D.566 – Semblable à Son image

Par Joseph Sakala

Une des plus éclatante promesse de la Parole de Dieu est que ceux qui aiment Dieu deviendront conformes à l’image de Christ. Car : « comme nous portons l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:49. « Or, nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés, selon son dessein. Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous dit Paul, dans Romains 8:28-30.

Selon Genèse 1:27 : « Dieu créa l’homme à Son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle. » Donc, Adam et Ève furent créés avec un corps physique pour nous indiquer la forme que Dieu prendrait lorsqu’Il S’incarnerait dans un corps humain en la personne de Jésus-Christ (Sauveur-Messie) lorsque les temps seraient accomplis. Cependant, cette image fut temporairement troublée lorsqu’Adam et Ève ont péché. Néanmoins, elle peut être spirituellement restaurée lorsqu’une personne reçoit Christ : « Et ayant revêtu le nouvel homme, qui est renouvelé, dans la connaissance, à l’image de Celui qui l’a créé » (Colossiens 3:10).

Mais ce n’est pas tout, car comme le texte plus haut nous le révèle, nous qui avons été créés à l’image de Dieu, physiquement et spirituellement, nous recevrons, en temps et lieu, Sa ressemblance céleste. Cela arrivera lors du retour de Jésus-Christ. Car : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 15:51-53.

Mais de quelle façon serons-nous changés ? C’est Jésus Lui-même : « Qui transformera le corps de notre humiliation, pour le rendre conforme au corps de Sa gloire, selon le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses », nous déclare Paul, dans Philippiens 3:21. Son corps, après Sa résurrection, ressemblait toujours à Son corps physique, mais il était changé, devenant immortel, et il n’était plus sujet à la douleur ni à la mort, mais pouvait passer au travers des murs et se déplacer à la vitesse vertigineuse de la pensée divine, de la terre jusqu’au ciel.

C’est cela l’image céleste que nous revêtirons bientôt, un jour ! « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est », nous confirme Son apôtre, dans 1 Jean 3:1-2. Mais retournons en arrière pour voir ce qui est arrivé lors de la construction du temple par Salomon.

Dans 2 Chroniques 5:1-5, nous lisons : « Ainsi fut achevé tout l’ouvrage que Salomon fit pour la maison de l’Éternel. Puis Salomon fit apporter ce que David, son père, avait consacré : l’argent, l’or et tous les ustensiles ; et il les mit dans les trésors de la maison de Dieu. Alors Salomon assembla à Jérusalem les anciens d’Israël, et tous les chefs des tribus, les principaux des pères des enfants d’Israël, pour transporter de la ville de David, qui est Sion, l’arche de l’alliance de l’Éternel. Et tous les hommes d’Israël se réunirent auprès du roi pour la fête ; c’était le septième mois. Tous les anciens d’Israël vinrent, et les Lévites portèrent l’arche. Ils transportèrent l’arche, le tabernacle d’assignation, et tous les ustensiles sacrés qui étaient dans le tabernacle ; les sacrificateurs et les Lévites les transportèrent. »

« Or le roi Salomon et toute l’assemblée d’Israël réunie auprès de lui étaient devant l’arche, sacrifiant du menu et du gros bétail, en si grand nombre qu’on ne le pouvait ni compter ni nombrer. Et les sacrificateurs portèrent l’arche de l’alliance de l’Éternel à sa place, dans le sanctuaire de la maison, dans le lieu très-saint, sous les ailes des chérubins. Les chérubins étendaient les ailes sur l’endroit où devait être l’arche ; et les chérubins couvraient l’arche et ses barres par-dessus. Les barres avaient une longueur telle que leurs extrémités se voyaient en avant de l’arche, sur le devant du sanctuaire ; mais elles ne se voyaient point du dehors. Et l’arche a été là jusqu’à ce jour », nous confirme 2 Chroniques 5:6-9.

Maintenant, notez ce qui arriva, dans 2 Chroniques 5:10-14 : « Il n’y avait dans l’arche que les deux tables que Moïse y avait mises en Horeb, quand l’Éternel traita alliance avec les enfants d’Israël, à leur sortie d’Égypte. Or il arriva, comme les sacrificateurs sortaient du lieu saint (car tous les sacrificateurs présents s’étaient sanctifiés, sans observer l’ordre des classes ; et tous les Lévites qui étaient chantres, Asaph, Héman, Jéduthun, leurs fils et leurs frères, vêtus de fin lin, avec des cymbales, des lyres et des harpes, se tenaient à l’orient de l’autel ; et il y avait avec eux cent vingt sacrificateurs, qui sonnaient des trompettes), lorsque, comme un seul homme, ceux qui sonnaient des trompettes et ceux qui chantaient firent entendre leur voix d’un même accord, pour célébrer et pour louer l’Éternel, et qu’ils firent retentir le son des trompettes, des cymbales et d’autres instruments de musique, et qu’ils célébrèrent l’Éternel, en disant : Car il est bon, car sa miséricorde demeure à toujours ! il arriva que la maison de l’Éternel fut remplie d’une nuée ; et les sacrificateurs ne purent s’y tenir pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de Dieu. »

Avec la présence soudaine de la gloire de l’Éternel, dans cette grande maison, Dieu démontrait ainsi qu’Il acceptait le merveilleux temple que Salomon avait construit, comme symbole terrestre de Sa demeure. Ceci s’était produit une fois auparavant dans le désert lorsque Moïse acheva l’ouvrage du temple. « Et la nuée couvrit le tabernacle d’assignation, et la gloire de l’Éternel remplit la Demeure ; de sorte que Moïse ne put entrer dans le tabernacle d’assignation, car la nuée se tenait dessus, et la gloire de l’Éternel remplissait la Demeure. Or, pendant toutes leurs marches, quand la nuée s’élevait de dessus la Demeure, les enfants d’Israël partaient ; mais si la nuée ne s’élevait point, ils ne partaient point, jusqu’au jour où elle s’élevait. Car la nuée de l’Éternel était sur la Demeure pendant le jour, et le feu y était la nuit, aux yeux de toute la maison d’Israël, pendant toutes leurs marches » (Exode 40:34-38).

Mais lorsque les Philistins prirent l’arche de Dieu, et l’emmenèrent d’Ében-Ézer à Asdod, la nuée disparut. Dans 1 Samuel 4:19-22, nous lisons que : « sa belle-fille, femme de Phinées, qui était enceinte et sur le point d’accoucher, ayant appris la nouvelle que l’arche de Dieu était prise, et que son beau-père et son mari étaient morts, s’affaissa et enfanta ; car les douleurs lui survinrent. Et comme elle se mourait, celles qui étaient près d’elle, lui dirent : Ne crains point ; car tu as enfanté un fils. Mais elle ne répondit rien, et n’y fit aucune attention. Et elle nomma l’enfant Icabod (sans gloire), en disant : La gloire est ôtée d’Israël ; parce que l’arche de l’Éternel était prise, et à cause de son beau-père et de son mari. Elle dit donc : La gloire est ôtée d’Israël ; car l’arche de Dieu est prise. »

La nuée disparut aussi lorsque le Temple de Salomon fut saccagé par les Babyloniens alors qu’ils emportèrent la maison de Juda en captivité. Pourquoi ont-ils été en captivité ? Parce qu’ils : « se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent ses paroles, et ils se raillèrent de ses prophètes, jusqu’à ce que la colère de l’Éternel contre son peuple montât au point qu’il n’y eut plus de remède. Alors il fit monter contre eux le roi des Caldéens, et tua leurs jeunes gens par l’épée, dans la maison de leur sanctuaire ; il n’épargna ni le jeune homme, ni la vierge, ni le vieillard, ni l’homme à cheveux blancs ; il livra tout entre ses mains. Nébucadnetsar emmena à Babylone tous les vases de la maison de Dieu, grands et petits, les trésors de la maison de l’Éternel, et les trésors du roi et de ses chefs. Ils brûlèrent la maison de Dieu ; ils démolirent les murailles de Jérusalem ; ils livrèrent au feu tous ses palais, et détruisirent tous les objets précieux. Puis le roi transporta à Babylone ceux qui avaient échappé à l’épée, et ils furent ses esclaves et ceux de ses fils, jusqu’à la domination du royaume de Perse » (2 Chroniques 36:16-20).

Voici un autre compte-rendu de la captivité, dans Ézéchiel 11:22-25 : « Puis les chérubins déployèrent leurs ailes, les roues s’élevèrent avec eux, ainsi que la gloire du Dieu d’Israël, qui était au-dessus d’eux, tout en haut. Et la gloire de l’Éternel s’éleva du milieu de la ville, et s’arrêta sur la montagne qui est à l’Orient de la ville. L’Esprit m’enleva et me transporta en vision, par l’Esprit de Dieu, en Caldée auprès de ceux de la captivité, et la vision que j’avais vue disparut de devant moi. Alors je racontai à ceux qui avaient été emmenés captifs, toutes les choses que l’Éternel m’avait révélées. »

Cette nuée revint pour un peu de temps lorsque : « la Parole a été faite chair, et a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité, et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père » (Jean 1:14). Lors d’une autre occasion : « Environ huit jours après ces discours, Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et monta sur une montagne pour prier. Et pendant qu’il priait, son visage parut tout autre, et ses habits devinrent blancs et resplendissants comme un éclair. Et voici deux hommes s’entretenaient avec Lui ; c’était Moïse et Élie, qui apparurent avec gloire, et parlaient de sa mort qu’il devait accomplir à Jérusalem. Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil, et quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire et les deux hommes qui étaient avec lui » (Luc 9:28-32).

Mais il y aura un autre grand Jour au moment où Jésus, qui était monté au ciel, reviendra. « Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel ; alors aussi toutes les tribus de la terre se lamenteront, en se frappant la poitrine, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel, avec une grande puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec un grand éclat de trompette, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, depuis un bout des cieux jusqu’à l’autre bout » (Matthieu 24:30-31). Et tout comme lors de Sa première venue, voici, un ange du Seigneur se présentera aux Élus, et la gloire du Seigneur resplendira autour d’eux, et ils seront saisis d’une grande joie.

Et finalement, lorsque Dieu Lui-même descendra sur cette terre : « Je vis ensuite un ciel nouveau et une terre nouvelle ; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus. Et moi Jean je vis la sainte cité, la nouvelle Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès de Dieu, préparée comme une nouvelle mariée qui s’est ornée pour son époux. Et j’entendis une grande voix du ciel, qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes, et il habitera avec eux ; ils seront son peuple, et Dieu sera lui-même avec eux, il sera leur Dieu » (Apocalypse 21:1-3).

« Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus. Il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail ; car les premières choses sont passées. Et celui qui était assis sur le trône, dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Puis il me dit : Écris ; car ces paroles sont véritables et certaines. Il me dit aussi : C’en est fait ; je suis l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin. Je donnerai gratuitement de la source d’eau vive à celui qui a soif. Celui qui vaincra, héritera toutes choses ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » nous déclare Dieu, dans Apocalypse 21:4-8.

« Alors l’un des sept anges, qui avaient eu les sept coupes pleines des sept dernières plaies, vint à moi, et me parla en disant : Viens, je te montrerai la nouvelle mariée, l’épouse de l’Agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne, et il me montra la grande cité, la sainte Jérusalem qui descendait du ciel venant de Dieu, avec la gloire de Dieu. Et son éclat était semblable à celui d’une pierre très précieuse, telle qu’une pierre de jaspe cristallin, » nous confie l’apôtre Jean, dans Apocalypse 21:9-11.

Souvenez-vous que, même dans cette vie : « votre corps est le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, et qui vous a été donné de Dieu, et que vous n’êtes point à vous-mêmes ? Car vous avez été achetés à un grand prix ; glorifiez donc Dieu en votre corps et en votre esprit, qui appartiennent à Dieu », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 6:19-20. « Car le Dieu qui a dit que la lumière resplendisse au milieu des ténèbres, est celui qui a resplendi dans nos cœurs, pour faire briller la lumière de la connaissance de la gloire de Dieu en la personne de Jésus-Christ. Or, nous avons ce trésor dans des vases de terre, afin que l’excellence de la puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous » (2 Corinthiens 4:6-7).

Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu, l’Église ; et s’il commence par nous, imaginez quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ! Il y aura un terrible Jour de Jugement pour ceux qui rejettent Christ, mais pour ceux et celles qui obéissent à l’Évangile que Jésus a prêché, il y aura un salut certain, car : « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit ; parce que la loi de l’Esprit de vie, qui est en Jésus-Christ, m’a affranchi de la loi du péché et de la mort », nous confirme Paul, dans Romains 8:1-2. Mais nous avons lu que le jugement doit commencer par la maison de Dieu c’est-à-dire, les Élus de la première résurrection qui serviront Christ durant l’éternité.

Alors, lorsqu’un croyant ou une croyante pèche, il ou elle doit confesser son péché à Dieu, qui est toujours fidèle pour nous pardonner. « Car si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions point jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons point condamnés avec le monde » (1 Corinthiens 11:31-32). Dans 1 Jean 1:9, nous découvrons que : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». Le passage classique parlant du châtiment des croyants demeure toujours Hébreux 12:5-6, où Dieu nous déclare, si : « vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée, comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds point courage, lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de ses verges tout fils qu’il reconnaît. »

« Si vous souffrez le châtiment, Dieu se présente à vous comme à des fils ; car quel est le fils que son père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des bâtards, non des fils légitimes. D’ailleurs nos pères selon la chair nous ont châtiés, et nous les avons respectés : ne serons-nous pas beaucoup plus soumis au Père des esprits, pour avoir la vie ? Car nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon ; mais Dieu nous châtie pour notre avantage, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment ne paraît pas sur le moment un sujet de joie, mais de tristesse ; mais ensuite il produit un fruit paisible de justice pour ceux qui ont été ainsi exercés » (Hébreux 12:7-11).

Lorsque ce châtiment de Dieu ne réussit pas, l’autre jugement pourrait même nous amener une mort physique. Car : « Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort [spirituelle], il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort [la seconde mort]; je ne dis pas de prier pour ce péché-là » (1 Jean 5:16). Cependant : « Qu’un tel homme soit livré à Satan, pour la destruction de la chair, afin que l’esprit soit sauvé au jour du Seigneur Jésus » (1 Corinthiens 5:5). Jésus n’abandonnera jamais un seul de ceux que Dieu Lui a donnés, à moins qu’il rejette Christ et pèche volontairement contre l’Esprit qui lui a donné le salut gratuitement.

« Car ceux qui ont été une fois illuminés, qui ont goûté le don céleste, qui sont devenus participants du Saint-Esprit, et qui ont goûté la bonne parole de Dieu, et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, il est impossible de les renouveler encore pour la repentance, puisqu’ils crucifient pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l’exposent à l’ignominie », nous confirme l’apôtre, dans Hébreux 6:4-6. « Car si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifices pour les péchés, mais une terrible attente du jugement et un feu ardent, qui doit dévorer les adversaires » (Hébreux 10:26-27).

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant en son corps. Sachant donc la crainte qu’on doit au Seigneur, nous persuadons les hommes ; et Dieu nous connaît, et j’espère que dans vos consciences vous nous connaissez aussi » (2 Corinthiens 5:10-11). « C’est pourquoi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. Ne nous jugeons donc plus les uns les autres ; mais jugez plutôt qu’il ne faut donner aucune occasion de chute, ni aucun scandale à son frère », nous déclare Paul, dans Romains 14:12-13.

C’est alors que l’œuvre de chacun sera révélée comme nous dit la Bible. Les faux enseignants seront tous dénoncés lors de l’avènement du Seigneur. S’ils sont toujours vivants lors du retour de Jésus : « Que si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle sera révélée par le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre que quelqu’un a bâtie subsiste, il en recevra la récompense. Si l’œuvre de quelqu’un brûle, il en fera la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu » nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 3:12-15. Nous découvrons clairement que ceux qui ne prêchent que la vérité biblique, bâtissent sur un fondement en or, en argent et en pierres précieuses. Mais si certaines gens tordent la vérité pour accommoder leurs croyances, lors du retour de Christ, leur œuvre, bâtie sur du bois, du foin et du chaume, sera simplement brûlée, puisque Christ ne prêchera que la vérité.

Mais qu’arrivera-t-il à ces faux prêcheurs ? Remarquez tout d’abord que le passage concerne ceux qui croient en Jésus-Christ en tant que leur Sauveur. Mais certains prédicateurs sont encore enfermés dans une théologie pleine de faussetés et ils ne s’en rendent pas compte. Le passage ne parle pas de ceux qui prêchent intentionnellement des mensonges parce que leur vrai dieu est Satan. Eux ne seront pas sauvés à moins qu’ils ne se repentent amèrement et sincèrement.

Mais, encore une fois, nous voyons la grande miséricorde de Dieu, car notez le bien : « il en fera la perte ; mais pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. » Il n’est pas question du feu de la géhenne ici, mais plutôt qu’il apprendra à prêcher la vérité au travers des épreuves, s’il est toujours vivant, ou, s’il est mort, il ressuscitera à la deuxième résurrection afin d’apprendre à prêcher la vérité. Lorsque cela arrivera, il fera donc partie des : « nations qui auront été sauvées, [et qui] marcheront à sa lumière, et les rois [les Élus] de la terre y apporteront leur gloire et leur honneur » (Apocalypse 21:24). Seuls les Élus feront partie de la première résurrection.

Voilà pourquoi l’apôtre Pierre met tellement d’emphase sur le jugement, dans 1 Pierre 4:17-19 : « Car le temps vient où le jugement doit commencer par la maison de Dieu ; et s’il commence par nous, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si c’est à grand-peine que le juste est sauvé, que deviendront l’impie et le pécheur ? Que ceux donc qui souffrent par la volonté de Dieu, lui recommandent leurs âmes, comme à un Créateur fidèle, en faisant le bien. » Cette parole devient très rassurante pour ceux qui continuent dans leur prédication de la Bible, car Dieu est bon et fidèle.

Néanmoins, même pour ceux qui ont suivi Jésus, leurs vies furent remplies d’incertitudes, et ils posèrent des questions à Christ, comme : « Thomas [qui] lui dit : Seigneur, nous ne savons où tu vas ; et comment pouvons-nous en savoir le chemin ? Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père ; et dès à présent vous le connaissez, et vous l’avez vu » (Jean 14:5-7). Jésus lui répond directement en lui déclarant que personne ne vient au Père que par Jésus. De grâce, mes amis, ne vous laissez pas séduire par un beau parleur qui prétend avec force que toutes les religions sont bonnes et tous les dieux de ces religions peuvent nous sauver.

Ensuite, Jésus rassure Thomas en lui déclarant clairement : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » Mais regardez maintenant ce qu’Il déclare à tous ses disciples, que « dès à présent vous le connaissez et vous l’avez vu. » En voyant Jésus, Ses disciples voyaient également, et par la même occasion, Dieu. Plusieurs fois, dans notre vie, nous sommes en face d’incertitudes, de l’opposition et même des doutes. Alors, lorsque cela nous arrive, il serait utile que nous reconnaissions que ceux qui étaient continuellement avec Jésus rencontraient les mêmes perplexités. Donc, Ses réponses et les assurances que Jésus leur donne, dans Jean 14, sont destinées à nous servir aussi.

Dans Jean 14:1, Jésus leur dit : « Que votre cœur ne se trouble point ; croyez en Dieu, croyez aussi en Moi. » C’est un commandement direct qui leur déclare : « Arrêtez de vous inquiéter. » Si nous croyons que Dieu peut nous donner toutes les solutions à tous nos problèmes, alors pourquoi nous troubler ? Mais Christ est Dieu ! Christ est donc la solution ! Ne cherchez pas de solutions ailleurs, chez l’homme ou la femme, chez les psychiatres, les psychologues, mais ayez confiance en Lui seul. Jésus nous a confirmé : « Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; si cela n’était pas, je vous l’aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et quand je serai parti, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et vous prendrai avec moi, afin qu’où je serai, vous y soyez aussi. Et vous savez où je vais, et vous en savez le chemin » (Jean 14:2-4).

Peu importe ce qui nous arrive, notre destinée est certaine, car Sa réputation est en jeu, et Jésus nous a promis une place dans la maison de Son Père. Christ est la Vérité ! Regardons ensemble ce que Christ a déclaré à Pierre, dans Jean 13:38 : « Jésus lui répondit : Tu donneras ta vie pour moi ! En vérité, en vérité je te le dis, le coq ne chantera point que tu ne m’aies renié trois fois. » Mais lors du Jour de la Pentecôte, lorsque le Saint-Esprit est descendu en eux, Pierre est devenu complètement changé. Ce fut la même chose avec Philippe qui Lui dit avant la Pentecôte : « Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit : Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ! Philippe, celui qui m’a vu, a vu le Père. Comment donc dis-tu : Montre-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, mais le Père qui demeure en moi, fait lui-même les œuvres que je fais » (Jean 14:8-10).

Les paroles et les pensées qui ne sont pas en accord avec celles de Christ ne sont pas « la vérité », soyez-en assurés ! Jésus a déclaré : Je suis la vie ! En parlant de Sa mort évidente, Christ, à : « Simon Pierre [qui] lui dit : Seigneur, où vas-tu ? Jésus lui répondit : Où je vais, tu ne peux me suivre maintenant ; mais tu me suivras dans la suite » (Jean 13:36). Jésus venait de lui affirmer deux vérités. La première, que Pierre ne pouvait pas monter au ciel avec Lui, et la deuxième, que Pierre le suivra dans la suite, dans le Royaume de Dieu lorsqu’il sera établi dans le monde entier.

Mais en attendant ce merveilleux jour, Jésus ne manque pas une occasion de rassurer Ses disciples en leur disant, dans Jean 14:15-19 : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et je prierai le Père, qui vous donnera un autre Consolateur, pour demeurer éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous. Je ne vous laisserai point orphelins ; je viens à vous. Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus, mais vous me verrez ; parce que je vis, et que vous vivrez. »

Comment peut-on vivre ces choses ? Par Ses promesses dans Jean 14:12-14 où Jésus nous déclare : « En vérité, en vérité je vous le dis : Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais vers mon Père. Et ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. » C’est ainsi que le Seigneur nous rend conformes à Son image devant Dieu le Père.




D.565 – Seul Christ était sans péché

Par Joseph Sakala

Les gens du monde deviennent de plus en plus orgueilleux, sans même s’en apercevoir, et Dieu résiste à l’orgueilleux. Cependant, celui qui souffre de narcissisme se voit tellement parfait qu’il croit vraiment qu’il vit sans défaut, et ne s’excuse jamais. Donc, l’étape suivante, dans un tel comportement, est de se croire aussi sans péché. Voilà l’évaluation mondaine d’une telle personne. Mais l’apôtre Jean nous dévoile exactement le contraire, dans 1 Jean 1:8-10, où nous apprenons : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et Sa Parole n’est point en nous. »

Car l’orgueilleux est tellement séduit par Satan qu’il se croit véritablement supérieur à son Créateur, tout comme Satan l’a cru quand il s’est mis a convoiter le trône de Dieu. Alors, Jean écrit aux chrétiens afin de les mettre en garde pour ne pas tomber dans ce panneau. Au contraire, il les exhorte afin qu’ils éloignent le péché de leur vie, puisqu’il pourrait y avoir de graves conséquences. En agissant ainsi, c’est-à-dire, avec orgueil, nous nous séduisons nous-mêmes parce que : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:10).

Seul Jésus pouvait alors faire une telle déclaration. Paul, le plus grand théologien de son temps, et même jusqu’à aujourd’hui, a déclaré ceci, concernant Jésus, dans 2 Corinthiens 5:21 : « Car Celui qui n’a point connu le péché, il [Dieu] l’a traité en pécheur pour nous, afin que nous, nous devenions justes de la justice de Dieu en lui. » Ses amis intimes, Pierre et Jean, ont à leur tour déclaré que Jésus n’avait pas péché. Pierre a en effet dit : « Lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est trouvé aucune fraude ; Qui, outragé, ne rendait point d’outrages ; et maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à Celui qui juge justement ; Lui qui a porté nos péchés en son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice, et par la meurtrissure de qui vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes maintenant retournés au Pasteur et à l’Évêque de vos âmes » (1 Pierre 2:22-25).

Tandis que Jean lui rend ce témoignage, dans 1 Jean 3:5-9 : « Or, vous savez que Jésus-Christ a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en Lui. Quiconque demeure en lui, ne pèche point ; quiconque pèche, ne l’a point vu et ne l’a point connu. Petits enfants, que personne ne vous séduise : celui qui pratique la justice, est juste comme lui-même est juste. Celui qui commet le péché, est du diable ; car le diable pèche dès le commencement. Or, le Fils de Dieu a paru pour détruire les œuvres du diable. Quiconque est né de Dieu, ne commet point le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. »

Lorsque Judas a trahi Jésus : « Alors Judas, qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit et reporta les trente pièces d’argent aux principaux sacrificateurs et aux anciens, en disant : J’ai péché ; j’ai trahi le sang innocent. Mais ils dirent : Que nous importe, tu y aviseras » (Matthieu 27:3-4). Mais Judas n’a pas gardé l’argent : « Alors, après avoir jeté les pièces d’argent dans le temple, il se retira, et s’en étant allé, il s’étrangla. Et les principaux sacrificateurs, ayant pris les pièces d’argent, dirent : Il n’est pas permis de les mettre dans le trésor sacré ; car c’est le prix du sang. Et ayant délibéré, ils en achetèrent le champ d’un potier, pour la sépulture des étrangers. C’est pourquoi ce champ-là a été appelé jusqu’à aujourd’hui le Champ du sang » (Matthieu 27:5-8).

Après avoir réalisé la lourdeur de son péché, Judas n’a pas simplement eu de la peine, mais il s’est repenti. Nous savons que Judas n’a jamais reçu le Saint-Esprit parce que l’Esprit n’a été donné seulement qu’au Jour de la Pentecôte. Il s’est néanmoins humainement repenti, ce qui nous indique que Judas sera de la deuxième résurrection et pourra revenir à Jésus, mais il ne sera jamais un Élu de la première résurrection. Comme la miséricorde de Jésus est grande ! Jésus fut jugé devant Pilate : « Alors Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis ; je suis Roi, je suis né pour cela, et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. Pilate lui dit : Qu’est-ce que la vérité ? Et quand il eut dit cela, il sortit de nouveau vers les Juifs, et leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui » (Jean 18:37-38).

Lors de Sa crucifixion : « Jésus s’écriant d’une voix forte, dit : Mon Père, je remets mon esprit entre tes mains. Et ayant dit cela, il expira. Le centenier, voyant ce qui était arrivé, donna gloire à Dieu, en disant : Certainement cet homme était juste. Et tout le peuple qui s’était assemblé à ce spectacle, voyant les choses qui étaient arrivées, s’en retournait en se frappant la poitrine. Et tous ceux de sa connaissance, et les femmes qui l’avaient suivi depuis la Galilée, se tenaient loin, regardant ces choses » (Luc 23:46-49). Même le centenier avait vu la justice en Jésus. Jésus avait proclamé, dans Jean 8:29-30 : « Celui qui m’a envoyé est avec moi. Et le Père ne m’a point laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. Comme Jésus disait ces choses, plusieurs crurent en lui. »

Jésus seul était parfait et sans péché durant toute Sa vie humaine, et ce fut à cause de cela qu’Il put mourir pour nos péchés. Il serait vraiment arrogant de notre part de nous prétendre en état de perfection, ce qui nous mènerait à d’incessantes vantardise et à des justifications personnelles, en essayant d’expliquer pourquoi notre comportement serait sans péché. Même Paul a admis : « Non que j’aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà parvenu à la perfection, mais je cours avec ardeur pour saisir le prix ; c’est pour cela aussi que j’ai été saisi par Jésus-Christ » (Philippiens 3:12).

L’apôtre Jean nous fournit le remède idéal contre le péché dans la vie d’un croyant. « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous » (1 Jean 1:9-10). Car : « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de son Fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7). Donc, il faut devenir mort au péché, mais vivant pour Dieu.

Et c’est précisément ce que Paul nous déclare, dans Galates 2:19-21 : « Car je suis mort à la loi par la loi même, afin de vivre pour Dieu. Je suis crucifié avec Christ, et si je vis, ce n’est plus moi, mais c’est Christ qui vit en moi ; et si je vis encore dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé, et qui s’est donné Lui-même pour moi. Je n’anéantis point la grâce de Dieu ; car si la justice vient de la loi, Christ est donc mort en vain. » Une des plus belles vérités doctrinales de la Bible est que la vie chrétienne en est une de victoire sur le péché.

L’apôtre Jacques nous dit : « Car, quiconque aura observé toute la loi, s’il vient à pécher dans un seul point, devient coupable de tous » (Jacques 2:10), mais Christ est mort pour nos péchés et : « vous êtes morts à la loi, par le corps de Christ, pour être à un autre, savoir, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu » (Romains 7:4). Alors, nous devrions vivre en victoire sur le péché ; cependant, il est toujours possible que nous flanchions. Voilà la raison pourquoi l’apôtre Jean nous déclare : « Si nous disons que nous n’avons point de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous, [mais] si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:8-9).

Néanmoins, lorsque nous serons réellement nés de nouveau, dans une résurrection à l’immortalité, c’est alors que nous ne pourrons plus pécher. « Ne savez-vous pas que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, nous avons été baptisés en sa mort ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous marchions, nous aussi, dans une vie nouvelle. Car si, lui devenant semblables dans sa mort, nous avons été faits une même plante avec lui, nous le serons aussi à sa résurrection ; sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit détruit, et que nous ne soyons plus asservis au péché. Car celui qui est mort, est affranchi du péché » (Romains 6:3-7).

« Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus, et que la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car en mourant, il est mort une seule fois pour le péché ; mais en vivant, il vit pour Dieu. Vous aussi, considérez-vous comme morts au péché, mais vivants à Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, pour lui obéir en ses convoitises ; ne livrez point vos membres au péché, pour être des instruments d’iniquité ; mais donnez-vous à Dieu, comme de morts étant devenus vivants, et consacrez vos membres à Dieu, pour être des instruments de justice. Car le péché ne dominera pas sur vous, parce que vous n’êtes point sous la loi, mais sous la grâce, » nous déclare bien Paul, dans Romains 6:8-14.

C’est une vérité extrêmement prometteuse, que les pasteurs modernes n’osent pas aborder, car les « chrétiens » de leurs congrégations ne veulent pas entendre parler de s’engager avec Christ dans Son œuvre, mais désirent plutôt entendre parler de fables. Le prophète Jérémie pouvait bien déclarer que : « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et désespérément malin : qui le connaîtra ? » (Jérémie 17:9). Tout comme dans les langues modernes, l’hébreu ancien utilisait le terme « cœur » pour signifier la motivation intérieure qui contrôle les paroles et les actions d’une personne. Selon le prophète Jérémie, le cœur spirituel est si méchant et trompeur qu’une personne ne peut même pas comprendre son propre cœur ; mais Dieu est capable.

Nous avons tous besoin d’un nouveau cœur et c’est exactement ce que Dieu nous donne lors de notre conversion et de la réception du Saint-Esprit. « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, et je ferai que vous marchiez dans mes statuts, et que vous gardiez mes ordonnances pour les pratiquer, » nous déclare l’Éternel, dans Ézéchiel 36:26-27.

Lors de l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur nous promet : « Voici l’alliance que je traiterai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai Mes lois dans leurs cœurs, et je les écrirai dans leurs entendements ; il ajoute : Et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. Or, où la rémission des péchés est faite, il n’y a plus d’oblation pour le péché. Ayant donc, frères, la liberté d’entrer dans le sanctuaire, par le sang de Jésus, Chemin nouveau et vivant, qu’il nous a frayé à travers le voile, c’est-à-dire à travers Sa chair ; et ayant un grand Sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés des souillures d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure » (Hébreux 10:16-22).

L’accomplissement de cette prophétie se fera lors du Retour de Christ, car, dans le Millénium, le Saint-Esprit sera donné gratuitement à toutes les nations de la terre, tout comme les Élus l’ont reçu lors de leur conversion, et ce à partir de la Pentecôte. Le problème, cependant, demeure l’attitude du cœur. Dans le troisième chapitre d’Hébreux ceci est très bien illustré en rapport avec l’attitude des enfants d’Israël dans le désert. Dans Hébreux 3:8-11, nous lisons : « N’endurcissez point vos cœurs, comme il arriva lors de la contestation, au jour de la tentation au désert, où vos pères me tentèrent et m’éprouvèrent, et où ils virent mes œuvres pendant quarante ans. C’est pourquoi je fus irrité contre cette génération, et je dis : Leur cœur s’égare toujours, et ils n’ont point connu mes voies. Aussi j’ai juré dans ma colère, qu’ils n’entreront point dans mon repos ! » Alors, Dieu S’est servi des Gentils pour accomplir Son œuvre, et ceux qui sont morts dans la rébellion devront attendre la deuxième résurrection pour se convertir, et alors tout Israël sera sauvé.

À tous égards : « Frères, prenez garde que quelqu’un de vous n’ait un cœur mauvais et incrédule, en se détournant du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, pendant qu’il est dit : Aujourd’hui ; de peur que quelqu’un de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. Car nous sommes devenus participants de Christ, pourvu que nous conservions ferme jusqu’à la fin notre première assurance » (Hébreux 3:12-14).

Israël a eu un cœur méchant, qui est défini ici comme un cœur non croyant, après avoir vu tous les miracles que Dieu a fait pour lui. Alors, un cœur qui refuse de recevoir la Parole de Dieu et d’y croire est un cœur méchant, entraînant inévitablement des actions méchantes. Mais Dieu nous promet de créer un cœur nouveau chez tous ceux qui croiront en Lui. Les survivants de la Grande Tribulation auront cette même chance, soit de se convertir à Christ, ou de passer par la troisième résurrection, car ce sera leur appel au salut. N’oubliez pas que lors du Retour de Christ, toutes les fausses religions seront abolies. Quelle sera alors leur excuse !

Romains 10:9-10 nous dit que : « si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, et que tu croies dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car on croit du cœur, pour obtenir la justice, et l’on fait confession de la bouche pour le salut. » « Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps, » nous confirme Paul, dans 1 Timothée 2:3-6.

Croyez-vous toujours que nous pourrions être sauvés par Mahomet, Allah, Bouddha, Hari Krishna ou tous les autres dieux trimbalés dans le monde, ou bien n’y a-t-il qu’un Seul Dieu qui puisse nous sauver par Jésus-Christ qu’Il a envoyé pour prêcher cette vérité ? Le terme « la vérité », qui nous réfère à une doctrine vitale, se trouve souvent dans le Nouveau Testament, et le texte cité plus haut est un des plus importants nous indiquant que comprendre pleinement la vérité est l’équivalent d’être sauvé. Le thème de « la vérité » est spécifiquement noté dans les deux épîtres de Paul à Timothée. Paul nous indique qu’en sa qualité d’apôtre : « pour lequel, (je dis la vérité en Christ, je ne mens point,) j’ai été établi prédicateur, apôtre et docteur des Gentils dans la foi et dans la vérité » (1 Timothée 2:7).

Dans 1 Timothée 3:14-16, Paul lui dit : « Je t’écris ceci, espérant d’aller bientôt vers toi, et afin que tu saches, si je tarde, comment il faut se conduire dans la maison de Dieu, qui est l’Église du Dieu vivant, la colonne et la base de la vérité. Et, de l’aveu de tous, le mystère de piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché parmi les Gentils, cru dans le monde, et élevé dans la gloire. » C’est une attitude d’action de grâce de la part de ceux qui croient et connaissent la vérité.

Une petite note personnelle sur le verset 16 : il est écrit « Dieu a été manifesté en chair ». « Dieu » est la traduction donnée au mot grec original theos. Ce qui veut dire que Jésus est Dieu dans la chair. Il n’y a pas à s’y tromper. Mais voyez comment les traducteurs des versions frelatées ont rendu le mot theos : (version Louis-Segond) « celui qui a été manifesté en chair » ; (version de Jérusalem) « il a été manifesté dans la chair » ; (version Traduction du Nouveau Monde – Témoins de Jéhovah) « il a été manifesté dans la chair ». Or, le mot theos ne peut pas se traduire ni par « celui », ni par « il » ! Nous voyons donc ici la preuve d’une substitution planifiée et volontaire… ce ne peut pas être une simple erreur. Ainsi, si l’on veut prouver que Jésus fut Dieu dans la chair, c’est impossible avec ces traductions corrompues.

Paul a parlé de ce genre de faux enseignants qui instruisent les autres par motifs malhonnêtes et égoïstes : « Il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là » (1 Timothée 6:4-5). Dans sa seconde épître, Paul dit à Timothée : « Rappelle ces choses, protestant devant le Seigneur qu’on évite les disputes de mots, qui ne servent à rien, mais pervertissent ceux qui écoutent. Efforce-toi de te montrer éprouvé devant Dieu, comme un ouvrier irréprochable, dispensant avec droiture la parole de la vérité » (2 Timothée 2:14-15). Cependant, ces faux enseignants, qui ne savent rien, jurent qu’ils savent tout et en font une source de gain.

Ensuite, Paul met Timothée en garde contre ceux qui prêchent la fausse doctrine qui détruit la foi de certains convertis. Dans 2 Timothée 2:16-18, Paul lui dit : « Mais évite les discours profanes et vains ; car ceux qui les tiennent tombent toujours plus dans l’impiété ; et leur parole rongera comme la gangrène. De ce nombre sont Hyménée et Philète, qui se sont détournés de la vérité, en disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui renversent la foi de quelques-uns. » Imaginez que nous nous fassions prêcher que la résurrection est déjà arrivée et que tout demeure pourtant pareil, où serait notre espérance et notre foi en Christ ?

« Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un cœur pur. Et repousse les questions folles, et qui sont sans instruction, sachant qu’elles produisent des contestations. Or, il ne faut pas que le serviteur du Seigneur aime à contester ; mais il doit être doux envers tous, propre à enseigner, patient ; redressant avec douceur les adversaires, attendant que Dieu leur donne la repentance, et leur fasse connaître la vérité, et qu’ils sortent de l’ivresse des pièges du diable, qui les tient captifs et soumis à sa volonté, » lui dit Paul, dans 2 Timothée 2:22-26.

Ensuite, dans sa description prophétique de l’enseignement humaniste des derniers jours, Paul parle de ces hommes : « Ayant l’apparence de la piété, mais en ayant renié la force. Éloigne-toi aussi de ces gens-là. De ce nombre sont ceux qui s’introduisent dans les maisons, et qui captivent de pauvres femmes chargées de péchés, entraînées par diverses passions ; qui apprennent toujours, et ne peuvent jamais parvenir à la connaissance de la vérité » (2 Timothée 3:5-7).

« Et comme Jannès et Jambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ; gens d’un esprit corrompu, et réprouvés à l’égard de la foi. Mais ils ne feront pas de plus grands progrès ; car leur folie sera connue de tous, comme le fut aussi celle de ces deux-là. Pour toi, tu as suivi ma doctrine, ma conduite, mon dessein, ma foi, ma patience, ma charité, ma constance, mes persécutions et mes afflictions, comme celles qui me sont arrivées à Antioche, à Iconium, à Lystre. Quelles persécutions j’ai supportées ! Et le Seigneur m’a délivré de toutes. Or, tous ceux qui veulent vivre selon la piété en Jésus-Christ, seront persécutés, » nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:8-12.

Ainsi, la vérité, étant toujours consacrée au salut et à la vie chrétienne, elle y accorde toute son importance. Mais au-delà de tout cela, notre Seigneur Jésus a Lui-même déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14:6). Cette vérité est annoncée depuis longtemps. « L’Éternel étendra de Sion ton sceptre puissant : Domine, dira-t-il, au milieu de tes ennemis ! Ton peuple sera un peuple de franche volonté, au jour où ton armée sortira dans une sainte pompe ; ta jeune milice sera devant toi comme la rosée naissant du sein de l’aurore. L’Éternel l’a juré, et il ne s’en repentira point : Tu es sacrificateur à toujours, selon l’ordre de Melchisédec. Le Seigneur est à ta droite ; il écrasera les rois au jour de sa colère. Il exercera la justice parmi les nations ; il remplira tout de morts ; il écrasera le chef qui domine sur un grand pays » (Psaume 110:2-6).

L’importance de ce passage intrigant nous indique que le Messie reviendra pour accomplir le reste de ce qu’Il avait promis. Allons voir ce qui est écrit dans Genèse 14:18-20, au sujet d’Abram qui revenait de battre Kedor-Laomer et les rois qui étaient avec lui, dans la vallée de la Plaine, qui est la vallée du Roi : « Et Melchisédec, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin. Or, il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Et il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, fondateur des cieux et de la terre ! Et béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. »

Mais regardons ensemble qui était ce Melchisédec cité plusieurs fois dans le livre aux Hébreux du Nouveau Testament. Dans Hébreux 5:5-10, nous lisons : « De même Christ ne s’est point attribué la gloire d’être souverain Sacrificateur, mais il l’a reçue de Celui qui lui a dit : C’est Toi qui es Mon Fils, je t’ai engendré aujourd’hui. Comme il lui dit aussi ailleurs : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. C’est lui qui, pendant les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été délivré de sa crainte, bien qu’étant Fils, a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ; Dieu l’ayant déclaré Souverain Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec. »

« C’est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l’immutabilité de sa résolution, intervint par le serment ; afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec, » nous déclare Hébreux 6:17-20.

« En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce. Et cela devient encore plus manifeste, quand il s’élève un autre Sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédec, Qui a été institué, non selon la loi d’une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d’une vie impérissable, car Il rend ce témoignage : Tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec. Ainsi, la première ordonnance a été abolie à cause de sa faiblesse et de son inutilité ; (Car la loi n’a rien amené à la perfection) ; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place, » nous dévoile Hébreux 7:13-19.

Maintenant, notez bien ceci, dans Hébreux 7:20-27 : « Et comme Jésus n’a pas été institué sans serment, (car les autres ont été faits sacrificateurs sans serment ; mais celui-ci l’a été avec serment, par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira point ; tu es Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec), Jésus est ainsi devenu garant d’une alliance d’autant plus excellente. Puis, quant aux sacrificateurs, il y en a eu un grand nombre, parce que la mort les empêchait de subsister toujours. Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ; Qui n’eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses propres péchés, puis pour ceux du peuple ; car il a fait cela une fois, en s’offrant lui-même. »

« Car c’est ce Melchisédec, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d’Abraham, lorsqu’il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit ; à qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédech signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix ; Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n’ayant ni commencement de jours, ni fin de vie ; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours » (Hébreux 7:1-3).

Certains érudits ont même certifié que Melchisédec fut chef d’une petite tribu dont nous n’avons aucun compte-rendu historique. Mais une telle déclaration ne rend aucunement justice et hommage à la description apportée dans les Écritures. « Or considérez combien est grand Celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin. Et tandis que ceux d’entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham, Lui, qui n’était pas de la même famille qu’eux, il leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses » (Hébreux 7:4-6).

« Or, sans contredit, c’est l’inférieur qui est béni par le supérieur. Et ici ce sont des hommes mortels qui prélèvent les dîmes ; mais là il est attesté que celui qui les reçoit, est vivant. Et Lévi, qui prélève les dîmes, les a aussi payées, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédec alla au-devant de lui. Si donc la perfection s’était trouvée dans le sacerdoce Lévitique (car c’est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu’était-il encore besoin qu’il s’élevât un autre Sacrificateur, selon l’ordre de Melchisédec, et non selon l’ordre d’Aaron ? Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu’il y ait aussi un changement de loi. En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n’a servi à l’autel. Car il est évident que notre Seigneur est issu de Juda, tribu de laquelle Moïse n’a rien dit concernant le sacerdoce » (Hébreux 7:7-14).

Alors, si nous lisons la Bible littéralement, ce témoignage ne pouvait nous parler que de Dieu Lui-même faisant apparition sous forme incarnée de Jésus-Christ en tant que Roi de Paix et Roi de justice, Qui pouvait soudainement apparaître et disparaître selon le besoin. « Mais lui, parce qu’il subsiste pour l’éternité, il possède un sacerdoce qui ne passe point. C’est pourquoi aussi il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Or, il nous fallait un tel Souverain Sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux » (Hébreux 7:24-26). Voilà pourquoi Jésus fut sans péché afin de donner Sa vie comme rançon pour tous les péchés du monde entier.




D.564 – Prêcher au-delà de ce qui est écrit

Par Joseph Sakala

Nous applaudissons les gens qui vont parfois au-delà de leur idée originale. Néanmoins, aller au-delà de notre idée originale pourrait nous causer des problèmes selon le domaine et les circonstances. Par exemple, du côté spirituel, pourquoi y a-t-il tant de dénominations chrétiennes ? Ne prennent-elles pas leurs vérités dans le même livre, la Sainte Bible ? Où est-ce parce qu’elles prêchent au-delà de ce qui est écrit dans la Bible ? Des expressions comme « aller au-delà de ce qui est demandé » ou « donner son 110 % », nous donnent l’impression que la personne produit beaucoup plus que ce qui lui est demandé. On le recommande sûrement aux étudiants, aux soldats et aux athlètes.

Cependant, lorsqu’il s’agit de religion, la diligence et le dévouement sont les traits de caractère exigés et recommandés. Un scribe avait posé une question à Jésus, à savoir quel était le plus grand commandement, et Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta pensée, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. Et voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a point d’autre commandement plus grand que ceux-ci » (Marc 12:30-31). Mais pourquoi, alors, y a-t-il autant de dénominations ? Ecclésiaste 7:15-16 nous dit simplement : « J’ai vu tout ceci pendant les jours de ma vanité. Il y a tel juste qui périt dans sa justice, et il y a tel méchant qui prolonge ses jours dans sa méchanceté. Ne sois pas juste à l’excès, et ne te fais pas trop sage ; pourquoi te perdrais-tu ? »

Car se faire ou plutôt se croire trop sage peut rendre une personne arrogante et prétentieuse. Et nous découvrons par l’expérience que cela n’est pas ce que Dieu recherche chez Ses enfants. Parce que, en devenant trop sage et trop juste, certains pasteurs ont amené une ruine soudaine sur leur profession. Jésus a condamné les pharisiens de Son temps parce qu’ils étaient devenus tellement justes qu’ils prêchaient au-delà des lois et des statuts établis par Dieu. Ils inventaient de nouvelles lois stimulant leurs propres opinions sur l’application de ces lois dans toutes les circonstances concevables. Mis par écrit, ce tissu de lois humaines est devenu le Talmud. Il est très bien de rechercher la connaissance et la véritable sagesse de Dieu, mais il est dangereux de se prendre pour plus sage que Dieu.

Nous déclarons communément que personne n’aime un « Jos-connaissant ». Parce que nous savons que quelqu’un qui dit tout savoir ne sait pas tout, il agit seulement comme s’il savait tout ! Cette attitude rend ce type de personnes offensif face aux autres, car souvent ces gens se mêlent de la vie privée des autres au point d’en devenir indésirables par leur intrusion. Paul nous offre une instruction additionnelle à ce sujet lorsqu’il nous déclare, dans 1 Corinthiens 4:6-7 : « Or, mes frères, je me suis appliqué ces choses, ainsi qu’à Apollos, à cause de vous, afin que vous appreniez en nos personnes à ne pas penser au-delà de ce qui est écrit, afin que nul de vous ne mette son orgueil en l’un pour s’élever contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? »

Voilà pourquoi il y a tant de divisions parmi ceux qui professent être des disciples de Jésus-Christ. En lisant cette épître aux Corinthiens nous remarquons que, dans cette Église, certains disciples s’étaient fragmentés à cause des querelles, des dissensions et des contentions diverses. Parmi eux, certains avaient même tenté de monter certains ministres contre d’autres. Dans 1 Corinthiens 1:11-15, Paul leur dit : « Car, mes frères, j’ai été informé, par ceux de chez Chloé, qu’il y a des contestations entre vous. Je veux dire que, parmi vous, chacun dit : Pour moi, je suis disciple de Paul ; et moi, d’Apollos ; et moi, de Céphas ; et moi, de Christ. Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou avez-vous été baptisés au nom de Paul ? Je rends grâces à Dieu de ce que je n’ai baptisé aucun de vous, sinon Crispus et Gaïus ; afin que personne ne dise que j’ai baptisé en mon nom. »

« Car ce n’est pas pour baptiser que Christ m’a envoyé, mais c’est pour annoncer l’Évangile, non avec la sagesse du langage, afin que la croix de Christ ne soit pas rendue inutile. Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents, » nous témoigne Paul, dans 1 Corinthiens 1:17-19. Certains se vantaient même de leur connaissance mondaine. Mais Paul leur déclare : « Car, puisqu’il y a parmi vous de l’envie, des dissensions et des partis, n’êtes-vous pas charnels, et ne vous conduisez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3:3).

Plusieurs érudits diffèrent d’opinion au sujet de l’expression « ce qui est écrit », car il y a de fortes indications que cela nous réfère automatiquement aux Écritures que nous appelons communément l’Ancien Testament. Cependant, les livres que nous appelons Nouveau Testament, codifiés plus tard, sont également considérés comme la Parole de Dieu. Nombre de ministres se sont choisis un seul passage biblique et ont formé leur église sur cette base, comme ceux qui « parlent en langues », ceux qui seront « enlevés au ciel » par Jésus avant la grande tribulation, ou sur la résurrection, et ils s’enflent la tête avec cette connaissance. Paul nous témoigne son autorité apostolique et corrige ces prédicateurs sur l’observance de la Pâque, sur les dons spirituels de la sagesse, sur la connaissance de la foi, ou sur le fait de parler miraculeusement une langue étrangère, ainsi que sur les résurrections des morts.

Donc, plusieurs ministres vont au-delà de ce qui est véritablement écrit dans les Écritures. Vous seriez surpris d’apprendre combien de « doctrines » des différentes églises ne peuvent même pas être trouvées dans la Bible. Ces individus vont vraiment au-delà de ce qui est écrit. Mais que vous a-t-on enseigné ? Que croyez-vous ? Ce qu’il y a toutefois de plus important, c’est de croire ce qui est véritablement dans la Bible. Si ce n’est pas dans la Bible, pourquoi croire une erreur ? Nous désirons que la Bible soit votre seul outil en tant que chrétien et que, par elle, vous puissiez tout prouver. Alors, étudiez la Bible de tout votre cœur, de tout votre esprit, en vérifiant toute chose, et vivez dans la justice de Dieu par Sa sagesse.

Le 60e Congrès Général des Adventistes du Septième Jour a eu lieu à San Antonio, au Texas, du 2 au 11 juillet 2019. L’item majeur à leur programme fut de décider si une femme pouvait, oui ou non, être ordonnée dans le ministère. Comment cette église en est-elle venue à se poser cette question ? Mais ce qui devrait être encore plus important, que dit la Parole de Dieu sur le sujet des femmes servant dans le ministère en tant que prêtres et ministres ? L’année précédente, le Conseil Annuel des Adventistes du Septième Jour avait approuvé, par une majorité écrasante, la requête de reprendre la question mise de l’avant lors de la session 2015 du Congrès Général. Si elle était approuvée, ceci autoriserait chacune des treize divisions de l’église, d’ordonner les femmes dans leurs territoires, s’ils le désiraient [AdventistReview.org].

Mais que dit l’Écriture sur le sujet ? Les instructions de Dieu, tout au long des Écritures nous déclarent que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17). Alors, que ce soit sur l’ordination des femmes dans le rôle spirituel du clergé ou tout autre sujet biblique, Dieu attend de nous que nous vivions selon chacune de Ses Paroles. C’est d’ailleurs la réponse que Jésus avait donnée à Satan, dans Luc 4:4 où : « Jésus lui répondit : Il est écrit : L’homme ne vivra pas seulement de pain, mais de toute parole de Dieu. »

Dieu n’accepte pas la décision d’aucune convention, synode ou conseil en contradiction avec Sa Parole. À l’injonction des Juifs qui commandèrent à Pierre : « Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et vous avez rempli Jérusalem de votre doctrine, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme, » l’apôtre a répondu à ceux qui l’empêchaient d’enseigner : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5:28-29). Mais parfois, les hommes désobéissent aux recommandations de Dieu en choisissant plutôt de suivre les idées des hommes à la place de suivre les Paroles de Christ.

Alors, que dit Dieu au sujet des femmes et de leur ordination en tant que ministres ou prêtres ? Dieu a créé l’homme et la femme. « Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). « Et Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voici, c’était très bon » (Genèse 1:31). Dieu aime beaucoup les femmes de foi qui l’ont servi au long des siècles, comme Sarah, Ruth, Esther, Marie (plusieurs), Élizabeth, Priscille, etc., et sans oublier les femmes dans le monde qui ont dirigé des pays, et qui ont tenu plusieurs postes d’importance dans les entreprises. Et sans aucun doute les milliards de femmes qui ont été très importantes en tant qu’épouses, mères, sœurs et filles.

Un véritable chrétien devrait honorer et respecter les femmes que Dieu a également créées selon Son image, et qui ont droit à la même résurrection à la vie éternelle. « Et plusieurs de ceux [et celles] qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns [et les unes] pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre et une infamie éternelle. Ceux [et celles] qui auront été intelligents[es] brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux [et celles] qui en auront amené plusieurs à la justice brilleront comme des étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12:2-3).

Et dans 1 Corinthiens 15:51-53, Paul nous rassure : « Voici, je vous dis un mystère : Nous ne mourrons pas tous, mais nous serons tous changés, en un moment, en un clin d’œil, à la dernière trompette ; car la trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous serons changé[e]s. Car il faut que ce corps corruptible soit revêtu de l’incorruptibilité, et que ce corps mortel soit revêtu de l’immortalité. » Paul parlait autant aux femmes qu’aux hommes, ici.

Regardons maintenant, dans Apocalypse 20:4-6, où nous lisons : « Et je vis des trônes, sur lesquels s’assirent des personnes, et il leur fut donné de juger. Je vis aussi les âmes de ceux [et celles] qui avaient été décapités pour le témoignage de Jésus, et pour la parole de Dieu, et ceux qui n’avaient point adoré la bête, ni son image, et qui n’avaient point pris sa marque sur leurs fronts, ou à leurs mains. Et ils [et elles] vécurent et régnèrent avec Christ mille ans. Mais le reste des morts ne ressuscita point, jusqu’à ce que les mille ans fussent accomplis. C’est là la première résurrection ! Heureux et saint celui [et celle] qui a part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et régneront avec lui mille ans. »

Tous ceux et celles de la première résurrection, sans aucune exception, seront considérés comme saints par Dieu : « Car lorsqu’on ressuscitera, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris ; mais ils seront comme les anges qui sont dans le ciel » (Marc 12:25). Il n’y aura plus ni homme, ni femme, mais tous nous serons saints de Dieu. Tous auront l’incroyable honneur et l’intime gloire d’être enfin tous saints et asexués. Car : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Apocalypse 5:10). Nous serons tous dans la Famille de Dieu.

Donc, malgré que les femmes puissent être pleines du Saint-Esprit et puissent également s’attendre à la même résurrection que les hommes, la seule différence, maintenant, c’est l’ordination dans le ministère qui est exclusivement destinée aux hommes. Allons voir dans les Écritures où Paul nous donne des instructions : « Cette parole est certaine : Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ? » (1 Timothée 3:1-5).

Avez-vous noté l’absence du féminin dans cette instruction ? Avez-vous l’impression que Paul s’adressait aussi aux femmes ? Continuons dans 1 Timothée 3:6-10 : « Qu’il ne soit point nouvellement converti, de peur que, enflé d’orgueil, il ne tombe dans la condamnation du diable. Il faut aussi qu’il ait bon témoignage de ceux du dehors, de peur qu’il ne tombe dans l’opprobre et dans le piège du diable. Que les diacres, de même, soient graves, sans duplicité, point adonnés aux excès du vin, ni portés au gain déshonnête ; conservant le mystère de la foi avec une conscience pure. Et que ceux-ci soient aussi d’abord éprouvés : qu’ensuite ils exercent leur ministère, s’ils sont sans reproche. » Voici enfin une mention au sujet de leurs femmes. Au verset 11 : « De même, que leurs femmes soient graves, non médisantes, sobres, et fidèles en toutes choses. » La femme doit appuyer son mari en toutes choses.

Maintenant, voici l’instruction du chef des apôtres aux épouses des ministres et en général, dans 1 Pierre 3:1-6 : « Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que s’il y en a qui n’obéissent point à la Parole, ils soient gagnés sans la parole, par la conduite de leurs femmes ; lorsqu’ils verront votre conduite chaste et respectueuse. Que votre parure ne soit point celle du dehors, l’entrelacement des cheveux, les ornements d’or ou l’ajustement des habits, mais l’homme caché dans le cœur, l’incorruptibilité d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu. Car ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, étant soumises à leurs maris ; comme Sara qui obéissait à Abraham, et l’appelait son seigneur. C’est d’elle que vous êtes les filles en faisant le bien, et en ne vous laissant troubler par aucune crainte. »

L’apôtre Pierre est très clair sur le rôle de la femme dans le ministère de son mari. Regardons l’instruction de Paul au sujet des femmes. « Car Dieu n’est point pour la confusion, mais pour la paix. Comme on le voit dans toutes les Églises des saints, que vos femmes se taisent dans les Églises, parce qu’il ne leur est pas permis d’y parler ; et qu’elles soient soumises, comme la loi le dit aussi. Si elles veulent s’instruire sur quelque chose, qu’elles interrogent leurs maris à la maison ; car il n’est pas bienséant aux femmes de parler [prêcher] dans l’Église » (1 Corinthiens 14:33-35).

Notez maintenant ce que Paul déclare à son jeune évangéliste, dans 1 Timothée 2:11-12 : « Que la femme écoute l’instruction en silence, en toute soumission ; car je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur son mari ; mais elle doit demeurer dans le silence. » Donc, encore une fois, Paul nous instruit que la femme ne doit pas prêcher dans l’Église. Mais qu’est-ce qui a motivé Paul pour qu’il écrive une chose pareille ? Voici sa motivation. « Car Adam a été formé le premier, et Ève ensuite. Et ce n’est pas Adam qui a été séduit ; c’est la femme qui, séduite, est tombée dans la transgression. Toutefois elle sera sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, la charité et la sainteté » (1 Timothée 2:13-15).

Combien de fois avez-vous entendu cela cité par un prédicateur dans une église du monde ? Pourtant, ce passage fut inspiré par le Saint-Esprit, tout comme tous les autres passages bibliques, sinon il n’aurait pas été écrit et ne devrait pas être cité. De plus, Paul n’a jamais renversé sa décision. Les femmes peuvent cependant être ordonnées diaconesses, comme nous pouvons le voir dans Romains 16:1-2, où Paul nous déclare : « Je vous recommande Phœbé, notre sœur, qui est diaconesse de l’Église de Cenchrées ; afin que vous la receviez dans le Seigneur, d’une manière digne des Saints ; et que vous l’assistiez dans toutes les choses où elle aurait besoin de vous ; car elle a reçu chez elle plusieurs personnes, et moi en particulier. »

Le nombre des disciples dans l’Église augmentait et : « C’est pourquoi les douze [apôtres], ayant convoqué la multitude des disciples, leur dirent : Il ne convient pas que nous négligions la parole de Dieu, pour le service des tables. Choisissez donc, frères, sept hommes d’entre vous, dont on rende bon témoignage, pleins d’Esprit Saint et de sagesse, à qui nous commettions cet emploi. Quant à nous, nous vaquerons à la prière et au ministère de la Parole. Cette proposition plut à toute l’assemblée ; et ils élurent Étienne, homme plein de foi et du Saint-Esprit, et Philippe, et Procore, et Nicanor, et Timon, et Parménas et Nicolas, prosélyte d’Antioche ; et ils les présentèrent aux apôtres, qui, en priant, leur imposèrent les mains » (Actes 6:2-6).

Au début, ils étaient sept hommes, mais plus tard, Paul fut poussé par l’Esprit d’ordonner les femmes aussi. Et parmi ces diacres, plusieurs sont même devenus pasteurs par la suite, mais pas une femme ne fut assignée à ce ministère. Dans Actes 21:8-9, nous lisons que : « Le lendemain, Paul et nous qui étions avec lui, étant partis, nous vînmes à Césarée ; et étant entrés dans la maison de Philippe l’évangéliste, qui était l’un des sept diacres, nous logeâmes chez lui. Il avait quatre filles vierges, qui prophétisaient. » Sous l’inspiration divine, les femmes pouvaient prophétiser, mais pas prêcher. Donc, les Écritures disent clairement que Dieu ne permet pas aux femmes d’être ordonnées prêtres, ministres ou pasteurs, peu importe si certaines conventions, synodes ou conseils se permettent de voter ainsi.

Le véritable Évangile est le message le plus essentiel jamais donné au monde entier. C’est le message que Jésus et les Apôtres ont prêché, et c’est le même message que l’Église, fidèle à Dieu, proclame aujourd’hui. C’est un message qui est souvent mal compris et même honteusement attaqué ! « Or, après que Jean eut été mis en prison, Jésus s’en alla en Galilée, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et disant : le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:14-15. Notez le bien, Jésus n’est pas venu pour prêcher que les humains pouvaient aller au ciel ; non, Jésus est venu pour annoncer l’établissement du Royaume de Dieu sur la terre. « Et Jésus allait par toutes les villes et par toutes les bourgades, enseignant dans leurs synagogues, prêchant l’évangile du royaume de Dieu, et guérissant toutes sortes de maladies et toutes sortes d’infirmités parmi le peuple » (Matthieu 9:35).

Jésus : « voyant la multitude du peuple, il fut ému de compassion envers eux, de ce qu’ils étaient misérables et errants, comme des brebis qui n’ont point de berger. Alors il dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson » (Matthieu 9:36-38). Jésus instruisait Ses disciples qu’une foule de faux ministres viendraient pour séduire le monde avec un faux évangile. « Alors aussi plusieurs se scandaliseront et se trahiront les uns les autres, et se haïront les uns les autres. Et plusieurs faux prophètes s’élèveront, et séduiront beaucoup de gens. Et parce que l’iniquité sera multipliée, la charité de plusieurs se refroidira. Mais celui qui aura persévéré jusqu’à la fin sera sauvé. Et cet évangile du Royaume sera prêché par toute la terre, pour servir de témoignage à toutes les nations ; et alors la fin arrivera » (Matthieu 24:10-14).

Malgré ces Paroles de Christ, beaucoup de croyants pensent que ceux qui se présentent dans les églises, à la télévision ou à la radio en prétendant prêcher l’Évangile sont tous de véritables hommes de Dieu, simplement parce qu’ils utilisent le nom de Jésus dans leurs messages. Un de ces évangélistes à la télévision a même prétendu que les chiens et les chats pouvaient également monter au ciel, avec ses membres et ses disciples, pour continuer à leur servir de compagnie. Ce monsieur est tombé très malade par la suite, alors par respect pour lui, je ne vous dévoilerai pas son nom. J’espère seulement qu’il s’en repentira avant de mourir.

Les Écritures nous disent clairement que nous devrions mettre notre centre d’intérêt sur le véritable Évangile prêché par Jésus, et non sur le faux évangile qui nous promet que nous aurons accès au ciel d’où Satan fut rejeté lui-même lorsqu’il a convoité le trône de Dieu. « Alors il y eut un combat dans le ciel. Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon combattait avec ses anges. Et ils ne furent pas les plus forts, et leur place ne se retrouva plus dans le ciel. Et le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit tout le monde, fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » nous déclare Apocalypse 12:7-9. Encore une fois, notez le passé dans le texte, qui nous indique que ce combat a déjà eu lieu, et Satan en est sorti perdant.

Or, cet Évangile du Royaume a terriblement été négligé par la plupart des églises du monde d’aujourd’hui et cela ne date pas d’hier. Mais est-ce que cela veut dire que Jésus ne fait plus partie de l’annonce du Royaume qui sera établi sur la terre ? Mais pas du tout ! Puisque l’Évangile avait pour sujet primordial l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas, il serait illogique et même impossible que Christ ne fasse pas partie de ce message. Ne croyez pas l’opinion des faux prophètes là-dessus ! Les saintes Écritures rendent évident que le véritable Évangile inclut ces deux éléments. Notez bien que les fidèles ministres de Dieu ont toujours enseigné la même vérité. « Mais, quand ils eurent cru à Philippe, qui leur annonçait la bonne nouvelle de ce qui concerne le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, ils furent baptisés, tant les hommes que les femmes » (Actes 8:12).

Paul nous proclame également, dans Romains 1:16-17 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi. » Et que dire de Pierre qui a lui aussi proclamé que : « Ce Jésus est la pierre, qui a été rejetée par vous qui bâtissez, qui a été faite la principale pierre de l’angle. Et il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés. Voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et sachant que c’étaient des hommes sans lettres et du commun peuple, ils étaient dans l’étonnement, et ils reconnaissaient qu’ils avaient été avec Jésus » (Actes 4:11-13).

Alors, ceux qui prêchent dans le monde qu’on pourrait être sauvé par Mahomet, par Allah, par Bouddha, par Krishna, ou par tout autre dieu de leur choix, se séduisent eux-mêmes par leurs croyances. Car ces croyances tentent de nous convaincre exactement du contraire de ce que nous avons lu plus haut, dans Actes 4:11-13, que Jésus est le seul nom par lequel nous puissions être sauvés.

Les apôtres furent littéralement battus pour avoir prêché Jésus comme étant le Christ. Mais Gamaliel fit opposition à la violence du sanhédrin en déclarant : « Je vous dis donc maintenant : Ne poursuivez point ces gens-là, et laissez-les aller ; car si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle sera détruite ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pouvez la détruire ; et prenez garde qu’il ne se trouve que vous ayez fait la guerre à Dieu. Et ils furent de son avis, et après avoir appelé les apôtres, et après les avoir fait fouetter, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus ; et ils les laissèrent aller. Eux donc se retirèrent de devant le Sanhédrin, remplis de joie d’avoir été jugés dignes de souffrir des opprobres pour le nom de Jésus. Et ils ne cessaient tous les jours d’enseigner et d’annoncer Jésus-Christ, dans le temple et de maison en maison » (Actes 5:38-42).

Que vous le croyiez ou non, ce même sanhédrin existe encore aujourd’hui et a acquis une puissance beaucoup plus grande. N’oubliez pas que l’Antichrist des temps de la fin proviendra du sein du sanhédrin ! Finalement, le centre d’intérêt de l’Évangile, c’est la bonne nouvelle du retour de Christ en puissance et en gloire, en tant que Roi des rois, pour régner sur les gouvernements de la terre entière, avec les Élus que Christ S’est choisis. Donc, le véritable chrétien se doit d’obéir à la bonne nouvelle de l’établissement du Royaume de Dieu ici-bas et de Jésus comme Roi des rois dans ce Royaume. Il faut croire en Jésus comme notre Sauveur personnel et notre Grand Sacrificateur dans le Royaume à venir. Il faut croire que : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1:15).

Il faut également croire que : « vous êtes sauvés par la grâce, par le moyen de la foi ; et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu ; ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes Son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous y marchions » (Éphésiens 2:8-10). Et les Écritures nous enseignent d’une façon indisputable que : « l’Évangile que je vous ai annoncé, et que vous avez reçu, et dans lequel vous persévérez, et par lequel vous êtes sauvés, si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, vous auriez cru en vain. Or, je vous ai enseigné, avant toutes choses, ce que j’avais aussi reçu : que Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures ; et qu’il a été enseveli, et qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures », nous confirme Paul, dans 1 Corinthiens 15:1-4.

Encore une fois, vous noterez que : « Paul demeura deux ans entiers dans son logement privé, où il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu, et enseignant les choses qui regardent le Seigneur Jésus-Christ, avec toute liberté et sans aucun empêchement » (Actes 28:30-31). Le demi-frère de Jésus nous avertit de ne jamais accepter les enseignements des hommes impies. « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps ; des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient Dieu, le seul Dominateur, et Jésus-Christ, notre Seigneur » (Jude 1:4).




Un cœur vide peut-il servir de terrain de jeu au Diable ?

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Septembre 2019

Par Jerry Barrett

La mort et la destruction apparaissent chaque jour dans les actualités. L’on nous bombarde constamment d’histoires de fusillades de masse, de meurtres insensés, d’agressions et plus encore. Assurément, notre pays vit une période sombre.

Pourquoi une violence aussi insensée éclate-t-elle aujourd’hui ? Serait-ce à cause de la popularité des jeux vidéo qui promeuvent et récompensent la violence ? Est-ce l’influence des films hollywoodiens dont les effets spéciaux nous donnent une vision rapprochée et personnelle des mutilations infligées au corps humain ? Notre jeunesse est-elle devenue engourdie par ces images ?

Bien que l’on puisse favoriser l’une ou l’autre des causes susmentionnées, j’estime que nous devions explorer la formule plus en profondeur. Certes, la popularité de jeux vidéo tels que Call of Duty, Grand Theft Auto et Red Dead Redemption peut modifier l’attitude d’une personne face au meurtre ou provoquer d’autres comportements psychopathiques. Toutefois, veuillez également considérer le fait qu’il n’y a pas d’interaction physique avec d’autres humains. Le monde imaginaire des jeux vidéo est fondamentalement isolationniste.

Un récent sondage de YouGov révèle une tendance inquiétante chez nos jeunes. Vingt-deux pourcent des jeunes de la génération Y – de 23 à 38 ans – ont déclaré ne pas avoir d’amis, alors que trente-et-un pourcent en ont quatre ou moins. Malheureusement, trois personnes sur dix déclarent se sentir souvent ou toujours seules. Dans un autre sondage, quatre-vingt-neuf pourcent des jeunes de 18 à 29 ans estiment que leur vie est dépourvue de sens et sans but.

La parentalité est devenue un art perdu

Avec l’avènement de la télévision et l’explosion du nombre de chaînes câblées que l’on peut voir, ainsi que de la programmation « sur demande », les enfants s’assoient devant la télévision qui leur sert de « gardienne ». Des messages subliminaux de dessins animés en apparence inoffensifs infiltrent de la propagande dans le cerveau de nos jeunes. C’est là que débute le manque d’interaction.

Quand j’étais tout jeune homme, ma mère voulait que mes frères et moi sortions de la maison. Nous étions trop heureux d’accepter son invitation, car nous préférions jouer dehors avec nos amis. En règle générale, nous ne passions que peu de temps à l’intérieur pendant les mois d’été. Nous tirions à la carabine à air, nous montions à vélo ou participions à des parties de football, de basket-ball ou de baseball.

Mes frères et moi avons appris très tôt une grande leçon : le respect. Les actions et interactions de nos parents nous ont montré à quel point le trait de caractère du « respect » était important. De nos jours, de nombreux parents déclarent catégoriquement vouloir être amis avec leurs enfants. Mais, en fait, cela diminue votre position de force et votre influence s’atténue sur eux.

La parentalité est un travail ardu

Dans un pays qui décerne des trophées de participation à ce que l’on perçoit comme des accomplissements, la discipline a été mise de côté. Nous devrions tous être punis quand nous commettons des erreurs. C’est un moyen infaillible d’apprendre une leçon. Comme le dit Proverbes 12:24 : « Celui qui épargne la verge, hait son fils ; mais celui qui l’aime se hâte de le châtier. »

Malheureusement, les parents ont permis aux forces extérieures de supplanter l’efficacité de leur enseignement. Cela se reflète dans le mécontentement imprégnant notre jeunesse qui rejoint des organisations terroristes, comme l’Antifa, ou commet des atrocités odieuses, comme des fusillades de masse.

Bien qu’Internet existe depuis des décennies, l’explosion des médias sociaux a précipité une autre culture. Il y a même des babillards électroniques où des groupes de personnes passent beaucoup de temps à discuter de chacune des fusillades de masse. L’Internet a permis aux personnes perturbées et violentes de se rassembler anonymement. Il ne s’agit pas d’une zone à la libre moralité et sans danger où votre comportement importe peu.

Combien de parents savent réellement ce que leurs enfants font sur Internet ? Utilisent-ils des contrôles parentaux pour maîtriser ce que regardent leurs enfants ? Ceux-ci vivent des temps qui leur sont périlleux. Bombardés de contenu pervers et livrés à eux-mêmes, ils s’en trouveront sûrement endommagés.

Quand la foi faiblit, le mal abonde

Beaucoup de ces individus ne se réclament d’aucune allégeance ni religion. Même si de nombreuses études ont prouvé que les chrétiens forment un groupe de gens plus heureux et en meilleure santé, l’assistance aux assemblées d’église continue sans cesse de décliner.

En même temps, les taux de dépression, d’anxiété et de dépendance ont augmenté de manière exponentielle. À l’heure actuelle, près d’un Américain sur six prend des antidépresseurs, alors que la génération Y et les adolescents utilisent une quantité astronomique de ces médicaments.

La dépression et l’anxiété chez les adolescents et la génération Y ont augmenté de façon exponentielle.

Saul Alinsky, auteur de Rules for Radicals (Règles pour les radicaux), a déclaré ceci : « Au tout début, le premier travail de l’organisateur, c’est de créer les complications et les problèmes. La création de problèmes fait en sorte que les gens se sentent tellement frustrés, vaincus et perdus qu’ils sont prêts à abandonner le passé et à risquer l’avenir. » L’objectif des radicaux d’aujourd’hui est, semble-t-il, le renversement de la dépendance envers Dieu et de la liberté individuelle.

L’indice de la Misère grimpe à des niveaux records

L’occultisme et la sorcellerie gagnent en popularité et en membres. Aujourd’hui, près de 1,5 million de gens s’identifient comme sorciers. Les jeunes de la génération Y affluent en masse vers ce « spiritualisme ». L’enfer s’élargit chaque jour pour faire place à l’abondante récolte de Satan.

Le sataniste Aleister Crowley a écrit, dans son infâme Livre de la loi : « Faites comme bon vous semble, là sera toute la loi. » Ce mantra est au cœur de toutes les actions perverses commises aujourd’hui. Le terrain de jeu du Diable s’est étendu au cœur des perdus.

Après avoir été témoins des événements vicieux d’El Paso (au Texas) et de Dayton (en Ohio), qui s’ajoutent aux événements de Parkland (en Floride) et de Las Vegas (au Nevada), ainsi que le stockage quotidien de morts à Chicago, à New York, à Baltimore et ailleurs, force est d’admettre que Satan fait des affaires d’or en Amérique. Ses sbires suivent ses ordres de manière alarmante.

Le Seigneur est mon Berger

L’Amérique est remplie de brebis égarées à la recherche d’un bon berger. Imaginez le spectacle pitoyable que voit Jésus. Les pauvres disciples sont couverts de poussière, ensanglantés par les attaques, et ils ont envie de la véritable Parole de Dieu. Un sentiment de désespoir extrême envahit nos villes et notre pays.

Comme le dit Psaume 23:1-6 :

« L’Éternel est mon berger ; je n’aurai point de disette. Il me fait reposer dans des pâturages herbeux ; il me mène le long des eaux tranquilles. Il restaure mon âme, il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom. Même quand je marcherais dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrais aucun mal ; car tu es avec moi ; c’est ton bâton et ta houlette qui me consolent. Tu dresses la table devant moi, à la vue de ceux qui me persécutent ; tu oins ma tête d’huile; ma coupe déborde. Oui, les biens et la miséricorde m’accompagneront tous les jours de ma vie, et j’habiterai dans la maison de l’Éternel pour l’éternité. »

Heureusement, il est encore temps de renverser le cours du mal. Jésus est notre bon Berger. Ses voies sont les meilleures, et nous devrions Le suivre et L’honorer. Il sait exactement ce dont nous avons besoin.

Les parents doivent se tenir debout et devenir des parents. Sortez vos enfants du champ dans lequel ils errent sans but. Les réchauffeurs de bancs d’église doivent se transformer en Béréens et passer leurs pasteurs à la vérification ; s’ils ne font pas l’affaire, priez pour avoir le discernement et la sagesse pour trouver un serviteur véritablement fidèle à Jésus. Nous devons exiger le meilleur pour nous et notre famille.

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La grande conspiration

Par Michelle Hallmark Powell

La Planète Terre a présenté au public de nombreuses théories du complot. La tragédie du 11 septembre, l’assassinat de John F. Kennedy, le crash d’un vaisseau extraterrestre à Roswell et la prise de contrôle du Nouvel Ordre Mondial ne sont que quelques exemples. Il se trouve depuis récemment de nombreux livres, des vidéos, des bulletins d’information et des articles qui révèlent le sujet de la « conspiration ».

Que veut dire le mot « conspiration » ?

  1. L’action de conspirer
  2. Un plan diabolique, illégal, perfide ou subreptice formulé en secret par deux personnes ou plus ; complot, conjuration

Dans la Concordance de Strong, on constate que le mot « conspiration » est mentionné plusieurs fois dans l’Ancien Testament. Il provient du mot hébreu qesher (keh’-sher) qui signifie une alliance illégale : confédération, complot, trahison (Strong’s 7195). Nous voyons une fois le mot « complot » dans le Nouveau Testament (Actes 23), quoique celui-ci regorge d’avertissements et de prophéties concernant les derniers jours.

Le Sanhédrin

Dans la Bible et dans l’Histoire, il y a toujours eu des complots. De nombreux dirigeants du monde entier conspirèrent pour s’emparer d’autres pays et nations. Nébucadnetsar, Cyrus de Perse, Alexandre le Grand et Gengis Khan n’en sont que quelques-uns. Mais la conspiration la plus importante dont les hommes doivent être conscients, c’est le complot visant à éliminer Dieu, Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur. On le voit tout au long de la Bible, dans Ésaïe, les Psaumes, les Actes, les épîtres aux Hébreux et aux Romains, dans Jude et, bien sûr, dans l’Apocalypse.

La guerre contre Dieu et le Christ est bien vivante. Les sociétés secrètes qui, le démontre-t-on souvent, règnent en coulisse sur le monde, s’efforcent de faire entrer les hommes dans un empire global et, par le biais de leurs écrits et de leurs actions, révèlent sans cesse leur programme caché. Après examen, nous réalisons que leur principal ennemi est notre Seigneur Dieu, Jésus-Christ Lui-même, et ils conspirent pour L’éliminer de notre histoire, de notre monde et dedans notre cœur.

La grande conspiration

Le meurtre du Christ à Jérusalem, suscité par les anciens juifs, les scribes et les principaux sacrificateurs, fut la conspiration ultime. Il a été conçu par Satan, car il a influencé les hommes pervers à s’aveugler et à s’attaquer directement à Jésus même. Satan est derrière les conspirations du passé, du présent et du futur.

La Bible nous dit que les dirigeants et les rois conspireront à nouveau contre Jésus à la fin des temps :

« Pourquoi ce tumulte parmi les nations ? Et pourquoi les peuples projettent-ils des choses vaines ? Les rois de la terre se sont levés, et les princes se sont concertés ensemble contre l’Éternel et contre son Oint » (Psaume 2:1-2).

La fin de l’apogée de la grande conspiration visant à débarrasser la planète terre de Jésus-Christ se trouve dans plusieurs chapitres de l’Apocalypse. Un véritable chrétien devrait-il prêter attention aux théories du complot ? Celles-ci sont-elles compatibles avec la Grande Mission ? La Parole dit :

« Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront en mon nom, disant : Je suis le Christ, et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24:4-5).

Alors, oui, nous devrions être au courant des complots afin de ne pas nous laisser tromper :

« Car ainsi m’a dit l’Éternel, lorsque sa main me saisit, et qu’il m’avertit de ne point marcher dans la voie de ce peuple: Ne dites point : Conjuration ! toutes les fois que ce peuple dit : Conjuration ! Ne craignez pas ce qu’il craint, et ne soyez pas effrayés. Sanctifiez l’Éternel des armées; que lui soit votre crainte et votre frayeur » (Ésaïe 8:11-13).

Ce qui nous dit qu’il y a effectivement des complots (des conjurations), mais nous ne devons pas nous en inquiéter ni les craindre. Comme nous l’explique Apocalypse 17:17, c’est Dieu qui, en définitive, dirige les résultats des événements mondiaux. Il nous appartient de révéler les conspirations sous un jour qui glorifie le seul vrai Dieu, notre Seigneur Jésus-Christ !




Doctrines de démons et la grande révolte

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Août 2019

Par Jerry Barrett

Apostasie (nom) : Totale désertion ou abandon de sa religion, de ses principes, de son parti, de sa cause, etc.

Apostasie. Beaucoup de pasteurs des églises auxquelles j’ai assisté n’ont jamais prononcé ce mot. C’est peut-être parce qu’il ne se trouve pas dans la Bible King James. Cependant, je crois qu’ils ont rendu un mauvais service à leurs troupeaux en ne le mentionnant pas.

Ce n’est pas un sujet facile à aborder que ls désertion totale de sa religion. C’est l’une des pensées les plus tristes que j’ai jamais eues. Comment peut-on proclamer Jésus extérieurement tout en étant rempli de démons intérieurement ? Qu’est-il arrivé à l’Église chrétienne ?

L’apostasie ne se limite pas aux méga-églises dont vous entendez parler ou que vous voyez à la télévision. Cela se produit tout aussi bien dans les petites églises de communautés. Chaque dimanche, les occupants des bancs d’églises de partout dans le monde sont soumis à des enseignements, à des ministères et à de la musique qui ne sont pas de Dieu.

Nous savons que la Bible nous enseigne qu’il y aura des fidèles qui persévéreront jusqu’à la fin. De plus, la Bible nous enseigne qu’il y aura également une épidémie de fausses doctrines infiltrant l’église dans les derniers jours.

L’apôtre Paul nous a donné cet avertissement :

« Que personne donc ne vous séduise en quelque manière que ce soit ; car ce jour-là ne viendra point que la révolte ne soit arrivée auparavant, et que l’homme de péché, le fils de perdition, ne soit révélé » (2 Thessaloniciens 2:3).

En tant que protestants, nous avons tous acquiescé de la tête avec désinvolture lorsque des cas répétés de pédophilie dans l’Église catholique ont été exposés. Évidemment, le clergé de cette institution est extrêmement prodigue en pédophiles et en homosexuels, dont beaucoup sont déclarés. Un grand nombre de gens se sont demandé comment cela avait pu se produire depuis si longtemps sans dénonciation. C’est sûrement un signe de la grande révolte, non ?

Bien sûr, les péchés de l’Église catholique ne surviendraient jamais dans les églises protestantes… n’est-ce pas ? Comme nous l’enseigne Ézéchiel 8:8, nous n’avons qu’à creuser un trou dans le mur pour voir le mal que font les hommes derrières des portes closes, pensant que Dieu ne peut pas les voir.

Ce n’est qu’après que l’Houston Chronicle et le San Antonio Express-News aient rassemblé des centaines d’allégations couvrant vingt états dans un regard sans précédent jeté sur la conduite sexuelle au sein de sa dénomination que la Convention Baptiste du Sud a admis publiquement qu’il y avait une crise d’abus sexuel. Plus de deux cents abuseurs baptistes du Sud ont été reconnus coupables ou ont plaidé en faveur de leurs crimes depuis 1998 ; de ce nombre, quatre-vingt-dix demeurent en prison et cent autres sont inscrits en tant que délinquants sexuels. Mais plus troublant encore : un grand nombre de ces pasteurs, employés et bénévoles, qui ont eu un comportement prédateur se sont encore trouvé du travail dans les églises au fil des deux dernières décennies.

La Convention Baptiste du Sud semble être un cloaque plein de serpents voués à la perdition. La dénomination jadis conservatrice a graduellement évolué vers une organisation politique plus progressiste axée sur l’engagement culturel.

Des reporters d’Houston et de San Antonio, au Texas, ont découvert un nombre impressionnant de déviants sexuels qui abusent de leurs membres depuis plus de vingt ans. Ceux-ci comprenaient des ministres, des pasteurs, des ministres à la jeunesse et des enseignants de l’école du dimanche totalisant plus de deux cents délinquants.

« Dieu agite la CBS. Il a exposé une quantité surprenante de péchés parmi nous. Il a ébranlé bon nombre de nos fondements », a écrit le président nouvellement élu, JD Greear. Les réformes concrètes promises pour empêcher les abus sexuels vont-elles se concrétiser ou s’agit-il de belles paroles qui apaisent par leurs excuses ?

Dans leur sillage, ils ont détruit plus de sept cents victimes par leurs actes odieux. Comme dans l’Église catholique, les récits des victimes ont été régulièrement balayés sous le tapis par les responsables d’églises. De même, des dizaines de ces prédateurs furent déplacés d’église en église.

Dans une importante église baptiste du Sud située à Dallas, au Texas, l’Église du Village avait conclu un certain accord avec ses membres. Cet arrangement interdit aux membres de poursuivre l’église en justice et requiert plutôt une médiation et un arbitrage contraignants. Le plus souvent, ces sessions se déroulent dans le plus grand secret.

Dans un des cas, une fillette de 11 ans informa sa mère qu’elle avait été agressée au camp d’été pour enfants de l’église. Alors que les parents attendaient que les leaders de l’église leur expliquent comment cela avait pu se produire – et également qu’ils prennent leur responsabilité et s’en excusent – les dirigeants de l’église mirent « les chariots du convoi en cercle », préférant protéger l’institution.

Un grand nombre de ces jeunes victimes ont été forcées de pardonner à leurs agresseurs, de se faire avorter ou d’accepter de l’argent sous la table si elles ne voulaient pas se faire rejeter de la communauté. Plusieurs de ces victimes, ainsi que leurs familles, signèrent des arrangements d’adhésion par écrit contenant des clauses légales protégeant l’église. Jésus a parlé de la damnation de ceux qui feraient du mal aux enfants : « Mais quiconque scandalisera l’un de ces petits qui croient en moi, il lui vaudrait mieux qu’on mit une pierre de meule autour de son cou, et qu’on le jetât dans la mer » (Marc 9:42).

Or, après vingt ans de dissimulation, lors de la Convention des Baptistes du Sud de 2019 à Birmingham, en Alabama, le président JD Greear admet qu’il y a crise d’abus sexuels. La CBS pourrait-elle être l’Église laodicéenne dont il est question dans Apocalypse 3:15-17 ?

« Je connais tes œuvres, c’est que tu n’es ni froid, ni bouillant ; ô si tu étais ou froid, ou bouillant ! Parce donc que tu es tiède, et que tu n’es ni froid, ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Car tu dis : je suis riche, et je suis dans l’abondance, et je n’ai besoin de rien ; mais tu ne connais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. »

Cette Église est composée de gens non convertis qui se posent en croyants dévots. Ils possèdent de la richesse, un statut social, de beaux bâtiments et un réseau de liens d’affaires, mais ils n’ont pas le Saint-Esprit. Comment une institution proclamant le nom de Jésus-Christ peut-elle permettre pendant si longtemps des actes aussi odieux ?

Il est choquant de dire que ce n’est pas tout. Certains leaders d’église accueillent comme membres des homosexuels, des racistes et même des païens. Il semble que le mot « inclusion » soit le mantra adopté par ces gens possédés du démon.

Malheureusement, la Réforme protestante est terminée. Il n’y a plus de protestations. On dirait que l’Église protestante est condamnée à répéter les mêmes errements qui échurent à l’Église de Galatie. Les accusations de Paul s’appliquent à de nombreuses églises évangéliques d’aujourd’hui : « O Galates dépourvus de sens ! qui vous a fascinés pour que vous n’obéissiez plus à la vérité ? vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été vivement dépeint, et comme crucifié en vous ? » (Galates 3:1).

Lorsqu’on accorde plus de valeurs aux doctrines des hommes qu’à la Parole de Dieu, c’est que l’on a bifurqué du chemin étroit pour se verrouiller sur la route large menant à la géhenne. On n’élève plus la Parole inhérente de Dieu et les traditions des hommes polluent la pureté de la Vérité divine.

Power of Prophecy soutient depuis longtemps le mouvement des églises de maison. Le culte ne se limite pas à une église ou à une dénomination spécifique. Jésus nous dit : « Car là où il y en a deux ou trois assemblés en mon Nom, je suis là au milieu d’eux » (Matthieu 18:20). Inventez parents et amis à apporter leur Bible King James en se réunissant avec vous pour étudier ensemble la Parole de Dieu. Jésus sera à vos côtés.




D.563 – Des rêveurs immondes

Par Joseph Sakala

Le créateur Dieu avait créé le sexe pour plaire aux humains tout en réalisant Son but de Se former une Famille divine avec qui Dieu pouvait partager Sa création. Mais, dès les débuts, les humains se sont révoltés contre leur Créateur, sans doute aidés par Satan qui les séduisait : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités. Or, Michel l’archange, lorsqu’il contestait avec le diable touchant le corps de Moïse, n’osa pas porter de sentence de malédiction ; mais il dit : Que le Seigneur te reprenne. Mais ceux-ci parlent mal de tout ce qu’ils ne connaissent pas ; et ils se corrompent en tout ce qu’ils savent naturellement, comme les animaux destitués de raison », nous dit l’apôtre, dans Jude 1:7-10.

Ces rêveurs ne réalisent même pas où leur comportement peut les amener, et Jude veut les guider vers Dieu. L’apôtre les avertit de ce qui est arrivé à Sodome et Gomorrhe, des villes pourtant bien connues, pour leur montrer ce qui peut arriver à cause de leur choix de perversion sexuelle. Ces rêveurs ne font pas que souiller leur chair, mais deviennent si arrogants qu’ils rendent sans effet l’autorité, et blasphèment ceux qui reçoivent la gloire de Dieu. Notez que même l’archange Michel n’osa pas porter de sentence de malédiction contre le diable, touchant le corps de Moïse. Mais il dit à Satan : « Que le Seigneur te reprenne. »

Les gens qui suivent les tromperies du diable peuvent être vraiment hors d’eux-mêmes. Le message entier de Jude se centre sur ceux qui résistent, car ces personnes tentent de défaire, d’endommager, de tordre, ou simplement de rompre le travail du peuple de Dieu. Dans le contexte, ces rêveurs ne sont pas juste des insensés inattentifs qui entrent et qui sortent des églises en cherchant un gain personnel. Mais ce sont des ennemis de Dieu dans les congrégations, tenant des positions d’influence, et qui travaillent activement à blesser le ministère et la mission fervente du Royaume de Dieu.

Le chef des apôtres nous rassure en disant, dans 2 Pierre 2:9-12, que : « Le Seigneur saura délivrer de l’épreuve ceux qui l’honorent, et garder les injustes pour être punis au jour du jugement ; principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités, tandis que les anges, quoique plus grands en force et en puissance, ne portent point contre eux de jugement injurieux devant le Seigneur. Mais ceux-ci, comme des animaux sans raison, qui ne suivent que la nature, nés pour être pris et détruits, blasphémant ce qu’ils n’entendent point, périront par leur propre corruption, recevant le salaire de leur iniquité. »

Ce sont des paroles dures venant de l’apôtre, mais qui sont une description fidèle de ceux qui voudraient s’opposer à l’omnipotence et à l’omniscience du Créateur. Comme le dit si bien David, dans Psaume 14:1-2 : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. L’Éternel abaisse des cieux son regard sur les fils des hommes, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui recherche Dieu. » Le dialogue avec ces gens est futile.

La solution, par contre, est celle que Paul donne à son jeune évangéliste, dans 2 Timothée 4:1-4 : « Je t’en conjure donc devant Dieu et devant le Seigneur Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, lors de son apparition et de son règne, prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. »

Regardez dans le monde et écoutez ce qui se prêche dans les églises par des « pasteurs » que les disciples se choisissent. Nous ne sommes pas loin du temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils se donneront des « docteurs » selon leurs convoitises. Et ces gens se bouchent littéralement les oreilles pour n’entendre que des fables. Où sont les véritables croyants qui ont consacré leur vie à Christ ? Pourtant, dans Psaume 9:10-11, nous lisons : « L’Éternel sera le refuge de l’opprimé, son refuge au temps de la détresse. Et ceux qui connaissent ton nom, se confieront en toi ; car tu n’abandonnes pas ceux qui te cherchent, ô Éternel ! »

Lorsque quelqu’un en viendra à connaître vraiment le Nom du Seigneur, cette personne mettra sûrement sa confiance en Lui. Comment quelqu’un ne pourrait-il pas se confier en Dieu et ne pas croire en Sa Parole lorsqu’il le connaît en tant que le Créateur Tout-Puissant, l’Éternel Dieu, le Maître gracieux ? Et lorsqu’il apprend que Jésus est nul autre que le Sauveur Oint (Jésus-Christ) ? « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).

Avoir confiance veut littéralement dire prendre refuge. Nous pouvons prendre refuge dans le Seigneur pour être protégé contre le malheur, contre le manque de nourriture, contre les attaques du Malin et, finalement, contre la malédiction. Notre confiance est bien placée, parce que le Seigneur n’abandonne jamais ceux qui se confient en Lui. Et Dieu prononce cette vérité encore et encore. Dans Deutéronome 4:31, nous pouvons lire : « Parce que l’Éternel ton Dieu est un Dieu miséricordieux, il ne t’abandonnera point et ne te détruira point ; et il n’oubliera point l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. » Regardons maintenant ce que David nous déclare, dans Psaume 37:25-26 : « J’ai été jeune, et je suis devenu vieux ; mais je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain. Tous les jours il a compassion et il prête, et sa postérité est bénie. »

Ce sont des promesses glorieuses, toujours accomplies, sauf lors de la situation la plus exceptionnelle de l’histoire. En effet, le seul Homme qui ait toujours mis Sa confiance en Dieu, qui fut toujours droit et qui ait parfaitement manifesté le Nom de Son Père à Ses disciples et au monde entier, Lui, fut abandonné. « Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Éli, Éli, lama sabachthani ? c’est-à-dire : Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). C’est parce qu’Il a consenti à être abandonné et à souffrir à notre place, en mourant et en payant la rançon pour nos péchés, afin que Dieu puisse accomplir et garder Sa promesse de ne jamais abandonner qui que ce soit qui mettrait sa confiance en Lui, par Jésus-Christ. Vous remarquerez que Jésus a été abandonné seulement l’espace de soixante-douze heures, puis Il a été ressuscité dans un corps glorieux.

Jésus a toutefois enduré une mort atroce pour tous les humains : « Comme Sodome et Gomorrhe, et les villes voisines, qui s’étaient abandonnées à la même impureté qu’eux, et à des péchés contre nature, servent d’exemple, en souffrant la peine d’un feu éternel ; ceux-là de même, plongés dans leurs songes, souillent leur chair, et méprisent l’autorité et parlent mal des dignités » (Jude 1:7-8). Seul Jésus : « Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; mais il s’est dépouillé lui-même, ayant pris la forme de serviteur, devenant semblable aux hommes ; et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix, » nous déclare Paul, dans Philippiens 2:6-8.

Le temps était venu pour Abram et Lot de se séparer ; ainsi : « Abram habita dans le pays de Canaan, et Lot habita dans les villes de la plaine, et dressa ses tentes jusqu’à Sodome. Or les gens de Sodome étaient méchants, et de grands pécheurs contre l’Éternel. Et l’Éternel dit à Abram, après que Lot se fut séparé de lui : Lève donc les yeux, et regarde du lieu où tu es, vers le Nord, vers le Midi, vers l’Orient et vers l’Occident. Car, tout le pays que tu vois, je te le donnerai, à toi et à ta postérité pour toujours » (Genèse 13:12-15). Pour en revenir à Sodome et Gomorrhe, ces villes représentent deux exemples concrets de ce qui peut arriver lorsque Dieu en a assez du comportement rebelle des humains.

Leurs péchés atteignaient une intensité telle que leur réputation fut connue dans toute la région. Alors, Dieu a décidé qu’assez, c’était assez, et a amené le jugement sévère d’un feu éternel, à tel point que ces deux villes ont servi d’exemple et ne furent jamais rebâties. La perversion sexuelle avait atteint un niveau tel que la miséricorde et la longanimité de Dieu avait cessé.

« Or, sur le soir les deux anges arrivèrent à Sodome ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Et Lot les vit, et il se leva pour aller au-devant d’eux, et se prosterna le visage contre terre. Et il dit : Voici, je vous prie, mes seigneurs, venez loger dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit et lavez vos pieds ; et demain matin vous vous lèverez, et vous continuerez votre chemin. Mais ils dirent : Non, nous passerons la nuit dans la rue. Mais il les pressa tellement qu’ils allèrent loger chez lui et entrèrent dans sa maison. Et il leur fit un festin, et fit cuire des pains sans levain, et ils mangèrent. Ils n’étaient pas encore couchés, que les hommes de la ville, les hommes de Sodome, environnèrent la maison, depuis le jeune homme jusqu’au vieillard, tout le peuple ensemble. Et appelant Lot, ils lui dirent : Où sont les hommes qui sont venus chez toi cette nuit ? Fais-les sortir, que nous les connaissions » (Genèse 19:1-5).

Toutefois, Dieu voulait sauver Lot et, après avoir repoussé la foule, les deux anges pressèrent Lot et sa famille de partir de la ville : « Et comme il tardait, ces hommes le prirent par la main ; ils prirent aussi par la main sa femme et ses deux filles, parce que l’Éternel voulait l’épargner ; et ils l’emmenèrent, et le mirent hors de la ville. Or, dès qu’ils les eurent fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve ta vie ; ne regarde point derrière toi, et ne t’arrête en aucun endroit de la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses » (Genèse 19:16-17). « Alors l’Éternel fit pleuvoir sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de la part de l’Éternel, du haut des cieux. Et il détruisit ces villes et toute la plaine, et tous les habitants des villes, et les germes de la terre » (Genèse 19:24-25).

Les Écritures sont claires et précises : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez faire la colère divine ; car il est écrit : A moi la vengeance ; c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur, » dans Romains 12:19. Et le Seigneur S’est fait absolument clair sur Son évaluation mondiale de la fornication et du comportement homosexuel. Cet exemple devrait servir d’avertissement à ceux qui font la promotion dans notre société de cette manière de vivre. Pourtant, si seulement ces gens cherchaient vraiment à s’en sortir pour plaire à Dieu. « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il point toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? Dieu est celui qui les justifie. Qui les condamnera ? Christ est mort, et de plus il est ressuscité, il est même assis à la droite de Dieu, et il intercède aussi pour nous », nous confirme Paul, dans Romains 8:32-34.

Une des plus glorieuses vérités de la vie d’un chrétien, c’est que Jésus-Christ, qui est mort pour nos péchés et qui est ressuscité pour notre justification, vit maintenant et intercède pour nous devant Dieu, et Il le fait également pour ceux qui seront prêts à abandonner leur vie de péché pour se tourner vers Lui. Le plus grand exemple d’intercession de la Bible se trouve dans Jean 17, lorsque le Seigneur a vidé Son cœur en intercédant devant Ses disciples. Dans Jean 17:16-19, nous lisons : « Ils ne sont pas du monde, comme je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. »

Dans cette prière, Jésus a également déclaré : « Je prie pour eux ; je ne prie pas pour le monde, mais pour ceux que tu m’as donnés, parce qu’ils sont à toi. Et tout ce qui est à moi, est à toi, et ce qui est à toi, est à moi, et je suis glorifié en eux » (Jean 17:9-10). Et dans Jean 17:20-22, Jésus ajoute : « Or, je ne prie pas seulement pour eux ; mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole ; afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un. » Ces paroles nous incluent tous, nous qui sommes Ses serviteurs des temps de la fin.

Alors, en quoi consiste Sa prière ? D’abord, Jésus prie pour notre sécurité. Dans Jean 17:11, Il dit : « Et je ne suis plus dans le monde, mais ceux-ci sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un, comme nous. » Ensuite, Jésus prie pour notre véritable victoire sur le péché. Regardez ce que Christ demande à Son Père, dans Jean 17:15 : « Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du malin. » Est-ce que les églises du monde ont fait cela avec leurs grands couvents et leurs monastères ?

Sa prochaine demande fut : « Sanctifie-les par ta vérité ; ta parole est la vérité » (Jean 17:17). Notre sanctification viendra, non pas au travers de quelques expériences spéciales que nous aurions vécues, mais par Sa Parole qui est la seule vérité. Sûrement pas en lisant des bouquins écrits par des « docteurs en divinité » qui croient nous annoncer une autre vérité inspirée reçue pendant qu’ils faisaient leur promenade matinale en forêt. Jésus a également prié afin qu’il y ait une unité parmi ses disciples. « Afin que tous soient un, comme toi, ô Père, tu es en moi, et moi en toi ; afin qu’ils soient aussi un en nous ; pour que le monde croie que c’est Toi qui m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » (Jean 17:21-22). Comment pourrions-nous tous être un en Christ si nous n’enseignons pas tous exactement la même vérité de Christ ?

Finalement, Jésus a prié pour notre glorification ultime. Regardons ensemble ce que Jésus demande à Son Père dans Jean 17:24-26 : « Père, je désire que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, où je serai, afin qu’ils contemplent la gloire que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a point connu ; mais moi, je t’ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est toi qui m’as envoyé. Et je leur ai fait connaître ton nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi-même je sois en eux. » Soyez assurés que le Père a accordé ces demandes à Son Fils bien-aimé.

Notez cet exemple parfait de protection dans le cas où Paul avait été mis en prison. Dans Actes 16:26-30, nous pouvons lire ceci : « Et tout d’un coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés, et en même temps toutes les portes furent ouvertes, et les liens de tous furent rompus. Alors le geôlier, s’étant réveillé, et voyant les portes de la prison ouvertes, tira son épée, et allait se tuer, croyant que les prisonniers s’étaient sauvés. Mais Paul d’une voix forte s’écria : Ne te fais point de mal ; car nous sommes tous ici. Alors le geôlier, ayant demandé de la lumière, entra promptement, et tout tremblant se jeta aux pieds de Paul et de Silas. Puis les menant dehors, il leur dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? »

Paul et Silas furent jetés en prison par le peuple, qui disait : « Ce sont des Juifs, et ils enseignent une manière de vivre qu’il ne nous est pas permis de recevoir, ni de suivre, à nous qui sommes Romains. Alors la foule se souleva contre eux, et les préteurs, ayant fait déchirer leurs vêtements, ordonnèrent qu’ils fussent battus de verges. Et après leur avoir infligé plusieurs coups, ils les jetèrent en prison et ordonnèrent au geôlier de les garder sûrement » (Actes 16:21-23). Mais Dieu les a protégés tout en faisant un grand miracle, car le geôlier et sa famille se sont convertis. Ce fut le début du ministère de l’Église sur le continent européen.

Ensuite, nous avons été témoins de Marie qui pleurait la mort de Lazare dans Jean 11, et le grand miracle que Jésus a fait pour la consoler. Et que dire de Marie de Magdala, venue pour embaumer le corps de Jésus. « Cependant Marie se tenait dehors, près du sépulcre, en pleurant ; et comme elle pleurait, elle se baissa dans le sépulcre, et elle vit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête, et l’autre aux pieds, au lieu où le corps de Jésus avait été couché. Et ils lui dirent : Femme, pourquoi pleures-tu ? Elle leur dit : Parce qu’on a enlevé mon Seigneur, et je ne sais où on l’a mis. Et ayant dit cela, elle se retourna, et vit Jésus debout ; mais elle ne savait point que c’était Jésus. Jésus lui dit : Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, croyant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si tu l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai. Jésus lui dit : Marie ! Et elle, s’étant retournée, lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! » (Jean 20:11-16).

Jésus devait avoir une façon toute spéciale de prononcer son nom, car, lorsque Jésus lui dit Marie, elle se tourna immédiatement et Lui dit : Rabbouni ! c’est-à-dire, mon Maître ! Et toutes ses larmes ont disparu, car Jésus est le seul qui puisse répondre à nos prières et nous guérir. « Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:14-15). Mais même si nous ne connaissons pas Sa volonté dans un cas particulier, nous pouvons quand même prier.

Parce que nous savons, dans Romains 8:26-27 que : « même aussi l’Esprit nous soulage dans nos faiblesses ; car nous ne savons ce que nous devons demander pour prier comme il faut ; mais l’Esprit lui-même intercède pour nous par des soupirs qui ne se peuvent exprimer. Toutefois celui qui sonde les cœurs, connaît quelle est l’affection de l’Esprit, qui prie selon Dieu pour les saints. » Donc, ceci dit, frères et sœurs, priez !

Allons voir un autre miracle dans Exode, lors de la naissance de Moïse. « Alors Pharaon donna cet ordre à tout son peuple : Jetez dans le fleuve tous les fils qui naîtront, mais laissez vivre toutes les filles » (Exode 1:22). Pharaon donna cet ordre, car les Israélites se faisaient nombreux. « Or, un homme de la maison de Lévi alla prendre pour femme une fille de Lévi. Et cette femme conçut, et enfanta un fils ; et, voyant qu’il était beau, elle le cacha trois mois. Mais, ne pouvant le tenir caché plus longtemps, elle prit un coffret de joncs, et l’enduisit de bitume et de poix ; ensuite elle y mit l’enfant, et le posa dans les roseaux sur la rive du fleuve. Et sa sœur se tint là, à distance, pour savoir ce qui lui arriverait » (Exode 2:1-4).

« Or, la fille de Pharaon descendit au fleuve pour se baigner ; et ses femmes se promenaient sur le bord du fleuve ; et elle vit le coffret au milieu des roseaux, et envoya sa servante pour le prendre. Et elle l’ouvrit et vit l’enfant ; et voici, c’était un petit garçon, qui pleurait. Elle en fut touchée de compassion, et dit : C’est un des enfants des Hébreux. Alors la sœur de l’enfant dit à la fille de Pharaon : Irai-je t’appeler une nourrice d’entre les femmes des Hébreux, et elle t’allaitera cet enfant ? Et la fille de Pharaon lui répondit : Va. Et la jeune fille s’en alla, et appela la mère de l’enfant. La fille de Pharaon lui dit : Emporte cet enfant et allaite-le-moi, et je te donnerai ton salaire. Et la femme prit l’enfant, et l’allaita. Et quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille de Pharaon, qui l’adopta pour son fils ; et elle le nomma Moïse (sauvé des eaux), parce que, dit-elle, je l’ai retiré des eaux » (Exode 2:5-10).

Or, Moïse devint celui qui amena son peuple vers la liberté. Tout au long de l’histoire, Dieu S’est servi des femmes pour jouer des rôles très importants. Dès les débuts : « Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1:27). Nous voyons clairement ici que Dieu a créé l’homme à l’image de Dieu. Donc, dans Genèse 2:7, nous voyons que : « l’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante. » Et plus tard, la femme fut tirée d’une des côtes de l’homme.

Après avoir nommé tous les animaux, Adam ne trouva point d’aide semblable à lui. Donc, dans Genèse 2:21-24, nous pouvons lire que : « l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, qui s’endormit ; et il prit une de ses côtes, et resserra la chair à sa place. Et l’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise d’Adam, et la fit venir vers Adam. Et Adam dit : Celle-ci enfin est os de mes os, et chair de ma chair. Celle-ci sera nommée femme (en hébreu Isha), car elle a été prise de l’homme (en hébreu Ish). C’est pourquoi l’homme laissera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils seront une seule chair. »

Donc, la femme fait partie de l’homme entier, une aide semblable à lui. De toute évidence, les caractéristiques de l’homme et de la femme doivent refléter adéquatement Son image et Sa ressemblance. Voilà pourquoi Dieu est tellement contre l’homosexualité et le lesbianisme. Les individus qui les pratiquent détruisent, sans le réaliser, ce que Dieu avait créé dès le début pour Se former une Famille. Au sein du ministère, il y a beaucoup de situations où les femmes sont souvent plus efficaces que les hommes, que ce soit pour prodiguer des soins individuels, dans la prière et leurs études bibliques personnelles, ou dans les enseignements donnés aux enfants par les dames. Que Dieu soit remercié pour les femmes qui n’ont pas peur de transmettre l’Évangile par leurs conseils prodigués aux autres.

Oui Seigneur, un grand merci d’avoir choisi les femmes pour répandre à leur manière la manne de l’Évangile au travers de tout le ministère de Dieu chez les chrétiens. Qui sait si les prières des femmes n’empêcheront pas certaines personnes de passer par la seconde mort qui est réservée : « pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, [car] leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort » (Apocalypse 21:8). Les prières d’intercession dans l’Église, ne doivent pas se faire pour l’unique bénéfice des croyants seulement, mais également pour celui des non croyants.

Dans les réunions religieuses, plusieurs membres se considèrent comme de véritables chrétiens tout en ne voyant chez les autres que de simples curieux. Je regrette, mais ceux qui pensent comme cela sont considérés comme étant sans Christ, parce qu’ils ne pensent qu’à eux au lieu d’aimer les autres comme le Christ les a aimés. Car : « comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut, » nous déclare Hébreux 9:27-28.

Cependant, il existe toujours une opportunité de rejoindre leur cœur, car Dieu est miséricordieux et patient, ne voulant pas qu’aucun se perde, mais vienne à la connaissance de la vérité. Notre cœur doit spécialement avoir de la compassion pour ceux qui meurent et qui croyaient sincèrement aller au ciel, alors que Jésus a continuellement prêché de naître de nouveau dans Son Royaume. Alors, que pouvons-nous faire ? Prier pour eux parce que Dieu répond aux prières de Ses enfants, car la prière fervente du juste a une grande efficacité. Quelle serait la valeur de cette manne servie à quelqu’un qui se repentirait de ses péchés pour revenir à Dieu ? Sûrement la satisfaction de voir sa vie guérie des maladies spirituelles causées par les loups déguisés en agneaux qui lui enseignaient des fables.

C’était la voie choisie par Paul, qui a écrit aux Colossiens : « C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de Sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Colossiens 1:9-12).

Dans les Églises d’autrefois, certains diacres se réunissaient pendant que le pasteur prêchait, afin que Dieu mette Sa puissance et Sa clarté dans ses paroles, ce dans le but que les auditeurs aient leurs âmes changées pour l’éternité. Car même un pasteur spirituellement mature ne peut rien accomplir sans la puissance du Saint-Esprit. Comme nous le déclare si bien Paul, dans 1 Thessaloniciens 1:5-6 : « Car notre Évangile n’a pas consisté pour vous en paroles seulement, mais il a été accompagné de puissance, et de l’Esprit Saint, et d’une abondante efficacité, selon ce que nous avons été parmi vous et pour vous, comme vous le savez. Et vous avez été nos imitateurs et ceux du Seigneur, ayant reçu la parole avec la joie du Saint-Esprit, au milieu de beaucoup d’afflictions. »

Lorsque la Parole de Dieu est prêchée avec pureté et puissance spirituelle, nous pouvons nous attendre également à Ses bénédictions. Les chefs religieux du temps de Jésus Lui demandaient toujours un miracle, afin de croire en Lui. « Et Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis, Moïse ne vous a point donné le pain du ciel ; mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel. Car le pain de Dieu est Celui qui est descendu du ciel, et qui donne la vie au monde. Ils lui dirent : Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. Et Jésus leur répondit : Je suis le pain de vie ; celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:32-35). C’était assez clair merci ! Alors, se sont-ils tous tournés vers Lui ?

Pas du tout ! Jésus leur dit : « Mais je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi. Car je suis descendu du ciel, pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or c’est ici la volonté du Père qui m’a envoyé, que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. C’est ici la volonté de celui qui m’a envoyé, que quiconque contemple le Fils et croit en lui, ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:36-40).

Néanmoins, à ceux qui ont cru, Paul leur dit dans 1 Thessaloniciens 5:23-25 : « Or, que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout ce qui est en vous, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ ! Celui qui vous a appelés, est fidèle, et il le fera. Frères, priez pour nous. » Alors que les scribes disputaient avec une grande foule : « un homme de la foule, prenant la parole, dit : Maître, je t’ai amené mon fils qui est possédé d’un esprit muet. En quelque lieu qu’il le saisisse, il le déchire ; et il écume, il grince les dents, et se dessèche ; et j’ai prié tes disciples de le chasser ; mais ils ne l’ont pu. Alors Jésus leur répondit : O race incrédule, jusqu’à quand serai-je avec vous ? jusqu’à quand vous supporterai-je ? Amenez-le-moi. Ils le lui amenèrent donc ; et dès qu’il vit Jésus, l’esprit l’agita avec violence, et il tomba par terre, et se roulait en écumant. Alors Jésus demanda à son père : Combien y a-t-il de temps que ceci lui arrive ? Le père dit : Dès son enfance » (Marc 9:17-21).

Alors, Jésus dit au père : « Si tu peux croire, toutes choses sont possibles pour celui qui croit. Aussitôt le père de l’enfant s’écriant, dit avec larmes : Je crois, Seigneur, aide-moi dans mon incrédulité. Et Jésus voyant que le peuple accourait en foule, reprit sévèrement l’esprit immonde et lui dit : esprit muet et sourd, je te l’ordonne, moi, sors de cet enfant, et ne rentre plus en lui. Et l’esprit sortit en jetant un grand cri et en l’agitant avec violence ; et l’enfant devint comme mort, de sorte que plusieurs disaient : Il est mort. Mais Jésus, l’ayant pris par la main, le fit lever ; et il se tint debout » (Marc 9:23-27).

Ô, Seigneur Dieu, nous qui ne pouvons même pas connaître la fin d’une chose, nous ne pouvons connaître avec certitude combien de jours il nous reste à vivre ! Pardonne-nous lorsque nous tentons de faire quelque chose sans Te consulter avant. Pardonne-nous pour nos efforts maladroits lorsque nous voulons accomplir une chose sans succès. Nous t’aimons et nous voulons Te plaire, mais nous sommes tellement préoccupés par les choses de ce monde ; aide-nous, Seigneur, à réaliser combien nous avons besoin de Toi. Aide-nous à comprendre la véritable valeur des choses éternelles. Donne-nous une meilleure connaissance de Ton Esprit Saint, ainsi qu’une plus grande crainte de Ta Parole.

Garde-nous toujours près de Toi, cher Père, et éloigne-nous des impies. Sépare-nous des péchés qui nous souillent et nous aveuglent. Rencontre-nous dans les corridors de notre cœur et sanctifie-nous. Ensuite, Seigneur Jésus, fortifie-nous pour accomplir le travail à faire. Donne-nous notre pain de ce jour. Lave-nous de nos péchés et enrichit notre fraternité avec les saints. Habille-nous de l’armure de Dieu afin que nous puissions être debout et fermes là où nous sommes, pour mieux Te servir. Donne-nous la capacité de résister à l’ennemi de notre foi, afin que nous voyions s’écrouler ses remparts. Accorde-nous une moisson efficace dans un ministère prospère, plein de bons fruits, et nous Te demandons tout cela au nom de notre Sauveur Jésus, Amen.