction en leur cœur, et dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Et Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour la rémission de ses péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. Car la promesse a été faite à vous et à vos enfants, et à tous ceux qui sont éloignés, autant que le Seigneur notre Dieu en appellera » (Actes 2:36-39).

La psychologie nous enseigne d’innombrables méthodes pour nous nettoyer l’esprit de notre état de culpabilité, mais la vérité demeure que, si nous sommes coupables, c’est parce que nous avons péché contre Dieu. Le roi David avait compris cela : « (Lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba.) O Dieu, aie pitié de moi, selon ta miséricorde ! Selon la grandeur de tes compassions, efface mes forfaits ! Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et nettoie-moi de mon péché ! Car je connais mes transgressions, et mon péché est toujours devant moi. J’ai péché contre toi, contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, de sorte que tu seras juste quand tu parleras, et sans reproche quand tu jugeras » (Psaume 51:2-6).

Donc, nos péchés sont contre Dieu seul, et Lui seul peut nous dégager de la responsabilité que nous portons concernant la mort de Christ. Alors, s’il y a un péché qui vous culpabilise, allez vers Dieu et criez pour obtenir votre pardon, et vous serez libérés. Car le signe évident que vous êtes repentant et que vous n’avez pas commis le péché impardonnable vous viendra de Dieu Lui-même et rassurera votre cœur à propos de la raison pour laquelle Christ est mort.

Dans 1 Corinthiens 15:3-8, Paul nous déclare : « Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures ; et qu’il a été vu de Céphas, puis des douze ; ensuite, il a été vu en une seule fois de plus de cinq cents frères, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont morts. Ensuite, il s’est fait voir à Jacques, et puis à tous les apôtres ; et après tous, il m’est apparu à moi aussi comme à un avorton. » Toutes ces personnes avaient vu le Christ à la suite de Sa résurrection. Notez comment Paul rend hommage à Jacques, le fils d’Alphée, qui fut un des premiers à mourir aux mains de Néron lors de la persécution qu’il a menée contre les saints de Dieu.

Ce passage est souvent considéré comme le passage qui définit l’Évangile, en déclarant la grande vérité que Christ est mort pour nos péchés ; ensuite, qu’Il fut mis en tombe, mettant beaucoup l’emphase sur Sa résurrection qui fut aussi une résurrection physique et pas seulement spirituelle, et qu’Il a été vu par plusieurs témoins. Il est fort intéressant de noter que le verset 1 de 1 Corinthiens 15, qui nous présente l’Évangile, est un des endroits parmi la centaine de mentions dans le Nouveau Testament où le mot grec est traduit par « Évangile ». Cependant, le passage ne nous dit pas pourquoi Jésus est mort pour nos péchés.

Ce n’était pas simplement pour payer la rançon en vue de nous offrir le salut et nous rendre heureux. Il y a, en effet, de nombreuses références sur Sa mort offerte en substitution pour nous. Elles nous indiquent pourquoi Christ est mort pour nous et pour notre salut. Par exemple, Christ : « est mort pour tous, afin que ceux qui vivent, ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour Celui qui est mort et ressuscité pour eux. C’est pourquoi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; si même nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses vieilles sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. Or, toutes ces choses viennent de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec soi, en ne leur imputant point leurs péchés ; et il a mis en nous la parole de la réconciliation » (2 Corinthiens 5:15-19).

Considérez également Galates 1:4-5, où Christ : « …s’est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer de ce siècle corrompu, selon la volonté de Dieu notre Père, auquel soit gloire aux siècles des siècles ! Amen. » Le témoignage de Pierre établit que Jésus : « …a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:24-25). Jean nous rend ce témoignage que : « L’amour de Dieu envers nous a paru en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. En ceci est l’amour, c’est que ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais que c’est Lui qui nous a aimés et a envoyé son Fils en propitiation pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres » (1 Jean 4:9-11).

Il y a plusieurs autres versets qui nous témoignent que Christ n’est pas seulement mort pour sauver nos âmes, mais pour que nous Lui servions d’ambassadeurs. « Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; et nous vous supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu ! » (2 Corinthiens 5:20). Sommes-nous vraiment Ses ambassadeurs d’après notre comportement ? Et Dieu nous a donné ce pouvoir afin de Le glorifier ici, maintenant, sur cette terre. C’est pourquoi Christ nous dit aussi : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin, dit le Seigneur, Celui QUI EST, et QUI ÉTAIT, et QUI SERA, le TOUT-PUISSANT » (Apocalypse 1:8). Alors, n’ayons pas crainte de prêcher cela au monde entier !

Dans le dernier livre de la Bible, nous voyons la confirmation du « Je Suis » par le Christ glorifié Lui-même, tout en nous parlant de Sa victoire ultime sur la méchanceté de ce monde. Par contre, dans les Psaumes, la déclaration du « Je Suis » par Christ nous parle prophétiquement de Ses souffrances. Les voici, ces Psaumes messianiques, tous écrits mille ans avant l’apparition de Christ. Pourtant chaque Psaume cité dans le Nouveau Testament fut accompli par Christ. « Mais moi, je suis un ver, et non un homme ; l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple » (Psaume 22:7).

Jésus Se compare ici à la femelle du « ver rose » qui se laisse mourir afin que ses petits survivent. En faisant cela, son corps dégage un liquide rose qui nourrit et protège ses petits. Cela a certainement été accompli par Jésus qui a donné Sa vie afin que Ses enfants soient protégés et sauvés. Quelle magnifique manifestation d’humilité et d’amour de Celui qui nous a tous créés ! Dans Psaume 40:18, nous lisons : « Pour moi, je suis affligé et misérable ; le Seigneur aura soin de moi. Tu es mon aide et mon libérateur. Mon Dieu, ne tarde point ! » En contraste aux souffrances de Christ, il y a certainement des gloires qui suivront. Mais Jésus Se proclame le « Je Suis », comme nous pouvons le constater dans Apocalypse 1:11 : « Qui disait : Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier ; ce que tu vois, écris-le dans un livre et l’envoie aux sept Églises qui sont en Asie, à Éphèse, à Smyrne, à Pergame, à Thyatire, à Sardes, à Philadelphie et à Laodicée », dit Jésus à Jean.

Jésus S’identifie également, dans Apocalypse 1:17-18, devant Jean qui dit : « Or, quand je le vis, je tombai à ses pieds comme mort, et il mit sa main droite sur moi, en me disant : Ne crains point ; c’est moi qui suis le premier et le dernier, celui qui est vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. » Nous le voyons aussi dans Apocalypse 21:6-7 où Jésus déclare : « C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

Et finalement, dans Apocalypse 22:13, Jésus nous rassure : « Je suis l’Alpha et l’Oméga, le premier et le dernier, le commencement et la fin. Heureux ceux qui observent ses commandements, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville ! » Celui qui est toujours existant, le « Je Suis », le Seigneur Jésus-Christ, Qui a créé toutes choses, vaincra pour faire toutes choses nouvelles éternellement. Regardons maintenant ensemble deux étonnants témoignages de Sa part : « Et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles, Amen ; et j’ai les clefs de l’enfer et de la mort. Écris les choses que tu as vues, celles qui sont et celles qui doivent arriver après celles-ci » (Apocalypse 1:18-19).

Et l’autre déclaration dans Apocalypse 22:16 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. » Donc, Jean, qui avait reçu la vision apocalyptique (car ses épîtres furent écrites après la rédaction de l’Apocalypse), nous dévoile, dans 1 Jean 1:3-4 : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous ayez communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec Jésus-Christ son Fils. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit parfaite. » C’est la merveilleuse raison pour laquelle Dieu nous a adoptés.

« Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). « De sorte qu’il ne vous manque aucun don, à vous qui attendez la manifestation de notre Seigneur Jésus-Christ. Il vous affermira aussi jusqu’à la fin, pour que vous soyez irrépréhensibles au jour de notre Seigneur Jésus-Christ. Dieu, par qui vous avez été appelés à la communion de son Fils Jésus-Christ, notre Seigneur, est fidèle » (1 Corinthiens 1:7-9).

Jésus pria ainsi, dans Jean 17:1-7 : « Puis levant les yeux au ciel, il dit : Père, l’heure est venue, glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie ; selon que tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu’il donne la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, c’est ici la vie éternelle, qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé. Je t’ai glorifié sur la terre ; j’ai achevé l’ouvrage que tu m’avais donné à faire. Et maintenant, glorifie-moi, Père, auprès de toi, de la gloire que j’avais auprès de toi, avant que le monde fût. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde ; ils étaient à toi, et tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Ils ont connu maintenant que tout ce que tu m’as donné vient de toi. »

Mais regardez maintenant ce que Jésus déclare, dans Jean 17:8-11 : « Car je leur ai donné les paroles que tu m’as données, et ils les ont reçues, et ils ont connu véritablement que je suis venu de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux. Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Nos esprits peuvent à peine saisir la profondeur de ces paroles. « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).

La nature de la lumière dans l’univers nous donne des indices : la lumière est inchangeable ; on ne peut pas faire une lumière ténébreuse. La lumière expose tout, elle révèle tout et amène tout vers la clarté. La lumière maintient tout en vie. Hébreux 1:3 nous dévoile que Jésus était : « la splendeur de sa gloire [celle de Dieu] et l’empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante. » Voilà comment Jésus soutient toutes choses, Il n’a pas besoin de gravité ; le mot gravité n’existe pas dans la Bible. La nature des ténèbres est également très instructive. Les ténèbres sont repoussées par la plus petite étincelle de lumière. Tout ce que les ténèbres recouvrent est caché dans l’obscurité. Les ténèbres peuvent même tuer la vie.

Cependant, Proverbes 4:18-19 nous rassure : « Mais le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat augmente jusques à ce que le jour soit dans sa perfection. La voie des méchants est comme l’obscurité ; ils ne voient point ce qui les fera tomber. » Regardons ce que Dieu nous dévoile, par la bouche de Son prophète Esaïe : « Je ferai marcher les aveugles par un chemin qu’ils ne connaissent pas ; je les conduirai par des sentiers inconnus ; je changerai devant eux les ténèbres en lumière, et les lieux montueux en plaine. Je leur ferai cela, et ne les abandonnerai point » (Esaïe 42:16).

« Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui », nous dit Paul, dans 1 Thessaloniciens 5:8-10. « Car vous étiez autrefois ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière ; car le fruit de l’Esprit consiste en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Éphésiens 5:8-10).

Car c’est Dieu : « Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés. C’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures. » nous confirme Paul, dans Colossiens 1:13-15. « Cependant, ne prenez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais bien plutôt condamnez-les. Car il est même honteux de dire ce que ces gens font en secret », nous dit Paul, dans Éphésiens 5:11-12. Au contraire, soyons de ceux qui déclarent au Seigneur : « A toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. A toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout. La richesse et la gloire viennent de toi, tu as la domination sur tout; la force et la puissance sont en ta main, et en ta main est le pouvoir d’agrandir et de fortifier toutes choses » (1 Chroniques 29:11-12).

Ceci est une des grandes vérités des Écritures. Car, originellement, elle faisait partie de la prière du roi David au moment du couronnement de Salomon comme son successeur. Puisque David et Salomon furent les deux plus grands rois d’Israël, et sûrement deux des plus grands rois du monde de leur époque, David a rendu témoignage que le Seigneur Lui-même était le véritable Roi, non seulement d’Israël, mais également des cieux et de la  terre. Il est la Tête, le Roi Suprême de tout. C’est donc la première fois dans les Écritures que nous voyons un si grand témoignage d’adoration.

Jésus Lui a aussi rendu un grand témoignage lorsqu’Il a inclus dans Sa prière au Père : « Car à Toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:13). Dans le monde moderne, cependant, très peu de gens Lui rendent témoignage en tant que Roi de la Création, excepté une toute petite minorité. La plupart croit que l’univers est le résultat d’une évolution aveugle et que l’homme en est le roi. Mais la prière de David a fait écho jusque dans Apocalypse 4:10-11 où : « Les vingt-quatre Anciens se prosternaient devant celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient celui qui vit aux siècles des siècles et jetaient leurs couronnes devant le trône, en disant : Seigneur, tu es digne de recevoir la gloire, l’honneur, et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent, et ont été créées. »

Mais un jour, nous verrons : « les vingt-quatre Anciens, qui sont assis sur leurs trônes devant Dieu, se prostern[ant] sur leurs faces, et adorèr[ant] Dieu, en disant : Nous te rendons grâces, Seigneur Dieu Tout-Puissant, QUI ES, et QUI ÉTAIS, et QUI SERAS, de ce que tu as pris en main ta grande puissance, et de ce que tu es entré dans ton règne » (Apocalypse 11:16-17). Cette déclaration nous annonce l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre avec Jésus et Ses Saints qui domineront sur toutes les nations.

Rendons gloire et honneur à Dieu qui établira Son Royaume sur la terre, ce qu’Il avait jadis révélé aux hommes. « Alors il leur parlera dans sa colère ; il les épouvantera dans son courroux. Et moi, dira-t-il, j’ai sacré Mon Roi, sur Sion, ma montagne sainte. Je publierai le décret de l’Éternel ; il m’a dit : Tu es mon fils ; aujourd’hui je t’ai engendré. Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage, et pour possession les bouts de la terre. Tu les briseras avec un sceptre de fer, tu les mettras en pièces comme un vase de potier. Maintenant donc, ô rois, ayez de l’intelligence ; recevez instruction, juges de la terre. Servez l’Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Rendez hommage au Fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, quand sa colère s’enflammera tout à coup. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » (Psaume 2:5-12). Quel beau témoignage fait ici par David à Jésus son Seigneur !

Lors de ce jour, il n’y aura plus aucun anathème, car Jésus sera là, et Ses serviteurs Le serviront. Dans Jean 17:24-26, Jésus avait prié au Père en Lui disant : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. »

Voilà l’essence même de la prière que Jésus adressa au Père juste avant Son arrestation et Sa crucifixion. Lorsque nous entendons Sa prière, nous pouvons reculer dans le temps et constater le grand amour indescriptible du Père pour Son Fils bien-aimé et pour ceux à qui Jésus fera connaître Son Nom, afin que « l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux » (Jean 17:26). C’est de cet amour que jaillit l’amour marital, l’amour maternel, l’amour fraternel, l’amour pour son pays, l’amour pour ses amis, l’amour pour tous ceux qui sont présentement perdus et tout autre amour véritable et louable.

Il est donc approprié que la toute première mention de l’amour se trouve dans l’Ancien Testament où, dans Genèse 22:1-3 : « Il arriva, après ces choses, que Dieu éprouva Abraham, et il lui dit : Abraham ! et il répondit : Me voici. Et il dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac, et va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste, sur une des montagnes que je te dirai. Et Abraham se leva de bon matin, bâta son âne, prit deux de ses serviteurs avec lui, et Isaac son fils ; il fendit du bois pour l’holocauste ; puis il partit et s’en alla vers le lieu que Dieu lui avait dit. »

Et la première référence à l’amour dans le Nouveau Testament fut lors du baptême de Jésus, dans Matthieu 3:14-17 : « Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t’y oppose pas pour le moment ; car c’est ainsi qu’il nous convient d’accomplir tout ce qui est juste. Alors, il ne s’y opposa plus. Et quand Jésus eut été baptisé, il sortit aussitôt de l’eau ; et à l’instant les cieux s’ouvrirent à lui, et il vit l’Esprit de Dieu descendant comme une colombe et venant sur lui. Et voici une voix des cieux, qui dit : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir. »

Dans les deux cas, notez bien que le fils est appelé bien-aimé. Cependant, dans les deux cas, le père et le fils sont prêts à s’approcher de l’autel du  sacrifice afin que la volonté de Dieu soit faite, de manière à ce que le salut soit disponible pour les pécheurs perdus. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous », nous déclare Paul, dans Romains 8:32-34. Donc si vous êtes à Christ, vous est libéré de toute culpabilité.




D.558 – Les trois apparitions de Christ

Par Joseph Sakala

Dans Hébreux 9:24, nous lisons : « Car Christ n’est point entré dans un sanctuaire fait de main d’homme, image du véritable, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. » Malgré que nous croyions normalement aux deux apparitions de Christ, une fois lors de Son premier avènement et l’autre lors de Son second avènement, le neuvième chapitre d’Hébreux nous réfère spécifiquement à trois apparitions, chacune impliquant un mot grec différent. En référence à Sa première apparition, nous lisons, dans Hébreux 9:25-26 : « Non pour s’offrir lui-même plusieurs fois, comme chaque année le souverain sacrificateur entre dans le saint des saints avec un sang autre que le sien propre, puisqu’il aurait fallu qu’il souffrît plusieurs fois depuis la création du monde ; mais à présent, à la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour abolir le péché, en se sacrifiant lui-même. »

Le mot utilisé ici est le même que dans 1 Jean 3:5 où nous pouvons lire : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. » Christ a paru pour abolir ou ôter le péché. Son second avènement est le sujet d’Hébreux 9:28 où le mot veut dire de se montrer visiblement : « De même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

Mais il y a une troisième apparition mentionnée dans Hébreux 9, et celle-ci concerne l’apparition perpétuelle de Christ devant la face de Dieu en tant que notre Avocat. Ici, le mot utilisé veut dire « informer Dieu » en tant qu’Avocat de notre défense. Non seulement Christ est-Il mort pour nous, non seulement Christ viendra-t-Il nous chercher pour être avec Lui, mais maintenant Il est en train d’intercéder pour nous ! Ce travail de Christ nous est d’une importance vitale, malgré que nous n’y pensions pas autant que Ses deux autres apparitions.

Cependant, cette apparition nous touche maintenant, chaque jour, et elle a une valeur incommensurable. Car : « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le Juste. C’est lui qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier », nous déclare l’apôtre, dans 1 Jean 2:1-2. « C’est pourquoi aussi, il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par Lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25). Mais nous avons, en tant que chrétiens, des choses à accomplir afin de nous qualifier pour l’arrivée prochaine de Son Royaume.

Ne vous posez plus la question à savoir ce qu’il nous faut faire si nous désirons nous qualifier pour ce Royaume. Regardons ensemble ce que Paul a écrit à l’Église de Thessalonique : « Pour ce qui concerne l’amour fraternel, vous n’avez pas besoin qu’on vous en écrive ; car vous-mêmes vous avez appris de Dieu à vous aimer les uns les autres ; et c’est aussi ce que vous faites à l’égard de tous les frères qui sont dans toute la Macédoine ; mais nous vous exhortons, frères, à y exceller de plus en plus, et à vous étudier à vivre paisiblement, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos propres mains, comme nous vous l’avons recommandé ; afin que vous vous conduisiez honnêtement envers ceux de dehors, et que vous n’ayez besoin de rien » (1 Thessaloniciens 4:9-12).

La vie du chrétien engage son implication personnelle, mais également son réquisitoire interpersonnel. Chacun de nous est responsable de maintenir individuellement la bonne sorte de relation envers les autres, spécialement dans notre relation avec la fraternité chrétienne. Il y a un merveilleux mot grec (allelon) qui est souvent traduit par « envers les autres ». Paul nous en donne un exemple, dans Éphésiens 4:31-32, lorsqu’il nous commande : « Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ. »

L’apôtre Pierre nous recommande : « Paissez le troupeau de Dieu qui est au milieu de vous, veillant sur lui, non par contrainte, mais volontairement ; non pour un gain honteux, mais par affection ; non comme ayant la domination sur les héritages du Seigneur, mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain Pasteur paraîtra, vous remporterez la couronne incorruptible de gloire. De même, jeunes gens, soyez soumis aux anciens, et vous soumettant tous les uns aux autres, revêtez-vous d’humilité ; car Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève quand il en sera temps ; vous déchargeant sur lui de tous vos soucis, parce qu’il a soin de vous » (1 Pierre 5:2-7).

« Quant à l’amour fraternel, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Quant à l’honneur, prévenez-vous les uns les autres. Quant au zèle, ne soyez point paresseux. Soyez fervents d’esprit ; servez le Seigneur », nous déclare Paul, dans Romains 12:10-11. Il existe plusieurs autres admonitions, toutes formées autour de « les uns les autres ». Regardez bien ce que Paul nous recommande, dans Galates 5:12-14 : « Puissent ceux qui vous troublent être retranchés ! Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement ne prenez pas prétexte de cette liberté pour vivre selon la chair ; mais assujettissez-vous les uns aux autres par la charité. Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. »

« Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance, » nous déclare Paul, dans Hébreux 3:12-14. Et prenons garde les uns aux autres pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres.

« Exercez l’hospitalité les uns envers les autres sans murmures. Que chacun emploie le don selon qu’il a reçu, au service des autres, comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu. Si quelqu’un parle, qu’il parle selon les oracles de Dieu ; si quelqu’un exerce un ministère, qu’il l’exerce selon la force que Dieu lui communique, afin qu’en toutes choses, Dieu soit glorifié par Jésus-Christ, à qui appartiennent la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen », nous exprime si bien le chef des apôtres, dans 1 Pierre 4:9-11. Finalement : « Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. Car, si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il se séduit lui-même. Mais que chacun éprouve ses actions, et alors il aura sujet de se glorifier, pour lui-même seulement, et non par rapport aux autres ; car chacun portera son propre fardeau », nous atteste Paul, dans Galates 6:2-5.

Et dans les moments de tristesse, consolez-vous les uns les autres. « Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. C’est pourquoi exhortez-vous les uns les autres, et édifiez-vous l’un l’autre, comme vous le faites aussi » (1 Thessaloniciens 5:9-11). « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous garantit Jacques, le demi-frère de Jésus, dans Jacques 5:16.

Mais l’admonition qui est de loin la plus fréquemment répétée est de s’aimer les uns les autres. Elle est commandée pas moins de quinze fois dans le Nouveau Testament. Ce qui prime d’abord et avant tout, c’est que c’est le nouveau commandement que Jésus Lui-même nous a donné. Regardez bien ce que Jésus nous déclare, dans Jean 13:34-35 : « Je vous donne un commandement nouveau ; c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres. C’est à ceci que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »

Or, cet amour devait se transmettre de génération en génération, et Pierre sentait la fin de sa vie approcher, selon ce que Jésus lui avait déclaré. Alors, pour rassurer les disciples dispersés, Pierre leur écrit en déclarant, dans 2 Pierre 1:10-14 : « C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. C’est pourquoi, je ne négligerai pas de vous rappeler sans cesse ces choses, quoique vous les sachiez et que vous soyez affermis dans la vérité présente. Et je crois qu’il est juste, aussi longtemps que je suis dans cette tente, de vous réveiller par mes avertissements, sachant que je quitterai bientôt cette tente, comme notre Seigneur Jésus-Christ me l’a fait connaître. »

Ces disciples étaient persécutés de tous côtés et attaqués de l’intérieur par des faux ministres. Alors, Pierre leur commande d’affermir leur vocation et leur élection ; car en faisant cela, ils ne broncheraient jamais. Et comme il méditait sur sa mort, Pierre leur dit : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire Suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (2 Pierre 1:15-17).

L’apôtre Paul prêchait également l’avènement de sa propre mort, dans 2 Corinthiens 5:1-5, où il déclare ouvertement : « Nous savons, en effet, que si cette tente, notre demeure terrestre, est détruite, nous avons dans les cieux un édifice qui est de Dieu, une maison éternelle, qui n’est point faite de main d’homme. Car nous gémissons dans cette tente, désirant avec ardeur d’être revêtus de notre domicile du ciel ; si toutefois nous sommes trouvés vêtus, et non pas nus. Car nous qui sommes dans cette tente, nous gémissons sous le poids, parce que nous souhaitons, non d’être dépouillés, mais d’être revêtus, afin que ce qui est mortel soit absorbé par la vie. Et celui qui nous a formés pour cela, c’est Dieu qui nous a aussi donné les arrhes de son Esprit. »

Car ce devait probablement être sa dernière opportunité de raffermir la vie des disciples croyants. Une fois auparavant, Pierre avait également fait face à la proximité de la mort. Dans Actes 12:1-3, nous lisons : « En ce même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l’Église. Il fit mourir par l’épée Jacques, frère de Jean ; et voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit aussi arrêter Pierre. »

« Pierre était donc gardé dans la prison ; mais l’Église faisait sans cesse des prières à Dieu pour lui. Et la nuit d’avant le jour où Hérode devait l’envoyer au supplice, Pierre dormait entre deux soldats, lié de deux chaînes ; et des gardes devant la porte, gardaient la prison. Et voici, un ange du Seigneur survint, une lumière resplendit dans la prison, et l’ange, poussant Pierre par le côté, l’éveilla, en disant : Lève-toi promptement. Et les chaînes tombèrent de ses mains. Et l’ange lui dit : Ceins-toi, et chausse tes sandales ; et il le fit. Puis l’ange lui dit : Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi. Et Pierre, étant sorti, le suivait, sans savoir que ce que l’ange faisait se fît réellement, mais il croyait qu’il avait une vision. Et quand ils eurent passé la première et la seconde garde, ils vinrent à la porte de fer, qui conduit dans la ville, et elle s’ouvrit à eux d’elle-même. Et étant sortis, ils parcoururent une rue ; et aussitôt l’ange se retira d’avec lui » (Actes 12:5-10).

Nous ne pouvons que tenter de deviner quel impact ce miracle a pu avoir dans la vie de Pierre ainsi qu’au travers de son ministère. Mais nous savons que Pierre n’avait pas peur de mourir pour le Christ, son Seigneur. Le Saint-Esprit l’avait grandement transformé depuis sa trahison au jour de la crucifixion. En fait, et tel que prédit par le Seigneur Lui-même, la mort brutale de Pierre fut mentionnée dans Jean 21:18-19, où Jésus lui annonça : « En vérité, en vérité je te le dis ; lorsque tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais lorsque tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudrais pas. Or, il dit cela pour marquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et après avoir ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi. » La tradition veut que Pierre ait été crucifié la tête en-bas durant la persécution de l’Église par Néron, glorifiant ainsi Dieu, par et au travers de sa mort. Mais ce n’est qu’une tradition qui n’est fondée que sur la spéculation.

Cependant, la grande préoccupation de Pierre concernait les croyants à qui il écrivait. Il avait même révélé qu’il avait un plan établi par lequel : « j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses » (2 Pierre 1:15). Puis, il termine son épître en disant : « Je vous ai écrit en peu de mots par Silvain, qui est, comme je l’estime, un frère fidèle, vous exhortant et vous assurant que la vraie grâce de Dieu est celle dans laquelle vous demeurez fermes. La communauté des élus qui est à Babylone, et Marc mon fils, vous saluent. Saluez-vous les uns les autres par un baiser de charité. La paix soit avec vous tous qui êtes en Jésus-Christ ! Amen » (1 Pierre 5:12-14). C’est au travers de son disciple Marc que son travail allait se faire dans la dispersion, après la mort de Pierre. Que Dieu accorde à chacun de nous un ministère semblable, sans crainte aucune, jusqu’à la fin.

Mais pour y parvenir, David nous déclare, dans Psaume 37:3-7 : « Confie-toi en l’Éternel, et fais le bien ; habite la terre, et fais de la vérité ta pâture. Et prends ton plaisir en l’Éternel, et il t’accordera les demandes de ton cœur. Remets ta voie à l’Éternel et te confie en lui, et il agira. Il fera ressortir ta justice comme la lumière, et ton droit comme le plein midi. Demeure tranquille en regardant à l’Éternel, et t’attends à lui ; ne t’irrite pas contre celui qui vient à bout de ses desseins. » Saupoudrées au travers de ce Psaume, nous découvrons plusieurs images qui nous assurent de la victoire de Dieu, non seulement dans Son Plan éternel, mais également dans la vie de Ses précieux saints.

La confiance demeure toujours à la base des caractéristiques de notre relation avec le Seigneur, et elle établit la fondation avec tout le reste. Le mot hébreu nous dévoile le sens de la confiance et de la fermeté, et il est souvent utilisé comme le moyen de s’appuyer sur Celui en qui nous avons confiance. Proverbes 3:5-8 nous donne une définition biblique de la confiance : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta prudence. Considère-le dans toutes tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. Ce sera la santé pour tes muscles et un rafraîchissement pour tes os. »

Donc, juste le fait d’avoir confiance dans le Dieu de la création n’est pas assez. Il faut également faire « le bien ». L’épître entière de Jacques, dans le Nouveau Testament, est orientée sur ce thème. Dans Jacques 2:19-20, nous pouvons lire : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils en tremblent. Mais, ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? »

Regardez ce que Jésus déclare à ceux qui ont bâti leurs églises sur la terre et sans fondements. Dans Luc 6:45-49, Jésus affirme que : « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande. »

Depuis le commencement, Dieu regarde les humains et, dans Deutéronome 5:28-29 : « l’Éternel entendit vos paroles pendant que vous me parliez ; et l’Éternel me dit : J’ai entendu les discours que ce peuple t’a tenus ; ils ont bien dit tout ce qu’ils ont dit. Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour garder tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux, eux et leurs enfants, à jamais ! » Si seulement les humains pouvaient se réjouir des bénédictions que Dieu leur accorde et embrasser le Plan de Dieu de tout leur cœur. Si nous voulons nous attendre aux bénédictions promises, alors nous devrions nous soumettre aux instructions de notre Seigneur, qui nous a déclaré : « cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne soyez donc point en souci pour le lendemain ; car le lendemain aura souci de ce qui le regarde. A chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6:33-34).

Alors, fions-nous aux Paroles de Jésus. « Nous avons aussi la parole des prophètes, qui est très ferme, à laquelle vous faites bien de vous attacher, comme à une lampe qui brillait dans un lieu sombre, jusqu’à ce que le jour resplendît et que l’étoile du matin se levât dans vos cœurs ; sachez tout d’abord ceci, que nulle prophétie de l’Écriture ne vient d’une interprétation particulière. Car la prophétie n’a point été apportée autrefois par la volonté humaine ; mais les saints hommes de Dieu, étant poussés par le Saint-Esprit, ont parlé » (2 Pierre 1:19-21).

Dans ce passage important, le chef des apôtres nous explique la source ultime de ses écrits. Pierre n’a pas simplement répété des fables apportées autrefois par la volonté humaine. Mais il enseignait des vérités majestueuses sur Jésus-Christ, car il a été Lui-même témoin oculaire de la manifestation de Sa gloire. Dans 2 Pierre 1:16-18, l’apôtre nous déclare : « Car ce n’est point en suivant des fables composées avec artifice, que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus-Christ ; mais c’est après avoir vu de nos propres yeux sa majesté. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, lorsque cette voix lui a été adressée par la Gloire Suprême : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venue du ciel, lorsque nous avons été avec lui sur la sainte montagne. »

Les trois disciples – Pierre, Jean et Jacques, choisis par Jésus Lui-même – ont été témoins de la gloire de Dieu. Lorsque Jésus : « fut transfiguré en leur présence ; son visage devint resplendissant comme le soleil, et ses habits devinrent éclatants comme la lumière. En même temps, Moïse et Élie leur apparurent, qui s’entretenaient avec lui. Alors Pierre, prenant la parole, dit à Jésus : Seigneur, il est bon que nous demeurions ici ; si tu veux, faisons-y trois tentes, une pour Toi, une pour Moïse, et une pour Élie. Comme il parlait encore, voici une nuée resplendissante les couvrit ; et voici il vint de la nuée une voix qui dit : C’est ici mon Fils bien-aimé, en qui j’ai pris plaisir ; écoutez-le. Les disciples, entendant cela, tombèrent le visage contre terre, et furent saisis d’une très grande crainte. Mais Jésus, s’approchant, les toucha, et leur dit : Levez-vous, et n’ayez point de peur. Alors, levant leurs yeux, ils ne virent plus que Jésus seul. Et comme ils descendaient de la montagne, Jésus leur fit cette défense : Ne dites à personne ce que vous avez vu, jusqu’à ce que le Fils de l’homme soit ressuscité des morts » (Matthieu 17:2-9).

Mais Pierre avait amoindri l’importance de son propre témoignage, même si c’était parfaitement correct. Parce qu’il voulait rendre témoignage à la véritable Parole de Dieu, car la transfiguration confirmait plusieurs prophéties de l’Ancien Testament concernant Christ. Des prophéties déjà accomplies qui ne font qu’accroître notre confiance dans le reste des Écritures. Car les observations humaines, aussi véritables soient-elles, pourraient contenir des erreurs, tandis que la Parole inspirée par l’Esprit Saint est exacte. Les chrétiens doivent toujours se souvenir que la Parole de Dieu écrite est toujours plus certaine que les mémoires personnelles ou les impressions de ceux qui la prêchent selon leur propre compréhension.

Notre interprétation de la Parole ne devrait jamais être prise comme une validation de la Parole de Dieu. Au contraire, c’est la Parole de Dieu qui doit valider notre interprétation. Si tous les pasteurs vérifiaient toute chose, il n’y aurait pas autant de confusion dans leur prédication de l’Évangile. L’Église primitive n’avait que peu de portions du Nouveau Testament, et elle se devait de vérifier tout ce qui lui était prêché par les faux pasteurs qui s’introduisaient dans les Églises, et Paul était perpétuellement en train de mettre les saints en garde contre de tels enseignants.

Regardons ensemble dans 2 Corinthiens 11:2-4 où Paul leur dit : « Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai unis à un seul Époux, pour vous présenter à Christ, comme une vierge chaste. Mais je crains que, comme le serpent séduisit Ève par sa ruse, vos pensées ne se corrompent aussi en se détournant de la simplicité qui est en Christ. Car, s’il venait quelqu’un qui vous prêchât un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supporteriez fort bien. » Déjà au premier siècle, les ministres de Satan prêchaient que Jésus avait été créé, donc il n’était pas le véritable Dieu. Précisons que Son corps a bel et bien été créé, mais c’est le Dieu éternel qui habitait ce corps.

Donc, disaient-ils, Jean s’était trompé en écrivant : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu » (Jean 1:1). Alors, pour Jésus, connu également comme la Parole, créé par Dieu, on devait écrire Dieu avec un petit d. Je n’ai pas envie de vous nommer tous les autres changements que ces « apôtres » révélaient dans les Églises, mais Paul est catégorique, dans 2 Corinthiens 11:13-15, lorsqu’il déclare : « Car de tels hommes sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs qui se déguisent en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, car Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas surprenant que ses ministres se déguisent aussi en ministres de justice ; mais leur fin sera selon leurs œuvres. »

Aujourd’hui, nous avons accès à différentes versions de la Bible, Nous avons cependant la responsabilité de rechercher le véritable « Texte Reçu » de Dieu agréé par Lui, afin de ne pas nous laisser séduire par ceux qui tentent de nous prêcher un autre Jésus, un autre esprit et un autre évangile. Gardez toujours en mémoire les Paroles de Christ, dans Apocalypse 22:18-19 : « Je proteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre que si quelqu’un y ajoute, Dieu fera tomber sur lui les plaies écrites dans ce livre ; et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part du livre de vie, et de la sainte cité, et des choses qui sont écrites dans ce livre. »




D.557 – Un secours toujours présent

Par Joseph Sakala

Le monde vit présentement dans une insécurité mondiale jamais vue auparavant, et qui n’est pas près de s’améliorer. Cependant, ceux qui appartiennent à Christ n’ont pas à s’inquiéter. Car : « Dieu est notre retraite, notre force, notre secours dans les détresses, et fort aisé à trouver. C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand la terre serait bouleversée, quand les montagnes seraient ébranlées au sein de la mer ; quand ses eaux mugiraient en bouillonnant, et que leur furie ferait trembler les montagnes » (Psaume 46:2-4). Dieu est intensément présent dans les moments où nous pourrions être en danger. Même Jésus, avant de monter au ciel, nous a dit : « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne craigne point » (Jean 14:27).

Ceux qui s’accrochent à la philosophie déiste en ne s’appuyant aucunement sur les textes bibliques, mais sur la raison humaine seulement, prétendent que Dieu demeure très loin, laissant la terre et ses habitants se débrouiller seuls à gagner leur salut évolutionniste, après nous avoir créés il y a quelques milliards d’années de cela. Sans s’en rendre compte, ces « libres-penseurs » ont adopté des préceptes nouvel-âgistes de la Kabbale juive et leur dieu Ein Sof, un dieu inapprochable qu’on ne peut même pas prier. Mais ces individus sont dans l’erreur, car Dieu est ici, maintenant ! Dieu nous le confirme en nous déclarant, dans Psaume 46:11 : « Cessez, dit-il, et reconnaissez que je suis Dieu ; je serai exalté parmi les nations, je serai exalté par toute la terre. »

Il fut un temps où le monde a été bouleversé et les habitants détruits à cause de leur méchanceté. Ceux qui utilisent ces époques pour justifier leurs arguments : « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6), ces gens-là, dis-je, seront éventuellement pris par surprise.

Le grand Déluge du temps de Noé fut le plus grand trouble de l’histoire du monde. Mais Dieu commanda à Noé de construire une arche et fournit ainsi un refuge pour Son peuple. Et lorsque le déluge arriva, Dieu S’est souvenu de Son peuple. « Ils entrèrent donc vers Noé dans l’arche ; deux par deux, de toute chair qui a souffle de vie. Et ceux qui vinrent, vinrent mâle et femelle de toute chair, comme Dieu le lui avait commandé ; et l’Éternel ferma l’arche sur lui » (Genèse 7:15-16). Mais après un temps :  « Dieu se souvint de Noé, et de tous les animaux et de tout le bétail qui étaient avec lui dans l’arche. Et Dieu fit passer un vent sur la terre, et les eaux s’arrêtèrent » (Genèse 8:1). Mais l’humanité n’a pas compris cet avertissement divin, et elle devra subir d’autres jugements sur la terre dans les derniers jours.

Or, pour Son peuple sur la terre : « Dieu est au milieu d’elle [la cité de l’Éternel] ; elle ne sera point ébranlée. Dieu lui donne secours dès le retour du matin. Les nations s’agitent, les royaumes s’ébranlent ; il fait entendre sa voix, la terre se fond » (Psaume 46:6-7). Par contre, afin de détruire à jamais les rebelles envers Jésus, un dernier nettoyage est planifié. L’apôtre Pierre nous le prédit : « Or, le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit ; en ce temps-là les cieux passeront avec fracas, et les éléments embrasés seront dissous, et la terre, avec les œuvres qui sont en elle, sera entièrement brûlée. Puis donc que toutes ces choses doivent se dissoudre, quels ne devez-vous pas être par la sainteté de votre conduite et votre piété, attendant, et hâtant la venue du jour de Dieu, dans lequel les cieux enflammés seront dissous, et les éléments embrasés se fondront ? Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite » (2 Pierre 3:10-13).

Encore une fois, nous voyons que Son peuple, soit ceux de la première résurrection, Ses élus qui régneront pendant mille ans avec Christ sur la terre, et ensuite ceux de la deuxième résurrection qui se convertiront à Christ, seront sauvés. Dans Apocalypse 21:24, nous pouvons lire : « Et les nations qui auront été sauvées [pendant le millénium et ensuite ceux de la deuxième résurrection], marcheront à Sa lumière, et les rois [les élus de la première résurrection] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. »

Par contre, pour ce qu’il adviendra des rebelles, nous lisons, dans Apocalypse 20:13-15 : « Et la mer rendit les morts qu’elle contenait ; la mort et l’enfer rendirent aussi les morts qui y étaient, et chacun fut jugé selon ses œuvres. Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort. Et quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie, fut jeté dans l’étang de feu. » Ce feu sera si intense qu’il détruira à tout jamais les rebelles à Jésus. Ce sera la seconde mort de laquelle il n’y aura aucune résurrection possible.

C’est ce que les apôtres ont prêché pendant leur ministère et pour lequel ils ont consenti à mourir pour Jésus plutôt que de Le trahir. L’apôtre Paul s’est même cité en exemple à suivre. Dans Philippiens 4:8-9, il nous dit : « Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées. Vous les avez aussi apprises, reçues et entendues de moi, et vous les avez vues en moi. Faites-les, et le Dieu de paix sera avec vous. »

Paul a plusieurs fois encouragé ses lecteurs à suivre sa manière chrétienne de vivre. « Cependant, au point où nous sommes parvenus, marchons suivant la même règle, et ayons les mêmes sentiments. Soyez tous mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui se conduisent suivant le modèle que vous avez en nous », dit-il, dans Philippiens 3:16-17. La réaction initiale à de telles exhortations fut de penser que Paul était arrogant. Car, aux Corinthiens, il leur dit : « Je vous en supplie donc, soyez mes imitateurs. C’est pour cela que je vous ai envoyé Timothée, qui est mon fils bien-aimé et fidèle, dans le Seigneur ; il vous fera ressouvenir de mes voies en Christ, et de quelle manière j’enseigne partout dans toutes les Églises » (1 Corinthiens 4:16-17).

À ceux de Thessalonique, Paul avait écrit : « Car vous savez vous-mêmes comment vous devez nous imiter, puisque nous n’avons pas vécu parmi vous dans le désordre, et que nous n’avons mangé gratuitement le pain de personne, mais que nous avons été dans la fatigue et la peine, travaillant nuit et jour, pour n’être à charge à aucun de vous. Ce n’est pas que nous n’en eussions le droit, mais c’est pour vous donner en nous-mêmes un exemple à imiter. Car aussi, lorsque nous étions chez vous, nous vous déclarions expressément, que si quelqu’un ne veut pas travailler, il ne doit pas non plus manger » (2 Thessaloniciens 3:7-10).

Mais Paul aimait ces congrégations et c’est pourquoi il leur dit : « Car je suis le moindre des apôtres, moi qui ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. Mais c’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ; et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; au contraire, j’ai travaillé beaucoup plus qu’eux tous ; non pas moi pourtant, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 15:9-10). Plus tard, il s’est appelé : « le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui » (Éphésiens 3:8-12).

Finalement, à Timothée, Paul a avoué : « Moi qui étais auparavant un blasphémateur, un persécuteur, un homme violent ; mais j’ai obtenu miséricorde, parce que j’agissais par ignorance, étant dans l’incrédulité. Et la grâce de notre Seigneur a surabondé en moi, avec la foi et la charité qui est en Jésus-Christ. Cette parole est certaine et digne de toute confiance ; c’est que Jésus-Christ est venu au monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle » (1 Timothée 1:13-16).

Paul n’était sûrement pas un égoïste ; cependant, il savait fort bien que ceux  convertis par la puissance de l’Esprit durant son ministère avaient besoin d’un exemple qu’ils pouvaient contempler, ainsi que des préceptes qu’ils pouvaient apprendre. Il savait fort bien que Jésus était Son exemple et ne se gênait pas de le déclarer. L’apôtre Pierre abondait dans le même sens que Paul lorsqu’il nous déclara, dans 1 Pierre 2:21-25 : « Car c’est à cela que vous êtes appelés, puisque Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces ; Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes. »

Mais en vivant une vie fondée sur Christ, Paul pouvait bien nous déclarer : « Soyez mes imitateurs, comme je le suis aussi de Christ. Frères, je vous loue de ce que vous vous souvenez de tout ce qui vient de moi, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données » (1 Corinthiens 11:1-2). Le peuple de Dieu a besoin de voir Christ dans la vie de ses leaders chrétiens. Par la grâce de Dieu, nous avons également besoin de vivre comme Jésus a vécu, afin que, lorsque les gens nous suivront, c’est comme s’ils suivaient Christ. « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux », nous déclare Jésus, dans Matthieu 5:16.

Jésus avait le don d’émerveiller les Juifs de Son temps. Dans Jean 7:15-18, nous lisons : « Et les Juifs étaient étonnés, et disaient : Comment cet homme connaît-il les Écritures, ne les ayant point apprises ? Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de Celui qui m’a envoyé. Si quelqu’un veut faire la volonté de Dieu, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu, ou si je parle de mon chef. Celui qui parle de son chef cherche sa propre gloire ; mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, est digne de foi, et il n’y a point d’injustice en lui. »

Durant la Fête des Tabernacles : « Vers le milieu de la fête, Jésus monta au temple, et il enseignait » (Jean 7:14), et par la manière unique dont Il instruisait les Juifs, ces derniers pouvaient bien en être émerveillés. Cependant, ils se posaient la question, cette fois, à savoir comment un homme qui n’avait jamais été instruit par les scribes et les rabbins pouvait avoir autant de compréhension des Saintes Écritures. Jésus n’avait jamais été instruit comme eux par la Parole, mais lorsqu’Il enseignait, « il les enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes » (Matthieu 7:29). Ils avaient devant eux le Créateur de toute chose qui avait inspiré les Écritures, la Parole même, et ils ne L’ont pourtant pas reconnu.

Sa réponse, faite en toute certitude, était merveilleuse parce que, dans Jean 7:16 : « Jésus leur répondit : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé. » Il y a deux facteurs qui deviennent évidents, ici. D’abord, Sa connaissance de l’Ancien Testament fut très étendue, acquise de la même façon que n’importe quel disciple de Christ pourrait l’avoir de nos jours, par une étude personnelle et diligente de la Parole. Jésus l’a fait dès Sa jeunesse. Vous souvenez-vous, lors d’une Fête des Tabernacles, pendant le chemin du retour, Ses parents ne Le trouvèrent plus ?

Dans Luc 2:45-52, nous lisons : « Et ne le trouvant point, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher. Et au bout de trois jours ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et leur faisant des questions. Et tous ceux qui l’entendaient, étaient ravis de sa sagesse et de ses réponses. Quand ses parents le virent, ils furent étonnés ; et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu ainsi agi avec nous ? Voici ton père et moi, nous te cherchions, étant fort en peine. Et il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il me faut être occupé aux affaires de mon Père ? Mais ils ne comprirent point ce qu’il leur disait. Il s’en alla ensuite avec eux, et vint à Nazareth, et il leur était soumis. Et sa mère conservait toutes ces choses dans son cœur. Et Jésus croissait en sagesse, en stature et en grâce, devant Dieu et devant les hommes. »

Jésus était notre exemple parfait nous démontrant comment nous devrions apprendre les Écritures afin de grandir en sagesse et en grâce devant Dieu. Mais au-delà de Sa compréhension humaine de la Parole, Jésus fut également la  sagesse divine par Son autorité. Jésus fut l’Éternel Dieu, tout en étant un homme parfait. Ainsi, Christ nous a authentifié les Écritures Anciennes en nous donnant un exemple pour que nous apprenions comment les étudier et les utiliser, mais Il nous a aussi parfaitement confié, au travers de Ses saints apôtres et prophètes, les Écritures de la Nouvelle Alliance.

Jésus nous a révélé Son Ministère de guérison, car, dans Matthieu 8:14-17 nous pouvons lire : « Puis Jésus, étant venu à la maison de Pierre, vit sa belle-mère couchée au lit et ayant la fièvre. Et il lui toucha la main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et les servit. Sur le soir, on lui présenta plusieurs démoniaques, dont il chassa les mauvais esprits par sa parole ; il guérit aussi tous ceux qui étaient malades ; afin que s’accomplît ce qui avait été dit par Ésaïe le prophète en ces termes : Il a pris nos langueurs, et s’est chargé de nos maladies. »

Il est question du ministère guérisseur de Jésus, prophétisé par Ésaie dans Esaïe 53:4 où nous lisons : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. » Mais regardez bien ce qui suit, dans Esaïe 53:5-6 : « Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur Lui l’iniquité de nous tous. »

Dans l’ordre chronologique, le ministère de guérison a précédé celui de l’expiation, tout comme la prophétie de guérison a précédé le travail d’expiation de Jésus pour nos péchés. Cela veut dire que les guérisons particulières ne peuvent pas faire partie de l’expiation qui mène au salut. Alors, la raison des guérisons de Christ fut : « afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a l’autorité sur la terre de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il alors au paralytique, prends ton lit, et t’en va dans ta maison. Et il se leva, et s’en alla dans sa maison » (Matthieu 9:6-7). Le travail salutaire de Christ inclut donc la délivrance de la pénalité du péché dans votre vie passée, la puissance du péché dans votre vie présente, ainsi que la présence même du péché dans votre vie future.

Notre grandiose salut nous a déjà délivrés des tourments éternels de la seconde mort. « Et la mort et l’enfer furent jetés dans l’étang de feu ; c’est la seconde mort » (Apocalypse 20:14). Mais notre salut éminent nous garantit que nous ne subirons pas les conséquences réservées à ceux qui sont nommés ainsi, dans Apocalypse 21:8 : « Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. » Paul avait très bien compris cela.

C’est pourquoi, dans 2 Corinthiens 12:7-10, il nous déclare : « Et de peur que je ne m’élevasse trop, à cause de l’excellence de mes révélations, il m’a été mis dans la chair une écharde, un ange de Satan, pour me souffleter, afin que je ne m’élève point. Trois fois j’ai prié le Seigneur de m’en délivrer, mais il m’a dit : Ma grâce te suffit ; car ma force s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc plus volontiers dans mes infirmités, afin que la force de Christ habite en moi. C’est pourquoi je me complais dans les infirmités, dans les opprobres, dans les misères, dans les persécutions, dans les angoisses pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. »

Dans Psaume 116:12-13, nous lisons : « Que rendrai-je à l’Éternel ? Tous Ses bienfaits sont sur moi. Je prendrai la coupe des délivrances, et j’invoquerai le nom de l’Éternel. » Nous avons ici une remarquable question mais sa réponse également. À tous ceux qui naissent dans le monde, Dieu leur a donné une multitude de bienfaits. Car : « Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis de mains d’hommes. Il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, lui qui donne à tous la vie, la respiration et toutes choses. Et il a fait d’un seul sang toutes les races des hommes, pour habiter sur toute la face de la terre, ayant déterminé la durée précise et les bornes de leur habitation ; pour chercher le Seigneur, pour voir si en le cherchant à tâtons, ils le trouveraient, quoiqu’il ne soit pas loin de chacun de nous », nous confirme Actes 17:24-27.

Quelques-uns reçoivent plus que d’autres, mais chacun reçoit beaucoup plus qu’il ne pense ; alors, la question devient : Que peut-on faire pour Dieu en retour ? La réponse est simplement d’accepter Son grand don de salut éternel ! À Capernaüm, le peuple a demandé à Jésus : « Que ferons-nous pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Dans Jean 6:26-29 : « Jésus leur répondit et leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains, et que vous avez été rassasiés. Travaillez, non point pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure jusqu’à la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car le Père, Dieu, l’a marqué de son sceau. Ils lui dirent donc : Que ferons-nous pour travailler aux oeuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : C’est ici l’œuvre de Dieu, que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. »

Ces gens voulaient se sauver par leurs œuvres, mais la vérité est que nous ne pourrions jamais nous sauver par nos œuvres. Si quelqu’un cherche le salut de ses péchés, il doit le recevoir uniquement par la foi, dans l’œuvre de Jésus-Christ. Romains 6:23 nous déclare carrément : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. » « Mais Dieu fait éclater son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5:8).

« Mais il n’en est pas du don gratuit comme du péché. Car, si par le péché d’un seul plusieurs sont morts, à plus forte raison la grâce de Dieu, et le don de la grâce qui vient d’un seul homme, savoir Jésus-Christ, s’est répandu abondamment sur plusieurs ! » (Romains 5:15). « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé » (Romains 10:13). Le « salut par les œuvres » est une invention de Satan injecté dans les églises afin de mener au découragement des membres de ces congrégations. Satan sait fort bien que les œuvres ne mènent pas au salut et que les hommes sont incapables de se justifier eux-mêmes.

Alors, lorsqu’un pécheur repentant crie au secours, par la foi en Jésus, il boit dans Sa coupe de salut et reçoit la vie éternelle. À la femme samaritaine, dans Jean 4:10-15, Jésus lui dit : « Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire, tu lui demanderais toi-même, et il te donnerait de l’eau vive. La femme lui dit : Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que Jacob notre père, qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici. »

Comme l’a si bien dit David, dans Psaume 23:5-6 : « Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile ; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. » « Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute, et vous faire comparaître sans tache et dans la joie en sa glorieuse présence, à Dieu, seul sage, notre Sauveur, soient gloire et magnificence, force et puissance, et maintenant et dans tous les siècles ! Amen » (Jude 1:24-25). Cette magnifique bénédiction est affirmée à la fin de plusieurs réunions religieuses, car elle rassemble la substance des promesses et l’autorité fondamentale de Dieu, notre véritable Sauveur !

Et Dieu est capable ! La précision des Paroles inspirées par le Saint-Esprit est toujours parfaite. L’habilité et la sagesse à S’exprimer du seul vrai Dieu ne sont pas seulement omnipotentes, mais omniscientes également. Le mot grec dunamis signifie le pouvoir inné suffisant d’accomplir l’ouvrage et la connaissance de produire l’œuvre correctement. Le lépreux que Jésus avait guéri dans Matthieu 8:2-3 : « Lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me nettoyer. Et Jésus, étendant la main le toucha, et lui dit : Je le veux, sois nettoyé. Et aussitôt il fut nettoyé de sa lèpre. »

« Que nous soyons délivrés des hommes inconsidérés et méchants ; car tous n’ont pas la foi. Le Seigneur est fidèle, qui vous affermira et vous préservera du malin. Et nous avons à votre égard cette confiance dans le Seigneur, que vous faites et que vous ferez les choses que nous vous recommandons. Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ », nous déclare Paul, dans 2 Thessaloniciens 3:2-5. Regardez le choix merveilleux des mots fait par Paul, afin de nous assurer du secours toujours présent de Dieu. « Selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6).

Seules l’omnipotence et l’omniscience de Dieu sont capables de : « vous renouveler par l’Esprit dans votre entendement ; et à vous revêtir du nouvel homme, créé à l’image de Dieu, dans la justice et la sainteté de la vérité » (Éphésiens 4:23-24). Car : « Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. C’est en cela que se révèlent les enfants de Dieu, et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice et n’aime pas son frère, n’est point de Dieu. Car le message que vous avez entendu dès le commencement, c’est que nous nous aimions les uns les autres » (1 Jean 3:9-11). C’est à ce moment, que nous allons naître de Dieu.

« Voilà pourquoi, à notre Roi éternel, immortel, invisible et le seul Dieu, nous rendons honneur et gloire, aux siècles des siècles » (1 Timothée 1:17). Mais c’est maintenant que nous devons mettre cet amour en action, et Paul nous montre comment. Dans 1 Corinthiens 13:3-7, Paul déclare : « Et quand même je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, et quand même je livrerais mon corps pour être brûlé ; si je n’ai point la charité, cela ne me sert de rien. La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante pas, elle ne s’enfle point d’orgueil ; elle n’est point malhonnête ; elle ne cherche point son intérêt ; elle ne s’aigrit point ; elle ne pense point à mal ; elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité ; elle supporte tout, elle croit tout, elle espère tout, elle endure tout. »

Il est bien connu que le mot « charité » utilisé ici vient du grec agape. Alors, pourquoi Paul utilise-t-il le mot « charité » au lieu de « l’amour » ? C’est parce que Paul veut mettre l’emphase sur ce que l’amour fait au lieu de ce que l’amour est. Ici, l’amour agit avec patience et bonté. L’amour ne cherche point son intérêt ; ne s’aigrit point ; ne pense point à mal ; ne se réjouit point de l’injustice, mais se réjouit de la vérité. Tandis que l’amour supporte tout, croit tout, espère tout, et endure tout. Finalement, l’amour véritable sera éternel, parce que Christ est éternel, et Christ est Dieu, et Dieu est amour.

Ce passage classique, nous décrivant le véritable amour chrétien, pourrait en effet être lu comme un belle description de notre Seigneur Jésus-Christ Lui-même. Jésus-Christ est véritablement l’amour en action. Donc, en tant que chrétiens, il faut bien témoigner pour Dieu. Un parfait exemple fut Daniel qui, malgré son jeune âge : « résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu’il buvait ; et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques » (Daniel 1:8-9).

Il vient inévitablement un temps où, dans la vie du chrétien, il doit agir en toute conscience avec la Parole de Dieu, et il doit prendre position contre certaines pratiques mondaines. Daniel nous donne un exemple frappant nous disant comment il a fait cela ; non pas seulement par courage, mais de façon gracieuse et effective. Daniel fut parmi : « les enfants d’Israël, de la race royale et des principaux seigneurs, quelques jeunes gens en qui il n’y eût aucun défaut corporel, de belle apparence, instruits en toute sagesse, ayant de la science et pleins d’intelligence, et qui fussent capables de se tenir au palais du roi, et de leur enseigner les lettres et la langue des Caldéens » (Daniel 1:3-4).

Étant en captivité à Babylone, dans le palais du roi, Daniel savait que le vin que le roi lui offrait lui serait malsain s’il en buvait. Également, les viandes que le roi mangeait incluaient sûrement du porc et seraient cuites avec du sang ; donc, en bon Juif, Daniel a déterminé dans son cœur de prendre position contre les mets du roi. Vous noterez cependant que sa position ne fut pas belligérante ou juste à ses propres yeux, mais elle fut courtoise et raisonnable.

« Or Daniel résolut dans son cœur de ne pas se souiller par les mets du roi, ni par le vin qu’il buvait ; et il pria le chef des eunuques de ne pas l’obliger à se souiller. Et Dieu fit trouver à Daniel grâce et faveur auprès du chef des eunuques. Et le chef des eunuques dit à Daniel : Je crains le roi mon maître, qui a ordonné votre manger et votre boire. Pourquoi verrait-il vos visages plus défaits que ceux des jeunes gens de votre âge, et mettriez-vous ma tête en danger auprès du roi ? Mais Daniel dit au maître d’hôtel, qui avait été établi par le chef des eunuques sur Daniel, Hanania, Mishaël et Azaria : Éprouve, je te prie, tes serviteurs pendant dix jours, et qu’on nous donne des légumes à manger et de l’eau à boire ; après cela, tu regarderas notre visage et le visage des jeunes gens qui mangent les mets du roi ; puis tu feras avec tes serviteurs selon ce que tu auras vu » (Daniel 1:8-13).

Les Babyloniens pensaient sûrement faire plaisir à Daniel et à ses amis, mais Daniel leur a proposé un test scientifique. De leur permettre de ne manger que des légumes et de n’avoir que de l’eau à boire et, après dix jours, ils verraient les résultats. Dieu a honoré la demande de Daniel, ainsi que sa fidélité et son courage. Et Dieu ferait la même chose pour chacun de nous dans une demande spéciale.

Donc : « sanctifiez dans vos cœurs le Seigneur Dieu. Et soyez toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect auprès de tous ceux qui vous demandent raison de l’espérance qui est en vous ; ayant une bonne conscience, afin que ceux qui blâment votre bonne conduite en Christ, soient confondus dans ce qu’ils disent contre vous, comme si vous étiez des malfaiteurs. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal », nous dit l’apôtre, dans 1 Pierre 3:15-17.




Une nation soumise au « Lobby »

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Juillet 2019

Par Jerry Barrett

O belle, pour tes cieux spacieux,

Pour tes vagues de grains d’ambre,

Pour la majesté de tes montagnes pourpres

Au-dessus des plaines en fruits !

Amérique ! Amérique !

Dieu a répandu Sa grâce sur toi

Et couronné ton bien par la fraternité

D’une mer luisante à l’autre

America the Beautiful (version 1911)

L’Amérique est un beau pays. L’idée derrière notre pays était brillante dès le départ. Mais, tout comme une lanterne de cuivre est belle quand elle est toute neuve, si elle n’est pas entretenue et polie, elle ternira ; l’Amérique a un besoin extrême de nettoyage.

Nous sommes peuplés de beaucoup de gens merveilleux possédant quantité d’antécédents différents. Notre pays a été gratifié de ressources naturelles qui nous rendent autosuffisants. Basé sur le rêve de nos pères fondateurs, notre pays célèbre ce mois-ci son glorieux anniversaire.

Il court cette opinion erronée que le 4 juillet est le jour où nous avons déclaré, en tant que nation, notre indépendance de la monarchie tyrannique britannique. En réalité, le 2 juillet est la date où notre Congrès continental a déclaré l’indépendance, et le 4 juillet est la date où le Congrès a approuvé la rédaction finale de notre Déclaration d’Indépendance. En 1870, le Congrès a passé une résolution indiquant cette date comme fête nationale.

Tous les ans à cette date, les bons Américains se réunissent en famille et entre amis. Des parades, des barbecues et des feux d’artifice dominent la journée. Un joyeux moment déferlera sûrement sur les multitudes stupidement inconscientes du mal qui se tapit de façon inquiétante juste derrière le coin.

Un véritable ami de l’humanité

Nos fondateurs recherchaient les bénéfices communs de l’autodéfense et de la prospérité. La loi constitutionnelle qui fut produite avait, pour l’intérêt national, un but plus élevé. Ce but était de démontrer au monde entier que l’autogouvernement et la pertinence de la justice étaient la bonne assise pour installer des relations entre nations. Notre sympathie et nos actions appropriées montrèrent que l’Amérique était un véritable ami de l’humanité.

Toutefois, cette mentalité a été irrévocablement endommagée par un groupe rusé. Le plan — Les Protocoles des Sages de Sion — fut conçu au début du 20e siècle et a été implanté dans le pays sans méfiance de la Russie. Ce plan fut financé clandestinement par la dynastie des Rothschild qui cherchait à créer une Utopie sioniste.

L’Amérique ne fut pas épargnée dans cette quête. Grâce à leurs agents en place, la subversion de l’Amérique commença dans l’ombre. Injectant leurs doctrines dans l’esprit des politiciens, et faisant l’achat de la vaste majorité des maisons d’édition de journaux, le message pouvait être contrôlé et propagé dans tout le territoire.

Onze minutes conduisent à toute une vie de tromperie

Harry Truman reçut un cadeau évocateur du nouveau chef d’état d’Israël nouvellement reconnu, David Ben Gourion.

Les historiens prennent maintenant note que la Première Guerre Mondiale a été combattue pour établir un pays juif en Palestine. Même si cela n’a pas été un succès, cette guerre a été la préparation vers un futur état sioniste. Au terme de la Deuxième Guerre Mondiale, les fruits du labeur des Rothschild furent finalement réalisés.

Onze minutes après que David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël, ait lu sa Déclaration d’Indépendance, le Président Harry S. Truman reconnaissait le pays d’Israël.

Depuis la fondation de la nation d’Israël, elle fut la récipiendaire des plus gros montants d’aide étrangère. Le gouvernement des États-Unis a donné à Israël 233 milliards $ (ajustés à l’inflation) des années 1948 à 2012. L’ancien congressiste James Traficant a déclaré un jour que les payeurs de taxe d’Amérique avaient été tondus pour la coquette somme de 15 milliards $ par année pour supporter Israël.

En outre, il y a un grand nombre de projets qui ne sont pas portés à la connaissance du public. L’ancien président de l’AIPAC, David Steiner, s’est un jour vanté qu’il « avait obtenu près d’un milliard de dollars par d’autres petits cadeaux [dans des négociations avec le secrétaire d’état du Président Bill Clinton, Jim Baker] dont les gens ne savent rien ».

Le Lobby vole les payeurs de taxes américains

Dans un article écrit par Phillip Giraldi et publié par le Council for the National Interest, l’ancien commandant-en-chef d’Israël, le général Gabi Ashkenazi, a admit que « entre 2009 et 2012, les payeurs de taxe américains ont financé davantage le budget de défense de mon pays que les payeurs de taxe israéliens. » Aucun autre pays ne bénéficie davantage de l’argent des contributeurs américains qu’Israël.

Giraldi explique plus loin dans son article :

« Parmi les organisations clés des États-Unis, on inclut l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) [Comité des affaires publiques Amérique-Israël], l’American Jewish Committee (AJC) [Comité juif américain], la Zionist Organization of America (ZOA) [Organisation sioniste d’Amérique], et l’Anti-Defamation League (ADL) [Ligue anti-diffamation]. Des centaines d’autres, y compris un petit nombre d’organisations chrétiennes évangéliques, jouent un rôle dans un vaste écosystème qui exige le soutien américain inconditionnel envers Israël. Dans l’année 2012, l’aile à but non lucratif du lobby d’Israël a récolté 3,7 milliards de dollars en revenu. Elle est sur le point d’atteindre 6,3 milliards en 2020. Collectivement, elle emploie 14 000 personnes et déclare 350 000 volontaires. »

Cet argent ne comprend même pas les milliards de dollars collectés de donations privées canalisées directement vers Israël. En haut de tout cela, Israël bénéficie des actions législatives du Congrès gratifiées d’un statut commercial préférentiel qui présente un surplus de 9 milliards de dollars par année.

Mais le gouvernement d’Israël n’est pas le seul bénéficiaire des largesses de l’Amérique. Les compagnies et organisations d’Israël peuvent soumissionner sur les projets de la défense et de la sécurité nationale des États-Unis — les agences de respect de la loi, les télécommunications et les garanties de voyage n’en sont qu’un échantillon. Les payeurs de taxe américains ont subventionné les producteurs d’armes d’Israël au détriment d’emplois américains dans cette industrie.

Le mouvement de base connu sous le nom de Boycott, Divest and Sanctions (BDS) [Boycotter, dépouiller et sanctionner] a pris de la vitesse dans les dernières années. Le but de ce mouvement est de promouvoir des formes variées de boycottage contre Israël jusqu’à ce que celui-ci rencontre ses obligations sous la loi internationale définissant qu’il doit retraiter des territoires occupés, enlever la barrière de séparation en Cisjordanie, accorder la pleine égalité aux citoyens arabes palestiniens en Israël et respecter, protéger et promouvoir les droits des réfugiés palestiniens de retourner dans leurs foyers et leurs propriétés.

60 % des individus n’ont aucune opinion en ce qui a trait aux lois anti-BDS — mais attendez, on leur en donnera une.

Avec Washington qui se met au pas…

L’AIPAC et d’autres membres du Lobby d’Israël ont saturé les postes de contrôle à la Maison Blanche et au Congrès. Le Lobby tourne maintenant son attention collective vers les gouvernements étatiques et locaux dans l’intention de circonvenir notre Charte des Droits.

Depuis avril de cette année, il y a maintenant vingt-sept états avec une législation anti-BDS en suspens. Certains vont refuser les services étatiques à ceux qui ne signeront pas l’accord pour ne pas boycotter Israël.

La Floride a adopté une loi qui assimile toute critique envers Israël à de l’antisémitisme ; elle définit explicitement Israël comme un état juif et va permettre que quiconque dise autrement soit poursuivi. Alors, qui se préoccupe du Premier Amendement ?

Le gouverneur républicain nouvellement élu, Ron DeSantis, a menacé tous ceux qui se montrent critiques envers Israël en déclarant : « Si vous boycottez Israël, l’état de la Floride vous boycottera. » DeSantis a menacé de prendre des sanctions contre la compagnie de location de vacances Aibnb lorsqu’elle refusa d’offrir des propriétés situées dans les colonies illégales israéliennes en Cisjordanie.

La Floride n’est pas le seul état sous le contrôle du Lobby. Le soi-disant Virginia-Israel Advisory Board (VIAB) [Comité consultatif Virginie-Israël] a été financé par les payeurs de taxes de la Virginie afin de promouvoir et même de subventionner le commerce israélien dans l’état qui donne présentement ce qu’on estime 500 millions $ par année à Israël.

L’Institut de recherche : Politique du Proche-Orient (IRMEP) de Grant Smith a effectué des fouilles considérables dans les affaires de la VIAB. Smith a observé que « la VIAB est un projet pilote afin de savoir comment Israël peut tranquillement obtenir du financement des contribuables et un statut officiel pour les entités de réseautage qui font avancer Israël à partir de l’intérieur des gouvernements étatiques clés. »

Une femme musulmane du Minnesota parle de la vérité

En tant que pays fondé sur des principes d’autogouvernement et de justice pour tous, pourquoi sommes-nous redevables envers un minuscule pays du Proche-Orient ? Permettre aveuglément à un état-nation étranger de dicter notre politique pour son propre bénéfice va sûrement mal se terminer pour nous.

Tristement, il fallait une femme musulmane du Minnesota pour en réveiller certains au sujet du contrôle que le Lobby exerce sur la politique américaine. Bien que sévèrement fustigée dans tous les médias, elle a hardiment dit la vérité. Il est maintenant temps que les vrais Américains crient la vérité d’une mer luisante à l’autre.