D.570 – La puissance des Saints

Par Joseph Sakala

Depuis trois ans, nous entendons parler de la puissance de M. Donald Trump. Mais soudainement, des évènements bouleversants sont arrivés qui risquent de lui enlever son pouvoir aux États-Unis, ce qui causerait un scandale mondial. Mais ce n’est pas tout, car les leaders mondiaux perdraient tout le respect qu’ils lui manifestent, étant l’homme supposé être le plus puissant du monde. Cependant, à cause de sa conduite disgracieuse, cet homme politique pourrait facilement se retrouver le plus faible du monde, et même aller en prison. Les grands orgueilleux du monde acceptent très mal une telle déchéance. Par contre, pendant ce temps, de faibles personnes qui veulent plaire à Dieu se préparent présentement pour remplacer ces hommes puissants, afin d’instaurer, sous l’éternelle puissance de Jésus-Christ, un gouvernement mondial que ces mêmes leaders mondiaux sont incapables d’imaginer.

C’est ce que Paul déclare, dans Éphésiens 1:16-22 : « Je ne cesse de rendre grâces pour vous, en faisant mention de vous dans mes prières ; afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance ; qu’il éclaire les yeux de votre entendement ; afin que vous connaissiez quelle est l’espérance à laquelle vous êtes appelés, et quelles sont les richesses de la gloire de son héritage dans les saints ; et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église. »

La puissance du Créateur, telle que déployée dans la résurrection de Son Fils Bien-aimé, est dirigée également vers nous. Nous ne pourrons jamais le comprendre de notre vivant, mais les Écritures nous fournissent plusieurs déclarations très claires qui nous aideront à saisir un tout petit peu la magnifique ressource qui nous attend. D’abord, dans Actes 1:8, l’Écriture nous dit : « vous recevrez la puissance du Saint-Esprit, qui viendra sur vous ; et vous me servirez de témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. » Le Saint-Esprit vient prendre résidence à l’intérieur de la personne : « L’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure avec vous, et qu’il sera en vous » (Jean 14:17).

Et c’est de cette manière qu’Il devient toujours accessible à tout croyant. « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:20-21). Nous utilisons cette puissance de Dieu chaque fois que nous prêchons ou que nous parlons de l’Évangile. L’apôtre Paul nous déclare, dans Romains 1:16 : « Car je n’ai point honte de l’Évangile de Christ, car c’est la puissance de Dieu, pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. »

Et nous l’utilisons encore plus lorsque nous prêchons l’Évangile à plusieurs. « Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent ; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est la puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 1:18-19. Nous apprenons ce qu’est la puissance de Dieu par Ses promesses. « Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui regarde la vie et la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés par sa gloire et par sa vertu ; par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise ; ainsi, y apportant tout votre zèle, ajoutez à votre foi la vertu, et à la vertu la science ; et à la science la tempérance ; et à la tempérance la patience ; et à la patience la piété ; et à la piété l’amour fraternel ; et à l’amour fraternel la charité », dit Pierre, dans 2 Pierre 1:3-7.

Nous voyons les effets de la puissance de Dieu dans nos vies. « De telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; Qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:10-14.

C’est le désir du Seigneur que nous soyons remplis de Sa puissance : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Et que Dieu nous donne d’être puissamment fortifiés par Son Esprit, dans l’homme intérieur. Le but de nous donner ce pouvoir, c’est que nous soyons : « Enracinés et fondés en lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle, avec actions de grâces » confirme l’apôtre Paul, dans Colossiens 2:7. Afin que nous puissions comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, de manière à ce que nous soyons remplis de toute la plénitude de Dieu.

Cependant, le temps d’enseigner Ses disciples était révolu, et c’était maintenant le temps pour eux d’aller prêcher l’Évangile. « Toutefois, je vous dis la vérité, il vous est avantageux que je m’en aille ; car si je ne m’en vais, le Consolateur ne viendra point à vous ; et si je m’en vais, Je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement : de péché, parce qu’ils ne croient point en moi ; de justice, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus ; de jugement, parce que le prince de ce monde est déjà jugé. J’ai encore plusieurs choses à vous dire ; mais elles sont encore au-dessus de votre portée. » (Jean 16:7-12).

Le privilège de prêcher l’Évangile aux individus qui recherchent le salut vient de la puissance de Dieu en action « pour le salut de tous ceux qui croient, du Juif d’abord, du Grec ensuite. Car en Lui la justice de Dieu est révélée de foi en foi, selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1:16-17). Et n’oublions surtout pas que c’est Jésus : « Qui est la propitiation pour nos péchés ; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier », nous confirme l’apôtre, dans 1 Jean 2:2.

« Celui qui croit en Lui n’est point condamné, mais celui qui ne croit point est déjà condamné, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et la cause de cette condamnation, c’est que la lumière est venue dans le monde, et que les hommes ont mieux aimé les ténèbres que la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises » (Jean 3:18-20). Le seul péché qui condamne irrévocablement, c’est de ne pas croire au nom du Fils unique de Dieu. « Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses oeuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:21).

Tandis que celui qui est en rébellion ouverte contre le Fils unique de Dieu, l’est également contre le ministère du Saint-Esprit, alors que Celui-ci convainc les hommes de la nécessité du salut par Christ. Regardons ensemble ce que Jésus a déclaré, dans Matthieu 12:30-32 : « Celui qui n’est pas avec moi, est contre moi ; et celui qui n’assemble pas avec moi, disperse. C’est pourquoi je vous dis que tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes; mais le blasphème contre l’Esprit ne leur sera point pardonné. Et si quelqu’un a parlé contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais celui qui aura parlé contre le Saint-Esprit n’en obtiendra le pardon, ni dans ce siècle, ni dans celui qui est à venir. »

Celui qui commet ce péché est réservé pour la troisième résurrection, la destruction par le feu de la Géhenne. Mais vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, voici ce qu’Il nous a laissé comme instruction dans Jean 16:13-15 : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité, car il ne parlera point par lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et vous annoncera les choses à venir. C’est Lui qui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a, est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. »

Tout au long des siècles, plusieurs ministres ont prêché que le prince de ce monde, Satan, sera jugé un jour. Ces ministres perdent leur temps, car Jean 16:11 nous déclare que Satan : « le prince de ce monde est déjà jugé ». Par contre, il faut prêcher que le Fils de Dieu, qui était sans péché, fut condamné et crucifié sur le Mont du Calvaire pour payer la rançon de tous vos péchés ainsi que les miens, et cela nécessitera une conviction surnaturelle auprès du monde entier. Vous souvenez-vous, lors de Son ministère, comment les leaders religieux de Son temps Lui demandaient toujours un miracle pour leur prouver qu’Il était vraiment le Messie qui devait venir ? Jésus Se souvint de Jonas, à qui : « l’Éternel prépara un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits » (Jonas 2:1).

Cette histoire du grand poisson était sûrement bien connue des pharisiens, des saducéens et d’un grand nombre d’autres personnes. Alors, Jésus a confirmé cette histoire, car Il était Celui-là même qui avait créé le poisson. Donc, dans Matthieu 12:40-41, Jésus leur déclare : « Car comme Jonas fut dans le ventre d’un grand poisson trois jours et trois nuits, ainsi le Fils de l’homme sera dans le sein de la terre trois jours et trois nuits. Les Ninivites s’élèveront au jour du jugement contre cette nation, et la condamneront, parce qu’ils se repentirent à la prédication de Jonas ; et il y a ici plus que Jonas. » C’est sur cette prophétie que Jésus plaçait toute Sa réputation. Ces leaders religieux l’ont-ils cru ? Pas plus que les leaders religieux de nos jours qui ont choisi de croire un mensonge, comme de fixer une période allant du vendredi soir à dix-huit heures jusqu’au dimanche matin à six heures pour tenter de prouver qu’elle contient les trois jours et trois nuits que Jésus avait passés dans Son tombeau.

Et l’on ose prétendre que le salut vient par Jésus, qui est le véritable sens du nom de Jésus. Seule la puissance de Dieu pouvait diriger un gros poisson vers Jonas afin de le sauver. Ensuite, trois jours et trois nuits plus tard, le gros poisson alla vomir Jonas sur le bord de la rive, et Jonas se rendit prêcher le salut et la repentance aux âmes perdues de Ninive. Puis finalement, Dieu Lui-même, incarné en la personne de Jésus-Christ (Sauveur Messie), est mort sur la croix pour les péchés du monde entier. Cette fois, il a fallu l’infini pouvoir de Celui qui a créé l’univers afin de ressusciter Jésus, trois jours et trois nuits plus tard. Voilà l’extrême grandeur de Son pouvoir réservé à Ses élus qui croient.

« Et quelle est, envers nous qui croyons, l’infinie grandeur de sa puissance, conformément à l’efficacité du pouvoir de sa force, qu’il a déployée en Christ, quand il l’a ressuscité des morts, et qu’il l’a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute principauté, de toute puissance, de tout pouvoir, de toute domination, et de tout nom qui se puisse nommer, non seulement dans ce siècle, mais aussi dans celui qui est à venir. Et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l’a donné pour chef suprême de l’Église, qui est son corps, et la plénitude de celui qui remplit tout en tous », nous confirme Paul, dans Éphésiens 1:19-23.

C’est ainsi que se traduisent les Écritures dans la vie du véritable chrétien et de la véritable chrétienne. « La loi de l’Éternel est parfaite, elle restaure l’âme ; le témoignage de l’Éternel est sûr, il donne de la sagesse aux simples. Les ordonnances de l’Éternel sont droites, elles réjouissent le cœur ; le commandement de l’Éternel est pur, il éclaire les yeux. La crainte de l’Éternel est pure, elle subsiste à perpétuité ; les jugements de l’Éternel ne sont que vérité, ils sont tous également justes. Ils sont plus désirables que l’or, et que beaucoup d’or fin ; plus doux que le miel, que ce qui découle des rayons de miel. Aussi ton serviteur est éclairé par eux ; il y a un grand salaire dans leur observation », nous dit si bien David, dans Psaume 19:8-12.

La plupart des chrétiens passent très peu de temps à l’étude de la Parole du Seigneur, et c’est une grande tragédie. C’est la nourriture nécessaire à entretenir la santé et la joie dans notre vie spirituelle. « Désirez avec ardeur, comme des enfants nouvellement nés, le lait spirituel et pur, afin que vous croissiez par son moyen », nous recommande le chef des apôtres, dans 1 Pierre 2:2. « A ce sujet nous avons beaucoup de choses à dire, qui sont difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. En effet, tandis que vous devriez être maîtres depuis longtemps, vous avez encore besoin d’apprendre les premiers éléments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Or, celui qui se nourrit de lait, ne comprend pas la parole de la justice ; car il est un petit enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes [et les femmes] faits, pour ceux qui, par l’habitude (de l’étude soigneuse et régulière de la Parole), ont le jugement exercé à discerner le bien et le mal » (Hébreux 5:11-14).

Non seulement les Écritures forment-elles la base de notre salut, mais elles nous apportent également la sanctification de notre être jour après jour, car : « Étant régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement », nous déclare 1 Pierre 1:23. « Pour la faire paraître devant lui une Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible », nous confirme Paul, dans Éphésiens 5:27. Les Écritures nous fournissent un guide quotidien pour ceux, bien sûr, qui utilisent ses directives. Psaume 119:105 nous déclare que : « Ta parole est une lampe à mon pied, et une lumière sur mon sentier. »

Chaque chrétien devrait être un semeur de la Parole pour Christ. Car : « ce qui est tombé dans une bonne terre, ce sont ceux qui, ayant entendu la parole avec un cœur honnête et bon, la retiennent et portent du fruit avec persévérance », nous déclare Jésus, dans Luc 8:15. Dans l’armure chrétienne, la seule arme offensive est « l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de Dieu » (Éphésiens 6:17). Ce qui nous indique clairement une vie victorieuse en témoignage pour ceux qui l’utilisent bien. Paul pouvait très bien déclarer que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme [et la femme] de Dieu soit accompli[e] ; et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:16-17).

« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Le monde ne nous connaît point, parce qu’il ne l’a point connu. Bien-aimés, nous sommes à présent enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que quand il sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est, » nous déclare 1 Jean 3:1-2. Parce que nous verrons Jésus au travers de nos yeux immortels, ce qui n’est pas possible présentement. Nous pouvons à peine imaginer les joies qui nous attendent dans la gloire. L’apôtre Paul avait également de la difficulté à s’exprimer sur le sujet. Alors, il priait : « Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle en est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:17-19).

Et parce que nous anticipons avec foi tout ce qui arrivera, nous pouvons rester dans la connaissance certaine de toutes Ses promesses, et nous Lui témoignons, avec Paul : « Or, à Celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment plus que tout ce que nous demandons et que nous pensons ; à Lui soit la gloire dans l’Église, par Jésus-Christ, dans tous les âges, aux siècles des siècles ! Amen » (Éphésiens 3:20-21). Notre confiance en Lui est primordiale : « Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l’espérance qui nous est proposée, espérance que nous gardons comme une ancre de l’âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile, où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l’éternité, selon l’ordre de Melchisédec » (Hébreux 6:18-20).

En tant qu’enfants de Dieu, nous possédons tout ce dont nous avons besoin, à partir de Son refuge invincible contre l’ennemi jusqu’à l’espérance certaine de l’éternité avec notre Père au ciel. Et notre confiance en Lui est très bien placée. Car la confiance en quelqu’un d’autre n’aurait pas autant de valeur si cet individu changeait souvent d’idée. Mais notre Sauveur ne change jamais. Son amour pour nous demeure constant. Voyez vous-mêmes ce que l’apôtre Jean nous déclare, dans Apocalypse 19:11 : « Je vis ensuite le ciel ouvert, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus, s’appelait le FIDELE et le VÉRITABLE, qui juge et qui combat avec justice. » En autant que nous demeurions près de Lui, nous sommes en parfaite sécurité.

Considérez que nous sommes aussi en sécurité entre les mains de Jésus que Lui l’était dans les mains de Son Père. Et n’oubliez jamais que tout croyant est scellé par le Saint-Esprit. Jésus nous assure que : « Mes brebis entendent ma voix, et je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle, elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. Moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10:27-30). Qui pourrait briser un lien pareil ? Donc, ne vous inquiétez pas, nous sommes en sécurité avec Christ.

Oh, si seulement l’Israël ancien avait compris cela. Voici ce que Dieu lui dit, dans Osée 4:16-19 : « Parce qu’Israël a été rebelle comme une génisse indomptée, maintenant l’Éternel les fera paître comme un agneau dans des lieux spacieux. Éphraïm s’est associé aux idoles : abandonne-le ! Ont-ils fini de boire, les voilà à la fornication. Les chefs d’Israël n’aiment que l’ignominie. Le vent les attachera à ses ailes, et ils auront honte de leurs sacrifices. » Dieu est patient et plein de miséricorde, mais il y a une ligne que personne ne peut traverser. Il est très dangereux de présumer que Dieu pardonnera toujours et tout d’avance. Gardez continuellement à l’esprit que : « notre Dieu est aussi un feu dévorant » (Hébreux 12:29).

Les leaders d’Éphraïm (un terme collectif pour identifier les dix tribus du nord d’Israël) avaient franchi le point de non-retour. Ils sont devenus complètement séduits par les idoles babyloniennes des nations panthéistes, étant unis à elles par toutes les pratiques immorales qui accompagnent de telles adorations. Ils sont devenus tellement fascinés par ces pratiques occultes que Dieu a décidé de les envoyer en captivité afin de pouvoir les réclamer. Nous voyons plusieurs de ces avertissements dans les Écritures. Un en particulier se trouve dans Genèse 6:1-3 : « Or, quand les hommes eurent commencé à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles, et ils prirent des femmes d’entre toutes celles qui leur plurent. Et l’Éternel dit : Mon Esprit ne contestera point dans l’homme à toujours ; dans son égarement il n’est que chair ; ses jours seront de cent vingt ans. »

Les pratiques sexuelles étaient devenues insupportables par la fornication et les abus sexuels envers les femmes, et Dieu décida que, dans les cent vingt ans qui suivraient, Il détruirait toute l’humanité par un déluge, sauf Noé, sa femme, ses trois fils et leurs femmes. Un autre cas est survenu lorsque Jésus a eu un affrontement avec les leaders religieux de Son temps, dans Matthieu 15:12-14 : « Alors ses disciples, s’approchant, lui dirent : N’as-tu pas remarqué que les pharisiens ont été scandalisés quand ils ont entendu ce discours ? Mais il répondit : Toute plante que mon Père céleste n’a point plantée, sera déracinée. Laissez-les ; ce sont des aveugles qui conduisent des aveugles ; que si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tomberont tous deux dans la fosse. » Pourtant, c’était les leaders religieux à qui Dieu avait confié l’enseignement de Son peuple.

Dans 1 Jean 5:15-16, nous lisons : « Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées. Si quelqu’un voit son frère pécher d’un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et Dieu lui accordera la vie de ceux qui ne commettent pas un péché qui mène à la mort. Il est un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas de prier pour ce péché-là. » Un chrétien ne doit pas se mortifier pour quelqu’un qui aurait commis le péché impardonnable. Cette affaire ne regarde que Dieu et l’individu en question.

Ne perdez point votre temps à tenter de convaincre quelqu’un avec la vérité ; s’il n’est pas réceptif et complètement disposé à l’entendre, c’est entièrement inutile. Alors, Jésus nous dit simplement : « Ne donnez point les choses saintes aux chiens, et ne jetez point vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent à leurs pieds, et que, se tournant, ils ne vous déchirent » (Matthieu 7:6). Laissez-les faire, car, non seulement ils ne vous écouteront pas, mais ils pourraient même se tourner contre vous et vous faire du mal. Pour eux, la vérité n’est pas une défense.

Lorsque Moïse demanda à Pharaon de laisser partir Son peuple, Dieu envoya des grenouilles pour envahir le pays d’Égypte. Dans Exode 8:13-15, nous lisons : « Et l’Éternel fit selon la parole de Moïse, et les grenouilles périrent dans les maisons, dans les villages et dans les champs. On les amassa par monceaux, et la terre en fut infectée. Mais Pharaon, voyant qu’il y avait du relâche, appesantit son cœur, et ne les écouta point, comme l’Éternel l’avait dit. » Finalement, nous voyons que : « l’Éternel endurcit le cœur de Pharaon, et il ne voulut point les laisser aller. Et Pharaon lui dit : Va-t’en de devant moi ! Garde-toi de revoir ma face, car le jour où tu verras ma face, tu mourras. Alors Moïse répondit : Tu as bien dit ; je ne reverrai plus ta face » (Exode 10:27-29).

Finalement, à ceux qui prétendent que Dieu n’existe pas, nous lisons, dans Romains 1:22-27 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. C’est pourquoi aussi, Dieu les a livrés, dans les convoitises de leurs cœurs, à une impureté telle qu’ils ont déshonoré eux-mêmes leurs propres corps ; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et ont adoré et servi la créature, au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! C’est pourquoi Dieu les a livrés à des passions honteuses ; car les femmes parmi eux ont changé l’usage naturel en un autre qui est contre nature. De même aussi, les hommes, laissant l’usage naturel de la femme, ont été embrasés dans leur convoitise les uns pour les autres, commettant homme avec homme des choses infâmes, et recevant en eux-mêmes la récompense qui était due à leur égarement. »

« Et, comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à un esprit dépravé, en sorte qu’ils commettent des choses indignes. Ils sont remplis de toute injustice, d’impureté, de méchanceté, d’avarice, de malice ; pleins d’envie, de meurtres, de querelles, de tromperies, et de malignité ; rapporteurs, médisants, ennemis de Dieu, outrageux, orgueilleux, vains, inventeurs de méchancetés, désobéissants à pères et à mères ; sans intelligence, sans loyauté, sans affection naturelle, implacables, sans compassion ; qui, connaissant le décret de Dieu, savoir : que ceux qui commettent de telles choses sont dignes de mort, non seulement les pratiquent, mais encore approuvent ceux qui les commettent » (Romains 1:28-32).

Ces versets nous donnent une description parfaite de ce qui se passe présentement dans notre société moderne. Car elles nous expliquent ce qui peut arriver à tous ceux qui sont enchantés par l’évolution, ou l’occultisme, ou toute forme de panthéisme humain. Mais tant et aussi longtemps que la personne ressent des doutes au sujet de la philosophie pseudo-scientifique à laquelle il ou elle s’est accroché(e), il est toujours possible qu’elle revienne au véritable Dieu de la Création. C’est ainsi que la famille de Dieu la recevra et lui offrira la plénitude de la puissance divine. Car le temps viendra, peut-être plus vite que nous le pensions, où Dieu dira tout simplement, de ceux qui refuseront de se convertir, « Laissez-les faire ».




D.569 – Voir les choses invisibles

Par Joseph Sakala

Nous vivons dans un monde rempli de choses invisibles, mais nous nous sentons pourtant très bien malgré cela. Par exemple, nous ne pouvons voir l’air qui nous entoure ; nous ne pouvons voir la gravité et, cependant, nous vivons dedans, attirés vers la terre. Nous ne pouvons voir la chaleur ; or, nous savons qu’elle existe par l’effet qu’elle a sur notre peau. Il est impossible de voir le son ; pourtant, nous savons que le son existe par les bruits qui nous environnent chaque jour. Ensuite, il y a le monde de la science-fiction dans lequel on peut faire disparaître un avion par des effets techniques.

Nos hommes de science travaillent avec la technologie pour tenter de rendre certaines choses invisibles, autant que possible. Mais qu’en est-il des choses vraiment invisibles ? L’œil humain ne peut détecter la lumière qu’au travers une portion du spectre électromagnétique appelé le « spectre visible ». En dehors de ce spectre, des rayons comme, par exemple, l’infrarouge ou l’ultraviolet ne peuvent être détectés qu’avec des instruments spéciaux. À moins d’être un oiseau, un insecte, ou quelqu’autre animal équipé pour voir la lumière au-delà de la capacité humaine. Par contre, certains animaux ne peuvent pas voir le spectre de lumière que nous, les humains, pouvons très bien voir.

Donc, la visibilité dépend des yeux de celui qui regarde. Certains individus ne peuvent pas distinguer les couleurs verte ou rouge que la plupart des gens peuvent facilement distinguer. D’autres individus ont des problèmes à distinguer entre le bleu et le vert, d’autres encore entre le jaune et l’orange qui pourraient leur paraître rose. Cette déficience à bien distinguer la couleur est communément appelée « discrimination entre les couleurs ». Il existe plusieurs conditions ou affections variées de l’œil qui peuvent limiter la vision normale. Plusieurs connaissent l’expression « voir, c’est croire ». C’est une expression que les gens utilisent pour exprimer qu’ils ne croiront que ce qu’ils verront de leurs propres yeux. Mais voir quelque chose de ses propres yeux rend-il cette chose réelle ? Ou bien ne pas voir quelque chose rend-il cette chose inexistante ?

Le ciel est rempli d’étoiles qui sont invisibles le jour, tout simplement parce que, durant la journée, le ciel bleu nous empêche de voir la faible lumière des étoiles. Cependant, durant une nuit claire, nous pouvons facilement les voir. Ne pas les voir durant la journée ne veut pas dire que les étoiles existent seulement la nuit. Les choses invisibles existent quand même. Alors, nous savons que l’air, la gravité, la chaleur et le son existent, tout comme nous savons que l’amour, la haine, la joie et l’humour existent, même si nous ne pouvons les « voir ». Nous déterminons qu’elles existent par d’autres moyens.

L’apôtre Paul a fait une importante déclaration au sujet de la vision et de la compréhension, lorsqu’il a écrit à l’Église de Corinthe. Il explique que les choses qu’on peut voir sont temporaires, mais les choses qu’on ne peut pas voir sont éternelles, mais Dieu peut ouvrir nos yeux pour voir les choses éternelles, afin qu’on puisse les regarder. « Que si notre Évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit, afin qu’ils ne soient pas éclairés par la lumière du glorieux Évangile de Christ, qui est l’image de Dieu » (2 Corinthiens 4:3-4).

Paul leur explique : « Puisque nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles » (2 Corinthiens 4:18). Et c’est ainsi que le dieu de ce monde (Satan) a pu aveugler le plus grand nombre pour ne pas voir la lumière du glorieux Évangile de Jésus, qui représentait l’image de Dieu Lui-même. Paul élabore, dans Colossiens 1:16-17 : « Car c’est en Lui qu’ont été créées toutes choses dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, soit les dominations, soit les principautés, soit les puissances. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent par lui. »

La Bible nous révèle également que Dieu est invisible. Mais Jésus, lorsqu’Il est venu, était visible, parce que « c’est lui qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toutes les créatures » (Colossiens 1:15). Jésus nous a déclaré que personne n’a jamais vu Dieu, sauf Lui. Et que : « Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour. Il est écrit dans les prophètes : Ils seront tous enseignés de Dieu. Quiconque a écouté le Père et a été instruit par lui, vient à moi. Ce n’est pas que personne ait vu le Père, si ce n’est celui qui vient de Dieu ; celui-là a vu le Père » (Jean 6:44-46).

Après Sa résurrection, Jésus est redevenu éternel, immortel et invisible à la perception humaine mortelle, sauf à ceux qu’Il a Lui-même choisis afin de Se révéler. « Mais c’est pour cela que j’ai obtenu miséricorde, afin que Jésus-Christ fît voir, en moi le premier, une parfaite clémence, pour servir d’exemple à ceux qui croiront en lui, pour la vie éternelle. Au roi des siècles, immortel, invisible, à Dieu, seul sage, soient honneur et gloire aux siècles des siècles ! Amen », nous déclare Paul, dans 1 Timothée 1:16-17. Alors, nous pouvons savoir que le Dieu invisible existe réellement. « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages » (Romains 1:20). Et lorsque Dieu nous appelle, nous pouvons également comprendre Son Plan pour Sa Création. La vision divine, c’est l’art de voir ce qui reste invisible pour les autres humains.

Regardons maintenant ce que la Bible nous enseigne sur des petites choses remarquables. Dans Proverbes 30:24-28, Dieu nous déclare : « Il y a quatre choses, des plus petites de la terre, qui, toutefois, sont sages et avisées : Les fourmis qui sont un peuple faible, et qui néanmoins préparent leur nourriture pendant l’été. Les lapins, qui sont un peuple qui n’est pas puissant, et, cependant, ils font leurs maisons dans les rochers ; les sauterelles qui n’ont point de roi, et, cependant, elles vont toutes par bandes ; le lézard qui se tient avec ses mains, et qui est dans les palais des rois. » Regardez ces petits êtres, tous créés par Dieu, et qui réussissent à ramasser de la nourriture et à s’en repaître, sans le besoin d’aucun roi pour les guider.

Dans Matthieu 13:31-32, Christ compara Son Royaume en proposant à Ses disciples : « Le royaume des cieux est semblable à un grain de moutarde que quelqu’un prend et sème dans son champ ; ce grain est la plus petite de toutes les semences ; mais quand il a crû, il est plus grand que les légumes, et il devient un arbre ; tellement que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. » Pourtant, alors que : « les disciples vinrent en particulier à Jésus, et lui dirent : Pourquoi n’avons-nous pu chasser ce démon ? Et Jésus leur répondit : C’est à cause de votre incrédulité ; car je vous dis en vérité que si vous aviez de la foi comme un grain de moutarde, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d’ici là, et elle s’y transporterait, et rien ne vous serait impossible. Mais cette sorte de démons ne sort que par la prière et par le jeûne » (Matthieu 17:19-21).

Jésus Se servait souvent des petites choses pour enseigner à Ses disciples, tout comme dans le Sermon sur la montagne où Jésus leur explique : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, jusqu’à ce que le ciel et la terre aient passé, il ne passera pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre que tout ne soit accompli. Celui donc qui aura violé l’un de ces plus petits commandements, et qui aura ainsi enseigné les hommes, sera estimé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les aura observés et enseignés, celui-là sera estimé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5:17-19). Donc, pour ceux qui étaient sous la loi, Jésus n’est pas venu pour abolir la loi, mais plutôt pour l’accomplir.

Alors, méfiez-vous de ceux qui viennent vous prêcher que, parce que Jésus a observé toutes les lois de l’Ancienne Alliance, vous êtes obligés de les observer. En même temps qu’Il accomplissait la Loi de l’Ancien Testament, Jésus a aussi apporté la Loi de la Nouvelle Alliance, et c’est cette Loi que nous ne devons pas transgresser. « L’homme de bien tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses du mauvais trésor de son cœur ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle. Pourquoi donc m’appelez-vous Seigneur, Seigneur, tandis que vous ne faites pas ce que je dis ? Je vous montrerai à qui ressemble tout homme qui vient à moi et qui écoute mes paroles, et qui les met en pratique. Il est semblable à un homme qui bâtit une maison, et qui ayant foui et creusé profondément, en a posé le fondement sur le roc ; et l’inondation est venue, le torrent a donné avec violence contre cette maison, mais il n’a pu l’ébranler, parce qu’elle était fondée sur le roc. Mais celui qui écoute et qui ne met pas en pratique, est semblable à un homme qui a bâti sa maison sur la terre, sans fondement ; le torrent a donné avec violence contre elle, et aussitôt elle est tombée, et la ruine de cette maison-là a été grande » (Luc 6:45-49).

Alors, si nous désirons nous appeler « chrétiens », ce qui veut dire appartenir à Christ, soyons également prêts à observer chacun de Ses commandements, si petit soit-il. La « chrétienté » moderne n’a jamais été plus en désaccord avec ce que Christ nous a dit de faire. Et je suis convaincu que ce petit manque de connaissance pourrait nous faire perdre les grandes doctrines que Jésus est venu nous enseigner. Donc, au lieu d’écouter les faux ministres prêcher leurs idées sur ce que Jésus a prêché, allons plutôt vérifier dans notre Bible, pour nous assurer de ce que Jésus a vraiment dit.

Mais qu’en est-il de la lumière ? L’apôtre Jean a écrit, concernant Jésus-Christ : « Au commencement était la Parole, la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait, n’a été fait sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. Et la lumière a lui dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue » (Jean 1:1-5). Dans ce passage, Jean nous indique clairement que Jésus, la Parole, existait depuis toujours avant Sa conception en chair sur la terre, et en tant que la Lumière spirituelle de l’humanité. Le mot « lumière », dans ce passage, vient du grec ancien phos et veut littéralement dire « illumination spirituelle ». Et lorsque Paul nous déclare, dans Romains 1:20-22 : « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. De sorte qu’ils sont inexcusables, parce qu’ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces : au contraire, ils sont devenus vains dans leurs raisonnements, et leur cœur destitué d’intelligence a été rempli de ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous. »

Donc, lorsque cette Lumière a lui dans les ténèbres, l’ignorance des gens du monde ne l’a pas acceptée, et les ténèbres ne pouvaient pas la comprendre, ni l’accepter. Comme nous pouvons le constater, cette lumière était puissante, car elle venait de Dieu. Alors, de quelle façon cette Lumière de Christ et cette connaissance nous poussant à obéir à Dieu peuvent-elles se manifester pour illuminer la vie de ceux qui les acceptent afin de chasser les ténèbres ? Dans Matthieu 18:15-16, nous lisons : « Si ton frère a péché contre toi, va et reprends-le entre toi et lui seul ; s’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais s’il ne t’écoute pas, prends avec toi encore une ou deux personnes, afin que tout soit réglé sur la parole de deux ou de trois témoins. »

C’est une Écriture très mal utilisée. Car elle nous montre comment régler un petit conflit entre frères ou sœurs, au lieu d’utiliser les cours de justice des hommes. Lorsque nous apportons la lumière dans une situation, nous y apportons de la transparence. « Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient reprises. Mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu » (Jean 3:20-21). Et cela en dépit des actions de l’autre.

Dans 1 Timothée 2:1-6, Paul nous : « recommande donc, avant toutes choses, qu’on fasse des requêtes, des prières, des supplications et des actions de grâces pour tous les hommes ; pour les rois, et pour tous ceux qui sont constitués en dignité, afin que nous puissions mener une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Car cela est bon et agréable aux yeux de Dieu notre Sauveur, Qui veut que tous les hommes soient sauvés, et qu’ils parviennent à la connaissance de la vérité ; car il y a un seul Dieu, et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ, homme, Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous ; c’est là le témoignage rendu en son propre temps. »

« Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris ; car la prière fervente du juste a une grande efficace », nous déclare l’apôtre, dans Jacques 5:16. Notez que nous devons confesser nos fautes les uns aux autres, et pas à ceux qui sont en autorité dans le monde. Mais Jésus est allé encore plus loin quand Il nous déclare, dans Matthieu 5:43-46 : « Vous avez entendu qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent ; faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous outragent et qui vous persécutent ; afin que vous soyez des enfants de votre Père qui est dans les cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et il fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes. Car si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense en aurez-vous ? Les péagers même n’en font-ils pas autant ? »

Si nous nous efforçons de pardonner à tout le monde, la véritable paix d’esprit devient claire et bien allumée. Jésus Lui-même nous dit, dans Marc 11:24-26 : « C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous le recevrez ; et cela vous sera accordé. Mais quand vous vous présenterez pour faire votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Que si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » Voici une bonne façon de chasser l’amertume et les ressentiments qui troublent nos émotions, car, en le faisant, notre soulagement sera encore plus grand.

Finalement, l’Évangile nous offre la véritable connaissance de la voie à suivre vers la repentance et le salut. Lorsque Dieu appelle quelqu’un dans Sa Famille, c’est par Son Esprit que la voie lui est ouverte. « C’est pourquoi je vous déclare qu’aucune personne qui parle par l’Esprit de Dieu, ne dit que Jésus est anathème, et que personne ne peut dire que Jésus est le Seigneur, si ce n’est par le Saint-Esprit » (1 Corinthiens 12:3).

Et, dans Éphésiens 3:3-7, Paul confirme que : « C’est par révélation qu’Il m’a fait connaître ce mystère, comme je viens de l’écrire en peu de mots. Par où vous pouvez comprendre en lisant, quelle est l’intelligence que j’ai du mystère de Christ, mystère qui n’a pas été manifesté aux enfants des hommes dans les générations passées, comme il a été révélé maintenant, par l’Esprit, à ses saints apôtres et aux prophètes ; savoir, que les Gentils sont cohéritiers, et qu’ils font un même corps, et qu’ils participent à sa promesse en Christ par l’Évangile ; duquel j’ai été fait ministre, par un don de la grâce de Dieu, qui m’a été donnée par l’efficace de sa puissance », nous certifie Paul.

Cette révélation vient directement de Dieu, et elle ne peut pas être comprise sans Son aide. Esaïe 50:9-10 nous déclare : « Voici, le Seigneur, l’Éternel est mon aide : qui me condamnera ? Voici, ils s’useront tous comme un vêtement, la teigne les dévorera. Qui d’entre vous craint l’Éternel, qui écoute la voix de son serviteur ? Que celui qui marche dans les ténèbres, et qui n’a point de lumière, se confie au nom de l’Éternel, et qu’il s’appuie sur son Dieu. » C’est ainsi que la porte s’ouvre et nous ne marcherons plus jamais dans les ténèbres. La lumière de Dieu est très précieuse, plus que toute autre, mais elle ne nous vient que par un appel de Dieu, et ne doit jamais être prise à la légère.

Parce que, dans l’Ancien Testament où le peuple avait soif, Dieu dit à Moïse : « Voici, je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira. Moïse fit donc ainsi aux yeux des anciens d’Israël. Et on nomma le lieu Massa et Mériba (tentation et querelle), à cause de la contestation des enfants d’Israël, et parce qu’ils avaient tenté l’Éternel, en disant : L’Éternel est-il au milieu de nous, ou n’y est-il pas ? » (Exode 17:6-7). Aujourd’hui, dans ce monde de confusion, pourrait-on aussi demander si Dieu est au milieu de nous ?

Pourtant, cette provision abondante de l’eau à boire aux Israélites en plein milieu du désert était sûrement un des plus remarquables miracles de la Création enregistrés dans les Écritures. Mais de plus, ce n’était pas un événement unique, car ce Rocher se déplaça pendant quarante ans avec le peuple pour lui fournir de l’eau à boire, pendant son séjour dans le désert. Dieu lui fournissait cette eau tout comme Il lui fournissait la manne chaque jour.

Dans 1 Corinthiens 10:1-6, nous pouvons lire : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, et qu’ils ont tous passé au travers de la mer ; et qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer ; et qu’ils ont tous mangé de la même nourriture spirituelle ; et qu’ils ont tous bu du même breuvage spirituel ; car ils buvaient de l’eau du rocher spirituel qui les suivait ; et ce rocher était Christ ; mais Dieu ne mit point son affection en la plupart d’entre eux ; car ils tombèrent morts dans le désert. Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple, afin que nous ne désirions point de mauvaises choses, comme ils en désirèrent. »

Cette provision était purement un acte de grâce de la part de Dieu, car même après avoir créé la manne pour nourrir ce peuple, celui-ci voulait lapider Moïse. « Et Moïse cria à l’Éternel, en disant : Que ferai-je à ce peuple ? Encore un peu et ils me lapideront » (Exode 17:4). Mais leur complainte était vraiment contre Dieu, et Dieu dit à Moïse : « Je me tiendrai devant toi, là, sur le rocher, en Horeb, et tu frapperas le rocher ; et il en sortira de l’eau, et le peuple boira » (Exode 17:6). C’est la première mention du mot « rocher » dans les Écritures, et il est très significatif que l’apôtre Paul appelle ce Rocher un type de Christ Lui-même.

Tout comme : « Moïse et Aaron firent donc ainsi, comme l’Éternel l’avait commandé. Et Aaron leva la verge, et frappa les eaux qui étaient dans le fleuve, aux yeux de Pharaon et aux yeux de ses serviteurs ; et toutes les eaux qui étaient dans le fleuve furent changées en sang » (Exode 7:20), ainsi, Christ devait être frappé de Dieu. Regardons ensemble la prophétie d’Ésaïe : « Cependant il a porté nos maladies, et il s’est chargé de nos douleurs ; et nous, nous pensions qu’il était frappé de Dieu, battu et affligé. Mais il était meurtri pour nos péchés, et frappé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous apporte la paix est tombé sur lui, et par sa meurtrissure nous avons la guérison. Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous » (Esaïe 53:4-6).

C’est ainsi que Jésus a pu accomplir Sa promesse, dans Jean 7:37-38 : « Le dernier et le grand jour de la fête, Jésus se trouvait là, et s’écriait : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. » Mais une fois frappées, les eaux de la vie éternelle furent rendues disponibles gratuitement à toute personne qui est venue boire. Cette même invitation fut lancée, encore par Jésus, dans Apocalypse 22:16-17 : « Moi, Jésus, j’ai envoyé mon ange pour vous rendre témoignage de ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. »

À la femme samaritaine qui puisait de l’eau : « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, n’aura plus jamais soif, mais l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. La femme lui dit : Seigneur, donne-moi de cette eau, afin que je n’aie plus soif, et que je ne vienne plus puiser ici » (Jean 4:13-15). Cependant, avant de mettre ceci en pratique, il faut comprendre pourquoi nous sommes nés et pourquoi nous voulons cette eau si précieuse que Jésus nous offre.

Allons voir dans Psaume 94:8-9 où il est écrit : « Prenez garde, vous les plus stupides du peuple ! Insensés, quand serez-vous intelligents ? Celui qui plante l’oreille n’entendra-t-il pas ? Celui qui forme l’œil ne verra-t-il pas ? » Qu’est ce que Dieu veut nous faire comprendre par ces versets ? Simplement que le concept de l’évolution n’est rien d’autre que de la folie. Si l’existence d’une automobile présuppose un fabricant d’autos, et qu’une montre implique un horloger, l’existence de l’œil et de l’oreille, infiniment plus complexes, sous-entend sûrement Celui qui a créé l’être humain. Proverbes 20:12 nous dévoile que : « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, sont deux choses que l’Éternel a faites. »

La loi scientifique de base veut qu’aucun effet ne soit plus grand que sa cause. Ce serait donc un non-sens de prétendre que le cosmos serait le produit du chaos et que l’univers aurait évolué par pure chance. Dans Psaume 14:1, David nous déclare : « L’insensé a dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu. Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables, il n’y a personne qui fasse le bien. » Chaque créature vivante, de l’amibe unicellulaire jusqu’au corps humain, porte l’empreinte d’une planification et d’une construction merveilleuse. La notion de croire que des structures aussi complexes auraient pu évoluer au travers de mutations involontaires, et par sélection naturelle, nous prouve la mesure de l’audace humaine, en rébellion contre Dieu, et le résultat absurde d’un raisonnement humaniste.

Ces choses n’arrivent jamais dans le vrai monde, et il n’existe aucune preuve scientifique de l’évolution « verticale » d’une espèce vers une autre espèce supérieure. Comme, par exemple, l’homme descendant du singe. La seule évidence réelle en faveur de l’évolution est l’unique fait que les leaders intellectuels y croient, et la seule raison qu’ils y croient, c’est parce qu’ils ont le désir obsessif de rejeter Dieu. L’apôtre Paul avait très bien mis le doigt sur le problème lorsqu’il a écrit, dans Romains 1:22-23 : « Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous ; et ils ont changé la gloire du Dieu incorruptible en des images qui représentent l’homme corruptible, et les oiseaux, et les quadrupèdes, et les reptiles. »

L’oreille n’a pas évolué ; elle fut créée par Dieu pour bien entendre les sons. Et l’œil n’a pas évolué par hasard, il a été formé par Dieu afin de mieux voir les choses visibles. Que Dieu soit loué ! Tout homme et toute femme sage sera sûrement d’accord avec David qui a écrit, dans Psaume 139:14-16 : « Je te loue de ce que j’ai été fait d’une étrange et merveilleuse manière ; tes œuvres sont merveilleuses, et mon âme le sait très bien. Mes os ne t’étaient point cachés, lorsque j’étais formé dans le secret, œuvré comme un tissu dans les lieux bas de la terre. Tes yeux m’ont vu, lorsque j’étais comme une masse informe, et sur ton livre étaient inscrits tous les jours qui m’étaient réservés, quand aucun d’eux n’existait. » C’est pourquoi il ne faut jamais abandonner la prière et la connaissance que les Écritures nous apportent.

« Le jour que je t’ai invoqué, tu m’as exaucé ; tu m’as délivré, tu as fortifié mon âme. O Éternel, tous les rois de la terre te célébreront, quand ils auront entendu les paroles de ta bouche. Et ils chanteront les voies de l’Éternel ; car la gloire de l’Éternel est grande », nous rappelle Psaume 138:3-5. Paul était en prison et demandait des prières de la part des Éphésiens.

Dieu répond à nos prières de deux façons. Du côté pratique, Dieu agit selon les circonstances et, spirituellement, en l’homme intérieur : « En qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en Lui. C’est pourquoi je vous demande de ne pas vous décourager à cause des afflictions que j’endure pour vous ; elles sont votre gloire. C’est pour ce sujet que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, de qui toute famille, dans les cieux et sur la terre, tire son nom ; afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l’homme intérieur, afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi », nous témoigne Paul, dans Éphésiens 3:12-17.

Nous focalisons tellement sur les aspects physiques ou les événements extérieurs à la raison pour laquelle nous prions avec instance que, lorsque vient la réponse à nos prières, nous manquons la réception de la pleine bénédiction divine. Notre Père Éternel S’est engagé à combler nos besoins sur la terre. Car notre : « Dieu pourvoira aussi à tous vos besoins, selon ses richesses, avec gloire, en Jésus-Christ », nous déclare Philippiens 4:19. Jésus Lui-même nous a dit, dans Luc 12:29-31 : « Et ne vous mettez point en peine de ce que vous mangerez, ou de ce que vous boirez, et n’ayez point l’esprit inquiet. Car ce sont les nations du monde qui recherchent toutes ces choses ; et votre Père sait que vous en avez besoin ; cherchez plutôt le royaume de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Mais imaginez cette belle promesse dans une vision éternelle.

Dans Luc 11:13, Jésus nous déclare : « Si donc, vous, qui êtes mauvais, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent ? » Mais Jésus va au-delà des choses physiques. Du côté spirituel, nous apprenons : « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être conformes à l’image de son Fils, afin que celui-ci soit le premier-né de plusieurs frères ; et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés », nous dit Paul, dans Romains 8:29-30.

Alors que Dieu répond à nos besoins physiques, Son cœur et Son but est de nous remplir de Sa plénitude : « Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » (Éphésiens 3:19). Alors : « le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes, par Christ ; selon qu’il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui par la charité ; nous ayant prédestinés à être ses enfants adoptifs par le moyen de Jésus-Christ, d’après le bon plaisir de sa volonté ; à la louange de la gloire de sa grâce, qu’il nous a gratuitement accordée en son Bien-aimé », nous confirme Paul, dans Éphésiens 1:3-6.

La Parole de Dieu est destinée à nous permettre de participer à la divine nature. C’est ce que l’apôtre Pierre nous déclare, dans 2 Pierre 1:4 : « Par lesquelles nous ont été données les très grandes et précieuses promesses, afin que par leur moyen vous soyez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. » Le désir de Dieu, en répondant à nos prières, c’est que nous soyons comblés.

« C’est pourquoi depuis le jour où nous l’avons appris, nous n’avons cessé de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; de telle sorte que vous vous conduisiez d’une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres, et croissant dans la connaissance de Dieu ; fortifiés en toute manière selon sa puissance glorieuse, pour avoir toute patience, et constance avec joie ; rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière ; qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé », nous déclare Paul, dans Colossiens 1:9-13.

Mais soyez avisés que cette adoration spirituelle, ainsi que notre louange au Seigneur, ne peut pas demeurer secrète. Car : « Y a-t-il parmi vous quelque homme sage et intelligent ? Qu’il montre ses œuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse », nous déclare l’apôtre, dans Jacques 3:13. Mais regardez ce que l’apôtre Pierre ajoute : « Afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable, qui pourtant est éprouvé par le feu, vous tourne à louange, à honneur et à gloire, lors de l’avènement de Jésus-Christ, Que vous aimez, sans l’avoir connu, en qui vous croyez, sans le voir encore, et vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse, remportant le prix de votre foi, le salut de vos âmes » (1 Pierre 1:7-9). Alors que nous pouvons déjà voir ces promesses invisibles, nous voudrions sûrement les partager avec ceux qui voudront s’inscrire avec nous dans ce groupe béni.




D.568 – Fermer le Royaume des cieux

Par Joseph Sakala

Le monde en général pense que Jésus est venu pour nous prêcher de quelle façon les humains, qu’Il avait créés à Son image, pouvaient, à la fin de leur vie, monter au ciel pour se reposer de leurs œuvres. Mais rien n’est plus faux. Outre le rachat de nos péchés par Son sacrifice, Jésus est venu nous annoncer l’établissement de Son Royaume sur cette terre qui se fera dès Son second avènement. Dans Marc 1:15, Jésus a déclaré : « Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Mais les leaders du peuple d’Israël ne l’ont pas reçu et c’est pourquoi, dans Matthieu 23:13, Jésus leur dit : « Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez aux hommes le royaume des cieux ; vous n’y entrez point vous-mêmes, et n’y laissez point entrer ceux qui veulent y entrer. »

Le Seigneur Jésus a prononcé huit « malheurs » sur les leaders religieux de Son temps. Il les condamne pour avoir refusé cette liberté d’entrer dans ce Royaume annoncé par la Nouvelle Alliance que Jésus apportait au peuple. Le premier message formel que Jésus leur a prêché fut prophétisé dans Ésaïe 61 et nous le retrouvons dans Luc 4:18-21 : « L’Esprit du Seigneur est sur moi, c’est pourquoi il m’a oint pour annoncer l’Évangile aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour publier la liberté aux captifs, et le recouvrement de la vue aux aveugles ; pour renvoyer libres ceux qui sont dans l’oppression, et pour publier l’année favorable du Seigneur. Et ayant replié le livre, et l’ayant rendu au ministre, il s’assit ; et les yeux de tous, dans la synagogue, étaient arrêtés sur lui. Alors il commença à leur dire : Cette parole de l’Écriture est accomplie aujourd’hui, et vous l’entendez. »

Plus tard, l’apôtre Paul a noté ceci : « Or, avant que la foi vînt, nous étions renfermés sous la garde de la loi, pour la foi qui devait être révélée. De sorte que la loi a été notre conducteur pour nous mener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. Or, la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur » (Galates 3:23-25). Maintenant, sous la Nouvelle Alliance : « vous êtes tous enfants de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni Juif ni Grec ; il n’y a plus ni esclave ni libre ; il n’y a plus ni homme ni femme ; car vous êtes tous un en Jésus-Christ. Et si vous êtes de Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, et les héritiers selon la promesse » (Galates 3:26-29).

Ces leaders, justes à leurs propres yeux, étaient tellement en amour avec leurs positions et leur prestige qu’ils refusèrent de se réjouir de la liberté par laquelle Christ nous rendait tous libres de Lui appartenir. C’est pourquoi Paul nous déclare, dans Galates 5:1 : « Tenez-vous donc fermes dans la liberté, dont Christ vous a rendus libres, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. » Ces leaders religieux empêchaient donc ceux qui répondaient à l’appel de Christ et à la bonne nouvelle du Royaume de Dieu d’entrer dans cette liberté. Il est intéressant de noter que Jésus condamne les deux groupes – pharisiens et saducéens – pour le même problème, celui de vivre sous la loi sans l’observer selon les Écritures. Or, déjà des siècles avant Jésus-Christ, la Tradition des leaders Juifs – qui a donné le Talmud et la Kabbale – étaient entièrement fondée sur un invraisemblable entrelacement de lois orales et humaines qu’ils ont fini par adorer.

Pourtant, ces deux groupes étaient différents dans leurs positions. Les pharisiens pouvaient être comparés aux orthodoxes de nos jours, tandis que les saducéens pouvaient plutôt être comparés aux libéraux. Les deux camps croyaient à « l’inspiration » et les deux camps se vantaient de leur connaissance des Écritures. Cependant, leur erreur commune était la distorsion de la vérité divine avec leurs interprétations qui brouillaient le message. Ils fermaient ainsi les portes à ceux qui recherchaient vraiment la Parole telle que prêchée par Christ. Car c’est par la foi que nous sommes sauvés.

Ces leaders religieux nous font penser aux orgueilleux de notre époque qui s’attachent à leur propre interprétation d’un passage biblique et ne démordent plus de le prêcher ainsi. Alors, Paul nous déclare, dans Romains 8:20-21 : « Car ce n’est pas volontairement que la création est assujettie à la vanité, mais c’est à cause de Celui qui l’y a assujettie, dans l’espérance qu’elle sera aussi délivrée de la servitude de la corruption, pour être dans la liberté glorieuse des enfants de Dieu. » Que Dieu ouvre notre esprit à la vérité et nous garde de toute cette confusion.

C’est pourquoi Paul écrit à Timothée pour lui déclarer : « Retiens dans la foi, et dans la charité qui est en Jésus-Christ, le modèle des saines instructions que tu as entendues de moi. Garde le bon dépôt, par le Saint-Esprit qui habite en nous. Tu sais que tous ceux qui sont en Asie m’ont abandonné, parmi eux sont Phygelle et Hermogène. Le Seigneur fasse miséricorde à la famille d’Onésiphore ; car il m’a souvent consolé, et il n’a point eu honte de mes chaînes. Au contraire, quand il a été à Rome, il m’a cherché fort soigneusement, et m’a trouvé. Le Seigneur lui donne de trouver miséricorde devant le Seigneur en ce jour-là. Et tu sais mieux que personne, combien il m’a servi à Éphèse » (2 Timothée 1:13-18).

Lorsque Paul écrivait à ses deux jeunes évangélistes, Timothée et Tite, il soulignait encore et toujours l’importance vitale de maintenir une saine doctrine dans les Églises. « Si quelqu’un enseigne autrement, et ne s’attache pas aux salutaires paroles de notre Seigneur Jésus-Christ, et à la doctrine qui est selon la piété, il est enflé d’orgueil, il ne sait rien ; mais il a la maladie des contestations et des disputes de mots, d’où naissent l’envie, les querelles, les médisances, les mauvais soupçons, et les vaines discussions de gens qui ont l’esprit corrompu, qui sont privés de la vérité, et qui regardent la piété comme une source de gain. Sépare-toi de ces gens-là », déclare Paul, dans 1 Timothée 6:3-5.

Et lors d’une autre occasion, Paul lui dit : « Et qui sait que la loi a été établie, non pas pour le juste, mais pour les méchants et les rebelles, pour les impies et les pécheurs, pour les gens sans religion et les profanes, pour les meurtriers de père et de mère, et les homicides, pour les fornicateurs, les abominables, les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la saine doctrine, conformément au glorieux Évangile du Dieu bienheureux, dont la dispensation m’a été confiée » (1 Timothée 1:9-11).

Paul insiste : « Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, reprends, censure, exhorte en toute patience, et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne souffriront point la saine doctrine, mais où, désireux d’entendre des choses agréables, ils s’amasseront des docteurs selon leurs convoitises, et fermeront l’oreille à la vérité, et se tourneront vers des fables. Mais toi, sois vigilant en toutes choses, endure les afflictions, fais l’œuvre d’un évangéliste ; remplis complètement ton ministère » (2 Timothée 4:2-5). Avez-vous remarqué qu’il est devenu très populaire, parmi certains « apôtres » et « évangélistes », de se faire appeler docteur dans les temps où nous vivons ?

À Tite, Paul écrit : « La raison pour laquelle je t’ai laissé en Crète, c’est afin que tu achèves de mettre en ordre ce qui reste à régler, et que tu établisses des anciens dans chaque ville, suivant que je te l’ai ordonné, s’il s’y trouve quelqu’un qui soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, ayant des enfants fidèles, qui ne soient pas accusés de dérèglement, ni d’insubordination. Car il faut que l’évêque soit irrépréhensible, comme économe de Dieu ; qu’il ne soit ni présomptueux, ni coléreux, ni adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête ; mais, au contraire, hospitalier, aimant les gens de bien, prudent, juste, saint, tempérant, attaché à la véritable doctrine qui doit être enseignée, afin qu’il soit capable, tant d’exhorter, selon la saine doctrine, que de convaincre ceux qui s’y opposent » (Tite 1:5-9).

Voilà pourquoi Paul lui parle ainsi, car : « Il y a, en effet, principalement parmi ceux de la circoncision, beaucoup de gens indisciplinés, de vains discoureurs et d’imposteurs, auxquels il faut fermer la bouche ; qui pervertissent des familles entières, enseignant pour un gain honteux ce qui ne convient pas. Quelqu’un d’entre eux, leur propre prophète, a dit : Les Crétois sont toujours menteurs ; de méchantes bêtes, des ventres paresseux. Ce témoignage est véritable. Pour cette raison, reprends-les sévèrement, afin qu’ils deviennent sains dans la foi, Et ne s’attachent pas aux fables judaïques, ni aux ordonnances des hommes qui se détournent de la vérité. Tout est pur, il est vrai, pour ceux qui sont purs ; mais rien n’est pur pour les impurs et les infidèles ; au contraire, et leur esprit et leur conscience sont souillés. Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres, étant abominables, rebelles, et incapables d’aucune bonne œuvre » (Tite 1:10-16).

Cependant, en regardant agir les leaders religieux, Paul insiste et dit à Tite : « Pour toi, enseigne les choses qui sont conformes à la saine doctrine » (Tite 2:1). Et un peu plus loin, Paul lui dit : « Exhorte de même les jeunes hommes à être sages, donnant toi-même en toutes choses l’exemple des bonnes œuvres, par la pureté de la doctrine et la gravité, une parole saine, irréprochable, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de vous » (Tite 2:6-8). Si l’apôtre Paul était tellement soucieux de s’assurer que ses enseignants insistent sur la saine doctrine durant le premier siècle, il serait sûrement plus inquiet aujourd’hui.

Il y a des époques où les fausses doctrines sont tellement évidentes, et que les saines doctrines font l’objet de tant de compromis ou de distorsion, qu’elles sont tout simplement ignorées et aussi ridiculisées, même dans certaines églises évangéliques. La commande de Paul était de tenir ferme, non seulement dans l’Esprit des Écritures, mais dans les Paroles en elles-mêmes. Une telle mise en garde doctrinale est vitale pour la santé spirituelle des congrégations. De plus, une telle intégrité doctrinale ne mène pas à une orthodoxie tiède, comme certains le prétendent, mais elle est centrée sur la foi et l’amour qui est en Jésus-Christ. Son résultat se reflète dans les bonnes œuvres par la pureté de la doctrine, afin que les adversaires soient confondus, n’ayant aucun mal à dire de nous. Après tout, c’est la doctrine de Christ Lui-même, qui nous a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6).

Et ceux qui s’opposent à Sa doctrine devront subir les mêmes conséquences qu’Israël ancien à qui Dieu avait déclaré : « Je vous ai détruits, comme Dieu détruisit Sodome et Gomorrhe ; et vous avez été comme un tison arraché du feu ; et vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai ainsi, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! » (Amos 4:11-12). Il n’y a qu’une chose qui soit certaine, et ce n’est ni la mort ni les taxes, car certains ne mourront jamais, tandis que des milliardaires n’ont jamais payé de taxes. Mais dans Romains 14:12, nous lisons que : « chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. »

Même ceux qui ne croient pas en Dieu, ceux qui ridiculisent Sa Parole, ceux qui désobéissent à Ses lois, ceux qui adorent les faux dieux, tous doivent un jour venir se présenter afin de rencontrer le vrai Dieu. Et s’ils vous demandent quel Dieu, vous leur répondrez : le véritable Dieu, le Créateur de toutes choses. Pas les faux dieux du panthéon païen, pas les systèmes naturels et les processus d’évolutionnisme, mais le Seul et Unique Dieu de la vérité.  Laissez-moi vous le présenter : « Car voici Celui qui a formé les montagnes, et créé le vent, et qui révèle à l’homme quelle est Sa pensée ; qui fait l’aube et l’obscurité, et qui marche sur les hauteurs de la terre ; son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4:13).

Le mot obscurité utilisé ici ne paraît qu’une seule autre fois dans les Écritures, et il est synonyme de géhenne. Dans Job 10:20-22, nous pouvons lire : « Mes jours ne sont-ils pas en petit nombre ? Qu’il me laisse ! Qu’il éloigne sa main de moi, et que je respire un peu ! Avant que j’aille, pour n’en plus revenir, dans la terre des ténèbres et de l’ombre de la mort ; terre obscure comme la nuit, où règnent l’ombre de la mort et le chaos, où la lumière est comme la nuit ! » Dans ce jugement : « L’Éternel s’est fait connaître, il a exercé le jugement ; le méchant s’est enlacé dans l’ouvrage de ses mains [et devra passer par la troisième résurrection] » (Psaume 9:17).

Le message d’Amos a besoin d’être entendu dans toutes les générations, car les impies ne subsisteront pas. « C’est pourquoi les méchants ne subsisteront pas dans le jugement, ni les pécheurs dans l’assemblée des justes. Car l’Éternel connaît la voie des justes, mais la voie des méchants périra » (Psaume 1:5-6). Et ce jugement est certain. Il est vrai que, dans Hébreux 9:27-28, nous pouvons lire : « Et comme il est réservé aux hommes de mourir une fois, et après cela vient le jugement ; de même aussi Christ, ayant été offert une fois pour ôter les péchés de plusieurs, apparaîtra une seconde fois sans péché à ceux qui l’attendent pour le salut. »

La première résurrection est disponible en permanence pour ceux qui comprendront qu’ils ont été séduits par Satan. Mais il est question ici de ceux qui rejetteront continuellement Jésus jusqu’à la toute fin. Alors, dans Hébreux 10:30-31, nous pouvons lire : « Car nous connaissons celui qui a dit : A moi appartient la vengeance ; je rendrai la pareille, dit le Seigneur. Et ailleurs : Le Seigneur jugera son peuple. C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant. » Donc, la seule manière de pouvoir entrer en Sa présence, c’est en acceptant Jésus qui est Lui-même le Seigneur des armés au ciel.

Alors, soyons aux aguets, et écoutons la parole du chef des apôtres qui nous déclare, dans 2 Pierre 3:17-18 : « Vous donc, bien-aimés, qui êtes avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entraînés par l’égarement des impies, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté. Mais croissez dans la grâce et la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui soit gloire, et maintenant, et pour le jour d’éternité ! Amen. » La seconde épître de Pierre est vraiment un classique du Nouveau Testament à propos des faux enseignants qui, dans les derniers jours, apporteront une plaie dans l’Église.

« Or, comme il y a eu de faux prophètes parmi le peuple, il y aura aussi parmi vous de faux docteurs, qui introduiront secrètement des sectes pernicieuses, et qui, reniant le Seigneur qui les a rachetés, attireront sur eux-mêmes une perdition soudaine. Et plusieurs suivront leurs doctrines de perdition, et la voie de la vérité sera blasphémée à cause d’eux. Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point », nous confirme Pierre, dans 2 Pierre 2:1-3.

Ces faux ministres auront le front de renier Christ en prêchant un évangile différent de celui prêché par Christ. Jésus n’est pas venu pour parler de Lui-même, mais plutôt pour nous parler de l’établissement de Son Royaume sur cette terre. L’apôtre Pierre nous dit de nous brancher sur l’apôtre Paul, même si, parfois, Paul est difficile à comprendre. Mais : « croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (2 Pierre 3:15-16).

Ces faux ministres tordent les versets de Paul afin de les conformer à leurs préférences philosophiques. « Et par cupidité ils trafiqueront de vous au moyen de paroles trompeuses ; mais depuis longtemps leur condamnation ne s’arrête point, et leur perdition ne sommeille point », nous déclare le chef des apôtres, dans 2 Pierre 2:3. Ces faux enseignants changent la signification des mots pour leur faire dire ce qu’ils veulent et, par l’éloquence de leur langage, ils séduisent leur auditoire. « Car en tenant des discours enflés de vanité, ils amorcent, par les convoitises de la chair et les impudicités, les personnes qui s’étaient véritablement éloignées de ceux qui vivent dans l’égarement ; leur promettant la liberté, quoiqu’ils soient eux-mêmes esclaves de la corruption ; car on devient esclave de celui par lequel on est vaincu » (2 Pierre 2:18-19).

Ils vont jusqu’à renier la doctrine d’une création spéciale ainsi que le jugement par Dieu d’une civilisation devenue méchante à l’extrême par sa désobéissance à Sa Parole. « Et qui diront : Où est la promesse de son avènement ? Car depuis que nos pères sont morts, toutes choses demeurent comme depuis le commencement de la création. Car ils ignorent volontairement ceci, c’est que les cieux furent autrefois créés par la parole de Dieu aussi bien que la terre, tirée de l’eau, et qui subsistait au moyen de l’eau ; et que ce fut par ces choses que le monde d’alors périt, submergé par l’eau » (2 Pierre 3:4-6).

Éventuellement, ces gens renieront le second avènement de Christ. Car ils détestent Son Gouvernement : « Principalement ceux qui suivent la chair, dans la convoitise de l’impureté, et qui méprisent la domination, audacieux, arrogants, et qui ne craignent point d’injurier les dignités » (2 Pierre 2:10). Ils pratiquent et défendent l’immoralité : « Ils ont les yeux pleins d’adultère, et qui ne cessent de pécher ; ils amorcent les âmes mal affermies ; ils ont le cœur exercé à l’avarice ; ce sont des enfants de malédiction » (2 Pierre 2:14). Ils ne voient aucun mal, pour satisfaire leur gain personnel, à voler de l’argent à ceux qu’ils veulent également vider de leur foi et de leurs croyances.

Cette description identifie assez bien plusieurs de nos théologiens et télévangélistes libéraux modernes, les bureaucrates religieux des grandes dénominations, comme les prêcheurs du Nouvel Âge, les enseignants religieux dans les collèges, les séminaires, etc. Malgré que ce ne soit pas un sujet plaisant, les véritables chrétiens doivent se réveiller devant ce qui est en train d’arriver et prendre garde. Il faut croire que : « Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre », nous confirme Paul, dans 2 Timothée 3:16-17.

Le mot traduit par accompli, dans ce verset, vient du grec artios et n’est utilisé que cette seule fois dans toute la Bible. Ce que Paul semble vouloir dire ici, c’est que l’homme de Dieu n’est pas nécessairement un homme parfait et sans péché, mais plutôt un homme complètement équipé et prêt à rencontrer les besoins présents. Et il est très significatif que ce témoignage splendide de ce que l’homme de Dieu devrait être suit immédiatement l’autre grand témoignage, provenant sans aucun doute du Saint-Esprit, que toute l’Écriture est divinement inspirée.

Donc, les Écritures pouvaient enseigner Timothée qui, depuis son enfance, connaissait les saintes lettres qui pouvaient l’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ (2 Timothée 3:15). Avec la puissance du Saint-Esprit, Timothée pouvait enseigner spécifiquement une saine doctrine ; il pouvait également corriger avec conviction, et ainsi former ceux à qui il prêchait d’accomplir toute bonne œuvre. Par contre, le grand nombre de chrétiens qui n’étudient pas diligemment les Saintes Écritures ne seront pas prêts à affronter la mauvaise compétition des épandeurs de fausses doctrines lors du grand et redoutable jour vers lequel nous nous dirigeons.

Dans le tout dernier livre de l’Ancien Testament, Dieu nous déclare : « Voici, je vais vous envoyer Élie, le prophète, avant que le jour grand et redoutable de l’Éternel vienne. Il ramènera le cœur des pères vers les enfants, et le cœur des enfants vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre d’interdit » (Malachie 4:5-6). Cette référence est souvent mentionnée dans la Bible. Elle nous rappelle que, malgré la patience et la miséricorde de Dieu, Il ne demeurera pas silencieux éternellement. Le jour des hommes se terminera bientôt et le Jour du Seigneur viendra. Malheureusement, trop de gens semblent désirer ce jour de colère divine.

Dans Amos 5:18-20, Dieu déclare : « Malheur à ceux qui désirent le jour de l’Éternel ! A quoi vous servira le jour de l’Éternel ? Il sera ténèbres, et non lumière ; comme un homme, qui fuit devant un lion, et que rencontre un ours ; qui entre dans la maison, appuie sa main sur le mur, et un serpent le mord. Le jour de l’Éternel, n’est-il pas ténèbres, et non lumière ? obscurité, et non clarté ? » Et dans Joël 2:31-32, nous pouvons lire : « Le soleil sera changé en ténèbres, et la lune en sang, avant que le grand et terrible jour de l’Éternel vienne. Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera. »

Le Jour du Seigneur sera un temps de détresse. Voici ce que le prophète nous prédit, dans Sophonie 1:12-14 : « Et il arrivera, en ce temps-là, que je fouillerai Jérusalem avec des lampes, et que je châtierai ces hommes qui se figent sur leurs lies, et qui disent dans leur cœur : L’Éternel ne fera ni bien ni mal. Leurs biens seront au pillage, et leurs maisons en désolation ; ils auront bâti des maisons, mais ils n’y habiteront point ; ils auront planté des vignes, mais ils n’en boiront pas le vin. Le grand jour de l’Éternel est proche ; il est proche, et vient en toute hâte. La voix du jour de l’Éternel retentit ; là l’homme vaillant lui-même pousse des cris amers. »

Cependant, Dieu poursuit en déclarant : « C’est un jour de colère que ce jour-là ; un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ruine et de désolation, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour de trompettes et d’alarmes contre les villes fortes et contre les hautes tours. Je mettrai les hommes dans la détresse, et ils marcheront comme des aveugles, parce qu’ils ont péché contre l’Éternel. Leur sang sera répandu comme de la poussière, et leur chair comme de l’ordure. Ni leur argent, ni leur or ne pourront les délivrer au jour de la colère de l’Éternel ; et par le feu de sa jalousie tout le pays sera consumé ; car c’est d’une entière destruction, c’est d’une ruine soudaine qu’il frappera tous les habitants de la terre » (Sophonie 1:15-18).

Et voici ce qu’ajoute Ésaïe : « Ils sont dans l’épouvante, saisis de douleurs et d’angoisses. Ils souffrent comme une femme en travail ; ils se regardent l’un l’autre avec stupeur ; leurs visages ont la pâleur de la flamme. Voici, le jour de l’Éternel arrive, jour cruel, jour de fureur et d’ardente colère, qui réduira le pays en désolation et en exterminera les pécheurs. Car les étoiles du ciel et leurs astres ne feront pas briller leur lumière ; le soleil s’obscurcira dès son lever, et la lune ne fera point luire sa clarté. Et je punirai la terre de sa malice, et les méchants de leur iniquité ; je mettrai fin à l’orgueil des superbes, et j’abattrai l’insolence des oppresseurs. Je rendrai les hommes plus rares que l’or fin, et les humains plus que l’or d’Ophir. Aussi je ferai trembler les cieux, et la terre sera ébranlée de sa place, par la colère de l’Éternel des armées, au jour de l’ardeur de son courroux » (Esaïe 13:8-13).

Mais voici ce que Paul nous déclare, dans 1 Thessaloniciens 5:2-10 : « Vous savez bien, en effet, vous-mêmes, que le jour du Seigneur viendra comme un larron dans la nuit. Car lorsqu’ils diront : Paix et sûreté ! alors une ruine subite les surprendra, comme les douleurs surprennent la femme enceinte ; et ils n’échapperont point. Mais quant à vous, frères, vous n’êtes point dans les ténèbres, pour que ce jour-là vous surprenne comme un voleur. Vous êtes tous des enfants de la lumière, et des enfants du jour ; nous n’appartenons point à la nuit, ni aux ténèbres. Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres. Car ceux qui dorment, dorment la nuit ; et ceux qui s’enivrent, sont ivres la nuit. Mais nous qui sommes du jour, soyons sobres, étant revêtus de la cuirasse de la foi, et de la charité, et du casque de l’espérance du salut. Car Dieu ne nous a point destinés à la colère, mais à la possession du salut par notre Seigneur Jésus-Christ, Qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec lui. ».

Sans vouloir préciser la séquence des évènements associés à ces prophéties, gardons en mémoire l’évidence que le jour du Seigneur s’en vient, où un terrible jugement tombera sur ceux qui ont rejeté ou ignoré les Paroles du Dieu qui les a créés. Mais pour Ses disciples croyants, il y aura un grand réconfort, car : « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera seul, et son nom seul. Et toute la terre deviendra comme la plaine, de Guéba jusqu’à Rimmon, au midi de Jérusalem ; et la ville sera élevée et demeurera en sa place, de la porte de Benjamin jusqu’au lieu de la première porte, jusqu’à la porte des angles, et de la tour de Hananéel jusqu’aux pressoirs du roi. On y habitera, et il n’y aura plus d’interdit ; mais Jérusalem demeurera en sûreté » (Zacharie 14:9-11). Enfin la paix mondiale et la sécurité réelle, car elles viendront de l’Éternel.




La vérité est une espèce en voie de disparition

Lettre mensuelle de Power of Prophecy

Octobre 2019

Par Jerry Barrett

« Un mensonge fera le tour du monde pendant que la vérité retirera ses bottes. »

C. H. Spurgeon

Gems from Spurgeon (1859)

La Vérité. On dirait que c’est une denrée rare, aujourd’hui. Lors des récents débats démocrates en vue de candidats potentiels, elle fut rejetée et piétinée. Ils ont dû se faire comme raisonnement que les gens ne veulent plus de la vérité, ils ne veulent entendre que ce qui les rend heureux.

Chacun des candidats démocrates semble vouloir faire cadeau de la ferme dans le but d’influencer les électeurs. Qu’il s’agisse d’excentriques revendications sur la gratuité scolaire, du logement, des soins de santé, de l’ouverture des frontières et du droit de vote des criminels condamnés, aucune promesse n’est trop grande pour être souscrite. Malheureusement, ces menteurs professionnels savent qu’ils ne peuvent pas tenir leurs promesses.

La vérité dans les médias

Le grand courant médiatique a aussi mis la vérité de côté. Dans cette ère de « Plus jamais Trump », les faits et le processus de vérification ont cédé la place au vitriol rempli de haine. Lawrence O’Donnell d’MSNBC a récemment affirmé que le Président Trump avait fait des emprunts avec des oligarques russes comme cosignataires. Plus tard, O’Donnell a dû se rétracter. Rachel Maddow a érigé toute son émission autour du « canular de collusion russe » qui a suivi les élections de 2016.

Rachel Maddow et Lawrence O’Donnell ne font qu’écho aux propos violents de l’extrême gauche et prétendent que c’est la vérité.

Malheureusement, de nombreux soi-disant journalistes ne rapportent plus les informations, mais rendent plutôt compte de leurs opinions. Il semble bien que la vérité se trouve confinée au programme de protection des témoins en ce qui a trait aux reportages. Avec la prolifération des médias alternatifs — et leur auditoire grandissant grâce à l’Internet — la vérité recommence à voir à nouveau la lumière du jour.

Les géants de la haute technologie de Silicone Valley – Google, YouTube, Twitter, Instagram et d’autres – ont déclaré qu’ils ne censuraient pas le discours conservateur ou chrétien. Sundar Pichai, président-directeur de Google, a témoigné devant le Congrès et a menti effrontément concernant le comportement de son entreprise. Son affirmation selon laquelle Google « n’intervenait dans aucun des résultats de recherche » a été déclarée un mensonge, preuves à l’appui, par un ancien ingénieur chez Google qui avait été interviewé par un média alternatif.

La véritable histoire est « portée manquante »

Nos enfants font quotidiennement l’objet d’une propagande, que ce soit au sein des écoles privées ou publiques. Les livres d’histoire d’aujourd’hui ont été réécrits pour refléter les structures de croyances actuelles, sans trop se préoccuper de ce qui s’est réellement passé. La vérité ne compte pas quand vient le temps d’essayer d’influencer ces jeunes esprits à participer à des « groupes de réflexion ».

On se moque des vrais historiens et on les dénigre parce qu’ils ne s’en tiennent pas aux lignes directrices de l’entreprise. On les appelle des « révisionnistes » et on les qualifie de manipulateurs de la vérité alors qu’en fait, ce sont eux qui utilisent les documents écrits durant la dite période.

« Au vainqueur va le butin » est un terme que nous entendons souvent. Un grand nombre de gens n’arrivent pas à reconnaître que l’histoire est généralement écrite par les vainqueurs, jamais par les vaincus. Ceux qui tiennent vraiment à la vérité recherchent les deux côtés de la médaille pour s’assurer que les faits sont gardés en haute estime.

La vérité n’est pas une défense

À titre d’exemple, quiconque niera que l’Holocauste a eu lieu tel que décrit de manière si dogmatique devra faire face à une réaction brutale. Le regretté Ernst Zundel a publié une brochure remettant en question l’holocauste et il a été emprisonné cinq ans en Allemagne après avoir été expulsé des États-Unis et du Canada. Lors de son procès en Allemagne, son avocate déclara qu’elle tentait d’amener la vérité dans la défense de Zundel et, comme on l’a rapporté ailleurs, elle fut réprimandée par le juge qui aurait prétendu que « la vérité n’est pas une défense »

Maxine Waters (D-CA)

Actuellement, nos représentants élus au Congrès demandent des réparations pour l’esclavage. Maxine Waters (D-CA) est le membre le plus sonore pour que cela arrive. Malheureusement, Mme Waters ne crie qu’au nom de ceux qui sont d’origine africaine et ne prend pas en compte les nombreux immigrants irlandais vendus comme esclaves. À vrai dire, les esclaves africains étaient traités comme des investissements, tandis que les Irlandais ne valaient pas dix sous et travaillaient souvent jusqu’à ce que mort s’en suive.

À qui demande-t-elle de payer pour réparation ? Va-t-elle adresser une pétition aux familles des chefs de tribus africaines — ou de leur pays— qui ont capturé et vendu ces personnes en esclavage ? Adressera-t-elle une requête aux familles d’armateurs qui ont agi en tant que marchands d’esclaves – que l’histoire véritable rapporte avoir été à prédominance juive – ou à la nation d’Israël ?

Dans ce cas-ci, la vérité semble être victime des circonstances. Parce que cela ne correspond pas au récit que la gauche progressiste a proclamé, elle doit faire partie des victimes de la guerre. Charles Spurgeon avait bien raison de dire « Un mensonge fera le tour du monde pendant que la vérité retirera ses bottes ».

Depuis l’aube des temps

Les mensonges se propagent depuis l’aube des temps. Le premier compte-rendu écrit d’un mensonge se trouve dans Genèse 3:4-5 lorsque le serpent parla à Ève :

« Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Lorsque Dieu donna les Dix Commandements à Moïse, l’un d’eux disait : « Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain ». La Sainte Bible contient de nombreux exemples où Dieu nous l’enseigne à répétition. Dans les deux premiers chapitres, l’on démontre que les mensonges sont des péchés.

Mais attendez… il y a plus !

Il y a beaucoup d’autres exemples dans la Bible qui réaffirment le fait que Dieu déteste les mensonges. Dans Proverbes 6:16-19, nous apprenons ceci :

« Il y a six choses que hait l’Éternel, même sept qui lui sont en abomination : Les yeux hautains, la langue fausse, les mains qui répandent le sang innocent, le cœur qui forme de mauvais desseins, les pieds qui se hâtent pour courir au mal, le faux témoin qui prononce des mensonges, et celui qui sème des querelles entre les frères. »

Les mensonges sont une abomination pour notre Seigneur ! Apocalypse 21:8 révèle ce qu’il adviendra des menteurs :

« Mais, pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les fornicateurs, les empoisonneurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part est dans l’étang ardent de feu et de soufre ; ceci est la seconde mort. »

Nous sommes tous coupables d’avoir menti. Si vous prétendez que vous ne l’avez pas fait, vous vous leurrez. Notre pasteur émérite, Texe Marrs, a déjà mentionné qu’il avait raconté un « mensonge blanc » à son père afin de ne pas avoir d’ennui quand il était jeune. Cependant, son père l’a attrapé dans ce mensonge et sa réaction a frappé Texe au vif. Son père eut ce commentaire : « Je suis déçu de toi ».

Lorsque nous mentons, que nous jugions cela inoffensif ou pas, nous décevons notre Père céleste. Prenez le temps d’y réfléchir un instant.

Peu importe que ce soit douloureux, raconter un mensonge est trop affreux à contempler. Pour ma part, je ne tiens pas à rencontrer Jésus pour qu’Il me dise : « Je ne vous ai jamais connus ; retirez-vous de moi, vous qui faites métier d’iniquité » (Matthieu 7:23).

Dans Jean 14:6, Jésus nous dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; personne ne vient au Père que par moi. » Résistez à la tentation de propager des mensonges et repentez-vous de vos péchés. Le Royaume vous attend.




D.567 – La triple nature de la tentation

Par Joseph Sakala

Nous voyons à l’occasion des personnes qui proclament avec certitude que jamais elles ne se laisseraient tenter par Satan. Mauvaise déclaration, car c’est en plein le genre de personne que Satan adore tenter. Regardons au jardin d’Éden où Adam se fait dire par nul autre que Dieu Lui-même qu’il pouvait manger de tous les fruits du jardin, excepté un seul : le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. C’était assez simple comme formulation, surtout que, juste à côté, il y avait un autre arbre que Dieu appelle l’arbre de vie, et celui-là, Adam avait le droit d’en manger.

Dans Genèse 3:1-5, nous pouvons lire : « Or, le serpent était le plus fin de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits ; et il dit à la femme : Quoi ! Dieu aurait dit : Vous ne mangerez point de tout arbre du jardin ! Et la femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez nullement ; mais Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

Pourtant, nous voyons qu’Adam avait bien instruit Ève, car elle déclara spontanément à Satan : « Dieu a dit : Vous n’en mangerez point, et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. » Adam lui a même dit de ne pas toucher à cet arbre. Mais : « la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, et qu’il était agréable à la vue, et que l’arbre était désirable pour devenir intelligent ; et elle prit de son fruit et en mangea, et en donna aussi à son mari auprès d’elle, et il en mangea. Et les yeux de tous deux s’ouvrirent ; et ils connurent qu’ils étaient nus ; et ils cousirent des feuilles de figuier, et se firent des ceintures » (Genèse 3:6-7).

Satan a eu tellement de succès dans sa première tentative pour persuader Adam et Ève de l’écouter et ainsi se rebeller contre Dieu, qu’il a utilisé la même technique dans tous les siècles qui ont suivi. Par cette triple tentation, Satan plaisait au corps, à l’âme et à l’esprit de nos premiers parents. D’abord, la femme vit que le fruit de l’arbre était bon à manger, donc, bon pour le corps. Ensuite, elle vit qu’il était agréable à la vue, donc, plaisant aux émotions de l’âme. Et finalement, que l’arbre était désirable pour devenir intelligent, donc, à l’orgueil spirituel, pour qu’elle se mette à le convoiter. L’apôtre Jean a plus tard écrit, dans 1 Jean 2:16 : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais du monde. » L’apôtre Jacques nous déclare aussi que : « Ce n’est point là la sagesse qui vient d’en haut, mais elle est terrestre, animale et diabolique » (Jacques 3:15).

« Car, partout où sont la jalousie et la chicane, là il y a du trouble et toute espèce de mal. Quant à la sagesse d’en haut, elle est d’abord pure, puis paisible, modérée, traitable, pleine de miséricorde et de bons fruits, impartiale et sans dissimulation, » nous dit l’apôtre, dans Jacques 3:16-17. Satan a même utilisé ces trois tentations sur Jésus, mais sans succès. Dans Matthieu 4:3, nous lisons : « Et s’étant approché de lui, le tentateur lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » C’est-à-dire, satisfais ta faim physique, avant ta faim spirituelle.

Ensuite : « le diable le mena dans la ville sainte, et le mit sur le haut du temple ; et il lui dit : Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit qu’il ordonnera à ses anges d’avoir soin de toi ; et ils te porteront dans leurs mains, de peur que tu ne heurtes ton pied contre quelque pierre ». (Matthieu 4:5-6). Car ainsi, Jésus aurait la sensation d’être porté par Ses anges. Satan tente encore Jésus, dans Matthieu 4:9 : « Et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu m’adores. » Quelle offre stupide de la part de Satan d’offrir à Jésus tout ce qu’Il avait Lui-même créé ! Mais Satan a tout de même essayé de semer un doute en Jésus lorsqu’il Lui dit à deux reprises : Si tu es le Fils de Dieu.

Mais nous savons que Jésus a passé ce test de façon magistrale en citant les versets appropriés des Écritures. Maintenant, lorsque nous sommes tentés, nous pouvons puiser de Sa force pour gagner la victoire. Comme nous le dit si bien Jacques : « Heureux est l’homme qui endure la tentation ; car après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1:12). « Aucune tentation ne vous est survenue, qui n’ait été une tentation humaine. Or, Dieu est fidèle, et il ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il vous en donnera aussi l’issue, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10:13).

Regardez la merveilleuse promesse de Dieu faite à ceux qui invoqueront Son nom, dans Joël 2:32 : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom de l’Éternel sera sauvé ; car le salut sera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, comme l’a dit l’Éternel ; et parmi les réchappés seront ceux que l’Éternel appellera. » Dieu ne fait pas acception de personne. C’est ce que nous voyons dans Actes 10:33-36, où nous pouvons voir que : « C’est pourquoi j’ai aussitôt envoyé vers toi, et tu as bien fait de venir. Nous voici donc tous maintenant présents devant Dieu, pour entendre tout ce que Dieu t’a commandé. Alors Pierre, prenant la parole, dit : En vérité, je reconnais que Dieu n’a point égard à l’apparence des personnes ; mais qu’en toute nation, celui qui le craint et qui s’adonne à la justice, lui est agréable. Telle est la parole qu’il a donnée aux enfants d’Israël, en leur annonçant la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. »

Cette Parole s’applique également à tous ceux qui, à notre époque, craignent Dieu et sont prêts à annoncer la bonne nouvelle de la paix par Jésus-Christ. Mais, « comment donc invoqueront-ils celui auquel ils n’ont point cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a pas quelqu’un qui prêche ? Et comment prêchera-t-on, si l’on n’est pas envoyé ? selon ce qui est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes choses ! », nous dit Paul, dans Romains 10:14-15. Jésus accepte tous ceux qui invoquent Son Nom au sein de toutes les nations.

Des théologiens d’un grand intellect ont débattu ces questions pendant des siècles, sans pouvoir trouver la véritable issue, du moins, pas à la satisfaction de ceux qui sont d’une persuasion religieuse différente. Car, du côté pratique, toutefois, le Saint-Esprit a conduit Pierre à déclarer ceci, le jour de la Pentecôte : « Et il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. Hommes Israélites, écoutez ces paroles : Jésus le Nazarien, cet homme signalé de Dieu parmi vous par les actes de puissance, les merveilles et les miracles qu’il a opérés par son moyen au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ; ce Jésus livré par la volonté déterminée et selon la prescience de Dieu, vous l’avez pris, et, l’ayant attaché à la croix par les mains des iniques, vous l’avez fait mourir. Mais Dieu l’a ressuscité, ayant rompu les liens de la mort, parce qu’il n’était pas possible qu’il fût retenu par elle » (Actes 2:21-24).

Pierre s’adressait seulement à des Juifs, mais : « il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. Et ce bruit ayant eu lieu, il s’assembla une multitude, qui fut confondue de ce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Et ils en étaient tous hors d’eux-mêmes et dans l’admiration, se disant les uns aux autres : Ces gens-là qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment donc les entendons-nous chacun dans la propre langue du pays où nous sommes nés ? Parthes, Mèdes, Élamites, et ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont et l’Asie, la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, les quartiers de la Lybie qui est près de Cyrène, et les étrangers romains, Juifs et Prosélytes, Crétois et Arabes, nous les entendons parler en nos langues des merveilles de Dieu. Ils étaient donc tous étonnés, et ne savaient que penser, se disant l’un à l’autre : Que veut dire ceci ? » (Actes 2:5-12).

C’est Paul qui, dans Romains 10:12-13, dit de manière très claire : « Car il n’y a point de distinction entre le Juif et le Grec, parce que tous ont un même Seigneur, qui est riche pour tous ceux qui l’invoquent. Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. » Et finalement, c’est Jésus Lui-même qui nous dit, dans Apocalypse 22:17 : « L’Esprit et l’Épouse disent : Viens. Que celui qui l’entend, dise aussi : Viens. Que celui qui a soif, vienne ; et que celui qui voudra de l’eau vive, en reçoive gratuitement. » Dieu ne rejette personne, mais il faut qu’il ou elle vienne à Lui volontairement pour contempler Son appel divin. Le salut ne vient que par l’obéissance à Dieu.

Et l’âge n’a aucune importance. Remarquez bien que : « Josias était âgé de huit ans quand il devint roi, et il régna trente et un ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Jédida, fille d’Adaja, de Botskath. Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, il marcha dans toutes les voies de David, son père, et ne s’en détourna ni à droite ni à gauche. Or, la dix-huitième année du roi Josias [donc, à l’âge de 26 ans], le roi envoya à la maison de l’Éternel Shaphan le secrétaire, fils d’Atsalia, fils de Meshullam, en lui disant ; monte vers Hilkija, le grand sacrificateur, et qu’il donne l’argent qu’on a apporté dans la maison de l’Éternel, et que ceux qui gardent le seuil ont recueilli du peuple. Qu’on le remette entre les mains de ceux qui ont la charge de l’ouvrage, et qui sont préposés à la maison de l’Éternel ; et qu’ils le donnent à ceux qui exécutent l’ouvrage qui se fait dans la maison de l’Éternel, pour en réparer les dégradations : Aux charpentiers, aux constructeurs et aux maçons, pour acheter du bois et des pierres de taille pour réparer le temple » (2 Rois 22:1-6).

« Shaphan, le secrétaire, fit encore ce rapport au roi : Hilkija, le sacrificateur, m’a donné un livre. Et Shaphan le lut devant le roi ; et dès que le roi eut entendu les paroles du livre de la loi, il déchira ses vêtements. Et il donna ce commandement au sacrificateur Hilkija, à Achikam, fils de Shaphan, à Acbor, fils de Micaja, à Shaphan, le secrétaire, et à Asaja, serviteur du roi : Allez, consultez l’Éternel pour moi, pour le peuple et pour tout Juda, touchant les paroles de ce livre qui a été trouvé. Car la colère de l’Éternel, qui s’est allumée contre nous, est grande, parce que nos pères n’ont pas obéi aux paroles de ce livre, pour faire tout ce qui nous y est prescrit » (2 Rois 22:10-13).

Cette expérience vécue par le jeune roi de Juda nous illustre le pouvoir rédempteur des Écritures, tout en nous dévoilant l’importance essentielle de la Parole de Dieu dans le processus de repentance, du pardon et du salut. C’est par la Parole de Dieu que nous recevons la conviction de notre besoin de salut, et cela devient le premier pas indispensable qui nous mène au salut. « Parce que personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi ; car c’est la loi qui donne la connaissance du péché, » nous déclare Paul, dans Romains 3:20. C’est également par les Écritures que l’on arrive à la compréhension du salut. C’est justement ce que Paul enseigna à son jeune évangéliste : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ » (2 Timothée 3:15).

En plus : « La foi vient donc de ce qu’on entend ; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu » (Romains 10:17). Finalement, le véritable miracle de régénération, qui transporte l’âme perdue vers l’éventuelle nouvelle naissance dans la Famille de Dieu, est accompli par le Saint-Esprit qui : « nous a engendrés selon sa volonté, par la parole de la vérité, afin que nous fussions comme les prémices de ses créatures » (Jacques 1:18). Naître de nouveau, ou être : « régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole de Dieu, qui vit et qui demeure éternellement. Car toute chair est comme l’herbe, et toute la gloire de l’homme comme la fleur de l’herbe ; l’herbe sèche, et sa fleur tombe ; mais la parole du Seigneur demeure éternellement ; et c’est cette parole dont la bonne nouvelle vous a été annoncée », nous confirme le chef des apôtres, dans 1 Pierre 1:23-25.

La lecture de la Parole par le roi Josias a eu pour résultat que : « le roi, se tenant près de la colonne, traita alliance devant l’Éternel, promettant de suivre l’Éternel et de garder ses commandements, ses témoignages et ses statuts, de tout leur cœur et de toute leur âme, pour accomplir les paroles de cette alliance, écrites dans ce livre. Et tout le peuple adhéra à cette alliance, » nous déclare 2 Rois 23:3. En vertu de la transcendance importante de la Parole de Dieu durant chaque étape du processus du salut, il ne faudrait pas être étonné de voir la déclaration de Paul à Timothée, juste avant son propre martyre : « que dès l’enfance tu connais les saintes lettres, qui peuvent t’instruire pour le salut, par la foi qui est en Jésus-Christ. Toute l’Écriture est divinement inspirée, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour former à la justice ; afin que l’homme de Dieu soit accompli, et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3:15-17).

Or, il ne faut pas seulement prêcher, mais ne prêcher que la Parole de Dieu. Car on pouvait constater la Parole de sagesse divine imprégnant la décision de Salomon, dans 1 Rois 3:27-28, où nous lisons : « Alors le roi répondit, et dit : Donnez à celle-là l’enfant qui vit, et gardez-vous de le faire mourir : c’est elle qui est la mère. Et tout Israël, ayant su le jugement que le roi avait prononcé, craignit le roi ; car on vit qu’il y avait en lui une sagesse divine pour rendre la justice. » La sagesse divine est un concept étonnant et merveilleux, car Dieu Lui-même, qui est omniscient, en est le concepteur. Apparemment, Salomon aurait reçu une plus grande portion de la sagesse humaine que tout autre homme de sa génération, et probablement plus que de toute autre génération.

Voici ma compréhension personnelle de la sagesse de Salomon. Étant donné la dernière partie de la vie de Salomon, qui s’était laissé entraîner par la fille de Pharaon et ses autres concubines dans le culte aux Baalim, nous pouvons raisonnablement déduire que le roi Salomon n’avait pas le Saint-Esprit de Dieu en lui. Vous remarquerez qu’il ne l’a pas demandé non plus à Dieu ; il a demandé la Sagesse. Je pense que Dieu lui a donné le maximum de sagesse humaine qu’un homme puisse avoir ; et ce dans le but de démontrer au reste de l’humanité que, même si un homme est rempli de sagesse, s’il n’a pas le Saint-Esprit en lui, il ne peut arriver à la compréhension des profondeurs de Dieu et à la sagesse spirituelle.

Donc, je pense que toutes les personnes qui ont reçu le Saint-Esprit depuis Abel ont, finalement, eu plus de sagesse que Salomon en a eue et une force spirituelle que Salomon n’a jamais connue. La lecture des Proverbes, de l’Ecclésiaste et du Cantique des cantiques nous donne une sagesse pratique accessible à tous les hommes (convertis ou non) et que ces livres furent le résultat de cette sagesse humaine dont peuvent bénéficier partiellement certains hommes naturellement intelligents. Par contre, les écrits de Paul sont d’une portée spirituelle beaucoup plus élevée et uniquement accessible aux vrais enfants de Dieu. Mais poursuivons notre étude.

Dans 1 Rois 4:29, nous voyons que : « Dieu donna à Salomon de la sagesse, une fort grande intelligence, et un esprit aussi vaste que le sable qui est sur le bord de la mer. » Non seulement a-t-il construit un Temple pour Dieu, mais il a efficacement régné sur un grand royaume : « Il prononça trois mille sentences, et ses cantiques furent au nombre de mille et cinq » (1 Rois 4:32), dont un seul est conservé dans les Écritures. Salomon a aussi écrit deux livres divinement inspirés (Proverbes et Ecclésiaste), également dans nos Bibles. De plus, Salomon était aussi un homme de science : « Il a aussi parlé des arbres, depuis le cèdre qui est au Liban jusqu’à l’hysope qui sort de la muraille ; il a aussi parlé des animaux, des oiseaux, des reptiles et des poissons. Et, de tous les peuples, on venait pour entendre la sagesse de Salomon, de la part de tous les rois de la terre, qui avaient entendu parler de sa sagesse » (1 Rois 4:33-34).

On aurait pu croire que même Satan eût été incapable de séduire un tel homme, mais la triple nature de la tentation a également réussi avec Salomon. Dans 1 Corinthiens 2:6-8, Paul nous dit : « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue (pas même Salomon) ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire. »

Alors, dans sa vieillesse, Salomon a aussi été tenté par la sagesse du monde, et a succombé à son tour. Mais, vers la fin de sa vie, Dieu lui a fait savoir que, sans le Saint-Esprit, « tout devient vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, tout est vanité » (Ecclésiaste 12:10). « L’Ecclésiaste s’est appliqué à trouver des paroles agréables. Ce qui a été écrit l’a été avec droiture ; ce sont des paroles de vérité. Les paroles des sages sont comme des aiguillons, et réunies en recueil, elles sont comme des clous plantés. Celles-ci ont été données par un Seul Pasteur » (Ecclésiaste 12:12-13).

Dans Ecclésiaste 12:14-16, Salomon conclut son analyse de la vie humaine en déclarant à son fils : « Du reste, mon fils, prends garde à ces choses. A faire beaucoup de livres, il n’y a point de fin, et tant d’étude n’est que fatigue pour le corps. Écoutons la conclusion de tout ce discours : Crains Dieu, et garde ses commandements ; car c’est là le tout de l’homme. Car Dieu fera venir toute œuvre en jugement, avec tout ce qui est caché, soit bien, soit mal. » Donc, tout semble nous indiquer que Salomon déplut à Dieu dans sa vieillesse et son royaume fut enlevé à son fils Roboam et donné à son serviteur Jéroboam, même s’il y a eu un semblant de repentir vers la fin de sa vie. Il sera sûrement de la deuxième résurrection, apprenant comment obéir à Dieu en utilisant la sagesse de Dieu.

La « sagesse de Dieu » paraît six autres fois dans les Écritures. Regardons dans Esdras 7:24-25 où nous pouvons lire : « De plus, nous vous faisons savoir qu’on ne pourra imposer ni tribut, ni impôt, ni péage sur aucun des sacrificateurs, des Lévites, des chantres, des portiers, des Néthiniens et des serviteurs de cette maison de Dieu. Et toi, Esdras, établis des magistrats et des juges, selon la sagesse de ton Dieu, que tu possèdes, afin qu’ils fassent justice à tout le peuple qui est au delà du fleuve, à tous ceux qui connaissent les lois de ton Dieu ; enseignez-les à quiconque ne les connaît point. »

Dans Luc 11:48-51, Jésus corrige les enseignants du peuple en leur disant : « Vous êtes donc les témoins et les complices des actions de vos pères ; car ils ont fait mourir les prophètes, et vous bâtissez leurs tombeaux. C’est pourquoi aussi la sagesse de Dieu a dit : Je leur enverrai des prophètes et des messagers ; et ils feront mourir les uns et persécuteront les autres ; afin que le sang de tous les prophètes, qui a été répandu dès la création du monde, soit redemandé à cette génération, depuis le sang d’Abel jusqu’au sang de Zacharie, qui fut tué entre l’autel et le temple ; oui, vous dis-je, il sera redemandé à cette génération », déclare Jésus aux « sages » de Son temps.

Dans 1 Corinthiens 1:21-25, nous lisons : « Car, tandis que le monde, par cette sagesse, n’a point connu Dieu dans la sagesse de Dieu, il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication. Tandis que les Juifs demandent des miracles, et que les Grecs cherchent la sagesse, nous, nous prêchons Christ crucifié, scandale pour les Juifs, et folie pour les Grecs ; mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu ; car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu plus forte que les hommes. »

 « Or, nous prêchons la sagesse parmi les parfaits, une sagesse, non de ce monde, ni des princes de ce monde, qui sont impuissants ; mais nous prêchons la sagesse de Dieu, en un mystère, sagesse cachée, que Dieu avait destinée avant les siècles pour notre gloire, et qu’aucun des princes de ce monde n’a connue ; car, s’ils l’eussent connue, ils n’auraient point crucifié le Seigneur de gloire », nous déclare Paul, dans 1 Corinthiens 2:6-8.

Et finalement, dans Éphésiens 3:8-12, Paul nous confirme que : « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ, afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes, selon le dessein qu’il avait formé de tout temps, et qu’il a exécuté par Jésus-Christ, notre Seigneur, en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi que nous avons en lui. »

Nous découvrons comment la sagesse de Dieu est mise en contraste avec la sagesse des hommes qui est souvent temporelle et mal guidée. Dans Éphésiens 3:10, nous découvrons la révélation remarquable que l’on enseignera également aux anges, qui sont eux-mêmes doués d’une grande sagesse : « Afin que la sagesse de Dieu, infiniment diverse, soit maintenant manifestée par l’Église aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes. » Donc, nous voyons la façon merveilleuse par laquelle Dieu, qui a créé et sauvé l’homme et la femme, l’a fait afin d’avoir une filiation et une fraternité éternelles à Ses côtés.

Dans sa première épître, l’apôtre Jean nous déclare : « Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu. Et la confiance que nous avons en lui, c’est que, si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous exauce. Et si nous savons qu’il nous exauce, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous avons de lui les choses que nous avons demandées » (1 Jean 5:13-15). Et que pourrions-nous Lui demander de plus que d’avoir une filiation et une fraternité éternelles avec Lui ?

Louez le Seigneur, vous qui le connaissez, car Jésus est le nom qui nous charme, Lui qui nous arme contre les conflits, lorsque nous plaçons notre confiance entièrement en Lui. Les Écritures nous informent que Dieu accorde une grande valeur et une grande puissance au Nom de Jésus. Dans Philippiens 2:9-11, nous pouvons lire : « C’est pourquoi aussi, Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné un nom qui est au-dessus de tout nom ; afin qu’au nom de Jésus, tout ce qui est dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, fléchisse le genou, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est le Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. » « Parce qu’il n’y a de salut en aucun autre ; car sous le ciel il n’y a pas un autre nom, qui ait été donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4:12).

Jésus nous protège et nous fournit Sa puissance afin d’accomplir de grandes choses à Son service. « Combien, qui disent de mon âme : Point de salut pour lui auprès de Dieu ! Sélah (pause). Mais toi, Éternel, tu es mon bouclier, ma gloire, et celui qui me fait lever la tête. Je crie de ma voix à l’Éternel, et il me répond de sa montagne sainte. (Sélah.) Je me couche, je m’endors, et je me réveille ; car l’Éternel me soutient » (Psaume 3:3-6). Regardons ensemble cette belle promesse de Sa part, dans Psaume 91:4-9 : « Il te couvrira de ses plumes, et tu auras retraite sous ses ailes ; sa vérité sera ton bouclier et ton écu. Tu ne craindras pas les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la mortalité qui marche dans les ténèbres, ni la destruction qui ravage en plein midi. Qu’il en tombe mille à ton côté et dix mille à ta droite, elle n’approchera point de toi. Seulement tu considéreras de tes yeux et tu verras la punition des méchants. Car tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu as pris le Très-Haut pour ton asile. »

À Son service et suivant Ses instructions, nous sommes perpétuellement victorieux. « Car il a fait des choses merveilleuses ; sa droite et le bras de sa sainteté l’ont délivré. L’Éternel a fait connaître son salut ; il a révélé sa justice aux yeux des nations », nous déclare Psaume 98:1-2. « Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ, » nous dit Paul, dans 1 Corinthiens 15:57. Jésus n’est pas seulement notre Général conquérant, mais Il est aussi le Créateur de toute chose. Nous plaçons notre confiance en Lui, car où serait-elle mieux placée ? « À toi, Éternel, la grandeur, la force et la magnificence, l’éternité et la splendeur, car tout ce qui est dans les cieux et sur la terre t’appartient. À toi, Éternel, est le règne, et tu t’élèves en souverain au-dessus de tout, » dit 1 Chroniques 29:11.

L’apôtre Jean, que Jésus aimait, est sûrement d’accord avec cette déclaration, car voici son témoignage rapporté des Paroles de Jésus. « Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis. Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que son maître fait, mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j’ai entendu de mon Père » (Jean 15:13-15). Nous possédons alors une place tout à fait spéciale dans le cœur de Jésus, puisque, tout au long des siècles, nous avons acquis une meilleure et plus grande connaissance du Nom de notre Sauveur.

Alors, louons le Sauveur, nous qui Le connaissons, qui pouvons Lui adresser notre reconnaissance avec joie ; rendons-Lui tout ce qu’il nous a donné en possession. Ceux qui connaissent vraiment Jésus écoutent très peu, sinon jamais, l’instruction des hommes, mais se fient à Lui pour apprendre des choses nouvelles au fur et à mesure que notre Sauveur décide de les partager avec nous. Et remarquez bien que ceux qui agissent ainsi, Jésus les appelle Ses amis qu’Il identifie par l’obéissance à Ses instructions. « Vous serez mes amis, si vous faites tout ce que je vous commande, » déclare Jésus, dans Jean 15:14. Et Jésus nous a prouvé Son amour en donnant Sa vie pour nous.

« Nul n’a un plus grand amour que celui qui donne sa vie pour ses amis, » nous confirme notre Sauveur, dans Jean 15:13. Alors, que pourrions-nous faire en retour de Son sacrifice ? Rien, absolument rien. Nous pourrions cependant Le louer pour tout ce qu’Il a fait pour nous. Nous avons le privilège de Lui déclarer : « Je lave mes mains dans l’innocence, et je fais le tour de ton autel, ô Éternel ! Pour éclater en voix d’actions de grâces, et pour raconter toutes tes merveilles. Éternel ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite » (Psaume 26:6-8). Soyons néanmoins en garde contre les tentations de Satan, car il sait qu’il ne lui reste que peu de temps.

Louons continuellement le Seigneur et disons-Lui : « Je m’entretiendrai de la splendeur glorieuse de ta majesté, et de tes œuvres merveilleuses. On dira la puissance de tes exploits redoutables, et je raconterai ta grandeur. On publiera le souvenir de ta grande bonté, et l’on chantera ta justice » (Psaumes 145:5-7). Et comme le dit si bien Hébreux 13:15-16 : « Offrons donc sans cesse à Dieu par Jésus un sacrifice de louange, c’est-à-dire, le fruit de lèvres qui confessent son nom. Et n’oubliez pas la bienfaisance et la libéralité ; car Dieu prend plaisir à de tels sacrifices. »