D.562 – La nature de notre appel

Par Joseph Sakala

Vous êtes-vous déjà posé la question, à savoir pourquoi Dieu nous a appelés plutôt qu’un voisin, ou un autre membre de notre famille ? Voici la réponse de Paul, dans 2 Timothée 1:8-11, qui nous déclare : « N’aie donc point honte du témoignage de notre Seigneur, ni de moi son prisonnier ; mais souffre avec moi pour l’Évangile, par la puissance de Dieu, Qui nous a sauvés, et nous a appelés par un saint appel, non selon nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant tous les siècles, et qui a été maintenant manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort, et mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Évangile, pour lequel j’ai été établi prédicateur, et apôtre, et docteur des Gentils. »

Notre appel, klesis en grec, nous demandant de suivre Christ, ne provenait pas d’une décision humaine, et il n’était certainement pas fondé sur nos œuvres humaines, car notre appel fut décidé en Christ, avant même qu’Il nous ait créés. D’une façon incompréhensible, nous faisions partie de son plan éternel, et ce fut entièrement par Sa grâce. Vous pensez que je plaisante ?
Alors, regardez ce que Dieu nous dévoile au sujet de notre création. Dieu : « …nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé » (Éphésiens 1:4-6). Dieu a écrit chacun de nos noms dans Son Livre de Vie avant même de créer Adam !

Notre appel est un appel saint, un appel sacré, venant directement de Dieu. Avez-vous déjà réalisé cela ? Jésus, : « en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon les richesses de sa grâce, qu’il a répandue sur nous abondamment par toute sorte de sagesse et d’intelligence ; nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté selon le dessein bienveillant qu’il avait auparavant résolu en lui-même, et qu’il devait réaliser à l’accomplissement des temps, à savoir de réunir toutes choses en Christ, tant ce qui est dans les cieux, que ce qui est sur la terre. C’est en Lui aussi que nous sommes devenus héritiers, ayant été prédestinés, d’après le décret de Celui qui opère toutes choses selon le dessein de Sa volonté ; afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui avons les premiers espéré en Christ » (Éphésiens 1:7-12). Donc, tout ce qui vient d’être cité nous est arrivé parce que nous avions été les premiers à espérer en Christ.

« En Lui vous êtes aussi, après avoir entendu la parole de la vérité, l’Évangile de votre salut, et avoir cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis ; lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux qu’il s’est acquis, à la louange de sa gloire. C’est pourquoi, ayant aussi entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus, et de votre charité envers tous les saints, je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance », nous déclare Paul, dans Éphésiens 1:13-17.

Ayant déclaré cela, Paul continue en disant que Dieu : « éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de Sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à Sa droite dans les lieux célestes, Au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1:18-23).

Donc, notre appel est céleste, ayant eu son origine au ciel, émanant de notre Père céleste et centré sur Sa volonté divine. « C’est pourquoi, frères saints, qui avez pris part à la vocation céleste, considérez l’apôtre et le souverain Sacrificateur de la foi que nous professons, Jésus-Christ, Qui a été fidèle à Celui qui l’a établi, comme Moïse aussi le fut dans toute sa maison », nous déclare Hébreux 3:1-2. Alors, nous devrions être capables de déclarer avec Paul : « Mais je fais une chose : oubliant ce qui est derrière moi, et m’avançant vers ce qui est devant, je cours avec ardeur vers le but, pour le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons ce sentiment ; et si vous pensez autrement en quelque chose, Dieu vous le révélera aussi » (Philippiens 3:14-15).

Connaissant maintenant ce grand appel, comment pourrions-nous le négliger jusqu’à le refuser, sachant fort bien les conséquences évidentes d’un tel refus ? Parce que refuser de Lui obéir nous empêche également d’entrer dans Son Royaume par une résurrection lors de Son avènement en puissance. « Car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement ; ensuite, nous les vivants qui serons restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. C’est pourquoi consolez-vous les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4:16-18).

Ainsi, Dieu nous a appelés avant même de nous avoir créés, et Il nous demande de marcher avec le Seigneur, en Sa présence éternelle, afin que nous soyons Ses Élus, lors de Son retour, pour régner avec Lui pendant mille ans dans le but d’instruire les survivants de la terre entière sur la bonne façon de vivre. Et lorsque nous aurons accompli ce travail, le jugement de tous les morts, depuis Adam et Ève, se fera par Jésus, et tous ceux qui se convertiront à Lui feront également partie des nations qui formeront Sa Famille éternelle. « Et les nations qui auront été sauvées, marcheront à sa lumière, et les rois [nous, les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur. Ses portes ne se fermeront point chaque jour, car il n’y aura point de nuit. On y apportera la gloire et l’honneur des nations. Il n’y entrera rien de souillé, ni personne qui s’adonne à l’abomination et au mensonge, mais ceux-là seuls qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21:24-27).

Et dire que tout cela débutera lors d’une cérémonie céleste digne de l’occasion. Car, dans Esaïe 61:1-3, nous pouvons lire : « L’Esprit du Seigneur, de l’Éternel, est sur moi [le Christ] ; car l’Éternel m’a oint pour annoncer la bonne nouvelle aux affligés. Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l’ouverture de la prison ; pour proclamer l’année de la bienveillance de l’Éternel et le jour de la vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui sont dans le deuil ; pour présenter à ceux de Sion [les Élus] qui sont dans le deuil et pour leur donner le diadème au lieu de la cendre, l’huile de joie au lieu du deuil, le manteau de louange au lieu d’un esprit abattu ; tellement qu’on les appellera les chênes de la justice, les arbres plantés par l’Éternel pour le glorifier. »

Ce texte d’Ésaie 61:1-3 fut celui que Jésus a cité ouvertement dans la synagogue à Nazareth lorsqu’Il a assumé Son ministère public. « Et Jésus vint à Nazareth, où il avait été élevé, et il entra, selon sa coutume, le jour du sabbat, dans la synagogue, et il se leva pour lire. Et on lui présenta le livre du prophète Ésaïe, et ayant déroulé le livre, il trouva l’endroit où il était écrit : L’Esprit du Seigneur est sur Moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez » (Luc 4:16-21). Cela a dû avoir un effet foudroyant sur Son auditoire. C’est un des plus grands « coups de théâtre » de l’histoire.

La grande liberté divine est celle de l’esprit et de la pensée, pas ce que l’on voit dans les nations et leurs populations. L’indépendance de Christ guérira les cœurs brisés. Elle offre la délivrance aux captifs et la guérison aux aveugles souffrant de cécité spirituelle. La liberté du Roi des rois, ainsi que Créateur de la terre entière, établira la liberté des malheureux. Soyons alors reconnaissants et célébrons la merveilleuse liberté que Dieu a accordée à chaque individu. Mais à Ses Élus, Jésus a déclaré : « vous donc priez ainsi : Notre Père qui es aux cieux, ton nom soit sanctifié ; ton règne vienne ; Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ; donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos péchés, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induis point en tentation, mais délivre-nous du Malin ; car à toi appartiennent le règne, la puissance, et la gloire à jamais. Amen ! » (Matthieu 6:9-13).

Attendez patiemment le salut du Seigneur. Regardons, par exemple, les bénédictions que Jacob a accordées à Joseph avant de mourir. « Joseph est le rameau d’un arbre fertile, le rameau d’un arbre fertile près d’une source ; ses branches ont couvert la muraille. Des archers l’ont harcelé, lui ont lancé des traits et l’ont attaqué. Mais son arc est demeuré ferme, et ses bras et ses mains ont été renforcés par les mains du Puissant de Jacob, du lieu où réside le Berger, le Rocher d’Israël. C’est l’ouvrage du Dieu de ton père, qui t’aidera, et du Tout-Puissant qui te bénira, des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions de l’abîme qui repose en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel. Les bénédictions de ton père surpassent les bénédictions de ceux qui m’ont engendré. Jusqu’au terme des collines éternelles, elles seront sur la tête de Joseph, sur le front du Prince de ses frères. » (Genèse 49:22-26).

Ce cri vers Dieu du patriarche Jacob, dont le nom fut changé en Israël, exprime son attente patiente du Sauveur Jésus promis par Dieu. Cette attitude de Jacob (Israël) fut partagée par le peuple de Dieu tout au long des siècles jusqu’à ce jour. Cette attitude patiente fut partagée également par Jean le Baptiste. Nous voyons cela dans Matthieu 11:2-3. « Or, Jean, ayant entendu parler dans la prison de ce que le Christ faisait, envoya deux de ses disciples pour lui dire : Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » Mais : « Jésus, répondant, leur dit : Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : Les aveugles recouvrent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont nettoyés, les sourds entendent, les morts ressuscitent, et l’évangile est annoncé aux pauvres » (Matthieu 11:4-5).

Même si Jésus est venu nous apporter le salut, nous devons cependant attendre patiemment l’accomplissement complet de Ses promesses qui n’arriveront que lorsqu’Il reviendra. Paul priait pour : « Que le Seigneur conduise vos cœurs à l’amour de Dieu et à l’attente patiente du Christ » (2 Thessaloniciens 3:5). En effet, la création entière attend, avec un ardent désir, que les enfants de Dieu soient manifestés. « Car nous savons que, jusqu’à présent, toute la création soupire, et souffre les douleurs de l’enfantement ; et non seulement elle, mais nous aussi qui avons les prémices de l’Esprit, nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. Car nous sommes sauvés en espérance. Or, l’espérance que l’on voit n’est plus espérance ; en effet, comment espérerait-on ce que l’on voit ? » (Romains 8:22-24).

Finalement, il est très significatif que la dernière référence biblique sur l’attente de quelque chose qui a rapport avec la même promesse se trouve dans Jude 1:21, où le demi-frère de Jésus nous déclare : « Conservez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. » Parfois, l’attente peut sembler longue, mais la promesse est certaine pour ceux qui croient, que : « Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut » (Hébreux 9:28).

« Et vous me serez un royaume de sacrificateurs, et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël » (Exode 19:6). Dieu adressa ces paroles à la nation d’Israël avant même qu’elle ait reçu les Dix Commandements au Mont Sinaï. Tout comme le grand-prêtre servait d’intermédiaire entre Dieu et les humains, ainsi ce royaume de sacrificateurs fut choisi par Dieu pour apporter la Parole de Dieu aux hommes et aux femmes. En tant que nation sainte, avec un si grand appel, ce peuple se devait d’être saint, c’est-à-dire, consacré à Dieu durant leur vie, en témoignant pour Lui.

Cependant, après presque 2 000 ans, Dieu a déclaré : « à l’égard d’Israël : J’ai tout le jour étendu mes mains vers un peuple rebelle et contredisant », nous dit Paul, dans Romains 10:21. Mais le jour approche où « tout Israël sera sauvé, comme il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il éloignera de Jacob toute impiété ; et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’effacerai leurs péchés. Il est vrai qu’ils sont ennemis par rapport à l’Évangile, à cause de vous ; mais à l’égard de l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères, car les dons et la vocation de Dieu sont irrévocables » (Romains 11:26-29).

Subséquemment, Dieu S’est choisi un nouveau peuple où : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse », nous assure Paul, dans Galates 3:28-29. « Ainsi nous, qui sommes plusieurs, nous sommes un seul corps en Christ ; et nous sommes chacun en particulier les membres les uns des autres, ayant toutefois des dons différents, selon la grâce qui nous a été donnée ; soit la prophétie, pour l’exercer selon la mesure de la foi ; soit le ministère, pour s’attacher au ministère ; soit l’enseignement, pour s’appliquer à l’enseignement ; soit l’exhortation, pour exhorter » (Romains 12:5-7).

Nous avons donc reçu les mêmes grands privilèges jadis accordés à Israël. Nous qui appartenons à Christ, nous naîtrons immortels dans le Royaume de Dieu, au retour de Jésus. Et en cela rien de moins que pour devenir un « Royaume de sacrificateurs, une nation sainte ». L’apôtre Pierre nous assure que : « Vous aussi, comme des pierres vivantes, vous êtes édifiés, pour être une maison spirituelle, une sacrificature sainte, afin d’offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu, par Jésus-Christ » (1 Pierre 2:5).

En plus d’être une sacrificature sainte, Pierre nous dit : « Mais vous, vous êtes la race élue, la sacrificature royale, la nation sainte, le peuple acquis, pour annoncer les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière ; vous qui autrefois n’étiez point un peuple, mais qui êtes maintenant le peuple de Dieu ; vous qui n’aviez point obtenu miséricorde, mais qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2:9-10). Vous remarquerez ici que le chef des apôtres cite le prophète Osée, ici. Notre appel nous indique que nous devrions dévouer nos vies à servir Dieu et à Le louer en tout temps. Alors : « A celui qui nous a aimés et qui nous a lavés de nos péchés par son sang, et qui nous a faits rois et sacrificateurs de Dieu son Père ; à lui soient la gloire et la force aux siècles des siècles ! Amen » (Apocalypse 1:6).

Dans Jacques 5:17-20, nous lisons : « Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous ; néanmoins il pria avec instance qu’il ne plût point ; et il ne plut point sur la terre durant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. Frères, si quelqu’un d’entre vous s’écarte de la vérité, et qu’un autre l’y ramène, qu’il sache que celui qui a ramené un pécheur du sentier de l’égarement, sauvera une âme de la mort, et couvrira une multitude de péchés. » Ce grand prophète vécut durant les plus ténébreux jours de l’apostasie d’Israël, lorsqu’Achab et Jézabel régnèrent sur le peuple, et l’avaient livré à l’adoration du dieu démoniaque Baal.

« Alors Élie, le Thishbite, l’un de ceux qui s’étaient établis en Galaad, dit à Achab : L’Éternel, le Dieu d’Israël, en la présence de qui je me tiens, est vivant ! pendant ces années-ci, il n’y aura ni rosée ni pluie, sinon à ma parole » (1 Rois 17:1). Ce n’était pas une parole présomptueuse. Nous avons noté qu’Élie pria avec instance, et que : « la prière fervente du juste a une grande efficace » nous témoigne l’apôtre, dans Jacques 5:16. Alors, cette remarquable prophétie s’est miraculeusement accomplie. Il ne tomba aucune pluie sur tout le pays d’Israël pendant trois ans et demi. Ce fut confirmé par Jésus Lui-même dans Luc 4:25 : « Je vous dis en vérité : Il y avait plusieurs veuves en Israël au temps d’Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois, tellement qu’il y eut une grande famine par tout le pays. »

Dans 1 Rois 18:17-20, il est écrit : « Et aussitôt qu’Achab eut vu Élie, il lui dit : Est-ce toi, perturbateur d’Israël ? Mais il répondit : Je n’ai point troublé Israël ; mais c’est toi et la maison de ton père, en ce que vous avez abandonné les commandements de l’Éternel, et que tu es allé après les Baals. Mais maintenant, envoie et fais assembler vers moi, à la montagne de Carmel, tout Israël et les quatre cent cinquante prophètes de Baal, et les quatre cents prophètes d’Ashéra, qui mangent à la table de Jézabel. Et Achab envoya vers tous les enfants d’Israël, et rassembla les prophètes à la montagne de Carmel. »

« Puis Élie s’approcha de tout le peuple et dit : Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, suivez-le ; mais si c’est Baal, suivez-le ! Mais le peuple ne lui répondit pas un mot. Alors Élie dit au peuple : Je suis demeuré seul prophète de l’Éternel ; et les prophètes de Baal sont quatre cent cinquante hommes. Qu’on nous donne deux jeunes taureaux ; qu’ils en choisissent un pour eux ; qu’ils le dépècent et le mettent sur le bois ; mais qu’ils n’y mettent point le feu ; et je préparerai l’autre taureau, et je le mettrai sur le bois, et je n’y mettrai point le feu. Puis invoquez le nom de votre dieu ; et moi, j’invoquerai le nom de l’Éternel. Et le dieu qui répondra par le feu, c’est celui-là qui sera Dieu. Et tout le peuple répondit en disant : C’est bien dit » (1 Rois 18:21-24).

« Et Élie dit aux prophètes de Baal : Choisissez pour vous l’un des taureaux, et préparez-le les premiers, car vous êtes en plus grand nombre, et invoquez le nom de votre dieu ; mais n’y mettez pas le feu. Et ils prirent le taureau qu’on leur donna, et le préparèrent ; et ils invoquèrent le nom de Baal, depuis le matin jusqu’à midi, disant : Baal, exauce-nous ! Mais il n’y eut ni voix, ni réponse ; et ils sautaient autour de l’autel qu’on avait fait. Et, sur le midi, Élie se moquait d’eux et disait : Criez à haute voix, car il est dieu ; mais il pense à quelque chose, ou il est à quelque affaire, ou en voyage ; peut-être qu’il dort, et il s’éveillera ! Ils criaient donc à voix haute et ils se faisaient des incisions avec des couteaux et des lancettes, selon leur coutume, jusqu’à ce que le sang coulât sur eux. Et, lorsque midi fut passé, et qu’ils eurent fait les prophètes jusqu’au temps où l’on offre l’oblation, sans qu’il y eût ni voix ni réponse, ni aucune apparence qu’on eût égard à ce qu’ils faisaient » (1 Rois 18:25-29).

« Alors Élie dit à tout le peuple : Approchez-vous de moi. Et tout le peuple s’approcha de lui ; et il répara l’autel de l’Éternel, qui était démoli. Et Élie prit douze pierres, selon le nombre des tribus des enfants de Jacob, auquel la parole de l’Éternel avait été adressée, en lui disant : Israël sera ton nom. Et il bâtit de ces pierres un autel au nom de l’Éternel. Puis il fit, autour de l’autel, un canal de la capacité de deux mesures de semence ; et il rangea le bois, et dépeça le taureau, et le mit sur le bois ; et il dit : Emplissez d’eau quatre cruches, et versez-les sur l’holocauste et sur le bois. Puis il dit : Faites-le une seconde fois ; et ils le firent une seconde fois. Il dit encore : Faites-le une troisième fois ; et ils le firent une troisième fois ; de sorte que les eaux allaient autour de l’autel ; et même il remplit d’eau le canal » (1 Rois 18:30-35).

« Et, au temps où l’on offre l’oblation, le prophète Élie s’approcha et dit : Éternel, Dieu d’Abraham, d’Isaac et d’Israël ! qu’on connaisse aujourd’hui que tu es Dieu en Israël, et que je suis ton serviteur, et que c’est par Ta Parole que j’ai fait toutes ces choses. Exauce-moi, Éternel, exauce-moi ; et que ce peuple connaisse que c’est toi, Éternel, qui es Dieu, et que c’est toi qui ramènes leur cœur ! Alors le feu de l’Éternel tomba, et il consuma l’holocauste, et le bois, et les pierres, et la poussière, et absorba l’eau qui était dans le canal. Et tout le peuple, voyant cela, tomba sur son visage et dit : C’est l’Éternel qui est Dieu ; c’est l’Éternel qui est Dieu ! » (1 Rois 18:36-39).

« Et Élie leur dit : Saisissez les prophètes de Baal ; qu’il n’en échappe pas un ! Ils les saisirent donc ; et Élie les fit descendre au torrent de Kisson, et les y égorgea. Puis Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car voici le bruit d’une grande pluie. Et Achab monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre ses genoux, et dit à son serviteur : Monte, maintenant, et regarde vers la mer. Il monta donc, et regarda, et dit : Il n’y a rien. Et il lui dit : Retournes-y par sept fois. A la septième fois, il dit : Voilà une petite nuée, comme la paume de la main d’un homme, qui monte de la mer. Alors Élie lui dit : Monte, et dis à Achab : Attelle, et descends, de peur que la pluie ne te retienne. Et sur ces entrefaites, les cieux s’obscurcirent de nuages, le vent se leva, et il y eut une grande pluie. Alors Achab partit sur son char, et s’en alla à Jizréel. Et la main de l’Éternel fut sur Élie ; et, s’étant ceint les reins, il courut devant Achab, jusqu’à l’entrée de Jizréel » (1 Rois 18:40-46).

C’est ainsi qu’Élie a ramené les cœurs d’Israël vers Dieu. Pourtant, Jacques nous rappelle qu’Élie était un homme sujet aux mêmes affections que nous, et que le miracle accompli était simplement la réponse divine à deux ferventes prières. L’apôtre Jacques a beaucoup à dire sur la manière dont les saints doivent prier afin de recevoir des réponses merveilleuses à leurs prières. C’est qu’en plus de prier : « qu’il demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute, est semblable au flot de la mer qui est agité par le vent et ballotté çà et là. Qu’un tel homme, en effet, ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. L’homme dont le cœur est partagé, est inconstant en toutes ses voies » (Jacques 1:6-8).

Tandis que la véritable foi doit être exprimée par des actions, tout comme Élie lorsqu’il a affronté Achab. Car : « ô homme vain ! veux-tu savoir que la foi sans les œuvres, est morte ? », nous déclare Jacques 2:20. Finalement, si : « vous demandez, et vous ne recevez point, [c’est probablement] parce que vous demandez mal, et dans la vue de satisfaire à vos plaisirs », nous dit l’apôtre, dans Jacques 4:3. Mais remarquez maintenant ce que la Bible nous déclare au sujet d’une femme qui craint Dieu. Dans Proverbes 31:30-31 nous apprenons que : « La grâce est trompeuse, et la beauté s’évanouit ; mais la femme qui craint l’Éternel est celle qui sera louée. Donnez-lui le fruit de ses mains, et qu’aux portes ses œuvres la louent. »

La Bible nous déclare, dans Proverbes 31:29 que : « Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes, » reconnaissant que la seule autre femme décrite comme vertueuse dans la Bible fut Ruth. Voici ce que Booz a dit d’elle lorsqu’il la trouva couchée à ses pieds. « Alors il lui dit : Qui es-tu ? Et elle répondit : Je suis Ruth, ta servante. Étends le pan de ta robe sur ta servante ; car tu as droit de rachat. Et il dit : Ma fille, que l’Éternel te bénisse ! Cette dernière bonté que tu me témoignes est plus grande que la première, de n’être point allée après les jeunes gens, pauvres ou riches. Maintenant donc, ma fille, ne crains point, je ferai pour toi tout ce que tu me diras ; car toute la porte de mon peuple sait que tu es une femme vertueuse » (Ruth 3:9-11).

La femme décrite dans Proverbes 31 était une personne qui avait accompli pleinement toutes les gloires de sa féminité, d’abord chez elle comme épouse et mère, et ensuite dans la communauté où elle demeurait. Non seulement ses enfants la bénissent, mais aussi : « Le cœur de son mari s’assure en elle, et il ne manquera point de butin ; elle lui fera du bien tous les jours de sa vie, et jamais du mal » (Proverbes 31:11-12). Elle a la liberté d’être un leader efficace dans sa communauté, et puis : « son mari est considéré aux portes, lorsqu’il est assis avec les anciens du pays » (Proverbes 31:23). « Ses enfants se lèvent, et la disent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue, et dit : Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes » (Proverbes 31:28-29).

Sans aucun doute, la clé de ses accomplissements se trouve dans le fait qu’elle craint Dieu, et cela la fait éclater de beauté et de vigilance par sa sagesse et sa dévotion. Elle élève bien ses enfants et s’occupe également de son mari, et ceux-ci, lorsqu’ils quittent la maison et ont l’occasion de parler d’elle, ont pour paroles des mots d’honneur et de louange. Alors, pendant que nous nous rappelons de nos épouses et que nous remercions Dieu pour leur présence dans notre vie, il serait très bien de raviver notre crainte de Dieu et de notre Sauveur, afin de développer en nous les mêmes qualités et les mêmes attitudes en remerciant Dieu pour l’appel merveilleux qu’Il nous a accordé.




D.561 – L’auto-condamnation spirituelle

Par Joseph Sakala

Dans Matthieu 23:29-32, Jésus affronte les leaders de Son temps en leur disant : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous bâtissez des tombeaux aux prophètes, et vous ornez les sépulcres des justes ; et vous dites : Si nous eussions été au temps de nos pères, nous n’aurions pas été leurs complices pour répandre le sang des prophètes. Ainsi vous êtes témoins contre vous-mêmes, que vous êtes les enfants de ceux qui ont tué les prophètes. Et vous comblez la mesure de vos pères. »

Ce malheur prononcé par Jésus est le pire des huit malheurs énoncés contre eux. Car Jésus poursuit, dans Matthieu 23:33-36 : « Serpents, race de vipères, comment éviterez-vous le châtiment de la géhenne ? C’est pourquoi, voici, je vous envoie des prophètes, des sages et des scribes ; vous ferez mourir et vous crucifierez les uns ; vous fouetterez dans vos synagogues et vous persécuterez de ville en ville les autres. Afin que tout le sang innocent qui a été répandu sur la terre retombe sur vous, depuis le sang d’Abel le juste jusqu’au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l’autel. Je vous dis en vérité que toutes ces choses retomberont sur cette génération. »

Parce que voici le principe utilisé par Jésus : « Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné » (Matthieu 12:36-37). Notre parole est un reflet direct de ce qui est important pour nous. Ce passage devrait nous servir d’avertissement en tant que chrétiens. En effet, qu’est-ce qui prime dans nos conversations durant une journée ? Est-ce les sports, les films, le magasinage, le commérage, les médisances et les calomnies, ou : « Le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères » (Proverbes 6:19) ?

« Au reste, frères, que toutes les choses qui sont véritables, toutes celles qui sont honnêtes, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, et où il y a quelque vertu, et qui sont dignes de louange ; que toutes ces choses occupent vos pensées », nous déclare Paul, dans Philippiens 4:8. Notre bouche est directement reliée à notre cœur, et c’est la raison pour laquelle Jésus a déclaré aux chefs religieux de Son époque que : « ce qui sort de la bouche vient du cœur ; c’est là ce qui souille l’homme » (Matthieu 15:18).

La nature de nos conversations est la marque définitive de ce qu’il y a dans notre cœur. Peut-être devrions-nous à l’occasion nous écouter pour déterminer ce que nous aimons le plus. C’est l’apôtre Jacques qui nous dit : « Vous aussi, attendez patiemment, affermissez vos cœurs, car l’avènement du Seigneur est proche » (Jacques 5:8). Jésus S’adresse encore un fois aux hommes religieux et leur dit, dans Matthieu 23:27-28 : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux par dehors, mais qui au-dedans sont pleins d’ossements de morts et de toute sorte de pourriture. Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. »

Ce que Jésus leur communique ici, c’est qu’ils n’avaient de beauté que dans leur apparence extérieure. Un passage de l’Ancien Testament qui correspondrait à cela serait probablement celui-ci : « Une belle femme, qui se détourne de la raison, est comme une bague d’or au groin d’un pourceau » (Proverbes 11:22). Ce principe perdure depuis des millénaires simplement parce qu’on l’a facilement observé dans toutes les cultures. Donc, Jésus l’a appliqué de façon toute particulière aux scribes et aux pharisiens. Alors, dans Matthieu 23:28, Jésus leur dit : « Vous de même, au-dehors vous paraissez justes aux hommes, mais au-dedans vous êtes remplis d’hypocrisie et d’injustice. »

Dieu n’est pas tellement intéressé à l’apparence extérieure, mais plutôt à ce qui se trouve à l’intérieur d’un individu. Regardons ensemble l’instruction que Dieu avait donnée à Samuel lors du choix de celui qui remplacerait Saül. « Mais l’Éternel dit à Samuel : Ne prends point garde à son visage, ni à la grandeur de sa taille ; car je l’ai rejeté. L’Éternel ne regarde point à ce que l’homme regarde ; l’homme regarde à ce qui paraît aux yeux ; mais l’Éternel regarde au cœur » (1 Samuel 16:7). L’hypocrisie et l’iniquité sont deux attributs qui identifient un individu devant Christ.

Au cœur de l’hypocrisie, il y a l’intention de tromper les autres, soit en action ou en parole. Tandis que le centre de l’enseignement biblique sur la tromperie et la séduction, c’est la révélation sur la manière de procéder du faux enseignant. Il s’agit de celui qui ressemble à un homme droit et qui parle comme venant de Dieu, mais, en réalité, il est un faux prophète. Voici ce que Jésus nous déclare au sujet de ce genre de personnes : « Gardez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en habits de brebis, mais qui au-dedans sont des loups ravissants. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons ? Ainsi tout bon arbre porte de bons fruits ; mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. Tout arbre qui ne porte point de bon fruit est coupé et jeté au feu » (Matthieu 7:15-19).

L’iniquité est le mot biblique pour signifier que quelqu’un est sans loi. Un tel individu n’a aucun désir de se soumettre à l’autorité divine, et il serait prêt à faire le mal ; donc, de ce fait, il s’avère dangereux pour ceux de son entourage. Regardons ce que l’apôtre Jean nous déclare au sujet d’un tel individu. « Ne faisons point comme Caïn, qui était du malin, et qui tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que ses œuvres étaient mauvaises, et que celles de son frère étaient justes » (1 Jean 3:12).

Si nous demeurons près de Christ, nous ne devrions pas être inquiets. Car Jésus : « s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Enseigne ces choses, exhorte, et reprends avec une pleine autorité. Que personne ne te méprise », déclare Paul à son ministre Tite, dans Tite 2:14-15. Tandis qu’aux leaders religieux, Christ leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, tandis qu’au-dedans vous êtes pleins de rapines et d’intempérance » (Matthieu 23:25).

Dans ce malheur, Jésus veut exposer un aspect particulier de leur saleté spirituelle. Car, dans Matthieu 23:26, Jésus leur déclare ouvertement : « Pharisien aveugle, nettoie premièrement le dedans de la coupe et du plat, afin que le dehors en devienne aussi net. ». Christ met l’emphase sur l’état de leur cœur, car le principe est très clair. Si notre cœur n’est pas droit, notre vie ne sera pas droite devant Dieu. Peut-être que quelques versets bibliques nous aideront à placer notre centre d’intérêt sur notre engagement envers Christ.

« Garde ton cœur plus que toute autre chose qu’on garde ; car c’est de lui que procèdent les sources de la vie. Éloigne de toi la perversité de la bouche, et la fausseté des lèvres. Que tes yeux regardent droit, et que tes paupières se dirigent devant toi. Balance le chemin de tes pieds, afin que toutes tes voies soient affermies. Ne te détourne ni à droite ni à gauche ; retire ton pied du mal », nous déclare Proverbes 4:23-27.

Dans Matthieu 12:34-37, Jésus a dit : « car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur ; mais le méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur. Or, je vous dis que les hommes rendront compte, au jour du jugement, de toute parole vaine qu’ils auront dite ; car tu seras justifié par tes paroles, et par tes paroles tu seras condamné. »

Je voudrais injecter juste une petite note ici, rien que pour vous : avez-vous remarqué ce que Jésus dit du Jugement, c’est-à-dire, de la 2e Résurrection ? Il dit : « tu seras justifié par tes paroles et par tes paroles tu seras condamné. » Voilà une preuve évidente que la 2e Résurrection n’est pas uniquement destinée à la condamnation du monde, car plusieurs seront justifiés ! Faites attention aux faux prophètes qui prêchent que cette résurrection est uniquement pour la destruction des méchants. Notez que le trône du jugement est « blanc », ce qui nous prouve la miséricorde de Jésus pour ceux qui voudront se convertir à Lui.

Dans Romains 2:26-29, Paul nous déclare ceci : « Si donc l’incirconcis garde les commandements de la loi, ne sera-t-il pas réputé circoncis, quoiqu’il soit incirconcis ? Et si l’incirconcis de naissance accomplit la loi, il te condamnera, toi qui, avec la lettre de la loi et la circoncision, es transgresseur de la loi. Car celui-là n’est pas Juif qui ne l’est qu’en dehors, et la circoncision n’est pas extérieure en la chair ; mais celui-là est Juif qui l’est au-dedans, et la circoncision est celle du cœur, selon l’esprit, et non selon la lettre ; et la louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu. »

Car : « Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes ; car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant ; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur. Or, c’est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu », nous déclare Paul, dans 2 Corinthiens 3:2-4. « Mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu », nous déclare aussi 1 Pierre 3:4.

Mais continuons à voir ce que Jésus dit à ceux qui instruisaient le peuple : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:23-24). Les pharisiens étaient très stricts au sujet de la dîme, jusqu’à compter les graines des épices que le peuple utilisait, mais ils négligeaient les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité.

Le peuple d’Israël était sous la loi de la dîme, mais il y avait des choses encore plus importantes que Jésus est venu nous enseigner dans la Nouvelle Alliance, des choses spirituelles comme : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés ; car on vous jugera du même jugement dont vous jugez ; et on vous mesurera de la même mesure dont vous mesurez » (Matthieu 7:1-2). Jésus est venu pour nous enseigner comment aimer les autres, et comment pouvoir devenir un enfant de Dieu dans la Famille de Dieu, né de nouveau. Et, dans le but de nous instruire, Jésus a également choisi de rencontrer un pharisien venu Le voir en secret.

Dans Jean 3:1-7, nous pouvons lire : « Or il y avait un homme, d’entre les pharisiens, nommé Nicodème, l’un des principaux Juifs. Cet homme vint, de nuit, trouver Jésus et lui dit : Maître, nous savons que tu es un docteur venu de la part de Dieu ; car personne ne peut faire ces miracles que tu fais, si Dieu n’est avec lui. Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je te dis que si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit : Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère, et naître une seconde fois ? Jésus répondit : En vérité, en vérité je te dis, que si un homme ne naît d’eau et d’esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’esprit est esprit. Ne t’étonne point de ce que je t’ai dit : Il faut que vous naissiez de nouveau. »

Jésus est venu pour nous enseigner comment aimer tout le monde, car Il veut sauver tout le monde en le faisant naître littéralement de nouveau dans une résurrection à l’immortalité. Donc, une autre chose qu’il faut corriger dans notre caractère, c’est l’orgueil et, pour y arriver, nous devons apprendre à nous humilier. Alors, dans Matthieu 7:3-5, Jésus nous dit : « Et pourquoi regardes-tu la paille dans l’œil de ton frère, tandis que tu ne vois pas la poutre dans ton œil ? Ou comment dis-tu à ton frère : Permets que j’ôte cette paille de ton œil, et voici une poutre est dans le tien ? Hypocrite ! ôte premièrement de ton œil la poutre, et alors tu penseras à ôter la paille de l’œil de ton frère. » « Car Dieu résiste à l’orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles » (Jacques 4:6).

« Quand donc tu feras l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme font les hypocrites dans les synagogues et dans les rues, afin qu’ils en soient honorés des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite ; afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement. Et quand tu prieras, ne fais pas comme les hypocrites ; car ils aiment à prier en se tenant debout dans les synagogues et aux coins des rues, afin d’être vus des hommes. Je vous dis en vérité qu’ils reçoivent leur récompense. Mais toi, quand tu pries, entre dans ton cabinet, et ayant fermé ta porte, prie ton Père qui est dans ce lieu secret ; et ton Père qui voit dans le secret te le rendra publiquement » nous déclare Jésus, dans Matthieu 6:2-6.

La condamnation dont parle ici Jésus est destinée à ceux qui agissent en hypocrites en ne cherchant qu’à avoir leur nom écrit dans les journaux, ou sur une plaque au mur de leur bureau, ou sur une brique bien placée dans le mur d’une aile d’hôpital, d’un musée ou d’une église. Ces hommes sont indifférents à l’œuvre qui se fait en toute discrétion dans le ministère de Dieu. Alors, ils seront jugés par Dieu, tandis que ceux qui obéissent à Sa Parole recevront Sa miséricorde dans la joie et dans la foi. Et c’est ce qui leur permettra d’être inclus parmi ceux qui règneront avec Lui pendant mille ans dans Son Royaume, lors de Son avènement.

Dans Matthieu 25:35-40, Jésus dira aux Siens : « Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus me voir. Alors, les justes lui répondront : Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu avoir faim, et que nous t’avons donné à manger ; ou avoir soif, et que nous t’avons donné à boire ? Et quand est-ce que nous t’avons vu étranger, et que nous t’avons recueilli ; ou nu, et que nous t’avons vêtu ? Ou quand est-ce que nous t’avons vu malade ou en prison, et que nous sommes venus te voir ? Et le Roi, répondant, leur dira : Je vous le dis en vérité, en tant que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, vous me les avez faites à moi-même. »

Si nous désirons plaire au Seigneur, Il attend de nous que nous obéissions à Ses instructions, et nous serons récompensés. Tandis qu’aux pharisiens, dans Matthieu 23:16-22, Jésus leur dit : « Malheur à vous, conducteurs aveugles, qui dites : Si quelqu’un jure par le temple, cela n’est rien ; mais celui qui aura juré par l’or du temple, est lié ! Insensés et aveugles ! lequel est le plus grand, ou l’or, ou le temple qui rend cet or sacré ? Et si quelqu’un, dites-vous, a juré par l’autel, cela n’est rien ; mais s’il a juré par le don qui est sur l’autel, il est lié. Insensés et aveugles ! car lequel est le plus grand, le don ou l’autel qui rend le don sacré ? Celui donc qui jure par l’autel, jure par l’autel et par tout ce qui est dessus ; et celui qui jure par le temple, jure par le temple et par celui qui y habite ; et celui qui jure par le ciel, jure par le trône de Dieu et par Celui qui est assis dessus. »

Pouvez-vous imaginer Jésus donnant ces sévères admonitions à ces manipulateurs de la vérité ? Mais Jésus S’adressa directement à ces scribes, ces pharisiens et ces saducéens en les traitant d’hypocrites. La cécité que Jésus condamnait avait un impact spirituel pragmatique. Évidemment, si quelqu’un ne comprend pas une vérité toute simple, le résultat sera, soit embarrassant, soit douloureux. « Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse », leur déclara Jésus, dans Matthieu 15:12-14. Le grand Créateur de l’univers sait très bien comment guider Sa Création.

Regardons ensemble Genèse 1:28, lorsque Dieu créa les humains. « Et Dieu les bénit ; et Dieu leur dit : Croissez et multipliez, et remplissez la terre, et l’assujettissez, et dominez sur les poissons de la mer et sur les oiseaux des cieux, et sur tout animal qui se meut sur la terre. » Si nous, en tant que Ses serviteurs, ne comprenons pas Ses instructions, nous sommes destinés à avoir de gros problèmes. Tout comme les scribes et les pharisiens, nous risquons de devenir des : « Conducteurs aveugles, qui coulez le moucheron, et qui avalez le chameau ! » (Matthieu 23:24). Cependant, la plus grande cécité est spirituelle.

L’apôtre Pierre nous a dévoilé les attributs nécessaires afin de savoir comment grandir dans la foi.  « Ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité. Car si ces choses sont en vous, et y abondent, elles ne vous laisseront ni oisifs, ni stériles dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. Mais celui en qui ces choses ne se trouvent point, est aveugle, sa vue est courte, et il a oublié la purification de ses péchés passés. C’est pourquoi, frères, étudiez-vous d’autant plus à affermir votre vocation et votre élection ; car en faisant cela, vous ne broncherez jamais ; et ainsi l’entrée dans le Royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée » (2 Pierre 1:5-11).

Dans Son message aux sept Églises, Jésus a prévenu l’Église de Laodicée : « Car tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien ; et tu ne connais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu » (Apocalypse 3:17). Mais Jésus lui déclare aussi : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, pour devenir riche ; et des vêtements blancs, pour être vêtu, et que la honte de ta nudité ne paraisse point, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3:18). Par contre, aux leaders juifs, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous courez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez enfant de la géhenne deux fois plus que vous » (Matthieu 23:15).

Par le fait même, Jésus avertit les faux enseignants de l’époque actuelle de ne pas concevoir les mêmes pratiques, car elles pourraient leur amener de terribles conséquences. Dans Jean 8:44, Jésus dit bien aux pharisiens : « Le père dont vous êtes issus, c’est le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il n’a point persisté dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il dit le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur, et le père du mensonge. » Pourtant, dans Jean 8:45-46, Jésus leur dit : « Mais parce que je dis la vérité, vous ne me croyez point. Qui de vous me convaincra de péché ? Et si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas ? » Ils étaient si résolus à résister à la vérité qu’ils étaient prêts à tuer Jésus afin d’arrêter Son message de liberté et ainsi faire plaisir à Satan.

Paul aussi fit face à Élymas, dans Actes 13:8-11, lequel tentait de l’empêcher de révéler la Parole au proconsul : « Mais Élymas, le magicien, car c’est ainsi que se traduit son nom, leur résistait, tâchant de détourner le proconsul de la foi. Mais Saul, qui est aussi appelé Paul, rempli du Saint-Esprit, et ayant les yeux fixés sur lui, dit : O toi, qui es plein de toute fraude et de toute méchanceté, fils du diable, ennemi de toute justice, ne cesseras-tu point de pervertir les voies droites du Seigneur ? Et voici, dès maintenant la main du Seigneur est sur toi, et tu seras aveugle, et tu ne verras point le soleil, pour un temps. Et à l’instant, l’obscurité et les ténèbres tombèrent sur lui ; et tournant çà et là, il cherchait un guide. »

Ensuite : « Il arriva à Iconium que Paul et Barnabas entrèrent ensemble dans la synagogue des Juifs, et parlèrent de telle sorte, qu’il y eut une grande multitude de Juifs et de Grecs qui crurent. Mais les Juifs incrédules excitèrent et irritèrent les esprits des Gentils contre les frères. Cependant Paul et Barnabas demeurèrent là assez longtemps, parlant hardiment, à cause du Seigneur, qui rendait témoignage à la parole de sa grâce, en faisant par leurs mains des prodiges et des miracles. Mais le peuple de la ville fut partagé ; et les uns étaient pour les Juifs, et les autres pour les apôtres. Et comme il se fit une émeute des Gentils et des Juifs, avec leurs principaux chefs, pour outrager les apôtres et pour les lapider, ceux-ci l’apprenant, s’enfuirent dans les villes de Lycaonie, à Lystra et à Derbe, et dans le pays d’alentour, et ils y annoncèrent l’Évangile » (Actes 14:1-7).

Alors, il devient évident que ceux qui détestent la vérité de Dieu se tourneront également contre le peuple de Dieu. Regardons ce que Jésus a déclaré, dans Jean 15:18-21 : « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, mais que je vous ai choisis dans le monde, c’est pour cela que le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont observé ma parole, ils observeront aussi la vôtre. Mais ils vous feront tout cela à cause de mon nom, parce qu’ils ne connaissent point celui qui m’a envoyé. »

Jadis, quand notre pays était orienté sur la vérité biblique, nous avions la bénédiction de vivre en liberté. Mais présentement, nous voyons qu’un comportement athée s’établit de plus en plus dans la société actuelle et bouleverse l’ordre dans toutes les régions de la terre. Après que Pierre et Jean eussent été relâchés par le conseil des anciens d’Israël, ils rejoignirent les saints et tous ensemble, ils prièrent ainsi : « Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont assemblés contre le Seigneur et contre son Oint. En effet, Hérode et Ponce-Pilate, avec les Gentils et le peuple d’Israël, se sont assemblés contre ton Saint Fils Jésus, que tu as oint, pour faire toutes les choses que ta main et ton conseil avaient décidé d’avance devoir être faites. Et maintenant, Seigneur, considère leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine hardiesse ; en étendant ta main, afin qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des merveilles par le nom de ton saint Fils Jésus. Lorsqu’ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la Parole de Dieu avec hardiesse » (Actes 4:26-31).

Donne-nous, cher Père, cette même hardiesse pour annoncer Ta Parole chez plusieurs ennemis de la vérité. Car une grande porte nous est ouverte, avec espérance de succès ; mais il y a beaucoup d’adversaires. Donne-nous également d’enseigner Ta Parole avec humilité, fidélité et conviction afin d’apporter Ta vérité dans la vie d’un grand nombre de futurs frères et sœurs. Et lorsque nous serons invités chez ces individus afin de leur expliquer des passages difficiles à comprendre, que jamais le Seigneur ne soit obligé de nous corriger comme Jésus l’a fait avec les leaders juifs de Son époque : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous dévorez les maisons des veuves, tout en affectant de faire de longues prières ; aussi vous en recevrez une plus grande condamnation » (Matthieu 23:14).

Jésus n’y va pas avec le dos de la cuillère ici, car ces leaders religieux utilisaient leur autorité pour éloigner leurs prosélytes de Dieu et de Sa Parole. Ce que ces pharisiens faisaient était très sérieux, car l’emphase, dans la correction de Jésus, était concentrée sur l’impact que leur enseignement avait sur la vie de ces prosélytes. L’apôtre Jacques avait certainement cet incident à l’esprit lorsqu’il a déclaré, dans Jacques 3:1-2 : « Mes frères, qu’il n’y en ait pas parmi vous beaucoup qui enseignent, car nous encourrons un jugement plus sévère. Or, nous bronchons tous en plusieurs choses. Si quelqu’un ne bronche point en paroles, c’est un homme parfait, qui peut tenir aussi tout son corps en bride. »

Dans sa deuxième épître à Timothée, Paul lui décrit une série de mauvaises attitudes qui caractériseront les personnes dans les derniers jours. « Or, sache que dans les derniers jours il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront épris d’eux-mêmes, aimant l’argent, vains, orgueilleux, médisants, rebelles à pères et à mères, ingrats, impies, sans affection naturelle, implacables, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant la volupté plutôt que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là » (2 Timothée 3:1-5). Quelle remarquable prescience de notre société moderne !

Mais en parlant des leaders religieux, Paul déclare : « De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité. Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:6-9.

Cependant, à son jeune évangéliste, Paul lui dit : « Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés. Mais les hommes méchants et les imposteurs iront en empirant, séduisant et étant séduits » (2 Timothée 3:10-13). Mais ce principe divin persiste. Car : « il sera beaucoup redemandé à quiconque il aura été beaucoup donné ; et on exigera plus de celui à qui on aura beaucoup confié » (Luc 12:48).

N’oublions jamais que les pharisiens et les saducéens du temps de Jésus connaissaient les Écritures, et c’est pourquoi Jésus les traita d’hypocrites au comportement destructif, recevant par le fait même Son jugement sévère. Alors, tout ceux qui utilisent le plateau du leadership pour altérer la vérité le font : « Car ils aimèrent plus la gloire qui vient des hommes, que la gloire de Dieu » (Jean 12:43). Et s’ils le font au sein de la religion ou dans des positions politiques, comme c’était le cas des pharisiens et des saducéens, ou simplement dans le cas des maîtres académiciens d’aujourd’hui, alors ils récolteront ce qu’ils méritent.

Paul s’adresse à ces gens, dans Romains 2:5-8, lorsqu’il déclare ; « Mais par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu, qui rendra à chacun selon ses œuvres, savoir, la vie éternelle à ceux qui, persévérant dans les bonnes œuvres, cherchent la gloire, l’honneur et l’immortalité ; mais l’indignation et la colère aux contentieux et à ceux qui sont rebelles à la vérité, et qui obéissent à l’injustice. » Que le Seigneur nous donne le discernement et la sagesse d’éviter ceux qui causent des divisions et des scandales contre la doctrine que nous avons apprise, et à nous éloigner continuellement d’eux.




D.560 – Les cieux des cieux

Par Joseph Sakala

Dans 1 Rois 8:27-28 nous pouvons lire : « Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! Toutefois, ô Éternel, mon Dieu, aie égard à la prière de ton serviteur et à sa supplication, pour écouter le cri et la prière que ton serviteur t’adresse aujourd’hui. » Le terme « ciel » n’est pas l’endroit où les âmes des justes vont après leur mort, selon l’enseignement populaire répandu depuis des siècles dans toutes les religions du monde séduites par Satan. En plus du ciel étoilé au-dessus de nos têtes, la Bible nous parle également d’un troisième ciel, un royaume que Paul aurait visité temporairement dans un songe.

Nous voyons son témoignage dans 2 Corinthiens 12:1-5 : « Certainement il ne me convient pas de me glorifier, car j’en viendrai à des visions et à des révélations du Seigneur. Je connais un homme en Christ, qui, il y a plus de quatorze ans, fut ravi jusqu’au troisième ciel ; (si ce fut dans le corps, je ne sais ; si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait.) Et je sais que cet homme (si ce fut dans le corps, ou si ce fut hors du corps, je ne sais ; Dieu le sait) fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer. Je puis me glorifier d’être cet homme-là ; mais je ne me glorifierai pas de moi-même, sinon dans mes infirmités. » Donc Paul aussi avait eu des visions qu’il était le seul à connaître, mais qu’il devait garder secrètes jusqu’au moment où Jésus les révélerait à Jean.

Néanmoins, à nous, Ses serviteurs, Dieu nous a révélé certaines vérités sur la création, comme par exemple, dans Genèse 1:14-19 où nous apprenons : « Puis Dieu dit : Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. Et Dieu fit les deux grands luminaires ; le grand luminaire, pour dominer sur le jour, et le petit luminaire, pour dominer sur la nuit ; il fit aussi les étoiles. Et Dieu les mit dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et pour dominer sur le jour et sur la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres ; et Dieu vit que cela était bon. Et il y eut un soir, et il y eut un matin ; ce fut le quatrième jour. »

En effet, le mot hébreu shamayim est un nom pluriel, souvent traduit « cieux » tout comme « ciel ». Le concept d’un « premier ciel », d’un « deuxième ciel » et d’un « troisième ciel » peut nous annoncer autre chose, tout dépendant de son contexte. Par exemple, l’apôtre Pierre nous parle de certains individus, dans 2 Pierre 3:5-7 : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la Parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. »

Mais, dans 2 Pierre 3:13-14, où l’apôtre nous parle d’une nouvelle terre : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. » L’expression « cieux des cieux » paraît au moins six fois dans l’Ancien Testament. Cependant, dans le Nouveau Testament, nous apprenons, dans Éphésiens 4:9-10 : « Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses. »

Afin d’être avec le Père, Jésus est monté au-delà des cieux, jusqu’au troisième ciel. C’est un endroit situé au-delà des étoiles et des galaxies, et d’où Dieu surveille toute Son œuvre. Un jour, tel que prédit, la Jérusalem céleste descendra du troisième ciel jusque sur cette terre. Dans Apocalypse 21:2-3 : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. »

Nous rêvons tous de ce moment, car : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts. Il n’y aura plus de nuit, et ils n’auront point besoin de lampe, ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les éclairera ; et ils régneront aux siècles des siècles », nous dévoile ce merveilleux passage d’Apocalypse 22:3-5. Donc, la Nouvelle Jérusalem viendra se poser sur cette Nouvelle Terre et nous servirons notre Seigneur éternellement. Alors, tout les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix » (Psaume 68:33-34).

Pourtant, regardons ensemble ce que l’apôtre Paul nous déclare au sujet de nos corps, dans 1 Corinthiens 15:51-52 : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. » Nous ne connaissons pas la date de l’avènement de Jésus, mais voici le signe très net. La dernière trompette sonnera et des morts ressusciteront immortels ou incorruptibles. Est-ce vraiment possible ? Allons voir une description détaillée de cet événement extraordinaire qui demeure toujours un mystère pour ceux qui n’acceptent pas la Parole de Dieu dans le but de prêcher leur propre « vérité ».

Voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 4:15-17 : « Car nous vous déclarons ceci par la parole du Seigneur, que nous les vivants qui seront restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne précéderons point ceux qui sont morts ; car le Seigneur lui-même descendra du ciel, à un signal donné, avec une voix d’archange et au son d’une trompette de Dieu ; et les morts qui sont en Christ ressusciteront premièrement. [Notez que ce ne sont pas tous les morts, qui ressusciteront, mais seulement ceux qui sont morts dans le Seigneur]. Ensuite, nous les vivants qui seront restés, nous serons enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. » Notez encore que ceux qui font partie de cette première résurrection ne montent pas au ciel (le troisième), ils montent dans les nuages (le premier ciel), à la rencontre de Jésus qui descend du ciel.

Allons voir le reste de cette prophétie fantastique, dans 1 Corinthiens 15:51-55, où Paul déclare : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette [la septième] ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. [Pourquoi ?] Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. Or, quand ce corps corruptible aura été revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura été revêtu de l’immortalité, alors cette parole de l’Écriture sera accomplie : La mort est engloutie en victoire. O mort ! Où est ton aiguillon ? O enfer [le séjour des morts] ! Où est ta victoire ? » Ce beau verset détruit à tout jamais la malédiction de souffrir en enfer (selon les catholiques et la plupart des protestants, ainsi que selon les musulmans) durant l’éternité !

Mais où seront ceux qui se trouveront encore vivants lors de la venue de Christ ? Cachés dans un lieu de refuge, comme certains groupes religieux veulent le faire croire ? « Et alors ils verront venir le Fils de l’homme sur une nuée, avec une grande puissance et une grande gloire. Or quand ces choses commenceront d’arriver, regardez en haut, et levez la tête [vers le ciel], parce que votre délivrance approche » (Luc 21:27-28). Le Seigneur : « enverra Ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront Ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:31). Les élus seront un peu partout dans le monde en train d’évangéliser pour Christ, sous Sa protection directe. Voilà ce que nous lisons dans Matthieu 24:40-41 : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront au moulin, l’une sera prise et l’autre laissée. » Alors, veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure votre Seigneur viendra.

Lors de la consécration du temple, Salomon a déclaré, dans sa prière : « Et maintenant, ô Dieu d’Israël, je t’en prie, que la parole que tu as adressée à ton serviteur David, mon père, soit ratifiée. Mais serait-il vrai que Dieu habitât sur la terre ? Voici, les cieux, même les cieux des cieux, ne peuvent te contenir ; combien moins cette maison que j’ai bâtie ! » (1 Rois 8:26-27). Dans les Saintes Écritures, le premier ciel, où les oiseaux volent et où nous voyons les nuages qui arrosent la terre, est bien connu de nous tous. Au-delà de notre atmosphère toutefois, se trouve un deuxième ciel où nous voyons le reste de l’univers avec ses étoiles et ses galaxies. C’est de ce ciel dont il est question dans Genèse 1:14-15, lorsque Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue des cieux, pour séparer le jour d’avec la nuit, et qu’ils servent de signes, et pour les saisons, et pour les jours, et pour les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue des cieux, pour éclairer la terre ; et cela fut ainsi. »

Mais Paul nous parle d’un troisième ciel où le trône même de Dieu se situe, et d’où Il : « doit manifester en son temps le bienheureux et seul Souverain, le Roi des rois, et le Seigneur des seigneurs, Qui seul possède l’immortalité, [et] qui habite une lumière inaccessible, et que nul homme n’a vu, ni ne peut voir ; à qui soient l’honneur et la puissance éternelle ! Amen » (1 Timothée 6:15-16). C’est également dans ce ciel, où Paul, dans une vision : « Fut ravi dans le paradis, et y entendit des paroles ineffables, qu’il n’est pas possible à l’homme d’exprimer » (2 Corinthiens 12:4). Des prophéties ahurissantes et étonnantes qu’il nous a dévoilées seulement à la fin de son ministère avant de mourir décapité. Donc, Paul avait reçu de Jésus certaines prophéties avant même que Jean les ait reçues sur l’île de Patmos et que nous les découvrions dans l’Apocalypse.

Voilà pourquoi le mot « ciel », en hébreu, est shamayim, un mot indiquant le singulier ou le pluriel, souvent traduit, selon le contexte, « ciel » aussi bien que « cieux ». Comme je l’ai dit, le concept de trois cieux s’applique aussi à quelque chose de futur. Rappelons que, dans 2 Pierre 3:5-7, le chef des apôtres déclare : « Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau. Or, les cieux et la terre d’à présent sont gardés par la même parole, et réservés pour le feu, au jour du jugement et de la perdition des hommes impies. » Puis, au verset 13, Pierre ajoute : « Or, nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habite. » Donc, des cieux à trois époques différentes.

Tout démontre que le troisième ciel est l’endroit où se situe le trône de Dieu depuis toujours, étant officiellement et chronologiquement le premier, avant la Création. C’est de ce ciel dont discourt Paul en parlant de Jésus, lorsqu’il déclare : « C’est pourquoi, il est dit : Étant monté en haut, il a emmené captive une multitude de captifs, et il a distribué des dons aux hommes. Or, que signifie : Il est monté, si ce n’est qu’auparavant il était descendu dans les parties basses de la terre ? Celui qui est descendu, c’est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu’il remplît toutes choses » (Éphésiens 4:8-10). Ce ciel est au-delà de toutes les étoiles et des galaxies, une lumière inaccessible, habité par Dieu que nul homme n’a vu, ni ne peut voir.

Un jour, cependant, un phénomène extraordinaire va se produire sur cette terre, car, dans Apocalypse 21:2-3, nous lisons : « Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront Son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu. » Puis : « Il n’y aura plus aucun anathème ; et le trône de Dieu et de l’Agneau sera en elle, et ses serviteurs le serviront. Ils verront Sa face, et Son nom sera sur leurs fronts » (Apocalypse 22:3-4). Le trône de Dieu Lui-même sera établi sur cette terre-ci purifiée par le feu, et nous serons éternellement avec Lui. Alors, les : « Royaumes de la terre, chantez à Dieu ! Psalmodiez au Seigneur (Sélah), à Celui qui s’avance porté sur les cieux des cieux, les cieux éternels ! Voici, il fait retentir sa voix, sa puissante voix. Rendez la force à Dieu ! Sa majesté est sur Israël, sa force est dans les nues. De tes sanctuaires, ô Dieu, tu te montres redoutable. C’est  lui, le Dieu d’Israël, qui donne force et puissance au peuple. Béni soit Dieu ! », nous déclare Psaume 68:33-36. Voilà l’honnêteté des Écritures.

Cependant, avant d’apprendre cette honnêteté, il va falloir que l’humanité apprenne certains principes de la vie. Dans Marc 7:10-13, nous lisons : « Car Moïse a dit : Honore ton père et ta mère ; et que celui qui maudira son père ou sa mère soit puni de mort ; mais vous, vous ajoutez : A moins qu’il n’ait dit à son père ou à sa mère : Tout ce dont je pourrais t’assister est corban, c’est-à-dire, un don consacré à Dieu. Et vous ne lui permettez plus de rien faire pour son père ou pour sa mère ; anéantissant la parole de Dieu par votre tradition (le Talmud), que vous avez établie ; et vous faites beaucoup d’autres choses semblables. » Jésus avait déclaré ces dures paroles pour avertir les scribes et les pharisiens qui avaient changé les paroles simples et claires des enseignements des Écritures, par plusieurs « interprétations » afin d’ignorer les Paroles divines et enseigner à la place des choses qui faisaient leur affaire.

Le Seigneur Jésus a toujours utilisé les Écritures littéralement comme ayant autorité divine, et nous devrions également agir de même. Jésus enseignait que chaque mot était véritable et plein d’autorité. « Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux », nous assure Jésus dans Matthieu 5:18-19. Jésus a également déclaré que : « l’Écriture ne peut être rejetée » (Jean 10:35).

Les sceptiques pourraient dresser certains malaises face à la Bible, les évolutionnistes iront jusqu’à ridiculiser le récit de la création, les pécheurs pourraient en général s’éloigner de Ses contraintes morales, mais le fait incontestable demeure que les Écritures ne peuvent être brisées ou rejetées ! Jésus a Lui-même déclaré que : « Celui qui me rejette et ne reçoit point mes paroles, a son juge ; la parole que j’ai annoncée, c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé par moi-même, mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit ce que je devais dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a dites » (Jean 12:48-50). Jésus est Lui-même la Parole vivante de Dieu, et nous ne devrions jamais tenter de changer la Parole inspirée de Dieu par Son Esprit.

À bien y penser, Jésus était là lorsque l’Ancien Testament fut écrit, parce qu’Il a Lui-même été Son Auteur. Donc, Jésus n’a jamais questionné leur authenticité, et nous devrions agir dans le même sens aussi. Néanmoins, plusieurs chrétiens intellectuels suivent présentement l’exemple des pharisiens, plutôt que celui de Christ, en tentant de modifier les Écritures pour leur propre bien. Mais l’apôtre Pierre nous dit, dans 2 Pierre 3:15-16 : « Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition. »

Dieu nous a parlé clairement dans Sa Parole. C’est alors notre responsabilité de croire et de faire selon Sa Parole. Tout comme Job a cru lorsque Dieu lui a parlé dans Job 38:4-11, lui déclarant : « Où étais-tu quand je jetais les fondations de la terre ? Dis-le, si tu as de l’intelligence. Qui en a réglé les mesures, si tu le sais, ou qui a étendu le niveau sur elle ? Sur quoi en a-t-on fait plonger les bases, ou qui en a posé la pierre angulaire, quand les étoiles du matin poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations ? Et qui renferma la mer dans des portes, quand elle sortit en s’élançant du sein de la terre ; quand je lui donnai la nuée pour vêtement, et l’obscurité pour langes ; quand j’établis ma loi sur elle, quand je lui mis des verrous et des portes, et que je lui dis : Tu viendras jusqu’ici, et tu n’iras pas plus loin ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »

Il est très important de réaliser qu’il y avait des chants au moment de la création. Les anges, les étoiles du matin, poussaient ensemble des cris de joie, et les fils de Dieu, des acclamations. Et cette belle scène s’est passée bien avant la recréation de la terre par Dieu, afin d’accommoder les humains, créés à l’image de Dieu. Le premier chant par les humains est mentionné au moment de la délivrance d’Israël des mains de pharaon, et il fut composé par Moïse. Je vous cite ce merveilleux cantique au complet.

Dans Exode 15:1-21 nous lisons :

« Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel, et ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il s’est hautement élevé. Il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. L’Éternel est ma force et ma louange : il a été mon libérateur. Il est mon Dieu, je le glorifierai ; il est le Dieu de mon père, je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier ; son nom est l’Éternel. Il a jeté dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; et l’élite de ses combattants a été plongée dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts ; ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel, est magnifique en force. Ta droite, ô Éternel, écrase l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires. Tu envoies ta colère, elle les consume comme le chaume. Au souffle de tes narines les eaux se sont amoncelées ; les courants se sont arrêtés comme une digue ; les flots ont gelé au cœur de la mer. L’ennemi avait dit : Je poursuivrai, j’atteindrai, je partagerai le butin ; mon âme s’assouvira sur eux, je tirerai l’épée, ma main les détruira. Tu as soufflé de ton haleine : la mer les a couverts ; ils ont roulé comme le plomb, au fond des eaux puissantes. Qui est comme toi, parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme toi magnifique en sainteté, redoutable dans les louanges, opérant des merveilles ? Tu as étendu ta droite ; la terre les engloutit. Tu as conduit par ta miséricorde ce peuple que tu as racheté ; tu l’as dirigé par ta force vers ta sainte demeure. Les peuples l’entendent, et ils tremblent ; l’effroi saisit les habitants de la Palestine. Alors les princes d’Édom sont troublés ; le tremblement saisit les puissants de Moab ; tous les habitants de Canaan désespèrent. La frayeur et l’épouvante tomberont sur eux ; par la grandeur de ton bras, ils deviendront muets comme la pierre, jusqu’à ce que ton peuple, ô Éternel, ait passé ; jusqu’à ce qu’il ait passé, le peuple que tu as acquis. Tu les introduiras et tu les planteras sur la montagne de ton héritage, au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Éternel, au sanctuaire, Seigneur, que tes mains ont établi. L’Éternel régnera éternellement et à toujours. Car les chevaux de Pharaon, avec ses chars et ses cavaliers, sont entrés dans la mer ; et l’Éternel a fait retourner sur eux les eaux de la mer ; mais les enfants d’Israël ont marché à sec au milieu de la mer. Et Marie, la prophétesse, sœur d’Aaron, prit dans sa main le tambourin, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambourins et en dansant. Et Marie répondait à ceux qui chantaient : Chantez à l’Éternel, car il s’est hautement élevé ; il a jeté dans la mer le cheval et son cavalier. »

Il est donc très significatif que le dernier chant mentionné dans la Bible est cité par Jean dans Apocalypse 15:2-4, où, dans une vision, il nous déclare : « Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, en disant : Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant ! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints ! Seigneur ! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom ? Car tu es le seul Saint ; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés. »

Ce chant des saints nous ramène au chant de Moïse, puisque leur délivrance de Pharaon fut spirituellement un type de la victoire sur la Bête et le Faux Prophète des derniers temps. Cependant, ce chant doit être combiné avec le chant dédié à l’Agneau, le nouveau chant des saints, dans Apocalypse 5:8-10, où nous lisons : « Et quand il eut pris le livre, les quatre animaux et les vingt-quatre Anciens se prosternèrent devant l’Agneau, ayant chacun des harpes et des coupes d’or pleines de parfums, lesquelles sont les prières des Saints. Et ils chantaient un cantique nouveau, disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu nous a rachetés à Dieu par ton sang, de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation, et tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre », en louant le Seigneur pour Sa rédemption accordée par Son sang comme substitution à nos péchés.

Ces trois cantiques doivent sûrement fonder les thèmes de la musique chrétienne, car ils nous viennent de la Bible. Ils sont louables, car ils nous réfèrent au passé, au présent et aux œuvres futures de Christ dans le Millénium et au-delà, soutenant toute chose par la puissance de Sa Parole (Hébreux 1:3). Voici l’œuvre de Dieu qui, pour Paul, aurait commencé à Philippes. Regardons ensemble ce que Paul a écrit dans Philippiens 1:1-6 : « Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les Saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres : Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ notre Seigneur ! Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous ; priant toujours pour vous tous avec joie, dans toutes mes prières, à cause de votre commun attachement à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant ; étant persuadé que Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre, en poursuivra l’accomplissement jusqu’au jour de Jésus-Christ. »

L’Église à Philippes, petite ville de la région de la Macédoine, fut fondée lors des voyages missionnaires de Paul. Il y avait été appelé lors d’une vision : « Et Paul eut une vision pendant la nuit : un homme macédonien se tenait debout et le sollicitait, en disant : Passe en Macédoine, et viens nous secourir. Aussitôt après cette vision, nous nous disposâmes à passer en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer l’Évangile » (Actes 16:9-10). Le ministère européen avait commencé par la conversion de Lydie. Car : « une certaine femme, nommée Lydie, de la ville de Thyatire, marchande de pourpre, qui craignait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur, pour faire attention aux choses que Paul disait. Et quand elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous fit cette prière : Si vous m’avez jugée fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison, et y demeurez ; et elle nous y obligea » (Actes 16:14-15).

Ayant ouvert une porte devant Paul, Dieu lui permit de faire un miracle : « Or, comme nous allions à la prière, une servante qui avait un esprit de Python, et qui procurait un grand profit à ses maîtres en devinant, nous rencontra. Ayant suivi Paul et nous, elle s’écria en disant : Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut, qui vous annoncent la voie du salut. Elle fit cela pendant plusieurs jours ; mais Paul, en étant importuné, se retourna, et dit à l’esprit : Je te commande au nom de Jésus-Christ, de sortir de cette fille. Et il en sortit au même instant » (Actes 16:16-18). Vous avez ici la façon d’exorciser une personne dans la véritable Église. Notez que Paul s’adresse directement au démon qui possédait cette sorcière. De beaucoup différent de ce qu’on nous présente dans les films de nos jours !

Tout le monde devait se réjouir en voyant cet exorcisme. « Mais ses maîtres, voyant qu’ils avaient perdu l’espérance de leur gain, se saisirent de Paul et de Silas, et les traînèrent sur la place publique, devant les magistrats. Et les ayant menés aux préteurs, ils leur dirent : Ces hommes troublent notre ville ; ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:19-23).

C’était l’occasion pour Dieu de faire un autre miracle. Car, dans Actes 16:24-30, nous pouvons lire : « Ayant reçu cet ordre, celui-ci les jeta dans la prison intérieure, et serra leurs pieds dans des entraves. Sur le minuit, Paul et Silas étant en prières, chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

Lorsque le cœur d’une personne est touché par Dieu, le converti demande immédiatement ce qu’il faut faire pour être sauvé. Alors, Paul et Silas lui dirent : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille. Et ils lui annoncèrent la parole du Seigneur, et à tous ceux qui étaient dans sa maison. Et les ayant pris avec lui à cette heure même de la nuit, il lava leurs plaies ; et il fut aussitôt baptisé, lui et tous les siens. Et les conduisant dans son logement, il leur servit à manger ; et il se réjouit de ce qu’il avait cru en Dieu, avec toute sa famille. Le jour étant venu, les préteurs lui envoyèrent dire par les licteurs : Relâche ces hommes-là. Aussitôt le geôlier rapporta ces paroles à Paul, et lui dit : Les préteurs ont envoyé pour vous faire relâcher ; sortez donc maintenant, et allez en paix » (Actes 16:31-36).

Peu après, Paul se rendit en Thessalonique, à Bérée et à Athènes, où il rencontra beaucoup de difficultés et de persécution. Néanmoins, le travail qu’il avait commencé à Philippes se poursuivait graduellement dans tout le continent. Et l’épître très personnelle que Paul écrivit à l’Église philippienne contient quelques-unes des plus importantes doctrines de toutes les Écritures concernant Christ et notre vie victorieuse en Christ. Le souverain plan divin incluait l’Europe. Dieu a vu à ce que les empêchements gouvernementaux, ainsi que l’opposition personnelle, fussent anéantis. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens retracent leurs ancêtres en Europe.

De grands mouvements évangéliques, ainsi que leurs missions mondiales d’évangélisation retracent leurs racines en Europe. La préservation par Dieu de Ses Écritures s’est faite là aussi, car Dieu avait décidé que la prédication de Sa Parole commencerait également par l’Église occidentale. Aujourd’hui, plusieurs chrétiens se tournent vers Christ dans le monde entier ; cependant, c’est à Philippes que le témoignage fidèle a commencé par la prédication pleine de sacrifices de Paul et de Silas concernant la bonne nouvelle à propos de Jésus-Christ et de Son œuvre de salut.